L A PA S S I O N D U
CAP-CORSE est aussi sur
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La Gazette d’informations éditée par l’Association des Propriétaires de Cap-Corse Trimestriel gratuit pour les adhérents. Reproduction autorisée... et même recommandée ! NUMÉRO 52 Septembre - Octobre - Novembre 2002 As CAP-CORSE - Président : Philippe JOUANNO - 2 bis, avenue Beauséjour - 95250 BEAUCHAMP
NEL N O I T P EXCE ces␣ ! tites annon RETROUVER LES AMIS APRÈS UNE ANNÉE RICHE EN NAVIGATIONS, AVEC UN NOUVEAU RECORD DE PAR-
CAP ‘02 ET UNE SUPERBE COUPE RIVIÈRE, LA SAISON S’ACHÈVE. POUR BIEN TERMINER L’ANNÉE, UN GRAND MOMENT DE TICIPATION À
e pe Une page d
le 7 décembre : Tous à l’A.G.Ê! A nouveau, l’As Cap
CONVIVIALITÉ SE PROFILE À L’HORIZON
: NOTRE AG LE 7 DÉCEMBRE (1ER SAMEDI DU SALON NAUTIQUE DE PARIS), JE VOUS ENGAGE À VENIR PARTICIPER À UNE AG REMANIÉE, PLUS DYNAMIQUE, OÙ NOUS PARLERONS DE CAP 03 AU LAC D’ORIENT, DU PROJET POUR CAP 04 ET
Corse organise son
ANNUELLE.
A.G. annuelle à l’occasion du Salon Nautique de Paris. Notre ami Jean-Yves
DES SUJETS QUE VOUS
Bouchardon, skipper
SOUHAITEREZ ABORDER, DANS UN NOUVEL ENDROIT
de «Clapo», aura
: “CÔTÉ VIGNES”, PRÈS DE LA PORTE DE VERSAILLES. CE MOMENT EST
SYMPA
sûrement de bons
TRÈS IMPORTANT POUR LA
souvenirs à rappor-
VIE DE L’ASSOCIATION.
VENEZ NOMBREUX !
PHILIPPE JOUANNO PRÉSIDENT
ter... Et tous ,de Pré-CAP ‘02 : dans le petit matin frais, «Clapo» descend la Charente pour regagner La Rochelle et renouer avec les amis. Mais il sait qu’il les retrouvera aussi à l’AG...!
bonnes histoires de mer à se raconter. Venez nombreux !
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SUITE DU NUMÉRO 50 :
Le «Père Peinard», ou l’aventure d’un voilier de 17.7 pieds par Michel VONAU (alias Cap Corse - 23 593) Dans les numéros 49 et 50, nous avons commencé à découvrir la saga de «Per Peinard» et de son skipper Michel Vonau. Après avoir découvert son bateau, l’association et la concentration annuelle, Michel s’attaque à la rénovation de son Cap Corse et tire ses premiers bords. Que de travaux avant de pouvoir naviguer ... Eh oui, fort maintenant de l’expérience vécue à Piriac, je donne le coup d’envoi pour entamer les travaux de restauration. Je m’intéresse, entre autre, à l’ouverture du roof en aménageant une vraie porte d’entrée avec son panneau coulissant sur ledit roof. Alain et Philippe de l’association des Cap Corse m’adressent les esquisses dessinées par Herbulot. Mais, d’abord, je dois établir un plan de travail dans l’ordre d’urgence : 1° année : le pont, l’aménagement intérieur et le mat. 2° année : la coque et l’aménagement intérieur (suite). 3 ° année et suivantes : peinard... Si possible. Merci. Je commande le matériel. Je procède à la dépose des mains courantes et démarre le décapage de la peinture du pont. Je n’essaie pas le décapant chimique sur recommandation d’Alain de l’association, mais tente ma chance au chalumeau : ça sent rapidement le roussi... Sur le bois et mes poils des bras... Abandon. Ensuite, je prends un grattoir de peintre... Mais je serai encore en train de gratter à l’heure qu’il est... Abandon. Puis j’essaie avec une ponceuse excentrique... Elle ne suit pas... Moteur trop faible et travail partiel... Abandon. Puis mon ami Eric me conseille d’essayer avec un disque recevant du papier de verre
Après une belle rénovation, «Per Peinard» a retrouvé ses frères à CAP ‘02, pour le plus grand plaisir de son propriétaire. monté sur une perceuse... Et cela fonctionne. La poussière vole partout et le port d’un masque est indispensable. Le travail est propre, à condition de ne pas insister, principalement avec les gros-grains. L’atelier suivant est celui de l’époxy (West System en minipack). Ce n’est pas triste, d’autant plus que j’effectue mes premiers pas avec ce produit. Le vendeur m’affirme qu’il est «al dente» au bout de 10 mn (aucune indication sur la notice, sic). Ce que j’expérimente bien sûr. Mais même au
terme de ce délai, le produit coule... à l’intérieur du bateau, à travers les interstices du bois. 30 mn après (je tourne encore le mélange époxy-durcisseur), je prends contact avec le fabriquant qui m’affirme que la prise est de... 24 heures ! J’hallucine. À croire que je ne sais pas m’exprimer correctement, je dois faire fi des explications de mes 2 contacts et remarque que le produit devient «pâteux» au bout de... 45 mn, alors que le mélange est assuré selon les règles fournies par le fabriquant avec l’aide d’une balance
électronique. Enfin, j’arrive au résultat escompté avec beaucoup de satisfaction : la résine rebouche toutes les petites poches de bois pourries et préalablement nettoyées en profondeur. J’ai de la chance, il y a relativement peu de dégâts. Ouf… Viennent alors les ateliers peinture : fongicide, primaire puis couleur (1° & 2° couche). Je confectionne un pochoir pour imprimer le nom du voilier sur le tableau arrière. Mon voilier ne dispose d’aucun balcon, ni avant, ni arrière. Lors de mon dernier voyage en Bretagne, j’ai trouvé dans «une puce de mer» (j’ai plusieurs adresses) des balcons hybrides qu’il faudra retailler, souder et installer. J’ouvre également des équipets dans le cockpit qui me permettront de fixer le balcon arrière et de ranger un peu plus de matériels. Je vérifie parallèlement l’état des voiles et les nettoie correctement. Enfin, je m’attaque au mât avant de m’apercevoir que sa base est pourrie, mais recouverte judicieusement d’une fine couche d’époxy... Je n’en ai que faire : je coupe la partie abîmée et décide de lui installer une embase en inox remplie de résine époxy. Pour les couchages, j’achète de la mousse et confectionne les housses. Je fais également réviser le moteur de 1980 en demandant un test de compression... Tout est O.K.. Mon 5 CV
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«Per Peinard» (suite) Mariner est un bon tracteur selon le technicien. Je révise également tout le matériel, remplace les articles défectueux et complète l’inventaire des objets utiles pour le confort à bord. La check-liste est longue, très longue. Dans une voiture, toutes les pièces sont fixées entre elles, pas sur un bateau... Tout compte fait, il y a eu du boulot pour cette première année ; ce serait fastidieux de tout raconter... (En fait, heureusement pour toi, oh ami lecteur, et en plus, j’ai des trous de mémoire !). Navigation ... enfin ! À la mi-août 2001, je suis fin prêt pour rejoindre la Bretagne en famille où nous louons néanmoins un appartement pour nous 5. Le transport doit s’effectuer sur autoroute pour ne pas se fatiguer et user inutilement le véhicule. Je dépasse rarement les 80 km/h. Chargés comme un porte-container, nous arrivons peinards à la Trinité. Entre-temps, mon ami Bernard nous a rejoint et sera le premier locataire du bateau avec sa fille Marine. Nous pouvons maintenant effectuer la première mise à l’eau. Quelle émotion lorsque la grue le prend en charge et le transporte vers l’élément liquide ! Plusieurs mois de travail vont être mis à l’eau (si on peut dire), et ... MN ... Trois «M _ _ _ _» successifs (désolé mais c’est le terme que l’on emploie dans ces moments) : 1 - le moteur refuse de démarrer ; 2 - le bateau prend l’eau au niveau du puits de dérive et, 3 - la dérive, elle, ne descend pas... Rages garanties... L’idée me vient de le ressortir ipso facto... Mais le moteur veut bien fonctionner quand même, au moins jusqu’au ponton. Ensuite, je constate que le voilier n’embarque que 2 litres d’eau par jour.
O.K., cela nous laisse le temps d’écoper. Puis après avoir trouvé une massette et une barre de fer, l’axe rouillé se décoince. Mais j’ai eu davantage la crainte qu’il cède sous les coups de marteau. À l’avenir, après avoir sorti le bateau de l’eau, je rincerai immédiatement le tout à l’eau claire et, après séchage, je déposerai sur l’axe une bonne dose de « WD 40 ». Maintenant qu’il flotte, je commence à apprécier - je dirais même à savourer - le plaisir de vivre à son bord et d’envisager la navigation. Ce que nous faisons, bien sûr, très rapidement, après que Bernard m’ait confirmé que l’on y vit et dort bien. Dans l’après-midi, nous prépa-
nue du voilier dans la mer et constate qu’il embarque d’avantage d’eau en navigation puisque le puits de dérive est soumis à une contrainte plus forte. Ce sera la prochaine réparation, lorsqu’il sera remis à sec. Les jours suivants, nous organisons d’autres sorties et toute la famille accepte d’embarquer - à tour de rôle - afin de ne pas dépasser les 4 personnes autorisées. Puis, avec Bernard, nous organisons une sortie sur 2 jours avec relâche sur Houat. Génial, mais il faudra encore mieux conjuguer avec les vents et les marées. Cela étant, nous avons partagé avec Marine, des moments inoubliables qu’elle nous rappelle encore
Cap ‘01 à Piriac : je découvre le Cap Corse grâce à Sylver Carson. Mais là, aie, aie, l’équipage «d’Emilia» se fait gratté... rons les voiles et les bouts et faisons un point de marée. Enfin, nous voilà partis pour effectuer un rond dans l’eau dans la baie de Quiberon. La première nave ! Nous découvrons rapidement les qualités nautiques que l’on prête au Cap Corse et que j’avais déjà découvertes avec Sylver. Le temps est ensoleillé et une petite brise fait danser le voilier. Je démarre mon livre de bord très officiellement tandis que Bernard et Arnaud se relaient à la barre. Moi, je préfère inspecter la te-
aujourd’hui. La seconde semaine, Bernard reprend la route vers l’Alsace et nous, (ma femme, mes 2 filles, Arnaud & moi) prenons possession du voilier pour pouvoir également essayer les couchages et partager un repas sur le bateau, ce qui semble plaire à tout le monde. En fin de séjour, je remise le bateau à Carnac. Navigation automnale : il coule ! Certains amis voileux sont disposés à partager quelques jours avec moi sur le « Per Peinard ».
Rendez-vous est donné à la Trinité au mois d’octobre 2001. Le temps s’annonce sympathique. Lors de la première semaine, nous faisons de belles balades en mer : Port Haliguen, La Teignouse, puis direction le Golfe du Morbihan, en passant bien évidemment par le passage du Mouton qui m’a particulièrement impressionné par ses forts courants «bouillonnants». Nuitée à l’île aux Moines et ballade à terre le lendemain. Il pleut dru. Mais cela ne nous empêche pas de reprendre notre nave en direction de la Trinité. En sortant du golfe, nous nous retrouvons devant une barre formée par la rencontre du fort courant de jusant et de la houle aidée par le vent d’ouest. Le bateau avance lentement, trop lentement, freiné par les énormes vagues de plus d’un mètre de creux avec une « fréquence « de 5 mètres environ. De ce fait, le bateau n’a plus le temps de redescendre tranquillement dans la vague. Il tape, mais on l’entend à peine, couvert par le bruit du vent. Je ne sais pourquoi, mais instinctivement, je descends dans le carré pour voir l’état de mon puits de dérive qui est pour moi «le maillon faible». Je remarque aussitôt qu’il y a beaucoup d’eau sur la tranche tribord, notre bord sous voile. Je détecte rapidement l’origine de l’avarie sur l’avant tribord, (le contreplaqué a cédé net), mais la fente est beaucoup trop importante pour la colmater avec un bouchon ou des pinoches. Bref, j’écope tandis que nous faisons route vers le port du Crouesty qui est à 2 milles. Pas d’énervement, cela n’aurait servi à rien. Heureusement que j’arrive à étaler avec le seau, la pompe ne suffisant plus.
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«Per Peinard» (suite... et fin)
RÉGATES D’AUTOMNE:
«6 heures» et «Ruban Bleu» de nos «envoyés spéciaux»... LES «6 HEURES» DE VAUX par Gilles Macé (Corsaire espion «Ki Loullig»)
«...le bateau commence à s’élever, déversant par son flan fendu sur 80 cm toute l’eau non encore évacuée.» Arrivé au Crouesty - on est di- roulé. Le voilier a été ramené manche -, nous accostons pile en Alsace où je le bichonne afin poil sous la grue électrique. Je qu’il soit à nouveau fin prêt cours à la capitainerie qui est pour la rencontre de CAP 2002 fermée. Bien...! Quelqu’un me à La Rochelle. dit que la grue fonctionne et Re-mise en chantier... qu’il suffit d’ouvrir le coffret... Le plus important est de répaIl ne m’en faut pas plus pour rer l’avarie. J’ai le bois, mettre en pratique les heures de l’époxy, les quelques technijeux de «mécano» de ma jeu- ques drainées ça et là dans des nesse (eh oui !). Le boîtier bouquins et au Salon nautique ouvert, je prends la manette qui de Paris. J’attends quand même comprend 6 boutons, je tourne que le temps se réchauffe un la grue et nous mettons les san- peu... gles autour de la coque. Et d’un Je vais profiter de mes prochaicoup de bouton magique, le nes semaines pour aménager bateau commence à s’élever, l’intérieur. Par exemple, le coudéversant par son flan fendu chage cercueil où j’ai du mal à sur 80 cm toute l’eau non en- me tourner (hé, ce n’est pas une core évacuée. blague de mauvais goût !)... Le Bref. Je ne fais de procès à per- passage des hanches est délisonne. J’étais capitaine à bord cat. de ce navire, donc c’était à moi J’ai également des contacts de décider de l’heure de sortie avec Pierre Felden pour et de vérifier les instructions l’échange de bons tuyaux et nautiques, même en présence tiens à remercier tous ceux que d’une personne plus expéri- je n’ai pas nommés et qui ont mentée que moi. Dans ce qui participé indirectement à la aurait pu être un naufrage, nous concrétisation du projet. avons eu de la chance, et l’en- Et maintenant... seignement principal que j’en Pour l’heure, je continue mes tire est important : ne plus ac- nave théoriques. Mais je conscepter de direction bicéphale, tate aussi que je suis encore lire les instructions nautiques, dans la règle des 99/1 ! 99 % la carte, les horaires de marée de temps pour gérer la techniainsi que la météo, organiser le que, les papiers, l’entretien et sauvetage d’urgence, c’est-à- les «ennuis divers»... Et seuledire avoir sous la main tout ce ment 1% pour naviguer réellequ’il y aurait à sauver au cas ment. Mais j’espère bien que où… tout devrait s’inverser progresFinalement, tout s’est bien dé- sivement... ■
Les « 6 Heures de Vaux » sont organisées par le Cercle de la Voile de Vaux-sur-Seine (CVVX). Elles ont eu lieu Dimanche 22 Septembre 2002 sur la Seine en aval de Paris. Joli plateau pour cette nouvelle édition des 6 Heures. 45 bateaux inscrits, 42 qui ont pu aller jusqu’au bout… Une nouvelle fois à l’honneur, la flottille des Cap Corse et des Corsaire qui créait un nouveau match dans le match avec 6 Corsaires et 4 Cap-Corse.
ne rendait plus aussi bien, les copains remontaient un peu, mais on avait le temps de voir venir ! Plus qu’une heure, et ce serait fini… Au général, nous ne devions pas être mal. CLAC ! Et M . . . . ! Que se passait-il encore ? C’était le chariot de barre d’écoute de GV qui avait cassé à son tour... Et l’écoute de GV qui pendouillait ! Des claques de vent violent tombaient sur la flotte. Nous n’étions plus manœuvrant. Nous affalâmes et attendîmes qu’une sécurité vienne nous chercher. C’était fini pour «Ki-Loullig». Nous sommes revenus à la grue, le moral un peu dans les chaussettes...
Prêts... Partez ! Le ciel a été moins bleu, mais le vent plus soutenu que le week-end précédent. Après un départ laborieux sous spi, nous subissions une zone de calme. Les deux Cap Corse « l’Arlésienne » et « Bois d’Ardeau » nous laissaient sur place. À la bouée de dégagement, nous avons repris « Bois d’Ardeau », et après un tour, nous reprenions la tête de la course… des Corsaire et des Cap Corse. Les minutes et les heures passaient. Le vent montait par claques. Mais nous maintenions notre avance. Et PAF ! Voilà que la fixation du hale-bas rendait l’âme… Un amarrage de fortune, et ce fut bon. Nous ne courrions plus le risque de l’empannage chinois. La GV
«Zec» (424) et «Le Belloy» (357) au coude à coude. La proclamation des résultats n’a pas prêté à contestations. Si ça continue, les « 6 heures » vont perdre de leur folklore… Bravo Bernard ! Comme à l’accoutumé, nous nous sommes tous retrouvés dans une ambiance sympathique et chaleureuse devant un magnifique buffet de salades, de charcuterie et de viande froide… Bravo aux organisateurs, car la réussite d’une journée comme celle que nous avons passée tient beaucoup au travail fournit par les bénévoles… Nous sommes
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RÉGATES D’AUTOMNE (suite) quelques-uns à le savoir au Club du Pecq... ■
«Le Belloy» (357) dans la risée. «6 heures» Classement Corsaire / Cap-Corse : 1e Cap-Corse «Arlésienne» (Jean-Marie Lemmel VGA / Tahar Nita YCP) - 18e au Général. - 2e Cap Corse «Bois d’Ardeau» (Pierre Mannu / Gérard Jacquot) YCPecq 20e au Général. - 3e Corsaire «Arsouille» (Couple Rubistein) BNPM - 21e au Général. - 4 e Corsaire «Belinga» (Gaël et William Giraud) CVVX - 22e au Général. - 5 e Corsaire «Titoumine» (Bernard Vallet et Jeanine Desfêtes) CNHS 23e au Général. - 6e Corsaire «Harmattan» (René Jégou et Jean-François Bordier) CVVX - 24e au Général. - 7e Cap Corse «Zec» (Laurent Strobel et Nathalie Lerat) UAPSAP - 28e au Général. 8e Cap Corse «Le Belloy» (François et Bernard Masingue) YCTriel - 37e au Général. - 9e Corsaire «Crybj» (Pierre Georges et Eric Gilles) CVVX - 39e au Général. - Abandon : Corsaire «Ki-Loullig» (Gilles Macé/ Mireille Colmar / Céline Genty) YCPecq. 45 inscrits – 42 classés.
«RUBAN BLEU» à TRIEL par Gilles Macé (Corsaire espion «Ki Loullig») 39 équipages se sont déplacés pour cette grande, très grande classique, organisée par le Yacht Club de Triel dans les Yvelines ce 29 septembre 2002. Six (et demi !) venaient du YCPecq. Nos amis du CVVX sont venus à 17 bateaux. Un grand bravo mais, pour eux, le déplacement, en voisins, était plus facile… Plus du tiers de la flotte était représenté par des Plans Herbulot : 4 maraudeurs, 5 Cap Corse et 4 Corsaire. Bravo aux Cap-Corse d’avoir déplacé plus de candidats que les Corsaire ! Ce jour-là, comme le Ruban, le ciel était bleu… Et le vent agréable ! Assez stable en direction et une force, variant de 1 à un bon 3. Comme à l’accoutumé, les départs en décalés par groupe se sont effectués dans le calme et la bonne hu-
meur, et la descente de la Seine jusque la bouée avale s’est effectuée sous spi. Quel spectacle, pour nous qui partions dans les 1er groupes, de voir cette meute à nos trousses. Et lorsque je dis « à nos trousses », c’est vraiment le cas, car le but du jeu, dans cette course, c’est de rattraper et doubler les bateaux partis devant soi et, bien sur, de ne pas se faire rattraper par ceux qui sont partis après soi. Nous passons la bouée sous le vent en 2e position. Un maraudeur mené de mains de maître ne veut pas lâcher quelques centimètres. La remontée est longue en tirant bord sur bord. La vigilance était de rigueur…. Ne pas rater les adonnantes, bien suivre les veines de vent, se recentrer quand il le faut, en surveillant de ne pas trop tirer « carré »… Bref, encore un exercice bien éprouvant pour les nerfs et aussi pour le dos ! À mi-remontée, nous nous faisons doubler par « Platypus » et « Plume », les équipages du CVVX dont la
réputation n’est plus à faire. Mais, enfin, nous parvenons à doubler le Maraudeur. L’arrivée est proche. Nous voyons la flotte des autres protos et First à nos fesses, mais nous tenons bon et conservons notre 3 e place. Grutage, rangement, farniente sur la pelouse, échange des impressions, prochains rendezvous. L’attente des résultats est un peu longue, mais vaut le coup. Après la proclamation, nous nous retrouvons devant un buffet bien sympathique où la bonne ambiance règne, et les rigolades fusent de toutes parts. C’est avec regret que, dans ces moments, les minutes passent si vite, mais nous avons encore à ramener les bateaux au Club, les ranger, les bâcher… Aux prochaines rencontres, les amis… Probablement au « Challenge ZACCA », le 17 novembre à la VGA de SaintMaur, et aux « PIEDS GELÉS », le 24 novembre au CVBM de Créteil. Venez nombreux, on va bien s’amuser ! ■
«Ruban Bleu» - Classement Corsaire / Cap-Corse : 1e Corsaire « Ki-Loullig » (Macé-Baudrimont) YCP – 3e au Général - 2e Cap Corse « Bois d’Ardeau » (Mannu-Guillot) YCP – 16e au Général - 3e Corsaire « Titoumine » (Vallet-Desfêtes) CNHS – 17e au Général - 4e Cap-Corse « Arlésienne » (Lemmel-Nita) VGA – 23e au Général 5e Corsaire « Bilinga » (Giraud-de Wolbock) CVVX – 25e au Général - 6e Cap-Corse « Solowskaïa » (Giordan-Tissier) YCP – 26e au Général - 7e Cap-Corse « Le Belloy » (Masingue-Koubi) YCT – 30e au Général - 8e Cap-Corse « La Salicorne » (Cateland-Dalotel et Bérénice) YCP – 33e au Général - 9e Corsaire « Idefix » (Painchaud-Painchaud) YCP – 35e au Général. 39 inscrits – 37 classés. Classement de la Ligue Île-de-France après le «Ruban Bleu» : • Individuel : beau résultat du 1e Corsaire « Ki-Loullig » de notre ami Gilles Macé qui se classe 10e. Mais le Cap Corse « Bois d’Ardeau » de Pierre Mannu le suit à la 18e place. Jean-Marie Lemmel sur « l’Arlésienne » se classe 23e, Strobel sur « Zec » est 34e et Masingue sur « Le Belloy » est 50e sur 63 classés. • Clubs : sur le podium, Vaux, Dennemont et Viry-Châtillon. Le Pecq suit de près à la 4e place, puis Triel, Mantes et la VGA St Maur. Lavacourt et Port Montjoie ferment la marche. Va falloir se réveiller, garçons… Certains ont fait beaucoup mieux l’an passé !
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Les Cap-Astuces de Titus Si vous désirez que cette rubrique soit riche, aidez Titus à la réaliser. Envoyez vos astuces ou faites connaître vos attentes à Alain Urbain: 51, rue Jean Jaurès - 92270 Bois-Colombes. Mail : aurbain@aol.com
MANOEUVRES : Le couplage de la barre et du moteur horsbord par Stéphane CAVILLON (C.Y.V. de SaintMammès - 77) L’avez-vous remarqué ? Depuis quelques temps les constructeurs des petits moteurs hors-bord que nous utilisons sur nos Cap Corse les équipent d’embases de plus en plus large, accentuant l’effet directionnel du propulseur. C’est probablement dans un objectif d’efficacité. Mais cela peut se montrer également très désagréable si on n’a pas monté la rallonge de ber-moteur suggérée par Pierre Felden dans le dernier numéro... Le bateau est moins manoeuvrant à la barre, ou l’hélice peut venir abîmer le safran. Notre ami Roger Pessin, jamais avare du travail des autres..., a demandé à Stéphane Cavillon de nous livrer son astuce. Je fais partie du club de voile de St Mammès (77). Roger Pessin m’a dit de vous envoyer quelques photos d’un montage que j’ai effectué sur mon voilier, car cela peut vous intéresser pour la rubrique « astuces » de la revue Cap Corse (voir photos). Il s’agit d’un montage qui permet la commande de rotation d’un moteur hors-bord avec la barre. Ce montage m’est très utile pour exécuter facilement les manœuvres de port au moteur, surtout lorsque j’utilise la marche arrière. Comme vous le voyez sur les photos, le mon-
tage est très simple et peu onéreux grâce à du matériel de récupération : - un morceau d’aluminium de 4mm d’épaisseur ; - une charnière ; - un amortisseur de coffre arrière de voiture (ici R25), avec ses rotules de fixation. Une fois le morceau d’alu mis en forme, il est coupé au niveau de la poignée moteur de manière à fixer une charnière qui permet de pivoter le pied moteur, ou de pouvoir bouger la barre en hauteur. A noter que l’alu est mis en forme de façon à ce que la poussée due à la rotation soit appliquée sous l’axe charnière de manière à ce que la partie avant de l’alu ne se soulève pas. L’amortisseur en lui-même ne sert pas dans sa fonction première, mais comme intermédiaire pratique, car les rotules sont faciles à verrouiller et déverrouiller. Il peut être remplacé par un simple axe ou un ridoir. Il n’y a que cette pièce à retirer pour désolidariser le moteur. La position de fixation de la rotule sur la barre doit être calculée de façon que l’axe hélice et l’axe safran soient parallèles. Pour plus d’infos, contactez Stéphane Cavillon sur son mail : cavillon.s@wanadoo.fr ■
AGENDA␣ DES␣ RÉGATES Rappel du calendrier des régates patronnées ou organisées par l’AS Cap-Corse. Vous y rencontrerez à coup sûr d’autres cap-corsistes. A noter tout de suite pour la fin de saison : • RENCONTRE de Ligue Corsaire/Cap Corse, le 10 novembre à la VGA - 94100 StMaur. Rens.: 01 48 99 06 22.
• CHALLENGE ZACA*, le 17 novembre à la VGA - 94100 St-Maur. Rens.: 01 48 99 06 22. • PIEDS GELÉS*, le 24 novembre au CVBM - 94000 Créteil. Rens.: 01 45 90 67 45. * régates «phare» N.B. Cette rubrique n’est pas exhaustive... Envoyez-nous les dates de régates organisées dans vos Clubs ! ■
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PETITES␣ Toutes ces annonces sont actualisées. À vos chéquiers...!
1 • Vend : Cap Corse n° 23214 «Espadon», chantier SIBMA Navale, de 1966, tout bois, roof classique, bien entretenu («bichonné» cet été) et prêt à prendre la mer, 5 ème cat., focs 1 et 2 en TBE, grand’voile neuve, génois à changer (ou neuf - à discuter), HB 5 cv Yamaha, visible à flots au port de Carnon (34). Prix : 3.050 €. Christian Lesavre - Résidence du Port - Rue St Clair - 34280 Carnon - Tél./Fax : 04 67 50 93 55. Mail to : cl@christianlesavre.info ou http://www.christianlesavre. info (photos du bateau). 2 • Rare : vend «O’live», Cap Corse n° 23562 tout plastique de 1983/84 à moteur diesel inboard révisé. Remorque. Jeu de voiles complet (hors spi) ancien, mais en bon état, voiles d’avant sur enrouleur «tout ou rien». Bateau propre. Prix : 5.340 €. Nathalie CartierCortési - 10, ave. de la Faisanderie - 78400 Chatou. Tél. Dom. : 01 30 71 55 13. Mail to : nathalie.cortesi@cogifer.fr 3 • Vend : Cap Corse n° 23531 «Bleu Rêve», construction amateur, de 1997, tout bois, roof classique, bien accastillé (rails d’écoutes de GV et génois Amiot, winchs Lewmar, compas et renvois de drisses au cockpit), 2 grand’voiles dt 1 neuve, génois, foc, tourmentin, spi, visible à Carantec (29). Prix : 2.500 €. Michel Sibiril -
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5 • Vend : Cap Corse n° 23 289 «TALYPHARES» de 1966, coq. plastique, pont bois, roof type «Vent Fou». 2 G V, 2 génois, foc, tourmentin, renvois de drisses au cockpit, pouliage Wichard, dérive inox 8 mm, HB 4 cv Suzuki neuf, remorque route (mise à l’eau). Restauré en 2000. Visible 50 (Granville). Prix : 5.030 € (33.000 F). M. Andorin - La Marette - 50530 St Pierre Langers - Tél. : 02 33 68 22 16. 6 • Vend : Cap Corse de 1972 - coque polyester - pont bois 2 GV, 1 foc, 1 tourmentin, 1 spi. Moteur 4 CV - remorque état moyen. Bonne occasion. Prix : raisonnable à débattre. Visible à l'île de Ré chez Nautic
Service - Les Portes en Ré Tél. : 05 46 29 52 91. Bernard Scheurer - 178, impasse de la Tuilerie - 74410 Saint-Jorioz. Tél./Fax : 04 50 68 58 85. Mail to : Scheurerb@aol.com 7 • Vend : Cap Corse n° 23117 «YU-YU», ex «Lou-Gui», de 1962. Type classique, coque bois moulé, avec sa remorque. Refait récemment. Prix : 2.700 € (17.710 Fr). Jacques Duhamel - C/o M. Lemaître - «La Besserie» - 86140 Scorbé/ Clairvaux - Tél. : 05 49 45 16 38. Mail to : charlesduhamel@wanadoo.fr 8 • Vend : Cap Corse n° 23243 «Aïolos» de 1966. Coque polyester Jouet. Peinture coque et vernis refaits en 2002, dérive en 2001, gréement en 2000. 2 jeux de voiles complets dont un régate. Emmagasineur de foc Harken. Visible Quimiac (44). CHAMPION DE LA SÉRIE EN 2001. Prix : 5.500 €. Contacter Pierre-Antoine Castel. Tél. : 02 40 62 14 76. Mail to : anne.pac@free.fr 9 • Vend : Cap Corse n° 23 228 « PEN AR VEN » de 1966, type Vent Fou. Excellent état. Coque traitée époxy, dérive inox, accastillage neuf, drisses kevlar, voiles Cudennec (GV, Génois, Solent à ris, tourmentin et spi). 4CV arbre long, remorque Nautilus, ber. Visible à Brest «Moulin Blanc». Prix : 4.000 €. Serge Caldéroni - 185, Rue Jim Sévellec - 29800 Landerneau Tél. : 02 98 21 65 05. Mail to : serge.calderoni@wanadoo.fr ou http://monsite.wanadoo.fr/
scalderoni/ (photos du bateau). 10 • Vend : Cap Corse n ° 23 424 « ZEC » de 1974, type Classique. Coque polyester Barat. Excellent état. Remorque, moteur. Visible 94. Prix : 4.200 €. Laurent Strobel – 6, ave René Coty - 75014 Paris Tél. : 01 43 24 81 96 11 • Vend : Cap Corse de 1972, parfait état, mât et bôme bois. Visible 44. Prix : 3.200 €. Patrice Banchais – 5, rue Capitaines de Clerville - 44000 Nantes - Tél. : 02 40 89 75 92 12 • Vend : Cap Corse n° 23469 « SOL O W S KAIA » de 1985. Coque et pont polyester. Moteur, remorque. Visible au Pecq (78). Offre réservée à un véritable amateur. Marc Giordan – 4, rue de l’île - 78290 Croissy/Seine - Tél. : 01 39 76 57 00 – Fax : 01 39 76 57 57 - Mail to : brgiordan@aol.com 13 • Cherche : voilier transportable Cap Corse ou Blue djinn avec remorque. Budget : 7.500 €. Joseph Comans. Tél. : 086 / 450008 (Belgique). Mail to : fcomans@tiscalinet.be 14 • Je recherche « TOR E BEN » n ° 23 077 (ou similaire) : si vous êtes propriétaire d’un cap corse avec un pont à teugue tel que celui-ci, contactez-moi. J.P. PATRUCCHI - 32, rue d’Angleterre - 17590 Ars en Ré Tél.. : 05 46 31 01 57. Mail to : jpdiag@club-internet.fr ■
LA GAZETTE DES CAP CORSE - n° 52 - Septembre / Octobre / Novembre 2002 - page 7
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LA GAZETTE DES CAP CORSE - n° 52 - Septembre / Octobre / Novembre 2002 - page 8