Nouvelles N° 2021

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Jeudi 21 novembre 2013 - N° 2021 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro

rassemblement

samedi 30 novembre

15h place de la Victoire à BORDEAUX


actualité Transports publics

Mobilisation

Convergence National Rail (CNR), qui regroupe des associations, collectifs, comités d’usagers, élus politiques, syndicalistes*… propose une pétition pour exiger l’abandon de la hausse de la TVA de 7 à 10% sur les transports publics au 1er janvier 2014 et vient d’adresser un courrier aux sénateurs :

Pétition contre la hausse de la TVA au 1er janvier, pour une réforme de la fiscalité juste

Non à la hausse de la TVA

«Le gouvernement ne veut rien entendre et maintient ses directives alors que dans le même temps le cinéma profitera, lui, du taux réduit à 5%... allez comprendre ! En novembre 2011, quand le taux de TVA était passé de 5,5 à 7%, L’Union des Transports Publics et Ferroviaires (UTP) et le GART avaient calculé que cette hausse coûtetait 50 millions d’euros aux collectivités locales et urbaines, et 33 millions aux Régions. Cette hausse avait été en grande partie absorbée par les collectivités, notamment pour les transports scolaires et n’avait été que peu (ou pas) répercutée sur les utilisateurs. Il en sera autrement en 2014, car ces mêmes collectivités ne peuvent plus absorber fianncièrement cette nouvelle hausse. D’ores et déjà, la SNCF a annoncé une hausse moyenne de ses tarifs de 4%, à un moment où il y aurait lieu de favoriser les transports collectifs. C’est un mauvais coup que le gouvernement lui porte. La CNR, comme nombre d’autres associations d’usagers des Services Publics de transport, demande que cette taxe soit ramenée à 5% au lieu des 10% prévus pour 2014.» Cette augmentation injustifiée et qui grèvera les ressources déjà bien entamées des citoyens usagers des transports publics a, hélas, déjà été acceptée par vos collègues parrlementaires de l’Assemblée Nationale. Nous vous demandons de remettre en cause cette soumission hâtive et antidémocratique d’un nombre trop conséquent de députés en refusant de voter cette augmentation. Merci de dire «non» à l’augmentation du taux de TVA appliqué aux Transports publics. » Signez la pétition en ligne :

http://www.petitions24.net/non_a_la_hausse_de_la_ tva_sur_les_transports_publics

ANCAC Bordeaux

Assemblée générale

Samedi 30 novembre, de 9h à 11h30, restaurant d’entreprise SNCF, rue Amédée St Germain à Bordeaux

11h30 : Accueil des personnalités et apéritif d’honneur, suivi à 12h du repas traditionnel des adhérents de l’ANCAC (Association Nationale des Cheminots Anciens

Combattants)

Espaces Marx

Rendez-vous novembre/décembre • Lundi 25 Novembre, 19h, Bistrot politique d’Espaces Marx, Athénée Municipal de Bx • Lundi 2 Décembre, 19h, Conseil d’Espaces Marx, Athénée Municipal de Bx, • Du 4 au 7 Décembr,e 9h-18h « Horizons de civilisation » Rencontres « Actualités de la pensée de Marx et nouvelles pensées critiques », Amphi « Manon Cormier » Ubx4 • Vendredi 6 Décembre à 18h Emission Radio à RIG 90.7 animée par Joël Guerin, Locaux de RIG à Blanquefort • Jeudi 12 Décembre, 19h, Atelier d’économie Politique d’Espaces Marx et Attac-Campus, Athénée Municipal de Bx 2 • Les Nouvelles 21 novembre 2013

Pour la justice fiscale, justice sociale ! La fédération de Gironde du PCF a lancé une pétition contre la hausse de la TVA au 1er janvier. Cette hausse est destinée à financer le crédit impôt compétitivité qui montre déjà ses limites. 1000 plans sociaux ont été annoncés en 2013, le chômage, la casse de l'emploi industriel continuent. Alors qu'il faudrait une véritable réforme de la fiscalité qui mette à contribution les revenus du capital pour réorienter les richesses produites vers l'emploi et la satisfaction des besoins. Alors que les mesures proposées apparaissent comme profondément injustes aux yeux d'une part de plus en plus grande de la population dont le niveau de vie n'a cessé depuis 18 mois de se dégrader. Ce gouvernement s'entête dans sa politique d'austérité, injuste et inefficace. L'abandon de la hausse de la TVA serait un premier geste adressé à l'ensemble de la population et permettrait d'ouvrir un véritable débat populaire sur le financement de l'action de l'Etat et des solidarités. Ce n'est pas de trop d'impôts dont souffre notre pays, mais d'impôts trop injustes pour les salariés, les retraités et les catégories populaires. Le PCF appelle toutes celles et ceux qui veulent un changement de cap, qui veulent en finir avec l'austérité et les licenciements, qui veulent de véritables mesures de justice sociale, une réforme fiscale clairement à gauche à se mobiliser. Ensemble donnons de la voix et faisons la démonstration qu’une majorité existe dans ce pays pour une politique de gauche, une politique de progrès social et démocratique.

Pétition « Vous étiez déjà plus de 200 personnes en Gironde le 19 novembre a avoir signé la pétition initiée par le PCF 33 contre la hausse de la TVA que les communistes proposent sur les marchés, devant les supermarchés, au porte à porte. A votre tour devenez acteurs de cette initiative Pour faire encore grandir le nombre de signataires, vous pouvez envoyer un mail, partager la pétition sur vos comptes de réseaux sociaux, avec vos amis, familles et collègues de travail pour leur proposer à leur tour de signer cette pétition. Les déclarations du premier ministre montrent que ce gouvernement reste

Rassemblement à Bordeaux pour la justice fiscale Samedi 30 novembre 15h - Place de la Victoire sourd aux attentes populaires. S’il évoque une remise à plat du système fiscal, il confirme sa volonté d’augmenter la TVA au 1er janvier. Ce seront 7 milliards pris dans les poches des salariés, retraites, jeunes et précaires alors que près de 200 milliards d’exonérations patronales ne sont toujours pas remises en question, alors que la fraude et l’évasion fiscale représentent 80 milliards d’euros par

an. Ensemble nous pouvons faire grandir cette pétition et rendre visible l’exaspération et la colère du monde du travail et des catégories populaires. » Sébastien Laborde secrétaire départemental du PCF Gironde http://gironde.pcf.fr/46485


actualité

Editorial

Collectif Retraites

Interpellons nos députés

La réforme sera votée à l’Assemblée le 26 novembre

Il y a un an on disait : laissez-leur un peu de temps ! Aujourd’hui, la France ne peut attendre !

Adoptée à une courte majorité lors de son premier passage à l’Assemblée nationale, rejetée au Sénat , la réforme des retraites revenait à l’Assemblée les 19 et 20 novembre et sera votée le mardi 26. Le collectif retraites appelle les députés à voter contre cette réforme en utilisant cette lettre :

La situation politique et sociale de la France est de plus en plus inquiétante. Le peuple souffre et le capital continue à licencier, la colère et les cris d’alarme montent de partout, l’angoisse de l’avenir, la pauvreté et les inégalités ne cessent de croître et pendant ce temps-là le gouvernement fait la sourde oreille, refusant de changer de cap.

« Monsieur le Député, Madame la Députée,

A côté, la Une de «Minute» qui reprend les sordides comparaisons racistes proférées à l’encontre de la ministre de la Justice, la façade du planning familial vandalisée par l’action française et le printemps français, la prière du rosaire contre l’avortement à Pey Berland le week-end dernier … Tout cela révèle la montée dangereuse d’une extrême droite décomplexée.

Si cette réforme passe, elle entérine du coup la réforme Fillon qui mettait fin à la retraite à 60 ans. Elle s’inscrit dans le prolongement des réformes qui ont allongé la durée de cotisation requise pour une retraite au taux plein.

L’Histoire nous a pourtant enseigné que quand les peuples se désespèrent, l’extrême droite prospère.

S’il fallait se convaincre que l’allongement de la durée de cotisation vaut en effet recul effectif de l’âge de départ à la retraite, il suffit de se reporter aux écrits de François Hollande lui-même. Dans le document qui retrace la «stratégie de politique économique de la France» envoyé le 1er octobre à Bruxelles, le président de la République reconnaît en effet que l’âge de départ à la retraite va faire un bond suite à l’allongement à 43 annuités de la durée de cotisation en 2035 : «A terme, un assuré qui débute sa carrière à 23 ans (c’est la moyenne en France) ne pourra partir à la retraite au taux plein qu’à partir de 66 ans. Ainsi, l’âge légal de départ est maintenu à 62 ans, mais l’âge effectif de départ à la retraite, qui constitue le critère déterminant au regard de la soutenabilité des finances publiques, devrait augmenter mécaniquement». Il est vrai qu’il convient de rassurer la Commission européenne qui avait fait de ce recul une des conditions pour assouplir pendant deux ans la règle d’or budgétaire. Mais au moins

Peuple de gauche, réveille-toi !

Il nous faut, nous les communistes, combattre sans relâche ces maux, arguments contre arguments. Partout, nous devons être force de proposition afin de faire bouger les lignes.

chacun, vous-même en particulier, est ainsi prévenu de l’objectif réel de cette réforme. Enfin, si cette réforme passe, la majorité gouvernementale aura, comme celle qui a permis les réformes Balladur puis Fillon, contribué à augmenter le chômage, à aggraver les conditions de vie et de santé des travailleurs, à baisser le pouvoir d’achat des retraités sans assurer la sauvegarde de notre système puisque refusant de toucher au coût du capital et à la politique d’austérité largement à l’origine des déficits des comptes sociaux. Elle aura également contribué à pénaliser plus lourdement les femmes, alors que les inégalités de pension

Remise à plat de la fiscalité

Une annonce en trompe-l’oeil Les députés du Front de Gauche voient un «effet d’annonce» de Jean-Marc Ayrault sur une prochaine réforme fiscale, destiné selon eux à « éviter la multiplication des bonnets de toutes les couleurs », plutôt qu’une volonté de « réellement changer d’architecture fiscale ». «On ne voudrait pas que ce soit du trompe-l’oeil», a déclaré le député du Cher Nicolas Sansu, à l’issue de la réunion de son groupe. « Entre le principe de ne pas toucher à la TVA et celui de continuer les économies jusqu’à la fin du quinquennat, le cadre est déjà fixé et, en gros, on ne va pas changer grand-chose », at-il pronostiqué. André Chassaigne, chef de file des députés Front de gauche, a aussi dépeint un gouvernement tel un « bateau ivre », déclarant un jour qu’il n’y aura pas de « grand soir fiscal » et le lendemain en annonçant un. Il s’est étonné de la méthode que compte employer Jean-Marc Ayrault d’un « dialogue » avec les partenaires sociaux. « Où vat-on ? Il est question du fonctionnement de notre démocratie : la fiscalité se décide au Parlement ».

entre les sexes sont déjà très importantes et que le gouvernement affirmait vouloir les réduire. En effet, tout allongement de la durée de cotisation a des effets disproportionnés sur les femmes et entraine une baisse plus forte du montant de leurs pensions, comme le reconnaît la Commission européenne elle-même dans un rapport récent sur les inégalités de pension entre les sexes. Monsieur le Député, Madame la Députée, des millions de salarié-es, de retraité-e-s ont exigé en 2010 d’autres choix pour les retraites. Leur mobilisation a fortement participé au rejet de la politique conduite par Nicolas Sarkozy et à l’élection de l’actuelle majorité. Il convient de répondre à leurs attentes, exprimées de nouveau cet automne par des manifestations, rassemblements, au cours de débats publics…. Vous avez introduit dans le texte voté en première lecture par l’Assemblée, l’obligation pour le gouvernement de produire plusieurs rapports, indiquant que l’argumentation défendue par les collectifs citoyens et organisations associatives, politiques et syndicales mobilisées contre cette réforme ne peut pas être simplement écartée. Aussi, je vous appelle à rejeter ce projet de loi afin d’ouvrir sur d’autres bases le débat sur les alternatives à la baisse programmée des pensions de retraite. » Envoyez la lettre en ligne : http://www.retraites2013.org

Nous multiplierons les campagnes d’action pour une justice fiscale, l’arrêt des licenciements, pour la fin de l’austérité… Nous nous battons pour une société plus juste, alors montrons-le ! Tout le monde est touché, femmes hommes, jeunes moins jeunes, chômeurs salariés : tous sauf le capital. Alors, Il n’y a pas besoin d’avoir fait l’ENA, M. Hollande, pour comprendre ce qu’il faut faire pour une société plus juste. L’argent, il y a en a, mais plus dans les poches du capital que dans les nôtres. Cela fait bien longtemps que le gouvernement à renoncé à combattre la finance. L’annonce de l’augmentation de la TVA en janvier est un exemple flagrant d’injustice : 6 à 7 milliards qui seront pris dans les poches des ménages afin de financer le crédit impôt compétitivité distribué sans contre partie aux entreprises ! De plus, le gouvernement a présenté un projet de loi de finance 2014 qui s’inscrit dans la logique des précédents budgets d’austérité, notamment ceux de 2011 et de 2012. Il prévoit 18 milliards d’euros de restriction, dont 15 devraient provenir de coupes importantes dans les dépenses publiques et au détriment des ménages. C’est un budget de régression sociale. C’est pourquoi les parlementaires communistes et du front de gauche ont voté contre le projet de loi de finance pour 2014. Le 30 novembre à Bordeaux et le 1er décembre à Paris, c’est dans la rue que nous porterons le combat pour exiger une justice sociale et fiscale !

Sophie Elorri membre du Comté exécutif du PCF 33 Section de Bordeaux

Les Nouvelles 21 novembre 2013 • 3


pr o jet de l o i de f i nances de la s é c Mutuelles de France

Non à un système de protection sociale à 3 vitesses Les Mutuelles de France ont appelé à manifester le 26 novembre devant l'Assemblée nationale pour dénoncer le Projet de Loi de Finance de la Sécurité Sociale (PLFSS) 2014 qui porte atteinte à une Sécurité sociale solidaire ainsi que les nombreuses attaques contre un mouvement mutualiste pourtant garant de l'accès aux soins pour tous. « Alors que le changement promis se fait toujours attendre, la déconstruction de notre protection sociale solidaire continue », estiment les porte-parole de la Fédération des Mutuelles de France (FMF). Avec l’Ani et la décision de généraliser la complémentaire santé en entreprise, c’est un système de protection sociale à 3 vitesses qui se met en place et qui va accentuer les inégalités.

Premier échelon : une Sécurité sociale affaiblie et remboursant de moins en moins (55 % seulement des dépenses de santé). Second échelon : pour les salariés et ceux qui en auront les moyens, une complémentaire santé de base. Enfin, pour les plus riches, une surcomplémentaire à coût élevé mais garantissant une bonne couverture sociale, en particulier en optique et dentaire, mais aussi comblant les dépassements d’honoraires, entraînant de ce fait des dérives inflationistes du système. Avec un budget de la Sécu insuffisant, c’est le renoncement à assurer des soins de qualité à tous et l’aggravation de la crise de l’hôpital public. La FMF dénonce aussi les attaques en direction des adhérents mutualistes : « Avec les

nouvelles hausses des taxes, les cotisations mutualistes vont augmenter, accroissant le nombre de personnes acculées à renoncer à une couverture complémentaire. » D’autre part, au sein des entreprises, la mise en place de clauses de recommandations dans le cadre d’accord de branche - privilégiant les instituts de prévoyance ou les grosses mutuelles - va compromettre le tissu des mutuelles de proximité, leurs politiques d’action sociale et leurs établissements de soins et de santé qui bénéficient à l’ensemble de la population française et, parmi elle, aux plus fragiles de la société car dans les établissements mutualistes, le tiers payant et le secteur 1 sont la règle. Enfin, le gouvernement souhaite limiter pour les bénéficiaires de l’aide à la complémentaire santé (ACS) l’accès à certaines complé-

mentaires sélectionnées et labellisées. Pour les bénéficiaires, c’est la fin de l’accès aux soins de droit commun puisqu’ils ne seront plus libres de choisir leurs complémentaires en dehors de celles autorisées. Une décision gouvernementale qui va déboucher sur des mutuelles réservées aux plus pauvres et qui va stigmatiser ces populations.

taxes sur la santé, réclamée par plus d’un million de personnes en 2012. • Le maintien du caractère solidaire de l’ensemble de la couverture santé et le retrait immédiat des clauses de recommandation.

Face à la poursuite des politiques de démantèlement de la protection sociale solidaire menées ces dernières années, les mutualistes réaffirment leurs exigences : • Une réforme ambitieuse du financement de la protection sociale pour une prise en charge solidaire des nouveaux besoins. • Une réforme globale du système de santé pour lutter à la fois contre les déserts médicaux et les dépassements d’honoraires. • La suppression de toutes les

Débat en Blayais

Santé en milieu rural

Samedi 23 novembre, 15 h, salle communale des Halles de Laruscade

je choisis une

à l’invitation du Cercle des Amis du Front de Gauche du Blayais « La santé en milieu rural et dans le canton de Saint Savin : « quelles possibilités d’accès aux soins ? »

e L L e u T u M e i A VR

avec la participation de : Maryse Montangon, animatrice de la Commission Santé du PCF 33, membre du Conseil national, Bernard Coadou, médecin généraliste, président de l’association « La Santé : Un Droit Pour Tous », initiateur du Manifeste contre les dépassements d’honoraires, et Patrick Julou, secrétaire général de la Mutualité Française d’Aquitaine.

, rne x la Ma u a de 64 de Bor , cours 91 70 , 112 05 56 etta amb 0 00 er , G Tél. e 0 t-1 plac 81 lber 37, 05 57 A d 4 ar Tél. ulev 1 91 1 9 , bo e 102 05 56 ont nC stin-C a l Tél. -B Au Bon nue 81 Car is, ave 06 80 b 71 05 56 Tél.

Fin de vie

Conférence Débat

Réalisation

Vendredi 29 novembre, 20h30, salle St-Augustin à Bordeaux

www.mutami.fr Mutami est une mutuelle relevant du Livre II du Code de la mutualité. N° Siren 776950677.

4 • Les Nouvelles 21 novembre 2013

Le lien solidaire

Les questions de la fin de vie, du suicide assisté, de l’euthanasie occupent régulièrement le devant de la scène médiatique. Pour les citoyens et les professionnels de santé les interrogations sont multiples : Quelle loi encadre aujourd’hui ces problématiques complexes car éminemment humaines ? La législation doit-elle évoluer et dans quel sens ? Quel est aujourd’hui le bilan de notre système de soins palliatifs et du soulagement de la douleur ? Ces questions échappent-elles aux règles du marché, aux injonctions idéologiques et religieuses diverses ? S’entendre sur un registre de valeurs autour de ces questions ne peut se faire qu’à travers un large débat citoyen. Alors vous, qu’en pensez-vous ? La Commission santé du PCF 33 vous propose d’en débattre, avec la participation : du Pr Benoît Burucoa, chef de service des soins palliatifs au CHU de Bordeaux, de Mme Claudine Crang, déléguée de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) pour la Gironde et administratrice de l’ADMD, du Dr Paul Cesbron, ancien chef de service à l’hôpital de Creil, responsable des questions éthiques à la commission santé nationale du PCF.


c u r i t é s o c i ale

e u r o pe

Financement de la sécurité sociale

Une orientation de gauche absente Le texte se situe dans la droite ligne des budgets précédents et préfigure la marche vers un nouveau modèle social- libéral contre la Sécurité sociale, dans la logique d’austérité, avec des coupes budgétaires dans toutes les branches. Avec ce budget, de plus en plus de nos concitoyen-nes renonceront à se faire soigner, l’Hôpital public serait condamné à se saigner, l’industrie pharmaceutique à déserter la recherche et l’emploi tout en engrangeant de super dividendes, les complémentaires santé à prendre progressivement la place de la Sécu,… puisque la moitié des efforts d’économies, soit 2,9 milliards d’euros sont portés par l’Assurance maladie. Rien n’est acté sur l’engagement de la suppression des franchises et des forfaits et le «parcours de soins» reste un discours alors que les professionnels et les usagers savent bien que ce qui manque c’est avant tout du temps pour communiquer entre eux, des secrétaires dans les hôpitaux, des personnels pour répondre aux besoins des patiente-s, bref des moyens financiers et humains. Le gouvernement reste obnubilé par la réduction des déficits à partir de la réduction des dépenses , sans s’attaquer à une véritable réforme du financement et de recherche de nouvelles recettes en s’attaquant à la finance. Un nouveau tour de vis 2,4 milliards d’économies auront été faites sur la santé en 2013 et les annonces pour 2014 prévoient 4 milliards de réductions de dépenses de Sécurité sociale, autant de non réponses aux besoins de santé de la population. Alors que les dépenses de l’Assurance maladie ont augmenté en moyenne de 4,2% par an, de 2002 à 2011, le projet décide de les contraindre à une augmentation de 2,4%. Pour l’Hôpital, c’est 400 millions d’euros ponctionnés sur leur budget, alors que les Urgences sont saturées à 200%, que l’on annonce tous les jours des fermetures de services comme d’hôpitaux. Pour les retraité-e-s, la suppression de dix mois de revalorisation des pensions générera 800 millions d’€ sur leur dos. Pour la politique familiale, ce sont 200 millions d’€ qui seront retirés aux familles, alors que les employeurs verront une fois de plus leur cotisation allégées (0,15 points sur 5,4 points).

Et ce n’est qu’un début puisque le pouvoir organise la marche vers une mise en cause des principes de la politique familiale française et la suppression des cotisations employeurs ainsi que le transfert du financement sur les impôts des seuls ménages avec l’objectif

de réduction du coût du travail en invoquant la compétitivité des entreprises. Le trou budgétaire des familles n’améliorera pas celui de la Sécu, dépendant du vieillissement de la population, des évolutions technologiques, de l’importance grandissante des maladies chroniques. Ce projet répond aux injonctions de la Commission européenne de réduire les dépenses remboursées comme en Grèce, au Portugal ou en Espagne avec les conséquences que l’on connaît sur les populations et les professionnels.

Pour un vrai projet alternatif le Parti communiste français et le Front de gauche proposent : • Une sécurité sociale qui rembourse à 100% les soins prescrits dans le cadre d’un contrôle démocratique, directement par les ayants-droits.

L’emploi et les salaires • 100 000 chômeurs en moins, c’est 1,9 milliard d’euros de recettes nouvelles, d’où l’urgence de la construction d’un nouveau système visant à sécuriser et à développer l’emploi et la formation. • 1 % de masse salariale en plus, c’est 2,5 milliards d’euros de recettes nouvelles pour la Sécurité sociale, d’où l’urgence des luttes pour relever les salaires • 1 point de croissance du PIB représente 2,5 milliards de ressources supplémentaires pour la Sécurité sociale. • L’égalité salariale entre les femmes et les hommes apporterait un solde positif de 5 milliards d’euros dès 2015 et de près de 10 milliards d’euros en 2020 pour la branche retraites.

La fiscalité • Supprimer la taxe sur les salaires dans les hôpitaux publics • Supprimer l’assujettissement à la TVA de l’ensemble des achats et des investissements des hôpitaux publics (le privé, lui, la récupère)

S’attaquer au coût du capital Les revenus financiers des entreprises et des banques prolifèrent au détriment de l’emploi, de l’augmentation des salaires, de la formation continue, de la protection sociale. Avec plus de 300 milliards d’euros, ils atteignent plus du double des dites « charges patronales » : 145 milliards d’euros. • L’accroissement des cotisations employeurs avec une sur-cotisation pour les entreprises favorisant les licenciements et les bas salaires. • Sur une base de revenus financiers de 319 milliards d’euros en 2012, on pourrait dégager, en les soumettant aux taux actuels de la cotisation patronale près de 90 milliards pour la sécurité sociale.

Budget d’austérité

Passage en force

Rejeté par le Parlement européen, le budget des 7 ans à venir a été adopté sous pression des chefs d’Etat Ce budget européen 2014-2020 est amputé de près de 10%, soit une coupe de 135,5 milliards d’euros. Refusé en mars dernier par le Parlement européen, et marginalement modifié le 13 novembre, il a été voté par les « socialistes » et la droite. Pour Patrick le Hyaric, vice-président du groupe GUE/NGL, « le déni de démocratie vient d’atteindre des sommets », soulignant que « l’on demande aux députés de voter aujourd’hui pour ceux de la prochaine législature sans tenir compte du vote que les citoyens émettront en mai prochain à l’ occasion du scrutin européen. » L’eurodéputé Front de gauche dénonce également la méthode choisie par le Président du Parlement européen qui a fait procéder à un vote groupé de tous les chapitres budgétaires « sans tenir compte, ni du travail des commissions, ni des priorités sociales à mettre en œuvre. » Comme pour les précédents budgets pluriannuels, le soutien à l’agriculture et la politique de cohésion en faveur des régions les plus défavorisées restent les plus gros postes, avec plus des deux tiers du budget. Ils sont toutefois en recul au profit du soutien à l’innovation, à la recherche et aux infrastructures routières. C’est le budget alloué à la solidarité qui paye un lourd tribut comme le rappelait Patrick le Hyaric, au moment où le Parlement avait refusé de voter ce budget. L’aide aux plus démunis si importante pour les associations de solidarité passe de 500 millions d’euros par an à 300 millions d’euros. Le Fond d’ajustement à la mondialisation qui pourrait bénéficier malheureusement aux travailleurs licenciés de PSA ou Goodyear est réduit à 150 millions d’euros par an alors qu’il disposait d’une enveloppe de 500 millions. Le Fond de solidarité qui vient aider les États victimes de catastrophes naturelles suit la même logique passant de 1 milliard à 500 millions d’euros. C’est une première dans l’histoire de la construction européenne, qu’un programme budgétaire pour 7 ans soit en baisse. L’artifice utilisé pour faire passer ce budget d’un bloc malgré le refus précédent du parlement, consiste en une promesse de révision de ce cadre pluriannuel en 2016. Le compromis finalement trouvé par les institutions «ne tiendra pas sept ans, ni trois ans», a même mis en garde le président de la commission des budgets du Parlement, le pourtant conservateur Alain Lamassoure. L’adoption du budget 2014, premier de l’exercice pluriannuel, est prévue le 20 novembre. Face aux conservateurs et aux socialistes, majoritaires, Verts et gauche radicale ont annoncé qu’ils voteraient à nouveau contre, dénonçant encore et toujours l’austérité imposée aux Européens.

Bruxelles avoue l'échec de l'austérité Dans un document inédit publié par « l'Humanité » du 20 novembre, un des économistes en chef de la Commission européenne mesure les effets désastreux de l'austérité dans les pays de la zone euro. A cause de ces seules politiques, la France aurait perdu 5 points de croissance. Jan In’t Veld est un économiste connu et respecté, dont les travaux modélisent toutes les politiques économiques mises en œuvre par la Commission euroépenne. Dans un document en anglais d’octobre 2013 à l’en-tête de la Commission de Bruxelles, il a mesuré les effets sur les pays concernés des mesures d’austérité mises en place de façon coordonnée dans la zone euro, de 2011 à 2013, avec la bénédiction des commissaires de Bruxelles : Croissance, taux de chômage, investissement, consommation… Tout est passé au crible et «modélisé», pour isoler l’effet de l’austérité des autres facteurs économiques. Et le résultat est édifiant. Selon ses calculs, l’austérité budgétaire aurait fait perdre, en cumulé, 4,78% de croissance du produit intérieur brut (PIB) à la France de 2011 à 2013... Comme le dit Patrick Apel-Muller dans son édito : « Les preuves sont donc sur la table » ! Les Nouvelles 21 novembre 2013 • 5


m u n i c i pales Cadaujac

Ensemble, prenons un nouveau CAP

Rencontre publique, Jeudi 28 novembre, 20h30, salle du Château « Dans quelques mois, les élections municipales, bien que locales, seront influencées par un contexte social et économique national particulièrement difficile. Nous ne nous résignons pas au plan municipal à ce que les Cadaujacais, et notamment les plus démunis, soient les victimes de cette situation. » François Papiau et son équipe proposent une démarche innovante : faire du conseil municipal un outil d’éducation populaire où seront débattus maints sujets de société, économiques, sociaux, culturels,

quotidiens afin de déterminer l’action des élus. Et ils invitent la population à réfléchir ensemble pour anticiper l’avenir de la ville à partir de quelques questionnements d’ores et déjà portés au débat : - L’évolution rapide de la commune est-elle maîtrisée en termes de voirie, de déplacements, de construction scolaire ? - Comment le patrimoine naturel est-il protégé et valorisé ? - La culture a-t-elle la place qui lui revient ?

- Quelles sont les réponses à apporter aux attentes des jeunes Cadaujacais et des plus anciens ? Pour mettre en oeuvre cette démarche politique, l’équipe est composée d’élus d’opposition et de citoyens engagés dans la vie cadaujacaise. Elle bénécie du soutien du PS, du PCF, du Parti de Gauche et de Europe Écologie Les Verts. « En 2014, ensemble prenons un nouveau CAP : Construire Associer - Partager. »

Bègles

Rencontres de quartiers Les porte à porte et les rencontres se poursuivent :

Samedi 23 novembre, 10h, Maison des associations Samedi 30 novembre, 15h, salle Joliot-Curie Samedi 7 décembre, 15h, salle 12, rue du Prêche Langoiran

Réunions publiques à thèmes organisées par le Collectif des forces de gauche et citoyennes

Samedi 23 novembre à 10h52

Education, petite enfance, jeunesse

Samedi 30 novembre à 11h

Economie, environnement, communauté de communes

www.langoiran.net

Pessac

Assemblée citoyenne

Bordeaux

Samedi 30 novembre, 10h, salle municipale Saige 2

Le grand absent : l’emploi !

« Face aux politiques d’austérité, ne pas céder au découragement en se réfugiant dans l’abstention » qui ouvrirait un boulevard à la droite et l’extrême droite. Le rassemblement Front de Gauche appelle les Pessacais qui ne se reconnaissent pas dans la politique gouvernementale à définir ensemble des objectifs pour une politique municipale bien à gauche.

Lors du conseil municipal du 18 novembre, Vincent Maurin a rappelé M. Juppé à ses responsabilités, estimant que « c’est un peu fort de l’entendre aujourd’hui dénoncer le rôle «antiéconomique» des baisses de dotations aux collectivités ! Si les baisses imposées par le gouvernement sont effectivement scandaleuses, on n’ose imaginer ce qu’il en aurait été si Sarkozy avait été réélu ! » L’élu a rappelé que le maire et ses amis avaient voté le mécanisme de stabilité européen qui impose la baisse des dépenses publiques et notamment des collectivités locales et la règle d’or imposée aujourd’hui à l’Etat et demain aux collectivités, tout comme le traité européen. Et il soulignait qu’Alain Juppé lui-même expliquait dans la presse que la hausse de la TVA est une très bonne solution alors que « cet impôt - le plus injuste qui soit - c’est surtout une bonne solution pour les grandes fortunes, les rentiers et les gros actionnaires qui échappent une fois de plus à la mise en place d’une imposition plus juste ». Rappelant que son groupe [communiste et apparentés] à la Cub avaient été « les seuls à défendre une hausse franche de la taxation des grandes entreprises de l’aéronautique et de la défense », il se réjouissait que déjà des centaines de citoyens ont signé la pétition initiée par le PCF contre la hausse de la TVA.

Des domaines dans lesquels « il faut mettre le paquet en renforçant l’existant et en créant de nouvelles offres en direction des nouvelles populations arrivant sur Bordeaux, mais aussi en direction des populations les plus fragiles ». Sur le logement social, il a réaffirmé la nécessité de « mettre la pression en direction de l’Etat » pour que le site de l’ancien commissariat Casteja accueille 100% de logement social. « Pourquoi serait-il possible de créer un ghetto pour riches en plein cœur du quartier piéton, avec des prix flirtant avec l’indécent, et impossible de créer des logements accessibles à tous les revenus dans le quartier Gambetta ? » Seul à évoquer l’emploi « qui intéresse au premier chef les Bordelais », l’élu regrettait que « le sort de la filière nautique » soit à

Vincent Maurin axait son intervention sur « le renforcement du patrimoine de ceux qui n’en ont pas, j’ai nommé les services publics : crèches, écoles, structures du périscolaire, sport, culture, logement social… ». 6 • Les Nouvelles 21 novembre 2013

peine effleuré et « la filière électrique carrément ignorée » dans un document distribué par le maire : « L’industrie en ville n’est ni dans le bilan ni dans le projet d’Alain Juppé. De même que la logistique, le transport par fleuve et par rail des marchandises et matériaux. L’absence de ces axes de développement marque au mieux un manque d’ambition, au pire une satisfaction du fait que les industries et fonctions logistiques soient reléguées aux périphéries de l’agglomération. » Vincent Maurin ne se démonte pas pour un sondage dont le maire «va se gargariser». Avec ses camarades du Front de gauche, il poursuit une campagne collective « pour faire valoir les changements de cap nécessaires et possibles au profit du plus grand nombre. »

Canéjan Mardi 26 novembre, 18h30, salle des Aînés au Centre Commercial de Canéjan La House

Un questionnaire est mis à disposition pour recueillir l’avis des habitants, à remettre à un membre du PCF Canéjan ou lors de l’assemblée du 26 novembre.

Biganos

Réunion publique Jeudi 28 novembre, 18 h, Club House, rue de la Verrerie Carbon-Blanc Mardi 3 décembre, 18h, foyer municipal, place Vialolle

http://www.pcf-fdg-carbonblanc.org

Libourne

Assemblée citoyenne Mardi 3 décembre, 20h, salle des fêtes 1, rue Montesquieu

« Un impôt plus juste ? Quelles solutions ?» avec J.J. Gaillard, référent historien, B. Ferranti, référent impôt, S. Laborde, secrétaire départemental du PCF 33

Sainte-Eulalie

Rendez-vous hebdomadaire

Tous les jeudis à 20h30 au foyer des Anciens, 6, rue Boulière

Contact courrier : BP 10007 - Sainte-Eulalie - 33560 Carbon-Blanc Un questionnaire est en circulation. Pour le remplir en ligne :

http://bordeaux-belle-et-rebelle.fr

www.frontdegauche-st-eulalie.fr www.facebook.com/sainteeulalie.fdg33


PCF Section de Bègles

Voter est un droit !

La TVA au porte à porte « Samedi, 9h30, il ne fait pas chaud, les camarades se retrouvent à la section, le café est chaud, même s’il manque les croissants, d'après Isa. Mais on est content de se retrouver pour aller rencontrer les Béglais. Ce matin, on lance la bataille pour la justice fiscale, avec la pétition mais aussi le tract pour l'inscription sur les listes électorales. Direction Yves Farges et le nouveau quartier Terres Sud. Première cage d'escalier, première porte... Toujours un peu d’appréhension, quel accueil va t'on avoir... Allez, faut se lancer.

« Bonjour Madame, nous sommes les communistes du quartier, on vient vous faire signer une pétition contre la hausse de la TVA, ça vous intéresse ? » La dame qui n'a pas eu le temps d'en placer une, nous sourit « bien sûr que je signe » et elle surenchérit « c'est dur vous savez, et avec ma pension... Et puis ces zouaves au gouvernement, ils font pas grand chose pour nous aider »... On continue, les portes s'ouvrent, l'accueil est excellent. Une habitante a même pris une feuille de pétition pour faire signer autour d'elle…

Pouvoir l’exercer implique d’être inscrit sur les listes électorales avant le 31 décembre 2013 « ça fait longtemps que j'avais pas vu ça » dit Patrick. « Attends, dit Christophe, je vais en prendre pour faire signer au boulot. » Après 2 heures à 7, c'est plus de 60 signatures et des camarades motivés qui se quittent en se disant qu'on va poursuivre et mettre un coup d'accélérateur, parce qu’on est en phase avec les gens et ça, ça fait du bien, ça promet ! » Vincent Boivinet

Municipales 23 et 30 mars 2014 Européennes 25 mai 2014

Jeunesse communiste

Repas des anciens et amis Samedi 7 décembre, 12h, restaurant SNCF de Bordeaux Les jeunes communistes de Gironde souhaitent remercier les camarades et les sections qui ont répondu à la souscription pour le 18e Festival Mondial de la Jeunesse et des Etudiants à Quito auquel participeront trois jeunes camarades. Pour préparer ce Festival, les jeunes communistes proposent de tenir une semaine nationale internationaliste juste avant le départ des camarades. En Gironde, cette semaine se concrétisera par deux événements : Samedi 23 novembre, à partir de 19h30, soirée Amérique Latine à la fédération, à la suite de notre

assemblée générale, au cours de laquelle nous échangerons sur les enjeux du continent Sud Américain et internationaux, avec un temps de fête avec Salsa et Mojitos à l’appui. Nous invitons tous les camarades à participer à cette soirée, notamment pour échanger avec les délégués avant leur départ. Samedi 7 décembre, repas des anciens et amis de la JC, à partir de 12h, au restaurant d’entreprise de la SNCF de Bordeaux. Nous avons choisi cette année pour thème à ce repas les voyages de solidarités. Vidéos, compte rendus, photos de nos différents voyages ces cinq dernières années nous per-

mettront de partager un moment fraternel autour d’un bon repas. Nous demandons, pour une question évidente d’organisation aux camarades intéressés pour participer à ce repas de s’inscrire avant le 3 décembre. Benjamin Regonesi Inscriptions au repas du 7 décembre : Renaud 06 38 02 30 79 Théo 06 21 58 10 65 ou renvoyer vos nom, prénom, adresse et téléphone à MJCF 33 - 15/17 rue Furtado 33800 Bordeaux

Grand Loto Dimanche 24 novembre, 14h30, gymnase Jean-Macé rue Courteline

Souscription Elections 2014

40 000 € en Gironde

Bassin d’Arcachon

2, 5, 10, 50, 100, 500, 1500 € … Ils ont versé pour un total de 1 705 €

Université populaire Samedi 30 novembre, 9h30 à 16h30, CMCAS à Andernos* L’Université Populaire du Bassin d’Arcachon propose une journée sur le thème « Les années VingtTrente ». Depuis quelques années, les médias font souvent le parallèle entre aujourd’hui et les années 1920 - 1930.Or, les contextes des deux périodes sont totalement différents et interdisent toute assimilation facile. En revanche, l’approche des années 20 et 30 nous permet de comprendre un certain nombre de phénomènes actuels qui ont pris racine à cette époque-là. Nous nous intéresserons au mouvement des idées, aux évolutions artistiques, y compris l’architecture et l’urbanisme, et à leur incidence sur l’environnement humain. Journée animée par Claude Lesbats, maître

Section de Mérignac

de conférences à l’Université de Bordeaux et Jean-Paul Loubes, architecte, anthropologue, écrivain. 9h30. Présentation de la journée. La guerre de 14-18 : une mise en cause du progrès ; une redistribution géopolitique : Amérique, Asie, Afrique. Les remises en cause dues à la guerre : les craquements de l’unité nationale ; les changements du socialisme ; Dada. Illustration par des lectures de textes. 10h30. Réflexion commune. La prééminence de l’Europe en question. Tentatives d’organisation de l’Europe : une Europe des intellectuels et des industriels. L’intelligence française : aspects politique et de civilisation. Les idéologies nouvelles

Carnet Notre camarade René Guillon nous a quitté. Nous reviendrons dans la prochaine édition sur l’hommage rendu par ses camarades lors de ses obsèques jeudi 21 novembre à Eysines. Les communistes girondins et Les Nouvelles de Bordeaux assurent sa femme Josette et tous ses proches de leur profonde amitié.

et les intellectuels : communisme et fascisme. 12h30. Repas « tiré du sac ». Café. 14h. Présentation de textes, photos, exposition (presse). 14h15. La culture et les arts dans les années trente : « le Mouvement Moderne ». Emergence de ce mouvement (architecture, urbanisme, arts plastiques) en relation avec les mouvements d’idées qui se développent dans cette période : internationalisme, socialisme, visions du futur». Jean-Paul Loubes. 15h. Le surréalisme comme tentative pour fonder une nouvelle modernité. La mondialisation culturelle. La crise espagnole : premier acte de la seconde guerre mondiale. Un témoin intéressant : François Mauriac. 16h. Débat ouvert. * 126, Av. de Bordeaux Participation : gratuit pour les adhérents et agents CMCAS ; participation habituelle (5 €) pour les non-adhérents.

ARENAS SALCINES Dolores, Rives Dordogne CAIGNARD Fabien, Arcachon CASTAIGNEDE Gérard, Cenon DAVID Michel, Ambès DRASCOUPOULOCH Patrick, Talence ELORRI Sophie, Bordeaux FARGEAUT Emmanuel, Deux Rives GONZALEZ Gérard, Villenave d’Ornon

JUILLERAT Guy, Bordeaux LABORDE Sébastien, Coutras MILON Pierre, Villenave d’Ornon PUYET Michèle, Langon ROUANET Marc, Eysines SINGLA Francis, Marcheprime TACONET Vincent, Bordeaux VICTOR-RETALI Nathalie, Bordeaux VIGNAU Pierre, Rive droite

souscription 2014 Je verse ……………………………… € (ma remise d’impôt sera de 66% de ce montant)

Nom-Prénom ……………………………………………… Adresse …………………………………………………… ……………………………………………………………… Chèque à l’ordre de ADF PCF 33

Retournez à PCF - 15, rue Furtado - 33800 Bordeaux

Les dons sont limités à 7 500 € par personne Les versements ouvrent un droit à déduction de 66% du don dans la limite de 20% des revenus nets imposables. Ainsi, un don de 100 € permettra une réduction d’impôt de 66 €

pcf.gironde.fr/45325 Les Nouvelles 21 novembre 2013 • 7


cultures et solidarités

NOUVELLES IDÉES REÇUES

Numéro 100

par Gérard Loustalet Sens

L’Ormée mexicaine « On nous a souvent appelés « l’armée mexicaine » parce que chacun va, fait et avance vers un nouveau numéro avec, à la fois, une belle désorganisation et une grande exigence. C’est ce que j’aime à L’Ormée. On m’a dit : « On a besoin d’un chef », mais ce n’était pas vrai, cette armée-là n’a pas besoin de chef, tout au plus d’un guide, histoire d’éviter les sorties de route... Encore que les sorties de route s’avèrent souvent les plus productives.

Alors oui, il a fallu organiser, impulser, planifier..., tenir les délais. Mais le travail de fond, la réflexion, les idées, l’imagination au pouvoir, c’est bien à chacun de vous, chers rédacteurs, réguliers ou occasionnels, que L’Ormée les doit. À votre liberté de penser, à la finesse de vos analyses, à vos coups de gueule, à vos coups de mou, à vos coups de collier ; à vos individualités jamais individualistes, à votre sens de la camaraderie et du partage ; à votre manière de relever le défi qu’un autre n’a pas pu mener à bien, parce qu’« il faut que L’Ormée sorte » coûte que coûte, quoiqu’il arrive, dût-on y passer la nuit, le jour et l’autre nuit encore ; à votre manière de faire la poussière dans les coins, quitte à rendre fou le maquettiste : « Encore une virgule, monsieur le bourreau ! »... Ambiance de champ de bataille et de déjeuner champêtre dans la salle de rédaction qui fut petite et sombre et qui est devenue grande et claire, ambiance de petit matin blême pour le maquettiste qui nous voit arriver avec nos « corrections » sans fin, ambiance de franche

camaraderie (engueulades incluses) au pliage avec ceux qui se nomment les « petites mains de L’Ormée », pas si petites que ça... À vous tous je laisserai un peu de rouge à la Une (j’y tenais, merci à l’imprimeur), une certaine régularité (L’Ormée c’est tous les trois mois, pas deux ni cinq...), quelques artistes dénichés pour les « iconos » et, je l’espère, un bon souvenir. À moi vous laisserez le souvenir d’une tâche incommensurable dont chacun prend sa part jusqu’à ce que le fardeau s’allège suffisamment pour qu’on puisse avancer ensemble. On ne va pas toujours dans la même direction, nos routes se sépareront bientôt, mais on a tous la même étoile au fond des yeux et on désire tous ardemment que l’ensemble du peuple soit enfin en mesure de s’approprier les moyens de son émancipation, c’est à dire la symbolique du monde. Je vous accompagnerai encore un peu, puis je m’éloignerai et c’est vous qui m’accompagnerez, là où j’irai. » Natalie Victor-Retali Rédatrice en chef, jusqu’ à aujourd’hui

Musée d’Aquitaine

Bons baisers du Vietnam Vendredi 22, samedi 23 et dimanche 24 novembre Dans le cadre de l’année croisée France Vietnam, en partenariat avec l’Association Amitié Franco Vietnamienne (AAFV), trois jours de performances atypiques basées sur des rencontres inédites entre artistes, auteurs, comédiens, musiciens, danseurs, illustrateurs, sportifs nous permettront de mieux s’immerger dans la culture éternelle et contemporaine du Vietnam…

CHRONIQUE

• Vendredi 22 novembre, 18h, Vernissage • Samedi 23 novembre, 20h, Nuit du Vietnam • Dimanche 24 novembre, 14h30, Mémoire en images Musée d’Aquitaine 20 cours Pasteur Bordeaux Tram ligne B arrêt musée d’Aquitaine

Comité du Souvenir des Fusillés de Souge

Appel « Souge : qui a filmé la cérémonie du 20/10/2013 ? » Prendre contact avec le Comité : 05 57 95 90 05

annonces légalEs AVIS DE CONSTITION

Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest S.A.S. au capital de 37 000 euros Associés (à parts égales) : L. Chollon, F. Mellier, S. Laborde Directeur de la publication : Frédéric Mellier Abonnement 1 an : 25 euros. Abonnement de soutien : 40 euros Rédaction, composition, impression : S.A.S. Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Tél. 05 56 91 45 06 - Fax 05 56 92 61 01 - Annonces légales : annonces@nbso.fr Comptabilité : compta@nbso.fr - Redaction/Proposition d’article : redaction@nbso.fr Commission paritaire de presse : 0113 C 85932

8 • Les Nouvelles 21 novembre 2013

En date du 13 novembre il a été constitué une société dont les caractéristiques sont les suivantes Dénomination : MC AUTO33 Forme : SARL à associé unique Siège social : 9 rue du Mascaret 33800 Bordeaux Objet : commerce de voitures et véhicules automobiles légers, neufs et occasions. Capital : 10 000 € Durée : 99 ans à compter de son immatriculation Gérant : M. CASSOU Manuel, demeurant 9 rue du mascaret 33800 Bordeaux Immatriculation au RCS de BORDEAUX en cours Pour avis,

Qui est raciste ? Dans ma précédente chronique, je parlais, devant les débordements devenus habituels de haine raciste, de l’effondrement d’un surmoi social. Historien, Pap Ndiaye affirme qu’il faut « restaurer un surmoi moral et républicain » (le Monde, 08.11.2013). Cette proximité de vue avec quelqu’un qui est aujourd’hui, en toute discrétion, un des plus grands intellectuels de langue française m’honore. D’autant qu’il me semble que sa pensée sur ce point a évolué. Lors du Festival de Pessac 2010, nous avions eu un bref échange à propos de l’affaire Guerlain, ce parfumeur qui prétendait avoir « travaillé comme un nègre » tout en se demandant finement si « les nègres avaient jamais tellement travaillé ». Urbs, avec le talent qu’on lui connaît, avait tiré de mon intervention un dessin sur grand écran intitulé « le nouveau vaporisateur de Guerlain » où l’on voyait le postérieur supposé dudit parfumeur émettre une exhalaison que l’on devinait sans peine putride. Illustration littérale de l’expression toute faite « propos nauséabonds ». Expression toute faite car elle permet à la paresse journalistique de finalement banaliser un phénomène d’une violence, d’une inhumanité, d’une dangerosité dont l’adjectif « nauséabond », purement métaphorique, ne saurait rendre compte et n’est même qu’une euphémisation. Pap Ndiaye estimait alors que les protestations suscitées par la muflerie de Guerlain étaient un progrès car on ne les aurait pas entendues dans les années 60. Erreur selon moi, car, dans les années 60, de tels propos n’auraient en fait même pas pu être tenus publiquement en raison d’une vigilance politique, sociale, culturelle qui, aujourd’hui s’écroule et que les « nouveaux réactionnaires » désignent comme un « politiquement correct » qu’ils dénoncent pour « libérer », disent-ils, la parole. Mais pour quoi dire ? J’y reviendrai. Peut-être, maintenant, Pap Ndiaye conviendrait-il que le crétinisme obscène de Guerlain en 2010 n’était qu’un moment de l’assomption de l’abjection raciste que nous subissons aujourd’hui. Il y a ainsi un phénomène que l’on n’a pas assez remarqué. Les politologues officiels des médias, les Reynié, les Perrineau, n’en finissent pas d’instruire le procès d’un prétendu populisme qui n’est que la théorie de leur mépris des classes populaires accablées par eux des passions les plus viles, envie, racisme, violence... Hors, aujourd’hui, les manifestations les plus virulentes d’un racisme particulièrement primaire sont bien le fait de membres distingués d’une bonne bourgeoisie catholique resurgis des catacombes -où ils moisissaient en ratiocinant sur les « racines chrétiennes » de la France et en bénissant Sarkozy- pour se dresser contre le mariage pour tous. On a vu une fillette s’égosiller avec « une banane » pour « la guenon » - « petite conne », ainsi que l’interpelle François Morel sur France Inter- sous l’oeil attendri de parents dont on imagine l’excellence des principes chrétiens et l’éducation qu’ils lui ont donné... On a vu un prêtre traditionnaliste de Saint-Nicolas du Chardonnet brailler, le saint homme, en toute charité chrétienne et très fier de sa trouvaille, « Y a bon Banania ! Y a pas bon Taubira ! » Et l’on n’a ici que la partie émergée d’un iceberg d’immondices amoncelées sur Twitter ou sur Facebook, nouveaux dépotoirs des déjections d’une France raciste qui n’a rien appris ni rien oublié du bon temps des colonies. Des intellectuels l’encouragent sous couvert d’« identité nationale » ; des politiques la caressent sous prétexte d’écouter un « peuple » dont ils ne savent rien. Et ce « populisme » là, cette honteuse démagogie politicienne, les politologues cités plus haut n’en disent rien. Comme l’indique le sociologue Eric Fassin, « aujourd’hui, les politiques tiennent des discours qui étaient autrefois confinés en des endroits obscurs. Ils ont légitimé la parole raciste. Du coup, les gens s’y sentent aussi autorisés ». Le discours de Sarkozy à Grenoble, l’été 2010, en a été un formidable accélérateur, manœuvre méprisable qui a électoralement échoué mais qui produit toujours des effets. Ainsi que le souligne encore Eric Fassin, « au discours euphémisé a succédé un racisme cru et nu » !


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