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Attributions plans de chasse
2013
NUMÉRO 76 Enquête prélèvements
Programme oie cendrée
LE MAGAZINE DE LA FÉDÉRATION DÉPARTEMENTALE DES CHASSEURS DE LA VENDÉE
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Attributions plans de chasse
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N U M ÉR O 7 6 Enquête prélèvements
Programme oie cendrée
Chers amis Chasseur vendéens Avec un printemps très pluvieux et plutôt frais, l’année 2013 ne restera pas dans les annales comme un grand cru cynégétique. Ni les nichées de perdrix ou de faisans, ni les portées de lièvres ou de lapins n’auront su trouver les conditions nécessaires à l’élevage de leurs progénitures. Ajouté à cela, un retard dans les semis et dans les fauches et vous comprendrez aisément que ce début de saison est plutôt tristounet pour les chasseurs de petit gibier. A contrario, en ce qui concerne les oiseaux d’eau, le début de saison a été très bon avec des contingents importants de sauvagines surtout ces dernières semaines. Espérons que les migrateurs terrestres (bécasse, vanneau…) soient au rendez-vous des autres chasseurs vendéens dans le bocage et dans la plaine. L’année 2013 a été riche pour notre fédération : modification des statuts et du règlement intérieur, refonte des secteurs géographiques, création d’un service environnement… et j’en passe. Soucieux de vous faire partager en temps réel le plus d’informations, nous essayons d’utiliser au maximum les supports internet via les adresses mail pour vous solliciter, vous mettre au courant des évolutions règlementaires nationales, régionales et départementales. De plus, nous avons revu la maquette du chasseur vendéen afin de la rendre plus moderne et plus facile à lire. J’espère que vous apprécierez notre démarche et cette nouvelle présentation. Avec plus de 10 000 adresses mail mises à jour régulièrement et près de 38 % des chasseurs vendéens ayant validé leur permis par internet cette année, le web est un outil sur lequel le monde de la chasse doit investir. La création de la Web TV Chasseurs de France pilotée par la Fédération Nationale des Chasseurs entre tout à fait dans cette logique de digitalisation et d’investissement des nouvelles technologies. Afin de répondre à vos attentes, l’E-validation a été mise en place depuis quelques semaines uniquement pour les validations temporaires 3 jours et 9 jours de manière de solutionner le problème du Carnet de Prélèvement Bécasse. Cette avancée vous permet donc de prendre une validation temporaire directement chez vous en imprimant le titre. La dématérialisation est en marche et c’est une bonne chose pour notre corporation.
LE MAGAZINE DE LA FÉDÉRATION DÉPARTEMENTALE DES CHASSEURS DE LA VENDÉE
Abonnement : 5,58 €. CPPAP : N° 0211 G 88133 - Dépôt légall : A parution. i Service Abonnement : FDCV Les Minées, Route de Château-Fromage, 85010 LA ROCHE-S/-YON - Tél. 02 51 47 80 90. Directeur de Publication : Gilles DOUILLARD, Président de la Fédération Départementale des Chasseurs de la Vendée. Directeur de Rédaction : Cyril MOREAU, Directeur de la Fédération Départementale des Chasseurs de la Vendée. Comité de Rédaction : Commission Communication et Relations Publiques de la Fédération Départementale des Chasseurs de la Vendée. Régie Publicitaire : Fédération Départementale des Chasseurs de la Vendée. Conception-Réalisation-Impression : Imprimerie OFFSET 5 - La Mothe-Achard - Tél. 02 51 94 79 14. Fédération Départementale des Chasseurs de la Vendée - Siège social et administratif Rédaction - Abonnement : Les Minées - Route de Château-Fromage - BP 393 85010 LA ROCHE-SUR-YON - Tél : 02.51.47.80.90. Télécopie : 02.51.46.21.60 E-mail : fdc85@chasseurdefrance.com - CCP Nantes 87-85H. Crédit Agricole La Roche-s/Yon - N° 228-444 O 001. Tous droits de reproduction réservés pour tous pays. Les articles publiés et les opinions émises n’engagent que leurs auteurs. Photos de couverture : D. GEST Crédit photos et illustrations pages intérieures : FNC, FDCV (F.PETOT, D.GEST,
P.BONNIN, M.BOBINEAU), L.MARTIN, ADJC, J.DUBOIS
www.chasse85.fr
D’autres réflexions en interne sont en cours : saisies sur internet (plans de chasse), dématérialisation de certaines procédures… Vous trouverez dans ce numéro un point sur les dossiers chasse (Ouverture de la chasse et sur l’état du gibier, bilan bécasse, les attributions de plans de chasse 2013-2014), sur les dossiers environnementaux (Agrifaune, RNR de Choisy, reprise de bagues toutes espèces, enquête sur les prélèvements…), sur la communication (Club nature Cicadelle, programme oie cendrée…) et les traditionnelles parties : à lire, recettes et petites annonces. Il est très important que votre fédération puisse vous fournir un service de qualité, que vos collaboratrices et collaborateurs soient à votre écoute et que les outils que nous vous proposons répondent à vos préoccupations et interrogations. Bonne saison de chasse à toutes et à tous. En Saint-Hubert. Gilles DOUILLARD, Le Président.
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Informations nationales
Crédit photo : FNC. Assis à son bureau : Président : Bernard BAUDIN. Membres du Bureau de gauche à droite : Présidents : Jean-Roland BARRERE, Jacky DESBROSSE, Etienne BERGER, Alain DURAND , Benoît CHEVRON et Jean-François RUINAUD.
Résultats des élections de la FNC, Bernard BAUDIN réélu à la présidence de la Fédération Nationale des Chasseurs Au terme d’une campagne animée ces dernières semaines et contre toute attente, aucun candidat ne s’est présenté contre l’actuel président Bernard BAUDIN à la présidence de la FNC. Bernard BAUDIN, avec 74 % des suffrages, a donc été très largement réélu pour un mandat de trois ans à la présidence de la Fédération Nationale des Chasseurs.
Parmi les sujets prioritaires, citons : la conférence environnementale, les deux projets de loi sur la biodiversité et la forêt,
Le Bureau élu par la même occasion est constitué comme suit : Président : Bernard BAUDIN (06), Vice-président délégué : Alain DURAND (76), Vice-président : Jean Roland BARRERE (40), Secrétaires Généraux : Etienne BERGER (58) et Jacky DESBROSSE (51), Trésorier : Benoit CHEVRON (77),
le renforcement de la présence de la FNC au niveau européen…
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Trésorier adjoint : Jean François RUINAUD (23). Fort de cette légitimité renforcée, le Président a annoncé vouloir s’attaquer sans tarder aux chantiers annoncés dans son programme de campagne et dont les priorités en termes de calendrier sont : X Utiliser l’opportunité de la Conférence Environnementale de Septembre prochain, pour obtenir une nouvelle gouvernance de la nature dans laquelle les chasseurs devront être présents à hauteur de leur poids véritable ; X Profiter des deux projets de loi en cours (biodiversité et agriculture / forêt) pour mieux inclure la chasse dans la gestion des espaces et des espèces ; X Renforcer la présence de la FNC auprès des instances Européennes.
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Permis de chasser
L’E-validation du Permis de chasser : tout en un clic Dix ans après la création du Guichet Unique de validation du permis de chasser, qui a mis fin à des démarches administratives fastidieuses et coûteuses, une nouvelle étape vient d’être franchie dans la simplification de la procédure. Grâce au Guichet Unique, les chasseurs avaient déjà la faculté, soit de recevoir à domicile leur bon de commande et leur titre de validation, soit de commander et payer par Internet pour recevoir ensuite leur titre de validation. L’accord récent des Ministères de l’Ecologie et des Finances, permet dorénavant d’aller encore plus loin dans la simplification, en éditant à domicile le titre de validation que l’on a commandé par Internet. Dès lors, rien de plus simple que de répondre à une invitation de dernière minute ou de pallier un oubli la veille de l’ouverture ! Le
système mis en place est très simple, il suffit de se connecter sur le site Internet de sa Fédération, compléter en ligne sa commande, régler le montant par carte bancaire et lancer l’édition du titre une fois les contrôles réglementaires effectués.
Validation en poche, départ à la chasse sur-le-champ ! En Vendée, vous pouvez bénéficier de l’E-validation pour les validations temporaires 3 jours et 9 jours sur le site internet dédié : www.permisdechasser85.fr/.
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Point sur l’ouverture de la chasse Notre activité cynégétique est fortement dépendante de la qualité du territoire de chasse et donc de ses milieux naturels plus ou moins artificialisés dans lesquels nous pratiquons notre loisir : espaces agricoles de plaine ou de bocage, marais, zones boisées… Les photos ci-contre illustrent bien le paysage que la plupart d’entre nous rencontrent en ce début de saison : terres nues ou couverts pour ceux qui commencent leur saison dans les zones cultivées. Avec des semis tardifs en maïs et tournesols, les surfaces en couverts sont encore très importantes à l’ouverture de la chasse cette année. Ceci a pu faire le bonheur localement des chasseurs aux chiens courants lorsqu’il y avait quelques lapins ou renards à chasser en attendant l’ouverture du lièvre. Cette forte présence de couverts était aussi l’opportunité de chasser les sangliers présents dans les maïs et ainsi limiter les dégâts agricoles. La chasse aux chiens d’arrêt était cette année plus délicate, face à l’étendue des cultures sur pied, nous étions obligés de nous reporter sur le reste des parcelles agricoles qui sont la plupart du temps des sols nus (parcelles de céréales d’hiver déchaumées ou récemment semées en couverts d’inter-cultures, colza ou Ray Grass). Le temps sec de cette fin d’été n’ayant pas permis /H &KDVVHXU 9HQGpHQ
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la levée des couverts, il restait les prairies mais à part celles des fonds de vallée la plupart étaient bien sèches, bref rien de bien motivant pour la conduite des chiens et la pratique de la chasse. Dans les zones de marais non cultivées, la présence d’eau dans les fossés, les mares de chasse ou baisses naturelles étaient plus importantes à l’ouverture des oiseaux d’eau que ces dernières années. Ceci a été facilité par un printemps humide, puis par une sécheresse moindre et par la demande collective de dérogation que la Fédération Départementale a déposée auprès de l’Administration pour l’approvisionnement ou le maintien en eau des mares de chasse (dérogation possible pour ceux qui ont déclaré leur plan d’eau et les volumes d’eau nécessaires). Ceci a permis en fonction de la disponibilité en eau sur les différents bassins hydrauliques de maintenir de l’eau dans les marais, et la biodiversité s’y retrouve dans son ensemble ! Malheureusement, le printemps 2013 très humide n’a pas été favorable à la reproduction de l’ensemble de la faune sauvage quel que soit le statut de l’espèce gibier ou protégée. Dans les marais, la reproduction des anatidés (Colvert, Souchet…) a été globalement mauvaise, ce qui fait que l’ouverture au gibier d’eau a été moyenne, toutefois, avec les marais plus accueillants il y a eu quelques bons passages la semaine suivant l’ouverture générale.
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Point sur l’ouverture
Pour le petit gibier sédentaire à l’heure où nous écrivons ces lignes fin septembre, la situation est très décevante :
Le Lapin : la situation est une fois de plus très disparate avec des territoires aujourd’hui totalement dépourvus de lapins et quelques territoires privilégiés où il faut gérer l’abondance. Du côté des maladies, le VHD semble plus présent qu’en 2012 (analyses positives cet été à Bois-de-Cené, Saint-Benoit-sur-Mer…) et un parasitisme (coccidiose, strongylose) important est régulièrement relevé dans les analyses.
Le lièvre : Malgré le travail important réalisé sur l’espèce (suivi des populations en hiver, plan de chasse) le niveau d’abondance des populations présentes à l’ouverture ne correspond pas globalement au niveau que nous étions en droit d’attendre par rapport au capital laissé en fin de chasse. Cela fait plusieurs années que nous constatons une diminution estivale des observations de lièvres, sans pour autant trouver de nombreux cadavres sur le terrain. En 2012, cela s’était ressenti dans les tableaux de chasse avec un taux de réalisation du plan de chasse plus faible sur toute une bande centrale du département, dans le bocage vendéen, avec derrière une baisse des effectifs en hiver (en gros une zone géographique allant de Saint-Gilles-Croix-de-Vie à la Chataigneraie). A l’ouverture, de nombreux responsables nous ont alertés et certains ont pris la décision de ne pas utiliser en totalité les plans de chasse attribués. Quelques secteurs du département semblent épargnés mais ce « phénomène » est inquiétant et place une fois de plus le chasseur devant le dilemme d’assurer la pérennité de l’espèce et de respecter le plan de chasse de crainte de se voir reprocher par la suite une faute de gestion…
Les perdrix rouge et grise, le Faisan : Pour ces trois espèces, nous faisons le même constat, la première partie de la saison de reproduction a été mauvaise, comme d’ailleurs un peu partout en France. Selon les données
collectées par le réseau d’observation PerdrixFaisans ONCFS-FNC-FDC, les observations de cet été dans le centre nord de la France sont en voie de classer 2013 comme la pire année pour la reproduction des perdrix grises depuis que les suivis réalisés pour la gestion cynégétique de l’espèce existent, c’est-à-dire plus de 30 ans ! Heureusement, de nombreuses couvées tardives (mais avec peu d’oiseaux) en fin d’été ont été observées (principalement pour le Faisan).
La caille des blés : Là où l’espèce est présente, l’abondance des mâles chanteurs était plus faible cette année par rapport à 2012, il est donc probable que la reproduction ait été plus faible. Et là encore, se pose un problème de milieu car il restait à l’ouverture peu de parcelles favorables pour retenir les oiseaux avant leur départ en migration.
Le pigeon ramier : Cette espèce qui a su s’adapter à l’évolution de son habitat est bien présente et permet à beaucoup de chasseurs de compenser le manque de gibier par ailleurs. A l’ouverture, les champs de tournesol ne sont pas prisés que par les oiseaux, certains chasseurs se spécialisent ce qui permet de limiter les dégâts. Attention toutefois aux tableaux de chasse excessifs annoncés par certains ! Car si le pigeon ramier semble supporter une forte pression de chasse, il faut être plus vigilant avec la Tourterelle des bois qui n’a pas la même tendance au niveau des effectifs nicheurs (cf. Chasseur Vendéen n°73 de Février 2013).
Pour le grand gibier, les trois espèces se portent globalement bien et n’ont pas été impactées par les mauvaises conditions climatiques du printemps.
Le Chevreuil est bien présent dans le département même si la situation reste perfectible dans le Nord-est du département.
L’espèce cerf est présente sur l’ensemble du massif forestier de Mervent-Vouvant ainsi que dans les bois privés à l’ouest de celui-ci, il faut rester vigilant sur cette espèce en prenant en compte l’évolution de son aire de répartition afin de préserver les intérêts forestiers et agricoles.
Pour le sanglier, les battues et les prélèvements réalisés en début de saison avant l’ouverture générale sont plus faibles que ces dernières saisons, la faute principalement aux cultures plus tardives (récolte des blés, stade en lait du maïs plus tardif). Toutefois, il faut maintenir la pression de chasse dans les cultures pour limiter les dégâts agricoles et être particulièrement réactifs dans les secteurs les plus sensibles du département.
Le renard : Les suivis de populations de l’hiver dernier et les observations estivales montrent que les effectifs de l’espèce augmentent, la pression de chasse sur l’espèce, diluée par la chasse du grand gibier, ne semble pas suivre la même tendance. Cette espèce est pourtant un magnifique animal de chasse et nous ne pouvons qu’encourager les chasseurs à pratiquer sa chasse pour limiter l’impact de l’espèce sur la faune sauvage et l’activité avicole professionnelle et amateur. Ce début de saison le montre plus que jamais, l’avenir de la chasse passe par le maintien de territoires diversifiés avec une implication indispensable des chasseurs sur leur territoire pour l’améliorer et le gérer. Si la tendance reste la même, quelques chasseurs spécialistes continueront de tirer leur épingle du jeu au détriment d’une chasse populaire et diversifiée.
Pascal BONNIN, Responsable du Service Technique.
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Règles de sécurité à la chasse
Règles élémentaires de sécurité à la chasse au grand gibier AVANT LA BATTUE Le responsable de battue rassemble les chasseurs avant le départ pour le lieu de chasse et en présence de tous les participants (tireurs, traqueurs, piqueux) : X Il précise les espèces et le nombre de gibiers autorisés au cours de la battue, X Il précise les munitions autorisées et leurs conditions d’utilisation (balle, plomb, les deux…), X Il précise la zone chassée et positionne les lignes de tir, X Il désigne les chefs de ligne, définit le nombre et le positionnement des tireurs, X Il rappelle les codes de sonnerie et les consignes inscrites sur la feuille de battue et toute autre consigne utile, X Il fait remplir et émarger la feuille de battue par tous les tireurs et vérifie qu’ils sont bien porteurs d’un permis de chasser validé (validation conforme et assurance), X Il vérifie le respect de l’arrêté préfectoral de sécurité (port d’un effet fluorescent notamment) et que la signalisation est en place et qu’elle respecte le Code de la Route pour les voies ouvertes à la circulation publique (panneau à la vente à la fédération au prix de 30,00 €) - photo panneau, X Il précise que pour tout déplacement en véhicule, l’arme doit être déchargée, placée sous étui ou démontée,
X Il rappelle que pour le tir d’un animal, celui-ci doit être au préalable identifié et que le tir doit être fichant. PENDANT LA BATTUE Il veille au bon déroulement de la battue et n’hésite pas, en cas de manquement aux règles de sécurité, à exclure de la battue un ou plusieurs participants. APRES LA BATTUE X Dès la fin de la battue, chaque chasseur doit répéter le signal de fin de battue. Il est rappelé que tout tir devient strictement interdit à partir de ce moment-là, X Il pose les bracelets de marquage sur les animaux tués, avant tout déplacement de ceux-ci, X Il procède ou fait procéder à la recherche des animaux blessés (recherche au sang si possible), vérification des tirs par l’ensemble des tireurs, X Il s’assure de la qualité de la venaison avant toute distribution et informe les bénéficiaires des précautions à prendre (conservation, cuisson…) et des risques liés à la trichine en particulier.
EXEMPLE DE CODES DE SONNERIE Départ de la chasse : sonner 1 coup long. Vue de l’animal de chasse : - Cerf : 6 coups, - Biche et jeune cerf : 5 coups, - Sanglier : 4 coups, - Chevreuil : 3 coups, - Renard : 2 coups, - Lièvre : 1 coup.
Cette liste de recommandations, non exhaustive, constitue le minimum de précautions à prendre ou faire prendre, pour assurer une bonne organisation de chaque battue.
Débuché ou changement d’enceinte de l’animal de chasse : la vue suivie d’1 coup long.
« NE PAS TIRER EST AUSSI UN ACTE DE CHASSE RESPONSABLE ».
Mort de l’animal : sonner le nombre de coups correspondant à l’animal tué suivi du taïauté. Animal blessé : le taïauté avant le nombre de coups correspondant à l’animal. Fin de la chasse : 3 coups longs. Aussitôt et avant tout déplacement les tireurs doivent décharger leur arme.
Panneaux “Chasse“, en vente à la Fédération
30 € /H &KDVVHXU 9HQGpHQ
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Agrifaune : le diagnostic biodiversité Le réseau Agrifaune vendéen existe depuis l’année 2008. La Fédération Départementale des Chasseurs, la Chambre d’Agriculture, la Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles et l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage sont les 4 partenaires de ce réseau.
VENDEE
Depuis 2012, été renouvelée 2013-2017. Elle actions déjà en objectifs.
la convention Agrifaune a pour une nouvelle période va permettre de poursuivre les place et définir de nouveaux
Ce nouveau programme a débuté par le travail d’une stagiaire en Master Environnement, Célie CANEL, pour une durée de 7 mois depuis mars dernier. Son action prioritaire a été la réalisation des diagnostics biodiversité sur 10 exploitations agricoles appartenant au réseau Agrifaune. Ce travail a été effectué en utilisant un outil cartographique Biodiversité créé par la Chambre Régionale d’Agriculture des Pays de la Loire. Dans un premier temps, chaque exploitant a été rencontré afin de noter toutes les caractéristiques de l’exploitation. Tous les éléments comme les surfaces de l’assolement, les types de productions, la situation économique, les éventuels projets d’amélioration de l’exploitation, la prise en compte de la biodiversité ont été évalués et synthétisés dans un questionnaire. Par la suite, un diagnostic du milieu a été réalisé en prospectant l’ensemble de l’exploitation. Les différents types de cultures ainsi que tous les éléments fixes du paysage (haie, boisement, mare, cours d’eau, bande enherbée) ont été inventoriés et cartographiés. Un travail plus approfondi a été porté sur l’état de conservation des haies en évaluant leur qualité. Toutes ces données ont permis, pour chaque exploitation, d’établir un bilan précis sur chacune des caractéristiques du milieu. Les atouts comme les contraintes sont dégagés de ce diagnostic.
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Quel est l’objectif de ce « diagnostic biodiversité » ? Il va permettre de préconiser des actions en faveur de la biodiversité et du petit gibier sédentaire de plaine tout en veillant à prendre en compte l’aspect économique de l’exploitation. Des axes de travail et des propositions seront discutés avec l’agriculteur. Suivant la synthèse du diagnostic de chaque exploitation, des préconisations d’aménagement seront prodiguées à l’exploitant : X Plantation de haies pour éviter le ruissellement de l’eau et ainsi limiter le lessivage, X Enrichissement des haies par des plantations ponctuelles ou une colonisation spontanée, X Curage des mares pour lutter contre l’atterrissement, X Gestion adaptée des bandes enherbées, X Amélioration de la qualité des couverts intermédiaires, X Autres préconisations. Cette cartographie servira également de support pour envisager les éventuels aménagements pour le petit gibier. Par exemple, une politique en faveur du lapin de garenne pourrait être menée en privilégiant les aménagements sur les zones de prairies où les risques de dégâts sur les cultures seront très limités. Egalement, cette carte permettra de cerner les secteurs où des agrainoirs pourront être installés. Le développement du petit gibier passe obligatoirement par la prise en compte de la qualité de nos milieux et des pratiques agricoles. Une nouvelle réflexion doit donc être envisagée entre chasseurs et agriculteurs pour définir, ensemble, les actions à mener. Ce diagnostic biodiversité est donc un élément très important pour l’aménagement de nos territoires et un point d’étape nécessaire à la mise en place d’actions concrètes sur le terrain. Cyril MERLET, Technicien.
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Agrifaune
Le diagnostic biodiversité Ch Chaque ferme concernée par l’étude fait l’objet d’une fiche technique fai avec le plan de l’exploitation. av
Localisation des exploitations agricoles du réseau Agrifaune.
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Point sur l’avancée réalisés en 2013 sur la Réserve Naturelle
Bassin avant Présence de digues
Depuis le 1er janvier 2013, le programme d’actions sur la Réserve Naturelle Régionale de la Ferme de Choisy a officiellement démarré. La richesse animale et végétale du site repose principalement sur le caractère hydromorphique des prairies. Les travaux, visent à améliorer la fonctionnalité du milieu, et notamment l’hydraulique, ont été entrepris prioritairement. Il est important de noter : que la caution écologique qu’apportent ces travaux a permis une prise en charge financière dans son intégralité par les services de l’Etat. La première vague de travaux a été lancée au cours de la deuxième décade d’août avec le
Afin d’éviter la mortalité piscicole une pêche de sauvegarde a été réalisée. 450 kg de poissons (principalement carpe, brème, sandre et anguille) ont ainsi été relâché dans le « Chenal Vieux ». 50 kg de poisson-chat et 30 kg d’écrevisse ont également pu être retiré du milieu naturel.
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terrassement des anciens bourrelets de curage le long du fossé principal. A court terme, cette action va permettre de limiter le développement d’une végétation spontanée (chardons, agrostis) via une meilleure utilisation agricole (fauche, pâturage). Le curage, réalisé selon la technique « vieux fond-vieux bord » a permis d’extraire une couche de sédiments d’1,20 m. Ces travaux vont permettre d’augmenter la capacité de stockage d’eau, de rétablir les connexions biologiques avec les fossés secondaires est de renforcer le caractère hygrophile des prairies. Début septembre, la première phase de modification des plans d’eau a été effectuée. Les digues Sud et Ouest du bassin n°1 ont été en totalité régalées. La digue séparant les deux plans d’eau
(QYLURQQHPHQW
Travaux à Choisy
des travaux, Régionale de la Ferme de Choisy.
Bassin après Digues régalées
a été abaissée de 1,10 m et retravaillée de telle sorte qu’elle puisse, au cours de l’hiver, permettre la connexion entre les deux plans d’eau et jouer le rôle de platin naturel. La digue Est du bassin n° 2 a été reprofilée et l’îlot supprimé. Dans un premier temps, les connexions avec les baisses principales du site n’ont pas été créées. Le gestionnaire attend de disposer d’une année de lecture des niveaux d’eau pour finaliser l’aménagement (modification du profil des digues Nord et Ouest du bassin n°2, connexions avec les baisses)*. Ces travaux permettront l’installation d’une végétation caractéristique des marais atlantiques et l’amélioration de la capacité d’accueil des oiseaux d’eau. Les travaux entrepris portent déjà leurs fruits.
La répartition spatiale des anatidés diffère depuis l’achèvement des travaux. Etape fondamentale dans le processus d’amélioration de la fonctionnalité du site, la pose de l’ouvrage hydraulique et des échelles limnimétriques vont intervenir semaines 42 ou 43. Cependant, seul le recul, en termes de gestion et de lecture des niveaux d’eau, permettra au gestionnaire de répondre aux objectifs biologiques définis dans le plan de gestion. Vous trouverez, dans le prochain numéro, des photos complémentaires des travaux réalisés et des informations sur la fréquentation aviaire du site au cours de l’année 2013.
* Plan
d’ensemble
Maxime BOBINEAU, Technicien du Service Environnement.
Suite au terrassement, le fossé principal a été curé à sec sur toute sa longueur (1 400 m).
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Les plans de chasse grand gibier et lièvre Organisation / Attributions / Evolutions
La loi rend obligatoire sur tout le territoire national le plan de chasse aux cerfs, chevreuils, daims, mouflons, chamois et isards. Notre département est concerné pour le cerf, le chevreuil et les quelques daims échappés de captivité. Le préfet a institué un plan de chasse sur l’ensemble du département de la Vendée pour le sanglier en 1989 et pour le lièvre en 2004. Pour ces 5 espèces (Cerf, Chevreuil, Daim, Sanglier et Lièvre), tous les animaux prélevés dans le département doivent l’être dans le cadre du plan de chasse (demande de chaque détenteur de droit chasse, marquage des individus prélevés et bilan du plan de chasse sont obligatoires). La Fédération Départementale des Chasseurs de la Vendée a toujours souhaité organiser et définir les plans de chasse au plus près des réalités du terrain. Pour cette raison, un travail technique important de suivi des populations est régulièrement effectué ce qui sert de base aux différentes étapes de réflexion et de définition des plans de chasse. Dans le même ordre d’idée, la concertation est élargie avec les différents acteurs du terrain. Avec la réorganisation fédérale (4 nouveaux secteurs géographiques), le Conseil d’Administration a redéfini l’organisation et la préparation des différentes étapes pour définir les plans de chasse. Pour les plans de chasse Grand Gibier (Cerf, Chevreuil, Sanglier), 4 groupes (appelés pré-commissions) réalisent un travail préparatoire pour la
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Commission Départementale de la Chasse et de la Faune Sauvage (CDCFS) qui examine et valide au final les propositions. Ces 4 groupes se réunissent 2 fois par an : une 1ère fois pour le plan de chasse sanglier et une 2nde fois pour les cervidés. Ces groupes sont équilibrés et composés de la même manière. Ainsi, pour chaque secteur géographique, la pré-commission est composée par : X Administrateurs fédéraux du secteur, X Personnel technique du secteur (technicien et technicien adjoint), X 1 représentant de l’AGGGV, X 1 représentant des intérêts agricoles, X 1 représentant de la forêt privée, X 1 représentant de l’ONF (1 seul pour tous les secteurs), X 1 représentant de l’AVLR, X 1 représentant des sociétés de chasse communales, X 1 représentant de la louveterie. Pour le plan de chasse lièvre, c’est la Commission Petit Gibier qui réalise le travail préparatoire deux fois. Elle se réunit dans un premier temps pour définir les règles d’attribution par commune et par unité de gestion en fonction des indices d’abondance, des propositions du personnel technique et après consultation des responsables cynégétiques locaux. Après envoi et traitement des demandes, la commission se réunit une deuxième fois pour valider les propositions d’attributions par territoire. Ces attributions sont ensuite validées (ou pas) par la CDCFS qui se réunit courant du mois de juillet de chaque année.
7HFKQLTXH
Attributions Plans de Chasse
Pour le chevreuil, 1 067 demandes sont traitées, pour le lièvre, 1 379, le sanglier : 697, le cerf : 28 soit un total de 3 171 demandes de plan de chasse pour la saison 2013/2014 sur l’ensemble du département (plus quelques demandes de daims échappés de captivité et de cerfs en enclos). Si le travail technique est important, ces demandes entrainent également un important travail du service administratif. Nous constatons que très peu de recours sont effectués par les détenteurs de droit de chasse souhaitant faire corriger leur(s) attribution(s), c’est signe que ce travail s’il peut toujours s’améliorer est globalement satisfaisant : le nombre de recours chevreuil est de 49 pour 1 067 demandeurs soit 4,6 %, pour le lièvre seulement 23 recours sont présentés soit 1,6 % des
1 379 demandeurs. Les recours sont examinés par les Commissions Grand et Petit Gibier puis en CDCFS début septembre de chaque année.
tionnellement tirés dans les bois privés situés à l’extrême ouest du massif pour améliorer la réalisation du plan de chasse).
Le Plan de chasse Cerf
Les attributions du plan de chasse 2013/2014 en forêt ouverte sont de 18 CEM, 21 CEF et 21 CEJ soit un total de 60.
Pour cette espèce présente uniquement sur le massif forestier de Mervent-Vouvant, il y a un plan de chasse qualitatif avec 3 types de bracelet : X 1 bracelet mâle (plus d’un an) : Cerf Elaphe Mâle (CEM), X 1 bracelet femelle (plus d’un an) : Cerf Elaphe Femelle (CEF), X 1 bracelet jeune de l’année : Cerf Elaphe Jeune (CEJ). Les femelles et jeunes sont chassés à tir et les mâles principalement à courre (depuis la saison dernière des cerfs peuvent être excep-
C’est sensiblement la même attribution que la saison dernière avec un peu moins de femelles de plus d’un an et un peu plus de mâles attribués. La Commission Grand Gibier recherche une stabilité de la population et donc des attributions en préservant les intérêts agricoles et forestiers, ce qui reste difficile à obtenir compte tenu de la faible superficie du massif forestier de Mervent-Vouvant et de son découpage particulier (Graphique 1 ).
Légende pour les 4 graphiques : Attributions Réalisations Taux de réalisation
Graphique EVOLUTION DU PLAN DE CHASSE CERF CES DIX DERNIERES ANNEES 70
100%
60
90%
60 80% 50
70% 60%
40
50% 30
40% 30%
20
20% 10 10% 0%
0 2004/05
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2006/07
2007/08
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1
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Attributions Plans de Chasse Le Plan de chasse Chevreuil Il n’y a qu’une seule catégorie de bracelet pour cette espèce, Chevreuil Indifférencié (CHI). Le chevreuil est présent sur l’ensemble du département, globalement l’espèce se porte bien mais localement il peut y avoir des fluctuations importantes en fonction de différents facteurs (collisions, braconnage, prélèvements de femelles adultes trop importants…). L’espèce pourrait être présente en plus grand nombre dans le nord-est du département, ailleurs l’équilibre doit être recherché en préservant en particulier les intérêts forestiers. Les attributions 2013/2014 sont de 2 838 chevreuils pour 1 067 demandeurs (moyenne de 2,6 chevreuils par détenteur). Si l’importance de la population est un facteur important pour déterminer les attributions par unité de gestion, le morcellement des territoires ne facilite pas le travail, pour cette raison et pour satisfaire le plus grand nombre, la Commission Grand Gibier encourage le regroupement des territoires de faible superficie (à l’inverse elle pénalise les personnes qui morcellent les territoires). La commission recherche également un certain équilibre entre les territoires (Graphique 2 ). Le tir d’été du brocard se développe quelque peu dans notre département puisque 54 brocards sont attribués en tir d’été (approche ou affut à partir du 1er juin avec autorisation préfectorale individuelle).
de la gestion et de la situation de l’espèce dans le département. Il permet avec le suivi des dégâts agricoles d’identifier les « points noirs » et de mettre en œuvre les moyens appropriés pour les résorber. Depuis la saison 2010/2011, des bracelets sont attribués en début de saison en « droit de tirage », ce plan de chasse complémentaire de l’attribution initiale, est tenu à la disposition du titulaire du droit de chasse à la Fédération des chasseurs. Il permet à ce dernier d’être particulièrement réactif dans la mesure où il peut venir retirer la totalité de son droit de tirage à la Fédération, dès qu’il estime en avoir besoin. A partir du suivi du plan de chasse par le retour des cartons de prélèvement et après consultation des différentes commissions concernées, des attributions supplémentaires ont lieu en cours de saison lorsque c’est nécessaire. Les attributions pour 2013/2014 au 1er octobre sont de 1 670 sangliers dont 468 sont attribués en droit de tirage (Graphique 3 ). Un tableau de bord de la gestion du sanglier est réalisé et envoyé par mailing aux détenteurs de droit de chasse en début de saison, en fin d’année civile et en fin de saison de chasse. Ceci permet à chacun de suivre l’évolution de la gestion de l’espèce.
Le plan de chasse Lièvre Le Plan de chasse Sanglier Sur le GIC de Mervent - les Vieilles Verries il y a 2 catégories de bracelets un bracelet jeune (SJ) et un bracelet indéterminé (SAI). Pour le reste du département, seul le bracelet SAI est utilisé. Pour cette espèce, les orientations du Plan National de Maîtrise du Sanglier (PNMS) sont prises en compte et le plan de chasse est un bon outil pour assurer un suivi régulier
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Une seul type de bracelet avec un carton de prélèvement, le lièvre doit être marqué et le carton renseigné sur le lieu du prélèvement. Pour la saison 2013/2014, la règle d’attribution augmente sur 50 communes, elle baisse sur 49 communes et elle est sable sur les communes restantes. Les attributions sont similaires à celle de la saison précédente soit 17 528 lièvres attribués sur l’ensemble du département.
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Le taux de réalisation ces dernières saisons est voisin de 75 % (Graphique 4 ). Pascal BONNIN, Responsable du Service Technique.
Rappel important Il est important de rappeler qu’il est obligatoire de rendre compte de son plan de chasse : Pour le grand gibier, les cartons de prélèvements doivent être retournés à la Fédération Départementale des Chasseurs dans les 72 heures suivant le prélèvement, et restituer dans les 10 jours suivant la clôture de la chasse du grand gibier le ou les dispositif(s) de marquage ainsi que la ou les fiche(s) de prélèvement non utilisée(s). Pour le lièvre, le détenteur du droit de chasse doit retourner les cartes de prélèvements et les bracelets non utilisés dans les 10 jours suivant le 31 décembre pour la chasse à tir et le 31 mars pour la chasse à courre (chaque chasseur individuellement doit donc retourner rapidement ses dispositifs de marquage auprès de son responsable de territoire).
Pour l’ensemble des plans de chasse, le non-retour des fiches de prélèvement dans les délais impartis peut constituer un motif de refus ou une attribution à la baisse lors de la saison suivante. Cela a malheureusement été le cas pour certains cette année.
7HFKQLTXH
Attributions Plans de Chasse
Graphique
2
EVOLUTION DU PLAN DE CHASSE CHEVREUIL CES DIX DERNIERES ANNEES ces dix dernières années
2838
3000
100% 95%
2500
90% 85%
2000
80% 1500
75% 70%
1000
65% 60%
500
55% 0
50% 2004/05
2005/06
2006/07
2007/08
2008/09
2009/10
2010/11
2011/12
2012/13
2013/14
Graphique
3
EVOLUTION DU PLAN DE CHASSE SANGLIER CES DIX DERNIERES ANNEES 100%
2000
1670
1800
90%
1600
80%
1400
70%
1200
60%
1000
50%
800
40%
600
30%
400
20%
200
10% 0%
0 2004/05
2005/06
2006/07
2007/08
2008/09
2009/10
2010/11
2011/12
2012/13
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Graphique EVOLUTION DU PLAN DE CHASSE LIEVRE CES DIX DERNIERES ANNEES 25000
100% 90%
20000
17528
80% 70%
15000
60% 50%
10000
40% 30%
5000
20% 10%
0
0% 2004/05
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4
La Bécasse des bois Vous êtes de plus en nombreux à attendre avec impatience la Mordorée dans les bois Vendéens. Voici un rapide bilan des suivis réalisés localement sur la bécasse au cours de la saison 2012/2013
Dans le cadre national du Réseau bécasse, le Service Technique de la Fédération, le Service Départemental de l’ONCFS et le Club National des Bécassiers section Vendée effectuent régulièrement des sorties nocturnes tout au long de la saison pour contribuer au suivi des effectifs migrateurs et hivernants.
et les perspectives pour la saison 2013/2014. Le bilan du carnet de prélèvement et l’estimation du tableau de chasse se trouvent dans l’article concernant l’enquête prélèvement.
*Indice d’Abondance Nocturne
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Si ces sorties permettent de capturer et baguer des oiseaux, elles permettent aussi de calculer un IAN* (nombre de contacts par heure de prospection) et de relever la proportion de jeunes dans les captures. Les données sont transmises par décade aux responsables nationaux du réseau bécasse et à partir de ces relevés, l’ONCFS publie régulièrement tout au long de la saison (5 en 2012/2013) un « Flash-info » qui permet de faire le point sur la migration et l’hivernage, ce qui donne des indications aux gestionnaires et surtout d’avoir
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toutes les informations pour être réactif en cas de vague de froid intense. Ces données sont croisées avec celles des chasseurs spécialisés au fur et à mesure de leurs parties de chasse (béc@note du Club National des Bécassiers). En Vendée, pour près de 87 heures de prospection nocturne sur l’ensemble de la saison 2012/2013, l’IAN* est de 4,4 avec un total de 386 contacts, 80 bécasses baguées et 2 contrôles. L’âge-ratio (proportion de jeunes) des oiseaux capturés est de 78,8 %. Ces indicateurs et les informations recueillies auprès des chasseurs vendéens montrent que la saison 2012/2013 a été globalement bonne avec toutefois un bémol pour les zones boisées du littoral vendéen. Au niveau national, les indicateurs ont été bons tout au long de la saison et malgré le froid de la mi-janvier qui a concerné une bonne partie de la France, les effectifs de bécasses n’ont pas été bousculés comparativement à la vague de
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Synthèse bécasse des bois froid de Février 2012 qui avait été beaucoup plus sévère. Vous trouverez page suivante le tableau des reprises de bagues de bécasses portées à notre connaissance, elles concernent : X Les oiseaux « vendéens » (bagués en Vendée et repris en Vendée), on parle de reprise directe pour les oiseaux bagués et repris au cours de la même saison et de reprise indirecte pour un oiseau repris mais bagué au cours d’une saison précédente, X Les oiseaux bagués en Vendée repris en France dans un autre département, X Les oiseaux bagués en France dans un autre département et repris en Vendée, X Les oiseaux prélevés par des chasseurs vendéens en périphérie de notre département, X Les oiseaux bagués en Vendée et repris à l’étranger. Citons tout de suite ces 2 nouvelles reprises russes de bécasses « vendéennes » : X Une jeune bécasse baguée à La Chaize le Vicomte le 30/12/2008 (hivernage 2008/2009), reprise le 11 mai 2013 dans la région de Kirov à Kirs (59°13’0 N / 52°15’0 E) à 3 782 kilomètres du lieu de baguage, X Une bécasse adulte baguée à Grand Landes le 07/02/2011 (hivernage 2010/2011), reprise le 3 mai 2013 dans la région de Leningrad district de Boksitogorskiy (59°41’0 N / 35°24’0 E) à 2 797 kilomètres du lieu de baguage. La première donnée est remarquable car l’oiseau a été prélevé vraiment très à l’est de la Russie près de l’Oural… A ma connaissance, ce sont
les 19ème et 20ème reprises en Russie pendant la période de reproduction, de bécasses baguées en Vendée en migration ou en hivernage (depuis le développement du Réseau Bécasse à la fin des années 80). Concernant les perspectives pour la prochaine saison, François GOSSMANN (ONCFS Réseau bécasse) nous a précisé fin septembre que la saison de nidification s’est bien déroulée en Russie avec des conditions climatiques favorables à la reproduction des limicoles. Ceci malgré une arrivée tardive des bécasses sur leur site de reproduction et certaines zones de nidification inondées. Ces bonnes conditions météo au printemps et en été ont aussi prévalu en Scandinavie et en Finlande régions d’Europe aussi importante dans l’aire majeure de nidification de la Bécasse. Les premières sorties nocturnes des scientifiques russes semblent confirmer la bonne reproduction mais ces données doivent être consolidées fin septembre et en octobre, et la prudence s’impose. Ceci dit ces nouvelles sont plutôt bonnes puisque l’ensemble des indicateurs semblent favorables. Nous ne pouvons que vous souhaitez une bonne saison et n’oubliez pas de contribuer à la fourniture des données lorsque vous êtes sollicité (fourniture d’ailes par exemple) ou si vous avez le bonheur de prélever une bécasse baguée.
Scientifiques, professionnels, associations et bénévoles du monde cynégétique ont su mettre en place un outil performant. Peu d’espèces migratrices sont ainsi suivies avec une estimation en « temps réel » du niveau des effectifs au
Pascal BONNIN, Interlocuteur Technique du Réseau Bécasse 85.
cours de la migration postnuptiale et de l’hivernage.
Bécasse photographiée lors d’une opération de baguage en Vendée.
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Bilan des reprises de bécasses TYPE DE LA REPRISE ET SAISON DE BAGUAGE
DATE ET ÂGE DE L’OISEAU LORS DU BAGUAGE
LIEU DE BAGUAGE
DATE DE LA REPRISE
LIEU DE LA REPRISE
DISTANCE PARCOURUE
INFORMATEUR
Bécasses baguées en Vendée Reprises en Vendée reprises directes 12, reprises indirectes 11 directe
2012/2013
08/11/2012 Jeune précoce (1ère année)
directe
2012/2013
20/12/2012 Jeune précoce
La Garnache
6/01/13
La Garnache
Moins de 3 km
DEBEIR Patrick
directe
2012/2013
20/12/2012 Jeune tardif (1ère année)
Froidfond
30/12/12
Maché
13 km direction sud-est
GAREL Gilles
directe
2012/2013
19/11/2012 Jeune précoce
La Copechagnière
31/12/12
La Copechagnière
Moins de 3 km
CORBY Pascal
directe
2012/2013
12/11/2012 Jeune précoce
Vouvant
30/12/12
Vouvant
Moins de 3 km
PHILIPPOT Andrée
directe
2012/2013
18/12/2012 Jeune précoce
Vouvant
17/01/13
Vouvant
Moins de 3 km
GANDRIAU Michel
directe
2012/2013
04/01/2013 Jeune tardif
Mervent
31/01/13
Vouvant
Moins de 3 km
GANDRIAU Michel
Poiroux
25/11/12
Avrillé
Moins de 3 km
CROCHET gaël
directe
2012/2013
12/11/2012 Jeune précoce
Vouvant
27/01/13
Bourneau
Moins de 3 km
BOISSONNEAU Vincent
directe
2012/2013
22/01/2013 Adulte (Plus de deux ans)
Mervent
7/02/13
Mervent
Moins de 3 km
LABICHE Joël
directe
2012/2013
07/11/2012 Jeune précoce
Saint Etienne du Bois
11/11/12
Grand Landes
Moins de 3 km
LEGEARD Francis
directe
2012/2013
17/12/2012 Jeune précoce
Chantonnay
24/12/12
Chantonnay
Moins de 3 km
PUBERT Valentin
directe
2012/2013
08/11/2012 Jeune précoce
Poiroux
2/01/13
Saint Avaugourd des Landes
Moins de 3 km
THOREAU Yohan
indirecte 2011/2012
21/11/2011 Jeune Précoce
Chantonnay
23/12/12
Chantonnay
Moins de 3 km
LESOURD Richard
indirecte 2008/2009
10/03/2009 Jeune tardif
Saint Etienne du Bois
2/12/12
Rocheservière
Moins de 10 km
CHARRIER Didier
indirecte 2010/2011
29/11/2010 Jeune précoce
Saint Etienne du Bois
25/12/12
Saint Etienne du Bois
Moins de 3 km
SERRE Stéphane
indirecte 2011/2012
03/11/2011 Jeune précoce
Saint Etienne du Bois
2/12/12
Saint Etienne du Bois
Moins de 3 km
LEGEARD Francis
indirecte 2007/2008
29/11/2007 Adulte (Plus d’un an)
Grosbreuil
16/12/12
Grosbreuil
Moins de 3 km
COUSSI Sylvain
indirecte 2011/2012
26/12/2011 Jeune précoce
La Chaize le Vicomte
5/01/13
La Chaize le Vicomte
Moins de 3 km
DAVIET Jacques
indirecte 2010/2011
04/11/2010 Jeune précoce
La Chaize le Vicomte
1/01/13
La Chaize le Vicomte
Moins de 3 km
ARNOUX Jean-Hugues
indirecte 2011/2012
23/11/2011 Jeune précoce
Vouvant
31/01/13
Vouvant
Moins de 3 km
GANDRIAU Michel
indirecte 2010/2011
13/12/2010 Adulte (Plus d’un an)
Mervent
24/01/13
Mervent
Moins de 3 km
LABICHE Joël
indirecte 2008/2009
25/11/2008 Jeune tardif
Vouvant
31/01/13
Vouvant
Moins de 3 km
LABICHE Joël
indirecte 2010/2011
07/01/2011 Jeune précoce
Château d’Olonne
7/02/13
La Merlatière
46 km
MONTASSIER Daniel
Bécasses baguées en Vendée Reprises en France dans un autre département reprise directe 1, reprises indirectes 4 directe 2012/2013
08/11/2012 Jeune précoce
Poiroux
7/01/13
Objat, Correze (19) 266 km
Réseau Bécasse
indirecte 2011/2012
23/02/2012 Jeune précoce
Grand Landes
27/10/12
Bevy,Côte d’or (21) 495 km
Réseau Bécasse
indirecte 2011/2012
16/02/2012 Jeune tardif
Grand Landes
2/12/12
Legé, Loire Atlantique (44)
Moins de 3 km
Réseau Bécasse
indirecte 2010/2011
12/01/2011 Adulte (Plus de deux ans)
Grand Landes
8/01/13
Touvois,Loire Atlantique (44 )
Moins de 3 km
Réseau Bécasse
indirecte 2011/2012
01/03/2012 Adulte (Plus de deux ans)
Grand Landes
27/12/12
Legé, Loire Atlantique (44)
Moins de 3 km
Réseau Bécasse
Bécasses baguées en France dans un autre département Reprises en Vendée reprise directe 1, reprises indirectes 3 directe 2012/2013
27/11/2012 Jeune tardif
Trucy sur Yonne, Yonne (89)
26/12/12
Beaulieu sous la Roche
412 km
Réseau Bécasse
indirecte 2011/2012
26/10/2011 Adulte (Plus d’un an)
Rethondes, Oise (60)
16/12/12
Aizenay
450 km
GILLES Bernard
indirecte 2011/2012
04/11/2011 Jeune tardif
Courteuil, Oise (60)
30/12/12
Chantonnay
386 km
BOUARD Thierry
indirecte 2011/2012
16/02/2012 Jeune précoce
Legé, Loire Atlantique (44) 24/11/12
Rocheservière
Moins de 10 km
Réseau Bécasse
Bécasses baguées prélevées par deux chasseurs vendéens, reprises en Loire Atlantique 2 reprises indirectes indirecte 2011/2012
15/11/2013 Jeune précoce
Métairies Saint Quirin, Moselle (57)
16/02/13
Bourgneuf en Retz 693 km (44)
RIVALIN Guy
indirecte 2010/2011
03/03/2011 Jeune précoce
Arc en Barrois, Haute Marne (52)
23/12/12
Legé (44)
511 km
BERIEAU Patrick
Contrôles (un contrôle correspond à la lecture d’une bague sur oiseau vivant et relâché) Cont.indirecte 2009/2010
04/01/2010 Jeune précoce
Saint Etienne du Bois
Contrôlé le 13/11/2012
Saint Etienne du Bois
0 km
ROTUREAU Vincent FDC85
Cont.indirecte 2010/2011
26/11/2010 Jeune tardif
Vouvant
Contrôlé le 10/12/2012
Vouvant
0 km
RÉGIS Matthieu et BONNIN Pascal FDC85
/H &KDVVHXU 9HQGpHQ
20 NOVE MBRE 2013 - N°76
7HFKQLTXH
Programme scientifique
Point d’étape sur le programme « oie cendrée » A la demande du Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable, un programme d’amélioration des connaissances de l’oie cendrée (Anser anser) a été initié par l’ONCFS. Ce programme triennal qui a débuté en 2012 pour se terminer en 2014, comporte plusieurs volets complémentaires. La plupart des volets répondent à une démarche scientifique (suivi satellitaire, analyse de prélèvement et de bases de données...). En revanche, le volet 2 du programme « oie cendrée » vise à enrichir une base de données, il se décline en 3 sous-volets : 1) Suivi de la migration post et prénuptiale : Concernant le suivi de la migration post et prénuptiale, les personnels techniques des Fédérations, de l’ONCFS, ainsi que certains bénévoles, remplissent une feuille d’observation sur laquelle sont portées les informations suivantes : date et heure de l’observation, lieu/commune, nombre et espèce d’oie, si les oiseaux sont en vol ou en stationnement, et pour les oiseaux en vol la direction du vol est notée. La synthèse de ces fiches d’observation nous indique qu’en 2012/2013, en ce qui concerne la migration post-nuptiale, celle-ci s’est entamée fin septembre pour s’achever fin novembre. Au cours de cette période, suivant les régions, nous retrouvons des pics de migration. Concernant la région Ouest, les deux principaux pics ont été atteint en 2012/2013 le 19 novembre 2012 et le 28 novembre 2012. Pour ce qui est de la migration prénuptiale, elle débute pour les premiers oiseaux le 31 janvier pour s’achever le 19 mars 2013. En fonction des régions, les pics de départ peuvent être différés. Concernant la région Ouest, la première décade de février compte 75 % des effectifs d’oies cendrées observés en vol en période prénuptiale. 2) Suivi de l’hivernage des oies cendrées : Ce suivi s’appuie sur les comptages mensuels réalisés dans le cadre du réseau oiseaux d’eau et des zones humides (pour le département de la Vendée, ces suivis sont effectués sur les sites de la Baie de l’Aiguillon ainsi que sur la baie de Bourgneuf). Une deuxième mesure, spécifique au
programme « oie cendrée », concerne le suivi de l’hivernage. Il s’agit d’un suivi décadaire sur des sites identifiés. Dans la région ouest, 7 sites sont identifiés, dont deux pour notre département (les réserves naturelles nationales de la Baie de l’Aiguillon et Saint Denis du Payré). Ce suivi par décade commence en septembre pour se terminer en avril. Pour la campagne 2012/2013, ce suivi a mis en évidence 2 pics au niveau des effectifs, un en deuxième décade de décembre et un en première décade de janvier. Nous pouvons noter que pour la première décade de janvier, 33 % de l’effectif hivernant d’oies cendrées en France était présent en Baie de l’Aiguillon. 3) Recherche d’oiseaux marqués et lecture de marques : le but est d’accentuer la pression d’observation de façon à obtenir plus de données sur les oiseaux marqués. Depuis 1984, 6 960 oies cendrées ont été marquées à l’aide de collier. Tout chasseur peut avoir l’occasion de lire ce type de marquage. Si vous êtes dans ce cas, il vous suffit de lire les inscriptions portées sur le collier (lettres et/ou chiffres), de noter la couleur du collier, la date et le lieu où vous avez fait l’observation. Vous pouvez ensuite faire remonter ces informations à la Fédération ou directement à l’adresse suivante : Dr V. SCHRICKE (vincent.schricke@oncfs.gouv.fr). Dans le cas où vous prélevez un oiseau marqué (collier ou bague alu), prenez contact avec votre technicien de secteur qui fera suivre l’information. Les retours de bagues et les lectures de colliers nous permettent de dire que les oiseaux qui transitent par la bordure ouest du pays proviennent essentiellement du nord-ouest de l’Europe (Suède, Finlande : population au statut de conservation favorable estimée à 610 000 individus). En revanche, pour la zone camarguaise, les observations faites en période d’hivernage indiquent qu’en plus des oies du nord-ouest de l’Europe, des oiseaux provenant de l’Allemagne et de la République Tchèque hivernent en Camargue.
Ce programme doit nous permettre d’améliorer nos connaissances concernant la biologie des oies cendrées et leur stratégie de migration. En tant que chasseur, nous avons le devoir de nous engager dans cette démarche. Plus les données fournies seront nombreuses, et meilleures seront nos connaissances pour gérer cette espèce durablement. Ne perdons pas de vue que c’est aussi grâce à la connaissance que nous pourrons défendre certaines pratiques et consolider les périodes de chasse actuelles.
Vincent ROTUREAU, Technicien. /H &KDVVHXU 9HQGpHQ
21 N OV E M B R E 2 0 1 3 - N ° 7 6
Parmi ces informations quelques données remarquables : Bécassine : 2 200 km Une jeune Bécassine des marais baguée en Biélorussie le 19 juillet 2013 prélevée 40 jours plus tard le 28 Août dans le Marais Breton à Saint-Gervais, la distance directe entre les 2 endroits étant de plus de 2 200 km ! C’est la troisième Bécassine des marais prélevée en Vendée provenant de ce site de baguage située dans le district de Zhitkovichi à Turov près de Gomel puisque 2 autres jeunes bagués en 2008 avaient été prélevés dans le Marais Poitevin à Angles (en 2008) et Montreuil (en 2009).
La pose de la bague, une étape délicate mais primordiale
Bécassine : 1 400 km Citons également cette bécassine provenant de la République Tchèque baguée jeune (1ère année) le 2 août 2012 et prélevée à Angles 19 jours plus tard à une distance de 1 400 km du lieu de baguage !
avant toute manipulation.
Reprises de bagues
Manipulation d’une bécassine des marais.
Depuis les informations fournies dans le numéro 74 du Chasseur Vendéen, nous avons eu connaissance par le CRBPO (Muséum National d’Histoires Naturelles) ou l’ONCFS, dans le cadre de certains programmes de baguage, de 29 nouvelles reprises et d’un contrôle (les données concernant la bécasse figurent dans un autre article dans ce numéro). Les données proviennent d’oiseaux prélevés à la chasse, dans le cas contraire la cause de mortalité est mentionnée dans le tableau ci-contre. Nous rappelons à toute personne susceptible de prélever ou de trouver un oiseau bagué que pour permettre les recherches et connaître son origine, il convient de récupérer la bague, de l’aplatir et de la scotché sur une feuille (pour éviter toute perte), de retranscrire les inscriptions mentionnées sur la bague (pour ne pas perdre la donnée en cas de perte de la bague au cours de l’envoi car c’est malheureusement déjà arrivé !) et de la transmettre à la Fédération avec une petite fiche de renseignements sur laquelle figureront la date et le lieu précis de la découverte ou de la capture de l’espèce et toute autre précision sur l’oiseau (sexe, âge…). Sachez que le délai de réponse peut être assez long en fonction du pays de provenance de l’oiseau. Dès que nous avons les résultats ceux-ci sont envoyés à l’informateur concerné.
/H &KDVVHXU 9HQGpHQ
22 NOVE MBRE 2013 - N°76
Huîtrier Pie : 16 ans Longévité exceptionnelle pour cette huitrier pie âgé de 16 ans et 8 mois bagué poussin en 1995 en Belgique et qui a fini sa course à Barbatre sur l’Ile de Noirmoutier en janvier 2012. Ceci dit nous sommes encore bien loin du record de longévité enregistré pour cette espèce qui est de 36 ans ! Caille des Blés : Liaison Espagne - Vendée La reprise d’une bague correspond à la lecture de celle-ci sur un oiseau mort, le contrôle quant à lui est la lecture d’une bague sur un oiseau vivant et relâché, le contrôle peut être également visuel en fonction des programmes d’études et des espèces à partir de bagues colorés, de marques alaires, de colliers. Par exemple le Goéland argenté cité dans notre tableau de reprise (retrouvé mort à l’Aiguillon sur mer) avait été contrôlé visuellement 9 fois sur l’Ile-de-Ré à partir de bagues colorées. Cette année nous avons eu le plaisir de réaliser un contrôle intéressant sur un mâle de Caille des blés bagué en Espagne à la mi-mai, visiblement cet oiseau a tenté de se reproduire à Huesca puis il est venu en Vendée où il a été contrôlé à Bazoges-en-Pareds, ce mâle de plus d’un an cherchait toujours à se reproduire… En vous remerciant pour vos précieuses informations. Pascal BONNIN, Responsable du Service Technique.
7HFKQLTXH
Reprise des bagues ESPÈCES
DATE DE BAGUAGE
Synthèse des reprises de bagues DATE DE LA REPRISE
LIEU DE BAGUAGE
LIEU DE LA REPRISE
DISTANCE PARCOU- INFORMATEUR RUE
France (15 reprises) Pigeon ramier
03/08/2010 (Poussin)
Bazoges en Pareds
16/01/13
St Martin Lars
11 km
RAGER Dominique
Pigeon ramier
06/09/2012 (Poussin)
La Chaize le vicomte
20/01/13
Les Essarts
10 km
POUVREAU Maurice
Bois de Cené
15/10/12
Bois de Cené
Moins d'1 km
BUROT Vincent TURPAUD Romain
Bécassine des marais 30/08/2012 (Mâle, 1ère année)
Bécassine des marais 03/12/2011 (Femelle, 1ère année) Lac de Gardères, Gardères, Hautes Pyrénées (65) 25/11/12 Bécassine des marais 26/08/2013 (Mâle, 1ère année)
St Pierre le Vieux
350 km
Bois de Cené
15/09/13
Bois de Cené
Moins de LEGEARD Francis 0,5 km
Bécassine des marais 09/09/2013 (Femelle, 1ère année) Bois de Cené
15/09/13
Bois de Cené
Moins de LEGEARD Francis 0,5 km
Bécassine des marais 24/09/2013 (Mâle, Plus d'un an) Bois de Cené
5/10/13
Bois de Cené
Moins de LEGEARD Francis 0,5 km
Bécassine des marais 05/08/2013 (Femelle, 1ère année) Bois de Cené
21/08/13
Bois de Cené
Moins de LEGEARD Francis 0,5 km
Sarcelle d'hiver
13/12/2010 (Mâle, 1ère année)
Lac de Puydarrieux, Hautes Pyrénées (65)
15/11/11
La Tranche sur Mer 373 km
KEUSSEOGLOU Matthieu
Grand cormoran
19/05/2012 (Poussin)
Iles Chausey, Granville, Manche (50)
02/01/2013 (tir administratif)
L'Epine
213 km
BODIN Jean
Grand cormoran
30/05/2012 (Poussin)
Ile de Terre, Saint Marcouf, Manche (50)
12/01/2013 (tir administratif)
Jard sur Mer
341 km
JOUIN Lionel
Grand cormoran
10/05/2011 (Poussin)
Lac de Grand Lieu, St Philbert de Grand Lieu (44)
19/09/2012 (tir administratif)
L'Ile d'Olonne
54 km
LARDEUX Jean Noël
Busard des roseaux
11/06/2011 (Poussin)
Loix (17)
01/02/2013 (Collision éolienne)
Longeville sur Mer
23 km
DUBOIS Joël
Spatule blanche
16/05/2007 (Poussin)
Besne, Loire Atlantique (44)
20/04/2013 (Trouvé, Sallertaine mort ancienne)
61 km
JOLLY Sylvain
Goéland argenté
08/06/2010 (Plus de 4 ans)
RN de Lileau des Niges, Les Portes en Ré (17) 03/09/2012 (Trouvé, L'Aiguillon sur mer 18 km mort ancienne)
GROLET Christian
Belgique (4 reprises) Caille des blés
04/08/2009 (Mâle, 1ère année)
Oosthoven, Antwerpen,Flandre
20/09/09
Longeville sur mer
722 km
DUBOIS Joël
Grive musicienne
17/10/2012 (1ère année)
Lembeek, Brabant Flamand, Flandre
28/10/12
Champagné les marais
622 km
PINEAU Sébastien
Vannerau huppé
01/05/2006 (Poussin)
Bierbeek, Brabant Flamand, Flandre
25/02/2012 St Vincent (mort vague de froid) Sterlanges
626 km
ARNOUX André
Huitrier pie
27/05/1995 (Poussin)
Loenhout, Antwerpen, Flandre
20/01/12
Barbatre
701 km
ROTUREAU Vincent
Pluvier doré
17/04/2010 (2e année)
Kleine wiske,Nijefurd, Frise
27/12/11
Olonne sur mer
881 km
MATHE Yannick
Pluvier doré
09/09/2011 (1ère année)
Gaastmeer, Fiskersbuorren, Frise
20/12/11
Chaillé les marais
871 km
MORIN Nicolas
Pluvier doré
17/09/2003 (Plus d'un an)
Wons,Ferwoude,Wûnseradiel, Frise
26/01/13
Triaize
875 km
GIRARD David
Pluvier doré
18/11/1997 (Plus d'un an)
Tinallinge,Winsum,Groningen
5/01/04
Sainte Foy
958 km
GROSSIN Franck
Pluvier doré
04/08/2009 (Plus d'un an)
Nijefurd,Frise
6/01/10
La Tranche sur Mer 930 km
MADY Emilien
Canard siffleur
13/10/2012 (Femelle, Plus d'un an) Bakkerswaal, Hollande-Méridionale
30/12/12
Angles
753 km
CAILLON Gilles
Sarcelle d'hiver
28/03/2011 (Mâle, volant)
Eendenkooi De Sompen, Heusden, Brabant-Septentrional
30/01/13
Triaize
754 km
BRARD Jérome
Luka, Karlovy Vary, République Tchèque
4/12/11
Château d'Olonne 1172 km GROSSIN Franck
Hlohovec,Brno
21/08/12
Angles
1386 km KEUSSEOGLOU Matthieu
Turov,Zhitkovichi District, Gomel
28/08/13
St Gervais
2208 km GALLAIS Michel
29/05/2012 (poussin)
Malurtholm,Mom,Sjaelland
06/01/2013 (tir administratif)
Jard sur mer
1419 km GAUTREAU Claude
15/06/2012 (Poussin)
Paskallavik,Skarvlo,Kalmar
16/03/2013 (Trouvé mort)
St Hilaire de Riez
1708 km BOURASSEAU Alain
Pays Bas (7 reprises)
République Tchèque (2 reprises) Merle noir
08/06/2007 (poussin) ère
Bécassine des marais 02/08/2012 (1 année) Biélorussie (1 reprise) Bécassine des marais 19/07/2013 (1ère année) Danemark (1 reprise) Grand cormoran Suède (1 reprise) Grand cormoran Norvège (2 reprises) Barge rousse
19/09/2011 (Femelle, 1ère année) Makkevika,Giske, Möre og Romsdal
5/09/12
Barbatre
1806 km ROTUREAU Vincent
Grive litorne
29/06/2010 (1ère année)
Sofiemyr, Akershus
15/12/12
Ile d'Yeu
1692 km BARRETEAU Gilles
Torres de Alcanadre,Huesca
Contrôlée le 13/06/2013
Bazoges en Pareds 525 km
Espagne (0 reprise, 1 contrôle) Caille des blés 11/05/2013 (Mâle, 1ère année)
/H &KDVVHXU 9HQGpHQ
23 N OV E M B R E 2 0 1 3 - N ° 7 6
BONNIN Pascal
Connaissance des tableaux de chasse Enquête statistique sur les prélèvements (chasse à tir hors grand gibier) Il est intéressant de constater que sur un échantillon de 2 000 chasseurs, 46 % d’entre eux nous ont déjà fourni leur adresse électronique et sont consultés par ce biais pour une saisie en ligne de leur tableau de chasse.
QUELQUES RÉSULTATS DE LA SAISON 2012/2013 Grâce à votre assiduité dans vos réponses à notre enquête sur les tableaux de chasse, nous enregistrons et estimons les tableaux de chasse depuis maintenant plus de 20 ans. Cette enquête commencée en 1992/1993 était pour la saison 2012/2013 la 21ème campagne. Nous vous rappelons : X Que cette enquête est basée sur une demande du tableau de chasse auprès d’un échantillon de 2 000 chasseurs du département pris au hasard dans notre fichier de chasseur ayant validé leur permis dans notre département, X Qu’il est demandé aux chasseurs « sondés » leur tableau de chasse individuel uniquement réalisé à tir, X Que la Fédération Régionale des Chasseurs des Pays de la Loire (FRC PL) a repris cette enquête depuis 2002/2003 et qu’elle exploite
llustration n°1 /H &KDVVHXU 9HQGpHQ
24 NOVE MBRE 2013 - N°76
les questionnaires et réalise le traitement statistique des données à partir d’un logiciel spécifique et validé par l’Institut des Mathématiques Appliquées d’Angers. Ces dernières années, le taux de réponse était régulièrement d’environ 50 %, ce qui est un très bon taux de réponse. En 2012/2013, nous avons cherché à utiliser les coordonnées électroniques (mail) des chasseurs sondés et proposé une saisie en ligne de leur tableau. Nous pensons que la saisie en ligne du tableau de chasse est un outil d’avenir et nous allons persévérer dans cette voie en effectuant peut être un peu plus de messages de relance (illustration n°1). Parmi les réponses, nous enregistrons près de 9 % de tableaux de chasse nuls, ce qui correspond à des chasseurs qui chassent uniquement le Grand Gibier, des veneurs ou des personnes qui ont eu malheureusement des problèmes de santé…
7HFKQLTXH
Enquêtes
LES RÉSULTATS
Illustration
Dans le numéro 73 de Février 2013 nous avons insisté sur l’intérêt, la qualité et la pertinence des résultats obtenus depuis une vingtaine d’année.
2
PART DES PRELEVEMENTS 2012-2013 PARMI LES CINQ GROUPES D’ESPECES LES PLUS PRELEVES
Les estimations de 2012/2013 confirment une fois de plus les constats réalisés sur le terrain au cours de la saison dernière.
32,5 %
27,6 %
LES ESPÈCES LES PLUS PRÉLEVÉES : Le quinté reste le même avec les 5 mêmes espèces à la même place.
Petit gibier sédentaire
Migrateurs terrestres
Le lapin de garenne n’est plus le gibier de base en Vendée et ce depuis plusieurs années.
15,1 % 18 %
1er
PIGEON RAMIER 134 000
2
ème
FAISAN
70 500
3
ème
LAPIN
60 400
4
ème
CANARD COLVERT
53 200
5ème
PERDRIX ROUGE
43 600
Le petit gibier sédentaire est important pour le chasseur vendéen puisque il représente le groupe d’espèces ayant la plus grande part des prélèvements (32,55 %). Près de 9 chasseurs sur 10 prélèvent au moins 1 individu des 5 espèces de petit gibier sédentaire (illustration n°2). Toutefois, aujourd’hui, le chasseur vendéen reste un chasseur généraliste mais surtout opportuniste qui s’adapte en fonction des évolutions interannuelles de milieux (présence ou non de couverts, présence ou non de chaumes…). Les migrateurs terrestres viennent en seconde position (27,58 %). Les canards de surface sont sur la troisième marche avec 17,9 % (près d’1 chasseur sur 2 prélève un canard de surface (colvert et sarcelle d’hiver arrivant en tête). Le graphique n°3 montre la proportion en 2012-2013 du nombre de chasseurs ayant prélevé au moins 1 pièce parmi les espèces les plus prélevées : près d’1 chasseur sur 2 a prélevé au moins 1 lièvre (51 %) et/ou au moins 1 lapin (52 %), près de 2 chasseurs sur 3 ont prélevé au moins 1 pigeon ramier (67 %) et plus de 3 chasseurs sur 4 ont prélevé 1 faisan.
Canards de surface
Prédateurs et déprédateurs 6,8 %
Limicoles
Graphique PROPORTION DE CHASSEURS AYANT PRELEVE AU MOINS UN INDIVIDU DE L’ESPECE CONSIDEREE (POUR LES ESPECES LES PLUS PRELEVEES) 100,0% 90,0% 80,0%
73,3% 67,3%
70,0%
59,5% 60,0%
52,4%
51,6% 45,8%
50,0%
43,2%
40,0%
25,1%
30,0% 20,0% 10,0% 0,0%
Faisan
Pigeon ramier
Perdrix rouge
Lapin
Lièvre
Canard colvert
Perdrix grise
73,3 % des chasseurs ont prélevé au moins un faisan.
/H &KDVVHXU 9HQGpHQ
25 N OV E M B R E 2 0 1 3 - N ° 7 6
Bécasse
3
7HFKQLTXH
Enquêtes
LES PRÉLÈVEMENTS VENDÉENS
questionnaire qui vous a été adressé, dûment
informations indispensables pour une meil-
COMPARÉS AUX AUTRES
complété au plus tard le 31 mars 2014 selon
leure connaissance des espèces ainsi qu’une
les modalités qui vous ont été indiquées.
meilleure gestion. Pour notre département
DÉPARTEMENTS DE LA RÉGION
Les résultats de cette enquête nationale Au niveau de la région Pays de la Loire
seront publiés début 2015.
(5 départements : 44, 49, 53, 72 et 85),
elle aura également pour intérêt de situer le niveau de nos prélèvements départementaux et régionaux par rapport au reste du pays.
notre département se situe d’un point de vue quantitatif : er
X Au 1 rang pour les Perdrix rouge et grise, le Pigeon ramier, les Oies, X Au 2ème rang pour le lapin, le lièvre, le faisan, la bécasse, les grives, les canards de surface, les bécassines, la caille des blés, le ragondin,
MAIS NOTRE ENQUETE DEPARTEMENTALE (ET REGIONALE) CONTINUE Comme tous les ans depuis 1992-1993, nous sollicitons 2 000 chasseurs vendéens pour
COMPARAISON DES RESULTATS DE L’ENQUETE AVEC LES RESULTATS DU PLAN DE CHASSE LIEVRE ET LES RESULTATS DU CARNET DE PRELEVEMENT BECASSE
renseigner leur tableau de chasse… Depuis 2004/2005, le plan de chasse lièvre est
X Au 3ème rang pour les corvidés, X Au dernier rang pour le renard. Notre diversité de milieux naturels (marais,
Certains d’entre vous seront peut-être sol-
généralisé à l’ensemble du département, les
licités deux fois ! Si c’est le cas merci de
réalisations du plan de chasse lièvre se situent
répondre à ces deux sollicitations.
à chaque fois dans la fourchette d’estimation des prélèvements de l’enquête tableaux de
bocage, plaine) nous permet d’avoir une certaine diversité que n’ont pas des départe-
Pour ceux qui sont sollicités uniquement par
chasse. Ils sont toutefois la plupart du temps
ments comme la Sarthe ou encore la Mayenne
notre enquête (réception des courriers papiers
dans la fourchette la plus basse.
par contre ces départements sont mieux lotis
ou électroniques en octobre) nous savons que
que nous en Grand Gibier…
nous pouvons compter sur vous ! C’est la deuxième fois qu’il y a une enquête
REALISATION D’UNE ENQUETE
nationale en même temps que notre enquête
NATIONALE SUR LES TABLEAUX
départementale, en 1998-1999 nous avi-
DE CHASSE A TIR POUR
ons comparés les données obtenues et les
LA SAISON 2013-2014
résultats à l’échelle départementale étaient plus pertinents (erreurs relatives plus faibles)
La FNC et l’ONCFS se sont associés pour
car le nombre de questionnaires exploités
réaliser une nouvelle enquête nationale sur
pour notre département était bien sûr plus
les tableaux de chasse à tir pour la saison
important.
2013-2014, la précédente datant de Avec le recul, nous savons également qu’il est
1998-1999 !
important de recueillir les tableaux de chasse
Exemple en 2012/2013 :
Réalisation du plan de chasse lièvre : 13 071 Prélèvements estimés par l’enquête : 13 384 (fourchette d’estimation de 12 488 à 14 280). Depuis 2009/2010, nous pouvons comparer les données issues du carnet de prélèvement bécasse et les données de l’enquête. La répartition mensuelle des prélèvements est équivalente pour les 2 enquêtes pour chaque saison (tableau 4 ), l’exemple de la dernière saison 2012/2013.
Cette enquête est réalisée à partir du même
annuellement, car de nombreux paramètres
principe que le nôtre début juillet 2013,
influent sur une saison et en faisant une
Au niveau du prélèvement global de bécasse
60 000 chasseurs sélectionnés aléatoirement
enquête tous les 15 ans les comparaisons
l’estimation est plus précise avec l’enquête
ont reçu un questionnaire simple afin de ren-
ne peuvent qu’être limitées, par exemple la
tableau de chasse qu’avec le carnet car le
seigner leur tableau de la saison pour chaque
reproduction du petit gibier est cette année
retour des carnets n’est pas suffisant, ceci dit
espèce chassable en France.
mauvaise, les données obtenues seront for-
les moyennes de prélèvements sont similaires
cément inférieures à une année normale ou Vous avez peut-être été sélectionné ! Bien sûr
moyenne…
chasseurs qui n’ont pas prélevé de bécasse ne retournent pas (ou peu) leur carnet de
votre participation est indispensable et nécessaire. Merci à tous ceux qui ont été sélection-
Pour toutes ces raisons et pour ne pas perdre
nés dans notre département de participer !
une année de données, nous continuons notre
Pour cela, notez votre tableau de chasse
enquête. Ceci dit l’enquête nationale est per-
après chaque jour de chasse et retournez le
tinente à cette échelle et elle apportera des
/H &KDVVHXU 9HQGpHQ
et la comparaison montre que beaucoup de
26 NOVE MBRE 2013 - N°76
prélèvements (Graphique 5 ). Pascal BONNIN, Responsable du Service Technique.
7HFKQLTXH
Enquêtes
Graphique Pigeon ramier 133000
PRÉLÈVEMENTS ESTIMÉS EN 2012-2013 (CHIFFRES ARRONDIS) Prélèvements estimésAenTIR 2012-2013
Faisan 70000
Lapin 60000
Canard col vert 50000
Perdrix 40000 Lièvre 10000
Bécasse 13600 Grives 4300
4
Tourterelle des bois 8000
Tourterelle turque 15000 Bécassine Renard Caille sourde des blés 1700 1000 1700
BAISSE
Perdrix grise 30000 Sarcelle d’hiver 10000
Bécassine des Vanneau marais huppé 8000 15000
STABLE
HAUSSE
: Tendance d'évolution du tableau de chasse sur les 5 dernières années (depuis 2008-2009)
Graphique SAISON 2012/2013 RÉPARTITION MENSUELLE DES PRÉLÈVEMENTS DE BÉCASSE DES BOIS
45% 41,6%
42,6%
40% 35% 30%
27,7%
28,4%
25% 20%
17,5%
18,6%
15% 10%
7,7% 5,2% 0,3%
6,4%
3,9%
5% 0,1%
0% Septembre
Octobre
Novembre
Prélèvements mensuels Enquête prélèvement
Décembre
Janvier
Prélèvements mensuels Carnet de Prélèvement Bécasse (CPB)
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Février
5
Inscrivez vos enfants pour la saison 2014 Association la Cicadelle : 02 51 34 72 57 cicadelle@free.fr http://www.cicadelle.org FDC 85 : 02 51 47 89 21
Club nature de la Roche-sur-Yon Atelier pêche à la mare L’objectif est de faire découvrir la plupart des petites bêtes d’eau douce présentes dans une mare. Les enfants ont visité 2 mares et ont comparé leur diversité. Laura, l’animatrice a expliqué l’intérêt des mares dans la nature et classé les bêtes trouvées par familles (mollusques, batraciens, crustacés, insectes ...). Atelier hirondelles Nous avons fait un petit jeu en salle sur les hirondelles et avons découvert pourquoi elles participent à la migration, ce qu’elles mangent, comment elles font leur nid. Nous avons égale-
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28 NOVE MBRE 2013 - N°76
ment pu faire la différence entre l’hirondelle de fenêtre et l’hirondelle rustique... Nous sommes sortis dehors pour en observer, il n’y avait pas d’hirondelles mais nous avons vu leur cousin le martinet. Atelier chasse aux papillons Chaque enfant était équipé d’un filet à insectes et d’une petite boite d’observation. Cette approche pratique et pédagogique a permis aux enfants de comprendre certaines notions du cycle de vie et de déterminer quelques espèces de papillons. Franck PETOT, Responsable du Service Administratif.
Groupe d’étudiants du Lycée Nature très attentifs aux explications de Pascal BONNIN.
Petit rappel :
Sortie brame du 12 Septembre 2013
A cette période de l’année, les cerfs sont moins méfiants et donc plus faciles à observer ; de nombreux passionnés se rendent en forêt pour voir, entendre ou photographier les animaux. Il faut veiller à ne pas
Les sorties de septembre en forêt de Mervent, sur les traces du cerf, connaissaient un vif succès par le passé mais la population de grands cervidés ayant diminué à la fin des années 2000, nous avions provisoirement mis de côté ces animations avec le grand public. Pour nous refaire la main et repartir en douceur pour ce type d’animation, nous avons organisé une sortie découverte le 12 Septembre dernier. Nous avons proposé cette soirée à un groupe d’étudiants du Lycée Nature. Une quarantaine de jeunes ont rapidement manifesté leur intérêt. Deux encadrants et leurs élèves sont vite montés dans un car à la sortie des cours jeudi 12 septembre pour venir nous rejoindre à la salle mise à disposition par la mairie de Mervent. Une rapide présentation leur a été faite sur le massif et les différentes espèces présentes, dont, bien sûr, le cerf. Retour au car, pour nous acheminer en deux groupes sur le terrain, le temps est favorable mais les minutes sont comptées pour nous rendre sur les zones de gagnages. Nous parvenons à leur faire voir quelques indices de présence mais à notre regret, nous manquons de temps pour leur faire découvrir la faune et le milieu forestier.
Un des groupes aura la chance d’observer un beau quatorze cors même si il était un peu lointain pour des yeux sans jumelles. Le temps est à l’écoute mais les raires ne se font pas entendre. Vers 22h00, nous repartons vers la salle pour un petit « débriefing ». Evidemment, le groupe qui a pu observer le cerf exprime plus de joie, mais les retours sont positifs, bien conscients qu’ils n’étaient ni dans un parc ni dans un zoo mais bien en pleine nature où il faut compter sur le coup de pouce de la chance pour voir et entendre les animaux recherchés.
déranger les animaux et éviter de chercher à les voir absolument. L’utilisation de sources lumineuses est interdite, elle est soumise à autorisation préfectorale et répréhensible par les agents assermentés. Les propriétés privées doivent également être respectées.
Pris par les impératifs horaires du lycée, ils repartent vers la Roche-sur-Yon et s’assoupissent dans le car pendant que les brames puissants commencent à se faire entendre en forêt ! C’est la nature, il faut composer avec elle. Le but étant d’essayer de voir ou d’entendre sans être vu et sans perturber le déroulement du rut. Nous tenons à remercier l’Office National des Forêts et le propriétaire privé ainsi que son détenteur du droit de chasse de nous avoir reçus et accueillis sur leurs territoires respectifs ainsi que la mairie de Mervent. Frédéric LAFONTAINE, Technicien.
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Adjc85 - Ancge
Les jeunes chasseurs partent à la conquête du grand public Courant juillet, nous avons intégré la fête du cheval à Luçon, pour y réaliser une balade cynégétique. Cette balade était proposée aux visiteurs de la fête et avait pour but de sensibiliser le public à la chasse d’aujourd’hui. Les personnes souhaitant participer étaient accompagnées de deux guides. Le long du parcours, nous avions quatre pôles et des intervenants expliquant la chasse en milieu humide et en plaine, la sécurité en battue et pour finir une dégustation de quelques terrines de gibier. Pour réaliser cette balade, nous avons eu le renfort de l’association de jeunes chasseurs de Loire Atlantique (à l’initiative de ce type d’action) que nous remercions chaleureusement.
Depuis la création de son association, l’ADJC85 a tissé de forts liens avec l’UNUCR. Cette année, Pierre DURAND (conducteur de chien de sang) nous fait don pour la deuxième année consécutive de sa journée au grand gibier gagnée lors de la fête de la chasse à la Chaize le Vicomte. Une journée qui va encore faire un heureux chez les jeunes chasseurs et lui laisser sans doute un magnifique souvenir. L’ADJC85 remercie encore une fois Pierre DURAND, Vincent JAULIN et Philippe JAULIN pour leur soutien et leur sens du partage envers les jeunes chasseurs. Nicolas MIGNE, Président de l’ADJC85.
Bilan du stage de reconnaissance du gibier d’eau ANCGE en Vendée 2nde étape, samedi 7 septembre 2013 Le RDV avait été donné sur l’installation de chasse de Thierry HERLIN de bon matin. Celui-ci nous accueille avec un café. Il a fait la nuit avec son fils et un couple de jeunes charentais. Comme on dit : RAS, pas de vent la nuit, ciel couvert avec quelques gouttes de pluie. Tous ses appelants sont là, en mare et se remettent d’une nuit à chanter pour appeler les autres. Les 2 jeunes préparent leur cage flottante et partent dans l’eau détacher les appelants « demi cri » présents en bord de mare, sous le vent, pour attirer de loin les autres. Rocco le mâle colvert chanteur, chouchou de Thierry fait le spectacle. Le dialogue s’instaure au sujet de l’attache et de ses diverses combinaisons. Entre temps, une sarcelle d’hiver arrive à toute allure, nous /H &KDVVHXU 9HQGpHQ
survole pour se poser. Rien vu venir, trop tard, et oui, c’est ça la magie du gibier d’eau, il n’y a pas de jour ou d’heure, tout est possible. A midi, apéro sur la terrasse à l’arrière de la hutte avec svp, rillettes d’oie cendrée maison. Après un pique-nique bien mérité, direction la RNN de la Baie de l’Aiguillon. Un descriptif est fait avec une lecture des paysages, la marée monte, les limicoles et les premiers anatidés se rapprochant face aux flots. Ensuite, direction la RNC de la Pointe d’Arçay et l’estuaire du Lay. Des barges à queue noire sont observées. Ces oiseaux stationnent traditionnellement en sud Vendée très tôt dès juillet. Certaines resteront tout l’hiver, d’autres finiront leur hiver en Afrique. Des canards colverts ensuite, des courlis cendrés, des huîtriers
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pie nous survolent cherchant un reposoir pour la marée haute. Une après-midi passée à toute vitesse sous une attention soutenue des stagiaires, longue vue et jumelles en mains. Après un débriefing de la journée, un dernier rdv est donné par l’équipe pédagogique de l’ANCGE pour une dernière journée en salle (en novembre), sur la gestion biologique des installations de chasse et une présentation des autres espèces présentes sur les zones humides. Pour clore cette dernière journée de formation un certificat de sauvaginier ANCGE sera remis aux stagiaires. Claude BERNUZEAU, Correspondant ANCGE.
$VVRFLDWLRQV St Hubert - Acepac - Fdgp85
Rencontres Saint-Hubert 2O13
FDGP 85
Dans la dynamique de la FDGP85, nous avons organisé une matinée de perfectionnement le samedi 7 septembre 2013, en partenariat avec la FEDERATION DES CHASSEURS et l’ONCFS, à la ferme de Choisy, où se sont ajoutés nos collègues de la CMV, pour un travail commun, théorique et pratique avec des échanges très intéressants. Ces Rencontres se sont déroulées le samedi 12 octobre sur la société de chasse du Langon, qui nous recevait gracieusement. 28 concurrents avec 34 chiens ont affronté les épreuves sous une petite pluie fine, mais ne se sont pas découragés. En catégorie chasseurs, 4 candidats ont affronté le barrage vers 14 h : X Fabrice BARREAU, avec CELIO, X Olivier BREAU avec CARDO, X Christian TIRAND avec FLASH, X Jacky FOURNIER avec HUTAH. Le vainqueur, Jacky FOURNIER, représentera la Vendée à la Finale Régionale du
23 novembre à Juvigny dans l’Orne. Dans les autres catégories, ont été sélectionnés : X Junior : Alexandre BOCQUIER, avec DIVINE, X Chasseur spaniel : Georges GALLOT avec CACHOU, X Trialisant spaniel : Jean-Marcel RIVIERE avec GWENN. La journée s’est terminée autour d’un repas, dans une ambiance conviviale. Nous remercions tous les bénévoles de la société du Langon. Joël DUBOIS, Délégué Départemental Saint-Hubert.
Nous avons pris un déjeuner en commun et l’après-midi s’est terminé à la réserve de la Belle Henriette où nous étions invités par le président de la CMV et le conservateur de la réserve à découvrir sur le terrain les nouveaux postes de tir et les attributions des gardes de la CMV. L’équipe de la FDGP85 remercie les adhérents qui se sont impliqués à organiser les deux jours de la Fête de la chasse de la Chaize le Vicomte et se félicite de l’intérêt apporté par les nombreux visiteurs sur le stand. D’ores et déjà nous renouvellerons l’expérience l’année prochaine et espérons y voir autant de monde. Pour nous contacter : X Président : Alain Sochard 10 rue du Pont Château 85670 SAINT-PAUL-MONT-PENIT Tél. 06.70.63.24.55
Association des chasseurs à l’arc de Vendée Notre assemblée s’est déroulée le 1er septembre, elle a permis non seulement de présenter le rapport d’activités, le bilan financier, l’élection du tiers sortant mais aussi le planning prévisionnel des journées chasse pour la saison 2013/2014.
Si vous souhaitez des renseignements sur la chasse à l’arc, vous pouvez contacter l’association en appelant : X Jacques POIRON 06 84 01 52 58 X Nathaël GABORIEAU 06 23 92 01 46 X Marinette BROCHARD 06 28 28 01 96
Ragondins, chevreuils, sangliers, lièvres et autres petits gibiers vont être chassés à l’arc. Il reste encore quelques weekend sans chasse, mais au fur et à mesure le calendrier devrait s’étoffer.
Bonne chasse. Jacques POIRON, Président de l’ACEPAC.
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X Secrétaire : Vincent JAULIN 16 rue de la Gare 85480 BOURNEZEAU Tél. 06.35.21.01.50 Mail : fdgp85@gmail.com Alain SOCHARD, Président de la FDGP85.
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Recette de gibier
SautĂŠ de sanglier des copains Couper la viande de sanglier en cubes. Pour obtenir une viande plus moelleuse, sortir celle-ci du rĂŠfrigĂŠrateur au moins deux heures avant de procĂŠder Ă la cuisson. Faire revenir Ă feu vif les cubes de sanglier dans une cocotte, avec un mĂŠlange beurre et huile. RĂŠserver sur un plat.
IngrĂŠdients pour 8 personnes 2 kg de sautĂŠ de sanglier 500 gr. dâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠchalotes cuisses de poulet
Dans le mĂŞme rĂŠcipient, faire blondir les ĂŠchalotes - de prĂŠfĂŠrence des cuisses de poulet - et ajouter 200 grammes de raisins secs que vous avez prĂŠalablement fait tremper quelques instants.
200 gr. de raisins blonds Bière blonde 3 pommes reinettes 50 gr. de beurre
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Saupoudrer dâ&#x20AC;&#x2122;une cuillĂŠrĂŠe Ă soupe de farine et mĂŠlanger.
Temps de prĂŠparation
Ajouter 3 verres de bière blonde lÊgère et 3 pommes reinettes coupÊes en tranches.
20 minutes
Assaisonner. Laisser mijoter Ă feu doux pendant 2 heures en rectiďŹ ant au besoin lâ&#x20AC;&#x2122;assaisonnement.
Retrouver les saveurs de la natureâ&#x20AC;Ś
Vous pouvez ajouter quelques grains de baie de genièvre et servir avec des tagliatelles fraÎches.
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