Patatras ! mag' n°25

MAG’ PATATRAS

« LE CANARD QU'IL EST à TOI ! »

Bimestriel

ludo-culturel

jeunesse

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z 4e SAISON

N 25

Gratuit

SEPTEMBRE/OCTOBRE

2016

QUESTION

A-t-on le droit de désobéir ?

Rhône - Loire - Isère

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N

4e SAISON

Sommaire

- Dossier Désobéissance : La voix du non page 5 -

Petit cours d’histoire Désobéissance : une question d'humanité page 9 Il était une fois… Louise Michel page 12 La Belle Histoire de Tonton Grégoire : Pour leur bien page 14 L'Encyclopédie du Chat malin : Les moutons libres (?) page 18 Fable : Le loup et le chien page 19

- La photo du mois : Désobéir en photo ? page 20 - La petite rédac' pages 21 à 27 - Questions à Mimmo Pucciarelli, page 28 -

La désobeissance civile face a la loi page 30 Petits contes d’ici et là : Dimitri, le chouchou page 34 Coups de cœur page 38 Culture Braver les interdits page 39 Jeux page 42 et page 47

- Bandes Dessinées : Duck junior et bébé Cadum page 43 Les aventures de Dr Chips & Reno : Travail d'équipe page 44 Les potions du Prof’ Tournedos page 46

- Agenda page 49

- Infos Patatras ! page 62

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Ours

Directeur de publication : Nico Juret Rédac’ chef : Emmanuelle Berne Rédacteur-trice(s) : Grégoire Damon, Annabel Coavoux, Nico Juret, Emmanuelle Berne, Edwige Planchin Maquette : Nico Juret Graphismes et illustrations : La Coulure, Duck, Nico Juret, Emma Lidbury, Mario Auburtin, Mathieu Damon-Leydier Photographie : Corinne Doucet Patatras ! Mag’ est édité par l’association loi 1901, Coquille d’ours, 26, rue Villeroy, 69003 Lyon Imprimé par Rotimpres, C/Pla de l’Estany s/n, 17181 Aiguaviva, Girona, Espagne.

ISSN 2270-1117 Dépot Légal à parution Loi n°49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse modifiée par la loi n°2011-525 du 17 mai 2011 - Septembre 2016

ATTENTION CE MAGAZINE CONTIENT de la PUBLICITÉ !

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EDITO

AVOIR LE DROIT DE DéSOBéIR DANS UNE SOCIéTé ORGANISéE AUTOUR DE RèGLES COMMUNES, VOILà BIEN UNE IDéE CONTRADICTOIRE. ET POURTANT !

IL EST PARFOIS NéCESSAIRE DE DéSOBéIR, NON PAS PAR MALHONNETETé, CAPRICE OU éGOISME, MAIS PARCE QUE C'EST LE SEUL MOYEN DE DéFENDRE LA LIBERTé !

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DOSSIER

Article d’Emmanuelle Berne Illustrations de Nico Juret

DÉSOBÉISSANCE :

LA VOIX DU NON On apprend dès l'enfance à être obéissant, à faire ce que l'on nous demande... Cet apprentissage est très important car il nous structure en tant qu'individu en forgeant notre capacité à respecter les autres, les règles, les lois afin de savoir vivre en société. Cependant, sommes-nous toujours tenus d'obéir ?

ÉTYMOLOGIE Le verbe « obéir » est issu du verbe latin « obedire » qui signifie « prêter l'oreille à ». Obéir renvoie ainsi à l'idée d'une soumission à une volonté individuelle ou collective, à une norme, un ordre, une loi, tandis que « désobéir », à l'opposé, veut dire que l'on refuse de s'y soumettre et ce pour de multiples raisons.

- DIRE NON ou inhumain, confronté à des Dire « non », c'est refuser de lois qui remettent en cause faire ce qui va à l'encontre de des acquis et des libertés, à nos souhaits, de notre intégrité, une autorité ou un pouvoir en de nos idées : être contraint place que l'on ne reconnaît pas ou opprimé par les autres ou ou qui nous tyrannise. dans son pays, soumis à un ordre que l'on estime injuste

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- TRANSGRESSER La transgression est une action volontaire et consciente, souvent provocatrice et contestataire : transgresser, c'est outrepasser une limite, un ordre, une loi, un interdit.

Dans son sens positif, cette action de désobéissance vise à bousculer l'ordre établi, à lutter pour des droits. C'est une quête de liberté, destinée à faire évoluer les mentalités.

- S'ÉMANCIPER L'enfant dit « non » pour éprouver les limites des adultes. C'est déjà une forme de positionnement, de recherche d'émancipation, de liberté face aux règles.

L'adolescent va aller plus loin et se rebeller vis-à-vis de l'autorité parentale, scolaire, pour essayer de devenir un être indépendant, en pensées, en actions et trouver sa propre voie.

- NE PAS SE CONFORMER -

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Ne pas se conformer aux normes imposées par la société, comme le travail, est également une forme de

désobéissance.

Sans pour autant enfreindre les interdits et la loi, tout individu a le droit de choisir la vie qu'il entend mener, par delà les normes que lui dictent l'éducation, la société ou l'entreprise.

- SE RÉVOLTER La révolte est une protestation face à l'injustice, l'oppression, la privation de droits ou de biens.

puissance (l'État, l'Armée..). Elle peut aussi prendre la forme de mutineries (dans l'armée ou les prisons).

Elle peut se traduire par des manifestations, des grèves, le refus de se plier aux ordres (lors de guerres). La révolte est souvent associée à des luttes collectives face à une

- RÉSISTER La résistance découle de la protestation et de la révolte face à l'injustice et la suppression de libertés.

L'écriture, l'art, la pensée permettent de résister. La résistance peut aussi générer des insurrections (luttes) de la part de populations soumises à un pouvoir qui les opprime.

- ÊTRE NON-VIOLENTLa désobéissance dite « civile » est une action d'opposition collective, pacifique face à un pouvoir tyrannique, des lois « liberticides » (qui privent de liberté) ou face à la guerre. Elle peut s'exprimer par le refus (boycott) de consommer des produits issus d'un pays où les droits de l'Homme ne sont pas respectés, de se battre, par la grève ou le silence et la passivité face à l'agression...

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- S'ABSTENIR Si voter est dans de nombreux pays un droit, choisir de ne pas aller voter est aussi une réelle liberté individuelle. L'abstention est une autre manière de ne pas « obéir » à ce « devoir » dit civique (de citoyen) et d'exprimer son désaccord face au pouvoir par un acte de « boycott » (refus).

- NE PAS TRAVAILLER La paresse (terme péjoratif qui désigne l'oisiveté) est mal vue dans nos sociétés ! Refuser de se plier aux obligations du travail en faisant le choix de ne pas travailler, en travaillant autrement ou moins, revient également à outrepasser un interdit tenace de notre société et à « désobéir » à la norme qui nous dicte de "gagner sa vie".

- LANCER UNE ALERTE Le lanceur d'alerte est un individu, qui pour le bien de tous, prend la liberté (et le risque) de rendre publiques des informations confidentielles (sur une entreprise, un pays) parce qu'il estime qu'elles mettent en péril les libertés ou sont illégales. Il s'agit bien là d'une action de désobéissance « civile ».

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petit cours d'HISTOIRE

LA DÉSOBÉISSANCE : UNE QUESTION D'HUMANITÉ Que ce soit par la pensée, la science ou la lutte, la désobéissance (civile) est un acte de liberté et de conscience. Au cours de l'histoire, celles et ceux qui ont su protester, contester, résister, ont fait preuve de courage et d'humanité.

Antiquité - Vers 400 avant J-C

Le refus de Socrate Le philosophe grec Socrate, accusé par le pouvoir athénien de « corrompre » (rendre mauvais) la jeunesse, refusa de se plier à l'ordre de ne plus enseigner. Condamné à mort, il refusa également de se défendre et de s'évader, respectant la loi qu'il estimait pourtant injuste...

Aux alentours de l'an 60 de notre ère

La révolte de Boadicée (ou Boudicca) Boadicée était la reine des Icéniens, tribu celte du sud-est de la GrandeBretagne, sous l'Empire romain. À l'origine de sa révolte : l'annexion de ses terres, la trahison et la violence à l 'encontre des siens. Elle réunit une armée pour repousser l'envahisseur. Elle devint un symbole féminin de la résistance face aux Romains.

Inquisition - XVIIe siècle

La désobéissance de Galilée Convaincu que la Terre tournait autour du Soleil, l'astronome italien Galilée défendit cette théorie devant l'Église, alors opposée à cette vision du monde. Il fut condamné à la prison pour « désobéissance », ce qui ne l'empêcha pas de poursuivre ses travaux...

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Ancien Régime - XVIIIe

Mandrin, l'insoumis Louis Mandrin était le fils d'un négociant. Chargé de prendre sa suite après son décès, puis ruiné, il devint contrebandier (trafiquant) de marchandises qu'il revendait moins cher à la population. Arrêté, puis exécuté, Mandrin est resté dans la mémoire collective la figure légendaire d'une rébellion face à l'autorité administrative.

Au XIXe siècle

La résistance de Sitting Bull Le chef sioux Sitting Bull dirigea la résistance des tribus amérindiennes, installées dans l'actuel sud du Dakota, face à la colonisation américaine.

La découverte d'or dans cette région fit venir des colons sur leurs territoires, trahissant un traité. Cette résistance aboutit à la bataille de Little Big Horn, où les tribus amérindiennes anéantirent les troupes du général Custer.

Au début du XXe siècle

Hubertine Auclert et la révolte des contribuables Hubertine Auclert a fortement milité pour que les femmes puissent avoir le droit de voter. Elle créa le journal La Citoyenne et appuya ses revendications par de nombreuses actions : en estimant que les femmes n'avaient pas à payer d'impôts (puisqu’elles n’avaient pas le droit de voter) ou en perturbant des cérémonies de mariage et des élections.

Pendant la 1ère guerre mondiale

Les mutineries de 1917, une insurrection collective Après trois ans de combats et face au désastre de la guerre, les soldats se révoltèrent sur les lignes de front, refusant de se battre.

Ces mutineries prirent aussi la forme de manifestations dans les gares, contre la guerre. Cette rébellion fut réprimée par une cinquantaine d'exécutions.

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Dans les années 20-30

Gandhi, avocat de la non-violence Gandhi plaida toute sa vie en faveur de la tolérance, contre les discriminations (distinctions) et pour l'indépendance de l'Inde, qui était une colonie britannique. Ses actions, pacifiques (marches, boycott..), ont fait de lui le représentant de la désobéissance civile et de la nonviolence.

Pendant la Seconde guerre mondiale

Les Justes, une résistance civique « Les Justes » sont des hommes et des femmes qui, durant la Seconde guerre mondiale, dans de nombreux pays d'Europe, ont refusé de se soumettre aux lois raciales imposées aux familles juives par le régime nazi en les cachant ou en les aidant à fuir. Leur résistance « passive » a sauvé de nombreuses personnes.

Dans les années 50

Rosa Parks, le non-respect d'une loi injuste Aux États-Unis, à cette époque, les blancs et les noirs avaient des places séparées dans le bus. C'était la loi. Les personnes de couleur devaient s'asseoir au fond. Rosa Parks, qui s'était assise au milieu, refusa de céder sa place à un blanc. Son action de désobéissance fit avancer les droits des Afro-américains jusqu'à la suppression de ces lois racistes.

Dans les années 60

Nelson Mandela, une lutte à vie En Afrique du Sud, la population blanche et la population noire vivaient séparées. C'est ce que l'on appelait « l'Apartheid ». Nelson Mandela s'engagea dans une lutte pacifique puis active. Emprisonné durant 27 ans, puis élu à la présidence en 1990, il contribua par son combat à l'abolition de cette ségrégation (séparation).

Article d’Emmanuelle Berne Illustrations de Nico Juret 11

PORTRAIT

Il était une fois,

Louise Michel Article de Nico Juret

Voilà une institutrice révolutionnaire pour qui la défense de la liberté passait par l'éducation mais aussi par la lutte !

Portrait de Louise Michel par Vallotton

ouise est née en 1830. Fille cachée du fils d'un chatelain et d'une servante, elle reçoit une éducation inspirée de philosophes des Lumières comme Voltaire.

Elle devient par la suite institutrice. Comme elle refuse de prêter serment à l'Empereur Napoléon III (le neveu de Napoléon 1er, le célèbre dictateur sanguinaire dont la France est si fière), elle ne peut exercer son métier que dans des écoles dites "libres" qui ne dépendent pas du pouvoir.

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À cette époque, cela ne se fait pas de donner la même éducation aux filles et aux garçons.

Mais pour Louise, cela n'est pas juste, elle fait le contraire de ce que l'on attend d'elle car elle défend des idées féministes, c'est-à-

dire qu'elle croit en l'égalité entre les filles et les garçons. Après plusieurs postes qu'elle occupe dans différentes écoles, elle crée la sienne à Paris.

Louise écrit aussi des poèmes sous le pseudonyme d'Enjolras qu'elle envoie à Victor Hugo. D'ailleurs, Enjolras est un personnage des Misérables (le roman le plus célèbre d'Hugo) et est le chef des révolutionnaires étudiants.

En 1870, après la défaite de Napoléon III contre la Prusse, Paris est assiégé et les Parisiens affamés décident de se révolter. L'Empire est renversé et bien vite remplacé par une république autoritaire.

C'est ce gouvernement, conduit par Adolphe Thiers et installé à Versailles, qui envoie des troupes contre les Parisiens. Louise pro-

Arrestation de Louise Michel par Girardet

pose d'aller à Versailles afin d'assassiner Thiers mais n'étant pas suivie par ses camarades, elle finit par renoncer à son projet.

En 1871, une insurrection éclate, suivie de la constitution de la Commune de Paris qui prône l'autogestion du peuple. Sur les barricades, brandissant le drapeau noir, Louise est une fervante combattante. Elle est arrêtée puis déportée en Nouvelle-Calédonie.

La Nouvelle Calédonie est une série d'iles (archipel) située dans l'océan Indien. Elle est peuplée par les Kanaks et son sol regorge de richesses minières comme le nickel. De ce fait, en 1853, elle devient une colonie française par la volonté de Napoléon III. Un bagne y est construit, et c'est là que

Louise rencontre le peuple Kanak.

Elle en partage la révolte et ouvre une école afin de leur donner accès à l'instruction. Elle restera sept ans sur l'île et y développera ses idées anarchistes*.

Elle finit par être graciée par Clémenceau (alors député) avec qui elle lie une sincère amitiée, et continuera jusqu'à sa mort en 1905 à se battre pour ces idées.

Aujourd'hui, des écoles portent le nom de Louise Michel. Cependant la liberté des peuples reste un combat. Quant à la NouvelleCalédonie, bien que territoire français d'outre-mer, elle reste une « colonie » et le peuple Kanak, toujours opprimé, n'a toujours pas acquis son indépendance.

*

l'anarchie défend l'idée d'une société sans chef où aucun individu ne peut exercer de pouvoir sur un autre.

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LA

de

BELLE HISTOIRE

Article de Grégoire Damon Illustrations de Nico Juret

Pour leur bien Il était une fois un siècle, qui s'appelait le XIXe siècle.

Dans ce siècle, il y avait un pays, qui s'appelait l'Autriche.

Dans ce pays, il y avait une grande ville, qui s'appelait Vienne.

Dans cette ville, il y avait un hôpital, qui s'appelait l'Hôpital Général de Vienne.

Dans cet hôpital, il y avait des dames couchées sur des lits, et qui respiraient très fort.

Dans ces dames, il y avait des bébés, prêts à sortir.

Ces dames avaient très peur. Heureusement, penché sur ces dames, il y avait un docteur qui s'appelait Ignace Philippe Semmelweis.

I

gnace Philippe Semmelweis était obstétricien. Son métier, c'était d'aider les femmes à accoucher. Ce n'était pas un métier facile, car une maladie terrible rôdait dans les maternités : la fièvre puerpérale. Dans certains hôpitaux, cette maladie tuait les deux tiers des patientes ― quelques jours après l'accouchement, elles étaient prises de fièvre, puis mouraient, le corps couvert de taches bleues.

Semmelweis voulait vaincre cette maladie. Pour ça, il fallait l'étudier. Et pour ça, Semmelweis pratiquait une activité un peu particulière : la dissection.

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Disséquer, c'est découper quelque chose pour voir comment c'est fait à l'intérieur. On peut disséquer une plante ou une grenouille.

Mais Semmelweis disséquait des gens. Ça peut paraître un peu dégoûtant, mais à l'époque, il n'y avait pas d'autre façon de connaître le corps humain.

Un jour de 1847, après avoir longtemps cherché, Semmelweis eut une intuition : et si la fièvre avait un rapport avec la dissection ?

S'il y avait dans les corps qu'il découpait quelque chose de pas très sain, un liquide peut-être, qu'il transmettait aux patientes ?

Si tu as lu le dernier Patatras !, tu sais que les corps morts sont pleins de microbes. Trop petits pour être vus à l'œil nu, ils sont très toxiques. Or, quand une femme accouche, son corps est tout ouvert ― il faut bien que le bébé sorte. Une aubaine pour les microbes de passage !

Semmelweis se dit que, peut-être, c'était lui et ses collègues qui transmettaient la maladie. Et s'ils essayaient de se laver les mains après la dissection, pour voir ?

Ils se lavèrent les mains. Aussitôt, le nombre de cas de fièvre puerpérale fut divisé par quatre dans son hôpital. C'était tout

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simple, mais c'était une avancée extraordinaire pour la médecine !

Les amis de notre héros le pressèrent d'écrire un livre sur sa découverte. Oh, il n'était pas contre, mais il se méfiait : quand une découverte dépassait trop leurs connaissances, les savants de son temps pouvaient la refuser tout net. De plus, si ses patientes ne mouraient plus, il ne savait pas l'expliquer : à l'époque, on connaissait mal les microbes. C'était désobéir à la loi de la science, qui veut qu'avant de guérir les gens, on explique comment ça marche ― pour leur bien, évidemment !

Or, pour les savants de l'époque justement, disséquer des morts, aller aux WC ou se activités gratter le nez étaient des bien innocentes ― pourquoi se laver les mains ? Ce Semmelweis prétendait que c'était les médecins qui amenaient la maladie ? Ça n'était pas sérieux, et en plus c'était vexant. À peine avait-il écrit quelques articles dans la presse médicale, qu'on commença à se moquer de lui. Puis, en 1849, on supprima son poste à l'hôpital. Il pouvait toujours enseigner la médecine, mais on ne lui autorisa à utiliser que des mannequins ― sa découverte devenait inutile, les microbes ne s'attaquent pas aux poupées ! ― pire, il devait travailler gratuitement. Ça ne pouvait plus durer. Semmelweis était vexé. Et sans salaire, il ne pouvait pas vivre. Il s'enfuit en 1850 vers son pays natal, la Hongrie. Là, il fut mieux accueilli : on lui donna un hôpital à diriger. Il obligea ses collègues à se laver les mains, et, à leur tour, les dames qui accouchaient chez lui cessèrent de mourir...

Lorsqu'en 1861, enfin, Semmelweis se décida à écrire son livre, on se lavait dans tous les hôpitaux de Hongrie. Mais, que veux-tu, on ne change pas les vieilles habitudes...

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Pour faire accepter une découverte scientifique, on la soumet aux médecins du monde entier, dans des journaux spécialisés, et des congrès ― des réunions où des savants en costume chic parlent chacun leur tour de la souffrance et de la mort des gens et de comment y remédier. Si les discours leur paraissent sérieux, ils applaudissent. Sinon, ils sifflent, se moquent. Et ensuite, réapplaudissent ou se re-moquent dans les journaux. Et parfois, dans le monde des savants comme dans les cours d'école, c'est celui qui se moque le plus fort qu'on écoute.

Ce qui devait arriver arriva : les grands savants sérieux-chics sifflèrent notre héros.

Semmelweis ne se laissa pas faire. Il écrivit des lettres de protestations dans les journaux, répondit aux moqueries dans les congrès. C'était épuisant. Si tu as déjà passé cinq minutes dans une cour d'école, tu sais que ce n'est pas drôle, les moqueries.

Surtout si ça dure. Semmelweis, qui vivait ça depuis quinze ans, devint de plus en plus nerveux et fatigué. À vrai dire, il devenait fou. Ses amis et ses parents commencèrent à s'inquiéter pour sa santé. Ils se décidèrent donc à agir pour son bien. « Tu dois te soigner », lui dirent-ils. « Quitte un peu ton hôpital, oublie les moqueries, repose-toi. » Ils le firent venir dans la ville où les médecins sérieux-chics-moqueurs avaient la réputation d'être parmi les meilleurs du monde... C'est-à-dire, à Vienne ― la ville où notre pauvre héros avait été le plus malheureux...

Il n'y avait pas que des maternités, à Vienne. Il y avait aussi des hôpitaux psychiatriques. C'est-à-dire des asiles fous. À peine était-il arrivé, qu'il fut attrapé par de robustes infirmiers, qui l'emmenèrent tout droit chez les fous.

La suite est un peu mystérieuse. Mais on sait que chez les fous, à l'époque, ce n'était pas mieux que dans les maternités. Et que Semmelweis mourut quinze jours plus tard... d'une infection due à des coups qu'il avait reçus des infirmiers.

Car hélas, à l'époque, à Vienne, on ne se lavait toujours pas les mains avant de taper sur les fous... même pour leur bien.

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Article et illustrations de Mathieu Damon-Leydier

Le Loup et le Chien

FABLE

Un Loup n'avait que les os et la peau, Tant les chiens faisaient bonne garde.

Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau, Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.

L'attaquer, le mettre en quartiers, Sire Loup l'eût fait volontiers ; Mais il fallait livrer bataille, Et le Mâtin était de taille À se défendre hardiment.

Le Loup donc l'aborde humblement, Entre en propos, et lui fait compliment Sur son embonpoint, qu'il admire. « Il ne tiendra qu'à vous beau sire, D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.

Quittez les bois, vous ferez bien : Vos pareils y sont misérables, Cancres, hères, et pauvres diables, Dont la condition est de mourir de faim.

Car quoi ? rien d'assuré : point de franche lippée ; Tout à la pointe de l'épée.

Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. » Le Loup reprit : « Que me faudra-t-il faire ?

- Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens Portants bâtons, et mendiants ; Flatter ceux du logis, à son Maître complaire : Moyennant quoi votre salaire Sera force reliefs de toutes les façons : Os de poulets, os de pigeons, Sans parler de mainte caresse. » Le Loup déjà se forge une félicité Qui le fait pleurer de tendresse.

Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé. « Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose.

- Mais encore ? - Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause.

- Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ?

- Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. » Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor.

— Jean de La Fontaine

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La PHOTO du mois

Désobéir en photo ?

Question quasi philosophique ce mois-ci : comment une photo ou tout du moins un photographe, pourrait-il désobéir ? À qui, à quelle règle, à quelle loi, est-il censé obéir ?

Eh bien oui, il y a des règles et même des lois qui régissent la photographie !

Une des lois les plus connues qui concerne la photo et la vidéo est le droit à la vie privée. Toute personne a droit au respect de sa vie privée. Et si elle ne souhaite pas qu'une photo d'elle soit publiée sur un support public (Internet, un journal, la télévision...), on doit respecter sa demande. Dans le prolongement de cette loi, il y a 20

Par Corinne Doucet

une règle élémentaire de politesse qui veut que l'on demande l'autorisation d'une personne avant de la prendre en photo.

Ensuite, il y a des exceptions ou des cas particuliers qui viennent nuancer cette règle. Dans le cas d'une manifestation publique par exemple, un autre droit, le droit à l'information, autorise les médias à publier des images pour rendre compte d'une actualité.

Mais dans un contexte de vie privée, retenons qu'il faut toujours demander aux gens s'ils sont d'accord avant de mettre une photo d'eux sur les réseaux sociaux par exemple. S'ils ne sont pas d'accord, on ne la met pas !

LA PETITE

RÉDAC' Rubrique participative - À Lyon - 7 juillet 2016

THÈME

La désobéissance ÉDITO : Nous sommes un groupe d'enfants de 6 à 8 ans du Centre social du Quartier Vitalité. Nous sommes venus pendant les vacances d'été dans la bibliothèque du CEDRATS (Lyon 1er) pour participer à la Petite Rédac' concernant la Désobéissance.

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Marie

par Albertine, 8 ans

Simon a peur par Iris, 8 ans

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C'est en fait Simon qui désobéit à sa maman et il s'est puni lui-même.

Un jour, Marie jouait dans sa chambre.

Sa mère lui demanda d'aller chercher du pain et lui dit de ne parler à personne.

Marie partit. En chemin elle trouva un vieux monsieur qui lui demanda de venir chez lui.

Marie acquiesça et partit. Arrivée chez lui, Marie se rappela ce que sa maman lui avait dit

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Un jour, la maman de Simon dit : « Je vais au marché, tu es sage. D'accord ? » Simon répond : « D'accord maman ! » Mais quand elle est partie, Simon dérange, saute et joue avec l’électricité.

Soudain, il y a une panne. Simon a peur du noir. Il appelle sa maman au secours et il se jette dans ses bras.

Quelle aventure !

La princesse, le roi Une fenêtre par Maya, 6 ans et le monstre 1/2

par Fausta, 6 ans

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Un jour, une princesse vivait heureuse et était peureuse.

Mais un jour, un monstre est venu attaquer le roi et la princesse. Ils sont dévorés par le monstre mais un chasseur a tué le monstre et a délivré le roi et la princesse. Mais la petite princesse ne voulait pas sortir du ventre du monstre !

Un enfant se penchait à la fenêtre et pourtant son père et sa mère lui avaient dit de ne pas se pencher devant la fenêtre. Mais il a désobéi !

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Mon dessin par Paloma, 7 ans

Une petite fille a fait un beau dessin.

Malheur, on veut effacer son dessin !

Je vais vous raconter une histoire : j'étais en train de faire un dessin et mon amie m'a dit : « Ton dessin est moche. Laissemoi faire, on va enlever la princesse et le chewing-gum ! » « Non, non, non ! Laisse-moi tranquille Lena sinon je vais tout dire à la maîtresse. » Et puis, tout a été réglé, tout le monde dessine son dessin car la maîtresse a dit « fin ! »

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Les devoirs par Intissar, 9 ans

Un jour, la maman de Maria lui dit : « Va faire tes devoirs Maria. » Mais Maria refuse !

Sa maman lui dit : « Va vite faire tes devoirs ou tu seras obligée de manger tes épinards ! » Mais Maria s'est enfuie. Et une petite heure plus tard, la police la retrouva.

Fin : ne faites jamais ça chez vous parce que c'est bête !

Le pirate

L'enfant malicieux

par Séti, 7 ans

par Mia, 9 ans

Il était une fois un pirate qui avait une carte.

Il se battait pour avoir la carte. En se battant, il déchira la carte. Un jour un centre aéré retrouva la carte. Les grands et les petits essayèrent de retrouver la carte.

Un enfant joue dans un parc. Un homme l'appelle : « Hé, toi ! Je peux te parler ? » « Oui. » « Viens, d'accord ? J'ai des bonbons...

Oups, je crois qu'ils sont dans la voiture.

Tu viens ? » « Non ! » « Mais pourquoi ? » « Parce que mes parents m'ont dit de ne pas suivre des inconnus ! »

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Je veux désobéir ! par Ilona 7 ans

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Les idées désobéissantes par Apolline, 7 ans

Une petite fille se demande pourquoi elle ne peut pas désobéir à ses parents.

Mais pourtant, elle veux désobéir !

Une fois, elle avait tellement envie de désobéir. Mais elle ne peut pas désobéir à papa, maman, mamie, papi. « Mais je veux désobéir ! Peut-être que je peux désobéir à un méchant, mais très, très méchant ?! »

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Un chat qui griffe des fauteuils !

Nicolas

par Adam, 6 ans

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Le chat qui griffe tout par Ilohan, 6 ans

1/2

Il était une fois, un garçon qui s'appelait Nicolas. Il renverse la tasse de maman qui boit du café et mange ses crottes de nez !

Thème du numéro de novembre/décembre

LA MÉDITERRANÉE Envoie tes articles et illustrations, avant le 15 octobre à redaction@patatrasmag.com 27

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QUESTIONS A

Mimmo Pucciarelli, responsable du CEDRATS

Présentez-nous votre lieu et votre association.

Le CEDRATS (Centre de documentation et de recherches sur les alternatives sociales*) a ouvert en 2006. Son objectif est de mettre à la disposition de tous et toutes notre fonds composé de 4 400 titres de revues et 13 000 volumes. Ce fonds traite principalement d’écologie, de féminisme, de non-violence, de coopération et plus généralement des utopies.

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D’autre part, notre lieu partage savoirs et savoir-faire en prêtant ses locaux à des associations et initiatives proches de son objectif.

Enfin, il promeut des rencontresdébat, organise des expositions, des colloques et facilite des liens entre les « désobéissant-e-s ».

Pour vous, c’est quoi la désobéissance ?

La manifestation concrète, sous des formes différentes, du refus d’obéir à des ordres, à un mode

de travail ou de vivre autoritaire et injuste. Refus qui n’est pas une fin en soi, mais une méthode qui, en partant de la critique, arrive à proposer des alternatives praticables, ici et maintenant.

A-t-on le droit de désobéir ?

Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un « droit », mais plutôt d’un devoir de chacun et chacune d’entre nous, pour que l’on devienne des citoyens/nnes actifs, c’est-àdire attentifs à ce que la gestion de la société, les choix de vie ne se fassent pas au profit de quelques-un/es, mais dans un esprit d’ouverture et de solidarité concrètes et quotidiennes.

Peut-on apprendre à désobéir ?

Certainement, mais la désobéissance ne peut pas être le résultat d’un apprentissage classique, une sorte de leçon apprise par coeur. Elle est le fruit d’un engagement individuel et collectif qui se confronte sans cesse dans les diverses activités, initiatives et organisations sociales, économiques, politiques dans lesquelles nous vivons.

Les luttes sociales, dont vous avez de nombreux ouvrages, sont-elles une forme de désobéissance ?

Oui, car à l’origine d’un grand nombre d’entre elles il y a le refus d’une condition sociale, d’un choix politique, économique, écologique, avant qu’elles ne se transforment en propositions alternatives concrètes.

Actuellement, quelles sont les sujets, débats et mobilisations où la désobéissance civile est légitime ?

Il suffit de suivre l’actualité pour constituer une liste interminable : la faim dans le monde, les guerres, les injustices sociales, l’oppression des minorités, la destruction de la nature, le manque de moyens pour partager le savoir et le savoirfaire, notamment dans le domaine de l’apprentissage culturel et de l’esprit critique, élément de base nous permettant, d’un coté, de désobéir et de l’autre de continuer à créer les conditions d’un monde plus sensible, juste, libre, enfin humain...

* Une alternative sociale est une « autre » manière de penser ce qui organise notre société. Par exemple : la manière de travailler dans un sens plus épanouissant pour l’homme.

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LA DÉSOBEISSANCE CIVILE FACE À A LA LOI La désobéissance civile (ou civique) estelle légale (en accord avec loi), illégale (hors-la-loi), légitime (juste) ? Voici quelques exemples d’actions de désobéissance en regard des textes de loi.

De nos jours, la désobéissance c i v i l e ( o u c i v i q u e ) p re n d différentes formes : faucheurs d’OGM (organisme génétiquement modifié), militants du droit au logement, citoyens accueillant des réfugiés sans papiers, zones à défendre (ZAD)... Ces actions individuelles et collectives sont considérées comme illégales et passibles d’amendes ou de peines d’emprisonnement car elles vont à l’encontre de la loi (droit à la propriété par exemple, droit des étrangers) Pourtant, ces actions sont menées au nom de droits individuels et leurs revendications sont légitimes. Elles s’appuient en effet sur la protection de l’environnement, le droit à la santé, le droit au logement, la solidarité...

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L’origine de la désobéissance civile Revenons sur la notion de « désobéissance civile », qui a inspiré Gandhi et Martin Luther King (voir Dossier). Elle apparaît pour la première fois dans le titre d’un ouvrage du même nom, publié en 1849 par l’écrivain américain Henry David Thoreau. Dans cet essai, ce dernier explique, notamment, que si la loi est injuste, on ne doit pas s’y plier et qu’en cas de désaccord avec les actions du gouvernement, on peut s’y opposer de manière pacifique, individuelle, voire collective. Ainsi, il refusa de payer ses impôts à l’État pour exprimer son désaccord vis-à-vis de l’esclavage et de la guerre contre le Mexique. Il fut emprisonné pour cet acte de désobéissance.

L a D é c l a rat i o n d e s Droits de l’Homme et du Citoyen (1789) Les droits naturels de l’Homme sont « la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression »

La Déclaration universelle des droits de l’homme (1948) « Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement... ». .

LE DEVOIR DE DÉSOBÉISSANCE Depuis la Seconde guerre mondiale, la désobéissance est inscrite dans la loi comme un devoir pour les fonctionnaires français (agents de l’État, dont la police) et les militaires.

Cette évolution de la loi est liée aux faits de collaboration en France des policiers et fonctionnaires publics, qui ont obéi aux lois antisémites (contre les citoyens juifs) du régime nazi et aux ordres de leurs supérieurs. Ils ont ainsi contribué, voire participé, aux arrestations, incarcérations, tortures, déportations d’opposants politiques, de résistants, de tziganes, d’homosexuels... et à l’extermination de millions de Juifs en Europe. Après le procès de Nuremberg, qui condamna les représentants nazis pour « crimes contre l’humanité », une réflexion est menée sur la responsabilité des militaires, modifiant à jamais la loi.

Article 122-4 du Code pénal Un fonctionnaire a le droit de refuser un ordre lorsque celuici est illégal.

Décret n° 2005-796 relatif à la discipline générale militaire (Article 7 - alinéa 3) Un militaire a le devoir de ne pas se soumettre à un ordre lorsque celui-ci est illégal et va à l’encontre des règles du droit international.

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La Charte de l’environnement (2004)

Les faucheurs volontaires d’OGM

Ce texte de loi a été élaboré pour affirmer le droit à un environnement sain et à sa préservation.

Les faucheurs volontaires d’OGM est un mouvement de désobéissance civile, créé en France en 2003, pour lutter contre les cultures transgéniques (génétiquement modifiées) en raison de leur caractère nocif (mauvais) pour l’environnement et la santé. Ils ont mené de nombreuses actions collectives visant à détruire des parcelles cultivées. Souvent condamnés à des peines de prison et à de lourdes amendes, les faucheurs volontaires ont permis de faire interdire en France la culture du maïs transgénique. Aujourd’hui, ils poursuivent leurs actions, en détruisant des céréales OGM (soja) importées et destinées aux animaux ou des champs illégaux d’OGM (colza, tournesol..).

Loi DALO (Droit au logement opposable - (2007)

Le Droit au Logement

Le droit à un logement décent et indépendant est garanti par l’État.

L’association du Droit au Logement (DAL) a été fondée dans les années 1990 pour venir en aide aux personnes sans logis ou expulsées de leur logement et afin de trouver des solutions pour abriter ces familles sans solutions de logement.

Leurs actions de désobéissance civile passent par l’ouverture de logements vacants, l’installation de campements, des mobilisations pour éviter les expulsions... Elles permettent régulièrement à des familles de retrouver un toit.

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Loi visant à supprimer le « délit de solidarité (2012)

Solidarité avec les sans-papiers

Lorsque l’aide apportée vise

De nombreuses personnes aident à préserver, de manière déchaque année des étrangers sintéressée, la dignité (soins, sans-papiers et s’exposent à des logement, nourriture) d’une peines de prison et des amendes. personne en situation irréEn France, l’aide à l’entrée et au gulière (demandeurs d’asile, réfugiés). séjour de personnes sans-papiers, considérées de ce fait en situation irrégulière, est en effet sanctionnée par la loi. Cette action de désobéissance civile, appelée aussi « délit de solidarité » a cependant été assouplie dans les textes. Dans les faits, des personnes sont pourtant encore condamnées pour être parfois dispensées de leur peine...

2B

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ZAD (Zones à défendre) Ceux que l’on appelle désormais les « Zadistes » sont des collectifs de citoyens qui s’opposent à la construction de grands projets qu’ils jugent « inutiles » (stade, aéroport, etc), dégradants pour l’environnement et destructeurs de terres agricoles. Cette forme de désobéissance civile à débuté dans les années 70, avec la lutte des paysans du Larzac, qui ont résisté au projet d’agrandissement d’un camp militaire pour conserver leurs terres, et ce avec succès.

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PETITS CONTES D’ICI ET LÀ Texte d'Annabel Coavoux Illustrations d’Emma Lidbury

Dimitri, le chouchou

II

l était une fois un garçon de 9 ans qui s’appelait Dimitri. C’était un très bon élève, toujours le premier de sa classe de CM1, mais surtout, Dimitri était très obéissant, il aimait rendre service et respecter le règlement.

En classe quand Madame Groseille, sa maîtresse, demandait un volontaire pour distribuer les livres ou nettoyer le tableau, Dimitri levait toujours la main en premier ! À la maison aussi il était toujours prêt à aider ses parents pour débarrasser la table, ranger sa chambre ou surveiller ses petits frères.

Partout où il allait, les adultes ne lui faisaient que des compliments ! « Si seulement mes deux autres fils étaient aussi sages que Dimitri, ce serait le paradis ! » disait sa maman. « Si j’avais 25 élèves comme lui dans ma classe, ce serait le bonheur », s’exclamait la maîtresse. Mais auprès des enfants de son âge, Dimitri n’avait pas le même succès…

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À l’école, tous ses camarades l’appelaient « le chouchou », « le fayot », ou par d’autres surnoms moins glorieux… Dimitri n’avait pas beaucoup d’amis et à la récré, il passait le plus clair de son temps à éviter Jules et sa bande, qui lui cherchaient toujours des noises.

Un lundi matin, quand la cloche sonna, Dimitri et tous les CM1 virent approcher la directrice accompagnée d’un jeune monsieur à l’allure frêle. « Les enfants, héla la directrice. Madame Groseille est malade et sera absente pendant un mois. C’est Monsieur Rigolin qui la remplace. Je compte sur vous pour bien l’accueillir ! » Tout le monde chuchotait en rejoignant la classe. Dans les rangs, Dimitri entendit Jules et d’autres garçons ricaner d’un air mauvais. Il se dit que le remplaçant risquait d’en baver …

Mais il s’avéra que Monsieur Rigolin, comme son nom ne l’indiquait pas, était très sévère ! À la fin de la journée, il avait déjà distribué tout un tas de punitions à Jules et ses acolytes !

Dimitri aurait dû être content de voir ses pires ennemis sanctionnés, car parfois il trouvait Madame Groseille un peu trop gentille avec eux. Mais il avait le cœur gros car Monsieur Rigolin l’avait traité « d’insupportable Monsieur Je-Sais-Tout» !

Au fil des jours, Monsieur Rigolin se révéla vraiment désagréable et mauvais professeur, il ne supportait ni les questions, ni les élèves trop sûrs d’eux ou trop timides… Et il mettait des punitions à la pelle ! Il avait même fait pleurer Mélissa, l’élève la plus gentille de la classe. Pendant la lecture, elle avait buté sur un mot difficile et Monsieur Rigolin l’avait traitée de « sotte ».

Toute la classe le détestait !

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Un matin en arrivant en classe, les élèves poussèrent un « oh » de surprise : au tableau était écrit « RIGOLIN = CRÉTIN ». Quand le maître vit cela, il entra dans une colère noire : « Qui a fait ça ? Je vous préviens, si personne ne se dénonce, toute la classe sera punie ! » Dimitri regarda ses camarades, personne ne leva la main... Dimitri aurait parié que Jules était dans le coup, mais sans certitude. Le silence régnait et au bout d’une longue minute, Monsieur Rigolin s'emporta : « Très bien, vous l’aurez voulu », menaça-t-il d'un air mauvais. Il leur distribua alors l’interro de maths la plus difficile que Dimitri ait jamais vue, avec des divisions à virgules. « Mais c’est au programme du CM2, c’est injuste », pensa le garçon effaré !

Quand Monsieur Rigolin rendit les copies, ce fut un vrai désastre.

La moitié des élèves avaient eu un zéro et personne n’avait eu la moyenne, pas même Dimitri. Mais le garçon ne se souciait guère de sa note, il était trop scandalisé de cette injustice !

Et dire qu’il restait encore deux longues semaines avant le retour de Madame Groseille… Que faire ? Le soir, il appela sa cousine Clémentine. Plus vieille que lui et très débrouillarde, elle aurait sûrement une idée…

Le lendemain, Dimitri réunit toute sa classe dans la cour pour expliquer son plan. Les élèves le regardèrent avec des yeux ronds, étonnés de voir Dimitri se rebeller ainsi. Quand la cloche sonna, ils mirent à exécution le plan du garçon et refusèrent de monter 36

en classe. La directrice arriva : « Qu'est-ce qu'il se passe ici ? » Dimitri prit alors la parole et déclara que les élèves refuseraient d'obéir tant que Monsieur Rigolin n'aurait pas annulé l'interro de la veille. La directrice et Monsieur Rigolin devinrent tous rouges ! « Mais enfin Dimitri, qu'est-ce qu’il vous prend ? Dans mon bureau ! » Tandis que Dimitri, Monsieur Rigolin et la directrice s'expliquaient, les CM1 patientèrent dans la cour. Ils étaient impressionnés par l’attitude de Dimitri mais craignaient son renvoi de l'école. Même Jules avait l'air inquiet !

Un quart d’heure plus tard, Monsieur Rigolin et Dimitri revinrent avec la directrice. Avec une pointe d’agacement elle annonça : « Après avoir écouté votre camarade, il apparaît que cette interrogation était trop difficile. Les notes ne compteront pas dans votre livret scolaire. Maintenant, tout le monde en classe ! » Aussitôt un hourra monta des rangs ! Jules et sa bande virent tous serrer la main à Dimitri, qui n’en revenait pas d’avoir réussi cet exploit. Les quinze jours suivants, Monsieur Rigolin se montra froid et distant, ses cours étaient d’un ennui terrible, mais il ne fit pas d’autre contrôle.

Enfin Madame Groseille revint en pleine forme et tout redevint comme avant… Mais pas tout à fait, car Dimitri était désormais le héros de ses camarades et plus jamais il ne fut appelé « le chouchou ».

Fin 37

Les

b

coups de coeur par Edwige Planchin

Le MUR d’Anne Loyer et Nathalie Paulhiac aux éditions À pas de loups Un beau matin Dany et sa mère découvrent devant leur fenêtre un gigantesque mur. La ville est coupée en deux. Interdiction de passer. Dany n’a pas l’intention d’obéir, mais comment faire quand on est si jeune et que les adultes coupent ainsi la vie des enfants ?

Buffalo Belle d’Olivier Douzou aux éditions du Rouergue Petite, Annabelle préférait les cowboys à la dînette. Un peu plus tard, elle s’amuse à inverser les « il » et les « elle » et devient ainsi Buffalo Belle. Mais autour d’elle, on fait pression pour qu’elle se comporte exclusivement en fille. Devenue grande, Annabil se rebil et devient...

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UN PEU de culture Par Emmanuelle Berne

BRAVER LES INTERDITS Quête de savoir ou de liberté, de justice et de dignité... La tentation de désobéir peut être motivée par toutes ces raisons. En voici quelques exemples.

L

a mythologie et les contes regorgent d'histoires où les personnages n'en font qu'à leur tête. C'est certainement pour cette raison que ces histoires fascinent tant. Commençons par le mythe de Prométhée. Ce dernier faisait partie des Titans, créatures géantes et divines qui gouvernaient la Terre avant les dieux de l'Olympe. Prométhée est parfois considéré comme le créateur de l'humanité qu'il aurait modelée à partir d'eau et de glaise. Fort attaché à ses petits protégés, qu'il trouvait démunis car ils étaient nus et sans moyens de se défendre, il décida de leur transmettre la métallurgie et les arts. Là où il alla trop loin (pour les dieux), c'est en leur dérobant le feu par la ruse pour le donner aux hommes. Pour ces derniers, cette transgression était considérée comme de la "démesure" ("hybris" en grec). En conflit avec Zeus (le dieu des dieux), très en colère d'avoir été dupé, Prométhée fut condamné à être attaché à un rocher et à se faire dévorer le foie par un aigle. Son supplice devait être à vie, son foie se régénérant sans cesse. Cependant, Hercule (Heraclès) mit fin à cette torture en le délivrant lors de son périple.

39

sauvée par ses deux frères, de retour dans la région, qui mirent fin à son épreuve en tuant ce mari sanguinaire.

Et comme souvent, tout est bien qui finit bien car la jeune femme épousa par la suite un gentilhomme.

D

u côté des contes, la transgression est au cœur de l'intrigue de Barbe Bleue de Charles Perrault, où l'un des personnages féminins désobéit. Connu pour cette terrible barbe qui le rend laid et effrayant, Barbe Bleue a la réputation d'avoir épousé plusieurs femmes qui ont disparu. Il se remarie toutefois à une jeune femme de son voisinage. Avant de partir en voyage pour de longues semaines, il lui confie son trousseau de clés afin qu'elle ait accès à loisir à toutes les pièces de la maison, sauf une, où il lui interdit d'entrer.

La jeune épouse ouvrit pourtant la porte, poussée par la curiosité, découvrant le terrible secret de son mari : les corps sans vie de ses précédentes épouses.

Fort heureusement, elle fut 40

L

oin de la mythologie et du conte, la désobéissance est le sujet central de l'ouvrage, Il faut désobéir, de Didier Daeninckx. Cette fable moderne est inspirée de faits historiques : l'arrestation de milliers de familles juives par la police française pendant la Seconde guerre mondiale.

Le narrateur (issu d'une famille persécutée) raconte à sa petite-fille ses souvenirs d'enfant durant cette période sombre. Il évoque un policier qui refusa de se plier aux ordres en prenant le risque de le protéger et de l'aider, ainsi que son amie et les membres de sa famille.

Comme nous l'avons évoqué précédemment (Petit cours d'histoire), ces actes de désobéissance ont valu à ces personnes courageuses d'être nommées "les Justes".

A

utre histoire inspirée d'un épisode tragique de l'Histoire moderne et du destin d'une jeune pianiste chinoise : Le piano rouge. Le récit se déroule dans un camps de "rééducation" où étaient emprisonnés les intellectuels sous le régime de Mao, dans les années 60-70. La jeune pianiste réussit, malgré l'interdiction, à faire entrer un piano dans le camp et à jouer en cachette des gardiens. Pour l'héroïne, la désobéissance est la seule et unique manière de conserver sa dignité et de se sentir vivante en échappant à la captivité.

P

our finir, un ouvrage de nouvelles intitulé Désobéis !, qui balaye, en neuf histoires différentes, des situations où la désobéissance est indispensable et est une véritable source de libération et une prise de position citoyenne. Dans cet ouvrage, les personnages sont des adolescents qui sont tous, directement ou indirectement, confrontés à des situations indignes ou en sont témoins,

sont révoltés par l'injustice, les guerres, les discriminations ou par l'invasion de la publicité et le gaspillage des ressources énergétiques... À leur manière, ils vont agir.

RÉFÉRENCES À lire

Prométhée et le feu sacré, de Marc Séassau.

Illustrations de Marianne Chevalier. Éditions Les 400 coups. 2010.

Dès 10 ans.

Trois histoires de Barbe Bleue racontées dans le monde, de Fabienne Morel et Guy Bizouerne.

D'après Charles Perrault. Éditions Syros. 2011.

Dès 6 ans Il faut désobéir, de Didier Daeninckx.

Illustrations de Pef. Éditions Rue du monde. 2002.

Dès 9 ans.

Le piano rouge, de André Leblanc.

Illustrations de Barroux. Éditions Le Sorbier. 2008.

Dès 8 ans.

Désobéis ! de Christophe Léon. Éditions Thierry Magnier. 2011.

Dès 11 ans.

41

JEU

Retrouve les mots suivants : LÉGITIME - LUTTES - COURAGE ABUS - PUNITION - INSOUMISSION - ANARCHIE - LOI LIBERTICIDE - ILLÉGALITÉ PROTÉGER - CLANDESTINITÉ - AUTORITÉ COMBAT -

A U O T P RO R DI T E

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Y h T G A O F

I c OL I OL LU N R Q U G ER S EG E R A GL O A h OA N A PU S c A G Y L EM I OLEG I T I SM L U TT ES E B A N A BU S ANA R c hI T O EO N

F I N E M E F E E

h I R E L U G

c h L LL S A T I ON U B ED AE SE O R ES STO T B I D I c RN I O I D LT E E

-

BANDES DESSINEES

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TRAVAIL D'ÉQUIPE

44

45

Les potions du Prof’ Tournedos par MARIO

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JEUx

Retrouve les 7 diffĂŠrences entre ces deux images.

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Aide notre petite justicière à retrouver le bon chemin pour rejoindre sa grotte secrète !

Che

min

1

Chemin 2 Chemin 3 Chemin 4

n6

Chemi

Chemin

5

Grotte secrete

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SAISON 2016 / 2017

Octobre 2016 Septembre -

AGENDA SPECTACLES

Souliers rouges

EN SEPTEMBRE DANS LE RHÔNE Du 19 au 21 septembre

DANS LES PLIS DU PAYSAGE Imagine-toi

par le Collectif Petit Travers Pièce chorégraphique pour sept jongleurs et un musicien. Entre danse et arts du cirque, les balles décrivent des mouvements dans l'espace comme autant de petits points blancs en apesanteur...

Dans le cadre de la Biennale de la danse de Lyon.

Biques et piafs

À Décines-Charpieu Au Toboggan 14, avenue Jean Macé À 20h30 et 21h30 – Dès 9 ans – Durée : 1h30 Renseignements au 04 72 90 86 68 / 04 72 93 30 14 Plus d'infos sur www.theatre-venissieux.fr www.letoboggan.com

Et Juliette

Les 20, 23 et 24 septembre STÉRÉOSCOPIA

par la Cie J'y pense souvent...

+ 12 autres spectacles

THEATRE-VENISSIEUX.FR

Spectacle clin d’œil au peintre florentin Jacopo Chimenti, Stéréoscopia joue avec l'image et l'effet d'illusion de la vision en relief. Sur scène : deux danseuses évoluent dans un double mouvement, composant des tableaux futuristes. Dans le cadre de la Biennale de la danse de Lyon.

Lyon 9e Au Théâtre Nouvelle Génération 23, rue de Bourgogne À 19h - Dès 9 ans – Durée : 45 min Renseignements au 04 72 53 15 10 Plus d'infos sur www.tng-lyon.fr

49

Le 23 septembre

Le 27 septembre

De Roy Assaf

par Akram Khan Company

Un spectacle chorégraphique en deux pièces : la première pour raconter une histoire d'amour et la seconde, la guerre des Six jours. Dans le cadre de la Biennale de la danse de Lyon.

Spectacle adapté pour le jeune public d'après le solo Desh, Chotto Desh décrit un voyage chorégraphique entre Grande-Bretagne et Bangladesh, inspiré par le Kathak, danse indienne classique et la danse moderne.

SIX ANS APRÈS / LA COLLINE

À Corbas Au Polaris 5, avenue de Corbetta À 20h30 – Dès 10 ans – Durée : 50 min Renseignements au 04 72 51 45 55 Plus d'infos sur www.lepolaris.org

CHOTTO DESH

À Bron À l'Espace Albert Camus 1, Rue Maryse Bastié À 14h30 et 20h30 - Dès 7 ans – Durée : 50 min Renseignements au 04 72 14 63 40 Plus d'infos sur www.albertcamus-bron.fr

DANS LA LOIRE Le 16 septembre

FERME LA PORTE QUAND TU CHANTES par Catherine Séon Une comédie « footballo-lyrique », entre chant, théâtre et sport, pour un spectacle détonant où Bizet, Poulenc ou Ravel dialoguent avec Rocheteau ou Revelli ! À Saint-Paul en Cornillon À la Chapelle Sainte Madeleine À 20h – Dès 6 ans – Durée : 1h20 La saison complète sur www.sivo-ondaine.fr

Le 23 septembre

LA GUINGUETTE DES FINES GUEULES de Gérard Morel, avec Sylvie Gonzalez et ses complices En ouverture de saison, un repas-spectacle en musique, à déguster joyeusement en famille, tous les sens en éveil ! Soirée-cabaret animée par le chanteur et musicien, Gérard Morel et sa formation.

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Pour paraître dans 617_PATATRAS_67-5x95_vecto.indd 1

l’agenda, envoyez vos infos à agenda@patatrasmag.com avant le 15 octobre 2016

À La Ricamarie Salle Louis Daquin avenue Maurice Thorez À 20h – Tout public – Durée : 2h environ Renseignements au 04 77 80 30 59 Plus d'infos sur www.centre-culturel-laricamarie.fr

01/07/2016 15:13

Les 26 et 27 septembre

Le 22 septembre

par le Malandain Ballet Biarritz

avec Patrice Thibaud, Fran Espinosa et Cédric Diot

LA BELLE ET LA BÊTE

Le conte légendaire de la Belle et la Bête revisité et incarné, avec modernité et élégance, par les danseurs du Malandain Ballet Biarritz.

Un voyage initiatique en forme d'interrogation sur la dualité humaine. Avec l'Orchestre Symphonique de Saint-Etienne Loire. À Saint-Etienne À l'Opéra, Grand Théâtre Massenet Jardin des plantes À 20h – Durée : 1h15 Renseignements au 04 77 47 83 40 Plus d'infos sur www.operatheatredesaintetienne.fr

FRANITO

Sur scène, un trio improbable pour un spectacle réjouissant d'humour, associant avec talent la danse et la musique flamenco et le burlesque. Dans le cadre de la Biennale de la danse. À Bourgoin-Jallieu À la Salle polyvalente 92, Avenue Professeur Tixier À 20h30 – Tout public – Durée : 1h10 Renseignements au 04 74 28 05 73 Plus d'infos sur www.bourgoinjallieu.fr

Le 28 septembre OSSIDIANA

par la Cie Le Supplici Entre danse contemporaine et musique électro, une pièce énigmatique à l'image de l'obsidienne, menée par huit danseurs, à découvrir pour la première fois en France. Dans le cadre de la Biennale de la danse.

Cali│jeudi 17 novembre

20h30│Le Chambon-Feugerolles│La Forge

Emily Loizeau│vendredi 18 novembre

20h30│Le Chambon-Feugerolles│La Forge

Arno│samedi 19 novembre

20h30│Le Chambon-Feugerolles│La Forge

EN ISÈRE

Juliette Gréco│samedi 26 novembre

Le 17 septembre

Les Fatals Picards│samedi 10 décembre

MÉMOIRES OUVRIÈRES par la Cie Partage Trente comédiens racontent le passé industriel de la vallée vizilloise dans une fresque théâtralisée. Dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine.

20h30│Firminy│Le Firmament

20h30│Le Chambon-Feugerolles│La Forge

Marianne James│vendredi 27 janvier 20h30│Roche-la-Molière│Pôle Culturel l’Opsis

De Palmas│samedi 11 février 20h30│Le Chambon-Feugerolles│La Forge

Le Comte de Bouderbala│vendredi 3 mars 20h30│Le Chambon-Feugerolles│La Forge

Thomas Fersen│vendredi 12 mai 20h30│Le Chambon-Feugerolles│La Forge

À Vizille À la Salle du Jeu de Paume Square de la Révolution À 18h30 – Dès 14 ans – Durée : 1h30 Renseignements au 04 76 78 86 34 Plus d'infos sur www.sortiravizille.com

Visu phaSme

À Andrézieux-Bouthéon Au Théâtre du Parc 1, avenue du Parc À 20h – A partir de 12 ans – Durée : 1h Renseignements au 04 77 36 26 00 Plus d'infos sur www.theatreduparc.com

Et de nombreuses créations…

ABONNEZ-VOUS !

Info : sivo au 04 77 10 90 95 ou www.sivo-ondaine.fr Syndicat Intercommunal de la Vallée de l’Ondaine

Le 23 septembre

Les 29 et 30 septembre

par la Cie Gravitation

par Josette Baïz - Cie Grenade

Une réunion-débat, riche en utopies et en drôlerie, à laquelle la Cie Gravitation invite le public, pour échanger autour du thème de l'habitat collectif… Une expérience de théâtre participatif à vivre en famille !

Un programme de chorégraphies métissées, toniques, variées et exclusivement féminines pour ce nouveau spectacle de la compagnie Grenade. Dans le cadre de la Biennale de la danse de Lyon.

À Eybens À l'Autre Rive (CLC) 27, Rue Victor Hugo À 19h – Dès 10 ans – Durée : 1h30 – Entrée libre Renseignements au 04 76 62 67 47 Plus d'infos sur www.eybens.fr

À Villefontaine Au Théâtre du Vellein Avenue du Drieve À 20h30 et 19h30 – Durée : 1h10 Renseignements au 04 74 80 71 85 Plus d'infos sur www.capi-agglo.fr/Vivre/ Culture/Theatre-du-Vellein

MR HROPPS, L'UTOPIE EN MARCHE

WELCOME

EN OCTOBRE DANS LE RHÔNE Le 5 octobre GEORGES

par La Toute Petite Compagnie Deux comédiennes content, détournent et s'amusent de scènes tirées d'albums jeunesse, parfois en chansons ou avec des marionnettes. D'après le livre Aboie, Georges de Jules Feiffer. Dans le cadre de Festi'Lune. À Tassin-La-Demi-Lune Au Théâtre de l'Atrium 35, avenue du 8 mai 1945 À 16h - Dès 3 ans – Durée : 45 min Renseignements au 04 78 34 70 07 Plus d'infos sur www.tassinlademilune.fr

Du 13 au 26 octobre L'APPEL DE LA FORÊT par l'Ensemble TaCTus D'après le roman de Jack London, un spectacle musical et dessiné qui retrace de manière illustrée, aux rythmes de percussions, les aventures du chien Buck dans le monde des hommes.

Lyon 1er Au Théâtre des Clochards Célestes 51, rue des Tables Claudiennes Du 13 au 19 : du mardi au jeudi à 14h et 19h, vendredi à 14h et 20h ; samedi et dimanche à 17h. Du 20 au 26 : du mardi au jeudi à 15h et 19h, vendredi à 15h et 20h ; samedi et dimanche à 17h - Dès 6 ans – Durée : 1h Renseignements au 04 78 28 34 43 Plus d'infos sur www.clochardscelestes.com

Les 14 et 15 octobre CORPUS MENTALUS

par les Nouveaux Nez & Cie Un cabaret clown et cirque, propulsé par un trio drolatique aux multiples talents : chant, bidouille musicale et instrumentale, jonglerie, acrobatie… À Irigny Au Sémaphore rue de Boutan À 20h30 – Dès 5 ans – Durée : 1h15 Renseignements au 04 72 30 47 90 Plus d'infos sur www.irigny.fr

Les 25, 26 et 27 octobre

UDO COMPLÈTEMENT À L'EST par la Cie La Cordonnerie Mais où est donc passé le père de BlancheNeige ? Ce spectacle musical tente de répondre à ce mystère, en évoquant les aventures rocambolesques de ce personnage oublié du conte des Frères Grimm. À Oullins Au Théâtre de la Renaissance 7, rue Orsel À 16h - Dès 8 ans – Durée : 50 min Renseignements au 04 72 39 74 91 – Plus d'infos sur www.theatrelarenaissance.com

" Pour devenir lieu de diffusion, contactez-nous à contact@patatrasmag.com

DANS LA LOIRE Le 2 octobre

LE MÉDECIN VOLANT par la Cie Les Baladins Cette courte farce de Molière, méconnue, n'a pas été publiée de son vivant. Un spectacle plein d'énergie et de rebondissements, entre chassés-croisés amoureux et satire sociale, emporté par une troupe de comédiens enthousiastes. À Unieux Au Théâtre Quarto 5, rue Jean Jaurès À 15h – Dès 8 ans – Durée : 1h Renseignements au 04 77 61 01 05 Plus d'infos sur www.ville-unieux.fr

Le 5 octobre

LES YEUX PLISSÉS par la Cie cœur d'Art & Co On plonge, avec Emma, dans l'univers de l'enfance et d'une vie de petite fille souvent seule, vivant près d'une rivière entourée par la nature… Un spectacle sonore et inventif où le public est très proche de la scène. À la Talaudière Au Centre culturel Le Sou rue Romain Rolland À 15h30 – Dès 6 ans – Durée : 45 min Renseignements au 04 77 53 03 37 Plus d'infos sur www.mairie-la-talaudiere.fr

Le 7 octobre

INCREDIBLE DRUM SHOW par les Fills Monkey Un spectacle rythmique et humoristique décapant, porté par deux batteurs à l'esprit joueur et spectaculaire qui transmettent toute leur énergie ! A voir en famille. À Firminy Au Firmament 2, rue Dorian À 20h30 – dès 8 ans – Durée : 1h15 Renseignements 04 77 10 07 77 Plus d'infos sur www.ville-firminy.fr

EN ISÈRE Du 18 au 20 octobre DORMIR CENT ANS

par la Cie La Part des anges Aurore, 12 ans et Théo, 13 ans, sont deux adolescents remplis de questions, de peurs, de rêves et d'envies de fuir la réalité… Un spectacle sur le passage délicat de l'adolescence à l'âge adulte. À Grenoble À la MC2 salle René Rizzardo, 4, rue Paul Claudel À 19h30 ; 15h et 19h30 – Dès 10 ans – Durée : 1h Renseignements au 04 76 00 79 00 Plus d'infos sur www.mc2grenoble.fr

Le 19 octobre

J'AIME PAS MA PETITE SOEUR / JE VEUX ÊTRE LA GRANDE par l'Association Jeune Théâtre

Du 24 au 29 octobre

ÉLISE DANS SA TETE, 123 QUESTIONS BÊTES par la Cie La Fleur d'Ulysse Que de questions qui se bousculent dans la tête d'Élise ! Alors qu'elle ne rêve que de voyager. Un conte initiatique pour aborder le questionnement, le doute, l'incertitude, l'inconnu... À Saint-Etienne Au Chok Théâtre 24, rue Bernard Palissy Du 24 au 27 octobre, de 10h30 à 16h ; les 28 et 29 octobre, à 19h30 – Dès 5 ans Renseignements au 04 77 25 39 32 Plus d'infos sur www.theatreleverso.com www.choktheatre.com

Une lecture-spectacle tendre et drôle qui donne à entendre le double monologue de deux sœurs, une grande et une plus petite, aux prises avec leurs contradictions affectives, qui s'aiment et se détestent tour à tour.. À Grenoble A la bibliothèque Arlequin, Le Patio 97, galerie de l'Arlequin À 15h – Dès 5 ans – Durée : 30 min. Entrée libre Renseignements au 04 76 29 42 82 Plus d'infos sur www.espace600.fr

Le 20 octobre

UNE HEURE AU CIEL de Tartine Reverdy

Embarquement immédiat et en chansons, avec Tartine Reverdy et son trio musical, pour un spectacle aérien et céleste, la tête dans les nuages, sur des rythmes chaloupés ! À Echirolles À La Rampe 15, avenue du 8 Mai 1945 À 14h30 – Jeune public et public jeune - Durée : 1h Renseignements au 04 76 40 05 05 Plus d'infos sur www.larampe-echirolles.fr

Du 20 au 29 octobre

GRANDES IMAGES POUR PETITES MAINS Pour cette nouvelle édition, le festival Grandes images pour petites mains enrichit sa programmation, en s'associant au Festival du film pour enfants de Vizille. Au programme : cinéma, spectacles vivants, arts plastiques et animations pour les enfants. À Villard-Bonnot À l'Espace Aragon 19, boulevard Jules Ferry Renseignements au 04 76 71 22 51 Plus d'infos sur www.espace-aragon.net

EXPOSITIONS EN SEPTEMBRE

17 18

DANS LE RHÔNE

SEPTEMBRE 2016

Les 17 et 18 septembre

JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE De nombreux lieux culturels et publics de la Métropole de Lyon se mettent au diapason du week-end des Journées Européennes du Patrimoine. Le thème de cette nouvelle édition est articulé autour des liens entre « Patrimoine et Citoyenneté ».

PATRIMOINE & CITOYENNETÉ LA MÉTROPOLE RASSEMBLE !

Le programme complet sur www.jep.grandlyon.com http://journeesdupatrimoine. culturecommunication.gouv.fr www.grandlyon.com/jep

Jusqu'au 29 janvier 2017

LE SPORT EUROPÉEN A L'ÉPREUVE DU NAZISME Cette exposition retrace une décennie sportive, marquée par le nazisme dès les J.O de Berlin en 1936. Plusieurs figures de sportifs sont mises en lumière, dont le parcours du Lyonnais Tola Vologe.

Lyon 7e Au Centre d'histoire de la résistance et de la déportation Espace Berthelot, 14, avenue Berthelot Renseignements au 04 78 72 23 11 Plus d'infos sur www.chrd.lyon.fr

DANS LA LOIRE Jusqu'au 18 septembre MI-TEMPS

Un parcours ludique, design et artistique, en forme d'interrogation sur l'avenir du football, à travers une mise en espace d'objets, ballons, œuvres d'art, vidéos... À Saint-Etienne À la Cité du Design 3, rue Javelin Pagnon Renseignements au 04 77 49 74 70 Plus d'infos sur www.citedudesign.com

EN OCTOBRE DANS LE RHÔNE Du 1er octobre au 28 juin 2017 MAGIMATIQUE : MAGIQUE ?

PRESQUE MATHÉMATIQUE !

Le spectacle « Y’a un truc ?! » présente des tours de magie inédits, avec les chiffres et les algorithmes… L’intégralité des « trucs » du spectacle d’ordinaire bien gardés est ensuite dévoilée. Stupéfaction et touche d’humour agrémentent ce spectacle grand public surprenant, suivi d’un parcours ludique et interactif : jeux, carrés magiques géants, sculptures impossibles, défis amusants, et illusions visuelles et auditives.

Lyon 7e À la maison des mathématiques et de l'informatique 1, place de l'école À 15h, 16h et 17h - Les mercredis et samedis (hors vacances de Noël) - Dès 8 ans Entrée libre – Groupe sur réservation Renseignements au 04 72 43 11 80 Plus d'infos sur www.mmi-lyon.fr

DANS LA LOIRE Jusqu'au 30 octobre

EN ISÈRE

ARTS ET MÉTIERS

Jusqu'au 4 décembre

Le travail en représentation dans la peinture des 19e et 20e siècles

AVEC ET SANS S’TRESSES, EXERCICES D'ART CONTEMPORAIN Un collectif d'artistes invités s'est prêté au jeu de créer des œuvres originales à partir d'une collection de tresses inédites. Une rencontre entre un savoir-faire local et l'art contemporain. En partenariat avec la Maison des tresses et lacets de La Terrasse sur Dorlay. À Bourgoin-Jallieu Au Musée de Bourgoin-Jallieu 17, Rue Victor Hugo Renseignements au 04 74 28 19 74 Plus d'infos sur www.bourgoinjallieu.fr www.tressesetlacets.fr

Le travail et les métiers ont pris une place centrale dans la peinture de genre. Cette exposition en retrace les multiples représentations et évolutions au cours des 19e et 20e siècles, depuis l'ère industrielle jusqu'à la période post-industrielle. À Montbrison Au Musée d'Allard 13, boulevard de la Préfecture Ouvert tous les jours de 14h à 18h (sauf les mardis) Renseignements au 04 77 96 39 15 Plus d'infos sur www.ville-montbrison.fr

EN ISÈRE Jusqu'au 17 octobre

ABSENCES / AUSENCIAS Le photographe Gustavo Germano évoque l'absence et la disparition de milliers de victimes des dictatures militaires en Argentine et au Brésil, à travers une série d'images inspirées d'albums familiaux. À Grenoble Au Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère Maison des droits de l'Homme, 14, rue Hébert Renseignements au 04 76 42 38 53 Plus d'infos sur www.resistance-en-isere.fr

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ÉVÉNEMENTS EN SEPTEMBRE DANS LE RHÔNE Du 9 au 11 septembre-octobre ÇA FAIT ZIZIR !

10e édition du festival d'arts de rue Ça fait zizir qui installe ses chapiteaux et fête cet anniversaire durant trois jours de spectacles, concerts et animations familiales.

Lyon 8e Place Ambroise Courtois, Parc Lumière Gratuit – Tout le programme sur http://cafaitzizir.fr

DANS LA LOIRE Du 26 septembre au 2 octobre

Gratuit et accessible à tous Le programme régional complet sur www.fetedelascience-aura.com

FESTIVAL TOURNEZ COURT

Une 5e édition pour le festival du film de court-métrage, avec une cinquantaine de films en compétition et hors compétition à découvrir et des rencontres professionnelles et débats. Pour le jeune public, une projection de 8 courts-métrages est prévue le samedi 1er octobre à 15h30 au cinéma Le Méliès SaintFrançois (durée 52 min), suivie d'un goûter.

Le programme complet sur www.tournezcourt.fr

EN ISÈRE Du 17 au 25 septembre FESTIVALS 100 DÉTOURS

Au programme de cette 4e édition du festival 100 Détours, organisé par l'association Jaspir : spectacles vivants (marionnettes, théâtre burlesque, clown, cirque), cinéma et concerts dans de nombreuses salles à Saint-Jean de Bournay et alentours. À Saint-Jean de Bournay et alentours Tout public Renseignements au 04 74 79 51 67 Le programme complet sur www.jaspir.com/ festival100detours/programmation-2016

DANS LE RHÔNE Le 1er octobre

LE JOUR DU LIVRE Dans le cadre de la 21e édition du festival de la Parole ambulante, le salon du livre en plein air revient pour une journée sous le signe des jeux d'écriture : stands de livres, ateliers créatifs, jeux littéraires et scène ouverte. À Vénissieux Sur la pelouse à côté de la piscine AugusteDelaune De 10h à 18h – Plus d'infos sur www.espacepandora.org

Du 8 au 16 octobre FESTIVAL LUMIÈRE

Une 8e édition, avec pour invitée d'honneur Catherine Deneuve qui recevra le Grand prix Lumière. Pour les enfants, la projection d'un film d'animation, en avant-première de sa ressortie en salle : Le Géant de fer, de Brad Bird, le 12 octobre à 14h30 à la Halle Tony Garnier.

Le programme complet sur www.festival-lumiere.org

EN OCTOBRE EN AUVERGNE-RHONE-ALPES

Du 19 octobre au 2 novembre LES TOILES DES MÔMES

Du 8 au 16 octobre FÊTE DE LA SCIENCE

25e édition de la Fête de la science, sous le parrainage du spationaute Thomas Pesquet, avec pour fil rouge, deux thématiques : l'alimentation pour tous et la cartographie. Au programme : 30 villages des sciences et 1200 actions à découvrir sur plus de 200 communes (ateliers, animations, expositions, conférences, visites de laboratoires…).

11e édition pour le festival de cinéma pour enfants organisé par le GRAC. Avec une programmation de films d'animation jeune public sélectionnés parmi les sorties les plus récentes. À travers 35 salles du réseau GRAC Le programme complet sur www.lestoilesdesmomes.fr

DANS LA LOIRE À partir du 18 octobre 2016

DREAM TO FLY, LE RÊVE DE VOLER

ATELIERS DANS LE RHÔNE Du 14 septembre au 28 juin 2017 CLUB INFORMATIQUE DÉBRANCHÉE

Initiation à la programmation et la robotique : les apprentis informaticiens commenceront par une dissection intégrale de l’ordinateur pour en comprendre le fonctionnement. Puis, ils créeront de véritables programmes informatiques. Les plus pointus parleront d’écriture binaire, de codage. Et les plus pragmatiques de construction de robots.

Avez-vous déjà rêvé que vous voliez ? Un film spectaculaire et poétique pour découvrir les mystères du vol avec Léonard de Vinci, les frères Montgolfier, les frères Wright et les autres... À Saint-Etienne Àu Planétarium de Saint-Etienne Espace Fauriel 28, rue Ponchardier Renseignements au 04 77 33 43 01 À partir de 6 ans (en 3D) www.planetarium-st-etienne.fr

DANS L'AIN

Lyon 7e À la maison des mathématiques et de l'informatique 1, place de l'école Tous les mercredis, de 14h à 15h30 – Gratuit Sur inscription annuelle à la MMI le 14/09 ou sur reservation@mmi-lyon.fr Renseignements au 04 72 43 11 80 Plus d'infos sur www.mmi-lyon.fr

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Du 19 au 23 octobre

FESTIVAL DU FILM D'ANIMATION POUR LA JEUNESSE DE BOURG-EN-BRESSE 35e édition pour le festival de cinéma jeune public, avec au programme : des projections pour petits et grands de films d’animation, des films de court-métrage en compétition, un prix du jury et des séances dès 10 ans, ciné-concert, ateliers et plein d’autres surprises. À Bourg-en-Bresse Au Vox, à la Grenette, à la MJC...

Tous les lieux de projection et le programme sur http://festival-bourg.wixsite.com/ffa-bourg

5 rue du Chariot d’Or - 69004 Lyon du mardi au samedi de 10h à 19h 04 78 28 96 30 www.entreeenmatieres.com

Samedi 17 et Dimanche 18 septembre

JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE Samedi : 10h-19h Dimanche : 10h-18h pour les enfants

Le samedi: atelier vitrail u Le dimanche : atelier écriture sur tablette de cire u

pour tous

Ateliers de calligraphie médiévale, arabe et japonaise u Visite commentée de l’exposition « Mémoires Ephémères » de Valentina Rolls le samedi à 17h. u

Tous les ateliers sont en continu sur les deux jours

Place Saint-Laurent 38000 Grenoble 04 76 44 78 68 / musee-archeologique@isere.fr www.musee-archeologique-grenoble.fr

MUSEE ARCHEOLOGIQUE Grenoble • Saint-Laurent

Du 1er octobre au 28 juin 2017 LUDOTHÈQUE MATHÉMATIQUE

Jeux de stratégie, de construction, de calcul, de logique, des défis et des casse-têtes à tester seul, en famille ou entre amis. Des jeux à découvrir en famille, sous le regard bienveillant d’un animateur ou sur inscription des enfants pour plusieurs séances afin d’apprendre tout en s’amusant.

Lyon 7e À la maison des mathématiques et de l'informatique 1, place de l'école Tous les samedis, de 15h à 18h – Entrée libre et gratuite.

Renseignements au 04 72 43 11 80 Plus d'infos sur www.mmi-lyon.fr

EN ISÈRE Les 17 et 18 septembre

JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE Le MAG propose des ateliers enfants et adultes sur les deux journées, ainsi qu'une visite guidée de l'exposition « Mémoires Éphémères ».

Pour les enfants : Ateliers par Laëtitia Venditelli (10h-13h et 14h18h en continu) : Le samedi, atelier découverte et initiation à la technique du vitrail. Le dimanche, atelier initiation à la technique de l’écriture sur tablette.

Pour tous : Atelier de calligraphie médiévale par Eric Faugeron (10h-12h et 14h-18h en continu) : initiation aux techniques de calligraphie et démonstration.

Atelier de calligraphie arabe par Fouad Alkatrib (14h-18h en continu) : découverte de l’écriture orientale et démonstration.

Atelier de calligraphie japonaise par Akiko Sato-Durant (10h-12h et 14h-18h en continu) : découverte d’écriture et de calligraphie japonaise et démonstration.

Présentation de l’exposition « Mémoires Ephémères » de Valentina Rolls lors d’une visite commentée à 17h (durée 1h) : visite explicative des œuvres de l’artiste présentées au musée. À Grenoble Au Musée Archéologique de Grenoble SaintLaurent 2, Place Saint-Laurent Le Samedi, de 10h à 19h.

Le dimanche, de 10h à 18h Renseignements au 04 76 44 78 68 Plus d'infos sur www.musee-archeologique-grenoble.fr

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