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CINÉMA
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SOMMAIRE DOSSIER p.5 : Re-découvrir la vidéoprojection IMAGE p.12 : BenQ TK850 p.16 : Epson EH-LS500 p.18 : Samsung QE75Q950TS p.22 : Sony KD48A9 AMPLIFICATION p.26 : Arcam AVR30 p.30 : Denon AVC-X4700H p.34 : Emotiva RMC-1 p.38 : NAD T778 p.42 : Pioneer SC-LX704
BARRES DE SON p.48 : Bang & Olufsen Beosound Stage p.52 : Dali Katch One p.56 : Denon DHT-S716 p.58 : Harman Kardon Citation Bar p.60 : JBL Link Bar 9.1 p.62 : Polk Signa 3 p.64 : Samsung HW-Q950T p.68 : Sonos Arc p.72 : Sony HT-G700 p.76 : Yamaha SR-C20A CAISSONS DE GRAVE p.82 : Q Acoustics QB12 p.84 : Fyne Audio F3-12
Ce magazine vous est proposé par ON-Mag.fr Diffusion, distribution et reproduction soumises à conditions. Tous droits réservés. Communication : Manuel Courbo (régie Catset), mcourbo@gmail.com, 06 61 09 14 46 Rédaction : Alban Amouroux, Alexandra Bellamy, Sylvain Pichot et Pierre Stemmelin
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DOSSIER VIDÉOPROJECTION
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(Re)découvrir la
VIDÉOPROJECTION pour du vrai (Home) Cinéma sur grand écran
Samsung LSP7T La marque coréenne leader du marché des téléviseurs semble, elle aussi, croire sérieusement en l’avenir des vidéoprojecteurs à très courte focale. 3500 €. Voir présentation sur ON-mag.fr.
Autrefois, alors que les téléviseurs n’étaient pas devenus plats comme des limandes et que leurs écrans n’étaient encore que de petites lucarnes, les rétroprojecteurs et les vidéoprojecteurs tri-tubes façon monstre Barco tricéphale étaient les rois du Home Cinéma. Les vidéoprojecteurs sont par la suite devenus plus compacts grâce aux technologies LCD et DLP. Ils ont connu une période faste et populaire, sortant des pièces dédiées pour s’inviter au salon. Mais il y quelques années, les téléviseurs de grandes tailles devenant de plus en plus courants et abordables ont commencé à leur faire beaucoup d’ombre. Le marché et l’avenir a commencé à devenir sombre pour les vidéoprojecteurs. Heureusement, l’histoire n’était pas finie. Aujourd’hui, les modèles à très courte focale, qui se collent au mur de projection et non plus au plafond, la relancent. Faisons le point pour comprendre. par Sylvain Pichot
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Les technologies de vidéoprojection : DLP, LCD, LCOS, SXRD, D-ILA… Dans le domaine de la vidéoprojection, il existe plusieurs technologies d’image. Certaines réfléchissent la lumière tandis que d’autres la transmettent grâce à un procédé réflectif ou transmissif. On peut distinguer trois types de technologies de projection : le DLP, le LCD (ou plus exactement le Tri-LCD) et le LCOS (aussi connu sous le nom de SXRD chez Sony ou D-ILA chez JVC). Il faut distinguer la technologie de projection citée précédemment de la technologie source de lumière qui correspond au type d’éclairage utilisé : principalement des LEDs ou du laser de nos jours sur les modèles un peu évolués ou encore une bonne veille lampes UHP. Vous pouvez donc trouver du DLP en LED ou avec du laser, par exemple. Le DLP ou Digital Light Processing est développé par la société Texas Instruments. C’est la technologie la plus répandue et la plus abordable. Pour le domaine grand public, elle utilise le plus souvent une source lumineuse LED émissive qui traverse une roue chromatique avec plus ou moins de segments tournant à grande vitesse. Ses avantages sont une grande qualité d’image, des couleurs naturelles, un bon contraste et un très bon rapport qualité/prix. En revanche, certains modèles DLP peuvent être bruyants. En outre, certaines personnes sont sensibles à ce que l’on appelle l’effet arc-en-ciel sur l’image. Il s’agit d’un phénomène surtout visible sur les scènes
BenQ TK850 Un modèle DLP 4K abordable et très lumineux. 1600 €. Voir notre test dans ce numéro.
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mouvementées au cours desquelles certains individus peuvent percevoir un effet type stroboscopique montrant les segments des couleurs primaires. Le LCD ou plus exactement le Tri-LCD est l’invention de la marque Epson. Le constructeur l’utilise pour ses appareils, mais le propose également à d’autres marques. Cette technologie s’appuie sur trois panneaux LCD traversés par une source lumineuse. Son avantage est de proposer des images lisses, d’une très bonne qualité et un rendu naturel. Il n’y a pas d’effet arc-en-ciel et la durée de vie des lampes est annoncée supérieure à celles utilisées avec la technologie DLP. Les appareils embarquant du Tri-LCD sont plus onéreux que ceux disposant du DLP et leur contraste est généralement plus faible. Si autrefois on pouvait aussi lui reprocher de voir les pixels sur l’écran, ce n’est plus le cas avec les vidéoprojecteurs actuels. Enfin, la technologie LCOS - pour Liquid Crystal On Silicon - est aujourd’hui utilisée par Sony qui la nomme le SXRD. JVC l’a baptisée D-ILA. C’est la technologie qui permet d’obtenir la meilleure image, mais c’est aussi la plus chère. Elle peut utiliser un ou trois panneaux. Dans le second cas, il y a une puce d’affichage LCOS par couleur pour une image combinée optiquement. Cette puce contient une couche supérieure en cristal et une couche inférieure composée de circuits intégrés commandant la première avec, entre les deux, une surface réfléchissante. Le circuit définit la quantité
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JVC DLA-NX9 Le seul et unique vidéoprojecteur Home Cinéma grand public de type 8K. Ce modèle haut de gamme utilise la technologie des matrices LCD réflectives (LCOS). 18 000 €. Voir notre banc d’essai sur ON-mag.fr.
de lumière qui traverse les cristaux liquides pendant que la lumière réfléchie forme une image sur l’écran de projection. Ses avantages sont la qualité d’image, le très haut niveau de contraste et l’excellente colorimétrie. Il n’y a aucun effet arc-enciel.
Quid de la 4K, de la 4K par wobulation et de la 8K ? Les principales définitions actuellement proposées par les vidéoprojecteurs Home Cinéma sont : la (Full) HD avec 1920 x 1080 pixels suivie de l’Ultra Haute Définition UHD à 3840 x 2160 pixels et la vraie 4K à 4096 x 2160 pixels. On associe trop souvent maladroitement la définition 4K à l’UHD, par raccourci et commodité. En réalité, la définition 4K vient du cinéma où les matrices ont un ratio de 17:9 alors que sur une télévision (ou un vidéoprojecteur), il est de 16:9. Il existe deux types de vidéoprojecteurs UHD. Il y a ceux qui sont dits « natifs » où la matrice de projection est réellement en définition UHD. Ce sont les modèles les plus chers et ils sont encore rares sur le marché. Il y a également ceux qui font de la simulation UHD grâce à une technique de déplacement rapide des matrices Full HD. Cela a pour effet d’augmenter artificiellement le nombre de pixels affichés pour créer une image UHD. On parle alors de wobulation. Les appareils embarquant cette technologie sont plus abordables. Enfin, concernant la 8K qui commence à arriver sur les TV, pour la vidéoprojection, le seul modèle Home Cinéma actuellement capable de délivrer une telle image est le JVC DLA-NX9, mais il utilise le principe de la wobulation avec des matrices UHD pour proposer une image 8K simulée.
L’avenir est-il au vidéoprojecteur à ultra courte focale ? Il existe principalement deux types d’installation pour votre vidéoprojecteur. Les appareils proposant une ultra courte focale s’installent à quelques centimètres du mur ou de l’écran, devant le spectateur. Tous les autres sont positionnés derrière ce dernier. Ils peuvent être fixés au plafond ou simplement posés sur un support adapté en fond de salle. S’ils sont accrochés la tête en bas, on peut aisément retourner l’image depuis les menus des appareils. Privilégiez une installation dans l’axe de l’écran même si certains modèles proposent le déplacement de la lentille sur l’axe horizontal et vertical. Les modèles à ultra courte focale sont de plus en plus nombreux, à tel point que même Samsung, leader du marché des téléviseurs, s’y met. Beaucoup moins contraignants, ils s’installent très simplement. Malgré une taille encore conséquente, ils offrent un encombrement moindre et une meilleure intégration notamment dans un salon. Ils évitent surtout d’avoir un appareil suspendu au plafond
Sony VPL-VW590ES Ce tout nouveau modèle équipé des fameuses matrices LCD réflectives SXRD propres à la marque gagne un processeur de traitement vidéo haut de gamme qui lui ouvre plus largement la compatibilité avec les sources HDR (High Dynamic Range). Un incontournable pour les fans de Home Cinéma. 7000 €. Voir présentation sur ON-mag.fr.
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Optoma CinemaX P2 Optoma a été l’un des premiers à proposer un vidéoprojecteur à très courte focale, à la fois résolument Home Cinéphile et ne crevant pas des plafonds tarifaires. Il signe à nouveau avec ce modèle DLP 4K. 3000 €. Voir présentation sur ON-mag.fr.
dans la pièce de vie s’il n’y a pas de salle dédiée. Cela contribue certainement au succès grandissant qu’ils rencontrent ces derniers temps, soutenu aussi par la diffusion d’une image de très bonne qualité pour un budget qui reste raisonnable. Les vidéoprojecteurs à ultra courte focale pourraient peut-être relancer sérieusement le marché des videoprojecteurs qui était un peu moribond et qui avait du mal à trouver un nouveau levier de croissance.
L’écran, un élément à ne pas négliger Outre le choix du vidéoprojecteur, il faut s’intéresser aussi sérieusement à celui de l’écran. Certes un mur blanc mat et lisse peut faire l’affaire. Mais, il serait dommage de posséder un appareil de compétition et de gâcher son image avec une surface qui ne lui rendrait pas hommage. La première question à vous poser consiste à savoir si ce sera un écran fixe ou motorisé qui peut être caché lorsque vous ne l’utilisez pas. Cette dernière option sera plus adaptée à un salon ou une pièce de vie. Optez en revanche pour un écran fixe dans une salle dédiée. La plupart des écrans fixes possèdent un cadre en aluminium que l’on peut commander à ses dimensions. Ils peuvent être tendus d’une toile en
PVC blanc mat, d’autres sont en fibre de verre, plus épaisse et proposant une meilleure planéité. Des toiles transonores existent également. Elles permettent de placer les enceintes derrière pour une meilleure intégration. Avec l’arrivée de la 4K et du HDR (en attendant de la vraie 8K), certains modèles de toiles ont été conçus pour ces images. Elles sont nettement plus lisses afin de respecter la finesse de l’image. Enfin, pour ceux qui ont un budget très serré, pensez à la solution qui consiste à fabriquer un cadre en bois sur lequel on fixe une toile vendue au mètre ou simplement un tissu tendu recouvert d’une peinture spéciale Home Cinéma réfléchissant la lumière. Une bordure de velours sur tout le pourtour et on s’y croirait ! Si vous choisissez un vidéoprojecteur à ultra courte focale, sachez qu’il existe des écrans spécifiques pour ces appareils. En effet, au regard de leur angle de projection, ils doivent être accompagnés d’une toile fixe qui présente à sa surface une structure avec des micro-pyramides creuses ou en « dents de scie » pour offrir le meilleur rendu. Ces textures permettent de limiter les nuisances lumineuses (notamment celles venues du plafond) et d’optimiser le flux de lumière provenant du projecteur situé juste en dessous.
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Epson EH-LS500 Vidéoprojecteur (ou rétroprojecteur si vous préférez) à très courte focale de type Tri-LCD 4K. Totalement autonome, il constitue une excellente alternative aux téléviseurs de grande taille. 2500 €. Voir notre test dans ce numéro.
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BENQ
1600 €
TK850 Il est inutile de chercher à compter le nombre de gammes de vidéoprojecteurs signées BenQ tellement elles sont nombreuses. En couvrant les usages professionnels comme résidentiels, BenQ est partout, avec des solutions à tous les prix. Nous nous sommes arrêtés sur la gamme de « divertissement » composée d’une petite quinzaine de modèles. Le TK850 a fait grand bruit avec sa résolution 4K, son design compact et sa forte luminosité. C’est celui que nous testons aujourd’hui. par Alaban Amourouxr
On peut rapidement se perdre dans l’offre de vidéoprojecteurs grand public tellement les caractéristiques se ressemblent. Alors il faut bien étudier chaque point ayant son importance à l’usage. Premier point, l’encombrement. Plus c’est petit, plus c’est discret, mieux ce sera pour une intégration dans une pièce de vie. À ce propos, la quasi-totalité des vidéoprojecteurs compacts sont blancs, comme les plafonds de la plupart des maisons et appartements. Pourtant, BenQ a ajouté
un peu de fantaisie au TK850 en le dotant d’une façade bleue/grise irisée qui lui donne un petit côté chic. Second point, la luminosité. Dans un salon, il sera rarement possible de faire le noir complet sauf à vouloir fermer tous les volets à chaque visionnage de film ou de retransmission sportive. Les vidéoprojecteurs même compacts sont capables de sortir de plus en plus de lumens. Le TK850 dispose de 3000 lumens pour une image éclatante. Il n’est
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donc plus nécessaire d’attendre la nuit pour en profiter. Troisième point, la qualité d’image. Ce vidéoprojecteur BenQ affiche de l’Ultra HD via un système de wobulation qui déplace les pixels du panneau DMD (technologie DLP) pour couvrir la définition attendue de 3840x2160 pixels. Ceci en restant dans des tarifs raisonnables. Sur le papier, en répondant positivement à ces trois premiers arguments, le TK850 a déjà tout pour plaire.
Des réglages à foison Rentrons dans les détails avec les autres spécificités de cet appareil permettant de le distinguer du reste de la production. BenQ l’a équipé du HDR-Pro, une application du HDR spécifique à la vidéoprojection, dont les contraintes diffèrent des écrans plats et passant par un tone mapping dynamique. Grâce à sa forte luminosité, BenQ assure que l’on peut profiter du HDR dans des pièces lumineuses. Ce paramètre est personnalisable dans les menus. Tout comme le rendu sonore s’appuyant sur deux hautparleurs de 5 Watts afin que vous n’ayez pas besoin d’ajouter un système son externe. Les menus qui s’affichent en OSD sont suffisamment complets pour personnaliser à votre guise le TK850. Ce vidéoprojecteur dispose de toute la panoplie de réglages possibles afin de faire cadrer parfaitement l’image projetée avec la zone d’affichage, que ce soit un mur blanc ou un véritable écran. Ils sont facilement accessibles avec trois pieds à visser ou à dévisser, ainsi qu’une trappe sur le dessus protégeant les molettes de zoom, de focus et une troisième pour le réglage fin de la verticalité. Dans
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les menus se trouvent les compensations de type trapèze. Si le projecteur est trop près de l’écran, il faudra dézoomer et une zone grise apparaît alors autour de l’image. Un mur peint en noir en dehors de la zone de projection ou un écran avec un bord type velours sont à privilégier. Le TK850 peut se poser sur une table ou bien se fixer à une potence au plafond.
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Spécifications •Vidéoprojecteur DLP 4K •Type : mono DLP 4K, roue à 4 segments •Source : lampe 245 Watts (mode éco 15.000 heures) •Luminosité : 3000 lumens ANSI •Contraste dynamique : 30.000:1 (iris dynamique) •Taille d’image : de 40 à 200" •Connectivité : 2x HDMI HDCP2.2, 2x USB, RS232C, sortie audio, récepteur IR, trigger 12V •Niveau sonore : 30 dB, mode éco 28 dB •Dimensions (l x p x h) : 380 x 127 x 263 mm •Poids : 4,2 kg
Notre avis Construction
Équipement
Performances
Rendu cinéma
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Une fluidité remarquable Notre première remarque concerne le bruit de la ventilation. Le TK850 est compact et il chauffe beaucoup. De nombreuses zones d’aération sont pratiquées dans son châssis qui laissent aussi s’échapper les décibels. Nous déconseillons une installation sur une étagère juste derrière les oreilles. Même si en mode éco il sait se faire un peu plus discret, le volume sonore reste important. On pourra le camoufler avec les haut-parleurs intégrés au TK850 que BenQ met en avant. Plusieurs modes sonores sont applicables : cinéma, sport, jeu… Le résultat est acceptable, surtout si le projecteur est placé entre le canapé et l’écran. Pour une soirée foot entre amis, pourquoi pas. Pour l’immersion dans les films, ce ne sera pas suffisant, quel que soit le mode choisi. L’image que délivre ce BenQ est d’une très bonne facture par défaut. Sans toucher aux réglages, nous avons observé un très bon contraste avec du détail dans les ombres comme dans les hautes lumières grâce au dynamic tone mapping. Autre domaine dans lequel ce projecteur est vraiment très bon par rapport à son prix, c’est la fluidité. Que la source
soit en 30 Hz ou en 24p, nous n’avons rencontré aucun tressautement, ce qui est très agréable sur une grande diagonale. De plus, cela se fait sans donner l’impression d’une image tournée au caméscope. Le TK850 est un peu moins fidèle sur la colorimétrie qui tire sur le rouge par défaut. En commençant à rentrer un peu dans les réglages, on peut très vite arriver à n’importe quoi, avec de grosses dérives, des aplats peu crédibles et des blancs complètement cramés. Il faudra procéder dans l’ordre, s’armer des outils nécessaires et rentrer dans le CMS suffisamment complet pour arriver à un résultat honorable dans cette gamme de prix. Le BenQ TK850 rend l’Ultra HD accessible à ceux qui ne souhaitent pas se ruiner et qui n’ont pas forcément de salle dédiée. Grâce à sa bonne luminosité et un ratio de contraste à son avantage, le TK850 est utilisable en journée tant que l’image ne reçoit pas de lumière directe. Cette image est très bonne sur le piqué et la fluidité, l’Ultra HD veut vraiment dire quelque chose. Il faudra faire avec ses quelques défauts inhérents comme le bruit de fonctionnement et des réglages d’image à peaufiner, uniquement si l’on sait ce que l’on fait.
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EPSON
3000 €
EH-LS500 Epson s’est lancé comme ses petits camarades dans le monde des vidéoprojecteurs à ultra courte focale. Cela signifie que l'appareil n’est plus installé au plafond ou à l’arrière de la pièce mais au pied du mur, à la place du téléviseur. Cette facilité d’usage est un véritable déclencheur d’achat pour ceux qui hésitaient encore face aux contraintes d'un vidéoprojecteur classique. Là, elles disparaissent et en plus, avec l'Epson EH-LS500, les performances sont vraiment au rendez-vous. par Alaban Amouroux Il n’est pas si simple de développer un produit à l’aise dans cet exercice qui réponde aux attentes des home cinéphiles. D’autres appareils déjà sur le marché sont des déclinaisons de produits professionnels à peine déguisés. Epson a créé un modèle spécifique pour la maison, son équipement le confirme immédiatement. L'EH-LS500 se place tout en haut de la gamme des vidéoprojecteurs Epson home cinéma. Il est à peine plus cher que le réputé EH-TW9400, un modèle au chemin optique classique. Mais sont-ils vraiment concurrents ? L'EHLS500 vise plutôt à remplacer les écrans plats de grande taille, de 75" et plus. Car ils occupent la même place dans le salon : le meuble TV.
Le vidéoprojecteur périscope Epson n’a pas réussi ou n’a pas souhaité intégrer l’objectif à l’intérieur du boîtier comme le font Hisense ou Optoma. Celui-ci dépasse sur le dessus et il est protégé par une sorte de pièce en plastique. Selon nous, ce n’est pas forcément très esthétique, mais nous vous laissons en juger. La partie placée face aux spectateurs est recouverte d’un tissu car elle cache les haut-parleurs. Comme souvent, elle est anecdotique : sans grave, tout est centré sur le médium. Pour un usage d’appoint,
c’est suffisant. Mais pour jouer le rôle de voie centrale, il vaut mieux opter pour de vraies enceintes. La connectique comprend trois entrées HDMI dont une ARC. Un emplacement est réservé pour accueillir un stick multimédia du type Fire TV sans qu’aucun câble ne soit visible. Les réglages sont hyper complets pour calibrer correctement l’appareil. Tout est présent : gamma, température de couleur, teinte, saturation et luminosité pour chaque couleur, etc. Il est possible de gérer l’émission lumineuse indépendamment des réglages de l’image. En mode éco, celle-ci est à 50% et on peut monter à 100%. Dans une pièce assombrie, même si le noir n’est pas total et en l’absence de toile de projection technique, le réglage à 50% est déjà très performant. Si vous pouvez rester en mode éco, inutile de pousser plus loin. On trouve également différents réglages de netteté, l’Epson séparant l’optimisation des lignes fines et des lignes épaisses. Quant à l’upscaling 4K, il bénéficie de deux réglages de finesse des contours et de détail du focus artistique. L'EH-LS500 est compatible HDR10 et HLG avec la possibilité de pousser la plage dynamique du HDR10 manuellement. Un réglage sur 8 nous a semblé être le bon compromis. Inutile de le baisser ou de l’augmenter au risque de perdre du détail dans les noirs ou dans les blancs.
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Une image précise et contrastée ; on dirait un téléviseur
dans les hautes et les basses lumières, mais on obtient quelque chose de déjà très bon pour de la projection. Pour le reste, il y a tous les réglages Lors de l’installation, il est préférable de bien nécessaires pour réaliser un calibrage vidéo qui positionner le projecteur à plat à l’aide d’un niveau, devrait être plutôt réussi. La mise à l’échelle et le en vissant ou dévissant les pieds. L’amplitude est lissage de sources inférieures ne sont pas aussi bons largement suffisante pour y parvenir. C’est bien qu’avec un téléviseur ou des vidéoprojecteurs plus mieux que de devoir faire appel au réglage de haut de gamme. Ça se perd un peu dans les Keystone. Le projecteur remplit toute la zone contours, les aplats et les mouvements. Il vaut donc d’affichage en mode écran large lorsque le zoom est mieux privilégier les sources de qualité, en Full HD à fond. Si vous décidez de dézoomer, vous ou en Ultra HD. Ou alors prévoir un recul important. obtiendrez alors un cadre gris tout autour de Avec le vidéoprojecteur installé à 18,5 cm du mur, l’image, plus ou moins épais. Il faut donc éviter de soit une étagère de 56 cm de profondeur minimum, l’utiliser et simplement déplacer le projecteur on obtient une image de 171 cm. C’est à quelques physiquement pour obtenir la taille d’image centimètres près la taille d’un écran 65". Pour attendue. Le réglage de focus est manuel, via une obtenir 100 ou 130" de taille d’image, il faudra tirette dissimulée derrière la grille de protection des vraiment éloigner le HS500 du mur. Cet Epson EHhaut-parleurs. Il est facile d’obtenir une image nette LS500 présente des qualités équivalentes à celles sur toute la surface, en bas comme en haut. Si l’on d'un bon téléviseur LCD à rétro-éclairage full frame. voulait pinailler, on pourrait dire que lorsque l’image On a vu des téléviseurs moins bons que cet Epson, est parfaitement nette en haut, il y a un léger ce qui était difficilement concevable il y a quelques désalignement des couleurs en bas, d’un pixel années. L'EH-LS500 remporte le pari de pouvoir maximum, visible uniquement lorsqu'on a le nez remplacer un téléviseur sans aucune arrière-pensée. collé sur l’image. Car une fois à la place du spectateur, cela devient invisible. L’image est superbe, profitant d'un beau respect des teintes en mode cinéma, sans dominante de Spécifications couleur primaire. Il n’y a pas non plus de problème •Vidéoprojecteur UST de netteté ou de débordement de couleur sur les •Type : tri-LCD 4K compatible 3D contours. Tout est vraiment taillé à la serpe pour une •Source : laser (20.000 heures) image ultra définie. De tous les modes vidéo •Luminosité : 4000 lumens proposés, ce mode cinéma se montre le plus juste. •Contraste dynamique : 2.500.000:1 La luminosité est abaissée, tout comme le bruit du •Taille d’image : de 65 à 130" ventilateur qui devient alors l’un des plus silencieux •Connectivité : 3x HDMI HDCP2.2, USB, RS232C, Wi-Fi, que nous ayons testé. Ce n’est pas totalement sortie audio silencieux, mais c’est très largement acceptable •Niveau sonore : 37 dB, mode éco 23 dB pour les habitués aux téléviseurs. Il y a également •Dimensions (l x p x h) : 458 x 375 x 228 mm un mode cinéma lumineux à réserver aux lieux où le •Poids : 9,3 kg noir ne peut pas être obtenu, ainsi qu'un mode jeu aux couleurs bizarrement plus chaudes qu'en mode cinéma alors que l’on se serait attendu à l’inverse. La colorimétrie est vraiment très correcte, tout Notre avis comme le contraste. Il manque un peu de détails
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SAMSUNG 7900 €
QE75Q950TS Le téléviseur Samsung QE75Q950TS est le modèle le plus haut de gamme du constructeur sud-coréen pour cette année 2020. Il est équipé de toutes les dernières technologies développées par Samsung avec une dalle LCD de définition 8K, un processeur de traitement d’images en temps réel, un rétroéclairage Full LED et un design tout en métal sans aucun bord. Nous avons pu le tester et vivre avec lui pendant un bon moment ; voici nos impressions. par Sylvain Pichot
parfaite et pourtant, notre modèle de test présente une excellente qualité d’assemblage. Le téléviseur Samsung QE75Q950TS est livré avec sa Le téléviseur ne mesure que 1,5 cm d’épaisseur, ce télécommande et son pied à monter au dos. Il peut qui est particulièrement remarquable pour une tout à fait être fixé à un mur. Dans ce cas, il sera diagonale de 75 pouces, soit, rappelons-le 190 cm. parfaitement parallèle à la surface sur laquelle il est Avec des bords quasiment inexistants, cela permet accroché. Inversement, si vous utilisez le pied fourni, de laisser toute sa place à l’image et fait réellement vous constaterez que la télévision est alors oublier l’ensemble. légèrement inclinée vers l’arrière. Pour le montage, L’installation et l’intégration sont facilitées par la ça n’est pas compliqué, mais étant donné la taille de présence d’un boîtier contenant toute la bête, il faut être au moins deux personnes pour l’électronique, mais surtout les connectiques. Cela l’installer convenablement. Quelques tours de vis simplifie les branchements et permet de n’avoir plus tard, la dalle est montée sur le pied unique, qu’un seul câble à passer pour alimenter en énergie, central. C’est un avantage, selon nous, de proposer en son et en image la dalle, qui finalement devient un support central notamment pour les écrans de un « simple moniteur ». grande taille qui pourraient ne pas être posés sur un Le boîtier Samsung One Connect est ici meuble aussi large qu’eux. Nous avons pu installer relativement imposant : 35 x 17,5 x 7,5 cm - moins le téléviseur sur un meuble de 45 cm de profondeur large, mais plus haut qu’une platine Blu-ray, par sans aucun problème et même pu placer, devant exemple. Le câble de liaison mesure 5 mètres de son pied, la barre de son Samsung WH-Q950T. longueur, ce qui permet une installation propre. Toutes les connectiques sont disponibles sur le Une TV sans bord pour faire toute la place à boîtier One Connect. Il arbore 4 entrées HDMI dont l’image une seule est compatible HDMI 2.1, idéal pour les consoles PlayStation 5 et Xbox Series X par Sur ce modèle, les bords sont particulièrement exemple. Il y a aussi un port Ethernet, trois ports remarquables. En effet, ils sont en métal et percés. USB, les prises TNT, satellite et câble ainsi qu’un Avec une telle taille, il est difficile d’offrir une finition emplacement PCMCIA. Une sortie audio optique
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numérique est également présente. On regrette l’absence d’une sortie casque, toujours pratique, si besoin. Le port HDMI numéro 4 est dédié au branchement d’une console, car c’est le seul à supporter les signaux 8K/60 Hz ou 4K/120 Hz. Une autre prise est eARC, à relier avec un appareil compatible. La TV est WiFi et Bluetooth (pour envoyer le son vers un casque audio sans fil, par exemple ou vers un système audio externe).
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Devant nos yeux ébahis, une excellente colorimétrie
Le téléviseur Samsung QE75Q950TS est de type QLED ; il utilise une dalle LCD VA pouvant afficher une définition 8K et un rétroéclairage par Leds. Celle-ci est équipée d’un filtre antireflet qui, lorsqu’une lumière est projetée dessus, semble l’étaler sur toute la surface comme pour vouloir la gommer. Il en résulte une image qui finalement Interface Tizen pour une animation sans faille n’est qu’extrêmement peu perturbée par les avec beaucoup de contenus différentes sources de lumière extérieures et vu la surface d’affichage de 190 cm de diagonale, cette La télévision Samsung QE75Q950TS est animée par technologie est bienvenue. Elle pourrait être moins le système Tizen développé par Samsung. Il est pertinente sur une télévision de dimension assez clair et propose de très nombreuses inférieure. Nous avons pu constater un très haut applications. Même s’il n’est pas aussi fourni que le niveau de contraste, qui égale quasiment celui de Play Store de l’interface Android TV de Google, on y l’OLED. Parfois, nous nous sommes même surpris à trouve ce que l’on cherche, notamment les nous demander si le téléviseur était éteint ou principales plateformes de diffusion de contenus allumé. À ce titre, seule une toute petite diode multimédia. Aucun souci donc pour installer et rouge dirigée vers l’arrière indique que la TV est profiter directement de Netflix, Prime Video éteinte. C’est très discret. Un petit effet de d’Amazon, MyCanal, Molotov, Rakuten TV, RMC blooming qui forme un halo blanc autour des objets Sport, YouTube, Explorers, etc. blancs sur fond noir se fait voir, mais ce phénomène L’interface est assez agréable à utiliser au quotidien est très contenu et peu gênant dans la quasi-totalité même si on peut être un peu perdu au début si cela des programmes regardés. Il faut vraiment passer fait un moment qu’on n’a pas touché une télévision une séquence de démonstration pour s’en rendre proposant autant de contenus. La télécommande compte même si nous devons avouer que certains intégrant un microphone, il est possible de génériques de fin de films peuvent présenter commander sommairement le système à la voix. On ��� peut également utiliser l’assistant vocal d’Amazon, Alexa, pour réaliser quelques opérations. Vous avez Spécifications aussi la possibilité d’installer l’application Samsung •Type : TV QLED 8K (7680 x 4320) SmartThings pour réaliser, là encore, quelques •Taille de l’écran : 75 pouces (189 cm) contrôles et réglages, si nécessaire. L’allumage est •Convertisseur/mise à l’échelle : Oui plutôt rapide. Comptez moins de 10 secondes pour •Compatibilité : HDR, HDR10+, HLG cette opération. L’extinction est beaucoup plus •Système : Tizen rapide puisqu’elle s’effectue dans la seconde après •Contrôle vocal : Oui avoir appuyé sur le bouton. •Connectivité : WiFi, Bluetooth, 3x entrées HDMI 2.0, 1x Notez que le système propose le mode Ambient qui entrée HDMI 2.1, 1x sortie optique, 3x prises USB, 1x enpermet d’afficher des contenus spécifiques qui trée Ethernet, 1x entrée antenne, 1x entrée satellite peuvent s’harmoniser avec la couleur ou les motifs •Compatible Sony Playstation 5 / Xbox Serie X : Oui de votre mur. Plusieurs effets sont également •Pied : au centre disponibles. Même si la luminosité peut être •Dimensions (l x h x p) : 1655 x 940 x 15 mm (sans pied) moindre dans ce cas, le téléviseur consomme autant •Poids (avec pied) : 44 kg d’énergie que lorsqu’on regarde un autre programme.
Notre avis Design - finition
Équipement
Son
Image
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Et l’audio dans tout ça ?
quelques imperfections sur ce point. Toutefois, on peut saluer les efforts du constructeur pour réduire cet effet à son quasi-néant. Les séquences sont nettes. L’image profite d’un excellent piqué et globalement d’une tout aussi bonne qualité. Nous avons aussi pu apprécier les angles de vision qui sont plutôt larges. Aucun souci pour se tenir à plusieurs devant le QE75Q950TS tout en profitant des mêmes conditions de luminosité et de rendu des couleurs, dont le contraste. La luminosité est très importante sur ce modèle ; son niveau est plus élevé que sur une TV OLED. Notre réglage préféré est le mode Cinéma. Dans ces conditions, le téléviseur propose des couleurs relativement fidèles et une excellente réactivité. La mise à l’échelle (upscaling) des contenus qui ne sont pas 8K (et ils ne sont pas nombreux, les contenus 8K) est, selon nous, très bonne. On obtient d’excellents résultats avec si possible une source ayant la définition la plus haute, mais même avec du 720p, le téléviseur arrive à fournir un résultat correct. Nous avons toutefois particulièrement apprécié les médias 8K disponibles sur YouTube ou la plateforme The Explorers (abonnement pour accéder aux contenus 4K/8K et fibre optique obligatoire pour supporter les 60 à 80 Mbps de débit demandés). Dans ces conditions, chaque poil, chaque trait des visages, chaque petite brindille se dévoile. Les moindres détails des paysages, des décors, sont sublimés et on en prend réellement plein les yeux. L’intérêt d’une telle dalle (8K) est de pouvoir regarder ces images à une distance identique à celle d’une télévision 4K 55 pouces. Aucun recul supplémentaire n’est requis et il n’est pas nécessaire de changer la disposition du salon quand on passe à un modèle plus grand. Compatible HDR10, HDR10+ et HLG, cette télévision ne profite pas du Dolby Vision avec lequel Samsung semble fâché. Cela n’empêche pas ce modèle de proposer des images particulièrement éclatantes et lumineuses sur des contenus compatibles (typiquement Netflix, Prime Video ou Rakuten TV).
Sur le papier, ce téléviseur propose une puissance totale de 70 Watts grâce à la présence de plusieurs haut-parleurs installés dans des endroits stratégiques tant pour leur intégration que pour la cohérence du signal sonore. Pourtant, à l’écoute, on est assez loin de la dynamique vendue par le constructeur. Alors oui, la scène audio est assez large, mais elle n’est pas de très bonne qualité et il n’est pas nécessaire d’être un spécialiste pour s’en rendre compte à l’oreille. Pour les chaînes d’infos, ça passe, mais si on veut un son précis, d’envergure et avec quelques effets de spatialisation, alors il est nécessaire de s’équiper au minimum d’une barre de son. Si celle-ci peut être accompagnée d’un caisson de basses et de deux enceintes satellites pour le surround, comme le modèle Samsung HW-Q950T que nous avons également testé et beaucoup apprécié, par exemple, alors là, on passe dans une toute autre dimension.
Une télécommande intuitive, mais pas rétroéclairée Elle est minimaliste, en aluminium, agréable à utiliser, mais on peut regretter qu’elle ne soit pas rétroéclairée. Malgré tout, elle est plutôt intuitive et nous n’avons de doute qu’après plusieurs semaines à l’avoir en main, on ne cherche plus les boutons. On apprécie ses commandes type poussoir pour changer de chaîne et gérer le volume. Il y a une touche pour lancer directement le mode Ambient et d’autres dédiées à l’accès à certaines plateformes de streaming vidéo : Netflix, Prime Vidéo et Rakuten TV. Accord de licence oblige. Comme précisé précédemment, cette télécommande intègre un microphone pour commander le téléviseur à la voix.
Conclusion Avec son boîtier externe réunissant toutes les connectiques et une grande partie de l’électronique, l’installation et l’intégration du téléviseur sont facilitées. Capable d’afficher des images réellement magnifiques avec des contenus les plus adaptés possibles, cette télévision s’en sort aussi très bien lorsqu’il s’agit de mettre à l’échelle des médias qui ne sont pas 8K. Le QLED joue ici sa quintessence avec un très haut niveau de contraste et des couleurs splendides. Le rendu audio n’est malheureusement pas à la hauteur, mais à ce prix, il doit bien rester quelques pièces pour se payer un vrai système audio, au minimum une barre de son pour accompagner dignement les scènes parfaitement fluides des séquences d’action.
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SONY
1800 €
KD48A9 C’est la nouveauté de cette année sur le marché des téléviseurs OLED : les modèles avec écran d’une diagonale de 48 pouces sont enfin arrivés alors que jusqu’à présent la catégorie ne proposait pas de modèles de taille inférieure à 55 pouces. Ça sent le vent de démocratisation, mais ne soyons pas trop pressés. Car pour le moment, il n’existe que peu de références. En tout et pour tout, on compte trois modèles chez LG, Philips et Sony – récemment rejoints par un quatrième chez Bang & Olufsen. Tous sont positionnés comme des vitrines haut de gamme. En voici la démonstration avec le KD48A9 de Sony. par Pierre Stemmelin Avec ce premier téléviseur OLED de 48 pouces, Sony joue la carte d’un design très épuré et discret qui s’efface presque totalement derrière l’image. Vraisemblablement pour la marque japonaise, cette TV ne cible pas des acquéreurs en quête de prix plus démocratique, mais plutôt des amateurs qui ont envie de s’offrir le meilleur de la qualité de l’image et du son, dans un format un peu plus compact que celui des TV OLED d’un minimum de 55 pouces qui existaient jusqu’à présent. L’encadrement de l’image est donc réduit à son strict minimum. Les bords de la TV Sony KD48A9 ne mesurent que quelques millimètres que ce soit vu de face, sur le pourtour de l’écran, ou vu de profil. On peut vraiment parler de TV borderless. L’utilisateur n’a devant lui qu’un grand panneau de verre monolithique au traitement antireflet efficace, juste souligné par un mince bandeau façon métal brossé. Cette impression est renforcée par le pied en aluminium qui ne surélève pas l’écran, mais le laisse affleurer comme émergeant du meuble sur
lequel il est posé. Le pied en question n’est malheureusement ni rotatif ni inclinable, mais permet à l’ensemble de ne pas dépasser la hauteur typique d’un ancien téléviseur LCD de 40 ou 42 pouces. Fixé au bloc central arrière intégrant l’électronique et la connectique, il assure par ailleurs une excellente stabilité.
Un téléviseur connecté sous l’égide d’Android TV, un écran au son panoramique et un traitement d’image haut de gamme L’interface du téléviseur KD48A9 adopte Android TV, donnant accès aux applications du Google Play Store. Sa télécommande, qui n’est pas rétroéclairée, comporte un microphone afin de pouvoir utiliser des commandes vocales avec Google Assistant. Le téléviseur est également compatible avec Alexa d’Amazon, AirPlay et Homekit d’Apple ainsi que, naturellement, Chromecast de Google. Si la dalle OLED vient de chez LG Display, Sony a
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invité sur le KD48A9 ses meilleurs procédés propriétaires d’optimisation vidéo, que l’on retrouve sur ses modèles les plus haut de gamme. Cet écran est équipé d’un processeur X1 Ultimate et intègre les technologies Pixel Contrast Booster, Dual database processing, Object-based Super Resolution, X-Reality PRO 4K, Super Bit Mapping HDR, Live Colour ou encore la technologie XMotion Clarity. On retiendra surtout qu’il répond présent aux normes HDR10, HLG et Dolby Vision. La section audio est également haut de gamme ; elle fait appel au procédé Acoustic Surface Audio, spécifique à Sony. Elle consiste en deux transducteurs ou plutôt moteurs faisant vibrer toute la surface de l’écran, pour les médiums et aigus, associés à un mini woofer dissimulé dans le boîtier électronique fixé à l’arrière de l’écran. La puissance annoncée affiche un total de 25 watts.
Un peu d’IA déroutante et une image d’une grande profondeur, très cinéphile Fidèle aux habitudes de Sony, le KD48A9 ne se démarque pas par une image ultra flashy et ultra colorée. Ce téléviseur mise sur l’équilibre, la douceur et le naturel plutôt que sur les artifices. En ce sens, il propose une approche très cinéphile. Cela ne lui évite pas pour autant, au premier démarrage, d’être un peu démonstratif. Son mode d’image « Intense » est conçu pour éblouir. Il ne faut pas hésiter à calmer ses ardeurs en termes de luminosité et colorimétrie. Le mode « Standard » est naturellement mieux dosé. Pour les films, le mode « Cinema » est à privilégier. Celui-ci est en revanche un peu sombre et dans nos conditions d’utilisation, nous avons jugé nécessaire de le relever de deux tons. L’utilisateur a également la possibilité de faire son propre préréglage de mode en passant par des ajustements simples ou experts. Durant les premières phases de vie commune, le Sony KD48A9, avec son IA (intelligence artificielle) ne semble en faire qu’à sa tête. Il bascule automatiquement d’un mode à l’autre sans vous demander votre avis en fonction de la source. Si cela ne vous convient pas, il ne faut pas hésiter à le rappeler à l’ordre. C’est un peu perturbant au début. Cela oblige à jouer souvent des réglages, mais à force d’habitude mutuelle, les rapports s’améliorent et deviennent des plus cordiaux. On apprécie le mode Dolby Vision ou encore le mode Netflix Calibrated qui s’enclenche tout seul lorsqu’on regarde les programmes du service de vidéo en ligne. L’image du Sony KD48A9 a beaucoup de profondeur, donne une excellente sensation de matière et de densité. Les couleurs sont riches et nuancées. Le traitement vidéo et la mise à l’échelle (upscaling) des sources en basse définition ou Full HD vers la 4K sont des plus
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performants. On note juste un petit bémol sur les travelings qui peuvent parfois paraître un peu saccadés. Mais il ne s’agit là que d’un défaut très léger et presque imperceptible. Les processeurs vidéo du Sony KD48A9 ne cherchent pas à trop lisser les imperfections et évitent ainsi de dénaturer le rendu. On conserve donc une excellente sensation de grain analogique et argentique. Le rendu audio est lui aussi fort séduisant, du moins, de la part d’un téléviseur extraplat. La puissance acoustique est modeste, mais suffisante. Le son est doux, ne devient jamais criard. Il a aussi du corps, mais sans trop insister non plus sur le grave, afin de ne pas devenir boomy. Là encore, ce sont la délicatesse et la subtilité qui sont privilégiées plutôt que le caractère démonstratif. Enfin, l’interface Android TV n’est pas toujours la plus évidente ni intuitive quand on la découvre. Son omniprésence est parfois un peu agaçante. Cependant, elle est la plus riche qui soit en termes d’applis disponibles et elle s’améliore sans cesse. Nous avons testé le Sony KD48A9 en famille et tous les membres, parents, enfants comme ados, ont rapidement trouvé leurs marques, sans pester, avec l’interface Android TV.
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Spécifications •Type : téléviseur OLED 4K de 48 pouces (121 cm de diagonale) •Résolution : 3840 x 2160 pixels •Tuners intégrés : 2 TNT, DVB-C, CI+ •HDR : HDR10, HLG Dolby Vision •Audio : 2 x 10 + 5 watts •Interface : Android TV •Connectique : 4 HDMI 2.1 (avec eARC et CEC), WiFi, •Ethernet, antenne TV ; 2 entrées antenne satellite, sortie vidéo composite, sortie casque, sortie audionumérique optique, 2 ports USB •Compatibilité : Chromecast built-in, Apple AirPlay, Apple Homekit •Poids : 13,9 kg (sans pied), 17,6 kg (avec pied) •Dimensions : 106,9 x 62,4 x 5,8 cm (sans pied), 106,9 x 62,9 x 25,5 cm (avec pied) •Consommation : 114 watts en moyenne en fonctionnement, 2 watts en veille réseau, 0,5 watts en veille totale
Notre avis Design
Équipement
Image
Son
SCREENLINE a créé LIVING, l’écran fixe qui change votre salle de cinéma : version avec cadre ultra fin pour l’élégance ou sans aucun cadre «comme au cinéma», et versions cadre fin ou sans cadre «curve» pour une immersion encore améliorée, avec toile Home Vision grain super fin, toile acoustique microperforée, ou la toile technique «RADIANCE» unanimement célébrée pour ses performances exceptionnelles et son prix tellement plus abordable... découvrez aussi : WAVE : en salle de vie comme en salle dédiée, ses fixations invisibles et son carter à angle droit permettent de l’insérer parfaitement dans tous les décors. Il dispose aussi d’un logement pour un bandeau LED qui donne un cachet particulier à votre installation.
INTEGRAL : c’est l’écran invisible par excellence. Avec sous-face et barre de lestage en blanc dans une pièce de vie ou en noir dans une salle dédiée, il se glisse dans le faux plafond, et c’est l’écran encastrable le plus facile à installer, toutes les pièces sont fournies. FASHION : avec cadre aluminium noir mat ou recouvert de velours, c’est le classique de l’écran cadre, facile à assembler et à installer. Des bandeaux LEDs s’installent sur tout le pourtour du cadre (option) et les toiles Home Vision, microperforée, et Radiance sont disponibles.
le Home Cinéma sur Internet www.videopole.fr tel : 01 75 29 41 19
AMPLIFICATION
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ARCAM
5700 €
AVR30 Avec la quasi-disparition de Pioneer et Onkyo du marché des amplis Home Cinéma et face à l’hégémonie des trois derniers ténors, Denon, Marantz et Yamaha, on peut se dire que pour les quelques outsiders restants, il est de plus en plus difficile d’exister. Et ça tombe bien, car depuis peu, Arcam n’est plus tout à fait un outsider. Il s’agit même peut-être d’un des constructeurs qui a le plus fort potentiel de développement. On vous explique pourquoi avec son modèle phare AVR30. par Pierre Stemmelin Il y a seulement quelques années, Arcam pouvait faire figure d’un des derniers Mohicans. Il était encore un des rares « indépendants », avec les canadiens Anthem et Nad, à résister sur le marché des amplis Home Cinéma face aux trois grandes marques japonaises. Mais aujourd’hui, il en va tout autrement. En effet, depuis 2017, Arcam a intégré le groupe américain Harman qui est lui-même, depuis peu, une filiale du coréen Samsung. Arcam n’est donc plus une petite marque britannique isolée. Mais, elle ne s’est pas pour autant fait digérer ni noyer dans la masse d’une des plus grandes entités de l’électronique grand public. Au contraire, elle a conservé ses bureaux de recherches et développement en Angleterre et elle semble même prendre la tête du pôle audiophile au sein du groupe, en compagnie de la division JBL Synthesis. Son site Internet met d’ailleurs cette vision en avant. On peut y voir de nombreuses images associant les produits Hifi et Home Cinéma d’Arcam et de JBL.
Un ampli 7.1, monstre de technologie, évolutif vers une installation de cinéma privée en 16 canaux L’Arcam AVR30 est relativement classe et assez luxueux, mais n’a rien d’effrayant. Pourtant, sur le papier, c’est un monstre technique. Il est le plus
puissant des amplis intégrés multicanal de la marque et le seul à utiliser la technologie d’amplification en classe G. Ses processeurs savent décoder les formats audio les plus récents jusqu’aux Dolby Atmos, DTS :X et Auro-3D. Sur ce point, rien ne semble manquer à l’appel. L’appareil est en outre homologué IMAX Enhanced, la nouvelle norme Home Cinéma de qualité ultime (depuis la mise en sourdine de la certification THX). L’Arcam AVR30 est un ampli « seulement » 7.1 annoncé pour une puissance de 7 x 100 watts nominaux en multicanal (et 2 x 120 watts en stéréo). Mais il est capable de piloter jusqu’à 16 canaux en configuration 9.1.6. Pour ce faire, on peut lui associer des blocs de puissance séparés, notamment l’Arcam PA240 de 2 x 225 watts (2200 €) et l’Arcam PA720 de 7 x 100 watts (2800 €), qui fonctionnent tous deux également en classe G. On se retrouvera alors à la tête d’un système de décodage et d’amplification pour salle de cinéma privée très haut de gamme. En complément et outre sa connectique très bien fournie, l’Arcam est la fois un produit connecté et multiroom. Il se raccorde au réseau en Ethernet ou en WiFi. Il est compatible avec les webradios ainsi que les protocoles Google Chromecast, Apple AirPlay 2 et DLNA/UPnP. Deux de ses canaux de puissance et une de ses sorties HDMI peuvent être
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assignés à une seconde zone d’écoute et de visionnage. En raison de sa grande polyvalence et évolutivité, l’Arcam AVR30 s’adresse tout autant à l’amateur qui souhaite se constituer un système Home Cinéma connecté (7.1 ou plus) par lui-même, qu’aux artisans installateurs spécialisés dans la conception de Home Cinéma et systèmes multiroom haut de gamme sur-mesure. Sa seule limitation tient dans ses prises HDMI qui ne sont compatibles que 4K, mais à notre sens, ce n’est pas vraiment un handicap. Si la 8K se répandait (ce qui est très loin d’arriver), il y aurait toujours moyen de contourner le problème, sans remettre en cause les performances de l’AVR-30.
Une construction soignée, sans excentricité, avec des circuits numériques Hi-res et des étages de puissance analogiques en classe G Contrairement à ce que l’on rencontre souvent sur les produits audiophiles, l’Arcam AVR30 ne cherche pas à faire dans la démesure ni l’inutilement luxueux. Sa construction n’en demeure pas moins extrêmement sérieuse et costaude. Sous son capot et derrière sa façade en fonte moulée légèrement bombée se trouve un gros transformateur d’alimentation toroïdal (de 13 cm de diamètre sur 10 cm de haut) accompagné de capacités de filtrage Elna amorties (2 x 15000 µF sous 80 V + 2 x 22000 µF sous 50 V). Les étages de puissance sont configurés en classe G selon une topologie propre à Arcam. La classe G consiste en un montage qui s'appuie en quelque sorte sur deux rampes d’amplification distinctes. La première travaille en classe A sur les petits signaux tandis que la seconde entre en action lors des fortes sollicitations et adapte sa tension en fonction des besoins en énergie. Ce procédé, un
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peu compliqué à mettre en œuvre, est très bien maîtrisé par Arcam depuis des années (voir le test de l’intégré stéréo SA20 que nous avons adoré). Il s’appuie ici, dans le cas de l’AVR30, sur une impressionnante batterie de transistors ON Semiconductor (NJL3281DJ et NJL1302D) de type
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Spécifications •Type : ampli Home Cinéma 7.1, évolutif 9.1.6, certifié IMAX Enhanced •Puissance : 2 x 120 watts sous 8 Ω en stéréo, 7 x 100 watts sous 8 Ω en multicanal •Décodage : Dolby Atmos, DTS:X, Auro-3D •Calibration automatique : Dirac Live •HDMI : 7 entrées, 3 sorties, dont une eARC •Sorties préamplis : 15 canaux + 2 subwoofers + zone 2 stéréo •Autres entrées : 7 analogiques stéréo, 4 numériques coaxiales, 2 numériques optiques •Connexion réseau : Ethernet et WiFi •Protocole réseau : AirPlay 2, Chromecast, UPnP/DLNA •Autres : sortie casque, liaison Bluetooth, port RS232, 2 prises IR, 2 prises Trigger •Dimensions (H x L x P) : 171 x 433 x 425 mm •Poids : 18,1 kg
Notre avis Construction
Équipement
Performances
Musicalité
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Thermal Track montés sur un gros dissipateur thermique à ailettes en aluminium massif. Le reste de l’électronique présente une implantation particulièrement propre et ordonnée par rapport à ce que l’on rencontre sur d’autres amplis Home Cinéma. Les cartes de gestion audio vidéo empilées les unes au-dessus des autres, à l’arrière du châssis, comportent essentiellement des composants de surface. La section de conversion numérique/ analogique est quant à elle équipée de convertisseurs audiophiles haut de gamme, ESS Sabre, travaillant sur 32 bits à 192 kHz (ES9026PRO).
Un monstre docile comme un animal audiophile domestique, mais attention il peut encore rugir Avec son immense afficheur et ses quelques boutons de commande en façade qui permettent d’accéder à tous les paramètres, l’Arcam AVR30 est beaucoup plus facile à utiliser qu’on ne pouvait le redouter. Pourtant, les possibilités de personnalisation à travers ses menus sont très nombreuses. Une fois que vous avez indiqué la configuration des enceintes, l’Arcam AVR30 vous aide à ajuster les niveaux et peut effectuer une égalisation de la
réponse de chaque voie en tenant compte de l’acoustique de la pièce grâce au système Dirac Live. Celui-ci se pilote depuis un ordinateur (Windows ou MacOS) ou encore depuis un smartphone (Android ou iOS) ; il se sert du microphone fourni avec l’appareil pour prendre plusieurs mesures dans la pièce d’écoute. Vous n’avez qu’à trouver un support pour le microphone et le déplacer en suivant les instructions de l’interface. Nous avons mis au défi le système de calibration automatique Dirac Live, entre autres avec un équipage d’enceintes acoustiques relativement hétéroclite, réunissant des modèles Kelinac, Klipsch et Castle Hifi. Il s’en est admirablement sorti et a réussi à harmoniser tout ce petit monde afin de former un ensemble cohérent en multicanal. À l’écoute, avec l’Arcam AVR30 nous avons retrouvé en multicanal les excellentes sensations que nous avions éprouvées en compagnie l’Arcam SA20 en stéréo, avec de la puissance en plus. Nous avons là un ampli Home Cinéma que nous pouvons réellement qualifier d’audiophile tant pour la Hifi que les bandes-son des films en audio 3D ou encore pour les jeux vidéo. Cet appareil délivre un son musclé, puissant et dynamique. Même sur les films à grand spectacle, du moment que les enceintes principales ont du coffre, il se passe allègrement d’un caisson de grave actif en renfort. Mais aussi et surtout, l’Arcam AVR30 est capable d’une belle finesse et de beaucoup de nuances. Sa restitution dégage une impression de force et de maîtrise, mais absolument pas d’agressivité. Les timbres sont très bien équilibrés, avec une belle richesse, de la densité dans le médium, de l’ouverture et de l’aération dans le haut, de l’assise profonde dans le bas. L’Arcam AVR30 n’est pas un de ces amplis qui pousse la précision jusqu’à découper l’image sonore multicanal au scalpel. Il cultive une certaine douceur, mais ne tombe pas non plus dans la mollesse, car au contraire, il a beaucoup d’énergie et de punch. Sa description de l’espace audio, que ce soit en multicanal 3D ou en stéréo est très réussie, naturelle, ample, sans excès. Elle se caractérise par une excellente cohérence, une absence de trou, du relief et de la profondeur. L’Arcam AVR30 est incontestablement un produit que nous avons beaucoup aimé. Il est vrai que dans l’absolu son prix pique un peu fort par rapport à certains concurrents, mais il est vrai aussi qu’il n’a pas trop d’équivalent.
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DENON
1500 €
AVC-X4700H Denon frappe fort cette année en étant le premier à dégainer des amplificateurs home cinéma compatibles 8K. C’est le cas des quatre nouvelles références de la gamme se terminant par 700. L’AVC-X4700H se place en milieu de gamme, une situation actuelle où l’on en a vraiment pour son argent car les produits sont suréquipés. Ce 4700H bénéficie d’une présentation haut de gamme avec sa trappe cachant boutons et prises en façade. Équipé de 9 canaux et de quasiment tous les décodages actuels, il a vraiment tout pour lui sur le papier. Vérifions-le maintenant en situation. par Alban Amouroux
De la 8K pour la première fois L’AVC-X4700H ne vient pas bousculer le design Denon bien connu depuis quelques années maintenant. Il arbore une façade imitation aluminium brossé très réussie, disponible en noir ou argent, parsemée de deux gros potentiomètres pour le choix des sources et le volume. Entre les deux, un écran à deux lignes informe en permanence de ce qu’il se passe. Différentes petites icônes les complètent pour indiquer les canaux en entrées ou ceux en service, si le traitement Audyssey est actif ou non, ou encore le niveau du volume. La seule touche visible est celle servant à mettre l’appareil sous tension. Derrière la trappe basculante se trouvent les touches pour naviguer dans les menus, le contrôle des zones 2 et 3 et les présélections « quick select ». Une entrée HDMI supplémentaire est présente, tout comme un port USB et la sortie casque. La face arrière est pleine comme un œuf. Denon n’a pas encore supprimé les connexions analogiques qui intéressent de moins en moins de monde. Les aficionados de ce type de sources seront contents de retrouver des entrées audio analogiques, dont
une pour platine vinyle, mais aussi du composite et de l’YUV en entrée comme en sortie. En revanche, l'AVC-X4700H a perdu son tuner FM si on le compare à son prédécesseur. D’où la référence devenue AVC (sans tuner) au lieu d’AVR (avec tuner). Les borniers haut-parleurs pour les neuf enceintes sont alignés comme à la parade. Il y en a même onze car le 4700H décode les flux audio jusqu’en 11.1 canaux. Il faudra donc choisir lesquelles des deux enceintes on laisse de côté et utiliser les sorties pre-out afin d’ajouter un bloc stéréo pour les amplifier séparément. La révolution se trouve en première ligne avec les connecteurs HDMI. On voit donc apparaître pour la première fois le terme 8K. Il est associé uniquement à l’entrée numéro sept, les six autres entrées et la huitième en façade étant en 4K. Toutes acceptent le Dolby Vision et le HDR10+. La sortie principale est en 8K avec eARC et HDCP2.3. Certains diront qu’une seule entrée 8K c’est peu, surtout s’ils ont prévu d’acquérir les deux consoles de jeux nouvelle génération de Microsoft et de Sony. En attendant, les caractéristiques du tant attendu HDMI 2.1 sont couvertes avec la présence de ses différentes fonctions spécifiques destinées principalement au
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jeu vidéo : VRR, ALLM, QFT et QMS. Tout comme le 120 Hz pour la 4K. On rentre ici dans le très haut débit de la vidéo numérique nécessitant des cordons 48 Gbps de faible longueur, au risque de n’obtenir aucune image. Pour vous prémunir de ce genre de mauvaise surprise, Denon a mis à disposition dans cet appareil un testeur de câble HDMI. La procédure n’est pas documentée dans la notice car elle est réservée aux installateurs. Un petit tour sur le Web vous permettra de trouver la combinaison de touches qui permet d'y accéder.
Des évolutions d’ordre ergonomique bien pratiques L’AVC-X4700H décode tous les formats audio multicanaux du moment : Dolby Atmos, DTS:X, Auro-3D et IMAX Enhanced sont au programme. Il ne lui manque que le DTS:X Pro, réservé à son grand frère AVC-X6700H. Les upmixers Dolby et DTS sont également présents afin de distribuer le son sur toutes les enceintes, même à partir de sources stéréo, et ceci de façon très convaincante. Du côté du calibrage audio, l’Audyssey MultEQ XT32 est présent avec sa procédure passant par huit points de mesure. La nouveauté de cette génération d’amplificateurs audio/vidéo consiste à proposer deux mémoires distinctes que l’on peut rappeler depuis les menus. Il est ainsi possible de créer une courbe pour les films et une autre pour la musique. Dans ce domaine, l’AVC-X4700H n’est pas en reste. En plus des entrées physiques analogiques et numériques et du Bluetooth, le protocole HEOS est bien entendu présent. Il ouvre l’appareil sur la musique en réseau afin de profiter des services principaux de musique sur abonnement. Il peut également accéder à la musique dans des dossiers partagés sur le réseau ainsi qu’à celle stockée sur une clé USB que l’on aura reliée sur le port en façade. Tout cela se pilote aisément depuis
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l’application mobile HEOS. Si vous avez d’autres appareils Denon ou Marantz connectés, vous pourrez également partager la musique entre eux. Il existe également une application Denon donnant accès aux commandes principales et au menu de configuration de l’appareil, sans avoir à passer par son interface à l’écran. Celle-ci recouvrant l’image en cours pour s’afficher en plein écran. À quand un menu en transparence dans une petite fenêtre ? La télécommande fournie est classique ; elle comporte
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Spécifications •Amplificateur intégré home cinéma 9 canaux •Puissance : 9x125 Watts •Décodages : Dolby Atmos, DTS:X, Dolby Surround, DTS Neural:X, Auro-3D, IMAX Enhanced •Connectivité : Ethernet, 7x entrées HDMI 4K, 1x entrée •HDMI 8K, 3x sorties dont 1x HDMI eARC CEC, 7x entrées analogiques dont 1x phono, 4x entrées numériques, entrées/sorties composite/YUV, 1x USB, ports RS232, IR et trigger, sorties zone 2 & 3, pre-out 7.2.4 •Autres : audio réseau HEOS, micro pour calibrage Audyssey MultEQ XT32, test de câbles HDMI intégré •Consommation : 710 Watts •Dimensions (l x p x h) : 434 x 389 x 167 mm •Poids : 13,7 kg
Notre avis Design
Ergonomie
Équipement
Performances
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quelques touches rétroéclairées pour confirmer la source et la zone en cours de contrôle. Toujours du côté pratique, le 4700H reconnaît les sources reliées et affiche leur nom en lieu et place des Blu-ray ou Media Player par défaut. C’est bien pratique pour ne pas avoir à renommer manuellement les entrées.
Une maîtrise des ambiances et des objets en trois dimensions Nous sommes partis sur une configuration de test en 5.1.4 avec un caisson. Comme souvent, nous débutons nos écoutes en Hifi, suivies de tests en multicanal sans calibrage audio pour finir par de nouvelles écoutes après calibrage. En écoute musicale via le système HEOS et notre abonnement Tidal, nous pouvons dire que l’AVC-X4700H s’en sort avec les honneurs. En stéréo directe sans caisson, nous avons bien retrouvé la signature sonore de nos enceintes qui ont reçu suffisamment de courant pour tenir la membrane dans le grave de façon convaincante. La scène sonore est large et haute, avec un bon positionnement des voix et des instruments. Les timbres sont respectés sans coloration particulière. Le 4700H se défend très bien face à des intégrés stéréo positionnés à moins de 1000 euros. Passons maintenant au multicanal sur nos tests favoris : Invincible, Le Mans 66 et autre Jurassic Park
en tête. Les ambiances sont correctement retranscrites, donnant l’impression d’être au cœur de l’action, entouré de multiples micro-informations. Par défaut, l’écoute est assez portée sur les voix avec un manque de chaleur et d’appui dans le basmédium, bien que le caisson soit déjà correctement fourni en grave dynamique. C’est moins Hifi qu’un NAD T778 lui aussi en 9 canaux, mais qui affiche un tarif deux fois plus important. Voilà ce qui explique les différences de prix entre des produits que l’on pourrait croire équivalents sur le papier. Le 4700H offre une restitution claire, fine, au risque peut-être de sembler trop pointue. Mais cela dépendra aussi beaucoup de l’association avec les enceintes. Nous ne conseillerons donc pas des Klipsch, par exemple, avec cet amplificateur. Ces remarques s’appliquent aux programmes multicanaux. Le calibrage Audyssey ne vient pas calmer ce rendu plutôt montant. En revanche, il précise la scène sonore, renforce le centre et améliore encore la liaison frontale/surround sans remonter exagérément le niveau des enceintes latérales et de plafond. Que nous avons baissé tout de même de quelques crans pour obtenir un équilibre plus agréable à nos oreilles. L’AVC-X4700H n’a aucun mal à placer les éléments dans l’espace pour faire disparaître la plupart du temps les enceintes. Que ce soit en Atmos ou en DTS:X, la focalisation des objets à des endroits très précis est assez remarquable. Les déplacements d’avant en arrière sont naturels, sans aucune rupture entre la scène frontale et l’enveloppement surround.
Un appareil parfait pour 99% des utilisateurs En conclusion de ce test, il est légitime de se demander pourquoi dépenser plus quand ce Denon AVC-X4700H sait déjà tout faire. Si l’on dépense plus cher, on aura tout d’abord plus de canaux et plus de puissance. Sans trop prendre de risque, nous serions tentés d'écrire que l’AVC-X4700H est suffisant dans 99% des cas si vous n’avez pas plus de neuf enceintes à installer. Les appareils supérieurs se différencient sur la sensation d’ambiance qui va encore plus loin et sur des timbres plus fidèles lors des écoutes cinéma. Mais avec la quantité de fonctionnalités intégrées, les multiples connexions, la compatibilité 8K et une ergonomie d’usage sans faille au quotidien, comment battre l’AVC-X4700H ? Attendons maintenant de voir comment va réagir la concurrence.
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EMOTIVA
6000 €
RMC-1 L’américain Emotiva nous a tenu longtemps en haleine avec son processeur statutaire RMC1 présenté bien en amont de sa sortie sur le marché. Il a beaucoup fait parler avec son double écran en façade et ses seize sorties XLR. Disponible depuis quelques mois, il vient se positionner entre les appareils des marques grand public et les modèles hauts de gamme des fabricants plus confidentiels. Limité en termes de fonctionnalités que l’on qualifiera d’accessoires, il se concentre sur le décodage et la restitution du son immersif. Il est même évolutif, aussi bien en termes logiciels que matériels. Il a récemment gagné le système de calibrage automatique Dirac Live. par Alban Amouroux Double écran en façade Ce processeur est imposant. Aussi imposant qu’un intégré avec sa bonne douzaine de canaux d’amplification, sauf que dans le cas du RMC-1, il n’en est rien : il s'agit uniquement d'un préamplificateur. La face avant est plutôt avare en boutons puisqu'elle comporte seulement un gros potentiomètre multifonctions et une touche de mise sous tension. En bas à gauche ont été rassemblés une sortie casque, une entrée audio et un port USB. La place est largement disponible pour accueillir deux grands écrans multilignes. Situés de part et d’autre du potentiomètre, ils fournissent un grand nombre d’informations en simultané. Dans le paramétrage du RMC-1, il est possible de personnaliser ce qui s'affiche.
Malgré la place disponible, l’arrière est finalement peu occupé, la connectique est bien aérée. On trouve quatre entrées audio analogiques, dont une XLR, et dix entrées numériques, dont une AES/EBU et une USB-B. Les connectiques HDMI sont au nombre de huit en entrée et deux en sortie. Compatibles 4K et HDR, elles sont "transparentes", absolument aucun traitement n’est appliqué ni même disponible dans les menus. Vous ne trouverez ni entrée vidéo analogique, ni entrée RCA 7.1. Pas plus en sortie car elles sont disponibles uniquement par le biais de 16 XLR. L’adressage de ces 16 prises est clairement indiqué, même si quelques entorses sont possibles via les menus. Des emplacements pour cartes d’extension occupent la place restante. Des sorties XLR supplémentaires pourront être ajoutées dans le futur.
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Les entrailles du RMC-1 dévoilent une conception par cartes bien séparées selon leur fonction. Un transformateur tout ce qu’il y a de plus classique alimente une carte qui va délivrer les différentes tensions nécessaires. Il y a ensuite une carte HDMI, une carte gérant la connectivité infrarouge/trigger/ USB/Ethernet, une autre pour toute l’intelligence de l’appareil, une carte verticale pour les entrées/ sorties audio et enfin la carte pour toutes les sorties symétriques. Les convertisseurs numérique/ analogique retenus sont des AKM AK4490. Il n’y a pas de berceau d’accueil pour les cartes d’extension. Elles devront vraisemblablement se connecter aux autres via des nappes.
Configuration pour les initiés ou avec Dirac Live De toute façon, ce produit ne s’adresse pas vraiment au grand public, ni par son tarif, ni par la complexité du système dans lequel il risque de s’insérer. Avec cet Emotiva, vous ne trouverez pas de procédure qui s’affiche sur le téléviseur, avec des images et des animations vous prenant par la main. Les menus sont complets avec des paramètres classiques et d’autres plus avancés. Par exemple, on peut renommer les entrées, régler la transparence de l’affichage sur le téléviseur ou encore fixer le volume à l’allumage. Dans les menus avancés, on pourra régler les types d’enceintes utilisées et désactiver les autres mais aussi régler l’égaliseur paramétrique pour chaque sortie. On peut aussi désormais se servir du système Dirac Live afin de réaliser une égalisation automatique de tous les canaux, grâce à un microphone et l'interface Dirac sur ordinateur, tablette ou smartphone, en tenant compte des caractéristiques des enceintes et de leur interaction avec l'acoustique de la pièce. Dans le cadre de la procédure manuelle, vous pouvez exporter et importer les filtres paramétriques depuis le port USB pour gagner du temps. Tout ce que vous faites dans les menus s’affiche simultanément sur le téléviseur et sur les écrans en façade du RMC-1. Vous pouvez donc réaliser les réglages avec le potentiomètre multifonctions ou depuis la télécommande. Cette dernière est faite de métal, donc assez lourde et imposante, elle aussi. Pas très sexy, sans fioriture, elle donne accès aux commandes essentielles. Il est possible de modifier directement le niveau de la voie centrale, des canaux surround, des canaux de hauteur et du caisson. C’est toujours pratique. Cependant, il n’y a pas de touche d’accès direct à chaque source mais seulement des touches suivante/précédente pour les faire défiler. C’est moins pratique. Malgré la présence d’une prise
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réseau, il n’existe pas d’application de pilotage depuis un smartphone ou une tablette. L’ergonomie n’est donc pas le point fort de cet appareil. Un peu rustique, il demande de faire des concessions pour se concentrer sur ses autres points forts. Le RMC-1 décode le Dolby Atmos et le DTS-X. Les moins courants IMAX Enhanced et Auro-3D ne sont pas supportés. Le Dolby Surround et le DTS Neural:X viendront distribuer le message sonore sur toutes les enceintes, ou presque, depuis n’importe quel flux audio non immersif. Il y a aussi un mode All Stereo qui occupe toutes les enceintes à partir d’une source stéréo. Emotiva fournit le microphone de mesure pour le calibrage Dirac Live, son trépied et le câble.
Les enceintes s’effacent devant les bandes-son Nous avons installé le RMC-1 dans une configuration 5.1.4 avec des enceintes actives en façade et des blocs d’amplification Parasound pour les autres canaux. Le Dirac Live n'étant pas encore activé lors de notre test, le RMC-1 a été écouté "brut". Nous avons simplement réglé les distances, les niveaux et les fréquences de coupure. Malgré cette écoute en mode direct, le RMC-1 démontre d’impressionnantes capacités HiFi. Lorsque d’autres appareils ont besoin d’être calibrés pour donner le meilleur, le RMC-1 sonne parfaitement bien dès la
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Spécifications •Préamplificateur home cinéma 16 canaux •Décodages : Dolby Atmos (9.1.6), DTS (7.1.4), Dolby Surround, DTS Neural:X •Connectivité : Ethernet, 8x entrées HDMI 4K, 2x sortie dont 1x HDMI ARC CEC, 4x entrée analogiques, 10x entrée numériques, USB, ports IR et trigger, sortie zone2, 16x sorties XLR •Autres : micro pour calibrage Dirac Live, emplacements pour cartes d’extension •Dimensions (l x p x h) : 432 x 394 x 192 mm •Poids : 10,9 kg
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sortie du carton. On en vient même à se demander si le calibrage Dirac est nécessaire ? Oui, bien sûr il l’est, pour corriger les accidents de la pièce si celleci n’est pas acoustiquement parfaite - en l'occurrence, c'est rarement le cas. Le Dirac remet tout d’aplomb en recentrant la scène sonore, en la précisant, en faisant disparaître les murs de la pièce et en distribuant les basses fréquences plus efficacement dans l’espace. Pourtant, le RMC-1 possède déjà ces capacités. La scène sonore se développe en largeur et en hauteur. L’action occupe tout le mur autour de l’écran. Et cela avec une grande précision, autant dans les placements que dans les timbres. Les voix ont du poids sur l’enceinte centrale qui donne alors le meilleur d’elle-même. Le caisson se raccorde parfaitement au reste du message. Tandis que les enceintes surround et de plafond s’effacent. Il est difficile de les localiser tellement les éléments sonores sont à la fois précis et décorrélés des emplacements de ces enceintes. Sur le fameux extrait d’"Invincibl"e où les avions américains sont visés par les tirs de la DCA, les explosions fusent partout autour de nous en 3D avec réalisme. Il en va de même pour les effets de plafond qui nous englobent sans que l’on puisse définir quelque positionnement que ce soit pour les enceintes. Rappelons que ces résultats sont obtenus sans aucun calibrage. C'est bluffant et le calibrage Dirac Live permet d'aller encore plus loin. En écoute stéréo, le RMC-1 démontre qu’il est aussi un excellent préamplificateur. Les capacités HiFi des appareils home cinéma sont souvent en retrait, même sur des appareils proposés à un tarif déjà
sérieux. Le RMC-1 s’efface devant la musique et nous permet de retrouver des résultats proches des écoutes d’appareils stéréo dans la séparation, l’épaisseur de la scène sonore et la maîtrise des différents registres. C’est bien là l’un de ses atouts majeurs qui font la différence, en musique comme avec les films : le corps et la présence qu’il donne à la musique, aux voix, aux ambiances, et bien sûr aux effets sonores de toutes sortes.
L’outsider qui pose question Au chapitre du son, l’Emotiva RMC-1 est un excellent préamplificateur-processeur home cinéma. Il est assez bon pour jouer la polyvalence dans un système mixte audio et vidéo. L’absence du Dirac pour le calibrage n’a pas été problématique pendant nos tests. Le RMC-1 est entraînant, ouvert, dynamique. Il sait s’effacer devant les bandes-son tout en restant extrêmement précis sur les placements. Mais ces qualités indéniables sont contrebalancées par une partie logicielle d'une ergonomie plus pro que grand public. Pendant nos tests nous avons noté plusieurs bogues qui, pour la plupart, ont heureusement depuis été résolus par des mises à jour. Avec des produits Denon, Yamaha ou Pioneer par exemple plus ouvert au grand public, on ne se pose pas de question : on branche, ça fonctionne. Avec le RMC-1, ça n’est pas aussi simple. Il faut un peu plus mettre les mains dans le "cambouis". Mais si vous êtes prêt à le faire vous avez, avec l'Emotiva RMC-1, un des tout meilleurs préamplis home cinéma en-dessous de 10.000 € ?
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DragonFly Le DAC + Preamp + Amp de Casque Du MP3 au MQA et à la Haute Résolution, les Libellules préservent tout le corps et toutes la chaleur et la couleur naturelle de votre musique. Profitez de plus de beauté musicale chez vous et partout où vous choisirez d’écouter votre musique.
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NAD
3000 €
T778 NAD préfère le plus souvent faire évoluer ses amplificateurs home cinéma dans des versions 2 ou 3, tout en conservant la même base. Cela va dans le bon sens de l’évolutivité, à l’encontre du renouvellement permanent. Et puis il y a bien un moment où il faut franchir un cap. Chez NAD, c’est celui de l’interface utilisateur. Depuis quelques années, différents appareils de la Master Series arborent un grand écran tactile en façade. Ce n’était pas encore le cas dans les gammes inférieures aux tarifs plus accessibles. Le nouvel intégré home cinéma NAD T 778 à 9 canaux est le premier à en bénéficier. par Alban Amouroux La généralisation du tactile Ce grand écran tactile très allongé de 16x6 cm est identique à celui du mini amplificateur intégré NAD M10 que nous avions testé l’an dernier. Il remplace toutes les touches de l’appareil mis à part celle de mise sous tension et le potentiomètre de volume qui restent eux bien présents. Le gris foncé est toujours de mise pour le boîtier avec des angles verticaux de façade très arrondis nous faisant immédiatement penser aux appareils de la série 15 chez Rotel. Par ailleurs, NAD fournit directement les oreilles de fixation pour un montage dans une armoire rack 19". Pour terminer sur cette façade, notons également la présence d’une prise casque 6,35 mm, d’un port USB et d’une entrée auxiliaire HDMI. Des prises toujours très pratiques qui ont tendance à disparaître en 2020 chez certains
concurrents. L’écran tactile offre une navigation complète et très intuitive dans les menus. Du paramétrage des enceintes, de leur filtrage ou de leur niveau, au renommage des entrées, tout est possible. L’affichage le plus intéressant est en mode lecture audio réseau, avec affichage de la jaquette de l’album en cours et des différentes informations de lecture. Avec une source HDMI, c’est plus spartiate. Le nom de l’entrée et le niveau de volume sont inscrits bien en gros mais l’ensemble reste un peu vide. Pourtant, on trouve bien le nombre de canaux audio détectés en entrée, le format HDMI ou le mode de distribution multicanal enclenché. Ces informations auraient peut-être mérité une représentation graphique plus moderne. Nous imaginons que cela viendra avec les prochaines générations et autres mises à jour logicielles. Il en va
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de même dans les menus de configuration où les différents choix par le biais de listes déroulantes pourraient être accompagnées de graphisme aiguillant l’utilisateur pas forcément expert. Il y a la place de le faire sur ce grand afficheur. L’arrière du T 778 est classique chez NAD. On retrouve la construction modulaire via les cartes maison MDC pour une évolutivité dans le temps. Il y a tout d’abord la carte « numérique » avec les cinq entrées et les deux sorties HDMI. Certains pourront trouver cela un peu juste face à la concurrence, le nombre de personnes ayant besoin de plus d’entrées restant toutefois à notre avis très limité. Sur cette même carte se trouvent la prise réseau Ethernet et le port USB multifonctions. Le module BluOS pour la musique en réseau sans fil est toujours une sorte de mini hub USB externe sur lequel sont reliés des dongles WiFi et Bluetooth. Là encore, l’évolutivité est maximale mais le résultat à l’arrière du T 778, avec ce petit boîtier qui pend, n’est pas très esthétique. La seconde carte comprend trois entrées analogiques, dont une phono, et les sorties pre-out 7.2. La troisième carte ajoute quatre entrées audionumériques et quatre sorties pre-out supplémentaires pour faire du 7.2.4. En dessous, les neuf paires de borniers sont dédiées à autant d’enceintes amplifiées simultanément par des canaux de 85 Watts unitaires. Pour la configuration multicanale maximale à onze canaux, il faudra ajouter un bloc de puissance stéréo en plus. En dehors des différents connecteurs pour l’intégration (RS232, IR et trigger), terminons par signaler la présence d’un ventilateur protégé par une grille. Celui-ci s’est révélé assez bruyant lors de nos tests. Il tourne continuellement. Dans une pièce dédiée comme la nôtre ultra silencieuse, même discret, il s’entend. Parfois, la température monte, il est possible de le vérifier dans les menus, et le ventilateur devient alors franchement présent. Nous
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conseillons donc d’installer le T 778 dans un meuble fermé et bien aéré, ou dans une armoire technique hors de la pièce. D’où la présence des fixations pour rack 19" !
Dirac Live au menu NAD possède désormais une offre conséquente en matière d'amplificateurs intégrant le Dirac Live, qu’ils soient Hifi ou home cinéma. Une excellente base de travail pour adapter le son à votre pièce et en gommer ainsi les défauts pour une écoute à la fois plus réaliste et plus reposante. Pour cela, il vous faudra utiliser le micro fourni dans le carton et le logiciel Dirac à installer sur PC ou Mac. Le micro peut être relié au PC ou à l’amplificateur, au choix. Le T 778 dispose du Dirac Live LE, agissant jusqu’à 500 Hz, c’est-à-dire la zone de fréquences où se trouvent habituellement la majorité des accidents acoustiques. Il est possible de privilégier une licence complète, jusqu’à 20.000 Hz, en option, au prix de 99 euros. La télécommande principale est rétroéclairée. Ses touches s’allument en bleu dès qu’on la prend en main. Les commandes sont classiques avec l’allumage du bouton correspondant à la source en cours de contrôle. Les trois touches au bas de la télécommande servent à modifier le volume des enceintes surround, de la centrale et du caisson de basses. Des ajouts bienvenus pour compenser rapidement le déséquilibre d’une bande-son sans avoir à rentrer dans les menus. Une seconde petite télécommande servira essentiellement au pilotage du T 778 depuis la zone 2. Les menus affichés sur l’écran tactile en façade sont également reportés en OSD sur le téléviseur ou le vidéoprojecteur. La navigation dans l’arborescence fonctionne avec les touches multidirectionnelles et non en appuyant sur
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la touche OK pour descendre d’un niveau comme on en a l’habitude. Les menus sont présentés sommairement, le T 778 va droit au but sans se perdre dans des fonctions annexes inutiles.
Une matérialisation exceptionnelle de l’ambiance et des effets Nous avons débuté nos écoutes en profitant de la connectivité BluOS pour accéder à nos playlists Tidal en Hi-res. Le Dirac appliqué à la musique est bénéfique sans aucun doute. Bien que l’action du Dirac s’arrête à 500 Hz sans la licence full band, nous assistons surtout à un renforcement du centre avec des voix beaucoup plus présentes et mieux extraites du reste de la musique. Comme si elles étaient noyées avec les instruments sans Dirac, et avec Dirac un mètre devant. Cela en prenant bien en compte les différences de niveau sonore lorsque l’on passe du réglage avec ou sans Dirac qui peut biaiser le ressenti. Là où il n’y a aucun doute, c’est dans le grave. Avec le Dirac, nos enceintes semblent descendre bien plus bas qu’à l’accoutumée, sans non plus avoir l’air de forcer exagérément. Même sans le Dirac, le NAD T 778 est déjà un excellent
amplificateur Hifi stéréo en termes d’image sonore, d’ambiance et de respect des timbres. Il y a certainement à redire çà et là sur la précision des placements par exemple, mais dans le cadre d’un appareil principalement home cinéma, il est difficile, voire impossible de trouver aussi fidèle que le T 778. Passons maintenant aux écoutes multicanales dans le cadre d’un système 5.1.2. Sans le calibrage Dirac, en ayant renseigné les distances de chaque enceinte à la main et égalisé les niveaux au sonomètre, la restitution en Atmos est cohérente dans l’ensemble de la pièce. Les effets sont matérialisés en dehors des enceintes. Le caisson n’est pas parfaitement aligné avec le reste sans devoir retoucher les réglages de celui-ci. Le Dolby Surround sur des sources stéréo ou 5.1 utilise bien toutes les enceintes, en mettant un peu trop l’accent sur les canaux arrière. C’est une remarque personnelle, cela peut plaire à d’autres. L’ambiance est reproduite dans toute la pièce, les effets de déplacements peuvent être facilement suivis. C’est du très bon niveau, sans agressivité aucune. Mais rien que pour une meilleure intégration du caisson, dans notre pièce en tous les cas, le passage au Dirac s’avérait nécessaire.
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Nous avons utilisé un PC portable avec Dirac installé dessus pour passer au calibrage. Précisons que nous sommes mal tombés, sur une version du logiciel boguée qui nous a fait nous arracher les cheveux, mais qui a été très vite mise à jour. En attendant, nous étions passés par l’application pour iPad. Le logiciel Dirac demande au T 778 de jouer une série de fréquences glissantes sur chaque enceinte. Neuf mesures peuvent être prises au maximum, bien qu’il soit possible de s’arrêter à la première si on le souhaite (depuis le PC uniquement, pas avec l’app iPad). La procédure complète vous occupera une petite demi-heure. Surtout qu’à la fin, il est encore possible de modifier les résultats obtenus pour personnaliser les courbes cibles de chaque canal. Une fois cela fait, nous avons finalisé le calibrage. Cela se matérialise par l’envoi dans l’amplificateur des réglages depuis le logiciel. Trois réglages distincts peuvent être mémorisés et accessibles directement à la télécommande. Pour l’anecdote, la touche dédiée au Dirac indique toujours « Audys » pour Audyssey, le système de calibrage concurrent que NAD a abandonné en passant chez Dirac il y a déjà quelques années. Ce que nous avons trouvé le plus impressionnant par rapport à un amplificateur tel que le Denon AVC-X4700H, deux fois moins cher rappelons-le, c’est la densité des effets sonores, aussi bien les ambiances que les objets. Tout est parfaitement réglé et cohérent avec de la puissance dans la présence, tout cela sans jamais entendre les enceintes. Car mieux entendre les effets surround en poussant le volume des enceintes, c’est facile. Et peu intéressant. Pour caricaturer, avec le T 778, c’est comme si nous poussions le volume des effets indépendamment de celui des enceintes. Le grave s’est amélioré en termes de placement, et donc de mise en phase, même si ce n’est pas parfait. Nous attendions encore mieux. En revanche, sur la restitution des plus basses fréquences, notre caisson n’est pas souvent autant à la fête : grâce au Dirac, l’infragrave remplit la pièce sans aucune résonance néfaste. Si bien que l’on peut monter encore un peu plus le volume sans qu’apparaissent de désagréables bourdonnements. La différence est très nette lorsque l’on active et désactive le Dirac. Nous notons également un regain de présence sur la voie centrale qu’il nous a semblé plus intéressant de baisser d’un cran. Au chapitre des petits trucs qui fâchent, le caisson fait un gros "ploc" lorsque nous changeons de mode surround à la volée. Ce "ploc" est évité si nous passons préalablement le volume de l’ampli sur mute. Cela faisait très longtemps que nous n’avions plus testé d’amplis home cinéma qui font "ploc". C’est typiquement le genre de problème qui pourrait être corrigé par une mise à
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jour. Ce sera même peut-être déjà le cas au moment où vous lirez ces lignes.
Un mariage Hifi et home cinéma réussi grâce à une ergonomie simple d’accès Le NAD T 778 est une franche réussite, même s’il a des petits côtés agaçants sur certains points. Il est bien moins équipé en fonctions annexes et en connectivité que ses concurrents. Les entrées HDMI seront peut-être limitées en nombre pour certains utilisateurs et pour l’instant, NAD fait l’impasse sur le HDMI 2.1 et la 8K. Il n’y a pas de procédure d’installation qui vous prend par la main, c'est à vous d’explorer les menus et de personnaliser l’ensemble. Le Dirac ne sait toujours pas mesurer la distance et le niveau des enceintes qu’il faut faire soi-même. Et puis ce "ploc" sur le caisson, c’est énervant. Si l’on met de côté ces imperfections, le NAD T 778 fait carton plein sur la restitution. Aussi bien en Hifi, avec des qualités que l’on retrouve habituellement sur des intégrés stéréo, qu’en home cinéma, avec une restitution puissante et englobante soutenue par un calibrage Dirac compétent. Si l’on fait le total, le tarif semble élevé pour un modèle à neuf canaux, mais il correspond aux compétences du T 778.
■ Spécifications •Amplificateur intégré home cinéma 9 canaux •Puissance : 9x85 Watts (tous canaux en service) •Décodages : Dolby Atmos, DTS:X, Dolby Surround, DTS Neural:X, DSP EARS •Connectivité : Ethernet, 6x entrées HDMI 4K, 2x sorties dont 1x HDMI ARC CEC, 3x entrées analogiques dont 1x phono, 4x entrées numériques, 2x USB, ports RS232, IR et trigger, sortie zone2, pre-out 7.2.4 •Autres : audio réseau BluOS, micro pour calibrage Dirac Live, emplacements pour cartes d’extension MDC, deux télécommandes, kit de mise en rack •Dimensions (l x p x h) : 435 x 430 x 140 mm •Poids : 12,1 kg
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Ergonomie
Équipement
Performances
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PIONEER
1800 €
SC-LX704 Pioneer renouvelle le sommet de sa gamme home cinéma avec deux très gros amplificateurs : le SC-LX704 à neuf canaux et le SC-LX904 à onze canaux. Ils se destinent aux grandes pièces ou aux salles dédiées où il sera possible de caser neuf ou onze enceintes afin de profiter pleinement du Dolby Atmos et du DTS:X. Le SC-LX704, qui fait l'objet de ce test, développe 9x84 Watts réels tous canaux en service. Ce qui est déjà important ! En parallèle de la partie home cinéma au top de ce qui existe aujourd’hui, il reconduit tous les équipements audio en réseau les plus complets du marché dans un seul appareil. Le SCLX704 a pour but de répondre aux plus exigeants qui trouveront toutes les fonctions modernes dans un seul appareil. par Alban Amouroux Une imposante centrale home cinéma Haut de 18,5 cm, le Pioneer SC-LX704 est un appareil qui nécessitera une place certaine. Il est aussi profond que large, il faudra aussi prévoir en conséquence de l'espace pour le rangement des nombreux câbles à l’arrière. La face avant reste sobre grâce à l’emploi d’une trappe dissimulant connecteurs et petites touches de fonctions secondaires. Juste au-dessus, l’écran affiche en grand l’entrée, le mode audio ou le volume. De petites icônes renseignent sur les canaux utilisés
selon le décodage audio enclenché. Quelques LED bleues viennent confirmer le fonctionnement sur le réseau ou l’activation du calibrage MCACC. Deux gros potentiomètres entourent cet écran, à gauche pour sélectionner la source, à droite pour régler le volume. La face arrière est bien remplie, comportant tout le nécessaire et même plus. Il y a six entrées et trois sorties HDMI. La sortie principale est compatible eARC et HDCP2.3. Pioneer a conservé deux entrées YUV et deux entrées composites, sait-on jamais. Elles serviront pour une ancienne console de jeu ou
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un vieux magnétoscope qui traîne. Il y a ensuite cinq entrées audio numériques et sept entrées audio analogiques dont une pour platine vinyle. Il y a peu de chance que vous veniez à bout de toutes ces prises. Les sorties préamplifiées permettent de faire du 7.2.4. Il y aussi deux sorties pour l’audio multizones. Enfin, on termine par les onze borniers d’enceintes, sachant que le SC-LX704 est un modèle 9 canaux. Il faudra choisir entre les enceintes de plafond avant ou arrière par exemple, ou ajouter un bloc stéréo pour pouvoir adresser toutes les sorties. Ou encore amplifier les trois enceintes principales via des amplificateurs haut de gamme externes. Dans ce cas il est possible de désactiver les amplificateurs droit, centre et gauche du LX704 depuis les menus. À l’intérieur, on découvre une conception par cartes superposées ; il faut dire qu’il y a la place dans ce gros boîtier. Une grosse alimentation occupe une bonne partie du volume disponible juste derrière la face avant. À ses côtés se trouvent deux condensateurs de 15.000 microFarads sous 71 V, une dotation pas si courante au sein des amplificateurs home cinéma. Les différentes cartes de gestion des entrées/sorties recouvrent un boîtier complètement fermé à la base de l’appareil. Il contient tous les canaux d’amplification en classe D, au plus près des borniers. Un peu engoncé, il bénéficie d’un refroidissement forcé via un petit ventilateur placé sur le côté gauche. Si vous avez la chance d’avoir un environnement d’écoute très silencieux, ce ventilateur se fait entendre jusqu’à 3-4 mètres de distance. C’est très léger et inaudible durant les scènes d’action. Mais il se fait entendre lors des
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silences, son fonctionnement n’étant pas linéaire. Dans une pièce dédiée, le SC-LX704 gagnera à être installé au plus loin des spectateurs ou dans un rack en dehors de la pièce.
Carton plein sur la connectivité Le Pioneer SC-LX704 s’installe simplement en suivant les écrans affichés sur le téléviseur. La première étape consiste à indiquer quelle est votre configuration d’enceinte. De nombreuses combinaisons sont possibles mais on essaiera de l’associer au minimum à un système d’enceintes 5.1.2. Ensuite, on passe à la connexion réseau. Comme l’amplificateur est compatible Chromecast, la procédure passe via l’application mobile Google Home. Ensuite, le LX704 propose de passer au calibrage audio, même si cette étape peut être réalisée plus tard. Une fois l’appareil opérationnel, on peut découvrir ses nombreux menus, bien rangés et richement illustrés. Il est possible comme souvent de renommer ou cacher des entrées, de gérer l’alimentation et la veille automatique, ou encore d’activer l’upscaling vidéo UHD. Le Pioneer est aussi l’un des rares appareils à être compatible Works with Sonos. Cette fonction transforme le LX704 en un amplificateur de puissance au service d’un streamer Sonos Connect ou Sonos Port, avec synchronisation de l’allumage et du volume sonore. Mais ça, c’est uniquement si toutes les capacités réseau du LX704 ne vous suffisaient pas. En plus du Chromecast audio comme nous l’avons vu, cet intégré home cinéma est AirPlay 2 pour
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l’univers Apple. Toujours au chapitre de la diffusion audio multipièces et multimarques, il dispose du DTS Play-Fi et du FlareConnect. Cela lui donne un accès direct aux webradios TuneIn, à Spotify, Deezer, Tidal et Amazon Music, sans passer par le smartphone. Il y a vraiment de quoi faire pour profiter de la musique sur le SC-LX704 : il est compatible avec tout. Même avec Roon pour les audiophiles, à travers l’AirPlay. Si le téléviseur est allumé, tout ce que l’on écoute s’y affiche en grand ou sur l’écran de projection, avec jaquette, titre, artiste et défilement du temps. Le Pioneer SC-LX704 bénéficie également de trois mémoires accessibles directement depuis la télécommande ou en façade. Une télécommande bien pratique car rétro-éclairée. Les mémoires incluent un éventail de fonctions qui pourront être rappelées d’une touche : source, mode d’écoute, volume, multizone, mémoire MCACC et tout ce que ça concerne (onde stationnaire, phase et EQ), décalage son.
Une restitution convaincante des effets et de l’ambiance Comme d’habitude, nous commençons nos essais sans calibration, en réglant manuellement les
distances, les niveaux et les fréquences de coupure. Première observation à ce sujet, le filtrage est assez limité en comparaison avec des appareils concurrents. On n'a pas accès à des réglages fins de fréquence. On peut choisir petite ou grande pour chaque enceinte, mais ensuite, la fréquence de coupure concernant tout ce qui est renvoyé au caisson est identique sur toutes les enceintes. Il n’y a pas de réglage du LFE non plus. Pioneer a donc préféré la simplicité en vous redirigeant vers le calibrage audio maison MCACC. Ce dernier gère automatiquement l’égalisation de chaque enceinte, leur niveau et leur coupure, mais également la phase et les ondes stationnaires dans le grave. La procédure prend quelques minutes. Elle commence par vérifier la phase de chaque enceinte. Puis elle envoie des fréquences glissantes afin de prendre les mesures ; le tout à partir du petit micro fourni à brancher en façade de l’ampli. À l’avantage du MCACC, la scène sonore se trouve recentrée, plus précise, mais sans perdre d’ampleur. Effectivement, le caisson est mieux intégré, il se fait oublier. Les modes audio les plus récents en termes de décodage et d’upmixing sont bien présents. On trouve tous les formats Dolby jusqu’à l’Atmos et tous les DTS jusqu’à l’IMAX Enhanced. Il y a également un mode mono, un mode frontal où
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seules les trois enceintes avant sont en fonction, et un mode tous canaux enclenchés appelé Extended Stereo. Cependant, Pioneer a décidé d’en donner un peu plus avec différents DSP appliqués en parallèle de l’upmixer Dolby Surround, c’est-à-dire à destination des bandes-son en dehors de l’Atmos et du DTS:X. Ce sont des ambiances telles que drama, sports ou entertainment. Nous n’avons pas trouvé que ces effets apportaient un réel plus, vous pouvez vous contenter du Dolby Surround de base déjà suffisamment performant pour distribuer le son sur toutes les enceintes. Même si nous regrettons que le grave ne soit pas renvoyé vers le caisson lorsque les enceintes avant sont configurées en « large ». La cause aux possibilités de filtrage limitées. Passons alors directement sur des écoutes multicanales immersives, comme la bande-son Atmos du dernier Le Mans ’66. Avec le SC-LX704, on s’y croirait. Quels que soient les Watts affichés sur le papier, à l’écoute cet amplificateur Pioneer développe une puissance qui n’est pas feinte, sûrement grâce à la classe D. Nos enceintes Dynaudio ont été tenues d’une main de fer. La présence sur la voie centrale est remarquable avec des dialogues toujours précis. Nous n’avons même pas eu besoin du réglage capable d’isoler les voix et de remonter leur niveau indépendamment du reste. Quant à l’action, elle virevolte dans tous les sens, nous étions sur la piste, embarqué dans ces bolides des années 60. Le SC-LX704 n’a aucun mal à recréer une ambiance palpable sans forcer sur les surround. Nous ressentions parfaitement les environnements, tantôt à l’extérieur, tantôt à l’intérieur. Le Pioneer SC-LX704 a cette capacité que nous recherchons aujourd’hui à placer les effets et les objets précisément dans l’espace, sans qu’ils restent collés aux enceintes. C’est bien le cas avec des sons provenant de partout, comme si nos enceintes surround et de plafond étaient multipliées. Nous avons effectué quelques écoutes stéréo en mode pure direct, c’est-à-dire sans caisson ni effets, afin d’avoir une idée de sa polyvalence entre film et musique. Grâce aux différentes possibilités de streaming, nous avons utilisé notre playlist Tidal. Là encore, le SC-LX704 tient bien les enceintes, avec une belle image sonore, des voix détourées et une profondeur intéressante. La tenue dans le grave pourrait être plus précise, tout comme le positionnement des instruments ou le filé dans l’aigu. Il n’est pas encore prêt pour remplacer un amplificateur HiFi de même tarif, mais son rendu satisfera la plupart des utilisateurs. Un usage mixte n’est donc pas à proscrire.
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L’intégré home cinéma qu’il vous faut Le Pioneer SC-LX704 est un amplificateur intégré home cinéma qui pourra vous accompagner durant de longues années. Ses capacités aussi bien en multicanal qu’en lecture audio réseau en font un appareil qui se suffit à lui-même. Il est imposant, mais c’est parce qu’il est puissant, les deux allant souvent de pair. La puissance ne s’écroule jamais et on en vient à se demander si des éléments séparés préamplificateur processeur et amplificateurs de puissance sont nécessaires. Pas à ce niveau de tarif en tous les cas, un tarif déjà élevé mais cohérent. Par rapport à des amplificateurs AV deux à trois fois moins chers, le SC-LX704 est capable d’apporter une très grande lisibilité sur les effets avec un placement dans l’espace où les enceintes s’effacent totalement. C’est tout ce qu’on demande à un amplificateur home cinéma : nous transporter au cœur de l’action grâce à une ambiance réaliste tout en restant bien assis dans notre canapé. Le Pioneer SC-LX704 répond parfaitement à cette attente, justifiant notre coup de cœur !
■ Spécifications •Amplificateur home cinéma 9 canaux •Amplification : 9x205 Watts (9x84 Watts réels tous canaux en service) en classe D •Décodages : Dolby Atmos, DTS:X, Dolby Surround, DTS Neural:X, IMAX Enhanced •Connectivité : Wi-Fi, Bluetooth, Ethernet, 7x entrées HDMI 4K, 3x sorties dont 1x HDMI ARC CEC, 7x entrées analogiques, 5x entrées numériques, 2x entrées composites, 2x entrées YUV, sortie 11.2, sortie zone2/zone 3, 1x port RS232, 2x ports USB •Réseau audio : FlareConnect, DTS Play-Fi, AirPlay 2, Chromecast Audio, Works with Sonos •Dimensions (l x p x h) : 435 x 185 x 440 mm •Poids : 15,5 kg
Notre avis Design
Ergonomie
Équipement
Performances
&
“un système musical simple d’utilisation et puissant” Uniti Atom – The Times
“une excellente enceinte en tout point” Chora 826 – Hi-Fi Choice
Système Haute-Fidélité | CHORA 826 & UNITI ATOM* Profitez d’un son incroyable grâce au lecteur de streaming compact Naim Uniti Atom associé aux enceintes colonnes Focal Chora 826. Des produits conçus pour offrir des sensations, et construits pour durer.
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BARRES DE SON
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BANG & OLUFSEN 1500 €
Beosound Stage En parallèle de la sortie régulière de nouvelles enceintes sans fil, Bang & Olufsen se lance à son tour dans le monde des barres de son Atmos. La Beosound Stage perpétue le style B&O avec l’usage de métal ou de bois selon la finition choisie. Elle a pour but de remplacer un système home cinéma complet en se proposant de tout faire elle-même, des effets sonores au caisson de basses. La Beosound Stage se veut également une enceinte traditionnelle pouvant s’écouter sans avoir besoin d’un téléviseur. par Alban Amouroux B&O ne propose pas de gamme home cinéma à proprement parler. Il y a d’un côté les téléviseurs et de l’autre des enceintes. La plupart de ces dernières peuvent être associées à un écran plat pour reproduire les différents canaux des bandes-son Dolby et DTS. Les enceintes connectées sont rassemblées sous l’appellation Beosound. La barre de son Stage en fait partie, ce qui confirme son usage potentiel en tant qu’enceinte seule sans avoir besoin de la rattacher à un écran. Elle est dotée de la fonction BeoLink qui lui permet de rejoindre le multiroom avec d’autres Beosound. Mais c’est aussi une enceinte home cinéma complète à relier à un téléviseur en HDMI. Dans ce cas, elle fonctionne obligatoirement de façon autonome : il n’est pas possible de lui associer des enceintes surround ou un caisson de basses. Son objectif est donc de couvrir tous les besoins audio et home cinéma pour devenir une enceinte tout-en-un.
Posée à plat ou fixée au mur La Stage arbore un design léché destiné à alléger son empreinte visuelle. Elle se présente sous une forme rectangulaire faite de deux blocs superposés, celui du dessous étant plus petit. Ce dernier intègre le système de fixation et les connecteurs. La partie avant est constituée d’une grille en tissu interchangeable entourée d’un cerclage en bois ou bien en métal aluminium, bronze ou anthracite. Le tarif varie selon la finition retenue. B&O a intégré des touches sensitives sur ce cerclage, même sur la version en bois que nous avons reçue. La finition est remarquable. Deux positionnements sont proposés : elle peut être posée à plat ou bien fixée au mur. Dans le premier cas, il faut déclipser des caches en plastique pour faire cheminer les câbles à l’arrière de la barre sans les écraser. Pour la fixation murale, un patron en
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papier sert à repérer les trous à réaliser dans la cloison. Ne pensez pas simplement poser la barre sur la tranche, elle ne tient malheureusement pas toute seule à la verticale. Derrière la grille, la Stage fonctionne en trois voies frontales distinctes. Le canal central possède un tweeter entouré de deux médiums. À chaque extrémité, un ensemble tweeter et médium est légèrement orienté vers le haut. Enfin, quatre woofers entourent la voie centrale, ils jouent le rôle de caisson de basses intégré. B&O annonce une bande passante couvrant de 44 Hz à 22.000 Hz. Chaque haut-parleur dispose de son propre canal d’amplification de 50 Watts pour un total de 550 Watts.
Contrôle universel via Chromecast et AirPlay 2 À l’arrière, ou en dessous selon le positionnement retenu, se trouve la connectique recouverte par un cache. Il y a une entrée analogique, une entrée HDMI et une sortie HDMI eARC. Deux prises réseaux sont disponibles. La seconde sert à chaîner un autre appareil, tel un téléviseur LG OLED comme le conseille B&O. En effet, suite à un partenariat entre les deux fabricants, les produits communiquent ensemble. Ainsi, la télécommande B&O Beoremote One BT pilote le téléviseur tout en récupérant ses infos qu’elle affiche sur son petit écran. Cette télécommande est disponible en option, elle n’est pas livrée d’office avec la Stage. La Beosound Stage étant équipée du protocole Chromecast Audio, elle s’installe à travers l’application Google Home. Cette procédure est toujours aussi simple et efficace. Une fois celle-ci terminée, il est possible de se rendre dans l’application Bang&Olufsen pour retrouver la Stage et passer à son paramétrage. De multiples réglages sont disponibles, comme toujours avec les produits audio connectés B&O. Deezer est intégré à l’application pour la lecture musicale directe, tout comme les webradios. Grâce à Chromecast et à AirPlay 2, la Stage peut recevoir la musique depuis à peu près n’importe quelle application et n’importe quel système d’exploitation. Cela la rend parfaitement universelle.
Une barre de son Atmos vraiment à l’aise sur la musique Dès les premières minutes d’écoute, il se passe quelque chose. En mode musique, la restitution est un mélange de précision et de déferlement de grave. La Stage se veut autonome sans nécessiter de caisson : c’est bien le cas. Une très grande
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majorité des utilisateurs saura se satisfaire du rendu très convaincant dans ce domaine. Les capacités dynamiques semblent être sans limite avec des basses punchy qui tapent autant qu’elles savent descendre en fréquence. C’est tout simplement incroyable venant d’une barre de son. Certaines petites paires d’enceintes de bibliothèque ne sont pas capables de générer autant d’assise dans le grave. Le bas-médium profite également de cette dynamique pour offrir une restitution de la contrebasse jubilatoire. En mode music, la scène sonore reste cantonnée aux dimensions de la barre. Ce qui est déjà pas mal étant donnée la largeur physique de la Stage. Le son ne s’en échappe globalement que très peu. Mais au moins, le rendu respecte le message d’origine, sans en rajouter. La lisibilité est très bonne avec une séparation réussie des instruments. L’aigu semble un peu court ; dans ce registre, la Stage pourrait aller un peu plus loin à notre goût. Sans toucher aux réglages, les voix semblent un peu bouchées. Mais il est possible de modifier cela en se rendant dans l’égalisation. Si vous cherchez à faire sortir le son de la barre, le mode movie a la bonne idée de ne pas colorer le son. Il ajoute de l’ampleur, un peu de réverbération mais en respectant le message original. Il est donc intéressant d’activer ce mode pour les écoutes musicales afin de développer la scène sonore en largeur et en profondeur pour se sentir comme transporté dans le
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Spécifications •Barre de son, enceinte sans fil •Haut-parleurs : 3x tweeters 19 mm, 4x médiums 4 cm, 4x woofers 10 cm •Amplification : 11 x 50 Watts •Décodages : Dolby Atmos, Dolby TrueHD •Connectivité : 1x entrée analogique mini-jack, 1x entrée HDMI, 1x sortie HDMI eARC 4K HDR, 2x RJ45, Wi-Fi ac, •Bluetooth 4.2, AirPlay 2, Chromecast, B&O BeoLink •Dimensions (l x h x p) : 1100 x 170 x 77 mm •Poids : 8 kg
Notre avis Équipement
Design - finition
Ergonomie
Performances
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lieu de l’enregistrement. En revanche, le grave s’assagit dans ce mode où l’on perd pas mal de dynamique. Sur YouTube, le meilleur résultat s’obtient en activant l’upmix et en désactivant le Virtualize, ils sont actifs tous les deux par défaut. Il faut laisser actif le réglage des effets basse fréquence qui remonte le niveau dans ce domaine à partir de n’importe quelle source. Passons maintenant en Dolby Atmos pour profiter des effets virtualisés. Eh bien ça fonctionne ! Il y a des effets en hauteur, sur les côtés, des objets dans l’espace alors que seule la barre reproduit la totalité des canaux. C’est toujours aussi bluffant d’entendre ce que les fabricants arrivent à faire désormais. Alors bien sûr, nous ne sommes pas baignés dans une ambiance totalement réaliste. Il n’y a pas d’effets derrière nous. Mais tout l’espace entre le canapé et le téléviseur accueille des effets ici et là, parfaitement cohérents avec les bandes-son d’origine que nous connaissons bien. Ce qui crée une véritable sensation de volume, toujours avec un appui assez phénoménal dans les basses fréquences. Attention à un petit détail : si vous désactivez l’effet Virtualize, le Dolby Atmos ne sera plus reconnu automatiquement. En position à plat, cela fonctionne assez bien malgré nos craintes. Pour ce qui est du grave, le résultat est identique. Les timbres semblent être reproduits de la même façon. Le plus gros changement concerne la scène sonore qui est recentrée à l’extrême. On a perdu toute la largeur de la position murale. Nous vous conseillons d’éviter autant que possible cette position et d'opter pour la fixation murale, même si cela engendre quelques travaux somme toute assez limités : trois trous dans le mur pour un résultat sonore supérieur.
En conclusion Bang & Olufsen a encore une fois fait très fort. C’est assez régulier sur les dernières productions du fabricant danois. La petite enceinte M3, la très grosse Beosound Edge et maintenant la barre de son Stage. Autant de produits performants pour lesquels la signature B&O n’est pas volée. Alors bien entendu, la B&O Stage n’est pas donnée si l’on s’en tient au tarif affiché. Cependant, il faut prendre en considération sa double fonctionnalité : barre de son multicanale et enceinte connectée. Surtout qu’elle est aussi performante dans les deux cas. Et vous pouvez aller encore plus loin : les possibilités de réglages audio sont nombreuses pour adapter le son à vos goûts. Elle a beau avoir le format d'une barre de son, elle peut très bien être utilisée uniquement en tant qu’enceinte pour la musique si vous appréciez son esthétique. Au final, son prix devient justifié car elle coche toutes les cases. Pour terminer, comparons-la à la seule concurrente que nous lui voyons dans le domaine des barres de son tout-en-un haut de gamme : la Sennheiser Ambeo. La tenue dans le grave de la B&O est meilleure que celle de l’Ambeo, dont c’est le point faible principal. La Stage sera un peu moins pourvue en effets sonores que l’Ambeo, offrant moins de largeur et une scène frontale moins exubérante. L’immersivité ressentie est donc sensiblement meilleure avec l’Ambeo, et puis elle décode aussi le DTS:X. Côté musique, la Stage offre un meilleur grave, des timbres mieux respectés et une scène sonore plus convaincante que l’Ambeo. À 1000 € de moins que la Sennheiser, notre préférence va à la barre de son B&O Beosound Stage, beaucoup plus polyvalente.
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DALI
750 €
Katch One Dali, spécialiste danois des enceintes acoustiques, proposait déjà dans sa gamme une barre de son, la Kubik One. Relativement massive et conçue à partir de haut-parleurs venus de la Hifi, cette dernière n'a rencontré qu'un succès modéré. Aussi, pour sa nouvelle mouture, la Katch One, Dali a-t-il changé d'approche. Le format reste imposant, mais gagne en élégance et en finesse. Les haut-parleurs utilisés sont maintenant ceux de la petite enceinte nomade de luxe Dali Katch. Cela donne à cette nouvelle barre de son plus de style, plus d'énergie... et aussi, semble-t-il, une meilleure réussite puisqu'elle a déjà reçu de nombreux prix, notamment celui du meilleur système son pour TV de la saison, décerné par l'EISA. par Pierre Stemmelin Avec son design qui respire l'esprit scandinave, ses extrémités arrondies, sa façade tendue d'un joli tissu présentant une belle matière, la Dali Katch One est assurément une barre de son fort élégante. En revanche, elle n'est pas des plus compactes : rien à
voir avec certaines de ces soundbars filiformes ou plates comme des limandes, conçues pour se faire oublier. Ne comptez donc pas installer la Dali Katch One directement au pied de votre téléviseur. Avec ses 16,4 cm, elle cacherait le bas de l'image. Le
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mieux est d'accrocher cette barre de son Home Cinéma au mur, juste en dessous du téléviseur. Deux petites lanières un cuir véritable sont fournies et jouent le rôle d'attaches murales à la fois pratiques et stylées. Si ce type d'installation ne vous convient pas, il est également possible de poser la Dali Kacth One sur un support. Deux petits pieds en bois tubulaires amovibles sont fournis dans ce but. Dans ce cas, il faut juste que le téléviseur soit installé sur une tablette séparée ou surélevée par un petit support d'une quinzaine de centimètres de haut comme c'était le cas lors de nos essais.
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l'assemblage est précis. C'est sérieux, solide et les composants utilisés sont de grande qualité.
Un rendu sonore qui a du corps et une cohérence rare
La Dali Katch One est livrée avec une petite télécommande et dispose d'un jeu de touches lumineuses sur sa tranche supérieure donnant accès à toutes ses fonctions. Le pilotage depuis la télécommande du téléviseur associé n'est pas prévu. C'est un peu dommage. Heureusement, il reste possible de piloter la barre de son depuis le téléviseur (allumage, réglage du volume, extinction) Une barre de son qui prend ses aises lorsque l'on utilise la connexion HDMI ARC. Le reste pour de bonnes raisons de performances de la connectique comporte deux entrées acoustiques numériques optiques, une entrée analogique sur mini-jack, une sortie subwoofer et une liaison Dali, spécialiste de l'acoustique et des enceintes Hifi Bluetooth. Il n'y a pas de liaison réseau. La Dali haut de gamme, n'a volontairement pas cherché à Katch One n'est pas une barre de son connectée. faire de sa Katch One un produit trop compact. Il À l'écoute, la Katch One peut être qualifiée de barre sait qu'il est extrêmement difficile de reproduire le de son audiophile, ce qui n'est pas si courant. En son et notamment les voix de façon naturelle, avec effet, contrairement à beaucoup de modèles dans du corps, sans consonance criarde à partir des cette gamme de prix qui ont un rendu criard, la Dali minuscules transducteurs qui équipent beaucoup de Katch One propose des timbres particulièrement barres de son Home Cinéma concurrentes. La Katch bien équilibrés. Les voix ont du corps, de la One se veut en outre autonome. Elle dispose d'une consistance. Les basses sont d'un très bon niveau sortie pour un éventuel caisson de grave optionnel, compte tenu de l'absence de caisson de grave. Le mais doit déjà pouvoir restituer un son ample et ��� cohérent, avec des basses qui ont du poids sans l'ajout d'un subwoofer déporté. Pour y parvenir, un Spécifications coffret d'un volume conséquent est tout d'abord •Type : barre de son 2.0 nécessaire. Ensuite, des haut-parleurs très sérieux, •Amplification intégrée : 4 x 50 watts de haute performance sont requis. Sur ce second •Haut-parleurs : 2 tweeters à dôme textile de 21 mm, 4 point, Dali n'a pas lésiné. boomers à dômes aluminium de 8,9 cm, 4 radiateurs pasLe coffret de la Dali Katch One, en ABS renforcé par sifs de 11,5 cm à diaphragme en acier fibre de verre, est d'une grande rigidité. Ses faces •Réponse en fréquences : de 46 Hz à 25 kHz à ±3 dB avant et arrière comportent des amorces de •Connectique : HDMI ARC, 2 entrées numériques oppavillons ou guides d'ondes moulés afin d'optimiser tiques, entrée analogique sur mini-jack, sortie subwoofer, la diffusion des transducteurs. Ces transducteurs port USB de charge 5 V, liaison Bluetooth 4.0 AAC/AptX sont au nombre de 10 : 6 actifs et 4 passifs. À •Dimensions 164 x 860 x 69 mm l'avant, on trouve deux couples, chacun constitué •Poids : 3,7 kg d'un tweeter à dôme textile de 21 mm et d'un boomer. Les boomers sont identiques à ceux de l'enceinte nomade Katch, de 8,9 cm de diamètre, équipés de très solides dômes en aluminium et de Notre avis puissants moteurs à aimant néodyme. On en trouve deux autres à l'arrière de la Katch One. Leur réponse dans le grave est renforcée par quatre Équipement Design - finition radiateurs passifs de 11,5 cm de diamètre, à membranes planes en acier, répartis entre l'avant et l'arrière tandis que l'alimentation est confiée à 4 Ergonomie Performances amplis en classe D de 50 watts chacun. La qualité de fabrication de la Dali Katch One est donc de très bon niveau. La finition est très propre,
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spectre sonore est d'une grande cohérence. Ce n'est pas de la Hifi, mais la Dali Katch One se révèle aussi bien adaptée pour les programmes TV, les films, les séries ou même pour écouter de la musique. Le son est puissant, propre, précis, sans stridence trop prononcée. La Dali Katch One ne cherche pas à créer des effets surround enveloppants qui remplissent toute la pièce. En revanche, son image sonore est aérée et d'une construction très naturelle. Les voix ne sont pas étriquées tout en restant bien centrées sur l'écran tandis que les effets latéraux se développent à droite et à gauche, dépassant le cadre de l'image.
On bénéficie même d'une sensation de relief et de profondeur très convaincante. Un mode "wide" peut être enclenché pour élargir la scène sonore. Il agit de façon bien perceptible, dans des proportions qui restent raisonnables. La scène sonore garde sa cohérence. L'équilibre tonal est à la fois clair et chaleureux. La Dali Katch One est sage et offre un son harmonieux. Elle est très agréable à écouter. Elle prend totalement le contrepied de certaines concurrentes, très démonstratives en termes de spatialisation du son et qui se révèlent assez vite fatigantes à vivre.
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Airplay2
AVR30
Amplificateur audio-vidéo 16 canaux
home-cinéma sans concession
www.pplaudio.com Tél. : 04 50 17 00 49
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DENON
900 €
DHT-S716H Denon a récemment renouvelé l’ensemble de ses barres de son. La DHT-S716H en est le modèle le plus haut de gamme. Autonome, cette barre peut se voir complétée par un caisson sans fil et des enceintes surround, elles aussi sans aucune liaison filaire. Le tout passe à travers le protocole HEOS désormais généralisé dans les séries HiFi et home cinéma de Denon. Très bien équipée en termes de connectivité, la DHT-S716H vise à remplacer complètement un amplificateur audio/vidéo. par Alban Amouroux
Une véritable centrale home cinéma Cette barre Denon chapeaute une gamme de cinq modèles plus ou moins puissants, plus ou moins équipés. La DHT-S716H fait carton plein avec trois entrées audio, quatre entrées et une sortie HDMI ainsi qu’un port USB capable de lire des fichiers stockés sur une clé. Avec en plus le Bluetooth et la lecture audio en réseau, difficile de faire plus complet. Vous pourrez ainsi relier toutes vos sources, du lecteur Blu-ray à la box TV en passant par la platine vinyle et le lecteur CD. Cela risque de faire un bon nombre de câbles qui heureusement ne se verront pas, les connecteurs étant placés à l’arrière et sous la barre. Enfin, ça c’est si vous choisissez la position posée à plat sur le meuble TV. La DHT-S716H peut également être fixée au mur. Dans ce cas, il faut la faire tourner à 180°, les prises se retrouvent alors en bas. Une grosse saignée dans le mur devra préalablement être réalisée pour éviter que les câbles soient visibles. La barre présente des formes travaillées faites de courbes et d’angles fuyants. Ce design est repris de
l’ancienne gamme d’enceintes et de barres sans fil HEOS. La majeure partie visible est recouverte d’un tissu acoustique noir. Trois touches sont positionnées sur le côté droit, pour le volume et mise en sourdine. Une grande LED horizontale en bas de la façade s’éclaire en bleu lorsque tout est ok. Le tissu cache les trois voies reproduites par la barre : gauche, centrale et droite. Chacune est constituée de trois haut-parleurs : un tweeter et deux woofers elliptiques. La reproduction des basses fréquences est renforcée par la présence de deux évents en face arrière. Les haut-parleurs sont positionnés sur l’arête avec un angle de 45°. Ainsi la dispersion est-elle identique, que la barre soit posée à plat ou fixée au mur. Six amplificateurs en classe D s’occupent de tous ces haut-parleurs. Fonctionnant en trois voies, la DHT-S716H est dépourvue de canaux dédiés aux effets surround. Elle n’est pas non plus compatible Dolby Atmos. Elle se concentre sur une reproduction efficace des canaux frontaux sans essayer de bricoler le son de façon artificielle. Elle accepte les bandes-son en DTS-HD et en Dolby True HD, ce qui la rend
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compatible globalement avec tous les films. Côté son, grâce au protocole HEOS, la barre peut accéder aux principaux services de musique en streaming comme Spotify, Deezer ou Tidal, aux radios web et aux dossiers de musique partagés sur votre réseau. Elle joue donc le double rôle de barre de son et d’enceinte sans fil, sans avoir besoin d’allumer le téléviseur pour les écoutes musicales. HEOS lui permet de rejoindre un système multipièces avec d’autres appareils Denon ou Marantz compatibles afin d’écouter la musique dans toute la maison.
Une scène sonore d’une grande ampleur Nous avons utilisé la DHT-S716H avec un lecteur Blu-ray UHD relié sur l’une de ses entrées et avec Android TV via le retour HDMI ARC. Dans les deux cas, la télécommande du téléviseur pilote bien le volume de la barre grâce aux commandes CEC. Une petite télécommande infrarouge est livrée avec la barre mais elle devrait assez peu servir. Elle est utile pour les écoutes en Bluetooth dont elle gère la lecture et la navigation précédent/suivant. Elle présente également six touches de présélections pour rappeler des réglages d’entrées et de modes audio. Nous démarrons sur des films avec le mode movie sélectionné depuis l’application HEOS. La barre développe une scène sonore ultra large dépassant largement ses dimensions physiques. Le son s’étire également en hauteur avec des voix bien centrées sur l’écran. Les timbres sont bien respectés, sans mise en avant d’un registre. Le ressenti est proche
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de celui de petites enceintes, avec du poids, de la précision et de la respiration. Denon a donc choisi la qualité de restitution plutôt que les effets à outrance. C’est simple, il n’y en a pas. Pas plus qu’en stéréo en tous les cas. Avec bien entendu l’avantage d’une véritable voie centrale qui précise l’action, même lorsqu’on ne se trouve pas pile face à l’écran. Les écoutes musicales sur Tidal sont agréables. Là encore, la scène sonore est au moins aussi large que la barre. La DHT-S716H confirme son statut d’enceinte double emploi : elle surclasse quasiment n’importe quelle enceinte sans fil mono. Toujours grâce à cette tenue dans le grave d’un très bon niveau qui pourra presque vous éviter de passer par un caisson de basses. Tout du moins pour les petites pièces. En termes de fidélité et de respect des timbres, la Denon DHT-S716H est selon nous la meilleure barre de son à moins de 1000 €. Mais ce n’est pas la meilleure dans le domaine de la restitution des effets : le son reste autour de la barre et de l’écran, il n’y a aucun déplacement ni effet d’enveloppement. Alors, la sage fidélité de la DHT-S716H ou l’exubérance souvent colorée de ses concurrentes ? À vous de choisir !
■ Spécifications •Barre de son 3 canaux •Haut-parleurs : 3x tweeters de 13 mm, 6x woofers de 50x125 mm •Amplification : 6x modules classe D •Décodages : Dolby TrueHD, DTS HD •Connectivité : Wi-Fi, Bluetooth, Ethernet, 3x entrées HDMI 4K, 1x sortie HDMI ARC CEC, 1x entrée analogique mini-jack, 1x entrée numérique optique, 1x entrée numérique coaxiale, 1x port USB, HEOS, AirPlay 2, Hi-Res audio, compatible Google Assistant & Amazon Alexa •Dimensions (l x p x h) : 1100 x 148 x 72 mm •Poids : 4,8 kg
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Ergonomie
Performances
58
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HARMAN KARDON
900 €
Citation Bar Harman Kardon rassemble toutes ses enceintes connectées au sein de la gamme Citation. Les barres de son en font partie et il existe deux modèles. La Citation Bar est la plus grande et la plus chère des deux. Commercialisée seule, elle peut fonctionner ainsi ou être complétée par d’autres éléments Citation. Nous l’avons testée en configuration isolée afin de voir ce que pouvait donner cette proposition de barre de son autonome haut de gamme. par Alban Amououx La série Citation s’agrandit régulièrement pour couvrir tous les besoins et pour s’adresser à toutes les pièces de la maison. Il est bien plus facile avec cette gamme qu’avec n’importe quelle autre de constituer un système multiroom sur-mesure, de l’enceinte portable à la barre de son en passant même par un radio-réveil avec chargeur sans fil pour smartphone. Pour s’adapter au mieux au style de votre intérieur, tous les produits Citation sont disponibles en gris chiné ou en noir. Comme toutes ses petites camarades, la Citation Bar est compatible avec les environnements de Google et d’Apple : Chromecast audio d’un côté, AirPlay 2 de l’autre. Cette barre est intelligente avec la présence de Google Assistant et de ses micros pour un contrôle vocal complet. Une des caractéristiques spécifiques de certaines enceintes Citation réside dans la présence d'un écran couleur tactile. Ce dernier présente des
formes arrondies pour un look résolument moderne jamais vu ailleurs. Il donne accès à l’intégralité des fonctions de la barre pour pouvoir se passer du smartphone ou de la télécommande, tout du moins lorsque l’on souhaite effectuer des réglages ou gérer les commandes de la musique. Il permet aussi de suivre toute la phase d’installation. Ce qui est bien utile car lorsque nous avons installé la Citation Bar, celle-ci a effectué une mise à jour majeure qui a duré un bon quart d’heure. Sans cet écran nous indiquant le pourcentage d’avancement de la procédure, nous aurions pu croire que la barre s’était bloquée alors qu'il n’en était rien.
Une barre de son 3 canaux à contre-courant Pour faciliter l’usage de sa Citation Bar, Harman Kardon a décidé de ne pas s’aventurer sur la voie des décodages multicanaux immersifs. Le
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fonctionnement n’en est que plus simple. Vous avez le choix entre différents modes sonores préréglés (musique, films, news, etc.) et l’application d’un mode surround par dessus type virtualisation. Il y a également un réglage de niveau des graves et un autre pour synchroniser les dialogues avec l’image en appliquant un retard de quelques millisecondes. Pour le reste, il faut s’en remettre au travail de conception acoustique d’Harman Kardon sur cette barre. Dans un format large d’1,15 m, la Citation Bar dispose de seulement trois canaux. Ils sont tous constitués du même appareillage : deux woofers de 10x5 cm et un tweeter. Il n’y a pas de haut-parleurs surround aux extrémités, et pas plus de hautparleurs dirigés vers le plafond. Cependant, Harman a pensé à l’éventualité où vous souhaiteriez faire évoluer le système. Il est donc possible d’ajouter des enceintes principales Citation, des surround et un caisson de basses, le tout sans fil bien sûr. La Citation Bar joue alors le rôle exclusif de voie centrale, une configuration qui n’a pas été explorée par la concurrence à ce jour. L’installation et la connexion de la barre au réseau dépend de votre smartphone. Une fois la barre allumée pour la première fois, après vous avoir demandé quelle est votre langue préférée, elle vous propose de poursuivre l’installation via Android ou via Apple iOS. Dans le premier cas, l’installation nécessite l’app Google Home. Dans le second, elle passe par la connexion AirPlay de l’iPhone ou de l’iPad. Une fois l’une ou l’autre effectuée, la Citation Bar est automatiquement utilisable dans les deux univers.
Une ambiance naturelle, un médium-aigu fidèle Cette barre est extrêmement bien équipée avec trois entrées HDMI et une sortie HDMI ARC. Elle possède aussi une entrée numérique optique, une entrée analogique et le Bluetooth. Elle remplace un petit amplificateur home cinéma. Harman livre les supports muraux, c’est-à-dire deux pattes métalliques. Dans ce cas, il faudra prévoir une saignée dans le mur pour faire passer une quantité plus ou moins conséquente de câbles. Dès que nous avons relié la barre et allumé notre téléviseur, celle-ci a été immédiatement reconnue via la connexion ARC/CEC. Elle a pris le relais pour reproduire le son à la place des haut-parleurs de la TV. Malgré l’absence de décodage Dolby/DTS, la Citation Bar a été fort bien conçue pour reconstituer une ambiance cinéma très enveloppante. En activant le mode surround, nous profitions bien
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d'effets ponctuels latéralisés, au niveau de nos enceintes surround latérales habituelles. Une prouesse dont peu de barres sont capables, même celles équipées de haut-parleurs surround dirigés vers les côtés. Le grave est propre sans être phénoménal. Il est suffisamment présent pour ne pas être frustré en conditions normales. Si vous vous attendez à quelque chose de plus spectaculaire, il faudra opter pour le caisson disponible en option. Quant au médium-aigu, il est suffisamment précis, fidèle et exempt de coloration pour ne pas nous faire regretter nos enceintes habituelles. Là encore, ce sont des performances rares dans le monde des barres de son. Avec la Citation Bar, Harman Kardon propose la barre de son des compromis qui n’oublie pas la qualité sonore avant tout. Celle-ci est aussi qualitative qu’une petite paire d’enceintes HiFi, le grave en moins. L’ambiance sonore fait partie de ce qui se fait de mieux en termes de présence, de précision et de réalisme, très neutre, sans aucune réverbération abusive. Une barre de son certes chère, mais aux prestations tout à fait en rapport avec son tarif.
■ Spécifications •Type : barre de son 3.0 intelligente Equipement : 3x tweeters 20 mm, 6x woofers 50x100 mm Puissance : 150 Watts Rapport signal/bruit : >80 dB Formats de fichiers supportés : AAC, MP3, Ogg Vorbis, WAV, FLAC, Opus Échantillonnage : 24 bits/96 kHz Décodage : Dolby Digital, DTS HD (downmixés) Connectivité : WiFi ac, Bluetooth 4.2, Ethernet, 3x entrées HDMI, 1x sortie HDMI ARC, 1x optique, 1x analogique mini jack Autres : Google Assistant, Chromecast audio, AirPlay 2 Consommation en veille : <2W Dimensions (l x p x h) : 1150 x 115 x 64 mm Poids : 4,1 kg
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Ergonomie
Performances
60
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JBL
400 €
Link Bar La barre de son a pour objectif principal d’améliorer le son d’un téléviseur. Avec JBL, elle en améliore également la connectivité. La JBL Link Bar est en effet la première barre de son avec Android TV intégré. Au passage, elle embarque également Google Assistant pour le contrôle vocal. C’est donc une véritable enceinte couteau suisse qui donnera un coup de boost à un téléviseur un peu ancien. par Alban Amouroux La smart TV dans une barre de son Chez JBL, la série Link regroupe toutes les enceintes connectées. Il y a les petits modèles simples et autonomes, et cette barre de son de nouvelle génération. 102 cm de large, c’est un format classique pour une association avec un téléviseur d’au moins 40". Épaisse de seulement 6 cm, cette barre de son pourra prendre place au pied de l’écran plat sans empiéter sur l’image. Toujours au chapitre de l’encombrement minimal, elle peut
fonctionner sans caisson de basses externe grâce à ses quatre woofers de 44x80 mm, bien qu’il soit possible d’ajouter un caisson en option, un bouton de synchronisation est d'ailleurs prévu à cet effet en face arrière. L’équipement en haut-parleurs est complété par deux tweeters de 20 mm. Nous sommes donc en présence d’une barre de son stéréo et non multicanale. Il n’y a pas de décodage Dolby ou DTS mais seulement des modes de restitution sonore qui vont appuyer sur certaines zones de fréquences et donner plus ou moins
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d’ampleur virtuelle. La Link Bar est particulièrement bien équipée en termes de prises avec trois entrées HDMI 4K, une sortie HDMI ARC et deux entrées audio auxiliaires. Vous pourrez donc centraliser toutes vos sources qui seront ensuite transmises au téléviseur. Côté réseau, une prise Ethernet offre une alternative au Wi-Fi, tandis que le Bluetooth facilite l’écoute musicale. Totalement dévouée à l’univers Google, la Link Bar est visible sur le réseau en tant que lecteur Chromecast Audio. Le contrôle vocal de la barre est possible via Google Assistant et les micros intégrés à la barre. Un petit commutateur sur le dessus permet de les désactiver si besoin. L’atout principal de cette barre de son déjà bien connectée réside dans l’intégration d’une passerelle vidéo Android TV. Elle est identique à celle que l’on peut voir sur les téléviseurs Philips ou Sony, ou sur les boîtiers externes tels que le Google Chromecast Video ou le Nvidia ShieldTV. On retrouve sous forme de bandeaux horizontaux les différentes applications de lecture vidéo et d’accès aux services de SVOD. Cependant, nous nous sommes rendu compte que la Link Bar ne bénéficiait pas d’un processeur aussi puissant que ceux des téléviseurs. Malgré une liaison Ethernet et un accès Internet suffisant, la navigation est un peu plus lente et les vignettes n’apparaissent pas toujours immédiatement. Les réglages de la barre passent par les menus Android TV. Ils sont assez limités avec seulement une modulation des basses fréquences et le choix d’un mode sonore entre Film, Musique et Voix. La télécommande Bluetooth offre un contrôle total de la barre mais il manque l’accès aux modes sonores que l’on ne pourra pas changer à la volée. Il y a bien le HDMI CEC entre la barre et le téléviseur pour un allumage synchronisé, mais pas entre la barre et les sources qui lui sont reliées.
Précise sur les voix La restitution sonore est agréable. Les voix et les instruments plutôt situés dans le médium/aigu, comme les cuivres ou l’harmonica, sont parfaitement décollés de la barre en hauteur pour sembler venir du centre du téléviseur. Les voix respirent, elles ne sont pas voilées comme souvent avec les barres constituées de tout petits hautparleurs, même si les timbres ne sont pas forcément fidèles. C’est toutefois le point fort de cette barre qui procure des dialogues toujours distincts. La scène sonore occupe toute la largeur de la barre, elle déborde même un peu en dehors des extrémités si l’on écoute d’excellents
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enregistrements. Il manque du poids et de la frappe sur la basse et les percussions. Le grave s’écourte très vite. Il y a néanmoins un peu de résonance agréable dans le haut grave, sans traînage. L’équilibre est globalement satisfaisant mais pour le conserver il faut éviter de trop pousser sur le volume. Les écoutes via Spotify Connect sont très sympas avec l’écran qui bascule sur l’affichage de la jaquette, le titre et l’artiste avec le temps qui défile. En home cinéma, il n’y a aucun traitement particulier. Si vous attendez des effets virevoltants, passez votre chemin. La restitution reste claire et lisible, mais rien ne vient vous immerger dans l’action. On reste en stéréo améliorée avec une pseudo voix centrale. Grâce à la largeur de la barre et de sa restitution, l’espace sonore est correctement rempli. Le rendu est supérieur à celui d'une petite enceinte mono et au son d’origine de la plupart des écrans plats grâce à l’ampleur développée. Pour aller encore plus loin, il faudra lui ajouter le caisson sans fil JBL SW10. En résumé, cette JBL Link Bar sait faire plein de choses, sans réellement exceller dans aucun domaine. Elle apporte surtout de nombreuses fonctionnalités à un écran plat un peu vieillissant sans encombrer exagérément le salon. Elle est également envisageable en association avec un petit vidéoprojecteur, peut-être son meilleur cas d’usage.
■ Spécifications •Barre de son avec Android TV •Haut-parleurs : 2x tweeters 20 mm, 4x woofers 44x80 mm •Amplification : 100 Watts max. •Connectivité : Wi-Fi b/g/n/ac, Bluetooth 4.2, Ethernet, 3x entrées HDMI 4K, 1x sortie HDMI ARC CEC, 1x entrée analogique mini-jack, 1x entrée numérique optique, Chromecast audio, Google Assistant, Android TV 9 •Dimensions (l x p x h) : 1020 x 60 x 93 mm •Poids : 2,5 kg
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Ergonomie
Performances
62
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POLK
330 €
Signa 3 La barre de son S3 est la quatrième référence au sein de la gamme Polk Signa. Cette série a pour but de proposer des produits compacts et bon marché pour rendre accessible le son cinéma au plus grand nombre. La Signa S3 se différencie des autres modèles essentiellement par sa connectivité : c’est la seule à bénéficier du WiFi pour assurer un usage mixte film et musique. par Alban Amouroux Les barres de son Polk Signa sont vraiment simples à tout point de vue : au moment de l’installation comme à celui de l’utilisation. Ces produits représentent l’antithèse des barres remplies de fonctions, de modes audio et de connecteurs. Avec les Signa, on va à l’essentiel pour ne pas rebuter les futurs acheteurs. Elles s’adressent donc potentiellement à tous ceux qui veulent améliorer le son de leur téléviseur sans avoir aucune
connaissance technique. Nous pouvons vous confirmer que c’est bien le cas : il est impossible de se perdre et de ne pas parvenir à utiliser la Signa S3. Les modèles S1 et S2, juste en dessous dans la gamme, bénéficient de fonctionnalités quasiment identiques et d’un design semblable. La Signa Solo monte encore d’un cran dans la simplicité en étant dépourvue de caisson de basses. Elle se destine aux petites pièces comme une chambre ou un bureau.
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Quant à la Signa S3 de ce test, elle en fait un peu plus que les autres modèles en se proposant de remplacer également une chaîne HiFi grâce à sa connexion WiFi.
Pour un recul idéal de 3 mètres La Signa S3 présente un format classique ; ses dimensions devraient lui permettre de prendre place sur la plupart des meubles TV. Elle sera particulièrement adaptée à un téléviseur de 40" dont la largeur est identique. Rien ne vous empêche de la placer sous une TV un peu plus grande tout en restant raisonnable. Sa hauteur la classe parmi les barres de son les plus plates. Encore un avantage pour ne pas trop avoir à se poser de question en termes d’encombrement global. La finition est agréable, une grande partie de tissu recouvrant la façade et la face supérieure. Le caisson de basses est en bois, agrémenté d'une finition granuleuse noire le rendant discret et résistant aux rayures légères. Toute sa face avant est recouverte du même tissu que la barre. Le hautparleur de grave est caché par ce tissu tandis que l’évent bass-reflex reste visible avec une finition laquée. L’appairage sans fil avec la barre est automatique. Si nécessaire, une procédure très simple via une touche à l’arrière du caisson permet de les synchroniser à nouveau. Toujours dans cet esprit de simplicité et d’efficacité, la connectique filaire est réduite à une prise HDMI, une prise numérique optique et une entrée auxiliaire sur prise mini jack. Le HDMI est bien sûr ARC pour récupérer les flux audio du téléviseur par ce biais. La prise optique sert d’alternative en cas d’absence de HDMI ARC. Côté musique, deux possibilités sans fil sont proposées : le Bluetooth et le WiFi. Notez qu’il n’y a pas de connexion réseau filaire Ethernet. L’association WiFi passe par l’application Google Home, ce qui est nécessaire pour assurer la compatibilité Chromecast. Ce protocole de diffusion sans fil largement utilisé sert à transmettre quasiment n’importe quelle source musicale depuis un smartphone, une tablette ou un PC vers la barre Signa S3.
Une enceinte sans fil qui sait s’imposer La S3 est une barre stéréo équipée de deux hautparleurs de chaque côté : un médium et un tweeter séparés. Il n’y a donc pas de voie centrale physique. La S3 s’occupe de la reproduire à l’aide du mode Voice Adjust. Celui-ci renforce les dialogues, une
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attente importante, de nombreux programmes ayant la fâcheuse tendance à noyer les voix des actrices et acteurs derrière les effets sonores ou la musique. Le Voice Adjust est efficace dans cet exercice, même au plus bas niveau. Trois autres modes audio sont directement accessibles depuis la télécommande via des boutons illustrés d’icônes : film, musique et mode nuit. Le premier ajoute de l’ampleur au signal, que la source soit en Dolby ou non. Nous déplorons malheureusement l’absence de support du DTS. Le mode musique est le plus équilibré, où le caisson n’en fait pas trop et l’aigu s’assagit. À ce propos, le caisson peut se régler séparément grâce à des touches de niveau accessibles sur la télécommande. De très pratiques LEDs cachées derrière le tissu de façade s’éclairent pour indiquer le niveau de volume général et celui du caisson. Polk multiplie les barres de son afin de répondre au maximum de demandes. Avec la Signa S3, le créneau des barres connectées avec caisson de basses séparé autour de 300 € est maintenant couvert. Les effets audio 3D ne sont pas les plus démonstratifs mais ils apportent un vrai plus par rapport au son de la plupart des écrans plats. Le seul reproche que nous pouvons lui adresser est cette absence de reconnaissance des flux DTS.
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Spécifications •Barre de son connectée •Type : barre et caisson 2.1 •Equipement : 2x tweeters 25 mm, 2x woofers 32x112 mm, 1x subwoofer 13 cm •Décodage : Dolby Audio •Connectivité : WiFi, Bluetooth, 1x HDMI ARC, 1x optique, 1x analogique mini-jack •Autres : Chromecast audio, compatible Google Assistant, mode Voice Adjust •Dimensions (l x p x h) barre : 898 x 83 x 56 mm •Dimensions (l x p x h) caisson : 171 x 343 x 311 mm
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Ergonomie
Performances
64
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SAMSUNG
1400 €
HW-Q950T La nouvelle barre de son haut de gamme Samsung HW-Q950T a été présentée officiellement début septembre. Elle est composée d’une barre principale associée à un caisson de basses et à deux enceintes satellites surround. Compatible avec les formats et les technologies Dolby Atmos, Dolby Vision, DTS:X, HDR10+ et Bluetooth, elle veut vous faire oublier les ensembles 5.1 parfois délicats à installer dans certaines pièces à vivre. Se proposant d’être plus discrète, elle offre pourtant une configuration sur 9.1.4 canaux. Associée à une nouvelle télévision de la série Q de Samsung, elle peut utiliser la technologie Q-Symphony pour une immersion sonore encore plus saisissante sur le papier. Nous avons pu la tester pendant un moment et voici nos impressions. par Sylvain Pichot Comme tous les produits audio récents de Samsung, cette barre de son Home Cinéma a été développée avec les équipes du groupe Harman, devenu récemment propriété du géant sud-coréen. Mais, à la différence des modèles sortis l’an passé, seul le logo Samsung est présent. La soundbar Samsung HW-Q950T est livrée avec son caisson de basses et deux enceintes satellites surround. Le caisson et les enceintes arrière sont exactement les mêmes que ceux de l’ensemble Samsung HW-Q90R dont vous pouvez lire notre test complet. La barre, elle, est différente. Par rapport au modèle de l’année précédente, elle gagne deux canaux supplémentaires. Elle supporte également plus de formats audio. On profite donc ici d’un système 9.1.4. La barre de son HW-Q950T est équipée de 7 canaux horizontaux et de 2 canaux d’élévation (ou de hauteur) utilisant la réflexion du son sur le plafond. Les enceintes surround regroupent chacune un
canal horizontal et un autre de hauteur. Les graves sont gérés par le caisson de basses. On a donc droit à 14 haut-parleurs, y compris le subwoofer délivrant une puissance totale maximale de 546 Watts (d’après le constructeur).
Un ensemble 9.1.4 qui joue la carte de la compacité, de la sobriété et de la discrétion Le design est relativement sobre pour ce type de produit. La barre de son est principalement recouverte d’un tissu acoustique haut de gamme de type Kvadrat. Les deux extrémités sont biseautées et soulignées par des grilles. Cette configuration permet aux haut-parleurs d’être orientés dans des directions différentes : vers le côté et vers l’auditeur. Un petit écran est encadré par quelques boutons de contrôle sur le dessus. Il affiche quelques informations sommaires. Lorsque la barre est posée devant le téléviseur, cet afficheur est orienté vers le
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plafond. On ne le voit donc pas lorsqu’on est assis dans un canapé. Lorsque vous montez ou descendez le son, de petits points s’illuminent sur le devant de la barre pour confirmer qu’elle a bien reçu votre ordre. La barre mesure 123,2 cm de large pour 13,8 cm de profondeur et 6,95 cm de hauteur. On peut donc l’installer devant la plupart des téléviseurs sans gêner ; sa largeur correspond à celle de téléviseurs de 55 pouces. Le caisson est tout en hauteur avec un évent vers l’arrière et un woofer de 8 pouces installé sur le côté. Quant aux enceintes surround, elles sont relativement compactes, mesurant environ 20 cm de haut pour 10 cm de large. Comme le caisson, elles sont sans fil. Seul un branchement sur une prise secteur est nécessaire. On peut les installer sur les accoudoirs du canapé ou les monter sur un meuble ou encore sur un pied à poser au sol.
Une connectique ouverte à la plupart des applications et le WiFi pour la musique en ligne Côté connectiques, on dispose de deux entrées HDMI et d’une sortie eARC compatibles 4K et HDR10+. Il y a aussi une entrée audionumérique optique. La barre est WiFi, mais également Bluetooth. Elle peut donc jouer la musique à distance depuis votre smartphone. Le volume peut être géré par la télécommande fournie, celle du téléviseur ou celle d’un appareil tiers comme une box ou un dispositif multimédia comme une Nvidia Shield, par exemple. Pour la configuration, nous avons été surpris de ne pas pouvoir calibrer l’ensemble comme cela se fait sur du matériel audio haut de gamme. Aucun microphone de calibrage automatique n’est fourni à cet effet. Non, ici, le système est prêt en un instant. Il suffit d’appuyer sur les boutons situés au dos de chaque élément pour effectuer la connexion. Pour aller plus loin, comme sur la HW-Q90R, il est nécessaire de télécharger l’application Samsung SmartThings. On peut alors accéder au volume, aux modes d’égalisation préconfigurés : standard, surround, jeux ou adaptatif. On peut aussi associer un appareil en Bluetooth ou régler le mot de passe du réseau Wi-Fi domestique. Le service Spotify Connect y est disponible ainsi que l’assistant vocal Amazon Alexa.
À l’écoute Après avoir parfaitement pu identifier tous les hautparleurs et nous être assurés qu’ils étaient bien séparés grâce à la diffusion d’un bruit rose, nous sommes passés aux tests d’écoute. La plage du
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volume s’étend de 0 à 100. Toutefois, finalement, on l’utilise réellement entre 5 et 25 au grand maximum. Au-delà, les oreilles ont beaucoup de mal à supporter le niveau sonore et le son sature. Lors de visionnages de films, la barre de son (et les éléments qui l’accompagnent) propose un environnement audio totalement enveloppant. Les bandes sonores de démonstration vous plongent littéralement dans l’image et dans l’action. La séparation des effets est d’une grande précision. Ils sont aussi très bien localisés. Les claquements de portes et les appels par une personne depuis une autre pièce semblent réellement provenir d’autre part. Cela est encore plus vrai lorsque le format Dolby Atmos est présent sur la source. Les effets sont alors vraiment précis et diffusés à bon escient. On profite alors de toutes les petites subtilités de la bande-son et on a presque l’impression de voir les ingénieurs du son travailler en temps réel devant nous pour distiller les effets çà et là. La scène frontale est excellente. Particulièrement large notamment grâce aux haut-parleurs orientés sur les côtés, elle est puissante, dynamique lorsqu’il le faut et reste discrète si besoin. Nous avons pu observer un ensemble cohérent, sans rupture entre les zones avant et arrière. L’auditeur est submergé par un son tout autour d’un niveau sonore égal. C’est particulièrement agréable. La réflexion du son au plafond et les effets de hauteur sont tout à fait
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Spécifications •Type : barre de son 9.1.4 avec caisson de grave et enceintes surround sans fil •Haut-parleurs : 14 dont 1 woofer de 20 cm sur le caisson •Puissance : 546 watts max. •Décodages : Dolby Atmos, DTS:X •Connectivité : 2x entrées HDMI, 1x sortie HDMI eARC, 1x entrée numérique optique, Bluetooth (SBC), WiFi •Dimensions barre (l x h x p) : 1232 x 69,5 x 138 mm •Poids : 7,1 kg •Dimensions enceintes (l x h x p) : 210 x 120 x 141 mm •Poids : 2,1 kg •Dimensions caisson (l x h x p) : 210 x 403 x 403 mm •Poids : 9,8 kg
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pertinents. Les voix sont claires et parfaitement détachées du reste. En écoute purement musicale, la barre de son propose un certain dynamisme. En effet, on retrouve une large scène sonore plaçant l’auditeur au centre de toutes les attentions. On a toutefois l’impression que l’ensemble veut aller plus loin, plus haut, mais qu’il est limité, ne délivrant pas toute la puissance requise notamment pour des styles musicaux très rythmés. Certes, les basses sont bien présentes et peuvent être augmentées indépendamment, mais l’ensemble paraît manquer un peu de coffre.
Avec un téléviseur Samsung et la technologie Q-Symphony est-ce que ça marche encore mieux ? Nous avons pu essayer la barre de son HW-Q950T avec la télévision Samsung QE75Q950TS. L’association de deux appareils de la série Q du constructeur sud-coréen permet de profiter de la technologie Q-Symphony. Certains haut-parleurs du téléviseur sont alors utilisés conjointement à ceux de la barre de son afin de proposer un rendu totalement immersif. Jusqu’ici l’audio de la TV était désactivé lorsqu’une barre de son était connectée. Désormais, on peut donc compter sur un renfort supplémentaire. Enfin, pas exactement. En effet, normalement, la barre de son utilise trois hautparleurs frontaux. Avec une nouvelle télévision de la série Q, seuls les deux haut-parleurs installés à l’arrière de la TV en haut restent actifs. Cela
désactive automatiquement deux haut-parleurs de la barre de son pour ne laisser s’exprimer que celui qui est installé au centre. Les quatre autres dirigés vers les extrémités restent actifs. Dans une telle configuration, le système gagne en hauteur et c’est plutôt une bonne chose. On a alors droit à une scène sonore extrêmement large, très agréable. Le téléspectateur est véritablement immergé dans le son et c’est d’autant plus vrai s’il s’agit d’une bande sonore Dolby Atmos. Les effets sont saisissants. On en profite presque aussi bien, mais de manière moins subtile avec du 5.1 classique. L’ensemble Samsung HW-Q90R avait déjà fait forte impression lors de son test chez ON-mag. Avec ce modèle HW-Q950T embarquant plus de canaux, nous ne sommes absolument pas déçus non plus. Bien au contraire. La restitution sonore est à la hauteur de nos attentes et même mieux, car selon nous, elle peut parfaitement remplacer un système 5.1, voire plus avec un amplificateur AV associé. Le son est puissant, dynamique. Il remplit parfaitement la pièce et les effets sont bien présents, subtilement distillés pour vous faire sauter au plafond lors du visionnage de films à fort suspens, par exemple. L’association avec une télévision de la série Q de Samsung est un plus. Dommage de ne pas profiter d’un calibrage automatique digne de ce nom qui aurait optimisé les réglages, notamment pour les personnes peu à l’aise avec cette opération pourtant indispensable si on veut en profiter pleinement.
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SONOS
900 €
Arc Voici déjà la quatrième enceinte destinée à la TV signée Sonos. Pour la première fois, la compatibilité avec le son multicanal 3D est assurée. Cela passe bien entendu par des haut-parleurs dirigés vers le plafond et toujours une virtualisation des effets surround. La Sonos Arc est bien plus imposante que les modèles précédents pour délivrer un son home cinéma puissant et grand format. par Alban Amouroux Après la Playbar, le plateau Playbase et la petite Beam, l’Arc vient se placer au-dessus dans tous les domaines. Plus large, avec plus de haut-parleurs, plus de fonctionnalités et plus de puissance. Elle est aussi bien entendu plus chère, tout en restant abordable pour un système tout-en-un de qualité. Son positionnement tarifaire est plutôt cohérent avec l’offre actuelle. Sonos insiste sur les efforts déployés pour son développement. Des ingénieurs du son travaillant pour le cinéma ont participé à la conception de l’Arc. Tout cela a pu nous être expliqué en détail par la responsable produit Sonos qui nous a prodigué une présentation complète de l’Arc à distance avant que nous la recevions. Elle a ainsi pu répondre à toutes nos interrogations sur le produit. Sonos s’est également attaché à mettre en avant certains films et certaines séries qui ont servi de base pour avancer sur la reproduction sonore de cette barre de son : Black Panther, Stranger Things, Drive to Survive, etc. Autant de vidéos à grand spectacle qui exploitent finalement tout le potentiel d’une barre Atmos destinée à de petites comme à de grandes pièces.
Nouvelle esthétique La Sonos Arc reprend l’esprit de la grille constellée de milliers de petits trous déjà vue sur l’enceinte Bluetooth Sonos Move mais aussi ses formes très arrondies. Il y a donc une certaine rupture avec les produits précédents de la gamme. L’Arc est conçue pour se poser sur un meuble ou pour être fixée au mur. Dans les deux cas, son orientation reste identique. Elle mesure 114 cm de largeur, ce qui la classe dans le domaine des grandes barres de son. Avec 87 mm de hauteur, elle reste encore logeable au pied de la plupart des téléviseurs sans cacher le bas de l’image. Lourde et robuste, elle dispose en dessous d’une surface caoutchouteuse qui lui assure une bonne stabilité. L’Arc est disponible en noir mat ou blanc mat. À l’intérieur, on recense sept voies composées de onze haut-parleurs. La voie centrale est équipée d’un tweeter et de deux woofers elliptiques. Les voies droite et gauche sont composées d’un tweeter orienté vers l’extérieur via un guide d’ondes et d’un woofer. Les canaux surround sont placés à 90° sur
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les côtés de la barre. Ils utilisent chacun un woofer en mode large bande. Enfin, les canaux d’élévation sont positionnés sur le dessus de l’Arc et dirigés vers le plafond. Ce sont là encore des larges bandes. Chacun de ces haut-parleurs est alimenté par son propre canal d’amplification en classe D. La barre de son Arc se calibre via le système propriétaire Sonos Trueplay. Contrairement à la Sonos Move qui se calibre toute seule via ses micros servant aussi à la captation vocale, l’Arc nécessite de passer par la procédure avec son iPhone. Elle est toujours incompatible avec Android. On se promène donc dans la pièce avec le smartphone afin que le système effectue des mesures via son micro et applique les corrections à la barre. Le calibrage dépend du positionnement de la barre, posée ou fixée au mur, et de l’association ou non avec un caisson de basses Sonos Sub et des enceintes surround telles que les Sonos One. À chaque modification, le calibrage Trueplay doit être relancé. Les réglages de tonalité grave/aigu et le loudness sont toujours présents pour moduler un peu le résultat selon vos goûts. Nulle trace de réglage séparé du niveau des canaux surround et des canaux d’élévation, il faut faire confiance au calibrage. Côté connectique, c’est toujours spartiate : l'Arc arbore une prise HDMI et c’est tout. Elle est bien sûr eARC pour recevoir l’Atmos non compressé et CEC pour le pilotage synchronisé avec la TV. Sonos fournit un cordon HDMI ainsi qu’un petit adaptateur optique vers HDMI pour les téléviseurs un peu anciens. Mais dans ce cas, vous perdez le décodage Atmos. La Sonos Arc décode tous les formats Dolby tout en restant insensible aux bandes-son DTS. Dans ce cas, vous n’obtiendrez tout simplement aucun son, ce qui nécessite de modifier le type de sortie audio de votre TV. Un seul conseil : évitez le DTS.
Inauguration de la génération Sonos S2 Comme vous le savez peut-être déjà, Sonos a décidé de scinder son système en deux entre les appareils les plus anciens et les derniers en date. Cela passe par l’utilisation de deux applications distinctes. La nouvelle app Sonos S2 est donc nécessaire pour faire fonctionner la Sonos Arc. C’est une évolution de l’application classique, sans réelle révolution. Par exemple, la phase d’installation de la barre est identique à ce que nous connaissions déjà. Ensuite, on note quelques changements esthétiques, avec plus de rondeur dans le design, comme sur l’esthétique des produits justement ! L’app Sonos S2 permet surtout de prendre en charge les nouveautés techniques et futures évolutions des tout derniers produits Sonos. Nous ne sommes donc pas dépaysés avec cette
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application. La procédure de découverte, de personnalisation, de mise à jour et de calibrage ne change pas. Il y a aussi le choix d’un assistant vocal entre Amazon Alexa et Google Assistant, l’Arc étant équipée de microphones longue portée à annulation d’écho. Cette barre de son est évidemment une enceinte Sonos classique. Elle permet d’écouter la musique parmi tous les services sur abonnement ou via l’éventail de contenus du nouveau service Sonos Radio. Dans ce cas, le téléviseur pourra rester éteint car la barre ne transmet rien du tout via le HDMI. Pas même la jaquette et le titre de l’écoute en cours, mais seulement une animation tournant en rond et reprenant la signature visuelle de la marque avec des ondes sonores stylisées.
Une barre qui a du coffre La Sonos Arc décode l’Atmos et les autres formats Dolby mais rien ne permet de savoir quel type d’écoute est en cours. La barre est dépourvue de l’upmixer Dolby Surround pour utiliser tous les canaux depuis une source stéréo par exemple, mais elle le fait elle-même, à la sauce Sonos. C’est-à-dire que la barre utilise en permanence tous ses hautparleurs, quel que soit le contenu d’origine. Lorsque l’on passe en revue les différents canaux avec le disque de test Dolby Atmos, autant les canaux surround restent en avant de la scène, autant le son
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Spécifications •Barre de son connectée •Type : enceinte 5.1.2 •Equipement : 3x tweeters, 8x woofers, amplification en classe D •Décodage : Dolby Atmos via eARC •Connectivité : Wi-Fi, multiroom Sonos, Spotify Connect, AirPlay 2 •Autres : assistants vocaux Google Assistant ou Amazon •Alexa au choix, récepteur infrarouge, adaptateur optique vers HDMI •Dimensions (l x p x h) : 1141 x 115 x 87 mm •Poids : 6,25 kg
Notre avis Équipement
Design - finition
Ergonomie
Performances
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des canaux de hauteur est bien reproduit au plafond, quasiment à l’endroit de nos enceintes top front ! L’action se passe globalement devant soi avec une sorte de demi-bulle qui remplit une zone de 1,50 m d’épaisseur avec notre canapé situé à 3 mètres de la barre. Les effets remplissent bien cette zone avec des placements latéralisés et en hauteur précis. Mais il n’y a aucun effet en dehors de cette zone. Pour cela, il faudra passer aux enceintes surround, ce qui pose d’autres problèmes potentiels d’installation. Si l’on choisit une barre, c’est aussi souvent pour le côté tout-en-un et pour ne rien avoir d’autre à installer. Dans cet espace sonore face à nous, les déplacements verticaux et les objets au plafond fonctionnent super bien. Sur la fameuse scène du film Invincible où les avions américains se font tirer dessus, lorsque les avions sont au dessus de nous, ils le sont réellement, même s’ils se limitent à l’avant de la pièce et ne vont pas jusqu’au dessus de notre tête. Sur Le Mans’66, durant l’intro, les voitures qui tournent autour de nous restent devant nous mais l’on ressent bien les déplacements gauche/droite avec une certaine sensation d’éloignement. Le grave a du corps et crée souvent l’illusion que nous avons un bon caisson de basses dans la pièce. Mais pas tout le temps. Toujours au visionnage d'Invincible, certaines explosions sont très réalistes tandis que d’autres poussent les haut-parleurs de l’Arc dans ses derniers retranchements et cela s’entend. Par exemple, l’onde de choc des bombes tombées sur la base japonaise met vraiment à mal la barre. Cette nappe d’infragrave est en dehors de ses capacités. Nous aurions peut-être préféré que Sonos limite les capacités dans le bas du spectre
pour éviter de tenter l’impossible. En revanche, les tirs de mitraillettes plus hauts en fréquences où se situe l’impact passent vraiment très bien. Sonos a parfaitement réglé la voie centrale qui reste très précise et intelligible, bien détourée, et cela sans prendre le pas sur le reste de la restitution. Le mode d’Amélioration Vocale n’est pas nécessaire, il dégraisse trop le reste du signal. Comme la barre reproduit son propre grave avec une certaine réussite, les voix graves sont réalistes avec ce poids et cette résonance caractéristiques qui leur offre une vraie présence au niveau de l’écran.
Un large espace sonore, des fonctions absentes Sonos a plutôt bien négocié le virage du son 3D. Bien sûr, comme c'est le cas de toutes les barres que nous avons eu entre les oreilles, malgré toute leur bonne volonté, il leur est impossible d’envoyer du son sur les côtés et derrière nous. Si l’on s’en tient à la restitution face à soi, la Sonos Arc développe un large espace sonore dans lequel il se passe des choses, avec des voix réalistes, une ambiance naturelle et un grave costaud. Il faudra savoir pardonner ce dernier lorsqu’il arrive à ses limites, car le reste du temps, il laisse vraiment la sensation que l’on peut se passer de caisson de basses. On regrettera le rejet complet des pistes DTS, la connectivité ultra limitée, l’absence d’indicateur de volume sur la barre et le silence de l’application sur le type de format audio en cours d’écoute. La Sonos Arc se destine aux grandes pièces sans aucun problème, elle a suffisamment de puissance sous le pied pour ne pas s’effondrer.
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SONY
500 €
HT-G700 Sony rend encore plus accessible son concept de barre de son immersive avec seulement trois haut-parleurs. Nous avions testé la HT-ZF9 l’an dernier ; cette HTG700 renferme bon nombre de techniques identiques pour un prix divisé au moins par deux. Elle perd toutefois la connectivité audio sans fil, il faudra compenser autrement si nécessaire. par Alban Amouroux La HT-G700 est moins polyvalente qu’une HT-ZF9 dans le sens où elle est avant tout dédiée aux films. Elle embarque bien le Bluetooth pour l'écoute de musique mais on perd l’accès aux services audio, le Chromecast et le multiroom Sony Music Center. La HT-G700 est donc bien une gamme en dessous, plus simplifiée en termes de fonctions annexes. Car côté son pour les sources vidéo, l’équipement semble être identique.
Configuration 3.1 « seulement » La HT-G700 mesure 98 cm de large, ce qui la classe dans la catégorie des barres de son de taille moyenne. Dans ses 64 mm d’épaisseur, Sony a placé trois haut-parleurs elliptiques pour les canaux gauche, centre et droit. Cependant, la fiche technique annonce fièrement du 7.1.2 ! Il y a bien sûr le caisson de basses sans fil, qui semble
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identique à celui de l’ensemble HT-ZF9 : il est Meilleur en upmixing virtuel qu’en Atmos pouvru d'un haut-parleur en façade surmontant un large évent bass-reflex. Mais où sont les autres Nous avons réalisé notre test habituel en faisant canaux ? tourner le son sur tous les canaux en Dolby Atmos Sony renouvelle la virtualisation sonore, sans aucun et en DTS:X. Les voies frontales sont bien séparées, haut-parleur dirigé sur les côtés ou vers le plafond. ��� Tout passe via un mode Immersive AE qui s’ajoute aux décodages de tous les formats Dolby et DTS, Spécifications jusqu’au Dolby Atmos et au DTS:X. L’Immersive AE •Barre de son connectée associé au Vertical Surround Engine joue sur •Type : barre et caisson 3.1 différents paramètres sonores et sur notre •Equipement : 3x large bande, 1x subwoofer, 400 Watts perception pour nous faire croire que nous max. sommes entourés d’enceintes. •Décodage : Dolby Atmos, DTS:X La connectique est simple : une entrée optique, •Connectivité : Bluetooth, 1x HDMI ARC, 1x optique, 1x une entrée HDMI et une sortie HDMI ARC/eARC. entrée HDMI De quoi récupérer les flux audio multicanaux plein •Autres : Immersive AE, S-Force PRO, Vertical Surround débit depuis les derniers téléviseurs. Un petit écran Engine, mode vocal, mode nuit très pratique caché par la grille indique à tout •Dimensions (l x p x h) barre : 980 x 64 x 108 mm moment la source, le mode sonore et le niveau de •Poids barre : 3,5 kg volume. •Dimensions (l x p x h) caisson : 192 x 387 x 406 mm La télécommande donne accès à toutes les •Poids caiosson : 7,5 kg fonctions de la HT-G700. On trouve des touches pour le volume du caisson, mais aussi de quoi entrer dans le menu via l’afficheur en façade et enfin tous les modes audio possibles. Chacun Notre avis possède sa touche, ce qui est plus pratique pour comparer rapidement lequel convient le mieux. La finition est d’un très bon niveau, surtout à ce tarif. La barre est recouverte d’un revêtement Équipement Design - finition granuleux anti-rayure. Les haut-parleurs sont protégés par une grille en métal recouvrant Ergonomie Performances l’intégralité de la façade. Le caisson bénéficie également d’une peinture texturée, toutefois un peu moins robuste que celle de la barre.
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mais celles d’effets latéraux et de plafond sont inexistantes. Tout reste dans l’environnement proche de la barre. Ce test n’est pas toujours représentatif des manipulations sonores dont sont capables les barres. C’est justement ce que nous découvrons par la suite. Sur des extraits de films en Atmos, telle que la bataille aérienne d’Invincible, l’ambiance se développe en hauteur et en largeur. Il y a quelques timides effets de jaillissement. Mais nous n’avons jamais l’impression d’être entouré de son ou que celui-ci provient du plafond. L’essentiel reste face à nous. Finalement, nous avons obtenu les meilleurs résultats sur certaines sources non Atmos où la virtualisation Immersive AE nous a littéralement entouré de son. C’était par exemple le cas sur un grand prix de Formule 1 sur CanalSat où la sensation de bulle sonore était très probante, sur des films en simple stéréo ou sur des clips musicaux très bien mixés issus de YouTube. Nous vous
conseillons d’activer ce mode sur toutes les sources, même pour la musique. À ce propos, les timbres sont correctement reproduits, sans tendance nasillarde sur le médium. Le mode Voice qui renforce les dialogues ne modifie par les timbres. Le grave est bien présent, avec de l’impact et une bonne descente en fréquence, juste ce dont on a besoin sans en faire des tonnes. Difficile de faire des miracles en Dolby Atmos à moins de 500 euros (et même à plus). Cette barre ne fait ni mieux ni moins bien que ses concurrentes à ce niveau. En revanche, sur l’upmixing maison Immersive AE, la Sony HT-G700 crée la surprise avec une vraie sensation d’ambiance à 360°. Les différents modes, qui permettent de trouver le bon réglage selon ses goûts, et la compatibilité eARC / HDCP 2.2 / HDR Dolby Vision en font une barre prête à vous accompagner pour de longues années.
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YAMAHA
300 €
SR-C20A Les barres de son Yamaha bénéficient toujours d’une excellente réputation ; il faut dire que le fabricant japonais est l’un des instigateurs de ce format d’enceinte. La gamme est toujours très large, du petit modèle pour tous au très haut de gamme. La nouvelle SR-C20A se place tout à l'entrée de la gamme et présente un format hyper compact pour équiper les pièces de volume modeste - voire un bureau pour du jeu vidéo. C’est avant tout une barre de son minimaliste véritablement plug-and-play. par Alban Amouroux
La dizaine de barres de son Yamaha répond à différents besoins, pour des pièces plus ou moins grandes, avec ou sans caisson séparé, avec enceintes surround optionnelles ou pas, avec des attentes plus ou moins élevées. Vous trouverez forcément le produit adapté à vos besoins. La SRC20A est la plus basique. Avec elle, décodage DTS et virtualisation 3D sont absents, tout comme la connectivité réseau. Il faut se contenter du Bluetooth. Elle est donc encore plus simple que la
Yamaha YAS-109, l’une des références actuelles sur le marché des barres de son d’entrée de gamme.
60 cm de largeur seulement Cette simplicité a permis à Yamaha de réduire les dimensions de la barre à seulement 60 cm de largeur. La hauteur de 64 mm est plus classique. Les téléviseurs ayant les pieds les plus fins, où la
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barre risque de se retrouver devant l’image, sont souvent des modèles premium. Comme la SRC20A ne s’adresse pas à cette catégorie d’écrans, sa hauteur ne sera donc pas un problème. La finition est identique à celle des modèles Yamaha supérieurs. La quasi totalité de la barre est recouverte de tissu acoustique résistant et non pelucheux. Le reste est en plastique résistant classique. La barre repose sur des patins en caoutchouc amortissants qui lui assurent une bonne stabilité, même s’ils ont tendance à glisser sur certains revêtements. À l’intérieur, Yamaha a placé trois haut-parleurs et deux radiateurs passifs. Aux extrémités de la façade se trouvent les larges bandes de 46 mm des canaux droit et gauche. Le woofer de 75 mm est installé à l’horizontale sur la gauche avec les radiateurs passifs en miroir à droite, l’un rayonnant vers le haut, l’autre vers le bas. Des ouvertures sont pratiquées dans le châssis pour les laisser s’exprimer. Chacun des trois hautparleurs bénéficie de son propre canal de puissance. Une petite zone en plastique brillant sur le dessus de la barre accueille quatre touches sensitives pour allumer/éteindre la barre, changer de source et contrôler le volume. Sur la face avant, cinq petites leds blanches indiquent quelle source est en route et si l’un des modes surround est actif. Dans cette gamme de prix, évidemment, il n’y a pas d’afficheur. Les entrées sont au nombre de cinq si l’on compte le Bluetooth. Le connecteur HDMI est installé à 45°, ce qui facilite l’usage de cordons pas toujours très souples tout en pouvant reculer la barre au maximum. Deux encoches sont prévues pour un accrochage mural qui ne posera aucun problème étant donné le poids minimal de la SR-C20A. Par ailleurs, elle est disponible en noir et en gris clair. Bien qu’elle ne soit pas connectée, cette barre Yamaha peut tout de même être pilotée via une application. La communication s’effectue en Bluetooth. À ce propos, il n’y a même pas besoin d’effectuer l’appairage Bluetooth habituel. L’application demande simplement l’accès au Bluetooth du téléphone, reconnaît la barre et s’y connecte immédiatement. On y retrouve exactement les mêmes touches que sur la télécommande infrarouge. À une différence près : l’application donne un retour d’information sur les modes actifs, le volume global et le volume du subwoofer. Ce qu’il est impossible de connaître simplement avec les leds qui s'illuminent en
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façade de la barre. Nous serions tentés de dire que cette application serait presque indispensable.
Une ambiance surround 2D plutôt naturelle
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Spécifications •Barre de son 2.1 •Equipement : 2x larges bandes 46 mm, 1x woofer 75 mm, 2x radiateurs passifs •Puissance : 2x20 W + 1x60 W •Décodage : Dolby Audio •Connectivité : Bluetooth, 1x HDMI ARC, 2x optiques, 1x analogique mini-jack •Autres : 3x modes surround, Clear Voice, Bass Extension, réglage des graves séparé, application mobile •Consommation en veille : 0,2 W •Dimensions (l x p x h) : 600 x 94 x 64 mm •Poids : 1,8 kg
Notre avis Équipement
Design - finition
Ergonomie
Performances
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Pour améliorer la restitution sonore, la SR-C20A propose trois modes sonores en plus de l’écoute stéréo classique. Les modes standard, movie et game enclenchent tous les trois une ambiance surround 2D. Nous n’avons pas vraiment ressenti de différence fondamentale entre ces trois modes. Malgré cela, l’ouverture sonore qu’ils offrent est vraiment intéressante. Par rapport à la stéréo, toute l’action reste centrée sur la barre mais une ambiance se crée tout autour, dans des proportions importantes, au moins 1,50 m vers les côtés et vers le haut. L’effet surround est agréable, sans trop d’écho synthétique. La barre arrive bien à séparer les informations d’ambiance de l’action principale. Le mode « bass extension » ajoute quelques notes dans le grave mais il ne faut pas s’attendre à un rendu percutant. L’assise est là, suffisante pour une écoute de proximité dans une petite pièce. Surtout qu’il est préférable de ne pas augmenter exagérément le
volume : le grave reste contrôlé mais le son devient vite agressif dans le médium-aigu. Le mode Clear Voice fonctionne bien pour mettre les voix en avant en ajoutant un soupçon de niveau sur la bande de fréquences qui leur correspond. Quelques sifflantes se font entendre sur les « s », mais rien de rédhibitoire. Pour terminer, nous avons installé la barre devant notre écran de PC, comme Yamaha la présente dans sa communication sur la SR-C20A en mode gaming. Nous n’avons pas été convaincus car le son reste collé à la barre et l’ambiance surround a besoin de plus d’espace pour se créer, au moins 1,50 m/2 m de recul. Ou alors il faut un bureau très profond. Cette barre reste intéressante si vous manquez de place pour une paire de petites enceintes. La Yamaha SR-C20A fera très bien son travail avant tout dans un salon, au pied d'un écran plat dénué de système audio avancé.
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MyConnect 150, le All-In-One à tubes élu Meilleur Achat !
Le MyConnect 150 est un système hifi intégré à tubes à l’attention des audiophiles exigeants. Equipé d’un préamplicateur à tubes, le MyConnect 150 brille par l’exceptionnelle musicalité qu’il délivre digne des meilleures électroniques séparées. Sa section amplificatrice de 2x150W saura driver avec brio les enceintes les plus difficiles. Multisources, le MyConnect 150 intègre un lecteur réseau, un lecteur de CD, d’un tuner FM, d’un tuner DAB/DAB+, d’un port Bluetooth compatible avec le dongle haute definition X-FTB2 (ou X-FTB01), d’un port X-MOS (USB B) pour une connection directe d’un PC ou MAC. Le MyConnect est unique, à découvrir au plus vite ! Prix Public TTC 1990€ Application Advance Playstream téléchargeable sur l’AppStore et GooglePlay.
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CAISSONS DE GRAVE
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Q ACOUSTICS
600 €
QB12 Le fabricant anglais d’enceintes aux formes arrondies caractéristiques ajoute un nouveau caisson à son catalogue. Il vient compléter les deux modèles slimline 7060S et 3060S aux capacités limitées. Ces derniers seront parfaits en association avec de petits enceintes, mais il faut penser à plus gros pour faire bouger de l’air dans la pièce et obtenir des sensations physiques. C’est ce que l’on aime avec les basses des films à grand spectacle ! D’où la création de ce nouveau QB12, un modèle imposant aux résultats détonants. par Alban Amouroux
Une simplicité imposante Q Acoustics a basé son succès sur des enceintes au rapport qualité/prix toujours bien placé. Des petits modèles de bilbliothèque ou des colonnes, Q Acoustics a également réussi à se créer une image à travers une esthétique facilement reconnaissable. Les angles des enceintes sont toujours fortement arrondis. De plus, chaque modèle est disponible en noir classique ou en blanc plus moderne pour se fondre dans les intérieurs aux murs neutres. Le QB12 est donc le nouveau gros caisson signé Q Acoustics. Avec ses 40 cm de côté pour 44,6 cm de profondeur, il faudra lui trouver sa place, bien que ces dimensions soient assez classiques pour un caisson équipé d’un haut-parleur de 30 cm. Avec un poids de 18,5 kg, il se place dans la moyenne du domaine. Q Acoustics a soigné la fixation du subwoofer qui prend place sur un baffle de 36 mm
d’épaisseur. Celui-ci est relié à la face arrière via un renfort transversal. Tout cela a pour but d’éviter au caisson de se déformer sous l'effet de l’énorme pression exercée par les déplacements de la membrane du haut-parleur. Surtout que l’on est en présence d’un caisson sans évent. Peu d’informations sont fournies concernant ce hautparleur si ce n’est qu’il utilise une suspension à demi-rouleau toute aussi imposante que l’énorme cache noyau. Là encore, cette association offre une rigidité importante au haut-parleur pour de fortes possibilités d’excursion. L’amplificateur en classe D développe 220 Watts efficaces et 440 Watts en pointe. Q Acoustics annonce une bande passante démarrant à 28 Hz dans le grave. On pourrait être en droit de demander mieux, mais tout est affaire de compromis. Il ne faut pas oublier le positionnement tarifaire de ce caisson. 28 Hz, c’est déjà satisfaisant
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pour beaucoup d’utilisateurs. Puis le couplage du caisson avec la pièce fera descendre encore un peu cette limite. Le QB12 est équipé des réglages classiques. Ils sont cachés derrière une plaque aimantée placée en face arrière. Les câbles sont ainsi dissimulés. Ils passent à travers un orifice les faisant déboucher sous le caisson. Une bonne idée dont la concurrence pourrait s’inspirer. La connectique est simplifiée au maximum. L’entrée se fait sur une ou deux prises RCA. Q Acouctics propose ce caisson dans quatre finitions différentes : soit recouvert d’un placage vinyle noir ou blanc, soit une peinture laquée noire ou blanche. Il y a un surplus de 200 euros pour les versions laquées. Au niveau de la liaison avec le sol, les pointes métalliques sont fournies pour la moquette. Elles sont complétées par des caches en caoutchouc pour protéger les sols fragiles.
Pourquoi dépenser plus ? Sur la moquette de notre pièce dédiée au test, nous avons évidemment opté pour les pointes débarrassées de leur capuchon. Les réglages ont été positionnés au milieu pour le volume, à fond pour la fréquence de coupure et sur 0° pour le filtrage. Nous avons ensuite passé un petit coup d’Audyssey sur notre préamplificateur Marantz pour bien insérer le QB12 dans son environnement, comme nous le faisons avec tous les caissons passant entre nos mains. Finissons-en tout de suite avec le suspense : ce caisson est démoniaque. La membrane du 30 cm se débat avec vigueur et maîtrise en toute situation.
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Nous ressentons une certaine légèreté de la caisse qui vibre pas mal. Les pointes sont donc bienvenues et il ne faudra pas hésiter à poser un objet lourd sur le QB12 pour améliorer son inertie. Même si cela ne se ressent pas à l’écoute, mais le résultat ne pourra être que bénéfique. Car le QB12 est très efficace sur tout ce qu’on lui donne. Il sait être punchy sur le percussif tout en générant des nappes de bas grave sur les explosions. À aucun moment il ne s’emballe, tout est sous contrôle. Et pourtant, il est capable de sortir un niveau de basses très important. Tout est toujours propre et correctement restitué, sans traînage audible. Nous pourrions éventuellement lui reprocher un manque de nuance, c’est ce qui fera la différence essentielle entre le QB12 et des caissons coûtant trois ou quatre fois son prix. Le QB12 sera plus à l’aise en home cinéma qu’en HiFi, un choix assumé. Le Q Acoustics QB12 est un coup de maître. À 600 €, en finition mate, il sera très difficile de lui trouver un concurrent aux résultats supérieurs. La puissance est suffisante et le haut-parleur utilisé est de très bonne facture. Des caissons sortant autant de niveau avec la sensation de pouvoir pousser le volume sans limite ni jamais avoir peur de lui faire mal, c’est suffisamment rare pour être relevé. Si vous êtes adepte du grave physique et démonstratif, le QB12 est fait pour vous. Il n’y a vraiment rien à lui reprocher au tarif affiché. Il est éventuellement plus intéressant d’associer le QB12 à un traitement acoustique de la pièce bien réalisé et à un très bon système de contrôle de salle type Anti-mode ou MiniDSP, plutôt que de partir sur un caisson plus cher. Une association qui mérite réflexion.
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Spécifications •Type : caisson de grave clos •Haut-parleur : 1x 30 cm •Puissance : 220 watts •Fréquence basse : 28 Hz •Entrée : 1x RCA stéréo •Dimensions (lxhxp) : 400 x 400 x 446 mm •Poids : 18,1 kg •Prix : 600 € (800 € en version laquée)
Notre avis Construction
Équipement
Home Cinéma
Haute Fidélité
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FYNE AUDIO F3-12 En marge de ses enceintes Hifi, la marque britannique Fyne Audio, spécialiste des enceintes acoustiques à transducteurs concentriques, propose tous les éléments nécessaires à un système Home Cinéma : voies centrales, haut-parleurs encastrables au plafond pour les effets de hauteur et bien sûr caissons de grave actifs. Parmi ces derniers, le F3-12 est le plus gros et le plus puissant. par Pierre Stemmelin
La gamme de caissons de grave actifs (ou subwoofers) de Fyne Audio se veut classique et efficace. Elle se compose de trois modèles : F3-8 (410 €), F3-10 (560 €) et F3-12 (920 €). Le chiffre qui termine la référence de chacun indique la taille du woofer utilisé : 8 pouces (pour 20 cm de diamètre), 10 pouces (25 cm) et 12 pouces (30 cm). Ces caissons revêtent tous la même apparence sobre et discrète. Leurs ébénisteries aux arêtes latérales arrondies sont habillées d’un vinyle noir comportant des veinures imitant celles du bois. Leur woofer est à chaque fois en position frontale et accordé en bass-reflex par un gros évent tubulaire qui débouche en dessous du coffret. L’ébénisterie est réalisée avec des panneaux en médium de 18 mm, légèrement amorti intérieurement par une couche de Dacron. Sur sa face arrière, l’électronique y est logée dans un compartiment interne indépendant. Elle embarque des étages de puissance de type DDX (classe D). Sa connectique comporte une entrée stéréo et une autre mono estampillée « LFE ». Il n’y a pas de borne de raccordement pour une paire d’enceintes stéréo. Les caissons Fyne Audio sont donc prévus pour être pilotés par un ampli disposant d’une sortie préampli, LFE ou subwoofer. C’est le cas de tous les amplis Home Cinéma, mais beaucoup moins souvent des amplis Hifi. En outre, les commandes des caissons de grave Fyne Audio comportent un inverseur de phase, un bass-boost et un réglage de volume, mais rien pour ajuster la fréquence de coupure en dehors du filtre passe-bas, intégré et désactivable, calé à 80 Hz. S’il y a besoin d’ajuster la fréquence de coupure, ou de faire une égalisation, ces réglages ne peuvent être effectués que depuis l’ampli ou le préampli-processeur. Le woofer est un modèle à membrane en papier renforcé, doté d’une très large suspension périphérique en caoutchouc et d’un moteur ventilé
920 € bien dimensionné. Sur le modèle Fyne Audio F3-12 que nous avons essayé, le moteur mesure par exemple 14 cm de diamètre et l’ampli est donné pour 520 watts de puissance max. Il s’agit d’une configuration simple à partir de recettes éprouvées et sur le terrain, cela fonctionne bien. Le Fyne F3-12 n’est pas le subwoofer le plus polyvalent du fait de ses réglages très sommaires, mais bien piloté et ajusté, il sait délivrer un grave propre avec des nappes de basses très profondes. Sa tenue en puissance est de très bon niveau. Sa restitution ne traîne pas. Elle est nuancée, même si elle excelle plus sur le soutien dans les infra-basses plutôt que sur les impacts. Ce caisson de grave est bien adapté pour compléter des enceintes colonnes déjà relativement musclées dans le cadre d’un système Home Cinéma multicanal de forte puissance acoustique.
■ Spécifications •Type : caisson de grave actif •Haut-parleur : woofer de 30 cm à membrane en papier, accordé en bass-reflex •Volume de charge : 53 litres •Ampli intégré : 520 watts •Réponse dans le grave : jusqu’à 28 Hz •Entrée : LFE et stéréo sur RCA •Filtre passe-bas : 80 Hz, du second ordre •Dimensions : 48 x 37,5 x 44,3 cm •Poids : 20 kg
Notre avis
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