DP Genesis II BOnR

Page 1

Dossier pédagogique

Saison 2016 - 2017 Contact : Hervé Petit • tél + 33 (0)3 68 98 75 23 • courriel : jeunes@onr.fr Opéra national du Rhin • 19 place Broglie BP 80 320 • 67008 Strasbourg

Genesis II Jeunes chorégraphes

En deux mots Le temps d’une soirée, l’interprète se change en chorégraphe. Les danseurs du Ballet de l’Opéra national du Rhin ont ainsi carte blanche pour présenter leurs créations. Curieux comme amateurs de danse y trouveront leur compte : la diversité sera bien entendu au rendez-vous sans jamais sacrifier à l’excellence.

du rhin

opéra d'europe

operanationaldurhin.eu


MULHOUSE La Sinne je 16 mars 14 h 30* ve 17 mars 14 h 30* et 20 h sa 18 mars 20 h

Ballet de l’OnR Spectacle présenté avec des musiques enregistrées

STRASBOURG CMD** sa 25, lu 27 mars 20 h di 26 mars 15 h * Séances scolaires ** Cité de la musique et de la danse

En 2013-2014, les danseurs du Ballet de l’OnR avaient présenté leurs propres pièces dans le programme Genesis. Cette saison, ils se remettent dans la peau de chorégraphes et proposent une seconde édition. Tour d’horizon !

Durée approximative : 1 h 45 Conseillé à partir de 6 ans : élémentaire, collège et lycée


Dream

Jean-Philippe Rivière

Le propos en deux mots ? Dans un rêve. La pièce s’ouvrira sur un cauchemar, et on passera ensuite d’un rêve à un autre. Quel est l’univers musical de la pièce ? Il est composé de morceaux très différents, qui vont de Brahms à Radiohead, en passant par Akeboshi. Comment procédez-vous pour créer ? J’ai choisi un concept, le rêve, qui me permet une grande liberté de création. Je peux ainsi m’amuser en inventant des situations incongrues, des personnages inattendus… La musique a été la première source de mon inspiration, mais j’ai aussi beaucoup travaillé sur le moment, avec les danseurs. Comment avez-vous choisi les danseurs  ? C’était important pour moi qu’ils aient une forte sensibilité musicale, mais je les ai aussi choisis pour leurs qualités physiques, car ils ont tous leurs particularités.

Né en 1985 à Reims (France), il se forme au Conservatoire national supérieur de musique et danse de Paris et en 2004, il intègre le Junior ballet classique du Conservatoire. Il est engagé en 2005 au Ballet de l’OnR. Principaux rôles : Variations pour une porte et un soupir de Maurice Béjart ; La Sylphide (Gurn) d’August Bournonville version Dinna Bjørn ; Farnace (Aquilio), Le Mandarin merveilleux (le client), Songs from Before de Lucinda Childs ; Flockwork d’Alexander Ekman ; Observation Action d’Emanuel Gat ; Giselle (Hilarion) version Maina Gielgud ; La Stirpe di Leonardo de Jacopo Godani ; Don Quichotte de Rui Lopes Graça ; Walking Mad et Empty House de Johan Inger ; Sinfonietta de Jirí Kylián ; Les Variations Goldberg d’Heinz Spoerli ; Suite de Jo Strømgren, Die Schöpfung d’Uwe Scholz, Nó de Deborah Colker, Untouched d’Aszure Barton, Le Sacre du printemps de Stephan Thoss, Roméo et Juliette (Roméo) de Bertrand d’At.

2016

Renjie Ma

Le propos en deux mots ? Dans une gare. Une femme se fait agresser par quatre hommes. Votre inspiration ? Je me questionne beaucoup en ce moment sur la place des femmes dans la société, et surtout sur la façon dont elles sont traitées par les hommes. Je pense qu’on devrait bien plus les respecter et les protéger. Est-ce la première fois que vous chorégraphiez ? Oui et c’est un vrai challenge ! Cela change mon regard en tant que danseur, car maintenant je comprends mieux le travail des chorégraphes. Je m’inspire directement de la musique pour créer, mais j’essaie aussi d’impliquer les danseurs dans le processus, car j’ai besoin de me nourrir de leurs idées.

Né en 1988 à Zhejiang (Chine), il se forme d’abord à l’École artistique de Hang Zhou puis à la Hong Kong Academy for Performing Arts. Il débute sa carrière professionnelle au Ballet de Guang Zhou. En 2007, il arrive en France et intègre le Ballet de l’OnR. Principaux rôles : Le Lac des cygnes (Siegfried et Benno) de Bertrand d’At ; Le Marteau sans maître et Variations pour une porte et un soupir de Maurice Béjart ; La Sylphide (Gurn) d’August Bournonville version Dinna Bjørn ; Dolly d’Ivan Cavallari ; Songs from Before de Lucinda Childs ; Giselle (pas de deux des vendangeurs) version Maina Gielgud ; Noces de Jacopo Godani ; Don Quichotte de Rui Lopes Graça ; Walking Mad de Johan Inger ; Overgrown Path de Jirí Kylián ; Coppélia (poupée en fer blanc) de Jo Strømgren ; Flockwork d’Alexander Ekman  ; Les Variations Goldberg d’Heinz Spoerli ; Un-Black de Garry Stewart ; La Chambre noire et Le Sacre du printemps de Stephan Thoss, Without de Benjamin Millepied, Untouched d’Aszure Barton, Roméo et Juliette (Roméo) de Bertrand d’At. Il est nommé soliste en novembre 2015.


Deux Yann Lainé

Un univers ? J’ai surtout voulu mettre en avant mon propre style, un peu invertébré, rond, organique… Quelle musique ? Un morceau de Nu, Man O To. Quelle scénographie ? Je me suis avant tout concentré sur la lumière pour habiller la pièce. Est-ce la première fois que vous chorégraphiez ? J’avais déjà participé à la première édition de Genesis en 2014, avec Un, une pièce qui s’articulait autour d’une unité de groupe. Comment procédez-vous pour créer ? Deux est un peu la continuité de ma première pièce. Je me suis servi de quelques passages pour créer des rappels mais, cette fois, la construction se fait surtout autour de pas de deux, qui symbolisent des aspects différents de la danse : la force, la douceur et la fraîcheur. J’y ai aussi développé une réflexion entre déplacements dans l’espace et mouvements.

Né à Caen en janvier 1990, il étudie au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. De juin 2008 à mars 2013, il danse au West Australian Ballet. Il y interprète notamment Casse-noisette (rôle-titre) d’Ivan Cavallari et se produit dans des pièces de Jiří Kylián, Yuri Vamos, Marcia Haydée, John Cranko, Uwe Scholz, Peter Zuska. Il intègre le Ballet de l’OnR en janvier 2013 et danse dans des pièces telles que Nó de Deborah Colker, La Strada de Mario Pistoni, La Chambre noire et Le Sacre du printemps de Stephan Thoss, Gemini de Glen Tetley, Ophelia Madness And Death de Douglas Lee, Roméo et Juliette de Bertrand d’At, Casse-noisette (Peter) d’Ivan Cavallari, Le Rouge et le Noir d’Uwe Scholz (Julien Sorel). Il est nommé soliste en novembre 2015.

From rythm with love

Wendy Tadrous

Le propos en deux mots ? Il n’y a pas vraiment de fil conducteur, mais plutôt deux moments bien distincts : un premier, très énergique, entre cinq danseurs, construit sur un morceau de percussions égyptien et un second, qui sera un pas de deux entre deux amoureux, sur le poème Like Lovers Do de RyeHighProductions. Est-ce la première fois que vous chorégraphiez ? Oui, cela fait longtemps que j’ai envie de me lancer, mais jusque-là je n’avais pas osé sauter le pas. C’est un challenge un peu effrayant, mais j’ai enfin décidé de m’y essayer ! Comment procédez-vous pour travailler ? Je m’inspire directement de la musique pour penser la chorégraphie et, une fois en studio, je vérifie que les danseurs soient bien à l’aise et, s’ils ne le sont pas, je modifie les pas avec eux. C’est très important que la chorégraphie soit organique.

Née aux Pays-Bas en 1981, après une formation à l’Académie Nationale de Ballet à Amsterdam, elle fait sa première expérience au sein d’Europa Danse, puis intègre le Het Nationale Ballet pendant 8 ans et danse 4 ans pour le Staatsoper de Hanovre. Au cours de son expérience, elle se produit dans des pièces de Forsythe, Balanchine, Martha Graham, et tout le grand répertoire classique. Elle intègre le Ballet de l’OnR en 2011 et y interprète Workwithinwork de

William Forsythe, Don Quichotte de Rui Lopes Graça ; As If de Johan Inger, Les Variations Goldberg d’Heinz Spoerli, Boléro de Stephan Thoss ; La Strada de Mario Pistoni, Roméo et Juliette (la nourrice) de Bertrand d’At.


Dark Humanity Valentin Thuet

Le propos en deux mots ? L’Homme contre le monde entier : des individus, qui ne semblent plus du tout humains, se révoltent contre la société. Un univers musical  ? Une bande son éclectique, atypique et originale. Une inspiration ? Mes propres expériences, mais également le vécu personnel des danseurs. Je souhaitais qu’ils se sentent à l’aise avec le thème de la pièce, qu’ils puissent défendre un véritable intérêt pour celle-ci. Est-ce la première fois que vous chorégraphiez ? Oui, j’avais envie de m’essayer à la chorégraphie. Je sens que j’ai des messages à faire passer, pour faire réagir et émouvoir les gens. C’est une immense liberté de pouvoir chorégraphier et transmettre ce que j’ai dans le corps et dans le cœur. C’est aussi un peu effrayant, car c’est un cap à franchir. Dès mon arrivée en studio, j’ai essayé de tout de suite penser aux lumières, costumes, maquillage, pour créer une atmosphère unique.

Né à Colmar, il commence la danse dans plusieurs écoles alsaciennes avant d’intégrer en 2008 l’école supérieure de Danse de Cannes Rosella Hightower. En 2012, il entre à l’école de danse du Ballet de Hambourg puisi rejoint le Ballet de Hambourg sous la direction de John Neumeier. Il danse notamment dans Roméo et Juliette, La Dame aux Camélias, Shakespeare Dances... Il participe également à la Royal Ballet Summer School, ainsi qu’au Nederlands Dans Theater Summer Intensive. Son parcours lui donne l’occasion de danser dans des pièces de John Neumeier, August Bournonville, Demis Volpi, Jiři Kylián, Sol León et Paul Lightfoot, Renato Zanella, Angelin Preljocaj, Hofesh Shechter, Crystal Pite. Il rejoint le Ballet de l’OnR au cours de la saison 2015-2016.

Empathicom Eureka Fukuoka Le propos en deux mots ? L’incommunicabilité digitale. Un thème ? De nos jours, dans un concert live (surréel), cela pourrait aussi être situé dans un pub ou un lieu commun. Quel est l’univers musical de la pièce ? Tout sera joué à la guitare par Hénoc Waysenson, pour symboliser un parallèle entre les cordes de l’instrument et les « cordes » du corps humain : les corps des danseurs vont se réveiller en entrant en connexion avec la guitare. Vos inspirations ? Mon entourage et moi-même : la communication digitale a changé notre façon de nous connecter les uns aux autres, physiquement et psychologiquement. Il y a une fracture entre communiquer en direct avec quelqu’un, avec des mots mais aussi avec toute une gestuelle, et communiquer par texto, sans contact physique et sans substance psychique dans le message. En réalité, nous perdons une connexion encore plus profonde, qui nous permet parfois de comprendre l’autre sans aucune parole : l’empathie. Quel rapport avez-vous à ce travail de chorégraphe ? C’est la première fois que je réalise un tel travail et j’aimerais développer mon propre style, expérimenter des choses dans la création, tout en m’inspirant de mon propre vécu.

Née en 1984 à Florence (Italie), elle étudie à l’école Hamlyn de Florence et au Rudra Béjart de Lausanne où elle participe à plusieurs productions de Maurice Béjart. Elle danse pour le Maggio Danza de Florence et la Fondazione Arena de Veronne. En 2005, elle rejoint Europa Danse et en 2006, elle intègre le Ballet de l’OnR. Principaux rôles : Thème et variations de George Balanchine ; Variations pour une porte et un soupir de Maurice Béjart ; Songs from Before de Lucinda Childs ; Flockwork d’Alexander Ekman ; Workwithinwork de William Forsythe ; Observation Action d’Emanuel Gat ; Noces de Jacopo Godani ; Don Quichotte de Rui Lopes Graça ; Empty House de Johan Inger ; Overgrown Path de Jirí Kylián ; Les Variations Goldberg d’Heinz Spoerli ; Last Piece by Anybody et Casse-noisette de Jo Strømgren, Boléro de Stephan Thoss.


Now, what ?

Sandra Ehrensperger

Le propos en deux mots ? Une rencontre dans un parc. Un thème ? La joie, il faut la partager. Un univers musical ? Il y aura différentes ambiances, mais ce sera de la musique classique. Est-ce la première fois que vous chorégraphiez ? Non, j’ai un peu de l’expérience, mais cette fois je souhaite essayer un nouveau processus de création. J’ai envie de transmettre un message, mais j’aimerais surtout que le public ne s’ennuie pas et prenne du plaisir.

Née en 1985 à Berne (Suisse), elle se forme à l’Académie de danse de Mannheim puis à l’École du Ballet d’Hambourg John Neumeier. En 2004, elle rejoint le Ballet junior de Zurich, en 2006 le Ballet de Zurich, puis en 2007, le Ballet Hof où elle danse des pièces d’Antonio Gomes et Ricardo Fernando et chorégraphie Juntos et Bach im Fluss dans le cadre de « Studio scène ». En 2009, elle intègre le Ballet de l’OnR. Principaux rôles : Papillons… de Bertrand d’At ; Platée (opéra-ballet) chorégraphie Joshua Monten ; Giselle (amies de Giselle) version Maina Gielgud ; Don Quichotte (Reine des Dryades) de Rui Lopes Graça ; Empty House de Johan Inger ; Sinfonietta et Overgrown Path de Jiří Kylián ; Les Variations Goldberg d’Heinz Spoerli ; Suite de Jo Strømgren, Boléro de Stephan Thoss, La Strada de Mario Pistoni, Without de Benjamin Millepied, Roméo et Juliette (Juliette) de Bertrand d’At.

Spectre

Marwik Schmitt

Le propos en deux mots ? Ma pièce est surtout atmosphérique, c’est un solo sur les pulsions primitives, sombres et instinctives, qui animent les êtres vivants. Une ambiance musicale ? Des morceaux de Karl Biscuit, qui représentent pour moi une sorte de modernité sauvage. Vos inspirations ? L’univers musical du compositeur, mais aussi tout ce qui a rapport à la neurologie et aux paradoxes que le cerveau peut engendrer : je suis assez intrigué par les exceptions, les extrêmes et les réactions humaines, particulièrement dans des cas de troubles comme la schizophrénie ou les lésions du cerveau qui peuvent entraîner des capacités nouvelles. Comment procédez-vous pour créer ? Plusieurs livres sur le sujet ont été une vraie source de motivation pour la création. J’ai procédé de manière très éclatée au départ, en commençant par le mouvement, puis en introduisant progressivement la musique. La danseuse m’a également apporté sa propre manière de danser, ce qui a approfondi ma réflexion.

Né en 1992 à Francfort-sur-le-Main, il débute sa formation (techniques classique, contemporaine et improvisation) avec Pascale Michelet, Martin Schmitt et Alain Astié. Curieux et ouvert sur les différents styles, il participe à une création au théâtre Tumen Ekh à Ulan-Bator avant de rejoindre le Conservatoire National Supérieur de Danse de Lyon. Il intègre le jeune ballet en 2013 et y danse des pièces de Julien Ficely et Giorgio Mancini pour qui il travaillera lors d’une production au Luxembourg en juin 2014. Il rejoint Ballet de l’OnR en septembre 2014 et danse notamment dans La Chambre noire et Le Sacre du printemps de Stephan Thoss, Marbre de Marcos Morau et Without de Benjamin Millepied, Roméo et Juliette (Pâris) de Bertrand d’At.


La résonnance des sens Stéphanie Madec-Van Hoorde, et Alexandre Van Hoorde Le propos en deux mots ? La sensibilité exprimée par le corps. On a voulu traduire par le geste les émotions intérieures qui nous animent, et cela va surtout être porté par le symbole d’un couple. L’univers scénographique ? Un danseur sera placé sur un podium en arrière-scène et il incarnera une sorte de magma d’énergie, qui donnera naissance à ce qui passe entre trois autres danseurs, devant lui. L’ambiance musicale ? Il y aura un extrait de la bande originale du film Instellar, d’Hans Zimmer, et un autre tiré du Concerto pour violon n°2 de Philip Glass. C’est une musique qui a marqué notre carrière, on a beaucoup dansé dessus dans l’Elixir Glass de Philippe Tréhet en 1997, et elle nous a toujours inspirés et donné envie de créer notre propre chorégraphie dessus. Comment avez-vous procédé pour créer ? La musique est vraiment notre point de départ, mais ensuite, nous nous sommes concentrés sur la gestuelle, l’énergie et la personnalité de chaque danseur.

Alexandre Van Hoorde

Stéphanie Madec-Van Hoorde

Né en 1979 à Orange (France), il commence la danse à l’âge de dix ans à l’École Chantal Martin. En 1992, il poursuit sa formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. Il intègre ensuite le Jeune Ballet de France. Engagé à l’Opéra de Nice en 1998, il entre l’année suivante au Ballet de l’OnR. Principaux rôles : Le Prince des pagodes (rôle-titre et le roi du Nord), Le Lac des cygnes (Benno, Rothbart et Siegfried), Roméo et Juliette (Tybalt et Roméo), Le Chant de la Terre (John 2) et Dichterliebe de Bertrand d’At ; Thème et variations (rôletitre) et Concerto Barocco de George Balanchine ; Le Marteau sans maître et Sonate à trois de Maurice Béjart ; L’Art de la fugue de Davide Bombana ; La Sylphide (James) d’August Bournonville version Dinna Bjørn ; Le Rossignol (l’Empereur de Chine), Farnace (Pompeo) et Songs from Before de Lucinda Childs ; Por vos muero de Nacho Duato  ; Les Boréades (opéra-ballet) et Immanence chorégraphie Andonis Foniadakis ; Giselle (Albrecht) version Maina Gielgud ; Conflit / Accélération, Noces et La Stirpe di Leonardo de Jacopo Godani ; Große Fuge d’Hans Van Damen ; Don Quichotte (Basile) de Rui Lopes Graça ; Walking Mad et Empty House de Johan Inger ; Stamping Ground, Sinfonietta et Overgrown Path de Jirí Kylián ; Ondine (le Chevalier) de David Nixon ; Steptext, Workwithinwork et The Vile Parody of Address de William Forsythe ; Les Variations Goldberg d’Heinz Spoerli ; Un-Black de Garry Stewart ; Last Piece by Anybody, Casse-noisette (le patron, les cadets) et Coppélia (Frantz) de Jo Strømgren ; Le Prince de bois (rôle-titre) de Philippe Tréhet ; Die Schöpfung d’Uwe Scholz ; La Strada de Mario Pistoni (Il Matto) ; Gemini de Glen Tetley ; Pinocchio (le chat) et Casse-noisette d’Ivan Cavallari (le principal) ; ...Cupidon s’en fout d’Étienne Béchard. Il est nommé soliste en novembre 2015.

Née en 1978 à la Rochelle (France), elle étudie la danse avec Colette Milner puis avec Claudette Scouarnec et Wilfride Piollet à Paris. Elle intègre ensuite le Junior Ballet du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris en 1996 sous la direction de Quentin Rouiller, avant de rejoindre le Jeune Ballet de France en 1997. Elle est engagée au Ballet de l’OnR en 1998. Principaux rôles : Le Prince des pagodes (les deux princesses) et Roméo et Juliette de Bertrand d’At ; Déserts d’amour de Dominique Bagouet ; Agon, Apollon Musagète, Concerto Barocco et Thème et variations (rôle-titre) de George Balanchine ; Sonate à trois de Maurice Béjart ; L’Art de la fugue de Davide Bombana ; La Sylphide (rôle-titre) d’August Bournonville version Dinna Bjørn ; Dance (solo de Dance 2), Le Mandarin merveilleux (Mimi), Œdipus Rex (Jocaste), Farnace (Tamiri) et Songs from Before de Lucinda Childs ; Große Fuge d’Hans Van Damen ; Flockwork d’Alexander Ekman ; Pandora (rôle-titre) de JeanClaude Gallota ; Noces, Conflit / Accélération et La Stirpe di Leonardo de Jacopo Godani ; Giselle (rôle-titre) version Maina Gielgud ; Don Quichotte (Kitri/Dulcinée) de Rui Lopes Graça ; Workwithinwork de William Forsythe ; Walking Mad de Johan Inger ; L’Ombre des jumeaux de Michel Kelemenis ; Stamping Ground et Overgrown Path de Jirí Kylián ; Retour à Dogville (Miss Johnson) d’Hervé Maigret ; Ondine (Béatrice) de David Nixon ; Tools de Felix Ruckert  ; Les Variations Goldberg d’Heinz Spoerli ; Un-Black de Garry Stewart ; Coppélia (Swanilda) et Suite de Jo Strømgren ; Die Schöpfung d’Uwe Scholz ; Boléro, Chambre noire et Le Sacre du printemps de Stephan Thoss, Le Prince de bois (la princesse) de Philippe Tréhet ; La Strada de Mario Pistoni (Gelsomina), Gemini de Glen Tetley, Pinocchio (la fée bleue) et Casse-noisette d’Ivan Cavallari (Mme Drosselemyer). Elle est nommée soliste en novembre 2015.


Histoire de la danse : l’ère contemporaine C’est après la Seconde Guerre mondiale que naît véritablement la danse dite contemporaine en Europe et aux États-Unis. Chorégraphe majeur du xxe siècle, Merce Cunningham a marqué ce tournant dans l’histoire de la danse, en remettant en cause les partis pris de la danse moderne et en ouvrant la voie aux chorégraphes dits « postmodernes ». Comme principes structurants de cette nouvelle danse on peut souligner l’importance accordée à la performance ou aux « events », événements « uniques » s’adaptant aux lieux de représentation. Cunningham revendique aussi l’indépendance de la musique et de la danse : « la danse n’est pas faite seulement à partir de la musique ». Il s’applique à l’éclatement de l’espace, le refus de la narration et privilégie l’aléatoire comme processus de composition. Le corps est placé au centre, il représente le principal moyen d’expression et l’on tente de renouveler sans cesse le répertoire des mouvements qu’il peut effectuer. Cette vision a marqué les nouvelles générations de danseurs et chorégraphes qui explorent encore aujourd’hui toutes les possibilités qu’elle ouvre.

Chorégraphie LUCINDA CHILDS Musique PHILIP GLASS Créé en janvier 1979 à New York, repris par le BOnR en 2002

Dance, BOnR, Saison 2002-2003, Photo Jean-Luc Tanghe


Quelques exemples de chorégraphes contemporains atypiques Wayne McGregor

Après avoir étudié à la José Simon School de New-York, Wayne McGregor fonde sa propre compagnie : Wayne McGregor Studio. Liant la psychologie cognitive et l’anthropologie sociale, Wayne McGregor créé non pas des danses, mais des expérimentations qui vont toujours plus loin. Là est la spécificité du travail de McGregor : il lie le monde des sciences au monde de la danse.

Roland Petit

Le chorégraphe et danseur français Roland Petit a, au cours de sa vie, imaginé au-delà de 150 danses très souvent inspirées d’œuvres littéraires, musicales, théâtrales ou picturales. Repoussant toujours les limites, Roland Petit a collaboré avec des artistes en tout genre. De Cocteau à Pink Floyd en passant par Gainsbourg et Yves Saint-Laurent, le chorégraphe s’est montré audacieux tout au long de sa carrière.

Daniel Larrieu

Chorégraphe, danseur et horticulteur, ce passionné de la nature a créé des œuvres en liant ses deux passions. Fondateur de sa compagnie Astrakan, il a, en 1986, créé l’œuvre de sa vie : Waterproof. C’est à la demande du Centre national de danse contemporaine d’Angers que Daniel Larrieu imagine une danse dans l’eau. Vingt ans après l’œuvre est toujours interprétée dans le monde entier.

Xavier Le Roy

Depuis les années 90, Xavier Le Roy, chorégraphe peu orthodoxe, révolutionne le monde de la danse. Il appartient au mouvement de la non-danse : ses expérimentations vont toujours plus loin. La non-danse est un mouvement qui date des années 1980 et qui casse les codes plus traditionnels en laissant une place importante à l’intuition des danseurs. Après sa collaboration avec la Compagnie de l’Alambic, Xavier Le Roy réalise qu’il a un corps atypique et qu’il doit faire beaucoup plus d’efforts pour réussir à exécuter ce qui lui est demandé. C’est pourquoi il décide de réaliser des œuvres adaptées à sa physionomie.

Le Ballet de l’Opéra national du Rhin Présentation

Créé en 1972, le Ballet du Rhin, devenu en 1998 Ballet de l’Opéra national du Rhin, est composé d’une trentaine de danseurs tous capables d’interpréter les répertoires les plus variés. Centre chorégraphique national depuis 1985, la compagnie réalise des tournées en France et à l’étranger. Elle est également engagée dans le développement chorégraphique de sa région afin de former un public ouvert à tous les styles de danse.

Quelques dates repères pour un bref historique > 1972 Création de l’Opéra du Rhin et du Ballet du Rhin, alors placé sous la direction de Jean Babilée. > 1973 Denis Carey devient directeur artistique du Ballet. > 1974 Le Ballet du Rhin s’installe à Mulhouse, sous la direction de Peter Van Dyk. > 1978 Jean Sarelli est nommé directeur du Ballet. > 1985 Le Ballet devient Centre chorégraphique national. > 1990 Jean-Paul Gravier est nommé directeur du Ballet. > 1997 La direction du Ballet est confiée à Bertrand d’At. > 1998 La compagnie prend le nom de Ballet de l’Opéra national du Rhin. > 2012 Ivan Cavallari est nommé directeur du Ballet de l’Opéra national du Rhin.


Le CCN de Mulhouse, Photo Jean-Luc Tanghe

Un CCN, qu’est-ce que c’est ?

Un Centre chorégraphique national (CCN) est un pôle de développement de la création chorégraphique auquel est reliée une compagnie. Il est soutenu financièrement par l’État et par la ville, le département ou la région dans laquelle il est installé. À sa tête, le directeur artistique peut mettre en œuvre ses projets de création. En contrepartie, il doit respecter certaines obligations concernant la création, la diffusion et le développement des publics. Il existe à ce jour 19 Centres chorégraphiques nationaux, répartis dans 15 régions de France.

Les missions du Ballet de l’Opéra national du Rhin

En tant que Centre chorégraphique national, le Ballet de l’Opéra national du Rhin est investi de plusieurs missions : > La production et la diffusion de spectacles par une politique active de création et de mise en valeur d’un répertoire : c’est l’activité principale du Ballet. > La sensibilisation du public et le développement d’actions pédagogiques : le Ballet propose des manifestations s’adressant à des publics variés (de la maternelle à l’université, au sein des hôpitaux, des bibliothèques, avec des associations, etc.). Pour cela, il propose notamment des spectacles pour le jeune public, des répétitions publiques, des visites du centre chorégraphique, des interventions dans les écoles de la région. > L’accueil studio : cet accueil en résidence de jeunes compagnies de danse est un dispositif mis en place par le Ministère de la culture. Le Ballet met des studios et des outils de travail à la disposition de jeunes compagnies, auxquelles il apporte également un soutien logistique, artistique et administratif. C’est un soutien à la diffusion, un suivi pour aider une compagnie à se développer.


Les danseurs en répétition, saison 2015-2016 Le Sacre du printemps, Stephan Thoss, photo Nis&For

Les danseurs du Ballet Ils sont au nombre de 31 : 16 filles et 15 garçons. 50 % des danseurs sont d’origine française, les 50 % restants venant du monde entier (Japon, États-Unis, Allemagne, Egypte, Chine, Canada). La moyenne d’âge des danseurs est de 30 ans, ce qui en fait une compagnie jeune. Les plus jeunes ont 22 ans et les plus âgés 44 ans. Ils ont tous une solide formation académique initiale et savent passer facilement du style classique au style contemporain.

La vie d’un danseur L’avant et l’après : la formation, les auditions, la reconversion

Choisir de devenir danseur, c’est s’approprier un style de vie particulier et accepter de passer par différentes étapes.

Débuter jeune

Les enfants souhaitant devenir danseurs professionnels doivent commencer très jeunes, entre 10 et 13 ans en moyenne, car une formation longue – six à dix ans – et intensive avec des cours de danse quotidiens les attend. Pour cela, il faut de nombreuses qualités physiques et une grande sensibilité artistique, qui seront développées tout au long de leur formation d’interprète.


Affronter les auditions

Lorsque le danseur est prêt à entrer dans le monde professionnel, entre 18 et 20 ans, il passe des auditions qui sont des concours pour intégrer une compagnie de danse. Le Ballet de l’Opéra national du Rhin organise des auditions régulièrement pour recruter de nouveaux danseurs. Un appel à candidature est lancé, les danseurs envoient leur curriculum vitae, une photo ou une vidéo, et le directeur artistique effectue une pré-sélection. Puis il auditionne environ 150 danseurs sur 400 ou 500 candidatures reçues.

Penser à la reconversion

Étant donné l’intensité de leur travail, les danseurs, comme les sportifs de haut niveau, doivent penser très tôt à leur reconversion. Leur carrière d’interprète est relativement courte, entre 15 et 20 ans, et s’arrête vers l’âge de 35-40 ans. Certains deviennent professeurs de danse, chorégraphes, directeurs d’école de danse, d’autres changent complètement de voie. Le Ballet de l’Opéra national du Rhin a mis en place un dispositif qui permet aux danseurs ayant plus de 10 ans d’ancienneté dans la compagnie de suivre une formation d’un an pour se préparer à une nouvelle profession.

Les qualités attendues d’un danseur professionnel > Passion > Capacités physiques > Sensibilité artistique > Discipline > Volonté > Autonomie > Patience > Rigueur > Solidité mentale

La journée d’un danseur Le métier de danseur est très difficile, il exige beaucoup de discipline, un très grand professionnalisme ainsi qu’un entraînement quotidien : un danseur s’exerce au moins six heures par jour. La journée du danseur se déroule en trois temps : la classe, les répétitions, le spectacle. 1. LA CLASSE Tous les matins, les danseurs prennent un cours donné dans le grand studio par le maître de ballet. Cet entraînement vise à entretenir, voire améliorer, leur force, leur souplesse, leur endurance et la qualité artistique de leur danse. Avant de commencer le cours, les danseurs s’échauffent et s’assouplissent pour préparer leurs muscles à un effort physique. Le cours est divisé en deux parties : > La « barre » : un ensemble d’exercices d’échauffement et de concentration avec pour appui une longue barre de bois horizontale. Cette partie du cours permet aux danseurs de travailler leur placement. > Le « milieu » : il s’agit d’une série d’enchaînements qui se fait sans barre, au « milieu ». Les enchaînements permettent aux danseurs de travailler la rapidité d’exécution, la virtuosité, la légèreté, l’endurance et de développer l’expression artistique. Les danseurs passent au milieu de la salle par petits groupes pour pouvoir être mieux corrigés et conseillés par le maître de ballet.


2. LES RÉPÉTITIONS L’après-midi, les danseurs préparent en studio les ballets qu’ils vont danser sur scène. Sous l’œil du maître de ballet, ils apprennent les chorégraphies, les répètent et les mettent au point. Les danseurs travaillent notamment l’expression artistique, de manière à s’approprier les rôles qu’ils doivent interpréter. 3. LES REPRÉSENTATIONS OU SPECTACLES Les soirs de représentation, les artistes dansent sur scène les chorégraphies travaillées lors des répétitions, devant le public.

Les saluts du Sacre du printemps avec le chorégraphe Stephan Thoss, saison 2015-2016, photo Jean-Luc Tanghe


Les étapes de création et de réalisation d’un ballet : De l’idée du chorégraphe à la première représentation Le métier de chorégraphe

Le chorégraphe imagine, orchestre et coordonne les pas de danses qui constituent son œuvre. Ainsi, le chorégraphe doit faire preuve d’imagination, de créativité et de technique pour mener à bien son projet. Comme dans tout art, il existe plusieurs courants artistiques.

1. Commande et réflexion

Le directeur artistique s’adresse à un chorégraphe de son choix et lui soumet la commande d’un ballet. Le chorégraphe se plonge ensuite dans une période de réflexion durant laquelle il va décider de sa participation ou non au projet. Lorsque la commande lui semble convaincante, il débute sa collaboration avec la compagnie.

2. Présentation du projet

Le chorégraphe présente son projet de manière détaillée à l’équipe technique et à l’équipe administrative.

3. Conception et création du ballet

Le chorégraphe imagine et crée un ballet. Il peut demander à un compositeur de créer une musique pour son ballet, mais il choisit souvent une musique déjà existante. Il fait aussi appel à plusieurs personnes qui conçoivent, selon sa demande et ses exigences, la scénographie du spectacle : > L’éclairagiste se charge de concevoir les effets de lumière du spectacle. > Le costumier en imagine les costumes. > Le décorateur conçoit les décors. Les décors et les costumes sont ensuite fabriqués par les divers ateliers (décors, costumes, perruques, maquillages, effets spéciaux) de l’Opéra national du Rhin à Strasbourg.

4. Répétitions

Le chorégraphe est chargé de la distribution des rôles : il répartit les différents rôles du ballet qu’il a imaginé entre les danseurs de la compagnie. Une fois les rôles distribués, les répétitions peuvent commencer. > Les répétitions en studio commencent entre six et huit semaines avant la première représentation. Elles se poursuivent sur scène plus ou moins dix jours avant le spectacle. > Les « scène-orchestre » : ces répétitions ont lieu en présence de l’orchestre (s’il y en a un). Elles se déroulent environ une semaine avant la première représentation. Dirigées par le chorégraphe, elles permettent de régler les problèmes de coordination entre les danseurs et l’orchestre. > La « pré-générale » ou la « colonelle » : c’est une répétition en conditions intégrales de spectacle, sans public. C’est l’avant-dernière occasion de s’assurer que tout est prêt. Lors de cette répétition, chacun est à son poste : les danseurs maquillés et costumés, les musiciens dans la fosse (s’il y a un orchestre), le régisseur général devant le poste de régie, etc. On ne s’arrête plus et on file le spectacle. > La répétition générale : c’est la toute dernière répétition avant la première représentation de l’œuvre. Il n’y a plus droit à l’erreur puisqu’on est en conditions de représentation.


5. La première

Il s’agit de la première représentation publique d’un ballet. C’est un moment de grande tension pour la compagnie. Tout doit se passer pour le mieux grâce au travail réalisé pendant les répétitions. Après les représentations, on démonte le décor, on range les costumes et les accessoires. Le tout est stocké aux ateliers de la Meinau, en attendant que la production soit reprise. Le Ballet de l’Opéra national du Rhin présente tous ses spectacles à Strasbourg (Opéra et CMD), à Colmar (Théâtre municipal) et à Mulhouse (Théâtre de la Sinne et La Filature). Les danseurs sont donc amenés à se familiariser avec des plateaux de dimensions différentes et des publics variés.

Concentration des danseurs avec Ivan Cavallari, directeur artistique du Ballet, avant la première du Sacre du printemps de Stephan Thoss, saison 2015-2016, photo Jean-Luc Tanghe


Pour aller plus loin L’acte de création artistique La création artistique selon Kant

Chez Kant, la création artistique ne peut être démontrée scientifiquement ni même décrite. Lorsque l’artiste crée, il fait preuve d’une imagination créatrice : il a le pouvoir et la puissance de créer. La création artistique émane d’une force, que Kant appellera le génie. D’après le philosophe, le génie est le talent de produire sans s’imposer de règle. C’est donc un don naturel, inné. Le génie implique également une notion de liberté : l’artiste se libère des normes et s’éloigne de la conformité pour créer.

La création artistique selon Nietzsche

Nietzsche considère que l’Homme justifie son existence en vertu de la créativité artistique et que c’est grâce à l’art qu’il peut se dépasser. Chez Nietzsche, la création artistique fait appel à un état qu’il nomme « physiologique » et non « physique », car il refuse d’accepter la séparation entre le corps et l’esprit ; l’état propice à la création artistique étant l’extase. Cet état doit accroître la force et la plénitude de l’artiste : « Dans cet état tout ce que voit l’artiste est surchargé de force, de sorte que ses objets deviennent miroir de son pouvoir – de sorte qu’ils soient des reflets de sa perfection. Cette transformation en perfection est l’art. » Nietzsche introduit deux notions opposées pour expliquer la créativité artistique : le dionysiaque et l’apollonien. Elles sont inspirées de Dionysos, dieu de l’ivresse et des orgies, et Apollon, dieu de l’illusion, de l’ordre et des arts plastiques. Dionysos représente la force de la destruction et Apollon la création et l’harmonie. C’est grâce à l’interaction entre ces deux notions que l’art s’invente pour créer quelque chose de beau et de puissant selon Nietzsche. Il reconnaîtra par exemple une beauté sans nom dans les tragédies grecques.


PROLONGEMENTS PÉDAGOGIQUES

Arts du spectacle vivant EPS, technologie, éducation musicale : > Echauffement et entraînement des danseurs, sportifs, artistes circassiens, chanteurs ; l’aide des objets connectés > Elèves en autonomie : conception et réalisation d’un spectacle (chant, danse, théâtre, arts du cirque, mise en scène, numéros de magie) PEAC, EPI, histoire des arts > Arts et sciences : créer et inventer au XXIe siècle : - évolution des langages et des techniques - histoire des sciences et des arts : inventeurs, scientifiques, artistes créateurs qui ont marqué leur temps par leur génie - Arts et nouvelles technologies : cinéma et jeux vidéos, les mondes virtuels, musique assistée par ordinateur et techniques liées à la diffusion du son, design et nouveaux matériaux - œuvres et scandales, la confrontation à l’incompréhension du public - « Copier, est-ce créer ? » (espace pédagogique de l’académie de Nantes) ; création de musique ou d’images élaborées à partir d’imitation et de modification (DJ et VJ) par exemple - protection juridique des œuvres, droits d’exploitation de la propriété intellectuelle, de l’image et du son, les brevets d’invention et la propriété industrielle - productions, spectacle : détournement de l’œuvre ou de l’objet d’art (français, arts plastiques, éducation musicale, EPS/danse) Arts du langage > Publication de blogs, page web, twitter, radio, création d’un journal papier ou numérique, reportage vidéo : - comment devient-on danseur de ballet, interview d’un danseur ou d’un chorégraphe du Ballet de l’OnR, présentation du Centre chorégraphique national de Mulhouse, les métiers de la danse > Réflexion, débat : - Quelle est la place réservée aux artistes dans notre société ? - Artistes et scientifiques : jusqu’où peuvent-ils aller ? Les questions de progrès et d’éthique, de liberté de création Arts du visuel > Représentations du corps humain en lien ou non avec la danse Arts plastiques, français > Réalisation de jeux de cartes : codes et vocabulaire de la danse, styles de danse à travers le monde, ballets classiques célèbres > Évolution des costumes de ballet, du XVIIe au XXIe siècle


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.