ÉTÉ 2014 #23 LINKIN park White Fence Four Year Strong Rise Against Pennywise Ásgeir fakear giana factory parquet courts damon albarn hellfest summer playlist ET PLUS ENCORE...
_PS MAG _Playsound est une plateforme créative de découverte, d’actualité et de chroniques couvrant les différentes facettes de la culture rock au sens le plus général du terme. Le projet comprend un site riche de son flux de news multi-genres, d’un espace de critiques complet ainsi qu’un laboratoire numérique via une plateforme dédiée à la promotion de jeunes talents.
_ÉTÉ 2014 #23 _RÉDACTEUR EN CHEF Elie Dib
_DIRECTEUR DE PUBLICATION Yannis Mouhoun
_RÉDACTION MAG
Sami Elfakir Martin Van Boxsom Elie Dib Marie-Audrey Esposito Matthias Meunier Alexis Dutrieux Evelyne Desmarres Mélanie Simon
_CONCEPTION GRAPHIQUE Matthias Meunier
_CONTACT
mag@playsound.fr
_SITE WEB
www.playsound.fr
_UN PROJET DE :
www.medias-culture.fr
_PLAYSOUND
Playsound est une plateforme culturelle dédiée aux cultures rock. Elle est dotée d’un site d’actualité réactif et moderne, où brèves côtoient chroniques de qualité. Playsound est également un lieu de découverte à l’heure du numérique. Notre démarche s’inscrit dans une volonté de promotion des talents peu connus et de mise en valeur de toutes les formes de créativité. L’équipe de rédacteurs de Playsound forme un ensemble de passionnés tous poussés par la même ambition : partager leur amour de la musique. Nous couvrons l’essentiel de l’actualité musicale dans les styles rock (commerciaux ou non, la bonne musique reste de la bonne musique) : pop, alternatif, punk, heavy, électronique... Nous nous autorisons cependant quelques écarts : aucun dogme concernant les limites (qui sont très subjectives) de Playsound n’est instauré. Nous n’avons en aucun cas la prétention d’être les dictateurs légitimes du goût musical et artistique ; notre seul but est de vous conseiller car nous avons la conviction que la musique est un des grands plaisirs de la vie, forme d’expression de la pensée riche et complexe. Nous avons également à coeur de rendre hommage aux grands groupes et artistes qui ont contribué à la construction de la musique « contemporaine », et de décrypter certains phénomènes musicaux à travers dossiers improbables et éditos décapants.
_04 _06 _08 _11 _12 _13 _14 _18 _20 _22 _23 _24
_NEWS _l'actu en 140 caractères _TALENTS _live report : Damon Albarn and the heavy seas _ça n'engage que moi : le retour de la new wave _ILS L'ONT DIT _selection ps : White Fence × For the Recently Found Innocent
_live report : festival d'été, le hellfest _chronique : Linkin Park × the hunting party _chroniques en bref _souvenir : miles kane & arctic monkeys _summer playlist
_Playsound × _Été 2014 × _News en bref × _04
_NEWS EN BREF + DE NEWS SUR PLAYSOUND.FR/NEWS
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_Le grand retour d’Alt-J
C’est en juin dernier que les trois Anglais ont annoncé leur grand retour, deux ans après le succès incontestable de leur premier effort, An Awesome Wave. Il faudra cependant attendre le 22 septembre pour découvrir This Is All Yours dont vous pouvez déjà découvrir deux extraits : Hunger Of The Pine avec son clip choc et le surprenant Left Hand Free qui n’est pas sans rappeler le son de The Black Keys.
_Death From Above 1979 : 10 ans plus tard...
Incroyable mais vrai ! Voilà qu’après avoir fait poireauter leurs fans pendant 10 ans, les deux comparses s’apprêtent enfin à donner un successeur à You’re A Woman, I’m A Machine. Intitulée The Physical World, la nouvelle galette devrait débarquer le 9 septembre prochain. Il s’agira du premier album du combo depuis sa reformation en 2011. Un premier extrait, Trainwreck 1979, est d’ores et déjà disponible à l’écoute.
_No Devotion : le nouveau groupe des ex-Lostprophets
Sans chanteur depuis l’emprisonnement de Ian Watkins, les cinq Gallois sont finalement parvenus à surmonter cette épreuve difficile en recrutant au passage Geoffrey Rickly (ex-frontman de Thursday). Le sextuor, qui n’existe que depuis quelques semaines, a déjà fait beaucoup parler de lui. Le nouveau son surprenant du combo est à découvrir au travers de leur tout premier single, Stay, sorti sur Collect Records et déjà n°1 dans certains pays.
_Des nouvelles de Weezer
Et de 10 ! Les célèbres Californiens seront de retour le 30 septembre prochain avec Everything Will Be Alright In The End, faisant monter à 10 le nombre de leurs albums studio. Plutôt discret depuis la sortie de Hurley et Death To False Metal en 2010, le quatuor est sorti peu à peu de son silence ces derniers mois en faisant patienter ses fans à coup de teasers. Rendez-vous sur la page Youtube de la formation pour visionner la dizaine de mini-vidéos déjà en ligne.
_Cold War Kids : déjà du nouveau son !
À peine plus d’un an après la sortie de Dear Miss Lonelyhearts, les Californiens sont de retour avec du nouveau son. Un premier single, intitulé All This Could Be Yours, vous donne dès à présent un avant-goût de ce qui vous attend sur la prochaine galette du quatuor. Cette dernière devrait débarquer dans vos oreilles en octobre prochain, sans plus de précisions.
_NEWS EN FIL ROUGE + DE NEWS SUR PLAYSOUND.FR/NEWS Après le succès de leur album Handwritten sorti en 2012, les Américains sont de retour avec un nouvel opus intitulé Get Hurt. Prévu pour le 12 août, il devrait surprendre les fans si l’on en croit la formation qui annonce : « préparez-vous à des choses que vous ne nous avez jamais entendu faire ! ». Deux extraits sont à découvrir dès maintenant sur notre site.
_The Blackout : vers un nouvel EP
Les Gallois ont récemment dévoilé leurs plans quant à la sortie d’un nouvel EP. Celui-ci sera entièrement financé par les fans du groupe via la plate-forme Kickstarter. Il aura d’ailleurs fallu à peine plus de 28h à la formation pour récolter la somme désirée. Le nouvel EP, intitulé Wolves, devrait voir le jour en octobre prochain.
_Un projet tout neuf pour Julian Casablancas
Plus connu pour son rôle de leader chez The Strokes, il sera de retour à la rentrée avec son groupe The Voidz. Tyranny, le premier album de la formation, sortira le 22 septembre prochain sur Cult, le label de Casablancas. Envie d’en savoir plus sur ce projet ? Jetez un œil au nouveau teaser de 5 minutes visible sur notre site.
_Avenged Sevenfold réédité !
Surprise ! La formation vient d’annoncer la réédition de son deuxième album, Waking The Fallen, très exactement 11 ans après sa sortie d’origine. Prévue pour le 26 août prochain via Hopeless Records, celle-ci inclura un deuxième CD avec 2 inédits, 4 démos inédites et 5 versions live ainsi qu’un DVD avec un documentaire de 30 minutes inédit et la première version du vidéo clip Unholy Confessions.
_Retour surprise pour The Vines
On ne les attendait pas vraiment, et pourtant ils sont bien de retour. Les Australiens reviennent avec un double album intitulé Wicked Nature comportant pas moins de 22 titres. En attendant la sortie de cette sixième galette le 2 septembre prochain, vous pouvez dès maintenant découvrir leur nouveau single, Out The Loop.
_The Drums reviennent à la rentrée
Après 3 ans de silence radio, la formation The Drums vient de publier un inédit intitulé Magic Moutain. Il s’agit du premier extrait de Encyclopedia, le troisième album des New-Yorkais, qui devrait voir le jour en septembre prochain, suivi d’une tournée outre-Atlantique cet automne.
_Et de 3 pour The Bots !
Les deux prodiges s’apprêtent à sortir un nouvel album après avoir fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps. Si vous ne connaissez pas encore ce jeune duo, rattrapez-vous en découvrant leur nouveau single, All I Really Want, sur notre site. Pink Palms sortira le 13 octobre prochain sur le label Fader.
_ On en a parlé _Seether sera de retour à Paris le 22 novembre prochain au Bataclan pour présenter au public son nouvel album Isolate And Medicate sorti en juin dernier. _’68 jouera pour la première fois en France le 9 août prochain au Klub de Paris. La formation sera accompagnée d’In Archives et d’Anna Sage. _Après un concert explosif au Main Square Festival, le duo Twenty One Pilots sera de retour cette foisci à Paris le 12 novembre prochain sur la scène de La Maroquinerie. _Marie-Audrey Esposito
_Playsound × _Été 2014 × _News en fil rouge × _05
_Du nouveau pour The Gaslight Anthem
_l'actu en 140 caractères X _26 juin 2014
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_God Emperor Grimes (@Grimezsz) Sortir un morceau, c’est comme accoucher d’un bébé, mais en moins long et moins douloureux.
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_Playsound × _Été 2014 × _L'actu en 140 caractères × _06
_30 JUIN 2014
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_The shoes (@theshoesmusic) https://soundcloud.com/prieurdelamarne/etlatendressebordel SEX, SUMMER, SEX, SUMMER, MIXTAPE by @prieur_marne
X _1 juillet 2014
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_Tous les Festivals (@tslesfestivals) Boire de la bonne bière et faire sa BA eco, voilà 2 raisons d'aller au @CabaretVert. Il en reste 3 : http://www.touslesfestivals.com/actualite/cinq-raisons-daller-au-cabaret-vert-210614
X _1 juillet 2014
_Pharrell Williams (@Pharrell) Je suis toujours aussi impressionné par le nombre de personnes qui ont créé leur propre version de Happy. Merci http://www.wearehappyfrom.com
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X _12 JUILLET 2014
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_Ramones (@RamonesOfficial) C’est avec tristesse que nous vous annonçons le décès du batteur et membre fondateur des Ramones Tommy (Erdelyi) Ramone. #RIPTommyRamone
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_Chance The Rapper (@ChanceTheRapper) Tournée finie. #sox #thanks #london http://instagram.com/p/qfRxJKHDnR/
X _15 JUILLET 2014
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_Radkey (@Radkey) Vous baiseriez une chanson ?
X _17 JUILLET 2014
_WOODKID (@WOODKID) Plus ou moins à propos de ma relation d’amour/haine envers les hommes. NOUVELLE VIDEO / The Golden Age. PARTAGEZ ! https://www.youtube.com/watch?v=RWMMdX6KYGM
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_Playsound × _Été 2014 × _L'actu en 140 caractères × _07
_15 JUILLET 2014
_Playsound × _Été 2014 × _Talents × _08
© Jónatan Grétarsson
_Talents
lllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll TALENT #1
llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll TALENT #2
lllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll Ásgeir
lllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll FAKEAR
La légende dit qu’en Islande il y a plus de groupes de musique que de familles. Et ce n’est peut-être pas tout à fait faux. Mais s’ils sont stars en leur pays, peu d’entre eux arrivent néanmoins à traverser l’océan et s’imposer à l’internationale. Ásgeir Trausti, lui, semble avoir réussi l’exploit. Après avoir mis l’Islande à ses pieds en 2012 avec Dýrð í dauðaþögn et arraché moult records et récompenses, il est arrivé partout ailleurs dans le monde en janvier 2014 sous le nom réduit de Ásgeir. In The Silence s’installait alors dans les bacs. Faux deuxième album, c’est une traduction anglaise de Dýrð... réalisée avec l’aide de l’artiste John Grant, fan de la première heure. La musique y est donc inchangée. Une folk en clair-obscur – que ne renierait pas Bon Iver – teintée d’electronica à mesure que les pistes défilent. C’est pur, c’est doux et merveilleux, comme beaucoup de ce que l’île a à offrir. On ne saurait que trop vous recommander d’écouter l’originale, en islandais. Les paroles y sont de son père, 74 ans, homme de lettres, poète et parolier à ses heures. Vous n’y comprendrez rien mais ce n’est pas grave. Laissez-vous juste emporter.
Caen, c’est la ville du débarquement... D’ailleurs un nouveau DJ débarque tout juste de la « ville aux Cent Cloches » : Fakear. Pourquoi écouter ce charmant jeune homme ? Pour son intérêt pour la world music que l’on retrouve dans ses désormais célèbres et incontournables Morning in Japan, La Lune Rousse et Damas : là où le premier diffuse un goût de paradis nippon dans lequel nous aimerions nous plonger bien plus qu’une matinée, les deux autres se rapprochent davantage des sonorités orientales. Mais aussi pour ses impérieux remix, notamment ceux du Sleepless de Flume et du S Four de Breton. Ou encore par respect pour son stakhanovisme : une flopée d’E.P en un peu plus d’un an qui ne font que prouver son progrès dans la maîtrise de l’électro tendant à une contemplation totale et sublime vers des ailleurs poétiques, agréables et apaisants grâce aux voix féminines féeriques (sur When the night comes par exemple) posées sur des beats oscillant entre la saccade et le « posé » rappelant des productions de NU ou Pogo. Chaque E.P. est un voyage qui nous cueille, nous entraîne, ne nous lâche plus, du matin jusqu’au soir, d’une matinée japonaise à une Lune Rousse dans une complète contemplation. _Genre Electro, world
_Genre Pop mélodique, folk, electro
_Label Nowadays Record
_Label One Little Indian / Because Music
_Pays France
_Pays Islande
_Site Officiel http://fakear.bandcamp.com/
_Site Officiel http://asgeirmusic.com _Martin Van Boxsom
_Alexis Dutrieux
llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll TALENT #4
lllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll Giana
Factory
lllllllllllllllllllllllllllllllllllllll parquets courts
Giana Factory est un trio féminin danois formé en 2008 et composé de Loui Foo (chants), Sofie Johanne (basse, synthés) et Lisbet Fritze (guitare). Le groupe délivre une musique entre pop glacé et chaleur rock. Ces danoises se sont construites un univers pop habitée voire hantée composé de chants délicats, de synthés mélancoliques et de percussions entrainantes. En 2008, elles n'avaient pas encore réalisé leurs propres chansons qu'elles jouaient en première partie de Glasvegas dans des salles combles sur leur tournée scandinave et allemande. En 2012, elles sortent leur premier album Save The Youth (sous le label Music For Dreams) mêlant vécu et illusions et le rapport de l’homme avec le monde. Le DJ/compositeur danois Anders Trentemøller réalise leur deuxième album Lemon Moon sorti en juin 2014. L'album reprend le fil rouge du précédent mais en explorant davantage le concept de temps et d'espace, de rêve et réalité, le tout en nous invitant à s'abandonner au magnétisme des danoises. Le groupe se faisant trop rare sur les scènes françaises, le festival Rock en Seine vous permettra de mieux les découvrir le samedi 23 août sur la scène Pression Live.
Du post-punk comme on n’en voyait plus depuis belles lurettes. Un New York qui semblait disparu depuis les Strokes. Un New York où règne le son crasseux de riffs rapides, incisifs rappelant la justesse de Television, ou encore les Feelies. Un New York hautain, désinvolte, qui en redemande, encore et toujours. Parquets Courts offre tout cela depuis maintenant trois albums. Le précédent, Light Up Gold leur a ouvert les premières portes du succès et de la reconnaissance symbolisés par leur signature chez Rough Trade. Ils portent le rock indé à des hauteurs rarement atteintes depuis dix ans grâce à leur spontanéité, la voix du chanteur texan perdue dans un bouillon de guitares, avec une urgente facilitée par la batterie qui cogne, fort. Le dernier album, Sunbathing Animal, se centre davantage sur les paroles qui balancent entre captivité et liberté selon le chanteur : la liberté artistique prise dans les contraintes du marché musical. Mention spéciale pour une chanson plus longue que le carcan punk habituel : She’s Rolling qui permet au groupe de prouver qu’il n’est pas qu’une réplique abrutie des Pistols avec des rythmes plus lascifs, plus psyché garage et qui confirme une tendance des nouveaux groupes influencés par le punk à essayer les longs morceaux.
_Genre Pop-rock
_Genre Indie Rock, post-Punk
_Label Fake Diamons Records / Questions & Answers
_Label What’s your rupture ? / Rough Trade
_Pays Danemark
_Pays États-Unis
_Site Officiel http://gianafactory.dk
_Site Officiel http://parquetcourts.wordpress.com _Evelyne Desmarres
_Alexis Dutrieux
_Playsound × _Été 2014 × _Talent × _09
lllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll TALENT #3
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_Live report
Damon Albarn and the heavy seas
Puis, le chanteur déclare son amour pour la France avant d'introduire le batteur Tony Allen avec lequel il a plusieurs fois collaboré dans le passé. Le batteur accompagnera le groupe sur deux morceaux de The Rocket Juice and The Moon : Dam(n) accompagné de sa chorale et du rappeur ghanéen M.anifest pour une version rap du morceau, puis sur Poison . À noter également, le bonheur qu’éprouve l’Anglais à être sur scène au travers de sourires, chorégraphies avec M.anifest et même une certaine émotion sur la fin. Cela fait plaisir à voir et nous donne envie de l'accompagner et de chanter avec lui. Après un enchaînement Hollow Ponds et El Manana (Gorillaz), Damon s'assoit sur son piano pour un moment vibrant avec History of a Cheating Heart extrait de son dernier album. Puis, sur Out of Time (Blur), il sera troublé par son tambourin resté sur son piano. Il s'arrêtera puis reprendra le morceau depuis le début, au plus grand
bonheur des fans de l'époque Blur. Enfin, le rythme s'accélère avant le rappel avec All Of Your Life (toujours de Blur). Le rappel commence avec un solo de Damon Albarn au piano avec Strange News from Another Star (Blur) avant que son groupe le rejoigne et fasse monter l'ambiance sur Clint Eastwood (Gorillaz) et le retour de M.anifest pour une version rap du morceau. Avant le début de la chanson, Damon s'éclipsera, fera des gestes à ses musiciens comme s'ils devaient le rejoindre, mais en vain, ceux-ci étant trop occupés à chauffer la salle. Damon revient, et pendant ce titre de Gorillaz, il s'amuse et exécute quelques pas de danse avec le rappeur M.anifest. L'ambiance ne redescendra pas avec Mr. Tembo et le retour de la chorale pour une version sublime de ce morceau. Enfin, le compositeur-interprète finira le concert au piano avec Don't Get Lost in Heaven (Gorillaz) et le sublime Heavy Seas of Love. The Heavy Seas et Damon Albarn nous auront gâtés avec des chansons de leur dernier album, mais aussi des projets précédents de Damon alternant également des chansons rythmées et d'autres plus mélancoliques. On ressort ainsi de la salle Pleyel avec qu'une seule envie : être déjà en novembre et revoir Damon Albarn et son groupe cette fois-ci au Casino de Paris pour le festival des Inrocks. _Evelyne Desmarres
_Playsound × _Été 2014 × _Live Report × _11
Ce soir, c'est le retour de Damon Albarn et The Heavy Seas à Paris pour le festival Days Off après son passage en mai dernier à l'Alhambra. Le groupe arrive sur scène en exécutant une chorégraphie assez drôle et dos au public. La fosse de la salle Pleyel étant constituée de sièges et la plupart des spectateurs étant assis, Damon invite le public à rester debout pendant le concert et commence à jeter de l'eau sur les premiers rangs (beaucoup de personnes venues se sont d'ailleurs rapprochées pour mieux voir l'artiste dès que celui-ci a demandé au public de ne pas s'asseoir). Puis le concert commence avec Lonely Press Play . Damon se balade sur scène et serre la main de quelques chanceux. Ensuite, il s'installe au piano pour Every Day Robots pour un joli moment d'émotion. Cette chanson, parfaitement jouée, est capable de vous mettre les larmes aux yeux surtout lorsque vous revoyez votre idole d'enfance ! Par la suite, Damon Albarn nous montrera la richesse de son répertoire avec des titres de Blur, Gorillaz, The Good, The Bad and The Queens, The Rocket Juice and The Moon et bien sûr de The Heavy Seas, son nouveau groupe. Il jouera d'ailleurs Hostiles et Photographs . Sur l'album, les chansons montrent une intense émotion qui est triplée en live. D’ailleurs, avant Photographs, Damon nous racontera une anecdote avec une boite de jouets de Noël qu'il voulait racheter, mais qu'il a eu gratuitement alors qu'il voulait la payer. Cette expérience l'aurait fait réfléchir sur la valeur des objets.
_Playsound × _Été 2014 × _Ça n'engage que moi × _12
_Ça n'engage que moi
le retour de la new wave : let's (not) dance « Souvenir souvenir, je vous retrouve en mon cœur, et vous faites refleurir tous mes rêves de bonheur ». Un article qui commence par Johnny Hallyday, certains diraient que c’est un article qui commence mal. Pourtant il est bien question de souvenirs ici, de nostalgie. Les artistes retournent à la New Wave. Au secours... La New Wave : « mais qu’est-ce que c’est ? ». 1977 : les punks balaient du manche de leur guitare toutes les productions intellectuelles du Rock Progressif et les –déjà- immortels des 60’s. Une claque. Sa violence n’a d’égale que sa courte durée : très vite le post-punk arrive et encore plus vite il est mélangé aux rythmes électroniques, à la Pop niaiseuse et au jeune disco... Le groupe symbolisant le mieux cette évolution est sans conteste The Stranglers. Bien sûr nous aimons la New Wave et ses grandes œuvres : Soft Cell, la cold wave de Joy Division, Duran Duran, Depeche Mode... Mais je trouve généralement cette musique... emmerdante. Un son lisse, tout dans une sorte d’horizontalité, la propreté totale, le son le plus pur et le plus clair possible, le sacro-saint synthétiseur... Le plus intéressant dans cette musique est ce qu’elle a hérité de Kraftwerk : sa froideur, son cartésianisme, sa proximité avec le néoplasticisme... Mais ceci ne concerne qu’une minorité. Dans les 90’s, le lo-fi règne. Tout ceci mène à la domination écrasante du « glamorous indie rock’n’roll » dans les années 2000. Mais voilà, le monde occidental est toujours nostalgique de ces années 80... La France est la plus touchée par ce phénomène : culte pour La Boom, Jeanne Mas, Mader, Jarre pour les productions françaises, et pour E.T, New Order et consorts à l’international. Les parents en parlent pas mal. Tout ceci est assez stéréotypé d’accord ! Toujours est-il que cette culture n’a jamais vraiment été abandonnée, les jeunes musiciens actuels sont nés hors de cette décennie mais pourtant, jamais la New Wave n’a été aussi présente, pressante, depuis plus de 20 ans.
Première héritière de cette musique en France, toujours grâce (oui grâce, je ne suis pas complètement aigri) à Kraftwerk, la French Touch : les géants que sont Laurent Garnier, Daft Punk, Etienne de Crécy et qui ont exporté leur musique comme jamais. Enfin bref. Depuis quelques années s’impose l’électro-pop : une musique sympa, une petite voix de préférence à la Hardy/Gall, un look et une déco kitsch... Et un synthé accompagné d’une boîte à rythme ! La porte est alors grande ouverte à Lescop, Griefjoy (qui ne cesse d’évoluer et reste très intéressant), Junior, Grand Blanc, Lafayette du label Entreprise (loué par Playsound il y a quelques mois), les Juvelines bien sûr et même La Femme... Tous ces groupes finissent par produire une musique agréable, recréant presque l’onirisme du début des 80’s... Mais la fadeur reste, le manque d’originalité est patent, vos parents vous affirmeront que la musique n’a finalement que peu évoluée alors que vous vous battez pour leur prouver le contraire (passage autobiographique ?)... Maintenant, j’abandonne l’aigreur et le ton condescendent pour dire que j’aime la New Wave, son optimisme qui se noie par moments dans une atmosphère paradoxalement sombre. C’est un monde de couleurs mais ne donnant aucun réel relief, contrairement au psyché. Arrêtons cette parodie, cet acharnement sur les claviers et synthés pour lâcher trois notes prenantes. Arrêtons ce phénomène qui se mêle à la nostalgie de la Nouvelle Vague (cinématographique) produisant des paroles décousues, sans réel sens. Le problème avec la New Wave, c’est que la nostalgie n’est pas bienfaisante, elle ne pousse pas à l’innovation, mais bien à la répétition, à l’amplification, à la domination...à l’ennui.
_Alexis Dutrieux
“J’ai l’impression d’être une putain de folle, mais je ne pense pas l’être. Ce sont les gens qui me donnent cette impression. La plupart s’imagine que je veux me suicider.” Rolling Stone
“J’adorerais sortir trois albums par an si je ne devais pas partir en tournée. [...] Tous les artistes sont obligés de passer moins de temps en studio et plus sur la route car les albums ne rapportent plus. ” The Quietus _Sami Elfakir
_Playsound × _Été 2014 × _Ils l'ont dit × _13
sur son actualité
Paul Banks (Interpol)
sur la fréquence des concerts
“C’est marrant pour moi de me dire « je suis en train d’écrire une comédie musicale », mais en effet, c’est bien mon prochain projet en cours.” The Daily Star
lana del rey
“Je prendrai ma retraite quand j’en ressentirai l’envie. Mais ce n’est pas pour aujourd’hui.” Rolling Stone
Damon Albarn
Paul McCartney
_Ils l'ont dit
White Fence
For the Recently Found Innocent
_Musicien Tim Presley
_Producteur Ty Sygall
_Label
Drag City
_Date de sortie 22/07/2014
01_The Recently Found 02_Anger! Who Keeps You Under? 03_Like That 04_Sandra (When the Earth Dies) 05_Wolf Gets Red Faced 06_Goodbye Law 07_Arrow Man
08_Actor 09_Hard Water 10_The Light Afraid Of What It’s Worth 11_Fear 12_Raven On White Cadillac 13_Paranoid Bait
Tim Presley parcourt les années avec toujours ce même amour pour la musique et cette bonne vieille guitare électrique autour du cou. Depuis la fin des années 90 où son univers était plutôt punk avec les Nerve Agents , en passant par le milieu des années 2000 où il peaufine ce son psychédélique si spécial avec Darker My Love, Presley n’a cessé de multiplier les projets et de se chercher musicalement. En 2014, le musicien américain revient sous son plus beau surnom avec White Fence, le groupe avec lequel il est déjà auteur de six albums aussi étranges que fantastiques. Produit par son grand ami tout aussi talentueux Ty Segall, For the Recently Found Innocent poursuit la direction sous acide prise par ses précédentes productions. White Fence nous ouvre les portes de son univers édulcoré et hallucinogène avec des titres comme Hard Water ou Raven On White Cadillac. La faille spatio-temporelle dans laquelle Tim Presley se trouve nous engouffre sans qu’on puisse ou qu’on songe réellement lutter. Malgré le fait que l’album dénote une uniformité un peu soporifique par moments, la singularité de White Fence parmi les autres artistes actuels nous remet rapidement dans le bain. Les 60’s retrouvent une nouvelle jeunesse même quand le tempo est maltraité sur Arrow Man où quand les Who semblent ressortir du placard sur Like That. For the Recently Found Innocent n’est définitivement que douceur et amour. Cet univers bien défini mais surprenant est l’œuvre d’un artiste établi pour qui tout semble si facile mais à la fois si bien pensé. Et il nous offre un trip folk-rock langoureux et planant à savourer. On aime : Sandra (When The Earth Dies), Arrow Man, Raven On White Cadillac _Sami Elfakir
DICT
DICT
VER
_ Orchestrations 4/5 _ Créativité 4/5 _ Intérêt 3/4 _ Lyrics 2/3 _ Cohérence 2/2 _ Artwork 1/1 _ Note globale 16/20
VER
_Playsound × _Été 2014 × _Séléction PS × _15
_Tracklist
_Playsound × _Été 2014 × _Live report × _16
_Live report
festival d'été : le hell fest Dernier weekend de juin. Un soleil de plomb. « L’été. Enfin ! » On ne découvrira que plus tard que Thor, dieu du Tonnerre, avait décidé d’épargner ses Vikings uniquement le temps d’un festival d’enfer. Dès le 26, les vrais sont là. On les repère dans toutes les gares de France, vêtus de noir et cheveux longs, casques sur la tête, chevauchant leurs destriers de fer en direction de la nouvelle capitale. Clisson, la dernière Croisade du Diable. La foule charge et s’entasse devant les portes du festival, supportant tant bien que mal l’astre solaire au zénith, tandis que retentissent les premiers « APÉRO ! », ou « BUKKAKE ! », nouveau cri de ralliement de cette cuvée 2014. Ne cherchons pas à comprendre.
Une fois le bracelet au poignet du Croisé, le site est pris d’assaut. Le principal lieu de passage, carrefour entre site camping, site festival, et entrée/sortie, s’est refait une beauté. La ville assiégée cherche à choyer ses envahisseurs ! En signe de bienvenue, elle les accueille avec une sculpture en forme de tête de mort qui trône au centre de la Hell City Street. Inspirée des rues de Camden à Londres, construite de décors de cinéma et autres façades colorées (avec un King Kong menaçant sur le toit), elle accueille des stands partenaires privilégiés, un studio de tatouage, et le Extreme Market, relocalisé. Stands d’information, stands de prévention, distributeur automatique... les classiques sont là et accueillent un nouveau voisin : les toilettes sèches. Signe annonciateur d’une volonté de multiplier davantage les stands « soulagement » et de soigner tout particulièrement l’hygiène générale du festival.
Sur le site du camping et le Metal Corner, l’ambiance est assurée par de nombreux bars et stands de nourriture. Les fûts vides défilent, les nouvelles « ecocup » au format pinte partent comme des petits pains. Entre les petits gobelets de 28cl ou les pichets de 1.4l, l’alternative est toute trouvée et rencontre un franc succès. De 17h à minuit, le jeudi, groupes locaux et cover bands en guise de « before », puis DJ set – métal, évidemment – tous les soirs de 1h à 4h du matin. Sous les tentes, le premier soir, l’armée du diable peaufine son plan d’attaque. Les objectifs sont nombreux, il va falloir la jouer serrer. Mais la véritable aventure ne commence que demain. La nuit porte conseil. Le soleil toque à la porte et nous arrache quelques précieuses minutes de sommeil supplémentaires. Impatient, mais fidèle compagnon, il veillera à chauffer et rougir les corps jusqu’aux toutes dernières heures du festival.
Avec cette grande interrogation en tête, la foule pénètre enfin sur le site, et chacun vaque à son style. Les nombreuses scènes permettent en effet de satisfaire chacun : outre les éclectiques Main Stage, l’Altar rassasie les fans de Death, Le Temple ceux de Black, à quelques sous-genres près. La Valley accueille les amateurs de post-quelque chose, de Sludge, de Doom, de Stoner ... bref, les sons bien gras et burinés. La Warzone, quant à elle, accueille les moshs de punks en tous genres et les moulinets des hardcoreux. À noter, également, les habituels désagréments, malheureusement non corrigés : Temple et Altar se faisant face et distantes de quelques mètres à peine et jouant sous le même chapiteau, elles se parasitent bien vite. Quand l’une joue, l’autre fait ses balances. La Valley, non loin non plus, vient également polluer les moments calmes. Et puis, bon, depuis le temps, ce n’est plus un secret : la Temple a un son moisi. On pourrait aussi regretter le peu d’ombre aux Main Stages, mais on ne va pas non plus se plaindre du soleil. Ne soyons pas trop français.
Au fil des jours, des déceptions se confirment : ce n’est pas les têtes d’affiche qu’il fallait venir voir. Dans le gros lot de groupes phares des Main Stages, peu, au final, tirent leur épingle du jeu. Sepultura, maitrisé. Iron Maiden, épique. Slayer, carré. Oui, mais après ? Rob Zombie et Soulfly s’essoufflent et sautent quelques lignes de chant ; Aerosmith pas ma tasse de thé (et en plus Steven Tyler arbore une moustache), ni Soundgarden, pourtant pas mauvais tous les deux ; Emperor, ennuyeux ; et Deep Purple et Black Sabbath se contentent d’honorer le contrat pour s’assurer une retraite qu’ils tardent un peu à prendre. Je les aime, pourtant. Mais quand le premier ouvre son show sur je ne sais plus quel fade morceau du fade Now What ?! (il est loin le temps des ouvertures sur Highway Star !), et que le second plombe l’ambiance en jouant le très ennuyeux God is Dead ? après avoir allumé tout le monde avec Iron Man et Paranoid, c’est éliminatoire.
Non vraiment, l’intérêt du festival n’était pas dans ses Main Stages, mais dans les têtes d’affiche des autres scènes, et dans la découverte. Electric Wizard, Clutch, Monster Magnet, Misfits, Walls Of Jericho, Turbonegro, Against Me!, Philip Anselmo, etc. ont mobilisé les foules. Le dernier soir, le punk celtique festif de Flogging Molly fera giguer toute la foule en liesse, dans un ultime sursaut avant la fin. Et tout au long des trois journées, il y avait de quoi rassasier la curiosité de chacun. Mention spéciale au post-rock de Caspian, au stoner psychédélique de Kadavar, au hardcore des Stincky Bollocks, au second (cinquième ?) degré de Cobra. Comme à l’habitude, au lendemain de cette 9e édition, le camping ressemble à un champ de bataille. Les cadavres jonchent le sol, les drapeaux sont en berne, et les survivants errent. La gare gonfle et désemplit, gonfle et désemplit, au rythme des TGV et TER. Bientôt, Clisson retrouvera sa démographie habituelle, après avoir accueillie près de 150 000 festivaliers. Sur le retour, on fait le bilan. Probablement pas le meilleur Hellfest en terme de performances, mais très honorable en terme d’affiches, et garni de nouveaux noms qui rejoindront bientôt toutes les discothèques et lecteurs MP3. L’année prochaine, c’est les 10 ans. L’orga promet déjà du lourd. Mais ça, c’est une autre histoire... Les + : météo au top, bière à la pinte, gorgée de découvertes, décoration soignée, points d’eau multipliés, hygiène améliorée Les - : têtes d’affiche en petite forme, proximité nuisible des Altar/Temple/Valley, le son de la Temple, la grande roue (?!) _Martin Van Boxsom
_Playsound × _Été 2014 × _Live report × _17
Cette année, l’objectif principal n’était pas d’éviter de laisser sa chaussure (ou plutôt sa ranger) dans la boue, mais de traquer le moindre bout d’ombre. Une fois le petit-déjeuner lyophilisé avalé (ou les canettes englouties – cela varie selon les régimes alimentaires), la horde s’amasse au pied de la cathédrale, unique accès au site du festival. Au loin, le paysage est familier : déco habituelle, structures métalliques, promesses pyrotechniques à la nuit venue, sculptures... Les stands nourriture ont été décalés un peu plus loin des scènes, pour laisser la place à davantage de toilettes et points d’eau. Mais la grande nouvelle de cette année, à l’utilité douteuse, c’est bien la grande roue payante. Idéale pour de jolies photos de nuit du site, mais le coût de location et d’installation d’une telle infrastructure en valait-il la peine ?
the hunting party
_ChroniQUE
Linkin Park _Genre
Rock
_Producteur
Mike Shinoda
_Label
Warner Bros
17_ 06_ 14_
_Tracklist
01_Keys To The Kingdom 02_All For Nothing (feat. Page Hamilton) 03_Guilty All The Same (feat. Rakim) 04_The Summoning 05_War 06_Wastelands 07_Until It’s Gone 08_Rebellion (feat. Daron Malakian) 09_Mark The Graves 10_Drawbar (feat. Tom Morello) 11_Final Masquerade 12_A Line In The Sand
On ne sait plus quoi penser de Linkin Park. Alors que les Californiens étaient tout simplement les rois du mouvement néo-métal dans les années 2000 avec les joyaux qu’étaient Hybrid Theory et Meteora, le sextuor s’est peu à peu perdu dans des expérimentations et des styles qui ont fini par lasser beaucoup de fans sans forcément en gagner derrière avec ce changement de direction. S’il n’est pas besoin de remettre en cause leurs fructueuses et inédites collaborations (Collision Course avec Jay-Z ou Reanimation avec des titres remixés par leurs potes), force est de constater que depuis la sortie de Minutes to Midnight en 2008, LP n’a cessé de décevoir jusqu’au point culminant que fût Living Things énorme gâchis électro-rock qui nous fit perdre tout espoir en un renouvellement du groupe. Alors, afin peut être de nous faire revivre la magnifique épopée des One Step Closer et autres Numb, Chester Bennington et ses comparses nous avaient prévenus que leur prochain album serait un « comeback », un retour aux sources plus rock, plus brut, où les artifices seraient plus ou moins laissés de côté. C’est ainsi qu’a été construit The Hunting Party, les Américains lançant par la même occasion une énorme tournée sur le continent de l’Oncle Sam en compagnie de deux autres mastodontes (A.F.I. et Thirty Seconds To Mars) et tout simplement nommée The Carnivore Tour. L’ultime chance pour Linkin Park de reconquérir ses fans perdus ces six dernières années ? Et pour ce retour vers l’époque Minutes To Midnight, nos six lurons ont innové en s’entourant de quelques artistes pointus pour des collaborations plutôt convaincantes. Ainsi, All For Nothing voit l’apparition de Page Hamilton, leader du groupe Helmet. L’alternance entre les phases rappées de Mike Shinoda, la voix plutôt mélodieuse de Page et les secousses sismiques de Chester fonctionnent plutôt bien. Cette amorce annonce une suite plutôt réjouissante avec l’intervention au milieu de l’opus de Monsieur Daron Malakian sur le très SOADien Rebellion. Même si le morceau est en majorité plus posé qu’un Chop Suey, le pont où les riffs heavy de Daron se mêlent aux cris de Bennington nous donne comme une envie de headbanger. Enfin, pour clore cette farandole d’invités, Linkin Park a frappé un grand coup avec le plutôt bon et planant Drawbar où l’on retrouve Tom Morello (RATM, Audioslave) himself. Bon, on regrettera juste le fait de ne pas savoir vraiment où se situe le guitariste dans ce morceau où on ne retrouve pas forcément son empreinte.
_Elie Dib
_ Orchestrations 3/5 _ Créativité 3/5 _ Intérêt 3/4 _ Lyrics 2/3 _ Cohérence 1,5/2 _ Artwork 1/1 _ Note globale 14/20
DICT
Bref, il serait fort présomptueux de dire que Linkin Park revient en force avec The Hunting Party. Les gars s’éparpillent parfois toujours un peu trop et n’ont pas laissé de côté leur défaut de vouloir sans cesse expérimenter. Néanmoins, en revenant à un son plus brut et avec moins d’artifices, le sextet raccroche certains wagons et stoppe une hémorragie qui avait commencé il y a six années de cela. Chester Bennington et consorts gardent donc encore une légitimité sur la scène internationale en attendant un potentiel successeur qui pourrait signer un retour plus flagrant et symbolique puisqu’on approche des 20 ans de la formation des Californiens (en 2016). Un retour aux sources à venir ?
DICT
VER
En dehors de ces collaborations, The Hunting Party se veut très tranchant. Ainsi les morceaux très heavy (Keys to Kingdom, Guilty All The Same) nous prouvent que les Américains gardent de bons restes même s’il est difficile de retrouver les sensations d’un album comme Meteora. Néanmoins, on passe de bien meilleurs moments que sur Living Things, en témoigne le très rock Until It’s Gone, plus proche des sons originels de la formation, ou le rappé Wastelands où Shinoda exprime toujours aussi fortement et justement ses émotions dans des phrasés qu’il affectionne.
VER
_chroniques en bref FOUR YEAR STRONG GO DOWN IN HISTORY
Four Year Strong semble avoir écouté son public en offrant un EP puissant, efficace et beaucoup plus proche de leurs origines que n’a pu l’être leur précédent album. Si nous regrettons toujours la disparition du synthé, le groupe s’efforce néanmoins de puiser continuellement dans ses origines easycore ou pop-punk ou hardcore-melodic ou choisissez le terme qui vous convient, ce ne sont que des mots, sans jamais rester au point mort. Si leur prochain album puise sa source dans les sonorités de Go Down in History, alors nous signons tout de suite. Four Year Strong is back ! _On aime : What’s in the box ?, Tready Ligh, So You're Saying There's A Chance...
_Playsound × _Été 2014 × _Chroniques × _20
_Matthias Meunier
rise against black market
Rise Against ne cesse d’asseoir sa maîtrise de la mélodie au fil des ans. Depuis 1999, le groupe ne s’est jamais privé pour expérimenter les sonorités et se bâtir un son, un univers qui lui ressemble. Délaissant petit à petit le punk hardcore pour des constructions musicales plus denses et plus travaillées, Rise Against nous livre désormais un punk-rock sombre et cadencé des plus efficaces. Des ballades rock à la People Live Here aux effets vocaux de Zero Visibility jusqu’aux morceaux plus hardcore comme The Eco-Terrorist in Me, The Black Market semble être la meilleure production du groupe depuis The Sufferer And The Witness. _On aime : The Eco-Terrorist, Zero Visibility, People Live Here _Matthias Meunier
PENNYWISE yesterdays
Haters gonna hate, mais le retour de Jim Linderberg au chant après 5 ans d’absence n’est malheureusement pas aussi efficace que l’on pouvait l’espérer. Après un excellent All Or Nothing mené d’une main de maître par Zoltán "Zoli" Téglás relançant totalement la verve de Pennywise, le retour de Linderberg sur « Yesterdays » redonne au groupe ses sonorités d’antan et perd, malgré lui, de l’inspiration nouvelle qu’il avait acquise. En bref, Yesterdays sonne comme un retour aux sources, sympathique certes, mais au détriment de la fraîcheur nouvelle qu’a su apporter son prédécesseur. _On aime : What You Deserve, Slow Down, I Can Remember _Matthias Meunier
miles kane & arctic monkeys Il est tôt le 3 Février 2012 lorsque je suis face aux célèbres néons rouges de l’Olympia : Miles Kane/Arctic Monkeys . Les voici donc réunis : Alex Turner et Miles Kane, les Last Shadow Puppets, le groupe ayant offert l’un des tous meilleurs albums des années 2000 : The Age Of The Understatement. La question est sur toutes les bouches : y aura-t-il une quelconque reformation ? Ne serait-ce que pour deux trois morceaux ? La réponse semble évidente : oui. Puis une autre réponse toute aussi évidente vous vient : non. Miles Kane engage les hostilités. Il défend son unique album solo, Colour of the trap, un disque qui le confirme comme « homme orchestre du rock anglais » selon Rock & Folk avec ses mélodies pop faciles et terriblement efficaces comme Come Closer ou Quicksand. Il offre comme à son habitude un set rageur : son public, il va le chercher avec le manche de sa guitare, ses danses invraisemblables, son look rétro, à la sueur de son front, de tout son corps. L’audience est comblée, les applaudissements sonnent comme des bombes donnant encore plus de violence à Inhaler. Une heure de show mémorable, un de ses meilleurs live en France (pour l’avoir vu cinq fois à Paris) et un suspens insoutenable. Alex Turner arrive. Les cris redoublent de puissance. Ceux des femmes... n’en parlons même pas, les deux British semblent être les seuls mâles dans la salle mythique. Le chanteur des Arctic saisit un petit tambourin, Miles entame les accords de Standing Next To Me, tube de l’album des Shadow Puppets. L’Olympia semble bouger. Les hurlements hystériques couvrent presque les voix des petits génies pop-rock, tous les deux l’un contre l’autre usant du même micro.
Leur sourire souligne leur plaisir de se retrouver sur scène, ils se permettent quelques petits jeux en empiétant chacun sur l’autre. La chanson se termine. Les deux quittent la scène. Une chanson. Une chose que j’attendais depuis 2008 se réalise enfin. Passons à la performance des Monkeys qui ne sera qu’une exultation constante après ce qui vient d’arriver. Pour les avoir vus cinq fois, les AM sont assez décevants en live, quoiqu’ils s’améliorent. Mais là, il s’agit de passer après Miles Kane qui a remonté la salle à bloc. Le set des AM est alors exemplaire : Alex Turner montre un certain plaisir à jouer, il esquisse même un sourire lors de When the sun goes down quand il réalise que le public parisien connaît toutes les paroles ; Matt Helders s’amuse avec le public, c’est un déconneur né on le sait. Les invités arrivent : le grand Richard Hawley (mentor de Turner et de Kane : Alex lui a piqué la banane, Kane sa passion pour Jacques Dutronc) les accompagne sur You and I et Miles Kane intervient sur Little Illusion Machine (des Death Ramps AKA Arctic Monkeys sur certaines de leurs face B) et 505 (il était déjà présent sur le disque) pour un final qui emporte tout le public dans l’univers de ces deux potes, de ces « likely lads ». Mon portable n’avait plus de batterie, je n’ai jamais pu prendre en photo les lettres de néon sur la façade, mais elles illuminent toujours mon cœur, mes oreilles et mes yeux.
_Alexis Dutrieux
_Playsound × _Été 2014 × _Souvenir × _21
_SOUVENIR
_Summer playlist _la playlist d'evelyne Royal Blood × Figure It Out
Vous avez envie de vous défouler, d'extérioriser votre stress ou votre colère ? Écoutez le morceau très rock et plein d'énergie de ce duo de Brighton composé seulement d'une basse et d'une guitare. Les riffs de basse et la fin du morceau s'accélérant ne donnent aucun répit à cette chanson pendant trois minutes : du rock, du pur ! https://www.youtube.com/watch?v=jhgVu2lsi_k
Eugene McGuiness × I Drink Your Milkshake
La basse, la pop dansante, les paroles (à prendre au second degré) et surtout un refrain très accrocheur nous donnent une envie irrépressible d'écouter ce titre en boucle (tout en buvant un milkshake pour se rafraîchir). Ce morceau est l'un des plus réussis du dernier album Chroma sorti début juillet. http://www.deezer.com/track/80334864
Temples × The Shelter Song
Fermez les yeux et laissez-vous emporter par le morceau très psychédélique de ces jeunes Anglais fraîchement débarqués avec leur premier album Sun Structures. Le riff de guitare du début et les chœurs qui accompagnent le chanteur James Bagshow vous aideront facilement à vous faire tout oublier : idéal pour des vacances d'été ! https://www.youtube.com/watch?v=vs4i41cOv0s
Jungle × Time
Ce groupe funk-pop a sorti récemment son premier album éponyme juste à temps pour l'été. La mélodie, les voix sonnant très disco de ce duo sur Time, une des chansons les plus rythmées, et les paroles entraînantes ne vous laisseront pas de marbre et vous donneront envie de bouger. Cette chanson est à intégrer dans toutes vos soirées dansantes cet été ! https://www.youtube.com/watch?v=5ItKS8bUUTA
Damon Albarn × Mr Tembo
Ce morceau le plus joyeux du dernier album de Damon Albarn a été écrit lors d'un voyage du chanteur en Tanzanie où il a rencontré un bébé éléphant orphelin nommé "Tembo". Ce morceau très gospel accompagné d'un ukulélé et de la chorale de la London Pentecostal City Mission Church met de bonne humeur dès les premières notes et nous donne envie d'en connaître plus sur cet éléphanteau ! https://www.youtube.com/watch?v=ODG3VRkncBc
_la playlist d'elie Spin Doctors × Two Princes
Ils n’ont pas fait une grande carrière, et pourtant ils ont sûrement composé LE tube de l’été. Intemporel, Two Princes est ce genre de morceau qui vous fait sentir le sable fin sur votre corps et la déferlante des vagues sur votre planche de surf achetée chez le commerçant du coin. Sea, Sex and Sun en somme. https://www.youtube.com/watch?v=wsdy_rct6uo
Green Day × Holiday
Difficile de ne pas avoir envie de rouler en décapotable sur les routes escarpées de Corse avec un Holiday dans les oreilles. Dansant, rock et politiquement incorrect, Billie Joe Armstrong et ses deux comparses livrent là une pépite incontournable pour tous les frimeurs de l’été. https://www.youtube.com/watch?v=DrWpLS0vM0g
Fall Out Boy × Dance, Dance
Révélé grâce à ce titre, le combo américain laisse une chance aux jeunes adolescents en quête d’un amour d’été de draguer ces sirènes lors de la soirée du camping. Virevoltant, ce titre a l'avantage de vous faire transpirer et de vous donner l’occasion de danser avec Miss Camping sans passer pour autant pour un blaireau. https://www.youtube.com/watch?v=C6MOKXm8x50
Naïve New Beaters × Can't Choose
Découvert sur le tard grâce à leur EP Wallace, les Naïve New Beaters n’ont pas leur pareil pour éclaircir votre quotidien morose. Alors, lorsque la soirée arrive et que les premières bouteilles de bière jonchent le sol de la plage (ou de votre appartement), c’est qu’il est temps de mettre Can’t Choose et de ne plus laisser le choix à vos hôtes : danser toute la nuit. https://www.youtube.com/watch?v=su8MuiBN5JU
SALM × On My Mind
Prometteurs avec leur premier opus, les Français de Something A La Mode nous sont revenus cette année avec l’excellent Endless Stairs. Alliant subtilement le violon aux sonorités électroniques, ils nous offrent l’opportunité, avec leurs acolytes de DWNTWN, de relâcher la pression et de faire preuve de zénitude avec le pop mais néanmoins entraînant On My Mind. https://www.youtube.com/watch?v=R6MFFZkykWU
_la playlist d'alexis The Clash × This is Radio Clash
Vieille chanson oui mais toujours est-il qu’elle est le compagnon idéal de vos before et peu importe la musique que vous serez amené(e) à entendre ! Ce mélange de hip-hop, de funk, de UK Dub, de punk voire de rap vous prépare à tout, vous laisse le sourire, vous donne la pêche. C’est ça la radio Clash. http://www.youtube.com/watch?v=77EAvs4dq0k
The Black Keys × Fever
Lonely Boy rythme déjà tous vos étés depuis 3ans ? Passez à autre chose, voici la sens(sex)uelle Fever : à la chaleur ambiante, au soleil omniprésent se rajouteront ce synthé entêtant, cette voix suante qui a le sex-appeal propre aux Bluesmen, et ce mot qui ne vous lâchera plus : Fever. http://www.youtube.com/watch?v=77EAvs4dq0k
Jack White × Alone In My Home
Où que vous soyez, il y aura deux trios beaufs avec leur “po polopopopopo” alors prévoyez le coup et jetez-vous dans ses œuvres plus personnelles dont ce titre issu de son dernier album solo, sur la solitude. D’accord il y a meilleur thème pour les vacances, mais peu de meilleure musique sur l’année 2014. http://www.youtube.com/watch?v=Z0J8daAYfJ0
Temples × The Golden Throne
Un des bijoux de l’album psyché du groupe le plus cool de 2014. Ce titre est bien plus dans l’onirisme que les autres : il vous emmène et vous garde dans les structures solaires en vous apportant un certain enseignement sur vos rapports aux autres. Laissez tomber le transat, bronzez sur un trône doré. http://www.youtube.com/watch?v=suCRgZ6Oa7s
Bon Iver × Heavenly Father
On l’attendait le Bon Iver. Alors oui, on est loin du son estival habituel à la Magic System. Mais voilà un morceau qui mêle grand songwriting, mélodie électronique répétitive, voix brisée et vous emporte vers ces cieux paradisiaques, immaculés. Des ailes vous poussent : vous voilà volant. http://www.youtube.com/watch?v=A2CbQpo-8CE
_la playlist de sami Kasabian × eez-eh
S’il y a bien un domaine dans lequel Kasabian est très fort, c’est dans la conception de singles. Après les indémodables Club Foot, Underdog ou encore Shoot the Runner, eez-eh vient s’inscrire dans cette lignée de hits infaillibles et percutants dès la première écoute. https://www.youtube.com/watch?v=ST6nEvIEY4s
Damon Albarn × Mr Tembo
Ce serait un euphémisme de dire que Everyday Robots de Damon Albarn n’est pas l’album le plus joyeux et rythmé de l’année. Mais dans cette ambiance un peu morose se trouve malgré tout Mr Tembo, petite gourmandise aux chœurs apaisants. À écouter dans son hamac sous une forte chaleur. https://www.youtube.com/watch?v=ODG3VRkncBc
Thee Oh Sees × Drop
Car il faut bien un morceau bien rock pour taper dans la fourmilière, même l’été. Drop est sans prise de tête, virulent mais pas trop, plein de « yeah » et de guitares sauvages. Un bon défouloir que vous prescrit Playsound, votre médecin généraliste. https://www.youtube.com/watch?v=vjy2kjx4J0w
Sebastien Tellier × Ambiance Rio
Quand notre Sébastien national se met à composer des titres dansants et enchantés, c’est toujours fort appréciable. En atteste son Ambiance Rio bien funky accueillant synthés et saxophone dans un bordel ensoleillé version Brésil. Parfait après une Coupe du Monde intense. http://www.deezer.com/track/78696823
The War On Drugs × Red Eyes
Pour certains il s’agit de l’album de l’année. The War On Drugs est revenu en 2014 avec Lost In The Dream, un album pop, planant, pointilleux et subtile. Ce nouveau disque fait preuve d’une très grande justesse, Red Eyes incarne cette légèreté si touchante présente sur chaque titre https://www.youtube.com/watch?v=1LmX5c7HoUw
_la playlist de marie-audrey We Fall As One × Empty Heart
Quoi de mieux qu’un peu de pop-punk pour commencer une playlist estivale ? Le style à lui seul suffit à vous plonger instantanément dans l’atmosphère d’une journée entre potes au grand air. Profitez des beaux jours tout en soutenant notre belle scène française... tout un programme ! https://www.youtube.com/watch?v=v6L-lWZDMhk
Twin Atlantic × Heart And Soul
On garde la pêche grâce aux riffs implacables de ce nouveau titre des Écossais. Simple mais efficace, Heart And Soul sera un compagnon de choix lors de vos escapades estivales. N’ayez pas honte, on sait que vous voulez chanter le refrain à tue-tête... C’est l’été, faites ce qu’il vous plaît ! https://www.youtube.com/watch?v=DlpZ8z1bNfk
You Me At Six × Cold Night
Okay, choisir un morceau intitulé Cold Night pour une playlist estivale semble à priori risqué. Ne vous fiez cependant pas aux apparences, la mélodie et les lignes de batterie endiablées du refrain vous donneront irrémédiablement envie de trémousser votre corps ! https://www.youtube.com/watch?v=spHnq_ekaN0
Marmozets × Captivate You
Je vous l’accorde, ce titre ne semble pas particulièrement taillé pour l’été. Cependant, son efficacité lorsqu’écouté à fond dans la voiture sur la route des vacances est indéniable. Alternativement, vous pouvez faire sensation en apprenant à bouger comme Becca dans le clip vidéo... https://www.youtube.com/watch?v=Ak2yixUVsfQ
Lonely The Brave × Victory Line
Victory Line, c’est un peu le titre qu’on écouterait le soir devant un magnifique couché de soleil. Un morceau d’une telle beauté qu’il suffit de fermer les yeux et de se laisser transporter. Effet secondaire : vous pourriez vous languir la sortie de l’album et donc... le mois de septembre. https://www.youtube.com/watch?v=g-D_4erfsVQ
_la playlist de matthias Frank Turner × The Road
10h. On charge tranquillement la voiture ou le camion, des envies d’évasion dans la tête, du soleil dans les veines. Frank Turner nous rappelle l’importance de changer d’air et de partir à l’aventure. https://www.youtube.com/watch?v=SOKsq_m_o4s
Iggy Pop × The Passenger
14h. Les paysages défilent, l’excitation est palpable. Il ne fait pas encore nuit, mais ce n’est pas grave. Remplaçons les étoiles par le soleil, « you know it looks so good today ». Derrière nos grosses Rayban, notre âme de baroudeur est gonflée à bloc. https://www.youtube.com/watch?v=hLhN__oEHaw
Tumbledown × Let’s Drink
19h. Apéro. Au troquet, sur une plage ou dans une crique, l’essentiel c’est de se détendre entre amis, d’écluser quelques godets en refaisant le monde, ou dans un premier temps ses vacances et de se laisser aller aux joies de la guitare folk des Tumbledown. https://www.youtube.com/watch?v=KOh9MRvlgpw
Steel Panther × Party Like Tomorrow Is The End Of The World
23h. Party Time. Le seul mot d’ordre de la soirée se retrouve dans le titre de cet hymne à la décadence. Sex, drugs and rock’n’roll. Fun, sun, booze and boobs. Bref, le tout étant de rendre hommage à ceux qui se sont battus pour votre droit à faire la fête. https://www.youtube.com/watch?v=roRcksH2_HQ
The Offspring × Cruising California (Bumpin' In My Trunk)
02h. Les substances font effets, les corps s’entrechoquent et se frottent au rythme de la musique. L’alcool parle. Dansons ! Mais par pitié, respectez-vous, pas besoin d’une énième zumba quand The Offspring nous a déjà offert un titre faisant office de tube de l’été à faire pâlir les Magic System https://www.youtube.com/watch?v=FAlZyajmcIM
_la playlist de mélanie De La Romance × The Runaways
Vincent Girault et son projet De La Romance nous offrent un single majestueux et un clip qui aspire à l’évasion. The Runaways est une ode pop à la liberté. Sur cette chanson de trois minutes s’édifie un slow à la fois épique et intimiste, résolument moderne. Douce brise d’été sur une vidéo signée Léo Schrepel. https://www.youtube.com/watch?v=fgQYm7STrMI
Tusks × Dreamcatcher
Avec ce titre et son EP ( Ink.), la musicienne Tusks a non seulement su fouler la scène de la musique électronique émergente, mais sa voix délicatement glacée la place également sur les bancs de la musique d’ambiance et de la pop. Un EP qui s’écouterait 20 fois sous une pluie d’été. https://www.youtube.com/watch?v=aHUspblWt48
Burning House × Post Party Stress Disorder
Entre le beat-maker Chief Xcel et le claviériste Hervé Salters des General Elektriks se cache une batterie assumée, des guitares déchainées, de l’éléctro comme il en faut et un visuel attrayant. C’était le 23 septembre 2013 : toutes les ondes étaient branchées sur Post Party Stress Disorder. Les vacances étaient finies, la musique continuait. https://www.youtube.com/watch?v=JFOTM3BaaUA
Alt-j × Left Hand Free
Non, ce ne sont pas les Black Keys, c’est bien Alt-J et sa métamorphose aussi soudaine que séduisante. Entre An Awesome Wave qui sortait en 2011 et Left Hand Free qui vient de sortir le mois dernier, le groupe britannique a changé sa ligne éléctro pour nous offrir une collection blues. Une bonne occasion de réconcilier nos parents avec la musique actuelle. https://www.youtube.com/watch?v=LkLcnqYm5Uo
Metronomy × Reservoir
Insouciance, adolescence et naïveté enfantine : voilà ce qu’illustre ce qui n’a pas échappé aux chroniques de mai 2014. Metronomy nous offre un clip animé de feutres et de crayons pour un single plein de charme et de panache. Notes électroniques et patte résolument sixties illustrées par un clip réalisé par Danier Bereton. Parfait pour déchainer ses passions sous fond cliché d’une partie de Volley-Ball. https://www.youtube.com/watch?v=Azf0BVBrJ0c
_la playlist de martin The Beach Boys × Good Vibrations
Obligé. Impossible de parler été sans invoquer les Beach Boys. Brian Wilson est éternel, et ça sent la Californie à des kilomètres. Nécessaire, par ces aléas météorologiques. Des Good Vibrations, c’est ce que nous devrions tous ressentir cet été ! http://www.youtube.com/watch?v=nC2gZMNkyJo
Alcest × Opale
2014, Alcest revient avec un de ses albums les plus lumineux, Shelter, après les sonorités black de ses précédentes sorties. L’été après l’hiver. Opale annonce cette révolution post-pop. À écouter au casque, au soleil. http://www.youtube.com/watch?v=ADIEAW65H5o
Ásgeir × Leyndarmál
Révélation internationale avec la sortie de son album In The Silence en ce début d’année 2014, Ásgeir caresse les cordes de sa guitare comme une légère brise, sur le titre King & Cross. Pour la mélodie de la langue, on vous recommande la version originale du morceau, sortie en 2012. http://www.youtube.com/watch?v=HH6WQBsG8BI
The Black Keys × Fever
Difficile de reconnaître le duo sur ce premier single. Psyché à souhait, groovy, et une mélodie lancinante. Simple et dansante, Fever est la B.O. d’une soirée étudiante sur la plage un soir d’été, une invitation à vivre pour et par la fièvre. Socialement acceptable uniquement deux mois l’année. http://www.youtube.com/watch?v=trk7P-9QDyc
Die Antwoord × Pitbull Terrier
Les Sud-Africains ont le vent en poupe. Deux premiers albums auréolés, et voilà le troisième, Donker Mag, tout juste sorti avant les tournées mondiales. La France les accueillera au Cabaret Vert de Charleville-Mézières et au Rock en Seine, et tout ça promet d’être aussi fou que le clip de leur dernier single, Pitbull Terrier. http://www.youtube.com/watch?v=JvMXVHVr72A
ÉTÉ 2014 #23
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