Chasseur vendeen n°80

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Rappel des règles de sécurité

2014

NUMÉRO 80 Résultats de l’enquête prélèvements

Programme Caille des blés

LE MAGAZINE DE LA FÉDÉRATION DÉPARTEMENTALE DES CHASSEURS DE LA VENDÉE

AVEC L’ASSURANCE CHASSE DU CRÉDIT MUTUEL, VOUS CHASSEZ EN TOUTE TRANQUILLITÉ, ÇA CHANGE TOUT.

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Chers amis Chasseurs vendéens Une nouvelle saison de chasse commence avec son lot de joies et de peines, d’espoirs et de déceptions. Malgré un été plutôt pluvieux, l’ouverture de la chasse 2014 ne restera pas comme un grand cru et encore moins un millésime. Une reproduction moyenne à bonne selon les espèces, les conditions météorologiques de ce mois de septembre ajoutées à une couverture végétale importante (surfaces de maïs élevées, parcelles de tournesol non récoltées…) ont accentué la difficulté de trouver les quelques compagnies de perdrix et de faisans. Les rares cailles des blés et autres tourterelles des bois ont été difficiles à chasser. Malgré tout, le pigeon ramier a souvent été le sauve bredouille. De plus, le lièvre qui laissait augurer une belle campagne de chasse semble avoir souffert comme depuis plusieurs années de pertes estivales conséquentes mais encore inexpliquées. Affaire à suivre.

Animations Nature...........................30

Au sujet des actualités nationales, de nombreux sujets sont sur le feu actuellement et pourraient avoir des conséquences néfastes sur notre activité. Que ce soit les deux projets de loi : d’avenir agricole et sur la biodiversité, les mouvements contestataires vis-à-vis du bien-être animal et autant de discussions visant à sanctuariser toujours plus la nature et l’environnement, nous devons rester solidaires les uns les autres tous modes de chasse confondus.

Associations ..........32

La Fédération Nationale des Chasseurs et l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage ont créé et mis en ligne un nouveau site internet pour la révision du permis de chasser : http://www.reussite-permisdechasser.com/. Gratuit, ludique, utilisable sur tablettes et autres smartphones, c’est un outil à faire découvrir à vos enfants, vos petitsenfants, aux amoureux de nature pour faire naitre chez eux de nouvelles vocations. Il doit également être utilisé par les candidats qui préparent l’examen. Enfin, les chasseurs aguerris peuvent également y jeter un œil, histoire d’effectuer une petite révision.

Après chasse ......34 /H &KDVVHXU 9HQGpHQ N OV EM B R E Point sur l’ouverture de la chasse

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LE MAGAZINE DE LA FÉDÉRATION DÉPARTEMENTALE DES CHASSEURS DE LA VENDÉE

Abonnement : 6,03 €. CPPAP : N° 0211 G 88133 - Dépôt légal égal : A parution. parution Service Abonnement : FDCV Les Minées, Route de Château-Fromage, 85010 LA ROCHE-S/-YON - Tél. 02 51 47 80 90. Directeur de Publication : Gilles DOUILLARD, Président de la Fédération Départementale des Chasseurs de la Vendée. Directeur de Rédaction : Cyril MOREAU, Directeur de la Fédération Départementale des Chasseurs de la Vendée. Comité de Rédaction : Commission Communication et Relations Publiques de la Fédération Départementale des Chasseurs de la Vendée. Régie Publicitaire : Fédération Départementale des Chasseurs de la Vendée. Conception-Réalisation-Impression : Imprimerie OFFSET 5 - La Mothe-Achard - Tél. 02 51 94 79 14. Fédération Départementale des Chasseurs de la Vendée - Siège social et administratif Rédaction - Abonnement : Les Minées - Route de Château-Fromage - BP 393 85010 LA ROCHE-SUR-YON - Tél : 02.51.47.80.90. Télécopie : 02.51.46.21.60 E-mail : fdc85@chasseurdefrance.com - CCP Nantes 87-85H. Crédit Agricole La Roche-s/Yon - N° 228-444 O 001. Tous droits de reproduction réservés pour tous pays. Les articles publiés et les opinions émises n’engagent que leurs auteurs. Photos de couverture : D. GEST Crédit photos et illustrations pages intérieures : FNC, FDCV (F.PETOT, D.GEST,

P.BONNIN, M.BOBINEAU, V. ROTUREAU), F. LAURENT et S. FARAU. C. MERLET., ONCFS, AIGLIERS DE FRANCE.

www.chasse85.fr

Après seulement quelques mois d’existence (création en juillet 2014), notre page Facebook « Fédération des Chasseurs de la Vendée » atteint aujourd’hui les 2 000 fans qui viennent commenter et partager nos vidéos, nos photos et nos informations. Alors n’hésitez pas plus longtemps, rejoignez-nous et partagez notre page avec vos amis. Vous découvrirez dans ce numéro de novembre la synthèse des premières animations organisées par votre fédération sur la Réserve Naturelle Nationale de la Casse de la Belle Henriette et financées pour partie par les communes de la Tranche-sur-Mer et la Fautesur-Mer que je tiens à remercier par cette occasion. Après les dossiers techniques sur les synthèses du programme caille des blés, les résultats de l’enquête statistique sur les prélèvements pour la saison 2013-2014, vous pourrez lire nos traditionnels articles sur les sorties nature avec notamment un focus sur le brame du cerf dans le massif de Mervent Vouvant et les clubs nature animés par la Cicadelle. Même si les chiffres officiels nationaux des accidents de chasse pour la précédente campagne sont encourageants, je vous invite à la plus grande prudence et vous demande de tout mettre en œuvre pour la sécurité, en respectant les précautions qui s’imposent dans la manipulation de vos armes, le respect des propriétés privées. Pour ce qui est de la chasse en battue du grand gibier et du renard, je vous rappelle que le port d’au minimum un gilet, une veste ou un baudrier fluorescent et apparent est obligatoire et que chaque responsable de chasse doit procéder à l’implantation des panneaux règlementaires, attention chasse (disponibles à la fédération) en bordure des routes et chemins publics au niveau de la zone d’attaque pour prévenir les conducteurs qu’une chasse est en cours. Merci de bien vouloir respecter ces prérogatives. Je vous souhaite à toutes et à tous une bonne saison de chasse, ponctuée de convivialité, de partage, d’échanges et d’émotions. Gilles DOUILLARD Votre Président PENSEZ A RESERVER VOTRE SOIREE DU 3 DÉCEMBRE 2014 POUR DEBATTRE SUR LE PIGEON RAMIER.

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Page facebook FDC Vendée Abonnez-vous aux actualités de la page facebook de la Fédération des Chasseurs de la Vendée Des infos, des actualités, des reportages videos….

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Soirée Pigeon ramier

Soirée thématique sur le Pigeon ramier 3 décembre 2014 à 18h30 - La Roche-sur-Yon

Réservez-vite vos places au 02 51 47 80 90 avant le 26 novembre Entrée gratuite - Places limitées Le lieu précis vous sera donné lors de votre inscription.

PROGRAMME Projection du film «La vague bleue» Documentaire de 52 mn sur la migration et le suivi par satellite Intervenants : s 6ALÏRIE #/(/5 Scientifique et spécialiste du pigeon ramier GIFS

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Fédération Départementale des

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Point sur l’ouverture de la chasse Pour l’ouverture 2013, nous écrivions dans le chasseur vendéen que notre activité cynégétique est fortement dépendante de la qualité du territoire de chasse et donc de ses milieux naturels plus ou moins artificialisés dans lesquels nous pratiquons notre loisir : espaces agricoles de plaine ou de bocage, marais, zones boisées… En 2014, les choses n’ont pas évolué et force est de constater que la qualité de nos territoires continue globalement d’année en année de se dégrader. Les conditions météorologiques sont elles aussi essentielles, au printemps et en début d’été, elles déterminent la réussite de la reproduction de la faune sauvage, à l’automne et en hiver, elles conditionnent les migrations, les haltes migratoires, l’hivernage de la plupart des espèces que nous chassons. La météo influence également directement l’exercice de la chasse… Et on ne peut pas dire que les conditions météorologiques du mois de septembre étaient encourageantes pour aller chasser et sortir nos chiens et /H &KDVVHXU 9HQGpHQ

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ceci était toujours d’actualité le jour de l’ouverture du lièvre le cinq octobre ! Pour le petit gibier sédentaire, à l’heure où nous écrivons ces lignes, début octobre, la situation est souvent contrastée, inégale et avec en plus un manque d’objectivité de certains chasseurs car pour un même territoire il n’est pas rare d’avoir des chasseurs qui crient à la pénurie et d’autres à l’abondance. Globalement, la reproduction du petit gibier en 2014 n’a pas été aussi mauvaise qu’en 2013, nous allons plutôt la classer avec le recul comme une année moyenne, ni bonne ni mauvaise.

Le lapin de garenne et le lièvre Les mortalités par maladie sont régulièrement présentes chez le lapin, principalement la VHD (résultats d’analyses positifs à Bois de Cené, Saint Christophe du Ligneron et Pouzauges), mais aussi chez le lièvre où les analyses montrent régulièrement une charge parasitaire élevée

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Point sur l’ouverture

(Strongles, Coccidies…), en particulier pour les dernières analyses estivales et quelques cas d’EBHS dans le bocage. Pour le lièvre, la situation semblait bonne avec de nombreuses observations jusqu’en juillet, mais courant août les observations de terrain devenaient plus rares et laissaient place à une légitime inquiétude, qui s’est malheureusement confirmée à l’ouverture de la chasse… Et nous nous retrouvons une fois de plus dans le même schéma que les saisons précédentes avec une disparition estivale de bon nombre d’animaux et des niveaux de population inférieurs à ceux que nous étions en droit d’attendre par rapport aux efforts de gestion, aux observations du printemps et du début d’été. La dynamique des populations de lièvre est clairement sur la pente descendante et nous n’avons pas d’autres choix que d’adapter nos prélèvements, ce que beaucoup de responsables cynégétiques comprennent, certains chasseurs un peu moins. Sur ce dernier point relevons un résultat d’analyse d’un lièvre au mois de mai : présence de plombs !!!, dans ce cas il vaut mieux parler de braconniers que de chasseurs. Malgré ces mortalités pour le lapin par endroit, il y a un léger mieux et pour le lièvre sur certains secteurs la situation semble plus « normale » sans baisse des effectifs en été.

l’article sur le programme caille des blés dans ce numéro du chasseur vendéen).

Le pigeon ramier L’étalement de la période de reproduction du pigeon ramier ainsi que son adaptation à l’évolution des milieux font que l’espèce se maintient à un niveau intéressant pour l’exercice de la chasse. Ceci dit, à l’ouverture, des déplacements d’oiseaux en fonction des disponibilités alimentaires sont notés ici et là. Certains territoires sont donc favorisés, d’autres un peu moins. Pour le grand gibier, les trois espèces se portent aujourd’hui globalement bien.

Le chevreuil D’une manière générale, les attributions dans le cadre du plan de chasse progressent, mais localement celles-ci peuvent baisser, c’est le cas en particulier sur le Massif forestier de Mervent-Vouvant. Sur la majeure partie du département, les populations semblent être en équilibre avec le milieu, il reste toutefois une marge de progression dans le nord-est du département.

Les perdrix rouge et grise, le faisan Pour ces trois espèces, de belles compagnies ont été observées sur le terrain, ainsi que beaucoup de couples sans jeunes donc rien d’exceptionnel au niveau de la reproduction. Pour ces espèces, tant que les entretiens des bordures de champs et des délaissés agricoles ne seront pas mieux gérés, en adaptant les entretiens à la période de reproduction, nous ne pourrons pas espérer beaucoup mieux.

Pour la caille des blés, le niveau d’abondance des reproducteurs était cette année intéressant, mais la forte diminution de parcelles favorables au stationnement des jeunes entrainent une dispersion importante et un départ précoce en migration (voire

la réalisation du plan de chasse tout en préservant l’avenir de la population et le maintien du fameux équilibre agro-sylvocynégétique.

Le cerf Concernant l’espèce cerf, le suivi de la population réalisé en mars 2014 laisse apparaitre une baisse du nombre de femelles et de jeunes mais une présence importante de mâles, les attributions ont évolué en conséquence. Par ailleurs, l’évolution de la répartition spatiale des animaux et ce nombre élevé de cerfs entrainent localement des dégâts forestiers en particulier sur des jeunes plantations ou des parcelles en régénération. Ceci a conduit la FDC85 à orienter localement les prélèvements des mâles, ainsi un groupement de territoires a été créé à l’est du massif, le groupement déjà existant à l’ouest du massif a quant à lui été consolidé. Les objectifs étant d’être plus efficaces dans

Le sanglier Pour le sanglier, la FDC85 est intervenue cet été pour faire le forcing auprès des détenteurs de territoires situés dans les communes «noires et grises» et dans les zones avec début de dégâts. Suite à cette forte pression les chasseurs se sont davantage mobilisés ! Ainsi, du 1er juin à l’ouverture générale 194 battues ont été organisées pour un total de 81 sangliers prélevés. La majeure partie des territoires a donc joué le jeu en intervenant dès l’apparition des dégâts pour chasser, décantonner les animaux des cultures et prélever. Pour être efficace la communication entre chasseurs et agriculteurs est indispensable et doit être développée. Néanmoins, une très bonne reproduction laisse présager des dégâts en hausse pour la campagne en cours.

Le renard Les populations de renard sont plus ou moins importantes selon les secteurs et d’une manière générale progressent à nouveau, il est malheureux de constater une baisse des sorties spécifiques sur l’espèce, attention à ne pas privilégier uniquement les chasses au grand gibier.

Les anatidés La réussite de la reproduction concernant les anatidés diverge selon les zones géographiques. Si on parle de l’espèce colvert, sa reproduction est perçue comme bonne dans la partie bocage (intérieur des terres) ainsi que dans le marais Poitevin. En revanche, concernant le marais Breton Vendéen, cette saison de reproduction est médiocre concernant l’ensemble des anatidés, même si le canard souchet, nicheur plus tardif, a un peu moins subi les aléas climatiques

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Point sur l’ouverture & Permis de chasser (montées des niveaux d’eau et température assez basse). Le marais Poitevin vient de connaitre le meilleur succès reproducteur de cette dernière décade en anatidés, ceci grâce à des niveaux d’eau assez élevés et constants au cours du printemps. Plusieurs nichées de canards chipeaux, sarcelles d’été et canards souchets ont pu y être observées. Bien entendu, le succès de la reproduction a largement influencé les tableaux d’ouverture. Côté marais Breton, les prélèvements en colvert et souchet sont à l’image de la reproduction, c’est-à-dire très moyens. Alors qu’en marais Poitevin en général, cette ouverture a été ressentie comme bonne. Toutefois, dès début septembre, les coups de vent d’Est et Nord-Est nous ont emmené régulièrement des migrateurs permettant d’alimenter de belles passées, et ce, aussi bien

pour le marais Breton que le marais Poitevin. Ainsi, cette année, nous avons eu une arrivée plus précoce de siffleurs et pilets, avec des sarcelles d’hiver et souchets. Nous n’avons encore pas vu de gros vols de migration, et la plupart des anatidés n’ont encore pas quitté leurs aires de reproduction. N’ayant pas eu de période de sécheresse, nos marais sont relativement accueillants cette année. Nous pouvons ainsi espérer pouvoir retenir les futurs migrateurs un peu plus longtemps lors de leurs escales migratoires, ou bien même pour qu’ils hivernent dans nos marais.

couples reproducteurs de bécassines des marais. Concernant les arrivées de bécassines, ce début de saison est très timide. Le mois d’août est habituellement un mois où nous pouvons observer des belles concentrations de bécassines. Ce n’est pas le cas cette année. Les bécassines sont arrivées plus tardivement que d’habitude, avec un beau passage aux alentours du 10 septembre. N’en tirons pas de conclusion hâtive, l’arrivée tardive des oiseaux ne signifie pas obligatoirement que la saison de reproduction des bécassines a été mauvaise.

Les bécassines Nous ne parlerons pas du succès de la reproduction de cet oiseau dans notre département, ni même sur le plan national, car la France accueille une part infime des

Vincent ROTUREAU Technicien Pascal BONNIN Responsable du Service Technique

Permis de Chasser en ligne S’entraîner gratuitement à l’épreuve théorique La Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) et l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), viennent de mettre en ligne un site gratuit de révision et d’entraînement aux questions théoriques du nouvel examen national du permis de chasser.

L’ergonomie fonctionnelle de ce nouveau site et son design contemporain ont été conçus pour faciliter le plus possible son utilisation et concilier aspects pédagogiques et ludiques.

Disponible sur Internet, il est également accessible via une application sur tablette et smartphone pour permettre au plus grand nombre de candidats de réviser efficacement et à leur rythme cette épreuve.

Depuis plus de cinq ans, leur nombre est en augmentation constante (+ 25 %).

Son contenu, riche de la totalité des questions à maîtriser (414 au total), intéressera candidats à l’examen et chasseurs, mais aussi un public curieux de s’informer sur l’une des activités les plus populaires de notre pays. /H &KDVVHXU 9HQGpHQ

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Chaque année, près de 30 000 candidats s’inscrivent à l’examen du permis de chasser.

Cet engouement a conduit à faire évoluer l’examen vers une épreuve unique permettant ainsi aux futurs chasseurs de concentrer sur une même journée le passage des épreuves pratiques et de l’épreuve théorique. L’examen national du permis de chasser est l’une des grandes missions conjointes de l’ONCFS, de

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la FNC et des Fédérations des Chasseurs. Les inspecteurs du permis de chasser et les formateurs des fédérations ont contribué, ces 10 dernières années, à l’émergence de 300 000 nouveaux chasseurs dotés de solides compétences cynégétiques et de multiples connaissances naturalistes. Ce nouvel outil gratuit est une étape supplémentaire. Pour découvrir le permis de chasser en ligne, connectez-vous sur : www.reussite-permisdechasser.com également à votre disposition : http://www.frc-paysdelaloire.com/ permis-de-chasser/examen-theorique.html

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Permis de chasser

L’E-validation du Permis de chasser : tout en un clic Dix ans après la création du Guichet Unique de validation du permis de chasser, qui a mis fin à des démarches administratives fastidieuses et coûteuses, une nouvelle étape vient d’être franchie dans la simplification de la procédure. Grâce au Guichet Unique, les chasseurs avaient déjà la faculté, soit de recevoir à domicile leur bon de commande et leur titre de validation, soit de commander et payer par Internet pour recevoir ensuite leur titre de validation. L’accord récent des Ministères de l’Ecologie et des Finances, permet dorénavant d’aller encore plus loin dans la simplification, en éditant à domicile le titre de validation que l’on a commandé par Internet. Dès lors, rien de plus simple que de répondre à une invitation de dernière minute ou de pallier un oubli la veille de l’ouverture !

Le système mis en place est très simple, il suffit de se connecter sur le site Internet de sa Fédération, compléter en ligne sa commande, régler le montant par carte bancaire et lancer l’édition du titre une fois les contrôles réglementaires effectués.

Validation en poche, départ à la chasse sur-le-champ ! En Vendée, vous pouvez bénéficier de l’E-validation sur le site internet dédié : www.permisdechasser85.fr/. NB : L’E-validation n’est proposée en Vendée qu’à partir de l’Ouverture Générale de la Chasse.

Conseils, Qualité, Services... Un armurier à votre écoute

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Bilan des accidents de chasse Saison 2013-2014 - Les meilleurs résultats obtenus depuis 15 ans

Le réseau « Sécurité à la chasse » de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) publie chaque année le bilan des accidents de la saison écoulée (du 1er juin 2013 au 31 mai 2014) après en avoir analysé la nature et les circonstances. Ces informations permettent d’améliorer la formation des chasseurs à la sécurité.

Pour la saison 2013/2014, le nombre total d’accidents s’élève à 114 dont 16 mortels. Il s’agit là du meilleur bilan enregistré depuis quinze ans (pour rappel, la moyenne des accidents mortels était de 18 ces cinq dernières années). Il confirme la tendance à la baisse constatée ces dernières années et montre que le travail de formation menée au sein des fédérations départementales des chasseurs, et en lien avec la division du permis de chasser de l’ONCFS, porte ses fruits. L’analyse détaillée de ces chiffres montre que 90% des victimes sont des chasseurs (parmi lesquels on déplore 31 % d’auto-accidents). Les non-chasseurs représentent 10 % des accidents (soit 12 personnes parmi lesquels on déplore deux accidents mortels). Analyse du gibier tiré au moment de l’accident : la chasse au grand gibier entre pour 68 % du chiffre total et le petit gibier 32 %. Pourtant, là encore, l’étude détaillée des chiffres du nombre

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d’accidents pour ces deux types de chasse sur les deux dernières saisons cynégétiques indique une baisse du nombre d’accidents et une meilleure prise en compte des consignes de sécurité à la chasse : on passe de 93 à 48 accidents au petit gibier entre les saisons 2012/2013 et 2013/2014 et, pour la même période, de 86 à 61 pour la chasse au gros gibier. Enfin, il est important de redire qu’une bonne prise en compte des consignes élémentaires de sécurité permettrait d’éviter la quasitotalité des accidents qui surviennent à la chasse. Lors de la dernière saison, sur 114 accidents, on relève 109 fautes de sécurité (96 % des accidents) et seulement 5 accidents imprévisibles (4 % des accidents), le ricochet malgré l’observation de l’angle des 30° par exemple. Les 109 fautes de sécurité observées (96 % des accidents de la saison cynégétique 2013/2014) se répartissent ainsi : X tirs sans prise en compte de l’environnement : 23 %,

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Bilans des accidents de chasse

X tirs dans l’angle des 30° : 20 %, X mauvaise manipulation de l’arme : 16 %, X chute : 12 %, X tirs dans la traque : 7 %, X tirs sans identifier : 6 %, X éclatement des canons (non vérification de l’état) : 6 %, X arme chargée à la bretelle : 5 %, X arme chargée lors du franchissement d’obstacle (barrière, haie, fossé) : 3 %, X arme chargée rangée dans la voiture (2 %), Comment transporter l’arme dans son véhicule : Les règles concernant le transport des armes de chasse ont été récemment renforcées. Dans tous les cas, l’arme doit être déchargée et transportée de manière à ne pas être immédiatement accessible. L’arme doit être démontée ou placée sous étui. Celui-ci doit être fermé mais le cadenas ou la clef ne sont pas obligatoires. L’étui «chaussette» reste autorisé mais fermé. Les munitions doivent être séparées. C’est le permis de chasser qui donne un motif

légitime pour transporter l’arme en toute légalité. Sécurité à la chasse : des mesures renforcées Le monde de la chasse s’est fortement investi dans la sécurité, au niveau local par le biais des Schémas Départementaux de Gestion Cynégétique, comme au niveau national avec des campagnes de sensibilisation. Exemples : X La remise aux chasseurs du « Petit livre vert » entièrement consacré à la sécurité, en 2012. Cette année, l’ouvrage est consacré à la règlementation sur les armes, X L a multiplication des journées de formation à la sécurité par les fédérations départementales de chasseurs : tant auprès des responsables de chasse que des chasseurs eux-mêmes,

sécurité soient toutes éliminatoires, X La généralisation des postes de tir surélevés et des panneaux informant de l’action de chasse, X La systématisation du port du gilet orange pour être visible, X La multiplication d’actions de communication avec la presse cynégétique pour l’édition de posters sur la sécurité à la chasse (petit gibier et chasse en battue). Contacts presse : ONCFS : David GAILLARDON 01 44 15 10 44 – david.gaillardon@oncfs.gouv.fr ONCFS : Tiffany FILIPOVIC 01 44 15 17 10 – tiffany.filipovic@oncfs.gouv.fr FNC : Pierre de BOISGUILBERT 06 09 17 62 24 – pdeboisguilbert@chasseurdefrance.com

X La réalisation du film « La chasse aux accidents » disponible sur le site www.oncfs.gouv.fr et présenté par l’ONCFS dans les fédérations,

FNC : Christine ANDRÉ-MIGNON 01 41 09 65 10 – candre@chasseurdefrance.com

X Le fait que lors de l’examen du permis de chasser, les questions relatives à la

Formation Sécurité à la chasse au grand gibier © L. GUENNEGAN / ONCFS

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Le Orange vous va à merveille !... Le jaune vous sied à ravir !...

Faisons la chasse aux incivilités…

Le respect des règles de sécurité, l’affaire de tous ! Même si les chiffres d’accidentologie en matière de chasse (saison 2013-2014) sont bons au niveau national, il est utile de rappeler que la sécurité doit être le maître mot de chacun d’entre nous. La saison de chasse vient de commencer et les premiers incidents ont déjà eu lieu (non respect des propriétés, incivilité…). La Fédération ne peut que vous rappeler les règles en vigueur (Cf. Schéma Départemental de Gestion Cynégétique en vigeur et Arrêté Préfectoral fixant les règles de sécurité publique ARRETE 14/DDTM85/390 SERN-TNDL). Le non respect de ces prescriptions est passible de contraventions sous forme d’amendes /H &KDVVHXU 9HQGpHQ

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forfaitaires (plus communément appelées timbres amendes) ou de procès verbaux de constatation. Interdictions Il est interdit d’être porteur d’une arme de chasse chargée ou armée sur les routes et chemins publics, y compris bas côtés et fossés ainsi que sur les voies ferrées, les emprises et les enclos dépendant des chemins de fer. Dans ces mêmes lieux, il est à fortiori interdit de faire usage de cette arme de chasse. Il est interdit à toute personne placée à portée d’arme de chasse de ces routes et chemins publics y compris bas côtés et fossés ainsi que

5qJOHPHQWDWLRQ

Rappels des règles de sécurité

sur les voies ferrées, de tirer en leur direction ou au-dessus. Il est interdit de tirer en direction des lignes de transport électrique et téléphonique ou de leurs supports ainsi que des éoliennes. Il est interdit à toute personne placée à portée d’arme de chasse des stades ou autres lieux de réunions publiques, des habitations particulières y compris caravanes, abris de jardins, remises, des bâtiments, constructions et installations de toute nature, constructions dépendant des aérodromes, des engins agricoles ou de toute nature, de tirer en leur direction.

Chasse en battue Lors d’une chasse à tir du grand gibier ou du renard en battue, les tireurs utilisant une arme à feu ou un arc, les traqueurs, les piqueurs et les rabatteurs sont tenus de porter au minimum un gilet, une veste ou un baudrier fluorescent et apparent. En action de chasse, le chasseur doit être porteur du titre permanent du permis de chasser, de la validation de l’année cynégétique en cours, de l’attestation d’assurance pour l’année cynégétique en cours et le cas échéant, de l’attestation de formation de chasse à l’arc. Il doit être également porteur du Carnet de Prélèvement Bécasse et des bracelets de lièvre lorsque le territoire de chasse aura été attributaire de bracelets.

Panneau homologué en vente à la Fédération.

Rappel

Port obligatoire en action de chasse du permis, de la validation et de l’attestation d’assurance.

Manipulation de l’arme Toute arme de chasse ne peut être transportée à bord d’un véhicule que placée sous étui ou démontée. Dans tous les cas, l’arme doit être déchargée.

Il est rappelé que lors d’une chasse à tir du grand gibier ou du renard en battue, le responsable de l’organisation de cette chasse (président du territoire de chasse ou son délégataire) doit procéder en bordure des routes et chemins publics, au niveau de la zone d’attaque, à l’implantation de panneaux homologués (panneaux disponibles à la vente à la Fédération) informant les tiers qu’une action de chasse est en cours.

Tir après identifiation Le tir doit toujours être précédé de l’identification exacte et précise de l’animal. La distance de tir doit être efficace. Pas de tir sans visibilité au travers d’un buisson ou d’une haie. Pas de tir à hauteur d’homme. Nous vous demandons de bien vouloir respecter ces règles élémentaires de bon sens nécessaires à l’acceptation de notre activité par le plus grand nombre. Cyril MOREAU Directeur /H &KDVVHXU 9HQGpHQ

13 N OV E M B R E 2 0 1 4 - N ° 8 0

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Animations RNN Belle Henriette

Premières animations sur la RNN de la Belle-Henriette

Réserve Naturelle Nationale La Belle Henriette

La Fédération Départementale des Chasseurs de la Vendée, désignée partenaire de la gestion sur la Réserve Naturelle Nationale de la Casse de la "ELLE (ENRIETTE COGÏRÏE PAR LA ,IGUE POUR la Protection des Oiseaux et l’Agence des Aires Marines Protégées), s’est vue confier deux missions dans le cadre principal de la réserve relevant de la responsabilité des 2 cogestionnaires. La FDC85 a donc la responsabilité de la mise en place opérationnelle des nouvelles modalités d’exercice de la chasse et la mise en œuvre des actions de sensibilisation du public et des animations pédagogiques. Si les nouvelles modalités d’exercice de la chasse ont été mises en œuvre dès 2013, les premières animations dédiées à la sensibilisation du grand public ont été proposées au cours de l’été 2014. A la suite d’un partenariat avec les communes et les offices de tourisme de la Tranche-sur-Mer et la Faute-sur-Mer, cinq animations ont été dispensées du 22 juillet au 16 septembre 2014. Compte tenu d’une communication tardive et discrète sur ces manifestations, et des difficultés de circuler sur la réserve en raison d’arrêtés

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14 NOVE MBRE 2014 - N°80

municipaux visant la sécurité des populations, la Fédération peut se féliciter d’avoir accueilli 70 personnes de tous âges et horizons. Sur un tracé de 3 kms parcouru en 1h30 environ, l’historique, la formation et l’évolution du site, la richesse animale et végétale, le rôle de la réserve et ses objectifs, ainsi que les activités pratiquées ont été autant de sujets abordés. La Fédération a pu au travers de ces temps d’échanges et de communication, valoriser une nouvelle fois son investissement en matière de préservation des espaces naturels. Ces animations, accueillies de manière très positive par les participants seront à fortiori pérennisées et amenées à se développer tout au long de l’année. Dans le Chasseur Vendéen du printemps prochain, vous trouverez le calendrier des animations proposées pour l’année 2015. Une communication via la presse locale et régionale sera également diffusée. Maintenant que vous êtes au courant, n’hésitez pas à venir y participer… Maxime BOBINEAU Technicien du Service Environnement

Les garennes artificielles devront être installées à proximité de zones de couverts denses (haies, bandes herbeuses, friches… favorisant la protection contre les prédateurs) et de zones ouvertes pour l’alimentation.

Synthèse nationale sur les programmes de recherches sur le lapin de garenne

Depuis de nombreuses années, les populations de lapin de garenne ont fortement diminué au niveau national comme sur le plan départemental. Pour expliquer cela, plusieurs facteurs se conjuguent : les maladies, les changements de paysage, la fermeture de milieux, l’apparition de techniques agricoles pas toujours favorables au petit gibier sédentaire… Face à ce constat, la Fédération Nationale des Chasseurs a lancé en 2006 un programme de recherches scientifiques sur le lapin de garenne. Les objectifs de ce programme étaient d’identifier des outils de gestion permettant de gérer au mieux et de maîtriser les populations de lapins. Trois grands thèmes ont ainsi été identifiés et prospectés : (ABITATS ET AMÏNAGEMENTS EN MILIEUX naturels et en zones agricoles L’étude a été menée dans la vallée de la Durance

(département des Alpes de Haute Provence). L’objectif était de diagnostiquer le milieu et ainsi préconiser l’installation de garennes artificielles. Une analyse très fine du milieu (sol nu, herbacé, arbustes, arbres, eau) a été réalisée à partir de photographies aériennes. Cette cartographie a été ensuite croisée statistiquement avec la « présence/absence » du lapin relevée sur le terrain. La comparaison a permis de définir le type de milieu le plus propice à l’espèce. L’habitat le plus favorable est une mosaïque fine où alternent des zones ouvertes favorables à l’alimentation et des zones fermées constituant un couvert protecteur. Un diagnostic du milieu est donc nécessaire avant l’implantation des aménagements. Les garennes artificielles devront être installées à proximité de zones de couverts denses (haies, bandes herbeuses, friches… favorisant la protection contre les prédateurs) et de zones ouvertes pour l’alimentation.

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Programme Lapin

Ces deux types de couverts devront être bien rÊpartis sur le territoire. Avant toute tentative de rÊintroduction ou de renforcement de populations, il est nÊcessaire d’effectuer un diagnostic de territoire. Le Service Technique est à votre service pour vous aider dans cette dÊmarche. Les relations entre les populations de lapins de garenne et les virus

Avant toute tentative de rÊintroduction ou de renforcement de populations, il est nÊcessaire d’effectuer un diagnostic de territoire. Le Service Technique est à votre service

Le virus de la VHD est connu de longue date. Il est particulièrement virulent et dĂŠvastateur pour les populations de lapins de garenne. Ce programme de recherches a permis d’identiďŹ er 18 souches de VHD en France. On sait dĂŠsormais que deux types de souches non pathogènes (impact nul du virus) circulent simultanĂŠment avec les souches pathogènes (impact important du virus). Cependant, les interactions entre les souches sont complexes. Les souches non pathogènes peuvent recombiner entre elles et avec des souches pathogènes, et ainsi donner naissance Ă de nouvelles souches pathogènes. Le programme d’Êtudes a permis de mettre en avant qu’une diversitĂŠ gĂŠnĂŠtique des populations de lapins entraĂŽne une sĂŠlection des souches virales modĂŠrĂŠment virulentes. Dans des situations de très petites populations, les souches les plus virulentes sont sĂŠlectionnĂŠes. A l’inverse, lorsqu’on se trouve dans des situations de grandes populations, mĂŞme les souches virulentes sont persistantes et les souches moins virulentes ont un avantage rĂŠduit. Il existe une faible proportion de lapins insensibles Ă la VHD.

pour vous aider dans cette dĂŠmarche au 02 51 47 80 90.

En conclusion, dans le cas de repeuplements, il est important de diversiďŹ er au maximum l’origine de lapins aďŹ n de mettre le plus de chances possible avec une diversitĂŠ gĂŠnĂŠtique optimale. DĂŠvelopper les populations de lapins de garenne Suite Ă la baisse des populations de lapins de garenne, les lâchers d’individus Ă des ďŹ ns de renforcement de population sont devenus une pratique courante. Lors de ces opĂŠrations, la mortalitĂŠ est souvent très ĂŠlevĂŠe et due Ă diffĂŠrents facteurs (stress, modiďŹ cations alimentaires, maladies, prĂŠdation). Lors de la capture des lapins, des recommandations doivent ĂŞtre prises. Les animaux blessĂŠs, malades

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16 NOVE MBRE 2014 - N°80

ou ayant une faiblesse physique doivent ĂŞtre ĂŠcartĂŠs. La manipulation doit se faire dans un temps minimum. Le sexe ratio idĂŠal est 1/3 de mâles pour 2/3 de femelles. Les individus doivent ĂŞtre marquĂŠs et stockĂŠs dans des boĂŽtes individuelles ou par 4 ou 5. Les rĂŠsultats indiquent qu’un conďŹ nement (ou ÂŤ quarantaine Âť) de 4 semaines permet de diagnostiquer et d’Êliminer les sujets porteurs ou dĂŠveloppant des maladies et pouvant contaminer la zone Ă relâcher. Cette mĂŠthode expĂŠrimentĂŠe de mise en quarantaine permet notamment de rĂŠduire les effets nĂŠgatifs du stress. Un suivi tĂŠlĂŠmĂŠtrique durant 45 jours après le lâcher a permis de mettre en ĂŠvidence des taux de survies bien meilleurs que ceux obtenus dans des ĂŠtudes prĂŠcĂŠdentes sans cette mĂŠthode de quarantaine : 74 % (sans contrĂ´le de la prĂŠdation) Ă 100 % (avec contrĂ´le soutenu de la prĂŠdation) contre 67 % voire moins auparavant. La longue distance entre le lieu de capture et de quarantaine n’a pas d’inuence sur la survie des animaux (mais ĂŠviter plus de 24 h). Le site de quarantaine doit ĂŞtre cloisonnĂŠ. Des traitements sanitaires comme la vaccination anti-myxomatose ET ANTI 6($ SONT SOUHAITĂ?S ,A NOURRITURE prĂŠconisĂŠe dans les sites de conďŹ nement est la prĂŠsence d’une couverture herbeuse avec un apport de tubercules (carottes, betteraves) la 1e semaine. Suite Ă la ďŹ n de la quarantaine, les lapins d’un mĂŞme enclos devront ĂŞtre lâchĂŠs ensemble. La recapture devra se rĂŠaliser sans furet pour limiter le stress. Le lâcher devra s’effectuer dans des garennes artiďŹ cielles clĂ´turĂŠes pour limiter la prĂŠdation. Bien sĂťr, le territoire d’accueil doit ĂŞtre favorable (rĂŠalisation d’un diagnostic) et amĂŠnagĂŠ. EnďŹ n un travail important sur la rĂŠgulation des prĂŠdateurs (renard, mustĂŠlidĂŠs, corvidĂŠs) est Ă mener en amont du repeuplement mais surtout pendant les opĂŠrations du fait du risque trop important de prĂŠdation Ă proximitĂŠ des installations. Certains territoires (de moins en moins sur notre dĂŠpartement) ou secteurs peuvent connaĂŽtre de fortes densitĂŠs de lapins. Les pullulations dĂŠpendent de plusieurs facteurs. Parmi tous les paramètres mesurĂŠs, les lapins en zones de pullulation sont plus lourds, en

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Programme Lapin

meilleur condition physique, porteurs importants de puces et prĂŠsentant un meilleur bilan sanguin. La prĂŠsence d’anticorps anti-myxomatose et antiVHD est ĂŠgalement plus importante en zones de pullulation. Il est difďŹ cile de comprendre l’Êvolution d’une population de lapins de garenne sur un territoire. Les uctuations peuvent ĂŞtre très importantes et rapides au cours d’une mĂŞme annĂŠe. Les diffĂŠrentes ĂŠtudes nationales et le travail menĂŠ sur notre dĂŠpartement depuis de nombreuses annĂŠes par les chasseurs et la FĂŠdĂŠration permettent de faire ressortir cependant des ĂŠlĂŠments essentiels pour dĂŠvelopper une population de lapins de garenne : X Diagnostiquer l’habitat du territoire aďŹ n de dĂŠďŹ nir les potentialitĂŠs, X Mettre en place un plan d’amĂŠnagement en complĂŠment des ĂŠventuelles garennes naturelles, X Favoriser les corridors et les connexions entre les garennes, X Eviter la fragmentation des populations, X Permettre la circulation des virus qui assurera

une meilleure portance des anticorps (et contrairement aux idĂŠes reçues, plus les virus vont circuler, plus l’immunitĂŠ des lapins va augmenter et de ce fait garantir de plus en plus de survivants et de rĂŠsistants gĂŠnĂŠtiques), X Assurer la rĂŠgulation des prĂŠdateurs. La FĂŠdĂŠration ne peut que vous prĂŠconiser d’entreprendre ce travail nĂŠcessaire et indispensable pour redonner au lapin de garenne une place de gibier commun lĂ oĂš son installation sera acceptĂŠe localement. Mais une chose est sĂťre, un repeuplement est un travail de longue haleine, qui demande de l’investissement humain Ă long terme avec des hauts et des bas suivant les annĂŠes. La passion, la persĂŠvĂŠrance et la rĂŠactivitĂŠ sont les maitres mots pour retrouver du lapin de garenne dans nos campagnes. Notre personnel technique est Ă votre ĂŠcoute et Ă votre service. Cyril MERLET Technicien

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Nous avons centralisé 45 nouvelles données de reprises de bagues pour lesquelles il y a eu un retour d’information, ceci depuis notre dernier article sur le sujet dans le Chasseur Vendéen n°76 de novembre 2013. Ces données nous sont fournies par des chasseurs ou des particuliers, qu’ils en soient tous remerciés. En retour, le Centre de Recherches sur la Biologie des Populations d’Oiseaux (CRBPO) du Muséum National d’Histoires Naturelles nous fournit les informations sur l’origine et le baguage de l’oiseau. Dans certains cas, il s’agit de programmes de baguage de l’ONCFS auxquels nous participons.

La pose de la bague, une étape délicate mais primordiale avant toute manipulation, un geste parfaitement maîtrisé par nos bagueurs agréés.

Dans le tableau ci-contre, nous mentionnons les causes de mortalité autre que la chasse, mais pour un certain nombre d’informations, les oiseaux sont « trouvés morts » sans qu’il soit possible d’en déterminer la raison.

Reprises de bagues ESPÈCES

DATE DE BAGUAGE

LIEU DE BAGUAGE

DATE DE LA REPRISE

Pascal BONNIN Responsable du Service Technique

LIEU DE LA REPRISE

DISTANCE PARCOURUE

INFORMATEUR

France (19 reprises)

Oiseaux bagués en Vendée, repris en Vendée Pigeon ramier 03/10/2013 (poussin +/-16 jours) Pigeon ramier 02/09/2010 (poussin +ou-18 jours) Pigeon ramier 01/06/2011 (poussin +ou-17 jours) Pigeon ramier 11/09/2013 (poussin +ou-12 jours) Pigeon ramier 13/06/2009 (poussin +ou-16 jours) Pigeon ramier 28/07/2009 (poussin +ou-14 jours) Tourterelle turque 11/08/2013 (poussin) Verdier d’Europe 0/02/2009 (Femelle, deuxième année) Bécassine des marais 03/09/2013 (Mâle,1e année) Vanneau huppé 18/05/2011 (poussin) Oiseaux bagués en Vendée, repris en France Caille des blés 25/07/2014 (Mâle, 1e année) Oiseaux bagués en Vendée, repris à l’étranger Bécassine des marais 30/08/2012 (1e année) Oiseaux bagués en France, repris en Vendée Fuligule morillon 12/12/2013 (Mâle,1e année)

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Saint-Germain-de-Prinçay

Saint-Germain-dePrinçay Mouchamps

0 km

RAMBAUD Sébastien

Saint-Germain-de-Prinçay

18/10/2013 (prédation) 31/01/2013

7 km

GILBERT Bernard

La Chaize-le-Vicomte

11/11/2013

La Roche-sur-Yon

10 km

LECOMTE Sébastien

Mouilleron-en-Pareds

20/12/2013

9 km

BONNEAU Kévin

Bazoges-en-Pareds

16/12/2012

Saint-Laurent-dela-Salle Tallud-de-SainteGemme

5 km

REVAUD Jean Paul

Pouillé

02/10/2011

Mouzeuil-SaintMartin

3 km

LEBRETON Maxime

Bazoges-en-Pareds

07/09/2013 (trouvé mort)

Bazoges-en-Pareds

0 km

BONNIN Pascal

Poiroux

12/01/2014 (Trouvé mort)

Saint-Avaugourd-des- 4 km Landes

Bois-de-Cené

14/09/2013

Chateauneuf

2 km

Réseau Bécassines

Saint-Vincent-sur-Jard

28/10/2013

Soullans

50 km

ROUGEON René

Bazoges-en-Pareds

30/08/2014

Jegun, Gers (32)

340 km

Réseau Oiseaux de passage

Bois de Cené

12/01/2014

Pozanco, Avila, Espagne

718 km

Réseau Bécassines

Lac de Grand Lieu, Saint-Philbert-de-Grand-Lieu (44)

24/12/2013

Barbâtre

40 km

ROTUREAU Vincent

18 NOVE MBRE 2014 - N°80

FORT Alex

7HFKQLTXH

Reprises de bagues ESPÈCES Fuligule milouin

DATE DE BAGUAGE

LIEU DE BAGUAGE

Synthèse des reprises de bagues DATE DE LA REPRISE

10/05/2010 (Femelle, plus de 2 ans) Arche, Saint-Philbert-de-Grand-Lieu (44) 23/12/2013

LIEU DE LA REPRISE Noirmoutier-en-l’île

DISTANCE PARCOUINFORMATEUR RUE 46 km CLOUTEAU Yann

Bécassine des marais 24/09/2009 Noyelles-sur-mer (80) 01/12/2013 (Mâle probable, plus d’un an) Sarcelle d’hiver 12/11/2012 (Mâle, plus d’un an) La Grand’Mare, Ste-Opportune-la-Mare (27) 29/12/2013

Talmont-Saint-Hilaire 460 km

BELIER Christian

Bois-de-Cené

330 km

LAIDIN Arnaud

Grande aigrette

07/05/2010 (poussin)

Lac de Grand-Lieu, Saint-Philbert-de-Grand-Lieu (44)

15/07/2013 (trouvé mort)

Les Magnils-Reigniers

70 km

FERAND Max

Grand cormoran

13/05/2012 (poussin)

Lac de Grand Lieu, Saint-Philbert-de-Grand-Lieu (44)

26/12/2012 (tir admistratif)

L’Ile d’Olonne

54 km

LARDEUX Jean Noel et Julien

Pigeon colombin

24/05/2013 (poussin +/-13 jours)

Fromentières (53)

24/12/2013

Sainte-Gemme-laPlaine

157 km

GENTREAU Jérémy

Belgique (3 reprises) Goéland brun

05/06/2009 (Mâle, plus de 3 ans)

Zeebrugge, Flandre-occidentale

25/07/2013 (trouvé mort)

Saint-Julien-desLandes

633 km

PEUAUD Patrick

Mouette mélanocéphale

19/05/2001 (Mâle, plus de 3 ans)

Kwaadmechelen, Limbourg, Flandre

25/07/2012 (trouvé mort)

Barbâtre

705 km

BEUTIER Jean Paul

Vanneau huppé

08/06/2013 (poussin)

Molenbeek-Wersbeek, Brabant-Flamand 02/11/2013

Moricq, Angles

683 km

FERAND Max

Moerdijk, Brabant-Septentrional

24/11/2013 (trouvé mort) 10/11/2013

Chaix

708 km

BREMAUD Jean-Marie

Ile d’Yeu

875 km

BILLE Olivier

07/02/2014 (trouvé mort) 15/02/2009

Réaumur

880 km

GOUDIN Jean-François

Angles

834 km

GROLLEAU Luc

L’Ile d’Olonne

331 km

BONNAMY Jean-Luc

Pays-Bas (4 reprises) Goéland brun

06/06/2007 (poussin)

Merle noir

16/10/2012 (Femelle, 1e année) Koverskooi, De Koog, Texel

Faucon crécerelle

04/07/2013 (Femelle, poussin)

Driezum, Dantumaadel, Frise

Epervier d’Europe

16/07/2008 (Mäle, Poussin)

Creil, Noordoostpolder, Flevoland

Grande-Bretagne (4 reprises) Grand cormoran

01/07/2013 (poussin)

Macareux moine

16/09/1996 (plus de 2 ans)

Faucon émerillon

29/06/2013 (Femelle, poussin)

Guillemot de troïl

23/06/2000 (plus de 2 ans)

Godin, Herm, Ile de Guernesey

31/12/2013 (tir administratif) Sule Skerry, Orkney 12/02/2014 (trouvé mort, tempêtes hiver 2013/2014) Near Costy Clought, Forest of Bowland, 05/02/2014 Lancashire (trouvé mort) Sule Skerry, Orkney 17/02/2014 (trouvé mort, tempêtes hiver 2013/2014)

Brétignolles-sur-Mer 1392 km LOUIS Jean-Paul RIVALIN Guy Grues

852 km

GENAIS James

La Guérinière

1354 km TRAWCZYNSKI Stanislas

Allemagne (2 reprises) Sarcelle d’hiver

28/09/2012 (Mâle,1e année)

Dreba,Thuringen

10/11/2012

Saint-Gervais

1087 km JOLLY Sylvain

Vanneau huppé

30/04/1999 (2e année)

Kommern, Köln

24/01/2014

Beauvoir-sur-Mer

758 km

Stawy Kiszkowo,Gniezno,Wielkopolskie 01/11/2012

Bouin

1514 km Réseau Bécassines

02/01/2014 (tir administratif) 27/12/2013 (tir administratif) 09/02/2014 (tir administratif) 12/11/2013 (tir administratif) 25/04/2014 (tir administratif)

Talmont-Saint-Hilaire 1295 km HERBERT Sébastien

TARD Christian

Pologne (1 reprise) Bécassine des marais 08/09/2012 (plus d’un an) Danemark (5 reprises) Grand cormoran

02/06/2013 (poussin)

Vensholm, Naskov, Lolland, Seeland

Grand cormoran

02/06/2013 (poussin)

Vensholm, Ravnsborg, Maribo

Grand cormoran

02/06/2013 (poussin)

Vensholm, Ravnsborg, Maribo

Grand cormoran

02/06/2013 (poussin)

Vensholm, Ravnsborg, Maribo

Grand cormoran

01/06/2013 (poussin)

Tyreholm, Mom, Sjaelland

Grand cormoran

06/06/2013 (poussin)

Eskilstorps Holmar, Skane

15/10/2013 (tir administratif)

L’Ile d’Olonne

1425 km LARDEUX Jean-Noël

Grand cormoran

15/06/2013 (poussin)

Gavle, Limon, Bakharen, Gävleborg

26/11/2013 (tir administratif)

L’Ile d’Olonne

1999 km LARDEUX Jean-Noël

22/12/2013

Saint-Gervais

3072 km PIETERS Léopold

Olonne-sur-Mer

1297 km MATHE Yannick

La Ferrière

1262 km FORT Patrice

L’Ile d’Olonne

1295 km LARDEUX Jean-Noël

Mouilleron-en-Pareds 1303 km BETARD Florian

Suède (2 reprises)

Norvège (1 reprise) Oie cendrée

30/07/2013 (Femelle, 1e année) Skjaholmen, Nesseby, Finmark

Portugal (4 reprises) Sarcelle d’hiver 05/10/2008 (Femelle, plus d’un an) Réserve Das Dunas De S.Jacinto, Aveiro 09/12/2009

La Garnache

883 km

MARTINEAU Jean-Claude

La Tranche-sur-Mer

904 km

KEUSSEOGLOU Matthieu

19/11/2007 (Mâle, plus d’un an) Réserve Das Dunas De S.Jacinto, Aveiro 15/01/2012

Saint-Gervais

876 km

HUET Nicolas

06/03/2012 (Femelle, 2e année) Réserve Das Dunas De S.Jacinto, Aveiro 06/12/2012

Noirmoutier-en-l’île

872 km

GAUTIER Denis

Sarcelle d’hiver

16/02/2012 (Mâle, 2e année)

Canard siffleur Canard souchet

Paul Da Madriz, Coimbra

22/09/2013

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19 N OV E M B R E 2 0 1 4 - N ° 8 0

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Synthèse des reprises de bagues

Reprises des bagues bécasses Les données de toutes les reprises de bagues bécasses ne sont pas présentées ici faute de place.

2 chez nos voisins du Maine et Loire et de la Loire Atlantique, encore une fois pas très loin du site de capture.

Dans le cadre du Réseau Bécasse, au cours de la saison 2013/2014, les équipes de bagueurs de la FDC85, de l’ONCFS et du CNB85 ont bagué 124 bécasses en Vendée. Rappelons que l’objectif de ces sorties est, tout en essayant de baguer les bécasses, de recueillir un Indice d’Abondance Nocturne (IAN) pour suivre la migration et l’hivernage et fournir des données au réseau national. Ainsi la saison dernière dans notre département, 402 contacts ont été relevés en 60 sorties nocturnes pour plus de 100 heures de prospection soit un IAN de 4,01 contact par heure de sortie. Le nombre d’oiseaux bagués étant plus important, les reprises de bagues sont plus nombreuses.

A l’inverse des oiseaux capturés et bagués dans d’autres départements français ont été repris en Vendée, 2 oiseaux bagués début novembre 2013 dans le Doubs (25) et dans les Deux Sèvres (79). Á noter également un oiseau bagué début novembre 2011 en Haute Marne (52) repris à Bournezeau en décembre 2013.

Ainsi cette saison, nous avons enregistré 29 reprises directes autour des lieux de capture (moins de 5 kilomètres), 7 reprises indirectes (bécasses baguées les saisons précédentes) : 5 d’oiseaux bagués en 2012/2013 et 2 bagués en 2011/12, tous repris sur les lieux de capture sauf un oiseau repris à… 11 kilomètres du point de baguage. La fidélité des oiseaux à leur zone d’hivernage est évidente. Ceci dit quelques oiseaux bagués en Vendée (probablement pendant leur trajet migratoire) sont repris dans d’autres départements : 4 en reprises indirectes dans le Lot et Garonne (47), le Gers (32), le Jura (39) et le Haut Rhin (68) et

Et enfin 2 « bécasses Deux-Sévriennes » baguées dans ce département l’une en 2007 (baguée adulte) reprise à Thouarsais-Bouildroux en novembre 2013 et l’autre en 2006 (baguée jeune) reprise en Février 2014 à Saint Michel-leCloucq. Ces 2 oiseaux avaient au moins 7 ans…

Nous tenons à remercier les chasseurs suivants pour la transmission des données : Jean-Louis ARNAUD, Joël ARNAUD, Jean-Hugues ARNOUX, Maxime ARNOUX, Guillaume BERLAND, Jordan BODSON, Lionel BŒUF, Vincent BOISSONNEAU, Thierry BOUARD, Jean-Claude BOURON, Claude BRUNET, Jean-Paul BUREAU, Franck CHARPENTIER, Philippe COULAIS, Jean-Christophe DEGAT, François DUDIT, Jean-Claude EBRARD, Robert FONTENIT, Cédric GANDEMER, Joël GUERY, Joël LABICHE, Michel LEBRETON, Dany LIAIGRE, James MARIONNEAU, Damien PASQUIER, Matthieu RABALLAND, René RAMBAUD, Jackie RETAIL, Daniel RIMBAUD, Vincent TIRTON et Gérard TROUVAT.

Rappels pratiques Nous rappelons à toute personne qui prélève ou qui trouve un oiseau bagué, que, pour permettre les recherches et connaitre son origine, il convient de récupérer la bague, de l’aplatir et de la scotcher sur une feuille (pour éviter toute perte), de retranscrire les inscriptions mentionnées sur la bague et de la transmettre à m la Fédération. Il est très important de compléter avec les renseignements suivants : la date du prélèvement ou de la découverte, le lieu précis, /H &KDVVHXU 9HQGpHQ

20 NOVE MBRE 2014 - N°80

l’espèce et toutes informations complémentaires que vous pourrez apporter comme le sexe, l’âge, le poids… Il n’est pas inutile de conserver une copie de ces informations. Enfin sachez que le délai de réponse peut être assez long en fonction du pays de baguage de l’oiseau. Dès que nous avons les résultats, ceux-ci sont envoyés à l’informateur concerné.

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Synthèse des reprises de bagues

Quelques nouvelles données remarquables LONGÉVITÉ Le vanneau huppé (Vanellus vanellus) prélevé en Janvier 2014 à Beauvoir-sur-Mer et bagué dans sa deuxième année en Allemagne était dans sa 16e année (record de longévité 23 ans). LONGÉVITÉ ET ÉCHOUAGE MASSIFS D’OISEAUX MARINS Le Macareux moine (Fratercula arctica) trouvé mort en Février 2014 sur la plage de la Saulzaie à Brétignolles sur Mer était au moins dans sa 19e année, alors que le Guillemot de Troïl (Uria aalge) était lui au moins dans sa 15e année. Ces espèces sont connues pour leur longévité importante (longévité estimée à 22 ans pour le Macareux et à 32 ans pour le Guillemot). Ces deux oiseaux proviennent de colonies de nidification d’Alcidés de l’archipel des Orcades en Ecosse.

Ils font partie des échouages massifs d’oiseaux marins constatés sur le littoral atlantique français de janvier à mars 2014, où plus de 43 000 oiseaux marins ont été retrouvés morts ou affaiblis (Source LPO : Rapport final Echouage massif d’oiseaux marins durant l’hiver 2014 sur la façade Atlantique). TIR GROUPÉ Dans le cadre des autorisations administratives délivrées pour le tir des Grands cormorans (Phalacrocorax carbo sinensis) pas moins de 7 oiseaux (tous bagués poussins en juin 2013) proviennent des sites de nidifications scandinaves (danois et suédois).

Pascal BONNIN Responsable du Service Technique

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Le Programme international d’études sur la Caille des blés Résultats préliminaires en France Résultats en Vendée

La Caille des blés (Coturnix coturnix) est une espèce migratrice présente en France d’avril à octobre-novembre. Quelques cas d’hivernage peuvent également y avoir lieu (MUR P, 2009). Les oiseaux qui se reproduisent en France appartiennent à la métapopulation occidentale qui réalise son cycle annuel entre l’Afrique subsaharienne occidentale (Sénégal) et l’Europe de l’Ouest via le Maroc. La diminution des tableaux de chasse français lors des dernières décennies et la tendance négative des populations nicheuses mesurée depuis 1996 par le réseau oiseaux de /H &KDVVHXU 9HQGpHQ

22 NOVE MBRE 2014 - N°80

passage (ONCFS/FNC/FDC) nécessite d’évaluer plus précisément l’état de conservation des populations et l’impact de la chasse sur cette espèce.

Différentes études ont déjà été réalisées sur l’espèce : l’Université de Rennes, sous convention avec l’ONCFS, a mené une étude dans les années 90 à laquelle la FDC85 était associée. L’université de Barcelone et l’Institut Méditerranéen du Patrimoine Cynégétique et

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Synthèse programme caille des blés Faunistique (IMPCF) ont également mené des études ces dernières années. Les différents résultats ont conduit à ce nouveau programme d’étude auquel la FDC85 contribue. Il s’attache à mieux comprendre le fonctionnement démographique de la métapopulation occidentale, dans le cadre d’un consortium international regroupant la France (ONCFS/FNC/ IMPCF), l’Espagne (Université de Barcelone), le Portugal (Direction des forêts) et le Maroc (Centre de recherche forestière). Ce programme est basé sur 4 sources distinctes de prises de données : X Opération de dénombrement (recensement des mâles chanteurs), X Capture-marquage d’individus avec relevés biométriques, X Evaluation du succès reproducteur, X Analyse du tableau de chasse. Ce travail a débuté en 2006 et s’est étoffé en 2011. Le réseau français repose sur 15 stations échantillons. En Vendée, la station d’étude se situe sur la commune de Saint-Aubin la Plaine, dans la plaine céréalière du Sud Vendée. Les premiers résultats nationaux ne seront pas développés ici, plus de recul à moyen et long terme étant nécessaire pour qu’ils présentent de l’intérêt. Depuis 2006, environ 3 500 oiseaux ont été capturés et bagués en France. Les premières analyses montrent une forte variabilité géographique de l’abondance des oiseaux et de la phénologie de la reproduction, notamment en fonction de l’altitude et la longitude. Les caractéristiques morphologiques des oiseaux (masse, taille des ailes, longueur du tarse et la coloration du plumage de leur gorge) sont très contrastés. Ainsi, la taille des oiseaux et la coloration noire du plumage de la gorge

régressent aux latitudes les plus élevées. La chronologie de capture des jeunes cailles en France met également en évidence que des oiseaux juvéniles nés tôt en saison dans des pays du sud de l’Europe et/ou du Maghreb peuvent être capturés en France dans le courant de l’été avec un statut de reproducteur potentiel.

L’estimation du succès reproducteur est un élément important mais difficile à évaluer pour notre département, les résultats semblant plus pertinents dans le sud de la France. Nous avons observé une couvée de sept cailleteaux volants avec deux adultes (dont un mâle) à SaintAubin la Plaine le 9 juillet 2014. Par ailleurs, M. Jérôme PREZEAU nous a signalé l’observation sur la commune de Pétosse de deux nichées juste volantes (la première de deux individus, la seconde de trois) le 5 juin 2014 au moment de l’écimage d’une parcelle de lentilles ainsi qu’une nichée de deux ou trois cailleteaux non volants le 11 août 2014 à la récolte d’une parcelle de pois chiche, ces deux cultures étant gérées en mode biologique. Le réseau français repose

L’analyse des tableaux de chasse montre au niveau national une forte variabilité des prélèvements d’une année à l’autre et la présence d’une forte majorité de jeunes cailles en mue bloquée correspondant à des oiseaux en transit migratoire ou prêts à partir en migration (les oiseaux en mue active sont des oiseaux locaux). Dans notre département sur un échantillon de 52 ailes chaque année, 35 % des jeunes étaient en mue active en 2012 et 39 % en 2013, 63 % en mue bloquée en 2012 et 61 % en 2013, pour une proportion de jeunes de 98 % en 2012 et de 94 % en 2013.

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sur 15 stations échantillons. En Vendée, la station d’étude se situe sur la commune de Saint-Aubin la Plaine, dans la plaine céréalière du Sud Vendée.

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Synthèse des reprises de bagues

Résultats du recensement des mâles chanteurs et du baguage en Vendée

Nombre moyen de contacts par point

Le suivi sur la station de Saint Aubin la Plaine a véritablement commencé en 2012. L’abondance des mâles chanteurs (mesuré chaque semaine avec une sortie hebdomadaire, en débutant dès l’arrivée des oiseaux et en terminant au moment des moissons) en 2014 est supérieure à 2013 mais reste inférieure à 2012.

Nombre moyen de contacts par sortie

Des opérations de captures complémentaires pendant toute la saison de reproduction de l’espèce sont réalisées hors de la station d’étude en fonction des disponibilités des bagueurs (Maxime BOBINEAU et Pascal BONNIN). Ainsi, 117 cailles des blés ont été baguées cette année pendant la période de reproduction, pour trois oiseaux contrôlés. Tous ces oiseaux étaient des mâles cherchant à se reproduire. Depuis 2011, 288 oiseaux ont ainsi été marqués dans le département et 12 oiseaux contrôlés, dont un bagué en Espagne. Les cailles sont baguées pour 75 d’entre elles dans la plaine céréalière du Sud Vendée (Saint Aubin la Plaine et Pétosse…), 123 dans le marais desséché du Marais Poitevin (Saint Michel en l’Herm, Triaize…) et 90 dans le bocage vendéen (Bazoges en Pareds, Mouilleron en Pareds). Chaque oiseau capturé fait l’objet de mesures biométriques et d’identification de l’âge. Cette année, 4 % (5) des cailles capturées ont plus de 2 ans, 73 % (85) plus d’un an et 23 % (27) sont des oiseaux de première année (nés plus au sud). La première capture cette année a eu lieu à Triaize le 28 mai, ces captures de jeunes oiseaux sont plus régulières à partir de la mi-juin pour devenir majoritaires courant juillet. Pendant la période de reproduction, l’espèce est donc bien présente sur les sites que nous prospectons, ce qui laisse présager une présence non négligeable de reproducteurs. Ainsi, avec un effort de prospection limité à deux personnes,

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Synthèse programme caille des blés nous avons contacté 357 mâles chanteurs du 2 avril (date du premier contact) au 22 août 2014 avec 40 % de chants spontanés (c’est-àdire chant de mâle sans utilisation de repasse). Les céréales d’hiver sont principalement utilisées

avec la luzerne et certaines prairies temporaires dans le bocage. Notons dans la plaine, la présence régulière de mâles chanteurs dans le colza alors que cette culture n’est pas réputé favorable pour l’espèce.

Les prélèvements cynégétiques en Vendée La fluctuation interannuelle des prélèvements est importante. Soumis à la fluctuation des effectifs nicheurs, ils dépendent fortement de l’évolution des cultures en fin d’été et début d’automne. Les prélèvements de la saison 2013-2014 sont

estimés à 1 600 individus, la moyenne des cinq dernières saisons étant de 2 300 oiseaux et de 3 500 sur les dix dernières saisons. La tendance des prélèvements est donc à la baisse.

Rappel sur l’interdiction des lâchers d’oiseaux Les lâchers d’oiseaux d’élevage hybridés avec la Caille japonaise (Coturnix japonica) sont un réel danger pour la Caille des blés. Cela entraine une pollution génétique qui pourrait être

Perspectives

irréversible et menacer de disparition l’espèce.

Notre premier constat est que l’espèce est significativement présente en période de reproduction en Vendée. Ce n’est malheureusement plus le cas dès l’été et la récolte des céréales à paille. Derrière les moissons, les parcelles sont vite déchaumées et, en conséquence de la Directive Nitrate l’implantation des couverts végétaux s’est généralisée…Le temps que les couverts poussent plus rien ne retient les oiseaux. Une délocalisation rapide des nicheurs locaux est constatée en l’absence de parcelles refuges, restreignant la capacité d’accueil de nos territoires pour les oiseaux en halte migratoire. Une forte diminution de la présence de l’espèce est alors remarquée dès le mois d’août.

Il est donc important pour l’avenir de la Caille des blés de rechercher rapidement des outils pour maintenir des parcelles favorables à l’espèce. Pendant cette période,

Bibliographie : MUR, P. L’hivernage de la Caille des blés Coturnix coturnix en France. Alauda 77 (2), 2009 : 103-114. ONCFS, CNERA Avifaune Migratrice. Etude de la métapopulation occidentale de la caille des blés (Coturnix coturnix) en France. Rapport scientifique 2012 Office National de la Chasse et

il est primordial de maintenir des chaumes de céréales à paille. Cette gestion est nécessaire pour la Caille des blés mais l’est aussi pour l’ensemble des oiseaux de la plaine céréalière. La réglementation de la Directive Nitrates vient d’évoluer dans ce sens avec la possibilité de maintenir les chaumes de céréales avec repousses de céréales dans la limite de 20 % de la surface en interculture longue, dans la Zone de Protection Spéciale « Plaine calcaire du Sud Vendée », le maintien des chaumes est toléré comme interculture jusqu’à 30 % maximum de la surface en céréale dans la ZPS mais il faut pour cela une charte ou un contrat. Si l’effet n’est pas encore visible sur le terrain, gageons qu’il s’agit de mesures de meilleur augure pour l’avenir de la présence de l’espèce en fin d’été et début d’automne.

Lâcher une caille japonaise ou une caille hybride dans la nature est interdit. Il s’agit d’une infraction correspondant à l’abandon d’animaux domestiques. Elle tombe également sous le coup de la loi Barnier interdisant le lâcher d’espèces exogènes. Qu’on se le dise…

Pascal BONNIN Responsable du Service Technique

de la Faune Sauvage, page 19. ROUX, D., BOUTIN, J.M., (2013). Suivi de la population nicheuse (2012-2013) de Caille des blés en France. Synthèse préliminaire des données 2012 et 2013. Réseau national d’observation « oiseaux de passage » ONCFSFNC-FDC ; Rapport interne ONCFS, décembre 2013, 34 p.

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Connaissance des tableaux de chasse Enquête statistique sur les prÊlèvements (chasse à tir hors grand gibier) Quelques rÊsultats de la saison 2013/2014 Grâce à votre assiduitÊ dans vos rÊponses à notre enquête, nous enregistrons et estimons les tableaux de chasse depuis 22 saisons. Depuis la saison 1992/1993, nous rÊalisons annuellement cette enquête statistique sur les prÊlèvements à tir. Nous demandons les tableaux de chasse à un Êchantillon annuellement renouvelÊ de 2000 chasseurs. Notre FÊdÊration RÊgionale des Chasseurs (FRCPL) a repris cette enquête depuis 2002/2003, elle

ORGANISATION ET RETOUR DES QUESTIONNAIRES. La semaine suivant l’ouverture gĂŠnĂŠrale de la chasse, nous constituons de manière alĂŠatoire l’Êchantillon des chasseurs qui seront enquĂŞtĂŠs. L’envoi des questionnaires papier est rĂŠalisĂŠ dĂŠbut octobre. Un rappel est effectuĂŠ ďŹ n fĂŠvrier. Depuis la saison 2012/2013, nous utilisons les coordonnĂŠes ĂŠlectroniques (mail) des chasseurs sondĂŠs et nous leurs proposons une saisie en ligne de leur tableau. En octobre de l’annĂŠe suivante, nous envoyons individuellement aux chasseurs qui ont rĂŠpondu les rĂŠsultats de l’enquĂŞte.

statistique des donnĂŠes.

Etant donnĂŠ que le sondage par voie ĂŠlectronique est appelĂŠ Ă se dĂŠvelopper, nous lançons un appel aux chasseurs sondĂŠs pour amĂŠliorer le taux de rĂŠponse. N’oublions pas que baisser l’envoi des questionnaires papier est plus ĂŠconome pour la FĂŠdĂŠration, donc pour vous.

LES RÉSULTATS

exploite les questionnaires et rĂŠalise le traitement

enregistrons une baisse du taux de rÊponse. Celleci est due au mauvais taux de rÊponse de la saisie en ligne qui Êtait seulement de 23.7 % contre 45.6 % pour l’enquête classique à partir du questionnaire papier (rÊsultats 2013/2014).

Pendant de nombreuses annÊes, le taux de rÊponse Êtait proche de 50 %, ce qui est un bon rÊsultat pour ce type d’enquête. Toutefois, depuis que la saisie en ligne est possible nous

Dans les numÊros 73 de FÊvrier et 76 de novembre 2013, nous avons dÊjà largement insistÊ sur l’intÊrêt de l’enquête, la pertinence des rÊsultats obtenus depuis plus de vingt ans.

Ah oui moi aussi, je fais partie de O¡pFKDQWLOORQ MH Ă€OH j OD PDLVRQ pour en faire de mĂŞme

Je saisis mon tableau de chasse en ligne, je fais partie de l’Êchantillon de chasseurs concernĂŠs par l’enquĂŞte prĂŠlèvements

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Tu as raison, c’est important pour que la FÊdÊration puisse dÊfendre nos intÊrêts en toutes circonstances

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Enquêtes

Les estimations de 2013/2014 confirment une fois de plus les constats réalisés sur le terrain au cours de la saison dernière, sauf pour les espèces pour lesquelles les lâchers de tir restent importants et où les résultats sont gonflés artificiellement. Le nombre de questionnaires exploité est de 711, le taux de tableaux de chasse nuls est de 7.6%, contre 9% en 2012/2013. Rappelons qu’il correspond à des chasseurs qui chassent très peu (souvent pour des raisons de santé) ou à des chasseurs spécialisés (grand gibier, veneurs…)

Et sixième le lapin 34 000…

LES ESPÈCES LES PLUS PRÉLEVÉES : Les prélèvements de lapin de garenne continuent de chuter. Le quinté évolue et si on considère le ragondin, le lapin ne figure même plus dans le TOP 5 des espèces les plus prélevées. 1e

PIGEON RAMIER 123 500

e

FAISAN

79 000

e

CANARD COLVERT

54 000

e

PERDRIX ROUGE

45 000

e

RAGONDIN

37 000

2 3 4

5

Toujours au niveau quantitatif, le groupe d’espèce le plus prélevé est le petit gibier sédentaire avec 36.2 % des prélèvements, viennent ensuite les migrateurs terrestres 30 %, les oiseaux d’eau 21.2 % puis les prédateurs et déprédateurs 12.6 % (illustration 1 ). Si nous cumulons les prélèvements de grand gibier il est intéressant de souligner que la part quantitative des prélèvements de grand gibier n’atteint même pas 1 % des prélèvements globaux dans notre département !...

Illustration PART DES PRELEVEMENTS 2013-2014 PARMI LES QUATRE GROUPES D’ESPÈCES LES PLUS PRÉLEVÉES 36 %

30 %

Petit gibier sédentaire

Migrateurs terrestres

21 %

Oiseaux d’eau

13 %

Prédateurs et déprédateurs

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1

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Enquêtes

Le tableau, ci-contre, montre la proportion en 2013/2014 du nombre de chasseurs ayant prélevé au moins une pièce parmi les espèces les plus prélevées. (illustration 2 ).

Devant la nécessité d’améliorer nos

Les estimations des prélèvements 2013/2014, pour les principales espèces sont présentées dans l’illustration 3 , avec les tendances d’évolution sur les 5 dernières saisons. Sur cette période de 5 ans le nombre de chasseurs a baissé de près de 8%.

connaissances, nous étendons la récupération des ailes aux espèces ou groupes d’espèces suivant : Les Bécassines (avec les plumes de la queue en plus d’une aile), Vanneau huppé, Pluviers, Chevaliers, Courlis, Bécasseau maubèche, "ARGE ROUSSE (UITRIER PIE les Canards de surface, les Canards plongeurs, les Oies et la Caille des blés.

LES PRELEVEMENTS VENDEENS COMPARES AUX AUTRES DEPARTEMENTS DE LA REGION Comparée aux autres départements de notre région, la Vendée se situe quantitativement à la première place pour la plupart des espèces, à l’exception du lièvre (3e derrière le Maine et Loire et la Sarthe), du faisan, de la Perdrix grise, de la Bécasse, des canards de surface et des bécassines où nous sommes deuxièmes derrière la Loire Atlantique pour ces espèces ou groupes d’espèces. Par contre, nous sommes bons derniers au niveau des prélèvements de Renard. Cette comparaison permet de voir que notre département ne fait pas parti des plus mal lotis de notre région, bien au contraire. La saison 2013/2014 faisait l’objet du même type d’enquête au niveau national, certains d’entre vous ont d’ailleurs été sollicités. Pour l’heure, nous n’avons pas connaissance des résultats nationaux, ils seront pourtant intéressants à comparer aux notres et nous ne manquerons pas

de vous tenir informés. DU QUANTITATIF AU QUALITATIF Pour la saison 2014/2015 et pour la 23e saison consécutive, les questionnaires papier sont partis le 9 octobre ainsi que la sollicitation à l’enquête par voie électronique. Depuis 1996 dans le cadre de cette enquête, nous demandions aux chasseurs de nous fournir les ailes de bécasses. Les résultats sont particulièrement intéressants car nous récupérons plusieurs centaines d’ailes de bécasse par saison. Devant la nécessité d’améliorer nos connaissances, nous étendons la récupération des ailes aux espèces ou groupes d’espèces suivants : les Bécassines (avec les plumes de la queue en plus d’une aile), Vanneau huppé, Pluviers, Chevaliers, Courlis, Bécasseau maubèche, "ARGE ROUSSE (UITRIER PIE LES #ANARDS DE surface, les Canards plongeurs, les Oies et la Caille des blés. Les résultats d’analyses complèteront les données des associations spécialisées concernées par ces espèces. L’analyse qualitative du tableau de chasse permet d’améliorer les connaissances sur les espèces gibiers, elle donne des indications sur l’âge-ratio (proportion de jeunes) et pour certaines espèces sur le sex-ratio (proportion de mâles et femelles). Nous comptons sur vous, et nous vous remercions pour votre contribution.

Pascal BONNIN Méthode de récolte d’aile X couper

une aile par oiseau au ras du corps (la moins abîmée),

X arracher

toutes les plumes de la queue (rectrices) pour les bécassines uniquement,

X placer

le tout dans une enveloppe en papier (pas de plastique),

X inscrire

lisiblement sur l’enveloppe la date du prélèvement, le lieu (département, commune), l’espèce prélevée ainsi que vos coordonnées (nom, prénom, adresse).

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28 NOVE MBRE 2014 - N°80

7HFKQLTXH

Enquêtes

Illustration

2

02/0/24)/. $% #(!33%523 !9!.4 02%,%6% AU MOINS UN INDIVIDU DE L’ESPECE CONSIDEREE 80

75,7 %

72,4 %

70 61,4 % 60 49,1 %

47,5 %

50

42,5 %

42,2 %

40 30,2 % 25,7 %

30 20

13,8 %

13,5 %

10,8 %

10,7 %

10,5 %

9,6 %

10 0 Faisan

Pigeon ramier

Perdrix rouge

Lièvre

Canard colvert

Perdrix grise

Lapin

Bécasse Ragondin Bécassine Sarcelle Tourterelle Renard Tourterelle Vanneau des marais d'hiver turque des bois huppé

Illustration Pigeon ramier 123 500

Faisan 79 000

3

PRELEVEMENTS A TIR ESTIMES %. #()&&2%3 !22/.$)3 (/23 '2!.$ ')")%2 Canard colvert Perdrix 54 000 rouge 45 000

Lapin 34 000

Perdrix grise 27 500 Bécasse 14 000 Grives 4 800 Bécassine sourde 900

BAISSE

Corbeau freux Sarcelle Corneille d’hiver noire Vanneau Lièvre Bécassine 15 800 14 500 huppé 11 500 des 12 000 marais Renard Caille 8 500 2 200 des blés 1 600

STABLE

: Tendance d'évolution du tableau de chasse sur les 5 dernières années (depuis 2009-2010)

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29 N OV E M B R E 2 0 1 4 - N ° 8 0

TĂŠmoignage ÂŤLa sortie au sein du Massif de Mervent pour entendre en but premier le brame du cerf fut très intĂŠressante et ĂŠducative. Après un petit topo sur le cerf et d’autres espèces animales comme le sanglier ou le chevreuil sur le site de la fĂŠdĂŠration des chasseurs, nous nous sommes rendus directement en forĂŞt pour pouvoir observer la faune, mais ĂŠgalement la ore locale. Grâce aux connaissances des techniciens qui nous encadraient, nous avons pu observer des indices dĂŠmontrant la prĂŠsence de cerfs (feuilles/tiges d’arbustes coupĂŠes nettes par exemple), mais nous avons ĂŠgalement appris brièvement Ă observer les traces de sabot dans le sol. La visite de la clairière oĂš ĂŠtait rĂŠpandu le maĂŻs a permis de voir l’impact des sangliers sur une zone et de mieux visualiser les dĂŠgâts que ces animaux peuvent faire. Pour ďŹ nir cette sortie, nous nous sommes installĂŠs près d’une clairière, en tentant d’être les plus silencieux possible (ce qui n’Êtait pas chose facile, il faut le reconnaĂŽtre) et nous avons pu observer avec des jumelles un lièvre. Au loin, derrière nous, un groupe de sangliers est passĂŠ et nous avons pu deviner leurs formes malgrĂŠ la nuit tombante. Pour ďŹ nir, nous avons entendus plus d’une fois des cerfs bramer. Je garde pour ma part un très bon souvenir de cette sortie. Les personnes nous encadrant ont partagĂŠ leurs connaissances avec nous et c’Êtait très apprĂŠciable. Cette soirĂŠe m’a permis d’avoir un autre regard sur la communautĂŠ des chasseurs et j’espère que ce genre d’ÊvĂŠnement se refera Ă l’avenir pour que d’autres puissent avoir la chance de voir ce que nous avons vu et entendu.Âť DARI BAKO Alyssia

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Sortie Brame du 10 septembre 2014 Les sorties ÂŤ brame Âť avec le grand public ont repris depuis 2013. Une sortie dĂŠcouverte a ĂŠtĂŠ organisĂŠe le 10 Septembre 2014 avec des ĂŠlèves de l’IUT de la 2OCHE SUR 9ON Le rendez-vous a ĂŠtĂŠ ďŹ xĂŠ au siège social de la FĂŠdĂŠration Ă 17h00 avec une quarantaine de jeunes et leurs encadrants. Une prĂŠsentation en salle leur a ĂŠtĂŠ faite sur la population de cerfs, le massif et les diffĂŠrentes espèces prĂŠsentes, mais aussi aďŹ n de leur expliquer le dĂŠroulement de la sortie et les consignes Ă respecter. Le car a acheminĂŠ tout ce monde en direction du massif de Mervent. Une fois sur place, nous nous sommes rĂŠpartis en deux groupes. Le temps ĂŠtait très doux avec peu de vent, les conditions ĂŠtaient donc favorables pour l’observation et l’Êcoute. Pour chacun des groupes, nous avons essayĂŠ de leur donner le maximum d’informations sur la forĂŞt et sa faune, et montrer un maximum d’indices de prĂŠsence malgrĂŠ un temps très sec en septembre 2014. Les deux groupes ont eu la chance d’entendre bramer des cerfs dans de plus ou moins bonnes conditions, d’apercevoir une chevrette et plus furtivement une compagnie de sangliers en ÂŤ vadrouille Âť. Le dĂŠbrieďŹ ng a ĂŠtĂŠ effectuĂŠ par Pascal BONNIN lors du trajet du retour (qui est toujours un peu trop tĂ´t dans la soirĂŠe Ă mon goĂťt, mais la vie d’Êtudiant a ses impĂŠratifs). 30 NOVE MBRE 2014 - N°80

L’ensemble des participants a pu avoir un aperçu de ce que pouvait ĂŞtre le brame du cerf, ce qui ĂŠtait le but recherchĂŠ (Pascal BONNIN fait remarquer Ă son groupe que certains d’entre eux n’avaient pas respectĂŠ les consignes, ils ont ĂŠtĂŠ trop bruyants et perturbateurs pour le calme et la quiĂŠtude de la forĂŞt et surtout pour le respect de leurs camarades). Le second groupe animĂŠ par Matthieu REGIS et moi-mĂŞme, est restĂŠ un peu sur place et les impressions de Pascal BONNIN se sont conďŹ rmĂŠes rapidement, le cerf repĂŠrĂŠ au prĂŠalable ĂŠtait bien lĂ . Il bramait puissamment mais les ĂŠtudiants devaient repartir (dommage, l’Êcoute ĂŠtait parfaite et l’animal proche ĂŠtait motivĂŠ pour sa nuit de brame). MalgrĂŠ la pĂŠriode du rut, il n’avait pas perdu sa mĂŠďŹ ance et avait parfaitement repĂŠrĂŠ la prĂŠsence humaine et attendu que le calme de la nuit forestière soit revenu pour reprendre son activitĂŠ. Nous le rappelons Ă chaque fois, nous sommes dans la nature avec des animaux sauvages, il faut donc ĂŞtre le plus discret et le moins dĂŠrangeant possible pour avoir une chance de pouvoir observer ou entendre sans perturber. Nous tenons Ă remercier l’OfďŹ ce National des ForĂŞts de nous avoir reçus sur son territoire de la forĂŞt de Mervent. FrĂŠdĂŠric LAFONTAINE Technicien grand gibier

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Journée découverte

crédits photos : Aigliers de France

Journée découverte Chasse à l’aigle

24 janvier 2015 - Brétignolles-sur-Mer Tous les aigliers de France/Belgique chez nous

crédits photos : Aigliers de France

1 journée de découverte de cette chasse ancestrale sur : Lièvre - Renard Chevreuil - Sanglier Organisée par la société de chasse «La Rabouillère» Renseignements : 06 17 05 22 93 06 08 92 67 98 06 77 04 38 81 06 64 24 11 41

Gratuit ANNULATION EN CAS DE MAUVAIS TEMPS (pluie et vent)

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RDV au pôle associatif (rue de la gîte) Restauration sur place

31 N OV E M B R E 2 0 1 4 - N ° 8 0

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dans les différentes phases préparatoires à la gestion cynégétique du grand gibier.

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LES CHASSEURS DE GRAND GIBIER EN ASSEMBLEE GENERALE Le 19 septembre dernier, c’est devant une soixantaine d’adhérents de l’Association pour la Gestion du Grand Gibier en Vendée (AGGGV) que le Président, Patrick HUBERT, a ouvert la 28e assemblée générale. Il n’a pas manqué de remercier son prédécesseur, André RONDEAU, qui a présidé l’Association depuis sa fondation jusqu’à l’année dernière, pour toute son action et en particulier pour avoir fait reconnaître l’association, tant auprès de l’Administration que de la Fédération des chasseurs. Puis il s’est félicité des relations étroites entretenues par l’association avec les instances départementales mais également avec les instances nationales. Ensuite, dans son rapport moral, il s’est attaché à développer deux sujets essentiels : s ,A GESTION GLOBALE DE L ESPÒCE CERF élaphe, s ,A PRÏVENTION DES DÏGÊTS DU GRAND GIBIER qui passe par un travail de terrain et une écoute permanente de la part des chasseurs de grand gibier tant envers les agriculteurs (dégâts des sangliers) qu’envers les forestiers (dégâts des cervidés).

Paul GUILLOTEAU, en sa qualité de secrétaire de l’AGGGV, a retracé l’implication des dirigeants de l’AGGGV

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Pascal BONNIN et Frédéric LAFONTAINE, Techniciens à la Fédération des chasseurs, sont ensuite intervenus pour dresser un bilan global de la gestion et de la situation du grand gibier en Vendée. Gilles FALEMPIN, administrateur de l’AGGGV en charge du Brevet Grand Gibier et de la formation des chasseurs au tir, a rendu compte de ces deux missions. La centaine de chasseurs de grand gibier brevetés devrait être atteinte en 2015. L’accueil des chasseurs sur le stand de tir au sanglier courant, mis gracieusement à la disposition de l’association par la Fédération, s’avère d’une évidente utilité pour le réglage des armes et une meilleure maîtrise des gestes de sécurité. Patrick HUBERT la remercie et insiste sur l’importance de cette mission de formation, d’éducation et d’information assumée par l’AGGGV. Gaby BOUNINNEAU, Trésorier de l’AGGGV, a présenté les comptes financiers arrêtés à la date du 31 décembre 2013 qui révèlent une situation financière particulièrement saine. Puis, il a donné quelques informations sur l’exercice comptable 2014. Ainsi, il a attiré l’attention sur deux points : s L IMPORTANTE PROGRESSION DU NOMBRE d’adhérents à l’association (près de 75 % en un an pour atteindre le nombre de 150), s LE COßT DE L AGRAINAGE DISSUASIF DU sanglier qu’il faut absolument maitriser, à la fois par une négociation serrée auprès des fournisseurs et par le sérieux des chasseurs dans les volumes distribués qui doivent être en adéquation avec les populations existantes. Patrick HUBERT en convient et indique qu’une réflexion est déjà en cours et doit se poursuivre au sein du Conseil d’administration de l’AGGGV. En effet, si l’agrainage dissuasif du sanglier est une bonne mesure de prévention des dégâts, il doit être pratiqué avec parcimonie et pertinence, sinon il risque tôt ou tard

32 NOVE MBRE 2014 - N°80

d’être remis en question. Il doit être accompagné d’actions de protection des cultures les plus sensibles, or dans ce domaine, les chasseurs sont beaucoup moins actifs. Patrick Hubert se réjouit de voir l’AGGGV s’étoffer de nouveaux adhérents. Compte tenu du nombre de chasseurs de grand gibier que compte la Vendée (plus de 10 000), il estime que la marge de progression est encore grande et il encourage ces chasseurs à rejoindre les rangs de l’association, ne serait-ce que pour bénéficier des informations diffusées en matière de gestion des espèces à travers la revue nationale des chasseurs de grand gibier « Chasse-Gestion GRANDE FAUNE ». C’est l’objet du message ci-dessous. Cyril MOREAU, Directeur de la Fédération des Chasseurs, intervient au nom du Président Gilles DOUILLARD qu’il demande d’excuser pour son absence et qu’il représente. Il se félicite des excellentes relations qui existent entre la Fédération et l’AGGGV et salue le rôle particulièrement actif de l’AGGGV en matière de gestion du grand gibier dans le département. Il insiste enfin sur la nécessité, en particulier pour les chasseurs de sanglier, d’être à l’écoute permanente du monde agricole et d’être réactifs lorsque des dégâts apparaissent, en mettant en œuvre tous les outils dont ils disposent (prévention, protection, chasse suffisamment tôt au cours de la saison, etc.). L’assemblée s’est terminée autour du verre de l’amitié.

VOUS CHASSEZ LE GRAND GIBIER ! REJOIGNEZ L’AGGGV. Paul GUILLOTEAU Secrétaire (02 51 52 11 01) Gaby BOUNINNEAU Trésorier (02 72 71 11 81)

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Naturelle Régionale Naturelle

Rencontres Saint-Hubert 2O14 34 chiens étaient présents sur la Société de chasse de BAZOGES EN PAREDS qui nous recevait, le samedi 11 octobre. Cette journée a été une belle réussite à tout point de vue. La convivialité et l’esprit sportif des concurrents, en parfaite complicité avec leur chien, étaient au rendez-vous. Merci à vous, ainsi qu’aux bénévoles.

X Concours 2 : M. TIRAND Christian avec FAROUK,

Nous avions 3 concours chiens d’arrêt. Les premiers de ces concours ont affronté un barrage :

X Chasseur chien d’arrêt trialisant : M. REMIGNON Patrice avec EBENE,

X Concours 3 : M. BREAU Olivier avec CARDO. Sont sélectionnés pour la FINALE REGIONALE : X Chasseur chien d’arrêt : M. TRIRAND Christian avec FAROUK, après barrage,

X Junior : Mle MINIER Justine avec IBIS

X Concours 1 : M. BUCQUET Alain avec GIPSY,

X Chasseur spaniel : M. GALLOT Georges avec CACHOU, sera remplacé par le suppléant M. MINIER Christophe avec ILOU, X Chasseur spaniel trialisant : M. RIVIERE Jean-Marcel, avec GWENN.

La Finale se déroulera le Samedi 15 novembre à ST JUST dans l’Ile et Vilaine. Nous adressons nos sincères remerciements aux Amis des Rencontres St-Hubert pour le geste de sympathie envers Jeanine et moi-même. Bonne chance à tous et au 15 novembre. Joël DUBOIS $ÏLÏGUÏ $ÏPARTEMENTAL 3AINT (UBERT

La Vènerie du chevreuil Le chevreuil est un animal rapide, rusé et dont l’odeur est légère, c’est pourquoi sa chasse plus que tout autre, nécessite des chiens rapides, ayant une finesse de nez exceptionnelle, de la gorge, un grand amour de la chasse et des aptitudes héréditaires de sagesse les amenant à ne pas changer d’animal. Pour ces raisons, les veneurs de chevreuil doivent avoir une passion et une connaissance extrême de leurs chiens. Cette chasse est difficile, subtile et très tributaire des conditions atmosphériques, la voie du chevreuil (avec celle du lièvre) est l’une des plus fines de tous les animaux chassés à courre. Les veneurs connaissent aussi la difficulté du change que l’animal n’hésite pas à livrer, par ailleurs, la voie du chevreuil s’atténue au fil de la chasse et peut même presque disparaître, surtout quand

l’animal emprunte des routes goudronnées ou des cours d’eau. Cela signifie qu’après plusieurs heures de chasse, alors que chiens et veneurs commencent à espérer, le chevreuil peut donner l’impression de s’être volatilisé. Le chien de chevreuil doit réunir toutes les qualités du chien courant, il doit être requérant c’est-à-dire actif à la chasse tout en restant froid notamment dans le change et il doit être suffisamment léger pour passer dans les taillis et les ronciers mais suffisamment solides pour chasser pendant des heures. Il doit avoir une grande finesse de nez tout en chassant rapidement. En Vendée, deux équipages chassent le chevreuil avec passion, le Rallye Chouan et le Rallye Vendéen. Matthias GARDEAU /H &KDVVHXU 9HQGpHQ

33 N OV E M B R E 2 0 1 4 - N ° 8 0

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