Chasseur vendeen n°84

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Chasseur Vendéen

LE MAG AZINE DE L A FÉDÉRATION DÉPARTEMENTALE DES CHASSEURS DE L A VENDÉE

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N°84 NOVEMBRE 2015

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Bureaux fermés tous les mercredis

Chasseur Vendéen

Le

N°84 NOVEMBRE 2015

LE MAG AZINE DE L A FÉDÉRATION DÉPARTEMENTALE DES CHASSEURS DE L A VENDÉE

après-midi

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Abonnement : 6,14 €. CPPAP : N° 0211 G 88133 - Dépôt légal : A parution. Service Abonnement : FDC85 Les Minées, Route de Château-Fromage, 85010 LA ROCHE-SUR-YON - Tél. 02 51 47 80 90 - fdc85@chasse85.fr Directeur de Publication : Gilles DOUILLARD, Président de la Fédération Départementale des Chasseurs de la Vendée. Directeur de Rédaction : Cyril MOREAU, Directeur de la Fédération Départementale des Chasseurs de la Vendée. Comité de Rédaction : Commission Communication et Relations Publiques de la Fédération Départementale des Chasseurs de la Vendée. Régie Publicitaire : Fédération Départementale des Chasseurs de la Vendée. Conception-Réalisation-Impression : Imprimerie OFFSET 5 - LA MOTHE-ACHARD - Tél. 02 51 94 79 14. Fédération Départementale des Chasseurs de la Vendée - Siège social et administratif Rédaction - Abonnement : Les Minées - Route de Château-Fromage - BP 393 85010 LA ROCHE-SUR-YON - Tél : 02.51.47.80.90. Télécopie : 02.51.46.21.60 E-mail : fdc85@chasse85.fr - CCP Nantes 87-85H. Crédit Agricole La Roche-s/Yon - N° 228-444 O 001. Tous droits de reproduction réservés pour tous pays. Les articles publiés et les opinions émises n’engagent que leurs auteurs. Photos de couverture : FDC85 et FDC87. Crédit photos et illustrations pages intérieures : FDC85 (F.PETOT, P.BONNIN,

M.BOBINEAU, V. ROTUREAU, S. FARAU et C. MERLET), DDTM85, D.GEST, F. LAURENT, FDC87, FNC, J. DUBOIS, AFACCC, D. PIZON.

www.chasse85.fr

Chers amis chasseurs, Chères amies chasseresses, La saison de chasse 2015-2016 a débuté avec son lot de satisfactions et de déceptions. En effet, si les populations de grand gibier se portent très bien, force est de constater qu’en ce qui concerne le petit gibier, les choses semblent plus compliquées. Je voudrais saluer à cette occasion la réactivité et l’implication des chasseurs de sanglier qui ont chassé encore plus que d’habitude pendant l’ouverture anticipée et qui ont prélevé suffisamment de sangliers pendant cette période pour limiter les dégâts aux cultures. Merci aux territoires qui ont joué le jeu et qui nous ont permis d’avoir des relations sereines et apaisées cet été avec les représentants du monde agricole. La reproduction de la perdrix et du faisan a été particulièrement moyenne cette année et si de grands espoirs étaient fondés pour le lièvre (de nombreux levrauts ayant été observés sur les chaumes de céréales dans le courant des mois de juin et de juillet), il semblerait que des pertes estivales importantes aient encore impacté très fortement nos populations de lièvre sans que nous n’ayons pu identifier ni mettre en évidence telle ou telle maladie. Un constat s’impose, de nombreux départements présentant des biotopes bocagers font le même constat. Il va sans dire que nous ne pouvons pas rester les bras croisés sans rien faire et nous allons solliciter officiellement avec les fédérations concernées la Direction des Etudes et de la Recherche de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage sur ce sujet. Comme je l’ai annoncé lors de notre assemblée générale du 11 avril dernier, nous allons lancer dès le 1er janvier 2016 l’opération « Permis de chasser à 0 € ». Un long article est consacré à ce sujet dans cette revue mais je voudrais attirer l’attention des responsables de territoires : même si je peux entendre la frilosité de certains à vouloir accueillir sur leur société de chasse communale ou privée des nouveaux chasseurs, je voudrais rappeler que notre pyramide des âges vieillit, que nous avons besoin de recruter pour pallier aux décès, aux arrêts pour maladies… que la sauvegarde et la pérennité de notre activité passera inévitablement par un rajeunissement de nos troupes. J’en appelle donc à votre ouverture d’esprit, à votre grand cœur mais aussi à votre souhait de faire partager votre passion pour faire découvrir notre activité au plus grand nombre afin que votre territoire fasse partie de ceux qui accueilleront demain ces nouveaux chasseurs. Si nous voulons conserver et accroître notre influence auprès des pouvoirs publics et des politiques en général, nous devons être les plus nombreux possibles. Le challenge est simple et vous avez les cartes en main. Parce que sans territoires de chasse accueillants de nouveaux chasseurs en nombre suffisant et répartis géographiquement dans nos quatre secteurs cynégétiques, cette opération « Permis de chasser à 0 € » ne pourra connaitre un franc succès. Nous souhaitons toutes et tous que cette offre puisse obtenir le succès escompté comme c’est déjà le cas en Haute Vienne (département initiateur de cette opération), en Charente, dans la Nièvre et demain en Corrèze. L’étude socio-économique du poids de la chasse en France et dans notre région dont vous trouverez une synthèse dans ce numéro du chasseur vendéen montre qu’aujourd’hui nous avons un rôle à jouer et une place à tenir et qu’il est nécessaire de maintenir nos effectifs dans le temps pour le conserver. Le développement de nouvelles procédures dématérialisées continue et je ne peux que vous inviter à saisir directement vos cartons de tir grand gibier directement sur votre espace adhérents. Je vous souhaite à toutes et à tous une bonne saison de chasse dans le respect de la sécurité des biens et des personnes ainsi que dans le partage de la nature avec les autres utilisateurs (promeneurs…). Gilles DOUILLARD Votre Président /H &KDVVHXU 9HQGpHQ

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Lancement de l’opération « Permis de chasser à 0 € » à partir du 1er janvier 2016 Regarde, il n’y a pas une minute à perdre, profitons-en !

Conformément à la validation de la mise en place de cette opération lors de notre dernière assemblée générale du 11 avril 2015 au Vendespace, nous vous informons que la grande opération de recrutement de nouveaux chasseurs (jeunes et moins jeunes) dénommée « Permis de chasser à 0 € » va officiellement être lancée dès le 1er janvier 2016. Pour commencer, rappelons en quoi consiste cette opération.

« Permis de chasser à 0 € » : c’est quoi ? L’opération « Permis de chasser à 0 € » est une offre de la Fédération Départementale des Chasseurs de la Vendée qui a décidé d’offrir le permis de chasser à toutes les personnes âgées d’au moins 15 ans, résidant en Vendée et souhaitant découvrir et pratiquer la chasse.

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Permis de chasser à 0 €

OUI, TOUT EST OFFERT LA PREMIÈRE ANNÉE.

Quels sont les objectifs de cette opération ? L’opération « Permis de chasser à 0 € » poursuit principalement deux objectifs : ¯ Recruter massivement de nouveaux chasseurs : depuis 10 ans environ, seulement 250 nouveaux chasseurs en moyenne sont promus dans le département chaque année. Un recrutement massif doit permettre de créer une dynamique nouvelle à tous les niveaux. Comment ? En leur faisant découvrir notre activité et nos différents modes de chasse, en intégrant ces nouveaux chasseurs à notre réseau associatif cynégétique, en contribuant à les fidéliser, en attirant les jeunes et en essayant de séduire la gent féminine.

¯ Casser la dynamique d’érosion démographique du nombre d’adhérents : malgré l’arrivée annuelle de nouveaux chasseurs, le nombre total d’adhérents actifs diminue jusqu’à présent d’environ 2 % chaque année pour de multiples raisons temporaires (famille, travail, études…) ou définitives (âge, décès, santé). La force de la Fédération dépendant de son nombre d’adhérents, l’enjeu de la dynamique démographique est incontestable : représentativité, reconnaissance, capacité budgétaire, développement de projets, services, défense des intérêts… plus on est, plus on vit !

Bien évidemment, l’autre objectif général est de stimuler un peu plus encore la chasse dans le département. Recruter, développer et intégrer sont les mots clés du projet.

Qu’y a-t-il dans cette nouvelle offre ?

Quelles sont les conditions particulières pour y participer ?

¯ L’inscription gratuite à l’examen du permis de chasser (plus la 1ère réinscription en cas d’échec). ¯ La fourniture du support de formation au choix : livre ou DVD. ¯ La formation théorique et pratique gratuite à l’examen du permis de chasser. ¯ La première année de validation nationale (adhésion dans la Vendée) du permis de chasser gratuite pour le petit gibier ainsi que pour le grand gibier. ¯ La première année d’assurance responsabilité civile simple gratuite. ¯ L’abonnement gratuit d’un an à la revue trimestrielle officielle de la Fédération : le Chasseur Vendéen. ¯ L’accès à un territoire de chasse sur une ou plusieurs journées (accès offert par les responsables de territoires de chasse participant à cette opération : chasses communales et privées). ¯ Des suivis et des conseils personnalisés de la Fédération durant 2 ans. ¯ Des promotions et des offres exclusives chez des commerçants (équipements…).

¯ Le candidat devra être âgé au minimum de 15 ans. ¯ L’offre sera réservée aux personnes résidentes en Vendée, le justificatif de domicile faisant foi. ¯ L’offre implique l’inscription à l’examen du permis de chasser auprès de la Fédération Départementale des Chasseurs de la Vendée (FDC85) en 2016. ¯ Les inscriptions à l’examen du permis de chasser seront prises en compte par la FDC85 dans l’ordre chronologique d’arrivée des dossiers d’inscriptions complets. Pour être complet, le dossier d’inscription devra comprendre les éléments définis dans le guide du nouveau chasseur. ¯ Un chèque de caution de 50 € à l’ordre de la FDC85 devra accompagner le dossier d’inscription ainsi qu’un RIB. Cette caution engagera le candidat à se présenter aux diverses formations proposées pour la réussite de l’examen du permis de chasser ainsi qu’à se présenter à l’examen du permis de chasser (sauf cas de force majeure). C’est une précaution motivée afin de limiter l’absentéisme lors des séances de formations et d’examens. La caution sera encaissée à l’inscription puis remboursée au candidat par la FDC85 après obtention du permis de chasser. En cas de désistement, d’échec ou de non-obtention du permis de chasser, la caution sera conservée par la FDC85. ¯ Dès la prise en compte de l’inscription par la FDC85, le candidat sera convié à participer à une journée de formation théorique et pratique organisée au siège de la FDC85 – Les Minées – route de Château Fromage, 85000 la Roche-sur-Yon. Un courrier précisant le jour et l’heure de ces séances obligatoires sera transmis dans les meilleurs délais afin que le candidat puisse prendre ses dispositions. ¯ Le candidat sera ensuite convoqué par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage pour passer l’examen du permis de chasser toujours sur le site d’examen de la FDC85.

Tout candidat devra récupérer un dossier d’inscription auprès de la Fédération des Chasseurs de Vendée à partir du 1er janvier 2016

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Permis de chasser à 0 €

VOUS MAITRISEZ À PRÉSENT LES GESTES QUI GARANTISSENT LA SÉCURITÉ, C’EST PARFAIT !

félicitations ! vous avez réussi vos examens théoriques et pratiques avec brio.

Le guide du nouveau chasseur sera remis à chaque candidat qui pourra y retrouver toutes les in informations liées à cette opération. Afin de permettre perm aux futurs candidats intéressés par l’opération de préparer les différents documents nécess nécessaires à la constitution du dossier d’inscription au « Permis de chasser à 0 € », le synthèse qui suit résume en fonction de l’âge du candidat les différentes pièces qui tableau de sy nécessaires et devront être fournies. seront nécess

Vous avez… Le candidat devra remplir ou fournir les pièces suivantes - de 16 ans

16 à 17 ans

1 Document « Je passe le permis de chasser à 0 € »

1 Justificatif de domicile en Vendée : type facture EDF, GDF…

1 Demande d’inscription à l’examen du permis de chasser

1 Certificat médical de moins de 2 mois à la date d'inscription

1 Photocopie d’une pièce d'identité valide (carte identité ou passeport)

2 photos d'identité format normalisé datant de moins de 6 mois

1 Chèque de caution de 50 € à l'ordre de FDC85

1 Relevé d’Identité Bancaire (RIB) pour remboursement

1 Autorisation du représentant légal signée

1 Attestation de recensement ou de participation à la « journée défense et citoyenneté » ou de participation à la « journée d’appel de préparation à la défense » 1 Attestation de participation à la « journée défense et citoyenneté » ou de participation à la « journée d’appel de préparation à la défense »

18 à 25 ans + de 25 ans

D’ores et déjà les départements de la Haute Vienne, de la Charente, de la Nièvre et bientôt de la Corrèze ont mis en place cette opération « Permis de chasser à 0 € » avec le succès que l’on lui connait.

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avec ce plan, vous savez où chasser, il y a pas mal de pigeons dans ce secteur, bonne balade !

Après ce bon bol d’air, reste à trouver une bonne recette pour déguster notre premier pigeon

L’accueil des nouveaux chasseurs est l’affaire de tous

Toujours en phase de constitution de notre bourse aux territoires, nous sommes toujours à la recherche de territoires de chasse pouvant accueillir un ou plusieurs nouveaux chasseurs, à la journée ou à l’année afin que votre Fédération soit en mesure de proposer suffisamment de cartes de chasse aux nouveaux candidats ne disposant pas d’un territoire (et ils seront nombreux) et que, notre opération entièrement gratuite la première année puisse trouver un écho auprès des médias. A ce titre, un communiqué de presse spécifique au « Permis de chasser à 0 € » sera réalisé en fin d’année 2015 avec le concours du Conseil Départemental de la Vendée.

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Permis de chasser à 0 €

Maintenant c’est à vous chasseurs passionnés, de devenir les relais de cette opération de grande envergure dans votre entourage, dans votre cercle d’amis… A vous d’en parler maintenant !!! Une grande campagne de communication avec des panneaux d’affichage 4 m sur 3 m va être lancée dans les prochaines semaines. Des flyers, des affiches, des vidéos vont également être réalisées afin de faire savoir au plus grand nombre que cette opération sera lancée le 1er janvier 2016 et que nous attendons les futurs candidats et futures candidates. Cyril MOREAU Directeur Franck PETOT Responsable du Service Administratif

Les territoires qui ont déjà décidé d’accueillir des nouveaux chasseurs se répartissent ainsi : 72 territoires de chasse sont d’ores et déjà prêts à accueillir gratuitement un ou plusieurs nouveaux chasseurs. Parmi ces 72 territoires, il y en a 44 à caractère communal et 28 à caractère privé. Nous comptabilisions au 1er octobre : 104 cartes annuelles et 183 journées offertes soit un potentiel d’accueil de 287 nouveaux chasseurs. Nous ne comptons pas en rester là et nous invitons tous les responsables de territoires qui n’ont pas encore répondu à nous faire part de leurs propositions d’accueil. Contact : fdc85@chasse85.fr /H &KDVVHXU 9HQGpHQ

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Jeune brocard aux aguets !

Point sur l’ouverture de la chasse Les oiseaux d’eau La reproduction Les conditions météorologiques de ce dernier printemps ont été relativement bonnes pour la reproduction des oiseaux d’eau. Malheureusement, les 100 mm d’eau qui sont tombés en quelques jours au mois de mai ont eu un gros impact sur les nids et les couvées. Que ce soit en Marais Breton ou en Marais Poitevin, nous avons pu observer beaucoup de pontes de recoquetage, et des nichées plus petites que d’habitude. Concernant les anatidés, la saison de reproduction en Marais Breton a donc été très moyenne pour l’ensemble des espèces (souchets, colverts, chipeaux …), à l’image du printemps 2014-2015. En Marais Poitevin en revanche, la reproduction de ce printemps est nettement moins bonne que celle de la saison dernière (qui était exceptionnelle). Les limicoles (chevaliers, vanneaux, barges, avocettes…) ont aussi fait les frais de cette pluviométrie importante au mois de mai. Nombreux sont les avocettes ayant niché en

Volée de canards colverts.

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colonies dans des plans d’eau de chasse asséchés, qui ont vu leurs nids noyés par ces précipitations subites. Tous les limicoles nichent au sol, le succès de leur reproduction est donc directement lié aux niveaux d’eau. Il semble néanmoins que la reproduction des limicoles a été plus favorable en Marais Breton qu’en Marais Poitevin. Le Parc Naturel Régional du Marais Poitevin a relancé en 2015 et 2016, l’enquête limicoles nicheurs, les données ont été transmises, mais les premiers résultats n’ont pas été encore communiqués. Il en ressort malgré tout une diminution du nombre de couples nicheurs pour la plupart des espèces (vanneau huppé, chevalier gambette, barge à queue noire), à l’exception de l’échasse blanche relativement bien présente. Le rôle des plans d’eau de chasse en matière de nidification est primordial puisque 60 % des observations sont réalisées sur ces milieux. Le point sur la chasse anticipée La saison estivale relativement sèche (arrêté préfectoral concernant les restrictions d’usage de

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L’ouverture de la chasse

l’eau) n’a pas permis le remplissage de toutes les mares de chasse. En Marais Breton comme en Marais Poitevin, il y avait donc moins de participants à cette ouverture. De plus, le fait que nous ayons manqué d’eau a précipité le départ des oiseaux dans la quinzaine précédent l’ouverture. Cette dernière a parfaitement reflété la réussite de la reproduction, elle a donc été moyenne en Marais Breton et médiocre en Marais Poitevin et ce pour tous les anatidés et limicoles. Peu de sarcelles et souchets au tableau pour cette ouverture, et quelques bécassines qui se sont vite évaporées (avec l’eau). Début septembre, les premiers passages de sarcelles et souchets se font sentir, avec des belles passées aux alentours du 10-12 septembre. Les premiers pilets et siffleurs sont alors observés, à noter aussi un beau passage de sarcelles d’été… C’est la saison qui commence ! Fin septembre, les vents virent au nord-est et s’y maintiennent plusieurs jours. Les oiseaux ont aussitôt réagi, avec une arrivée précoce et massive de migrateurs dans nos marais. Toutes les espèces de canards de surface (sauf sarcelle d’été) étaient ainsi présentes au rendez-vous, et même quelques oies cendrées et rieuses pour le Marais Poitevin. Pendant cette même période, nous avons aussi eu sur le département un gros arrivage de bécassines. Que ce soit pour les limicoles comme pour les anatidés, il nous faut espérer que nos marais soient suffisamment

accueillants pour les retenir en hivernage ou en halte migratoire (y a-t-il assez d’eau ?).

Le petit gibier La situation du petit gibier sédentaire est assez préoccupante depuis ces dernières années. Malheureusement, aucune véritable amélioration n’a été constatée en ce début de saison de chasse. Le lapin Cette espèce emblématique de la chasse vendéenne connait toujours autant de difficultés avec encore une diminution des populations. La première explication est la poursuite de la dégradation de nos milieux et en particulier du bocage. Les populations de lapins de garenne se résument pour la plupart des territoires à quelques noyaux bien localisés notamment à proximité des villages et habitations. Bien sûr et comme tous les ans, des maladies comme la myxomatose, la coccidiose… ont été constatées et ont amplifié cette situation. Le lièvre Les comptages réalisés au cours de l’hiver 20142015 avaient signalé une baisse des populations sur la plupart des communes du département.

Lapin de garenne au gagnage.

Cependant, les observations au printemps avaient indiqué une assez bonne reproduction et donc l’espoir de retrouver des densités satisfaisantes à l’ouverture de la chasse. Malheureusement, de nombreux territoires ont constaté une faible présence sur le terrain. Des mortalités estivales sont une nouvelle fois fortement soupçonnées, sans pour autant trouver de nombreux cadavres sur le terrain. Certaines communes où un plan de chasse « 0 » a été mis en place ne connaissent pas de véritables améliorations. Bien que tous les territoires ne soient pas concernés par cette situation inquiétante, chaque responsable de territoire doit être vigilant et prendre les mesures de gestion qui s’imposent en fonction des observations de terrain et des retours des chasseurs.

Un coq faisan très proche de sa poule...

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Le grand gibier L’ouverture de la saison 2015-2016 est passée depuis peu, l’époque des chasses au grand gibier démarre avec l’automne qui est là. Nous voulons faire un point sur la situation des différentes espèces présentes dans le département. Le chevreuil

Les appelants, les complices indispensables pour la chasse du gibier d’eau.

Les perdrix grise et rouge, le faisan fa : bien que des compagnies de perdrix et e faisan ont été rencontrées comme tous les ans, cellesci sont en faible quantité et ce malgré les au bonnes conditions climatiques rencontrées ren printemps dernier. L’impact de la pprédation est toujours aussi fort. De nombreuses compagnies jeunes au fil ont vu diminué le nombre de je des jours et des semaines po pour atteindre un total de 2 ou 3 jeunes seulement par compagnie. Là aussi, une gestion appliquée afin de rigoureuse doit être appliq protéger ces quelques populations naturelles.

Un jeune chasseur en devenir.

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Pour la saison en cours, les attributions dépassent pour la première fois le seuil des 3 000 bracelets (3 098 bracelets). En reprenant l’historique de notre plan de chasse départemental, nous étions à 142 bracelets pour la saison 1980-1981. La progression des attributions est donc fulgurante surtout depuis le début des années 2000. L’espèce colonise petit à petit tout le département. Cette évolution est en principe le reflet de l’augmentation des populations. Il faut tout de même être prudent dans cette comparaison car les niveaux d’abondance sont loin d’être homogènes sur toutes les unités de gestion. Nous suivons les populations en nous adaptant à notre faible surface boisée (35 000 ha environ, avant dernier département boisé de France), donc avec peu de grands massifs. Les méthodes d’estimation actuelles sont de plus en plus élaborées mais elles sont adaptées pour s’appliquer à de vastes ensembles forestiers

Les parquets de pré lâchers, la solution pour acclimater et fixer les perdrix sur le terrain.

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L’ouverture de la chasse

Les cervidés toujours attentifs aux bruits qui les entourent.

et basées sur la collecte d’un grand jeu de données et de fait sur les animaux prélevés à la chasse ce que nous n’avons pas contrairement à d’autres départements. De plus, la population de chevreuil vendéenne colonise petit à petit les zones ouvertes du bocage, de marais et de plaine rendant difficile les estimations. Ce phénomène étant accentué par une pression de chasse globale beaucoup trop importante dans certaines forêts, cumulé à un dérangement lié aux autres activités « nature » que nous devons partager. Et enfin, dernière spécificité vendéenne, le droit de chasse est très morcelé. Pour la saison en cours, nous avons enregistré 1 014 demandes de plan de chasse pour le chevreuil. 71% des territoires ont entre 0 et 3 bracelets, ce qui représente 705 demandeurs. La répartition n’est pas simple à effectuer, les mêmes animaux évoluant souvent sur plusieurs territoires demandeurs. Le taux de réalisation est d’environ 91 % (2014-2015) avec des

fluctuations importantes selon les unités de gestion. Pour la campagne en cours, le printemps 2015 semble avoir été bon pour la reproduction de l’espèce ce qui n’est pas forcément le cas tous les ans. Nous recommandons aux responsables de territoires qui le peuvent, de répartir leurs prélèvements entre les sexes et les classes d’âge afin de gérer au mieux les populations de chevreuil sur le terrain. Le cerf Notre population de cerf se limite au massif forestier de Mervent Vouvant et à sa périphérie. Nous effectuons un suivi en Mars de chaque année depuis 1995. Au printemps 2015, nous avons estimé la population à environ 80-90 animaux avant naissance. Notre difficulté étant de maintenir un niveau de population stable compatible avec les intérêts

cynégétiques agricoles et sylvicoles. Un déséquilibre est apparu entre les sexes depuis plusieurs années, les bracelets mâles ayant été insuffisamment réalisés pendant plusieurs saisons. Les animaux ont donc colonisé petit à petit l’Est du Massif jusqu’aux Deux Sèvres et la grande périphérie Ouest jusqu’à l’axe Sainte Hermine/Chantonnay. La population s’étend donc sur environ 50 km ce qui ne facilite pas la gestion de l’espèce. Depuis quelques saisons, la possibilité de faire des prélèvements de mâles à tir existe, ce qui devrait permettre en complémentarité de la grande vénerie, de rééquilibrer le sexe ratio de la population. Pour cette saison, le nombre de biches semble moins important. Nous voulons être vigilants dans la gestion de l’espèce pour éviter les baisses de populations connues par le passé mais aussi sur la présence des animaux dans les nouvelles zones conquises par l’espèce afin d’éviter les conflits avec les propriétaires forestiers et les agriculteurs.

/H &KDVVHXU 9HQGpHQ

11 N o v e m bre 2 0 1 5 - N ° 8 4

Sanglier approchant de la ligne de tir.

Pigeon ramier à l’écoute.

Le sanglier La situation est plus différente que pour les cervidés, le plan de chasse est en place depuis 1989 dans notre département. Les animaux étaient très peu présents à l’époque avec quelques petits noyaux de populations sur les rares massifs forestiers (80 prélèvements en 1989-1990). Des chasseurs motivés et soucieux de pouvoir maintenir une pratique de chasse aux chiens courants au sanglier, bien ancrée chez nous, se sont démenés pour mettre en place une gestion permettant le maintien et le développement des sangliers. Le plan de chasse fut alors choisi. Souvent critiqué, ce système de gestion a permis à l’espèce sanglier de coloniser pratiquement l’ensemble de notre département et de permettre à de nombreux territoires et chasseurs d’avoir accès à cette chasse (1 209 prélèvements en 2014-2015), mais aussi de trouver un mode de financement des dégâts et d’avoir un suivi précis de l’évolution des prélèvements avec le retour des cartons de prélèvements. La difficulté avec le sanglier est que l’espèce a une capacité d’adaptation exceptionnelle aux milieux et à la pression de chasse. Notre département étant très agricole, les dégâts aux cultures et donc le relationnel avec les agriculteurs, sont des dossiers prioritaires à gérer et ce depuis de nombreuses années. Pour cette saison, nous avons donc encore fait évoluer les règles de gestion du sanglier en assouplissant les conditions de chasse. Vous avez entendu parler des communes noires et grises (5 noires et 31 grises actuellement) qui nous sont imposées par le Plan National

/H &KDVVHXU 9HQGpHQ

de Maîtrise du Sanglier notamment là où les problèmes liés au sanglier sont récurrents et importants. Sur ces zones définies, chaque année en Commission Départementale de la Chasse et de la Faune Sauvage, la chasse est possible dès le 1er juin en battue. Avec le recul, on constate que peu de battues s’effectuent à cette période de la saison, ce qui est compréhensible avec la présence sur le terrain des céréales à paille jusqu’à la mi-juillet environ. Pour la campagne 2015-2016, l’ouverture de la chasse au sanglier en battue pour le reste du département a donc été avancée au 14 Juillet afin que les chasseurs puissent intervenir dès que les travaux de récolte étaient réalisés. Le premier bilan semble très positif puisque, 296 battues ont été réalisées avec 135 prélèvements. Le but étant bien sûr de chasser, de prélever et de décantonner les animaux afin de limiter voir même d’éviter les dégâts.

Les colombidés :

Enfin, dernière nouveauté, vous pouvez désormais saisir directement vos prélèvements en ligne sur le site de la fédération www. chasse85.fr avec votre identifiant de territoire (Numéro de matricule) et votre mot de passe fourni par la Fédération. Alors n’hésitez plus, franchissez le pas. Cela vous évitera de retourner vos cartons de prélèvement grand gibier (cerf-chevreuil-sanglier) par voie postale. Gain de temps et d’argent seront au rendezvous.

Concernant la tourterelle des bois, nous ne sommes pas dans la même dynamique de population. Les effectifs nicheurs français sont en déclin. La Vendée abrite encore une belle population de nicheurs, mais elle est devenue un des derniers bastions français concernant la reproduction de cette espèce. Il faut être extrêmement vigilant et ne pas faire de prélèvements trop important en ouverture anticipée, lorsque les oiseaux se concentrent. Cette année, dans notre département, son succès reproducteur est similaire à celui du pigeon ramier, environ 50% des nids ont réussi.

Cyril MERLET Vincent ROTUREAU Frédéric LAFONTAINE Techniciens

12 No vem bre 2015 - N°84

Le pigeon ramier est l’espèce de colombidés la plus représentée dans notre département. C’est probablement pour cette raison que le pigeon ramier est le gibier le plus prélevé en Vendée. Cette année, sa saison de reproduction semble relativement normale. Le suivi des nids indique que la moitié des nids ne réussissent pas, principalement à cause de la prédation (corvidés, mustelidés …). Il est aussi intéressant de noter que la réussite des nichées est bien plus élevée en été et sur septembre/octobre. Ce qui implique que nous devons être vigilants sur nos prélèvements de début de saison, d’autant plus que nous prélevons des oiseaux sédentaires.

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Impact économique et social

EMPLOIS La filière chasse : un atout « made in France » ! C’est la leçon qu’il faut tirer de l’étude sur le poids économique, social et environnemental de la chasse française que le BIPE vient de remettre, à la demande de la Fédération Nationale des Chasseurs, de l’ensemble du réseau fédéral et des partenaires qui ont contribué à sa réalisation : Ministère de l’écologie, du Développement durable et de l’énergie, Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, ONCFS, InterProchasse et Fondation François Sommer. La filière « chasse française » génère chaque année : s MILLIARDS D EUROS DE CHIFRE D AFFAIRES s ELLE APPORTE MILLIARDS D EUROS AU 0)" 0RODUIT )NTÏRIEUR "RUT c’est sa contribution à la richesse nationale. Lorsque nos entreprises se délocalisent, la chasse, elle, répond présente dans la lutte contre le chômage en garantissant 25 800 emplois permanents. Pour nos régions, elle est un employeur qui compte ! Cette étude prouve que dans le domaine économique et social, le maintien et le développement de la chasse sont un atout essentiel pour nos territoires ruraux. Dans le domaine environnemental, les chasseurs se révèlent être l’un des pivots de l’entretien des territoires, des habitats naturels et de la faune sauvage. Cette étude le démontre, l’engagement bénévole des chasseurs en faveur de l’environnement et de la vie locale, c’est l’équivalent de 50 000 emplois (ETP). La mise à disposition de ces heures de bénévoles chasseurs représente une valeur ajoutée de 1,6 milliard d’euros par an pour la nation. Au-delà de ces chiffres, se dessine le portrait d’une chasse démocratique et populaire : la marque de la chasse « made in France » ! Depuis 20 ans, aucune étude approfondie sur la flière chasse n’avait été conduite. Les résultats de cette analyse donnent une autre dimension au rôle que peuvent remplir les 1 100 000 chasseurs face aux défis environnementaux et sociétaux. Le chemin du développement durable passe plus que jamais par la voie de la « filière chasse » ! Bernard Baudin Président de la Fédération Nationale des Chasseurs « La filière chasse » !

70 chasseurs =

La chasse, en FRANCE, c’est :

1 EMPLOI À TEMPS PLEIN

3,6

milliards d’euros de C.A.

1.141.000 PRATIQUANTS

UÊxx¯Ê-" /Ê -Ê / UÊÓ]Ó¯Ê -Ê UÊ{Ç¯Ê -Ê*, / +1 /-Ê ÊxxÊ /H &KDVVHXU 9HQGpHQ

13 N o v e m bre 2 0 1 5 - N ° 8 4

Le chasseur ème du XXI siècle en France Autre inactif Étudiant

2%

1%

Au chômage

Personne au foyer

55%

DES ACTIFS

2%

Actif

55% Retraité

40%

15% 21% 8% 9% 39% 8%

¯

14 No vem bre 2015 - N°84

35-44 ans 45-54 ans 55-64 ans 65-74 ans

Agriculteur

75 ans et plus

ONT MOINS DE 55 ANS

5% 10% 13% 19% 24% 19% 10%

Artisan, commerçant Cadre, profession libérale Profession intermédiaire ou assimilée

¯ ¯

/H &KDVVHXU 9HQGpHQ

25-34 ans

Employé

Ó°£ÈÓ€ par saison

12%

DÉPENSES LIÉES À L’EXERCICE DE LA CHASSE

{ǯ

16-24 ans

Ouvrier

Un chasseur U c asseu dépe dépense en moyenne

Les dépenses liées à la pratique de la chasse

47%

41%

47%

DÉPENSES LIÉES AU TERRITOIRE

DÉPENSES LIÉES À LA PRATIQUE DE LA CHASSE

Munitions, entretien et autres accessoires pour armes

16%

Entretien des auxiliaires

61%

Validation du permis de chasser

18%

Assurances

2% Achat revues cynégétiques, chaîne TV, livres

3%

Le chasseur acteur économique Régional en Pays de Loire £Óä millions d’euros euross

poids économique régional (PIB)

£°{ÇÇ EMPLOIS ȯ £¯

des emplois nationaux chasse

des emplois régionaux

ȯ £]Ó¯

du PIB NATIONAL CHASSE

du PIB RÉGIONAL

DÉPENSES LIÉES À L’EXERCICE DE LA CHASSE

Ó°ä{n€

DÉPENSES LIÉES À LA PRATIQUE DE LA CHASSE

11%

j«i ÃiÊ Þi i par chasseur / AN

47%

(Dépense moyenne nationale : 2.162€)

È{Ê ÊÉÊ>

Bénévolat pour chaque chasseur

DÉPENSES LIÉES AU TERRITOIRE

42%

UN CHASSEUR PARCOURT EN MOYENNE

(Moyenne nationale : 75h/an)

£°Çxxkm/saison /H &KDVVHXU 9HQGpHQ

15 N o v e m bre 2 0 1 5 - N ° 8 4

5pJOHPHQWDWLRQ Point sur les nuisibles

Cadre réglementaire départemental et les modalités de leur Catégorie

GROUPE 1 Elle comprend 6 espèces envahissantes classées nuisibles par arrêté ministériel du 30 juin 2015 sur l’ensemble du territoire métropolitain.

Liste des espèces Chien viverrin (Nyctereutes procyonoides) Raton laveur (Procyon lotor) Vison d’Amérique (Neovison vison) Ragondin (Myocastor coypus)

Nuisible en Vendée

Bernache du canada (Branta canadensis) Belette (Mustela nivalis)

Nuisible en Vendée

La bernache du Canada peut être détruite à tir entre la date de clôture de la chasse espèce (31 janvier) et le 31 mars sur autorisation préfectorale.

Nuisible en Vendée

La fouine peut être piégée toute l’année, uniquement à moins de 250 mètres d’un bâ d’un élevage particulier ou professionnel ou sur des terrains consacrés à l’élevage avic Elle peut être également piégée sur les territoires désignés dans le schéma départem gestion cynégétique où sont conduites des actions visant à la conservation et à la res des populations de faune sauvage et nécessitant la régulation des prédateurs. Elle peut être détruite à tir sur autorisation individuelle délivrée par le préfet dès lors qu moins des intérêts mentionnés à l’article R. 427-6 du code de l’environnement est men la date de clôture générale et le 31 mars au plus tard.

Renard (Vulpes vulpes)

Nuisible en Vendée

Le renard peut toute l’année, être piégé en tout lieu et déterré avec ou sans chien. Il peut être détruit à tir sur autorisation individuelle délivrée par le préfet entre la date d générale et le 31 mars au plus tard et au-delà du 31 mars sur des terrains consacrés à avicole.

Corbeau freux (Corvus frugilegus)

Nuisible en Vendée

Corneille noire (Corvus corone corone)

Nuisible en Vendée

Pie bavarde (Pica pica)

Nuisible en Vendée

Est autorisé sur le territoire métropolitain, pour la chasse et la destruction du corbeau la corneille noire et de la pie bavarde, l’emploi d’appelants vivants non aveuglés et no de ces espèces (arrêté du 4 novembre 2003 modifié).

Étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris)

Nuisible en Vendée

L’étourneau sansonnet peut être détruit à tir entre la date de clôture générale de la le 31 mars au plus tard. La période de destruction à tir peut être prolongée jusqu’ d’ouverture générale de la chasse, sur autorisation individuelle délivrée par le préfet e qu’il n’existe aucune autre solution satisfaisante et que l’un au moins des intérêts men l’article R. 427-6 du code de l’environnement est menacé.

Lapin de garenne (Oryctolagus cuniculus)

Nuisible sur les communes du Gué de Velluire et Velluire

Le lapin de garenne peut être détruit à tir entre la date de clôture spécifique de la chass espèce (14 janvier) et le 31 mars au plus tard sur autorisation préfectorale individuelle L’emploi de chiens et de furets est autorisé. Conformément aux dispositions de l’article R 427-25 du code de l’Environnement, la de des mammifères peut être opérée à l’aide d’oiseaux de chasse au vol, sur autorisation in délivrée par le Préfet, de la clôture de la chasse au 30 avril 2013.

Elle comprend 10 espèces susceptibles d’être classées nuisibles par arrêté ministériel triennal, sur proposition du Préfet.

Martre (Martes martes) Putois (Mustela putorius)

GROUPE 3 Elle comprend 3 espèces pouvant être classées nuisibles au plan départemental, voire local, par arrêté préfectoral annuel.

Le chien viverrin (Nyctereutes procyonoïdes), le vison d’Amérique (Mustela vison) et le ra (Procyon lotor) peuvent être piégés toute l’année et en tout lieu. Ils peuvent être détruit autorisation individuelle délivrée par le préfet entre la date de clôture générale et la date d générale de la chasse.

Rat musqué (Ondatra zibethicus)

Fouine (Martes foina)

L’arrêté du 2 août 2012 pris pour l’application de l’article R. 427-6 du code de l’environnement et fixant la liste, les périodes et les modalités de destruction des espèces d’animaux classées nuisibles est abrogé.

Nuisible en Vendée Nuisible en Vendée Nuisible en Vendée Nuisible en Vendée

Modalités de destruction

Le ragondin et le rat musqué peuvent, toute l’année, être : - piégés en tout lieu - détruits à tir - déterrés, avec ou sans chien.

GROUPE 2

L’arrêté ministériel du 30 juin 2015 fixe la liste des espèces par département.

Statut

Le corbeau freux, la corneille noire et la pie bavarde peuvent être détruits à tir entre l clôture générale de la chasse et le 31 mars au plus tard. La période de destruction à tir prolongée jusqu’au 10 juin lorsque l’un au moins des intérêts mentionnés à l’article R. code de l’environnement est menacé entre le 31 mars et le 10 juin et jusqu’au 31 ju prévenir des dommages importants aux activités agricoles, sur autorisation individuell par le préfet et dès lors qu’il n’existe aucune autre solution satisfaisante.

Geai des chênes (Garrulus glandarius)

Pigeon ramier (Columba palombus) Sanglier (Sus scrofa)

DISPOSITIONS GÉNÉRALES : en cas de capture accidentelle d’animaux n’appartenant pas à une espè /H &KDVVHXU 9HQGpHQ

16 No vem bre 2015 - N°84

5pJOHPHQWDWLRQ Point sur les nuisibles

f ixant la liste des espèces nuisibles destruction - Mise à jour en Août 2015 Dispositions particulières

ton laveur ts à tir sur ’ouverture - à l’exclusion des cages à corvidés, les cages-pièges de catégorie 1 placées sur les zones définies de la manière suivante: abords des cours d’eaux et bras morts, marais, canaux, plans d’eaux et étangs, jusqu’à la distance de 200 mètres de la rive, et durant la période suivante : avril à juillet inclus, sont munies d’un dispositif permettant aux femelles de vison d’Europe de s’échapper durant la période de gestation et d’allaitement. Ce dispositif consiste en une ouverture de cinq centimètres par cinq centimètres qui est obturée les autres mois de l’année - les cages-pièges de catégorie 1, produites depuis le 1er juillet 2013, utilisées dans les zones et durant la période définies au premier alinéa du c du présent article, doivent présenter un dispositif consistant en une ouverture de cinq centimètres par cinq centimètres (forme carrée ou disque admise), positionnée sur la partie supérieure de la cage-piège, et ne présentant aucun caractère vulnérant pour les espèces piégées. - la destruction à tir du vison d’Amérique est interdite dans tout le territoire - l’usage des pièges de catégories 2 et 5 est interdit sur les abords des cours d’eaux et bras morts, marais, canaux, plans d’eaux et étangs, jusqu’à la distance de 200 mètres de la rive.

e de cette Le tir s’effectue à poste fixe matérialisé de main d’homme. Le tir dans les nids est interdit. Le piégeage de la bernache du Canada est interdit.

timent ou Les destructions par tir ou piégeage de la fouine effectuées en application du présent arrêté sont suspendues dans les parcelles où les opérations cole. mental de de lutte préventive chimique contre les surpopulations de campagnols sont mises en œuvre en application de l’arrêté du 14 mai 2014 susvisé, et stauration ce pendant la durée de ces opérations de lutte préventive.

ue l’un au Pour plus d’informations, se rapprocher de la FDGDON : 02.51.47.70.61 ou fdgdec.vendee@wanadoo.fr. nacé entre

Les destructions par tir, piégeage ou déterrage du renard effectuées en application du présent arrêté sont suspendues dans les parcelles où les opérations de lutte de clôture préventive chimique contre les surpopulations de campagnols sont mises en œuvre en application de l’arrêté du 14 mai 2014 susvisé, et ce pendant la durée de à l’élevage ces opérations de lutte préventive. Pour plus d’informations, se rapprocher de la FDGDON : 02.51.47.70.61 ou fdgdec.vendee@wanadoo.fr.

a date de r peut être 427-6 du uillet pour e délivrée

Le tir du corbeau freux peut s’effectuer, sans être accompagné de chien, dans l’enceinte de la corbeautière ou à poste fixe matérialisé de main d’homme en dehors de la corbeautière. Le tir dans les nids de corbeaux freux ou dans les nids de corneilles noires est interdit. Le corbeau freux et la corneille noire peuvent également être piégés toute l’année et en tout lieu. Dans les cages à corvidés, l’utilisation d’appâts carnés est interdite sauf en quantité mesurée et uniquement pour la nourriture des appelants.

Le tir s’effectue à poste fixe matérialisé de main d’homme, sans être accompagné de chien, dans les cultures maraîchères, les vergers, les enclos de pré-lâcher de u freux, de petit gibier chassable et sur les territoires des unités de gestion cynégétiques désignés dans le schéma départemental de gestion cynégétique où sont conduites on mutilés des actions visant à la conservation et à la restauration des populations de petit gibier chassable qui font l’objet de prédations par les pies bavardes nécessitant leur régulation. Le tir dans les nids est interdit.

chasse et ’à la date Le tir s’effectue à poste fixe matérialisé de main d’homme, sans être accompagné de chien, dans les cultures maraîchères et les vergers et à moins de 250 mètres et dès lors autour des installations de stockage de l’ensilage. Le tir dans les nids est interdit. ntionnés à L’étourneau sansonnet peut être piégé toute l’année et en tout lieu.

e de cette e.

D’une manière générale, le lapin de garenne peut être capturé à l’aide de bourses et furets toute l’année et en tout lieu, transporté puis relâché, dans un but de estruction repeuplement. Ces interventions sont soumises à autorisation préfectorale individuelle. ndividuelle

èce classée nuisible, ces animaux doivent être immédiatement relâchés. /H &KDVVHXU 9HQGpHQ

17 N o v e m bre 2 0 1 5 - N ° 8 4

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Début de la chasse : attention au risque de Tularémie

Astuce : un sac en plastique dans la poche peut servir à l’occasion de protection lors de la manipulation d’un animal « malade »

Face à l’augmentation du nombre de cas humains de tularémie observé en France depuis plusieurs mois, la Direction Générale de la Santé (DGS), l’Institut de veille sanitaire (InVS), l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) et l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) souhaitent informer les populations à risque, en particulier les chasseurs, et rappeler les principales mesures de prévention.

Au 4 septembre 2015, l’InVS a déjà répertorié 71 cas de tularémie contre 57 en 2014, et une moyenne annuelle de 45 cas déclarés depuis 2003. Les cas de tularémie Identifiés en 2014 et 2015 présentent des caractéristiques similaires à ceux des années précédentes, sans signe de gravité particulier. Les régions les plus touchées sont le grand Ouest (18 cas en Pays de la Loire, 9 cas respectivement en Bretagne, Centre et Poitou-Charentes) et la zone Picardie (20 cas)/ Champagne-Ardenne (9 cas). La tularémie est une maladie qui se transmet soit par contact direct avec des animaux sauvages contaminés (le plus souvent des lièvres), soit par piqûre de tique, ou à partir d’un environnement contaminé par des déjections animales (urines de rongeurs), en particulier en zone rurale. Les principales voies d’entrée de la bactérie sont l’Inoculation ou l’Inhalation. La maladie se manifeste après 2 à 4 semaines d’incubation par de la fièvre, une augmentation de la taille des ganglions lymphatiques, et parfois un ulcère

Bilan des Accidents

en France pour la saison 2014-2015 La formation des chasseurs à la sécurité continue de porter ses fruits. Voici le bilan de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) sur les accidents de la saison écoulée (du 1er juin 2014 au 31 mai 2015). Ces informations permettent d’améliorer la formation des chasseurs à la sécurité. Pour la saison 2014-2015, le nombre total d’accidents s’élève à 122 dont 14 mortels. Il est important de noter que la tendance à la baisse des accidents mortels se poursuit cette année encore (16 l’an dernier). Les résultats obtenus montrent que le travail de formation mené au sein /H &KDVVHXU 9HQGpHQ

¯ enfin, en cas de symptômes évocateurs tels que la fièvre associée à des ganglions de taille augmentée ou une plaie cutanée cicatrisant difficilement, il convient de consulter un médecin et de lui mentionner l’activité de chasse.

de chasse

des Fédérations Départementales des Chasseurs, en lien avec la division du permis de chasser de l’ONCFS, porte ses fruits. Pour rappel, lors de l’épreuve de l’examen du permis de chasser, les questions

18 No vem bre 2015 - N°84

cutané. Plus rarement, une conjonctivite ou une pneumonie peuvent survenir. En Europe, en raison de la circulation de souches bactériennes peu virulentes, la tularémie est une maladie de très bon pronostic avec un traitement antibiotique approprié. Les chasseurs représentent une population plus exposée, notamment lors des opérations de dépeçage et d’éviscération du gibier, c’est pourquoi nous vous rappelons les mesures de prévention suivantes : ¯ porter des vêtements à manches et jambes longues pour les activités de loisirs en forêt, et rechercher les tiques sur la peau au retour des activités de plein air ; ¯ éviter de chasser des animaux apparemment faibles ou malades en vue de leur consommation ; ¯ porter systématiquement des gants étanches pour réaliser le dépeçage et l’éviscération du gibier, nettoyer méticuleusement le couteau - en conservant les gants, se laver soigneusement les mains et les avant-bras après ces opérations ; ¯ en cas de blessure accidentelle lors du dépeçage ou de l’éviscération, la plaie doit être immédiatement nettoyée au savon et à l’eau ; ¯ cuire à coeur la viande de gibier avant de la consommer ;

liées à la sécurité sont éliminatoires. L’analyse détaillée des chiffres de la saison 2014-2015 montre que 86% des victimes d’accidents non mortels sont des chasseurs (dont 25% d’auto-accidents). On

ne relève aucun non chasseur parmi les 14 accidents mortels. Analyse du gibier tirĂŠ au moment de l’accident : la chasse au grand gibier entre pour 63% du chiffre total et le petit gibier pour 37%. Si l’on regarde le type d’arme impliquĂŠe au moment de l’accident, on s’aperçoit que l’arme basculante intervient dans 55% des cas, le fusil semi-automatique dans 38% (l’arme blanche 1%, le fusil Ă pompe 1% et l’arme Ă verrou 5%).

De mĂŞme, l’analyse dĂŠtaillĂŠe des 14 accidents mortels survenus lors de la dernière saison de chasse permet d’identiďŹ er un certain nombre de points communs Ă tous : - le tir sans identiďŹ er, - le dĂŠpart intempestif sans gibier, - le tir en direction de la traque ou sans prise en compte de l’angle des 30 degrĂŠs, - la proportion importante d’armes semiautomatiques dans ces accidents, - un âge proportionnellement plus ĂŠlevĂŠ que la

moyenne des chasseurs, - pas de matĂŠrialisation de l’angle des 30 degrĂŠs, - une distance Ă chaque fois infĂŠrieure Ă 80 mètres, - l’implication de la chevrotine pour deux des 14 accidents mortels. Pour rappel : toutes les circonstances ĂŠvoquĂŠes ici ďŹ gurent dans la formation Ă l’examen du permis de chasser.

Recherche Estimateur... BĂŠnĂŠvolat La FĂŠdĂŠration DĂŠpartementale des Chasseurs de la VendĂŠe recherche des estimateurs de dĂŠgâts de grand gibier (fonction rĂŠmunĂŠrĂŠe) de prĂŠfĂŠrence dans le nord-ouest et le sud-ouest du dĂŠpartement aďŹ n de venir renforcer l’Êquipe actuelle d’estimateurs. Nous recherchons un candidat de proďŹ l agronomique ou agricole, titulaire du permis de chasser validĂŠ dans le dĂŠpartement, intègre, rigoureux, bon communiquant et surtout disponible notamment pendant les pĂŠriodes des moissons. Si la fonction est susceptible de vous intĂŠresser, merci de bien vouloir vous faire connaitre auprès de la FĂŠdĂŠration au 02.51.47.80.90. Compte tenu des exigences inhĂŠrentes Ă cette fonction, une sĂŠlection sera opĂŠrĂŠe par la FĂŠdĂŠration. Les candidats retenus devront, entre autres, satisfaire Ă une formation obligatoire de plusieurs jours dispensĂŠe par la FĂŠdĂŠration Nationale des Chasseurs Ă Paris sanctionnĂŠe par un examen. EnďŹ n, le candidat ayant obtenu la note requise devra Ă terme ĂŞtre habilitĂŠ par le PrĂŠfet du DĂŠpartement pour pouvoir exercer sur le terrain seul.

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Plan National de Gestion de

la Barge à queue noire Conseil National de la Chasse et de la Faune Sauvage : présentation de l’état d’avancement du plan national de gestion de la Barge à queue noire (2015-2020) Sur invitation du Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable (MEDDE), la Fédération Départementale des Chasseurs de la Vendée (FDC85), représentée par son Président Gilles DOUILLARD, son Directeur Cyril MOREAU et son Ingénieur Sébastien FARAU ainsi que la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) des Pays de la Loire ont eu l’opportunité de présenter l’état d’avancement du Plan National de Gestion de la Barge à queue noire (PNG BQN) au Conseil National de la Chasse et de la Faune Sauvage (CNCFS) du 19 septembre 2015. Arnaud LE NEVE, coordinateur du PNG, a d’abord introduit la réunion en expliquant les motivations de la DREAL de choisir la FDC85 comme opérateur, en mettant en avant notamment son ouverture d’esprit et sa collaboration dans certains dossiers comme partenaire de gestion sur la Réserve Naturelle Nationale de la casse de la Belle Henriette avec la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) France. Sébastien FARAU, ingénieur à la FDC85 et animateur national du PNG, a ensuite détaillé les différentes étapes de sa mise en œuvre. Il a rappelé que le plan était le résultat des échanges d’un groupe de travail national (ANCGE, FNC, FNE, LPO France, MNHN) dont Bertrand TROLLIET (ONCFS) était secrétaire de rédaction. Après concertation avec la DREAL, le choix a été fait de transposer la partie opérationnelle du document final en fiches/H &KDVVHXU 9HQGpHQ

actions, afin de gagner en lisibilité vis-à-vis des financeurs et de se rapprocher des formats habituels des Plans Nationaux d’Actions (PNA) pour les espèces protégées. Un second groupe de travail a ainsi été constitué en début d’année pour plancher sur la question. La démarche peut sembler lourde, mais l’absence de concertation aurait certainement conduit à une impression de confiscation du PNG BQN par la FDC85 et pu rendre complexe son appropriation par les différentes structures gestionnaires. Le comité de rédaction s’est réuni trois fois au cours de l’année 2015 pour définir des objectifs détaillés, établir une trame des actions et choisir un format adaptée pour les fiches correspondantes. En parallèle, Sébastien FARAU a pu rencontrer les spécialistes de l’espèce et des gestionnaires de ses habitats. Ces échanges ont ainsi permis de rapprocher les fiches-actions au plus près de leurs besoins, tout en restant cohérentes avec le PNG.

20 No vem bre 2015 - N°84

Les premiers résultats des travaux du comité ont été présentés aux membres du CNCFS, ainsi que quelques exemples de déclinaisons d’actions. On retrouve notamment des priorités liées aux pratiques extensives, à la gestion de l’eau ou encore au suivi et au marquage des individus nés en France. Aucune question n’a été formulée et le MEDDE a salué la présentation « aboutie et détaillée ». Cette intervention s’avère très positive pour la FDC85 et la conforte dans sa volonté d’ouverture et de valorisation des compétences, en particulier dans le domaine de l’environnement. Désormais, l’échéance du premier comité de pilotage national se profile pour la fin de l’année, avant la poursuite concrète de la phase opérationnelle du PNG. Sébastien FARAU Ingénieur du Service Environnement

Réunion du CNCFS au Ministère de l’Écologie.

(QYLURQQHPHQW

Animations grand public sur la Belle-Henriette En tant que partenaire de la gestion sur la Réserve Naturelle Nationale de la Casse de la Belle Henriette (RNN BH) et dans le cadre de la gestion globale relevant de la responsabilité des cogestionnaires (Ligue pour la Protection des Oiseaux [LPO] et Agence des Aires Marines Protégées [AAMP]), la Fédération Départementale des Chasseurs de la Vendée (FDC85), s’est vu confier deux missions principales, l’organisation de l’activité cynégétique sur le site ainsi que l’éducation à l’environnement. Concernant ce second volet, et, dans la continuité des animations réalisées l’an passé, la FDC85, a cette année, dispensée sept animations de début juillet à fin août suite à la demande de la municipalité de la Faute sur Mer. Ces animations gratuites, après inscription auprès de l’Office de Tourisme, ont connu un franc succès, tout comme celles

proposées sur les autres sites de la commune (Pointe d’Arçay, Rade d’amour). Un groupe d’environ vingt-cinq personnes, d’âge (enfants, adolescents adultes) et d’horizon (locaux, vacanciers, colonies) différents était présent à chacune des sorties. Dans le respect des accès plages ouverts au public, et de manière à limiter la perturbation sur le milieu, durant 1 h 30, un circuit d’environ deux kilomètres a été parcouru à pied. Cette découverte du site pour les uns ou nouvelle approche pour les autres est l’occasion d’évoquer et d’échanger sur autant de sujets que sont : l’origine et l’évolution du site, la richesse biologique, les enjeux et objectifs de la Réserve ainsi que l’impact de la fréquentation humaine et de sensibiliser les participants à la préservation et à la protection de la nature. Nos compétences naturalistes et nos connaissances de la gestion des milieux

Un groupe au mois d’Août sur la RNN de la Belle Henriette encadré par un animateur de la FDC85.

littoraux peuvent ainsi être valorisées à travers les animations grand public. La découverte de la nature à travers une approche didactique et pragmatique sont les maîtres mots de ces animations. A cette occasion, nous tenons à remercier, Monsieur Patrick JUIN, maire de la Faute sur Mer, pour son accompagnement financier dans la prise en charge de ces animations effectuées par la FDC85. Maxime BOBINEAU Technicien du Service Environnement

Maxime en train de présenter la flore caractéristique de la lagune.

7HFKQLTXH E n q u ê te S t a t i s t i q u e

Connaissance des tableaux de chasse Enquête statistique sur les prélèvements (chasse à tir hors grand gibier) - Saison 2014-2015 Nous estimons les tableaux de chasse à partir d’un échantillon de chasseurs annuellement renouvelé en prenant en compte les résultats de 2014-2015 depuis maintenant 23 saisons. Nous sommes d’ailleurs l’un des rares départements français à avoir une série de données sur un pas de temps aussi long. Nous ne reviendrons pas ici sur la méthode, l’organisation et le retour des questionnaires, ceci ayant largement été développé dans les numéros 73, 76 et 80 du Chasseur Vendéen. Le seul point nouveau à souligner étant l’amélioration sensible du taux de réponse par la saisie en ligne grâce à des relances régulières, ceci dit, les réponses avec le questionnaire papier restent encore nettement majoritaires.

Les résultats Pour les autres espèces, on note des Les estimations des prélèvements 2014-2015 sont dans la continuité de ces dernières saisons, sans grande évolution. Les prélèvements à tir pour les principales espèces sont présentés dans l’illustration n°1, les tendances d’évolution de ces 5 dernières années sont indiquées.

prélèvements équivalents ou légèrement inférieurs à la saison précédente, sauf pour une espèce : le renard. Les prélèvements de renard par la chasse à tir progressent de 40 % entre 2013-2014 et 2014-2015, ce qui correspond à une nette progression

Globalement, les prélèvements sont stables pour le petit gibier sédentaire, à des niveaux faibles pour le lièvre et le lapin, pour les perdrix et le faisan, les lâchers des oiseaux issus d’élevage stabilisent les prélèvements !

des populations constatées sur le terrain. Il va sans dire qu’une régulation active de cette espèce est nécessaire sur le terrain et je ne peux que vous inviter à le chasser, à le déterrer et à le piéger.

PRÉLÈVEMENTS À TIR ESTIMÉS en 2014-2015 (chiffres arrondis) Hors grand gibier (Illustration n°1) 105.000

74.000 47.000 32.000

44.000 28.000 12.800 10.000

Canard colvert

Lapin

Bécasse

Lièvre

13.800 4.000

800

Grives Bécassine sourde

Pigeon ramier

BAISSE

Faisan

Perdrix rouge

Perdrix grise

Sarcelle d’hiver

11.300

13.800

8.500

1.800

Corbeau Vanneau Bécassine Caille freux huppé des marais des blés Corneille noire

STABLE

: Tendance d'évolution du tableau de chasse sur les 5 dernières années (depuis 2010-2011)

/H &KDVVHXU 9HQGpHQ

22 No vem bre 2015 - N°84

3.500 Renard

HAUSSE

7HFKQLTXH E n q u ê te S t a t i s t i q u e

POURCENTAGE DE CHASSEURS AYANT PRÉLEVÉ AU MOINS UNE PIÈCE PAR ESPÈCE (Illustration n°2) L’influence du nombre de chasseurs sur les résultats

80

75,7 %

Il est évident que l’évolution du nombre de chasseurs est un élément important dans l’estimation quantitative des prélèvements par espèce, ceci est plus ou moins accentué en fonction du degré de spécialisation des chasseurs, qui lui-même peut évoluer au fil du temps. L’illustration n°2 montre la proportion de chasseurs ayant prélevé au moins un individu de l’espèce considérée. En 1992-1993, saison de la première année de l’enquête, nous étions 22 700 à valider notre permis de chasser en Vendée, en 2014-2015,

72,4 %

70 61,4 %

60

49,1 %

50

16 100 : nos effectifs ont diminué d’un tiers pendant ces 23 dernières saisons ! Il est DONC plus pertinent d’analyser les prélèvements moyens par chasseur que l’évolution quantitative à proprement parlé. Prenons l’exemple d’une espèce, la bécasse des bois : les prélèvements d’un point de vue quantitatif baissent dans notre département alors que les prélèvements moyens par chasseur sont stables.

47,5 % 42,5 %

42,2 %

40 30,2 %

30

25,7 %

20 13,8 %

13,5 %

10

10,8 %

10,7 %

Tourterelle turque

Renard

10,5 %

9,6 %

0 Faisan

Pigeon ramier

Perdrix rouge

Lièvre

Canard colvert

Perdrix grise

Lapin

Bécasse

Ragondin Bécassine des marais

Sarcelle d'hiver

Tourterelle Vanneau des bois huppé

MOYENNE DES PRÉLÈVEMENTS PAR CHASSEUR Saison 2014/2015 (Illustration n°3) L’illustration n°3 montre les prélèvements moyens par chasseur de la saison 2014-2015. Depuis le début de l’enquête en 1992-1993 (pour les espèces les plus prélevées), ces prélèvements moyens par chasseur diminuent pour : le lapin, le renard, le vanneau huppé, les 2 espèces de bécassines (sourde et des marais), les 2 espèces de tourterelles (turque

8

7

6,87

6

5

4,84

et des bois), les grives et la caille des blés. Néanmoins, ils sont stables pour la bécasse des bois. Enfin, les prélèvements sont en augmentation pour le lièvre, le faisan, les perdrix rouge et grise, le pigeon ramier, le canard colvert et la sarcelle d’hiver.

3,95

4

3,07

3

2,86 2,09

2

1,84 0,99

1

0 Pigeon ramier

Faisan

Ragondin

Canard colvert

Perdrix rouge

Lapin

Perdrix grise

Rat musqué

0,91

0,91

Vanneau Etourneau huppé

/H &KDVVHXU 9HQGpHQ

0,89

0,84

Sarcelle d'hiver

Bécassine des bois

23 N o v e m bre 2 0 1 5 - N ° 8 4

0,68

Lièvre

7HFKQLTXH E n q u ê te S t a t i s t i q u e

Il est impératif de continuer de recueillir ces données mais… La connaissance des tableaux de chasse et leurs évolutions sont de très bons indicateurs de notre activité cynégétique départementale. Continuer de recueillir ces données est important, elles nous donnent des indications précieuses. Cette enquête est aujourd’hui le seul moyen simple et fiable d’estimer globalement les prélèvements par espèce et c’est aujourd’hui indispensable de connaitre les prélèvements. Chaque nouvelle saison, les résultats reflètent les constats réalisés sur le terrain (l’évolution des prélèvements de renard en est la parfaite illustration cette année).

Mais globalement, ces constats terrains ne sont guère brillants ! Certes les prélèvements sont stables pour certaines espèces de petit gibier (on sait pourquoi…), certes certaines années, les résultats sont bons pour quelques espèces migratrices, certes il y a et il aura toujours des saisons meilleures que d’autres en fonction, entre autres, des conditions météorologiques. Mais l’essentiel est ailleurs. Que dire de l’évolution de nos territoires de chasse pour la faune sauvage mais aussi tout simplement pour la pratique de la chasse, d’un point de vue surface chassable mais aussi d’un point de vue diversité et qualité. Au niveau des surfaces chassables, nous subissons de plein fouet l’évolution de l’utilisation des sols par notre société : uniquement sur la période 2000-2010, la Surface Agricole Utile (SAU) a diminué de près de 10 000 ha en Vendée (Source Agreste)… Au niveau de la diversité et de la qualité des territoires, en dehors des massifs forestiers et

de certaines zones de marais (souvent gérés par des chasseurs), nous constatons tous, sur les territoires que nous avons l’habitude de parcourir depuis des années qu’ils sont souvent de moins en moins agréables à chasser et de moins en moins favorables à la faune sauvage. Ceci est directement lié à l’évolution de l’agriculture qui est elle-même fortement dépendante de l’évolution de la Politique Agricole Commune (PAC). Les plus motivés d’entre nous s’investissent localement pour faire évoluer les choses et sont souvent récompensés. Néanmoins, une politique environnementale digne de ce nom, avec des orientations claires vis à vis de l’amélioration des pratiques, doit nous permettre d’accroître les chances de réussite de nos projets. Pascal BONNIN Responsable du Service Technique

Rencontres Saint Hubert 2O15 s #ATÏGORIE CHIEN D ARRÐT TRIALISANT I HI D ÐT T I LI T Mr FOURNIER Jacky avec DERBY s #ATÏGORIE CHASSEUR SPANIEL Mr BONNEAU Benoit avec INDIE s #ATÏGORIE SPANIEL TRIALISANT Mr RIVIERE Jean-Marcel avec INDIANA s #ATÏGORIE #HASSERESSE Madame TOSOLINI Léonie avec HISY Je souhaite bonne chance à tous les sélectionnés pour la Finale Régionale du 28 novembre à JOUE-SUR-ERDRE (44). Les Rencontres St Hubert se sont déroulées le Samedi 10 octobre sur le territoire de chasse de Brétignolles-sur-Mer, sous un beau soleil. Je tiens à remercier le Président de la Sté de chasse ainsi que tous ses collègues qui ont assumé leurs fonctions en parfait accord pour la réussite de cette journée.

/H &KDVVHXU 9HQGpHQ

33 chiens se sont affrontés, chacun dans leur catégorie. 3 concours chasseurs chiens d’arrêts dont les 1er sont : BARREAU Fabrice avec FERGIE BUCQUET Alain avec GIPSY - TIRAND Christian avec FAROUK. Après le barrage, a été sélectionné pour la Finale Régionale, Mr TIRAND Christian avec FAROUK

24 No vem bre 2015 - N°84

Jeanine et moi-même remercions tous les concurrents qui nous ont accompagnés durant ces dernières années, ainsi que l’équipe qui nous a aidé au bon fonctionnement de ces journées. Joël DUBOIS Délégué départemental

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Soirée Brame du Cerf

Très joli cerf sur sa place de brame.

Soirée Brame du Cerf avec le Centre Beautour Cette année, la sortie d’animation nature sur le thème du brame du cerf a été organisée en partenariat avec le Centre Régional de Découverte de la Biodiversité de Beautour à la Roche-sur-Yon. Ce partenariat a permis la participation d’un public très diversifié englobant des étudiants du Lycée Nature, de l’IUT de la Roche sur Yon et un public plus naturaliste. Ainsi, nous étions 51 personnes à prendre place dans le car affrété par la FDC85, au départ de Beautour cette fin d’après-midi du 15 septembre 2015. Les conditions météorologiques n’étaient pas au rendez-vous, vent et pluie ont quelque peu douché au départ l’enthousiasme des participants. Pendant le trajet, au micro du car, nous avons présenté le massif de Mervent, la gestion et la répartition spatiale de la population de cerf vendéenne. Arrivés sur le massif forestier, mes collègues Frédéric LAFONTAINE et Matthieu REGIS nous attendaient pour prendre en charge la moitié des participants. Sous la pluie, les jeunes étudiants se sont préparés et ont suivi les deux techniciens en pénétrant en forêt. Un peu plus loin notre deuxième groupe s’immergeait lui aussi dans le massif forestier, heureusement la pluie s’est calmée un peu mais le temps est

resté mouvementé avec un vent tourbillonnant ce qui n’était pas forcément propice à l’observation et encore moins à l’écoute des bruits de la forêt. Un promeneur avec son chien qui aboit en nous voyant nous rappelle que nous sommes en forêt ouverte, ça commence bien ! La première partie de notre parcours est l’occasion d’aborder les relations faune-forêt en regardant la mosaïque du parcellaire forestier. Nous voyons peu de traces, le sol est lavé par la pluie. Nous arrivons sur une allée enherbée où un brocard et une chevrette se laissent observer. Ils sont sur notre parcours, nous avançons silencieusement vers eux, ils ne bougent pas, ce qui laisse le loisir à chacun d’observer les animaux. La chevrette de taille adulte ne semble pas avoir de jeunes avec elle. Ils rentrent tranquillement dans le bois, ce qui nous permet de continuer notre chemin. Nous arrivons sur une zone d’agrainage dissuasif (pour limiter les dégâts de sanglier

aux cultures) réalisé par les chasseurs locaux. Cette action est expliquée et chacun peut voir les traces de sangliers dans la végétation, mais l’heure tourne, nous continuons le parcours en avalant (c’est le cas de le dire) un sandwich préparé au centre Beautour. Dans un silence religieux (nous sommes plus d’une vingtaine et ceci n’est pas si simple que cela !), nous arrivons sur une prairie où nous allons pouvoir nous mettre à l’affût, les jumelles sont prêtes à l’emploi. Bonne surprise en arrivant, une biche et son jeune sont en bordure de la parcelle et se laissent observer mais le temps que tout le monde s’installe, les 2 animaux rentrent tranquillement sous les frondaisons. Jusque-là, ce n’est pas trop mal, ça pourrait être pire ! Il nous reste à attendre, la luminosité décline trop vite sous la couverture nuageuse. La chance nous sourit, j’aperçois un cerf dans une autre prairie au second plan, je passe

Des observateurs attentifs et silencieux.

/H &KDVVHXU 9HQGpHQ

25 N o v e m bre 2 0 1 5 - N ° 8 4

mes jumelles tout de suite Ă mes compagnons d’observations en indiquant la direction. Presque tout le monde a le temps de le voir mais il est loin et le cerf a continuĂŠ sa progression, il est maintenant cachĂŠ par la vĂŠgĂŠtation, on ne le voit plus et je sens bien que quelques personnes sont frustrĂŠes. Je reprends les jumelles, il est toujours lĂ , j’aperçois les pattes, le corps ĂŠtant cachĂŠ par un ĂŠcran de vĂŠgĂŠtation. Quelques minutes passent histoire de faire monter l’adrĂŠnaline des observateurs puis nous voyons le cerf dans ÂŤ notre Âť prairie Ă quelques centaines de mètres, il renie le sol Ă la recherche d’efuves, rapidement, il rentre en forĂŞt oĂš la biche est rentrĂŠe tout Ă l’heure. Nous l’avons encore perdu ! Pendant ce temps-lĂ , une chevrette avec un jeune sortent ĂŠgalement dans la prairie et se laissent observer, pas de temps mort ! La lumière est au plus bas mais nous percevons encore bien les animaux. ÂŤ Notre Âť cerf revient, non seulement il est dans la prairie, mais en plus, il vient vers nous, toujours tĂŞte basse, Ă renier le sol. Le temps s’Êcoule et seule une bonne paire de jumelles permet de bien l’observer, il continue de venir vers nous en poussant des petits râles couverts par le vent mais ne brame pas ! Quel dommage‌ Je me dis qu’à cette distance, s’il se met Ă bramer, il risque de faire sursauter le groupe !

Il n’est vraiment pas loin. Trois hĂŠrons cendrĂŠs viennent survoler la prairie en criant comme s’ils voulaient inviter notre cerf Ă bramer, puis c’est au tour des chauves-souris de survoler nos tĂŞtes tout comme un engoulevent qui chasse les insectes en bordure de prairie. Le cerf est toujours lĂ , il s’Êloigne un peu, la nuit est maintenant tombĂŠe, il ne brame toujours pas. Le vent couvre les bruits, nous n’entendons pas d’autres cerfs au loin. Nous attendons encore un peu, j’Êchange par SMS (et oui le monde moderne n’est jamais loin !) avec FrĂŠdĂŠric et Matthieu, ils ont ďŹ ni leur parcours et ont vu une dizaine de chevreuils mais pas de cerf et biche, ni entendu de brame ! Ils s’apprĂŞtent Ă rejoindre le car. Je fais signe au groupe qu’il est temps pour nous aussi de regagner le point de rendez-vous. Quand nous nous levons, le cerf en proďŹ te pour ÂŤ râler Âť un peu mais sans vĂŠritablement bramer, nous laissons Ă regret ÂŤ notre Âť cerf dans la prairie. Le car nous rĂŠcupère avec le premier groupe au point de rendez-vous, nous espĂŠrons encore que ÂŤ notre Âť cerf, ou un autre, brame mais avec toutes ces observations, nous avions presque oubliĂŠ qu’il pleuvait et que le vent ĂŠtait de plus en plus fort. Nous n’entendons rien, Matthieu qui s’est dĂŠplacĂŠ en voiture en quelques points stratĂŠgiques n’a rien entendu non plus. Il est temps de rentrer, nous saluons

en les remerciant FrĂŠdĂŠric et Matthieu puis nous repartons vers La Roche-sur-Yon. Le retour est l’occasion d’aborder la biologie du cerf et du chevreuil en commentant nos observations. Nous abordons avec ThĂŠophane YOU le prolongement de cette soirĂŠe par une prĂŠsentation des grands mammifères de VendĂŠe qui sera rĂŠalisĂŠe au centre Beautour le 17 septembre par le service technique de la FDC85. A la descente du car, les remerciements chaleureux pleuvent (eux aussi !), preuve que la soirĂŠe est plutĂ´t rĂŠussie mĂŞme si nous n’avons pas entendu de cerf bramer‌ Nous tenons Ă remercier l’OfďŹ ce National des ForĂŞts qui nous a permis d’effectuer la sortie en forĂŞt domaniale, ThĂŠophane YOU, permanent au Centre Beautour pour la co-organisation de la soirĂŠe, le photographe animalier que nous avons dĂŠrangĂŠ en forĂŞt et qui s’est ĂŠlĂŠgamment et discrètement effacĂŠ en notre prĂŠsence et enďŹ n les cinquante participants qui ont su, eux aussi, ĂŞtre discrets, ce qui nous a permis de faire de belles observations.

Pascal BONNIN Responsable du Service Technique

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Horaires d’ouverture d’ÊtÊ : du mardi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 19h

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26 No vem bre 2015 - N°84

RÉPARATIONS RÉALISÉES DANS NOS ATELIERS PAR 1 ARMURIER DIPLOMÉ DE L’ÉCOLE DE LIĂˆGE

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ADDP - 20 ans déjà

J

e suis jeune chasseur vendéen passionné de tous les modes de chasse. J’ai découvert l’Association Départementale des Déterreurs et Piégeurs avec l’Association des Jeunes Chasseurs du département. Les adhérents des jeunes chasseurs étaient invités à découvrir la vénerie sous terre du blaireau lors d’une journée départementale. Je fus impressionné par le nombre d’équipages présents au lieu de rendez-vous, il était facile de sentir l’impatience et la passion qui anime chacun sans oublier les chiens. Après quelques fanfares sonnant le départ pour la chasse, nous étions dispatchés avec différents équipages. Nous arrivons sur un terrier assez grand, à plat dans un bois. Beaucoup de questions nous trottent dans la tête pour une première fois. Le premier chien est mis au trou dans l’attente du premier récri. Le maitre d’équipage nous explique les indices qui permettent de savoir si les animaux sont terrés, le travail du chien et les qualités requises pour être un bon chien de terrier. L’animal se forlongeant arrive à mettre en défaut les chiens. Il faut comprendre ce qui se passe sous terre ! La chasse navigue beaucoup d’une extrémité à l’autre, l’animal ou les animaux ne se laissent pas faire si facilement. L’animal est chassé et acculé ; arrive le moment de creuser. Tout le monde vient mettre la main à la pâte dans une super convivialité. L’animal sera pris et relâché, quelle surprise après autant d’efforts. Le déterrage est comme les autres modes de chasse : pour pouvoir chasser, il faut maintenir un équilibre de nos populations. Magnifique, une chasse « no kill ». Je connais le piégeage depuis tout petit, surtout la régulation des ragondins qui est plutôt simple pour commencer. La formation de piégeage m’a enseigné les espèces classées nuisibles, les traces, la législation et les pièges. Sans oublier le sentier de piégeage inauguré cette année ou nous pouvons découvrir les pièges disposés de manière réaliste. Les astuces des formateurs de l’ADDP prennent tout leur sens et la diversité des pièges présentés permet de les découvrir et de les manipuler. La journée départementale de piégeage organisée par l’association, consiste à

Le Président de l’ADDP, Jérôme RABILLARD (et son épouse) récompensé pour son implication dans l’association.

faire la tournée des pièges avec les piégeurs du territoire, de rencontrer d’autres piégeurs pour échanger sur les techniques et la mise en place. La convivialité de cette journée est évidente tout comme la passion.

Le Président de la FDC85, Gilles DOUILLARD lors de son discours.

Le piégeage est un des « modes de chasse » les plus difficiles selon moi. Mais si on ne traque pas l’animal recherché, il faut néanmoins s’immiscer dans son environnement pour observer son parcours habituel, ses planques et les indices qu’il laisse. Un gros travail d’observation est à faire sur son territoire avant de pouvoir cibler et poser le premier piège. Lors de l’assemblée générale 2015 ou l’ADDP a fêté ses 20 ans, le Président de la Fédération, Gilles DOUILLARD, dans son discours de clôture a bien résumé l’activité du piégeur. Il définit le piégeur: P-présence permanente, I-l’intelligence, E-efficace, G-garant des méthodes, E-équipages et équipements, U-utile et R-responsable. Ces modes de chasse souvent oubliés ou encore attaqués méritent toute leur place dans notre société. Les valeurs qu’ils nous enseignent sont au goût du jour avec le retour à la nature, indispensable pour pouvoir les pratiquer avec éthique. L’association permet de nous rassembler pour mieux nous défendre. La chasse de demain doit être collective et dynamique, en nous faisant mieux connaitre du grand public pour effacer ses préjugés. Eric ECOMARD Trésorier de l’ADDP 85

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27 N o v e m bre 2 0 1 5 - N ° 8 4

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L’AFACCC grandit ! L’Association Française pour l’Avenir de la Chasse aux Chiens Courants (AFACCC) de la VendĂŠe voit d’annĂŠe en annĂŠe son nombre d’adhĂŠrents croĂŽtre, ce qui est de bonne augure pour notre association. Nous sommes actuellement cent adhĂŠrents dans le dĂŠpartement Ă dĂŠfendre notre passion du chien courant. Il nous reste encore beaucoup de chemin Ă parcourir ; nous faire encore plus connaĂŽtre auprès des chasseurs de chiens courants de la VendĂŠe ; mais aussi des amateurs de belles menĂŠes car ils sont de plus en plus nombreux Ă nous rejoindre lors de nos concours de meutes pour observer le travail des chiens, la passion de leurs maĂŽtres et des conducteurs. Cela fait très plaisir aux participants d’être applaudis ou tout simplement fĂŠlicitĂŠs de leur prestation au ďŹ nal. Lors de ses concours de meutes, il n’y a pas d’animaux prĂŠlevĂŠs, ce sont les chiens qui sont jugĂŠs pour leur travail. L’association a investi dans des banderoles et des yers de communication de façon Ă ĂŞtre plus remarquĂŠ lors des expositions, fĂŞtes de la chasse et autres concours de meutes. La communication est un point très important pour nos chasseurs de chiens courants, il faut dĂŠfendre notre passion Ă chaque instant. L’AFACCC a envoyĂŠ 4 adhĂŠrents en formation de juge. Ces personnes ont suivi deux journĂŠes de formation pour devenir juge 1er degrĂŠ, après qu’ils aient participĂŠ aux jugements des diffĂŠrents animaux de chasse (lapin, lièvre, chevreuil et sanglier) en tant qu’assesseur. L’AFACCC de la VendĂŠe dispose maintenant de 10 juges ce qui va lui permettre d’être autosufďŹ sante pour ses prochains concours de meutes. Cette annĂŠe a eu lieu le grand rassemblement des chiens courants au Game Fair Ă Lamothe Beuvron dans le Loir et Cher. Quelques meutes de la VendĂŠe ont fait le dĂŠplacement Ă cette très grande fĂŞte, je pense qu’elles ne sont pas prĂŞtes de l’oublier. Ce fut l’occasion pour certains de mettre un visage sur un pseudonyme connu virtuellement auparavant (via le forum de la

FACCC) ; de voir un trèss grand ous et spectacle le soir, que tous toutes soient habillĂŠs de la mĂŞme façon Ă table autour du grand hiens, ring Ă observer les chiens, les sonneurs Ă cheval et la er le patrouille de France colorer ciel de bleu blanc rouge. Un !! seul mot : INOUBLIABLE !!! L’AFACCC ĂŠtait prĂŠsente nte cette annĂŠe Ă la fĂŞte du chien, du chat et du cheval Ă Luçon, il y avait une dizainee de meutes de chienss courants, une meute de chiens de chasse sous terre, laquelle a très bien animĂŠ la journĂŠe avec le parcours artiďŹ ciel installĂŠ Ă proximitĂŠ et les sonneurs de la fĂŞte venus nous nĂŠe. rejoindre en ďŹ n de journĂŠe. Le stand fut apprĂŠciĂŠ des visiteurs car le panel nt. Les organisateurs d’attributs ĂŠtait important. ĂŠtaient satisfaits de la prĂŠsentation des meutes et de l’ambiance crĂŠĂŠe par l’AFACCC et ses adhĂŠrents. L’AFACCC avait aussi rendez-vous comme chaque annĂŠe Ă la Chaize le Vicomte, ďŹ n juillet, pour la dixième fĂŞte de la nature et de la chasse. Beaucoup de chiens ĂŠtaient prĂŠsents, du dĂŠpartement et des dĂŠpartements voisins. Comme toujours, une très bonne ambiance au stand le samedi soir. Nous avions cette annĂŠe le plaisir d’accueillir un membre fĂŠminin du comitĂŠ national de la FACCC qui nous a donnĂŠ la main au stand

durant tout le week-end. MalgrĂŠ un temps moyen, les adhĂŠrents ont rĂŠpondu prĂŠsent et mĂŞme plusieurs chasseurs aux chiens courants sont venus nous rejoindre comme nouveaux adhĂŠrents et futurs participants aux concours de meutes. Merci Ă eux et bienvenue aux nouveaux. Les concours de meutes 2015-2016 s ,APIN BI DĂ?PARTEMENTALE organisĂŠ dans le Maine et Loire Ă GestĂŠ au Château du Plessis le 28 novembre 2015. s ,IĂ’VRE BI DĂ?PARTEMENTALE ORGANISĂ? dans le Maine et Loire Ă MartinĂŠ Brillant le 12 mars 2016. s #HEVREUIL DĂ?PARTEMENTALE ĂŒ 3AINT Hilaire du Bois et Faymoreau les 19 et 20 Mars 2016. Pour tous les adhĂŠrents et futurs adhĂŠrents intĂŠressĂŠs par les diffĂŠrents concours, se faire connaitre rapidement. Merci. Ceux qui veulent venir regarder les concours, merci de bien vouloir contacter les responsables de l’AFACCC aďŹ n de faire des voitures complètes. Il y aura buvette, sandwich et repas sur place, sur rĂŠservation pour ce dernier. Bonne saison Ă tous.

L’AFACCC85 au Game Fair 2015 à Lamotte-Beuvron.

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28 No vem bre 2015 - N°84

Marc THOREAU : 06 14 75 69 73 Laurent BAUDRY : 06 17 50 01 33 Laurent BETARD : 06 77 46 78 57

Evalidation : c’est l’avenir ! Bonne nouvelle ! Plus de la moitié de nos chasseurs utilisent à présent internet pour valider leur permis de chasser. Au 10 octobre 2015, nous comptabilisions 14 305 saisies dont 7 027 saisies papier et 7 278 saisies internet. Parmi les saisies internet, nous avions 4 684 saisies internet classiques et

Validation Permis

2 594 e-Validations attends mon cœur, je commande nos validations pour demain matin… Chéri, tu viens te coucher ?

NB : passer commande par internet et choisir la eValidation permet à la Fédération et donc aux chasseurs de faire de grosses économies sur ce poste et de mieux utiliser notre argent. L’e-Validation c’est GÉNIAL, SIMPLE, RAPIDE, SÉCURISÉ...

voilà… maintenant j’e n’ai plus qu’à éditer nos validations sur l’imprimante…

s 0AS D IMPRESSION DE BON DE COMMANDE PAPIER s 0AS D IMPRESSION D ENVELOPPES s 0AS D IMPRESSION DE NOTICE PAPIER s 0AS DE FRAIS D AFFRANCHISSEMENT s 0AS DE FRAIS DE DUPLICATAS Le Lendemain, aux aurores…

C’est super pratique la e. validation !

… Merci la fédération d’avoir mis cela en place…

je paye avec ma carte par paiement sécurisé.

Chasse au vol sur faisans et perdreaux Samedi 21 novembre 2015 à Brétignolles sur Mer, chasse au vol sur faisans et perdreaux au chien d’arrêt avec l’Equipage du Mont des Alouettes. Rendez-vous à partir de 9h ferme des Rivoires à Brétignolles sur Mer, restauration sur place. Renseignements : 06 17 05 22 93 Jean Paul LOUIS /H &KDVVHXU 9HQGpHQ

29 N o v e m bre 2 0 1 5 - N ° 8 4

$VVRFLDWLRQV « Nature ailes » Invité par la municipalité de Saint-Hilaire de Riez, Dominique PIZON, peintre animalier des Deux-Sèvres, exposera ses oeuvres les plus récentes à l’office de tourisme de St Hilaire de Riez (85270) du 21 Novembre 2015 au 03 Janvier 2016. Exposition visible tous les jours sauf le Dimanche de 9h à 12h et de 14h à 18h pendant ces 6 semaines. Entrée libre et gratuite. Plus d’une cinquantaine de peintures originales (huiles, aquarelles et dessins) sur les thèmes de la Chasse et de la Nature : bécasses, chiens, gibiers d’eau, grands gibiers... avec pour fond les paysages du bocage, du marais et de la forêt visibles en Vendée notamment. Renseignements, Dominique PIZON, tél. 05 49 29 36 50, mail dominique.pizon@orange.fr, site : www.pizon.fr

Des braconniers lourdement condamnés Quatre braconniers ont été verbalisés par le service départemental de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage sur un territoire privé de la commune d’Aizenay pour avoir abattu illégalement un chevreuil. Petit focus sur les faits : « … Camouflé dans leur véhicule, l’animal avait été transporté au domicile des contrevenants pour être éviscéré puis congelé… » Après avoir reconnu les faits qui leurs étaient reprochés, les quatre contrevenants ont été condamnés par le Tribunal de Police de la Roche sur Yon : ¯ Retrait du permis de chasser avec interdiction de repasser l’examen pendant une période d’un an pour chacun des quatre auteurs. ¯ Une amende de 1 680 € pour l’auteur du tir et une confiscation de son arme. ¯ Une amende de 480 chacun pour les trois autres.

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30 No vem bre 2015 - N°84

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Petites annonces & Nécrologie

Petites annonces

CONCERT DE TROMPES (avec les ECHOS de VENDÉE) Organisé par le Comité des fêtes et la société de chasse de Vendrennes Samedi 19 décembre 2015 Eglise de Vendrennes A partir de 20h30 8 € avec réservation

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Il nous a quitté...

Monsieur Hubert NAULLEAU est décédé le 17 août 2015 à l’âge de 86 ans. Monsieur NAULLEAU a intégré la Fédération Départementale des Chasseurs de la Vendée en qualité d’Eleveur au Centre d’Elevage de la Fédération basé à la « La Bouchardière » de Challans jusqu’en 1989, année de sa retraite. La Fédération adresse à sa famille ses plus sincères condoléances.

Connaître vos besoins et les comprendre, conjuguer les forces pour réaliser vos projets, c’est pour cela que nous sommes engagés chaque jour, avec vous. Fort de notre modèle coopératif, les hommes et les femmes du Crédit Agricole Atlantique Vendée sont avec vous, à chaque instant.

Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Atlantique Vendée – Société coopérative à capital variable, agréée en tant qu’établissement de crédit – 440 242 469 RCS Nantes – Société de courtage d’assurance immatriculée auprès du Registre , Nantes – Crédit Photo : All6, Francis Guillard des Intermédiaires en Assurance ORIAS, sous le n° 07 023 954 N° TVA FR 57 440 242 469 – Route de Paris (Nantes) – Mai 2015 - Agence

C’est toujours un moment privilégié, pour saisir de nouvelles opportunités

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