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no.1 vol.5 / 2012

partoutici.com

Bouquins

L'équilibre

P. 20‑21

coeur–corps–esprit de

Christine Michaud

Marc Beaudet :

Faire comme si…

« La première personne qu'il faut apprendre à ne pas juger, c'est soi‑même. »

Bouquins P. 23

La vie épicée de Nathalie Roy

être bien

Bouquins P. 24

ça veut dire quoi ? p. 8‑11 spécial bouquins

rencontres d'auteurs

p. 19‑25

Michelle blanc : Femme… et vraie !


portrait personnalité d'affaires/entreprise

Par Julie Niquette

Quand une entrepreneure dans l’âme ose faire le pas Comme plusieurs personnes, Precilla Angenot s’est un jour demandé : « Si je n’avais pas peur, qu’est‑ce que je ferais ? ». Forte de ses nombreuses expériences dans la construction, la vente et l’esthétique, cette mère monoparentale d’Émy et de Jade a décidé qu’à l’aube de ses 30 ans, le bon moment était venu pour se lancer en affaires et créer B4 Bar à ongles. UN CONCEPT UNIQUE Cumulant douze années d’expérience en manucures, cette passionnée de service à la clientèle, inspirée par son désir sincère de faire une différence dans la vie des femmes, a mis au monde un concept unique. Chez B4 ou Before, on propose notamment des services complets en vue d’un mariage, d’une sortie entre filles ou d’une visite à la plage. Les services offerts correspondent à vos besoins. Vous cherchez désespérément un endroit original où faire une fête d’enfants, un événement corporatif ou un 5 à 7 entre filles ? B4 Bar à ongles est l’endroit à privilégier. Les différents forfaits offrent des breuvages, des verrines délicieuses ou des cupcakes, des soins pour les mains et pour les pieds, des retouches maquillage, des rallonges cils, de l’épilation, des mises en plis et plus encore. Vous pouvez même retenir les services d’une photographe. Vous aurez le privilège d’obtenir tous ces services en même temps que vos copines, dans un décor urbain, chaleureux, branché et soigné.

Precilla Angenot

DES EMPLOYÉES IMPLIQUÉES, PASSIONNÉES ET POLYVALENTES Les employées, triées sur le volet, sont passionnées et polyvalentes. Il s’agit là d’un avantage non négligeable puisqu’en une seule visite, on s’occupera de votre manucure, votre pédicure, vos cheveux, votre maquillage et votre épilation. C’est simple et pratique. Tout peut se faire en un seul rendez‑vous et sous un même toit : une économie importante de temps pour les femmes occupées que nous sommes. UN CONCEPT BIEN PENSÉ Portée par le désir d’offrir un service unique et personnalisé, Precilla a mis sur pied un protocole que les employées doivent suivre afin de satisfaire chacune des clientes également. La gamme de forfaits originaux proposés constitue une première dans le domaine. Precilla a à cœur de privilégier les traiteurs, les pâtisseries et les photographes de la région. Elle souhaite aussi concéder des franchises pour permettre à d’autres de bénéficier de tout ce qu’elle a imaginé. UNE FEMME, UNE MÈRE ET UNE ENTREPRENEURE Cette femme de cœur porte en elle toute la discipline et la persévérance nécessaire pour faire en sorte que ce rêve, le B4 Bar à ongles, fonctionne. Cette Fitness Model sait que cela demande des ajustements et une conciliation travail‑famille à toute épreuve. Elle précise : « Ce n’est pas toujours facile, mais j’y mets tout mon cœur et ma passion. J’espère que les femmes seront au rendez‑vous ! » « J’encourage les femmes entrepreneures et mamans à suivre leurs ambitions. Si j’ai réussi, pourquoi pas elles ? »

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Pour obtenir tous les détails concernant les forfaits, les services disponibles et les produits utilisés, n’hésitez pas à contacter l'équipe !

B4 Bar à ongles 305, Grande‑Côté Rosemère (Québec) J7A 1J9 450‑951‑5595 www.b4baraongles.com


éditorial

Si je n'avais pas peur…

Graphisme – INFOGRAPHIE Feniks Design – 450‑818‑3940 www.feniks.ca IMPRESSION Groupe Domco – 450‑435‑2384 2797, boul. Michèle‑Bohec, bur. 106 Blainville (Québec) J7C 5E2 www.groupedomco.com distribution Messageries Dynamiques 900, boul. Saint‑Martin O. (Laval) H7S 2K9

Partout ici CP 60075 Boisbriand (Québec) J7G 3G4 514‑585‑9536 info@partoutici.com www.partoutici.com En couverture Christine Michaud © www.francisfontaine.com Marc Beaudet © Marie-Claude Beaudet Nathalie Roy © Sarah Scott Michelle Blanc © Olivier Samson Arcand

L

a conférence de Sonia Choquette à laquelle j'ai assisté récemment a provoqué un partage très révélateur entre Ne laisse jamais personne te amies. La célèbre professeure spirituelle et auteure nous a convaincre que tu ne mérites poussées à se demander ce que l'on ferait si on n'avait pas peur. Ensuite, nous avons dû le verbaliser. Dire. S'avouer. pas ce à quoi tu rêves. Si je n'avais pas peur, si je doutais moins, si je me faisais davantage confiance, si j'osais, si le jugement, le mien et celui des autres, ne m'arrêtait pas… De quoi aurait l'air ma vie, ma personne, mon horaire, mes rêves, si j'osais les verbaliser, affirmer au monde entier ce qui constitue ma vraie nature et la personne que je peux et mérite d'être ? Mériter. Qu'est‑ce qui fait que l'on pense parfois ne pas mériter ce que l'on souhaite ? Si je n'avais pas peur, ça veut aussi dire arrêter de penser que ça ne fonctionnera pas, qu'on sera refusé, mauvais ou que l’on va échouer. Je suis une grande douteuse, l'insécurité m'habite, je ne m'écoute souvent pas assez, même si mes intuitions très fortes ont toujours raison. La plupart d'entre vous aussi, j'en suis certaine. Je vous invite à prendre un moment et à faire cet exercice, à verbaliser, puis à noter ce que vous feriez si vous n'aviez pas peur. Face au miroir à voix haute ou face à face avec des amis de confiance, sans jugement, dans l'accueil. Je vous garantis que de verbaliser risque de vous mener plus près de ce que vous nommerez et vous permettra de faire un certain ménage dans votre esprit. Après l'avoir écrit et dit, vous saurez plus clairement quelles peurs font refléter ces volontés. Vous constaterez tout le pouvoir de la verbalisation, prendrez conscience de vos forces. Vous vous demanderez aussi ce qui vous empêche tant de faire et vous aurez moins peur… Pour ma part, si je n'avais pas peur… Je dirais plus souvent le fond de ma pensée et manifesterais davantage mes émotions, positives ou négatives ;

photo © Marie‑Claude Beaudet • www.ofocus.net

RÉDACTRICE EN CHEF Catherine Verdon

J’enverrais mon démo pour être animatrice sur une grande chaîne télé ; Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2012

Je consulterais un psychologue ;

ISSN 1927‑9027 (édition IMPRIMÉE) ISSN 1927‑9035 (édition INTERNET)

Je vendrais des choses et vivrais beaucoup plus légèrement ;

J’appellerais Sonia Benezra et Mitsou pour les rencontrer et les interviewer ; Je donnerais un atelier exploratoire d'introduction à l'animation ;

Toute reproduction des textes, illustrations et photographies contenus dans ce document est interdite sans le consentement écrit de l’éditeur. Bien que toutes précautions aient été prises pour assurer la rigueur des renseignements contenus dans ce document, il est entendu que l’éditeur ne peut se tenir responsable des erreurs et des négligences commises dans l’emploi de ces renseignements, non plus que leur réalisation.

Je partirais en voyage, seule ; J’accepterais plus souvent l'aide offerte généreusement ; Je dirais NON plus souvent ; Je finirais d'écrire mon livre.

En terminant, je voudrais prendre cet espace pour vous dire merci de me suivre depuis la naissance de Partout Ici. On se revoit en 2013, avec de belles nouveautés !

Catherine Verdon, rédactrice en chef

360, Sicard Sainte-Thérèse, Québec J7E 3X4 • Comptoir repas santé libre-service • Produits d'épicerie biologiques, naturels, artisanaux, du terroir, de commerce équitable et spécialisé (sans gluten, sans sucre, sans produits laitiers, sans gras trans) • Fruits et légumes frais et biologiques • Suppléments, herboristerie et homéopathie

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rencontre

La B attitude de

Christine Michaud Par Catherine Verdon et Julie Niquette Photo © www.francisfontaine.com

En songeant à la thématique « Être bien, ça veut dire quoi ? », il nous est apparu évident que la personnalité à interviewer sur le sujet était Christine Michaud. Animatrice à Qu'est‑ce qu'on attend pour être heureux (TVA), conférencière et auteure de livres en lien avec le bonheur, cette femme d'intuitions se démarque par son naturel, son authenticité et son amour de la vie. Après avoir été ambassadrice de la lecture qui fait du bien pendant plus de dix ans, elle se consacre aujourd'hui au partage du bonheur et travaille sur son quatrième livre, un premier roman. Partout Ici l'a rencontrée autour d'un déjeuner rempli de rires. Passer un moment en sa compagnie, c'est inspirant, dans le moment présent et pas compliqué du tout. Un réel cadeau de la vie. Rencontre avec une femme lumineuse qui donne le goût d'être la meilleure version de nous‑mêmes.

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rencontre Tu travailles sur un nouveau livre qui sortira pour le prochain Salon du livre de Québec. Oui. Sexy, zen & happy, un concept différent. L'histoire d'une fille qui vit une transformation dans sa vie, qui se demande si ça pourrait être mieux, mais sans être plus, parce qu'elle a justement un peu trop de plus dans sa vie. Elle va vivre une expérience qui va l'amener à devenir sexy, zen et happy, qui représente le corps, l'esprit et le cœur. Sa vie deviendra donc la recherche de l'équilibre entre les trois. Souvent, on se développe beaucoup, par exemple, au niveau de la croissance personnelle, en pensant que le physique n'est pas important, mais on doit être bien dans notre corps, qui est notre véhicule. Tout est interrelié, comme dans la vie. Il y a beaucoup de liens avec la pleine conscience et la psychologie positive. Elle va essayer des choses, se donner plein de mini‑objectifs, pour faire un grand ménage, mais sans pression. Sexy, zen & happy, c'est plus qu'un livre, c'est un projet, un programme.

Quel est ton objectif avec le livre sur lequel tu travailles présentement ? De simplifier au maximum. On veut faire un changement dans notre vie, se transformer pour le mieux, travailler sur notre évolution, s'enlever de la pression, se brancher à quelque chose de plus grand que soi. Il y a une tonne de livres, de méthodes pour ce faire. Ce sera la mienne, avec ma saveur. Je suis une fille d'expériences, je suis mon propre laboratoire humain : tout ce que j'enseigne, je l'ai appliqué dans ma vie, j'en parle parce que ça a donné des résultats. Je l'ai testé, parfois même sur d'autres gens. C'est très important. Quand je mets quelque chose par écrit, ça doit être simple et accessible à tout le monde, amusant. Il ne faut pas trop se prendre au sérieux. Le bout de chemin qu'on fera, ce sera ça.

Quelle est la mission que tu te donnes ? D'inspirer les gens. Mais ce n'est pas à propos de moi. Je suis dans les médias, mais cela devient très secondaire. Je ne peux pas et ne veux pas dire aux gens quoi ou comment faire. Il faut que ça vienne d'eux. Je veux allumer des lumières. Que dans tout ce que je fais, quelqu'un lise ou entende quelque chose et que ça lui parle. Chacun passe par son chemin. Je souhaite ouvrir la conscience des gens : conscience de qui ont est, de la valeur et de la beauté de la vie, s'émerveiller de la vie, être conscient du temps qui passe et être plus présent, aux humains qui nous entourent, devenir plus sensible, prendre soin de soi. Je regarde des gens qui sont épuisés et qui travaillent comme des fous, je ne les juge pas, mais des fois je me demande après quoi ils courent… Je me demande s'ils vont regretter ces moments‑là, s'ils vont être passés à côté de choses très importantes. Ça porte à questionner nos valeurs, à se demander en quoi on croit.

Est‑ce que tu vois la fin de Salut Bonjour comme une ligne qui se poursuit ou c'est la fin d'une étape et tu tournes une page ? Je tourne une page, je l'ai dit en ondes, mais en même temps tout nous mène là où on est rendu. Peu importe ce que la vie nous amène, des fois on ne le voit pas sur le coup, pour se rendre compte plus tard qu'il fallait qu'on passe par là pour arriver à l'autre étape. Je sens que la vie me pousse à ce que j'ai voulu et que je n'avais pas le guts de faire. La vie me pousse à aller de façon plus poussée et ciblée vers ce que je veux faire pour aider les gens au niveau de l'inspiration, du mieux‑être, du bonheur. Je libère des affaires pour pousser davantage sur mes projets qui s'en viennent. J'en faisais beaucoup. Je suis en période de renaissance et de renouveau.

Catherine Verdon et Christine Michaud

Je suis une fille d'expériences, je suis mon propre laboratoire humain : tout ce que j'enseigne, je l'ai appliqué dans ma vie, j'en parle parce que ça a donné des résultats.

Est‑ce qu'il y a des sujets que tu veux aborder dont tu n'as pas parlé à l'émission ? Oui, et il y en a aussi dont on a parlé, mais sur lesquels je veux revenir. Trente minutes, c'est court. Je pense à Marcel Lebœuf, que j'ai reçu deux fois. Il pourrait être un invité chouchou. Je pourrais lui parler des heures ! Comme plusieurs autres aussi. Ce que j'aime de cette émission, c'est d'apprendre à connaître des gens qu'on croit connaître. Qu'est‑ce qui les a menés où ils sont, qu'est‑ce qui les anime ? Qui a changé leur vie et quelles ont été leurs leçons de vie ?

Quel a été ton plus grand défi ? Plusieurs choses me viennent en tête. Des difficultés, qui sont des défis et une occasion de se demander pourquoi on les vit, comment passer à travers et d'en tirer des leçons. J'ai fait une dépression à 28 ans, qui a duré presque 2 ans. Le défi a été de me demander qui j'étais et ce que je voulais faire de ma vie. Une fois que tu le trouves, il faut que tu le fasses. Se mettre en action n'est pas nécessairement facile. Sinon, les premières fois sont de beaux défis. Il y en a chaque

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rencontre jour de la vie. J'essaie de devenir la meilleure version de moi‑même, mais en étant ma meilleure amie. Moins juger, ne pas faire de suppositions, sortir de l'égo, ne pas croire les histoires que je peux me raconter alors que ce n'est pas ça du tout. Revenir à l'essentiel. La pleine conscience m'aide beaucoup dans cela.

de culpabilité pour les choses non faites. Sans que ça devienne une raison pour ne pas les faire ! Il y a un équilibre à trouver qui n'est pas évident. Accepter que des fois aussi, on est impuissant, qu'on n'a pas tous les pouvoirs. J'ai un côté très spirituel et je crois aussi que parfois, on peut accompagner des gens juste par la pensée.

Aimes‑tu avoir un agenda bien organisé ou tu préfères l'inconnu ?

« Dans le livre Jade et les sacrés mystères de la vie, Jade recherche les B attitudes : Beau, bien, bon. Moi aussi, c'est ce que je cherche. »

Les deux. Je dois avoir une structure pour les mandats que j'ai, mais j'adore le flou, le néant, le vide. Beaucoup de choses ont changé dans la dernière année, ma maison a été vendue avec tout ce qu'elle contenait, ça m'a donné l'occasion de repartir en neuf. Ça m'a enseigné le détachement. Je sais que je suis dans une forme de passage ou de transfor‑ mation, mais pendant que je suis là je suis juste bien, alors que je ne pensais pas pouvoir être bien dans une maison louée meublée, dans des choses qui ne sont pas les miennes. Je vis dans un cocon inspirant. C’est un changement de vie assez important pour moi et je l’apprécie.

Quel titre porterait ta bio, si elle sortait à ce moment‑ci de ta vie ? Sexy, zen & happy, c'est très fort, ça me parle beaucoup. Ça n'a pas de frontières. C'est unisexe. C'est l'équilibre cœur‑corps‑esprit.

Est‑ce que le détachement est l'une des plus grandes leçons que tu as apprises ? C'en est une. D'apprendre à être sa meilleure amie. La première personne qu'il faut apprendre à ne pas juger, c'est soi‑même. Il y a plein de choses que je voudrais faire plus : être plus présente, donner plus. Si on met son focus là‑dessus, ça ne fonctionne pas, ça met de la pression. Se pardonner, ne pas entretenir

Mais rendre ce que je veux vraiment dire par écrit, de façon simple, concise, amusante à lire, c'est un beau défi ! Je me ramène toujours à ce que je veux que mes livres contiennent.

Le bonheur est fait de non‑bonheur. Si je peux dire que je suis heureuse, c'est que j'ai connu le non‑bonheur.

Que fais‑tu pour lâcher ton fou ? Je danse avec mon perroquet ! Les soupers et fous rires entre copines. Juste profiter du moment qui passe. J'ai la petite fille intérieure très présente. Regarder un film drôle. Je cours et je marche tous les jours. Je fais du ménage. Placer, classer, ça fait du bien ! Simplifier, rendre efficace !

Est‑ce que la lecture va être moins présente dans ta vie ? As‑tu besoin de faire une pause ? J'ai lu hier soir avant de dormir, et ce matin, en me levant. C'est une passion à vie. Je lis deux livres en ce moment : La vie et moi, de Cecelia Ahern et Happier at home, de Gretchen Rubin.

Qui inviterais‑tu au souper de tes rêves ? Oprah, Thich Nhat Hanh, Doreen Virtue, Céline Dion… J'aime les gens qui sortent de l'ordinaire, qui sont flyés. Je voudrais une personne qui a le côté business, un terre‑à‑terre, brillant et quelqu'un de spirituel. C'est mon sexy, zen et happy ! J'aimerais faire un trio un peu insolite.

Qu'est‑ce qui guide ta vie ? Le mot qui me vient est la présence. Je cherche les petits moments de grâce. www.christinemichaud.com

À quoi ressemble ta routine d'écriture ? Je n'en ai pas, mais le point le plus important est mon carnet de notes. Je prends des notes tout le temps. Je me vide l'esprit sur tout ce que je vis, je relis et choisis sur quoi je vais écrire. C'est parfois chaotique, je n'ai pas d'ordre. À un moment donné, je le sens, ça se place. Écrire, ce n'est pas facile. Je me juge beaucoup. Ça s'améliore après trois livres.

Voici quelques‑unes de mes plus belles lectures : Romans et romans d’inspiration

»» L’ombre du vent, de Carlos Ruiz Zafon »» Surtout n’y allez pas !, de Antoine Filissiadis »» Le Millionnaire et Le cadeau du Millionnaire, de Marc Fisher »» L’homme qui voulait être heureux, de Laurent Gounelle »» Le tableau de vie, d’Alain Williamson »» Le Why Café, de John P. Strelecky Développement personnel et spiritualité

»» Le succès selon Jack, de Jack Canfield »» Le livre du bonheur, de Marcelle Auclair »» L’abondance dans la simplicité, de Sarah Ban Breathnach »» Opération bonheur, de Gretchen Rubin »» La vie des maîtres, de Baird T. Spalding

Je lis tout ce qu’ils écrivent… Dominique Loreau, Christophe André, Martin E. P. Seligman, Pr Jon Kabat‑Zinn, Thich Nhat Hanh.

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rencontre

24 questions à

Christine Michaud

Ton adresse favorite : Chez moi ! Le plus beau compliment qu'on puisse te faire : Que je fais une différence positive Le lieu idéal pour la création ? Une vue sur l'eau

Un coup de foudre artistique ? Michel Boire (www.michelboirepq.com) La dernière personne qui t'a dit non : Sûrement Chopin ! Un peintre : Lise Lacaille

Je ne pars jamais de la maison sans : Avoir salué Chopin (mon perroquet) !

Un film : Quelque chose d'inattendu

Quelques mots sur Chopin : Il me fascine et me fait rire. C'est mon petit maître…mon p'tit homme !

Un met : Le rosbif de mon père

Destination de rêve : Côte amalfitaine (Italie) Livres favoris à vie : Impossible d'en nommer seulement un… La vie des maîtres de Baird T. Spalding et L'ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon Je suis une fille d' : Été Ton mot préféré ? Amour

Ce qui me fait me sentir SEXY

La marche et la course (en alternance) Z EN  La pratique de la pleine conscience

La gratitude

La musique que tu écoutes présentement ? Voyage au paradis de Diane Tell et Boris Vian (reprise de Get Happy) Un remonte‑moral ? « Ne pleure pas parce que c'est fini, souris parce que c'est arrivé. » ‑ Dr Seuss Une dépense folle que tu pourrais faire sur un coup de tête ? Un cadeau à quelqu'un que j'aime ou… des chaussures ! Web ou papier ? Papier Si tu avais une heure de plus par jour ? Je la savourerais en ne faisant rien Une sortie qui te fait plaisir ? Aller au restaurant ! Au réveil, je : Visualise partoutici .com

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être bien, ça veut dire quoi ?

Ce n'est pas le talent qui manque aux gens.

C'est la confiance en leur potentiel et les connaissances nécessaires pour l’utiliser. ÊTRE BIEN, ÇA S’APPREND ! Vérifiez d’abord quels sont vos objectifs de bonheur. Sont‑ils les vôtres ou ceux que la société vous dit d’avoir ? « Vous voulez être riche, célèbre, faire du bien ? ». C’est vague comme information. Ça ne dit pas qui vous êtes, ni comment vous fréquentez votre vie au quotidien. Pour un train de vie créatif, découvrez ce qui vous LOCO‑MOTIVE, assumez votre essence ! Qu’est‑ce qui vous loco‑motive ? Dans quel domaine vous sentez‑vous le plus vivant ? Connaissez‑vous au moins 30 de vos principales qualités ? Vous arrive‑t‑il de ressentir que vous touchez votre essence ; vos yeux pétillent, vous ressentez une chaleur bienfaisante, vous savez que vous êtes au bon endroit, au bon moment, de la bonne manière. Vous avez envie de vivre… Ça ne vous arrive pas souvent ? Alors, vous ne connaissez pas assez le meilleur de vous‑même. Vous n’avez pas gravé votre confiance en vous à l’aide de bons mots sur votre vie. On ne vous l’a pas appris ? Bienvenu dans le club ! Dans le club de ceux qui n’ont pas appris, mais qui n’ont pas l’intention de rester là, sourds et aveugles à leur désir de vivre, de se déployer et de profiter pleinement de la vie. J’ai eu la bonne idée un jour de croire que ma vie pourrait être meilleure. Les montagnes russes, l’indécision, le doute sur soi, la peur de dire non, la culpabilité, le mal de vivre, j’en avais assez ! Pendant que certains s’achètent des objets de luxe pour combler leur vide intérieur, je me suis offert le luxe d’une plénitude intérieure en découvrant « qui je suis ». Je suis sortie de ma roue d’infortune pour apprendre à vivre MA vie. C’est agréable de découvrir qu’on n’est pas que souffrances et doutes. Pouvoir apprécier, développer ce potentiel qui nous a été confié, pour notre plus grand bonheur. Certaines aptitudes font partie de ce qui nous « loco‑motive ». Et comme pour les trains, il y a d’autres wagons qui suivent ; connaissez‑vous la manière dont votre potentiel est ordonné ? En prenez‑vous bien soin ? Savez‑vous comment résoudre vos problèmes ? Connaissez‑vous votre mode d’emploi ? Si la réponse est oui, bravo ! Sinon, apprenez à vivre votre vie. Être bien, c’est être soi, complètement soi, rien que soi ! Et cela donne des personnes bienfaisantes, créatrices, qui innovent dans leur propre vie et celle des autres.

Lise Fortin

Formatrice en créativité, artiste, conférencière et auteure du livre RISQUER SA VIE À LA VIVRE www.creatiVIEte.com

Assumez votre potentiel, comprenez ce qui vous entrave ! • Pour favoriser la réflexion, le livre RISQUER SA VIE À LA VIVRE ‑ L’impact des blessures d’enfance et du manque de savoir faire sur la créativité des adultes. Éd. ADA

Mettez des mots et de l’ordre dans votre potentiel ! • CRÉER ma vie au quotidien : Pour reconnaître tout votre potentiel et mieux vous en servir. • À L’ÉCOUTE DE MES INTUITIONS : Pour retrouver votre axe de solidité. Style art‑thérapie. • CONSULTATION : Pour un regard direct sur vos besoins et vos difficultés. • JOURNÉES DE PRATIQUE pour développer l’art de faire de meilleurs choix. • CRÉATIVITÉ MODE D’EMPLOI : Pour les entreprises • DES IDÉES NOUVELLES, on trouve ça comment ? • ÉTABLIR SES PRIORITÉS pour atteindre ses objectifs. • DES CONFÉRENCES : Pour une vie plus équitable, la force du OUI, la force du NON (6 décembre 2012) Avoir peur ou risquer sa vie à la vivre ? (13 janvier 2013) Mettre des bons mots sur sa vie (février 2013)

Mettez des images sur votre potentiel ! • Cours de dessin d’observation : Passez du bonhomme allumette au portrait ressemblant. Découvrez votre cerveau droit ; le créatif, l’intuitif, pour y accéder plus facilement. • Peinture et créativité (Fusain, sanguine, pastel, acrylique, huile)

Exprimez en images ce qu’il y a de beau en vous, ce que vous ressentez, ce qui vous loco‑motive !

Centre de CréatiVIEté Lise Fortin 8

www.creatiVIEte.com

450‑963‑3431


être bien, ça veut dire quoi ?

La quête du bien‑être N

ous cherchons tous à améliorer notre bien‑être. Nous voulons être heureux. C’est universel. C’est une quête qui commence dès la naissance. Nous sommes génétiquement programmés pour trouver un équilibre tant psychologique que corporel.

Être soi d’abord :

égoïsme ou intégrité ? Je rencontre trop souvent dans mon bureau des personnes qui me disent : « Je ne peux pas penser à moi d’abord, c’est d’être égoïste envers les autres ! ». Charité bien ordonnée commence par soi‑même ! Tout d’abord, se connaître soi, c’est avant tout comprendre qu’est‑ce qui est « non négociable », qu’est‑ce qui nous différencie des autres. Étant donné que chaque personne est unique, il est utopique de croire que nous pouvons vivre en harmonie permanente et parfaite avec les autres.

Non est une réponse complète Pour être en harmonie avec les autres, il faut d’abord être en harmonie avec soi‑même – ce qui se transpose par être soi. Saisir que l’on a la capacité de désirer, de penser, de parler pour soi. De prendre le temps de réfléchir sur « qui suis‑je ? ». Ce qui veut aussi dire savoir dire non, avoir un recul sur les attentes et les projections de nos propres parents. D’être en mesure de poser notre limite acceptable en lien avec nos propres valeurs, et ce, sans être influencé par l’entourage.

À des degrés divers, c’est commun chez tous les animaux qui ont un « cerveau émotionnel », c’est‑à‑dire les mammifères. Ou pas tout à fait. J’ai publié, l’année dernière, un livre collectif « Ce que le cerveau a dans la tête » dans lequel un de mes collègues expliquait que ce n’était pas tant la mort qui faisait peur aux mammifères, mais plutôt la souffrance. La quête de bonheur y trouve donc un sens biologique, car c’est l’opposé de la souffrance. L’impression de bonheur découle d’une cascade d’hormones qui favorisent les sensations corporelles de bien‑être qui peut même déclencher une sorte d’euphorie. Il y a un relâchement des tensions musculaires, une impression de liberté, un sentiment d’accomplissement personnel. Sans cela, les contractions musculaires et les comportements de défense sont omniprésents et on peut ressentir de multiples signaux de douleur ou de malaises corporels. Et pour celui qui n’a jamais fait l’expérience du bien‑être, l’état défensif est sa normalité.

Double besoin fondamental

La difficulté d’être en accord avec soi ne peut être trouvée qu’en identifiant son mal‑être. Lorsqu’on se sent pris dans un étau, déchiré en permanence entre le désir de plaire et le refus de faire, c’est que l’on vit une lutte épuisante entre son enfant intérieur (celui qui se sent perdu, effrayé, abandonné) et l’adulte qui veut échapper à ce sentiment inconfortable. La première chose à faire est non pas de fuir et de camoufler ce sentiment, mais plutôt de l’accueillir et de l’identifier afin que, progressivement, on puisse comprendre les véritables raisons de ces émotions pour finalement « être » soi‑même, sans vivre dans la peur.

Pour vivre l’état de bien‑être, les êtres humains cherchent à vivre des relations harmonieuses avec les autres, tout en ayant besoin de se sentir des personnes à part entière, autonomes, préservant son espace personnel, ses élans et ses inspirations. Il y a donc un mouvement de rapprochement vers autrui et un second de séparation pour conserver son autonomie et exprimer son individualité. Si on équilibre ces deux besoins, cela induit les sensations de bien‑être, l’intimité, l’éthique, l’implication sociale, la responsabilisation de ses choix… Par contre, si ce double mouvement n’est pas rencontré de manière saine et sécuritaire tant durant l’enfance qu’après, les deux besoins s’opposent et produisent des difficultés relationnelles. Celles‑ci peuvent créer des blessures d'abandon et des réactions de dépendance ou des blessures d'envahissement et des réactions d’indépendance. C’est ce qui induit les sensations de souffrance psychologique. On veut alors se protéger pour ne pas souffrir à nouveau. Pour certains, la protection peut devenir une maladie mentale, car la souffrance a été trop forte à certains moments de leur vie.

Comment savoir que je suis en accord avec moi‑même ?

Société narcissique

Cette offre est… acceptée !

Au plan physique, la fatigue est restaurée par le repos, la digestion est légère, la douleur inexistante. Au niveau psychologique, le trio « concentration – mémoire – sommeil » est en harmonie. Au niveau émotionnel, nos peurs ne sont pas aux commandes et les émotions sont proportionnelles aux événements. Du point de vue de la neurobiologie, cet état repose sur un équilibre entre deux couples d’hormones : le couple sérotonine‑dopamine (humeur positive, sentiment de satisfaction) et le couple adrénaline‑cortisol, impliqué dans les réponses au stress. Autrement dit, quand le stress n’est pas au rendez‑vous, quand la plénitude est présente et que votre action est en lien direct avec ce que vous pensez et ce que vous ressentez, vous êtes en harmonie avec vous‑même !

Marie Montpetit, B.A. Intervenante psychosociale Thérapeute d’Impact

info@mariemontpetit.ca

Dans la quête du bien‑être, notre société alloue de grandes pressions de performance et de la possessivité, c'est‑à‑dire une compréhension de la vie qui fait en sorte qu’on s’identifie aux résultats (et non au chemin) de nos actions et aux objets accumulés qui témoignent de cette réussite. La croyance que posséder des choses ou des personnes apportera le bonheur habite tellement d’esprits. De là, naissent les conflits fratricides à la maison ou au travail, voire les guerres. Il faut donc du courage pour renoncer… à certaines normes, redéfinir ses priorités dans le respect de soi et de ses engagements pour explorer la vie et ressentir de plus en plus souvent des moments de bien‑être.

Joël Monzée

Docteur en neurosciences et psychothérapeute

www.institutdef.ca

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portrait personnalité d'affaires/entreprise

Par Sylvie Côté ‑ www.sylviecote.com

Robert Desjardins :

L’art d’offrir une vacance vers votre mieux‑être Comme plusieurs personnes, Robert Desjardins a erré dans sa vie, oubliant ses valeurs, son couple et sa famille, jusqu’au jour où il s’est joint à une fraternité, afin de sortir de l’enfer de l’alcoolisme. Puis, pour son plaisir et pour maintenir le cap, il a suivi une formation en toxicomanie et une en psychologie. Il voulait comprendre les mécanismes de ses dépendances. Un jour, alors qu’il faisait un partage, ses talents de communicateur sont remarqués. Graduellement, l’idée de transmettre à son tour la joie de vivre et l’espoir va naître. En 1988, Relation d’aide professionnelle Plan de Match voit le jour. Une formule simple Avec le rythme effréné de la vie actuelle, nous courons après le temps et le bonheur pour performer et répondre aux attentes des autres. Quand prend‑on du temps pour soi, pour se recentrer, pour respirer avec qui nous sommes, au plus profond de nous ? On s’offre une vacance avec la personne la plus importante dans notre vie ; soi‑même. Grâce à un encadrement et des exercices où les rires fusent, nous prenons conscience de notre mal‑être, de ce qui nous empêche de nous épanouir et de nous ouvrir à la vie. Nous apprenons ainsi à couper avec le passé, que l’on ne peut effacer, mais qui n’a plus sa place « d’empoisonneur ». Finalement, nous recevons un merveilleux coffre à outils pour continuer à être bien lorsque la réalité de notre quotidien se manifeste à nouveau.

Robert Desjardins

Un tout inclus Cette vacance de quatre jours, sur un site enchanteur où l’on mange bien, permet de dédramatiser notre vie, de se sensibiliser et de se reprogrammer dans le respect complet de l’anonymat et de la confidentialité. Cette formation, où l’on remplace le « il faut que », le « pas l’temps », le « paraître » par « l’Être » et par « se choisir » est une expérience inoubliable et durable où les peurs confrontées permettent à l’individu de ressortir plus fort et plus grand. Ce voyage à travers soi‑même est plus abordable que bien des forfaits soleil et ces nouveaux bienfaits dureront bien plus longtemps ; le cadeau d’une vie à savourer un jour à la fois. Accompagner à tous les niveaux Aujourd’hui, Robert Desjardins a le gouvernail de sa vie bien en main, entouré des êtres qui lui sont chers. Sylvie, sa conjointe depuis 38 ans, partage les tâches administratives et son fils Simon, diplômé en toxicomanie, assure la relève. Il poursuit toujours le même objectif de contribuer à transmettre la joie de vivre et l’espoir. Que ce soit la Session d’évolution comportementale et affective, le Programme d’aide aux employés/ entreprises, la Fin de semaine de couple qui permet un temps d’arrêt pour communiquer et s’aimer avec respect en toute intimité, la Journée Parents‑Ados pour une cohabitation harmonieuse, l’Atelier sur le deuil ou les Ateliers‑conférences offerts le premier mardi de chaque mois à la Villa St‑Martin, tous les programmes sont offerts par une équipe d’intervenants qualifiés et professionnels. C'est pour qui ? Pour toute personne qui veut se choisir !

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« Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir, mais si je la mets au service de mon cœur, elle devient une alliée très précieuse. » Charlie Chaplin

Robert Desjardins 450‑412‑1441 www.PlanDeMatch.org robert.desjardins@plandematch.org


être bien, ça veut dire quoi ?

Pourquoi en

vouloir à… ? Sylvie Côté

Consultante et gestionnaire communication ‑ vente‑ marketing

Seulement l’essayer

www.sylviecote.com

Être bien en tout temps : OUI c’est possible ! Croyez‑vous qu’il est réalisable de vous sentir bien en tout temps ? L’enjeu semble de taille. Pourtant, ce tour de force est concevable.

La qualité de votre vie dépendra de votre capacité à gérer vos émotions et vos pensées. La première étape pour être bien constamment est de réaliser que vous avez le contrôle sur vos pensées. Dès que vous reprenez la responsabilité de vos états intérieurs, vous pouvez alors mieux diriger vos pensées et ainsi, vous sentir mieux. Sachez que lorsque vous vivez une émotion, celle‑ci est déclenchée par la pensée qui l’a précédée. Reprenez le contrôle sur elle. Votre quotidien s’améliorera par le fait même.

N

oël n’a pas la même signification pour tous. Pour plusieurs, c’est une corvée, une saison coûteuse ou même nostalgique. De vieux conflits familiaux rendent parfois cette période difficile et propice aux chicanes, aux conflits, à une grande tristesse. C’est plutôt drainant et destructeur. Quand on pense à toute l’énergie dépensée à se fâcher, se battre, se rappeler l’état négatif, à se rappeler qu’il faut détester l’autre, pour avoir du pouvoir. Quel pouvoir ? Ce qui nous dérange chez l’autre est souvent un trait de caractère parfois difficile à accepter sur soi. Pardonner est une tâche difficile qui peut transformer une vie et amener un renouveau entre deux personnes.

Prenez la décision dès maintenant de focaliser votre attention sur les questions qui vous aident à faire ressortir le meilleur de vous‑même. Une à la fois… Les propositions suivantes, notamment, vous permettront de voir la vie autrement. Demandez‑vous : « Que puis‑je apprécier dans ma vie en ce moment même ? Comment puis‑je faire une différence aujourd’hui ? »

Annie Létourneau

Conférencière de niveau international, Auteure & Experte en Méta‑Coaching

www.annieletourneau.com

J’avais envie de partager avec vous deux enseignements que j’ai reçus et qui ont changé ma vision des choses, ma façon de poser des gestes et de réagir à certaines situations.

{ Tout ce que vous désirez voir se réaliser dans votre vie, donnez‑le à ceux qui vous entourent en premier } Je m’explique ; si vous voulez plus de liberté, accordez cette liberté aux autres. Si vous voulez plus d’amour, donnez de l’amour sans compter. Si vous désirez que les gens soient patients envers vous, soyez d’abord patient avec ceux qui vous côtoient, etc. Cela semble facile, mais rappelez‑vous : le donner à quelqu’un d’autre d’abord…

Maîtriser ses pensées ne semble pas une mince affaire. Pourtant, la solution est simple. Apprenez à vous poser des questions différentes. Par exemple, lorsque vous vivez un évènement plutôt négatif, vous vous dites probablement : « Pourquoi cela m’arrive‑t‑il tout le temps ? » Demandez‑vous plutôt ce que vous pourriez apprécier de cette situation. Dans les deux cas, des réponses bien différentes vous viendront à l’esprit. D’un côté, vous aurez les réponses qui génèrent des pensées d’apitoiement ; de l’autre, des pensées qui engendrent de l’appréciation et de la gratitude.

Parfois, les conseils les plus simples sont les plus difficiles à mettre en pratique.

{ Pratiquez le non‑attachement } Alors, »» Pourquoi ne pas choisir cette période pour se réconcilier avec l’autre et avec le bonheur ? »» Pourquoi ne pas regarder la période de Noël candidement avec nos yeux d’enfants illuminés, souriants, le cœur ouvert à l’écoute de notre cœur, du temps, des belles rencontres et surprises et qui sait, nous sèmerons un germe de paix et d’harmonie autour de soi.

« Lorsque le pouvoir de l’amour surpassera l’amour du pouvoir, le monde sera en paix. » Jimi Hendrix Sur le plan spirituel, les 12 premiers jours de l’année sont le reflet des 12 prochains mois (le 2 janvier = mois de février, le 3 janvier = mois de mars, etc). Pourquoi ne pas donner toute la place au pouvoir de l’amour ?

Posez une action, sans attendre quelque chose en retour. Faites‑le parce que cela vous fait du bien, tout simplement. Posez des gestes par pur bonheur. Agir sans être attaché aux résultats ou aux conséquences de vos actes. Atteindre ses objectifs ou non, gagner ou perdre, pratiquer pour le bien de l’action elle‑même plutôt que d’un résultat en particulier. Le détachement n’implique pas un manque de sentiments ou d’émotions. Vous pouvez sentir la déception, la colère ou la tristesse, il suffit d’avancer à travers ces senti‑ ments, plutôt que de s'accrocher à eux et de leur permettre d'affecter négativement votre journée, vos amis, ou votre vie.

Öm Shanti

Alexandra Otis

Enseignante de yoga qui vit et respire tout ce qui est yoga et mieux‑être www.centreyogasante.ca

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Après tous ces matins passés ortant ensemble, rien n’est plus imp vous à er tinu con pour moi que de que cha à plus peu transmettre, un our jour, mon am du déjeuner.

r! déjeune edu jeun u dérdu ner ! srsdmo u rd o s m rs u jou tou jo Et u to Et

1987

1998

1989

2012

C’est le début d’une grande aventure pour Cora et ses enfants. La mère de famille fait l’achat d’un petit casse-croûte de 29 places situé à Ville St-Laurent sur l’île de Montréal.

Cora concocte ses recettes à partir de traditions familiales et de suggestions de ses clients. La clientèle est vite séduite par ses plats originaux… Un concept est né!

Cora décide de créer la Fondation Cora. Depuis 1998, la Fondation Cora aide les enfants à démarrer la journée du bon pied.

Au fil du temps, notre réseau de passionnés s’est agrandi. Aujourd’hui, il compte 130 restaurants au Canada qui font rayonner les bienfaits du déjeuner d’un océan à l’autre.

Réveil Samira

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asperges-suisse

chezcora.com

MC


Chronique cinéma : The Sessions

Un sujet tabou, peu fréquent au grand écran… Précédée d’une réputation élogieuse, acquise aux festivals de Sundance, San Sebastian et Toronto, la comédie dramatique The Sessions, de Ben Lewin, s’impose d’ores et déjà comme candidate aux Oscars. Inspirée par un texte autobiographique intitulé « On Seeing a Sex Surrogate » publié dans le magazine The Sun en 1990, cette brillante réalisation aux airs d’Intouchables est d’une rare sensibilité. Plusieurs thèmes délicats sont abordés, dont : assistance sexuelle, courage, handicap, mort, religion, sexualité, solitude. Quoique la nudité y soit fort pré‑ sente, ce n’est ni érotique ni libidineux ni vulgaire. Certains cinéphiles pourraient toutefois être gênés par des gestes qu’ils jugeraient crus et par l’utilisation de termes trop explicites. Or, le film séduit avec ses dialogues justes, sa réalisation sobre, ses moments tendres et sa distribution impeccable. Ce long métrage relate l’histoire vraie, totalement bouleversante, du journaliste‑écrivain Mark O’Brien (John Hawkes). Atteint de paralysie respiratoire après avoir contracté la polio en bas âge, le poète est confiné dans un appareil métallique où il survit grâce à des poumons d’acier. Victime d'un handicap physique, cet homme de lettres doit embaucher des intervenantes pour l’accompagner dans son quotidien. Le poste semble difficile à combler jusqu’au jour où Vera (Moon Bloodgood), étudiante universitaire, se propose pour s’occuper de lui. Malgré sa triste situation, Mark garde une foi inébranlable. Ses prières sincères le libèrent et lui permettent d’exprimer sa frustration affective, soit celle d’être initié aux plaisirs de la chair à 38 ans. Doté d’un humour caustique et ravageur, le tétraplégique confie ses fantasmes inassouvis au Père Brendan (William H. Macy). Celui‑ci recueille ses confidences intimes avec une certaine empathie. Sur les conseils de sa psychologue et avec l'aval de son ami prêtre, il entreprend des démarches auprès d’une thérapeute spécialisée. La providence mettra sur son chemin Cheryl Cohen Green (Helen Hunt), une partenaire de substitution. Parallèlement à son métier, elle est une conjointe et une mère attentive. En quelques séances, la sexologue installe un climat de confiance et lui fait perdre sa virginité. Lentement, et contre toute attente, un lien profond se tisse entre Cheryl et son patient immobile. Lewin, un des réalisateurs de la populaire série télévisée américaine Ally McBeal, dirige sa troupe de comédiens de manière remarquable. À travers des personnages intenses et authentiques, les interprètes confirment leur talent. Vulnérables et émouvants, les acteurs John Hawkes et Helen Hunt livrent une prestation magistrale qui devrait leur valoir des nominations aux Oscars. William H. Macy et Moon Bloodgood incarnent avec panache l’homme d’Église hors du commun et l’aide soignante attentionnée. Œuvre audacieuse, The Sessions donne une voix aux personnes marginalisées !

Sonia Pépin

Chroniqueuse culturelle www.airepepin.com

Art de rêver, art de communiquer « Quel est le parallèle entre les Rêves et la PNL ? ». Je peux facilement répondre à cette question aujourd’hui grâce à mon expérience dans ces deux domaines, qui sont des outils de communication avec soi‑même et avec les autres. D’abord, qu'est‑ce que la PNL (Programmation Neuro‑Linguistique)  ? Nous sommes tous pro‑ grammés (Programmation) par notre éducation et nos expériences depuis notre naissance, qui sont perçues par nos cinq sens. Cela a créé des connexions au niveau neurologique (Neuro) qui se manifestent dans notre façon de communiquer par notre langage verbal et non‑verbal (Linguistique). Lorsque l’on veut changer un programme, la PNL permet de recoder une expérience reliée au programme et ainsi, refaire de meilleures connexions pour obtenir un résultat plus satisfaisant. J’aime bien la définition de Richard Bandler, cofondateur de la PNL : « La PNL est une éducation du cerveau. C’est un processus pour lequel nous mettons au point des moyens afin de permettre aux gens de mieux comprendre et de mieux utiliser leur cerveau. » Une partie de notre cerveau est très active pendant les périodes de rêves. Nous pouvons programmer nos nuits comme nous programmons nos journées. Que ce soit pour augmenter notre confiance en soi, comprendre une situation que l’on vit, nous aider à prendre une décision, gérer ses émotions, nos rêves servent de terrain d’entraînement sécuritaire pour toutes les sphères de notre vie. Ce qui me fascine, c’est que le cerveau ne fait pas de différence entre ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas. Donc, une situation vécue en rêves, c’est comme si elle avait été vécue dans la réalité, et cela crée de nouvelles connexions au niveau neurologique !

Johanne Turgeon

Coach professionnelle certifiée en PNL et enseignante en Art de rêver www.johanneturgeon.com

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Partout ici

Nouvelle attitude, nouvelle année ! Pour tous ceux dont l'agenda est l'un de leurs meilleurs amis, Attitude Orange offre un outil indispensable : l'agenda Mon Attitude, qui propose une démarche concrète vers… vous ! Contenu : planification, inspiration, objectifs, exercices mensuels, gestion du temps et beaucoup plus ! Aussi vitaminé que la couleur de sa couverture ! À découvrir : le blogue orange ! www.attitudeorange.com/fr

Une attention particulière ! Pour contenir vos plus beaux voeux à offrir à ceux que vous aimez, on a découvert des cartes uniques faites de bois d'érable par la Scierie PFA Martel inc. Naturelles, biodégradables et 100 % québécoises, les Cartobois se distinguent et constituent pratiquement un cadeau en elles‑mêmes. Des modèles différents, uniques, comme de petites oeuvres d'art, sont offerts pour toutes les fêtes du calendrier. Aussi disponible : Signobois, des signets en bois d'érable qui ne passeront pas inaperçus pour ceux qui aiment les mots et les livres ! www.scieriepfamartel.com ‑ dans toutes les pharmacies !

Coup de cœur ! pour le calendrier 2013 de l'artiste Janic Losier. Les images colorées et inspirantes de ses peintures vitamineront votre année entière ! Janic vient aussi de publier son premier livre Oui‑mais, si j'osais ? André Harvey en signe la préface. Ils sont d'ailleurs en tournée de conférences à travers le Québec. Attention ! La lecture du livre et le message de ces deux personnes qu'on adore pourraient vous amener à réaliser vos rêves…

www.janiclosier.com

A‑B‑C‑D Alcool, Adoption, Ambition, Anorexie, Bonheur, Baby‑sitting, Belle‑mère, Cigarette, Cannabis, Corps, Contraception, Critique, Divorce, Désir, Droit… Le dico des filles, le très populaire dictionnaire de vie pour adolescentes, entame sa 2e décennie. Ce guide éclaire et accompagne les ados et offre un contenu sur plus de 200 préoccupations, des entrevues, conseils, plans, informations et encou‑ ragements. Une nouveauté, La boîte Quiz, à ouvrir entre copines, qui permet de mieux se connaître, échanger sur des sujets tels que les arts, les femmes célèbres, la santé, la culture et l'histoire et approfondir vos connaissances générales. Un cadeau à offrir à toutes les jeunes femmes en devenir.

Plus d'un million d'exemplaires vendus depuis 2002 ! Le dico des filles et sa boîte QUIZ ! ‑ Éditions Fleurus

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J'ai essayé pour vous… Un soin énergétique, de Carole Bergeron, selon la technique Tzifa. Qu'est‑ce que c'est ? Un soin de 1h15 minutes. La rencontre débute avec un court échange où Carole cible le motif de notre visite et répond à nos questions. Ensuite, on se couche sur une table de massage, habillé, sur le dos, sous une confortable couverture. Le soin débute avec un massage de quelques minutes très relaxant pour libérer les tensions et se poursuit avec une sorte de transfert d'énergie ou de ménage de la nôtre. Combien ça coûte ? 65 $ Le verdict : J'ai beaucoup aimé le soin, pour la douce énergie et le calme qui émane de la salle de soins de Carole. Le soin ne ressemble à rien que j'aie déjà reçu. Je dirais peut‑être une sorte de méditation accompagnée dans le silence ou une power nap (sieste énergisante). Je ne suis pas certaine si j'ai dormi. J'ai eu l'impression de m'observer de haut à relaxer ou sommeiller. J'étais consciente mais près du sommeil, une sorte d'entre deux. Je suis ressortie avec un mélange de calme et de paix qu'on ressent après une bonne nuit de sommeil. J'ai très bien dormi le soir même, ce qui est plutôt rare pour moi. Coïncidence ou pas, j'ai eu de fortes intuitions qui m'ont forcée à intégrer certaines choses dans ma vie dans les 10 jours qui ont suivi. Des confirmations. J'aime croire que ce moment a aligné quelque chose en moi. On y retourne ? Oui ! pour se détendre, se forcer à prendre une pause, se centrer, faire le vide. Infos : Maître Tzifa Carole Bergeron

450‑420‑1203

www.tzifa‑carolebergeron.com https://www.facebook.com/MaitreTzifaCaroleBergeron Carole Bergeron est membre de l'Association des thérapeutes en médecine alternative et peut émettre des reçus pour les assurances.


Partout ici

y était…

Pierre Karl Péladeau était de passage à la CCITB pour un midi‑conférence sur le mentorat et l'entreprenariat. Pour voir l'entrevue que j'ai réalisée avec lui : http://vimeo.com/53617708 L'auteure Geneviève Jannelle au lancement de L'Orphéon

Natacha Brisson, directrice de la TVBL, était avec moi lors de ce midi d'affaires.

J'ai été happée par le premier roman de Geneviève Jannelle, La Juche, que j'ai lu d'un seul trait, habitée par un mélange de curiosité, de réflexions et d'angoisses amoureuses. Un gros gros coup de coeur pour cette auteure, dont le retour se fait en cohabitation avec Stéphane Dompierre, Roxanne Bouchard, Véronique Marcotte et Patrick Senécal. L'Orphéon est un immeuble de 5 étages où se croisent les personnages des 5 livres aux titres qui interpellent notre imagination. Les 2 derniers tomes paraîtront au début de l'année. VLB Éditeur marque un coup sûr avec cette nouveauté littéraire.

p Voyez plus d'événements et photos sur http://magazine.partoutici.com ActionCourtage-PartoutIci-Bandeau-20120821-Final Corr2.pdf

Amélie Boivin Handfield, animatrice à TVRM et Naomy Gagnon, qui rêve de travailler dans le monde du magazine, étaient de passage dans mon bureau pour un tournage de l'émission Quand je serai grand. Espérons que cette journée aura su inspirer la jeune rédactrice en devenir. • www.tvrm.ca ‑ émission Quand 1 23/08/2012 11:13:33 PM je serai grand

La TVBL, où j'ai le plaisir d'animer mon émission, est désormais présentée sur MAtv ( le 9 sur Vidéotron) et non plus sur VOX. La chaîne a présenté sa nouvelle image et les nouveautés de sa programmation lors d'un lancement festif.

Le premier Salon des vins de Laval se tenait au Cosmodôme les 16‑17‑18 novembre dernier. Un événement pour tous les sens : arts, produits gourmands, conférences, dégustations et mode. On se donne rendez‑vous l'an prochain ! Sur la photo : Véronique Rivest, porte‑parole de l'événement et meilleure sommelière des Amériques 2012, Martin Ayotte, directeur & fondateur et Jessica Harnois, critique de vin et sommelière.

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MIeux‑être

La cohérence cardiaque Je ne sais pas si vous vivez les événements comme moi, mais je suis très heureuse de vous retrouver dans cette 5ième édition de Partout Ici. J’aime les relations intenses et encore plus celles que je peux approfondir. Grâce au magazine, nous avons vous et moi la chance d’approfondir des moyens pour être plus serein. En plus, j’ai la prétention, en toute humilité, de vous aider. Comment réagissez‑vous quand on vous parle d’un produit miracle ? Personnellement, je reste toujours un peu méfiante. Aujourd’hui, je désire vous initier tambour battant à la cohérence cardiaque. C’est comme le chaînon manquant à tout ce que nous connaissons pour améliorer notre condition humaine. C’est une méthode très simple de technique respi‑ ratoire afin de contrôler sa respiration, en harmonie avec les battements de son cœur, pour générer de la fluidité dans nos pensées et engendrer un ancrage profond dans notre corps. Nous pourrions nommer cette technique la cohérence psychophysiologique : susciter l’harmonie entre le mental, l’émotionnel et le physiologique. Pourtant, ce n’est ni de la relaxation, ni de la méditation, bien que cela provoque autant de bienfaits et accroît notre savoir Être.

levant ou en se couchant, en marchant ou quand vous avez l’impression qu’une situation vous échappe et que vous êtes sur le point de perdre le contrôle. Mieux que n’importe quel anti‑dépresseur ! Il suffit de vous installer confortablement. Je suggère que les pieds soient bien ancrés au sol, à moins que vous préfériez être allongé, ce qui n’est pas toujours possible au bureau ou ailleurs. Inspirez normalement et profondément pendant 5 secondes, puis expirez tout doucement pendant 5 secondes, pour une durée de 5 minutes. Impossible de trop vous oxygéner parce que le rythme est en harmonie avec le cœur. Pratiquez‑le ; vous constaterez l’apaisement. Pour en savoir plus, faites une recherche Internet sur « Cohérence cardiaque ». Vous y trouverez des informations pour, entre autres, trouver le bon rythme. Écrivez‑moi pour me raconter les effets de mes suggestions pour améliorer votre mieux‑être !

fontainejo@videotron.ca www.johannefontaine.com

La cohérence cardiaque permet de s’y adonner dans toutes sortes de moments de notre quotidien. En voiture, dans une salle d’attente, au bureau, en se

Et si vos conf lits étaient reliés à vos valeurs ?

Vos valeurs sont vos balises. Elles sont liées entres elles à partir de votre système de croyances et gèrent vos comportements, vos choix, vos décisions, vos colères, vos joies. Elles sont votre perception de la réalité, votre vision du monde et de vous‑mêmes. Il y a trois ou quatre valeurs fondamentales qui sont ancrées au plus profond de vous et qui ont pris beaucoup de force avec les années. C'est une partie de votre programme interne ou, comme la PNL le mentionne, votre carte du monde. Un conflit externe est déclenché suite à un non respect d'une de vos valeurs principales ou une de l'autre personne. « C'est venu me chercher droit au coeur », parfois même violent comme réaction. C'est un état interne de souffrance. Il est surprenant de voir la réaction des gens, car ce que l'on a dit semble parfois banal et sans malice, et, tout d'un coup, l'autre réagit très agressivement à vos propos. Souvenez‑vous que vous venez de toucher à l'une de ses valeurs. Inversement, vous vous êtes senti attaqué : quelle valeur a été ébranlée en vous ?

« Ce qui sabote nos objectifs, nos projets, nos rêves, est le non‑respect de nos valeurs. » 16

Il existe aussi des conflits internes, d'où naissent des polarités, deux parties, deux valeurs qui s’affrontent en vous. Par exemple, vous pouvez avoir la valeur « liberté » en conflit avec la valeur «  harmonie  ». Pour connaître la hiérarchie de l'une par rapport à l'autre, vous devez vous poser la question : « Est‑ce que je pourrais avoir la liberté au détriment de l'harmonie ? ». Dans mon cas, c'est impossible, car la liberté sans l’harmonie n'a pas de sens. Donc, l'harmonie passera avant la liberté dans mon échelle des valeurs. Si je repose la question différemment : « Est‑ce que je pourrais avoir l'harmonie au détriment de la liberté ? », la réponse est oui. Axez vos choix et décisions sur la valeur située en haut de l'échelle, puis descendez vers les autres valeurs pour les combler. Cela amènera un parfait accord en vous, le calme reviendra, vos quatre corps (physique, émotionnel, mental et spirituel) seront alignés dans la même direction.

Nathalie Hamelin Coach et enseignante en PNL

www.institut‑coaching‑international.com


MIeux‑être

Le courage de rêver… le courage de réaliser ! Rêver, c’est un état accessible à tous, le jour comme la nuit ! La nuit, le rêve est un ensemble de phénomènes psychiques vécus durant le sommeil. Les rêves les plus élaborés prennent forme durant la phase de sommeil paradoxal. Même si nous ne nous rappelons pas de la plupart de nos rêves, généralement, c’est un moyen pour le cerveau émotionnel (cerveau limbique) de libérer les émotions non résolues afin de ramener le corps à un état d’équilibre, l’homéostasie. À l’état éveillé, la rêverie ou certaines de ces images projetées par notre mental sont inspirées de nos manques ou de nos besoins, parfois conscients et souvent inconscients. Cela nous indique un état ou une situation dont nous devons nous occuper ou nous créer. Parfois, ces images qui se déroulent comme un film dans notre imaginaire sont insufflées par une vision intérieure, celle de l’appel de notre Être ! L’imaginaire détient alors un grand pouvoir : tout a débuté par une semence dans notre imaginaire, une graine de possibilité de création. Vous souvenez‑vous de vos rêves d’enfance ? Ces rêves sont ceux qui nous propulsent encore aujourd’hui à 30, 40 ou 80 ans, afin d’aller un peu plus loin, un peu plus haut !

Le courage de rêver Parfois, nous avons peur de rêver et nos rêves sont éteints par nos peurs et nos histoires. Saviez‑vous que la plus grande peur

de l’être humain n’est pas la peur de l’échec, mais bien la peur de sa magnificence ? ! La rêverie en état d’éveil nourrit la joie de vivre. RÊVER devient une inspiration constante, une propulsion dans le quotidien. C’est important de se permettre cet état à n’importe quel âge et circonstance. RÊVER est essentiel à une bonne hygiène de vie, remplie d’espoir et d’énergie de VIVRE !

Le courage de réaliser Je vous invite à prendre un moment et à vous poser cette question : si je meurs demain, est‑ce que je sens que je me serai réalisé ? Si vous hésitez à dire OUI, c'est un indicateur qu’il vous reste des RÊVES à accomplir ! Pourquoi attendre ? Attendre d’avoir plus de temps, d’argent, ou peut‑être de rencontrer quelqu’un ? En attendant, nous nous éloignons de nos rêves et nous n'avons aucune confirmation que demain viendra. Avoir le courage de VIVRE, c’est maintenant, avoir le courage de SE RÉALISER débute par un rêve et une action. Quelle sera votre action aujourd’hui pour réaliser un rêve qui vous tient à cœur ? Avec une poignée de courage, la réalisation ouvre grand sa porte pour vous… qui méritez bien cet honneur !

Antoinette Layoun Auteure, psychothérapeute, Yogacharya (maître en yoga) www.antoinettelayoun.org

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Bouquins

Spécial

Salon du Livre de Montréal Rencontres d'auteurs Pierre Szalowski :

auteur et scénariste, mais surtout bonheuraturge !

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ierre Szalowski est un homme d'opinions. Sa philosophie de la vie simple et joyeuse dicte sa vie et ses choix dans le plaisir et selon la liberté qu'il a choisie. Surpris par le succès de son premier roman, il a longtemps hésité à poursuivre ce type d'écriture. On a voulu parler de bonheur, de succès et d'argent avec lui. Rencontre avec un auteur attachant et authentique qui n'a pas peur de ses mots.

Tu as quitté un lucratif emploi pour te lancer dans l'écriture. Ça se rapporte un peu à ce magazine : moi, j'ai envie d'être heureux. J'ai toujours eu envie de l'être et je fais des efforts en ce sens. Le bonheur ne te tombe pas dessus, tu dois aller le chercher. J'ai changé de métier tous les 7 ans, parce qu'au bout de 7 ans, je m'ennuie. Je me lève en me disant que je vais passer une mauvaise journée, je n'en ai pas envie et je change de métier. Quelle que soit ma situation financière, sociale, j'arrête. J'ai été photographe de presse, j'ai voyagé, j'étais toujours seul. Au bout d'un moment, cette réalité ne me plaisait plus. J'ai été embauché comme journaliste. Puis, j'ai créé une agence de pub. À la fin, j'y faisais des logiciels et j'ai été recruté par Ubisoft. Un jour, il y a eu Montréal. Je suis devenu vice‑président. Je faisais un gros salaire. Je dépensais tout. Que je gagne 10 000 $ ou 100 000 $, je dépense tout, c'est une constance. Je considérais que j'étais l'escorte la mieux payée de Montréal. En créant des jeux, j'offrais du plaisir, et moi, en les créant, je faisais semblant d'en avoir. J'étais dans une situation de mensonge. Socialement, c'est bien vu, mais tu es une pute, par rapport à toi‑même et à la vie. J'ai décidé d'arrêter pour devenir scénariste, j'ai fait Ma fille, mon ange et Décharges. Un jour, je décide d'écrire les poissons (Le froid modifie la trajectoire des poissons). Je l'écris en me disant que je vais le faire à compte d'auteur. Souvent, on se fixe un objectif qui n'est pas réalisable et on est déçu. L'objectif est là‑haut et on n'a pas su faire l'escalier. Si tu ne peux pas monter, tu ne peux pas l'avoir. Je me suis donc dit que je réussirais à en vendre 300 et que je couvrirais mes frais. Des gens l'ont lu, ont aimé, puis j'ai trouvé un éditeur, Hurtubise, après avoir été refusé plusieurs fois. C'est mon histoire extraordinaire avec les poissons !

Ce que je fais bien, c'est mon engagement envers mes livres. Est‑ce que c'est la solitude du photographe journalistique qui a inspiré l'histoire de Mais qu'est‑ce que tu fais là, tout seul ? Non, mais je me sers de toutes mes histoires. Dans tous mes romans, il y a une danseuse, pour des raisons simples. Chez Ubisoft, dès que des gens d'ailleurs venaient à Montréal, ils voulaient aller aux danseuses. Il n'y a pas ça en France, ils veulent voir ce que c'est. Le deuxième livre n'a pas été écrit comme le premier, pour lequel personne ne m'atten‑ dait. Au premier lancement, il y avait 250 personnes, des magazines, des journaux. Je voulais mon lance‑ ment, ça fait partie du rêve. Pour le second, je m'étais fait un petit nom ; des gros éditeurs t'écrivent et te demandent ce qui s'en vient. Au début, tu mens un peu : j'ai presque fini, je commence. Mais tu n'arrives pas à retrouver l'état de grâce, la pureté. Et ce n'est qu'un roman. C'est difficile à écrire. Pendant 6 mois tu en arraches, mais pendant 18 mois on te dit que tu es beau, bon, on te lance des invitations.

Pierre Szalowski et Catherine Verdon au Salon du Livre de Montréal

temps, toujours te faire demander quelque chose. Ce qui au début te flatte devient un peu tannant. Ça fait prétentieux de dire ça. Je voudrais rester entre‑deux : suffisamment pour vivre, mais assez peu pour devoir continuer. Tu dois avoir un peu faim.

Je ne crois pas aux gens bons à 100 %. Quelqu'un qui est parfait va vite m'inquiéter.

Il y a qui tu es, et il y a ce qu'on croit que tu es. Tu dois construire ton image d'auteur ? Oui, avec le risque un jour de s'en lasser.

Et de redevenir la pute dont tu parlais ? C'est sûr. Mon éditeur, après le premier livre, croyait que j'allais arrêter. J'avais tout vécu. Au premier Salon du livre, je m'étais habillé en dimanche, j'avais mon badge en évidence, j'étais super fier d'être un auteur. Le problème, et j'y ai beaucoup pensé, est que ce qui peut te faire arrêter, c'est le succès. Ne plus avoir de

Le bonheur « Il faut que je trouve du plaisir à faire les choses. Je suis passé à deux doigts de ne pas écrire le second. Je me disais : « au mieux, je vais faire la même chose qu'avec le premier, ou ce sera moins bien ». Donc, pourquoi refaire un rêve ? Il y a des moments qui sont beaux parce qu'ils ne se revivront pas. Je ne m'ennuie pas. Je ne fais pas des choses que je ne veux pas faire. » partoutici .com

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Faire comme si Passionnées de livres, nous savons qu'ils peuvent changer une vie ou avoir un impact dans la vie de quelqu'un, au‑delà des mots… Marc en est la preuve.

Marc Beaudet et Marc Fisher

Marc Beaudet au Concours canadien de journalisme 2011

« J'ai acheté Le golfeur et le millionnaire de Marc Fisher parce qu'il m'interpellait. Comme pour plein de choses dans ma vie, que je fais sans trop savoir pourquoi, parce que je le ressens. Le livre explique que si tu veux quelque chose, tu dois y croire et ne faire que ça. Faire comme si tu étais déjà là. Le caricaturiste du Journal, Rolland Pierre, qui y était depuis 30 ans et que j'avais contacté m'a annoncé qu'il prenait sa retraite. Il y a eu un concours pour le remplacer. Quand j'étais allé voir Rolland, je lui avais demandé si je pouvais m'assoir à son poste de travail. J'étais sur sa chaise, dans la salle de rédaction, et je me répétais : « Tu es le prochain ». J'ai tout lâché le jour 1 du concours, j'habitais à Québec, et je leur avais dit que mes boîtes étaient prêtes. J'ai fait comme je fais aujourd'hui, produire une caricature et l'envoyer par internet. Ils ont reçu 500 portfolios. À la fin du concours, ils en ont choisi 15 pour les mettre à l'essai. Je n'étais pas dans ces 15. J'ai continué à envoyer mes caricatures quand même. Pour moi, ça ne pouvait pas finir là. J'ai fait cela pendant 7 mois, pas payé, je n'avais plus un sou. J'y croyais et je le savais tellement, c'était clair pour moi. Un jour, j'avais 11 messages sur mon répondeur. Le 11 revient souvent dans ma vie. J'ai pris le message, le rédacteur en chef me demandait de le rappeler. Je pleurais ; je savais. Ils avaient vu mon évolution, mon coup de crayon, mon éditorial, ma capacité de produire de façon régulière. Je commençais le lundi suivant. Mes boîtes étaient encore près de la porte. Les gens me demandent : « Pourquoi toi ? ». Certains étaient 100 fois meilleurs que moi, mais ils ne s'étaient pas entraînés de la même façon. »

* Marc a aussi gagné au Concours canadien de journalisme dans la catégorie Caricatures en 2006 et 2011.

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La lecture, une ouverture vers votre « devenir » Les Éditions Un monde différent sont heureuses de vous présenter une sélection de lectures agréables et enrichissantes.

L’auteur aux 100 000 000 d’exemplaires vendus Le SuccèS SeLon Jack — Jack canfield 64 principes de succès pour vous rendre là où vous souhaiteriez être !  ISBN 978-289225-607-9 • 576 p. • 38,95 $

Le docteur Sylvain Guimond propose le hockey comme mode de vie Le Hockey, c’eSt danS La tête ! l’être humain est d’une telle complexité qu’il oublie que son cerveau est son plus fascinant outil de travail. Voici donc un guide pour optimiser son utilisation, autant pour les sportifs que pour chacun de nous.  ISBN 978-289225-793-9 • 240 p. • 19,95 $

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Bouquins

C

'est un immense cadeau de la vie que de connaître Marc Beaudet. Cet homme

brillant, passionné et intuitif a conservé son coeur d'enfant, qui selon nous explique son immense succès. Chaque jour, depuis plus de 10 ans, il fait rire, réfléchir, grandir les gens par son célèbre coup de crayon au Journal de Montréal. Ce qui est encore plus admirable, et ce dont on a voulu parler pour inspirer le suivant, c'est son histoire qui est digne d'un film. Pourtant, c'est bien la réalité de cet artiste qui prouve que croire en soi et ne jamais abandonner est la clé du succès.

Quand as‑tu su que tu voulais être caricaturiste ? J'ai toujours su que j'allais faire ça, sans vraiment savoir pourquoi ou quand ça se produirait. Je ne voulais pas être dessinateur, je voulais être caricaturiste. Une des premières personnes que je dessinais était mon père ; si je me faisais chicaner, je ne parlais pas, je m'exprimais en dessinant et je le collais sur le frigo. Mon père le voyait et riait, ce qui désamorçait la situation.

Ça t'aide encore à t'exprimer aujourd'hui ? Tous les jours. Je passe des messages si je le souhaite. Mais aujourd'hui, je ne fais pas les mêmes caricatures qu'il y a 10 ans. La création ne se fait pas de la même façon.

Est‑ce que ça arrive que tu ne sois pas inspiré ? Je vais parler de l'avant lock‑out au Journal de Montréal. Avant, je passais mes journées à chercher des idées. Je griffonnais longtemps pour arriver à quelque chose. Je suis allé à l'école de l'humour où j'ai suivi un cours d'écriture humoristique. Luc Boily, qui signe la BD avec moi, m'a enseigné. Nous sommes devenus amis. Je suis allé à l'École de l'humour pour développer des procédés humoristiques, aider à créer quand on vit parfois le syndrome de la page blanche. Un peu comme 1 + 1 font 2. Depuis le lock‑out, j'ai une méthode. J'écoute les nouvelles jusqu'à environ 13h, je m'absorbe de ce qu'il se passe. Je m'assois devant mon écran, puis j'attends, avec mon crayon. Je commande la caricature. Des gens pensent que c'est ésotérique ou que ce n'est pas vrai, mais ça l'est. La caricature est créée dans l'heure qui suit.

Marc Beaudet et Catherine Verdon au Salon du Livre de Montréal

Comment conjugues‑tu avec le fait que ton visage n'est pas très connu, mais que ton nom l'est énormément ? Ça me va ! Mon plaisir est d'observer les gens, dans un café, qui regardent et parlent de ma caricature. J'attends qu'ils tournent ma page. J'aime l'anonymat, mais ça serait aussi correct si les gens me reconnaissaient plus.

De quoi as‑tu le plus appris dans la vie ? Toujours écouter sa petite voix, son instinct. Quand je ne l'écoute pas, ça ne marche pas.

As‑tu eu du soutien dans ta démarche ? Quand j'ai annoncé que je lâchais tout, je me suis fait dire que j'étais fou, de me trouver une vraie job. J'encourage beaucoup mes enfants et les gens en général que tout est possible si tu y crois, si tu persévères, si tu travailles fort.

Combien de temps de création est nécessaire pour une BD ? Environ 6 ou 7 mois : brainstorming pour trouver les idées, le scénario, il y a environ un mois et demi d'écriture. Ensuite, je m'installe et je dessine deux mois intensivement.

Y a‑t‑il un dessin qui est important pour toi ou qui a fait jaser ? Génération Y. J'ai gagné le prix mention honorable au Portugal en avril 2009 au World Press Cartoon dans la catégorie Gag Cartoon*. J'ai gagné quand j'étais dans la rue, en lock‑out.

Qu'est‑ce qui t'inspire le plus pour ton travail ? La bêtise humaine, le non‑sens, l'absurdité.

Après le lock‑out, je me suis demandé ce que j'allais faire de ma vie s'ils ne me reprenaient pas. Les autres quotidiens ont leur caricaturiste. On est 4 ou 5 au Québec. Qu'est‑ce que je fais de mieux dans la vie ? Je dessine. Je me suis dit que je pouvais faire des livres pour enfants, des t‑shirts, des BD. La BD est née comme ça, en élaborant des concepts.

Gangs de rue Tomes 1 et 2 Un monde différent

Génération Y ‑ publié le 22 janvier 2008 ‑ Journal de Montréal

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Bouquins

Rencontre en 5 questions avec

Dominique Allaire Par Julie Niquette

Rigolades avec Robert Blake, un auteur qui adore les rencontres avec ses lecteurs. Ses titres : Jack et Koukie, Le bleu de l'espoir, Le Voyage, Kaya, aux Éditions du 9e jour.

1. Quelle place occupent les mots dans votre vie ? Une très grande place ! À onze ans, j’apprenais l’anglais en écoutant cent fois les chansons des Beatles pour en transcrire les paroles. Quel bonheur, le jour où les disques incluaient enfin les textes ! Alors que certains se laissent bercer par la musique, la danse, la cuisine, la mode, moi, je succombe totalement à l’immense beauté des mots. Très jeune, je participais à des concours de poésie, je dévorais des livres. Les mots sont au centre de ma vie. Mon amour des mots a motivé ma carrière de traductrice professionnelle. J’adorais le sport unique qui consiste à transposer l’idée d’un auteur anglophone dans ma langue maternelle. Mon affection pour les mots est au service de ma mission : l’amour de soi. Sans les mots, je n’aurais pas écrit de livres, animé des conférences, alimenté un blogue ni accompagné des clients dans la réalisation de ce qui leur tient à cœur.

2. Croyez‑vous que l’écriture puisse devenir un outil de transformation ou d’évolution ?

Aux Éditions Un Monde Différent, David Bernard jase avec Manon Martel (adjointe à l'éditeur et relations de presse) et Monique Duchesneau (promotion et marketing).

Née d’une mère qui collectionnait les livres et d’un père qui travaillait dans une papeterie, il est naturel pour moi que l’écriture le soit. Elle peut transposer des idées abstraites en réalité concrète. Renforcer nos convictions et donner des ailes à notre intuition. Jeter par terre nos barrières et évaporer les glaciers de nos préjugés. Il y a l’écriture personnelle, qui nous fait voir notre univers intérieur d’un autre œil dès qu’on s’adonne à l’écriture d'un journal intime. En exprimant par écrit ce qui nous habite, nous entretenons un dialogue imprégné d’amour et de compréhension envers nous‑mêmes. Cela nous permet de mieux nous connaître, ainsi que ceux et celles qui nous entourent. Chaque personne porte en elle un livre qui attend patiemment d’être retranscrit. Si un livre change une seule de nos perceptions, il en vaut largement le prix.

3. Quel est votre mot préféré ? J’en affectionne tellement : amour, cœur, oui, je t’aime, chips, Alexandre, infini, ma Dodo, tout est parfait. Lequel choisir ? Tranchons. Le voici : Merci !

4. Votre livre Bye Bye Bog ! est paru récemment. Quels ont été les impacts de cette parution sur votre vie d’auteure et sur votre blogue qui porte le même nom ? Amitiés ! Julie Niquette, Marilou Brousseau, Dominique Allaire, Natalie Saint‑Jean, Catherine Verdon, Alexandra Ocampo, Amélie Boivin Handfield.

En 2010, j’étais à des années‑lumière de me douter que mon blogue serait un jour publié sous forme de livre. Comble du bonheur, mon amie fée Christine Michaud a accepté d’en écrire la préface. Elle me permettait alors de réaliser un rêve que je portais dans mon cœur d’auteure depuis très très longtemps. Je reçois régulièrement des courriels et des appels de gens qui veulent apprendre à neutraliser les bogs qui les empêchent d’avancer. Je suis enchantée de constater à quel point les gens sont désireux d’équilibrer leurs perceptions et d’être maître de leur destinée. Livre et blogue constituent un pont vivant entre ma profession de coach de vie et ma clientèle.

5. En plus d’être auteure, vous êtes coach de vie ; quel truc pourriez‑vous donner à nos lecteurs et lectrices pour qu’ils soient plus heureux ?

India Desjardins rencontre un nombre impressionnant de lecteurs durant le Salon ! Sa BD La célibataire (Édition : Michel Lafon ‑ illustrations de Magalie Foutrier) connaît un grand succès !

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Mon truc, c’est le journal de gratitude. Depuis 1997, j’écris chaque jour au moins cinq raisons de dire merci pour ce qui m’arrive. Notre pensée est subtile ; notre parole est liquide et nos écrits sont solides. C’est pourquoi j’invite ardemment vos lecteurs à écrire leurs mercis dans le cahier de leur choix. J’ai appris que dire merci pour ce que je perçois comme des cadeaux, autant que pour ce que je perçois comme des fardeaux, est un merveilleux et puissant rituel qui me montre combien ma vie déborde de bénédictions.


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Composer, intriguer, déranger Par Catherine Verdon

La vie épicée de

Nathalie Roy

Par Julie Niquette

C J'

ai été séduite par Madeleine Robitaille et très accrochée par sa plume, à mi‑chemin entre l'horreur et le thriller psychologique. Cette femme sereine, simple et accessible a un talent inouï pour donner naissance à des personnages qu'on aime détester et jouer avec l'angoisse de ses lecteurs. Rencontre avec une femme, maître des mots et de la créativité qui connaît un fulgurant succès, bien mérité ! Est‑ce que l'horreur comme type de roman s'est imposée à vous ou vous l'avez choisie ? On dit que j'écris de l'horreur, mais à mon sens, il s'agit plutôt de thriller psychologique (quoique j'admets ne pas faire dans la dentelle). Comment naissent vos personnages ? Je crois qu'ils sont tous quelque part dans ma tête et qu'ils attendent leur moment pour surgir, pour s'imposer. Le personnage arrive toujours sans son histoire. Je compose avec sa personnalité. Est‑ce qu'il y a une mission autre que de divertir quand on écrit de l'horreur ? J'écris pour moi en premier. Écrire est une façon pour moi de solliciter mon intelligence, de chercher des issues, de pousser mes réflexions, d'essayer de comprendre des réactions et des comportements, ceux de mes personnages, qui pourraient aussi être de vraies personnes.

« Je veux que le lecteur soit écœuré si c’est écœurant, je veux qu’il ait peur si c’est effrayant et je veux qu’il pleure si c’est triste. » Est‑ce que ce style d'écriture vous force à repousser vos propres limites ? Je veux toujours faire mieux, fouiller plus loin la psyché de l'être humain, piéger le lecteur, le marquer d'une façon ou d'une autre. Qu'est‑ce qui vous fait peur ? J'ai apprivoisé beaucoup de peurs. Aujourd'hui, je sais que la peur disparait quand on la regarde en face, et que l'être humain se fait peur lui‑même. Meilleurs trucs d'écriture : Se relire à voix haute. Si ça ne coule pas, c'est que la phrase n'est pas correcte. Ne pas faire de trop longs paragraphes. Bien utiliser la virgule et le paragraphe, pour séparer les idées. Ce qui s'en vient pour vous ? Je suis en train d'écrire quelque chose qui m'intrigue beaucoup moi‑même. Comme d'habitude, je ne sais pas où mon personnage s'en va, mais il est passionnant !

Dans l'ombre de Clarisse

Un brillant thriller où l'existence d'une famille tourne au cauchemar suite à un drame qui amènera grand‑mère Clarisse à s'installer chez sa bru et ses 4 petites‑filles… Véritable tyran, jusqu'où ira‑t‑elle ? Captivant, frustrant, poignant, cruel, du Madeleine Robitaille à son meilleur !

De la même auteure aux Éditions de Mortagne : Chambre 426, le dernier livre de Madeleine Robitaille, Les Orphelins du lac et Le Quartier des oubliés.

ette journaliste, réalisatrice et scénariste est une passionnée de chick‑lit et adore photo © Sarah Scott la gastronomie. Dans la trilogie de La vie épicée de Charlotte Lavigne, elle a décidé de conjuguer ses passions et son talent pour les mots. Au cœur de ces livres, il y a Charlotte, une recherchiste charmante, divertissante et maladroite. Une amoureuse de l'amour qui sait profiter de la vie ! Ce personnage attachant, ses amis et ses collègues de travail colorés sauront vous charmer, tout comme les milliers de lectrices qui aiment déjà Charlotte… et Nathalie ! Rencontre avec l'auteure.

Ta meilleure adresse resto : Bouillon Bilk Ta meilleure adresse de fille : Rouge, bar à ongles Ton ingrédient indispensable à toute recette : L'huile d'olive… sauf dans les desserts, bien sûr ! La recette que tu réussis toujours : Servir le vin ? ? ! ! (rires) Et peut‑être les escalopes de veau parmigiana ! Un drink par excellence pour une soirée entre filles : Martini au cidre de glace. Vif, léger et… québécois ! Ton coup de cœur lecture : Présentement, La vie comme avec toi de Geneviève Lefebvre. Formidable polar ! Le plus beau mot de la langue française : Tolérance Le morceau fétiche de ta garde‑robe : Ma p'tite robe noire cocktail et mes escarpins roses. La recette de ton succès : Rester authentique, travailler fort et être humble Je ferais des folies pour… du homard de la Gaspésie pêché le jour même Le meilleur conseil que tu as reçu : Sois toi‑même, arrête de vouloir être quelqu'un d'autre. Si tu avais une heure de plus par jour… j'écrirais ! Une sortie qui te fait plaisir : Resto, resto, resto Émission préférée : Mauvais Karma. J'aime trop ces trois folles, elles sont un peu Charlotte dans leur genre ! Comment entretiens‑tu l’amitié ? Une bouteille de vin, un bon souper et, surtout, de l'écoute. Ton chef coup de cœur : Danny St‑Pierre Un coup de gueule : La corruption au Québec Que referais‑tu autrement ? Perso, je n'aurais jamais été rousse et toujours blonde. C'est fou comme on a plus de fun ! Et de façon plus idéaliste et profonde, je bannirais toutes les injustices de la terre. partoutici .com

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Michelle Blanc : femme, et vraie… Par Catherine Verdon

M

ichelle Blanc est un genre à part, comme le cite le titre de sa biographie parue le 7 novembre dernier et écrite par Jacques Lanctôt. Un genre à part, oui, mais pas pour son changement de sexe rendu très et trop public, qui fait partie de sa vie privée. Un genre à part parce que c'est admirable d'être si intègre, transparente et généreuse et d'accepter d'ouvrir à ce point sa vie, souvent à des inconnus, plutôt que de se fermer et vouloir se faire oublier. Tout cela, afin d'aider les autres et oser espérer un changement dans les mentalités concernant la différence, la tolérance et le jugement. Michelle est reconnue pour son expertise et sa présence dans les médias sociaux. Titulaire d'une maîtrise scientifique dans ce domaine, elle exerce sa passion depuis plus de dix ans comme consultante en stratégies Internet et marketing Web. J'ai eu la chance de la recevoir à mon émission et de la revoir lors du lancement de son 3e livre, le récit de sa vie. Une femme qu'on voudrait notre amie, qui est intelligente, drôle, honnête, et définitivement, l'une de nos femmes de l'année. Rencontre.

Le changement, ça dérange ceux qui passent plus inaperçus ? Parce que changement est synonyme de différence, ce qui fait l'unicité d'une personne. Tout à fait. Ce qu'on connait peu effraie. J'ai réalisé que je suis devenue une sorte de miroir des problèmes d'autrui, qui ne m'appartiennent pas. Quelqu'un qui est insécure avec sa sexualité au niveau de l'orientation ou de l'identité va réagir très fortement à mon endroit. Les gens qui réagissent très fortement, de manière positive ou négative, ne réagissent pas à moi, mais à quelque chose qui leur appartient. J'ai changé de sexe, on s'entend que cela peut amener une forme de réaction, mais le degré de celle‑ci va beaucoup plus parler de la personne qui l'a que de moi.

Est‑ce fatigant que les gens veuillent toujours en parler ? Je le fais moi‑même par cette entrevue… Oui. Quelqu'un qui est gai va faire un coming out. Pour une personne transsexuelle, notre coming out est constant. Pour plusieurs comme pour toi, c'est une saine curiosité, les gens veulent savoir, comprendre. Mais quand je me suis fait poser 200 fois la même question, je suis tannée de mettre la cassette.

C'est parce que vous avez autre chose à dire aussi. Oui, et je ne me définis pas par mon changement de sexe. J'étais quand même une experte reconnue avant de changer de sexe, chroniqueuse régulière au Canal Argent, La Presse, etc.

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Est‑ce que ça se demande si vous vous aimez plus maintenant qu'avant ? Oui ! Je suis bien dans ma peau comme je ne l'ai jamais été. Enfin, mon problème de dysphorie de genre est réglé. Le changement de sexe, c'est un traitement. Le problème n'est pas de changer de sexe, c'est une grave dépression au moment où une forme de switch se fait dans ton cerveau et qui fait tomber tous les mécanismes de négation que tu avais mis en place depuis ton enfance, pour disons « gérer » le fait que tu n'étais pas dans le bon corps. Que ce soit la psychanalyse, les électro‑chocs, les analyses comportementales, toutes les approches psychiatriques et psychologiques ont été testées et la seule chose qui fonctionne est le changement de sexe. Avant cela, j'étais mal dans ma peau, mais j'étais bien avec les autres. Aujourd'hui, je suis bien dans ma peau, mais je suis mal avec certains autres. Le pire, ce sont les gens qui me disent : « Je respecte ton choix ». Comme si je m'étais levée un matin en me disant que ça serait cool d'être une femme. Tu as le choix de rester en dépression profonde le restant de tes jours, avec aucun traitement possible, ou de changer de sexe. C'est ça le choix.

Quelle est votre définition du bien‑être, du bonheur ? C'est d'être vraie. Des fois les gens me disent que je ne suis pas une vraie femme. Si c'est le cas, je suis certainement une femme vraie. L'authenticité, c'est fondamental. L'amour aussi, qui est une grande aspirine. J'ai eu cette chance, de rencontrer l'amour de ma vie.

Vous avez dit de votre conjointe qu'elle est « ma lumière qui doit rester dans l'ombre ». C'est très beau. Le négatif n'est pas tant pour moi que pour ma conjointe, Bibitte électrique. C'est lourd d'être avec quelqu'un qui est connu. Les gens lui demandent « Comment va Michelle ? ». Pas comment elle, elle va. C'est comme si tu n'étais pas là. On a discuté beaucoup au sujet de la biographie, mais on ne savait pas qu'elle allait devenir un élément si important du livre.

Michelle Blanc, Catherine Verdon et Julie Niquette

Le grand message est que le chemin vers la conquête de toi‑même est toujours hasardeux. Quand tu arrives à t'assumer toi‑même, c'est clair que ça dérange des gens. Il va y avoir des pertes, mais aussi de grandes victoires et de grands bonheurs.

Avez‑vous regretté cette aventure de livre à certains moments durant sa création ? Oui, par moment. Des gens ont dit des choses à Jacques qu'ils ne m'avaient pas dites à moi. Quand tu le lis, c'est difficile. Pour voir l'entrevue complète avec Michelle Blanc : http://vimeo.com/52574536

Médias sociaux 101 : Qu'est‑ce que les gens ne savent pas et devraient savoir ? « Quand vous dites n'importe quoi sur Facebook ou autre, même sous un pseudonyme, on peut vous retracer. Vous êtes responsable de vos écrits, légalement, civilement et criminellement. Vous êtes responsable des écrits de vos enfants. Les gens peuvent se penser anonymes, ça ne l'est jamais ; penser que leur profil est sécurisé, visible que pour leurs amis, mais faire une copie d'écran, c'est très rapide. Tes amis sont amis avec toi au moment où l'on se parle. »


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Je n'ai jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture n'ait dissipé. — Montesquieu

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Par Julie Niquette

Je vois la vie en rose, de Nadia Lakhdari King (Éditions Goélette) L’auteure nous entraîne dans l’univers d’Émilie, de Charles, d’Isabelle et de Sébastien. On parle d’amitié, d’amour, de famille et de vie professionnelle. Les chapitres courts, l’idée d’offrir la version de chacun des personnages en alternance, l’humour et la légèreté font de ce livre une lecture agréable et joyeuse.

Exercices créatifs zen, par Anne‑Marie Jobin (Éditions Le jour) Si vous avez été conquis par Le nouveau journal créatif de cette auteure, vous le serez aussi par cette nouveauté. Toujours fondé sur la même méthode, Exercices créatifs zen nous propose davantage d’idées pour avoir accès à nos ressources intérieures. Efficaces et accessibles, ces exercices permettent aisément de nous calmer et de nous intérioriser. Aucun besoin d’être artiste pour s’y adonner. Que ce soit par l’écriture, le collage ou le dessin, ces suggestions vous feront le plus grand bien ! Un cadeau à offrir et à s’offrir !

UNE DÉCOUVERTE ! Quand les guêpes se taisent, par Stéphanie Pelletier (Éditions Leméac)

Pour son premier livre, Stéphanie Pelletier nous offre des nouvelles. Pour chacune d’elle, l’auteure a su créer des univers gorgés d’émotions, de souvenirs, de paysages. Elle a une écriture efficace, souvent touchante. J’ai eu un faible pour la dernière nouvelle, Trois sous et une étincelle. Elle a su m’émouvoir. N’hésitez pas et plongez dans le monde de cette auteure, où les images, les sons et les odeurs sont décrits avec tant de précision, qu’ils semblent vrais. Comment devenir la meilleure grand‑mère au monde, par Valérie Caron et al. (Éditions Caractère) Bon, qu’on se le dise, j’ai la meilleure mamie du monde. C’est mamie Rachelle. Toutefois, pour les grands‑mères qui aspirent à obtenir ce titre, Valérie Caron, Laurence Cayer‑Desrosiers et Marianne Prairie, les auteures, ont réuni plein de petits trucs simples pour gagner le cœur des petits‑enfants. Les images sont mignonnes, colorées et drôles. Et que dire des trucs ! Membres du groupe Les moquettes coquettes, elles vous feront sourire, c’est certain !

Papa par‑ci, papa par‑là, de Martin Larocque (Éditions de La Bagnole) Martin Larocque écrit depuis déjà un moment dans le magazine Enfant Québec, sur son rôle de père. Papa, par‑ci, papa par‑là est le troisième recueil de ses meilleures chroniques. Dans celui‑ci comme dans les deux autres, sa façon d’écrire est toujours aussi agréable, précise et juste. Son authenticité, sa franchise et son humour font encore partie de ses textes. Il y a aussi ses prises de position, les réflexions qu’il suscite, l’idée qu’il encourage les papas à prendre leur place et à avoir confiance en leurs aptitudes. Par ricochet, ses mots encouragent les femmes à croire que leur amoureux est tout aussi capable qu’elles de s’occuper de leur enfant. Il s’agit d’un père heureux de l’être, qui s’accomplit dans son rôle et qui n’hésite pas à scander qu’il n’est pas parfait. L’humour, le gros bon sens et l’instinct constituent de bons outils pour lui. Vous adorerez, sans l’ombre d’un doute ! S’habiller pour son corps, par Marco Robidoux (Éditions Caractère) Connaissez‑vous votre silhouette ? Êtes‑vous un I, H, A, O, V, X ? Non seulement ce livre fera en sorte que vous le saurez, mais les précieux trucs de ce designer et styliste vous permettront d’apprendre à vous vêtir selon le résultat. Vous serez en mesure de mettre en valeur vos atouts, ce n’est pas rien ! Vous magasinerez mieux puisque vous saurez ce qui convient le mieux à votre type de silhouette. Ce livre est un outil important pour toutes les femmes qui souhaitent se sentir mieux, avoir plus d’assurance, tout en ayant un look qui fait tourner les têtes pour les bonnes raisons. Tout petit bémol, les gens plus visuels auraient adoré que ce livre contienne davantage d’illustrations afin d’appuyer les conseils de l’auteur.

livresquement

boulimique Sophie Bérubé a pratiqué le droit, a été journaliste pour les affaires judi‑ ciaires avant de devenir animatrice à la télévision et à la radio. Son premier roman Sans antécédents a été chaleureusement accueilli. L’enquêteur Mathieu Langlois travaille à la section des personnes disparues. Sa nouvelle « cliente », comme il les appelle, n’est nulle autre que Julie De Grandpré. L’avocate de la défense, que l’on surnomme « la sorcière du palais », s’est volatilisée depuis trois semaines quand sa femme de ménage alerte les policiers. La juriste, ayant trouvé son chat éviscéré en rentrant à la maison, a décidé de prendre la poudre d’escampette, sentant la menace poindre le bout de son nez. Qu’est‑ce qui a pu la pousser à s’enfuir sans laisser de traces ? La personne s’étant attaquée à son animal de compagnie l’a‑t‑elle rattrapée ? En enquêtant, Mathieu se rend compte que la jeune femme au passé trouble avait beaucoup d’ennemis et une bien mauvaise réputation. Anciennement procureure de la couronne, elle est traversée dans le camp inverse et est deve‑ nue avocate de la défense, représentant main‑ tenant des criminels. Des rumeurs d’aventures avec les clients sont au nombre des écarts qui lui sont reprochés. Qu’est‑ce qui a provoqué cette volte‑face ? Quelle est la nature de ses liens avec le crime organisé ? Mathieu Langlois s’adjoindra à deux journalistes aux affaires judiciaires afin de retrouver la trace de Julie De Grandpré et dénouer les tortueux fils de l’intrigue. Ce faisant, les trois comparses découvrent ce qui pourrait être un important scandale, sur fond de corruption. Un suspense constant, adroitement mené par Sophie Bérubé. Le lecteur est pris en otage et il lui est impossible de déposer le livre. Les multiples pistes et revirements sauront contenter les amateurs du genre.

La sorcière du palais Sophie Bérubé, Les Éditions Goélette

Yannick Ollassa

Chroniqueuse littéraire et rédactrice en chef du blogue : www.livresquementboulimique.com

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pattes & poils

Donner sa langue au chat

NOËL AVEC MINOU Le temps des fêtes est souvent synonyme de cauchemar pour vos pauvres décorations qui sont à la merci des instincts chasseurs de votre chat, qui verra dans chaque boule, guirlande ou lumière, un jouet lui permettant de pratiquer ses techniques de chasse. Il pourrait aussi penser que le sapin de Noël est un arbre à chat intéressant ou encore un excellent endroit pour jouer à la cachette. Comment faire comprendre à minou que le sapin n’est pas un terrain de jeu ? Sachez d’abord que les punitions verbales et physiques, y compris le fameux vaporisateur d’eau, sont totalement inefficaces. Votre chat ne comprendra qu’une seule chose avec la punition : il n’a pas le droit de s’attaquer au sapin de Noël… quand vous êtes là. Mais sitôt partis, rien n’empêche votre chat de s’en donner à cœur joie. De plus, la punition défait le lien de confiance avec le chat et peut provoquer plusieurs problèmes de comportement. Ensuite, il faut comprendre que le chat adopte un comportement seulement s’il lui rapporte quelque chose et tend à abandonner un comportement si celui‑ci est désagréable en lui‑même. À cet effet, il existe un produit très efficace appelé Ssscat qui est vendu dans la plupart des boutiques pour animaux et

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chez les vétérinaires. Le Ssscat est une canette d’air comprimé activé par un détecteur de mouvement. En plaçant deux canettes Ssscat de chaque côté du sapin, votre chat comprendra très vite que lorsqu’il approche de l’arbre, les Ssscat s’activent, projetant un jet d’air inoffensif, mais combien efficace pour que votre chat considère toute approche vers le sapin comme étant quelque chose de désagréable. En utilisant le Ssscat, le comportement de se rendre au sapin devient désagréable par lui‑même (c’est‑à‑dire sans vous en mêler : ce n’est pas vous qui empêchez votre chat de se rendre au sapin).

de l’ingestion de ces glaçons qui provoquent une obstruction des intestins. Même chose pour certaines guirlandes ou nuage de coton que l’on met sous l’arbre. Finalement, il y a toutes les décorations mises sur les cadeaux eux‑mêmes qui peuvent être ingérées par le chat. Soyez particulièrement vigilants et ramassez tous ces rubans, boucles et cordes lors du dépouillement des cadeaux. Pour le bien de vos chats.

Parmi les autres options, vous pouvez placer deux couches de papier d’aluminium autour de l’arbre (servant aussi de décoration) entre lesquelles vous saupoudrez du poivre de Cayenne. Le son, la texture et l’odeur du papier d’aluminium combinés au poivre de Cayenne peuvent suffire à décourager le chat de s’approcher du sapin. Le temps des fêtes est un temps plutôt dangereux pour les chats, car beaucoup de décorations repré‑ sentent un danger pour leur santé. Il faut donc éviter les fameux glaçons d’aluminium ou de plastique. Chaque année, trop de chats meurent à cause

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Consultation éclair votre vétérinaire répond

Quels sont les aliments toxiques pour votre chien ? Nombreux d’entre vous voulez gâter votre petit amour en partageant avec eux une partie de votre repas ou collation. Toutefois, les chiens sont moins tolérants que nous à certains aliments et malheureusement, pour certains aliments, une très petite quantité ingérée peut s’avérer très toxique pour votre toutou poilu. Voici donc un petit résumé des aliments toxiques les plus fréquemment rencontrés lors d’intoxication dans les cliniques vétérinaires. »» Chocolat : En ce qui concerne le chocolat, le cho‑

colat noir demeure le type le plus à risque considérant sa grande concentration de méthylxanthine, en com‑ paraison au chocolat blanc et au lait. Toutefois, tout dépend du poids de votre animal et de la quantité ingérée. Les signes cliniques associés sont : vomisse‑ ment, diarrhée, pancréatite, halètement, augmentation de la fréquence cardiaque et arythmie, tremblements, hyperactivité, convulsions et mort.

»» Café et caféine : Les chiens n’ont pas vraiment

besoin de stimulant pour être éveillés ! En effet, les effets sont les mêmes que lors d’intoxication au chocolat et donc, les signes cliniques sont semblables.

»» Raisins frais et raisins secs : Malheureusement, la

substance toxique dans le raisin n’a toujours pas pu être mise en évidence, ni la quantité. Toutefois, chez certains

chiens, les raisins peuvent engendrer une insuffisance rénale aiguë très sévère, parfois mortelle, et cela, en moins de 24 heures.

»» Noix de Macadam : Elles sont si savoureuses ! Toutefois, elles peuvent causer des problèmes pour votre compagnon canin. Elles peuvent causer de la faiblesse, de la dépression, des vomissements, des tremblements et de la fièvre, généralement dans les 12 heures suivant l’ingestion et pouvant durer jusqu’à 48 heures.

»» Xylitol : Le Xylitol se retrouve dans plusieurs produits

sucrés incluant la gomme à mâcher, les bonbons, le dentifrice et certaines pâtisseries. Suite à son ingestion, de l’hypoglycémie et des problèmes au niveau du foie sont rapportés et peuvent s’avérer fatals. Les signes généralement observés  : faiblesse, tremblements, vomissements, perte d’équilibre et parfois convulsion.

»» Levure de pain : La pâte à pain non cuite peut

s’avérer très risquée pour votre chien. En effet, du gaz pourrait s’accumuler en quantité très importante dans le tube digestif de votre animal et causer beaucoup d’inconfort et, dans de rares cas, causer une rupture de l’estomac ou des intestins.

»» Oignon, ail et ciboulette : Ces légumes peuvent

causer des troubles/irritations digestifs et même mener à des dommages au niveau des globules rouges du sang (anémie). Les chats semblent toutefois plus sensibles que

les chiens. Les signes cliniques observés : vomissement, diarrhée, anorexie, faiblesse, muqueuses pâles, difficulté respiratoire.

D’autres aliments toxiques : Sel, rhubarbe, abricot/cerise, poireau, champignons toxiques, carambole, alcool, plante de la tomate, avocat… Si votre animal a mangé l’un des aliments mentionnés ci‑haut, il est fortement recommandé de consulter un vétérinaire dans les plus brefs délais. Pour de plus amples informations ou en cas d'inquiétude, il ne faut surtout pas hésiter à contacter un vétérinaire afin de savoir si la quantité ingérée semble toxique pour votre animal, savoir si vous pouvez immédiatement débuter certaines procédures de décontamination à la maison (par exemple, le faire vomir) et s’il doit voir un vétérinaire rapidement.

Dre Audrey Amoroso

DMV, IPSAV, Vétérinaire à l’urgence www.centredmv.com

partoutici .com

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Voyage / Plein air

Ma Valise ! Selon les statistiques publiées par la S.I.T.A. (Société internationale de télécommunications aéronautiques), plus de 25 millions de bagages ont été perdus, provisoirement ou définitivement, dans les transports aériens en 2011. Plus de la moitié de ces éga‑ rements surviennent lors d'une correspondance. Chaque jour, 70 000 bagages sont égarés sur la planète, ce qui signifie qu'en moyenne, un passager sur soixante‑quatre ne retrouve pas les siens à l'arrivée.

sur les sentiers !

Week‑end en or

à la Montagne d’Argent Fiston Jérémy, étant en concentration sportive, s’est vu offrir la possibilité d’un week‑end d’escalade et de randonnée, en compagnie de quelques élèves de sa classe et de son professeur d’éducation physique, monsieur Tom, qui demandait des parents accompagnateurs. Je me suis précipité sur l’occasion, le temps de l'année étant en plein festival des couleurs et évidemment, pour vous en parler à mon retour ! Le site de La Conception dans les Laurentides est un véritable parc d’escalade et de camping aménagé, qui propose des sentiers de marche à dénivelés et paysages variés. Les 3 parcours principaux (sans compter les boucles et options possibles) proposent de suivre certaines des voies d’escalade, ce qui vous permettra d’obser‑ ver les grimpeurs en action. Le sentier du lac, de catégorie intermédiaire, vous mènera au lac d’Argent, magnifique miroir naturel. L’eau y est profonde et claire. Vous y trouverez des tables pour manger et observer les beautés environnantes. Il y a aussi un grand quai, d’où la baignade est autorisée. Un bel endroit par temps chaud en sachant que vous y trouverez cette oasis pour vous rafraîchir. Le lac est à 30 minutes de l’entrée. Sur la montagne, en période estivale, certains y font même des sauts en parapente. Un spectacle gratuit et surprenant ! Côté escalade de rocher, l’endroit donne accès à 250 voies traditionnelles (sur coinceurs) de tous les niveaux. Vous devez être expérimenté pour en profiter seul ou accompagné d’un bénévole qui assurera votre sécurité. Il est possible d’y suivre une formation avec un moniteur. C’est le terrain de jeux du Club alpin du Canada, section Laurentides. Pour ceux qui ne partent jamais sans leur toutou, vous serez comblé. L’endroit les accueille, mais la règle est d’un animal par site de camping si vous y dormez. Jérémy et moi en avons profité à fond ! Bonne bouffe, veillée autour du feu (sans oublier la guimauve) et une grande bouffée d’air frais ! Un week‑end où le plaisir était au rendez‑vous.

Si la grande majorité des valises sont retrouvées et livrées à leurs propriétaires en moins de quarante‑huit heures, beaucoup ne sont jamais retrouvées, ni même réclamées. Ces incidents sont source de désagrément et provoquent chez les voyageurs un stress tout à fait légitime. Plus d'un million de valises sont définitivement perdues. Bien souvent, pour une raison ou une autre, plus rien ne permet d'identifier les bagages, les étiquettes ayant disparu. Les employés devront ouvrir et fouiller les bagages, dans l'espoir de trouver des indices concernant l'identité des propriétaires. Qu'advient‑il alors de ces bagages non réclamés ? Après un certain temps, en moyenne une année, les bagages non réclamés auront plusieurs destinées possibles. Certaines compagnies peuvent distribuer les livres et les vêtements à des organisations carita‑ tives. D'autres vendront les bagages à l'encan et verseront les recettes à des œuvres de bienfaisance. Si vous ne voulez pas que les effets personnels que vous transportez dans votre valise soient vendus quelque part dans le monde, prenez cette simple précaution : inscrivez vos coordonnées complètes sur une feuille que vous glisserez dans votre valise.

Bon voyage ! Robert Bob Sirois est aussi l'auteur de :

Robert Sirois Auteur robert.sirois@live.ca

Inscrivez‑vous au service SMS

Vous trouverez sur le site Internet du parc toute l'information relative à l’itinéraire, les tarifs selon la saison (car il est possible de faire de l’escalade de glace, raquette et ski de fond en hiver) et même l’historique de sa toponymie.

Plusieurs aéroports, dont l’aéroport Trudeau de Montréal, offrent ce service gratuit. À votre départ ou encore si vous devez aller chercher quelqu’un à son retour, vous recevrez sur votre téléphone portable un avis si le vol a un changement d’horaire de plus de 10 minutes. Ce service pourrait vous éviter de longues attentes à l’aéroport.

Sites d’intérêt :

http://www.admtl.com/Passagers/ServicesAeriens/InscriptionSMS.aspx

Bref, c’est un petit paradis pour les amateurs de plein air.

www.montagnedargent.com • www.alpineclubofcanada.ca/sections/laurentides

Alexis Nantel

Responsable de challenges sportifs anantel@unikchallenge.com

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Normand Verdon

Globe‑trotter et guide de voyage normmtl@hotmail.com


Nutrition

Manger

Les

mots et saveurs du Colonel

et savourer, ensemble !

C

ertains attendent l’arrivée du temps des fêtes avec impatience. Le sapin trône au beau milieu du salon, les décorations illuminent les rues du voisinage. Tout compte fait, c’est une bonne chose que vous puissiez profiter de ce moment de l’année plus qu’une seule journée. Vous avez sans doute plusieurs soirées d’organisées pour savourer de bons repas en famille, déguster les recettes traditionnelles de vos grands‑mères, et vous rappeler à quel point c’est heureux et bon de bien manger ! Car après tout, c’est un bonheur tout simple de déguster des plats de chez nous, en compagnie de ceux qui nous réchauffent le cœur. Ensemble, pour les avantages Manger en famille devient de plus en plus difficile pour la majorité d’entre nous. Manger, tout court, représente parfois même une perte de temps. Vite, on mange pour écouter notre émission. Ou encore, on grignote quelques bouchées en vitesse, pour continuer le ménage. Et si manger devenait un moment pour soi, un temps de répit, une occasion d’échanger qui nous permet de tisser des liens avec nos proches ? Quand on sait que près de la moitié (45 %) des enfants au Québec mangent assis devant la télévision ou l’ordinateur1, c’est inquiétant. Il n’est jamais trop tard pour apporter quelques changements. Pourquoi ne pas profiter du temps des fêtes pour renouveler vos habitudes ? Car manger en famille permet aussi :

MARINADE POUR CREVETTES COQUETTES

»» D’offrir des repas plus nutritifs à votre famille »» De réduire la crainte qu’ont certains enfants à manger des aliments moins appréciés »» D’améliorer le rendement scolaire de vos enfants »» D’être plus à l’écoute de vos signaux de faim et donc, de manger selon vos besoins »» De familiariser les plus petits à une variété d’aliments, aux saveurs, aux couleurs et aux textures différentes »» De prévenir les troubles alimentaires chez vos enfants, car vous voyez vous aussi ce qu’ils mangent

»» 2/3 tasse de lait de coco trait à la source, directement d’un pis de palmier

Bref, les avantages vont bien plus loin que d’entretenir les liens familiaux. C’est prouvé !

»» ¼ tasse de coriandre hachée bien échevelée

Ensemble, on va y arriver Savoir, c’est pouvoir. Mais changer nos habitudes alimentaires, ça demeure plus facile à dire qu’à faire. Accordez‑vous du bon temps autour de vos repas en famille ! Voici quelques trucs à ne pas oublier :

Dans un bol bien rond (ou un Magic Bullet pour une marinade en trois secondes), battre violemment le lait de coco avec le beurre d’arachide furtivement subtilisé. Ajouter la pâte de curry exotiquement importée de chez votre épicier, le jus de citron savamment pressé, la sauce de poisson dont le dosage a été supervisé et approuvé par des instances qualifiées et les 254 granules de sucre patiemment comptées. Lancez ensuite hasardeusement les touffes de coriandre sur le mélange et effectuez huit tours de fouet dans le sens des aiguilles d’une montre, tel un aventurier en quête de sensations fortes.

1. Prévoyez des idées de repas pour la semaine. Bien préparé, vous aurez plus de temps pour manger vos petits plats que de temps mis à les concocter

2. Misez sur des repas simples et faciles à cuisiner les soirs de semaine :

salades‑repas, plat de pâtes, riz au poisson et aux légumes. Réservez les plats complexes pour la fin de semaine ! 3. Dépendez de votre mijoteuse. Elle cuisinera pour vous, toute la journée ! 4. Instaurez des thématiques ou des activités aux repas : installez des chandelles, faites jouer une musique d’ambiance, faites des devinettes 5. Évitez les sujets lourds à table : l’ambiance sera bien plus agréable si vous jasez de trucs positifs. Tout le monde aura envie de répéter l’expérience Vivez le plus beau temps des fêtes, à table, en famille ! Tiré de « Tout le monde à table », une enquête sur les habitudes alimentaires des jeunes de 0 à 12 ans, réalisée en 2011 www.toutlemondeatable.org

1

Geneviève Nadeau Dt.P. Nutritionniste www.nadeaunutrition.com www.bienmanger‑cancer.com

(ou poulet pour les cholestéreux) 4 portions

»» Une vingtaine de crevettes gentiment décortiquées pour les invités (ou une livre de poitrines de poulet artistiquement découpées en lanières ou en cubes, selon vos capacités artistiques)

»» ¼ tasse de beurre d’arachide dérobé à un écureuil malfaisant »» 2 c. à soupe de pâte de curry rouge ou vert, sans préjugés »» Jus d’un demi‑citron vert, bleu ou rouge »» 1 c. à soupe de sauce de poisson dosée scientifiquement (pas plus – ça shlingue !) »» 254 granules de sucre (ou 1 c. à thé pour ceux qui sont pressés)

Immergez jusqu’à suffocation les crevettes ou le poulet dans la marinade et laissez reposer quelques heures au frigo. Allez écouter quelques rediffusions des Feux de l’amour. En pleurs (Ashley est tellement vilaine), piquez le tout en vous défoulant sur des pics à brochettes. Alignez sagement le tout sur le barbecue à la façon d’une plage bondée d’Old Orchard et laissez bronzer jusqu’à ce que la viande soit bien cuite. Attendez ensuite votre Standing Ovation et servez. Source : Le bureau canadien de l’arachide (sérieusement…)

Le Colonel Moutarde

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