Patatras ! mag' n°28

MAG’ PATATRAS

« LE CANARD QU'IL EST à TOI ! »

Bimestriel

ludo-culturel

jeunesse

-

z 4e SAISON

N 28

Gratuit

MARS/AVRIL

2017

ÉLECTIONS

LE POUVOIR, POUR QUI, POUR QUOI ?!

Rhône - Loire - Isère

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F

SA IS O N 20 17

esti' FÉV RIE R > MA I

MÔMES

Source d'inspiration dès 7 ans DIM. 26 MARS « Déconcerto »

Spectacle comique et musical Salle Jeanne d’Arc à 11 h et 15 h

DIM. 30 AVRIL « Rêves de sable »

Cirque et marionnettes Salle Jeanne d’Arc à 11 h et 15 h

DIM. 28 MAI « Gaston et Lucie » Concert illustré Salle Jeanne d’Arc à 11 h

« Dernier jour »

Concert illustré Salle Jeanne d’Arc à 15 h

INFO BILLETTERIE : www.saint-etienne.fr

2

N

28

4e SAISON

Sommaire

- Dossier Le(s) sens du pouvoir page 5 -

Petit cours d’histoire Le pouvoir : des hommes, un chef page 9 Il était une fois… Napoléon 1er page 12 La Belle Histoire de Tonton Grégoire : L’oiseau qui inventa le dentifrice page 14 L'Encyclopédie du Chat malin : Le pouvoir dans la forêt page 18 Atelier (ré)créatif Lettre au Président page 19

- La photo du mois : Le pouvoir du photographe page 20 - La petite rédac' pages 21 à 27 - Focus : Paroles d’élu-es ! page 28 - À toi de jouer ! Croque le Président ! page 32 - Jeux page 34 -

Petits contes d’ici et là : Les princes jumeaux page 36 Coups de cœur page 40 Culture Des vues sur le pouvoir page 41 Jeu page 44

- Bandes Dessinées : Duck junior et bébé Cadum page 45 Les aventures de Dr Chips & Reno : Mega Ville 2000 page 46 Les potions du Prof’ Tournedos page 48

- Agenda page 51 - Infos Patatras ! page 62

Ours

Directeur de publication : Nico Juret Rédac’ chef : Emmanuelle Berne Rédacteur-trice(s) : Grégoire Damon, Annabel Coavoux, Nico Juret, Emmanuelle Berne, Edwige Planchin Maquette : Nico Juret Graphismes et illustrations : La Coulure, Duck, Nico Juret, Emma Lidbury, Mario Auburtin, Mathieu Damon-Leydier Photographie : Corinne Doucet Patatras ! Mag’ est édité par l’association loi 1901, Coquille d’ours, 26, rue Villeroy, 69003 Lyon Imprimé par Rotimpres, C/Pla de l’Estany s/n, 17181 Aiguaviva, Girona, Espagne.

ISSN 2270-1117 Dépot Légal à parution Loi n°49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse modifiée par la loi n°2011-525 du 17 mai 2011 - Mars 2017

ATTENTION CE MAGAZINE CONTIENT de la PUBLICITÉ !

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EDITO

CETTE ANNéE, COMME TOUS LES CINQ ANS, CE SONT LES éLECTIONS PRéSIDENTIELLES !

TOUS LES CANDIDATS AU POSTE SUPREME SONT DANS LES STARTING BLOCKS. C'EST PARTI POUR LE TOURBILLON DES PROMESSES, DES ALLIANCES ET PARFOIS DES COUPS BAS. ALORS NOUS NOUS SOMMES INTERROGéS SUR CETTE CHOSE SI SINGULIèRE QU'EST LE POUVOIR, QUI PEUT RENDRE LES HOMMES FOUS !

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DOSSIER

Article d’Emmanuelle Berne Illustrations de Nico Juret

LE(S) SENS DU POUVOIR Certaines personnes courent après le pouvoir, se battent pour l’avoir et le conserver quand d’autres le refusent ou essayent de le penser autrement, collectivement… Explorons-en les mystères et les contradictions !

ÉTYMOLOGIE À l’origine du mot « pouvoir », il y a le terme latin « potestas » qui signifie puissance et est associé au pouvoir des magistrats romains (élus) et le mot « potentia » qui veut dire capacité, potentiel.

La notion de pouvoir a ainsi deux dimensions : le pouvoir exercé sur les autres (politique) et le pouvoir d’agir, de penser, de s’exprimer (possibilité).

- ÉTAT L’État représente le pouvoir central d’un pays, son système politique (fonctionnement). Cet État peut être autoritaire (dictature) ou démocratique (république). Quand son gouvernement a été élu, l’État a pour mission d’élaborer des lois (pouvoir législatif), de les faire appliquer (pouvoir exécutif) et de les faire respecter (pouvoir judiciaire). C’est ce que l’on appelle la séparation des pouvoirs.

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- DÉMOCRATIE Le mot « démocratie » vient du grec ancien « dêmos » qui veut dire le peuple et de « kratos », l’autorité, le pouvoir. Une démocratie est (en théorie) une organisation de la société où le peuple choisit, par le biais des élections, des représentants pour le gouverner et prendre des décisions allant dans le sens de l’intérêt du plus grand nombre.

- SUFFRAGE UNIVERSEL Tous les citoyens peuvent donner leur voix pour élire un représentant en votant grâce au suffrage universel.

Droit et devoir pour certains, acte inutile pour d’autres, le vote ne fait pas toujours l’unanimité ! Certaines personnes préfèrent ainsi voter « blanc » (enveloppe sans bulletin) ou s’abstenir (ne pas voter). Pourtant, ni le vote blanc ni l’abstention ne comptent dans les voix.

- GOUVERNEMENT -

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Dans les pays où le régime est une « république », le gouvernement est constitué d’un président, d’un premier ministre et de ministres, face à un parlement (députés). Certains pays ont aussi un roi ou une reine à leur tête, comme au RoyaumeUni ou en Espagne. Leur gouvernement est composé d’un premier ministre, de ministres et d’une assemblée de députés.

- PARTI Un parti est une organisation politique (association), dont les membres partagent des idées, des valeurs, des projets sur la manière de diriger la société. Lors des élections, les partis présentent un candidat afin qu’il soit élu.

Les partis sont très nombreux et s’apparentent souvent à deux grandes couleurs (tendances) politiques : la droite (prédominance de l’individu) et la gauche (prédominance du collectif). Il y a cependant des idées qui n’appartiennent à aucun parti.

- PUTSCH Il arrive que le pouvoir soit pris par la force.

C’est ce que l’on appelle un « putsch » ou un coup d’état. Cette prise de pouvoir est généralement soutenue par l’armée et aboutit à des pouvoirs dits « autoritaires » que l’on nomme des « dictatures » où la population est privée de ses libertés. Ce type de pouvoir, dirigé par un chef unique et despotique (tyran), est basé sur la terreur et parfois sur la haine.

- THÉOCRATIE Le mot « théocratie » vient du grec ancien « theós », qui signifie dieu et de « kratos », le pouvoir. Une théocratie est une forme de pouvoir non démocratique, totalitaire, absolu, détenue et régie par une puissance dite « absolue » et représentée par un chef religieux. Dans ce type de régime, seul le texte sacré dicte la loi.

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- CONTRE-POUVOIR Face à un pouvoir en place, estimé abusif, injuste, privant de liberté par les mesures qu’il prend, la population du pays concerné se mobilise parfois pour exprimer son désaccord et son mécontentement, en manifestant, en s’opposant par des actions collectives de contestation. C’est une manière d’exercer un contre-pouvoir.

- ANARCHIE Le mot « anarchie », issu du grec ancien, est composé du suffixe « an- » qui signifie sans et de « arkhê », le pouvoir. L’anarchie est donc un modèle de société qui repose sur une absence de pouvoir centralisé, dirigé par un chef. Le pouvoir appartient à tous les membres de la société et permet de s’organiser de manière collective et égalitaire par la libre association et l’autogestion. Les moyens sont mis en commun pour l’intérêt de tous.

- UTOPIE -

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Une utopie est un modèle de société qui n’existe pas encore, qui est à inventer, idéal, parfait, où les hommes sont heureux et libres. Ce sont souvent les utopies qui permettent de faire avancer la société et de repenser les relations entre les hommes. Et là, c’est l’imagination qui est au pouvoir !

petit cours d'HISTOIRE

Article d’Emmanuelle Berne Illustrations de Nico Juret

LE POUVOIR : DES HOMMES, UN CHEF Eh, oui, nos sociétés n’ont pas encore réussi à faire autrement. Il leur faut toujours un chef ! Retour sur une vieille histoire où se succèdent des rois et des reines, quelques pharaons, des empereurs et des impératrices, des dictateurs et autres présidents...

Cités-État À la tête du clan Au Néolithique, c’est bien connu, les hommes ont eu envie de s’installer tranquillement au même endroit et d’arrêter leur vie de nomades.

Et la façon la plus sûre qu’ils ont trouvé pour organiser leur petite société fut de confier le pouvoir et la gestion de leurs affaires à un chef.

VOTEZ POUR MOI !

Le clan, le village puis la cité sont les premières formes de sociétés.

POUR MOI ! Dans le monde antique, des cités-État voient le jour. Il s’agit de villes indépendantes et souveraines, contrôlant leurs territoires et dirigées par un roi ou une famille De droit divin ! d’aristocrates (nobles), comme Athènes, Les pharaons de Rome, Carthage ou l’Egypte antique étaient Thèbes. Ces cités-État des dieux vivants. Ce sont à l’origine de la statut divin leur assurait démocratie. un pouvoir absolu en tant que roi ou reine que nul ne pouvait BATISSEZ remettre en question !

POUR Leur tombeau, les MOI ! pyramides, témoignent, par leur magnificence, de la toute-puissance de leur pouvoir et de leur dimension divine.

PRIEZ

REPÈRES VIe siècle avant J-C

Ve siècle avant J-C

46 avant J-C

27 avant J-C

Création de la république romaine par Brutus

Début du règne de Périclès sur Athènes

Jules César nommé « Dictateur à vie »

Auguste, 1er empereur romain

9

Démocratie athénienne

GRLLFHUI

VOTEZ TOUS

Vainqueur de la guerre contre PFRLL POUR MOI ! les Perses, Périclès est élu EUH, SAUF MOI stratège (une sorte de 1er TOI ! ministre) à la tête de la cité MOI d’Athènes. C’est le début de MOI ! l’âge d’or de la démocratie NI TOI athénienne, qui domina le monde grec et imposa son modèle de société. Mais tout Que vive l’empereur ! ne fut pas parfait dans cette Charlemagne au Moyen cité et en devenir citoyen Âge, puis Charles Quint à la n’était pas donné à tout le TOI NON Renaissance ont redonné ses monde ! lettres de noblesse à l’idée PLUS ! d’empire en Europe. C’est qu’ils voyaient grand et loin et voulaient tout et être un peu les maîtres du monde ! Leur exemple inspira certainement, Caesar quelques siècles plus tard, le On croit souvent que petit Napoléon Bonaparte.

AVé Jules César fut l’empePOUR MOI !

reur des Romains, mais ce ne fut pas le cas !

Il fut pire que cela car il se fit nommer : « Dictateur à vie ». À sa suite, c’est Auguste qui fut le premier empereur romain d’une longue série, s’accaparant le pouvoir et ouvrant la voie à de futurs despotes (chef absolu) qui régneront sur toute l’Europe à leur tour.

476 de notre ère Romulus Augustule, dernier empereur de l’Empire romain d’occident.

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Roi soleil

BRONZEZ PAR MOI !

1519

Au XVIIe siècle, Louis XIV (puisqu’il s’agit de lui) fut un monarque « absolu » et son pouvoir, lui aussi total car donné par Dieu.

Les rois et les reines, en vérité, n’avaient rien à voir avec une quelconque puissance divine. Leur force, cependant, c’est de l’avoir fait croire à leur peuple et ce pendant des siècles, pour affirmer leur autorité suprême.

1792

Charles Quint, empereur du Saint-EmpireRomain Germanique

1ère république française et création de la 1ère constitution

800

1655

1762

1802

Charlemagne, empereur d’Occident jusqu’à sa mort en 814

Louis XIV, monarque absolu de « droit divin »

Catherine II de Russie, impératrice jusqu’à sa mort en 1796

Napoléon Bonaparte, 1er empereur des Français

Révolutions

VOTEZ

Lors de la Révolution française en 1789, le peuple se révolta. Il en eut assez en effet, le peuple, de tous ces rois et ces reines et leur grandeur absolue.

C’est lui qui eut envie de pouvoir ou du moins, d’un pouvoir partagé. C’est de cette révolution que naquit la 1ère république et la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.

COUPEZ POUR MOI !

NOUS REVOILà !

VOTEZ çA IRA !

Qu’il revienne sur le trône ! À la chute de l’empereur Napoléon 1er, en 1814, la monarchie redevint à la mode en France !

C’est ainsi que les rois Louis XVIII et Charles X (frères de Louis XVI), puis Louis-Philippe se succédèrent sur le trône. Ils formèrent un gouvernement composé de ministres, c’est-à-dire une monarchie parlementaire.

Qu’on lui coupe la tête !

Et c’est ce qui arriva… Pour mettre fin au pouvoir des rois et affirmer le pouvoir des citoyens, la Révolution française coupa beaucoup de têtes durant la période sanglante de la Terreur. La Guillotine, inventée par un certain Tobias Schmidt, en est le lugubre symbole, bien que mise en place dans un souci d’égalité par le docteur Guillotin !

1933 1837 Règne de la reine Victoria sur le Royaume-Uni jusqu’en 1901

1905 Séparation de l’église et de l’État en France

République !

Après la révolution de 1848, la France instaura une IIe République, qui fut renversée par le coup d’État de Louis Napoléon Bonaparte. Il devint empereur sous le nom de Napoléon III et imposa le IIe Empire. Il faudra attendre 1871 pour que soit installée la IIIe république, qui permit de séparer les pouvoirs entre l’église et l’État (laïcité). La France est actuellement dans sa Ve république et a connu 24 présidents.

1958

1939

Adolf Hitler, à la tête du IIIe Reich en Allemagne, obtient les pleins pouvoirs

Francisco Franco impose un régime autoritaire en Espagne jusqu’en 1975

1946 Création de la IVe république, après la Libération en France

Charles de Gaulle accède au pouvoir et instaure la Ve république en France

1879

1924

1936

1940

Léon Gambetta, chef du gouvernement de la IIIe république en France

Benito Mussolini, au pouvoir en Italie, impose un parti unique

Élection du Front populaire en France et réformes sociales importantes

Le Maréchal Pétain, « chef de l’État français », sous le régime de Vichy et l’occupation allemande

11

Napoléon Ier sur le trône impérial, Ingres, 1806

PORTRAIT

Article de Nico Juret

Il était une fois,

Napoléon 1er

Parmi ce que l’histoire de France compte de « grands Hommes », il en est un qui surpasse tous les autres : Napoléon Bonaparte. Il est cependant considéré, selon que l’on se place du point de vue de la France ou de l’Europe (Belgique, Angleterre, Allemagne ou Espagne) comme un héros révolutionnaire ou comme un tyran.

a Révolution française fut la période la plus marquante de l’Histoire de l’Europe. À la fin du XVIIIe siècle, des hommes et des femmes, lassés de la monarchie, tentent d’organiser la société autrement et de donner le pouvoir au peuple. Ce nouveau régime qui se veut plus juste et plus démocratique porte le nom de République.

Or, passer de l’utopie à la réalité n’est pas chose facile ! Chacun a son idée de ce que doit être la République. Si tout le monde s’accorde pour parler au nom du peuple, la nature humaine est ainsi faite, chacun veut imposer sa vision. C’est donc par la 12

violence que va se construire la République.

En France, c’est par une lutte pour le pouvoir, accompagnée de propagande et de lois autoritaires pour imposer aux citoyens l’idéal républicain. À l’étranger, c’est au nom des peuples que la République souhaite libérer.

Des guerres éclatent avec les royaumes voisins.

C’est dans ce contexte qu’un jeune officier nommé Napoléon Bonaparte va tirer son épingle du jeu. Sa soif de pouvoir et son ambition politique lui vaudront une ascension fulgurante. Proche du pouvoir, il se voit confier d’organi-

ser la répression lorsque le peuple se révolte, tâche qu’il mènera avec zèle.

Grand stratège, manipulateur, il réussit à s’allier, à travers ses amitiés et même par le mariage, aux dirigeants en place, choisissant ses combats afin de s’assurer la victoire. Il s’arrange pour ne prendre la tête d’une armée que s’il est sûr de remporter la victoire, laissant le soin à d’autres officiers de prendre le commandement lors de batailles plus incertaines. C’est ainsi qu’il se voit confier les campagnes d’Italie puis d’Égypte.

Fort de ses victoires, le jeune Bonaparte arbore l’image de l’homme providentiel, du héros révolutionnaire. À son retour en France, un régime autoritaire (le Consulat) est en place. Avec l’aide de l’armée, il en prendra le pouvoir. D’abord comme premier Consul, puis Consul à vie.

contre lui, le pousse à s’autoproclamer Empereur.

Ainsi, pendant une décennie, il bâtira un gigantesque empire à travers une Europe à feu et à sang.

Il mettra à la tête de chaque pays conquis un membre de sa famille. Il saura cultiver la fidélité de soldats et de courtisans à grand renfort de titres honorifiques artificiels.

Il finira par être renversé par une coalition des pays européens à la bataille de Waterloo. Victoire de l’Europe contre la dictature et défaite encore amère pour les nostalgiques français.

Si ces conquêtes sont le fruit de son génie militaire, l’administration de son Empire n’en est pas moins brillante. Réseaux routiers, lois et Code Civil, institutions, etc.

Est-ce cet héritage ou l’aura de l’Empereur qui continue encore aujourd’hui de faire fantasmer les politiques français ?

Dès lors, son ambition ne cesse de grandir. Il déclare la guerre à de nombreux pays d’Europe et étend son influence jusqu’en Amérique et aux Antilles, rétablissant l’esclavage aboli quelques années plus tôt.

La résistance de l’Angleterre qui tente d’arrêter Bonaparte dans sa course et organise un attentat 13

LA

BELLE HISTOIRE

de TONTON GRÉGOIRE

Article de Grégoire Damon Illustrations de Nico Juret

L’oiseau qui inventa le dentifrice

L

es poètes sont tous des vendus.

C’est bien connu. C’est étudié par les scientifiques les plus pointus.

On ne va pas leur reprocher : les temps sont durs, et puis comment gagne-t-on sa vie quand on veut faire poète ?

Soit : pas du tout, quand on se la pète, quand on aime sa liberté, quand on adore tout critiquer.

Ou alors, en léchant les rois.

(Ou les patrons de Patatras !)

En disant combien il sont beaux, combien ils portent bien le chapeau.

S’il n’y a pas de roi disponible on peut chercher des cœurs sensibles au Ministère de la Culture ou des amateurs de littérature dans les conseils municipaux.

Il arrive que des sous en trop tombent de leur poche. On appelle ça : subvention, c’est très mignon.

Mais c’est quand même chez les rois, les empereurs, les sultans, qu’on trouve le plus facilement de quoi se mettre sous la dent.

Il y eut un poète, il y a mille deux cents ans, issu du pays des Mille et Une nuits, l’Irak. Il s’appelait Abu Hassan Ali ben Nafi.

Comme c’était trop long, il prit un surnom : Ziryab – qui signifie « oiseau noir », 14

ce qui était top la classe, car l’« oiseau », comme chacun sait, est un truc de poète, et « noir », sonnait bien pour quelqu’un qui travaille le soir.

Il était doué pour la poésie et la musique.

La danse aussi. Et les mathématiques.

Surtout, c’était un ambianceur hors pair un peu comme ces DJ qui, aux anniversaires, et aux mariages, font faire la chenille aux invités, mixant les tubes de chanteurs vus à la télé.

Bientôt, il fut si bien couvert de gloire qu’il devint le poète domestique d’Harun Al-Rashid (un grand calife qui entre autres choses, offrit à son allié Charlemagne un éléphant blanc mais ceci est une autre histoire).

Hélas, Harun, qui était un calife orgueilleux, trouvait notre héros bien trop talentueux. À l’époque, on se faisait couper la tête pour moins que ça – en Orient, avec un grand sabre recourbé, en Europe, avec une hache, pour un résultat tout aussi décédé.

Ziryab s’en fut donc trouver un autre roi. À l’époque ce n’était pas ça qui manquait, ma foi.

Il trouva un émir très joli à Cordoue.

Cordoue est en Espagne. À l’époque où Ziryab y arriva, l’Espagne était sous domination musulmane, et l’émir s’appelait Abd al-Rahman.

Comme tous les émirs, et comme aussi les rois, comme tous les puissants d’ici ou de là-bas, il pouvait sans problème faire couper des têtes, mais il aimait la beauté (on appelle un esthète ce genre de personnes), et il accueillit volontiers notre héros. Bref, Ziryab était sauvé.

De l’émir il devint bientôt le favori.

Il aurait pu prendre un peu de répit, grossir, faire la sieste, écrire de temps en temps une petite chanson – mais il avait de l’ambition : il voulait vraiment qu’on se souvienne de lui 15

par-delà les siècles – et donc, il écrivit des milliers de poèmes, mais pas seulement : sachant qu’un émir n’aime pas les fausses notes, il entraîna comme un coach sportif les chanteurs de la cour. Il leur coupa les tifs leur dit comment s’habiller et l’hiver et l’été.

Ayant beaucoup voyagé, il leur apprit les airs des pays étrangers, inventa de nouveaux instruments.

Peu à peu, tout le monde sut que pour être élégant, il fallait se tenir comme disait le monsieur, se mettre de l’or dans les cheveux, un peu plus de noir sur les yeux, chanter telle chanson à telle heure, et écouter avec un air de connaisseur.

Et surtout il régla l’ordre des repas.

Avant Ziryab, en effet, les gens mangeaient déjà mais dans le plus grand des bazars.

On prenait son sorbet avant le canard, le fromage au début, la salade à la fin, ou tout en même temps. On attrapait à pleine main, on fourrait dans sa bouche. On buvait dans des coupes en or ou en argent.

C’était mal, dit Ziryab. C’est bien joli de dire ou de chanter de belles poésies, mais si c’est devant des gens qui mangent n’importe comment ?

Ziryab leur apprit à manger avec grâce (- On commence par l’entrée ! On finit par la glace!).

Leur dit que ce n’était pas plus mal de boire dans du verre ou du cristal.

Que pour l’harmonie des goûts et des couleurs, mieux valait que tout le monde, à la même heure, se mette à table – sans se lever à tout bout de champ.

Et, s’il vous plaît, après, veuillez brosser vos dents (Eh oui, Ziryab inventa même le dentifrice.)

Et que crois-tu qu’il arriva ? Les émirs, les califes, leurs fils, leurs filles, leurs femmes, leurs sujets, tous ceux qui en Espagne étaient un peu coquets firent comme disait monsieur l’Oiseau noir comme s’il commandait à ces gens de pouvoir !

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Ziryab, heureux et riche, mourut à soixante-huit ans, ce qui n’était pas trop mal pour l’époque.

Et ensuite ? Les puissants meurent, et souvent leurs empires se disloquent.

Les émirs perdirent l’Espagne par petits bouts. À leur place, il y eut des rois. Puis une république. Puis, un peu tout, un dictateur, encore des rois, etc – la routine. C’est un peu lassant quelquefois.

Mais les poètes à la voix d’or ont un super pouvoir pour vivre après leur mort.

Ce pouvoir s’appelle la postérité : C’est à cause d’elle qu’on t’a embêté à l’école avec un vieux barbu nommé Victor Hugo, ou avec ce type en noir et blanc qui se balade en taguant un peu partout le mot « Liberté ».

Bien. Tu sais donc que ces coquins ont le pouvoir de te faire bâiller, au nom de l’art.

Mais Ziryab, lui, garde encore aujourd’hui le pouvoir de t’empêcher de te taper une Danette ® tant que tu n’auras pas fini tes courgettes, rien que pour t’embêter, toi, personnellement.

Certes, cela lui prit longtemps, des années, des décennies, des siècles même, un millénaire.

Cela se transmit comme un air de musique qui passe dans la voix de milliers de chanteurs, mais qui est toujours là, toujours le même, pourtant méconnaissable, à regarder si tu ne mets pas les coudes sur la table.

Penses-y, ce soir, au dîner.

Quant à moi, je m’en vais porter cette petite chronique à Nico et Emma, mes chefs de Patatras !, qui sont beaux, qui sont forts, qui font si bien la bouffe japonaise et ne disent jamais une parole niaise.

Et je me tiendrai bien droit, et je prierai de ne pas me faire taper sur les doigts...

17

Article et illustrations de Mathieu Damon-Leydier

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Atelier (rE)crEatif

Lettre au Président

Le Président de la République, c’est comme le père Noël, tu peux lui écrire gratuitement.

Pas besoin de timbre !

Alors, si tu as un grave problème ou que tu souhaites lui parler du droit des enfants ou lui dire que tu trouves une chose injuste, tu peux lui écrire.

Il suffit de lui envoyer une lettre sur maximum 3 feuilles pour ne pas dépasser 20 grammes, en lui exposant très poliment ta demande.

En principe, c’est une personne de son cabinet qui répond aux courriers des Français. Mais il arrive parfois que le Président réponde lui-même lorsqu’il est ému par une lettre.

Monsieur le Président de la République Palais de l’Elysée 55 rue du Faubourg Saint-Honoré

75008

Paris

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La PHOTO du mois

Par Corinne Doucet

Le pouvoir du photographe La photo semble généralement reproduire fidèlement le réel. Mais il ne faut pas toujours s’y fier. Il existe des façons de prendre une photo qui vont influencer l’impression du spectateur.

Normalement, quand un photographe fait le portrait de quelqu’un, il doit se mettre à sa hauteur. Rester debout si le modèle est un adulte qui pose debout. Ou se baisser si la personne est assise ou si c’est un enfant.

Si l’on ne respecte pas cette règle, c’est comme si l’on donnait notre avis sur la personne photographiée.

Si je me lève pour être plus haut que mon modèle, je fais une photo dite en plongée. « J’écrase » mon modèle, et cela donnera l’impression qu’il est petit, en position de faiblesse.

Au contraire, si je m’abaisse, je fais une photo dite en contreplongée. Je donne une impression de force, de pouvoir au modèle qui semble grand, fort, puissant.

Quand on regarde une photo, il faut donc essayer de dépasser la première impression que nous ressentons. En comprenant comment a été prise cette photo, on peut décrypter l’intention donnée par le photographe.

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LA PETITE

RÉDAC' Rubrique participative - À Vizille - 8 février 2017

THÈME

Le pouvoir Ce mois, pour explorer le thème du pouvoir, la Petite Rédac’ a choisi de se rendre à Vizille, dans le lieu même où a débuté la Révolution française, dans l’ancien château du Duc de Lesdiguières, devenu de nos jours le Musée de la Révolution française.

21

ÉDITO

N

ous sommes des enfants de Vizille et de Vaulnaveys-le-Bas qui avons visité le Château et le Musée de la Révolution française. Lors de cette visite, nous avons appris qu’un Duc a construit ce château et que le créateur de la guillotine est Tobias Schmitd. Nous avons découvert la Terreur et des assiettes en faïence qui représentaient un message. Ensuite, nous avons fait la Petite Rédac’ et des articles et des dessins à propos du pouvoir et de tout ce qui l’entoure. Nous avons trouvé la visite et l’atelier intéressants.

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La visite du Musée Est-ce que le de la Révolution château a été française hanté par les rois ? par Asli, 10 ans par Ornella, 12 ans

Est-ce que la Révolution française est intéressante ?

Oui ou non ? À vous de trouver.

Pendant la visite du musée, j’ai vu des assiettes qui montrent les symboles des trois ordres.

Les nobles, c’est la couronne, le clergé, c’est la crosse et l’épée c’est la noblesse.

Il y avait une légende.

Et la légende disait que le duc avait construit le château avec tous les rois qu’il y avait dedans.

Mais un jour, le duc vo u l a i t t o u j o u rs commander les autres rois et après il y en avait un qui voulait se bagarrer avec le duc. Et après le duc a gagné le pouvoir de diriger le château.

J’ai vu un dessin de la guillotine. Le monsieur qui a inventé ça s’appelle Tobias Schmidt.

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Le pouvoir

(Est-ce que c’est mal ou bien ?) par Mathilde, 9 ans La liberté, c’est le contraire du pouvoir, mais estce que le pouvoir c’est mal ou bien ?

Quelquefois c’est bien, par exemple : quand on est chef (de bande) mais que l’on donne la parole aux autres, qu’on les respecte etc... (comme un bon président) Le pouvoir peut aussi être mal parfois.

Comme les rois qui maltraitaient les paysans. Comme quand on domine et que les autres ne veulent pas etc...

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La terreur par Saskya, 10 ans

La guillotine, la peur, la peau blanche...

AT T E N T I O N , l a terreur arrive !

Lors de la Révolution française, un monsieur s’appelant Tobias Schmidt a inventé la guillotine. Tous les nobles avaient peur de se faire couper la tête.

Puis le docteur Guillotin a dit que maintenant ce serait tout le monde qui se ferait couper la tête. Le tiers-état, les nobles et le clergé, sans exception !

Est-ce que diriger, c’est dur ?

Chef ou pas chef ? par Coline, 9 ans

par Malou, 9 ans

Le pouvoir, c’est une lourde responsabilité, il faut avoir le temps de tout faire.

Le pouvoir, c’est d’être chef d’une bande, d’une ville ou d’un pays, de contrôler les choses. Mais le mieux, c’est quand il y a une bande et qu’il y a plusieurs chefs, que l’on choisit ensemble les choses qu’on va faire.

De ne pas se bagarrer pour être chef.

Mais s’il y a un seul chef, il faut qu’il fasse des choses justes, qu’il soit sympa et qu’il ne fasse pas la guerre.

Pour être chef, il faut savoir écouter les autres. Mais qu’estce que ça veut dire d’être chef ?

Le chef d’une bande représente la bande.

Il a de grandes responsabilités comme quand il doit prendre des décisions pour la bande et généralement il vaut mieux prendre la bonne. Un chef, ça peut être bien ou pas bien. C’est pratique quand on n’arrive pas à se décider. Il arrive et un choix est fait très rapidement.

Un chef doit savoir diriger mais aussi écouter la voix des autres. Un chef porte les couleurs de sa bande.

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Le président nul par Emma, 7 ans

Le pouvoir est très fort par Nathan, 7 ans

Quand on a le pouvoir, on peut faire tout ce que l’on veut, tout le monde nous écoute, tout le monde a peur.

Président, c’est un travail de gros nul !

Hollande, je ne vois pas comment il a fait pour être président. C’est vraiment un métier de nul !

La politique c’est la loyauté, pas de décider à la place des Français.

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Quand on a le pouvoir, on demande à quelqu’un quelque chose et il nous le donne. Le pouvoir permet de montrer qu’on est fort et même très fort. Le pouvoir permet d’avoir tout ce qu’on veut. Quand on a le pouvoir, tout le monde a peur de nous.

Nos m

lecteurs (nous) écrivent

Kirby et les quintessences magiques par Lucas, 10 ans

Les pouvoirs magiques par Ines

Thème du numéro de mars/avril

LES ÉCRANS Envoie tes articles et illustrations, avant le 15 avril à redaction@patatrasmag.com

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Focus

!

Paroles d’élu-es !

En classes de CM1 et CM2, ils sont, depuis janvier dernier, les jeunes élu-es pour un mandat de deux ans du conseil d’arrondissement des enfants de la mairie de Lyon 1er. Nous sommes allés les interroger sur leurs fonctions, leurs motivations, leurs projets et leurs regards sur l’action politique.

Comment fonctionne le conseil d’arrondissement des enfants ?

Sambre : Un mercredi par mois, on se retrouve pour assister à nos commissions.

Il y a la commission « Gaspillage alimentaire », « Pollution » et « Solidarité ». On essaye de discuter pour trouver des solutions sur ces sujets.

Qu’est-ce qui vous a motivé pour devenir élu-es ?

Margot : L’envie de travailler sur plein de choses pour changer le 1er arrondissement.

Manelle : Aider des gens en difficultés, changer des choses pour améliorer l’arrondissement.

Diane : J’avais des idées et je voulais les réaliser et

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améliorer où je vis.

l’arrondissement

Anatole : Ça m’intéressait de pouvoir donner mon avis.

Clarisse : Pouvoir parler au nom des enfants et de pouvoir aider les autres.

Quels sont les sujets qui vous intéressent ?

Ligeia : Les causes de notre conseil d’arrondissement sont le gaspillage alimentaire, la pollution et la solidarité. Je pense que ces sujets sont tous importants.

Margot : Le sujet que j’ai le plus aimé, c’est la pollution pour que le 1er arrondissement soit un peu moins pollué parce que sinon ça entraîne des maladies, des cancers de la peau.

Mina : Le plus important pour moi, c’est la solidarité car cela rejoint beaucoup de sujets comme le gaspillage alimentaire. On a besoin d’être plus solidaires parce qu’en ce moment, il y a beaucoup trop de SDF. Loman : Le gaspillage alimentaire, c’est important car souvent à la cantine ou au restaurant il y a beaucoup de gaspillage alors que l’on pourrait donner aux personnes sans domicile fixe.

Lise-Honorie : Le sujet qui me touche le plus c’est la solidarité car moi aussi je vois souvent dans la rue des SDF et cela me touche et c’est triste. Il faut leur trouver des solutions pour qu’ils se sentent mieux.

Quelles sont les actions que vous mettez en place ?

intéressais pas trop mais maintenant je comprends comment ça se passe.

Diane : Dans la commission gaspillage alimentaire, on avait un projet de faire des composts où on pourrait mettre les déchets des fruits et les remettre après dans les jardins publics.

Mina : Ça a beaucoup changé mon regard sur la politique parce qu’à la base je pensais que c’était pour les adultes mais je me rends compte que c’est aussi pour les enfants.

Sambre : Dans la commission gaspillage alimentaire, on essayait de savoir comment faire pour redistribuer les aliments qui vont être périmés, ou qui ne se vendent pas, aux personnes qui n’en ont pas assez.

Nino : Au début, je croyais que la politique, c’était le président, l’État. Quand j’ai découvert les conseillers d’arrondissement, j’ai essayé et puis ça a marché.

Avant, je croyais que tout se passait par les adultes, qu’ils étaient importants. Je ne savais pas du tout que ça existait.

Mina : Dans la commission solidarité, on avait un projet pour les personnes handicapées physiques pour qu’elles puissent se balader plus facilement dans le quartier parce qu’il n’y a pas toujours des rampes qui permettent de monter les escaliers.

Margot : Dans la commission pollution, on avait un projet pour qu’il y ait plus de végétation et de jardins publics pour que les gens viennent cueillir ce qu’ils ont planté et prendre ensuite ce qu’ils veulent.

Est-ce que votre engagement en tant qu’elu-es a changé votre regard sur la politique ?

Manelle : Je me suis un peu plus intéressée à ce qui se passe dans la politique et j’ai trouvé que c’était intéressant. Avant, je ne m’y

tique mais maintenant je m’y intéresse plus. Je vois ça d’un autre œil. Je vois qu’ils font des choix et que ce n’est pas facile.

Loman : Je pensais, au début, que la politique ne changeait pas vraiment grand-chose mais là je me rends compte que cela change beaucoup plus.

Comment faites-vous pour rendre compte de votre action à vos électeurs ?

Maé : On travaille avec notre classe. On leur demande s’ils ont des idées à nous donner. On a nos idées et on fait aussi remonter les idées de la classe.

Sambre : Je pensais que c’était beaucoup plus facile.

On se rend compte qu’il faut avoir des liens avec d’autres personnes. C’est beaucoup plus dur que ce que je m’imaginais. Au conseil, souvent on veut faire des choses mais en fait on ne peut pas parce que ce ne serait pas que dans le 1er arrondissement. On dit des choses incroyables qui ne peuvent pas se réaliser et c’est dur de voir qu’il y a des choses qu’on ne peut pas faire.

Manelle : Quand on a fini une réunion, on se réunit avec la classe et on parle de ce que nous avons fait. Les autres élèves nous donnent des questions, des idées que nous pouvons dire en réunion et c’est assez utile.

Diane : Au début, je pensais que le conseil d’arrondissement c’était assez facile, que j’allais pouvoir souvent y aller, que ça n’allait pas me déranger. Mais c’est pas ça, c’est plus dur, plus complexe. Faut bien réfléchir. Je m’intéressais déjà à la poli-

Ligeia : : Des fois en classe, on fait des conseils de classe et on demande aux autres classes de notre école de nous faire remonter des idées car nous avons beaucoup de délégués dans notre école qui sont dans le conseil d’arrondissement.

Léonard : Après chaque réunion dans la semaine, on va faire un compte-rendu de ce qu’on a fait. Les autres élèves nous demandent si on a donné leurs idées et dans quelle commission on était.

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Diane : Dans notre classe, nous avons aussi des conseils. Quand on revient des réunions, on dit au maître qu’on voudrait en parler. Quand on a le temps, on monte sur l’estrade et on en parle. Ils peuvent nous dire des idées et on leur explique comment s’est passé le conseil.

Basile : Quand on a fini une réunion, le lendemain dans la classe, on dit un peu ce qu’on a fait et on demande à la classe leurs idées et après on va les proposer.

Gabriel : On essaye de trouver du temps pour le dire mais on n’a pas souvent le temps de parler de ce qu’on a fait.

Margot : On se réunit dans la classe. On se parle et la maîtresse montre des photos des réunions et on explique tout ce qui se passe pendant les réunions, les idées, les questions.

Avez-vous envie plus tard de vous engager dans des instances politiques, dans des associations ou votre quartier ?

Manelle : Oui, ça me fait envie. Après, je ne sais pas trop parce que des fois c’est plus dur que ce que l’on croit. Mais j’aime bien faire ce travail.

Rosalie : J’irai pas jusqu’à devenir présidente mais je pourrais peut-être travailler dans une association pour la pollution ou les sansabris.

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Maé : Pas jusqu’à devenir présidente mais plus dans une association. On a envie de faire des choses mais on ne peut pas tout de suite les faire. Il faut encore faire plein de choses avant.

Anatole : Je trouve ça intéressant d’avoir un avis en tant qu’enfant mais je pense que je ne continuerai pas à faire de la politique adulte parce que ça ne m’attire pas vraiment.

Camille : Je suis dans le gaspillage alimentaire et je trouve cela très bien. Alors, si je peux continuer d’aider pour le gaspillage alimentaire, je le ferai.

Mina : Je continuerai après mon mandat et j’essayerai d’être plus impliquée dans les associations du quartier.

Sambre : Comme j’aime bien travailler avec les autres sur ce genre de problèmes, j’aimerais bien continuer à être dans des associations mais aller jusqu’à être en politique, que ça devienne mon métier, je n’aimerais pas parce que je trouve ça trop sérieux.

Polly : J’aimerais bien continuer mais dans des associations, pas trop dans la politique parce que je trouve que l’on est tout seul alors que dans les associations, on est plus ensemble.

Lise-Honorie : Je trouve ça intéressant mais pas jusqu’à aller faire de la politique car ça ne m’attire pas

trop, mais je pourrais aller dans une association pour faire du bénévolat et aider les sans-abris.

Diane : Je trouve ça très intéressant mais je ne pense pas que je vais continuer sur la voie de la politique.

Si j’ai d’autres occasions comme ça, je les prendrais peut-être mais je trouve ça un peu trop carré et en faire mon métier trop difficile. Il y a beaucoup de pression en politique parce que les gens attendent beaucoup de tes choix alors je n’aimerais pas trop faire ce métier.

Gabriel : J’aimerais bien continuer sauf que je trouve ça un petit peu difficile et je n’y arrive pas très bien.

Margot : Ça m’intéresserait mais je ne sais pas si j’y arriverais jusqu’au bout. Ce qui m’intéresse c’est le collectif, être ensemble.

Clarisse : ça m’intéresse de parler en tant qu’enfant.

En tant qu’adulte, je trouve qu’il y en a déjà beaucoup qui le font, donc ça ne m’intéresserait pas spécialement.

À quoi sert le pouvoir ?

Polly : Le pouvoir, ça sert à donner nos idées et à changer des choses dans la vie.

Sambre : Quand tu as du pouvoir, on t’écoute plus que si tu en as pas beaucoup, alors que je ne vois pas pourquoi on t’écouterait plus si tu as du pouvoir.

Souvent, dans les films, on voit le méchant qui veut du pouvoir juste parce qu’il veut tout diriger, alors qu’en vrai, ça ne sert pas à ça.

Mina : Je pense que le pouvoir sert à améliorer les choses tout simplement.

Loman : Le pouvoir sert à arranger tout ce qui ne va pas.

Camille : Le pouvoir, c’est pour aider les gens qui n’ont pas beaucoup de choses.

Anatole : Le pouvoir, c’est bien, parce que si personne n’avait le pouvoir, tout serait désorganisé.

Maé : Pour moi le pouvoir, ça sert à se faire entendre et aussi à pouvoir aider les autres plus facilement.

Quand tu n’as pas beaucoup de pouvoir, tu peux aider les autres mais moins facilement que quand tu en as plus.

Léonard : Le pouvoir, c’est pour améliorer les choses, se faire entendre, mais pas vraiment pour diriger la planète à la baguette.

Rosalie : Avec du pouvoir, on peut plus facilement améliorer les choses et on peut plus se faire entendre sur ce que l’on a à dire.

Manelle dire des choses faire ce fait pas.

: Le pouvoir, c’est choses, choisir des à améliorer pour que parfois on ne

Clarisse : Le pouvoir, c’est important. Si tout le monde avait le pouvoir, ce serait n’importe quoi, parce qu’il y en a qui sont de droite et d’autres de gauche. Vu qu’on n’a pas tous le même avis sur la France, ce serait vite n’importe quoi.

Gabriel : Le pouvoir, c’est bien pour plusieurs personnes mais il ne faut pas faire n’importe quoi avec.

Lise-Honorie : Une personne qui a le pouvoir ne doit pas faire passer l’injustice. Quand on a le pouvoir, il ne faut pas trop en abuser.

Diane : Le pouvoir sert à fixer des règles. Il faut que tout le monde soit d’accord avec. Cela dépend de qui prend le pouvoir parce que si c’est une personne malhonnête ou qui a des choses pas très bien en tête, ça pourrait mal finir alors que si c’est une personne qui dit pleinement ce qu’elle pense, qui a de bonnes idées, qui ne veut que le bien pour ses concitoyens, je pense que c’est bien qu’il ait le pouvoir.

Quel conseil auriez-vous à donner au prochain président ?

Diane : Écouter ses concitoyens parce que sinon après cela pourrait faire des mécontents.

Mina : Écouter plus les enfants.

Camille : Je trouve qu’il y a des présidents qui ne font pas tout ce qu’ils ont dit au début. Je pense qu’il devraient faire tout ce qu’ils ont dit.

Anatole : Faire moins de promesses et tenir celles qu’ils ont dites.

Sambre : Aller rencontrer plus de personnes pour les aider à faire ce qu’ils ont à faire.

Lise-Honorie : Il y a certains présidents qui utilisent des belles paroles pour que certaines personnes votent pour eux mais après ils ne tiennent pas forcément leurs promesses.

Manelle : Plus écouter leurs concitoyens, mettre plus de verdure et tenir les promesses qu’ils ont mises sur leurs affiches.

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A TOI DE JOUER

Croque le PrĂŠsident !

Le PrĂŠsident est un homme comme tout le monde.

Dessine-le dans les situations suivantes :

( En maillot de bain ) 32

( Qui joue du piano )

( Qui envoie un mail )

( Qui caresse son chat )

( Qui lit une BD aux toilettes )

( Qui conduit un scooter )

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JEUx

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Les 2 font la paire Parmi ces vieux sénateurs, maires, présidents, députés, élus « cumulars », retrouve quatre paires identiques et celui qui est unique.

Les 7 erreurs Retrouve les 7 diffĂŠrences entre ces deux aďŹƒches.

Retrouve les solutions des jeux sur www.patatrasmag.com rubrique LE CANARD 35

PETITS CONTES D’ICI ET LÀ Texte d'Annabel Coavoux Illustrations d’Emma Lidbury

Les princes jumeaux

I

l était une fois un roi qui s’appelait Léon le Bon. il était juste, sage et très aimé. Depuis son couronnement, Léon avait œuvré à la réconciliation de son Royaume avec ses voisins et ainsi, ses sujets vivaient en paix, loin des terribles années de guerre qu’ils avaient connu sous le règne du père de Léon, Léandre le Grand, et de son grand-père, Lilian le Puissant.

Léon avait eut des jumeaux avec la reine Miléna, malheureusement morte en couche. Lionel, l’aîné, et Léonard, le cadet. Les deux garçons se ressemblaient comme deux gouttes d’eau, à une seule exception : Lionel avait hérité des yeux vert émeraude de sa mère, tandis que Léonard avait les yeux bleu roi de son père.

En grandissant, les princes se révélèrent être de caractères très différents, ils étaient même les exacts contraires !

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Lionel avait un tempérament fougueux et impétueux. Il aimait s’entourer de camarades issus de la noblesse, avec qui il jouait à la guerre ! Il aimait surtout décider de tout ! Si quelqu’un le contrariait, il piquait de grosses colères et le menaçait : « Quand je serai roi, je te chasserai du Royaume ! ». Lionel était très doué dans le maniement de l’épée et de l’arbalète et il montait à cheval avec aisance.

Léonard aussi montait très bien à cheval, mais c’était son seul point commun avec son frère. Depuis sa plus tendre enfance, il était doux, rêveur et solitaire. Il aimait lire et il devint un jeune homme érudit. Il parlait 3 langues et était passionné de géographie, astronomie, philosophie et surtout d’histoire. Il connaissait par cœur celle de ses ancêtres depuis Léopold le fol, son arrière-arrière-arrière-grand-père !

L’année où les jumeaux eurent 20 ans, le Roi Léon tomba malade.

Il resta au lit des semaines et dans le château, les rumeurs de sa mort imminente enflaient. Les deux frères étaient inquiets, mais ils ne l’exprimaient pas de la même manière. Tandis que Léonard faisait des recherches désespérées pour trouver le médecin qui soignerait son père, Lionel, en tant qu’aîné, se préparait à prendre la succession du roi. Un soir, il vint au son chevet de son père. « Père, vous avez eu un règne long et prospère. Vous avez bien mérité de vous reposer. Je suis prêt à prendre la relève », lui dit-il d’un air grave et fier à la fois.

Le roi Léon, bien que faible, avait le regard vif. Plongé dans une intense réflexion, il ne répondit pas tout de suite. « Père ? insista Lionel, m’avez-vous entendu ? » _ Oui, répondit le roi. En tant qu’aîné, la tradition voudrait en effet que tu me succèdes. Mais il existe une loi qui autorise le roi à désigner un autre successeur de son vivant, s’il estime que son fils aîné ne peut endosser le rôle... _ Certes, répondit Lionel un peu décontenancé, mais je suis prêt à devenir roi ! Je sais me battre, manier l’épée, monter à cheval, je n’ai pas peur des responsabilités ! _ C’est vrai, coupa le roi, tu as bien des qualités, mais je m’interroge sur ta fougue et ton goût pour les armes qui pourraient amener le Royaume à tomber dans le chaos, ce que je ne souhaite pour rien au monde... » Lionel resta coi, les sourcils froncés, il refusait de croire à ce que son père essayait de dire. Au bout d’un moment, il demanda d’un ton inquiet :

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_ Père, vous n’allez pas me priver du trône ? C’est à moi qu’il revient ! _ Mon cher fils, je le regrette, mais dans ton ardent désir d’être roi, j’ai le sentiment que tu oublies les intérêts du Royaume et de son peuple. Or, pour être un bon roi, il faut davantage se soucier du Royaume que de soi-même. C’est pourquoi j’ai rédigé un décret – le roi désigna un parchemin enroulé qui était posé sur sa table de chevet - qui fera de Léonard mon légitime successeur...

Il est plus sage et plus réfléchi, le Royaume a besoin de lui ! _ Non ! s’écria Lionel avec fureur, je vous empêcherai de faire cela ! » Il s’empara du parchemin et brandit son épée...Vous chérissez la paix, mais quel manque d’ambition dit-il avec rage.

Vous affaiblissez le Royaume et pendant ce temps, nos ennemis se renforcent ! Quand je serai roi, je relancerai les conquêtes comme au temps de Lilian le Puissant et je rendrai sa grandeur à notre peuple ! Allons père, renoncez à ce décret et je vous laisserai la vie sauve !

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Le roi Léon regarda son fils avec tristesse, puis s’écria : « Gardes !»

Aussitôt, des dizaines de gardes armés surgirent dans la chambre et encerclèrent le prince Lionel. Son frère Léonard arriva juste après, l’air consterné. Il avait suivi la scène depuis une pièce secrète.

_ Je t’ai laissé une chance ce soir, de me prouver que tu pouvais être raisonnable et devenir le roi que j’espérais, mais j’avais tort. Mais je n’aurais pas pensé que tu serais prêt à me tuer ! s’exclama Léon d’une voix brisée.

Lionel fou de rage s’écria : « Mais c’est vous qui m’avez provoqué avec ce décret, de quelle chance parlez-vous ? » Il brandissait le parchemin qui se déroula sous ses yeux : il était vierge. Lionel le regarda avec surprise. _ Et oui fils, comme tu vois, je n’avais rien rédigé du tout. Hier soir, j’ai convoqué ton frère pour lui annoncer ma décision de le couronner à ta place. Par amour pour toi, Léonard m’a supplié de t’accorder une chance. Malheureusement tu t’es laissé emporter par ta soif de pouvoir... Pour avoir tenter de m’assassiner, je devrais te condamner à mort sur le champ, mais je ne peux m’y résoudre... A compter de cet instant je te bannis de ce Royaume ! Ne reviens jamais.. » Les gardes s’écartèrent et Lionel, vaincu, prit son épée, enfourcha son cheval et s’enfuit. Épuisé par cette confrontation, le roi Léon fit venir Léonard près de lui : « Mon fils, sache que la tâche qui t’attend est lourde, mais j’ai confiance dans tes capacités. Reste sur tes gardes car ton frère n’abandonnera pas le trône si facilement... Un jour, il reviendra pour t’affronter... Il faudra que tu sois prêt à tout pour défendre le Royaume ! _ Je serai prêt », répondit gravement Léonard.

Il prit les mains de son père à l’agonie. Le roi Léon sourit à son fils et dans un profond soupir, s’endormit pour toujours...

Fin

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Les

b

coups de coeur par Edwige Planchin

Le chaperon voit rouge de Joanna Olech et Edgar Bak aux éditions La Joie de Lire Les adultes sont plus grands et plus forts que toi mais ils n’ont pas tous les pouvoirs : les enfants aussi ont des droits ! Dans chacune des neuf histoires de ce livre le chaperon rouge rencontre quelqu’un qui ne respecte pas les droits de l’enfant, et tu découvriras ce qui est en ton pouvoir pour te défendre.

Le Président du monde de Germano Zullo et Albertine aux éditions La Joie de Lire Quand on est le Président du monde on doit gérer aussi des dossiers embarrassants, or Monsieur le Président les jette dans le lac. Un jour surgit du lac un Monstre qui détruit tout sur son passage. Notre président appelle à l’aide… sa maman ! Un livre finement moqueur.

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UN PEU de culture

DES VUES SUR LE POUVOIR

Par Emmanuelle Berne

Source de rivalités, de guerres, de dérives autoritaires, mais aussi d’idéal, le pouvoir est un grand sujet d’inspiration pour la littérature et le cinéma. Petite sélection.

Comment devenir roi et exercer le pouvoir lorsque l’on n’est encore qu’un enfant ? Cette question est au coeur du roman de l’auteur polonais Janusz Korczak, Le roi Mathias 1er. Succédant à son père, qui vient de mourir, le jeune souverain Mathias 1er se révèle avoir de grandes idées pour réformer son royaume. Pour gouverner à ses côtés, il met en place un parlement d’adultes et un parlement… d’enfants ! Ces derniers se voient aussi dotés d’un journal pour exprimer leurs

idées et leurs opinions. Les bouleversements opérés par Mathias 1er entraîneront bien des conflits qui le contraindront à l’exil. Son auteur, médecin-pédiatre, a été un précurseur pour la reconnaissance des droits de l’enfant.

Autre histoire de pouvoir, Sa majesté des mouches, de William Golding. L’auteur y explore la manière dont le pouvoir transforme un groupe d’enfants et d’adolescents livrés à eux-mêmes sur une île déserte, après un nau-

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frage. L’histoire s’articule autour de la rivalité entre deux « chefs » et de leur bande respective, qui se disputent l’autorité du groupe et l’organisation de la vie sur l’île.

La vision de l’auteur, très sombre, est marquée par l’après Seconde guerre mondiale. Il décrit dans ce roman les mécanismes du pouvoir totalitaire, fondés sur la terreur et les croyances, où les adolescents expriment le pire de leur humanité.

Plus léger dans sa tonalité, La guerre des boutons, d’après Louis Pergaud, parle aussi de rapports de pouvoir entre deux bandes rivales de deux villages. La lutte des deux groupes d’enfants et d’adolescents est à l’image de la 42

rivalité qui oppose leurs parents depuis des générations, sans que plus personne n’en connaisse la raison. Cette guerre des boutons est une épopée pleine de drôlerie et d’insouciance sur le temps de l’enfance et la liberté. Les combats, parfois cruels, ne sont ici que du jeu et la vision sur le pouvoir est celle d’une recherche d’égalité. Pour preuve cette déclaration de l’un des deux chefs, Lebrac : « On est tous en république, tous égaux, tous camarades, tous frères ».

C’est en observant, depuis les États-Unis, la montée en puissance d’Hitler en Allemagne, que Charlie Chaplin décide de réaliser Le Dictateur, son premier longmétrage parlant. Il y prête sa moustache à deux personnages : un petit barbier juif et un homme fou de pouvoir, Hynkel, qui se ressemblent beaucoup. L’action du film commence durant la 1ère guerre mondiale où le barbier juif

est blessé. De retour chez lui, amnésique, il ne sait pas qu’Hynkel a pris le pouvoir et fait régner la terreur. Film visionnaire et drôle, Le Dictateur tourne en dérision les despotes et démontre toute l’horreur des régimes totalitaires.

À LIRE Le roi Mathias 1er, de Janusz Korczak (1922) Éditions Fabert, collection Janusz Korczak.

Dès 10 ans

Sa majesté des mouches, de William Golding (1954) Gallimard Jeunesse, collection Folio Junior (n° 447).

Dès 12 ans.

Le film d’animation Le roi et l’oiseau est une fable fantastique et poétique sur la tyrannie. Il met en scène un roi aux yeux loucheurs, dont le jeu favori pour se distraire de son ennui, est de tirer sur les oiseaux. Il est à la tête d’un royaume où les plus pauvres vivent dans une ville basse. Son despotisme lui vaudra la révolte d’une bergère et d’un ramoneur amoureux, qu’il veut séparer, ainsi que de l’Oiseau, désireux de venger les siens. Le trio délivrera de son pouvoir destructeur les habitants opprimés de la ville basse.

À VOIR La guerre des boutons, de Yves Robert (1962)

Le Dictateur, de Charlie Chaplin (1945) Le Roi et l’Oiseau, de Paul Grimault (1953)

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JEUx

Retrouve les mots suivants : USURPATION - ADMINISTRÉ - ABUS - MONARQUE - POLITIQUE - FRONDE - GOUVERNANCE TOUR - SCRUTIN - ASSEMBLÉE - ABDIQUER - COLLECTIF - SIÈGE - URNES - FONCTION - RÉFÉRENDUM - PATERNALISME - ROI

R E F S F PATE R NA L IS M EO R G O U V E R N AN c E E S GO c B c A N A B U S E I O D TS D F U R N ES L I I S L qO E U R P M O N A R Q U E U NM N T OURc E B A DMI N I S T R EL E PO L I T I Q UE ScRU T I N F E

Quel roi ?

Aimait bien réparer les serrures ? Louis (3 + 2 + 3) X 2 = Aimait bien danser ? Louis (11 - 4) X (4 _ : 2) = N’a jamais régné ? Louis (5 + 2 + 3) + (2 X 4) - 1 = 44

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BANDES DESSINEES

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Les potions du Prof’ Tournedos par MARIO

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AGENDA 17 Mars-Avril 20

SPECTACLES EN MARS DANS LE RHÔNE Le 24 mars

HOLLOWAY JONES par la Cie Ariadne Pas facile d’être née en prison et d’en porter le nom... Holloway a 12 ans et fonce sur son vélo avec pour seul but de pouvoir choisir sa vie.

Du 25 au 29 mars FRIGO – OPUS 2

À Corbas Au Polaris 5, avenue de Corbetta À 20h30 – Dès 12 ans – Durée : 1 h Renseignements au 04 72 51 45 55 Plus d’infos sur www.lepolaris.org

par la Cie Bonjour à la dame Le clown « Frigo » n’a qu’une idée en tête : celle de s’envoler dans l’espace grâce à son fidèle réfrigérateur transformé en fusée portative !

Un spectacle cartoonesque et aérien.

Du 24 au 26 mars

À Villeurbanne Au Théâtre de l’Iris 331, rue Francis de Pressensé À 16h et à 15h – Dès 4 ans – Durée : 45 min Renseignements au 04 78 68 86 49 Plus d’infos sur www.theatredeliris.fr

LE CID (DE LA MUERTE) par la Cie L’Arrêt public Un duo improbable et clownesque décide d’interpréter un grand classique du théâtre : Le Cid de Pierre Corneille. Une manière inattendue et drôle de (re)découvrir cette pièce, où le tragique laisse la place au comique. À Irigny Au Patadôme Théâtre 62, rue d’Yvours À 20h30 et à 17h – Dès 8 ans – Durée : 55 min Renseignements au 04 78 51 48 87 Plus d’infos sur www.patadome-theatre.com

Consultez notre agenda culturel en ligne sur notre site www.patatrasmag.com dans la rubrique Le Canard / Agenda 49

Les 30 et 31 mars

Le 24 mars

par la Cie du Hanneton

par la Cie Blabla Productions

Un spectacle fantasmagorique, une exploration de l’enfance et de l’intime, à la frontière de la danse, du théâtre, de la musique et du cinéma, par la compagnie de James Thiérrée.

Un spectacle poétique et hybride, à l’image de ses deux personnages évoluant sur scène, l’un est circassien et joue avec les objets, le second, musicien bruiteur, joue avec les sons.

À Villefranche-sur-Saône Au Théâtre de Villefranche, Place des Arts À 20h30 – Dès 8 ans – Durée : 1h20 Renseignements au 04 74 65 15 40 Plus d’infos sur www.theatredevillefranche.asso.fr

À Saint-Jean Bonnefonds À La Trame, Rue de la mairie À 20h30 – Dès 5 ans – Durée : 55 min Renseignements au 04 77 01 11 42 Plus d’infos sur www.ville-st-jean-bonnefonds.fr/ saisonculturelle

LA GRENOUILLE AVAIT RAISON

DANS LA LOIRE Les 9 et 10 mars FRANITO

par Patrick Thibaud et Fran Espinosa Un rapprochement inattendu entre le burlesque et le flamenco par un trio composé d’un clown, d’un guitariste et d’un chanteur et danseur. À Andrézieux-Bouthéon Au Théâtre du Parc 1, avenue du Parc À 20h – Dès 7 ans – Durée : 1h10 Renseignements au 04 77 36 26 00 Plus d’infos sur www.theatreduparc.com

Le 12 mars EMZARA

par Canticum Novum & la Maîtrise de la Loire Une rencontre musicale autour de l’interculturalité et de chants anciens entre Italie et Balkans, par le groupe Canticum Novum et la Maîtrise de la Loire. À l’Horme À l’Espace culturel La Buire place Lanet À 17h – Dès 8 ans – Durée : 1h15 Renseignements au 04 77 19 18 27 Plus d’infos sur www.ville-horme.fr

DANS LA GUEULE DU GNOU

Les 29 mars et 1er avril APRÈS LA PLUIE

par la Cie En Chemins Une grand-mère marionnette, une chanteuse, une violoniste et un accordéoniste, formant un mini-opéra où se joue des airs de Mozart ou de Lully… et le décor est planté. Pour les petits et les plus grands. À Saint-Etienne Au Théâtre Copeau, Opéra de Saint-Etienne, Jardin des plantes À 15h et à 17h – Dès 4 ans – Durée : 45 min Renseignements au 04 77 47 83 40 Plus d’infos sur www.opera.saint-etienne.fr

EN ISÈRE Les 16 et 17 mars

LE GARÇON À LA VALISE par la Cie de Louise L’histoire de Nafi qui a dû fuir son pays en guerre et tente de rejoindre son frère à Londres. Un texte plein de finesse pour aborder l’exil. À Grenoble À l’Espace 600, Le Patio 97, Galerie des Arlequins À 10h et 19h30 ; à 10h et 14h30 Dès 8 ans – Durée : 1h10 Renseignements au 04 76 29 42 82 Plus d’infos sur www.espace600.fr

EN AVRIL

Le 24 mars LÉO

par la Cie Circle of eleven Un homme se retrouve dans une boîte, sans dessus dessous. Un spectacle entre cirque, théâtre, cinéma et danse, qui déjoue les lois de la pesanteur ! À Vizille À la salle du Jeu de Paume Square de la Révolution À 20h30 – Dès 6 ans – Durée : 1h05 Renseignements au 04 76 78 86 34 Plus d’infos sur www.sortiravizille.com

Le 25 mars

BORG ET THÉA par le Quatuo Béla et Trio la soustraction des fleurs Borg est en train de est condamnée à futuriste, en forme d’enfants à découvrir

vieillir, tandis que Théa rajeunir. Un spectacle d’opéra pour choeur en famille.

À Eybens À l’Espace culturel l’Odyssée 89 Avenue Jean Jaurès À 20h – Dès 8 ans – Durée : 1h Renseignements au 04 76 62 02 14 Plus d’infos sur http://www.eybens.fr

DANS LE RHÔNE Le 5 avril CLAIRIÈRE

par la Cie Arnica Le passage entre le monde insouciant de l’enfance et celui de l’école, en forme de parcours initiatique. Conte visuel pour deux marionnettes. À Saint-Genis Laval Au Théâtre La Mouche 8, rue des écoles À 15h30 – Dès 7 ans – Durée : 1h Renseignements au 04 78 86 82 28 Plus d’infos sur www.la-mouche.fr

Le 8 avril ÇA DADA

par La Compagnie s’appelle revient Un spectacle protéiforme sur le mouvement artistique Dada et son ébullition créative, comme un hymne à la liberté d’expression. À Lyon 9e au Théâtre Nouvelle Génération 23, rue de Bourgogne À 15h et 20h – Dès 6 ans – Durée : 50 min Renseignements au 04 72 53 15 15 Plus d’infos sur www.tng-lyon.fr

Le 29 mars

Du 11 au 23 avril

LA MAITRESSE DES MONSTRES

ALICE’S ADVENTURES IN WONDERLAND

par la Cie étrangères créations

par la Cie Les enfants sauvages

Des monstres ont pris le pouvoir sur Terre.

Une petite fille se révèle avoir le pouvoir de les maîtriser. D’après le récit de Michel Ocelot, entre conte et théâtre d’objets. À Grenoble À la Bobine 42, boulevard Clemenceau À 15h et 18h – Dès 6 ans – Durée : 45 min Renseignements au 04 76 70 37 58 Plus d’infos sur www.labobine.net

Alice traverse le miroir et rencontre son double pour de nouvelles aventures ! Un spectacle inspiré de deux textes de Lewis Caroll. À Lyon 1er Au Théâtre des Clochards Célestes 51, rue des Tables claudiennes Du 11 au 15 avril : à 14h et 19h ; vendredi à 14h et 20h ; samedi à 17h.

Du 18 au 23 avril : à 15h et 19h ; vendredi à 15h et 20h ; samedi et dimanche à 17h. Dès 6 ans Durée : 1h.

Renseignements au 04 78 28 34 43 Plus d’infos sur www.clochardscelestes.com

Du 18 au 23 avril

Le 13 et 15 avril et du 18 au 20 avril

par la Cie La Poêle à gratter

par la Cie Le Cri

Un conte poétique et sonore, pour deux personnages perdus dans la forêt, découvrant un jardin secret, nouveau terrain de jeux.

Onirique et musical.

Un spectacle sur le droit fondamental des enfants à disposer d’eux-mêmes et sur les changements qui s’opèrent durant la vie.

Librement adapté du conte de Peau d’âne.

À Lyon 1er À l’Espace 44 44, rue Burdeau À 14h30 et 16h – Dès 3 ans – Durée : 45 min Renseignements au 04 78 39 79 71 Plus d’infos sur www.espace44.com

À Saint-Etienne Au Théâtre Le Verso 61, rue de la Richelandière À 14h30, 10h et 15h – Pour les 5-10 ans Renseignements au 04 77 47 01 31 Plus d’infos sur http://travellingtheatreleverso.fr

RÉCITS À SONS

DANS LA LOIRE Du 5 au 7 avril

TU DEVRAIS VENIR PLUS SOUVENT par la Cie Parole en acte Une femme décide de revenir dans son pays natal pour voir sa mère. Un spectacle sur la famille et la maladresse des sentiments. À Saint-Etienne Au Chok Théâtre 24, rue Bernard de Palissy À 20h30 – Dès 12 ans Renseignements au 04 77 25 39 32 Plus d’infos sur http://choktheatre.com

Le 12 avril CITÉ

par la Cie la Clé des songes Déambulation urbaine d’un petit personnage pour évoquer la ville. Théâtre d’objets autour des lignes, des formes, des couleurs urbaines, associé à une exposition ludique et interactive. À Saint-Chamond À la Salle Aristide Briand Avenue Antoine Pinay, Jardin des Plantes À 16h – Dès 3 ans – Durée : 45 min Renseignements au 04 77 31 50 91 Plus d’infos sur www.saint-chamond.fr

PEAU DE VACHE

Le 14 avril

LES CONTES, C’EST PAS POUR LES ENFANTS de Patricia Portier De l’humour noir et un répertoire de contes un tantinet cruels… Une vision décapante du conte, pour les enfants et les plus grands. À Villars À la salle de spectacle de la médiathèque 1, montée de la Feuilletière À 20h – Dès 12 ans – Durée : 1h15 Renseignements au 04 77 93 84 34 Plus d’infos sur www.villars.fr

EN ISÈRE Le 7 avril LÉONARD

de et par Marc Pistolési Dans une petite ville désertée et sinistrée, Léonard résiste. Une pièce à trois voix et en musique, sur les rêves oubliés de l’enfance. À Sassenage Au Théâtre en rond 4, rue François Gerin À 20h30 – Dès 8 ans – Durée : 1h10 Renseignements au 04 76 27 85 30 Plus d’infos sur http://theatre-en-rond.net

Le 7 avril UN LAC

par la Cie le Bateau de papier Danser le Lac des cygnes, sans être danseur, c’est la pari burlesque et poétique de ce spectacle où cinq clowns décident de s’exprimer librement par leur corps et leurs mouvements. À Villard-Bonnot À l’Espace Aragon 19, Boulevard Jules Ferry À 20h – Tout public dès 12 ans – Durée : 1h20 Renseignements au 04 76 71 22 51 Plus d’infos sur www.espace-aragon.net

Le 12 avril

TROIS PETITS VIEUX QUI NE VOULAIENT PAS MOURIR par la Cie Fleur Lemercier Trois amis apprennent que c’est le dernier jour de leur vie. Un opéra-comique pour trois marionnettes sur la vie et la mort. À L’Isle d’Abeau Salle de L’Isle d’Abeau À 18h30 – Dès 7 ans – Durée : 55 min Renseignements au 04 74 80 71 85 Plus d’infos sur www.capi-agglo.fr

Le 15 avril

ÉVÉNEMENTS EN MARS

TROPPE ARIE

DANS LA LOIRE

par la Cie Trioche

Du 19 au 31 mars

Entre spectacle de clown et de musique classique, un trio déjanté qui ravive avec brio les grands airs d’opéra. À Vienne Au Théâtre de Vienne 4, rue Chantelouve À 19h30 – Dès 6 ans – Durée : 1h Renseignements au 04 74 85 00 05 Plus d’infos sur http://theatredevienne.com

LE Ô FESTIVAL JEUNESSE EN ONDAINE

Le 19 mars

[Cirque] LA DOUCE ENVOLÉE par la Cie Prise de Pied Un spectacle entre rêve et réalité autour de l’absence, avec poésie, malice et tendresse.

Dès 4 ans. À 15h.

Pôle Culturel l’Opsis À Roche la Molière Durée : 50 min

Le 22 mars

[Théâtre] OLIVER par la Cie du Souffleur de verre « Il y a des gens qui n’ont pas de plus grands ennemis qu’eux-mêmes, vous savez. » Charles Dickens.

Dès 6 ans. Mercredi à 15h.

Espace culturel Albert Camus Au Chambon-Feugerolles Durée : 1h30

Le 24 mars

[Musique classique] ALTER DUO La contrebasse, comme vous ne l’avez jamais entendue.

Dès 6 ans. À 20h.

Chapelle Sainte Madeleine St-Paul-en-Cornillon Durée : 1h20

Le 25 mars

[Danse contemporaine] AU BALCON DU MONDE Spectacle entre danse et arts numériques, une invitation au voyage imaginaire.

Dès 4 ans. À 10h. À l’Espace culturel Albert Camus Au Chambon-Feugerolles Durée : 45 min

Le 31 mars

[Musique] ANATOMIX Une musique accessible et rythmée explorant les sons et les interactions homme/machine.

Dès 6 ans. À 20h30. À l’Espace culturel Albert Camus Au Chambon-Feugerolles Durée : 45 min Dans les communes de l’Ondaine Tarif normal : 10 €. Réduit : 6 € (- de 25 ans) Renseignements au 04 77 10 90 95 Plus d’infos sur www.sivo-ondaine.fr

DANS LE RHÔNE Les 8 et 9 avril

FÊTE DU LIVRE JEUNESSE DE VILLEURBANNE « On va se faire entendre ! », tel est le mot d’ordre de cette 18e édition de la Fête du livre jeunesse de Villeurbanne, où seront présents auteurs, illustrateurs, libraires et bibliothécaires.

Invité d’honneur : l’illustrateur et auteur d’albums pour enfants, Gaëtan Dorémus autour d’une exposition « Trompette partout, tranquille nulle part ».

© Gaëtan Dorémus / Ville de Villeurbanne / 2017

EN AVRIL

À Villeurbanne À la Maison du Livre, de l’Image et du Son 247, cours Emile Zola Le programme complet sur www.fetedulivre.villeurbanne.fr

Du 18 au 27 avril OUFS D’ASTRO

Nouvelle édition de la Biennale du ciel et l’espace, organisée par le Planétarium de Vaulx-en-Velin, le CNRS, le club d’astronomie de Lyon Ampère avec une conférence d’Hubert Reeves. À Vaulx-en-Velin Au Planétarium de Vaulx-en-Velin Place de la Nation Renseignements au 04 78 79 50 13 Plus d’infos sur www.planetariumvv.com

DANS LA LOIRE Du 18 au 25 avril TÊTE DE MULE

17e édition pour le festival de cinéma jeune public Tête de Mule, fait par et pour les enfants, qui rendra hommage au cinéma d’animation autour du thème « Force le trait » ! Au programme : des nouveautés et une rétrospective du studio d’animation drômois Folimage. Cette édition 2017 promet une rencontre haute en couleur et en tech​ niques, entre professionnels de l’animation, jeunes et acteurs de l’événement !

SAMEDI 8 / DIMANCHE 9 AVRIL 2017 MAISON DU LIVRE DE L’IMAGE ET DU SON 247, COURS EMILE-ZOLA

À Saint-Etienne Au Méliès Saint-François et Jean Jaurès à la Cinémathèque de Saint-Etienne, au Colisée à Saint-Galmier et au Ciné Pilat à Pélussin Dès 3 ans. Tarif des séances : 4 € Le programme complet sur www.centreculturelcinematographique-les3c.com

EXPOSITIONS

EN ISÈRE

DANS LE RHÔNE

Du 3 au 8 avril

Jusqu’au 30 septembre

GIBOULIVRES

LA GRAINE ET LE BITUME

13e édition de cette manifestation organisée par les bibliothécaires autour de la littérature jeunesse et de rencontres avec de jeunes auteurs. A l’honneur : Frédéric Marais, Isabelle Carrier et Jérôme Ruillier. À Crolles Dans le réseau des bibliothèques Grésivaudan Le programme complet sur www.bibliotheques.le-gresivaudan.fr

du

Du 5 au 9 avril

LE PRINTEMPS DU LIVRE DE GRENOBLE 15e édition du Printemps du livre de Grenoble, avec quelque 12 auteurs de littérature jeunesse invités (romans, BD, documentaire, théâtre), dont Gustave Akakpo, Michaël Leblond, Cathy Ytak... À Grenoble Dans le réseau des bibliothèques municipales et au Musée de Grenoble Le programme complet sur www.printempsdulivre.bm-grenoble.fr

" Pour devenir lieu de diffusion, contactez-nous à contact@patatrasmag.com

Un regard sur la place de la nature en ville à travers l’histoire de Villeurbanne, sa tradition agricole, ses parcs et ses jardins et les enjeux actuels de la biodiversité dans l’espace urbain.

Un questionnement sur le rapport entre le « sauvage » et le « cultivé » en forme de perspectives. À Villeurbanne Au Rize 23, rue Valentin-Haüy Renseignements au 04 37 57 17 17 Plus d’infos sur http://lerize.villeurbanne.fr

Jusqu’en juin

MAGIMATIQUE !

L’expo-spectacle qui dévoile les secrets des magiciens et des scientifiques ! Un spectacle pour faire rêver et s’interroger. Une expo pour expliquer, comprendre et s’exercer. Magie et science sont réunies autour d’un spectacle et d’un parcours ludiques et interactifs qui font la part belle au jeu et à l’expérimentation. À Lyon 7e A la Maison des mathématiques et de l’informatique (MMI) 1, place de l’école Les mercredis et samedis, de 15h à 18h.

Tout public – En famille - Dès 8 ans.

Entrée libre.

Renseignements au 04 72 43 11 80 Plus d’infos sur www.mmi-lyon.fr

DANS LA LOIRE Du 9 mars au 6 novembre

ZOOM ! ANGÉNIEUX : CHANGEZ D’OPTIQUE Une exposition qui retrace l’aventure de l’entreprise ligérienne d’optique, basée à SaintHéand, labellisée « entreprise du patrimoine vivant ». En partenariat avec Thalès Angénieux.

Dans le cadre de la Biennale Internationale Design de Saint-Etienne. À Saint-Etienne Au Musée d’Art et d’Industrie de SaintEtienne 2, place Louis Comte Renseignements au 04 77 49 73 00 Plus d’infos sur www.musee-art-industrie.saint-etienne.fr

Jusqu’au 1er octobre

CHIMÈRES, ÊTRES HYBRIDES ET FANTASTIQUES Une exposition qui s’attache, par la pluralité des artefacts rassemblés ; archéologiques, historiques, artistiques et scientifiques, à présenter les points de vue étranges des hommes sur une nature et un monde fantasmés. À Montbrison Au Musée d’Allard 13, boulevard de la Préfecture Renseignements au 04 77 96 39 15 Plus d’infos sur www.ville-montbrison.fr/ annuaire/musee-dallard

EN ISÈRE Le 15 mars et le 13 avril DRÔLES DE GUEULES

Une visite insolite pour faire découvrir quelques personnages inquiétants de SaintLaurent, au physique étonnant… N’oubliez pas votre lampe torche ! À Grenoble Au Musée archéologique Grenoble-SaintLaurent 2, place Saint-Laurent À 18h30. Durée : 1h30. Gratuit sur réservation au 04 76 44 78 68, dans la limite des places disponibles. Plus d’infos sur www.musee-archeologique-grenoble.fr

ANIMATIONS / ATELIERS

DANS LE RHÔNE

EN MARS Du 12 au 26 mars

LE MUSÉE JOUE AVEC LES MOTS Dans le cadre de la Semaine de la langue française et de la francophonie et de « Dismoi dix mots » : « 10 mots 10 objets », un parcours pour jouer avec les mots à travers les collections du musée, de 11h à 18h. Le 19 mars : atelier photographie et arts plastiques ; le 26 mars, atelier art postal / création de livres en pop-up. De 11h à 17h30.

Jusqu’au 22 mai

LA BD PREND LE MAQUIS !

Une exposition qui présente toute la richesse de la production de la bande dessinée sur le thème de la résistance et du maquis à travers près de 70 ans de création artistique, des planches originales, des story-board, des archives et des objets. À Grenoble Au Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère 14, rue Hébert Renseignements au 04 76 42 38 53 Plus d’infos sur www.resistance-en-isere.fr

m Pour paraître dans l’agenda, envoyez vos infos à agenda@patatrasmag.com avant le 15 avril 2017

À Lyon 5e Au Musée gallo-romain de Lyon-Fourvière 17, rue Cléberg Tarif : adulte : droit d’entrée du musée / enfant : gratuit Renseignements au 04 72 38 81 90 Plus d’infos sur www.museegalloromain.grandlyon.com

Du 15 mars au 15 avril 2017

LE PRINTEMPS DES PETITS LECTEURS 1,2,3… ON JOUE !

Petits et grands entrez dans le jeu ! Jouer seul(e), en famille, en groupe, en équipes avec des jeux d’éveil, d’assemblage, d’observation, de construction, d’imagination… à travers des spectacles, des ateliers, des lectures, des films, des tablettes tactiles.

Conte, atelier, spectacle, projection, conférence, rencontre, exposition… il y en a pour tous les âges, les petits de 0 à 6 ans et les adultes !

Consultez le programme, inscrivez-vous, et offrez-vous ces petites parenthèses ludiques !

Toutes ces animations sont gratuites mais souvent sur inscription.

Le 15 avril

À FOND LE JEU !

Atelier tablette tactile, atelier lecture numérique, atelier parent-enfant, massageréflexologie (énergétique chinoise), jeux, lectures, comptines… Une grande journée festive à vivre en famille !

9ans 12

À Lyon 7e Maison Ravier, salle des familles De 10h à 12h30 et de 14h30 à 17h30

6ans8 6ans8

Inscriptions et infos sur www.bm-lyon.fr/nos-blogs/printempspetits-lecteurs

9ans 12

Le 18 mars

FORUM MATHÉMATIQUES VIVANTES Une journée sous le signe des mathématiques et des sciences ! Au programme : ateliers et animations ludiques, mini-rallye mathématique dans le Vieux-Lyon (départ de 10h à 15h) ; lecture du conte scientifique Lou et la lune (dès 5 ans), à 10h30, à l’espace jeunesse de la bibliothèque municipale Saint Jean (5e). A voir écouter également le 15 avril à 14h15 à la MMI (Lyon 7e). À Lyon 5e À l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, Palais Saint-Jean 4, avenue Adolphe-Max De 9 h 30 à 16 h 45 À partir de 8 ans. Tout public En famille - dès 8 ans.

Entrée libre.

À Saint-Etienne A la Cité du design 3, rue Javelin Pagnon Tarif : 6 €. plus d’infos sur www.biennale-design.com

EN AVRIL Le 19 et le 24 avril « VIVE LE DESIGN ! »

Du 9 mars au 9 avril

En utilisant la technique du « ready-made », qui consiste à détourner un objet, les enfants imaginent un nouvel objet à partir d’un objet existant.

Un atelier créatif en forme d’immersion dans les métiers de demain pour créer une carte postale et l’envoyer à la personne de son choix. Dans le cadre de la Biennale internationale design de Saint-Etienne sur les mutations du travail.

À Firminy À l’Église Saint-Pierre, Auditorium, Site Le Corbusier rue Saint-Just Malmont De 10h30 à 12h00, le 19/04 - Pour les 6-8 ans ; de 14h30-16h00, le 24/04 - Pour les 9-12 ans Durée : 1h30 Pour 6 enfants Prix d’entrée: 5 €

DANS LA LOIRE QUAND JE SERAI GRAND(E)… J’ENVERRAI DES CARTES POSTALES

Et en plus, ils se déplacent gratuitement !

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Le 20 et le 26 avril « PENSE TA CABANE »

En relation avec le travail d’architecte de Le Corbusier, les enfants vont réaliser une maquette de cabanon. Le mobilier sera créé en maquette grâce à la technique du pliage pour les plus grands. Contrairement aux grands, les petits utiliseront la technique du collage d’élément en 2D pour donner une illusion de 3D. À Firminy À l’Église Saint-Pierre, Site Le Corbusier rue Saint-Just Malmont De 14h30-16h00, le 20/04 - Pour les 9-12 ans ; de 10h30 à 12h00, le 26/04 - Pour les 6-8 ans - Durée : 1h30 – Pour 6 enfants Prix d’entrée: 5 € Le programme complet sur http://sitelecorbusier.com/au-programme/ ateliers

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EN ISÈRE

EN AVRIL Le 1er avril TOHU-BOHU

Grande fête du jeu pour s’amuser en famille ou entre amis autour de nombreuses animations. Au programme : jeux géants, de coopération et d’adresse, kermesse, espace aventure, initiation au cirque, espace petite enfance, «escape room» familiale, espace «retrogaming», stand maquillage, spectacles.

Animations gratuites et ouvertes à tous. À Meylan Au Clos des Capucins De 13h30 à 21h Renseignements au 04 76 90 32 85 Plus d’infos sur www.horizons-meylan.com

Le 19 avril

LA POP UP FAIT SA RÉVOLUTION !

Découpe, plie, assemble... et pop ! les œuvres du musée prennent vie sous tes doigts d’artiste en herbe. Un atelier animé par la plasticienne Valérie Bézieux.

Vous souhaitez avoir des renseignements sur nos ateliers, contactez-nous à ateliers@patatrasmag.com INFORMATIONS TARIFS/ MODULES sur http://www.patatrasmag.com

Du 24 au 26 avril STAGE DE THÉÂTRE

À partir de 11 ans Débutants et plus expérimentés Au programme : découverte et approfondissement des techniques théâtrales, travail autour du langage corporel, prise de conscience de son corps, travail de la voix, pratique de l’improvisation, construction du personnage, création collective, (re)découverte de textes du répertoire classique ou contemporain, mise en espace du texte de théâtre. Stage animé par Letizia Santucci, animatrice et comédienne au Créarc. À Grenoble Au Petit Théâtre du Créarc 4, rue Pierre Duclot De 10h à 12h et de 13h à 16h Tarifs : 81 €.

En plus du tarif de l’inscription, une adhésion annuelle de 15 € au Créarc est demandée.

Réservation : 04 76 01 01 41 ou crearc@crearc.fr Plus d’infos sur www.crearc.fr

rubrique éducation aux médias/animations

P

À Vizille Au Musée de la Révolution française, Domaine de Vizille Place du Château À 14h Pour les 9-13 ans Durée : 1h30 Tarif : 5,80 € Inscriptions au 04 76 68 53 70 Plus d’infos sur www.domaine-vizille.fr

abonnements

Pour t’abonner, (6 numéros par an), demande à tes parents de remplir le coupon ci-joint, accompagné d’un chèque de 12 € (abonnement classique) ou de 25 € (abonnement de soutien 2 ans/12 numéros) à l’ordre de Coquille d’ours, 26, rue Villeroy, 69003 Lyon.

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