Monde diplomatiche 2011

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EDITΦ par Georges Maudit Poil, Plume, Vieux con, Ami, mon Frère, Ceci est une révolution. Ainsi aurait ouvert le bal l'homme à la Pomme, seulement malheureusement il n'en est nullement question ici, pas de révolution, pas d'indignation, juste une lente évolution, triste et pathétique vers la médiocrité à tous les niveaux à laquelle nous assistons mi-spectateurs, mi-acteurs. Niveau Folklorique, dont on ne répétera jamais assez qu'il est en danger, en danger à cause de l'immobilisme des gens qui le forment... En tout cas à l'ULB, où les cercles formant l'ACE ne font rien et finiront par disparaître. Niveau ULB, à quand un une vraie prise de responsabilités ? Notamment suite au problème des inscriptions, des têtes tomberont-elles? Cela serait légitime. Au niveau belge et mondial, une indignation est en route, ses rangs grossiront à terme même si pour la plupart d'entre nous jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien... Mais l'important c'est pas la chute... Quand les laquais du pouvoir troqueront leurs ambitions contre leurs idéaux et non l'inverse comme c'est le cas actuellement, alors peut-être les chose changeront, l'homme à la Pomme aura raison et nous l'aurons notre Révolution. Mais aujourd'hui c'est la Saint-V, la grandmesse des Universités Libres, les bourgeois ont caché leurs filles par peur de nos vîts puissants. Les commerçants ont rangé leur envie de chapiteau sur le Sablon pour cette année, mais vigilance reste le maître mot. Ils ne nous comprennent pas, nous méprisent mais surtout nous envient. Aujourd'hui, chose exceptionnelle vous avez l'autorisation de porter votre penne et vos autres attributs folkloriques en public ! Profitez-en, la prochaine interdiction est pour bientôt. Que dire de plus ? Ah oui sache, petit veinard, que tu tiens entre tes mains un exemplaire du Journal Ophiciel de SaintVerhaegen, ouvre-toi, instruis-toi et critique-le mais surtout partage. Si il y a bien une chose qu'il nous reste c'est bien ça. Quelqu'un a dit l'espoir ? Un avenir ? Pourquoi pas après tout ? Puissent ces quelques pages te faire rêver à un monde différent, peut-être meilleur et te donner envie de changer ce qui ne tourne pas rond... Selon toi. Bonne lecture

SEMEUR

LIED VAN GEEN TAAL

Wat betekent dit embleem ?

Semeurs vaillants du rêve, Du travail, du plaisir, C'est pour nous que se lève La moisson d'avenir; Ami de la science, Léger, insouciant, Et fou d'indépendance Tel est l'étudiant !

Brusselse studenten van de "Klauwaert ende Geus" Strijden wij voor vrijheid, steeds getrouw aan onze leus Roemberuchte rolders blijven wij tot in de dood De schrik van de kaloot.

De fakkel symboliseert het licht, nodig voor het onderzoek naar de spirituele en materiële ontwikkeling van de mens. De menselijke figuren symboliseren de universele Broederlijkheid. Dit embleem werd gekozen voor het geheel der diversen vrijzinnige organisaties en voor alle die, zonder daarom lid te zijn van deze organisaties die idealen in hun ambities delen.

Glorie, glorie, alleluja Brusselse studenten van de "Klauwaert ende Geus" Glorie, glorie, alleluja Getrouw aan onze leus.

Refrain: Frère, chante ton verre Et chante la gaieté, La femme qui t'est chère Et la fraternité. À d'autre la sagesse, Nous t'aimons, Vérité, Mais la seule maîtresse, Ah, c'est toi, Liberté !

Phi-Phi, Pictographie, ULB, 1955.

Sommaire

Hij die 't licht niet kan verdragen der "Geen Taalse zon" Hij weze een kaloot of een bekrompen franskiljon Moet maar zien dat hij in onze weg niet komt te staan Of 't zal hem slecht vergaan.

Aux rêves de notre âge, Larges, ambitieux, S'il était fait outrage Gare à l'audacieux ! Si l'on osait prétendre À mettre le holà, Liberté, pour défendre Tes droits, nous serions là !

Fiere dragers van de fakkels van de VUB Dragen w'in de wereld en doorheen heel Vlaanderen mee Onze wil tot leven vrij van dwang en levensblij "Geen Talers" blijven wij.

- No You did'nt

P.2

- Lettre aux Indignados du Sablon

P.5

- Faites ce que je dis pas ce que je montre

P.5

- Elle a bon dos la crise

P.6

- Vous êtes baptisés !

P.7

- Au delà de l'homme

P.8

- Le printemps arabe

P.9

- Don't believe the hype

P.10

- De l'importance de sanctionner/détoger les poukaves

P.11

- Les Médias

P.55

- Note pour tout de suite

P.14

- Un Jour...

P.16

- Phetons cette Saint-V ensemble et défendons la

P.17

- La Présidence

P.18

- V.I.T.R.I.O.L

P.20

- Utopique Labyrinthe de Bruxelles

P.21

- Savez-vous chasser le chervreau ?

P.22

- Tu sais avant c'était mieux !

P.22

- TITRE : Action, Inaction, Evolution, Révolution(...)

P.23

Afin de conserver toute son objectivité, la rédaction de ce journal tient à préciser que l es textes qui précèdent

- Fuck the system

P.24

n'engagent pas seulement leurs auteurs, mais également toute la subjectivité de leurs lecteurs.

- Manuel de savoir-guindailler(...)

P.25

- L'Enfer, le Silence

P.27

- La Boutiche

P.28

- Le Semeur, Lied van geen Taal

P.30

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Que signifie cet emblème ?

Refrain

Le flambeau symbolise la lumière nécessaire à la recherche de l'épanouissement spirituel et matériel de l'Homme. Les silhouettes humaines symbolisent la Fraternité universelle. Ce graphisme a été adopté comme emblème de l'ensemble des diverses organisations laïques et de tous ceux qui, sans être membres de ces organisations, partagent leur idéal et leurs aspirations.

Une aurore nouvelle Grandit à l'horizon; La Science immortelle Éclaire la Raison. Rome tremble et chancelle Devant la Vérité; Serrons-nous autour d'elle Contre la papauté ! Refrain Et pour ceux qui veulent et comprennent...

qui

Subliminaire

Pour de plus amples informations sur la question de l'objectivité et de la subjectivité, je vous renvoie à l'excellent article de Thanks God : L'écoute pas il n'est pas objectif, Le premier Mais, ODP, Bruxelles, 2010. Gamin d'Merde ! Φ - 30 - Φ


Livres

No You Didn't

Parce qu'il faut bien se cultiver un peu, l'Ordre du Phallus™, et sa maison d'édition attenante, les Editions Marabite® vous proposent un peu de lecture :

Barack Obama, un nom qui il y a 3 ans a symbolisé l'espoir d'un peuple et même de nombreux peuples de notre chère planète. Un espoir de changement, une forme de

Johan J. MATTELAER, The Phallus in Art & Culture, Marabite, Bruxelles, 1955. 25€.

rupture qu'ils espéraient radicale avec la politique de son prédécesseur George W. Bush Jr. Bien sûr, il y avait aussi les sceptiques 1 qui n'y croyaient pas du tout et les modérés qui voulaient bien lui laisser le bénéfice du doute. Force est de constater, à l'approche de la fin de son premier (et dernier?) mandat que peu de choses ont évolués dans la politique

Alain DUCDARD, Penis Pasta, Marabite, Bruxelles, 2005. 15€

tant intérieure qu'extérieure des Etats-Unis d'Amérique sous sa présidence. C'est un peu comme à l'ACE, on prend les mêmes et on recommence la même politique destructrice. Sauf qu'ici les acteurs avaient changé. Il est intéressant de noter que la première grande décision de Barack Hussein Obama après son élection le 4 novembre 2008 fut, à grand renfort de médiatisation, d'annoncer qu'il allait fermer la prison de Guantanamo Bay à Cuba2. Et, oh surprise ! Celle-ci est toujours en activité aujourd'hui. Premier écran de fumée, vite remplacé par d'autres tourbillons médiatiques. Afin de ne pas nous éterniser sur ce sujet que sont les grands échecs

Plus d'articles sur www.phallus.be

de

Barack

Obama,

lesquels

pourraient

certainement faire l'objet d'une thèse financée par le FNRS,

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nous

nous

intéresserons

principalement

à

l'actualité récente qui a touché la personne considérée comme étant l'une des plus puissantes de la planète. Cette actualité récente, sans tomber dans un populisme facile tant ces problèmes sont complexes, prenons le cas de la peine de mort. Le 21 septembre 2011 Troy Davis était exécuté dans l'état de Georgie. L'annonce de son exécution a fait le tour du monde. Libé : « L'AfroAméricain de 42 ans a répété qu’il n’était pour rien dans la mort du policier blanc pour laquelle il a été condamné en 1991. «Ce n’était pas de ma faute, je n’avais pas d’arme», a déclaré Troy Davis, selon une journaliste locale qui a assisté à l’exécution aux côtés de parents de la victime. «A ceux qui s’apprêtent à m’ôter la vie, que Dieu vous bénisse», a-t-il ajouté. Condamné à mort pour le meurtre du policier Mark MacPhail tué par balles sur un parking de Savannah en 1989, Troy Davis avait déjà échappé à trois exécutions grâce à de multiples recours judiciaires évoquant des doutes quant à sa culpabilité. Cela n'a pas suffit à faire intervenir Obama, le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, a indiqué qu’il n’appartenait pas au président «de peser sur des affaires spécifiques comme celle-ci, qui est une procédure d’Etat fédéré» »2b.

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1. « Les Sceptiques sont un caillou dans la chaussure de l'Humanité marchant vers la crédulité. » Jean Dion. 2. Pour rappel, cette prison est la seule prison administrée par un pays dit « démocratique » dans le monde où l'on peut purger un peine sur base d'être soupçonner de nuire aux intérêts américains sans être jamais jugé par une quelconque justice civile. D'après Wikipédia : Le camp de Guantánamo se trouve sur la base navale de la baie de Guantánamo dans le sud-est de Cuba. Dans ce centre de détention militaire de haute sécurité, sont détenues des personnes qualifiées de « combattants hors-la-loi », capturées par l'armée américaine dans les différentes opérations qu'elle mène à l'étranger (Afghanistan, Irak, etc.) contre des militants et « terroristes » islamistes. Le choix de ce centre situé à Cuba sur une base militaire américaine a été justifié par le président George W. Bush afin de fonder juridiquement la décision de refuser de soumettre les détenus au système judiciaire fédéral américain, prenant appui sur l'extra-territorialité de la base. 2b. Libération.fr

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Sur la question de la peine de mort maintenant, il faut savoir qu'elle n'a été

La Boutiche

abolie chez nous qu'en 1996, et chez nos voisins français, dite patrie des Droits de l'Homme en 1981 suite au remarquable combat de Badinter. Comment peuton encore aujourd'hui considérer la peine de mort comme utile à nos sociétés ?

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Il suffit de regarder les statistiques pour comprendre que ce n'est pas parce

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qu'un pays applique la peine de mort que la criminalité diminue. Que faire de l'irréversibilité de l'acte en cas d'erreur judiciaire ? Bref comment peut-on encore défendre ça aujourd'hui ? Comment ne pas lutter contre cet acte d'un

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autre âge ? Ici encore Obama montre toute les limites de sa politique de changement et de rupture en ne changeant pas la loi et au minimum en graciant les condamnés à mort en commuant les peines de mort et peine de prison à perpétuité. L'auteur belge de bande dessinée Franquin, soulignait très bien dans l'une de ses planches géniales de l'album Idées Noires, l'absurde de cette pratique ayant toujours cours aux USA 3. Obama, le prix Nobel de Paix 2009, qui soutient encore cette pratique est un autre argument discréditant complètement le prix Nobel. Passons à présent à l'argument principal discréditant le prix Nobel de la Paix4, c'est la politique internationale des USA menée par notre cher Barack. Afghanistan, Irak, Libye, et autres conflits armés non-reconnus par le pentagone. Si la politique internationale ne peut être réduite aux conflits armés, il n'en est pas moins étonnant de voir un prix Nobel de la Paix partir en guerre à tout va. Bien sûr vous me direz

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que c'est Bush qui est entré en guerre et qu'Obama fait ce qu'il peut pour limiter la casse. Si cela peut être tenu pour correct dans les cas afghan et irakien, pour ce qui est du cas libyen c'est une autre histoire, c'est bien l'administration Obama qui a choisi de se joindre à la guerre

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« humanitaire »5 de l'OTAN6. Le fait de partir en guerre pour protéger des civils de massacres annoncés est-il à inscrire dans la colonne « actes conformes à la mission d'un prix Nobel de la Paix » ? Mais c'est un autre débat puisque dans le cas de la Libye, on ne peut pas dire que l'entrée en guerre 3. Petite précision pour les incultes : Aux USA l'exécution se fait par injection létale et non au moyen de la guillotine. 4. Pour mémoire, sachez que Gandhi par exemple ne l'a jamais reçu malgré sa lutte non-violente pour l'indépendance de l'Inde. Gandhi qui disait à propos de la peine de mort : « Aucun homme n'est assez mauvais pour être tué, et aucun homme n'est assez bon pour tuer celui qu'il considère à tort comme totalement mauvais ». 5. Lisez financière et géostratégique

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L'Enfer, le Silence

avait un objectif humanitaire, ceux qui prétendent le contraire devraient

exercer

leur

Libre-Examen

sur

les

messages

Si toi aussi tu recherches la connaissance

médiatiques... Faites vos recherches. Je ne rentrerai pas ici dans la

Si toi aussi tu penses que l'obscurantisme et le dogmatisme doivent être combattus

difficile critique de la position américaine sur le conflit israelo-

Si toi aussi tu méprises les préjugés et autres formes d'idées préconçues Si toi aussi tu te sens blessé par l'injustice où qu'elle soit Si toi aussi tu penses qu'entre tradition et évolution tout est question d'équilibre

palestinien mais ici encore l'ami Barack a un peu de mal a prendre une position claire et démarquée de ses prédécesseurs mais le sujet

Si toi aussi tu veux croquer dans la Pomme

est trop complexe pour être abordé en quelques lignes. Enfin voilà

Si toi aussi tu as pour idéal la Liberté et la Fraternité

quelques

Si toi aussi tu les cultives à chaque instant

brèves observations qui ne rentrent pas dans les détails

Si toi aussi tu tiens au Folklore Si toi aussi tu penses que c'est plus que ce à quoi on tente de le réduire Si toi aussi tu penses que notre Folklore est en danger

profonds des différentes prises de décisions, mais qui je pense doivent être soulevées. En parlant de mérite cher

Si toi aussi tu es fier de porter ta penne et autres attributs folkloriques

lecteur, tu en as d'être arrivé jusqu'à la conclusion de cet

Si toi aussi le Néant ne t'effraye pas et qu'au contraire tu penses qu'il faut le combattre

article qui est... qu'il est difficile de conclure sur un

Alors toi aussi, parle, crie, fais-toi entendre, agis !

sujet aussi vaste, aussi ma conclusion sera courte : plus

Alors toi aussi, tu prendras tes responsabilités...

les attentes sont hautes plus dure sera la chute. Mais

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quelles raisons avancer à cette chute ? Est-ce une forme de lâcheté, de faiblesse ou ce qui est le plus probable de calcul électoral ? Ou bien simplement n'en a-t-il pas les moyens (financiers ou politiques) ? Est-ce un coup des Illuminatis7 ? Ou des Chinois qui contrôlent la dette américaine (et maintenant celle de l'Europe) et donc dans un sens sa politique 8 ? Je ne pense pas qu'il y ait de réponse unique, il y a probablement de nombreuses causes à cela et je n'ai pas envie de vous faire manquer ce cortège avec mes conneries aussi je vous dirai simplement, à vous de faire vos recherches.

General

General Motors

6. L'OTAN dont la mission devait consister au départ et selon la résolution de l'ONU à protéger les civils de « massacres certains ». Elle a un peu dépassé ce cadre... 7. Là je m'égare un peu... Quoique... Les vrais savent. 8. Quelqu'un a parlé de péril jaune ? Ah oui ça doit encore être un coup des anciens de le CPS.

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Lettre aux Indignados du Sablon

« Roule un duj' !»

Cher commerçants de la belle place du Sablon, Si je m’adresse directement à vous cette année c’est pour la simple et bonne raison que sont venues à mes oreilles des rumeurs selon lesquelles vous vouliez nous proposer l’utilisation d’un chapiteau de 1000m² sur la place cette année. Apparemment vous vouliez construire un gigantesque chapiteau sur la place du Sablon, le week-end de la Saint-Verhaegen et nous permettre d’en jouir durant la Saint V. Je voudrais vous dire que je trouve cette idée magnifique, non seulement vous permettriez à des étudiants ivres morts de venir se soulager de leurs envies urinaires, scatologiques ou sexuelles dans un cadre magnifique. Mais d’une pierre deux coups : vous auriez fait disparaître quelques chars de ce cortège malodorant et peut-être que nous aurions eu la possibilité d’évincer ces chars de l’ACS que nous trouvons tellement déplacés au sein de notre fête d’une Université Libre. Par contre je tiens absolument à m’excuser, nous avons tout fait pour que cette information reste confinée dans les couloirs lugubres de l’ACE. Malheureusement certains joyeux lurons ont cru bon d’informer la BSG de cette tentative. Et nous savons tous qu’une fois que la BSG s’est saisie de la question, rien ne pouvait les arrêter. Ils ont donc mené une campagne ignominieuse de dénigrement contre votre beau projet, alors qu’il était totalement inoffensif et visait le bonheur général. Cette campagne fut tellement salement menée que ces goujats sont parvenus à leur but : le chapiteau ne sera pas monté cette année.

Peut être une exclamation qui risque d'arriver à vos oreilles ébahies. Sachez que si vous acceptez vous vous retrouverez facilement dans un monde étrange sans avoir même bougé d'un pas. Vous l'aurez compris votre interlocuteur vous propose d'emballer du cannabis dans une longue feuille afin d'entamer sa combustion. Préparez vos poumons car tousser, dans ce genre de cas, attire l'attention de vos compagnons de fumette. Ils risquent donc de vous qualifier de « tapette », « crapotteur » ou de vous affliger d'autres quolibets dégradants. Il vous demandera certainement de faire tourner expressément . Passez votre chemin et mangez gras. « Veillez à pousser la chansonnette » Dans le milieu folklorique des étudiants belges, le chant est établi comme moteur de phête. En effet, faire rimer bite avec bite ou couille avec mouille est une vraie passion pour les students. Pensez à étoffer votre langage grivois et flanquez-y un air entraînant. Vous devriez, si votre chanson « cartonne » susciter une vague de mimétisme et écoper de quelques postillons.

Ce Qu'il ne Phaut pas Phaire: « Ne vous mouchez pas. »

Mais heureusement votre courage et votre détermination, que je salue grandement ne vous ont pas fait baisser les bras. Vous avez, selon mes informations, décidé de retenter l’aventure l’année prochaine. Je vais donc vous donner un double conseil : premièrement continuez de soudoyer le président de l’ACE, afin que seule cette institution magnifique soit au courant de l’affaire et s’en occupe en muselant la BSG. Deuxièmement, essayez d’obtenir les autorisations suffisamment à l’avance, qu’on ne puisse rien vous reprocher et que vous puissiez finalement monter ce beau chapiteau.

Premièrement, si vous n'avez pas de mouchoir, vous n'en trouverez pas. Deuxièmement, le crachat est une discipline pratiquée avec enthousiasme au sein de cette communauté. Aspirez soigneusement par vos narines bouchées et raclez le fond de votre gorge encombrée. Phinalement crachez de plein poumon , de préférence sur un calloté ou un membre d'un folklore considéré comme inférieur par la majorité. Apprendre à cracher sur les minorités peut vous garantir une ascension rapide dans votre « Alma Mater » si j'ose dire.

Courage, continuez vos effort pour affaiblir ce cortège qui salue nos rues chaque année, vous vaincrez si vous lutez avec détermination.

« Évitez de boire de l'eau »

Mes salutations les moins distinguées,

Si par mégarde vous sentez la sécheresse arriver, privez-vous de cette boisson cristalline. Il y a de l'eau dans la bière, étanchez donc votre soif avec une blonde bien servie.

on Aura sa Mort

« Évitez de boire trop peu » Faites ce que je dis pas ce que je vous montre "In the future, everyone will be world-famous for 15 minutes." (A. Wharol,1968) Star ac, Loft story , endemol est là pour te montrer la vie dans ce qu'elle à de plus médiocre: faux millionnaire , nerd, cuistot, fermier en mal d'amour, maçon du cul et autres imposteurs. A toi de choisir. Big Brother is watching you et toi tu te regardes à la télé. Tu es heureux d'allouer du temps de cerveau disponible à Coca-Cola. Vis tes rapports sociaux par procuration. Vis des success stories montées de toute pièce, conspue l'autre pour des raisons puériles. Consomme, rêve de toi aussi crever l'écran. Get rich or die tryin'. N'essaie surtout pas d'être heureux par toi même . Délecte-toi d'idées toutes faites.

Après une simple foulée à travers la masse, vous glisserez certainement sur un des éléments qui composent l'ambiance générale des soirées étudiantes. En buvant trop peu vous risquez de ne pas apporter votre pierre à l'édifice en jonchant le sol d'une coulée de bière et de bile. Ce détail visuel et olfactif est essentiel dans la préservation de l'écosystème folklorique. Faites une bonne action en participant un chouïa. « Gardez votre crâne nu. » L'envie vous prendra assez vite si un ou deux gobelets hasardeux atterrissent sur votre encéphale , de vouloir couvrir celui-ci. Bon nombre de chapeaux étranges vous encerclent, ne pensez même pas à en cueillir un. Si vous l'avez déjà fait, courrez. Ces chapeaux, bien que négligés, sont précieux aux yeux de leur porteurs. Ils signifient le passage d'une épreuve d'initiation ésotérique au sein d'une assemblée d'étudiants ivres. Souffrance physique et morale en sont les maîtres mots, évitez donc de vous mettre dans de sales draps en gardant une tête fière et nue. Ils finiront par croire que votre chapeau a été perdu.

Rassure-toi tout va bien ; le gouvernement veille, le nuage ne passera pas la frontière. C'est vrai ils l'ont dit à la télé. Tout va mal mais tout va bien. C'est comme ça je l'ai vu dans une série . Gicle lui dans les cheveux , c'est normal. Ne recrache pas tout mon amour, lèche mes couilles . Parle mal, baise mal, vis mal .... Et suce ma bite pour la Saint-Valentin .

Signé:Quetzal Chimérique

Jouisseur Cathodique

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Manuel de savoir-guindailler à l'usage des fossiles et des bourgeois. Cet ouvrage, croyez-le, a fait ses preuves de Louvain à Gand, de Mons à Bruxelles en passant par Liège. Il vou propose une panoplie complète pour vous immerger complètement dans le monde folklorique estudiantin et d'y faire vos premiers pas, dirigés par nos bons conseils. Les premiers seront: « Ne réfléchissez plus et suivez minutieusement ces lignes afin d'éviter une situation embarrassante, avancez aveuglement et habituez-vous à marcher en ligne titubant. Ensuite, laissez chapeaux melons et bottes de croco pour vous attifer de vos fripes les plus immondes, vous ne les récupérez pas. Abordons dès lors les premiers conseils, les mises en garde suivront...

Ce Qu'il Phaut Phaire: « Remplir son verre, au risque de se trouver sobre ». La sobriété est très mal vue dans le milieu estudiantin folklorique. En effet, la consommation d'alcool décomplexe votre voisin, s'il décide soudain de fraterniser, préparez vos plus belles expressions de poivrots. Visage béat, joues rouges, et vomi sur la commissure des lèvres seront des éléments essentiels à votre masque de guindaille. Si vous avez le souci du bon goût, n'hésitez pas à augmenter le ton de votre voix de quelques décibels et de parler à gorge déployée. Puisque votre charisme folklorique vient d'atteindre son paroxysme, vous êtes prêt à vous lancer dans toute action fraternelle à portée de nez. Au cours de celles-ci vous pourrez aborder les sujets d'usage exposés ici: Sans détours, votre plus grande chance de susciter l'approbation de vos désormais pairs, se résume à une assertion succincte mais néanmoins efficace: « Santé! ». Considéré comme une salutation officielle dans votre nouveau milieu. Une fois ce cap dépassé, le fond commencera à s'étoffer, parlez bien, parlez fort. Et pensez éventuellement à postillonner en ligne droite. « La mort du folklore » est un thème idéal pour vous lancer. Fustigez ses détraqueurs et larmoyez sur votre sort, vous aurez de grandes chances d'émouvoir les foules déjà gorgées d'alcool. Pour ponctuer vos interventions, n'hésitez pas à lancer un « avant c'était mieux » aux poils de bas-âge afin d'asseoir votre connaissance du folklore. En vous limitant à ces quelques paroles vous pourrez rapidement trouver votre place au sein de cette assemblée ivre et lubrique.

Elle a bon dos la crise Le système s'écroule , il est mourant. On en est aux soins palliatifs mais personne n'ose débrancher la machine. « Père pardonne leur ils ne savent pas ce qu'ils font » comme dirait l'autre. On en viendrait presque à les plaindre au vu de leurs réductions de dividendes et de leur si petits bonus. Mais quelle que soit la taille du parachute doré ce qui compte ce n'est pas la chute mais l'atterrissage. Après les pertes d'emploi , les délocalisations , le dumping social on n'y peut rien . Que voulez-vous c'est la crise . Avant nos pauvres on les importait essentiellement. C'était exotique . Ils étaient forts , ils étaient beaux, ils sentaient bon le sable chaud . Ça donnait bonne conscience quand on voyait ces beaux pays là bas loin crever de faim à l'écran. Mais maintenant ils arrêtent de chercher à venir chez nous sans invitation et sans frapper à la porte. Est ce vraiment acceptable ? Parce que bon c'est pas tout ça mais mon pouvoir d'achat y fait rien que baisser ma petite dame. Et c'est là que le bât blesse. J'ai même pas assez de sous pour m'acheter tout ce qu'ils me montre à la télé dont je n'ai pas besoin mais qui a

l'ai trop top . C'est vrai il a l'air vraiment indispensable le prochain téléphone , jusqu'au prochain soit. Comment ? Est ce qu'il permet de téléphoner ? Tu sais ce n'est pas vraiment ça l'essentiel. Mais bon avec mon pouvoir d'achat qui baisse , ça va pas être possible avant noël (Maurice pas la fête populaire du même nom) . C'est vraiment trop injuste. Mais voilà ça se rapproche dangereusement. Maintenant les Grecs , après les Italiens, les Portugais suivront. Heureusement que nous gagnons un répit grâce au débat profond portant sur la question de savoir sil y va falloir épargner ou sparen ici en Belgique . Politique d'austérité va falloir travailler plus pour payer les largesses et les pots cassés du passé. Heureusement les gentils chinois sont là pour racheter les dettes de tout le monde. Ne vous inquiétez pas ça ira mieux après. Du moins on l'espère ... Il parait même qu'Albert Frère aurai reporté les travaux d'agrandissement de sa villa au Zoute . Que voulez-vous c'est la crise ....

Jour de Crise

On critique de toutes parts mais sans but précis Réincarnation pâle et sans goût de nos propres comitards Dérision en perte de vitesse Rechignant à innover afin de relever le niveau Elaborant aux premières loges la fin annoncée du Folklore

« Sortez votre engin ». Vous le remarquerez assez vite, un des jeux favoris des folkloreux se rapproche assez des instincts primaires de l'homme: jouer avec son pénis. Tantôt en tournoyant ou en s'écrasant sur votre tête, la verge de votre collègue sera au centre de l'attention. Ne prenez pas, par mégarde un air étonné ou dégoûté mais préférez un grand éclat de rire ou un compliment sur le membre du protagoniste. Pour parfaire votre couverture sortez à votre tour vos bijoux de famille. N'ayez aucune honte, l'éthylisme lattant de l'assemblée s'appliquera à effacer un quelconque souvenir de la taille, la couleur de votre membre ou encore des champignons qui s'y sont logés. En revanche si votre verge est aussi vigoureuse qu'une saucisse de Vienne pensez à la montrer quitte à vous mettre entièrement nu en vous promenant dans le coin. Evitez par contre une érection maladroite. Un vît turgescent peut entraîner une lapidation à coup de gobelets. Gardez votre phallus caché.

Décidant des épreuves endurées par leurs victimes selon notre bon vouloir Usurpant des anciennes traditions pour les détourner et les pervertir Préparant la génération suivante à être encore plus médiocre que nous Hideux traîtres à notre cause Aigris cherchant la vengeance des mêmes actes précédemment subis Lavant nos actes dans une mer de boisson houblonneuse Libérant nos consciences en mythifiant notre comportement Urgeant nos successeurs de pas (trop) nous imiter Sérieusement, ce n’est pas le pied d’être l’élite du Folklore? un coMitArd.

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Vous êtes baptisés !

Fuck the system

« Vous êtes baptisés ! », et des bleus qui hurlent, se ruent dans les bras de leurs voisins. Tandis qu’une vague d’émotion déferle sur la scène, le comitard de baptême jette un dernier regard satisfait sur la chiée de bleus qu’il vient d’azurer méthylèniquement, non pas sans ressentir ce frisson qui parcourt son échine de bas en haut. A moins que ce ne soit le froid ou l’humidité de sa toge contre sa pine. Une fois la tension descendue, tout ce beau monde retourne à l’arrière du chapiteau, se rhabille, se claque le dos à coup de « Félicitations », « Bien joué », « Tu l’as méritée, ta penne », « Moi aussi je veux être comitard de Baptême (JAMAIS)». Quand tout le monde est prêt, la soirée peut commencer, pour se terminer aux petites heures, quand les oiseaux chantent, que le soleil se pointe, que les braves travailleurs sortent de leur chaumière déjà fumante, et que le taux moyen d’alcoolémie de la troupe dépasse celui d’un camionneur polonais vers les 15h. Pour toi ça sera une douche, et au lit. C’est fini. Fini ? Jamais. S’il fait bien son boulot, ton comité de Cercle va t’enchaîner une série d’après-midi à thème, de projections de photo, de pré-td au vin chaud, de soirées au théâtre, de sorties en tout genre. Le comité de Baptême, lui, ressort sa toge à l’occasion de la St-V, et la rangera jusqu’à la semaine folklorique, accrochée à un clou contre un mur. Puis il ira récupérer de toutes les nuits qu’il a passées à te concocter des activités, à boire pour entrainer son foie, à mourir à cause des gobelets réutilisables qui ont tué son système immunitaire.

In response to the financial crisis, many protesters have aroused angry on the streets. The occupy Wallstreet movement claims to protest against inequality and « them fat cat profit hungry bastards ». All over Europe, strikes against reforms have shaken up economies. It seems that people are furious and, according to protesters’ claims, that democratic opinions are not being taken into account anymore.

Et toi, oui toi, bleu, tu vas profiter de la vie. Tu partiras au ski, avec tes nouveaux potes. Tu feras les 500 coups en revenant du td, morts bourrés que vous serez, renversant moult poubelles et autres accessoires salissant (petit con). Puis arrivera vite fait la fin de l’année. Alors tu te rappelleras, qu’il y avait aussi une partie de l’année où tu aurais dû bosser, qu’il est tard pour t’y mettre (mais jamais trop tard), qu’il est temps de courir après les notes de tes potes. Et que si tu réussis, ou même si tu venais à rater, tu jureras, mais un peu tard, que l’on ne t’y reprendra plus (genre, toi même tu n’y crois pas).

Capitalism may be hard and too close to the evolutionary paradigm of survival of the fittest, but one advantage it produces combined with a democracy is complete self-correction. When there are problems in the system, the markets point them out or the democratic control brings them down.

Et même que, au moment où approcheront les élections de ton cercle, il se peut que tu aies envie de te présenter. Tu voudras faire vivre à ton tour le folklore dont tu as profité toute une année, en découvrir la partie immergée. Participer à la vie de ton cercle, prendre en charge une nouvelle série de bleus à la rentrée. Si l’envie t’en prend, et grand bien te fasse, n’oublie pas. N’oublie pas les responsabilités. N’oublie pas l’engagement. N’oublie pas les valeurs que tu devras véhiculer, l’université que tu représenteras. N’oublie pas que seul, on va moins loin qu’à plusieurs. N’oublie pas que tu agiras pour ton cercle, pour ses membres, mais aussi pour les autres (pas comme certains membres d’un certain cercle de section, qui, sans faire preuve de la moindre once d’altruisme et sans aucun scrupule, préfèreraient que la récolte de la quête sociale pour Cap48 aille directement au fond de ses caisses « parce que le cercle est dans la dèche et que la sécurité sociale, ça existe», j’accuse). N’oublie pas qui tu es, parce que le groupe pourrait te pousser à être quelqu’un d’autre. N’oublie pas que tu es là pour une toute autre raison qu’une carte ACE et des tickets boisson à la Jefke. N’oublie pas de t’amuser. N’oublie pas d’en profiter. N’oublie pas d’aller voir ce qui se passe ailleurs. Je ne peux que t’encourager à te lancer dans cette belle aventure, et regrette de ne pas l’avoir fait plus tôt. La vie d’un cercle dépend de gens comme toi, montre-toi. En ce qui me concerne, la route de la guindaille arrive à sa toute proche fin, le temps a eu raison de moi, et moi de lui. Mais ne sois pas sans crainte ! Cela ne m’empêchera pas de venir te faire quinze mille affonds, de te dire que le folklore se meurt, que ce que tu fais, c’est de la merde, et que de mon temps, c’était mieux, avant.

It is particular difficult to compare protests in the US with the protests in Europe. This is first of all due to the fact that the American system is in essence much more unequal than those communist social democracies in Europe. Thus, it becomes obvious why people protest against a severe disproportion in the distribution of wealth. However, when one tries to figure out what spirit transcends the protests in Europe, it becomes clear that one of the main points is that the objectors are particularly aroused over loosing “social rights”. Let’s consider the situation in Greece. Protesters are angry that the expenditures of the state have to contract by so far. When considering why Greece is in this state of emergency, then one has to highlight that this situation is not due to covetous banks and capitalists but to a society that has curtailed corruption and overspending for too long. People tend to forget that they are living in a democracy and that it is THEIR DECISION to have tolerated this system for so long. People voted for parties that extended social benefits while allowing public finances to go the wall, thus creating this crisis.

On balance, based on these facts, it can be argued that the choice of different unions and organisations to protest against the reforms, politicians are trying to lay out in Europe in order to mend the system, and to defending vigurously the status quo is irresponsible and against people’s interest. They block any sort of progress towards a more prosperous society. With demographic changes on the march and with increased competition from other parts of the world, I am confident that Europe will leave this crisis in a better shape to face these challenges, while its transformed societies will guarantee economic development and better quality of life for our people. Give the 99% of generation Z a chance to a bright future!

Sortir d’une pièce, c’est entrer dans une autre. ArcHibald

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TITRE : Action, Inaction, Evolution, Révolution ou Changement d’optique ? Nous revoici face à une situation particulière… Depuis des années, nous fêtons la Saint-Verhaegen, en sachant que cela déplaît à certains mais, comme nous le savons, ils ont décidé de s’organiser pour saboter le bon déroulement notre cortège. Evidemment, les organisateurs de cette Saint-Verhaegen n’y sont pour rien et nous pouvons encore les remercier pour leur travail et implication dans cette tradition. Mais vous, moi, les étudiants, les participants de cette St-V, comment allons-nous et comment devons-nous réagir ? Je crois, personnellement, que si nous arrivons à unir nos forces, malgré certains différends, nous pourrons montrer que nous tenons à ce jour particulier et que nous nous battrons pour le garder. Mais le tout est dans la manière… Facile, il serait de fléchir face à leurs provocations. Facile, il serait pour nous de détruire ou abîmer leur chapiteau. Mais facile, il leur serait de nous rayer définitivement du calendrier annuel des événements ayant place dans la ville de Bruxelles. Un développement intelligent et réfléchi, fruit de longues discussions (mais pourtant avec une réaction rapide…), doit prendre forme dans ce climat particulier. En effet, le tout serait de démontrer l’importance de l’événement mais aussi de rendre légitime la tenue de celui-ci et ce, sans que quiconque ne puisse venir le perturber. Mais que faire ? Sensibiliser son entourage, peut-être. Promouvoir l’importance d’une présence massive au cortège, sans doute. Mais ensuite ? Une énorme foule présente cette année serait un signal fort, je le pense. Cependant, ça ne doit pas s’arrêter là. Trop de fois et trop souvent, les étudiants se voient mettre des bâtons dans les roues, au sein même de notre université. Il devient de plus en plus difficile d’avoir des autorisations et accords des autorités. Il y a là un sujet à discussion. Que faire pour redonner du souffle à nos événements liés au folklore estudiantin et ULBiste ? Dans un premier temps, je dirais qu’il faudrait rétablir un dialogue clair, honnête et transparent. Repartir d’un nouveau pied, montrer une image nouvelle des étudiants de la communauté folklorique. Car si les traditions ne changent pas, l’image qu’ont certaines personnes doit changer. Et ce ne sera possible que si l’on se montre plus intelligents et plus habiles que ceux qui essayent de nous empêcher de perpétuer nos traditions. Mais, allons plus loin, si malgré cela, rien ne change et rien ne bouge, que faire ? La question me dépasse largement car si une solution n’est pas possible par le dialogue, que reste-t-il ? Certains pousseront pour que l’on entreprenne une action plus concrète et plus marquante, parfois même violente… Certains noteront que ce sont les révolutions qui ont fait évoluer le monde… Je leur demanderair : Est-ce que le monde actuel, vu comment il va, ce qu’il se passe, la situation dans laquelle on se trouve, a-t-il vraiment évolué ? Ou est-ce juste une impression passagère ? Je te laisse le plaisir d’y réfléchir et d’en discuter pour faire avancer les choses… La clé serait-elle une solution qui n’aurait pas encore été envisagée dans le passé ? Gracieux l’Artiste !

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Au delà de l’homme En 1966, Foucault préconisait la mort de l’homme. En effet, après que l’homme se soit découvert en tant que doublet empirico-transcendental – en tant que celui qui est sujet et objet de sa connaissance – ça n’allait plus durer longtemps avant qu’il ne disparaisse sur l’arrière-plan, au même titre que le monde qui l’entourait. En quelque sorte la pensée de Foucault elle-même fait partie de cette nouvelle ère post-humaine dans le sens où, justement, le sujet pensant ne joue aucun rôle, voire, au plus, un rôle assigné. C’est bien ce que Foucault nous explique dans son Archéologie du savoir : les formations discursives n’impliquent aucunement un sujet. Et dans ses travaux sur le pouvoir, il ne manque de préciser à quel point toute connaissance est intimement liée et issue du pouvoir. Il retourne l’aphorisme baconien « scientia potentia est » et démontre comment les rapports de force ont modelé notre façon de penser, de connaître, d’extorquer la vérité, bref de constituer un savoir. Dans ces processus, les sujets pensants n’ont de nouveau aucun rôle important, car ils sont pris en charge par des dispositifs sécuritaires, se retrouvent traversés par des rapports de force qu’ils ne maîtrisent pas, voire dont ils ne sont pas forcément conscients. Bref, le sujet, cette forte figure cartésienne, consciente, libre et agissante est réduite à zéro. Quelle en est la raison ? Le sujet ne serait-il qu’une fiction déterminée par une épistèmé bien précise, résultante des rapports de force d’une époque donnée ? Ou faut-il ignorer le sujet pour des raisons stratégiques, p.e. pour ne pas être dupe d’un jeu linguistique ? Etymologiquement, « sujet » signifie « être dessous », combinaison de « sub » et « iacere ». « Subjectum » pourrait même être interprété comme être jeté dessous. Ces interprétations sont loin du sujet cartésien ou kantien, qui est actif, libre et conscient. On le croirait plutôt passif… Par contre, l’objet est ce qui est en dehors du sujet, qui lui fait obstacle. On pourrait croire que celui-ci est alors plus libre, car il a le pouvoir de s’imposer malgré le sujet. Pourtant nous avons la tendance de croire que l’objet est passif, sans vit, de même qu’on lutte contre l’objectification de la femme. Bien que cela semble vrai, le sujet est en état de manipuler l’objet, de le détruire, d’en disposer, là où l’objet ne peut qu’emmerder le sujet de manière limitée. Il semblerait donc qu’il y a une interaction permanente entre sujet et objet, voire qu’il n’y aurait pas de distinction entre eux. Cette question tracasse le juriste qui doit s’occuper des droits. Chaque droit doit bien avoir un sujet qui doit être en état de l’exercer. De prime abord, tous les être humains sont des sujets de droit, c’est-à-dire qu’ils peuvent faire respecter des droits qui leur sont assignés. Mais que dire d’autres êtres vivants tels que les animaux, les arbres, des écosystèmes ? Toutes une séries de juristes a conçu des systèmes pour conférer des droits à ces entités, de sorte qu’elles soient respectées directement, en leur propre nom. Beaucoup ont été critiqués, car par ce biais, ils ont voulu conférer une subjectivité légale à des non-humains (même si cela ne devrait pas étonner dès lors qu’on connaît les personnalités juridiques, qui ne sont rien d’autres que des fictions légales). Mais les critiques ne sont pas complètement absurdes. En effet, de cette manière ces auteurs ont personnifié la nature – c’est-à-dire qu’en voulant protéger des non-humains en leur propre nom, ils l’ont fait par remettre l’humain au centre de leur pensée. Mais passons. La question des dépaysés (sans-papiers, réfugiés, apatrides, etc.), bien qu’ils soient des être humains, ressemble aux statuts qu’on a essayé de conférer à la nature. Là où les écologistes ont essayé d’anthropomorphiser la nature et ont échu, ont pourrait croire que cette masse de dépaysés à été – excusez le paradoxe terminologique – « naturalisés », c’est-à-dire déshumanisés. En tant qu’être, ils ont bien un statut juridique, mais ils sont loin du sujet de droit qui peut manipuler son Umwelt afin de vivre comme bon lui semble. Dans ce sens la distinction entre zoé et bios que faisait les Grecs, remarque Agamben,est intéressante. En effet bios désigne une forme de vit inhérent, nécessaire, typique d’un être (p.e. le bios ou forme-de-vit de l’homme est, entre autres, d’être social, vivre ensemble), là où la zoé désigne tout simplement le fait d’être vivant, commun à tout être vivant des être monocellulaires aux organismes les plus complexes. La zoé ne dit donc rien sur qui la possède…

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De là, les quelques protections légales modestes conférées à la nature prennent en quelque sorte en compte le bios. Souvent on stipule comment il faut respecter les biotopes de telle ou telle autre bête, qu’il faut prévoir des compensations pour des déforestations (p.e. reconstituer le même biotope ailleurs), etc. Par contre, l’immigré qui devant la loi ne peut que faire valoir son droit à l’intégrité et/ou à la vie ne peut que faire compter sa zoé. Dès lors il a déjà été déshumanisé et se situe dans un infra-droit, au même niveau que les bêtes et les plantes. Peut-on encore dire qu’il est sujet de droit ? Peut-on dire qu’il est objet ? Certes, il est destinataire des droits et de lois, mais ceux-ci ne lui confèrent aucun pouvoir, de sorte qu’il doit recourir à des formes de résistances généralement considérées comme illégales… Regardons la question sous un autre angle, pas au hasard proche du troisième Foucault – celui de l’autosujétion. Après avoir développé sa théorie du bio-pouvoir composé de deux pôles complémentaires – l’anatomo-politique du corps ou discipline et la biopolitique de la vie comme espèce – il analyse les formes d’autoconstitution du sujet. Foucault même explique que c’est là une manière pour le sujet de quand même s’opposer aux forces dominantes. Mais n’est-ce pas là qu’une conjecture qui porte sur une partie minuscule de sujets qui arrivent à faire phi de tout ce que leur est proposé quotidiennement, leur(s) formation(s) culturelle(s), bref, tout ce qui constitue la violence symbolique et abouti au habitus bourdieusien ? Ce sujet qui se crée une identité, qui n’est rien d’autre qu’une composition idiosyncratique d’éléments marchandisés, comment est-il libre ? Comment est-il en opposition ? Où est sont authenticité ? Comprenant ceci, c’est peut-être là la raison pour laquelle Foucault, dans sa troisième période, se réfère presque exclusivement à d’anciens textes de philosophes ou autres savants… Nous voyons bien aussi que la majorité des sujets ont été invités à consommer leur identité, à se consumer. Ils sont donc assujettis, objet d’un pouvoir marchand, objet d’un savoir marchand qui étudie leur comportement. Il ne semble donc pas y avoir de distinction réelle entre sujet et objet. La fiction morale, rationaliste d’un sujet libre n’est-elle qu’une chimère… ? Peut-être que la psychanalyse a mieux mis le doigt sur cette réalité qui nous échappe dans ce vocabulaire antique. Le ‘moi’, le ‘surmoi’ ainsi que le ‘ça’ désigneraient mieux les différentes modalités de l’ontologie. La suppression du sujet dans la philosophie contemporaine semble être stratégique afin de dépasser l’impasse, les contradictions posées par cette dichotomie sujet-objet ainsi que leurs ambiguïtés. La philosophie a su se débarrasser de cette chimère du sujet puissant, si par contre elle perdure dans le droit, dans la politique dans notre culture, c’est peut-être là un indice (de plus) de notre illiberté. Nous croire sujet, c’est déjà nous perdre dans des propositions de dominations qui jouent sur nous afin de nous gouverner. Nous devons donc commencer à chercher des alternatives au sujet/objet. Ces alternatives réorganiseront nos perceptions de qui ou quoi est sacré, qui ou quoi ne l’est pas et de conséquence peut-être exploité comme une ressources à disposition. Animal Consideré Le printemps arabe nous fit voire de toutes ses couleurs, Enchainant les saisons, déphilant bon nombres de dictateurs. Sorti d’un long sommeil d’hibernation, Le jeune révolté bourgeonne à sa façon. Pensais-tu réellement qu’un peuple opprimé, Garderait le silence semblable à un muet ? Une révolution n’est jamais bien loin, Même si elle débute souvent en bon coup de poing. Nous n’avons qu’une seule vie, ne l’oublions pas. « Liberté pour défendre, tes droits nous serons là » Babouches Kramées

Savez-vous chasser le chevreau ? Combien de choses essentielles à notre survie, ne savons-nous plus faire ? Grâce à l'organisation de notre société, nous avons tous été relégué au stade d'ouvrier plus ou moins qualifié. Notre boulot comme notre vie se résume à répéter une série d'actions identiques, jour après jour. Notre pouvoir décisionnel s'amenuise et nos libertés avec. Pour trouver le plaisir nécessaire à prolonger ce schéma et nous éviter de le remettre en question, il a fallu augmenter le temps de loisir et donc industrialiser les tâches essentielles à la vie : se nourrir, s'informer, s'épanouir, réfléchir, se développer... L'être humain devient dépendant de la société et limite donc lui-même ses libertés en s'ôtant la maitrise de ses besoins. Plus grave encore, cet effet néfaste à l'Homme, l'est également pour son environnement. L'absurdité de la situation n'en fini pas de m'effarer. Imaginez la vie d'une cadre dynamique fraîchement diplômé de Solvay : elle se rend à son job chez MacKinsey en Mini Cooper, pour gagner du temps et, pour rester sexy, va, en voiture bien évidement, dans une salle de gym faire du vélo d'appartement. Ne serait-ce pas plus simple et plus logique d'aller au boulot en vélo ? Sans compter le

désengorgement des routes, les bienfaits pour le corps et l'absence de pollution, cette solution rapproche également la personne de la réalité de sa situation en brisant l'enceinte technologique dans laquelle nous vivons. Si l'exemple précédent ne vous concerne sans doute pas, le suivant, en revanche, le devrait. Qui est encore capable aujourd'hui de faire son propre pain ? Qui prend le temps de faire sa propre soupe ? Qui pourrait tuer l'animal qu'il s'apprête à manger ? Ces questions permettent d'illustrer que nous vivons tous, grâce à l'industrie, au dessus de nos connaissances et de nos capacités et, que peu d'entre nous s'informent de ce qui se trouve dans son assiette. Malheureusement, l'assiette n'est pas le seul endroit de la maison où l'on a chargé quelqu'un de vous préparer quelque chose de facile à avaler. La télé, la radio, le journal sont autant d'endroits où il faut garder un oeil sur le chef cuisto. Quoi qu'il en soit pas d'inquiétude, ce soir le Phallus s'occupe des sauces. Alimentation Générale

Tu sais avant c'était mieux ! Salut à toi cher lecteur . Oui toi que tu sois fraîchement baptisé tout fier de ton nouvel état ou vieux briscard du folklore qui pense avoir tout vu. Viens donc un peu écouter les vieilles histoires de guindaille de papy Phi . Il faut dire que je vais te parler d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Que veux tu je suis du siècle précédent moi.

te rappeler tout seul comme un grand ce que tu avais fait la veille . Tu devais utiliser tes petits neurones embrumés pour te rappeler le nom de celle que tu avais ramené. Pas moyen de vite vérifier si elle est aussi belle sur ses photos de vacances à Djerba que hier après toutes ces bières. Tu devais tenir un agenda papier pour retenir quelle fête avait lieu où et quand. C'était ça aussi la guindaille.

Et puis surtout le folklore ne se passait pas dans un ghetto mais bien sur le campus . D'ailleurs tu sais avant le parking il y avait une terrain de foot tout herbeux. Avec une salle jefke en dessous. On faisait la fête sur l'ensemble du campus : le bâtiment D, les caves du Janson... On passait par l'avenue Héger se montrer, pousser la chansonnette. Montrer que le folklore faisait partie intégrante de la vie de ce campus.

Tu te dis sûrement qu'est ce qu'il me fait chier avec ses histoires préhistoriques le vieux croulant. Si ça l'emmerde il n'a qu'à retourner à son minitel. Mais sache qu'à l'époque Hermès n'était pas une blague mais bien un cercle folklorique. Que Sciences-éco, la Cambre et l'ACA étaient un peu des deux. Les gens allaient nombreux au baptême . Même si il fallait s'y rendre en navette. Parfois Et encore pire, sans internet ! Imagine même outre-ring. C'est dire. quand tu te réveillais le matin tu devais

Avant le folklore c'était une question de message à délivrer. L'important c'était le fond. A chacun de trouver sa manière originale et intéressante de faire réfléchir sur le message. Innover s'approprier le message. Maintenant je ne vois qu'une redite aveugle d'innovations passées .Où est ton originalité ? « What happened to passion ? »

Tu sais le temps où on payait encore en francs belges , ou luxembourgeois on était pas racistes, Où on guindaillait sans gsm . Si je te jure ça à existé. Tu appelais quelqu'un chez lui et puis tu demandais gentiment à son papa ou à sa maman de bien vouloir te passer ton petit camarade de jeux. Quand tu fixais un rendez vous tu t'y rendais, à l'heure de préférence.

Que veux tu avant c'était mieux... C'est normal avant c'était moi... Croulant Jovial

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Utopique Labyrinthe de Bruxelles

DON’T BELIEVE THE HYPE

Le nombre d’étudiants inscrit à l’Université libre de Bruxelles ne cesse d’augmenter ces dernières années. Ceci serait logiquement très bien, si cela ne se survenait pas au détriment d’un service adapté à ce flux de personnes. Faire la file n’est pas un problème, cependant faire la file jusqu’à l’avenue Buyl dépasse le cadre du raisonnable. Des files, il y en a toujours eu et il y en aura toujours. Néanmoins le choix des responsables de l’ULB de ne plus envoyer les cartes d’étudiants aux étudiants a fait exploser davantage les délais d’attente. Je veux bien que l’ULB fasse des économies, mais à ce niveau, cela devient caricatural. De surcroît, un délai de 10 jours, à compter de la date de payement, était indiqué jusqu’à l’arrivée de sa carte d’étudiant. Utopie. Des délais de 20 à 30 jours étaient à prévoir. Après ce délai les étudiants n’avaient pourtant pas de garantie de recevoir cette nouvelle carte novatrice après des heures de file. Ensuite, il y a eu des problèmes au niveau du payement en ligne… Classique ! L’adaptation des systèmes de l’ULB aux nouvelles technologies peut plutôt être considérée comme médiocre et lente, mais avant tout elle est sujette à de nouveaux problèmes. Ces changements laissent donc parfois l’impression de faire d’abord un pas en avant, mais ensuite avec la mise œuvre arrivent les corvées et d’un coup on refait 2 ou 3 pas en arrière. Par conséquent, on peut se demander si l’ULB ne vise que le court terme sans chercher des vraies solutions durables et efficaces. Le portail Monulb vient d’entamer sa troisième année d’existence. D’abord testé par les BA1 il y a deux ans, élargi à toute la population estudiantine de l’ULB il y a un an, ce portail présente invariablement des lacunes et défauts dignes d’une université championne du désordre. L’année passée, la connexion au portail Monulb n’était pas toujours aisée et la fiabilité du service GeHOL était plus que douteuse pendant une certaine période. Réunir de multiples fonctions et service dans un espace unique est bénéfique et montre la bonne volonté des responsables afin de faciliter la navigation dans la jungle informatique ULBiste. Cependant, supprimer le service Auroreweb avant de l’avoir intégré convenablement dans Monulb me semble maladroit. Je veux bien un décalage de quelques jours, mais pourquoi retirer un service qui marchait plutôt bien, alors que sa succession n’était pas assurée ? De telle manière, au lieu d’imprimer un relevé de notes chez soi, il faut à nouveau se rendre à l’ULB est faire la file devant un des nombreux secrétariats ou d’autres bureaux ouvert 1 jours sur 7 pendant 2 heures. De surcroît, que fait-on avec Webmail ? Ce portail d’email rudimentaire reste à la traîne. Un peu intégré via un lien dans Monulb il y a un an, il vient de disparaître à nouveau et demeure peu séduisant. Faut-il donc revendiquer une réduction des frais d’inscriptions, comme nombreux le font, à une université manquant de fonds dans tous les domaines, étant située dans un Etat ayant une situation financière fragile et pas de gouvernement, dont les services prestés à ces clients étudiants diminuent d’année en année ? A chacun de juger par lui-même. L’éducation vaut certainement ce prix, mais les alentours certainement pas… En tout cas, ce qui est sûr dans cet établissement, c’est qu’il y a un fil rouge: Après que les jeux ont été faits, rien ne va plus. Et des jeux il y en a de trop dans notre Alma Mater. Que chacun prenne ses responsabilités, folAtre Badin

La musique était assourdissante et, nu au milieu de ses compagnons d’infortune, Gros Puceau s’attendait au pire. Que pouvait-il bien se passer de l’autre côté de cette bâche ? Pourquoi ces gens d’habitude si confiants et charismatiques traversaient-ils maintenant la pièce, affairés et paniqués ? La musique devenait obsédante comme l’était le spectacle qui s’offrait à lui. Soudain, il comprit que les frissons qui lui parcouraient le corps n’étaient pas seulement dus au froid et à l’humidité qui régnaient dans ce chapiteau. Non, c’était la peur. La peur de l’inconnu ? Peut-être. La peur de rater son entrée dans la communauté qui serait désormais la sienne ? Sans doute. Sur le mur, un volatile grossièrement dessiné à la bombe le regardait d’un air mauvais. Gros Puceau essayait de se remémorer les consignes que Pot de Glaire, sa comitarde de cercle, lui avait données quelques heures plus tôt : profiter de ce moment unique et surtout, garder les mains sur la barrière et la bouche fermée quand la musique de clash commencerait. La musique de clash… Que voulait-elle dire par là ? « Rationnalise, Gros Puceau », se dit-il. Après tout, il était venu à bout de cette bleusaille. Il était enfin devenu libre-exaministe et la dérision n’avait plus de secret pour lui à présent. Diantre, ne finit pas une bleusaille qui veut ! La musique semblait s’être transformée en cris à présent. Il ne les percevait pas bien mais il lui semblait bien reconnaitre certains refrains qu’il avait appris durant cette belle initiation qu’il avait vécu au CI des semaines durant. Oui, les cris de cercles, c’est

bien de cela qu’il s’agissait. Et l’intensité de ceux-ci, dupliquée par l’écho, semblait lui indiquer qu’il y avait des centaines de personnes dans la pièce voisine. Sa peur grandit, mais elle était à présent mêlée d’excitation. Toutes ces personnes étaient venues pour l’accueillir en leur sein. Il en était presque ému. Mais finalement, tout semblait logique. Sans lui, pourquoi se seraient-ils rassemblés ici ? Mais oui c’était son baptême, et il en serait le point d’orgue. « Pas de bleu, pas de baptême » pensa-t-il. Étrangement, alors qu’il se préparait à monter sur scène, enfilant son déguisement, les cris semblaient s’estomper. « Le calme avant la tempête » se dit Gros Puceau. Il répéta une dernière fois son rôle dans sa tête avant de gravir les marches qui le mèneraient sur la scène. La scène de baptême, berceau de sa nouvelle vie, était à présent en vue. Quand enfin les premières notes de ‘’tourner les serviettes’’ -que le comitard Pain Saucisse avait malicieusement choisi pour son sketch de bleuretentirent, Gros Puceau monta sur la scène et s’exécuta. La scène s’était déroulée en l’espace d’une seconde. Aveuglé par les spots, il ne pouvait voir le public. Il avait joué son rôle à la perfection, ou du moins il lui semblait, mais les réactions n’avaient pas été légions. Peut-être n’avaient-ils pas compris ? Pourquoi les gens n’avaient-ils pas ri quand il eut fait semblant de s’enfoncer un yaourt dans l’anus ? Mais Gros Puceau n’eut pas le temps de se formaliser. Car, déjà elle arriva, la fameuse musique de clash. S’emparant de la barrière de

ses mains tremblantes, sans oublier de fermer la bouche, il serra les fesses et attendit le moment fatidique. Quelque chose ne tournait cependant pas rond. Il avait beau se savoir ignorant -rappelons tout de même qu’il est bleu- mais ce n’était définitivement pas l’idée qu’il se faisait de la clash. Toutes les dix secondes (à peu de près), une légère averse bleue lui caressait le corps. Gros Puceau eut alors l’étrange sensation que la salle ne se préoccupait absolument pas de lui. Prenant son courage à deux mains, il ouvrit les yeux. Et le spectacle qui s’offrit alors à lui le laissa pantois : Le brouhaha qui emplissait la salle provenait des délégations, rassemblées en petits groupes à l’arrière de la salle et discutant entre eux, bière à la main, sans même un regard pour la scène. La ‘’clash’’ qui atterrissait mollement sur son corps, quant à elle était l’œuvre de deux comitards Oméga et d’un poil de la Lukot, qui, rigolant de leur rire gras et agricole, lançaient avec joie des boule de cette matière bleue dans sa direction en faisant tourner les chaines de leurs pennes où étaient accroché ce qui ressemblait à des morceaux de slips… C’est dans cette atmosphère de désintérêt général que depuis quelques années, tous les bleus comme Gros Puceau intègrent la communauté folklorique. Amis folkloristes, ne serait-il pas temps de se poser la question « pour qui organisons-nous nos cérémonies de baptêmes ? ». N’est-il pas temps de remettre le bleu au centre de la scène ? Trop hype pour clasher, laissons cela au « bouseux des hautes écoles et leur sousfolklore ». Trop hype pour porter nos pennes hors du chapiteau, laissons cela aux bleus… Mondain le Folklore ?

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De l'importance de sanctionner/ détoger les poukaves Avant de lire ceci prenez en compte les mots suivants : ne faisant partie d’aucun des comités concernés, je me contenterai de relater le plus précisément possible les faits avérés et prouvés, excusez-moi d’avance par le ton acerbe que pourrais prendre cet article. Aujourd’hui je vais vous parler d’un fait divers qui s’est déroulé au sein de notre chère alma mater et qui est passé assez inaperçu, ce qui me parait étonnant vu son énormité. Tout a commencé un soir du mois d’octobre où une comitarde d’un cercle X rencontra, à la sortie d’un td arrosé, une bleuette d’un cercle Y. La comitarde offrit purement et simplement un Quick à la bleuette, ce qu’elle accepta après quelques hésitations. Ce fait me parait déjà assez étrange que pour être soulevé : depuis quand un comitard invite-t-il un bleu d’un autre cercle à manger un Quick ? Ensuite, après quelques bouchées dans son burger salvateur, la comitarde X commença purement et simplement à casser du sucre sur le dos d’un comitard du cercle Y, le tout pour une histoire de boules… Là nous avons un exemple très clair de vengeance déplacée. Il me parait hallucinant d’aller casser du sucre sur le dos d’un autre comitard du cercle d’où provient le bleu. L’Histoire n’a pas retenu ce qui a été dit, et je pense que c’est un bien, sinon le malaise aurait pu être plus grand. Mais vous me direz : pourquoi me parle-t-il de Quick et de plan cul foireux ? J’y viens mes amis, j’y viens… Après avoir disserté sur les préférences sexuelles du comitard Y, la comitarde X commença à discuter du fond de la bleusaille avec la bleuette Y. Et cette comitarde lui révéla LE secret. Je ne décrirai pas ici toute la conversation car ce journal pourrait se retrouver dans les toilettes d’un kot de chroniques (aka. Non baptisés). Mais on sait tous de quoi il s’agit, ce que le jugement apporte au bleu comme une cerise d’or sur une bleusaille-gâteau. Bien sûr, la bleuette s’est empressée d’aller en parler avec ses co-bleux, ce qui créa un grand malaise dans le cercle Y. Les jugements de nombreux bleus faillirent être compromis. Et c’est là que l’affaire commence vraiment : comment une comitarde, deuxième année de toge, membre du comité de l’ACE peut aller manger un Quick avec une bleuette, et lui révéler le grand final de la bleusaille ? Une fois que cette nouvelle s’est propagée dans le comité Y, une rencontre a été tentée entre la bleuette, le bureau des deux comités de baptême, et la poukave. Mais la comitarde ne s’est jamais présentée. Et son président de baptême, l’a entièrement couverte. Mais comment s’est finie l’affaire ? Quelles sanctions ont été appliquées ? Quelqu’un a-t-il reçu un blâme ? Quelqu’un a-t-il été détogé ? Rien de tout cela mes amis. Aucune sanction n’a été même envisagée, quelques comitards ont bien essayé le relever le fait, de crier ‘HONTE, HONTE’ ou de mettre les gens face à leurs responsabilités mais rien n’y a fait. La comitarde est montée sur sa scène de baptême comme si de rien n’était. Alors je vous demande une simple question : comment peut-on dormir tranquille sachant qu’un ivrogne se fait détoger pour avoir enroulé une flamande, alors que quand une comitarde deuxième année et à un poste important à l’ACE, révèle LE secret qui fait tenir toute la bleusaille ensemble, on ne bouge pas le petit doigt ? Je voudrais ici remercier plusieurs personnes : premièrement les deux présidents de baptême des cercles concernés, ensuite le comité folklore de l’ACE. 1. Le président du baptême d’appartenance de la comitarde car il a totalement couvert sa comitarde. Grâce aux liens qui les unissaient, en tant que président et plus, le président ne s’est pas laissé dépasser par des considérations sentimentales et il a entièrement protégé sa comitarde. Au lieu d’obliger sa comitarde à une confrontation le lendemain du jour où l’affaire s’est sue et au lieu de décider, en toute âme et conscience et pour le bien du Folklore, de ne pas faire monter une poukave sur une scène de baptême ; il a cru bon de la protéger. Je l’en remercie. Bel esprit. 2. Le président de baptême du cercle d’où provenait la bleuette car il a pris ses couilles à deux mains. Lui, il a vraiment pris ses responsabilités : trop occupé à essayer de se justifier devant le regard des gens et de trop préoccupé par le moment auquel serait chanté son chant durant les cris de délegs pendant le baptême, il a décidé de s’écraser. Je le remercie pour cette raison : il a eu les couilles de ne rien faire. Malgré que son comité baptême le poussait à agir, alors que son comité de cercle faisait un lobby macabre pour, à terme, détoger cette poukave, il a su rester fier et droit et il a défendu le Folklore, du moins Sa version du folklore. 3. Je voudrais aussi remercier le Comité folklore de l’ACE dans son ensemble pour sa grande implication dans cette affaire. Pour ceux qui ne le sauraient pas ; le Comité folklore de l’ACE a le Pouvoir de détoger un comitard si ses actes sont assez grave que pour justifier une décision si extrême.

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V.I.T.R.I.O.L V.I.T.R.I.O.L., tout le monde a déjà entendu cette abréviation célèbre d'une formule des Alchimistes. Mais si, tu vois bien, ces gens qui pensent que le tout est dans le tout et qu'à partir de n'importe quoi on peut tout recombiner pour obtenir ce que l'on veut. Et donc comme le monde est vénal, l'objectif est de changer n'importe quoi en or. Mais soit c'est rapide, caricatural et populeux comme présentation de l'alchimie mais je n'ai pas l'intention de vous barber avec une histoire plus longue précise et compliquée, c'est la Saint-V merde! Et en plus le Folklore est en danger ! L'objet de cet article est justement l'interprétation que l'on peut faire de la signification de cette abréviation. Visita Interiorem Terrae Rectificando Invenies Occultum Lapidem soit en français : « Visite l'intérieur de la Terre et en rectifiant tu trouveras la pierre cachée. ». J'ai visité le ventre de la Terre, son intérieur le plus intime, je n'y ai trouvé aucune pierre, mais c'était humide et sombre. Mais le ventre de la Terre, s'il n'est évidemment pas la destination de mon voyage initiatique est un endroit que je recommande à tout un chacun et surtout à tout le monde. Bien sûr, le sens de la formule VITRIOL exprime tout autre chose. En fait, de façon hermétique, c'est l'un des fondements de l'alchimie : la purification de l'esprit doit précéder la purification de la matière (transmutation du plomb en or.). C'est donc au plus profond de soi que se trouve la clé, la pierre angulaire de notre existence, c'est là qu'il faut l'y chercher, souvent bien cachée mais il est important de changer à cette fin. Bon voyage ! En ascenseur... Gigantesque Marée

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bleus comme il les a considéré réciproquement, par les possibles valeurs qu'il leur aura instruit (on se comprends). Il est remercié pour le temps consacré à chacun et la franchise qui l'a caractérisé. Ces deux stéréotypes sont à envisager dans une constante “possibilité”. Le but n'étant pas d'établir un portrait mais de poser un contexte engendrant d'éventuelles questions. Imaginons que ces deux manières d'agir se complètent, que la starification s'allie au familial. Le mélange pourrait être très intéressant... Cependant, vu le temps imparti, est-il possible d'allier les deux ? Quel rôle correspondrait à la définition du bon président ? Sa mission envers les bleus n'est elle pas plus importante que l'exaltation invariable de son être ? De quelle manière ce poste pourrait-il maximiser ses apports, par rapport à son devoir de transmission d'une certaine morale ? Comment le président doit-il jouer le jeu, en sachant que sa transmission du folklore influencera la première vision que ses novices en auront ? Bref, n'oublions pas que le folklore est là pour nous offrir jouissance et connaissance, son absurdité et son exclusivité sont un trésor inestimable. Néanmoins, l'acceptation de certaines responsabilités provoque l'endossement d'un rôle d'influence sur un nombre conséquent de domaine et de personne. L'insuccès de sa charge n'est sans doute pas signe de “fin du monde” mais il serait dommageable, sur le long terme, de faire passer le plaisir de l'homme au-dessus de ses impératifs (dans une manifeste mesure, entendons-nous bien). Gros Calibre Foutre et jouir voilà l’unique affaire, Foutre et jouir, voilà quels sont nos vœux !

Je ne vais pas me pencher ici sur la manière dont fonctionne la BSG flamande et sa superbe Folklore Akademie mais ils ont le même pouvoir et n’hésitent pas l’utiliser quand les événements l’y obligent. Je voudrais donc remercier notre magnifique comité folklore de l’ACE de ne pas avoir calqué leur comportement sur ces fachos de la BSG. Aucun acte n’a officiellement été pris, aucune confrontation n’a été imposée sous supervision du Comité folklore de l’ACE, et cela malgré le fait que les deux cercles étaient représentés au sein du Comité. Merci pour ces gens qui ont pris leurs responsabilités à leur sauce. Par contre je voudrais ici blâmer certaines personnes. 1. La présidente du cercle de la bleuette. Car elle a essayé, par tous les moyens possibles, grâce à tous ses contacts, d’agir sur l’affaire et de tenter de détoger cette malheureuse poukave. Sa campagne morbide a échoué face à la détermination des gens « défenseurs » du folklore à leur façon précédemment cités. Imaginez-vous l’onde de choc que cela aurait créé si elle était parvenue à ses fins ? 2. D’autre part j’aimerais blâmer le comité de baptême lésé, si je peux m’exprimer ainsi, car par leur Dérision sans limites, ils ont failli fait capoter le plan de leur président. Effectivement, ils ont voulu amener des pancartes au baptême du cercle de la comitarde avec des inscriptions ignominieuses et totalement déplacée telles que « M***** paye nous un Quick » ou « c’est nul, M**** nous a déjà raconté la fin ». Heureusement que leur courageux président a réussi en dernière minute, à imposer sa voix et à refuser que ces pancartes ne soient brandies dans le chapiteau Ripou. Je trouve cette dérision extrêmement dérangeante dans une période où le folklore se porte déjà assez mal comme ca. Vous imaginez ? Essayer de défendre un semblant de reste du Folklore alors que d’autres personnes s’échinent à le faire rentrer dans un mur comme une régionale rentrerait à l’ACE… Quel honte. Essayer de prendre ses responsabilités alors que nous vivons dans un milieu social timoré et en perte de toute crédibilité… Quel danger ! Plus sérieusement à mes yeux, cet événement est tellement grave que je ne sais pas si je dois pointer l’acte en luimême de la comitarde, à savoir révéler LE secret qui fait vivre aux bleus toute cette magnifique expérience. Ou la réaction totalement invisible, si pas absente, des principaux acteurs concernés. On m’a toujours dit « de grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités »… Là on a l’exemple parfait que certains n’écoutent pas assez les conseils de leurs anciens. Si grands pouvoirs il y avait, je n’ai pas vu la mise en branle de grandes responsabilités. Je pense que cette affaire, touche à l’essence même du Folklore. On est en droit de se poser une question toute simple : « Comment une comitarde deuxième année, élue dans le comité de l’ACE, peut révéler la base même de la bleusaille, et que RIEN ne se passe ? ». Mes amis, beaucoup crient que #le folklore est en danger#, mais moi ma parole sera différente : le folklore est mort, et en train d’être mis en bière. Le cercueil a été offert gracieusement par nos autorités à coup d’expulsions unilatérales des cercles, et les différents actes : - acceptation des régionales à l’ACE, - interdiction du port de toges et de pennes à la JANE, - nouveaux cercles farfelus reconnus à la COCU (‘cercle’ universitaire héger,…), - élection d’Adrien Leleu deux années de suite à la présidence de l’ACE, - silence des ordres sur les dérives des bleusailles et du folklore, - togeages de personnes totalement hors des réalités folklorique, - tentative d’expulsion progressive de la Saint V de la place du sablon à coup de chapiteaux, - retour d’Idées et de Valeurs a-folklorique dans les bleusailles (questions et surenchère sur le genre, insultes de bleux,…), sont autant de clous de ce cercueil grandiose.

Foutons amis, qu’importe la manière, Foutons foutons, c’est le plaisir des vieux ! Enlarge your penis For only 55.55 dollars

Un ptit caphé?

Cet événement que je vous ai compté ici, n’est qu’un des signes annonciateurs que le folklore est en perdition, et que seul un effort surhumain généralisé et coordonné pourrait peut-être dévier le cours de cette tragédie dont il ne reste que 5 actes à jouer au maximum. Marin Anxieux

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Les médias

La Présidence

Les médias, toujours les médias…ok allons-y…les médias !…Et quoi ? Qu’est-ce qu’il y a avec les médias ? T’en a pas marre des médias ? Ça commence à bien faire avec les médias qui sont omniprésents : médias au bureau, médias à la maison, médias dans le bistrot, médias dans ta poche, médias aux chiottes, médias dans ton cul…RAS CELUI LA…on dirait qu’on sait plus vivre sans médias ! Voilà 15 médias…ça en fait beaucoup hein !!?? pour tous Les bons entendantS On ou aurait menti ? Rien à Voir , circulez

Assumer le rôle le statut de président, quelle histoire ! D'un point de vue extérieur, ce poste s'apparente pour beaucoup au graal folklorique ! La récompense ultime, le point final d'un long parcours (lorsque celui-ci est vécu conventionnellement, dans la logique d'un chemin typique suivi) d'implication, de don de soi pour un folklore dont les enrichissements influenceront à jamais ta traversée étudiante. Cependant, cette tâche qui t'offre pendant une petite durée la possibilité par un possible charisme, (?) d'être le "héros" du folklore de ton cercle et d'avoir de constants regards rivés sur ton personnage burlesque (humour) est d'une stabilité fragile.

Remerciez-nous

En effet, ce poste entraîne automatiquement l'adoption d'un comportement s'adaptant à l'esprit de la personne concernée. L'esprit ? C'est à dire le sens que chaque individu donnera à cette responsabilité. Le sens ? L'optique dans laquelle se trouve la personne, son comportement avec les "autres" folkloristes, son comité, les bleus,...

Et ça te dérange pas de me sucer pendant que mon pote t'encule ?

Je décrirai donc deux comportements, selon mes observations, que pourraient embrasser un président.

Dites nous tout

Le premier genre d'attitude serait la “peopolisation extrême” du poste, en délaissant (et je mesure mes mots), ses tâches principales. Je ne veux pas dire par “délaisser” qu'il n'éffectue pas sa mission mais qu'il vit l'expérience en considérant sa personne comme prioritaire. Cette pensée est peut-être justifiée soit, par un manque de considération recherchée depuis plusieurs années, ce qui entraine une exacerbation du personnage se croyant doté d'un “charisme divin”. Soit par une envie de profit maximal de sa dernière année active, de son ultime moment folklorique.

Désolé du dérangement Un pas en avant Pas trop vite Ha ! Je vous l'avais dit Avec le temps va tout s'en va La prochaine fois ça ira mieux La situation va en s'améliorant

Vallende bladeren in een herftstelijke zon

Une dernière pour la route ?

Een vallende student zucht vanop zijn balkon.

Salut , ce fut un plaisir !

Het einde van deze guindaille is weer nabij. Dit is het einde van een zwoegende barbarij. Jean Cérien

Wat hebben we nu bijgeleerd, oh waarde student ? Wat was de toegevoegde waarde van deze ludieke prent ? Bezopen in mijn Kot

La deuxième posture éventuellement adoptée pourrait être l'opposé du paragraphe ci-dessus. Dans ce cas-ci, l'individu considère sa tâche comme son dernier fait d'arme et à donc le devoir d'éffectuer son mandat dans les règles de l'art ! Il est vu comme le conseiller de tous et gère sa bleusaille (jamais seul, sinon le comité n'aurait aucune utilité évidemment) en sachant exactement quoi faire et de quelle manière. Son expérience est respectée de tous et les membres de son “groupe de travail” savent que si le doute s'installe chez l'un d'eux, il parviendra à les diriger (grosse caricature, je le sais). Il intègre des messages à sa bleusaille afin de transmettre les valeurs chères à notre alma mater. Il est apprécié de tous pour son implication et est reconnu comme le “papa” de son comité. L'adoption de ces deux possibilités de comportement, engendrera (situons nous toujours dans l'hypothèse) certaines conséquences. En ce qui concerne la première attitude, le président pourrait subir le revers de la médaille. Sa personne prenant trop de place par rapport à l'exécution de sa tâche, les personnes qui l'entourent de près pendant la bleusaille (personnes de son cercle par exemple) se sentent délaissés et ne comptent pas sur leur président lorsque le doute s'installe. Deplus, le président préviligiera d'autant plus ses relations extérieurs et négligera ceux pour qui il est présent, ses bleus. Ceux-ci, malgré le manque de considération envers leur personne, n'y verront que du feu et admireront cet être qui brillera plus par son “statut acquis” que sa personnalité marquante. Nous pourrions définir son travail comme “bleusaille vide” tant la portée de son message et le partage avec les novices est nul. En contrepartie, la figure de l'homme impliqué ne pourra que savourer le fruit de son travail. Une bleusaille réussie dû à une implication marquée, un être adoré dont l'aura n'a pas d'égal (ne pas considérer cela comme une définition de président “divin” mais comme une description possible de remerciement envers le travail bien éffectué d'une personne), il est apprécié de son comité grâce à la cohésion, l'esprit de famille installé dans celui-ci. Chéri par ses

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★★★★★ PHETONS CETTE ST-V ET DEFENDONS LA ★★★★★ Amis de la guindaille, nous voici, une nouvelle fois, place du sablon, à fêter cette si chère journée de la SaintVerhaegen en buvant une petite bière. SANTE ! MSGH, MSAF, MSOG ! EVOHE ! Tu n’es pas sans savoir que cette année, les opposants à notre folklore et à nos traditions ont frappé fort, au point même de vouloir s’inviter en plein milieu du point de départ de notre cortège. Non mais ! Je sais ce n’est pas cela qui va arrêter le défenseur de nos valeurs qui est en toi ! En écrivant ces quelques lignes, j’ai le profond souhait et espoir que les étudiants, jeunes ou vieux (car une partie de nous reste et restera toujours étudiante), se sont rassemblés en masse pour montrer que ce folklore se place au dessus des actions quelconques qui essayent de l’amoindrir et de le détruire. Chacun prendra ses responsabilités et ira affronter celui qui lui portera atteinte, chope en main (pour boire évidemment). Outre ce point gélatique, j’espère que bleus, poils, comitards, vieux cons, vous avez passé une bonne bleusaille ! J’ai hâte d’encore voir une nouvelle génération de bleus porter fièrement leur penne et préparer les futures années folkloriques dont ils seront les acteurs principaux !

Note pour tout de suite C'est le Grand Maître qui m'a forcé à écrire cet article Il faut remonter jusqu’à 2006 pour saisir l’instant où votre cher serviteur tint dans ses mains pour la première fois, non sans une certaine fierté, sa penne de baptisé, porte d’accès au savoir et à la connaissance, au folklore et à la dérision, à l’alcool et aux filles faciles. Cinq ans et quelques guindailles plus tard, l’idée de faire le point, de faire un certain bilan, fusse-t-il phallique ou non, s’imposait. Mais c’est aussi parce que le Grand Maître m’a obligé à écrire des articles*. Cinq ans et quelques guindailles plus tard, les choses ont –bien ?- changé, sauf une : le folklore est toujours en danger et personne ne bouge. Personne ? Si, une poignée d’irréductibles folkloreux illuminati arrogants combattant encore et toujours les autorités de l’ULB et Adrien Leleu (nous y reviendrons, patience). « Changer la guindaille ? Mais elle est très bien comme elle est la guindaille ! Ça fait des années que je la fais et je n’ai encore jamais reçu aucune plainte ! »

Faisons, ensemble, à nous 5, que cette année soit des plus excitantes, jouissantes, nymphomanes et bandantes !

Vraiment ? Allez coco, écoute l’ancien. Tu sais, moi aussi quand j’étais investi folkloriquement j’étais persuadé que tous ces petits changements de statuts, toutes ces mini-enculades, d’où qu’elles viennent c’était « pas grand-chose ». Que de toute façon, moi, j’étais trop jeune/trop occupé/que j’avais pas que ça à foutre/que quelqu’un d’autre le ferait mieux que moi.

Sur ce, une très bonne St-V l’ami !

Du coup, ciao la Rabelais.

De mon côté, je me réjouis de participer à une nouvelle St-V et je suis déjà en train de boire ma première bière à notre santé.

Glorieux Ambicieux

Parce que oui, en fait à l’époque on disposait d’une salle de cantus qui se trouvait à Héger. Mais ça t’as pas connu. Du coup, ciao les caves du Janson.

Mort annoncée du Folklore Soit, il semble qu'on le dise chaque année Grande est la menace pourtant Honte sur ceux qui le mettent en péril

Parce que là aussi, il faut que tu saches, à l’époque, quand on faisait des tournées et pas des lignées, on allait dans les caves du Janson, où se trouvaient les cercles Solvay et Droit, et il faisait chaud et humide, mais c’était chez nous. Mais ça, t’as pas connu.

Mais si vous voyez de qui il est question Sots ! Vous leur avez donné le pouvoir ACE rime aujourd'hui avec Sections et Régions Folklore réveille toi je t'en prie !

Du coup, ciao le bâtiment U. Ben oui parce qu’à l’époque, il y avait encore une visibilité pour le folklore de l’ULB : on tournait, et on allait se pavaner –en bonne élite folklorique qui se respecte- sur Paul Héger en rendant visite au Cépé, au CDS, et même au CJC quand ils étaient ouverts. Mais ça, t’as pas connu.

Magne-toi ! Bientôt il sera trop tard... Si rien ne change tu disparaîtras Oubli et silence se feront à ton sujet Gestionnaires de l'ACE, tenez-en compte !

Du coup, ciao la Rabelais II. Confer la Rabelais I plus haut, mais à la plaine. Mais ça, t’as pas connu. Etc.

Et surtout rappelez vous ce qui importe Vos vies universitaires enrichies par ces traditions Oubli je te vomis Hypocrites et calculateurs politiques prenez-garde Encore une fois, Folklore nous ne t'abandonnerons pas Trop Gros pour passer ?

Et déjà à l’époque, les anciens nous servaient leur morale pénible et fastidieuse. Déjà à l’époque, le folklore était en danger. Et déjà à l’époque, presque tout le monde s’en foutait, puisque de toute façon, c’était encore possible de soulever une petite pépée derrière la Jefke avec des bières gratuites. Sauf que voilà : aujourd’hui, le rôle d’ancien semble être l’étiquette que l’on m’a collée et dont je risque de ne pas me défaire de sitôt, et c’est seulement là que tu te rends compte qu’en fait « nos anciens nous avaient prédit… » Note pour tout de suite. Nouveau cru 2011 oblige, les petites emmerdes et les grands fistings des imbéciles en tous genres sont là. Petit tour d’horizon des aberrations folkloriques aperçues par un ancien en 2011. Les gobelets réutilisables : Oui, je sais, c’est le coup classique, mais désolé, vraiment, ça me sort du cul. Argument de campagne pour notre cher président de l’ACE élu deux fois, surfant sur la vague écolo-bobo, les gobelets réutilisables ont leur intérêt, c’est indéniable. Et oui, ça marche plus ou moins sur le parking à veaux et dans les cercles. Mais de grâce, des gobelets réutilisables aux baptêmes ? What for ? Des gobelets réutilisables à l’Orgie ?

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Où c’qu’il est mon folklore ? Et au-delà de ça, le président de l'ACE est-il conscient que ces gobelets ont été de vecteurs de maladies ce soir là ? Mon angine blanche je sais à qui je la dois ! Évidemment, quand le président de l’ACE ne fait pas la fête et ne connaît rien aux plaisirs de Bacchus, faut pas s’étonner. La présidence de l’ACE : Je l’évoquais, mais là, il y a un problème : quand une personne se fait ré-élir à l’ACE car il s’est mis tous les cercles facultaires et régionaux dans la poche, alors que la communauté folklorique est de son côté plus… mitigée, il y a un souci. Un homme qui depuis deux ans détient les rennes –pognon oblige- du folklore alors qu’il n’y prête aucune forme d’intérêt, il y a matière à réflexion. Autoriser W9/M6 à venir filmer dans la Jefke en bleusaille, par exemple, ça ne se fait pas. Donner des maladies à tout le monde avec tes gobelets, non plus. Par contre, être présent pendant la bleusaille, ou/et aux baptêmes, ça oui, c’est une idée. Défendre les intérêts des cercles, et pas uniquement facultaires, c’est bien aussi. Où étais-tu ? De l’importance de porter sa toge : Aperçu durant les baptêmes : des comitardes avec la toge… déposé sur l’épaule (certainement fraîchement sortie du sac Delhaize pour pas qu’on le voit sur l’avenue de l’Université). Bleuette, c’est pas un voile Prada que tu portes, c’est ta toge. Tu sais, le truc censé représenter une bonne partie de ta personne pendant 2-3 mois, avec tout ce qui va avec ? Mais siii, t’es bonne même avec, t’inquiètes. Savoir garder sa langue dans sa shneck : Salut comitarde du CDS, petit info toujours bonne à prendre : raconter à des bleus d’autres cercles les trucs et astuces pour faire un bon jugement en la gavant de Chicken Dips, c’est pas la meilleure idée que t’as du avoir dans ta vie. Allez on te pardonne, mais franchement, trouve toi un poil du CI pour manger un Quick avec toi la prochaine fois, et laisse les bleus vivre leur initiation comme il faut. Savoir garder sa shneck dans sa shneck : Salut comitarde du CP, petite info toujours bonne à prendre : on ne retire pas sa toge pour pouvoir violer un bleu dans les buissons de la Jefke. Même si c’est folklo, quand même, y a des limites. De mon temps on attendait que le bleu soit baptisé avant de l’initier aux plaisirs de la chair à l’arrière de la BSG… Y a comme un hic sinon, non ?

Un Jour... « Les temps ont changés... demain tout ira mieux tu verras... » IAM La dictature du marché... Vaste programme. Cette dictature est une réalité, les agences de notations dictent le politique, la gestion des Nations, des Régions, des Communes, tout est subordonné aux lois du marché, des lois intrinsèquement injustes et aléatoire. Soumises à une psychologie variable et pathétique. Combien de fois nos chers médias ne nous font pas écho de l'une ou l'autre déclaration de nos chers dirigeants ayant pour but de rassurer les marchés ? Rassurer les marchés, voilà le rôle du politique aujourd'hui, éviter à tout prix d'effrayer les agences de notations et de voir sa cote de premier de la classe chuter. N'y a-t-il pas un problème ? Dans notre monde globalisé, n'y a-t-il pas là un problème ? Un échec cuisant du politique ? L'impossibilité de la construction cosmopolitique actuelle tient en un seul point : la valeur commune entre les différentes entités qui composent notre monde mondial. Cette valeur vous l'aurez compris est l'argent, le fric, le pez, le blé, etc. Baser toute son action et concentrer son énergie sur ce facteur ne permet pas aux différents êtres humains de se construire un identité commune et partagée. Au contraire, l'argent est quelque chose que, par essence, l'on ne partage pas. Mais que l'on peut échanger, évaluer, quantifier, une chose qui créé des différence et empêche tout construction commune d'une forme d'identité « humaine », cette utopie humaniste et fraternelle. Un Jour tout se cassera la gueule... demain ? « Mais je ne pense pas à demain Parce que demain c'est loin. » IAM

Les bleusailles se suivent et se ressemblent. Toujours les mêmes affonds. Toujours les mêmes fournées bleus, toujours les mêmes bleuettes fourrées. Toujours les mêmes files, toujours les mêmes gerbes. Toujours les mêmes cris, toujours les mêmes chants. Toujours les mêmes tentatives de réflexion, toujours les mêmes échecs. Toujours la même défense minable du folklore ? Allez bleu, l’important c’est d’essayer, à ton tour…

Trop de fric Gros !

Le Folklore est en Danger… again.

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