5 € PRINTEMPS
2014
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CRÉATIVITÉ Le recyclage, ça en jette !
PAULINE LEFÈVRE L’éco-médienne à l’affiche
TENDANCE
STEVEN HEARN invente la culture sans complexe
Le Carrotmob a ses fan(e)s
STREET ART Quand la nature fait le mur
ET SI MON ARGENT CHANGEAIT LE MONDE ? DOSSIER
ÉPARGNE INTELLIGENTE, MONNAIES LOCALES, INVESTISSEMENTS SOLIDAIRES…
UP ACTUS 14
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UPPERCUT
© ANDREA CARO
SOMMAIRE
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L’université doit se mettre à la page
ÉCONOMIE (ACTIVE)
ET SI NOTRE ARGENT CHANGEAIT LE MONDE ?
12 CONSO (PARTAGÉE)
Un café double, svp !
CONSO (CRÉATIVE) 14
Le recyclage, ça en jette !
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J’épargne intelligent
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J’investis dans des projets responsables
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Je paie autrement
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J’aide mon voisin
Le clin d’œil biodiversité
Le carrotmob a ses fan(e)s
42 SANTÉ (GÉNÉREUSE) 18
Une affaire de cœur
De l’huile sur le feu
23 SOCIÉTÉ (INSTRUITE) Adieu les books, bonjour les Moocs
25 SOCIÉTÉ (SAVANTE) Biologie sans gêne
SOCIÉTÉ (GEEK) 26
© DARNEL LINDOR
SANTÉ (NATURELLE) 20
HARTM
41 PLANÈTE (DÉCHIFFRÉE)
CONSO (ENGAGÉE)
© CICIA
© DARNEL LINDOR
Quand la nature fait le mur
ANN
38 ENVIRONNEMENT (DÉTOURNÉ)
CULTURE (FERTILE)
STEVEN HEARN, UN ENTREPRENEUR CULTUREL 44 CULTURE (COMMUNE) Le participe artiste
45 MONDE (INVENTIF) Jute do it !
MONDE (NOUVEAU) 46
Effervescence citoyenne au Chili
Les Zorros sociaux du Web MÉDIATHÈQUE 48
34 INTERVIEW (PÉTILLANTE) Pauline Lefèvre « On me prend pour une extraterrestre »
© MÉLANIE KLEIN
SOCIÉTÉ (INSTRUITE)
ADIEU LES BOOKS, BONJOUR LES MOOCS Qui n’a jamais rêvé de suivre les cours d’Harvard ou de Sciences po ? C’est désormais possible, avec les Moocs, pour Massive Online Open Courses. Traduire : cours en ligne ouverts à tous. Des milliers d’Internautes visionnent gratuitement de courtes vidéos pour assouvir leur soif de connaissances.
i j’avais le temps, je suivrai plus de Moocs », affirme Julien. Le jeune homme s’est inscrit sur Coursera en octobre dernier et a déjà validé deux programmes. Installé sur son bureau, dans sa chambre universitaire à Paris, il en profite pour « emmagasiner des connaissances ». Son truc : les sciences. « Ce sont des experts du monde entier, c’est une chance », explique l’étudiant en « Frontières du vivant ». En anglais ou en français, cette plateforme de cours en ligne propose plus de 200 modules de formation conçus par les plus prestigieuses universités. « Mais parfois, le professeur ne réfléchit pas à la manière de transmettre online. Une caméra ne suffit pas », regrette Julien.
20 MIN CHRONO Un constat partagé par William Dab, directeur de l’école Sciences industrielles et technologies de l’information du Cnam. « J’ai voulu construire mon cours comme une série télévisée, le scénariser. » Il a crée un Mooc pour France université numérique (FUN) sur la santé au travail à l’intention de non-spécialistes et notamment des managers. Le professeur titu-
laire de la chaire d’Hygiène et Sécurité intègre à ses vidéos des interviews avec des médecins, des DRH, des experts, « qui ont chacun un rôle, une compétence à expliquer ». Wiliam Dab est persuadé qu’« Internet ne va pas remplacer l’enseignement mais transformer la pédagogie ». Le manque d’échanges humains élèvesprofesseurs est comblé par l’interactivité : des séquences de 20 minutes maximum, que l’on peut lire sur téléphone, tablette, ordinateur.
ROCK ONLINE « J’ai deux heures de trajet tous les jours, autant les mettre à profit », lance Sébastien. Ce conseiller en management a eu envie de satisfaire sa curiosité en musique et géopolitique. Il n’est pas allé au bout des trois cours
LES MOOCS DÉBARQUENT EN FRANCE
Le ministère de l’Enseignement supérieur a lancé ses premiers cours en janvier 2014. Sur la plateforme France université numérique (FUN), déjà 20 formations ont commencé. L’École Polytechnique, l’Institut Mines-Télécom et neuf autres établissements d’enseignement supérieur proposent ainsi des modules d’apprentissage, via de courtes vidéos, mises en ligne chaque semaine selon un programme préétabli. Et si vous avez loupé le coche, vous pouvez toujours vous inscrire tant que la session de cours n’est pas finie.
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UP
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ÉCONOMIE (ACTIVE) ET SI NOTRE ARGENT CHANGEAIT LE MONDE ?
MONNAIES LOCALES : COMMENT ÇA MARCHE ? 1 Sol-Violette ou 1 Pêche = 1 euro. Lorsque vous convertissez, dans un bureau de change spécifique, des euros en monnaie locale, vous obtenez donc une somme équivalente. Chez les commerçants, vous utilisez vos nouveaux billets à la place des euros et le marchand vous rend la monnaie en Sol-Violette ou en Pêche. Vous pouvez effectuer l’échange inverse pour obtenir des euros. Pour ces deux monnaies, on ne vous rendra que 95 % de la somme à convertir. Pour 100 Sol-Violettes ou Pêches, vous recevrez ainsi 95 euros.
À LIRE « Crowdfunding. Le financement participatif bouscule l’économie ! » Vincent Ricordeau, éditions Fyp. « L’épargne solidaire pour les nuls » Éric Larpin, éditions First
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JE PAIE AUTREMENT Comme le Sol-Violette à Toulouse ou bientôt la Pêche à Montreuil, une soixantaine de monnaies dites « locales » ou « complémentaires » sont actuellement en circulation ou en projet en France. Une manière, selon leurs défenseurs, de changer notre regard sur l’argent et son utilisation. Depuis 2010, 70 000 drôles de billets garnissent les portefeuilles des Toulousains. 1 600 citoyens de la ville utilisent désormais le Sol-Violette pour régler leurs courses quotidiennes, payer leurs places de théâtre ou leur autopartage. Le but : « Créer du lien, des échanges entre les différentes populations », explique Andrea Caro, la coordinatrice du projet. Les 140 entreprises qui utilisent cette monnaie complémentaire ont été acceptées après un examen minutieux de leur fonctionnement et de leur démarche. Le crédo des Solistes (les utilisateurs du Sol-Violette) figure sur les billets : « Faites de votre monnaie votre bulletin de vote. »
Leur argent sert ainsi à alimenter une économie conforme à leurs valeurs. Les euros échangés sont ensuite placés dans des banques « éthiques », le Crédit municipal et le Crédit coopératif pour financer des micro-crédits à taux zéro, allant de 300 à 3 000 euros, pour les Toulousains.
GARDER LA PÊCHE À Montreuil, les initiateurs de la Pêche, la future monnaie locale de la ville, ont cette même volonté de faire bouger les choses localement. Ils comptent reverser 3 % des sommes changées en Pêche pour financer les associations de la ville et les rendre ainsi moins dépendantes des pouvoirs publics. À terme, ils espèrent dynamiser l’économie et la vie locale. « On va peut-être susciter une réflexion, espère Dan Charles Dahan, un des participants au projet. Et permettre aux gens de se prendre en main. »
ET SI NOTRE ARGENT CHANGEAIT LE MONDE ?
En circulation
Interview du fondateur de la Pêche
En projet le Sol Communauté de communes Plaine Commune la Monnaie ? la Pêche la Maillette de Rouen Morlaix Montreuil Pays de Rance Rouen ? l’Heol le Galleco Paris 10e le Tiok Brest Ille-et-Vilaine Thoiry le Lac la Sardine Grigny-Viry-Châtillon Monnaie Mayenne Concarneau-Quimper Nord-Mayenne le Méreau l’Orai Montargis la Muse Pays d’Auray Angers l’Epi Le Havre
? Saint-Nazaire
le Confluent Nantes le Retz’L Sud de l’agglomération nantaise
le Canut Lyon-Croix-Rousse
la Doume Puy-de-Dôme
le Miel Pays libournais L’Hermes Bordeaux le Carlet Sud-Gironde
La Gariotte Figeac L’Abeille Villeneuve-sur-Lot
le Céou Gourdon
la Sonnante Lannemezan l’Eusko Pays basque la Touselle Comminges
la Commune Roanne
le Lien Saint-Etienne
le Stück Strasbourg le Déodat Déodatie Le Radis Ungersheim
La Claque Béarn
Monnaie complémentaire lyonnaise l’Eco Lyon Annemasse l’Elef Chambéry le Sol-Alpin Grenoble
la Mesure Romans
le Zeybu solidaire Eybens
la Luciole Ardèche méridionale
le Sol Si Cahors le Sol Olympe Montauban le Sol-Violette Toulouse
la Graine Montpellier
? la Cassole Grand Castelnaudary Narbonne
la Clau Perpignan
la Roue Carpentras ? Haut-Var
le Cigalonde La-Londe-les-Maures
le Nostra Salon-de-Provence Le Réu Ile-de-la-Réunion
J’AIDE MON VOISIN 2 300 sites internet permettent aujourd’hui aux particuliers du monde entier de prêter de l’argent, soutenir des microcrédits ou faire un don. Grâce à cette pratique de financement participatif, chacun peut désormais réaliser ses projets en obtenant le financement d’une communauté.
HELLO MERCI Financer la construction de serres agricoles, la réalisation d’un mémoire d’études universitaires ou la création d’une crèche écolo… Hello Merci, plateforme de prêts à taux zéro entre particuliers, a collecté 330 000 euros et financé 47 projets depuis 2013, grâce à des crédits allant de 200 à 15 000 euros. Le site prélève 3 à 6 % des sommes demandées pour son fonctionnement. Pour les prêteurs, avancer 1000 euros à taux zéro, revient à se priver de 20 euros par an par rapport aux placements traditionnels. 1468 Internautes ont déjà franchi le pas sans qu’aucun ne perde sa mise. www.hellomerci.com
BABYLOAN
LES PETITES PIERRES
Elle est devenue la première communauté de prêteurs en micro-crédit en Europe et la seconde à travers le monde. À partir de 20 euros, les utilisateurs de Babyloan aident une Béninoise à monter son commerce de chaussures, un Palestinien à créer son élevage de moutons ou un chômeur français à acheter un four à pizza pour démarrer sa reconversion. Le plus : un suivi des projets sur le terrain et dans la durée. En cinq ans, près de 28 000 Internautes ont prêté plus de 7 millions d’euros à 16 600 micro-entrepreneurs dans 15 pays. www.babyloan.org
Dernier né dans l’univers du crowdfunding (le financement participatif via Internet), Les Petites Pierres met en relation des donateurs et des associations œuvrant pour l’accès à un logement décent : rénovation d’une résidence pour femmes, construction de chalets pour des sans-abris… Contrairement aux autres plateformes qui prélèvent un pourcentage sur les dons, ici, chaque euro est attribué en totalité au projet auquel il a été adressé. www.lespetitespierres.org
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© DARNEL LINDOR
INTERVIEW (PÉTILLANTE)
Interview bonus en vidéo
Pauline Lefèvre est à l’affiche du dernier film de Claude Lelouch, « Salaud, on t’aime », au cinéma le 4 avril. La trentenaire aux allures rock a reçu UP chez elle : entre deux anecdotes, elle livre ses convictions sur nos modes de consommation. Avec humour.
« ON ME PREND POUR UNE EXTRATERRESTRE » Quel est votre parcours ? J’ai rejoint Direct 8 en 2005 et j’ai appris sur le tas, en présentant des magazines d’actualité. Je suis arrivée sur Canal+ en 2009, au Grand Journal où j’avais le rôle de miss météo. Cette expérience était forte pour ma notoriété, mais elle n’était pas la plus marquante humainement. À la Nouvelle Édition, j’allais sur le terrain avec une caméra. Une grande partie de mes reportages était consacrée aux thématiques solidaires et de développement durable. J’ai rencontré des gens et découvert des initiatives qui m’ont inspirée. Pour le cinéma, Patrice Lecomte m’a repérée sur le plateau du Grand Journal et m’a offert mon premier rôle, celui de Prudence dans « Voir la mer ».
Vous avez doublé le personnage de Sam Sparks, la miss météo dans « Tempête de boulettes géantes 2 »… Sam Sparks est une nana fière et forte, qui protège son amoureux scientifique car il n’a pas toujours les pieds sur terre. J’ai trouvé
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ce côté-là très attachant et assez moderne. Ce dessin animé est une aventure géniale et folle. C’était ma première expérience de doublage et j’ai dû faire beaucoup de prises : il faut caller le timing, le débit de parole et l’intonation, ce qui est très contraignant. Très intéressant aussi puisque c’est une autre façon de jouer, plus technique.
Il paraît que vous avez le même ordinateur depuis 6 ans. Quel est votre secret ? C’est à ce point incroyable ?! Je ne suis pas du tout « gadget » et l’espérance de vie limitée de l’électronique m’agace. En ce moment, ma machine à laver manifeste des signes de rébellion. Mon micro-onde a vécu deux ans. Il est mort et je m’en suis passée. J’ai aussi acheté une cafetière à piston, parce que les électriques durent deux ans. On peut observer l’obsolescence programmée au quotidien. Pourquoi construire des objets qui ne durent pas ? Pourquoi ne pas faire fonctionner notre système autrement, plutôt que de consommer sans cesse ?
MONDE (INVENTIF)
E PARTENAIR
© ITI
BANGLADESH
JUTE DO IT ! Au Bangladesh, les pêcheurs ont du mal à entretenir des bateaux trop coûteux. Un problème à la fois économique, écologique et social. L’association Watever imagine des embarcations à base de jute… Notre partenaire Iti, Inspiring through initiative, s’est rendu sur place.
Pàt m’en une Le co-fondateur de l’association Watever, Yves Marre, a trouvé une solution avec Corentin de Chatelperron, jeune ingénieur français. En 2011, ils ont lancé le projet de recherche Gold of Bengal : améliorer la solidité et la durabilité des bateaux de pêche en utilisant de la fibre de jute. Cette ressource présente de nombreux avantages : naturelle, locale et peu coûteuse, elle est également recyclable. Rejoints par Ary Pauget, ingénieur
textile français, les membres de l’association se sont donnés pour mission de fabriquer un bateau uniquement à base de pàt, ce nouvel éco-matériau.
QU’EST CE QUE LE PÀT ? Il s’agit d’un agrocomposite à base de fibre de jute. Ce matériau est confectionné à partir d’un renfort (tissu technique allongé et cousu) et d’une matrice en résine polyester. Il est capable de remplacer la fibre de verre dans une grande partie de ses applications, tout en étant potentiellement plus écologique et moins cher.
Fibre d’or Le bateau de Gold of Bengal a été mis à l’eau le 28 février 2013. Testé en conditions réelles depuis un an, il est porteur d’espoir : « D’ici quelques années les Bengalis vont pouvoir utiliser l’or qui pousse dans leurs champs », assure Corentin. Les résultats prouvent le potentiel du pàt. Le moyen de relancer l’industrie navale ? Pas seulement. Car la fibre de jute peut remplacer la fibre de verre (habituellement utilisée dans la construction), avec un meilleur impact écologique, économique et social. Du succès du bateau de Gold of Bengal peut ainsi dépendre la prospérité de toute l’industrie du jute au Bangladesh. Vincent Juilliard
Visionner la vidéo « Gold Of Bengal » de l’association Watever
© VIDÉAUX
otaher, 26 ans, pêcheur depuis son plus jeune âge, n’arrive plus à subvenir aux besoins de sa famille, en raison d’une embarcation devenue trop coûteuse à entretenir. Au Bangladesh, Motaher n’est pas un cas isolé et son histoire est celle de milliers de pêcheurs. Le bois, de plus en plus rare dans le pays, oblige les scieries à importer des matériaux plus chers. Les embarcations fabriquées sont ainsi d’une qualité précaire, inadaptée aux rudes conditions climatiques du Bangladesh (cyclones, inondations…).
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médiathèque
© Benjamin carle
documentaire
« Made In France »
Peut-on vivre en consommant exclusivement des produits fabriqués en France ? Benjamin Carle, journaliste de 25 ans, a décidé de tenter l’expérience pendant neuf mois. Le règlement fixé est drastique : tous les objets du quotidien non-produits dans l’Hexagone sont exclus. Adieu frigo, smartphone, café ou vélib’ fabriqués à l’étranger. Une démonstration par l’absurde inspirée du personnage exclusivement nourri au McDo de « Super Size Me ». Documentaire « Made In France ». Diffusion le 19 Mars sur Canal+ à 20h55.
Le Net à l’aide des startups
appli web
« App.net », réseau social sans publicité, a créé « Backer ». Cette plateforme de crowdfunding est dédiée au lancement de startups. Les Internautes choisissent de participer à leur financement en faisant un don, tandis qu’un questionnaire mesure leur niveau d’intérêt. La suite est la même que sur une plateforme de financement participatif classique : si la somme désirée est atteinte à la date impartie, alors le projet est lancé. Dans le cas contraire, les investisseurs sont remboursés. www.backer.app.net
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Dessiner l’avenir livre
documentaire
Micro jardins Un livre qui lie jardinage et loisirs créatifs. C’est le pari de « Micro Jardins », paru chez Larousse. Ce guide fourmille d’idées pour créer des jardins miniatures. Faire son compost, choisir ses plantes en fonction d’un budget et d’un espace précis, ou encore créer son potager dans un cageot : cet ouvrage complet conseille étape par étape, avec de nombreuses photos. Les techniques de base sont détaillées pour se lancer dans le jardinage à toute petite échelle.
documentaire
Deux documentaires suivent le quotidien des habitants de villes ayant connu une industrialisation florissante. Toutes deux ont vu leur activité décliner avec la crise économique. « Se battre », réalisé par Jean-Pierre Duret et Andréa Santana, nous emmène à Givors, entre Lyon et Saint-Étienne, tandis que « Braddock America », de Jean-Loïc Portron et Gabriella Kessler, met en avant une petite bourgade de 20 000 habitants dans la banlieue de Pittsburgh, aux États-Unis. Ces films valorisent les actions mises en place par les habitants. Création de jardins partagés, d’épiceries solidaires, appel aux entreprises écolos pour investir les entrepôts désormais vides… Soudés à la manière des communities américaines, les citoyens ébauchent de nouvelles manières de vivre pour dessiner l’avenir. « Ce n’est pas parce qu’on est pauvre qu’on est dénué de paroles, de rêves, de sentiments, ou qu’on n’est pas dépositaire de mémoire et d’envie de transmettre à ses enfants l’idée d’un monde meilleur », expliquent les réalisateurs de « Se battre ». « Braddock America », de Jean-Loïc Portron et Gabriella Kessler . Sortie le 12 Mars 2014. « Se battre », de Jean-Pierre Duret, Andréa Santana. Sortie le 5 mars 2014.
« Micro jardins », Emma Hardy, éditions Larousse, paru le 5 mars 2014, 14€90
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« Braddock America » Bande annonce
livre
« Se battre » Bande annonce
Les plantes du bien-être 400 plantes médicinales. Michel Pierre, herboriste reconnu depuis plus de quarante ans, raconte leurs origines, leurs composants, leurs propriétés, les précautions d’emploi à respecter. Il confie aussi sous quelle forme les utiliser : tisane, poudre, gélules, teinture, afin de trouver la bonne formule pour remédier aux maux du quotidien. Illustré par plus d’une centaine de planches botaniques, cet ouvrage constitue une véritable bible des plantes pour le bien-être. « Les plantes du bien-être », de Michel Pierre, éditions Chêne, paru le 29 janvier 2014, 35 €
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