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Les falaises bonifaciennes et la Réserve naturelle des Bouches de Bonifacio
Aux confins méridionaux de l’Île de Beauté se trouve un espace remarquable fait de falaises calcaires qui donnent le vertige. Ce joyau brut, sculpté par la force des embruns et de la houle, est niché dans la Réserve Naturelle des Bouches de Bonifacio. Reconnue pour sa richesse environnementale et patrimoniale, la réserve s’étend sur 80 000 hectares entre la Corse et la Sardaigne, ce qui en fait la plus grande réserve naturelle de France métropolitaine.
Avec 37% des espèces remarquables de Méditerranée abritées dans son aire géographique, elle est un refuge providentiel pour la faune et la flore. En flânant le long des falaises, il est courant d’observer les goélands planer au-dessus de l’eau turquoise alors qu’une myriade d’embarcations s’activent dans un bal incessant. Elles conduisent les estivants au pied de ces colosses de calcaire à l’éclat étincelant ainsi qu’aux nombreux points d’intérêts du secteur, comme les grottes marines, les plages, ou encore le gouvernail de la Corse.
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Point le plus au sud, Capo Pertusato est avec sa plage de pirates sortie d’un conte un lieu plein de magie. Depuis le phare sur les hauteurs, qui guide les marins dans le détroit, le panorama sur les bouches et la Sardaigne est à couper le souffle. En plein cœur de ce site unique est également ancrée une presqu’île du bout du monde qui invite à la rêverie. Connue depuis l’Antiquité pour son port abrité et suffisamment profond, Bonifacio n’a cessé de se transformer pour passer d’un petit port de pêche au XII e siècle à une forteresse imprenable au XVII e siècle. Haut lieu stratégique au carrefour des routes marchandes, la République de Gênes - qui a administré la cité durant de nombreux siècles - a fortifié la ville au gré des attaques pour en faire une place forte. L’allure qu’on connaît aujourd’hui à la citadelle, avec ses bastions et ses murs d’enceinte monumentaux, date de 1668.
En flânant le long des falaises, il est courant d’observer les goélands planer au-dessus de l’eau turquoise alors qu’une myriade d’embarcations s’activent dans un bal incessant.
Rédaction & Photographie : Sébastien Leroy