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no.1 vol.6 / 2013
partoutici.com
être
Entrevue P. 8
rencontre avec
Nicole Bordeleau « C'est dans
l'immobilité et le silence qu'on se trouve… »
9 questions à Louise DesChâtelets
Chronique P. 9
La chronique de Christine Michaud
Bouquins P. 16
Échapper aux manipulateurs
Rencontre avec Christel Petitcollin p. 10‑11
Pattes & poils
Quand toutou change d'adresse
p. 19
Bébé Boom Josée Bournival
Découvrez la gamme de produits Ôra Cosmétiques, naturelle sans parabène ni parfum. Il est important de bien prendre soin de votre peau, afin de la conserver jeune et en santé. Tous les ingrédients de ÔRA Cosmétiques ont été soigneusement sélectionnés pour leurs principes actifs et leur très grande efficacité pour oxygéner, purifier ainsi que régénérer l'épiderme. Parmi ceux-ci, l’Açaï, qui est considéré comme un puissant antioxydant, ainsi qu’un mélange concentré de petits fruits, le complexe vitaberry ® high-orac. Un composé créé exclusivement pour ÔRA Cosmétiques, riche en antioxydants et qui combat les radicaux libres. Dès les premières utilisations des produits Ôra, l’épiderme retrouve tout son éclat et les signes de relâchement cutané ou de fatigue commencent automatiquement à s’estomper. Vous pouvez vivre l’expérience Ôra Cosmétiques au Spa Ofuro ainsi que dans plusieurs autres centres d’esthétique. Pour plus de renseignements et connaître nos distributeurs, visitez notre site internet au www.oracosmetiques.com Vous y découvrirez également nos promotions et nos événements à venir. Sans frais 1.800.363.2211 Compagnie québécoise
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Partout ici CP 60075 Boisbriand (Québec) J7G 3G4 514‑585‑9536 info@partoutici.com www.partoutici.com En couverture Nicole Bordeleau © Laurence Labat Louise DesChâtelet © Zephyre.ca Christine Michaud © francisfontaine.com
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2012 ISSN 1927‑9027 (édition IMPRIMÉE) ISSN 1927‑9035 (édition INTERNET) Toute reproduction des textes, illustrations et photographies contenus dans ce document est interdite sans le consentement écrit de l’éditeur. Bien que toutes précautions aient été prises pour assurer la rigueur des renseignements contenus dans ce document, il est entendu que l’éditeur ne peut se tenir responsable des erreurs et des négligences commises dans l’emploi de ces renseignements, non plus que leur réalisation.
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leçon de piano
'ai de grandes mains et de longs doigts. Ma mère m'a toujours dit que j'avais des mains de pianiste. Impressionnée par cet art qu'assez peu de gens maîtrisent, j'ai toujours rêvé de prêter mes mains à cet instrument et pouvoir jouer toutes les gammes, du noir au blanc. Je me suis donc inscrite à des cours à l'âge de 26 ans, après y avoir songé pendant de nombreuses années. Verdict après 2 h de leçons : je déteste. Je suis une personne qui a besoin que ça aille beaucoup plus vite que le temps requis à cet apprentissage. Je maîtrise mon doigté de clavier à ma façon, comme j'ai décidé qu'il en serait. Ma prise de raquette au tennis, pour le service, n'est pas la bonne, et ça me convient. Mon enseignante de piano était donc découragée de mon entêtement à pianoter comme bon me semble. Mon réflexe acquis a été de me dire que je ne finis jamais ce que je commence, à me taper sur la tête, jusqu'à ce qu'un jour, Lise Fortin, que j'estime énormément, me dise que c'est correct, voire important, de ne pas toujours finir quelque chose. On a essayé, on est allé valider si c'était pour soi ou non. Pourquoi continuer alors qu'on sait clairement s'être trompé de chemin ?
Admettre qu'on se soit trompé bouscule en soi un grand nombre de choses. Vous tenez entre vos mains un numéro très significatif pour moi puisqu'il coïncide avec un grand moment de ma vie. Je me suis trompée à plusieurs niveaux dans ma vie personnelle. J'ai traversé une période de transition. Immense. Et sur le plan professionnel, j'ai trouvé de l'aide. Mon one woman show était pratiquement impossible à porter pour moi seule. Ce que je croyais être un signe de fai‑ blesse me rendra plus forte. Grâce à un allié au développement des affaires et stratégies média, le magazine déploie ses ailes. Plusieurs guides se sont présentés sur mon chemin dans les derniers mois. La morale de l'histoire ? Le changement fait peur, du moins il me fait peur, à MOI. Mais je sais que se tromper n'est pas un échec, mais bien un enseignement qui fait partie de notre chemin. L'entrevue que m'a accordée Nicole Bordeleau a soulevé de nombreuses réflexions. Cette femme est exceptionnelle. En passant par Louise DesChâtelets, Christel Petitcollin, Christine Michaud, ces pages immortalisent des rencontres qui auront influencé mes derniers mois et fait de moi une rédactrice nouvelle, qui amorce un chapitre important de sa vie. Partout Ici, c'est ça. C'est moi, comme vous, avez mes forces et mes faiblesses. Comme je me plais à le dire depuis le jour 1, je n'ai pas la prétention d'être une spécialiste du mieux‑être ni d'être la plus avancée en ce sens. Mais j'ai la prétention de savoir réunir des gens exceptionnels pour nous guider. Je pense pouvoir dire que j'ai réussi… photo © Zabellphoto.com
RÉDACTRICE EN CHEF Catherine Verdon
éditorial
Catherine Verdon, rédactrice en chef
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rencontre
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rencontre avec Nicole Bordeleau Par Catherine Verdon
Si la sagesse et les grandes leçons de vie qu'on retrouve dans l'autobiographie de Nicole Bordeleau sont un cadeau, passer un moment en sa compagnie est un privilège. Le temps s'arrête. Cette femme, connue comme étant une grande référence en matière de yoga et de méditation, s'est laissée convaincre de se livrer, littéralement, dans 224 pages. Elle aborde ouvertement son passé, parle de dépendance, d'estime de soi, de yoga, de sa relation amoureuse et de la maladie. Le résultat est une véritable révélation sur la vie, où l'on en apprend énormément sur soi en découvrant ce qui a fait partie de son parcours. Récit d'une rencontre captivante avec une femme dont le
Ma pratique quotidienne est non négociable, mais faite avec plaisir. Chaque jour je fais la pratique que mon corps demande, et, en règle générale, c'est celle qui me fait le plus de bien.
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photo © Maude Arsenault
partage de son histoire de vie pourrait changer la vôtre.
rencontre La sortie de votre livre, est‑ce une page qui se tourne, un moment qui remue des choses en vous ou une paix qui s'installe ? La paix était déjà là. Dans la rédaction de ce livre, j'ai respiré à chaque virgule. Littéralement. J'ai médité à chaque page. Donc, lorsqu'il a été publié, j'étais pleinement en paix et j'assumais chaque phrase. Je suis renversée par l'accueil et la réaction des gens, par l'intérêt qu'il suscite. Beaucoup d'hommes viennent vers moi avec des commentaires merveilleux, je ne m'y attendais pas. Je ne l'ai pas écrit pour ouvrir les portes de mon intimité, pas pour m'exposer ou me faire connaître, ni pour vendre des livres. Je l'ai écrit comme un retour du balancier. Depuis des années, plusieurs personnes ont acheté mes produits de yoga et de méditation et m'ont fait des partages, m'ont accordé le privilège de les accompagner dans des moments très vulnérables de leur vie. Je n'aurais pas pu ne pas être pleinement authentique.
Est‑ce que ce serait justement ce qui explique un tel succès, que vous l'ayez fait pour les bonnes raisons ? Je pense que oui. On dit que l'intention détermine le résultat. J'ai prié chaque jour avant l'écriture, pour que ce soit utile, pour que je ne tombe pas dans la complaisance ou la protection de mon image, qui peut aussi être facile.
Qu'est‑ce qui a fait qu'un jour, vous vous êtes dit que vous alliez écrire votre biographie ? A‑t‑elle été écrite avec l'intention d'être publiée ? Oh non. Il y a 4 ans, j'ai fait l'émission On prend toujours un train avec Josélito Michaud. En terminant, il m'a dit que je devais l'écrire. Ça ne m'intéressait pas. Il y a tellement de bonnes autobiographies et je lis toutes celles des gens qui m'inspirent. Au même moment, quelqu'un aux Éditions de l'homme a vu l'émission et m'a offert de l'écrire. J'ai carrément refusé. Ça ne faisait pas partie de mes projets. Mais ils ont été brillants, m'ont dit que je n'avais pas besoin d'écrire mon autobiographie, juste d'écrire ce que je voulais. Sachant très bien que quand tu veux écrire quelque
chose, c'est ta propre histoire qui sort. J'ai écrit un manuscrit de 350 pages en 18 mois. Il devait être publié à la fin de décembre (2011) et le 16, j'ai téléphoné à l'éditeur en disant que je ne publiais pas. Ça ne correspondait pas à ce que je voulais dire aux lecteurs, mais j'étais incapable à ce moment d'aller plus loin. J'ai tout jeté. Un geste décourageant, mais très libérateur. Et j'ai repris un matin avec le titre Vu de l'intérieur. Ce titre à été porteur jusqu'à la toute fin. Chaque jour, je me disais : « tu peux le dire, ça ne sera pas publié ». Ça a été une façon de pouvoir l'écrire. Ce qui fait qu'aujourd'hui, il y a ce que vous tenez là et dont je suis très fière.
Si c'était à refaire, auriez‑vous le même parcours ? Si vous pouviez parler à celle que vous étiez à 10 ou 14 ans ? Je n'effacerais rien, c'était vraiment mon chemin. Je crois que ce que l'on perçoit comme des obstacles en cours de route, on réalise beaucoup plus tard que ça faisait partie de notre chemin. C'est certain que le mal que j'ai pu causer à certains, de façon consciente ou non, j'aimerais l'effacer. J'ai tenté de le réparer du mieux que j'ai pu avec les années et je pense avoir réussi à beaucoup de niveaux. Sinon, je n'effacerais absolument rien, je reprendrais exactement le même chemin.
Vous êtes à quelques reprises partie dans d'autres villes dans le but de vous trouver. On tente parfois de se fuir, mais, peu importe où l'on va, on est avec soi. Pensez‑vous que ce soit nécessaire de se fuir afin de se rendre compte qu'on le fait ?
La vie peut avoir pour nous un rêve plus grand que ce à quoi on rêve soi‑même. Il peut y avoir au prochain pas une porte qui s'ouvre parce qu'une s'est fermée, au prochain effort récolter tout ce qu'on a toujours espéré. Il ne faut jamais abandonner.
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Oui, peut‑être, parce que personne ne nous apprend que c'est dans l'immobilité et le silence qu'on se trouve, qu'on arrive ici déjà pleinement équipé, avec les réponses à nos questions, les solutions à nos problèmes. Personne ne nous l'apprend. Je pense aussi que parfois il faut se fuir pour se retrouver ; ça, c'est certain. Il reste que notre société encourage tout ce qui est à l'extérieur. Si tu perds du poids, si tu trouves l'amour, si tu as un chalet, si tu vas à Cuba, si tu as les dents plus blanches, tout ça va t'apporter le bonheur. C'est là qu'on réalise que nous sommes constamment invités à fuir. Et c'est dans cette fuite‑là qu'on se perd.
Vous avez eu beaucoup de maîtres dans votre vie. Ils ont été des personnes déterminantes ?
photos © Laurence Labat
Nicole Bordeleau et Catherine Verdon
Oui, et je pense que la vie met constamment des maîtres sur notre chemin. Des fois un maître est notre enfant qui refuse de faire le ménage de sa chambre, qui sera un grand maître de patience pour soi. Parfois, on regarde vers des maîtres plus exotiques, pensant que des gens qui méditent dans des caves vont nous apprendre davantage. Cette sagesse n'est pas nécessairement la seule dont on a besoin. Si vous prenez ces maîtres et que vous les mettez dans un bungalow à Blainville avec 3 enfants partoutici .com
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rencontre et des problèmes de circulation et une hypothèque, je ne suis pas certaine qu'ils se débrouilleraient beaucoup mieux que nous ! On consomme la spiritualité à grande vitesse. C'est devenu un produit de consommation. Ça me fait peur, c'est rendu presque du prêt‑à‑jeter. Les gens accumulent des livres, enchaînent les ateliers, collectionnent les maîtres. Pendant ce temps, la pratique et l'absorption ne se font pas. La spiritualité est 99 % de pratique et 1 % de théorie ou d'enseigne‑ ment. Notre cerveau est ainsi programmé, pour tout de suite. On n'a pas appris à vivre avec les questions ouvertes ; tout de suite, ça prend une réponse, « faire » calme notre anxiété, prendre une action aussi. Elle est importante l'action, toutefois, parallèlement à celle‑ci, il faut qu'il y ait un laisser‑être. C'est là où nous avons à apprendre. Peut‑être qu'en Asie il y a beaucoup de laisser être et peu d'actions, et nous, le contraire. On a l'impression que plus on contrôle, plus on est dans l'action. On oublie que c'est éphémère. L'inconfort va revenir. Mais, encore une fois, personne ne nous l'a appris.
On a l'impression que plus on contrôle, plus on est dans l'action. On oublie que c'est éphémère. L'inconfort va revenir. Mais, encore une fois, personne ne nous l'a appris.
On remarque beaucoup de discipline et de persévérance dans votre livre. Pensez‑vous que c'est quelque chose qu'on a en soi ou qui se développe ? Que certains l'ont de façon plutôt innée et que pour d'autres, la discipline demande davantage d'effort ? On apprend que la discipline est une forme de sacrifice, ce n'est donc pas très attrayant. J'en ai eu absolument peu ou pas pendant des années : toutes les années de consommation, il n'y a pas de discipline, on s'entend ! La dépendance est un abandon de toute forme de liberté. Un jour, j'ai réalisé que la discipline m'apportait énormément de liberté. Ça a été confrontant pour moi : on se dit que c'est le contraire, que ça restreint, que c'est rigide. Non. La discipline m'apporte de la liberté parce qu'elle canalise mon énergie, enligne mon esprit, me permet de garder ma santé. Je vois ça non pas comme un sacrifice, mais une renonciation à la souffrance. Je change ma vision. Et ça demande le même effort, la même énergie, de rester marabout ou d'être de bonne humeur. Si, au lieu de se critiquer, on devenait curieux de qui on est ? La curiosité apporte beaucoup de com‑ passion, qui amène inévitablement une transformation. Critiquer qui on est cristallise l'expérience et on ne change pas. Ou si on change, c'est très temporaire et on change par culpabilité parce qu'on s'est tapé dessus. Quand on comprend, on peut transcender.
Vous avez commencé le yoga alors qu'il n'y en avait presque pas ici. C'était nouveau pour vous. Des gens se demandaient ce que vous faisiez. Que diriez‑vous aux gens qui ne sont pas heureux et veulent autre chose, mais qui se laissent convaincre par leur entourage que ce qu'ils veulent n'est pas pour eux, qu'ils sont trop vieux, etc. ? Il n'y aura jamais de garantie. Vaut mieux vivre avec un échec qu'avec des regrets. Mieux vaut mourir usé que rouillé ! Personne en fin de vie ne va regretter
La mode nous apprend que tout passe, ce qui est une grande leçon de la vie. Elle nous apprend l'impermanence, que l'illusion ne pourra jamais nous combler, que ce sera toujours remplacé par quelque chose d'autre. La mode est porteuse de leçons qui sont très près de la vie.
ses échecs. Mais regretter de ne pas avoir essayé, c'est très lourd à porter. Ça ne veut pas dire demain matin de vendre sa maison ou transformer son garage en boutique. Ça veut dire de prendre des moments pour aller construire son rêve. Des fois on veut être trop extrémiste, alors qu'il y a une transition qui doit se faire. Hélène et moi avons enseigné le yoga pendant 5 ans sans salaire en continuant notre travail dans les médias. Une passion nourrit beaucoup plus que de regarder la télé.
Vous dîtes que la maladie est un cadeau mal emballé, que vous avez pensé que c'était une punition de la vie. Croyez‑vous qu'on doit « payer » pour nos mauvais choix antérieurs ? Pensez‑vous encore cela ? Non. Au moment du diagnostique, je suis tombée dans le pourquoi ? Pourquoi moi ? Ça faisait 15 ans que je reconstruisais tout. Pourquoi à ce moment‑ci ? Est‑ce que c'est une punition ? Ce pourquoi a duré quelques mois. Il a été rempli de tellement de souffrances.
Est‑ce qu'il est important le pourquoi ? Peut‑être. C'est une période qui fait partie du processus. Mais je suis passée du pourquoi au comment. Comment s'en sortir, apprendre à vivre avec, à négocier avec la vie. À ce moment les portes se sont ouvertes et j'ai réalisé que c'était un cadeau. Mal emballé ; je l'aurais peut‑être pris sous une autre forme. À travers cette difficulté, il y avait une opportunité et il fallait que je la trouve. Sans l'hépatite, il n'y aurait jamais eu YogaMonde.
www.yogamonde.com photos © Laurence Labat
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Le yoga
créateur de temps L’antistress « J'aimerais faire du yoga, mais je manque de temps ! » Le temps, ce n’est pas un calendrier, un agenda ou une course contre la montre. Le temps, c'est votre vie. Aujourd’hui, donnez‑vous la permission de prendre du temps pour vous. Faites une pause entre deux activités, ne serait‑ce que 5 minutes. Respirez, étirez‑vous et mettez votre mental sur pause. Ce bref moment permet de faire la paix avec ce qui est. ‑ Nicole Bordeleau Ça va déjà mieux ? Voilà votre première pratique de yoga. Imaginez une séance d’une heure et demie par semaine. En pratiquant le yoga, vous vous sentirez plus vivant, donc plus productif. Le yoga est une merveilleuse boîte à outils afin de mieux vivre votre quotidien. En prenant soin de votre corps, il va se révéler à vous pour que vous accédiez à des couches profondes de votre être et ainsi découvrir votre véritable nature. Avec une pratique douce de yoga antistress ou une plus dynamique de hatha yoga, les bienfaits seront les mêmes. La fatigue disparaît, la joie revient. Le temps ralentit. Le mental se calme. Avec un maximum de 9 personnes, Ô yoga est un endroit paisible où l’on est invité, dans la simplicité, à prendre du temps pour soi. La beauté du yoga, c’est qu’il s’adapte à vous peu importe votre âge ou votre condition physique. Dans notre studio, les postures sont supportées par de gros coussins, des couvertures et des blocs. En terminant, rappelez‑vous que ce n’est pas tant les choses que vous faites qui volent votre énergie et votre temps, c’est plutôt votre insatisfaction. S’offrir un cours de yoga, c’est s’ouvrir un compte de bien‑être et c’est récolter des intérêts de paix, d’amour et de calme.
Que cette expérience soit réconfortante ! Diane Ouimet, Ô Yoga, Mirabel Professeure de yoga et de méditation certifiée o‑yoga@hotmail.fr
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Entrevue
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questions
à Louise DesChâtelets
Par Catherine Verdon
Elle est à la coanimation d'une nouvelle série d'émissions sur la santé à TV Cogeco, Oui à la vie ! Louise DesChâtelets a accepté de se confier à nous dans une entrevue teintée d'authenticité où elle nous donne sa définition des différentes facettes du bien‑être. Être bien, ça veut dire quoi pour vous ? Ça veut dire faire ce que j'ai envie de faire, quand j'ai envie de le faire, et d'être en phase avec ma santé, avec moi. Même si je travaille beaucoup, j'ai toujours fait attention à ma santé. C'est être avec mes amis, dans mon environnement. Je n'ai pas besoin de grandes choses incroyables. Ce que j'ai dans ma vie, si je pouvais le garder jusqu'à la fin de mes jours, ça ferait mon bonheur.
Échanger avec les gens fait aussi partie de votre bonheur ? Oui et ça m'a toujours plus. J'ai aussi un côté plus sauvage. Quand je ne suis pas en mode travail, je peux rester seule, sans parler, des journées entières. Je n'ai pas de problème avec le silence.
Vous devez recevoir de tout avec votre chronique du Journal de Montréal. Comment faites‑vous pour ne pas tomber dans le jugement, ou au contraire, vous permettez‑vous d'y aller ? Je fais attention. Je ne réponds jamais au moment où je reçois la lettre. Je me donne un temps de réflexion de deux semaines, parce que certaines choses sont choquantes. Il y a certaines choses que je n'accepte‑ rais pas dans ma vie et donc, quand je vois que des gens les acceptent, ça me met hors de moi. J'envoie au Journal une réponse que j'ai corrigée et où je me suis relue. C'est beau de dire qu'il ne faut pas juger, mais c'est difficile dans certaines circonstances. Parfois, un mot mal placé, même s'il dit ce qu'il veut dire, peut rendre négative une réponse qu'on voulait totalement positive. Je me donne donc toujours 2 semaines. Mais je suis de moins en moins obligée de refaire une lettre au complet.
Quelles sont les grandes lignes ou valeurs qui dictent votre vie ? La franchise et la justice. Je trouve que notre système de justice, même s'il est bien fait en soi, crée tellement d'injustices, ça n'a pas de bon sens. Je trouve qu'il n'y a tellement pas de justice sur cette terre que pour moi,
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être équitable avec tout le monde, c'est primordial. Et d'être vraie. Ça ne plaît pas toujours, mais je dis ce que je pense. C'est selon moi le minimum d'honnêteté qu'on doit aux gens.
Quelle est votre cause ? Je suis porte‑parole de La Mosaïque, un organisme à but non lucratif sur la Rive‑sud de Montréal qui compte 500 bénévoles. Ils offrent de l'aide aux enfants, aux adultes, un comptoir d'objets de seconde main, des rapports d'impôt, de l'aide aux ainés, une popote roulante, des cours de cuisine…
Je trouve que c'est extrêmement important d'avoir un noyau auquel on peut se rattacher et qui nous reçoit, qu'on aille bien ou mal. Il y a de moins en moins de grosses familles. Les gens sont très seuls malgré l'énormité des moyens de communication. Quels ont été les éléments de votre vie qui ont fait que vous êtes devenue votre vrai « vous » ? Je dirais d'avoir été capable, quand j'ai eu un gros problème dans ma vie personnelle, de consulter un psychologue et de me faire soigner. Suite à une rupture importante et grave. Et il fallait cette rupture. Je suis une personne qui a l'air sûre d'elle, et je le suis dans mon travail. Mais dans ma vie personnelle, je n'ai jamais eu besoin de me prouver quoi que ce soit. En relation, ça ne me dérangeait pas que ce soit l'homme qui ait toujours raison. Ce n'était pas égal, sauf au plan financier parce que je payais mes choses. Ça ne me dérangeait pas que ça ne soit pas égal et ce n'était pas bien. Il aura fallu que je frappe un gros mur pour me rendre compte que c'était toujours ainsi. J'avais épousé mon mari à 48 ans, ce qui est tard ; se tromper à cet âge, c'est pas mal plus difficile que de se tromper à 20 ans.
Vous n'aviez pas écouté votre petite voix intérieure… Exactement. J'ai toujours eu une intuition, mais maintenant, je l'écoute. J'ai compris avec la psy‑ chologie que je n'aspirais pas à être mon propre patron dans ma vie parce qu'il y avait un secteur où je n'étais pas sûre de moi et donc, je donnais raison à l'autre. Je laissais les choses se passer et
Catherine Verdon et Louise DesChâtelets
se détériorer. J'ai changé beaucoup depuis. Je suis avec un homme dans une relation d'égal à égal, sur les grands principes fondamentaux de l'existence, on est sur la même longueur d'onde. Il n'y a pas de distorsion. Je ne compromets pas mes valeurs, je ne les remets pas en question.
Aimez‑vous vous faire interviewer, vous qui êtes plutôt habituée au rôle inverse ? J'aime ça. J'ai toujours été franche dans cela parce que je pense que quand on fait ce métier, surtout d'inter‑ vieweuse de fond, il faut donner de soi pour recevoir. Pour que les gens te fassent des confidences, il faut leur en faire. Cela fait partie de la franchise pour moi. J'ai toujours accepté et de bon coeur, jamais à reculons.
Qu'est‑ce que votre travail vous apporte dans votre vie ? Est‑ce que les entrevues sont votre plus grand bonheur professionnel ? J'aime tout ce que je fais professionnellement. Entrer dans l'intimité des gens qui te laissent y entrer, c'est un cadeau. Tu apprends sur toi à travers les autres et aussi pourquoi telle personne est comme elle est. Des gens ont des parcours de vie absolument fabuleux. Les gens ont les qualités qu'ils ont parce qu'ils sont capables de s'analyser, de savoir qui ils sont et de déterminer où ils veulent aller.
Chronique
Votre mission, si vous l’acceptez…
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Quel bonheur d’avoir rendez‑vous avec vous… partout… et plus particulièrement ici ! Au fil des numéros, je vous écrirai à propos de la magie de la vie. Je nous sens portés par un grand vent de changement où le rythme s’accélère autant pour nous permettre de faire le ménage et se débarrasser de ce qui ne convient plus que pour manifester les désirs de notre âme. De cette façon, nous parviendrons à créer un nouveau monde de paix et d’amour.
être un excellent outil pour y arriver. Comme le disait Nietzsche : « Deviens qui tu es » ; un concept que Gretchen Rubin a magnifiquement bien repris dans son livre intitulé Opération Bonheur. Elle nous invite à toujours se rappeler d’être soi‑même. Pour tout questionnement par rapport à une pensée à entretenir ou un comportement à adopter, je me dis simplement : « Sois Christine ». Je vous jure que c’est la voie la plus facile, agréable et bénéfique !
Puisque vous êtes attirés par le mieux‑être, la spiritualité peut‑être… le contenu de ce magazine du moins, vous faites probablement déjà partie du « TEAM »…
Apprenez à voir le beau en vous et partout autour de vous. Ce faisant, vous développerez un fort sentiment de gratitude qui lui, vous intimera à faire le bien. Donnez de votre temps, de votre soutien, de votre attention et de votre présence surtout. Suivez le conseil de Gandhi et « Soyez le changement que vous voulez voir en ce monde ». Par la suite, trouvez des façons d’inspirer les autres à en faire autant. Partagez vos idées créatives qui font du bien, regroupez‑vous au nom du bonheur et de l’évolution de conscience et agissez !
Vous êtes donc de ceux qui : »» ont déjà été « frappés par la foudre », par exemple, une dépression, maladie, deuil, divorce, accident, etc. Ces événements vous ont chavirés, mais vous ont aussi transformés par la suite… »» ont l'impression que leur intuition s'affine de plus en plus… »» se sentent un côté artistique (déjà mis en oeuvre ou à développer)… »» ont besoin de la nature, aiment particulièrement le contact avec le monde végétal et animal… »» ont parfois des douleurs inexpliquées au corps qui, au fil du temps, peuvent devenir chroniques puis, disparaître du jour au lendemain ! »» se sentent parfois comme des extraterrestres dans le monde de la compétition et de l'égo… »» ressentent enfin qu’ils ont une mission spéciale… qu’ils doivent participer à quelque chose de plus grand qu’eux… Vous vous êtes reconnus ? Tant mieux, parce que j’ai une mission pour vous ! Voici venu le temps de vous reconnecter à votre puissance intérieure. Si vous vous demandez comment faire, prenez simplement du temps pour ralentir le rythme et prendre soin de vous. La méditation pourrait
C’est à ce moment que vous verrez de véritables petits (et grands !) miracles se produire. Vous entrerez alors dans le courant de la grâce… la divine magie de la vie ! Et au cas où vous vous demanderiez ce que cela vous rapportera, en voici quelques exemples : »» Vous développerez votre compassion. »» Le stress et les peurs feront place à un doux sentiment de paix. »» Vous serez moins dans le jugement et vous ne vous sentirez plus comme une victime. »» Vous vous adapterez plus facilement aux circonstances de la vie tout en sachant que tout est en tout et qu’il existe un parfait équilibre. »» Vous manifesterez plus rapidement vos intentions. »» Vous offrirez au monde le meilleur de vous‑même en servant dans la joie ! Alors, vous l’acceptez cette mission ? J’espère que oui car nous aurons l’occasion de s’en reparler dans les prochains numéros !
www.christinemichaud.com
Christine Michaud
Animatrice, auteure et conférencière www.christinemichaud.com www.questcequonattend.tv
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La recette du succès Vous est‑il déjà arrivé de vouloir changer de carrière, de tout balancer par la fenêtre pour enfin vivre la vie de vos rêves ? Avez‑vous eu à faire face à une situation qui vous pousse à faire un changement de carrière, intentionnel ou imposé ? Quelles actions peut‑on prendre lorsqu’on amorce une transition de carrière ou de vie ? Je vous dirais que peu importe ce que vous déciderez de faire, assurez‑vous de toujours suivre votre cœur. Si vous êtes dans cette situation, voici La recette du succès que je vous propose :
Pour en finir avec la manipulation Rencontre avec Christel Petitcollin
»» Tout d’abord, choisissez ce que vous avez envie de déguster. »» Quelle saveur voulez‑vous donner à votre vie ? Quels ingrédients doivent faire partie de votre recette parfaite ? En somme, déterminez VOTRE rêve. »» Une fois cette étape effectuée, commencez à mettre la recette sur pied. En fait, passez à l’ACTION ! Laissez votre cœur vous guider dans l’action que vous désirez prendre. Elle peut être simple, l’important c’est de faire au moins une action concrète, qui démontre à l’univers que vous êtes prêt à vivre votre rêve. »» Saupoudrez le tout d’une bonne tasse de RISQUE, car comme le dit si bien le dicton : Qui ne risque rien n’a rien ! Quels risques serez‑vous prêt à prendre malgré les embûches ? Car des embûches, il y aura… »» Laissez reposer le tout et préparez‑vous à saisir les OCCASIONS FAVORABLES qui se présenteront, car occasions il y aura aussi. La question est : saurez‑vous les reconnaître et les saisir ? »» Une fois votre superbe mélange préparé, SAVOUREZ et VIVEZ votre rêve ! Par Catherine Verdon
Annie Létourneau
Conférencière de niveau international, Auteure & Experte en Méta‑Coaching
www.annieletourneau.com
Le Coaching, c’est quoi ? Qu’est‑ce que le coaching ? Je vous offre ici ma propre définition : le Coaching est un processus qui amène une personne ayant un objectif précis à se rendre du point A au point B. À partir de vos objectifs personnels particuliers, un coach vous aidera à découvrir et à parcourir le meilleur chemin pour les atteindre. Le coach est un facilitateur : il est là pour vous assister et pour vous aider à trouver vos propres solutions. Que pourrait vous apporter le coaching ? Le Coaching vous permettra tout simplement d’établir vos objectifs particuliers, ceux qui vous tiennent à cœur, et vous aidera à mettre au point un plan d’action qui vous guidera dans l’atteinte de vos objectifs. Comment choisir votre coach ? Voici quelques questions à vous poser pour choisir votre coach : »» Est‑ce que je me sens à l’aise avec ce coach ? »» Est‑ce que ce coach sera là pour moi et veillera à mes intérêts ? »» Est‑ce ce coach m’inspire confiance ? »» Est‑ce que je me sentirai appuyé par ce coach ? Besoin d’une Coach ? Contactez‑moi :
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'est durant une enrichissante entrevue téléphonique que je fais connaissance avec Christel. Je lui révèle que la lecture de son livre a bousculé des choses en moi. Ce à quoi elle répond que tout le monde a déjà vécu de la manipulation, que tout le monde connait des manipulateurs. Entretien avec une femme qui sait faire tomber les masques…
Est‑ce qu'il y a des caractéristiques de personnalité ou des blessures de vie antérieures qui font qu'une personne va laisser un manipulateur entrer dans sa vie ? J'ai une double réponse. Oui, il y a des facteurs prédisposants. Mais je ne voudrais surtout pas que les lecteurs pensent qu'il n'y a que les gens faibles ou naïfs qui se font manipuler, parce que c'est presque le contraire. Il faut vraiment que les gens sachent que tout le monde est manipulable puisque les manipulateurs sont des gens qui avancent masqués, qui mentent. Ce sont des escrocs au plan émotionnel et relationnel. Ensuite, le principal facteur prédisposant est d'avoir eu des parents manipulateurs. On reconnait le schéma de manipulation comme quelque chose de familier et rassurant. Les autres facteurs sont d'être un personne extrêmement joyeuse, dynamique, ouverte, parce que quand on est ouvert on n'a pas de protection. Puisque ce sont des vampires à énergie, comme je les appelle, cela les attire. Les gens qui ont ces qualités sont les plus intéressants à exploiter et les plus faciles à abuser pour eux.
Est‑ce que la manipulation est une forme de maladie mentale, ou au contraire, une forme d'intelligence ? Sans vouloir leur donner du mérite, mais serait‑ce une forme d'intelligence mal canalisée ? Pour moi il n'y a aucune intelligence à manipuler. Ce sont pour moi des gens souvent stupides, mais malins et sournois.
Entrevue Pensez‑vous que c'est un trouble de la personnalité ? C'est très difficile à dire parce qu'ils sont très conscients de ce qu'ils font. Ils ont, oui, un véritable trouble au niveau de l'attache‑ ment affectif, ce sont des gens qui n'aiment personne. Mais est‑ce que la méchanceté est une maladie ?
Les gens manipulateurs n'admettront jamais qu'ils le sont ? Ils projettent sur les autres. C'est toujours la faute des autres, ce sont les autres qui les manipulent, qui les harcèlent, ils projettent tout à l'extérieur. C'est très difficile de savoir jusqu'à quel point ils sont conscients de ce qu'ils font quand ils projettent sur l'extérieur, mais souvent ils savent très bien qu'ils abusent des gens. Ils s'en réjouissent, parce que c'est une forme de « toute puissance » infantile. Je ne sais pas si on peut parler d'intelligence parce que si tout le monde l'était, on se détruirait les uns les autres.
Est‑ce qu'il a un indice qui ne ment jamais pour savoir qu'on est manipulé ? Je répondrais de manière plus large en fait parce qu'il y a quelques points à vérifier afin de savoir. Un manipulateur est quelqu'un qui a deux visages. Ce n'est souvent pas la même personne quand il y a des gens. Ensuite, il y a un décalage permanent entre le discours et les actes, il suffit d'être un peu observateur. Repérer le discours et voir comment ça se traduit dans les actes. Le discours est beau, cohérent, je fais tout ce que je peux, tu n'es jamais satisfaite. Mais, quand on regarde les faits, on a toutes les raisons de se plaindre : la personne ne fait que nous snober, nous ignorer, nous dénigrer. Le décalage est complet. Souvent, les victimes sont près du discours et oublient les actes. Le discours est hypnotique et puissant.
À quel moment devrait‑on avoir peur, à quel moment est‑ce vraiment dangereux ? Quand on commence à somatiser physiquement, de manière intensive. Il y a 3 phases au harcèlement. Au début c'est du stress, puis ça s'aggrave, on devient déprimé, on a des bouffées d'angoisse, de la tension. Puis, de la somatisation physique qui s'accentue : perte ou prise de poids, maux de dos, de ventre, la liste est dans le livre. Quand cela arrive, qu'on a de la confusion mentale, là c'est devenu très très grave. Dans mon bureau, toutes les victimes le disent : j'allais y laisser ma peau. Systématiquement. Vient un moment où on a une décision de survie à prendre.
Est‑ce que le manipulateur peut‑être aidé ? Pour moi il n'y a rien à faire. Pour 3 raisons. Ils sont très fiers et contents de ce qu'ils sont, se croient intelligents et vous trouvent tous bêtes. Pourquoi devraient‑ils changer alors qu'ils sont si intelligents ? Ensuite, ils ont un système de pensées qui est verrouillé face à l'autocritique. Ils ne se remettent absolument pas en cause. Puis, pour beaucoup de psys, la structure perverse narcissique est structurelle, et on ne peut changer une structure.
Vous mettez combien de temps à les reconnaître avec votre expérience ? Maintenant j'ai une sorte d'instinct, parce que, comme disent mes enfants, ils sont fake. Et plus j'avance en âge et dans ma pratique, moins je suis sensible à la flatterie. Ils sont flatteurs d'une manière qui est très lourde. Ils sont dans un jeu de séduction qui est bizarre. Quand on est sensible au jeu de séduction, qu'on aime bien entrer dedans, on ne s'en rend pas compte, mais quand on ne l'est pas ça ne fonctionne plus. Ils sont comme un instrument désaccordé dans un orchestre et donc facile à repérer. Il faut toujours qu'ils se margina‑ lisent, qu'ils se différencient. Ils sont en retard et font attendre, parlent trop fort et monopolisent la conversation, se mettent dans un coin et font la tête afin qu'on s'occupe d'eux, racontent des anecdotes qui sont blessantes pour un des convives.
Vous diriez quoi à une personne qui est consciente d'être restée trop longtemps dans une situation de manipulation et qu'elle a l'impression d'avoir perdu des années de sa vie ? On sait que la durée moyenne d'emprise d'une secte sur un individu est de 20 ans.
Est‑ce que vous comparez la manipulation à une sorte de système sectaire ? Tout à fait. C'est exactement le même principe. C'est individuel. Le « après » va donc dépendre de l'intensité parce que des fois ça dégénère. Des fois la victime est au bout du rouleau, des fois elle est solide et ça peut durer 30 ans. Il y a un constat objectif à faire : on s'est fait avoir, on s'est fait voler, 5‑10‑15 ans de sa vie. Des fois ce n'est pas que du temps, mais de l'argent. C'est une perte objective qui ne se rattrape pas. Il faut arrêter les faits au plus vite. Et comprendre comment on s'est fait embarquer là‑dedans. Comprendre à défaut de réparer.
Vivez‑vous un certain tabou avec le sujet, comme par exemple vous faire accuser de juger parce qu'une personne est dans le déni ? Oui, je suis souvent la méchante. Il y a du déni, mais plus que ça : la victime est conditionnée à défendre l'image de son manipulateur. Donc, si je critique, la victime devient extrêmement mal à l'aise et se met en position de défense intensive. Je m'en sors en les ramenant aux faits objectifs et à la norme. Croyez‑vous que c'est normal qu'un mari fasse cela à sa femme ? Afin qu'elle n'ait pas l'impression que j'attaque son mari. Trouvez‑vous normal qu'un père avec ses enfants, qu'un patron avec ses employés, etc. En revenant à quelque chose qui est norme, on arrive un moment donné à reconnecter. Ensuite, je passe par l'affectif. Si votre fille vivait ça, ou votre meilleure amie… vous en penseriez quoi ? Des fois, je me mets en scène pour leur faire prendre du recul. Ce n'est pas facile, c'est comme une dent qu'on doit tranquillement ébranler jusqu'à ce qu'elle accepte de céder. Qu'elle soit prête.
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Ils voudraient même manipuler la personne qui voudrait les aider ? Tout à fait, oui. Mais ils n'iront pas voir un psy, ou juste le temps de faire croire à leur victime qu'ils ont compris et qu'ils vont changer. Quand j'en reçois ils viennent 2 fois et me planquent là à la 3e rencontre. Au premier rendez‑vous ils entrent en larmes avec un beau discours pour la victime. Ensuite, à la 2e, ils blâment la victime et à la 3e séance, ils ne viennent pas.
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MIeux‑être
Êtes‑vous
A
orienté Problème ou orienté Solution ?
ttention ! Cet article pourrait vous faire découvrir une nouvelle approche solution qui, peut‑être, vous permettra d'aller vers un mieux‑être plus rapidement afin d'éviter de continuer à rester orienté « problème ». Voici quelques mises en situation lorsque vous êtes dans des moments orientés problème. Si une situation survient et que cela ne tourne pas rond, vous posez‑vous ces questions ? : »» Pourquoi est‑ce que ça va mal ? »» Pourquoi ça m'arrive à moi ? »» Pourquoi cela a mal tourné ? Lorsque vous êtes orienté problème, votre perception de l'histoire par rapport à la situation est dirigée vers le passé, vous cherchez le pourquoi du pourquoi et parfois, l'histoire se modifie en cours de route dans vos pensées, selon les réponses « supposées » que vous avez trouvées. Dès lors, vous êtes en processus de création d'une histoire en altérant les perceptions de la réalité de l'événement et de nouveaux ressentis, agréables ou désagréables, peuvent surgir. Cette étape est parfois nécessaire ; cependant, pas‑ ser des jours et des nuits à gruger, à réfléchir, à se questionner sur le pourquoi du pourquoi ne mène
nulle part et, bien souvent, vous fait sentir plus mal que bien. Dans cet espace orienté problème, vous perdez vos ressources et le petit hamster dans votre tête roule à fond de train. Des images, des pensées et des émotions négatives prennent souvent le dessus, malgré vous et votre bonne volonté de vous sortir de cette impasse. Maintenant, voici l'approche orientée solution qui relève plus du coaching, guidé sur le présent et le futur. C'est un questionnement qui vous amène à devenir proactif et créateur de votre vie. Un « switch » est requis pour mettre fin à cette stratégie non efficace pour créer un changement positif qui vous fera passer d'un état non satisfaisant à un état satisfaisant. Si vous pouvez créer des problèmes, vous pouvez aussi créer des solutions, ce qui est beaucoup plus énergisant.
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Voici les questions orientées « solution » : »» Comment faire différemment la prochaine fois ? »» Comment cela pourrait‑il être mieux la prochaine fois ? »» Comment vais‑je agir différemment dans l’avenir pour avoir un meilleur résultat qui soit plus satisfaisant pour tout le monde impliqué ? En posant des questions basées sur le comment, cela vous propulse à créer votre avenir et à vous améliorer. Ainsi, une situation qui a basculé dans un espace problématique devient une leçon de vie et permet ainsi de se responsabiliser et de se déculpabiliser. C'est l'art de passer de réactif à proactif, pour un meilleur mieux‑être pour tous.
Rita Tourigny
Coach et enseignante en PNL Institut Coaching International
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Nathalie Hamelin Coach et enseignante en PNL Institut Coaching International
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Histoire médicale C'est lors de son passage à Montréal pour la sortie de 33 Histoires vraies que je me suis entretenue avec Philippe Furger, co‑auteur de ce livre qui réunit des histoires liées à la médecine parfois drôles ou tristes, où l'humain et la communication sont mis à l'avant‑plan. Par Catherine Verdon
Est‑ce que le rapport humain est un aspect important de la médecine qui s'est quelque peu perdu dans un système rapide où l'on manque de médecins et de ressources, qui fait que la communication se perd au détriment de l'être humain ? C'était le moteur du livre, on voulait montrer l'humanité et non des histoires simples et sans fond. On voulait mettre l'accent sur le fait que ce n'est pas le lit numéro 75, mais Monsieur Untel. En Europe, c'est très différent, ce n'est pas le gouvernement qui décide, il n'y a que les assurances privées. On retrouve aussi en Europe une tendance de dépersonnalisation, mais certainement moins flagrante qu'ici. Vous pensez quoi de la rapidité avec laquelle on donne des prescriptions ? Les médecins font ce qu'ils peuvent avec les minutes dont ils disposent. Je ne peux pas concevoir, selon cette réalité, qu'ils puissent faire une meilleure médecine. La formation est excellente. Ils n'ont pas plus de temps et doivent passer tous ces patients, sinon ça bouchonne encore plus. Est‑ce qu'il faut investir plus d'argent dans la santé ? Je pense que oui. Pensez‑vous que la détermination et le fait de rester positif, de croire à sa rémission en cas de cancer, influencent le processus de guérison ? Le mot est croyance. En partant de l'évidence médicale, on ne peut se prononcer qu'en fonction des études basées sur la maladie et des patients différents. Ça explique la difficulté de répondre à cette question. Il y a certainement des cas où un oncologue peut se tromper en déterminant une espérance de vie durant un grave cancer. Il voit la maladie, pas l'influence du mental de son patient. En neurologie, les patients qui font un AVC et qui ont une grande volonté et veulent à tout prix rega‑ gner leur force récupéreront mieux et plus vite que ceux qui lâchent prise. Ça répond un peu à la question, mais c'est en neurologie. En oncologie, c'est un grand point d'interrogation. C'est aussi lié aux croyances. Ce qui compte, c'est la personne. Si elle est convaincue qu'elle va guérir, c'est de la qualité de vie gagnée. Je soutiens cette démarche au niveau humain, mais c'est difficile au niveau purement scientifique.
Au tennis, chaque balle qui touche le sol va rebondir différemment. C'est un peu comme les patients. Comme médecin, on doit s'adapter aux différentes surfaces. C'est l'art de notre métier. La peur de se tromper ou de ne pas voir une maladie, est‑ce que ça habite un médecin surtout au début de la profession ? Est‑ce que cette confiance se gagne ? Vous conjuguez comment avec cet aspect ? C'est un peu comme un marathonien. Mal entraîné, on a peur de ne pas réussir à aller jusqu'au bout. Quand on fait face à une maladie qu'on n'a jamais vue, on a peur de se tromper. Quand on a vu plusieurs cas, on sait qu'on peut gérer nos émotions et la peur de l'erreur. C'est une question d'entrainement et d'expérience, et à l'idée qu'on se fait de la mort. Certains médecins ont accepté que la mort fasse partie de la vie et d'autres, un peu moins. Pour moi, la mort n'est pas une fin en soi.
Pour moi, le cellulaire, aussi évolutif et pratique qu'il soit, détruit les ressources, l'imagination et la réflexion. En quelques secondes, on peut accéder à tout et on n'utilise plus le cerveau. Il y a ÊTRE, VIVRE. La consommation tue nos ressources. Le livre en papier force à prendre le temps, en lisant, d'aller plus en profondeur.
Philippe Furger, co‑auteur du livre 33 Histoires vraies
Le côté génétique est probablement le plus néfaste et c'est celui qu'on ne peut pas influencer. L'obésité, la cigarette, le sommeil ; ces paramètres que tout le monde connait sont les plus simples à gérer, mais les plus difficiles à la fois. On manque de temps, on remet à plus tard. On connait ce qu'on peut faire, mais souvent on ne le fait pas.
Ça s'annonce comment des mauvaises nouvelles ? Devient‑on moins sensible avec le temps ? On parle de mécanisme de défense. Chaque médecin doit se créer le sien pour pouvoir exercer son travail. Selon l'âge du patient, les circonstances, la relation avec lui, ça peut être plus difficile de gérer nos émotions. Certains ont ce mécanisme de façon innée et d'autres doivent le construire. partoutici .com
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Cat & Nat sont de retour sur les ondes de TVBL avec une version estivale dès la fin mai ! Ne manquez pas le retour du talk‑show tant populaire et apprécié dans la région ! Josée Lavigueur était de passage à la Chambre de Commerce Saint‑Eustache/Deux‑Montagnes afin de souligner la Journée de la femme en mars dernier. Inspirante, sympathique, motivante et intéressée par les gens… les invités ont été charmés !
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Récemment, Partout Ici vous présentait Josée Montambeault et ses services Stylisez‑moi ! Voici la photo de la gagnante du concours qu'elle avait offert aux lectrices ! Félicitations ! Continuez de nous lire pour nos concours et découvertes !
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Bouquins
Josée Bournival : Mettre au monde un premier roman Par Julie Niquette
photo © Éric Myre
photo @ Zephyre.ca Josée Bournival était de passage à Cat & Nat : le show sur TVBL ! Pour voir l'entrevue : https://vimeo.com/63822066
Vous êtes animatrice et chroniqueuse depuis plus de 15 ans et écrivez sur le blogue de Canal vie depuis quelques années. Quelle a été votre motivation à écrire ce premier livre, Bébé Boum aux Éditions Hurtubise ? Lorsque l’idée de Bébé boum a germé dans mon esprit, il y a 5 ans, je désirais moi‑même fonder une famille. J’ai commencé à parler de grossesse dans mon entourage et chaque fois, les femmes relataient leurs souvenirs comme si c’était hier. Je voyais une étincelle dans leurs yeux et même si les souvenirs étaient douloureux (vomissements, accouchements longs et pénibles, etc.) chacune en parlait avec passion et beaucoup de tendresse. Ça m’a fascinée. Je me suis dit que c’était un sujet en or. Puis, je suis devenue mère à mon tour et la maternité a littéralement changé ma vie, personnelle et professionnelle. La forme que ça a pris n’était pas prévue. Au départ, j’ai développé le projet à titre de série pour la télé, mais la vie m’a amenée ailleurs avec mes personnages et je suis très heureuse. Bébé boum, c’est l’histoire de 4 femmes qui tombent enceintes en même temps, mais vivent la grossesse de manière différente. Je voyais la grossesse comme un catalyseur merveilleux pour faire évoluer 4 personnages. La grossesse est toujours en trame de fond, mais c’est d’abord et avant tout l’évolution à vitesse grand V de 4 femmes qui sentent que certaines choses doivent changer : leurs habitudes de vie personnelle, leur petit ami, leur conception de la maternité, etc.
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Quelle était votre routine d’écriture ? Tout mon roman a été écrit à la table de la cuisine. Étonnamment, j’étais incapable d’écrire dans mon bureau de travail. J’écris seulement les jours de semaine, puisque je souhaite me consacrer à mes enfants en dehors des heures de garderie. Je suis quelqu’un de très méthodique. J’ai étudié en scénari‑ sation et mon roman est bâti comme une série télé de 10 épisodes, 10 chapitres.
Souhaitez‑vous écrire davantage dans les prochaines années ? À l’heure actuelle, 90 % de mon travail relève de l’écriture : blogue sur la maternité, piges pour diffé‑ rents magazines, recherche pour la série Parent un jour, parent toujours et finalement, quand il reste du temps, écriture romanesque. J’ai aimé l’expérience. Je souhaite recommencer, mais je suis réaliste : il est difficile de vivre de sa plume au Québec. Mais dès que j’ai une heure de libre, j’ouvre mon ordinateur pour écrire la suite de Bébé boum. C’est quand même révélateur, non ?
Vous semblez vous épanouir énormément dans la maternité, quel type de maman êtes‑vous ? Question difficile… Je suis une maman impatiente, mais présente. Exigeante, mais affectueuse. La maternité est un mode de vie qui me séduit chaque jour, qui me force à m’améliorer. Mon aînée, Clémentine, est mon portrait tout craché et elle me retourne une image de moi‑même qui ne me plaît pas toujours. Ma vie professionnelle en est grandement inspirée ; presque
tous mes projets actuels ont un lien avec mon rôle de mère. Je ne voudrais jamais retourner à ma vie « d’avant ».
Avez‑vous toujours désiré avoir des enfants ? D’aussi loin que je me souvienne, oui. J’attendais juste le prince charmant et il s’est pointé un peu tard à mon goût ! Plusieurs amies ont eu des enfants avant moi et ça me rendait presque jalouse. J’avais hâte que ce soit mon tour. J’étais comme Lili dans le roman. J’avais magnifié la grossesse et j’ai été très déçue par les 9 mois que j’ai passés à me vomir les tripes. Heureusement, la suite compense…
Quelle leçon vous a offert la maternité ? Qu’on n’a aucun contrôle sur les événements. Comme bien des Québécoises, je suis un peu « germaine ». La maternité est le château fort du lâcher‑prise et de la foi. Dans une société réglée au quart de tour où tout est axé sur la performance, la parentalité est une extraordinaire leçon d’humilité qui vous remet les pieds sur terre.
Comment parvenez‑vous à conjuguer travail et famille ? En établissant des limites claires et en faisant des choix. J’ai choisi de faire passer ma famille avant le travail. Ça veut dire pas de cellulaire greffé à la main les week‑ends et une routine personnelle pour maximiser les heures disponibles pour la vie professionnelle. Je travaille majoritairement de la maison. Je peux donc conjuguer laveuse et écriture, vaisselle et rédaction, etc.
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Chronique
Entre deux livres Le prisonnier du ciel, par Carlos Ruiz Zafon (Éditions Robert Laffont) Si comme moi vous avez adoré L’Ombre du vent du même auteur, vous serez heureux d’apprendre que Le prisonnier du ciel est la suite de ce roman. Vous aurez donc le plaisir de vous retrouver une fois encore dans la librairie Sempere, avec Daniel, Fermin et Monsieur Sempere. Il s’agit d’un roman au cœur d’une Barcelone ténébreuse et sombre. On découvre notamment l’histoire d’une prison, un lieu obscur, violent et inhumain, où des hommes laissés à l’abandon sont condamnés à mourir. Vengeance et suspense sont au rendez‑vous.
(Éditions Druide) Amateurs de polar, ce livre est pour vous. Vous serez plongés dans l’univers du diamant, un monde réservé à bien peu de gens. Julie Dorval s’est emparée illégalement d’un lot de diamants. Elle demande aide et soutien à Alexandre Jobin, un antiquaire qu’elle a connu dans l’armée. La force de ce roman, c’est la recherche et le souci du détail de l’auteur. Cela nous permet cette incursion dans un domaine peu connu. Des obstacles et des meurtres sont au cœur de ce polar sanglant.
Chroniqueuse littéraire julie_pour_partoutici@hotmail.fr
Chroniques croquantes, par Karine Deneault (Les Éditions Quebecor) Vive les réseaux sociaux ! J’ai découvert Karine par l’entremise de Facebook. Elle tient un blogue et des conférences en lien avec la croissance personnelle. Elle nous offre en plus des réflexions intéressantes, dans Chroniques croquantes, son premier livre. Dans la sim‑ plicité, avec un style d’écriture accessible et au travers de courts chapitres, l’auteure nous entraîne au cœur de nous‑mêmes. Elle traite de la gratitude, des attentes, de la passion, du manque de temps et de bien d’autres sujets encore. Un livre idéal pour les gens qui lisent peu, mais qui souhaitent cheminer (et pour les autres aussi) !
Comment devenir la meilleure grand‑mère au monde, par Valérie Caron et al. (Éditions Caractère) Bon, qu’on se le dise, j’ai la meilleure mamie du monde. C’est mamie Rachelle. Toutefois, pour les grands‑mères qui aspirent à obtenir ce titre, Valérie Caron, Laurence Cayer‑Desrosiers et Marianne Prairie, les auteures, ont réuni plein de petits trucs simples pour gagner le cœur des petits‑enfants. Les images sont mignonnes, colorées et drôles. Et que dire des trucs ! Membres du groupe Les moquettes coquettes, elles vous feront sourire, c’est certain !
De pierres et de sang, par André Jacques
Julie Niquette
Une fois de trop, par Amy Lachapelle (Éditions Zailées) Amy Lachapelle, l’auteure qui a déjà 20 romans jeunesse à son actif, traite dans celui‑ci d’un sujet important : l’alcool au volant. Camélia débute le cégep. Une nouvelle vie commence pour elle. Il s’agira d’une première année inoubliable, puisque le jour où elle prendra place dans la voiture d’un conducteur ivre, sa vie basculera. L’auteure nous propose une histoire percutante qui fait réfléchir sur le poids de certaines de nos décisions. Un roman à donner à votre entourage afin qu’il réalise que les drames n’arrivent pas toujours qu’aux autres.
Il pleuvait des oiseaux, par Jocelyne Saucier (XYZ éditeur) Le désir de liberté, ce n’est pas une affaire d’âge. Dans Il pleuvait des oiseaux, on découvre Tom et Charlie, qui ont choisi de vivre en forêt. On rencontre éventuellement la charmante Marie‑Desneige, une dame de 82 ans ayant été internée pendant 66 ans. Les mots sensibles de l’auteure nous parlent, entre autres, d’espoir, de liberté, d’amour, de délicatesse, de la mort et du temps. L’histoire est aussi belle que le titre de ce livre.
L’Orphéon par R.Bouchard, S.Dompierre, G.Jannelle, V.Marcotte et P.Senécal (VLB éditeur) L’Orphéon, c’est un édifice de cinq étages. Chacun est animé par un de ces cinq auteurs talentueux. L’Orphéon vous propose cinq univers qui se recoupent à l’occasion. Croyez‑vous qu’il soit possible de se libérer d’une peine d’amour grâce à un odorat excessivement développé ? Et comment le fait de trouver un animal en origami peut‑il modifier une vie à jamais ? Sinon, êtes‑vous de ceux qui espèrent obtenir vos quinze minutes de gloire ? Si vous souhaitez découvrir la réponse à ces questions et à bien d’autres encore, procurez‑vous ces œuvres. Il s’agit d’une occasion en or de découvrir ou de redécouvrir ces auteurs créatifs à travers un concept différent et plus qu’intéressant.
crédit photo ‑ Mathieu Rivard
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portrait personnalité d'affaires/entreprise
Par Sylvie Côté • www.sylviecote.com
Une passion énergisante ! Une nouvelle dimension de la marche Anne‑Marie Auclair est une femme inspirante, passionnée et généreuse. Elle s’est donné comme mission de 2e carrière de transmettre aux amateurs de plein air une façon simple et efficace de se tenir en forme, de s'énergiser et ainsi, retrouver le plaisir de bouger. La marche nordique est originaire des pays scandinaves, où les skieurs de fond ont voulu poursuivre leur entrainement l’été. Popularisée en Finlande dans les années 90, la marche nordique fait son entrée en Amérique du Nord au début des années 2000. Fondée en 2004, son entreprise a été la première à offrir ces cours au Québec grâce à la technique I.N.W.A. (International Nordik Walking Association) accréditée par la Finlande et la Californie. En plus d’être économique, elle ne requiert qu’une paire de bâtons, des chaussures et une technique appropriée. La marche nordique favorise la perte de poids, tonifie tout le corps en faisant travailler 90 % des muscles, améliore le système cardio‑vasculaire et est sans danger pour les articulations. La marche nordique devient donc accessible à tous, peu importe le niveau de condition physique, et ce, durant les 4 saisons. Que demander de mieux ?
photo © Mikko Harma
L’équipe de Marche Nordik AMA est composée d'entraineurs dynamiques et certifiés I.N.W.A. et offre une gamme de cours pour répondre aux besoins de tous.
pays
»» Marche Nordïk Découverte »» Marche Nordïk Fitness »» Boot Camp Nordïk par une »» tra t ainsi -Club de marche Nordïk »» Marche pularisée en Nordïk Méditative
FAVORISE Grande écoute et générosité u début
LA PERTE Anne‑Marie Auclair est guide depuis plus de 10 ans auprès de non‑voyants dans la pratique POIDSle ski et le tandem vélo. Elle a même accompagné une certaine de leur sport DE comme Catherine, âgée de 88 ans, au golf. Imaginez alors ce qu’elle peut faire pour nous ! 00 000 de
UTILISE 90 % port grand Initiée à la marche nordique en 2006, elle se joint à l’équipe comme entraineure et agente DES MUSCLES en pleine
de promotion. Puis, elle reprend la direction de l’entreprise en voulant poursuivre la mission de semer une graine petite AMÉLIORE LEde son engouement pour ce sport, afin de susciter le goût de bouger. Anne‑Marie Auclair est tellement passionnée et convaincue des bienfaits de ce ut, sur SYSTÈME CARDIOsport qu’elle se déplace partout au Québec pour donner des cours d’initiation. Le cours pagne qu’en VASCULAIRE est une formule de 2 heures, clé en main, bâtons et bonne humeur fournis ! , à« Découverte » très
Anne‑Marie Auclair
aine sécu nordique, RÉDUIT LE c’est POIDS SUR La marche 30 à 40 % plus efficace ar Bachelière LES ARTICILATIONS de l’UQAM en animation et recherches culturelles, Anne‑Marie Auclair présente ar d’autres une approche à la fois dynamique et ludique. Les cours se donnent actuellement au Parc du tégrer Domaine Vert à Mirabel, à Ville Lorraine et à Laval, et bientôt à Bois‑des‑Filion & Terrebonne. Une heure de marche nordique équivaut à 2h et demi de marche traditionnelle, sans toutefois en ressentir la fatigue. Ce sport nous permet de mieux composer avec le quotidien. Informez‑vous, c’est énergisant !
Anne-Marie Auclair
Présidente
450 965-9292
www.marchenordique.ca
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450 965‑9292 www.marchenordique.ca
pattes & poils
Quand toutou change d'adresse Déménagement, cartons, changements d’adresse, le grand ménage que cela implique, sans oublier tout le stress engendré ! Nous avons souvent tendance à oublier que toutou vit lui aussi un très grand stress au beau milieu de tout ça. Imaginez que votre univers s’écroule, que tous vos repaires disparaissent, que votre associé (le maître du chien) est plus agité, nerveux, entre et sort souvent, et que les périodes de temps de qualité sont très réduites. Ouf ! Donc, il se peut fort bien que votre toutou adoré déve‑ loppe des comportements désagréables ou encore, qu’il recommence à faire des choses qu’il faisait étant chiot. Votre toutou est un individu à part entière. Il est en relation très étroite avec les membres de sa famille. Alors, il s’agit que l’un d’eux soit perturbé ou encore, que l’environnement dans lequel il vit normalement soit chamboulé, pour que votre chien en soit plus ou moins affecté. Un moyen à prendre afin de rendre cette transition plus facile est tout simplement de lui mettre des croquettes où il y a des cartons, de le nourrir dans une boule distri‑ butrice de nourriture parmi les boîtes. On doit toujours laisser toutou exprimer son comportement exploratoire. Il se rassurera de la sorte. Il détectera des odeurs qui lui sont familières et prendra conscience de son environnement, ce qui sera calmant. Vous pouvez lui faire faire de petits trucs qu’il connait bien : lui faire
mettre la patte sur une boîte ou encore faire le beau. À vous de voir, vous le connaissez mieux que quiconque ! Si, malgré toutes ces recommandations, vous observez chez votre chien une attitude inquiétante. Voici des indicateurs de signes de stress chez un chien à ne pas négliger : »» Respiration accélérée »» Salivation excessive »» Muscles faciaux crispés (petite courbe à la commissure des lèvres)
»» »» »» »» »» »» »» »»
Yeux écarquillés Agitation excessive Vocalisation Sudation des coussinets Pellicules Dilatation des pupilles Malpropreté et destruction Poils hérissés
Si vous observez ces symptômes chez votre chien, assurez‑vous de l’encadrer davantage. Attribuez‑lui un espace où il sera moins sollicité, comme sa cage ou une chambre dans laquelle il est habitué de dormir. Offrez‑lui un kong rempli de friandises et des os à gruger. Appliquez‑lui des gouttes d’huile essentielle de lavande sur le bout de ses oreilles, et surtout, laissez‑le vivre ses émotions. Il se régularisera plus rapidement.
Au jour « J », il est préférable de faire garder toutou pour le plus gros du déménagement, pour aller le chercher lorsque quelques meubles seront placés et quelques cartons défaits. Vous aurez pris le temps de lui installer sa cage, avec son coussin favori et un os alléchant. Si votre chien n’a pas de cage, vous pouvez tout simple‑ ment lui attribuer une pièce avec ses choses à lui afin le confiner légèrement. Ensuite, laissez‑le venir explorer pendant quelques minutes et remettez‑le dans ses appartements. Redonnez‑lui de la liberté de façon graduelle et progressive. Ceci sera plus encadrant et rassurant pour votre toutou. Bon déménagement !
Isabelle Gauthier intervenante et spécialiste en comportement canin
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mieux‑être
Si nous avions ce pouvoir
Il n'en tient qu’à nous d’émerveiller notre journée. Il vous arrive probablement à l'occasion de vous lever de mauvais poil, en voyant tout négativement. Comment se passe alors une telle journée ? Il nous arrive bien souvent « d’appeler », sans en être totalement conscients, des ondes négatives sur les événements que nous allons vivre. Les situations répondent grandement à vos prédictions. Le pouvoir de notre pensée est grand, il faut donc l’aiguiller dans la bonne direction, celle qui nous mènera vers un mieux‑être, vers le positif, vers la réalisation d’un rêve, d’un projet, et même vers la réussite. Les anglais ont cette expression « Be careful what you wish for » et ils ont parfaitement raison : soyons attentifs à nos pensées ! Au lieu de laisser notre schème de pensées se diriger vers un esprit destructeur (souvent pour soi‑même en premier), réorientons‑le vers la lumière qui illuminera notre journée. Une attitude juste et une pensée positive ont beaucoup plus de chance de nous guider dans la direction souhaitée, celle de la réali‑ sation et du succès. Essayez pour voir ! Donc, demain, avant même de mettre le bout de l’orteil hors du lit, prenez une ou deux minutes pour réfléchir à la journée que vous souhaitez avoir, imprégnez‑vous de cet état. Et en adoptant cette démarche, vous verrez la différence dans votre vie.
Sylvie Côté
Consultante et gestionnaire communication ‑ vente‑ marketing
www.sylviecote.com
Une question de calories Il n’existe pas de diète miracle, ni d’aliment qui fait brûler les graisses. Si vous tentez actuellement de gérer votre poids, voici cinq éléments à ne jamais oublier. 1‑ Vous avez besoin de calorie (kcal) pour fonctionner
Calorie. Ce mot en fait frissonner plusieurs ! Pourtant, vous avez besoin d’un nombre minimal de calories pour fonctionner. Votre corps a besoin d’énergie pour faire battre votre cœur, bouger vos intestins, fonctionner votre cerveau. La quantité d’énergie nécessaire pour vos fonctions vitales représente votre métabolisme basal, qui varie d’un individu à l’autre selon l’âge, le poids, la grandeur, etc. Lorsque votre corps ne reçoit pas l’énergie nécessaire à son bon fonctionnement, il doit puiser dans vos réserves. En premier, il ira chercher vos réserves de sucre appelées « glycogène », mais celles‑ci sont rapidement épuisées. Voilà pourquoi votre corps n’a d’autre choix que de se fier, entre autres, à vos réserves de protéines musculaires. Cette adaptation génère une perte de muscles, faisant en sorte de diminuer de la quantité d’énergie brûlée au repos. À long terme, votre métabolisme de base dimi‑ nue, vous dépensez moins de calories qu’auparavant, et vous stockez plus facilement d’énergie sous forme de graisse. C’est le fameux cycle du « yo‑yo ». Ce qui est perdu rapidement se regagne rapidement. 2‑ Éliminer les glucides, c’est perdre… de l’eau !
Chaque gramme de sucre stocké dans votre corps l’est aussi avec trois grammes d’eau. Si vous réduisez considérablement vos apports en énergie, vos réserves de sucre s’épuisent rapidement. La perte de poids rapide, secondaire à une réduction des apports en sucre (tel que dans un régime pauvre en glucides), s’explique par une perte d’eau. Pas une perte de gras ! En prime, lorsque vous restreignez vos apports en calories, vos reins se mettent à excréter plus de sodium (sel) dans vos urines. Puisque le sodium se lie aux molécules d’eau, vous urinez davantage et perdez, encore une fois, de l’eau.
Geneviève Nadeau
Dt.P. Nutritionniste Auteure du livre Bien manger pendant et après un cancer www.nadeaunutrition.com
3‑ La privation mène aux excès
Privation = frustration = abandon = excès par com‑ pensation. Qui peut réellement se passer de pain ? De chocolat ? Ou même d’un repas complet, malgré la faim qui nous tenaille ? Éliminer un aliment ou faire un changement drastique de vos habitudes alimentaires est loin d’être réaliste et plaisant. Plus vous éviterez le morceau de gâteau, plus il sera gros lorsque vous succomberez à la tentation. 4‑ Manger possède une dimension sociale
Manger, ça ne devrait pas être une tâche ou un fardeau. Compter ses calories, mesurer ses portions, remplacer un repas par une boisson protéinée… Est‑ce vraiment ce qui vous semble le plus facile à adopter à long terme ? Manger en famille ou entre amis pour discuter, savourer un repas équilibré et terminer en douceur avec un dessert à l’occasion, c’est essentiel, tant pour votre bien‑être physique que mental. 5‑ Pourquoi désirez‑vous maigrir ?
Avez‑vous vraiment besoin de perdre du poids ? Est‑ce essentiel pour améliorer votre état de santé ? Pour certains, ça l’est. Mais pour d’autres, c’est la pression sociale d’une image corporelle « parfaite » qui demeure la cause la plus fréquente de vouloir maigrir. Vous devez entamer un processus de gestion du poids qui soit sain et adapté à votre quotidien. Épaulez‑vous de professionnels de la santé. Un kinésiologue pourra vous encadrer dans vos activités physiques. Un diététiste nutritionniste fera une évaluation personnalisée et vous aidera à faire des changements réalistes. Un psychologue pourra vous supporter, car il n’y a rien de facile lorsqu’on décide de changer… Ce sera peut‑être un processus long, parsemé de hauts et de bas, mais à long terme, vous ne le regretterez pas. En équipe, c’est beaucoup plus motivant ! Pour une consultation nutritionnelle à domicile, prenez rendez‑vous avec notre nutritionniste au 514‑947‑8652 Référence : Nestle, M., Nesheim, M., Why Calories Count ? From Science to Politics. Les Presses de l’Université de Californie, 2012.
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mieux‑être Famille
Besoin d’oxygène ! L'
été est souvent propice aux vacances et moments passés en famille et entre amis offrant mille et une joies, mais, réveillant aussi la part d’ombre de plusieurs. Malgré la peine éventuellement ressentie, ces moments se présentent comme un formidable baromètre de nos habiletés relationnelles. Nous vivons tous une double contrainte affective. C’est auprès de nos proches qu’elle est la plus vigoureuse. Notre besoin de lien nous fait parfois accepter des choses inacceptables en termes de besoin d’espace ! Sans équilibre, on manque autant d’oxygène qu’on ressent de la culpabilité. Pour échapper à ce scénario, il est conseillé de clarifier nos frontières. Séparer ce qui nous appartient de ce qui appartient à l’autre. Clarifier nos frontières représente tout un défi, plus encore pour une mère. Elle a porté ses enfants. Elle les a chéris, bercés, allaités, consolés et réconfortés. Quotidiennement, il y a tellement de petits gestes dans lesquels elle se perd souvent de vue. Elle fait alors difficilement cette ‘coupure’ pourtant néces‑ saire, tant pour elle que pour ses enfants.
Le rôle du père consiste à créer une certaine distance entre la mère et l’enfant, lui ouvrant la porte du monde et l’aidant à construire ses rêves de manière responsable. Bien sûr, le père peut cajoler ses enfants. Toutefois, il contribue à développer l’autonomie des membres de la famille en leur faisant goûter à leur besoin d’espace. Le lien reste présent, mais la réalisation personnelle devient possible.
La frontière n’apparaît plus comme une coupure, mais comme un gage de relation saine. Malheureusement, toutes les familles n’ont pas offert les meilleures conditions pour grandir. Quand bien même, l’enfant grandit dans une société, va à l’école, vit des grands amours et quelques déceptions… Le culte de la performance s’étant généralisé, on se perd facilement dans les différents rôles (bon amant, bon parent, bon ami, bon enfant, bon professionnel, bon voisin, etc.). C’est ainsi que des frontières mal définies occasionnent beaucoup de souffrance. En effet, nos ‘neurones miroirs’ nous aident à décoder les émotions d’autrui. Mais, si les frontières ne sont pas bien définies, l’empathie se transforme en enfer ! Brièvement, il y a trois sortes de frontières pour définir les limites :
1. la première consiste à ne ressentir aucune résonance affective avec autrui ; c’est pratique pour un médecin légiste de CSI ou un administrateur chassant la rentabilité, mais c’est aussi l’univers des comportements psychopathes ;
2. la deuxième est l’espace des saines frontières entre autrui ; on est sensible au vécu affectif d’autrui, tout en sachant prendre un peu d’espace pour se réaliser ; l’équilibre, le bien‑être, la compassion et l’empathie sont présents ; l’intimité devient une source de bonheur ;
3. la troisième, c’est la collusion émotionnelle garantie ; ce que l’autre vit, on le ressent tellement, qu’on est autrui ; la sympathie impose d’agir sur l’autre pour retrouver son équilibre ; on est soit émotionnellement submergé, soit complètement rigide, stoïque ; on se perd dans l’autre.
La qualité de nos frontières influe souvent sur le degré de plaisir rencontré dans nos familles ou cercles d’amis… Alors, quelles sont les vôtres ?
Joël Monzée
Docteur en neurosciences Directeur de l'Institut du développement de l'enfant et de la famille www.institutdef.ca
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Les astuces de Josée Josée Montambeault Styliste vestimentaire stylisezmoi.com / 450‑818‑7947
Les tendances sous le soleil La couleur prend en otage les imprimés fleuris, tribaux, géométriques et que dire des rayures qui donnent l'accent nautique. Un classique ! Si on préfère l'uni, on opte alors pour des couleurs éclatantes. La tendance rétro avec ses culottes à la taille aux couleurs « sorbet » donne une note délicate, romantique, pour nous trans‑ former en « pin‑up sixties ». Connaitre sa morphologie facilite le choix du maillot valorisant. Silhouette A : Un haut imprimé ou de couleur vive, assorti à une culotte unie foncée et échancrée, aminciront vos hanches. Silhouette V : Une brassière imprimée ou unie et une culotte imprimée avec ceinture, jupette ou attaches nouées aux cotés donneront un peu de volume aux hanches. Silhouette X : Avec une telle silhouette, vous pouvez tout vous permettre, il suffit de conserver l'harmonie des lignes. Silhouette H : Un maillot une‑pièce de couleur vive ou imprimée avec volants et transparence saura féminiser votre silhouette. Silhouette O : Les maillots une‑pièce ou les 2 pièces tankini dans une matière mate ou un imprimé abstrait (discret) avantageront votre silhouette. Attention, le haut doit être suffisamment long pour camoufler le ventre rebondi. À porter avec une culotte à taille haute. Silhouette I : Les maillots 2 pièces à volants, imprimés aux couleurs vives avec haut à bonnets moulés, triangles et culotte avec attaches aux cotés ajouteront rondeurs et féminité. Un maillot bien choisi accentuera vos atouts et dissi‑ mulera vos petites imperfections ! Pour avoir du style, les accessoires de plage sauront vous rendre… irrésistible !
Osez ! Et transformez les plages en un arc‑en‑ciel de féminité.
Z É R O
Douleur Chirurgie Convalescence Effets secondaires POUR HOMMES ET FEMMES
* Après évaluation médicale.
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