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Edito

Sommaire

Digne des pires marronniers journalistiques, revoilà le Premier Mais, murmure-t-on. Ses sempiternelles images de clinches, des caricatures éculées en veux-tu en voilà, 5 petits phi par-ci par-là et le classique white russian pour en faire passer le goût amer. N'at-il pas envie d'innover un peu, le Phallus, de proposer un spectacle de magie ou un DVD musical ? Ou au pire de ressortir des vieux numéros, ni vu ni connu, histoire de rogner sur les coûts pour pouvoir couler quelques Kriek ? On pourrait. Ou bien on peut considérer chaque numéro comme un passage de relai, on prend pas les mêmes mais on recommence. D'un tronc commun et séculaire aux feuilles renouvelées chaque printemps. Un témoin de son époque. Et si, après 500 numéros, c'est toujours pareil, c'est finalement que rien ne change d'année en année, que le bar triomphe toujours à l'entrée 13 et que le folklore, quoi qu'on en dise, n'est pas encore mort.

Edito Le mot d'Ordres La revue de presse Tijdsgeest Ma recherche pour un smartΦone se termine ici... Il était une fois... Le Coin des enfants Recette : essoufflé de folklore au navet nappé d'émulsion de volaille Lettre à Monsieur le législateur de la loi sur les stupéfiants La vie en rose Le jour où la démocratie faillit Le plaisir de la chair : oui, mais laquelle ? Champs de Pommes – Les Bite-euls Introspecphion Ami du second amendement je te salue ! De 5 à 1 Penis Avenue – Les Bite-euls Des plans pour l'avenir ? La cinquième discipline Why so serious ? La joie pour tous Histoire à 3 bites Comment tracer un joli dessin ? Le caca Expo "Keith Haring : The Political Line" Le coin vert

Alors arrêtons de nous plaindre le temps d'une journée, il y a le reste de l'année pour ça, et arrêtons d'hurler au loup. Ça flingue les portugaises et effraie le chaland. Gougnafier Malplaisant

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un certain [BradWilliams] sur Twitter qui déclarait « So one of the #BostonBombing suspects is on the loose in a neighborhood. Bet those Boston liberals wish they had their guns right about now». Ou la horde d’intellectuels qui on confondu Tchétchénie (Chechnya) et République Tchèque (Czech Republic), au point que l’ambassade de République Tchèque au USA a dû publier un communiqué pour expliquer la différence…

Le mot d'Ordres Frères et soeurs de tous horizons Regardons-nous agir! Arrêtons de nous (pré)juger, Tentons de nous respecter, Et de faire phi du superflu! Rappelons-nous en tout temps que Nous sommes nés de la même mère! Impossible de le nier! Tolérance tu nous guides, Et fraternité tu nous lies.

Nécrologie Margaret Thatcher est morte, requiescat in pace. Nous ne reviendrons pas sur l’indécence de certains qui ont craché sur une personne décédée. Finalement cette bonne dame avait juste mis à genoux les pauvres, les Argentins et l’Europe. Fun fact : son enterrement a coûté 12 millions. Non pas pour sa toilette mortuaire (prise en charge par la famille), mais bien pour les services de sécurité. Eeeeeh…elle est morte. Préparer un attentat sur personne décédée, c’est un concept…

"Vous allez finir par vous aimer les uns les autres, bordel de merde?" People JéSus Deux (le retour)

L’Ordre du Phallus revue de presse

est

fier

de

vous

présenter

sa

Politique Après l’Affaire Cahuzac, Hollande a agi ! Un geste fort pour un président normal : soyons fou, publiez les patrimoines ! Doit-on rappeler que cela est déjà la norme à l’Union européenne ou dans de nombreux pays comme en Norvège, au Royaume-Uni ou aux Pays-Bas? Après s’être rué sur les déclarations publiées, nous devons avouer notre désarroi, notre déception. En effet, vu leurs revenus, il ne nous étonnerait même pas que les ministres français soient des aficionados du Lidl. Le slogan bien connu de Jacques Sélégua s’en trouve même déformé : « Si à 40 ans t’as pas une rolex, c’est que t’es peut-être membre du gouvernement français ». Après on se demande pourquoi Cahuzac s’est démarqué du groupe. D’ailleurs parlons-en ! Ce pauvre Cahuzac, obligé de passer par la case interview-rédemption-excuses, penaud comme s’il avait filé les plans de la ligne Maginot à Merkel… Le premier ministre a sauté sur l’occasion pour traiter cette performance télévisuelle de « pathétique ». Cher Mr Ayrault, quand on est premier ministre de la cinquième puissance mondiale, et qu’on déclare un combi Volkswagen à 1000€, nous, à votre place, on ne la ramènerait pas trop.

Sport Au final, est-ce qu’on ne pourrait pas comprendre cet acte ? Nous les gens qui mettons plus de quatre heures pour finir un marathon, ça nous les gonfle aussi ! Le vrai problème dans toute cette affaire reste entier : au final, qui a gagné la course ? Pour rappel, le règlement oblige que le coureur passe entier la ligne d’arrivée, et pas en cinq fois s’il vous plait ! Les réactions furent aussi nombreuses que ridicules. Pour la palme nous hésitons entre les commentaires des fous de la NRA, encore dans le gaz après leur victoire au Congrès, comme

Justin Bieber a visité la maison d’Anne Franck et dans le livre d’or il a écrit « Anne was a great girl. Hopefully she would have been a belieber », outre le peu de diplomatie, on se demande s’il aurait écrire ça dans le livre d’or de la maison de Marc Dutroux. Tu vois ce que je veux dire ? C’est dégueulasse hein ? Ardisson est notre Mentor


Tijdsgeest

Ma recherche pour un smart•one se termine ici…

De tijdsgeest kleurt alle dingen, dat is het prachtig vloeibare & tijdelijke aan het begrip, dingen van de tijd, natuurlijk is alles een product van evolutie. Niets gaat ooit achteruit, eens geweten, zelfs onbekend, zal er nooit hetzelfde ontdekt worden. Tijd & geest kleuren alle dingen, zelfs geluk… Sommige mensen denken te weten wat geluk is, het ongelukkige is dat de mens op zoek gaat naar meer geluk. Tijd & geest kleurt alle dingen, zeker ongeluk, tenzij… het meerdere tegelijkertijd treft, dan ontstaat spontane groepsgeest, waarom weet niemand. Oerinstincten en reflexen roept de wetenschapper, breng mensen in extreme situaties en het oerinstinct neemt over. De mens is een beest, natuurlijk, maar een goed beest? Ik dwaal (af) als een zoekende, niet wetende, bang voor hetgene wat misschien niet gevonden moet worden. ‘We’ ‘leven’ in een maatschappij die geëvolueerd is… Op basis waarvan moeten wij ons dat toe-eigenen? Het respect is alleen te vinden voor dingen die heel dicht of heel ver weg van ons zijn, andere dingen willen we veranderen! Vragen wat zij willen, neen dank u! Wij weten beter, want wij doen het beter. Met vreselijke vastberadenheid stormen wij richting de anderen met verandering in de ene hand, en de betere manier van leven in de anderen. Onze blinde wil om te veranderen, gepaard met het verdoofde gevoel van het pseudo-helpen maakt ons onbewust aan de echte reden waarom we het doen.

Durant ce dernier mois, je me suis mis à la recherche d’un nouveau GSM. Ayant une profonde envie de vivre selon mon époque je me suis donc prestement mis à la recherche d’un Smartphone performant et plus particulièrement au saint des saints, celui qui côtoie le plus et de plus près les sous-vêtements féminins de notre époque, mesdames et messieurs, j’ai l’honneur de vous présenter le numéro 1 des téléphones portables, le géant Samsung !

Ik? Doe niets buiten een tekst schrijven, een tekst waarin ik niet oproep om te veranderen maar om eerst te reflecteren over wat we zelf doen. Verandering kan later, maar is gevaarlijk, gezien mensen met klamme handen en angst in hun ogen vasthouden aan de routines en zekerheden! Indien de mensen wat meer zouden reflecteren, zou er geen greintje minder misdaad of kwaad in de wereld zijn. Maar meer besef, wat kan leiden tot betere dingen? Of helemaal niet! Ik zeg proberen!

Ik kan het niet laten om positief te worden van al dat negatieve, zo zitten we gewoon in elkaar! Duw, en de mens(heid) zal terug duwen, aanpassen en veranderen. Wij hebben een of ander vuur dat brandt en zelfs de meest geniale filosoof kan het onderwerp niet aanraken zonder zijn vingers te verbranden. Het inherent koppige van de mens is het beste wat wij hebben, hoop en alle positieve springt hieruit voort. In plaats van het te koesteren en te laten muteren, stellen we ons vragen zoals wat is het voordelige aan die actie voor mij en andere pseudo-excuses om de dingen te doen of niet te doen.

Jaja, met zo van die one-liners en semi-depri, semi-positieve meningen ga ik door het leven, hoe langer hoe meer besef ik dat dit blad een spiegel wordt… En dat ik nog veel moet schrijven en veel moet stoppen met schrijven om dingen te doen waarover ik heb geschreven en ga kunnen schrijven

Gamblers Anonymous

Mais que cache-t-il sous sa cock ? Grace à la campagne de l’ONG « Amis de la Terre », Samsung a enfin divulgué la source de l'étain qu'il utilise pour fabriquer ses produits - y compris les Smartphones. Malgré des années de campagnes sur les impacts humains et environnementaux des métaux utilisés pour fabriquer des composants électroniques, plusieurs des plus grands fabricants sont restés dans un état d'ignorance sur les sources de leurs matières premières. Maintenant, suite à une intense pression publique, Samsung a retracé une partie de l'étain qu'il utilise vers l'île de Bangka, en Indonésie, dont les mines sont connues pour le lourd tribut qu’elles paient en vies humaines, en écosystèmes, et plus particulièrement du fait que les enfants y travaillent dans des conditions terribles. Obtenir des informations de ce genre est souvent extrêmement difficile, et c'est grâce à la campagne des Amis de la Terre « Make it Better » que nous sont parvenus ces fragments d’informations. Nokia, qui semble avoir fait plus que tout autre constructeur pour enquêter sur sa propre chaîne d'approvisionnement précise qu’ "il n'y a pas de système crédible dans l'industrie électronique qui permet à une entreprise de déterminer la source de leurs matériaux". Il me semble étonnant que notre dépendance de l'électronique sophistiquée ait tellement évolué alors que les questions sur les impacts humanitaires ont si peu progressé. Ne voulons-nous savoir? Souhaitons-nous, dans les mots de Joseph Conrad dans « Heart of Darkness », encore «aller à l'aveugle»? Après le scandale de l'approvisionnement en métaux à partir de la République démocratique du Congo, et maintenant celui-ci avec les enfants de l’ile de Bangka, je me suis trouvé face à un questionnement tout à fait différent: est-ce que je veux vraiment un Smartphone ? Suis-je tant accro aux réseaux sociaux et à ce que les gens pensent de moi au point de l’avoir constamment en poche? Ne serais-je pas plus heureux sans ? Mais peut-on jeter la pierre uniquement au géant Samsung alors que tous les fabricants de Smartphones utilisent de l’étain ? Et si demain Samsung arête d’acheter son étain de là, quel sera le sort de ces ouvriers qui nourrissent leurs familles avec le peu d’argent qu’ils gagnent ?


En plus l’étain est utilisé partout où il y a des circuits imprimés, c.à.d. dans tout objet qui a une prise électrique ou une pile à l’intérieur. Cela inclus, les frigos, les fours à micro-ondes, les montres-réveils, les voitures, les avions, les scanners médicaux, les caméras, les télévisions, mon ordinateur sur lequel je suis en train d’écrire et des centaines d’autres objets qui sont rentrés dans le quotidien de nos vies. Je suis donc convaincu que ce n’est pas Samsung qui établit la qualité des conditions de travail sur cette ile, ni nul part ailleurs. C’est le gouvernement local qui fait la loi et c’est à lui qu’il faut s’adresser, c’est sur lui qu’il faut appliquer des pressions pour améliorer la législation sociale et les conditions de travail.

Il était une fois... Le seigneur Shining, dans son accoutrement de combattant, embrassait le champ de bataille du regard. Le soleil levant, rougeoyant à l’horizon, lui rappelait que le combat de ces derniers jours avait été sanglant. En voyant les amas de corps sans vie gisant sur le Sol, le chevalier repassa en revue les évènements de ces dernières semaines.

Tout commença lorsque Greystone le contacta au sujet d’un changement de souverain imminent. Celui-ci mettait en place une coalition pour prendre le commandement du Royaume d’Argent puisque le trône serait bientôt vide, le roi mourant n’ayant pas d’héritier légitime. Greystone espérait accéder au pouvoir sans lutter puisqu’aucun autre candidat ne s’était dévoilé. Pourtant, il apprit qu’un opposant venu d’au-delà des Montagnes Blanches allait également tenter de s’emparer du trône, et il n’était pas seul. Accompagné par quelques autres tribus, le seigneur Whitecloak marchait vers la Cité du Roi dans le simple but que Greystone n’accède pas au pouvoir, celui-ci étant jugé trop frêle pour endosser un tel rôle.

Cette situation ne pouvait mener qu’à une fin belliqueuse même si les deux seigneurs s’appréciaient en temps normal. En effet, le pouvoir en jeu impliquait un combat entre les coalitions, personne ne voulant laisser à l’autre le trône bientôt vacant. Greystone, plus organisé que son adversaire, avait déjà une idée pour remporter la victoire. Il décida d’envoyer Shining et ses gens en tête du combat. Les deux hommes ne se connaissaient et ne s’appréciaient pas spécialement mais Shining était décidé à occuper un poste de choix en cas de victoire de Greystone, ce qui le motiva pour s’engager à ses côtés pour le combat , qu’il soit physique ou politique. Malgré que Shining n’ait jamais eu à gérer de conflit, ni même occupé une quelconque fonction politique au sein de son Royaume, il se trouvait fait pour seconder Greystone et était prêt à salir l’étendard de sa famille en faisant tout ce qui était en son pouvoir pour arriver à ses fins. Afin d’agrandir son armée, Shining bafoua donc plusieurs de ses principes, ce qui mit des tensions au sein de son peuple, réputé pour accorder une attention particulière aux notions de justice et d’honneur. Après deux journées où les combats ont été d’une agressivité rare, la victoire pour le clan Greystone ne faisait plus aucun doute. Cette victoire, Greystone la devait en grande partie à Shining, qui l’a arrachée notamment en faisant changer des guerriers de camps, mais aussi en faisant entrer en guerre des tribus qui préféraient habituellement garder une certaine neutralité, l’issue du combat les laissant souvent indifférents…

Que chacun prenne ses responsabilités

Anatidaephobe Démagogue

Shining s’était maintenant retiré dans ses appartements, loin de tous. Il se regardait dans la glace et se rendit compte qu’il n’était plus qu’un pâle reflet de ce qu’il avait été par le passé. Le chevalier, habituellement réputé pour une intégrité sans faille, avait refoulé cette nature profonde au cours des dernières semaines. Il reconnaissait à peine l’homme qui lui faisait face et cela lui fit froid dans le dos. Tout en brisant le miroir qui lui renvoyait une image à peine supportable de lui-même, le grand seigneur se promit de faire en sorte d’oublier les faits passés et de repartir sur de nouvelles bases, dans l’unique but de rectifier certaines de ses récentes


erreurs et de regagner un honneur désormais perdu. Il avait conscience qu’une partie du peuple lui en tiendrait rigueur pendant un certain temps encore mais il savait aussi pertinemment qu’il pourrait se rattraper, en admettant ses fautes et en faisant en sorte que, plus jamais, elles ne se reproduisent.

Le Coin des enfants

Maggie n’est plus. Certes le jeune Cercle Féministe de l’ULB perd un de ses plus beaux exemples de certains Jugent que le pouvoir Corrompt ceux qui s’en approcheNt

femmes libérées, mais les autres gagnent une conasse de moins. Pourtant tout n’est pas rose les enfants, car les usines ferment encore, les psychopathes courent toujours dans les rues de Boston et Frigide Barjot tient le crachoir dans vos télés. Ma foi, en ce (du moins je l’espère) beau jour de printemps, je me suis dit qu’une histoire vous délasserait peut-être. Si vous le voulez bien les petits, commandez un délicieux White Russian glacé et installez-vous confortablement dans l’herbe tendre. Et puisque l’on parlait de femme forte et émancipée, écoutez donc celle-ci : Mon histoire nous emmène tout d’abord en Italie. Car c’est bien là que tout a commencé. C’est dans l’atmosphère particulièrement chaude de la délicieuse ville de Milan que Pippa Bacca, une artiste conceptuelle de 33 ans, décida d’entamer son périple. Elle avait décidé de partir avec une amie, toutes deux vêtues de robes de mariée, pour traverser les zones de conflit des Balkans et du ProcheOrient, afin de démontrer les valeurs communes de la Méditerranée, et de donner un signe de « confiance entre êtres humains ». Jusque là, c’est plutôt beau. Un peu naïf certes, mais beau. Pour ce projet très intelligemment intitulé « Brides on Tour », notre héroïne et sa complice, Silvia Moro devaient porter la même robe blanche du début à la fin, et celle-ci, avec toutes les tâches de ce long périple ainsi que toute la documentation filmée et écrite durant ce voyage symbolique, devait figurer au cœur d’une exposition poignante à leur retour en Italie. Elles devaient se rendre en autostop de Milan à Jérusalem. Bref, la grande classe. Le voyage se déroulait à merveille, les deux femmes répandaient leur message d’espoir et d’amour en Italie, puis en Autriche et dans les pays de l’Ex-Yougoslavie. La vraie vie de bohème, les gens accueillants, la nourriture traditionnelle et les

Ode à ceux qui agissent Révolutionnaires, militants, citoyens engagés De l'adversité vous tentez de faire phi Remontés par tant d'injustice Enervés et d'autant plus motivés par l'inaction de l'Autre

chants au coin du feu, tout se passait comme dans un rêve pour nos deux amies. Mais une fois arrivées à Istanbul, Pippa et sa copine décidèrent de se séparer pour, selon le plan, se retrouver quelques jours plus tard au Liban. Mais ! Coup de théâtre ! (Et là, j’installe le suspense). Pippa a cessé de donner tout signe de vie quelques jours plus tard. Et malgré les appels angoissés (« Pippa Bacca dove sei ? » Pippa Bacca, où es tu ? ) de ses amis sur le blog du projet1, en

Du temps vous en avez passé Unis pour un changement, pour le changement Politicards et financiers, main dans la main pour vous mettre à genoux Hypocrites et mauvais acteurs qu'ils sont Aidés par la doxa médiatique et leurs discours bien rodés L'esprit critique semble si loin pour certains Lassés par cette situations Unanimes pour dire qu'il faut continuer à lutter Sachez que vous n'êtes pas seuls de Gauche ou de droiTe ?

italien, en anglais et en turc, la milanaise ne donnera plus jamais de nouvelles. Là vous vous dites « mais merde, qu’est-ce qui lui est arrivé à la hippie ? Putain il est bon le mec ! Je suis complètement pris dans son histoire, je veux en savoir plus ! » Et vous aurez bien raison, car la suite de l’histoire est plutôt cocasse. Donc on est arrivé au moment où Pippa fait de l’autostop près de Gebze en Turquie lorsqu’un mec que l’on croit bien sympa s’arrête… Et lui offrira malheureusement plus qu’une simple balade à bord de sa Fiat Panda 4x4 de 1989.

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Le blog a depuis été supprimé, mais je vous invite à lire l’article à ce sujet sur le site d’information Rue89 .


Afin d’éviter de choquer nos lecteurs, la suite des événements sera relatée de manière métaphorique au travers d’un passage du livre-événement pornographico-émancipatoire Fifty Shades of Grey de

Recette : essoufflé de folklore au navet nappé d'émulsion de volaille

E.L. JAMES (tome 1, page 135) : Pour 5 personnes: « Cette fois il ne s’arrête plus. Il s’accoude pour que je sente le poids de son corps sur le mien, me clouant sur place. (…) Il accélère, me pilonne de plus en plus vite, sans merci, à un rythme acharné, je soutiens la cadence, je vais à la rencontre de ses coups de rein. Il agrippe ma tête entre ses mains. Il se déplace un peu et je sens quelque chose qui monte du plus profond de moi, comme la première fois. Je commence à me raidir tandis qu’il continue à me pilonner sans trêve. Mon corps frémit, se cambre; je sens la sueur m’inonder. Oh mon Dieu... Je ne savais pas que ça serait comme ça... – Jouis pour moi, chuchote-t-il à bout de souffle. A ces mots, j’explose autour de lui et j’éclate en millions de morceaux.» En gros, Pippa s’est faite violée et assassinée. L’on retrouvera son corps quelque dix jours plus tard sur la bas côté d’une route poussiéreuse en Turquie. Sa robe de mariée tachée de sang fut exposée en Italie…

Un bon kilo de farine à clache Une dose de facilité Une bouteille d'anticléricalisme mal vieilli 500gr de navets en guise de culture 1 œuf 55gr de volatiles dépecés (évitez la viande de mammifère, trop coriace)

Clachez votre plan de travail afin d'obtenir une couche farineuse et opaque, pensez à sélectionner vos meilleurs navets pour un résultat assurément indigeste. Réchauffez dans un premier temps les essoufflés que vous avez ratés précédemment (tout le monde sait que vous ne savez pas cuisiner) afin de retrouver le goût insipide que vous cherchez désespérément à reproduire. Il est fortement déconseillé d'innover cette recette si vous tenez à faire fuir traditionnellement vos convives. Il est important que vous gardiez à l'esprit qu'un essoufflé folklorique réussi ne se fait pas sans cette dose de facilité qui guide tout bon cuisinier. N'utilisez donc qu'une seule main à maximum 5 doigts pour

Ho je sais que ce que vous pensez, maintenant vous vous dites que tout ça est un petit peu facile et que ça frise la méchanceté gratuite.

vous fatiguer un minimum et pensez à refermer votre braguette quand vous aurez fini de chercher l'inspiration du Chef. Enfournez votre concoction de navets avec votre main libre et attendez qu'une odeur nauséabonde se fasse sentir pour vous exclamer "c'est du bon folklore ça !", tout le monde sait

J’en conviens, mais c’est quand même Grandement Ironique, non ?

que vous n'avez aucun goût, vos convives savent donc à quoi s'attendre, servez tiède. L'émulsion se prépare avec les carcasses, le crâne est intéressant à travailler puisque, ne l'oublions pas, vous tentez de reproduire frénétiquement une recette qui a payé précédemment. N'hésitez pas à consulter l'actualité pour vous inspirer en méthodes d'abattage tout en gardant à l'esprit qu'une pluralité des sources risque de nuire à votre sauce. Soupirez un bon coup en vous rendant compte que le monde est cruel et méchant, phinalement en informer vos convives risque plutôt de les déprimer avant la dégustation et de les empêcher de savourer l'essoufflé de folklore à sa juste valeur. Si le navet envahit déjà vos narines mal éduquées il est temps de déglacer la volaille avec cette bonne bouteille d'anticléricalisme que vous avez gardée bien au chaud pour la rendre la plus aigre possible. En prenant soin d'augmenter le gaz, remuez vigoureusement le tout jusqu'à obtention d'une sauce épaisse. Nappez votre essoufflé de votre émulsion et invitez vos convives à se régaler par un menu mal dessiné en les rassemblant sous un chapiteau, par exemple, de préférence humide et mal isolé. Quand les premières grimaces apparaîtront au coin des lèvres de vos invités n'hésitez pas à commander le dessert à leur place avant que d'anciens cuistres viennent y épandre leurs excréments. Vous avez certainement tout raté, vous êtes donc à présent un Chef de l'essoufflé, gardez-vous de partager vos erreurs car vous êtes certainement satisfait. Pour finir, prenez une bière et vos responsabilités pour retourner à vos occupations sans vous tracasser de la digestion des autres. Cuistre Québécois


Lettre à Monsieur le législateur de la loi sur les stupéfiants En 1916, le Parlement français décide d’interdire la vente d’opium en pharmacie sous prétexte que cela serait un moyen d’approvisionnement pour les toxicomanes. Antonin Artaud écrit alors une lettre délicieuse afin de protester contre cette infamie, je me suis permis de vous reproduire cette perle.

L’Angoisse qui fait les suicidés. L’Angoisse qui fait les damnés. L’Angoisse que la médecine ne connaît pas. L’Angoisse que votre docteur n’entend pas.

« Monsieur le législateur,

L’Angoisse qui lèse la vie.

Monsieur le législateur de la loi de 1916, agrémentée du décret de juillet 1917 sur les stupéfiants, tu es un con.

L’Angoisse qui pince la corde ombilicale de la vie.

Ta loi ne sert qu’à embêter la pharmacie mondiale sans profit pour l’étiage toxicomanique de la nation parce que

Par votre loi inique vous mettez entre les mains de gens en qui je n’ai aucune espèce de confiance, cons en médecine, pharmaciens en fumier, juges en malfaçon, docteurs, sages-femmes, inspecteursdoctoraux, le droit de disposer de mon angoisse, d’une angoisse en moi aussi fine que les aiguilles de toutes les boussoles de l’enfer.

1° Le nombre des toxicomanes qui s’approvisionnent chez le pharmacien est infime ; 2° Les vrais toxicomanes ne s’approvisionnent pas chez le pharmacien ; 3° Les toxicomanes qui s’approvisionnent chez le pharmacien sont tous des malades ; 4° Le nombre des toxicomanes malades est infime par rapport à celui des toxicomanes voluptueux ; 5° Les restrictions pharmaceutiques de la drogue ne gêneront jamais les toxicomanes voluptueux et organisés ; 6° Il y aura toujours des fraudeurs ; 7° Il y aura toujours des toxicomanes par vice de forme, par passion ; 8° Les toxicomanes malades ont sur la société un droit imprescriptible, qui est celui qu’on leur foute la paix. C’est avant tout une question de conscience. La loi sur les stupéfiants met entre les mains de l’inspecteur-usurpateur de la santé publique le droit de disposer de la douleur des hommes : c’est une prétention singulière de la médecine moderne que de vouloir dicter ses devoirs à la conscience de chacun. Tous les bêlements de la charte officielle sont sans pouvoir d’action contre ce fait de conscience : à savoir, que, plus encore de la mort, je suis le maître de ma douleur. Tout homme est juge, et juge exclusif, de la quantité de douleur physique, ou encore de la vacuité mentale qu’il peut honnêtement supporter. Lucidité ou non lucidité, il y a une lucidité que nulle maladie ne m’enlèvera jamais, c’est celle qui me dicte le sentiment de ma vie physique. Et si j’ai perdu ma lucidité, la médecine n’a qu’une chose à faire, c’est de me donner les substances qui me permettent de recouvrer l’usage de cette lucidité. Messieurs les dictateurs de l’école pharmaceutique de France, vous êtes des cuistres rognés : il y a une chose que vous devriez mieux mesurer ; c’est que l’opium est cette imprescriptible et impérieuse substance qui permet de rentrer dans la vie de leur âme à ceux qui ont eu le malheur de l’avoir perdue. Il y a un mal contre lequel l’opium est souverain et ce mal s’appelle l’Angoisse, dans sa forme mentale, médicale, physiologique, logique ou pharmaceutique, comme vous voudrez. L’Angoisse qui fait les fous.

Tremblements du corps ou de l’âme, il n’existe pas de sismographe humain qui permette à qui me regarde d’arriver à une évaluation de ma douleur précise, de celle, foudroyante, de mon esprit ! Toute la science hasardeuse des hommes n’est pas supérieure à la connaissance immédiate que je puis avoir de mon être. Je suis seul juge de ce qui est en moi. Rentrez dans vos greniers, médicales punaises, et toi aussi, Monsieur le Législateur Moutonnier, ce n’est pas par amour des hommes que tu délires, c’est par tradition d’imbécillité. Ton ignorance de ce que c’est un homme n’a d’égale que ta sottise à la limiter. Je te souhaite que ta loi retombe sur ton père, ta mère, ta femme, tes enfants, et toute ta postérité. Et maintenant avale ta loi. »

In L’ombilic des Limbes (1925), Poésie/Gallimard, 1993, pp. 68-72.

je suis l’Artisan de ma Maladie.


La vie en rose: # de deugd La vie en rose: # la vertu der verantwoordelijkheid 1. Se lever

première gorgée est horrible. Ce n’est qu’après la cinquième que ça fait du bien. On est parti.

1. Opstaan 3. Luigi's

Il est 2 heures. Je me réveille. Il fait beau dehors. Je vois le soleil. Ça pique. Ah, la vie en rose. A côté de moi : une gonz dégueulasse. Elle ronfle avec la bouche ouverte. Un peu plus loin: un bon pote à moi. Soif. Soif. Soif. Quinze fois soif. Je veux péter mais j’hésite au dernier moment. D’abord il faut aller aux chiottes. Je me lève et je sens une crampe. Vite, direction l'escalier vers « la pièce de merde ». Le concept de diarrhée a une nouvelle dimension. Je ne savais pas que c’était possible de rencontrer un inconnu aux toilettes en ayant plus que 20 ans... Doucement je remonte. Doucement, parce que le nain fait brûler mon trou. Je réveille la gonz et je lui demande gentiment de retourner vers sa cave. Je suis sûr qu’elle y arrivera sans moi. Si j’ai du café ? « Non, je ne bois pas des blacks fondus ». Si j’ai une tartine? « Non, je ne nourris pas les dragons ». Si je suis toujours si méchant après le sexe ? « Ça dépend du sexe ». Elle est fâchée et s’en va. Enfin. Mon pote peut rester. 2. La gueule de bois Il est 3 heures. Toujours la gueule de bois. Le Luigi's n’est pas encore ouvert. Il faut attendre. Je cherche si j’ai quelque chose à manger chez moi. Je voudrais n’importe quoi. Un œuf, une tartine, un café. Pas pour le dragon, parti. Pour moi et mon pote. Il dort toujours. Dehors il fait 20 degrés, mais mes yeux ne supportent plus la lumière solaire. Trop de guindaille. Trop de vie nocturne. Rien à manger, alors je regarde un film sur l’ordi. Le film est fini. Je l’ai déjà vu trois fois ce mois-ci. “Bam! Zo ne grote vuurbal, jongeuh!”. Toujours rien à faire dans mon kot. Je me masturbe. Silencieux. Je ne veux pas réveiller mon pote. Je me sens un peu mieux, mais le mal de tête reste. Vive la gueule de bois. J’écoute un peu de musique. Carnaval! Mon pote est réveillé par la musique. Il lève les deux mains et chante: « Chef un p’tit verre, on à soif ». Il se lève aussi. Pas de nourriture, mais on a des demilitres. Maes. Voilà le petit-déjeuner. La

en verre » pour les francophones (à prononcer avec un accent flamand). De eerste slok smaakt zuur. Pas vanaf de 5e slok wordt ze lekker. We zijn vertrokken.

Het is 2 uur. Ik sta op. De zon schijnt en het is prachtig weer buiten. Ah, la vie en rose! Naast mij ligt een lelijk wijf te snurken met open mond. Boven mij een gecrashte maat. Dorst. Dorst. Dorst. Vijftien keren dorst. Ik laat een scheet maar bedenk mij op het laatste moment. Eerst even naar het toilet gaan. Ik ga staan en voel plots een kramp. Snel de trappen af naar het toilet. Spetterpoep krijgt een nieuwe dimensie. Spetterpoep als deze vandaag was “un inconnu”. Ik ga voorzichtig terug de trap op. Voorzichtig, want de kabouter deed mijn holleke branden. Ik maak het Wijf wakker en vraag haar terug te keren naar haar grot. Ik ben er zeker van dat ze de weg ook zonder mij vindt. Of ik koffie heb? “Nee, ik drink geen gesmolten negers.” Of ik een boterham heb? “Nee, ik voeder geen draken.” Of ik altijd zo gemeen ben na de seks? “Dat hangt af van de ervaring.” Ze wordt boos en trapt het af. Mijn maat mag blijven liggen.

2. Kateren Het is ondertussen 3 uur. Ik kater nog steeds. Luigi’s is nog niet open, dus nog even wachten. Ik zoek of ik iets in huis heb. Iets, om het even wat. Een eitje, een boterham, een koffie. Niet voor het Wijf, maar voor mij en mijn maat. Hij slaapt nog. Het is buiten ondertussen 20 graden, maar mijn ogen kunnen na een jaar guindaille geen licht meer verdragen. Niks meer te eten dus ik kijk naar een film op mijn computer. De film is gedaan, ik had hem al drie keer gezien deze maand. Bam! Zo ne grote vuurbal, jonge! Nog steeds niets te doen. Dan maar even masturberen. Stil. Ik wil mijn maat niet wakker maken. Ik voel mij al iets beter, maar de koppijn blijft. Vive la gueule de bois. Ik zet een muziekje op. ’t Is een carnavalsplaat. Mijn maat wordt wakker van de muziek, steekt zijn beide handen omhoog en zingt mee. “Er zit een duif in de dakgoot”. Hij staat op. Eten hebben we niet in huis, maar wel een frisse halve liter. Dan maar een glazen boterham. « Un tartine

Il est 4 heures. Nous venons de prendre le petit-déjeuner. On est chaud. On y va. Le Luigi's nous attend, les bières nous invitent. Il n’y a personne quand on entre au Luigi's. Juste nous. On demande une bière. Une bière pour un grand monsieur où une bière gamin? Pour le monsieur. A la bouche, au comptoir. Le cycle de notre activité est devenu routine. C’est notre nature. Je me sens toujours à l’aise quand je m’approche de la nature. Je me sens un peu ivre. Mon esprit devient nébuleux. Il est déjà 7 heures. J’ai faim. On part vers la Petite Couronne. Je commande comme d’hab, dürüm, sans frites. En route, direction le Luigi's en mangeant. Je ne veux pas risquer d’être en route trop longtemps. Je ne veux pas mourir de soif. « Nee tegen nachtlawaai, wij willen slapen ! ». 4. Cantus Il est 9 heures. Direction cantus. J’ai envie de chanter. En arrivant ils nous demandent 15 euros pour l’entrée. On refuse. Nous jetons 50 cents sur la table. La bleuette qui se trouve à la caisse (chacun(e) sa formation à l’unif, non ?) n’est pas contente quand je pisse contre la table. Mon pote hausse les épaules et s’approche de la corona. Il salue le président qui essaie (en vain) de maintenir le silence. Le folklore est mort. On s’assied sur un banc et on ouvre le Codex. Quelque part on entend un “silentium”. Je dis au bleu devant moi d’aller chercher de la bière. Beaucoup de bière. Vu qu’on est déjà ivre on décide de compter les bières qu’on picole. Du coup j’entends « à main, à bouche, à cul » et une corona qui se lève. Je réagis un peu tardivement et quand la foule crie « à fond » j’essaie de boire au plus vite sans verser trop sur ma toge. Je n’y arrive pas. Je dois pisser et je pisse en dessous de la table. La gonz devant moi n’est pas contente non plus. Les filles n’aiment pas qu’on pisse. Elle prend sa bière et me la renverse sur la gueule. C’est pas grave, je continue à pisser. La gonz n’est toujours pas contente. Les gens chantent et parlent. Il est temps. A la fin je compte mes

3. Luigi’s Het is 4 uur. Mijn maat en ik zijn wakker. We hebben glazen boterhammekes gegeten. We zijn chaud. On y va. Luigi wacht, pintjes lonken. Er is nog niemand als we binnenkomen, enkel wij. We bestellen een pint. Een grote menerenpint of een jongetjespint? Doe maar eentje voor de grote meneren. Pintje op, pintje neer. Het cyclische van onze handeling is zodanig routine geworden dat het een tweede natuur blijkt te zijn. We worden een beetje zat. Het is 7u. Honger begint op te spelen. We vertrekken naar la Petite Couronne. We bestellen het gewoonlijke. Dürüm, zonder frieten.Onderweg naar Luigi’s eten we hem op. We willen niet te lang weg zijn, want we krijgen weer dorst. Nee tegen nachtlawaai, wij willen slapen! 4. Cantus 9 uur. We stappen het af naar de cantus. We hebben zin om een liedje zingen. We moeten 15 euro betalen en weigeren. We leggen allebei 50 cent op tafel en stappen door. De schachtin met de kassa (ieder zijn vorming aan den unief, zeker?) kijkt eens kwaad terwijl ik tegen haar tafelpoot pis. Mijn maat haalt zijn schouders op en nadert de corona. Hij zwaait naar de praeses die tevergeefs probeert de corona stil te krijgen. De folklore is dood. We gaan zitten en openen onze codex. We horen ergens vaag “silentium” terwijl we een schacht de opdracht geven bier te halen. Véél bier. We zijn al wat zat en besluiten te tellen hoeveel kleine menerenpinten we drinken. Ergens in de verte hoor ik “ein prosit”. Ik reageer pas bij “eins, zwei, saufen” en probeer zoveel mogelijk van mijn pint te drinken zonder te morsen. Het lukt niet. Ik moet pissen en pis onder tafel. Het knap wijf tegenover vindt dat niet leuk en ze gooit een pint in mijn gezicht. Ik vind het niet erg en pis gewoon verder. Het wijf vindt het nog steeds niet leuk. Terwijl de mensen zingen en praten wordt het echt tijd. De cantus wordt stilletjes afgerond. Ik tel mijn bekertjes, mijn maat de zijne. Hij heeft


gobelets, mon pote les siennes. Il a gagné. J’en ai 15, lui 18. 5. Trop tard Luigi's. Je suis au comptoir sur une chaise haute. Je tombe. Quelqu’un m’aide et me redresse sur mes pieds. Je ne le connais pas. Il me demande comment je m’appelle. Je le regarde et je m’aperçois que je le connais quand-même. Je ne me souviens plus de son nom. Il me demande encore une fois comment je m’appelle. Je ne le sait plus. Bière! Ça je sais. Je lève la main. Dans chaque homme ivre, il y a aussi un homme sobre. Je reçoit une bière. Merci, Luigi's. Je demande à l’inconnu que je connais s’il ne veut pas une bière aussi. « T’veuw uu sop ? » Il à l’air de ne pas comprendre ce que j’ai dit. Je hausse les épaules et je bois. Je tombe à nouveau et quelqu’un d’autre me remet sur mes pieds. Ne devrais-je pas aller dormir? Il est 5 heures. « C'est ta mère qui veut aller dormir. » Je bois ma chope à fond. Une déclaration de guerre. Je continue. J’en commande encore une. Je ne sais toujours plus mon nom. Je sens que je dois vomir… J’avale, mais je sens que l’autre côté s’ouvre. Je ne suis pas sur un train, donc je cours direction les toilettes. Trop tard. Je me tourne, hausse les épaules et j'en commande une autre... 1. Se lever... Il est 2 heures. Je me réveille. Je me tourne dans mon lit. Prendre une responsabilité et se payer une vertu. Ta mère aussi. # Burn.

gewonnen. Ik heb 15 pinten, hij 18.

5. Te laat Luigi’s. Ik zit aan de toog op een kruk. Ik val eraf. Iemand raapt mij op en ik ga dan maar hangen. Ik ken hem niet. Hij vraagt mij hoe ik heet. Of toch, ik ken hem wel, maar ik weet zijn naam niet meer. Hij vraagt mij opnieuw hoe ik heet. Ik weet het niet meer. Bier! Dat is wat ik weet. Ik steek mijn hand omhoog. In ieder mens die dronken is, schuilt een mens die nog nuchter is. Ik krijg nog een pintje. Ik wil vragen aan de inconnu die ik ken of hij een pint wil. “T’veuw uu sop?” Hij verstaat mij niet. Ik haal mijn schouders op en drink van mijn pint. Ik zak omlaag en wordt nu opgeraapt door iemand anders. Of ik niet beter zou gaan slapen. Het is 5 uur. “Uw moeder wil graag slapen”. Ik drink mijn pint ad fundum uit. Een statement. Ik bestel nog een pint. Ik weet mijn naam nog steeds niet, ik voel wat kots komen. Ik houd het binnen maar voel dat er aan de andere kant ook wat gaat ontsnappen. Ik strompel naar het toilet. Te laat. Ik haal mijn schouders op en bestel nog een pint.

1. Opstaan... Het is 2 uur. Ik word wakker. Ik draai mij nog eens om. Verantwoordelijkheid nemen is een deugd. Uw moeder ook. Hashtag burn. Jojo Dans ta Gueule !

Le jour où la démocratie faillit

C'est l'histoire d'un idéal malmené. Après des années de lutte dans nos contrées pour l'instauration d'un régime politique dans lequel la souveraineté serait exercée par le peuple, force est de constater que cela n'est pas(plus?) le cas dans la plupart des pays dits « démocrates ». Sans faire de longs discours qui t'empêcheront de trouver la perle rare sur cette chère brocante, nous avons pu remarquer l'asservissement de nombre de pouvoirs politiques, représentants élus et légitimes des peuples, notamment en Europe, par la Troïka, ce gentil surnom donné aux institutions financières mondiales. En effet, il semble que nous soyons entrés depuis quelques temps dans une forme de régime oligarchique qui, comme le soulevait déjà Platon au IVe siècle avant notre ère dans La République, est un régime régit par le principe dominant de l'avarice. Face à cela que pouvons-nous faire ? Car c'est bien beau de se plaindre, encore faut-il proposer des solutions. (Comme un certain Kaizer Folklore du CPS qui, à l'époque, jadis, avait la solution). Platon proposait, entre autres, dans sa « Cité idéale » que les philosophes deviennent rois ou que les rois deviennent philosophes. En caricaturant un peu, parce qu'on sait tous qu'un cours sur Platon serait fort ennuyeux et qu'on préfère tous sketter des Withe-Russians bien au calme, son argument était que les philosophes sont capables d'appréhender le Bien en soi, par-delà ses manifestations matérielles. Et que, ces derniers, peu ou pas intéressés par le Pouvoir, seraient guidés par le Bien pour diriger la Cité et non par leurs envies . On retrouve presque une forme de théocratie car en remplaçant le concept de Bien par Dieu, nous pourrions nous trouver dans une forme de régime dogmatique. Mais soit, loin de moi l'idée de donner la souveraineté à d'autres qu'au peuple, mais force est de constater que si nos dirigeant élus pouvaient faire preuve d'élévation intellectuelle plutôt que de sombrer dans certains intérêts individuels... La philosophie antique a cela d'intéressant qu'elle permet de remettre en perspective nos systèmes et leurs fonctionnements. De ce fait, les discours médiatico-politiques formant la doxa actuelle pourraient être discutés sur des bases plus intéressantes qu'ils ne le sont actuellement. Car aujourd'hui, la masse avale ce que ses Chiens de Garde aboient sans poser de question, sans rébellion ou révolte, en attendant sagement que cela passe. Mais rassurons-nous, si aucune solution miracle ne peut être apportée dans la minute, (même le cas de l’Islande semble être sujet à controverse et il est de plus en plus compliqué de distinguer le vrai du faux dans la masse d’informations dont on nous abreuve (afin de mieux camoufler la véritable information ?)) il n’en est pas moins vrai que la souveraineté populaire a une carte à jouer face aux lobbys financiers. Celle de la mobilisation et de la solidarité... En vue du Bien de la Cité ? Une utopie dites-vous ma bonne dame ? Mais non, il ne serait peut-être pas si mal, finalement, de pousser nos rois à devenir philosophes. Car la démocratie faillit lorsque le peuple oublie le pouvoir qu'il détient. élarGis Tes horizons


Le plaisir de la chair : oui, mais laquelle ?

Champs de Pommes – Les Bite-euls

Permets-moi de t’emmener, parce que je vais dans les champs de Pommes. Rien n’est réel, rien sur quoi s’attarder. Les Champs de Pommes pour toujours.

Ah h la chair, quel mot appétissant ! Qui refuserait d’y goûter à cette chair bien dodue et si alléchante ; rosée mais juste ce qu’il faut, dorée à s’en mordre les doigts et parfumée à nous donner des frissons ?

C’est si simple de fermer les yeux et de vivre sans vraiment comprendre tout ce qu’on pourrait voir. C’est difficile de devenir quelqu’un, mais tout fonctionne comme dans les plans. Ça ne m’intéresse pas plus que ça...

Personne ! Oui, dans un monde idéal sans préjugés où le plaisir personnel serait respecté et pas jugé, le plaisir charnel tel qu’il doit être appliqué aurait toute sa place. lace. Il ne serait pas limité ou refusé pour un quelconque problème d’image ou de santé. Il n’aurait même pas été besoin de le limiter si il avait été respecté dans son état naturel dès le début.

Permets-moi de t’emmener, parce que je vais dans les champs de Pommes. Rien n’est réel, rien sur quoi s’attarder. Les Champs de Pommes pour toujours. Personne à qui je pense n’est dans mon arbre, je veux dire, qu’il doit être long ou petit. C’est sans doute pour ça que tu ne parviens pas à te calquer sur la fréquence. C’est ce que je pense, et c’est pas si terrible...

De nos jours, la relation de l’humain envers le plaisir charnel (oui, mais lequel ?) est limité à cause des trop-dits « c’est mauvais ! » ou « c’est pas beau ! » dont le but est une harmonisation des goûts et des plaisirs vers un idéal qui n’ a pas lieu d’être !

Permets-moi de t’emmener, parce que je vais dans les champs de Pommes. Rien n’est réel, rien sur quoi s’attarder. Les Champs de Pommes pour toujours. Toujours, pas parfois, je pense que c’est moi, mais tu sais que je sais que c’est un rêve. Je crois savoir quand je dis oui, mais c’est complètement faux. C’est à dire, que je crois que je ne suis pas d’accord.

Alors moi je dis NON ! Si je veux baiser des grosses, laissez-moi moi baiser des grosses ! Si je veux manger un cochon (oui du cochon !) bien gras, laissez-moi en manger ! C’est ça le plaisir, laissez-le moi ! Adorateur Suprême

Permets-moi de t’emmener, parce que je vais dans les champs de Pommes. Rien n’est réel, rien sur quoi s’attarder. Les champs de Pommes pour toujours. Les champs de Pommes pour toujours. Les champs de Pommes pour toujours. Garde le Reste


Introspecphion

Ami du second amendement je te salue !

Je suis la jeunesse. Je suis la répulsion. Je suis un rire gras. Je suis un regard de dégoût. Je suis vain. Je suis le malaise qui s’installe, et celui déjà présent. Je suis un gémissement. Je suis l’arrogance. Je suis le silence pour réponse. Je suis une désillusion. Je suis une rencontre. Je suis une passion. Je suis amertume et tristesse. Je suis un râle. Je suis l’amitié. Je suis des regrets et des actes manqués. Je suis à la fois la clé et la porte. Je suis peu de gestes. Mais je suis énormément de mots. Je suis des pleurs. Je suis le bonheur. Je suis une sangsue. Je suis des désirs inassouvis. Je suis jalousie. Je suis dangereux. Je suis l’abandon. Je suis injustice et déceptions. Je suis le macro. Je suis un. Je suis le micro. Je suis tout. Je suis une trahison. Je suis matériel. Je suis la tradition. Je suis l’effroi. Je suis le repli. Je suis la dérision. Je suis l’inquiétude. Je suis l’empressement et la fainéantise. Je suis précieux. Je suis la procrastination et l’ingéniosité. Je suis la perception. Je suis un cri. Je suis l’asservissement et le pouvoir. Je suis la liberté. Je suis une futilité. Je suis la créativité. Je suis un rejet. Je suis un clan. Je suis l’hypocrisie. Je suis vrai. Je suis fort. Je suis un apprentissage. Je suis un moment. Je suis invisible. Je suis une faiblesse. Je suis un réconfort. Je suis secourable. Je suis le stupre et la fornication. Je suis une menace. Je suis la monnaie. Je suis la réussite. Je suis l’absence. Je suis l’ouverture. Je suis l’esprit. Je suis les échecs. Je suis le soulagement. Je suis le manque de discipline. Je suis la gorge nouée. Je suis les pertes. Je suis la solitude. Je suis l’inconnu. Je suis la peur du réel. Je suis un cycle. Je suis la pression. Je suis l’attente. Je suis la mer. Je suis la culture. Je suis inséparable. Je suis ces moments disparu. Je suis la défonce. Je suis le bruit. Je suis la chaleur et le froid. Je suis un trop plein. Je suis un manque.

C’est désormais chose courante que de découvrir entre les marronniers du JT de 13h de macabres tueries perpétrées sur le sol américain. Ces tueries, toujours plus sanglantes les unes que les autres, toujours plus incompréhensibles les unes que les autres. De quoi suis-je entrain de parler ? Du Wisconsin, où un homme de 24 ans ouvre le feu dans une salle de cinéma. Bilan: 12 morts, 58 blessés. Du Milwaukee, où 3 personnes sont tuées et quatre autres blessées par un homme ouvrant le feu dans un institut de beauté. La dernière folie meurtrière en date? C’était à Newtown le 14 décembre. Bilan : 28 morts dont 20 enfants. Vous en voulez d’autres ? Je suis persuadé qu’en réfléchissant un peu vous en trouverez bien encore quelques exemples.

A quoi toutes ces tueries peuvent-elles être imputées ? Serait-ce aux 300 millions d’armes en circulation à l’heure actuelle sur le sol américain ? Non vous diront certains, ce ne sont pas les armes qui tuent, ce sont les hommes. Il est certes vrai que c’est l’homme qui appuie sur la détente mais avouez quand même qu’il est plus facile de tuer avec un fusil M16 qu’avec un épluche-patates.

Je suis un désir d’ailleurs et la peur de partir.

Allô, Ja ? La Kommandantur ? Qu’attendent les politiques pour agir dans ce cas ? Pourquoi ne pas légiférer un contrôle accru de la vente d’armes alors qu’une grande majorité est vendue dans des foires sans aucun contrôle sur l’identité de l’acheteur? Une première loi a été votée récemment obligeant les vendeurs à s’assurer que leurs armes ne soient pas vendues à des criminels ou des personnes ayant séjourné dans un hôpital psychiatrique. Avant cela, seul Clinton avait réussi à voter une loi interdisant la circulation de 19 modèles d’armes automatiques et fusils d’assaut. Et puis ces hommes politiques sont également bloqués par des associations telle la toute puissante National Rifle Association (NRA) et ses 4,3 millions de membres. Cette même association qui préfère armer les professeurs ou placer en permanence des policiers devant toutes les écoles des Etats-Unis que de s’attaquer à la source du problème, les armes. Cette même association qui clamait haut et fort que « la seule façon de stopper


un méchant avec une arme est de lui opposer quelqu’un de bien avec une arme ». Cette phrase-même que le président de l’association a dite révèle à elle seule pourquoi un tel problème subsiste chez nos voisins d’outre-Atlantique.

Il suffit d’étudier d’où vient cet amour des armes pour mieux comprendre comment fonctionne la NRA. Selon le deuxième amendement de la constitution, il est écrit que les américains ont le droit de posséder des armes. Cela remonte à la création des Etats-Unis, au 18e siècle. Une manière de permettre aux Etats d’avoir une armée et pouvoir se défendre contre le gouvernement fédéral. Autant dire que posséder une arme fait désormais partie intégrante de leur ADN et qu’il ne sera pas chose aisée de s’en détacher.

De 5 à 1 Alors que le regard pinté et la brioche posée sur un fauteuil champignonesque d’un préfabriqué, je m’ennuie encore durant un chagrinant pré-TD, je décide de me donner jusqu’à la fin de la soirée pour trouver la personne qui finira chez moi. Après quelques recherches, personne ne m’enchante. Malgré quelques solides remontants, je commence à baisser les bras. Les belles pennées font phi de mon triste faciès et il semblerait que le temps n’arrange rien. Grande erreur de ma part ! Nous sommes alors à moins de 55 minutes de la fermeture et un torrent de partenaires potentielles, plus appétissantes les unes que les autres, se ruent sur moi. Mais pourquoi a-t-il phallu attendre ce revirement de situation si longtemps? Ce phénomène plus qu’intrigant s’appelle l’effet Last Call, découvert par Pennebaker en 1979. C’est en écoutant de la musique country que Pennebake et ses bros de comptoir ont découvert cet effet. 55 cents et un juke-box plus tard, « Don't the Girls All Get Prettier at Closing Time »* de Mickey Gilley devint l’effet last call. Ils réalisèrent une expérience dans 5 bars, où ils demandaient à chaque personne de classer les autres clients sur une échelle de 1 à 10 – comme dans la chanson. L’hypothèse country fut confirmée : plus l’heure de la fermeture approche, plus les individus sont perçus comme attirants. Le seul souci est qu’il semblerait que cet effet soit dû au fait que le désir de rencontrer quelqu’un rentre en conflit avec l’appréciation de l’apparence. Plus de le temps passe, plus la probabilité de ramener la mère d’Annie Fratellini augmente. Intervient alors ce que l’on appelle la dissonance cognitive: lorsque deux éléments contradictoires sont présents dans la pensée d’un l’individu, celui-ci peut résoudre ce conflit en réajustant un des deux éléments dissonants. Ici, l’envie de rentrer accompagné rentre en conflit avec la laideur estudiantine.

Avec ces 30.000 tués chaque année dont 55% de suicides et 45% de meurtres, il est grand temps que les politiques prennent leurs responsabilités afin que des massacres comme celui de Newtown ne se reproduisent plus. A court-terme, plusieurs solutions pourraient être envisagées. Citons par exemple qu’après l’événement de Newtown, l’Amérique a souhaité interdire la vente d’armes semiautomatiques sur son sol mais le congrès américain s’est distingué en ne ratifiant pas cette dite loi. Qu’actuellement 4 armes sur 10 sont vendues sans aucun contrôle sur le profil de l’acheteur. Enfin bon, ce pays est-il vraiment à plaindre quand on entend que le parlement du Michigan avait voté une nouvelle loi autorisant le port d’armes dans les écoles le jour même de la tuerie de Sandy Hook…

Que chacun prenne ses responsabilités.

Je comprends ainsi pourquoi ce matin, à mes cotés, se trouve cette personne, sûrement très intelligente. Triste réveil. Vous voilà prévenu !

*All the girls all get prettier at closing time Oh, they all begin to look like movie stars All the girls all get prettier at closing time When the change starts taking place it puts a glow on every face Of the fallen angels of the back street bars If I could rate them on a scale from one to ten I'm looking for a nine but eight could work right in Few more drinks and I might slip to five or even four But when tomorrow morning comes and I wake up with a number one I swear I'll never do it anymore

National ripHle association Mauvaise Dissonance d’un matin Gâchée


Penis Avenue – Les Bite-euls

Des plans pour l'avenir ?

Sur Penis Avenue, il y a un esthéticien qui montre des photos De toutes les bourses qu'il a eu le plaisir de connaître. Et tous les passants qui viennent et qui vont S'arrêtent pour dire : “ Bonjour ! “

«Philippe : Ecoute, j’ai un truc à te proposer, vachement bien, super balaise. On serait tous les deux complètements irresponsables, payés par la Phallus, avec un hélicoptère. Toi : Un hélicoptère ? Philippe : Un super hélicoptère, qu’on a intelligemment appelé ‘supercopter’.

Sur le coin, il y a un banquier avec une bosse. Les petits enfants rient de lui dans son dos, Et le banquier, il ne porte jamais d'imper, Même quand il pleut à verge, quinze étrange…

Toi : Vendu ! » Saltimbanque Farceur

Penis Avenue est dans mes oreilles et dans mes yeux. Là, sous les cieux bleus de la banlieue, Je m'assieds et en même temps je prends du re-cul.

La cinquième discipline Sur Penis Avenue, il y a un pompier avec un sablier, Et dans sa poche, il a une photo de la Reine, Et il aime bien garder son camion de pompier propre, Ah oui, ça c'est un camion propre. (Là y a un solo de trompette, mais quand on écrit les paroles on ne peut pas l’entendre, alors je le dis quand même) Penis Avenue est dans mes oreilles et dans mes yeux, Rempli de tartes de poissons et de doigts en été. En attendant je prends du re-cul. Derrière l'abri, au milieu du manège, La jolie infirmière vend des chiots sur un plateau. Elle se sent comme si elle jouait dans une pièce de théâtre, Mais elle en est, de toute façon… Sur Penis Avenue, l’esthéticien rase un autre client. Nous pouvons voir le banquier, attendre son tour. Et voilà le pompier qui entre en trombe, Sous la forte pluie, c’est quinze étrange. Penis Avenue est dans mes oreilles et dans mes yeux. Là, sous les cieux bleus de la banlieue, Je m'assieds et en même temps je prends du re-cul. Penis Avenue est dans mes oreilles et dans mes yeux. Là, sous les cieux bleus de la banlieue Penis Avenue. G jamais dit que j’étais chanteuR

« Ton rap c'est de la merde, ça ressemble à rien ton Hip-hop ! », « C'est inaudible ce que dis ton gars ! », « C'est quoi ces ''Yoyo'' machistes et violents ! ». Machisme, sous-culture, violence,... Voici les clichés véhiculés par la plupart des non initiés à la musique Hip-hop. On la confond généralement au rap, une de ses branches. Pour rappel, le Hip-hop1 se développe sous trois formes d'expressions : musicale, graphique et corporelle sous lesquelles se composent 4 disciplines : le Graffiti, le Deejaying, la Danse (comme la breakdance) et le Rap. Actuellement, cette confusion du public participe à une image négative du Hip-hop. Les MC's sont représentés comme violents et peu instruits par de nombreux médias. L'ère du net accentue le phénomène. Le rap est surexposé et ses représentants actuel ne sont pas tous garants de l'esprit originel qu'incarne cet art. Dans certains clips, on retrouve billets de 500, armes, putes et drogues, l'attirail du brigand moderne. Les MC's jouent avec l'imaginaire du public. Ils abusent des clichés, utilisant la dérision comme force messagère. Malheureusement, cette subtilité n'est pas perçue par tous. L'amalgame est vite fait de la part des observateurs de source unique sans recherche profonde de le philosophie cachée. Les passionnés sont sanctionnés par cette manipulation tordue des nouveaux outils technologiques. Vu comme des amateurs d'une sous-culture initiée par des idiots révoltés de la condition dans laquelle ils se trouvent. Cette image néfaste déconstruit les valeurs premières du Hip-hop qu'essaient de transmettre la Zulu Nation et Afrika Bambaataa. Le mouvement ne se caractérise pas par une ses branches, il faut le prendre dans son ensemble pour l'apprécier à sa juste valeur. Une vingtaine d'année à suffit au phénomène pour qu'il contamine toute la planète et devienne une culture populaire fondée sur un mouvement de conscience. « Peace, Love, Unity and Having Fun », c'est sur ces valeurs que se fonde le « Hip-hop ». Respect d'autrui et unité des populations, la discipline est vue comme une échappatoire sociale, un moyen de canaliser son énergie et la mettre au service de son développement physique et intellectuel. Le Hip-hop est un socle sur lequel se fondent des valeurs de base universelle. Il invite au dépassement et au progrès de soi par la réflexion créative. L'artiste hip-hop entreprend une quête du meilleur sachant qu'il peut toujours améliorer son œuvre. Ces valeurs originelles au mouvement gardent une place prépondérante dans le cœur des artistes malgré l'ampleur et la diversification du mouvement. Toutes les disciplines du mouvement Hip-hop se rejoignent autour des mêmes bases malgré leurs différentes activités. Une différence qui en fait sa force, sa richesse. 1

« Le » Hip-hop définit le mouvement culturel.


Hip-hop, mon amour

Why so serious ?

Homme de raison, écoute moi défendre mon plaisir, ma passion. Sans offense, je milite, je protège ces valeurs qui guident ma vision, Grand écoute moi, j'te parle d'un mouvement qui implique pacifique de réagir créativement, Activité constante, les disciplines sont abondantes, observe la richesse, 1001 activités non redondantes Discipline de vie, certains bafouent son image, utilisation fréquente de clichés véhiculés par des noninitiés mal renseignés Ils se basent sur des images erronées, joués par des acteurs très affûtés, Dérision, à la recherche d'évasion sociale d'un quotidien malsain Histoire de vie, « je parle du quotidien, écoute bien, mais phrases font pas rire »1 Des artistes par milliers, pas considérés à leur juste valeur Je t'invite à te renseigner, observe le milieu bouillonner puis on s'retchek t'aleur Très effacée du circuit médiatique, on me classe, on met mes associés en marge Mais pas de pression garçon, avec éducation j'viens t'exposer mes vers, la révolution est en marche « PLUH », soit pas timide, viens te poser, chacun y trouve son compte, viens voir ton esprit se développer Sache juste que rien n'est contraignant, sois doux et si tu kiffes pas mon gars, tu passes ton tour et puis c'est tout

Mijn lul is den dikste, ze heeft gezegd Slechte adem, strijdig met het mensenrecht Grâce à elle, je l’admets, je me détrique Harmonieuse, je ne résiste à sa laideur maléfique

Met haar, is mijn kapitein altijd slecht Snel kom ik klaar, in het zwaardgevecht Amants avortés qu’elle débecte Frustrés de n’avoir pu la lui mettre.

Ma douce, rougeaude, bruyante et euphorique Souhaitons le retour de ta vertu famélique. Oublie, s’il te plaît, d’honorer tout phallus Garde la pêche, ne manque pas de tonus !

Ma seule limite c'est le Fion Gland Merdeux, Guimauve Rose, Glaire Inquiétant, mou du GlAnd et Mange-Fion

« J'ai connu un mec de droite, il avait deux fois plus de classe. » Soit ambidextre et Fraternel

1

Shurik'n, « Demain c'est loin ».


La joie pour tous.

Histoire à 3 bites

Y a d'la joie ! Bonjour, bonjour les hirondelles Y a d'la joie ! Dans le ciel, par dessus le toit, Y a d'la joie ! Et du soleil dans les ruelles, Y a d'la joie, partout y a d'la joie !

Midi. Je me réveille rarement à cette heure-là. La faim me tire généralement du lit bien avant. Mais cette-fois ci c’est autre chose. Une autre sensation étrange et difficilement explicable. Une impression de différent. Comme si l’on m’avait pris quelque chose. Quelque chose d’important.

Mai est là, quel bonheur ! Le soleil revient, les fleurs bourgeonnent, les jupes se raccourcissent, et les visages se font enfin les hôtes de larges sourires benêts et bienveillants. Ne notez aucun angélisme naïf, ni moqueries déplacées dans cet appel à la bonne humeur. Non, je veux être heureux aujourd'hui. Je veux être gay aujourd'hui. Je veux être libre aujourd'hui. Ah, la liberté ! Elle sied si bien à cette belle période du printemps. Printemps arabe, érable, français... Printemps français ? Par un curieux glissement épistémologique, le printemps, synonyme symbolique du renouveau, s'est trouvé associé à une idée bien moins séduisante, le printemps français. Un printemps ne sentant malheureusement pas les douces effluves de la nature se réveillant d'une longue période de somnolence, non, plutôt un printemps gris, pluvieux, triste, sale et moche. Poreux et dégueulasse. Les grands idéaux libertaires de la gauche -l'idée poétique de la gauche, pas la réalité politique de la gauche-, les nobles combats pour les avancées sociales et sociétales, voilà ce qui poussait, jadis, des foules dans la rue. Liberté, mes amis! Humanité, mes frères ! Entraide, camarade ! Oh, bien sûr, j'omets volontairement certains pans discutables de revendications économiques. Des grèves intempestives poussés par une idée bornée du syndicalisme. Là, n'est pas mon propos, non je reste dans l'idée humaniste, tolérante, progressiste, lyrique de la gauche. Aujourd'hui, nous sommes face à des débordements de haine, d'homophobie, d'islamophobie, d'intolérance liberticide la part d'une droite réactionnaire, et absolument pas représentative. Du moins, je l'espère, je ne peux pas croire que Frigide Barjot représente réellement, et significativement, autre chose qu'elle-même ! (c'est mon côté Patrick Sébastien, gros bézin qui aime tout le monde). Mes copains, relevez la tête ! C'est certain, aujourd'hui est jour de fête, Mai est enfin là, rempli de ses promesses, Allez, on boit, fini la tristesse ! Le mariage pour tous est voté en France, Enfin, pour tous, une égalité des chances. La Boutin, la Barjot, le Zemour, l'Escada, Le chrétien, ballot, sans amour, manifesta. Non, les enfants ne seront pas violés par leurs PD de pères, Non, les gros gays ne sont pas une abomination, Non, les lois libertaires ne sont pas délétères, Non, Civitas ne représente ni les chrétiens, ni leurs opinions. Comme disait Mélanchon, qui n'a pourtant pas dit que des choses sensées : « le mariage pour tous ce n'est peut-être pas naturel, mais être intelligent ne l'est pas non plus ! » Belle Perf, les français...

Je lève difficilement les paupières par-dessus ma couette Piet Pïraat et scrute ma chambre à la recherche d’une quelconque perte matérielle. Mes vinyles sont toujours à leur place et mon portefeuille est là où je l’avais laissé la veille. La télé que j’ai oubliée d’éteindre émet un faible crépitement. Étrange donc. Tentant de me rassurer, je m’assieds au bord du lit. J’enfile mes pantoufles et traîne mon slip jusqu’à la salle de bain.J’allume l’eau chaude. Je règle la fréquence de la petite radio sur Classic 55. Je regarde mon reflet gris dans le miroir et attrape un cachet de paracétamol (au cas où). J’enjambe la baignoire et manque de glisser, à cause du fond qui est encore mouillé. Je fixe le pommeau de douche qui est encore tombé, et règle la température pile entre plus tiède que tiède et moins chaud que bouillant. Quelque chose me turlupine. Je ne me sens pas comme à mon habitude. Shampoing. On est pourtant bien mercredi. La veille, j’ai bien sorti les poubelles. Shampooinage. Mon frère passe manger ce soir. Acheter une bouteille de rouge. Rinçage. C’est l’anniversaire d’une amie. Ne pas oublier de publier un chaton marrant avec chapeau sur son mur Facebook. Gel douche. J’ai faim. J’ai oublié de dégeler du pain mais il reste des Smacks. Je commence à me savonner, et. MON DIEU TOUT PUISSANT. Bordel de merde. Ma bite. Je baisse mon regard, intrigué tout autant qu’effrayé. Quelque chose a changé. Je l’ai su dès que j’y passé furtivement la main chargée de mousse. Je l’ai senti. Comme si ma main était entrée en contact avec la peau d’un corps étranger. Puis je l’ai vue. Elle était là, ma bite, la tête pendante et le cou tombant. Mais ce n’était pas ma bite. Elle avait changé. Impossible de dire exactement quoi. Le souvenir de mon ancien membre s’effaçait déjà comme le visage de quelqu’un qu’on avait croisé dans le bus 10minutes plus tôt. Ma nouvelle était un peu plus fine que l’ancienne, bien qu’un rien plus longue. Même la sensation du grain de sa peau était différente, elle aussi.


Je ferme le robinet, ouvre le rideau, et sors de la baignoire. Je m’empresse de saisir uneservietteéponge, et me poste dégoulinant devant le miroir. Ce n’était définitivement pas ma bite. Impossible. En prenant quelques secondes pour réaliser, je me rends compte en deux respirations que ça ne peut être vrai... Les vibrations de mon téléphone sur ma table en verre m’arrachent de la salle de bain. Le temps de décrocher, je vois les cinq appels qui ont du résonner dans le vide pendant ma douche. « Allô ! C’est Jim bordel ! Ça fait 15 minutes que je t’attends ! » « Merde fieu, je suis dans le gaz, j’arrive dans 5 ! » Deux bonds plus tard, mes frusques sont en place, je dévale les escaliers. Le bus est au coin de la rue et en courant vers lui je sens que quelque chose cloche. Pas le temps de m’arrêter pour vérifier, les quelques marches du bus me font me rendre compte que je suis bien à l’étroit dans mon falzar. Un petit bip et me voilà au cœur d’une foule se bousculant, truffée des gosses sortis de l’école trop tôt. Putain de mercredi. C’est le cousin Jim qui m’offre une bouffe. Qui cracherait dessus ? J’essaie de maintenir la tête froide mais cette sensation étrange s’accentue. Mon pantalon est tendu, le nouvel habitant de mon slip est incontrôlable. Je descends du bus, m’allume une cigarette et me mets en route. Jim et moi, on joue au squash une fois par semaine. Puis on va manger un bout. C’est le concept. Emmagasiner plus de calories que ce qu’on a pu dépenser en une heure de sport intense. Je commence à me dépêcher, et à chacune de mes courtes enjambées, je sens ces couilles qui se balancent. Le rythme de mes nouvelles valseuses est différent de l’ancien, et le frottement de celles-ci est bien plus rude. Je sens déjà le haut de mes cuisses qui brûle. Jim m’attend devant l’entrée du bâtiment. J’écrase ma clope à peine entamée, et le rejoins. - Qu’est-ce que t’as foutu ? Ça fait une plombe que j’attends. Je l’embrasse et remets mes lunettes en place. - Je suis pas d’humeur, fous-moi la paix... On joue ou on se touche ? Je me change pendant que Jim dragouille un peu la fille de l’accueil. Il ne changera plus. Je descends dans la cage de verre, et tape quelques balles contre le mur pendant que j’imagine Jim en train de se prendre un énième râteau. Il finit enfin par me rejoindre. - Décidément, y a des matins comme ça, rien ne va. Je ne relève pas, en nous commençons à jouer. D’habitude, Jim ne se prive pas pour tenir le crachoir mais, étrangement, il n’a pas l’air d’avoir envie de parler. J’en profite un peu, pas envie non plus de discuter. Cette histoire de bite n’arrête pas de me trotter dans la tête. J’ai une nouvelle bite, et elle me dérange. Mon dard me manque. - Tu joues comme une merde, concentre-toi. La balle que je venais de me prendre à l’arrière de la nuque me sortit de ma rêverie. - Je t’emmerde, Jim. J’t’emmerde. - Ok grand, je suis pas dans mon assiette non plus. On écourte la partie et on va manger ?

Je tape encore deux-trois balles, puis on se dirige vers les vestiaires, toujours sans s’échanger un mot. Je pense que Jim avait compris que j’avais besoin qu’on me laisse tranquille ce matin. Il rumine dans sa barbe en sortant ses affaires du casier, et alors que j’enlève mon slip trempé, Jim se retourne. A voir sa tête et en imaginant la mienne, je pense qu’on avait tout de suite compris ce qui nous était arrivé. On nous avait échangé nos bites. Au-delà de ça, on venait de se rendre compte qu’on ne pourrait plus jamais se toucher. Je refusais d’imaginer que dés que me prendrait l'envie de me tripoter le paquet, j’allais en fait chipoter l’engin de mon cousin. A moins qu’on se touche la bite ensemble en fermant les yeux... Et là. FAP FAP FAP FAP FAP FAP

FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP FAP.

Quand le Cousin Gratte, Il faut Gauler sans Réfléchir.


Comment tracer un joli dessin ? 1.

Pour commencer il faut faire un premier point sur le haut de ta feuille. (Ici en l'occurrence, le haut du bas de la page.) Comment trouver le haut de la feuille ? (Ici, le haut du bas de la page.) Le haut d'une page peut se trouver un peu partout, il ne répond qu'a une seule règle. Il faut qu'il y ait plus de blanc au dessus du point qu'en dessous. Le point mentionné correspond bien sûr au même point que le point du point 1.

2.

Ensuite il faut tracer une ligne, là tout est permis. Dirige-toi en bas un peu à gauche. Voilà tu peux t'arrêter.

3.

Alors, on arrive au moment un peu technique du Merdier©. Il faut remonter vers le côté de ta main qui dessine si tu est droitière et pour les gauchères essayez de dessiner de la main droite pour ce point, et ce, ni trop haut ni trop bas.

4.

Tu peux lever les yeux de ta feuille, regarder l'horizon, et habilement, tracer une ligne parallèle à ce même horizon partant de la droite de ton voisin de gauche vers la gauche.

5.

Voilà, maintenant c'est un peu pareil que le point 2 mais tu inverses la droite et la gauche. Et enfin tu peux rejoindre ton premier point, la boucle est bouclée, ton dessin brille de 5555 feux. Je t'invite à t'entrainer ci-dessous. (Ici est le fameux haut du bas de la page mentionnée plus haut.)

Rem : Tu peux à tout moment tourner ta feuille, il faudra alors inverser le haut avec la gauche et la droite avec le bas, et même parfois l'inverse. Rem 2 : Si tu retourne ta feuille complètement, le haut devient le bas, et la droite, la gauche. Mais si tu n'as pas envie d'opérer ces changements compliqués, tu peux toujours utiliser un miroir. Sonate en Fa quintuple dièse mineur.


Je vais vous raconter une histoire de caca...

Ce n’est pas en mettant une pièce dans un panier chaque dimanche qu’on va sauver le monde, mais en prenant ses responsabilités, en dénonçant haut et fort les injustices, en s’engageant contre les lobbys qui font pression sur les politiques, en ayant du courage politique et surtout en remettant en question notre narcissisme égocentrique et égoïste!

D’après Freud, le stade anal est le stade de maturité vers de 18 mois à 3 ans où l’enfant commence à contrôler son caca et par-là même son environnement, car maman elle, elle attend le caca et pi ça lui fait plaisir au ket de la faire attendre…enfin, t’es le roi quoi ! Je ne vais pas me lancer dans un billet psychologique -non- je cherchais juste une chouette introduction pseudo scientifique pour faire chic dans l'article.

Je vous raconte cette histoire parce que je l’ai vécue, et j’ai honte d’avoir eu honte de regarder dans les yeux ce peï ! J'ai encore de la chance d’être au Luxembourg, mais regardez autour de vous ! Il faut arrêter de taper sur les pauvres, les étrangers (cf. présidentielles françaises) car les vrais voleurs ne sont pas dans ces franges de la population, mais un brin plus haut…bon sang, il faudrait arrêter ces gens et les juger pour crime contre l’humanité ! Vous comprendrez quand ce sera votre tour !

Bon, le caca, vous voyez de quoi je parle ? Non, non, pas du bon caca d’après dîner, celui qui vous fait sortir des cabinets avec le sourire (bright) du vainqueur, non, non ! Je parle du caca indépendant…Keske ??? Wtf ?? Je sais…pas évident, mais vous allez comprendre !

Je voudrais finir par prononcer mon admiration pour ces femmes et ces hommes qui donnent tout dans leur quotidien pour sauver des vies, même des vies « impropres ». J’en ai vu des vertes et des pas mûres pendant mes « petites vacances » et je n’ose pas imaginer ce que doivent vivre les professionnels de la santé dans d’autres pays où on ne fait que « rentabiliser » les hôpitaux…Hippocrate ne doit pas arrêter de tourner et de tourner…

Le caca

Allez revenons au début, « contrôle du sphincter = contrôle de l’environnement » ergo « pas contrôle du sphincter = pas contrôle de son environnement » (pour les puristes, allez voir à l’unif si j’y suis !!) …et JUSTEMENT il y a des gens qui ont perdu le contrôle de leur vie, de leur être, de leur réalité…nous en rencontrons tout le temps, à la gare, dans la grand-rue, et que faisons-nous ?!Nous détournons le regard !! Non pas pour ne pas donner une pièce, ce serait trop facile. Non c’est la honte qui nous ronge !! Honte pourquoi, direz-vous ? Je ne sais pas, inconsciemment, on a peut-être peur de devenir comme eux, ou bien nous nous sentons coupables de leur sort, parce que la CRISE c’est nous en fait !! Maintenant, il faut dire, que not’ ptite tête est bien foutue !! « Une chtite pièce m’dame, un sousou, m’sieur ? » on passe, le problème en reste là, et nous repensons au white russian ou à la caipirinha qui nous attend à notre arrivée au bar…tout est bien qui finit bien…un chti sourire à la ptite brune toute mignonne qui nous fait le clin d’œil…soirée réussie…tout baigne dans l’huile quoi ! Autre cas de figure, prenons que vous êtes à l’hosto, cloué dans un lit, non pas en première classe, mais avec le peuple quoi, voire ces clochards dont je parlais plus haut….tadaaaaaammm !! Je répète, vous êtes cloué au pieu, un clochard qui s’est pêté une jambe, bourré comme un âne, qui se vomit dessus, qui se chie dessus devient votre voisin de chambre ! (ahhhh, voilà le lien avec le caca…) ÇA, mesdames et messieurs, ça vous remet à votre place ! Vous avez déjà senti du caca assaisonné avec un litre de Schnaps, 15 bières, 1 soupçon de misère, 3 cuillérées de profonde tristesse, 2 rondelles d’abandon ??? Vous n’avez pas la possibilité de bouger et on vous confronte à ce caca, à cette réalité. Vous sentez la misère, le résultat d’une société venue à bout de ses idéaux, de tous ses rêves, de son humanité et qui, par-dessus le marché, se sent tellement avancée…c’est de là que vient la honte… !! Ces personnes sont démunies face à leur destin…et c’est trop facile de dire qu’ils n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes. Notre société, chers amis, les aiment bien quand il s’agit de faire une chouette photo pour le journal, idéalement avant les élections, mais au jour le jour… que faisonsnous pour éviter la violence qui leur est faite ? Est-ce qu’ils ont encore une réelle chance de s’intégrer dans la société ? Non ! En fait, on les laisse même crever…car la santé publique n’est pas rentable ou compétitive…car il y a des communes (en France) qui ont même interdit de faire les poubelles, c’est vrai c’est pas très chic…

Une dernière chose…je suis un assisté maintenant…aurai-je encore le droit de m’exprimer ??

phaLluS


Le Phallus a visité pour vous l’exposition « Keith Haring : The Political Line » A part des private jokes à la signification obscure ou des articles dénonciateurs, la feuille de chou que vous tenez entre les mains peut aussi vous proposer certaines activités. Le Phallus s’est rendu à Paris pour visiter, au musée d’art moderne, la rétrospective sur Keith Haring. Un artiste engagé Keith Haring est un artiste américain né en 1958 et mort en 1990 du SIDA dont les œuvres sont connues mondialement. Il s’est essayé à la peinture, la sculpture, au tag, et à de nombreuses autres disciplines parfois peu orthodoxes (collage de gros titres de journaux, dessins à la craie dans le métro,…) et ses œuvres sont inspirées de Warhol comme d’Alechinsky, un régal. Mais cette exposition, comme son nom l’indique, insiste sur une facette moins connue de ce symbole du pop art : son engagement philosophico-politique. En effet, dans de nombreuses œuvres, l’artiste dénonce pêle-mêle : une société de moutons, l’invasion inquiétante des technologies dans nos vies, le rôle d’oppression des dogmes de l’Eglise, les ravages du SIDA, la puissance des mass media, et bien d’autres thèmes. On connait plus l’artiste pour ses bonhommes simples et hors de prix que pour son engagement contre le régime d’apartheid en Afrique du Sud ou contre les ravages du racisme. Délicieux.

Mais le plus cocasse dans cette exposition n’était pas le chien cul-de-jatte en chaise roulante avec un gros titre ‘Victime d’humiliation’, mais bien la contradiction entre la volonté de l’artiste et son public. Il faut savoir que K. Haring était engagé pour que l’Art soit accessible à tous (d’où ses œuvres publiques), car il le considérait d’une part comme un moyen d’émancipation des masses et d’autre part comme un canal d’expression publique. On se souviendra notamment qu’il a fait imprimer 20.000 posters à ses frais pour protester contre le régime d’Apartheid sud-africain. Pourtant, nous ne pouvons que constater, lors de cette nocturne, que le public ressemble plus à un conglomérat de bourgeois parisiens sortant d’un after-work, que de l’image de Monsieur tout le monde que visait Haring. Cet artiste qui voulait peindre pour tous, se retrouve cloisonné dans un musée payant1, forcé d’être contemplé par une marée de bobos qui se gaussent des références symboliques sur l’Egypte ou sur la franc-maçonnerie. Mais si l’on veut pousser la critique à son paroxysme : on ne peut que se rendre compte que cet artiste était finalement un anti-systémique confirmé. Il conchie le pouvoir, il rejette l’Eglise, il hait la Normalité. Or ce système qu’il déteste et dénonce, a réussi à la phagocyter, à en faire un de ces artefacts qu’on admire ou qu’on s’arrache pour quelques centaines de milliers de dollars. Ou quand le contestataire devient un produit ‘in’ de la société qu’il déteste tant, pauvre Keith Haring.

Une exposition fort bandante Nous devons avouer : cette exposition nous a impressionnés. En effet, à travers 8 grands thèmes1, l’artiste est présenté comme un individu réfléchi, engagé et se battant pour que l’Art soit accessible à tous. On peut souligner notamment ses œuvres grand-public à la craie dans le métro new-yorkais qui sont simples, destinées à tous, temporaires et illégales, car considérées comme du tag. Durant l’exposition on rigole devant les critiques contre Ronald Reagan, on réfléchit devant sa remise en question des dogmes religieux et on s’extasie devant ses œuvres monumentales sur le mur de Berlin. De plus, le Musée d’Art Moderne de Paris, situé à quelques pas du Trocadéro et de la Tour Eiffel, est un écrin magnifique qui laisse toute la place nécessaire à cet artiste si prolifique. On peut admirer une centaine d’œuvres, toutes aussi différentes que pleines de sens.

Exposition Keith Haring : The Political Line, du 19 avril au 18 août 2013 au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris. Informations : www.mama.paris.fr

On a particulièrement adoré : -Les références à G. Orwell et son ouvrage ‘1984’ -Son engagement politique -Son humour décapant -Ses partenariats divers (Andy Warhol, Madonna, mais aussi LAII, tagueur de 14 ans,…)

A voir, c’est Mystiphiant.

Une contradiction bourgeoise 1

l’individu contre l’Etat, le capitalisme, les œuvres dans l’espace public, la religion, les mass media, le racisme, l’écocide/menace nucléraire/apocalypse, et les dernières œuvres : Sexe, Sida, Mort

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Alors que la plupart des musées parisiens sont gratuits en dessous de 26 ans …


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TERRAIN A BÂTIR

Château de Foutrailles, Coteaux de Waterloo

Parcelles de 500m² Expo. Sud., proximité zoning commercial, prix à débattre, offre à saisir. Paradise Bay, Antarctique

Le réchauffement climatiche, les passages de degrés, tout ça, on s’en branle. D’ailleurs, tout va pour le mieux depuis que le Gulf Stream s’est inversé et que Bart De Wever et ses copines barbotent les pieds dans l’eau. Franchement, du soleil, des plages et des cocotiers pour toute la planète, ce n’est pas une belle preuve de réussite sociale internationale? Quand les réserves de pétrole ont commencé à diminuer, tout le monde criait à la fin du monde mais au lieu de ça, on s’est adaptés, comme toujours. Ca a crevé le portefeuilleS de quelques émirs au passage, mais tant pis pour eux, ils n’avaient qu’à investir dans le foot. Désormais, on fait de l’essence avec de l’huile de palme et nos déchets organiques. Bon, il faut avouer que l’odeur pique aux narines mais on s’habitue assez vite. C’est déjà mieux que l’eau potable recyclée d’urine. Les écologistes s’égosillent à en perdre la raison mais de toute façon, qu’est-ce qu’on y changera ? C’est pas la faute à nous, c’est la faute aux anciens. Que chacun prenne ses responsabilités (et plus vite que ça) Tiens, voilà Du Boudin.

Croisière sur un glacier à la dérive

Voyez toujours la vie du bon côté avec l’assurance Catastrophes Naturelles Des vacances rafraîchissantes…

Plus d’infos sur www.catastroPHInsurances.com


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