DP Owen Wingrave

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dossier pédagogique saison 2012-2013

Owen

Wingrave Benjamin

Britten

Opéra en deux actes Livret de Myfanwy Piper d’après la nouvelle de Henry James Nouvelle production

En deux mots Owen refuse de faire de l’armée son métier. Dans une famille où c’est la tradition, sa décision sans appel lui coûte cher.

Contacts Flora Klein • tél + 33 (0)3 88 75 48 54 • courriel • fklein@onr.fr Hervé Petit • tél + 33 (0)3 88 75 48 79 • courriel • hpetit@onr.fr Opéra national du Rhin • 19 place Broglie BP 80 320 • 67008 Strasbourg Photo www.benoitpelletier-diabolus.fr


a Direction musicale David Syrus

Owen Wingrave Laurent Deleuil

Petits Chanteurs de Strasbourg

Mise en scène Christophe Gayral

Spencer Coyle Sévag Tachdjian

Orchestre symphonique de Mulhouse

Décors et lumières Eric Soyer

Lechmere Jérémy Duffau

Faber Music London, représentée par Alkor-Edition Kassel

Costumes Cidalia Da Costa

Miss Wingrave Mélanie Moussay

vidéo Renaud Rubiano

Mrs. Coyle Sahara Sloan

Maîtrise de l’OnR

Mrs. Julian Kristina Bitenc Kate Marie Cubaynes Général Sir Philip Wingrave et Le Narrateur Guillaume François

COLMAR

MULHOUSE

di 17 mars 15 h ma 19 mars 20 h je 21 mars 20 h

di 7 avril 15 h ma 9 avril 20 h je 11 avril 20 h

THéâtre

La Sinne

STRASBOURG OPéra

je 4 juillet 20 h sa 6 juillet 20 h

Langue : anglais surtitré en français et en allemand Durée approximative : 2 h Conseillé à partir de 12 ans : collège et lycée

production de l’Opéra studio


argument Acte I Scène 1 - Coyle dirige un établissement dans lequel il donne des cours de stratégie militaire, entre autres à Owen et son ami Lechmere. Pendant le cours, les remarques pacifistes et désabusées du premier s’opposent à celles pleines d’enthousiasme et l’esprit belliqueux du second. L’attitude d’Owen intrigue Coyle qui l’interroge. Il souhaite abandonner sa carrière de soldat, malgré la tradition militaire de sa famille qui ne comprendra pas sa position. Coyle confie en aparté son admiration et ses craintes pour lui. Scène 2 - Tandis que Coyle fait part à la tante d’Owen, Miss Wingrave, de la décision de son neveu, ce dernier lit des vers de Percy Bysshe Shelley et médite dans un parc. Scène 3 - Chez eux, Coyle et sa femme s’entretiennent avec Lechmere sur la situation d’Owen. Mrs Coyle laisse transparaître une grande affection pour le jeune homme et Coyle charge Lechemere de le faire changer d’avis. Mais Owen se montre inflexible, quitte a affronter sa famille et ses aïeux dont les portraits ornent la galerie du manoir des Wingrave, à Paramore. Scène 4 - Owen, qui rentre à Paramore, se voit reprocher sa décision par sa mère, Kate, sa fiancée, et la mère de celle-ci, Mrs Julian. Scène 5 - La semaine qui s’écoule n’est qu’une succession de vexations, de reproches et d’insultes même à l’égard d’Owen. Scène 6 - Mrs Coyle fait part à son mari de son malaise vis-à-vis des Wingrave et de sa crainte que Paramore soit hanté. Arrive Owen qui raconte sa vie devenue un enfer mais qui réaffirme sa volonté de quitter l’armée. « J’ai réveillé tous les fantômes du passé, les portraits eux-mêmes semblent me foudroyer du regard ». Scène 7 - Le dîner se déroule dans une atmosphère plus que tendue. Les Coyle tentent de nuancer mais un mot de Mrs Coyle déclenche la tempête. Sir Philip, grand-père d’Owen, s’entretient violemment avec lui.

Acte II Prologue - Un chanteur interprète une ballade qui narre la l’histoire des Wingrave. On y rapporte qu’un jeune garçon, qui correspond au cinquième portrait, s’est fait frapper à mort par son père parce qu’il refusait de se battre avec un camarade. Scène 1 - Owen s’identifie à ce garçon en racontant son histoire à Coyle. L’épouse de ce dernier tente de calmer Kate, mais c’est peine perdue. Sir Philipp s’en prend à son petit-fils lors d’un entretien houleux à l’issue duquel Owen se voit déshérité. La nouvelle ne fait pas l’affaire de Mrs Julian qui comptait bien sur le mariage de sa fille avec le riche héritier. Kate, quant à elle, se venge en flirtant allègrement avec Lechmere. Seul au milieu des portraits de ses ancêtres, Owen, apaisé, voit arriver Kate qui évoque les bons moments qu’ils ont passés ensemble. Mais la voilà qui s’emporte, le traitant de lâche, et le provoque en le mettant au défi de passer une nuit dans la chambre maudite. Owen accepte. Scène 2 - L’agitation est générale. Lechemere prévient Coyle que Kate a enfermé Owen dans la chambre . Coyle se montre admiratif vis-à-vis de son étudiant opiniâtre. Les cris de Kate alarment la maison, dont les occupants constatent avec effroi la mort du jeune homme.

engagement

théâtre

courage


Benjamin

Britten

Benjamin Britten au piano et son compagnon le ténor Peter Pears

Il commence à composer dès l’enfance et, à l’âge de onze ans, devient l’élève du compositeur Frank Bridge. Il est étudiant au Royal College of Music de Londres à partir de 1930 et écrit son premier opus, la Sinfonietta, en 1932. En 1934, il écoute le Wozzeck de Alban Berg et souhaite étudier avec lui, mais sa famille et ses professeurs s’y opposent. à sa sortie du collège, sa Phantasy (op.2) pour hautbois et trio à cordes est jouée au Festival de l’International Society of Contemporary Music à Florence en 1934, mais c’est avec les Variations sur une thème de Frank Bridge (op. 10) créées au Festival de Salzbourg de 1937 qu’il fait sa première vraie percée dans le monde musical international. En 1935, il est attaché à la section cinématographique des postes anglaises, pour une série de films documentaires dont il compose la musique, avec des moyens limités et très peu conventionnels. Britten fait alors équipe avec le poète Wystan Hugh Auden, dont l’émigration aux états-Unis l’aide à prendre conscience de l’incertitude de son propre avenir. Il décide d’y partir également. Là, il compose un Concerto pour violon (1939), la Sinfonia da requiem (1940), sa première grande œuvre symphonique créée par le New York Symphony Orchestra, son Quatuor à cordes n°1, un des premiers essais d’opéra Paul Bunyan, des cycles de mélodies, les Illuminations (1939) sur des poèmes de Rimbaud, et les Sept Sonnets de Michel-Ange (1940). Ces sonnets étaient en italien et composés pour la voix de ténor aigu de Peter Pears. Ce dernier est le compagnon du compositeur, à la scène comme à la ville, et le créateur nombre de ses œuvres comme Peter Grimes, achevé en 1945 après son retour en Angleterre. Il poursuit son aventure lyrique avec The Rape of Lucretia (Le Viol de Lucrèce) en 1946 et Death in Venice (Mort à Venise) en 1973. Entre temps, il compose Billy Budd en 1951, The Turn of the Screw (Le Tour d’écrou) en 1954, The Paraboles for Church Performance, une série de trois paraboles écrites pour être interprétées à l’église, à partir de 1964, et Owen Wingrave, composé pour la télévision en 1971.

La mort dans l’œuvre lyrique de Britten Peter Grimes est poussé au suicide par les habitants de son village, Lucrèce se suicide après avoir été violée par Tarquin, le jeune Billy est mis à mort après avoir été condamné injustement par le capitaine de son bateau. Dans Le Tour d’écrou, deux enfants envoûtés par les spectres en perdent la vie ; dans Owen Wingrave, le jeune homme qui s’oppose à sa famille trouve la mort dans le conflit. Dans Mort à Venise, son dernier opus, l’écrivain von Aschenbach disparaît en contemplant la beauté.


Owen : […] s’il ne tenait qu’à moi, ce serait un crime de tirer l’épée pour sa patrie, un crime pour les gouvernements d’en donner l’ordre.

Acte II scène 1

Owen et Coyle observent le « cinquième tableau » qui représente le vieux colonel et son jeune fils. Owen : le glas pour l’enfant qu’il avait tué. Ils le trouvèrent inanimé sur le sol De cette même chambre… Jamais ils ne surent ce qui avait causé sa mort. Coyle : Fut-ce le remords ? Owen : C’est l’air de famille des Wingrave… même chez le garçon Coyle : Elle vous atteint vraiment, cette légende de la maison. Owen : Ah ! voyez-vous, il fut mon ancêtre à tous les sens du terme. Pour moi ce n’est pas le passé mais l’instant présent, ranimé à chaque pensée, à chaque souffle. (Il marche et s’arrête devant la chambre hantée). Je ne peux l’oublier, cette brute et le garçon se rendant à grandes enjambées vers la chambre qui vit leur trépas. Coyle : Et c’est là que c’est arrivé. Owen : Oui. Coyle : … un lieu voué au tragique, aux revenants. Owen : Marchant, marchant, tous deux, le vieil homme et le garçon, à jamais inséparables. […] Owen : Vous pouvez désormais garder pour vous vos regards méprisants et tourner le visage vers le mur. Vous avez entendu ce qu’elle [Mrs Wingrave] a dit : « Le renégat est dorénavant considéré comme n’ayant jamais fait partie de notre valeureuse famille » ? (à voix basse) J’ai été entouré d’amour, nourri d’espoir, gâté à force d’admiration, mais tout cela, c’était pour l’image qu’ils se faisaient de moi. (avec force) à présent, je ne suis rien. Je vous dis à tous adieu. C’est dans la paix que j’ai trouvé mon image, que je me suis trouvé moi-même. Dans la paix, je me réjouis au milieu des hommes tout en allant seul mon chemin, dans la paix je préserverai cet équilibre afin qu’il ne soit pas brisé. Car la paix ne paresse point, elle veille, la paix n’est pas acquiescement mais quête, la paix n’est pas faiblesse mais force comme l’aile portant le poids de l’oiseau dans l’air éblouissant. La paix n’est pas silence, c’est la voix de l’amour. Oh ! vous, et vos vaines alarmes, votre arrogance, votre avidité, votre intolérance, votre moralité égoïste et vos minables victoires, la paix n’est pas obtenue par vos guerres. (Gagné par l’enthousiasme) La paix ne connaît ni le trouble, ni la sentimentalité, ni la peur. La paix est affirmation, passion, engagement… plus que la guerre elle-même. Dans la paix seule je puis être libre. Et j’en ai fini avec vous tous. (les apparitions du vieil homme et du jeune garçon traversent lentement le hall puis montent l’escalier). (parlant avec animation) Ah, je vous avais oubliés. Allez-y, allez-y donc, vous dis-je. Je ne vous verrai plus marcher désormais. Je suis rejeté, les Wingrave m’ont chassé et vous ne m’appartenez pas, non plus que je vous appartiens. (le jeune garçon se retourne et regarde Owen.) Pauvre enfant, tu étais trop jeune quand tu as entrepris de résister… mais je l’ai fait pour toi… pour nous tous. Dis au vieil homme, dis à ton horrible père (d’une voix claire) que ton sort et le sien ne me font plus peur. Dis-lui qu’il n’a plus de pouvoir et que j’ai gagné… (les apparitions disparaissent dans la chambre ; Owen s’effondre sur une chaise placée dans l’ombre)… et que je vais enfin connaître la paix.

extraits du livret

n

Acte I scène 7


L’insoumission

par Pierre Barrat, metteur en scène de la création française - Extrait du programme « L’Avant Scène », 1996 Il y a un thème récurrent chez Britten, qui est celui de l’individu contre une morale dominante, ou d’une minorité contre un pouvoir majoritaire. C’est le cas d’Owen Wingrave. Mais Owen n’est pas une victime comme Billy Budd [accusé injustement et condamné à mort], c’est une figure héroïque : il se bat avec une extraordinaire énergie contre la morale de Paramore, contre la rigidité de ceux qu’il aime, contre les valeurs de toute sa lignée. Il se bat avec un courage de soldat, pour convaincre, contre ce massacre légal qu’est la guerre. Il y perd tout – il est chassé, déshérité, trahi par sa fiancée – et jusqu’à la vie : c’est une mort héroïque, dans la tradition des Wingrave, mais c’est une mort contre. On pense à la mort de l’insoumis de Giono dans Recherche de la pureté (1939), dont le courage est de se dresser seul contre les rangs dociles des armées, de dire non à l’héroïsme de cliché, de refuser de tuer ; on pense aussi bien sûr à Britten, insoumis radical dans son identité sexuelle, dans la singularité de son œuvre musicale, dans son pacifisme déclaré. Le War Requiem, qui lui fut commandé pour la réouverture de la cathédrale de Coventry, bombardée pendant le conflit, est un requiem de la guerre, pour la fin de toute guerre, afin que les morts ne soient pas morts pour rien. à côté des textes religieux liés au genre du requiem, Britten y a utilisé des poèmes de Wilfred Owen, tué au front en 1916, à 25 ans, écrits sur l’horreur de la guerre et la mort des soldats. Et le Requiem comme l’opéra, possèdent une fin ouverte. Je trouve entre ces deux œuvres une résonnance, à quelque vingt ans de distance, comme si les deux Owen se répondaient.

Henry James Il est né à New York le 15 avril 1843 et mort à Chelsea le 28 février 1916. L’écrivain américain, d’origine irlandaise, est naturalisé britannique à la fin de sa vie. éduqué par des tuteurs, il passe sa jeunesse entre les états-Unis et l’Europe où il séjourne entre autres à Genève, Londres, Paris, Bologne et Bonn. Il commence à publier en 1863, à l’âge de 20 ans. Son premier roman est Le Regard aux aguets, écrit en 1870. Notons dans sa production Le Tour d’écrou en 1898, qui fera également l’objet d’un opéra de Britten. L’homme partage sa vie entre ses états-Unis natals et l’Europe qu’il affectionne et dans laquelle il voyage. Il y rencontre notamment Tourgueniev, Flaubert, Zola, Maupassant et Alphonse Daudet. Pièces de théâtre, essais, romans, et même guides touristiques ou récits de voyage, Henry James s’essaie avec succès à de nombreux genres dans lesquels il est à l’aise. En 1892, il écrit une nouvelle qui sera transformée en une pièce en un acte, The Saloon, qui sera la base de l’opéra Owen Wingrave.

Percy Bysshe Shelley Cité dans l’opéra à la scène 2 de l’Acte I, le poète britannique naît le 4 août 1792. Il est reconnu comme le plus grand poète romantique britannique et suscite l’admiration de nombre de ses pairs. étudiant « à part », il s’intéresse notamment aux sciences occultes. à Oxford, il co-écrit De la Nécessité de l’athéisme en 1811. Cela lui vaut d’être expulsé de la brillante université. Homme politique, libertaire, végétarien, vivant avec plusieurs femmes, il est déclaré suspect par les autorités, surtout après la publication d’écrits révolutionnaires. Il se réfugie en Italie, y retrouve entre autres Lord Byron et y travaille ardument, à la création de ses propres écrits et également à la traduction de Platon, Spinoza, Eschyle, Goethe et Calderon. Il meurt en mer le 8 juillet 1822, à l’âge de 30 ans. L’évocation du poète n’est pas innocente, sa vie entière est un défi aux bien-pensants qui font l’élite de la société britannique, elle-même évoquée dans cette nouvelle d’Henry James et dans l’opéra.

Un opéra pour la télévision L’ouvrage est composé non pour la scène mais pour la télévision. Il faut avoir à l’idée les possibilités offertes par ce médium et de ce fait imaginer la structure musicale qui lui fut adaptée. Scène courtes, rythme rapide, fondusenchaînés, actions simultanées, etc. Il y est créé en 1970.

b


biographies David Syrus, Direction musicale Le chef d’orchestre britannique est membre du Royal Opera House de Londres depuis 1971. Il y dirige de nombreux opéras de Mozart (Le Nozze di Figaro, Don Giovanni, Cosi fan tutte, La Clemenza di Tito), de Wagner (Der fliegende Holländer), de Verdi (La Traviata), de Janácek (Jenufa, Kat’a Kabanova), de Strauss (Salomé, Ariadne auf Naxos), de Smetana (La Fiancée vendue), de Britten (The Turn of the Screw) et de Tippett (The Midsummer Marriage). Il a dirigé Une Tragédie florentine au festival de Spoleto et donné de nombreux concerts avec Vesselina Kasarova. Il dirige aussi des opéras tels que Les Pêcheurs de perles, Die Walküre (avec le Manchester Camerata), Let’s make an Opera de Britten, Amahl and the Night Visitors de Menotti et nombre de créations de Menotti et Henze. Il a dirigé des orchestres tels que le BBC Symphony Orchestra, le Bamberger Symphoniker ou le London Sinfonietta. En tant que pianiste, il accompagne de nombreux artistes et se produit dans les grandes salles internationales. Il a enregistré un CD Mozart et Rossini avec Hildegard Behrens (Decca et BMG). Il enseigne l’opéra au Royal College of Music de Londres. Il vient de diriger La Clemenza di tito au Capitole de Toulouse (mars 2012).

Christophe Gayral, Mise en scène Après des études de lettres modernes il suit les cours de l’École nationale de la Rue Blanche à Paris, puis entame une carrière de comédien. Il travaille entre autres avec Yannis Kokkos, Hans Peter Cloos, Catherine Anne, Stuart Seide, Brigitte Jacques, Pierre Tabard, Laurent Gutmann, Pierre Santini, Stanislas Nordey, Etienne Pommeret, Stéphanie Aubin, Jeanne Champagne, Garance... En 2000 il coécrit Le Grand Carrousel, un opéra équestre, puis l’année suivante il écrit et met en scène un spectacle franco-indien Jai mata di à New-Delhi, représenté ensuite en tournée dans toute l’Inde. Il signe sa première mise en scène d’opéra en Belgique au Festival d’Alden Biesen en 2002 avec Die lustigen Weiber von Windsor (Nicolaï). Il travaille dans le même temps avec les jeunes chanteurs de la Hogeschool de la ville d’Anvers et celle de Gand à l’Opéra de Flandre, pour lesquels il signe L’Enfant et les sortilèges (Ravel), Le Téléphone (Menotti) et La Serva Padrona (Pergolèse). En 2005, à nouveau par le Festival d’Alden Biesen, il met en scène une création d’opéra pour enfants La Fable de Ooh et Aah d’Andrew Wise. Parallèlement, il devient l’assistant de Robert Carsen et assure seul les reprises de ses spectacles. Il assiste aussi Philippe Sireuil et Muriel Téodori. Il a chanté pendant dix ans dans la Chorale itinérante Lila fichette. Il a mis en scène à l’OnR Il Matrimonio segreto (2010) repris à l’Opéra de Rennes en 2011.


▪ Le prélude et la galerie de portraits des ancêtres Wingrave ▪ Le thème d’Owen et ses variations ▪ Owen Wingrave et l’influence du langage dodécaphonique ▪ Rythme et percussions au cœur de l’œuvre ▪ Benjamin Britten, compositeur emblématique de la musique anglaise du XXe siècle

Arts du visuel

▪ Un opéra conçu pour la télévision, l’équilibre entre image et musique

Arts du quotidien ▪ Le swingin’ London

Arts du langage

▪ Henry James, Shakespeare, Melville ou Thomas Mann… Britten et ses livrets d’opéra ▪ Le sens et l’emprise du passé ▪ Un livret en anglais

Histoire

▪ Pacifisme et militarisme (opéra composé à l’époque de la guerre du Vietnam)

Thème « Arts, ruptures, continuités »

▪ Les courants artistiques dans les années 70 (arts du visuel, design, musique…)

prolongements pédagogiques

Arts du son


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