Hiking on the Moon #8 - Mountain life

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numéro 8 MADE BY QUECHUA

M O U N TA I N li fe



ANIMALS Le saint-bernard

HIKING ON THE MOON N°8 Mountain life

CRÉDIT PHOTO François Guion

QUECHUA PHONE 5'' le premier smartphone mountainproof *

Quechua phone

Résistance à l’eau

Écran 5’’ anti-reflet renforcé

Batterie longue durée

229,90 €

* Résistant à la montagne

Résistance aux chocs

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vidéo


E D I T O rial

La passion pour la montagne se ressent, se partage et se vit. Atteindre une arête de neige que les vents ont finement ciselée, emplir ses poumons d’un air froid et pur, sentir le vent fouetter son visage et évoluer librement dans un univers sans frontières… La montagne, c’est un peu de tout cela. Certains sont nés à la montagne et y sont restés, d’autres l’ont quittée pour mieux la retrouver ; il y a aussi ceux qui sont venus à elle en quête d’une renaissance et enfin ceux qui viennent quelques fois s’y ressourcer. C’est à chacun de construire sa vie à la montagne.

A love of mountains is something for us all to experience, share and enjoy. Reaching a ridge of snow that's been finely chiseled by the wind; filling your lungs with cold, pure air; feeling the wind whip against your face and moving freely in a world without boundaries... The mountain experience is a combination of all these things. Some are born in the mountains and stay there; others leave only to rediscover them again later; others still, come to the mountains to find themselves and then, finally, there are those who visit occasionally to recharge their batteries. It's up to each of us to create the mountain life that best suits us.

Cet hiver, nous vous emmenons sur les flancs des montagnes, là où se nichent des villages de bois et de pierre, au cœur de la vie à la montagne et de sa culture. Vous découvrirez les origines de la randonnée et du ski nordique, vous rencontrerez un peuple Afghan vivant en haute montagne ainsi qu’un éleveur de saint-bernards, vous dévalerez les pistes enneigées grâce aux nouveaux sports d’hiver puis vous réchaufferez en regardant les films inspirés de la montagne tout en dégustant un délicieux soufflé au Beaufort !

This winter, we're going to take you to the mountains, with their wooden and stone villages nestled amongst the slopes, to explore the heart of mountain life and its culture. You'll find out about the origins of hiking and cross-country skiing, meet an Afghan population who live high up in the mountains as well as a breeder of saint-bernards, you'll hurtle down snowy slopes trying out a range of new winter sports before warming yourself in front of films inspired by the mountains, while sampling a delicious Beaufort soufflé !

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S O M M A I R E

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LES NEWS BOOKS LE COIN DES LECTEURS TRAVEL

NEWS BOOKS READERS' CORNER TRAVEL

Faire un tour du monde en sac à dos

Backpacking around the world

CHEZ QUECH' CHEZ QUECH'

Bien choisir son sac à dos

Choosing the right backpack

THIS IS YOUR STORY C'EST VOTRE AVENTURE

À la rencontre des peuples de montagne

In search of mountain people

4 6 8 11 19 25

WHAT IS IT ? C'EST QUOI ?

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AN INSIDE LOOK DECRYPTAGE

43

5 QUESTIONS FOR 5 QUESTIONS À

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La transhumance

Transhumance

Les origines de la pratique de la randonnée

Origines of hiking

4 métiers de la montagne

4 mountain professionals

PORTFOLIO PORTFOLIO

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ANIMALS ANIMALS

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FOCUS FOCUS

75

ECO-FRIENDLY ECO-FRIENDLY

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Peuples de montagne

Mountain people

Le saint-bernard

The st-bernard

Les grandes figures féminines de la montagne

Great female figures of the mountain

Des bouteilles en plastique à la polaire Forclaz 50

The fleeces Forclaz 50

SPECIAL REPORT DOSSIER

Le ski nordique

Nordic skiing

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PRODUCT TEST TEST PRODUIT

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96 100

THE QUECHUA PHONE LE QUECHUA PHONE PUBLIRÉDAC PUBLIRÉDAC

96 100

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La veste nordique

Nordic jacket

La station des Rousses

Les Rousses ski resort (Jura)

TREND TENDANCE

Les nouveaux sports d'hiver

The new winter sport

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CULTURE CULTURE

104

CONTEST CONCOURS

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La montagne fait son cinéma

The mountain on the big screen

La faune sauvage en hiver

Wildlife in winter

MIAM MIAM

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EN BREF EN BREF

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Le soufflé au Beaufort

Beaufort soufflé

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Les événements à ne pas manquer ce trimestre !

La Grande Odyssée Savoie Mont-Blanc

Les Jeux Olympiques d’Hiver Sotchi (Russie)

> du 1 au 22 janvier 2014

> 7 au 23 février 2014

Ce sont 1000 km et 30 000 mètres de dénivelé positif cumulé que vont parcourir 33 mushers et leurs 430 chiens. A travers un parcours entre la Savoie, la Haute-Savoie et 22 stations de ski le spectacle s’annonce de toute beauté et de très haut niveau. Aujourd’hui cette épreuve est la plus grande course de chiens de traîneaux à étapes au monde !

C’est en Russie, à Sotchi que se dérouleront les prochains Jeux Olympiques d’hiver. Du 7 au 23 février, les athlètes venus du monde entier s’affronteront dans l’espoir de ramener à leur pays une fameuse médaille olympique. C’est l’occasion pour nous de découvrir les sports d’hiver olympiques tels que le ski, le patinage artistique ou de vitesse, le ski de fond, le biathlon, le hockey sur glace ou encore moins bien connus le bobsleigh, le skelton, le saut à Thirty-three mushers and their 430 dogs will race over this 1,000 km ski, le curling, le short-track ou la luge. course, with 30,000 metres of positive height gain. The route, which passes through the Savoie, the Haute-Savoie and 22 ski resorts, showcases the The next winter Olympic Games will take place in Sotchi, Russia. From most beautiful, high elevation scenery. Today this event is the world's the 7th to the 23rd February, athletes from all over the world will battle longest sled dog stage race. it out in the hope of returning home with a famous Olympic medal. It's a chance to find out all about Olympic winter sports such as skiing, ice> Rémy Cost, musher et partenaire Quechua prendra le départ de skating, cross-country skiing, biathlon, ice-hockey or less well known events cette course mythique. such as bob sleigh, skeleton, ski-jumping, curling, short-track speed skating or luge. > Rémy Cost, musher & Quechua partner will take part of this mythical race.

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Must-see events for the next quarter !

Vertical vertige, festival de films de montagne la Roche sur Foron (France)

Salon de l’aménagement en montagne Grenoble (France)

> 26 février au 4 mars 2014

> 23 au 25 avril 2014

Ce festival vous fera découvrir de nouveaux films, bien souvent de petites productions, mais surtout des images à couper le souffle. Vous pourrez rencontrer et échanger avec les réalisateurs ou écrivains. Au programme : le Makalu, le Sarek, le Nemjung, les mushers, les riders, les Sherpas du Népal, les Samis de Laponie, les Savoyards du 20ème siècle, le Club Alpin Français, les avalanches, le vin chaud...un concentré de culture montagne !

Passionnés de montagne et d’aménagement du territoire cet évènement international est à ne pas manquer. Faire de la montagne un territoire vivant, dynamique, innovant tout en la respectant tel est l’objectif des exposants de ce salon. Vous découvrirez les derniers équipements nécessaires à la vie en montagne et à la sécurité de ses habitants : déneigement des routes, sauvetage en montagne, sécurisation des zones montagneuses difficiles,…

This festival will introduce you to some new films, often small productions but always with breathtaking images. You'll be able to meet and speak to film-makers and writers. On the programme: Makalu, Sarek and Nemjung mountains, mushers, riders, Nepal Sherpas, the Sami of Lapland, Savoie residents in the 20th century, Le Club Alpin Français (French Mountain Sports Club), Avalanches, mulled wine ... a concentrated blend of mountain culture!

If you love mountains and are interested in land development and planning, don't miss this international event. The fair exhibitors aim to create a living, dynamic and innovative mountain environment while respecting the natural environmental conditions. You'll learn all about the latest equipment, essential for life in the mountains and the safety of its inhabitants: snow removal equipment, mountain rescue equipment, equipment to improve safety in difficult-to-reach mountainous areas etc.

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On a aimé, vous aimerez aussi !

L’art de vivre à la montagne

Randos autour du monde

Ce superbe livre vous plonge dans l’univers de la montagne bien au-delà des simples vacances aux sports d’hiver. Toute la richesse de sa culture est présentée via différents aspects : le patrimoine naturel, l’architecture, la gastronomie, l’art, les traditions….Le bonheur d’être près des sommets enneigés réside aussi dans l’ambiance particulière qui règne dans les montagnes, parfaitement retranscrite par l’auteure et par les témoignages de nombreux passionnés.

Qui dit nouvelle année dit nouveaux projets ! Et si 2014 était l’année du voyage et de la randonnée ? Ce guide vous présentera les plus beaux treks du monde, pays par pays sur les 5 continents. Vous retrouverez toutes les informations nécessaires à la bonne organisation de votre voyage : transports, camping, ravitaillement, périodes idéales, hébergements sur les parcours,… ainsi que les plus beaux chemins de randonnées pour chaque pays.

This superb book immerses you in the world of mountains, a universe a million miles from the world of winter sports and holidays. It reveals the many different aspects of its rich culture: the natural heritage, the architecture, the gastronomy, the art and traditions etc. Part of the appeal of being close to the snow-capped summits also lies in the special atmosphere that reigns in the mountains, an atmosphere perfectly captured by the author, together with accounts from numerous enthusiasts.

A new year means new projects! How about making 2014 the year for travel and trekking? This guidebook describes some of the world’s most beautiful hikes, covering the 5 continents, country by country. You’ll find all the information you need to help organize your trip: transport, camping, food supplies, best times to travel, accommodation en route etc. as well as some of the most beautiful hiking trails in each country.

The mountain way of life Marie-Christine Hugonot - La Martiniere Styles

Hikes around the world Jonathan Tartour - Lonely Planet

22 €  90

45 € 60

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We liked them and hope you will too !

La vie en montagne

Une année en haut, Chroniques d’un refuge ordinaire

L’auteur part chercher l’inspiration et la concentration loin de la vie citadine. Accompagné de son chien Luther, il se réfugie ainsi à la montagne où il rencontre des gens qui vivent toute l’année dans cet univers. Cette bande dessinée autobiographique rassemble de courtes histoires, anecdotes et expériences de son séjour. Fabio Ruotolo signe une œuvre décalée, dédiée à la vie en montagne avec ses avantages comme ses inconvénients.

C’est l’histoire du refuge des Oulettes, situé au pied du Vignemale (3250 mètres /Pyrénées), de son gardien et des gens qui partagent pour une nuit le même toit et la même table. On y croise l’alpiniste professionnel s’apprêtant à gravir le Vignemale pour qui le refuge n’est qu’une base de départ mais également le randonneur amateur pour qui le refuge était l’objectif final. Et tout le monde cohabite sous l’œil avisé du gardien. Découvrez ce livre qui dresse le récit de scènes de vie dans un refuge de haute montagne.

Life in the mountains Fabio Ruotolo- Pavesio Editions

A year at the top, Tales from an ordinary mountain refuge Cyril Azouvi – Editions Glenat

The author sets off in search of inspiration and intensity of experience far from city life. Together with his dog, Luther, he takes refuge in the mountains where he meets people who inhabit this world all year round. This autobiographical cartoon is a collection of short stories, anecdotes and experiences gleaned from his stay. Fabio Ruotolo presents us with an unusual take on life in the mountains, outlining both the advantages and disadvantages. 14 € 44

This is the story of the Oulettes mountain refuge, located at the foot of the Vignemale (3,250 metres, Pyrenees), its warden and the people who spend the night there, sharing the same table and same roof. There, we meet the professional climber preparing to climb the Vignemale, for whom the refuge represents a mere starting point, but also the amateur hiker for whom the refuge is the final goal. And everyone lives together under the watchful eye of the warden. Discover this wonderful book which gives an account of life in a high mountain refuge. 15€ 95

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LE COIN DES LECTEURS READERS' CORNER Que ce soit pour nous faire part de vos remarques, vos impressions, pour nous faire rire, pour nous envoyer vos encouragements ou seulement pour nous passer un petit bonjour, c’est toujours avec plaisir que nous lisons vos mails ! Alors un grand merci à vous tous pour votre fidélité au magazine et au blog ! Voici une petite sélection de ce qui nous arrive… We’re always delighted to read your emails, whether you want to share your comments and opinions, make us laugh, send us a word of encouragement or just say a quick hello! So a big thank you to everyone for your loyalty to the magazine and blog! Here’s a small selection of some of the letters we’ve received...

Philippe A.

Martin A.

Charles M.

« Bonjour, Tout d’abord, merci d’avoir mis des interviews de Dawa Sherpa sur le blog (sur lequel je vais 2 fois par jour) car vous avez un beau représentant de la marque Quechua! Merci beaucoup pour ce nouveau magazine ! J’ai déjà vos 6 cartes postales collées dans mes toilettes, vivement la 7ème !! » «Hello, First of all, thank you for putting your interview with Dawa Sherpa on the blog (which I check twice a day) ; he’s a great ambassador for the Quechua brand! Thanks very much for this new magazine! I’ve already got 6 postcards stuck up in my bathroom ; I can’t wait for the 7th!»

« Un grand merci pour le magazine Hiking on the Moon, il est superbe et passionnant. J’apprécie le soutien que vous apportez ce trimestre à l’association «En passant par la montagne» et je ne manquerai pas de la soutenir également » «A big thank you for the Hiking on the Moon magazine; it’s superb and exciting. I appreciate the support that you’ve shown the organization «En passant par la montagne,» in this issue and I will certainly support it too.»

« Un grand merci ! Le magazine est encore mieux que ce que j’avais imaginé. Bravo pour la qualité des papiers, des photos et des articles. Ça m’a fait rêver le temps de la lecture. Bonne continuation pour les prochains numéros !! » «A big thank you ! The magazine is even better than I could have possibly imagined. Congratulations on the quality of the stories, photos and articles. What I read has really fired my imagination. Good luck with future issues!”

HKG Philippe, nous sommes ravis de faire partie de votre décoration ;) Merci pour votre fidélité au blog et au magazine !

HKG Depuis 5 ans, Quechua soutient l’association qui permet à des jeunes et moins jeunes de rencontrer l’univers de la montagne afin de renouer avec des repères et des règles. Nous sommes très contents de pouvoir vous la faire découvrir et que vous soyez sensible à celle-ci.

Quechua has supported this organization for the last 5 years ; Philippe, we’re delighted that it introduces the young and not so we’re a part of your decor! Thank young to the world of mountains, you for your loyalty to the blog and helping them reestablish their own magazine! rules and points of reference. We’re delighted that we were able to introduce you to the organization and that you are so receptive to its goals.

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HKG Merci Charles, nous espérons vous faire rêver de montagne encore longtemps ! Thank you, Charles. We hope to make you dream about the mountains for a long time to come!


Benoit L.

Matthieu T.

Jean-Baptiste G.

Damien.

« J’ai vu le teaser du nouveau magazine éléments sur le blog ! Magnifique ! Hâte d’aller chercher ce nouveau numéro. J’ai l’impression que chaque nouveau numéro est encore mieux que le précédent. Bravo à l’équipe rédaction pour ces sujets passionnants ! » «I’ve seen the trailer on the blog, advertising the contents of the new magazine.» Magnificent! Can’t wait to get the new issue. I get the impression that each new issue is even better than the last. Well done to your editorial team for choosing such exciting topics!”

« Bonjour l’équipe Hiking On the Moon Quechua ! Vous m' avez donné envie de faire du trail-photo avec le dernier numéro HKG#7 de juin. Je suis à 20km par semaine d’entraînement Trail. Et justement je me demandais si vous aviez dans l'idée de créer un produit pour ce public : un sac à dos qui serait confortable pour les Trails-Photo : pas forcément avec une énorme capacité de rangement, mais juste assez pour mettre un appareil photo Bonne journée à tous, et vivement le prochain numéro. » «Hello Quechua Hiking on the Moon team! The last HKG#7 June issue, really made me want to have a go at trailphotography. At the moment I’m up to 20km a week trail running training And I just wondered if you had considered creating a product for people like me: a comfortable rucksack specially designed for Trail-Photography: not necessarily with a lot of storage capacity but just enough to hold a camera Have a great day and roll on the next issue!”

« Hello l’équipe ! Merci pour ce nouveau magazine qui nous permet de prendre un bon bol d’air frais, qui fait du bien surtout quand on est loin de nos montagnes!! Bravo à la rédaction et à toutes les personnes qui participent à la réalisation de votre magazine. J’espère que toute l’équipe de rédaction se porte bien et nous prépare de magnifiques articles :) Bon courage à tous ! » «Hello, team! Thanks for this new magazine - it’s a real breath of fresh air, which is particularly good when you live a long way from the mountains! Congratulations to the editorial team and everyone else who contributes to the publication. I hope the editorial team’s well and working hard on some great articles for us :) Good luck!”

« Coucou ! Un grand merci pour ce HKG#7 j’ai enfin pu le lire un vrai bonheur, des étoiles plein les yeux et des voyages plein la tête, c’est l’un des plus beaux numéros un grand bravo à toute l’équipe de rédaction un très beau boulot, chapeaux les artistes ;) Encore merci et bonne continuation à vous » «Hi there A big thank you for this issue of HKG#7; I finally got round to reading it - a real pleasure; I’m feeling starry-eyed with a head packed full of travel adventures. It’s one of the best issues; well done to the editorial team; fantastic work. Hats off to a great artistic crew;) Thank you again and keep up the good work.»

HKG Merci pour votre soutien et en espérant une nouvelle fois que ce nouveau numéro soit meilleur encore que le précédent ! Thank you for your support and we hope, once again, that this new issue is even better than the last!

Emma R. « Un petit mail pour vous féliciter sur le graphisme de votre blog Hiking on the Moon. Un très beau blog qui donne envie de voyager ! Bonne continuation à vous ! » «A quick email to congratulate you on the graphics of your Hiking on the Moon blog. A great blog which really makes you want to travel! Keep up the good work!” HKG Merci beaucoup Emma pour votre fidélité au blog hikingonthemoon.com qui chaque jour vous fait découvrir une nouvelle facette de la montagne. Emma, thank you very much for your loyalty to the hikingonthemoon.com blog where you can discover a new aspect of the mountain every day.

HKG Merci Matthieu, nous avons transmis votre idée au chef de produit sac à dos, Marie-Eve que vous retrouverez d’ailleurs dans ce nouveau numéro ! Félicitations pour vos 20 km par semaine, c’est un très bon début ! Nous avons hâte de connaître la suite… Thank you Matthieu, we’ve passed on your idea to Marie-Eve, the backpack product manager, who you’ll also meet in this new issue! Congratulations on your 20km a week; it’s a great start! We’re keen to know what happens next...

HKG Toute l’équipe va très bien et vous prépare déjà un nouveau numéro plein de surprises ! Merci pour vos encouragements Jean-Baptiste et à bientôt ! Jean-Baptiste, the team’s all doing well and we’re already preparing a new issue full of surprises! Thanks for your words of encouragement and see you soon!

Guillaume P. « Bravo pour la qualité de cette revue... déconcertante! » «Congratulations on the quality of the magazine...it’s unnervingly good!” HKG Merci Guillaume nous espérons vous déconcerter encore et encore ! Thanks, Guillaume. We look forward to unnerving you again and again!

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HKG Merci Damien pour ce mail plein d’encouragements ! Thanks for your encouraging email, Damien!

Anne B. « Merci encore, grâce à vous je prends l’air même dans mon petit appartement parisien :) » «Thank you again; thanks to you, I can get to enjoy some mountain air even in my small Paris flat :)» HKG C’est un plaisir de pouvoir vous livrer un peu d’air du Mont-Blanc à Paris ! It’s a pleasure to be able to bring a little bit of Mont-Blanc air to vParis!


HIKING ON THE MOON N°8 Mountain life

ANIMALS Le saint-bernard

TR AV EL

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CRÉDIT PHOTO François Guion


TRAVEL Faire un tour du monde en sac à dos

Mountain life

Faire un tour du monde en sac à dos BACKPACKING AROUND THE WORLD

Les tours du monde ont toujours fait rêver. A l’origine on partait pour des raisons scientifiques et en bateau pour de très longues années. Aujourd’hui, avec les nouveaux moyens de transports partir pour un tour du monde est rendu possible à tous et fait rêver des milliers de personnes. Partir, tout laisser derrière, découvrir, s’enrichir de nouvelles expériences et vivre sans contrainte… Pour cela il suffit d’un peu d’organisation, d’un petit goût pour l’aventure et d’avoir le courage pour franchir ce premier pas, celui d’un grand voyage !

People have always dreamed of travelling around the world. Originally, people used to set off for scientific reasons, spending long years travelling by boat. Today, with new means of transport available, a round-the-world trip - something thousands of people dream of - is available to all. Setting off, leaving everything behind, making new discoveries, enriching your live with new experiences and living without constraint etc. All it takes is bit of organization, a taste for adventure and the courage to take the first step ... namely, a major trip!

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Stéphanie et Frédéric, ingénieurs au sein du groupe Oxylane se sont lancés dans cette aventure. Après avoir choisi quels pays ils visiteraient, réservé les « billets tour du monde », vendu leur voiture, leurs meubles et rendu leur appartement les voilà partis, un sac sur le dos pour 9 mois autour du monde. Et nous, nous nous sommes glissés dans leurs bagages à la recherche d’anecdotes et d’aventures

Stéphanie and Frédéric, engineers with the Oxylane group, set out on this adventure. After they'd chosen which countries to visit, booked their “round-the-world tickets” sold their car and furniture, and handed back their flat, they were all set to leave, rucksack on back for a 9 month world tour. As for us, we slipped into their rucksack, on a quest for anecdotes and travel adventures!


TRAVEL Faire un tour du monde en sac à dos

Mountain life

La Bolivie � nos �� heures de bus

Malgré les conflits qui agitent la Bolivie et spécialement Santa Cruz nous décidons de maintenir notre itinéraire. Sur place un problème se pose : la circulation. En effet l'aéroport pour les vols nationaux est fermé et les routes partant de Santa Cruz sont bloquées par des barrages. Nous décidons d’opter pour la solution la « moins pire » : le bus avec un seul barrage à franchir à pieds pour atteindre un second bus. En tout, 850km pour atteindre la ville de Sucre que nous devrions parcourir en 15 heures. Arrivés au barrage, tout le monde descend et récupère ses sacs, ses poussins, sa chaine Hi-fi, ses bonbonnes de gaz, ses sacs de patates,… une scène surréaliste. Puis pour la suite du voyage nous avons le droit à la panne d’essence à Los Negros, « ville » coupée du monde. Les stations essence n’avaient en effet pas été approvisionnées à cause des barrages. 8h30 plus tard, le bus peut enfin redémarrer et nous roulons à travers des paysages incroyables : les vallées et les cactus défilent devant nos yeux émerveillés malgré la fatigue. Nous devons ensuite affronter de nouveaux barrages. Nous mettons finalement plus de 41 heures pour atteindre notre objectif. L’Argentine � le Chili : le rêve de la Patagonie

Cela restera l’un de nos plus beaux souvenirs. Le paysage ne ressemble à rien de ce que nous pouvons connaître. La nature est vierge et sauvage et nous comprenons la passion de certains pour cette région. Nous décidons de partir en trek dans le parc Torres del Paine. Au fils des jours nous découvrons des paysages très différents, c’est étonnant cette variété: lacs, pics, glaciers, océan, montagnes,… La Patagonie nous aura ensorcelés par sa beauté. Au Chili, à Valparaiso nous avons aussi vécu nos premières secousses sismiques : 5.2 sur l´échelle de Richter. Au vu de l´hôtel où nous logions il fallait avoir confiance, mais malgré son look il tient depuis 1890 ! C’est sur cette dernière petite aventure que se termine notre

escapade de 3 mois en Amérique du Sud pour partir en direction de la Nouvelle-Zélande.

Après une bonne dose de soleil, outback, plages, eau turquoise et sable blanc entre Sydney, Ayers Rock et Brisbane il est temps de repartir pour l’Asie. Nous réorganisons nos sacs à dos pour le début de nos aventures asiatiques !

La NouvelleZélande avec un «petit» détour par l’île de Pâques

Nous en avions envie alors nous y sommes allés. S’affranchir des contraintes et vivre selon nos envies c’est aussi ça un tour du monde. L’île de Pâques c’est la terre habitée par l’Homme la plus isolée du monde, au milieu de l’océan pacifique, à 4000km de la première terre. Cette île est remplie de mystères, avec ses centaines de statues colossales, les "moaïs", qui tournent le dos à l’océan. Il y a tant de légendes autour de cette île, nous baignons dans une ambiance particulière et sommes complètement conquis Puis c’est enfin la Nouvelle-Zélande avec ses paysages fous et ses fameux moutons. Nous voulons tout voir et tout faire : visites culturelles, rencontre avec les kiwis, rafting, chute libre, kayak, randonnée,…Nous devons aller vite. Dans un tour du monde la seule contrainte c’est finalement celle du temps qui passe.

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TRAVEL Faire un tour du monde en sac à dos

Mountain life

Hong-Kong � Chine : petit problème de langage.

Le premier contact asiatique s'est passé en douceur et nous nous sentons prêts pour la Chine avec nos 3 mots de vocabulaire...C'est vrai que l'on ne comprend rien à cette langue et savons que notre séjour en Chine risque d’être un peu difficile. Difficile oui, mais pas autant qu’on l’imaginait. Pas un seul Chinois ne parle Anglais ! Obtenir un renseignement devient un véritable défi. Le dimanche matin à Canton, les parcs valent le détour : les habitants sont tous au Tai Chi, badminton, ping-pong, chants, étirements. Le spectacle est grandiose! Vietnam pays enchanteur

Le Vietnam nous a charmés. Les gens sont souriants et accueillants. C’est vraiment un peuple qui restera dans nos cœurs. Tous les voyages en bus ou en train sont propices à des discussions « anglo-vietnamiennes », accompagnées de gestes et de

dégustations de nourriture. Ce brouhaha constant, les vélos surchargés, les milliers de motos et leurs coups de klaxons incessants, les porteurs, les échoppes, les petits vendeurs de rue font d'une simple balade une formidable aventure. Nous sommes complètement dépaysés et enchantés. Rencontres improbables

Ce qui fait la beauté d’un voyage ce sont évidemment les rencontres, et nous avons été comblés. Les populations locales ont toujours été accueillantes avec l’envie de nous faire découvrir leur culture, leur mode de vie et parfois même leur famille. Au Cambodge notre meilleur souvenir restera cette rencontre sur une plage désertique avec des Khmers venus fêter le nouvel an. Ils nous ont invités à partager un verre avec eux, puis à aller pêcher des crustacés, goûter ces fameux coquillages cuits au feu de bois, embrasser leurs enfants et surtout danser avec eux. Au retour des groupes d'enfants attendaient sur le bord de la route pour arroser les véhicules

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qui passaient. Nous et notre moto n’y avons pas échappé l’ambiance était magique ! A l’autre bout du monde nous avons également recroisé des gens rencontrés lors nos années étudiantes. Ainsi dans un restaurant au Vietnam j’ai revu une fille avec qui j’avais partagé ma résidence étudiante il y a 7 ans de cela. J’ai partagé quelques jours en Thaïlande avec la sœur jumelle d’une amie de ma cousine sans le savoir. Enfin nous avons croisé Pierre et Stéphanie, un autre couple de voyageurs à différents mois d’intervalles dans différents endroits de la planète : Bolivie, Chili et Cambodge. Bangkok � la fin de notre aventure

Et nous voilà arrivés à la fin de cette aventure. Nous sommes surpris que ce soit déjà fini et que cela soit passé si vite. Nous voudrions pouvoir continuer encore et encore ce voyage, ayant bien conscience de tout ce qui nous reste à découvrir et de toutes les rencontres que nous pourrions encore faire.

Mais d’un autre côté nos familles et nos amis nous manquent et nous sommes prêts à rentrer et à nous attaquer à de nouveaux projets. Nous sommes donc heureux avec un léger pincement au cœur. Pour ce qui est de tirer un bilan de notre voyage, nous avons adoré ! Bien sûr nous avons eu quelques moments difficiles mais ils se sont transformés en bons souvenirs depuis, et ils font aujourd’hui tout le charme de notre voyage autour du monde.

“ Ce qui fait la beauté d’un voyage ce sont évidemment les rencontres […] ”


TRAVEL Backpacking around the world

And then we had to face more New Zealand with road-blocks. It finally took us a "small" detour via more than 41 hours to reach our Easter Island Despite the conflicts in Bolivia, destination. and especially Santa Cruz, we We'd really wanted to go there... decided, nonetheless, to stick to Argentina � and so we did. A round-theour itinerary. Once there, there Chile : the dream world tour is also about freeing was one major problem: traffic. of Patagonia oneself from constraints and In fact, the domestic airport was acting on your desires. Easter closed and the roads out of San- This will remain one of our fi- Island is the world's most isota Cruz were blocked by road- nest memories. The landscape is lated, inhabited island, in the blocks. We decided to opt for unlike anything that we, in the middle of the Pacific Ocean, the "least worst" solution - bus West, have ever seen. The lands- 4,000 km from the nearest - with just a single road-block cape is wild and untouched and land. This island is full of mysto cross to catch another bus. In we can understand now why tery with its hundreds of giant all, it was 850 km to the town of some people feel so passionately statues, "Moais," standing with Sucre, a journey which should about the region. We decided to go trekking in the Torres del have taken us 15 hours. When we arrived at the road- Paine National Park. During block, everyone got out and the course of our trek, we encollected their bags, stereos, countered very different landsgas cylinders, sacks of potatoes, capes; the variety was amazing: chicks etc.... it was a surreal lakes, peaks, glaciers, the ocean, scene. Then, for the next part mountains etc. We were captivaof our journey, in Los Negros, a ted by the beauty of Patagonia. "town," cut off from the rest of Then on to Chile, to Valparaiso the world, we ran into fuel pro- where we experienced our first blems. The petrol stations had earthquake tremor: 5.2 on the received no supplies because Richter scale. We really had to of the road-blocks. Eight and a hold our nerve when we saw our half hours later, the bus finally hotel but, despite appearances, set off and we drove through it's been standing since 1890! the most amazing landscapes: This small adventure marked despite our fatigue, we gazed in the end of our 3 month South astonishment at the valleys and American trip and then we cactuses as they flashed past. headed off for New Zealand. Bolivia � our �� hour bus journey

Mountain life

their backs to the sea. There are so many myths surrounding this island; we immersed ourselves in the place, with its distinctive atmosphere, and were completely bowled over. Then we finally headed for New Zealand with its wild landscapes and famous sheep. We wanted to see and do everything: cultural visits, meet the Kiwis, rafting, freefalling, kayaking and hiking etc. We needed to move quickly. In a world tour the only real constraint is time.

After a visit to the outback and a chance to enjoy the sun, beaches, turquoise sea and white beaches, travelling between Sydney, Ayers Rock and Brisbane, it was time to set off for Asia. We reorganized our backpacks for the start of our Asian adventures!

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TRAVEL Backpacking around the world

Mountain life

Hong-Kong � China : a small language problem

stalls and street vendors turned the smallest walk into a great adventure. It was all completely Our first contact with Asia went unfamiliar and we were totally extremely smoothly and with enchanted. just 3 words of vocabulary we felt ready for China! True, we Unlikely had no understanding of the encounters language at all and we knew that our stay in China could be a What made our journey so wonlittle difficult. derful, of course, was the people Difficult, yes, but not as diffi- we met along the way; we were cult as you'd think. Not a single really lucky. The locals were Chinese person spoke English! always very welcoming and keen Getting any information was a to introduce us to their culture, real challenge. their way of life and sometimes It's worth visiting the parks in even their families. In CamboCanton on Sunday mornings: dia, our finest memory was an everyone's out there, practi- encounter with some Khmers sing Tai Chi, playing badmin- who had gone to celebrate the ton, table tennis, singing or New Year on a deserted beach. stretching. It's an amazing sight! They invited us to have a drink, then go clamming, taste some of Vietnam, their famous wood-fired shellan enchanting fish, embrace their children and country dance with them. On our way back, groups of children lined Vietnam totally charmed us. the road to spray the passing The people were smiling and vehicles. We didn't escape and welcoming. These people really neither did our bike; the party will remain in our hearts. atmosphere was magical. The bus and train journey were On the other side of the world, ideal for "Anglo-Vietnamese" we also met people from our discussions, accompanied by student years. In a restaurant in gestures and food tasting. Vietnam, I saw a girl who had The constant hubbub, the over- lived in my student residence loaded bikes, the thousands of 7 years ago. I spent several days motor bikes, constantly bee- in Thailand with my cousin's ping their horns, the porters, friend's twin sister, without rea-

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lizing the connection. Finally, we bumped into Pierre and Stéphanie, another couple of travellers, every few months, at varying intervals, in different parts of the world: Bolivia, Chile and Cambodia. Bangkok � the end of our adventure

Finally, our adventure came to an end. Our feelings were very personal and very mixed. We were surprised that it was already over and that it had gone so quickly. We really wanted to carry on travelling because we knew there was so much left for us to discover and many more encounters to be had along the way. On the other hand, we missed our families and friends and we were ready to go back and embark upon new projects. So we were happy although there was an element of regret. To sum up our experience overall: we loved it! Of course, there were some tricky moments but over time, we've come to look upon them as good memories, and today they just add to the charm of our round-the-world trip.

“ What made our journey so wonderful, of course, was the people we met along the way […] ”


TRAVEL Faire un tour du monde en sac Ă dos

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TRAVEL Faire un tour du monde en sac à dos

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Fiche d’identité du sac à dos de Stéphanie

Fact sheet for Stephanie's rucksac

■ Modèle : Cheyenne Quechua ■ Contenance : 50 L ■ Date d’achat : 1993 ■ Kilomètres parcourus : Plus de 150 000 kilomètres soit 4 fois le tour du monde. ■ Pays visités : France, Pérou, Colombie, Martinique, Réunion, UK, USA, Italie, Espagne, Irlande, Bolivie, Argentine, Chili, Nouvelle Zelande, Australie, Honkg Kong, Chine, Vietnam, Cambodge, Laos, Thailande, Madagascar …et l’histoire continue !

■ Model : Cheyenne Quechua ■ Capacity : 50 L ■ Date of purchase : 1993 ■ Kilometres covered : More than 150,000 km, or 4 times around the world. ■ Countries visited : France, Peru, Colombia, Martinique, Reunion, UK, USA, Italy, Spain, Ireland, Bolivia, Argentina, Chile, New Zealand, Australia, Hong Kong, China, Vietnam, Cambodia, Laos, Thailand, Madagascar ... if only it could continue !

Découvrez sur notre blog www.hikingonthemoon.com de nombreux anciens sacs à dos Quechua, les ancêtres des produits actuels, qui ont vécus eux aussi de nombreuses aventures !

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C H EZ QUEC H '


CHEZ QUECH' Bien choisir son sac à dos

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Bien choisir son sac à dos CHOOSING THE RIGHT BACKPACK

Comme Stéphanie, choisissez le sac à dos qui fera des milliers de kilomètres avec vous ! Le choix du sac à dos dans un tour du monde est primordial, il deviendra votre fidèle compagnon tout au long de votre aventure, votre maison transportable. Pratique, résistant, grand mais pas encombrant,… Quechua travaille pour vous sur le sac idéal. Nous avons rencontré Marie-Eve, chef de produit sacs à dos qui nous explique comment choisir au mieux son sac !

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Do what Stéphanie did: choose a backpack that will travel the globe with you! Your choice of rucksack on a round-the-world trip is essential; it'll be your faithful companion for the duration of your adventure, your transportable home. We, at Quechua, work hard to produce the ideal backpack .... practical, hard-wearing, large but not bulky. We met Marie-Eve, product manager for backpacks, who explained how to choose the best bag!


CHEZ QUECH' Bien choisir son sac à dos

Les conseils de Marie-Eve :

Le sac à dos est l’accessoire numéro un du voyageur. Contrairement à une valise il permet d’avoir les deux mains libres.

Avant de choisir votre sac à dos il est important en premier lieu d’analyser votre voyage : quels moyens de transports allez-vous utiliser, où allez-vous dormir, allez-vous faire une ou plusieurs randonnées,… C’est à partir de cela que vous allez pouvoir choisir le sac à dos qu’il vous faut !

De plus il s’adapte à vos envies et à tous les terrains. Voici les critères importants à prendre en compte lors de votre choix :

La contenance : Votre sac à dos doit être suffisamment gros sans pour autant être lourd et encombrant. On pourrait partir sur une contenance de 60 L qui devrait vous aider à réaliser un tri dans les affaires que vous emportez, de façon à porter au maximum 15 kg. Bien sûr pour les gens qui partent très longtemps ou qui utilisent plus les transports que la marche à pied il existe également le format 70L. Pensez également que vous allez devoir affronter tous les temps : Il existe des housses imperméables pour protéger votre sac. Selon les modèles, la housse peut être intégrée directement au sac à dos. Si ce n’est pas le cas vous pouvez en acheter une au rayon accessoires sacs à dos.

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CE QUE NOUS VOUS PROPOSONS :

Poncho Sac à Dos 55/80L

Sacs à dos Forclaz 60 et 70

Réversible deux couleurs :

60 L : 54,95 € 70 L : 64,95 €

orange pour la visibilité / gris pour la discrétion 10,95 €

Résistance & légèreté : Il est important d’avoir un sac à dos solide. En effet celui-ci sera « maltraité » notamment dans les soutes des avions et des bus. Grâce à Strenfit, marque de composants du groupe Oxylane qui collabore à la conception des sacs à dos et aux nombreux tests réalisés sur nos produits, nos sacs à dos sont garantis 10 ans dans des conditions normales d’utilisation. Mais le sac à dos doit aussi être léger. Pour cela Strenfit recherche des composants qui allient la légèreté à la robustesse.

CE QUE NOUS VOUS PROPOSONS :

Sac à dos Forclaz easyfit :

Sac à dos Forclaz easyfit :

60 L : 89,95 € Poids : 1 kg 79 Existe en modèles homme et femme

70 L : 99,95 € Poids : 1kg 82

Les prix indiqués sont valables en France métropolitaine.

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CHEZ QUECH' Bien choisir son sac à dos

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Praticité :

CE QUE NOUS VOUS PROPOSONS :

Parce qu’un tour du monde est une découverte permanente et que le voyageur veut partager et se souvenir, il tient souvent un carnet de voyage et / ou un blog. Il est nécessaire alors de pouvoir prendre de nombreuses photos et de pouvoir écrire ce que l’on ressent sur le moment. Ainsi une poche d'accès direct à votre appareil photos ou votre carnet peut s’avérer très pratique.

Le sac à dos Symbium Access vous permettra d’accéder à différents objets sans avoir à enlever et remettre votre sac. Cette année, il présente en plus un compartiment transparent afin de pouvoir consulter sa carte sans la sortir de sa pochette, y compris par temps de pluie !

La sécurité : Dans certains pays il est important de pouvoir cadenasser son sac à dos pour éviter les vols ou l’introduction de produits illicites. Ainsi choisissez un sac à dos à double fermeture ou qui vous offre la possibilité de mettre un cadenas afin de dissuader les éventuels voleurs. Le sac à dos Symbium Access est équipé de passants afin de garder resserrée au moyen d’un cadenas la jupe du sac à dos ainsi que le curseur du zip d’ouverture, limitant de cette façon l’accès immédiat et facile au sac par des inconnus.

Sac à Dos SYMBIUM ACCESs

Sac à Dos SYMBIUM ACCESs

50 + 10 L : 99, 95 € Existe en modèles homme et femme

70 + 10 L = 139, 95 € Existe en modèles homme et femme

Les prix indiqués sont valables en France métropolitaine.

Le confort : Le voyageur aura très souvent son sac sur le dos. Il est donc important que les bretelles soient matelassées et qu’il y ait une ceinture semi-rigide et rembourrée. Le sac à dos doit être aussi adapté à votre morphologie. Pour cela Quechua développe certains modèles en 2 versions : hommes et femmes. L’innovation est au cœur de cette recherche de confort. En effet les voyageurs portent souvent un sac à dos de gros volume avec lequel ils parcourent de

peut dérouler devant soi sans avoir à ôter le sac ; de plus, ainsi placé, il contribue à rééquilibrer la charge entre l'avant et l'arrière du corps, permettant au marcheur de se redresser partiellement.

Un sac à dos mal réglé, notamment en terme de hauteur du dos, peut engendrer jusqu’à 10% d’efforts supplémentaires sur le buste du sujet et peut donc être une source d’inconfort importante.

• Le système Symbium est composé d’une ceinture pivotante et d’élastiques aux bretelles qui permettent aux épaules et au bassin de bouger le plus libre• L'Access consiste en un rabat ment possible lors des mouvesitué sur le dessus du sac que l'on ments de la marche.

• Les sacs à dos équipés du système EasyFit permettent un réglage quasi automatique sur soi. Ainsi, l’adaptation à votre morphologie est optimisée ; et c’est tellement facile à faire !

grandes distances à pied. Une charge importante sur le dos associée aux secousses de la marche provoque des microtraumatismes au niveau du bassin, du dos et des épaules du marcheur. Pour diminuer les contraintes de toutes sortes, l’équipe concevant les sacs à dos chez Quechua a inventé et mis au point les concepts Symbium, Access & Easyfit

Maintenant à vous de jouer, choisissez le sac à dos qu’il vous faut et lancez-vous pour un voyage autour du monde inoubliable !

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CHEZ QUECH' Bien choisir son sac à dos

Marie-Eve's advice:

Why use a backpack? The backpack is the

Before you choose your backpack, it's important, first of all, to analyse your journey: what means of transport are you going to use, where are you going to sleep, are you going to go on one or more treks etc. You will need this information to choose the backpack that is right for you!

traveller's number one accessory. Unlike the suitcase, it allows you to have both hands free. It adapts to suit your needs and all types of terrain.

Capacity : Your backpack needs to be sufficiently large but without being heavy and bulky. You could start off with a 60L capacity backpack which should help you organize your equipment and allow you to carry a maximum of 15 kg. Of course, if you're setting off for longer or are going to use public transport and spend less time walking, then there's also the 70L version. You also need to bear in mind that you'll be facing all kinds of weather: So, there are waterproof covers you can use to protect your bag. The backpack may have an integrated cover, depending on the model. If it doesn't, you can buy one from the backpack accessories section.

Hard-wearing and lightweight :

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what we suggest you :

raincover for Backpack 55/80 L

Forclaz 60 and 70 backpacks

Reversible dual colour bag : orange for visibility/grey for a more understated look €10.95

60 L : € 54,95 70 L : € 64,95

what we suggest you :

It's important to have a sturdy rucksack. After all, it's going to be "maltreated" especially in the holds of airplanes and on buses. Thanks to Strenfit, a component brand of the Oxylane group, and the numerous tests conducted on our products, our backpacks are guaranteed for 10 years, under normal conditions of use. But your backpack also needs to be light. For this reason, Strenfit seeks out components which are both lightweight and robust. Easyfit Forclaz backpack:

EASYFIT FORCLAZ 55/80L

60 L: € 89.95 Weight : 1.79 kg Available in men's and women's models

70 L : € 99.95 Weight : 1.82 kg

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CHEZ QUECH' Choosing the right backpack

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Practicality :

what we propose you :

Because a round-the-world tour is a constant discovery and the traveller wants to share and remember his experiences, he often keeps a travel journal and/or blog. You need to be able to take lots of photos and note down what you feel at the time. So a pocket, with direct access to your camera, can be very useful.

With the Symbium Access backpack, you can access different items without having to remove your pack and then put it back on. This year, it also has a transparent compartment so you can consult your map without having to take it out, even in rainy weather !

Safety : In some countries, it's important to be able to padlock your backpack to prevent anyone stealing from it or slipping something inside it. So as to deter potential thiefs, you should choose a backpack with a double lock or one which you can padlock. The Symbium Access backpack is equipped with loops so you can padlock the skirt and zip slider, to prevent others from accessing your bag easily or quickly.

SYMBIUM ACCESs Backpack

SYMBIUM ACCESs Backpack

50 L +10 : € 99.95 Available in men's and women'smodels

70 L +10 = € 139.95 Available in men's and women's models

Comfort : Travellers will often have a rucksack on their back. So it's important that the straps are quilted and that the belt is semi-rigid and padded. The backpack must also suit your body shape. For this reason, Quechua has developed male and female versions for some models of backpack.

• The Access system consists of a flap located at the top of the bag that you can shift round to the front without having to remove the pack; in addition, when positioned thus, this helps to balance the load between the front and back of the body, allowing the walker to partially straighten his back.

• The Symbium system comprises a rotating belt and elasticated straps which allow the shoulders and pelvis to move as freely as possible when walking. A poorly fitting backpack, particularly in terms of back length, is a potential source of great discomfort and can put additional strain (up to 10%) on your chest.

• Backpacks fitted with the EasyFit system allow you adjust the bag almost automatically while wearing it. So, it can be perfectly adapted to your body shape; and it's so easy to do !

Now, it's up to you. Choose the backpack you need and set off on an unforgettable round-the-world trip!

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HIKING ON THE MOON N°8 Mountain life

ANIMALS Le saint-bernard

TH I S I S YOUR S TORY

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CRÉDIT PHOTO François Guion


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C'EST VOTRE AVENTURE À la rencontre des peuples de montagne

In search of mountain people

à la rencontre des peuples de montagne Cette rubrique est la votre. Vous nous racontez vos projets, votre passion ou vos voyages,… la parole est à vous ! Cette saison nous accueillons dans cette rubrique Orsane Broisin et Adrien Chambel, jeunes haut-savoyards, futurs avocats, passionnés de montagne, de voyage et de photographie. Durant 10 mois, ils sont partis par la route à la rencontre de 10 peuples de montagne, des Alpes jusqu’à l’Himalaya.

This section is about you. Tell us about your projects, your passions and your journeys...over to you! In this edition, we are delighted to welcome Orsane Broisin and Adrien Chambel, two young, future lawyers from the Haute-Savoie, with a love of mountains, travel and photography. They set off on the road, spending 10 months meeting 10 different mountain populations, travelling from the Alps to the Himalayas.

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C'EST VOTRE AVENTURE À la rencontre des peuples de montagne

Mountain life

“À la rencontre des peuples de montagne de l’Occident À l’Orient“ Le 1er février 2013, nous sommes partis avec nos pouces, nos appareils photos et nos sacs à dos, à la rencontre de peuples de montagne souvent inconnus. Cette idée a émergé d’un précédent voyage et du temps que nous avions passé avec des tribus dans les montagnes du nord du Yémen. Les traditions et les coutumes peu connues de ces populations et la perception négative de ce pays en Occident nous a donné envie de découvrir le mode de vie d’autres peuples et d’aplanir certains stéréotypes. Ainsi, nous avons partagé pendant plusieurs jours ou plusieurs semaines une partie du quotidien des Goranis du Kosovo et d’Albanie, des Kurdes de Turquie, des Svanes de Géorgie, des Yézides d’Arménie, des Qashqaïs d’Iran, des Wakhis d’Afghanistan, des Kirghizes du Kirghizistan, des Sarikolis de Chine, et des Ladakhis et des Baltis d’Inde. Nous avons retranscrit tout au long de notre périple à travers notre blog (voyage-peuples-montagne.eklablog.com) le temps passé auprès de ces populations. A notre retour, toujours dans cette optique de partage, nous avons organisé une exposition photographique « Peuples de montagne de l’Occident à l’Orient » dans notre ville d’origine, en Haute-Savoie. Aujourd’hui, nous partageons encore notre expérience au travers de cet article dédié aux Wakhis d’Afghanistan, peuple qui nous a particulièrement marqués.

“In search of mountain people, a journey from West to East“

On the 1st of February 2013, we set off with our cameras and backpacks, and thumbs at the ready, in search of mountain people, populations that are often unknown to the outside world. This idea emerged after a previous journey and time that we’d spent with some tribes in the mountains of North Yemen. The traditions and customs of these populations are not widely known and the negative perception that Westerners have of this country made us keen to find out about other people’s way of life and challenge certain stereotypes. So, we spent several days or several weeks, with the Gorani people of Kosovo and Albania, Kurds from Turkey, the Svan people of Georgia, the Yezidi of Armenia, the Qashquai people from Iran, the

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Wakhi from Afghanistan, the Kyrgyz people from Kyrgyzstan, the Sarikoli of China, the Ladakhi and Balti people from India, participating in their everyday life. Throughout our journey, we recorded, in our blog (voyage-peuples-montagne.eklablog.com) details about the time spent with these people. When we returned, always with a view to sharing, we organized a photographic exhibition, «People of the mountains, from West to East» in our home village in Haute-Savoie. And today, with this article, dedicated to the Wakhi of Afghanistan, a nation which has particularly touched us, we are again sharing our experiences.


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C'EST VOTRE AVENTURE In search of mountain people

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C'EST VOTRE AVENTURE À la rencontre des peuples de montagne

Les wakhis d’Afghanistan En juillet 2013, nous avons marché pendant deux semaines avec un âne, à la rencontre des Wakhis d’Afghanistan.

Qui sont les Wakhis ?

L’accueil des voyageurs

Les Wakhis vivent dans le corridor du Wakhan, une bande de terre de 350 kilomètres se situant entre les massifs de l’Hindu Kush et du Pamir. Ils sont une sous-communauté pamirie, estimée entre 70 000 et 100 000 personnes. Ils parlent leur propre langue, le wakhi, qui comme les autres langues pamiries prend sa source dans le persan ancien. Les Wakhis sont de confession Persan, un courant minoritaire du chiisme, qui prône un islam modéré. Du fait des frontières internationales créées au XIXème siècle, la communauté est de nos jours éclatée entre l’Afghanistan, le Tadjikistan, le Pakistan et la Chine. Ce sont leur authenticité, leur isolement géographique et leur spécificité religieuse par rapport au reste du pays majoritairement sunnite qui nous ont attirés. Par ailleurs, étant pour l’instant épargné par la guerre, le Wakhan est un des rares endroits en Afghanistan où l’on peut se rendre en toute sécurité.

En fin d’après-midi, nous atteignions un village pour y passer la nuit. Nous étions alors accueillis comme « voyageurs », toujours avec le même rituel. Nous demandions où planter notre tente et après avoir trouvé un endroit propice dans le village, c’étaient toutes les générations qui se regroupaient autour de notre campement. Nous échangions alors grâce à nos bases de Persan sur la vie des Wakhis, l’Afghanistan, notre projet... On nous apportait toujours du pain, du thé et du yaourt, et parfois du riz avec quelques herbes fraîches. On nourrissait notre âne qui était ensuite emmené pour la nuit au chaud dans une étable. Au petit matin, entre cinq et six heures, du pain chaud et du thé noir nous étaient apportés, notre âne était attelé, puis nous reprenions la route. Cet accueil des voyageurs et des marchands itinérants est une tradition ancienne pour les Wakhis et témoigne de l’histoire du corridor de Wakhan qui fut un itinéraire important de la route de la soie.

De village en village Nous marchions tous les jours avec notre âne, de village en village, dans les cailloux, le sable, la poussière et avec dans le dos le puissant vent du Wakhan (Bad-e-Wakhan) qui se lève en début d’après-midi. Parfois, un Wakhi nous rattrapait : à pieds, avec ses grandes enjambées dont les Afghans ont la fière réputation, son shalvar qamis gonflé par le vent et une unique sacoche noire en bandoulière ; ou bien à dos d’âne ou de cheval. Nous partagions alors un bout de route ensemble. Ces villages sont de véritables oasis de montagne, composés d’habitations cachées au milieu de peupliers aux cimes élégantes, le tout entouré de champs cultivés et d’une multitude de canaux sinueux révélant un système d’irrigation complexe. On pouvait aussi apercevoir parfois quelques arbres fruitiers, ou voir pousser des haricots ou des pois, mais c’est principalement de la culture de blés et du bétail que les communautés wakhis vivent dans cette région.

“Ce sont leur authenticité, leur isolement géographique et leur spécificité religieuse par rapport au reste du pays majoritairement sunnite qui nous ont attirés.”

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The Wakhi people of Afghanistan In July 2013, we walked for two weeks with a donkey, to meet the Wakhi people of Afghanistan.

Who are the Wakhi?

Welcoming travellers

The Wakhi live in the Wakhan corridor, a 350 km strip of land between the Hindu Kush and Pamir mountain range. They are a sub-group of the Pamiri people, with a population estimated at around 70,000-100,000. They speak their own language, Wakhi, which as with other Pamiri languages originates from old Persian. The Wakhi adhere to the Ismaili faith, a minority Shia movement which advocates a moderate form of Islam. As a result of the international borders, created in the 19th century, the Wakhi community today finds itself wedged between Afghanistan, Tadjikistan, Pakistan and China. It was their tradition, geographical isolation and specific religious beliefs, compared to the rest of the mainly Sunni population, which attracted us. In addition, Wakhan is currently unaffected by the war so it is one of the few places in Afghanistan when you can travel in complete safety.

Late afternoon, we’d reach a village where we were going to spend the night. We were then welcomed as «travellers,» a greeting that always followed the same routine. We’d asked where we could set up tent and then, when we’d found somewhere suitable in the village, villagers of all generations would gather round our camp. Using our rudimentary Persian, we would talk about Afghanistan, the life of the Wakhi and our project etc. They always brought us bread, tea and yoghurt, and sometimes rice with some fresh herbs. They fed our donkey which they then took to spend the night in the warmth of a stable. In the early morning, between five and six o’clock, they brought us warm bread and black tea; our donkey was harnessed and then we continued on our way. The welcome given to travellers and itinerant tradesmen, is an old Wakhi tradition, and is evidence of the history of the Wakhan corridor which was an important part of the silk road route.

From village to village We walked every day with our donkey, from village to village, trekking through pebbles, sand and dust, with the powerful Wakhan wind (Bad-e-Wakhan) which picks up early afternoon, blowing behind us. Sometimes, a Wakhi villager would catch us up: walking, with the famous, long-legged stride of which the Afghan people are so proud, their salwar kameez billowing in the wind, a single, black bag thrown over their shoulder; or sometimes on a donkey or horseback. So, we’d shared a bit of the journey together. These villages are genuine mountain oases, composed of adobe dwellings hidden amongst the tree tops of elegant poplars, surrounded by cultivated fields and a mass of winding channels which reveal a complex irrigation system. Sometimes, you could spot fruit trees or haricot beans or peas growing but the Wakhi communities in this area mostly make their living from wheat or cattle.

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“It was their tradition, geographical isolation and specific religious beliefs, compared to the rest of the mainly Sunni population, which attracted us.”


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Les maisons pamiries

Pamiri Ismaili houses

ismaéliennes

We also spent a few nights living with locals when we found out about the organization of family life and the Pamiri houses, with their unique architecture and five eternal pillars dedicated to the first imams: Mohamed, Fatima, Ali, Hussein and Hassan. The houses have no electricity or windows; natural light is provided by the opening in the ceiling, decorated with remarkable patterns, illuminating this one room where everyone lives and everything takes place, from morning ablutions to bread making.

Nous avons aussi passé quelques nuits chez l’habitant, durant lesquelles nous avons découvert l’organisation de la vie familiale dans ces maisons pamiries à l’architecture si particulière, déployée autour des fameux cinq piliers en hommage aux premiers Imams, Mohamed, Fatima, Ali, Hussein, et Hassan. Les maisons étant dépourvues d’électricité et de fenêtres, la lumière naturelle tombe d’un plafond ouvert aux motifs singuliers pour rayonner ensuite dans cette pièce unique où toute la famille vit, cuisine, fait sa toilette...

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C'EST VOTRE AVENTURE In search of mountain people


C'EST VOTRE AVENTURE À la rencontre des peuples de montagne

“ Nous étions face à un monde pur, intact, rude […] “ 34

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Camps et pâturages

Camps and mountain

d’altitude

pastures

Les Wakhis vivent traditionnellement dans les villages se situant entre 2150 et 3250 mètres d’altitude dans le bas de la vallée. Cependant, une partie d’entre eux (souvent les plus fortunés) migrent sur les hauts plateaux chaque été à plus de 4000 mètres d’altitude, de juin à octobre, où ils vivent en yourte et font paître leurs bêtes dans l’herbe grasse des pâturages d’altitude. Cette migration, appelée kuch dans la langue wakhi, est impressionnante : ce sont des dizaines de villageois (hommes, femmes et enfants) qui gravissent les cols à dos de yaks, avec leurs troupeaux et le nécessaire pour vivre cinq mois en altitude. Durant cette période de mouvement estivale, les Wakhis montent progressivement dans les pâturages à mesure que la neige se retire et inversement, redescendent lentement ensuite lorsque l’hiver arrive. Cette longue pâture estivale des bêtes (chèvres, moutons, yaks et chevaux) permet la production de l’ensemble des produits laitiers, principalement grâce au travail des femmes.

The Wakhi live a traditional life, in villages located at a height of between 2,150 and 3,250 metres at the bottom of the valley. However, some of them (often the wealthiest) move to the higher plateaus, more than 4,000 metres above sea level, every summer from June to October, where they live in yurts and graze their animals on the lush grass of the highland pastures. This migration, known as kuch in the Wakhi language, is an impressive sight: dozens of villagers (men, women and children) climb the mountain passes on the back of yaks, accompanied by their herds of animals and everything they need to spend five months at high altitude. During the summer migration, the Wakhi progressively climb to higher pastures as the snow melts and, conversely, slowly descend when winter arrives. The livestock (goats, sheep, yaks and horses) enjoy a long summer grazing, resulting in a range of dairy products; the women are mainly responsible for dairy production and store and carefully ration the produce over the long and harsh winter that follows.

Notre temps aux côtés des Wakhis fut très intense. Nous étions face à un monde pur,

Our time, living alongside the Wakhi was

intact, rude, façonné par l’Homme grâce à des

very intense. We encountered an authentic,

techniques transmises de génération en géné-

natural and rugged world, a world shaped by

ration. En autosuffisance, l’équilibre entre ce

man using the techniques handed down from

peuple et son environnement est parfait, mais il

generation to generation. When it comes to

reste fragile. Nous nous souviendrons en tout

self-sufficiency, there is a perfect balance

cas de ces hommes et ces femmes, secs, aux vi-

between the people and their environment,

sages tannés par le soleil, aux mains calleuses,

although it does remain fragile. Anyway, we

de leurs regards puissants et de leur démarche

will certainly remember these men and women,

agile et légère. Tout comme ces enfants, au re-

with their lean bodies, their faces tanned by

gard souvent sauvage et aux joues brûlées par

the sun, their calloused hands, intense gazes

le soleil, qui vont en courant et en souriant à

and their light and nimble tread. Just as we’ll

l’école la plus proche. Ainsi, au delà du mode de

remember the children, with their occasional-

vie des Wakhis, nous aurons découvert avec eux

ly wild appearance, their cheeks burned by the

un autre Afghanistan, en paix, sans armes.

sun, running, smiling to the nearest school. In addition to finding out about the Wakhi’s way of life, thanks to them we also discovered another Afghanistan, a peaceful country with no weapons or opium, where boys and girls are educated together, and where the women don’t wear the blue tchador, a robe that covers the body from head to toe.

ORsane BRoisin & AdRien Chambel

Pour nous raconter vous aussi votre voyage, expérience, randonnée envoyez nous votre proposition à hello[at]hikingonthemoon.com

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HIKING ON THE MOON N°8 Mountain life

ANIMALS Le saint-bernard

WH AT is it ?

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CRÉDIT PHOTO François Guion


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C'EST QUOI La transhumance

la transhumance

La transhumance, vous en avez sûrement déjà entendu parler, vous avez même dû déjà croiser ces immenses troupeaux durant vos randonnées… Ils habillent les montagnes l’été et offrent à voir d’incroyables paysages. Mais savez-vous exactement ce qu’est la transhumance, comment ces troupeaux composés de milliers de moutons et chèvres se déplacent de la plaine aux montagnes et enfin quels sont les avantages d’une telle pratique ? Entre culture, tradition, développement durable et passion du métier, nous avons rencontré Patrick Fabre, directeur de la Maison de la Transhumance, qui nous explique ce qu’est la transhumance.

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You've probably already heard of transhumance; you may even have had to negotiate some of these vast herds when out hiking... They live in the mountains in summer and are an incredible sight to behold. But do you know exactly what transhumance is; do you know how these flocks, comprising thousands of sheep and goats move from the plains to the mountains and, finally, what the benefits of such a practice are? We met Patrick Fabre, director of the Maison de la Transhumance who talked to us about transhumance, explaining about its culture, tradition, sustainability, and his passion for the practice.


Tout d'abord, en quoi consiste

Quels sont les lieux d'estivage ?

la transhumance ?

Le pays d’estivage traditionnel est représenté par les Alpes de Provence (Mercantour, Ubaye, Haut-Verdon…) et les montagnes méridionales du Dauphiné (Vercors, Briançonnais). Aujourd’hui, avec le développement des moyens de transport, les troupeaux gagnent également l’Oisans, la Vanoise et même le Mont-Blanc. En effet, la plupart des cheptels sont transportés dans des bétaillères pouvant contenir, sur trois ou quatre étages, près de 400 têtes. Seuls certains troupeaux, représentant environ 25 000 têtes, qui hivernent dans le Var, les Alpes-Maritimes ou les Alpes-de-Haute-Provence, continuent de cheminer à pieds vers les alpages les plus proches.

La transhumance est ce long trajet qu’éleveurs et bergers refont au fil des saisons entre les plaines littorales méditerranéennes et les montagnes les plus proches, pour nourrir leurs troupeaux d’ovins. Elle permet de palier la sécheresse qui sévit l'été et jaunit les maigres pâturages des plaines. Dès le mois de juin, les troupeaux gagnent alors les montagnes les plus proches, où l'herbe renaît après la fonte des neiges. Ils en reviendront entre septembre et novembre, avant que la neige ne les recouvre de nouveau. Chaque année, quelques 600 000 têtes de bétail estivent dans les montagnes alpines et 100 000 environ, viennent depuis la montagne hiverner dans les plaines et massifs de Provence.

Quelles sont les origines de la transhumance ? On sait qu’elle existe depuis les temps bibliques ainsi que dans la Grèce antique et l’Empire romain. Au Moyen Âge, en Provence et dans les Alpes, elle permet un système de relations qui, avec des hauts et des bas mais sans profond changement, n’a jamais cessé d’exister. La transhumance au fils du temps a tracé son propre réseau routier, les « drailles » ou « carraires », qui furent les premières voies de communication entre les plaines de Provence et les montagnes alpines.

Pourquoi défendre la transhumance ? Pour deux raisons au moins. Tout d’abord pour défendre les saveurs naturelles mises à mal par le productivisme. La transhumance est une pratique durable, elle respecte fondamentalement les cycles biologiques de l’animal et de la végétation. Elle garantit des productions (viande, laine) de qualité, rythmées par les cycles naturels de l’herbe et de l’animal. La transhumance doit aussi être défendue pour la culture qu’elle véhicule. Facteur d’identité, elle irrigue l’intérieur des terres et unit les populations de la côte à celles des montagnes. Grâce à elle, la Provence et la montagne alpine se nourrissent l’une de l’autre. Et parce que la sécurité lui est indispensable et que la montagne ne s’aborde jamais en conquérant, la transhumance est messagère de paix, d’ouverture et de compréhension mutuelle.

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C'EST QUOI Transhumance

Mountain life

Crédit photo : Maison de la Transhumance

Where are the summer pastures ? Firstly, what does transhumance involve ? Transhumance is the long, seasonal journey undertaken by breeders and shepherds, between the Mediterranean coastal plains and the nearest mountains, in order to feed their flocks. It provides a solution to the drought that is rife in the summer, yellowing the sparse pasture on the plains. From June onwards, the flocks migrate to the closest mountains where the grass regrows once the snow has melted. They return between September and November, before the snow covers the mountains once again. Every year, some 600,000 animals spend summer on the alpine slopes and around 100,000 come from the mountains to winter on the plains and foothills of Provence.

What are the origins of transhumance ? We know that it's been around since Biblical times and was also practised in ancient Greece and the Roman Empire. In the Middle Ages, in Provence and in the Alps, it helped build a system of relationships between communities; although it has experienced highs and lows this same system remains fundamentally unchanged and continues to this day. Over time, the practice of transhumance resulted in its own road network, the "drailles" or "carraires" which were the first channels of communication between the plains of Provence and the Alps.

The traditional summer pasture regions are the Provencal Alps (Mercantour, Ubaye, Haut-Verdon etc.) and the central mountainous region of the Dauphiné Alps (Vercors, Briançonnais). Today, with the development of different modes of transport, the flocks also travel as far as l'Oisans, the Vanoise and even MontBlanc. In fact, most of the livestock are transported in special trucks, comprising 3 or 4 tiers, which can carry nearly 400 animals. Only a few flocks, representing approximately 25,000 animals, which spend the winter in the Var, the Alpes-Maritimes or the Alpes-de-Haute-Provence, continue to journey on foot to the nearest mountain pastures.

Why should we protect the practice of transhumance ? There are at least two reasons. Firstly, to protect the natural flavours that are jeopardized by the emphasis on high productivity. Transhumance is a sustainable practice that essentially respects the natural biological cycle of animals and plants. It guarantees high quality produce (meat, wool), governed by the natural life cycles of grass and animals. Transhumance should also be protected because of the culture that it promotes. It is a source of identity, helps irrigate the inland regions and unites populations from the coast and the mountains. Thanks to this practice, Provence and the Alpine regions are mutually dependent. And because safety is an essential part of transhumance, and because mountains should never be approached in a spirit of aggression, transhumance is seen as a messenger of peace, promoting openness and mutual understanding.

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C'EST QUOI La transhumance

Mountain life

Crédit photo : Maison de la Transhumance & Quechua image

La vie dans les alpages et la conduite

Un conseil pour tous

des troupeaux en altitude sont

les randonneurs qui croisent

complexes, comment les bergers

un troupeau en montagne ?

y sont formés ?

La première consigne est de ne jamais traverser le troupeau. Il vaut mieux contourner largement l'aire de pâturage ou de repos des brebis. Vous respectez ainsi le travail des bergers sans perturber les animaux. Suite au retour du loup dans l'ensemble du massif alpin, des chiens de protection, souvent des "patous", sont présents dans quasiment tous les troupeaux. L'irruption de tout élément étranger (animal sauvage, chien non tenu en laisse, promeneur, VTT...) met le chien de protection en alerte. A votre approche, celui-ci vient vous flairer pour vous identifier, après quoi, il regagne son troupeau. Parfois, il peut aussi tenter de vous intimider. Adoptez alors un comportement calme et passif pour le rassurer. Si vous êtes impressionné, faites lentement demi-tour.

En alpage, les troupeaux ovins sont gardés en permanence par un berger. La conduite d'un troupeau en altitude fait appel à de multiples compétences. Le travail de gardiennage varie considérablement d'une estive à l'autre. Les découpages des alpages en différents "quartiers", suivant l'altitude, l'exposition, la pente (...) définissent globalement le calendrier d'utilisation de la montagne. Il doit permettre au berger qui gère bien son herbe de tenir sur l'alpage durant toute la saison. Ces savoir-faire s’apprennent et se transmettent grâce à une formation de bergers salariés dispensée au Centre de Formation Professionnelle Agricole du Domaine du Merle (CFPPA), près de Salonde-Provence (Bouches-du-Rhône).

La Maison de la Transhumance, située à Salon-de-Provence, est une association qui se bat pour faire connaître au grand public et défendre la transhumance, ses valeurs, sa culture et ses productions. Elle mène ainsi diverses actions, notamment le projet « la routo ». Il s'agit de la création d'un itinéraire de randonnée reliant Arles à la vallée de la Stura, dans le Piémont italien. Cet itinéraire de plus de 400 km s'appuiera sur les anciennes drailles de transhumance, sur les pas des bergers originaires des vallées du Piémont. Il a vocation à être agréé sentier de Grande Randonnée (GR) dans à quelques années. > Pour en savoir plus rendez-vous sur : www.laRouto.eu ou www.tRanshumance.oRg

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HIKING ON THE MOON N°8 Mountain life

ANIMALS Le saint-bernard

ANIMALS Le saint-bernard

CRÉDIT PHOTO François Guion

Life on alpine pastures and leading

The Maison de la Transhumance, located in Salon-

flocks in the mountains is very

de-Provence, is an organization that works to raise

complex, so how are shepherds

awareness amongst the general public and protect

trained ? In alpine areas, the flocks of sheep are permanently guarded by a shepherd. Shepherding the flock at high altitude requires a number of different skills. The type of surveillance varies considerably depending on the grazing area. The division of mountain pastures into different "zones" according to altitude, exposure and degree of slope etc. largely determines the schedule of use for mountainous land. It means that the shepherd who manages his grazing land efficiently can remain on the mountain pasture throughout the season. This expertise is learned and passed on, thanks to the training programme for herders, provided by the Centre de Formation Professionnelle Agricole du Domaine du Merle (CFPPA - Domaine du Merle Centre for Professional Agricultural Training) near Salonde-Provence (Bouches-du-Rhône).

A word of advice for all hikers who encounter a flock in the mountains : The first bit of advice is that you must never cut through the flock. It's better to make a wide detour around the flock's grazing or rest area. This shows respect for the shepherd and his work and avoids disturbing the animals. Following the return of the wolf to the Alps, nearly all flocks are now accompanied by guard dogs, often Great Pyrenees. The sudden appearance of anything strange (a wild animal, a dog off the leash, a walker, mountain bike etc.) puts the guard dog on alert. When you approach, it will sniff you to try to identify you, and then it'll rejoin its flock. Sometimes, it may also try to intimidate you. You should then adopt a calm and non-threatening stance in order to reassure it. If you are unnerved, slowly turn around.

the practice of transhumance including its values, culture and produce. It carries out a variety of projects, most notably the "la routo" programme. This involves creating a hiking trail linking Arles to the Stura valley in the Piemont region of Italy. This itinerary, which covers more than 400 km, follows the paths of the old transhumance drailles, the original route taken by shepherds from the Piemont valleys. The project aims to achieve Long-Distance (Sentier de Grande Randonnée) status for the footpath within a few years.

> For more information, visit: www.laRouto.eu or www.tRanshumance.oRg

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CRÉDIT PHOTO François Guion


C'EST QUOI La transhumance

les trajets de la transhumance dans les Alpes franรงaises

Mountain life

Illustration par Laura Braconnier, Webdesigneuse au service e-market Quechua

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HIKING ON THE MOON N°8 Mountain life

ANIMALS Le saint-bernard

A N I N S I DE LOOK

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CRÉDIT PHOTO François Guion


decryptage Les origines de la pratique de la randonnée

Mountain life

Les origines de la prAtique de la randonnée The origins of hiking Marcher quelques heures ou plusieurs jours ; seul, en famille ou entre amis ; en montagne ou en plaine ; chacun à ses préférences mais tout le monde partage au final la même passion pour la randonnée. En 2013, la randonnée est une nouvelle fois le sport préféré des français. Nous nous sommes intéressés aux origines et à la naissance de ce sport qui conquiert chaque année de nouveaux adeptes! Whether it's a few hours or a few days; whether alone or with family or friends; whether in the mountains or the flat, open country; whatever your preference, ultimately, we all share the same love of hiking. In 2013, hiking was once again cited as France's preferred sport. We're interested in the origins and birth of this sport which attracts new converts every year!

Marcher pour survivre, marcher pour découvrir

Walking to survive, walking to discover

A l’origine l’Homme marchait pour sa survie. A la Préhistoire il parcourt des kilomètres pour se nourrir : il faut en effet chasser et rechercher des zones de cueillettes. Par la suite l’Homme élève des animaux, là encore il faut marcher pour suivre le troupeau. Puis au fil des siècles la marche devient un moyen de découverte et de conquêtes avec les grandes aventures, guerres et périples de l’Antiquité et du Moyen Âge. Entre également en jeux un aspect spirituel avec les grands pèlerinages dont notamment le chemin de Compostelle. Au 18ème siècle les Hommes, curieux et avides de découvertes, veulent atteindre les plus hauts sommets. C’est l’apparition de l’alpinisme. Il faut cependant savoir que les montagnes ont été gravies bien avant cette période par les chasseurs de chamois et les cristalliers. Mais tout cela reste « caché », puisque la haute montagne fait très peur, qu’atteindre son sommet est un sacrilège.

In the beginning, Mankind walked in order to survive. Prehistoric man would cover many kilometres to find food: he had to hunt and forage for plants. Then, he started rearing animals but he still had to walk to follow his herd. Over the centuries, walking became a way of discovering and conquering new lands and there are many stories of wars, journeys and great adventures from the Middle Ages and ancient times. The great pilgrimages, and particularly the Camino de Santiago de Compostella, also introduced a spiritual aspect to walking. In the 18th century, Man, curious and keen to make new discoveries, wanted to conquer the highest peaks. This was the beginning of mountaineering. However, mountains had been climbed long before this, by chamois hunters and crystal seekers. But all this remained "hidden;" high mountains were to be feared and the idea of reaching the summit was considered a sacrilege.

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decryptage Les origines de la pratique de la randonnée

Mountain life

De l’élite à la popularisation Ce sont tout d’abord les artistes et notamment les poètes et les écrivains qui s’emparent de la marche à pieds les premiers. Elle permettrait de trouver l’inspiration en laissant vagabonder l’esprit pendant que les jambes fonctionnent. La haute montagne et l’alpinisme sont quant à elles des pratiques réservées à la bourgeoisie. En France, 1872 signe un réel tournant dans l’histoire de la pratique de la marche à pieds avec la création du Club Vosgien qui mettra au point le premier système de balisage des chemins de randonnée à travers le massif vosgien et ses alentours. Naissance du terme « randonnée » La pratique de la randonnée doit beaucoup à un passionné : Jean Loiseau. Après la Première Guerre Mondiale, il crée « Les Compagnons Voyageurs » et parcourt les chemins d’Europe. Poussé par l’envie de faire découvrir sa passion pour la marche en pleine nature au plus grand nombre, il souhaite créer des « grandes routes du marcheur », balisées, permettant de découvrir la pratique sans risquer de se perdre. En 1946, il est soutenu par le « Touring Club de France », et met au point des règles de signalisation nationals tel que le fameux trait rouge surmonté d’un trait blanc. C’est alors que commence le grand chantier des GR® avec la transformation du terme « grandes routes du marcheur » en « sentiers de grandes randonnées ». Les GR se dessinent En 1947, on crée le « Comité National des Sentiers de Grande Randonnée » (CNSGR) et l’on inaugure par la même occasion la première partie du GR®3 reliant Orléans à Beaugency. En 1951, le GR® Tour du Mont Blanc est réalisé. Un an plus tard on compte déjà 1000 kilomètres de sentiers GR®. La Fédération Française de la Randonnée Pédestre Devant le développement de la randonnée et l’engouement pour cette pratique, la fédération française de la randonnée pédestre (FFRP) est créée en

1978 . Elle est composée de 120 Comités régionaux et départementaux qui regroupent 3 400 clubs locaux de randonnée. Elle totalise en 2013 220 000 adhérents et 20 000 animateurs et baliseurs. En effet la FFRP a pour mission de créer et baliser les itinéraires de randonnée pédestre, de protéger et entretenir les sentiers, d’éditer les Topo-guides® et évidement de faire connaitre la randonnée, un sport à la portée de tous. From elite sport to popular pursuit Initially it was artists, poets and writers in particular, who were first attracted to walking. It provided them with an opportunity to find inspiration, allowing their spirit to wander while they stretched their legs. The high mountains and mountaineering were the preserve of the middle classes. 1872 marked a real turning point in the history of walking, with the creation of the "Club Vosgien" who were the first to develop signposted hiking trails across the Vosges mountain range and surrounding area. The birth of the term "hiking"

breadth of the footpaths of Europe. Motivated by the desire to introduce as many people as possible to the delights of countryside walks, he dreamed of creating signposted, long distance paths so that the public could enjoy hiking without getting lost. In 1946, with the support of the organization, the "Touring Club of France," he established national rules for signposting such as the famous red mark with a white mark above. And so began the great GR® project, with the "grandes routes du marcheur" (major walking routes), becoming the "sentier de grandes randonnées." The emergence of the GR (Long distance footpaths) In 1947, the Comité National des Sentiers de Grande Randonnée (CNSGR - the National Committee for Long distance Footpaths) was set up, at the same time as the inauguration of the first section of the GR®3, linking Orleans to Beaugency. In 1951, the Tour de Mont Blanc footpath was created. One year later, there were already 1,000 km of long distance footpaths (sentiers GR®.)

The “Fédération Française de la Randonnée Pédestre” The sport of hiking owes a lot to the (FFRP - French Hiking enthusiasm of one individual: Jean Federation) Loiseau After the first world war, he set up "Les Compagnons Voya- The FFRP was set up in 1978 in geurs," travelling the length and response to the growth of interest

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in hiking and infatuation with the sport. It comprises 120 regional and departmental committees, and includes 3,400 local hiking clubs. .In 2013, it counts 220,000 members and 20,000 organizers and footpath markers. In fact, the FFRP has the task of creating and signposting the hiking trails, protecting and maintaining the paths, publishing the Topo-guides® (walking guides) and, obviously, promoting hiking, an activity which can be enjoyed by anyone.


Mountain life

decryptage Les origines de la pratique de la randonnée

Ils se sont lancés ! They've taken the plunge !

Nous sommes partis à votre rencontre, sur les chemins de randonnée pour connaître votre histoire avec ce sport. We set out to meet you along the hiking trails so we could find out your reasons for hiking and your hiking history.

« La randonnée c’est pour moi un moment de calme. Je suis seul face à la nature. Souvent je me camoufle, j’observe les animaux et les prends en photo. Je ne marche pas vraiment pour la performance ! » "For me, hiking is a chance to enjoy a quiet moment. I'm alone with nature. Often I camouflage myself, I watch the animals and take photos of them. I don't really walk for the sense of achievement!" ▶ Pierre, 22 ans étudiant « Je vais marcher 2 fois par semaine, le lundi et le jeudi avec mon club de marche. Je vois des gens, on discute, partage le repas du midi,… Puis c’est du sport, ça nous entretient ! » "I go walking twice a week, on Mondays and Thursdays, with my walking club. I see people, we talk and have lunch together...And it's exercise and keeps us in shape!" ▶ Josette, 77 ans, retraitée

« La randonnée c’est synonyme de vacances pour moi. Nous partons tous les ans 10 jours dans les Alpes avec mes enfants et mon mari et nous profitons des paysages et de l’air frais. C’est vrai que le reste de l’année nous ne pratiquons pas ce sport » "Hiking is synonymous with holidays for me. Every year, we go to the Alps for 10 days, with my children and husband and enjoy the scenery and fresh air. The fact is that the rest of the year we don't do any exercise." ▶ Marie, 43 ans, enseignante. « La randonnée c’est mon métier ! Je suis accompagnateur de moyenne montagne mais je ne me lasse pas pour autant de partager ma passion avec des groupes. Ils se dépassent, découvrent de nouvelles choses et quand ils sont contents, je le suis ! » "Hiking, is my job! I am a mountain guide but I never tire of sharing my love of the mountains with hiking groups. They push themselves, discover new things, and if they're happy, so am I!"

« Ce n’est pas la première fois que je marche, mais moi je n’aime pas beaucoup ça,… sauf quand papa nous montre les chamois mais aujourd’hui on en a pas vu »

Alors n’hésitez plus et lancez-vous aussi ! Plus d’informations sur www.ffrandonnee.fr

So, what are you waiting for ? Why not have a go, too ?

"It's not the first time I've been walking but I don't like it much...except when dad points out the chamois but, today, we didn't see any." ▶ Mathis, 7 ans « J’ai la chance d’habiter à la montagne. Je vais plusieurs fois par semaine en randonnée, c’est mon sport ! Seule ou avec des amis, ça dépend. J’aime bien y aller seule ça me permet de réfléchir tranquillement » "I'm lucky to live in the mountains. I go hiking several times a week; it's what I do for exercise. I go alone or with friends, it depends. I really like going on my own as it gives me time to reflect, quietly." ▶ Florence, 49 ans, commerçante

▶ Nicolas,38 ans, guide de moyenne montagne

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HIKING ON THE MOON N°8 Mountain life

ANIMALS Le saint-bernard

5 QUES TI ON S FOR

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CRÉDIT PHOTO François Guion


5 questions à 4 metiers de la montagne

Mountain life

Gilles Charpin

Architecte en montagne

Alice Coldefy Gendarme secouriste

In this section, you'll learn about professions where you can experience the full joy of the mountains and all they have to offer. The individuals involved help to ensure our safety, make hiking easier and help preserve the environment and its traditions. Meet 4 exciting individuals with exciting jobs.

Nous vous amenons à la découverte de métiers qui nous permettent de profiter pleinement de la montagne et de ce qu’elle nous offre. Ils sont là pour assurer notre sécurité, pour faciliter nos randonnées ou pour préserver l’environnement et les traditions. Rencontre avec 4 personnes passionnées aux métiers passionnants.

Sébastien Talotti -

Référent environnement

Bernard Mure-Ravaud Fromager affineur

Typographie par Adriana Guix, Graphiste pour les produits Quechua

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5 questions à 4 metiers de la montagne

Mountain life

Gilles Charpin

H KG

Architecte en montagne savoie

et une architecture qui lui est propre. Vous les avez déjà vus ces chalets alpins, ces villages de pierre, peut-être même rêvez-vous d’avoir un jour un chalet à la montagne. Malgré le développement du tourisme, les villages de montagne ne perdent pas de leur charme. Nous avons rencontré un architecte qui veille quotidiennement à la préservation de l’authenticité de la vie à la montagne.

G.C

La montagne c’est un paysage magique

Pouvez-nous nous expliquer en quoi consiste votre travail ?

importance au travail des matériaux nobles dans le respect de l’environnement et de la tradition. Par exemple beaucoup rêvent d’un chalet en bois, mais dans certaines régions alpines, par la quasi absence de forêt, les chalets sont en pierre depuis toujours. Il est alors nécessaire d’éduquer le client sur les traditions, la culture et le mode de vie à la montagne. Bien sûr j’aime aussi allier la modernité à la tradition. Il est également nécessaire de prendre en compte le climat et les risques naturels liés à la montagne.

Le métier d’architecte c’est avant tout concevoir. Selon les besoins de mes clients je vais dessiner des plans et mettre sur papier ce qu’ils avaient imaginé. En montagne cela peut-être des chalets, des bergeries d’Alpages, de vieilles maisons à rénover, des refuges de montagne mais également des infrastructures liées au tourisme. La deuxième phase de ce métier est de trouver les meilleurs prix pour construire l’objet conçu. On consulte alors diverses entreprises et métiers. La Quelle est votre plus grande fierté ? troisième et dernière phase consiste à l’élaboration du planning de chantier et la coordination Ce que j’aime le plus c’est rénover d’anciennes des travaux maisons avec des techniques ancestrales. On préserve ainsi l’histoire et l’âme de la bâtisse. C’est Comment avez-vous découvert dans ce type de chantier que j’ai beaucoup appris ce métier et depuis combien de temps non seulement sur l’art de construire « simple et faites-vous cela ? fonctionnel », mais sur la vie à la montagne en général. Je suis très fier de cela. Issu d’une famille travaillant dans le bâtiment, j’ai toujours eu cette sensibilité par rapport à Vous vivez pour et par la montagne, l’architecture. J’ai découvert à travers ce métier si vous deviez choisir votre préférée ? la possibilité de pouvoir réaliser les projets et parfois même les rêves des gens. Pas le temps de Savoyard mauriennais d’origine, si je laisse parler s’ennuyer, les projets sont toujours différents. mon cœur je répondrais le massif de l’Arvan VilParallèlement dès mon plus jeune âge, je suis pas- lard et les aiguilles d’Arves. sionné de montagne, de sa culture et de toutes les Mais je suis également tombé amoureux des formes de sports qu’elle offre : randonnée, alpi- montagnes corses, de la montagne de Cagna , des nisme, ski nordique, alpin, escalade,…J’ai trouvé aiguilles de Bavella, et du plateau du Coscione. dans ce métier l’occasion d’y allier ma passion. Là-bas les montagnes sont plus petites, mais le spectacle est à couper le souffle ! De quoi vous inspirez vous pour conjuguer la montagne et l’architecture? L’architecture de montagne c’est l’esprit des vieilles pierres et du vieux bois allié aux techniques de nos anciens. J’accorde une très grande

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5 questions Ă 4 mountain professionals

Mountain life

Gilles Charpin

H KG

Mountain architect savoie

their own particular kind of architecture. No doubt, you've already seen some of those lovely Alpine chalets and stone villages and you may even have dreamed of owning a mountain chalet one day. Despite the development of tourism, mountain villages have retained their charm. We met an architect who ensures The preservation of traditional mountain life, on a daily basis.

G.C

Mountains offer up a magical landscape with

Can you tell us what your work entails?

for the environment and tradition. For example, many people dream of owning a wooden chalet but in certain alpine areas, because of the near absence of forests, the chalets have always been made of stone. So you need to educate the client about mountain traditions, culture and way of life. Of course, I also like combining modern and traditional features. You also need to take account of the climate and the natural risks associated with mountains.

The job of an architect is primarily about design. Depending on my clients' wishes, I draw up plans and transfer their vision to paper. In the mountains, this might be a chalet, an Alpine sheepfold, an old house which needs renovating, a mountain refuge but also larger infrastructures linked to tourism. The second phase of the job is about finding the best prices to realize the design. So we then What is your proudest achievement? consult various companies and tradesmen. The third and final phase consists of working out the What I like most is renovating old houses using traditional techniques. In this way, you preserve planning and coordination of site works. the building's history and soul. I've learned a lot How did you learn about this job and from working on this type of project not only about the art of constructing "simple, functional" how long have you been doing it? buildings but also about mountain life in general. I come from a family who work in construction I'm very proud of that. so I've always been quite sensitive when it comes to architecture. In this job I've learnt that some- Your life is totally governed by mountimes you can realize projects and help realize tains, if you had to choose a favourite, people's dreams. Each project is different and what would it be? there's no time to get bored. At the same time, I've always loved the moun- I'm originally from the Maurienne valley in tains, from a very early age, including culture and Savoie, so if I were to speak from the heart, I'd all the sporting opportunities they offer: hiking, say the Arvan Villard range and the Aiguilles mountaineering, cross-country skiing, downhill d’Arves. skiing, climbing etc. This job gives me the chance But I've also fallen in love with the mountains of to combine this passion with my work. Corsica, Cagna mountain, the Aiguilles de Bavella and the Plateau du Coscione. The mountains When it comes to architecture are smaller there but the scenery is breathtaking! and a mountain environment, where do you get your inspiration? Mountain architecture is all about the feel of old stones and wood combined with techniques inherited from our elders. I accord great importance to the use of high quality materials and respect

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5 questions à 4 metiers de la montagne

Mountain life

Alice Coldefy Gendarme secouriste pghm de chamonix

Pour assurer votre sécurité, celle de tous les randonneurs le PGHM veille sur les massifs montagneux. Sa mission : assurer le secours en haute montagne. Nous avons rencontré Alice, lA première femme à intégrer cette

A .C

H KG

unité d’élite.

Pouvez-nous nous expliquer en quoi consiste votre travail ?

et je commence la formation. En 2010 j'obtiens le concours de sous officier. Je rentre à l'école de Montluçon le 4 janvier 2011 j'en ressors un an Je possède plusieurs casquettes, la casquette de plus tard. Je suis affectée directement au PGHM secouriste, nous avons tous au minimum le PSE2 de Chamonix en janvier 2012. (Premiers Secours en Equipe de niveau 2), celle d'aspirant guide et bien sûr celle de gendarme. Travailler en PGHM c'est un savant mélange de Votre plus fort souvenir ? ces trois casquettes. Selon moi elles sont indissociables. Les PGHM prolongent les missions C'est un travail qui procure beaucoup de souvede la gendarmerie dans le territoire de la haute nirs, même si ça ne fait que deux ans que je tramontagne. Nous avons des missions de surveil- vaille, j'ai déjà des milliers de souvenirs. lance, de secours, de prévention, de recherche, Je pense particulièrement à un secours à l'aiguille d'enquête. du Jardin cet été, où je me suis fait coincer par l'orage avec les deux victimes. Nous nous sommes Comment avez-vous découvert abrités dans une petite grotte et nous avons attence métier et depuis combien de temps du environ 3 heures que l'orage passe. faites-vous cela ? D’où vous vient votre passion J'ai découvert ce métier lorsque j'étais magasi- pour la montagne ? nière au CNISAG (centre d'instruction de ski et d'alpinisme de la gendarmerie.). J'ai occupé Je suis parisienne, et toute ma famille vit là-bas. ce poste de 2007 à fin 2010, cela m'a permis de Cependant mon père nous a toujours emmenés côtoyer les gendarmes secouristes du PGHM, et à Fontainebleau les week-ends et nous passions de m'imprégner de ce milieu que je ne connaissais les vacances d'hiver à Chamonix. Vers l'âge de 20 pas du tout. ans j'ai commencé à faire beaucoup d’escalade et Ce que je voulais au départ en m'installant à l'envie d'aller vers de vraies montagnes se faisait Chamonix c'était faire de la montagne et devenir de plus en plus forte. J'ai commencé à lire beauguide de haute montagne. Puis la gendarmerie coup de littérature de montagne et à venir de plus m'a fait découvrir un autre métier qui se passait en plus souvent à Chamonix pour les vacances. aussi en montagne. La vie parisienne ne m’intéressait pas et la seule En 2009 j'obtiens le probatoire de l'aspirant guide chose que je voulais faire c'était grimper.

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Après mes études, j'ai décidé de venir à Chamonix pour faire de l'alpinisme et commencer une liste de courses pour le probatoire de l'aspirant guide. Vous vivez pour et par la montagne, si vous deviez choisir votre préférée ? Je ne dirai pas ma montagne préférée mais plutôt mon sommet préféré, et bien pour être originale, c'est le Mont-Blanc. Je crois que c'est sur ce sommet que j'ai mes meilleurs souvenirs d’alpinisme. Je l'ai toujours partagé avec des gens que j’apprécie. L’arrivée à cette bosse de neige est toujours pleine d'émotions, que l'on vienne des itinéraires d’Italie, ou de la voie normale. Parce que la sécurité est ce qu’il y a de plus important, pouvez-vous donner quelques conseils à nos randonneurs d’hiver ? Pour les randonneurs de l'hiver que ce soit à ski ou à raquettes, il faut avoir le triptyque obligatoire pelle, sonde, arva. Préparer sa course, me semble très important : il faut se renseigner sur la météo et le bulletin des risques d'avalanches. Et puis pensez à avoir un bon fond de sac : le portable, les lunettes protectrices, de la crème solaire, des vêtements chauds. Le maître mot est de se faire plaisir sans se surestimer !


Mountain life

5 questions Ă 4 mountain professionals

Alice Coldefy Gendarme secouriste pghm de chamonix

The High Mountain military police group (PGHM) supervise mountainous regions, helping to ensure your safety and the safety of all hikers. Its mission: to ensure safety in high mountain areas. We met Alice, the first

A .C

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woman to serve in this elite unit.

Can you tell us what your work entails? immediately assigned to the Chamonix PGHM in January 2012. I wear several different hats, the first is my paramedic's hat - we are all trained to a minimum of Your strongest memory? PSE2, (Certified First Responder - Level 2), then that of aspirant guide and military policeman. It's a job that's generated lots of memories; alWorking with the PGHM involves a clever jug- though I've only been working for two years, there gling of these three roles. In my view, they're inex- are already thousands of stand-out moments. tricably linked. The PGHM extends the remit of A rescue I carried out at the Aiguille du Jardin the traditional military police in the high moun- this summer particularly comes to mind, when I tain areas. Our tasks include surveillance, rescue, got caught out by a storm with the two victims. prevention, investigation and enquiry. We sheltered in a small cave and waited around 3 hours for the storm to pass. How did you learn about this job and how long have you been doing it? Where does your love of the mountains come from? I learned about the job when I was working in a warehouse at the CNISAG (Military Police Ski I'm from Paris and all my family live there. and Climbing Instruction Centre). I was in this However, my father always took us to Fontainejob from 2007 until the end of 2010 which meant bleau at the weekends and we used to spend winthat I could get to know the PGHM police pa- ter holidays in Chamonix. Around the age of 20, ramedics and immerse myself in this totally un- I started doing a lot of climbing and my desire known environment. to explore real mountains became increasingly When I started out and first moved to Chamo- strong. I began to read a lot of books about nix, I wanted to go mountain climbing and be- mountains and to come on holiday to Chamonix come a high mountain guide. Then, through the more and more often. I wasn't interested in life police, I learned about another type of job, also in in Paris and the only thing I wanted to do was the mountains. climb. In 2009, I passed the preparatory exam to become When I finished my studies, I decided to come an aspirant guide and I started the training. In to Chamonix to do mountaineering and embark 2010, I passed the exam for non-commissioned upon the list of climbs you need to complete to officers. On 4th January 2011, I started Montlu- sit the preparatory aspirant guide exam. çon training school and finished a year later. I was

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Your life is totally governed by mountains, if you had to choose a favourite, what would it be? I wouldn't say my favourite mountain but - to be original - my favourite peak, is Mont-Blanc. I think that I've had some of my best mountaineering experiences on this summit. I've always shared them with people I value. Reaching the top of this snowy mound is always an emotional experience, whether you've come up the Italian side or taken the normal route. Because safety is the most important thing, can you give some advice to winter ski tourers? If you're touring in winter, either on skis or rackets, you need to have the trio of avalanche essentials: shovel, pole and avalanche rescue beacon Preparing your route is also very important: you need to find out about the weather and check the avalanche information bulletin. And you need to think carefully about what to put in your rucksack: namely, a mobile, protective glasses, sun cream, warm clothing. The guiding principle is to have fun but without overestimating your ability!


5 questions à 4 metiers de la montagne

Mountain life

Sébastien Talotti Référent environnement passy, mont-blanc haute-savoie

Lors de vos randonnées vous vous repérez grâce aux panneaux et balises sur les sentiers. Mais vous êtes-vous déjà demandé qui se cachait derrière ces précieux renseignements et les beaux chemins de randonnée

S.T

H KG

que vous empruntez ?

Pouvez-nous nous expliquer en quoi consiste votre travail ? Je suis adjoint au responsable du centre technique communal et « référent environnement » à la Commune de Passy. L’une de mes missions consiste à gérer les chemins et sentiers de montagne. Je gère ainsi 2 équipes, une équipe « mécanique » travaillant avec des engins sur les chemins de montagne et une autre qui travaille sur les sentiers de montagne et les divers sites touristiques. J’ai découvert ce métier comme saisonnier lorsque j’étais étudiant en intégrant le service « sentiers en montagne » il y a 16 ans. Puis j’ai intégré comme titulaire les services techniques en 2006, je travaillais alors sur le terrain. Depuis 2010 j’occupe un poste plus axé sur le coté administratif mais je m’accorde quelques sorties sur le terrain pour vérifier les différents travaux et pour les visites de chantiers.

Quels sont les différents moyens de baliser un sentier de randonnée ?

Tracez –vous encore de nouveaux chemins de randonnée ?

Nous avons tout d’abord le balisage sur pied. Il est composé d’un poteau et d’un ou plusieurs panneaux de direction. Une petite pancarte au sommet du poteau indique sa situation avec son lieu-dit et son altitude. Sur les pancartes de direction sont indiqués les lieux-dits avec une estimation de temps de marche, des pictogrammes pour mentionner les types de sentiers et annoncer également la présence de refuges, points de vues, sites touristiques, etc…. Puis nous avons le balisage au sol, réalisé à la peinture à eau, qui respecte une charte départementale. Par exemple le tour du Pays du MontBlanc est composé d’un trait rouge parallèle à un trait jaune, les sentiers de grandes randonnées sont composés d’un trait rouge parallèle à un trait blanc.

Oui ! Par exemple nous avons créé un sentier d’accès à la via ferrata de Passy et son retour, à la main avec des pelles, pioches et râteaux ! Nous apportons également des modifications de tracé suivant les dégâts causés par la neige, ce sont les surprises du printemps ! Nous essayons également de redonner vie à des sentiers abandonnés mais c’est vrai que le travail ne manque pas et que nos moyens humains sont réduits.

Quand un « baliseur » intervient-il et combien de fois par an ? Un baliseur (rires) … on appelle plutôt ça un agent. Il intervient tout au long de l’année. Le printemps et début d’été sont consacrés à la remise en place des poteaux et panneaux d’altitude qui sont démontés en début de période hivernale pour éviter les dégradations dues à la neige. Concernant le balisage au sol nous intervenons généralement durant été. Le reste de l’année, des réparations, des remplacements sont exécutés en cas de dégradations volontaires, malheureusement de plus en plus nombreuses.

Votre plus beau souvenir ? Quand j’étais sur le terrain j’ai passé de très bons moments dans un cadre de travail magique : la chaîne des Fiz avec en arrière plan le massif du Mont-Blanc !! Rajoutez à cela une flore bien garnie, des bouquetins d’un coté, des chamois de l’autre, au-dessus de la tête un gypaète avec comme bruit de fond le sifflement d’une marmotte … Vous vivez pour et par la montagne, si vous deviez en choisir qu'une seule ? Je vis par la montagne au quotidien, c’est mon terrain de jeux de prédilection depuis ma tendre enfance. Si je devais en choisir une seule … j’ai un penchant pour la vallée de la Restonica en Corse et ses magnifiques lacs.

> Sébastien Talotti est également membre du team trail Quechua !

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Mountain life

5 questions à 4 mountain professionals

Sébastien Talotti Environmental advisor passy, mont-blanc haute-savoie

When you're out walking, you find your bearings using the signs and notices on the paths. But have you ever wondered who's responsible for providing this valuable information or maintaining the

S.T

H KG

beautiful footpaths that you take?

Can you tell us what your work entails? I am Deputy Team Leader of the Technical Community Centre and "Environmental Advisor" for the Passy municipality. One of my tasks is to maintain the mountain paths and trails. I manage 2 teams, one "mechanical" team, working with heavy vehicles on the mountain paths, and another team who work on the mountain trails and various tourist sites. I learned about the job 16 years ago when I was doing seasonal work as a student working for the "mountain trails" service. Then, in 2006, I became a permanent employee in technical services and worked in the field. Since 2010 my job has focused more on the administrative side but I do allow myself a few trips to check work on the ground and carry out site visits.

What are the different ways of marking Do you still map out new hiking paths? a hiking trail? Yes! For example, we created an access road to Via First of all you have to set up the marker. These Ferrata at Passy and back, with our bare hands, comprise a pole and one or more directional signs. A using shovels, picks and rakes We also have to make small sign at the top of a pole shows your position, modifications to some of the routes, as a result of locality and altitude. snow damage -- springtime's a time of surprises! The directional signs show the locality together with We also try to resurrect abandoned trails but the a walking time estimate, pictograms indicating the truth is we've got reduced manpower and there's type of trails, also the location of refuges, viewing no shortage of work. points, tourist sites etc. Then we have ground signs, made using water-based Your finest memory ? paints, which adhere to a department-wide charter. For example, the Tour du Mont-Blanc route is When I was working out in the field, I spent some marked by a parallel red and yellow line, while the wonderful times in a magical working environment: long-distance footpaths are marked by a parallel Les Fiz mountain range with the Mont-Blanc massif red and white line. in the foreground!! And then on top of that, you've got an abundance of flora, a herd of ibexes on one When does a "marker" intervene side of you, chamois on the other, a bearded vulture and how many times a year? overhead and then in the background the sound of a whistling marmot... A marker (laughs) ... we call them officials. They Vous vivez pour et par la montagne, si vous deviez intervene throughout the year. Spring and early en choisir qu'une seule ? summer are spent replacing high altitude signs and poles which are taken down at the start of the Your life is totally governed by mounwinter period to avoid snow damage. tains, if you had to choose a favourite, When it comes to ground signs, we generally work what would it be? in the summer. The rest of the year, we carry out repairs or replace My daily life is the mountain; it's been my playgrosigns if they've been deliberately damaged which, und of choice since childhood. If I had to choose unfortunately, happens with increasing frequency. just one .... I've a soft spot for Restonica valley in Corsica and its magnificent lakes.

> Sébastien Talotti is also a member of the quechua team trail !

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5 questions à 4 metiers de la montagne

Mountain life

Bernard Mure-Ravaud Fromager affineur Grenoble (Isère)

La montagne c’est aussi les traditions culinaires. Les métiers autour de cet art sont nombreux : cuisinier, agriculteur, viticulteurs, fromager, Nos montagnes sont riches en ressources et savoir-faire. Nous avons rencontré un fromager, meilleur ouvrier de France et Vainqueur du trophée du meilleur

B. M-r

H KG

fromager au monde en 2007 !

Pouvez-nous nous expliquer en quoi consiste votre travail ? Je suis un « dénicheur de fromages ». Mon objectif est d’avoir les meilleurs produits et de préférence en exclusivité. Pour cela je vais en montagne à la rencontre des producteurs. C’est une véritable relation de confiance qui se construit au fil du temps. Il faut leur prouver notre savoirfaire mais aussi développer une notoriété dans le milieu pour qu’ils nous confient leur produit. L’ancienneté est un avantage dans ce milieu. Nous maitrisons et connaissons tout le cycle de fabrication du fromage, de sa naissance à sa vente. A l’origine nous choisissons même l’alpage de provenance du lait de nos fromages : il s’agit alors de choisir le mieux placé en fonction de critères d’ensoleillement car il a un impact sur la nourriture des animaux et au final sur le goût des fromages. Une fois en magasin la découpe du fromage est un savoir-faire qui nécessite des outils spécifiques. Les clients sont heureux de pouvoir bénéficier de tous nos conseils et de la garantie qualité que nous offrons.

Comment avez-vous découvert ce métier l’amener nous-même à l’affinage parfait. et depuis combien de temps faites-vous L’affinage dépend des fromages : les comtés peuvent se vendre à partir de 3 mois. Les nôtres cela ? sont vendus au bout de 31 mois d’affinage, nous Je pratique ce métier depuis 30 ans. Je l’ai décou- créons la rareté. Nous en gardons certains même vert par la simple passion de manger et déguster en affinage pendant 4 ans notamment pour les concours. du fromage. Le fromage de chèvre frais est quant à lui vendu au bout de 3 jours d’affinage, chaque fromage son Combien de temps nécessite rythme et son process ! la fabrication d’un fromage ? On passe du lait au fromage en environ 8 heures. Vient ensuite la période d’affinage. Nous faisons affiner les grosses pièces dans les caves des producteurs qui respecteront nos consignes. Pour les plus petites pièces nous avons notre cave sous le magasin. Par exemple le Bleu de Termignon est reçu à 3 semaines puis mis en caves chez nous. Ils sont retournés toutes les semaines pour que la croute ne s’humidifie pas au contact de la planche d’affinage et cela durant 1 an et demi. . Ce sont des pièces rares car les fermiers n’en fabriquent que durant 100 jours par an. En effet situé à 2 500 mètres d’altitudes, l’alpage se retrouve vite sous la neige et il n’y a plus de nourriture pour les bêtes. C’est un fromage très prisé et vendu très vite, c’est pour cela que nous l’achetons tôt pour

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Quel est votre produit préféré ? Un petit conseil pour le déguster ? J’aime énormément le roquefort car il est très gouteux. Pour le déguster une simple tranche de pain de seigle avec un porto ou un vin liquoreux. Vous obtiendrez l’accord parfait entre le mets et le vin. Vous vivez pour et par la montagne, si vous deviez choisir votre montagne préférée ? J’adore l’alpage des Avals à Courchevel dans le Beaufortin pour ses paysages merveilleux et ses fromages d’exception.


Mountain life

5 questions à 4 mountain professionals

Bernard Mure-Ravaud Cheese refiner Grenoble (Isère)

The mountain is also a place of great culinary traditions. There are numerous professions involving the art of food: cook, farmer, wine-grower, cheese maker etc. Our mountains are rich in resources and expertise. We met a cheese maker, awarded the title of Best Artisan in France (meilleur ouvrier de France) and winner of the trophy for the world's best

B. M-R

H KG

cheese maker in 2007!

Can you explain what your job consists of? I'm a "cheese scout." My goal is to get the best products and preferably on an exclusive basis. To do this, I go to the mountains to meet farmers and producers. It's a real relationship of trust which is built up over time. You need to demonstrate your knowledge to them but also develop a reputation in the field so they'll trust you with their products. Seniority is an advantage in this field. We have expertise in, and knowledge about, the entire cheese manufacturing process, from the creation of the product right through to the sale. For our cheeses, at the outset, we even select the mountain pasture where the milk originates from: this involves choosing the best location, using criteria such as the amount of sun, which affects the animal's food and, ultimately, the taste of the cheese. Cutting the cheese, once it's in the shop, requires real expertise and special tools. The customers are happy that they can benefit from all our advice and the guarantee of quality that we offer.

Ripening time depends on the cheese: you can sell Comté cheese after 3 months. We sell ours after 31 months of ripening, creating a very rare cheese. I'm been doing this job for 30 years. I learned We even mature some for 4 years, particularly for about it simply through my love of eating and tas- competitions. ting cheese. As for fresh goat's cheese, that's sold after 3 days of ripening; every cheese requires a different process How long does it take to make cheese? and different times! How did you learn about this job and how long have you been doing it?

The transition from milk to cheese takes about 8 hours. Then you've got the ripening period. The large pieces are ripened in the cellars of our cheese producers, who follow our advice to the letter. For the smaller pieces, we have our own cellar under the shop. For example, we receive Bleu De Termignon cheese when it's 3 weeks old and then put it in our cellars. They're turned over every week to prevent the rind from becoming moist, where it comes into contact with the ripening planks, and this process continues for a year and a half. . This is a very rare cheese as it can only be produced 100 days a year. The alpine pastures are 2,500 metres above sea level and quickly become covered with snow which means there's no longer any food for the animals. It's a highly sought-after cheese which is sold very quickly and for this reason we buy it early so we can ripen it to perfection ourselves.

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What's your favourite product? And how about a small tasting tip? I'm enormously fond of Roquefort because it's very tasty. To taste it, you just need a simple slice of rye bread and some port or sweet wine. Then you get the perfect balance between the food and the wine. Your life is governed by the mountains, if you had to choose a favourite mountain, which would it be? I love the Avals mountain pastures at Courchevel in the Beaufortin region, because of their wonderful scenery and exceptional cheeses.


P ORTFOL I O


PROTFOLIO Peuples de montagne

Mountain life

Peuples de montagne People high up in the mountains

Nos continents sont parsemés de sommets aux multiples visages : enneigés, rocheux, escarpés, boisés,…De l’Himalaya, aux neiges éternelles du Kilimanjaro en passant par des sommets moins connus mais tout aussi beaux, le spectacle est sans limite. Sur chaque flanc des montagnes ou nichés au creux des cols, se cachent des petits villages, parfois même des villes. Les peuples qui les habitent se sont adaptés aux conditions climatiques difficiles et à l’éloignement. Nous vous présentons un portfolio dédié aux peuples de montagne. Découvrez à travers les yeux de François Guion, responsable du pôle image Quechua et ceux de Maud Ramaen, retail supplier pour la marque d'escalade et d'alpinisme Simond, ces populations perchées à haute altitude, aux cultures colorées et chaleureuses.

À LIRE : HIMALAYA, Regards de femmes,

All over our continents we can be witness to such a great range of different landscapes: either snowy, rocky, steep or wooded slopes. On every hillside or nested in passes, you'll often find pretty little villages, towns even sometimes. Their dwellers got used to the hard climate conditions and also to living in remote places. The portfolios presented here, are dedicated to these mountain populations. Thanks to François Guion, the person managing the Photography Pole at Quechua, and Maude Ramaen, the Retail Supplier at Quechua, you'll have the opportunity to discover these high perched populations, their warm and colourful cultures

Ed. GOLIAS

Maud RAMAEN & Barbara DELIERE / Blog : PARLERDELLES.over-blog.com

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Inde / Lingshed Monastery

Inde / Lingshed Monastery

2 juillet 2008

5 juillet 2008

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Inde / Zanskar, Shi

Inde / Spiti, Parang La

20 juin 2008

25 aout 2008

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Vietnam Nord / YĂŞn Minh 29 octobre 2013

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Vietnam Nord / Region de HĂ Giang 31 octobre 2013

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Nepal /

Haut Dolpo, Village de Phoksundo

25 octobre 2012

Nepal / Haut Dolpo, Village de Phoksundo 26 octobre 2012

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Nepal /

Haut Dolpo, Village de Phoksundo

Nepal / Haut Dolpo, Dho Tarap

25 octobre 2012

5 novembre 2012

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Nepal / Dolpo, Hurikot

Nepal / Khumbu

30 octobre 2008

5 janvier 2009

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GRAVITÉ ZÉRO

TRAIL RÉFÉRENCE

La seule émission 100% escalade avec déjà deux saisons de réalisées

utés nouvea

2014

L’émission 100% trail, une référence !

BIG MOUNTAIN

Du freeride, encore du freeride et toujours du freeride

A VOS SKIS

100% domaine skiable, vous permet de découvrir les stations de ski

CHACUN SA TRACE

Aidez nous à créer la première émission ski de randonnée sur kisskissbankbank.com, site de financement participatif !

ADSL 96

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ENJEUX

FREEWHEELS

Le rendez-vous économique de la montagne

Le programme du VTT en station

RETROUVEZ MONTAGNE TV Une télé unique 100% montagne Des programmes 100% inédits + EN REPLAY SUR MONTAGNETV.COM

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HIKING ON THE MOON N°8 Mountain life

ANIMALS Le saint-bernard

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CRÉDIT PHOTO François Guion


Mountain life

ANIMALS Le saint-bernard

LE SAINT-BERNARD Le saint-bernard est le chien des montagnes par excellence. L’univers qui lui est associé est aussi puissant que ce molosse mesurant 80 cm au garrot et pouvant peser jusqu’à 90 kg. Il existe cependant de nombreux mythes et idées reçues autour de ces animaux. Pour comprendre au mieux cet animal et ses origines nous sommes allés à la rencontre de Renée et Jean-Pierre, éleveurs de saint-bernards aux Houches en Haute-Savoie. THe St. Bernard is the mountain dog par excellence. THis huge hound is every bit as powerful as the world with which it’s associated, measuring 80 cm (height at withers) and weighing up to 90 kg. However, there are a number of myths and preconceived ideas surrounding these animals. To better understand this animal and its origins, we went to meet René and Jean-Pierre, breeders of St. Bernards in Les Houches in the Haute-Savoie.

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ANIMALS Le saint-bernard

Ce qui frappe quand on arrive sur place c’est le silence du lieu. De l’extérieur on ne se douterait pas qu’il abrite 15 saint-bernards. Renée vous accueille alors dans son chenil et vous embarque dans son univers en toute simplicité. On rencontre Clovis, Ivresse, Génépi, Banquise et toute la petite troupe pour un voyage dans l’Histoire, du temps où les saint-bernards sauvaient les âmes perdues en montagne.

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Le saint-bernard, sauveteur des montagnes

Le saint-bernard a le poil court

Ce chien tient son nom du col Suisse : le GrandSaint-Bernard. Au Moyen-âge, des chanoines augustins y ont construit un hospice. Ce sont ces derniers qui ont introduit l’animal afin de porter secours aux alpinistes perdus en montagne dans la tempête ou pris sous une avalanche. En effet ces chiens peuvent détecter une présence humaine jusqu’à six mètres sous la neige et leur sens de l’orientation extrêmement développé leur permet de se retrouver même dans un épais brouillard. On lui attribuerait même la capacité de prévoir les avalanches et les tempêtes de neige. De nombreux écrits racontent la vie héroïque de ces chiens dans les montagnes. L’un des saint-bernards les plus célèbres est Barry. Il a vécu avec les moines chanoines au 19ème siècle et aurait sauvé plus de 40 vies à lui seul. Certaines histoires racontent qu’il aurait été tué par un alpiniste perdu croyant que l’animal voulait l’attaquer. En réalité Barry est mort de vieillesse, il est naturalisé et conservé au musée de Berne. On retrouve également de nombreuses histoires sur les chiens qui sauvèrent les soldats de l’armée de Bonaparte lorsque celle-ci voulu franchir le col du Grand-Saint-Bernard. De nos jours le saint-bernard n’est plus utilisé comme chien d’avalanche, il est trop lourd et s’enfonce dans la neige. De plus avec l’apparition de mission de sauvetage en hélicoptère, il était nécessaire d’avoir un chien plus léger et plus petit. Ainsi il a été remplacé en grande majorité par le berger allemand représentant 80% des chiens d’avalanche.

Contrairement à l’imaginaire collectif le vrai saint-bernard a bel et bien le poil court. Cette race aux poils courts a été introduite par les romains et est aujourd’hui de plus en plus rare. Le tour de ses yeux est noir ce qui lui permettait de résister au soleil reflété par la neige. La race à poils longs a été créée par un croisement avec un Terre-Neuve. Mais ces chiens ne pouvaient pas porter secours en montagne car la neige s’accrochait à leurs poils.

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« Mais à quel âge le tonneau leur pousse autour du cou ? » C’est cette question amusante qu'une petite fille a posée à Renée, qui nous montre la puissance de l’image du Saint Bernard. Le contenu de ce petit tonneau anime encore les débats. Une chose est sûre, il n’y avait pas d’alcool fort dans celui-ci contrairement à ce que l’on peut penser mais plutôt une boisson chaude. Le chien partait à la recherche de l’alpiniste disparu et pouvait ainsi lui amener le premier réconfort en attendant l’arrivée des secours. D’autres pensent que c’était le moyen pour rassurer les montagnards qui croisaient l’animal afin de montrer qu’il n’était pas sauvage et de les inciter à le suivre. Même si sur l’usage rien n’est fixé, le tonneau a réellement existé puisqu’il est exposé au musée du Grand Saint-Bernard.


Mountain life

What you first notice when you arrive, is how quiet the kennels are. From the outside, you wouldn't know that it's home to 15 St. Bernards. René welcomes you to his kennels and invites you into his unpretentious world. There you'll meet Clovis, Ivresse, Génépi, Banquise and the rest of the troop and embark upon a journey back in time, when St. Bernards were used to rescue travellers lost in the mountains.

ANIMALS Le saint-bernard

The St. Bernard, mountain rescuer This dog gets its name from the Swiss mountain pass: The Grand-Saint-Bernard. During the Middles Ages, the Augustinian canons built a hospice there. It was these monks who were responsible for introducing the animal to help rescue lost mountain climbers or those caught in an avalanche. The Canons of the Hospice only closed the Grand-Saint-Bernard breeding kennels in 2004. Today, the Martigny kennels have been taken over by the Barry foundation, named after a famous dog. Barry is one of the most famous St. Bernards who lived with the monks. During the 19th century, he alone was responsible for saving more than 40 lives. Some stories tell of how he was killed by a lost climber who thought the animal wanted to attack him. In reality, Barry died of old age and has been stuffed and preserved in Berne museum. The short-haired St. Bernard In fact, contrary to popular belief, the real St. Bernard has short hair. This short-haired breed was first introduced by the Romans. Because the area around their eyes is black they were able to tolerate the sunlight which reflected off the snow.

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The long-haired breed was created by crossbreeding with a Newfoundland. But these dogs couldn’t be used for mountain rescue as the snow stuck to their hair. Today, short-haired St. Bernards are very rare and it’s becoming increasingly difficult to find a 100% short-haired dog for breeding. The breed is also protected in Switzerland. In France, there are fewer than 500 short-haired St. Bernards! «But how old is the barrel around its neck?» Renée was asked this rather amusing question by a small girl, a question which clearly illustrates the power of the image of the St. Bernard. The contents of this small barrel continue to be a source of discussion. One thing’s for sure; contrary to popular opinion, it contained no alcoholic spirits but rather a warm drink. The dog would set off in search of the missing climber and then provide him with some early sustenance while waiting for more help to arrive. Others think that it was a way of reassuring mountain travellers, who encountered the dog, that it wasn’t wild and encouraging them to follow it. Although we are unsure about the purpose of this barrel, it really did exist and is exhibited in the Great Saint Bernard museum.


ANIMALS Le saint-bernard

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Mountain life


Mountain life

ANIMALS Le saint-bernard

Le chenil des Houches

Les Houches kennels

C’est un élevage exclusivement de chiens à poils courts qui veille sur leur préservation. Ils ont travaillé avec les fameux chanoines et travaillent aujourd’hui avec la fondation Barry notamment pour la reproduction. La reproduction est donc beaucoup plus rare que dans d’autres élevages. C’est donc pour financer leur élevage et soutenir la préservation de cette race que le chenil a été ouvert au public. Grâce aux visiteurs, les saint-bernards bénéficient d’un régime alimentaire surprenant. Tous les soirs, les chiens ont le droit à leur ration de viande, environ 500 à 600 grammes par jour, leur soupe de légume et leur riz. La beauté des chiens des Houches est reconnue dans le milieu de l’élevage avec l’obtention de nombreux prix, un bon moyen pour se faire connaître et faire reconnaître la race à poils courts en France.

This is a breeding centre exclusively for shorthaired dogs. The kennels have worked with the famous Augustinian canons and today work with the Barry foundation, specifically for the purpose of breeding. The centre aims to preserve the short-haired breed and produce high quality dogs. As a result, the birth rate is much lower than that of other breeding centres. The sale of puppies does not constitute a source of income for the kennels, with a maximum of 5 to 6 dogs sold each year. Therefore, in order to finance the breeding programme and help preserve the breed, the kennels have been opened to the public. It’s already 35 years since René and Jean-Pierre first fell in love with St. Bernards and decided to embark upon this adventure. Thanks to the visitors, the St. Bernards enjoy a rather surprising diet. Every evening, the dogs are entitled to a ration of meat, weighing approximately 500-600 g per day, vegetable soup and rice. This special diet, in addition to the traditional dry dog biscuits they are fed in the morning, helps prevent kidney problems and produces slender, muscular animals. The beauty of the Les Houches dogs is recognized throughout the world of dog breeding where they have won many awards; it’s a good way of generating publicity for the centre but also a good way of promoting the short-haired breed in France.

Pour visiter le chenil, contactez Renée & Jean-Pierre au 04 50 47 23 60 223 Chemin des Vorziers La Fontaine 74310 LES HOUCHES GRoupe suR RéseRvation To visit the kennel, contact Renée and Jean-Pierre on + 33 (0)4 50 47 23 60 223 Chemin des Vorziers La Fontaine 74310 LES HOUCHES GRoup visits: by ReseRvation only

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FOC US


FOCUS Les grandes figures féminines de la montagne

Mountain life

Great female figures of the mountain

Le milieu de la montagne a connu ses premiers changements au XIXème siècle avec l’apparition des femmes dans le milieu de l’alpinisme. Avant 1808 et la première ascension du Mont-Blanc par Marie Paradis, aucune femme ne s’était frottée à cet univers inconditionnellement masculin. Audelà d’une histoire de passion entre la montagne et les femmes, c’est aussi une histoire de recherche d’égalité et d’émancipation face aux hommes. Nous revenons pour vous sur les grandes figures féminines qui ont fait avancer l’alpinisme mais aussi la place de la femme dans la société.

The world of mountains witnessed its first major change in the 19th century with women's entry into the world of climbing. Before 1808, and the first ascent of MontBlanc by Marie Paradis, no woman had tried to enter this unreservedly masculine universe. In addition to being a love story between women and mountains, this is also a story of the search for male-female equality and female emancipation. We will review some of the great female figures who have pushed the boundaries in climbing but also examine the place of women in society in general.

Typographie par Benjamin Simon, Designer tente chez Quechua

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FOCUS Les grandes figures féminines de la montagne

Mountain life

Claude Kogan

La fiancée du Mont-Blanc Henriette D’Angeville (17941871), est la première femme à atteindre le sommet du MontBlanc par elle-même en 1838. Trente ans plus tôt Marie Paradis, paysanne chamoniarde avait été la première femme à fouler le sommet mais elle avait été tirée et contrainte par ses compagnons. A cette époque la volonté d’Henriette se mesure non

seulement aux difficultés techniques et aux dangers de la haute montagne mais également aux codes sociaux d’un monde masculin. Pour arriver au sommet, elle se fabrique un genre de pantalon pour remplacer sa robe. C’est ainsi la première alpiniste en pantalon, véritable affront à la société et aux bonnes manières. Des voix masculines s’élèvent

contre cette femme et sa prouesse. Ainsi le syndic des guides lui adresse ses mots : «  sans doute mademoiselle, vous avez eu un grand mérite à aller au Mont-Blanc, mais il faut convenir que le Mont-Blanc en aura bien moins maintenant que les dames y montent ». Le 11 septembre 1838, le journal suisse, «Le Fédéral » affirme même que « le Mont-Blanc doit

être bien humilié d’avoir vu son sommet atteint par un pas de femme ». Loin d’être affectée par ces remarques, Henriette ne renoncera jamais à son amour pour la montagne d’autant que cet événement a été très bien accueilli par le grand public.

s’est libérée de toute convention en pratiquant l’alpinisme et en épousant un guide-paysan qu’elle a demandé elle-même en mariage ! Roger Frison-Roche s’est même inspiré de cette romance peu conventionnelle dans ses romans « Premier de cordée » et « La grande crevasse ». Par la suite elle sera même la première

à réussir l’ascension du MontBlanc en hiver. Le ski n’ayant pas encore fait son apparition, il s'agit là d'une prouesse technique remarquable. Dans le domaine de l’alpinisme hivernal Elisabeth Burnaby (1861-1934) a été une véritable avant-gardiste. Elle réussit 113 courses et l’Alpine Journal reconnaitra que Mrs

Burnaby a écrit « l’un des plus brillants chapitres de l’histoire de l’alpinisme hivernal ». C’est également une pionnière de la photographie de montagne et nature. Elle photographiera la naissance des sports d’hiver (ski, patin à glace, bobsleigh,…) et contribuera à les faire connaître au grand public.

but : gravir le Cho Oyu, exploré à l’époque une seule fois et par des hommes. Cette expédition féminine est menée par Claude Kogan et l’équipe est composée des plus grandes alpinistes du moment comme Loulou Boulaz, Claudine Vander Stratten ou encore Jeanne Franco. L’expédition échouera suite à

une terrible tempête, Claude Kogan et Claudine Vander Stratten y laisseront la vie. Depuis l’expédition féminine de 1959, bien d’autres femmes se sont illustrées, et ont atteint des « 8000 ». Beaucoup l’ont payé de leur vie comme les grandes himalayistes Wanda Rutkiewicz, disparue en 1992

qui avait atteint 8 des 14 sommets de plus de 8 000 mètres ou encore Chantal Mauduit disparue sur les pentes du Dhaulagiri, au Népal en 1998.

Quand les femmes font des premières Bien vite les femmes ne s’arrêtent plus seulement aux premières féminines mais font de grandes premières tout court. L’Aiguille de la Persévérance (2899 mètres) au dessus de Chamonix a été gravie pour la première fois par une anglaise, Isabella Stratton (1838-1918) et son guide qu'elle épousera par la suite. Cette lady anglaise Première expédition féminine pour un 8000 Le monde de la montagne a énormément évolué entre les deux guerres mondiales. Les femmes prennent désormais la tête de leur propre cordée et forment des équipes féminines et autonomes : c’est le « manless ». En 1959, 12 femmes partent pour l’Himalaya dans un seul

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Mountain life

FOCUS Les grandes figures féminines de la montagne

Après plus de 200 ans d’alpinisme, la place des femmes reste encore minoritaire. Certaines femmes ont réalisé des performances hors du commun et encore non répétées à ce jour. C’est le cas de Catherine Destivelle, l’une des grimpeuses les plus connues, la première femme à avoir passé une voie cotée 8a, le summum de la difficulté. Aujourd’hui tout le monde s’accorde à dire que ces femmes ont été de grandes alpinistes et que leurs prouesses ont égalé à celles des hommes. Elles ont fait avancer l’alpinisme, la découverte des plus grands sommets mais elles ont également lutté pour l’égalité Homme-Femme et leur émancipation. Ces héroïnes continuent d’inspirer des femmes et jeunes filles qui se battent au quotidien pour la place de la femme dans le monde des sports de montagnes. Nous avons rencontré Alice et Clémentine, fondatrices de l’association « Girls to the top » qui a pour mission de promouvoir la pratique féminine des sports de montagne. �arlez nous de votre association, quel est son but ?

Notre association a pour but de promouvoir une pratique féminine des sports de montagne. Pour cela, nous travaillons sur la réalisation d'un film documentaire tourné à l’étranger afin de médiatiser les femmes sportives et leur pratique. Nous souhaitons également organiser des événements sportifs 100% féminins afin de pratiquer ensemble des activités de montagne et de mettre en relation des femmes souhaitant progresser dans leur sport et gagner en autonomie. L'idée véhiculée par l'association est aussi de permettre aux femmes de se surpasser, de relever leurs propres défis. Le nom « Girls to the top » fait écho à notre volonté de faire en sorte que les femmes atteignent leur propre sommet. Que pensez-vous de la place des femmes aujourd’hui dans les sports de montagne ?

Elle s'améliore sans briller pour autant. En haut niveau, nous constatons que de nouvelles figures reprennent le flambeau de grimpeuses qui ont marqué l'histoire de l'escalade, comme Catherine Destivelle ou Lynn Hill. Au niveau amateur, même si l’accès à ces sports historiquement masculins est facilité pour les femmes, l’univers est resté très conditionné par un référent masculin : la figure de guide, le copain fort qui nous emmène partout,… La femme n’est pas autonome et trouve difficilement sa place dans un univers considéré comme trop rude et dangereux pour elle. Ceci est alimenté par de nombreux stéréotypes. Le premier d'entre eux est celui de « la femme fragile », la « femme–mère » qu’on ne peut exposer aux risques. Le deuxième stéréotype est celui de la « femme bel-objet » qui n’est pas compatible avec une prise de masse musculaire, perte de poitrine, goût pour l’effort et le risque,… que l’on acquiert durant la pratique. Ce constat se fait malheureusement dans de nombreux sports et notamment les sports de combat. �vez-vous vous-même rencontré des difficultés dans votre pratique sportive en tant que femme ?

Il est difficile de se rendre compte de difficultés lorsque l'on a grandi dans ce genre de milieu social. Depuis toutes petites, l'accès à la montagne nous a été facilité pour acquérir une technique suffisante afin de pratiquer à un haut niveau ou correctement ces sports. Néanmoins, nous avons dû travailler afin de nous détacher psychologiquement et moralement de la présence masculine d’un guide, d’un ami ou d’un père qui non seulement nous réconfortent mais nous déchargent mentalement. Combien de fois sommes-nous parties dans une pente en ski horspiste, les yeux fermés, car notre père nous avait dit "c'est bon tu peux y aller"? Ou alors combien de fois nous sommes-nous faites moufler dans les longueurs trop dures d'une voie qu’on aurait jamais faite si nous n'avions pas eu un premier de cordée aux biceps très développés ? Ainsi, les difficultés auxquelles nous avons fait face ont été et sont toujours la recherche d'une autonomisation dans notre pratique; nous ne voulons pas seulement être celle qui suit, nous voulons parfois savoir prendre la tête, évaluer nous mêmes les risques et ainsi notre niveau. �our finir quelle figure féminine de la montagne vous inspire ?

Pour en savoir plus : rendez vous sur le site de l’association www.girlstothetop.com

Toutes les femmes qui pratiquent un sport de montagne nous inspirent. Nous sommes admiratives des femmes qui le pratiquent à haut niveau, avec une force mentale hors du commun. Mais finalement celles qui nous inspirent par dessus tout sont celles qui ne sont pas du tout nées avec un piolet dans la main et des crampons aux pieds, mais celles qui ont su s'engager et s'accrocher à leur rêve, et qui se sont créé ainsi un destin hors du commun. Nous pensons par exemple aux femmes que nous allons rencontrer au cours de notre projet documentaire à l'étranger : l’équipe népalaise des Seven Summits Women, à Anchaal ou encore plus récemment a Samina Baig , première pakistanaise au sommet de l'Everest dans le but de transmettre un message d'éducation dans son pays.

A lire également : Femmes alpinistes Édition Hoebeke (2008) Agnés COUZY 19 euros

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FOCUS Les grandes figures féminines de la montagne

Mountain life

Engaged on Mont-Blanc Henriette D’Angeville (17941871) was the first woman to reach the summit of MontBlanc unaided in 1838. Thirty years earlier, Marie Paradis, a Chamonix peasant, had been the first women to walk upon the summit but she had been dragged up and pressurized by her male companions. At this time, Henriette had to contend not only with the technical difficulties and dan-

gers involved in climbing high mountains but also the social codes and a male-dominated world. To reach the summit, she made herself something resembling a pair of trousers to replace her skirt. She was the first female climber to wear trousers which was considered a veritable affront to society and good manners.

Male voices spoke out against this women and her prowess. The association of guides addressed these words to her: "Undoubtedly, Madam, you deserve every credit for going to Mont Blanc but it should be acknowledged that MontBlanc will not be held in such high esteem now that women are climbing it." On 11th September 1838, the Swiss paper "Le Fédéral" even declared

that: "Mont-Blanc must have been thoroughly humiliated to have witnessed a woman walk upon its summit." Far from being affected by this, Henriette never renounced her love of mountains, especially as this event was extremely well received by the general public.

ring and marrying a peasant guide - who she proposed to herself - this English woman defied all conventions! Roger Frison-Roche even drew inspiration from this unconventional romance in his novels "Premier de cordée" (First in Line) and "La grande crevasse" (The large crevasse). Subsequently, she even became

the first to successfully climb Mont-Blanc in winter. Skis had not yet been invented so such a technical feat is truly remarkable. When it came to winter climbing, Elisabeth Burnaby (18611934) was a real trail-blazer. She successfully completed 113 ascents and the Alpine Journal acknowledged that

Mrs Burnaby has contributed to "one of the finest chapters in the history of winter mountaineering." She was also a pioneer in the field of mountain and natural photography. She photographed the birth of winter sports (skiing, ice skating, bob sleigh etc.) helping to promote them amongst the general public.

goal: to climb Cho Oyu which at that time had only been explored once, by men. This female expedition was led by Claude Kogan and the team included some of the greatest climbers of the time such as Loulou Boulaz, Claudine Vander Stratten and even Jeanne Franco. The expedition failed

as a result of a terrible storm and Claude Kogan and Claudine Vander Stratten lost their lives. Since the 1959 female expedition, many other women have also distinguished themselves, reaching the "8,000 metre peaks." Many of them have paid with their lives, for

example, great Himalayan experts such as Wanda Rutkiewicz who died in 1992 and who had climbed eight of the fourteen 8,000 metre peaks, or even Chantal Mauduit who died on the slopes of Dhaulagiri in Nepal in 1998.

When women pave the way Soon women would no longer just be the first amongst women but would also be the first amongst men. L’Aiguille de la Persévérance which stands high above Chamonix (2,899 m) was climbed for the first time by an English woman, Isabella Stratton (1838-1918) and her guide whom she married. By practising mountaineeFirst all-female 8,000 metre peak expedition The world of mountains changed greatly in the period between the world wars. From then on, women would lead their own climbs and form self-sufficient, all female teams: this was known as "manless" climbing. In 1959, 12 women set off for the Himalayas with just one

Miss Burnaby

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FOCUS Les grandes figures féminines de la montagne

After almost 200 years of mountain climbing, women still have a minority group status. Some women have achieved extraordinary feats which have not been repeated to this day. This is the case for Catherine Destivelle, one of the best known climbers, and the first woman to complete an 8a graded route, considered to be the height of difficulty. Today, everyone accepts that these women were indeed great climbers and that their skills were equal to those of men. They pushed back the boundaries of mountaineering, discovering some of the highest peaks, but also struggled for Male-Female equality and female emancipation. These heroines continue to inspire women and young girls who struggle, on a daily basis, to carve out a place for women in the world of mountain sports. We met Alice and Clémentine, founders of the organization "Girls to the top" which aims to promote female participation in mountain sports. Tell us about your organization ; what's it goal ?

Our organization aims to promote female participation in mountain sports. To do this, we are making a documentary film shot abroad which publicises sportswomen and the sports in which they compete. We also want to organize 100% female sporting events so we can collectively participate in mountain activities and bring together women who want to improve in their sport and become more independent. The idea promoted by the organization is also to help women excel and address their own challenges. The name "Girls to the top," reflects our desire to ensure that women get to the top of their game. What do you think about the place of women today in mountain sports ?

It's better but it's not exactly dazzling. At the higher levels, we see new figures, such as Catherine Destivelle and Lynn Hill, continuing the tradition of those early female mountaineers who shaped the history of climbing At the amateur level, although access to these traditionally masculine sports has become easier for women, the world is still very male dominated: take, for example, the figure of the guide, the strong companion who leads us everywhere... women are not truly independent and find it difficult to establish themselves in a world considered too harsh and dangerous for them. This is fuelled by a number of stereotypes: The first of these is the "fragile woman", the "mother figure" who should not be exposed to risk. The second stereotype is that of the "woman as beautiful object," an image that is incompatible with increased muscle mass, flat chestedness and a taste for physical exertion and risk .... a byproduct of practising this sport. Unfortunately, these beliefs are evident in a number of sports and especially in combat sports. Have you ever encountered any difficulties, as a woman, in your sporting pursuits ?

When you've grown up in this kind of social environment, it's difficult to appreciate the difficulties that others may face. Having access to the mountains from a very young age, made it easier for us the acquire the necessary techniques to practise sports correctly and to a high level. However, we had to distance ourselves morally and psychologically from the comforting presence of a male guide, friend or father who would provide us not just with physical but also mental support. How many times, have we set out off piste, skiing down a slope, with our eyes metaphorically shut, just because our dads had told us, "it's fine, you can ski?" Or how many times have we been belayed up long, overly difficult passages on a route that we would never have taken if we'd had well developed biceps and been leading the climb? The difficulties that we face have always been, and still are, connected with the search for independence in our sport; we don't just want to be led; sometimes we want to take the lead, evaluate the risks ourselves and assess our capabilities. Finally, what female figure from the world of mountains inspires you ?

To find out more: visit the organization's website: www.girlstothetop.com You should also read:

All women who take part in mountain sports inspire us. We admire women who perform at a high level and who possess unusual mental strength. But, ultimately, the women who inspire us most, are not those who were born wearing crampons or with an ice-pick in hand, but rather committed individuals who have clung onto their dreams, thereby carving out an extraordinary destiny. We are thinking, for example, of the women we're going to meet during our documentary project abroad: the Seven Summits Women Nepalese team, in Anchaal or even more recently, Samina Baig, the first Pakistani women to reach the summit of Everest in an attempt to convey an educational message to her country.

Femmes alpinistes (Female Climbers) Édition Hoebeke (2008) Agnés COUZY 19 Euros

Illustration par Coline Cassagnou, Webdesigneuse au service e-market Quechua

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EC O- FR I EN DLY


ECO-FRIENDLY La polaire forclaz 50

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Des bouteilles en plastique à la polaire Forclaz 50 The Forclaz 50 fleece

Le froid est déjà bien installé et la fameuse polaire reste l’un des vêtements les plus chauds pour s’en protéger et profiter des joies de la montagne en hiver. Mais saviez-vous que l’un de vos produits préférés, la polaire forclaz 50 est issue du recyclage de bouteilles en plastique, et cela pour toute la famille, bébé, enfant et adulte !

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Cold weather has already set in; the famous fleece is still one of the warmest garments on the market, offering us thermal protection so we can enjoy the splendour of the mountains in winter. But did you know that one of your favourite products, the Forclaz 50 fleece is an eco-design; and it's available in baby, junior and adult sizes, for all the family!


ECO-FRIENDLY La polaire forclaz 50

Le tissu de la polaire Forclaz 50 est composé à 100% en fils polyester recyclés.

Le polyester recyclé c’est quoi ? Le polyester est à l’origine un polymère issu du pétrole qui est utilisé pour fabriquer des bouteilles d’eau. On le retrouve également dans la composition de vêtements en fibre synthétique et notamment dans les polaires. Le polyester recyclé est donc un composant produit à partir de matière recyclée. Cela permet à la fois d’économiser de la matière première brute et non renouvelable mais également de réduire la production de déchets en leur donnant une deuxième vie.

La deuxième vie des bouteilles en plastique dans votre polaire Stratermic, marque de composants du groupe Oxylane qui travaille avec Quechua pour protéger les sportifs du froid avant, pendant et après leur pratique, a développé un tissu polaire issu du recyclage de bouteilles en plastique à 65% et de déchets de fils à 35 %. Les déchets de fils sont des chutes de production de filature. La deuxième vie d’une bouteille en plastique commence à partir du moment où elle est triée. Arrivées au centre de tri, les bouteilles vont êtres broyées en « chips » qui seront par la suite fondues. C'est de ces chips que sera créé le fil.

Combien de bouteilles sont recyclées dans une polaire ? Pour une polaire homme, ce sont 7 bouteilles de 1 litre qui sont recyclées. Pour une polaire femme, ce sont 5 bouteilles de 1 litre Ce sont 6 tonnes de déchets industriels qui sont économisées pour 100 000 polaires ! Une bouteille en plastique met plusieurs siècles pour se dégrader, alors surtout pensez au recyclage !

Une qualité maximale pour un impact sur l’environnement minimal La maille polaire obtenue certifiée Stratermic répond aux mêmes exigences techniques et qualité que les autres polaires du même type. Ses micro-poils emprisonnent l'air pour vous garantir une isolation thermique optimale. Ses fibres garantissent un transfert de la transpiration vers l'extérieur et un séchage rapide. C’est le meilleur rapport chaleur, poids et compressibilité. De plus son entretien est très facile et elle existe dans différents coloris pour toutes vos envies. Comparée à une polaire classique l’impact sur l’environnement est nettement diminué. Sur l’ensemble de sa chaine de conception, par rapport à un modèle identique c’est moins 15% d’émission de CO2 et moins 20% d’énergie utilisée !

" La maille polaiRe obtenue […] Répond aux mêmes exigences techniques et qualité que les autRes polaiRes du même type. "

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Mountain life


Mountain life

ECO-FRIENDLY La polaire forclaz 50

Illustration par Maria Carrasco, Graphiste au service communication Quechua

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ECO-FRIENDLY La polaire forclaz 50

Mountain life

7 BOUTEILLES DE 1L = UNE POLAIRE HOMME 7 BOTTLES OF 1L = 1 MAN FLEECE

6 BOUTEILLES DE 1L = UNE POLAIRE FEMME 6 BOTTLES OF 1L = 1 WOMAN FLEECE

MAN

WOMAN

Polaire forclaz 50 zip 8€95 en taille adulte 7€95 en taille enfant

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KID


ECO-FRIENDLY The Forclaz 50 fleece

Mountain life

The fabric of the Forclaz 50 fleece is made from 100% recycled polyester yarn.

What is recycled polyester? Polyester starts life as a polymer made from petroleum which is used to make water bottles.You also find it in garments made from synthetic fibres and fleeces, in particular. So recycled polyester is a component produced from recycled material. This means that you are able to economize both on the primary raw material, which is not renewable, but also reduce the amount of waste produced by giving it a second life.

Your fleece: giving plastic bottles a second life Stratermic, a component brand of the Oxylane group, has developed a fleece fabric made from 65% recycled plastic bottles and 35% yarn waste. The yarn waste comes from spinning scraps. (mettre le logo stratermic) The second life of a plastic bottle starts as soon as it is sorted for recycling. At the sorting centre, the bottles are crushed into "chips" which will later be melted. These melted "chips" are extruded and used to create the thread.

How many bottles do you need to recycle to make a fleece? 7 x 1 litre bottles are recycled for a man's fleece. 5 x 1 litre bottles are recycled for a woman's fleece. 6 tonnes of industrial waste are recovered and used to make 100,000 fleeces! A plastic bottle takes several centuries to decompose if deprived of sunlight and can take even long in the middle of the countryside! So, remember to recycle!

Maximum quality for minimal environmental impac The Stratermic-certified, knitted fleece achieved through this process meets the same requirements, in terms of quality and technical specifications, as other similar fleeces. Its micro-fibres trap the air to ensure optimal insulation. These fibres ensure that the fabric is quick-drying with excellent perspiration-wicking abilities. They provide the best warmth/weight/compression ratio. Furthermore, they are easy to look after and available in a range of different colours, to suit all tastes. However, compared to the classic fleece, the environmental impact is clearly reduced. When we assess the entire design process, the Forclaz 50 fleece releases 15% less CO2, and uses 20% less energy compared to an identical model.

" fleece achieved thRough this pRocess meets the same RequiRements, in teRms of quality and technical specifications, as otheR similaR fleeces "

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special report


Mountain life

DOSSIER Le ski nordique

LE SKI NORDIQUE NORDIC skiing

Cet hiver, découvrez ou redécouvrez le ski nordique. Cette pratique sportive reste assez méconnue du grand public. Pourtant elle est accessible à tous, débutants, amoureux de la nature, sportifs à la recherche de nouveaux défis, chacun y trouvera son compte. D’ailleurs de nombreux traileurs apprécient le ski de fond, sport d’endurance, pour s’entrainer durant l’hiver. Découvrez dans ce dossier spécial les origines de ce sport, sa pratique en loisir ou en compétition et apprenez comment choisir votre matériel !

This winter's a great time to check out Nordic skiing! It's not all that common a sport among the general public. Yet it is accessible to all, including beginners, nature-lovers and athletes looking to take up new challenges, in fact there's something for everyone. Many hikers like to use cross-country skiing as an endurance sport for winter training. Read it up in this special report to find out all about the origins of this sport, the way to do it for leisure or in competitions, and how to choose your gear!

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DOSSIER Le ski nordique

Mountain life

Le ski nordique dans l’Histoire Le ski nordique, à son invention était pour l’Homme un moyen de locomotion notamment dans les pays scandinaves et d’Europe de l’Est. On a retrouvé ainsi en Russie, le dessin d’un chasseur chaussé de ce qui pourrait s’apparenter à des skis datant d’il y a au moins 6000 ans ! En Suède des peintures rupestres préhistoriques ainsi qu’un « ski » fossilisé ont été retrouvés, ils dateraient de 3 000 ans avant J.-C. Le terme « ski » est lui-même issu de la langue norvégienne. Le ski nordique reste uniquement et jusqu’à la fin du 19ème siècle, un moyen de locomotion utilisé par les Hommes, pour le commerce mais également la guerre. Ancêtre du ski alpin La première compétition de ski nordique a lieu en Norvège en 1843 et se propage à toute la Scandinavie. En France et dans le reste de l’Europe, le ski nordique n’est pas adapté aux pentes des montagnes. Ainsi le ski nordique évoluera en ski alpin. Le ski nordique fait son entrée aux Jeux Olympiques dès les premiers jeux d'hiver à Chamonix en 1924. A cette époque les pays scandinaves et la Russie règnent en maître sur cette discipline. En France c’est avec les Jeux Olympiques de Grenoble en 1968, que le développement du ski nordique prend un vrai virage. Le grand public commence à s’intéresser à ce sport et des sites nordiques sont créés et participent au développement du tourisme en montagne. Le ski nordique aujourd’hui En compétition Il existe 4 grands types de catégorie : le ski de fond qui se pratique sur un parcours défini dans le moins de temps possible en classique ou en skating ; le saut, réservé aux hommes sur des tremplins de 90 à 120 mètres ; le combiné qui est composé d’une épreuve de saut et d’une épreuve de ski de fond ; puis le biathlon qui est une course de ski de fond avec des séries de tirs à la cara-

bine. Profitez des Jeux Olympiques (du 7 au 23 février 2014 ) pour découvrir ou redécouvrir les 12 épreuves différentes de ski nordique avec six épreuves masculines et six épreuves féminines dont des courses individuelles, des courses avec départ groupé, des relais. Un art de vivre Dans les pays d'origine du ski nordique notamment la Russie et les pays scandinaves, celui-ci tient une place toute particulière. Il est resté un moyen de locomotion essentiel pour les habitants dans leur vie quotidienne surtout dans les villages. Par exemple, pour une simple promenade le week-end en famille, les skis de fond sont privilégiés. Ils sont parfois même utilisés pour se rendre au travail. Le ski de fond, dans les pays scandinaves est souvent lié également à une autre activité traditionnelle : la pêche sur lac gelé appelée également « pêche blanche ». Pour arriver au lac au milieu de la nature, les skis de fond et le chien de traineaux

sont utilisés. Il s’agit ensuite de faire un trou dans une épaisse couche de glace de plusieurs centimètres. Un peu d’alcool est ensuite versé pour que le trou ne se referme pas tout de suite. Et c’est parti pour de longues heures d’attente ! En loisir Le ski nordique est également un sport loisir pour de nombreuses personnes notamment pendant les vacances à la montagne. Deux pratiques différentes sont présentes sur les pistes : le classique et le skating. Le classique est pratiqué dans des rails, les skis parallèles avec une poussée vers l’avant. Il est adapté à une activité balade en famille mais également à un rythme plus soutenu. Le skating est une activité plus sportive où les poussées se font de droite à gauche comme à roller. Les différentes pratiques du ski de fond permettent aux débutants comme aux compétiteurs de trouver leur bonheur. C'est à chacun d'adapter son effort à ses

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capacités. Pour vous aider dans cette démarche, les pistes de ski nordique sont entretenues et surtout classées par différentes couleurs selon leurs difficultés: vert, bleue, rouge et noire. Veillez à rester sur les pistes balisées pour votre sécurité !


DOSSIER Le ski nordique

Mountain life

Bien choisir son matériel Débutants ou initiés, pour vous conseiller lors de vos sorties ski de fond, nous sommes allés rencontrer un expert. Vincent Deboissy, chef de produits ski de fond, pratiquant et grand passionné de montagne vous explique comment bien choisir son matériel et comment l’entretenir.

→ Les skis :

La taille des skis de fond est à choisir en fonction de son poids et non de sa taille contrairement à ce que l’on pourrait penser. En effet les skis ont un « cambre » qu’il faut faire entrer en contact avec la neige pour glisser. Il faut ainsi la force nécessaire pour « plier » le ski. La pratique rentre aussi en compte, on choisira par exemple un ski plus court pour une activité skating. Pour résumer le choix des skis dépend du poids, de la pratique et du niveau. N’hésitez donc pas à demander conseil à des professionnels.

→ Les bâtons :

Les bâtons sont à choisir en fonction de la taille et de la pratique. Pour le skating on choisira des bâtons à hauteur du lobe de l’oreille et pour le classique à hauteur des aisselles.

→ Les chaussures : Pour les chaussures c’est plus facile, il suffit de choisir sa pointure. Veillez évidement à toujours essayer plusieurs modèles de chaussures. Les chaussures de skating seront plus hautes pour maintenir la cheville. Attention il faudra être vigilant sur la compatibilité de la chaussure avec la fixation puisqu’il en existe deux sortes → L’entretien du matériel Ce qui est très important dans le ski de fond c’est la glisse. Il faut donc penser à farter très fréquemment ses skis, au minimum 2 à 3 fois par saison. Vous pouvez le demander à votre magasin ou le faire vous-même grâce à nos conseils vidéo disponibles sur le site quechua.com dans la rubrique conseil.

Vincent Deboissy, chef de produit chez Quechua

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→ La chaleur En ski nordique il est important de s’équiper de vêtements légers, respirants et chauds. La gamme ski nordique Quechua évacue la transpiration durant l’effort et vous tient chaud pendant les moments qui demandent moins d’effort comme la descente ou les pauses.

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6. La veste Respirante, coupe-vent, et déperlante elle offre une grande liberté de mouvement tout en maintenant une bonne isolation. Les manches sont amovibles permettant ainsi d’adapter la veste aux conditions météo ou à l’effort fourni. 69,95 €

tee-shirt : 49,95 € caleçon long : 22,95 €

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Retrouvez tout le matériel de ski nordique Quechua sur notre site ww.quechua.com ou dans votre magasin Décathlon et lancez-vous !

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DOSSIER Nordic skiing

Nordic skiing throughout history

Nordic skiing was included as an Olympic sport in the very first winter Olympics in Chamonix in 1924. At the time, the Scandinavian countries and Russia completely dominated the sport. Nordic skiing first became popular in France with the Olympics in Grenoble, in 1968. The general public started to take an interest in the sport, with sites being set up, helping to develop mountain tourism.

men and six for women, such as There are two types on the the individual races, group-start slopes: classic and skating races and relays. You do classic Nordic skiing on tracks, pushing yourself An art of living forward. It is suitable for family fun but also for more serious In the countries the sport origi- skiers. nated in, especially Russia and Skating is more demanding, the Scandinavian countries, it with skaters pushing from right is of special importance. It is to left as with inline skating. still a way of getting about for The various forms of crosslocals, especially in villages. For country skiing mean that beginexample, a family out for a stroll ners and competitors alike can at the weekend will be using be happy. It's simply a matter skis. Some will use them to go of adapting your efforts to your to work too. ability. To help you, Nordic Cross-country skiing is often ski slopes are maintained and combined with another tradi- colour-coded according to the tional activity in Scandinavia: level required: green, blue, red fishing in frozen lakes, known and black. Please stay on the blaas "ice fishing". People will go zed trails, for your own safety! cross-country skiing, with sled dogs, to get to the frozen lake. They then make a hole in the ice (often several centimetres thick). They pour some alcohol over the hole to prevent it freezing up again straight away. Then they wait a few hours!

Nordic skiing was first invented as a way of getting around, especially in Scandinavian countries and Eastern Europe. In Russia a drawing dating from at least 6,000 years back has been found, of a hunter on what looks like skis! In Sweden, pre-historic rock paintings and a fossilised ski have been found, dating back to at least 3000 BC. The very term Nordic skiing "ski" comes from Norwegian. today Nordic skiing was used solely for transportation purposes up Competitions to the late 19th century, for trading but also in war. There are four main categories: cross-country skiing, over specific circuits, in as short a time Precursor to as possible, either in a classic Alpine skiing style or skating; ski jumping (for men only), from 90m and The first Nordic skiing compe- 120m ramps the combined tition took place in Norway in event, with a jump and a cross1843. This soon spread right country race; and the biathlon across Scandinavia. involving a cross-country race In France and elsewhere in and rifle shooting. Leisure Europe, Nordic skiing was During the Winter Olympics not appropriate for the moun- (7 to 23 February 2014) take Nordic skiing is also a leisure tain slopes. Nordic skiing thus the time to discover the 12 dif- sport for many, especially when morphed into Alpine skiing. ferent events, including six for on holiday in the mountains.

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Mountain life


DOSSIER Nordic skiing

Mountain life

Choosing the right gear We've consulted an expert to provide sound advice, for those just starting out and for seasoned skiers. Vincent Deboissy, Crosscountry skiing Product Manager, who himself loves the mountains and skiing, explains how to choose the right gear and maintain it properly.

→ Skis :

Contrary to popular belief, you need to choose your size of cross-country skis according to your weight rather than your height. This is because skis curve slightly and need to be weighed down to come in contact with the snow. So you need to be heavy enough to weigh them down. You also need to bear your type of sport in mind, since you need shorter skis when skating. In short, your choice will hinge on weight, type of sport and your level. Feel free to ask the professionals for tips.

→ Poles :

Choose your poles according to your height and the type of sport. For skating, you need poles as high as your earlobes, whereas for classic cross-country skiing they only need to reach your armpits.

→ Shoes : Choosing shoes is an easier task since you simply need the right size. Try several models. Skating shoes need to be higher, to provide the ankle with support. Mind the shoes are compatible with the fixture since there are two sorts. → Maintaining your gear The important aspect of cross-country skiing is the sliding. So you need to wax them often, at least two or three times each season. You can ask the store or do it yourself following the tips in the videos available in the instructions section of the website quechua.com. → Warmth With Nordic skiing, it is important to wear lightweight, breathable, warm apparel. The Quechua range of Nordic skiing garments wicks moisture away when you put in an effort and keeps you warm in between (like when descending or taking a break).

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1. Classic Skis 100 Quechua Your perfect ally to enjoy classic cross-country skiing!

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2. Skating Skis 100 Quechua For more athletic skiing

4. & 5. UndeRweaR To wick moisture away and ward off the chill

6.

6. Jacket Breathable, windcheater, and waterproof it affords great freedom of movement while providing good insulation. The sleeves can be removed, to adapt to the weather and the amount of effort you put in. € 69,95

tee-shirt : € 49,95 long johns : € 22,95

€ 139,95

Check out all Quechua Nordic skiing gear on our website www.quechua.com or in your local Decathlon store and go for it!

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ANIMALS Le saint-bernard

HIKING ON THE MOON N°8 Mountain life

CRÉDIT PHOTO François Guion

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Une lumière, une infinité de solutions

CONNECTED LIGHT CONCEPT

HIKE

vidéo

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camp


Coupe-vent

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Retrouvez toute la collection nordique sur www.quechua.com et dans votre magasin Decathlon


TEST PRODUIT La veste nordique

Mountain life

test produit

L A V este nordiqu E N ordic jacket

Pour vous aider à choisir votre matériel au mieux nous avons fait appel à un expert ! Bernard Jean, directeur de ski de fond magazine a essayé pour vous la veste nordique Quechua lors de ses sorties ski de fond. To help you make your best choice of gear, we have called on an expert! Bernard Jean, Director of the French-language cross-country skiing magazine Ski de Fond, has tried out Quechua's Nordic jacket while out cross-country skiing.

De la veste au gilet 1

From jacket to gilet

Liberté de mouvement Freedom of movement Conçue avant tout pour le ski de fond, le taillant est donc ajusté. Pour certains vêtements, une coupe près du corps, rime parfois avec inconfort, et surtout dans l’action avec certaines vestes à manches amovibles et emmanchure classique. La veste/gilet chaude de Quechua bénéficie d’un montage de manches dit « raglan » accroché sous le col, dont le dessin favorable aux mouvements des bras s’avère particulièrement judicieux. Leur longueur, petit détail qui a son importance, a été étudiée pour que les poignets ne se découvrent pas lors des flexions des bras. Elles sont terminées par des bandes auto-agrippantes aux poignets. Designed above all for cross-country skiing, it has a well-fitting cut. For some garments, a body-hugging cut equates to lack of comfort, and above all when in action with some jackets with sleeves that can't be removed and classic armholes. Quechua's warm jacket-cum-gilet sports raglan sleeves that are fitted to the collar. The design makes moving your arms easier. There's another tiny yet important detail: the sleeve length has been designed so that your wrists don't get bared when bending your arms. The cuffs feature selfadhesive strips.

ChaleuR Warmth C’est une veste chaude qui trouvera parfaitement son utilisation dans des conditions froides voire très froides. L’avant du vêtement, tout comme la face exposée des manches sont conçus avec une matière « softshell » coupevent et déperlante (ce qui ne signifie pas imperméable), avec une doublure en polaire légère. Le dos est en maille extensible avec une doublure identique. This is a warm jacket, perfect for chilly and even downright cold weather. The bodice and top side of the sleeves have been cut from a soft shell fabric, acting as a great windcheater that rain just rolls off (NB this doesn't mean it is rainproof ), and are lined with a lightweight fleece. The back has been cut in a stretchy knit with identical lining.

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Ses manches amovibles l’ouvrent toutefois à une grande polyvalence, tant pour une pratique de loisirs que pour des fondeurs compétiteurs adeptes des courses de longues distances. Et c’est pour ces derniers, par exemple lors d’une Transjurassienne que la veste Quechua s’adaptera de la meilleure des manières, veste le matin sous les températures sibériennes du départ et gilet sous le soleil radieux des derniers kilomètres. Cette veste s’adapte à la variété des conditions qui peuvent être rencontrées sur une même journée. Avec un peu d’organisation du côté des bâtons, les glissières des fermetures étant équipées de cordons, les manches pourront se retirer aisément en mouvement. Grâce à leur encombrement réduit elles se glisseront dans les poches latérales ou dans une banane. The removable sleeves make it a versatile garment, both for leisure skiers and those participating in competitions, even over long distances. For the latter, for example during the Tranjurassienne, Quechua's jacket will prove to be most adaptable, worn as a jacket in the morning chill and as a bodywarmer once the sun is shining bright towards the end of the race. The jacket adapts to the varying conditions encountered in the course of a day. Once you've sorted out what to do with your poles, the sleeves can be removed in a single movement, since the zips have drawstring pull-tabs. They take up very little room and can be stored in the side pockets or a money belt.


TEST Nordic jacket

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Polyvalence Versatility Vêtement léger et efficace en toute condition, le ski de fond est certes sa destination première. Mais elle aura aussi toute sa place comme veste de montagne dans la pratique de la raquette, du ski de randonnée alpine ou même en couche 2 sur une Vallée Blanche au mois de mars, où elle protègera efficacement des conditions hivernales à la descente de l’arrête de l’Aiguille du Midi. La poche poitrine zippée est de bonne contenance, et pourra recueillir sur soi tous les éléments à sécuriser (papiers, clés, téléphone, etc.) pour éviter de les égarer. This lightweight garment has been designed with cross-country skiing in mind, proving effective whatever the conditions. However it can also be used for snowshoeing and alpine skiing, and even as a double layer on the Vallée Blanche in March, where it can provide effective protection from the wintry conditions when descending from the ridge of the Aiguille du Midi. The zipper breast pocket is roomy, and can contain all the items you need to keep safe (ID papers, keys, telephone etc.) so you don't lose them;

• coloris noir avec empiècement gris aux épaules, motif argenté poche de poitrine

• Black with grey insert on shoulders, silver motif over breast pocket; • Sizes S to XXL. (Body-hugging cut)

• tailles du S au XXL. (taillant près du corps) • composition 100 % polyester (pes) • Manches amovibles fermées aux poignets par bandes auto agrippantes • 3 poches : 2 latérales 1 poitrine

• Composition 100 % polyester (PES) • Removable sleeves with self-adhesive strips to fasten the cuffs • 3 pockets: 2 side pockets 1 breast pocket • Guarantee: 2 years

• garantie : 2 ans • € 69.95 • 69,95 €

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QUECHUA PHONE

QUECHUA PHONE 5'' le premier smartphone mountainproof * Vous rêviez d’un smartphone à glisser dans votre sac à dos et qui vous accompagnerait sur toutes vos randonnées ? Que ce soit pour se repérer, pour se rassurer ou pour prendre des photos de nombreux randonneurs partent avec leur smartphone en poche, pourtant il n’est bien souvent pas vraiment adapté à la montagne. Quechua, pour vous accompagner partout propose le premier smartphone mountainproof.

Affronter les éléments de la montagne

Battling the mountain elements

Le Quechua Phone 5" vous suivra par tous les temps grâce à sa résistance aux éclaboussures d’eau, à la poussière, à la boue et à la neige. Grâce à son écran retro-éclairé, il vous permettra également un confort de lecture optimal même en plein soleil ! Et parce qu’en montagne tout peut arriver et que les risques de chutes sont nombreux, il a été testé pour résister aux chocs. Il bénéficie en effet d’un contour équipé d’un rubber amortissant les impacts. Sa structure interne est également renforcée et son écran en verre durci. • Se repérer Le Quechua Phone 5" dispose d’un altimètre-barométrique permettant une précision accrue (de l’ordre de 1m) : altitude, courbe de dénivelé, cumul de dénivelé, vitesse ascensionnelle... vous disposez de toutes les données nécessaires en outdoor ! Il est également équipé d’un GPS assisté permettant une acquisition de signal plus rapide par l’assistance Wifi-3G. Il vous propose enfin de nombreuses autres applications dédiées à la randonnée Et pour aller toujours plus loin, le Quechua Phone 5'' dispose d’une excellente batterie lui conférant une des meilleures autonomies du marché. En effet, ce Smartphone contient une batterie ultra longue durée de 3500 mAh.

Have you dreamed of a phone to slip in your backpack and accompany you on all your hikes? Whether to get their bearings, reassure themselves or take pictures, many hikers set off with their mobile phone in their pocket, yet these are often not really suited to the mountain. Quechua is offering the first mountain-proof telephone, to accompany you everywhere.

The Quechua 5" Phone will follow you wherever you go, thanks to its resistance to water splashes, dust, mud and snow. With its backlit screen, it allows for optimum reading comfort, even in direct sunlight! Since anything can happen in the mountains, with numerous risks of falls, it has also been tested to withstand impacts. It has a surround made with shock absorbent rubber. Its internal assembly is also reinforced and its screen is made of toughened glass. • Getting your bearings The Quechua 5" Phone has a barometric altimeter that provides more accurate readings (to the nearest 1m): altitude, altitude graph, total altitude gain/ loss, ascending speed, etc. You have all the data you need for outdoor use! It is also equipped with an assisted GPS for faster signal acquisition with the aid of 3G Wifi. It offers many additional applications dedicated to hiking. Moreover, to enable you to go even further, the Quechua 5" Phone has an excellent battery, providing one of the longest battery lives available on the market. Indeed, this Smartphone contains an ultra long life battery of 3500 mAh.

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QUECHUA PHONE

Mountain life

Caractéristiques techniques :

technical features

Afin de vous accompagner dans toutes vos aventures, le Quechua Phone 5'' a été étudié dans les moindres détails. Du design à la taille de l’écran, en passant par le processeur et l’appareil photo, découvrez ce qui fait de ce smartphone un outil pratique et efficace.

To accompany you on all your adventures, the Quechua 5" Phone has been studied right down to the smallest details. From the device's design features to the size of the screen, including the processor and the camera, check out what makes this Smartphone a practical and effective tool.

• Un écran 5 pouces A 5 inch screen • Une connectivité 3G, Wifi, Bluetooth 3G connectivity, wifi, Bluetooth • Un appareil photo arrière 5 MPix, autofocus A 5 MPix rear camera, autofocus • Appareil photo avant 2 Mpix. Acquisition vidéo 720p 2 MPix front camera. 720p video recording • Mémoire RAM RAM memory : 1 GO • Mémoire Flash Flash Memory : 4 GO interne + extension mémoire optionnelle par carte micro SD jusqu'à 32 GO supplémentaires internal + an optional external memory with a micro SD card (up to extra 32 Gb) • Port micro sim, micro usb et micro SD Micro sim, micro USB and micro SD port • Accès au pack google et système d’exploitation Android Jellybean 4.1 Access to the Google pack and Android Jellybean 4.1 operating system • Autonomie : deux jours de randonnée sans recharger • PRIX / price : 229,90 €

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quechua phone

Tests produit

Product tests

Les professionnels et les clients l’ont testé:

Parce que Quechua est avant tout une marque de montagne, il était essentiel que ce téléphone soit conçu par et pour des pratiquant. Ainsi, grâce à l’implantation du centre de conception et de design au pied du massif du Mont-Blanc, les équipes Quechua sont au plus près des clients et des utilisateurs. Ils peuvent ainsi écouter leurs avis sur les produits et détecter de nouvelles tendances car nos futurs produits existent déjà, ils sont dans l’esprit de nos utilisateurs.

Since Quechua is predominantly a mountain brand, it was essential for this phone to be designed by and for mountaineers. Thanks to the location of the design centre at the foot of Mont Blanc, the Quechua teams operate in close proximity to customers and users. They are thus able to listen to their opinions on the products and detect new trends, since our future products already exist in the minds of our users.

Le quechua phone au sommet du Kilimanjaro

"I dreamt of climbing Kilimanjaro. Spending a week camping with my brothers and father, sharing unique moments with them and discovering magical landscapes. I also wanted to share this adventure with loved ones who were not on the trail with me. What if that were possible? Sending texts during those highlight moments, despite the difficult conditions on the mountain, creating panoramic photographs of what I saw, sharing them on a "cloud" and then finally being able to make a call once I got to the top, without having to recharge my mobile. Experiencing my dream with those I love despite the distance... I did all this, and it was thanks to the Quechua Phone!"

« J’ai été bluffé par l’autonomie de ce téléphone : 2 jours d’autonomie avec le wifi activé et le GPS en utilisation intensive ! » Frédéric, secouriste au PGHM de Chamonix

« Le GPS bénéficie d’une excellente précision même lors d’une tra versée en forêt » Xavier, accompagnateur en montagne

« Après plusieurs chutes sur le bitume, sur le béton et dans la terre, nous avons été bluffés par la résistance du matériau de la coque et de l'écran. La luminosité est satisfaisante et permet d'utiliser le téléphone même en plein soleil. » Vincent, guide de montagne

Throughout the Quechua 5'' • Phone design phase, it was Tout au long de sa concep- tested by customers as well as Professionals and customers have tested it: tion du Quechua Phone 5", il mountain professionals: guides, a été testé en montagne par search and rescue teams, etc. "I was amazed by the battery life of this phone: 2 days, with wifi des clients mais également des enabled and intensive use of the GPS!" professionnels : guides, secou- • Frédéric, rescuer with the Chamonix PGHM (High Mountain Military Police ristes,… Force) The Quechua phone at the • summit of Kilimanjaro

« J’ai un rêve ; celui de gravir le Kilimandjaro. Passer une semaine en bivouac avec mes frères et mon père, partager des moments uniques à leurs côtés et découvrir des paysages magiques. J’aimerais aussi pouvoir vivre cela avec ceux que j’aime et qui ne sont pas sur les sentiers avec moi. Et si c’était possible ? Envoyer des textos dans les moments forts malgré les conditions difficiles de la montagne, créer des photos panoramiques de ce que je vois et les partager sur un « cloud » puis enfin pouvoir téléphoner une fois le sommet atteint sans avoir eu de quoi recharger mon portable. Vivre mon rêve avec ceux que j’aime malgré les distances… Tout cela, je l’ai fait, et c’est grâce au Quechua Phone ! »

"The GPS was very accurate, even when crossing a forest" Xavier, mountain leader

"After several falls on bitumen, concrete and earth, we were amazed by the strength of the shell material and screen. The brightness is satisfactory and allows the phone to be used even in bright sunlight." Vincent, mountain guide

Frédéric, backpack and equipment engineer at Quechua

Frédéric, responsable ingénieurie sac à dos et équipement chez Quechua

Plus d'information sur www.quechua.com

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QUECHUA PHONE 5'' le premier smartphone mountainproof *


PUBLIRÉDAC Station des Rousses

Mountain life

Station des Rousses (Jura) : à la découverte des mondes polaires Les mondes polaires fascinent par leur éloignement, leurs paysages de glace souvent désertiques et cette faune si particulière. Paul Emile Victor était un aventurier passionné par ces terres, il a mené de nombreuses expéditions au pôle Nord et au pôle Sud. La Station des Rousses lui rend hommage avec le beau projet de création d’un « Espace des Mondes Polaires » qui s’inscrit dans la continuité de son œuvre.

Crédit photo : Famille Victor

Qui était Paul Emile Victor ?

Plus d’infos sur www.centrepev.com

Paul-Emile Victor (1907-1995) passe toute son enfance dans le Jura, dont ses parents sont originaires. Adolescent, il rêve des Maoris et des Inuits. Ses rêves deviendront réalités. En 1934 il organise sa première expédition polaire et embarque à bord du célèbre « Pourquoi-Pas ? » du Commandant Charcot pour la côte Est du Groenland. Deux ans plus tard, il réalise la première traversée française de l'inlandsis du Groenland en chiens à traineaux, puis adopté par une famille, il vit « comme un Eskimo parmi les Eskimos », pendant quatorze mois. Après la seconde guerre mondiale, il dirige les Expéditions Polaires Françaises jusqu’en 1976 et crée en 1974 le « Groupe Paul-Emile Victor pour la défense de l’Homme et de son environnement » Témoignage Juste avant l’arrivée de la banquise hivernale arctique, le navire de croisière français, Le Soléal, de la compagnie du Ponant, glisse son étrave dans le passage du Nord-Ouest. Dans un contexte de changement global des climats, ce passage mythique, quasi infranchissable il y a encore peu de temps, est devenu aujourd’hui une route convoitée entre deux pôles économiques majeurs, l’Asie et l’Europe. Stéphane Niveau, directeur du Centre polaire Paul-Emile Victor, accompagnateur moyenne montagne, mais aussi conférencier et guide naturaliste à bord du Soléal témoigne :

«Ce qui fait la richesse de cette navigation c’est à la fois d’être sur les traces de l’incroyable épopée de John Franklin au milieu du XIX siècle qui fascinait Paul Emile Victor, de pointer du doigt le contexte géopolitique internationale mais également de prendre conscience d’une problématique climatique. Puis il y a aussi des rencontres, avec la découverte des communautés inuits qui font véritablement la vraie richesse des territoires du Nord-Ouest canadien et des côtes de l’Alaska. Au terme de cette navigation de trois semaines, difficile et technique, le Grand Nord reste à mes yeux et certainement plus encore maintenant la contrée de tous les extrêmes, où les mythes qui entourent ces paysages prennent vraiment corps et où

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Aujourd’hui la Communauté de Communes de la Station des Rousses, avec le Centre polaire Paul-Emile Victor, portent le projet de création d’un « Espace des Mondes Polaires », sur la station de ski du Haut-Jura au cœur du village de Prémanon. Il s’agit d’un concept innovant unique en France qui associe un musée polaire et une patinoire en glace, la seule du Jura mais aussi d’autres services comme un auditorium, une boutique, L’Espace des Mondes un office de tourisme, un restauPolaires rant, des locaux pédagogiques, En 1989 est inauguré à Préma- des jardins extérieurs, le tout sur non, au cœur de la Station des plus de 5 000m². Rousses le premier musée polaire de France dont Paul Emile Victor est co-auteur. le génie de la vie prend tout son sens. Le Nord de notre planète est un lieu hautement émotionnel et riche d’un patrimoine historique tout simplement source de supports pédagogiques. Ces aspects ressentis par les passagers du Soléal renforcent le projet en cours sur la Station des Rousses, « l’Espace des Mondes Polaires » qui s’inscrit dans la continuité de l’œuvre de Paul-Emile Victor ».


ANIMALS Le saint-bernard

HIKING ON THE MOON N°8 Mountainlife Moutain life

ANIMALS Le saint-bernard

CRÉDIT PHOTO François Guion

CRÉDIT PHOTO François Guion

Crédit photo : Lucien Caillot

Les Rousses ski resort (Jura): discovering the polar regions The polar regions fascinate us with their remoteness, their icy, often deserted landscapes and their exceptional wildlife. Paul Emile Victor was an adventurer who was mad about the polar regions and led numerous expeditions to both the North and South Poles. Les Rousses ski station is the process of developing a Polar Park (Espace des Mondes Polaires), in his honour, a wonderful project which builds on his lifetime's work Who was Paul Emile Victor ?

Plus d’infos sur www.centrepev.com

Eye witness account Just before the arrival of the Arctic winter ice cover, the bow of the French cruise ship, Le Soléal, owned by the compagnie du Ponant, slipped into the North-West passage. As a result of global warming, this legendary route, which a short time ago was inaccessible, has today become the number one route between two major economic hubs: Asia and Europe. Stéphane Niveau, director of the Paul-Emile Victor Polar Centre, a mountain walking guide but also a lecturer and naturalist guide on board the Soléal, observes:

Paul-Emile Victor (1907-1995) spent all his childhood in the Jura, where his parents came from. As a teenager, he dreamed about the Maoris and Inuits. His dreams would become a reality. In 1934, he organized his first polar expedition, aboard Commander Charcot's famous "PourquoiPas?" to the East coast of Greenland. Two years later, he completed France's first crossing of the Greenland icecap with sled dogs; he was then adopted by a family and for fourteen months, lived "like an Eskimo amongst Eskimos." After the second world war, he led the French Polar Expeditions up until 1976 and in 1974 set up the "Paul-Emile Victor Group for the Defense of Man and his Environment."

«What made this voyage so fabulous was the fact that we were retracing the epic expeditions made by John Franklin in the middle of the 19th century, expeditions which had fascinated Paul Emile Victor; it also highlighted the international geopolitical context and the problem of climate change. Then there were the people we met and the discovery of the Inuit communities who bring such richness to the Canadian North West Territories and Alaskan coast. At the end of this difficult and highly-technical three week voyage, the Great North remains, for me, a country of extremes, perhaps even more now than before; the myths surrounding the landscapes really come to life and you get to fully appreciate nature's true genius.

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Rousses, together with the PaulEmile Victor Polar Centre, is undertaking a project to create a Polar Park (Espace des Mondes Polaires) in the Haut-Jura ski resort, in the heart of Prémanon village. This innovative idea, unique in France, combines a polar museum and ice rink, the only one in the Jura region, with a number of other facilities such L’Espace des Mondes as an auditorium, a boutique, Polaires (The Polar a tourist office, a restaurant, Park) teaching facilities and outdoor grounds, all extending over France's first Polar Museum, co- more than 5,000 m². designed by Paul Emile Victor, opened in 1989, in Prémanon, in the heart of the Les Rousses ski resort. Today, the Communauté de Communes de la Station des The North of our planet is a highly emotive place, rich in historic heritage and, quite simply, a wonderful educational resource. All these different aspects, experienced by the passengers of the Soléal, reinforce the importance of the ongoing "Polar Park" project at Les Rousses ski station which builds on the work of Paul-Emile Victor».


TENdance les nouveaux sports d'hiver

Mountain life

tendance

L es nouveau x sports d ’ hiver

Crédit photo : Marion Willis

L’hiver, la montagne offre de nombreuses activités pour profiter pleinement de son décor. Ski alpin, ski nordique, raquettes à neige, ski de randonnée, chacun peut trouver son bonheur ! Cet hiver complétez vos traditionnelles sorties avec les nouveaux sports d’hiver pour profiter de la montagne autrement !

sont servis avec les nouveaux

Assis, debout, la tête en bas au plus près de la neige, chaque sportif trouvera la luge qui lui convient. Attention casque et encadrement obligatoires !

sports d’hiver !

Les amoureux des animaux peuvent eux

ou un cheval. Les skis doivent être courts afin d’éviter de gêner l’animal. Cette activité peut être pratiquée par tous les niveaux de skieurs, à partir de 6 ans à condition d’être capable d’emprunter un téléski et de tenir les skis parallèles.

Vous les avez peut-être déjà croisés, ces cerfs-volants colorés qui tractent un skieur. C’est ce qu’on appelle le snowkit, un kitesurf sur neige, à mi-chemin entre le cerfvolant, le parapente et le ski. Cette pratique nécessite une véritable maîtrise du ski et une formation. Les plus entrainés sont capables de réaliser des figures en l’air. Pour les moins expérimentés il est possible de prendre des cours dans certaines stations de ski. Vous pouvez aussi tout simplement regarder le spectacle offert par ceux qui le pratiquent ! Pour glisser tous les moyens sont bons et l’imagination n’a aucune limite. Il existe une multitude de nouvelles luges, toutes plus originales les unes que les autres. Ne vous étonnez pas si vous croisez un kayak sur la neige, une luge gonflable (aiboard) ou encore une trottinette des neiges (snowscoot).

aussi trouver leur bonheur.

Les nouveaux sports d’hiver sont aussi

Pour ceux qui rêvent de voir et de caresser des chiens d’attelage comme le husky, nous vous proposons la cani-raquette qui peut être une activité aussi bien sportive, que reposante. Cette activité consiste à se faire tracter par un chien, raquettes aux pieds. L’activité parfaite pour redécouvrir la raquette, partager un bon moment et découvrir de nouveaux espaces enneigés. Plus traditionnel, le chien de traîneau s’est ouvert au grand public ces dernières années. Mettez-vous dans la peau d’un musher et guidez votre attelage de chiens de traineaux pour une balade magique ! Tout droit venu de Suède et de Norvège le ski joëring est l’un des plus vieux sports d’hiver devenu aujourd’hui très en vogue. Ce sport allie le ski et les animaux. Le skieur se fait tracter par un chien

l’occasion de partager un moment

Les amateurs de sensations fortes, toujours à la recherche de frissons,

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unique de fous rires et de partage en famille ou entre amis.

Pour dévaler les pistes ensemble découvrez le snakegliss. C’est un long « serpent » de luges assemblées les unes derrières les autres. Vous dévalez ainsi les pistes en groupe. Petite astuce : pour les fans de vitesse, prenez les luges à l’arrière et mettez les plus petits à l’avant !


TENdance les nouveaux sports d'hiver

Mountain life

Trend

N ew winter sports

In winter, the mountains offer a range of activities so that we can make the most of the beautiful surroundings. Downhill skiing, cross-country skiing, snow shoe trekking, seal skin touring, there's something for everyone! This winter, enjoy some new sensations; in addition to your normal activities, try some new winter sports and experience the mountain in a new way! CrÊdit photo : Marion Willis

the last few years. Imagine you're a musher and enjoy a magical ride, guiding your team of sled dogs. Ski Joering, newly arrived from Sweden and Norway, is one of the oldest winter sports which has become very fashionable. This sport combines skiing and animals. The skier is pulled by a dog or horse. The skis have to be short to avoid bumping into the animal. This activity can be undertaken by skiers of all levels, from 6 years of age, provided they are capable of taking a ski lift and keeping their skis parallel These new winter sports also provide an opportunity for sharing unique, Thrill seekers and adventure enthusiasts are well-served by a whole range of new winter sports!

Perhaps you've already encountered some of those coloured kites with a skier in tow. They're what we call snow kites, a kite on snow, half-way between a kite, paragliding and skiing. Snow kiting requires proficiency in skiing and specific training. The fittest individuals are able to perform tricks in the air. The less experienced can take a course at some of the

ski resorts. You can also just enjoy watching others have a go! Sliding along the snow is fun, whichever way you choose, and the imagination knows no bounds! There is a wide range of new sledges, each more inventive than the next. Don't be surprised if you come across a snow kayak, an inflatable sledge (airboard) or even a snow scooter. Whether seated, standing, head down, close to the snow, each individual will find the sledge that suits them best. Note: helmets and training are compulsory!

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As for animal lovers, they too can

fun-filled moments with family

enjoy new winter sports.

or friends.

If you have a burning desire to see and pet teams of dogs, such as huskies, we suggest "cani-raquette" which can be both a sporting and a leisure activity. This activity consists in being pulled along by a dog, with rackets on your feet. It's the perfect introduction to snow rackets and a great way of having fun and discovering new snowy regions. The more traditional dog sledding has been available to the public for

If you prefer to hurtle down the slopes together, check out the snakegliss. It's a long "snake" of sledges, assembled one behind the other. So you race down the slopes as a group. Small tip: if you're a fan of speed, take the very last sledges at the back and put the children in the front!


CULTURE La montagne fait son cinéma

Mountain life

C U L TURE

La montagne fait son cinéma

1.

La montagne inspire depuis toujours les artistes : peintres, écrivains, photographes, musiciens,…et les cinéastes. Certains cherchent l’inspiration dans le calme des montagnes loin de la vie citadine, d’autres trouvent dans les histoires montagnardes et les héros locaux les aventures idéales pour un futur film. Avalanches, voyages, prouesses sportives, drames, rencontres, histoires humaines ; retranscription fidèle ou histoire romancée ; qu’importe c’est toujours avec plaisir et frissons que nous regardons la montagne faire son cinéma. La liste des films sur la montagne est bien longue, mais voici quelques films à voir ou à revoir qui ont marqué l’équipe « Hiking on the Moon ».

2.

3.

L’instant frisson

Daquin puis à la télévision en 1998 par Pierre-Antoine Hiroz et Edouard Niermans. Ces his1. toires d’amitié, d’amour, de faLa mort suspendue / mille et cet irrésistible appel des Kevin Macdonald / 2003 cimes vous transporterons dans Cette incroyable histoire est le Chamonix des années 30. adaptée du livre éponyme écrit par l'alpiniste Joe Simpson. Il L’instant famille raconte son ascension du Siula Grande (6 344 mètres) avec son 3. partenaire Simon Ytaes. Après Belle et Sébastien la réussite de l’ascension par le Série-télévisée / 1965 flanc Ouest, la descente tourne Film / Nicolas Vannier / 2013 au drame. A 6000 mètres, pris dans la tempête Joe se casse Belle et Sébastien c’est avant une jambe. Simon n’a alors tout une série télévisée et un plus qu’une solution : couper la ensemble de romans réalisés et écrits par Cécile Aubry. Tout le corde qui le relie à Joe. De belles images de montagne monde connaît la célèbre hiset du suspens pour un film do- toire d’amitié entre cette grande cumentaire à couper le souffle chienne blanche, Belle et ce rythmé par les témoignages des petit garçon orphelin Sébastien recueilli et élevé par le berger deux alpinistes rescapés. César. Cette mythique série est à redécouvrir cette année au cinéma avec le film de Nicolas L’instant passion Vannier. Tourné dans les Alpes, de très beaux paysages sont à dé2. couvrir dans ce film qui ravivera Premier de cordée / les souvenirs des plus grands et Film / Louis Daquin / 1944 ravira les plus petits. Téléfilm / Pierre-Antoine Hiroz & Edouard Niermans / 1998 « Premier de cordée » est à l’origine un livre écrit par Roger Frison-Roche, grand amoureux de montagne. Il retrace l’histoire d’un jeune chamoniard, Pierre Servettaz, dans les années 20 qui rêve de devenir guide de haute montagne contre l’avis de son père. Ce récit a été adapté au cinéma en 19944 par Louis

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L’instant voyage 4.

Himalaya l’enfance d’un chef / Éric Valli / 1999 La force des images, l’ambiance du film, la beauté de la musique et des paysages vous plongeront dans un univers magique. Le naturel des « acteurs » qui jouent leur propre vie, leur regard et leurs émotions sont tels qu’on ne sait plus si on regarde un documentaire ou un film. C’est l’histoire de deux caravanes de yacks, de deux chefs, de deux clans opposés par un conflit de générations et le respect des rites. Notre documentaire coup de cœur 5.

Au-delà des cimes / documentaire/ Remy Tezier/ 2009 C’est une histoire humaine sur des sujets universels : l’amour, l’amitié, la famille, la passion,… autour d’une grande alpiniste, Catherine Destivelle et de sa passion pour la montagne. Catherine emmène ses proches dans l’ascension de trois sommets mythiques : Le Grand Capucin , l'Aiguille du Grépon et l'Aiguille Verte . Toute la splendeur des Alpes est retranscrite dans des images incroyables qui captiveront les passionnés de belles images et de montagne.


CULTURE La montagne fait son cinéma

Mountain life

C U L TURE

The mountain on the big screen

4.

The mountain has always inspired artists: painters, writers, photographers, musicians,... and film makers. Some draw inspiration from the tranquil surroundings of the mountains, far from city life; others discover their ideal future film plot amongst the tales of mountain dwellers and local heroes. Avalanches, journeys, sporting feats, tragedies, encounters, human interest stories etc; whether a faithful retelling or a romanticized version, watching the mountain up on the big screen is always a real thrill and a source of great pleasure. There are numerous films about mountains but here are a few, identified by the "Hiking on the Moon" team, which are well worth watching or re-watching.

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A thriller film

This story was adapted for cinema in 1944 by Louis Daquin then for television in 1998 1. by Pierre-Antoine Hiroz and Touching the Void Edouard Niermans. A gentle Kevin Macdonald / 2003 film about friendship, love, faThis amazing story is adapted mily and the irresistible appeal from the book, of the same of the peaks, set in 1930s Chaname, written by the climber, monix. Joe Simpson. He recounts the story of his ascent of Siula A family film Grande (6,344 metres) with his partner Simon Yates. After suc- 3. cessfully climbing the west face, Belle and Sébastien the descent turns to tragedy. At Television series / 1965 6,000 metres, Joe is caught up Film / Nicolas Vannier / 2013 in a storm and breaks his leg. Simon only has one option: to Belle and Sebastian is, first and cut the rope that connects him foremost, a TV series and series of novels created, and written, by to Joe. This is a breathtaking documen- Cécile Aubry. Everyone knows tary, full of suspense and beauti- the story of the famous frienful mountain scenery, punctua- dship between the large white ted by accounts from the two dog, Belle, and the small orphan boy, Sebastian, who was taken surviving climbers. in and raised by the shepherd, César. You can rediscover this A film full legendary series in the cinema of passion this year with Nicolas Vannier's film. This film, shot in the Alps, 2. is full of beautiful landscapes; it Premier de cordée will reawaken fond memories in Louis Daquin / 1944 adults and delight children. TV Film / Pierre-Antoine Hiroz et Edouard Niermans / 1998 A travel film "Premier de cordée" was originally a book written by Roger 4. Frison-Roche, a great mountain Himalaya enthusiast. Set in the 1920s, it Éric Valli / 1999 tells the story of a young man from Chamonix, Pierre Servet- The power of the images, the taz, who, contrary to the wishes atmosphere of the film, the of his father, dreams of beco- beauty of the music and landscapes plunge you into a magical ming a high mountain guide.

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universe. The natural style of the "actors," who play their real-life characters, and the realism of their expressions and emotions make it difficult to work out whether you're watching a film or documentary. It's the story of two caravans of yaks, two chiefs, two rival clans who have been opposed for generations, and the respect for ritual. Our favourite documentary 5.

Beyond the summits documentaire/ Remy Tezier/ 2009 It's a human-interest story about universal subjects: love, friendship, family, passion etc. all centred around a great climber, Catherine Destivelle and her love of mountains. Catherine leads her nearest and dearest on a climb of three legendary summits : The Grand Capucin, the Aiguille du Grépon and the Aiguille Verte. The full splendour of the Alps is conveyed in the amazing images which are sure to delight fans of mountains and beautiful images alike.


HIKING ON THE MOON N°8 Mountain life

ANIMALS Le saint-bernard

CRÉDIT PHOTO François Guion

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Concours photo

“LA Faune sauvage en hiver” "Wildlife in winter”

L’hiver est une période difficile pour les animaux avec le froid, la neige, la fatigue et le manque de nourriture. La perte d’énergie est très importante et ne peut être entièrement comblée. Un animal effrayé par un randonneur ou skieur et contraint de courir dans la neige épuise ses réserves d’énergie, il peut alors mourir ! Il est donc très important de ne pas effrayer ni déranger les animaux, gardez vos distances et observez-les de loin ! Aujourd’hui les zooms et jumelles permettent justement rester au loin tout en les admirant comme si vous étiez au plus près d’eux. Winter is a difficult time for animals with the cold, the snow, the fatigue and the lack of food. The loss of energy is very important . A scared animal which runs in the snow expends all its energy and can die! So don’t disturb animals, keep your distance and observe them by far.

Partagez avec nous votre plus belle photo illustrant le thème « faune sauvage en hiver». Envoyez nous votre photo & tentez de gagner

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Un jury composé de membres de l’équipe Quechua se réunira pour élire la plus belle et originale proposition.

A jury, comprising Quechua team members, will meet to select the most beautiful and original suggestion. Closing date for entries : 14 April 2014 Participation restricted to one photo per person

Date limite de participation : 14 avril 2014 Participation limitée à une photo par personne.

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MIAM

Le soufflé au Beaufort Beaufort soufflé

Le Beaufort est un fromage très apprécié pour son parfum fruité. Pas trop fort et fondant il fait le bonheur des enfants. Ce fromage est fabriqué à partir du lait des vaches de race tarines ou abondances, ces vaches marrons que l’on croise très souvent dans les alpages l’été. Le Beaufort peut être mangé en apéritif, lors des pic-nics ou encore pour rehausser vos plats du quotidien. Mais le Beaufort est également l’un des ingrédients de nombreuses recettes mythiques dont la fameuse fondue savoyarde. Aujourd’hui nous vous faisons découvrir le Beaufort autrement à travers la recette du soufflé au Beaufort !

Beaufort is a ctheese which is very popular on account of its fruity flavour. It's not too strong, melts easily and is loved by children. This cheese is made using milk from Tarentaise or Abondance cows. These are the brown cows that you often come across in the Alps during the summer. Beaufort can be eaten as a pre-dinner snack, is great for picnics and can even be used to add flavour to everyday dishes. But Beaufort is also one of the ingredients used in many legendary recipes, including the famous Savoy fondue. Today, we're going to show you another way to use Beaufort with a recipe for Beaufort soufflé!

La recette

Les ingrédients pour 4 personnes

Serves 4

Temps de préparation : 30 mn

Preparation time : 30 minutes

Temps de cuisson : 35 mn

Cooking time : 35 minutes

• 200g de Beaufort • 60g de beurre • 60g de farine • 50cl de lait • 4 oeufs • noix muscade • sel et poivre

• 200g Beaufort cheese • 60g butter • 60g flour • 500 ml milk • 4 eggs • nutmeg • salt and pepper

Instructions

• Faites fondre le beurre dans une casserole. Ajoutez-y la farine, • Melt butter in a saucepan. Add flour, salt and pepper and some le sel, le poivre et râpez de la noix de muscade. Mélangez le tout grated nutmeg. Mix together and then slowly add the milk and puis rajoutez doucement le lait afin d’obtenir une préparation stir until you get a smooth sauce. homogène. • Then grate your Beaufort • Râpez ensuite votre Beaufort. • Now it's time for the eggs! Separate the eggs and beat the egg • Il est temps de s’occuper des œufs ! Séparez les blancs des whites until they form peaks. jaunes et faites monter les blancs en neige. • And then mix everything together! Start by heating your sauce • Et on mélange le tout ! Commencez par faire chauffer votre and then add the grated Beaufort. Remove saucepan from heat sauce puis rajoutez-y le Beaufort râpé. Retirez la casserole du and add egg yolks and beaten egg whites. feu et incorporez les jaunes d’œufs et les blancs battus en neige. • Preheat the oven to Gas Mark 8, 246 °C. Grease and flour a • Préchauffez le four thermostat 8. Beurrez et farinez un moule soufflé dish. Tip mixture into the dish. Sprinkle with the Beauà soufflé. Versez votre préparation dans le moule. Saupoudrez le fort. tout de Beaufort râpé. • Cook for 35 minutes, checking from time to time. • Faites cuire le tout 35 minutes en surveillant bien la cuisson

Astuces :

Tip :

N’ouvrez pas le four durant la cuisson, le soufflé risque de retomber. Dégustez le vite ! Les soufflés n’aiment pas attendre...

Don't open the oven door when cooking as the soufflé may sink. Eat as soon as it's out of the oven...

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News :

C’est quoi :

Parmi les 98 médailles d’or qui seront distribuées aux Jeux Olympiques 2014, les sept attribuées le 15 février 2014 contiendront un fragment du météore de Tcheliabinsk, tombé il y a tout juste un an en Russie dans l’Oural.

Avec la transhumance ce sont plus de 600 000 animaux qui estivent dans les montagnes alpines chaque année !

Transhumance involves the movement of more than 600,000 animals who migrate every year to spend the Amongst the 98 gold medals to be distributed at the summer on Alpine mountain pastures! 2014 Olympic Games, the seven that will be awarded on 15th February 2014, will contain a fragment of the Chelyabinsk meteor, which fell in the Ural mountains, Focus : in Russia, just last year. L’altitude du Mont-Blanc est mesurée tous les deux ans depuis 2001. Lors de sa dernière mesure Animals : en 2013, le Mont-Blanc a perdu 42 centimètres en 2 ans. Son altitude varie selon l’accumulation Au 19ème siècle, Barry, le célèbre saint-bernard de neige qui fait grossir ou non la couche de glace aurait sauvé plus de 40 vies à lui seul. Il est qui recouvre son pic rocheux culminant à 4 792 aujourd’hui naturalisé et conservé au musée de mètres. Berne en Suisse. Since 2001, the elevation of Mont Blanc has been During the course of the 19th century, Barry, the measured every two years. When it was last measured famous Saint-Bernard dog, alone saved more than in 2013, Mont Blanc had shrunk 42 centimetres over 40 lives. Today, he is stuffed and preserved in Berne a 2-year period. Its height varies depending on the museum, Switzerland. depth of snow which causes the glacial layer, covering the rocky peak - which stands at 4,792 metres above sea level - to either increase or decrease in thickness.

Culture : Un alpiniste savoyard a découvert en septembre 2013 plusieurs dizaines de milliers d’euros de pierres précieuses sur un glacier du Mont-Blanc. Elles proviennent sûrement de l’un des deux avions indiens qui se sont écrasés sur le Mont-Blanc en 1950 et 1966. Ces terribles évènements ont d’ailleurs inspiré le film « Malabar Princesse », réalisé par Gilles Legrand en 2004. In 2013, a Savoie mountaineer discovered several tens of thousands of Euros worth of precious stones on a Mont Blanc glacier. They probably come from one of the two Indian planes that crashed into Mont Blanc in 1950 and 1966. As a matter of fact, these terrible events inspired the film “Malabar Princess,” directed by Gilles Legrand in 2004.

Dossier : Peu de personnes le savent, mais le ski nordique est l’ancêtre du ski alpin Few people know this but cross-country skiing is the precursor to downhill skiing.

Rencontres : Le village de Kyber (Inde) est le plus haut du monde à 4200 mètres. La ville la plus haute du monde est El Alto, en Bolivie avec plus de 1 million d’habitants et 4 149 mètres d’altitude! The Khyber village (India), which stands at 4,200 metres above sea level, is the highest in the world. The highest city in the world is El Alto in Bolivia which has more than 1 million inhabitants and stands at 4,149 metres above sea level.

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INFO R M A T IONS

ANIMALS Le saint-bernard

HIKING ON THE MOON N°8 Mountain life

LEGALES CRÉDIT PHOTO François Guion

:

Editeur : Quechua, une société du groupe DECATHLON SA (OXYLANE GROUP) 4 boulevard de Mons BP 299-56665 Villeneuve d’Ascq, France Directeur de publication : Julie Bordez

info légales

Direction artistique : Timothé Blandin Rédaction : Pauline Martin Ont collaboré à ce numéro :

Articles : Stéphanie Fortin, Frederic Felipe, Renée Dumont, Jean-Pierre Dumont, Orsane Broisin, Adrien Chambel, Patrick Fabre, Sébastien Talotti, Bernard Mure-Ravaud, Alice Coldefy, Gilles Charpin, Marie-Eve Meynet, Vincent Deboissy, Bernard Jean, Laurent Voiron, Alice Grenier, Clementine Junique, Frederic Remond, Floriane Macaire, Emanuelle François Illustrations & création : Philippe Daguillon, Laura Braconnier, Coline Cassagnou, Maria Carrasco, Guillaume Sailly, Benjamin Simon, Adriana Guix Photographies : François Guion, Stéphanie Fortin, Frederic Felipe, Jeremy Calvo, Quechua images, Orsane Broisin, Adrien Chambel, Maison de la transhumance, Maud Ramaen Traduction : Nord expansion Relecture : Clothilde Drouet Couverture : Photographie : Maud Ramaen Maquette : Timothé Blandin Logo : STUDIO ORES Impression : Imprimerie Villière, Route d’Annemasse, 74160, Beaumont France. Date de parution : Février 2014

Dépôt légal à parution ISSN : 2257-4662 Périodicité : magazine trimestriel Ne peut être vendu Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle par quelque procédé que ce soit des pages publiées dans le présent magazine faites sans l’autorisation de l’éditeur est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d’une part, les reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, et d’autre part, les courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d’information de l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées. (art L.122-4, L.122-5 et L.335-2 du Code)

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Ne peut être vendu

Les prix indiqués sont valables en France métropolitaine.



numéro 8 MADE BY QUECHUA


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