L'Opéra de Strasbourg

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de Strasbourg

De la façade aux coulisses, suivez le guide...

arcours découvert

L’Opéra


le théâtre 1800

Après un siècle d’existence, la « Comédie française », installée dans la Grange d’avoine au milieu de la place, est détruite par un incendie.

1804

On pose la première pierre de l’édifice actuel, baptisé en l’occasion « Théâtre Napoléon ».

1821

Au bout de dix-sept ans de chantier et d’atermoiements, est inauguré le « Théâtre français ».

1854

D’importants travaux donnent à la grande salle et au foyer l’apparence qu’on leur connaît encore.

1870

Le bombardement prussien livre le bâtiment aux flammes : seuls restent debout les murs extérieurs et le péristyle.

1873

Reconstruit à l’identique par les autorités allemandes, le théâtre rouvre ses portes.

1888

L’adjonction de salles techniques conduit à la construction de la rotonde au chevet du bâtiment.

1941

La technique de scène est considérablement modernisée avec, en particulier, la création d’un plateau tournant, d’un gril technique et d’un monte-décors.

1965

La grande salle et son plafond font l’objet de la dernière grande campagne de restauration en date.

en 10 dates


la façade avant

élevée selon les plans de 1818 par Villot, architecte de la ville, la façade avant est de facture néo-classique. Inspirée de modèles comme le théâtre de l’Odéon à Paris, elle en adoucit la rigueur par le choix de l’ordre ionique et la présence d’une galerie de Muses.

L’élévation

Six colonnes en grès rose et jaune couronnées de chapiteaux ioniques, surmontées d’un entablement et d’une corniche en saillie.

Le mur

Sur les lignes de refend du mur se découpent des ouvertures en plein cintre au niveau inférieur, des fenêtres rectangulaires à balustrade à l’étage.

Les six Muses du péristyle

Commandées par Villot au sculpteur Landolin Ohmacht, les figures représentent six des neuf Muses : de gauche à droite, Euterpe préside à la musique et Clio à l’histoire, Thalie est la marraine de la comédie tandis que Melpomène commande à la tragédie, Erato inspire les poètes lyriques et Terpsichore, enfin, donne le mouvement à la danse.


la façade arrière

édifiée en 1888, cette abside monumentale reprend les éléments de la façade principale, mais dans l’esprit wilhelminien des bâtiments environnants de la Place de la République.

L’élévation

Entre les six colonnes ioniques engagées dans le mur, on retrouve l’ordonnancement vertical de la façade opposée.

La décoration

Elle se fait plus présente avec les balustrades des fenêtres et de la coursive, les acrotères, les oculi et le couronnement du toit en dôme.

La fonction du bâtiment se lit aux mascarons de comédie et de tragédie sur la coursive et à la grande lyre d’Apollon au pignon.


Au-dessus du cadre de scène

Apollon, une main posée sur sa lyre, tend de l’autre une couronne de laurier à la troupe des neuf Muses.

a grande salle le plafon

Dans la grande salle, l’or le dispute à la pourpre sur fond d’ivoire. Réplique de celle de 1854, cette salle à l’italienne inaugurée en 1873 élève ses quatre galeries jusqu’au plafond, à quelque 18 mètres de hauteur. D’une capacité de 1142 places, elle est remarquable autant par la variété que par l’unité de son décor.

En face

Au pied de la statue d’Athéna, dans un théâtral geste d’effroi se joue, devant des figures de Gorgones, la Tragédie.

à gauche en regardant la scène

Un amour ailé présente le grimaçant masque de la Comédie devant des spectatrices ravies.

à droite en regardant la scène Une ronde de jeunes filles tourne au son de la flûte d’un satyre : voici la Danse.


les avant-scènes

la grand Le fronton

étendus sur ses rampants, deux élégants putti retiennent, de part et d’autre d’une urne, de riches guirlandes.

Loge de troisième galerie

De chaque côté de la scène, les masques de la comédie et de la tragédie se font face sur fond de treillage losangé.

Les colonnes

Des colonnes corinthiennes d’ordre colossal ornées de trophées supportent des candélabres de bronze.

Loge de première galerie

Le fronton cintré de la grande loge présente, environnées de chêne et de laurier, les armes de Strasbourg, dites d’argent à la bande de gueules (fond d’argent barré de rouge).


Quatrième galerie

Au royaume de Pomone, moulure de fruits et bouquets de grenades, de figues et de raisins.

Troisième galerie

Encadrant des urnes, les trophées réunissent des instruments bucoliques : cornemuses, castagnettes, flûtes de pan, tambourins, mandolines…

Deuxième galerie

Dans les cartouches, des masques de comédie et de tragédie alternent avec des trophées qui superposent lyres et autres instruments de musique.

Première galerie

Huit putti musiciens couronnés de pampres dionysiaques ou de laurier apollinien jouent de divers instruments devant le parapet conçu comme une balustrade aveugle.

les balcons

de salle


le foyer

Salle Paul Bastide

De style Louis XV, le foyer offre un vaste espace lumineux où les moulures dorées se détachent sur des lambris blancs. Son nom rend hommage à Paul Adrien Bastide, directeur de l’Opéra de Strasbourg avant la Seconde Guerre mondiale et à la Libération.

Le buste de Louis Apffel

Le buste de 1874 (réplique par Philippe Grass qui en avait sculpté l’original en 1854) célèbre Louis Apffel : par testament, ce magistrat de Wissembourg dota le théâtre de Strasbourg afin de favoriser « la perfectibilité et un plus ample développement de l’art dramatique et musical ». Son legs finança les travaux de 1854.

Sous la balustrade d’un balcon en trompe-l’œil sont honorés, sous un ciel d’azur, les sciences et les arts, représentés par des livres et divers instruments de mesure et de musique.


derrière... La fosse d’orchestre > capacité en « petite fosse » : 65 musiciens > capacité en « grande fosse » : 75 musiciens > largeur : 12,50 m > profondeur : 9 m

Le cadre de scène > largeur : 11,20 m > hauteur maximale : 7,20 m

La scène > profondeur utile : 19 m > profondeur totale (bord de fosse / fond de scène) : 21,50 m > largeur de mur à mur : 26 m > hauteur utile maximale : 16 m > diamètre de la scène tournante : 16 m

La machinerie > 88 perches contrebalancées sur toute la profondeur de la scène > longueur d’une perche : 16 m > capacité d’une perche : 220 kg > charge maximale des palans motorisés (« ponctuels ») : 500 kg > capacité du monte-décors en fond de scène (L : 17 m, l : 2 m, h : 4 m) : 5 000 kg

... le rideau


côté public

Régie lumière / vidéo / surtitrage & Régie son Rideau de fer Cabine « poursuite » (projecteurs)

Tourelles côtés Cour et Jardin


côté coulisses Gril technique

Pont d’éclairage

Cintres Passerelle de charge Passerelle de manipulation (ou passerelle de manœuvre)

Loges Loge chœur dames Loge chœur hommes & loge perruques et maquillages

Loges solistes

Entrée des artistes

Cage de scène Régies de scène côtés Cour et Jardin

Scène Monte-décors Dessous de scène


Opéra national du Rhin

19 place Broglie ▪ BP 80320 67008 Strasbourg cedex France +33 (0)3 88 75 48 00 opera@onr.fr

www.operanationaldurhin.eu Directeur général Marc Clémeur

Textes Pierre Zimmer Photos Frédéric Godard Conception graphique Flora Klein - OnR Impression IREG Strasbourg Imprimé à 30 000 exemplaires N°ISSN 2103-981X Licences 2 - 1055775 et 3 - 1055776


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