BONNE ANNÉE ! (encore) ASSOCIATIONS
ADMINISTRATION
La semaine de l'ENSAL, qu'est-ce que c'est ?
AR(T)CHITECTURE
La ville "rouge" et la Azuma House
CULTURE
Futsal, fête des lumières et concours étudiants
LOISIRS Mots croisés
file:///D:/Architecture/Associations/RAB!/N%C2%B02/Links/Illustra tion%20janvier%202023.jpg ATTENTION,
Y
N°2 Janvier 2023 Édition Fanzine!
IL
A MÉPRISE
LaCharette, AAA, le DIAPH et le CLAP
Respo
Co-présidente
Co-président:
VIAU
Revue Des Aberrations ! Attention, il y a méprise N°2 | Janvier 2023 Secrétaire
mots croisés : LEFEBVRE Alice Trésorier d'un total de 53€22 : DONNEAUD Clément Co-présidente : LORTON Sacha Co-président : CEPPI Enzo
: BOUQUET Charlotte
Pedro Co-présidente:
Marie Anne Elisabeth Membres de l'aberrant Bureau. Ont participé à ce numéro :
CEPPI Enzo, FAVIER Amaury, LEFÈBVRE Alice, LORTON Sacha, Pedro, VIAU Marie Anne Elisabeth, BOUQUET Charlotte. Impression : Frédéric GILET
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Sommaire
1/ Associations
LaCharette restera LaCharette Architecture, Aide et Aventure Attention, souriez ! Le DIAPH' Archi
On regarde quoi en janvier ? Critiques du CLAP 2/ Administration Semaine de l'ENSAL, qu'est-ce que c'est ?
3/ Ar(t)chitecture Madrid, la ville "rouge" La Azuma House de Andô Tadao
4/ Culture Futsal à l'ENSAL, une victoire tonitruante Événements sportifs
La fête des lumières... Expositions Concours d'architecture pour les étudiants
5/ Loisirs Atlas des aberrations Mots croisés
LaCharette restera LaCharette
Il y a quelques années, la charrette était un phénomène normalisé, événement pendant lequel les étudiants trimaient sous la pile de travail imposée par leurs enseignants. Un réseau d’entraide entre étudiants s’est alors créé, pour limiter ce défaut pédagogique des écoles d’architecture.
Ainsi se sont créées les premières associations dans les écoles d’architecture d’AUvergne-Rhône-Alpes (AURA), aux buts similaires et par la suite réunis sous le nom de “LaCharette AURA”. Afin de réduire la connotation laborieuse du phénomène de la charrette, les associations ont instauré leur fameux Workshop, reproduisant de manière cynique le cours de projet. Mais point de nuit blanche à travailler, non ! Les soirées étaient destinées au bien-être des étudiants, proposant un événement sain à une petite centaine d’étudiants chaque année.
Mais un jour, la direction de l’ENSA Lyon a émis un avis défavorable au nom de cette association, notamment pour le nom qu’elle portait. Il était évident qu’il n’était pas possible de lancer des alertes nationales autour de la santé et de soutenir une association dont le nom évoquait une pratique contraire à ces alertes. Officiellement, l’administration s’était insurgée contre le nom de l’association LaCharette.
Les premières manifestations ont été relativement timides, directement adressées aux membres de l’association. Étaient évoqués les travers que le nom induisait, l’effet incertain et hasardeux du poids des mots que pouvait véhiculer l’association. Au début, personne ne pensait vraiment que c’était un sujet de débat, et que l’administration visait sincèrement à renommer LaCharette.
Vint ensuite la prise de parole reçue comme problématique, lors du workshop qui a eu lieu à Lyon en Mars 2022. Devant les 80 étudiants inscrits pour l’événement, le choix de dégrader l’image d’une association régionale pour le seul nom qu’elle porte a fait polémique. Cette seule prise de parole a été le signe que le
combat était réel, que ce n’était pas de simples gémissements aventureux d’une administration hésitante.
D’autres prises de paroles ont suivi, la plupart du temps avec un public moins nombreux, plus averti. Les arguments passaient d’un côté à l’autre, sans jamais faire mouche. D’un côté, on voulait supprimer le nom d’une association alors que le combat contre la charrette ne se trouvait pas là, d’un autre côté on affirmait que changer de nom pourrait nuire à l’image de l’association régionale, ce qui en soi n’était pas non plus digne d’un si intense chagrin. Mais personne n’en démordait, et des réunions de discussion ont alors été établies. La dernière en date est celle qui a eu lieu le 17 novembre, et marque la fin de ce combat.
Ce jour-là, quatre membres de l’administration contre cinq étudiants. Les arguments portés étaient plus solides du côté de l’administration, n’étant plus des idées lancées à la volette dans les murs de l’école. Mais les étudiants ne sont pas venus bredouilles, et se sont également armés. Une lettre de l’UNEAP a notamment joué en la faveur des arguments déjà en place : LaCharette Lyon a mis en avant l’évidence que changer le nom de l’association n’avait aucun poids dans la lutte contre le phénomène de la charrette. En revanche, elle pouvait être le fer de lance de ce combat, en prônant un nouveau paradigme, celui de redonner vie à une nouvelle charrette, dont l’objet serait de favoriser ce que le Workshop a souhaité mettre en place : l’entraide et le bien-être étudiant.
Ce sont sur ces mots que la réunion s’est clos. LaCharette Lyon a accepté son rôle dans le combat contre les nuits blanches passées à travailler, sans pour autant changer ses activités : LaCharette restera LaCharette. De premiers travaux de sensibilisation ont été commencés. On pourrait même proposer un slogan pour ce combat, “LaCharette, c’est l’entraide”. Mais finalement, ce débat aura donné une mission supplémentaire à l’association. Qui est vraiment le vainqueur ?
4 ASSOCIATIONS_
PRéSIDENCE
TRéSORERIE SECRéTARIAT
ASSOCIATIONS_ 5
Bureau LACHARETTE 20222023
COMMUNICATION
Théo PUTEAUX
Lyssandre PUTIGNY
Jade huser br ce dupuy salömé ferreux capuc ne tricquet camille mitanchey lorène lara
Architecture, Aide et Aventure
AAA est une association porteuse de projets variés en lien avec l’humanitaire et l’architecture en France et à l’étranger. L'asso se compose de plusieurs pôles :
Le Pôle Enfants : Mettre en lien les étudiants de l’école avec des enfants afin de leur initier l’architecture de manière ludique. Ex de projet : Création de mini maison à la laser cut
Le Pôle Écologie : Mettre en place des actions dans l’école et dans Vaulx en Velin afin de sensibiliser sur l’écologie.
Le Pôle Sénégal : Renforcer l’aide d’une association s’occupant des enfants des rues au Sénégal en réalisant des fresques et initier l’architecture aux enfants par le jeu
Le Pôle Rando : Mettre en place des randonnées dans nos proches montagnes en groupe
Le Pôle Maurice Scève : Réaliser des travaux dans un squatt de la Croix Rousse
Le Pôle MAAAG : Réaliser le magazine de l’asso pour lister les événements et infos.
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ASSOCIATIONS_
Attention, souriez ! Le DIAPH' Archi
L'association propose aux étudiants la découverte et l'initiation aux techniques de photographie numérique et argentique à travers plusieurs supports et évènements : expositions, ateliers, sorties… Elle permet à tous les adhérents de partager et d'apprendre sur la pratique. Les membres de l'équipe s’activent sur les réseaux sociaux en proposant des concours à thème mais aussi plus régulièrement le concours mensuel et les posts culturels hebdomadaires, mettant à l’honneur des photographes. Elle couvre également une grande partie des événements
de l’école et de l’Inter-assos, grâce aux photographes qui en assurent les reportages (Soirées, WEI, RDD, Gala…).
Instagram : le_diaph_archi
ASSOCIATIONS_ 7
On regarde quoi en janvier ? Critiques du CLAP'
Le Menu de Mark Mylod, Avec Ana Taylor-Joy, Ralph Fiennes et Nicholas Hoult
Margot est invitée par son copain Taylor à découvrir une expérience gustative des plus nobles à Hampton, un des restaurants les plus en vagues et réputé pour sa cuisine révolutionnaire. Situé sur un île déserte en totale autarcie, les clients viennent en bateaux pour un menu complet. Toutefois, le chef a préparé des petites surprises culinaires qui vous mettront en appétit, on non...
Entre magnifique jeu d'acteurs, scénario tourmenté et rebondissant et des plats en 4K sur grand écran le spectateur est hypnotisé par ce très très beau menu cinématographique.
- Philipe Aucante, L2
Une comédie policière rafraichissante et des acteurs de qualité.
On ne peut que souligner la prestation de Vincent Lacoste qui adopte son rôle de comédien flegmatique à merveille. Les situations sont bien vues et le réalisateur nous propose ainsi un film à l’humour assez fin. L’intrigue manque peut-être légèrement de panache et les séquences mériteraient quelques fois d’être plus rythmées. La fin est également un tantinet en dessous de la dynamique de départ du film. En effet, on peut regretter que le réalisateur ne réussisse à conserver le comique originel du début à la fin.
On pourrait également interroger l’histoire d’amour entre les protagonistes. Avait-elle vraiment lieu d’être ? Une belle histoire d’amitié semblerait tout aussi légitime...Le casting n’en reste pas moins d’exception et l’intrigue bien ficelée !
- Chiara Gilbert, L3
8 ASSOCIATIONS_
Le Parfum Vert de Nicolas Pariser, Avec Sandrine Kiberlain et Vincent Lacoste
Prix du jury Un certain regard, Festival de Cannes 2022
Immersion totale au Pakistan,
Une vraie claque, que dire de plus ? Installées dans nos privilèges et nos sociétés démocratiques, on ne réalise pas toujours les réalités qui font le quotidien des populations de l’autre bout du monde. Dans ce long métrage, la poésie cachée au milieu de dures réalités est pleine d’amour et d’espoir. Ce dernier nous conte l’histoire d’Haider qui, coincé dans une société patriarcale et un mariage forcé, ne parvient à savoir qui il est. Dans cette société aux règles complétement désuètes, personne ne trouve son bonheur, qu’il s’agisse de sa femme, assignée à la maison et aux taches ménagères ou bien de lui, forcé un rôle “d’homme de la maison”, sans même comprendre ce qu’il attend de la vie.
Jusqu’au jour où...Une rencontre, un bouleversement et finalement pourquoi pas la liberté ? Très dur et en même temps empli de tendresse, un film fort.
- Chiara Gilbert, L3
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Joyland de Saim Sadik, Avec Ali Junejo, Alina Khan, Sania Saeed
Semaine
de l'ENSAL (Intersemestre) : qu'est-ce que c'est ?
En 2020 a été proposé et voté un nouveau programme. Il s’agissait de réaliser des semaines intensives pour les étudiants de Licence, réduire à deux semaines le stage ouvrier, et d’un mois le stage de première pratique, imposer un niveau d’anglais relativement élevé aux étudiants de master, etc. Mais un des gros changements a été la “semaine de l’ENSAL” (qui par ailleurs a soustrait une semaine aux vacances de printemps).
Le but de cette semaine est de “faire école”, c’est-à-dire réunir tous les acteurs de cette école, et les faire se rencontrer autour des sujets propres à l’école, qui sont… pour le moins mystérieux. La semaine banalise les cours, ce qui revient à une semaine de vacances, et on comprend tout de suite pourquoi une des deux semaines des vacances de printemps a été enlevée. Sauf que pendant cette semaine banalisée, il faut être présent ! Génial, non ?
En fait, il semblerait que les instigateurs de cette semaine intersemestre souhaitent que les enseignants, étudiants et membres de l’ad-
ministration se réunissent pour réaliser quelque chose ensemble. C’est l’occasion aux associations de faire un forum de leurs activités, ou aux étudiants de L2 d’exposer les travaux de leurs intensifs. Les seuls cours qui semblent obligatoires jusqu’alors sont les mastériales, congrès “scientifique” réunissant les étudiants de master (M1 & M2) autour des sujets de mémoire des M2.
Aussi, les masters doivent préparer pour cette semaine une exposition de leurs travaux reflétant leur avancée réalisée au premier semestre en projet. Une exposition somme toute intéressante et nécessaire, mais souvent perçue comme pénible par les étudiants. Disons que le jeu n’en vaut pas particulièrement la chandelle, puisque l’on demande à une promotion entière (et les M2 sont entre 140 et 150 par promo) de se démener pour produire un rendu à afficher, pour qu’une toute petite partie des étudiants de l’école viennent y jeter un coup d’œil. Bon après, c’est un peu le cas de toute exposition quand on y réfléchit.
ADMINISTRATION_ 10
On a pris une photo des JPO pour imager, mais faut se dire que pendant cette semaine, la rue est déserte. Seules les affiches sont là, pour montrer le travail des étudiants.
Madrid, la ville "Rouge" Madrid, the "Red" city
La première vue que vous aurez au mo ment de l’atterrissage à Madrid est la grande mer rouge que forment les maisons. Nous rap pelant la culture chaleureuse du pays.
Le rouge et l’orange étant les couleurs principalement présentes, vous les trouvez partout et cela dans leurs différentes nuances et combinaisons.
Cela est principalement dû au fait que les matériaux en terre semblent être ici les principaux matériaux de construction. Avec la brique en première place.
Toutefois, lorsque vous arrivez au centre-ville, la couleur chaude laisse la place pour un ton plus froid. Cependant pour les grandes constructions comme les rames ou la zone principale de connexion des lignes de métro, le béton et l’acier semblent être le pre mier choix.
The first view that you have when you are going to land in Madrid is a vast red sea of houses. Reminding us of the warm culture of the country.
Red and Orange being the main colors there, you can find them everywhere in their different shades and combinations.
This is because the “earthen” materials seemed to be the main materials for construction. With bricks being the number one.
When you get to the center of the city, the warmer color is left behind for a more chill tone. However, for bigger constructions, like the train stations or the main connecting metro lines areas, concrete and steel seem to be the #1 choice.
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Quel est ce bâtiment ? La Azuma House de Tadao Andô
C’était la réponse B ! Andô Tadao, Row House Sumiyoshi (maison en bande dans le quartier de Sumiyoshi, à Ôsaka), aussi appelée Azuma House du nom du client. Le dessin que vous voyez est une coupe transversale de la maison au niveau de la cour, les bâtiments voisins n’aidant pas pour sa lecture.
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Cette maison a été livrée en 1976, et représente le tremplin de l’architecte dans le monde des stars. Souvent contacté par la suite pour des projets de villas dont la superficie équivaut à dix fois celle de la Azuma House, Andô n’a plus jamais construit de maison de taille et budget modeste depuis.
La Azuma House se place dans un ancien quartier d’Ôsaka, entre deux nagaya, et impose une forme totalement opposée à ce qui existe à côté. La façade n’est plus rythmée par la structure, par les ouvertures, ni par la toiture, mais se contente de présenter deux rectangles l’un dans l’autre : la porte et le pignon. Le béton vient s’opposer au bois, l’isolement à l’ouverture des maisons traditionnelles. La contrainte est celle de l’espace dans cette architecture, et Andô fait
le choix de prendre la plus grande surface possible. Il pousse les murs jusqu’à ses extrémités parcellaires, et s’aligne verticalement aux toitures voisines.
À l’intérieur, ce sont les habitants de la maison qui sont forcés de se résigner. Leur façade sur rue, d’abord, est discrète et modeste, et ne s’ouvre pas vers l’extérieur. L’isolation thermique et acoustique laisse à désirer, et l’architecte annonce qu’il demande à ses clients de s’habituer aux lieux qu’il crée et pas l’inverse. La lumière rentre dans le puits central, mais la pluie et le vent aussi. Malgré cet isolement vis-à-vis de la ville et de l’homme, l’architecte ouvre la maison sur la nature : il pleut dans la cour.
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Futsal à l'ENSAL, une victoire tonitruante
Lors du deuxième match de poule de nos ensaliens au tournoi futsal de l'ENTPE, les canards ont signé une large victoire 10 à 0 face aux B3Mitzvah. Nos joueurs se sont illustrés avec des gestes techniques, des petits ponts et des actions construites dans un match à sens unique. Ils sont donc deuxième de leur poule avec 4 points et une différence de but de +10 malgré un match en retard par rapport à deux des équipes de la poule. Du côté des performances individuelles, Hugo Meneghello a signé un magnifique triplé, Camille Talo, Loïc Ferlicot et Dylan Lennon ont chacun été les auteurs de doublés tandis que Youssef Hadafi s’est contenté d’une réalisation. on notera également le premier Clean Sheet du gardien Enzo Ceppi qui n’aura finalement été sollicité qu'à deux reprises lors du match.
Encore un grand merci au public et à nos pompom girls qui ont donné de la voix, alors que le match a finalement commencé avec une vingtaine de minutes de retard !
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Événements sportifs
Une envie d’aller voir un peu de sport ? Voici les rendez-vous sur la métropole ce mois-ci :
Football Masculin :
Olympique Lyonnais - FC Metz, Coupe de France, 07/01, 15h30, Groupama Stadium
Olympique Lyonnais - RC Strasbourg Alsace, Ligue 1, 14/11, 21h, Groupama Stadium
Football Féminin :
Olympique lyonnais - Montpellier Hérault SC, D1 Arkema, 21/01, 21h, Stade Gérard Houllier
Basketball Masculin :
ASVEL - Barcelone, Euroligue, 11/01, 20h, Astroballe
ASVEL - Valence, Euroligue, 13/01, 20h, Astroballe
ASVEL - Le Mans, Betclic Elite, 16/01, 20h, Astroballe
ASVEL - Fenerbahçe, Euroligue, 26/01, 20h, Astroballe
ASVEL - Monaco, Betclic Elite, 18/01, ?, Astroballe
Basketball Féminin :
ASVEL - Arka Gdynia, EuroCoupe, 05/01, 20h, Gymnase Mado Bonnet
ASVEL - Montpellier, LFB, 15/01, 15h30, Gymnase Mado Bonnet
ASVEL - Landerneau, LFB, 28/01, 20h00, Gymnase Mado Bonnet
Rugby Masculin :
LOU - Bulls, Champions Cup, 20/01, 21h, Matmut Stadium Gerland
LOU - ASM Clermont, 28/11, ?, Matmut Stadium Gerland
Hockey sur Glace Masculin :
Lyon Hockey Club - Avignon, D3, 07/01, 20h30, Patinoire Charlemagne
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La fête des lumières... Expositions
La fête des Lumières de Lyon s'appuie sur la fête religieuse appelée fête du 8 décembre, de l'Immaculée Conception, de la Vierge Marie ou encore Illuminations. Elle se déroule une fois par an, cette année du 8 au 11 décembre 2022. Son histoire s’étend sur plusieurs siècles. En effet, la ville de Lyon vénérait la Vierge Marie depuis le Moyen ge et s'était mise sous sa protection en 1643, année où elle était touchée par la peste. Les lyonnais firent alors vœu de rendre hommage chaque année à la Vierge si l'épidémie de peste cessait. Comme l'épidémie cessa, le peuple tint sa promesse. En 1852 fut inaugurée la statue de la Vierge Marie érigée sur la chapelle de la colline de Fourvière. L'inauguration devait avoir lieu le 8 septembre 1852, jour de la fête de la Nativité de la Vierge et date anniversaire du vœu des échevins de 1643. Néanmoins une crue de la Saône aurait empêché qu'elle fût prête ce jour-là et que la cérémonie s'effectue. On choisit alors de reporter l'inauguration à la date du 8 décembre 1852, le jour de la fête de l'Immaculée Conception de la Vierge. Depuis 1999, la fête s'est étendue sur quatre jours, et des animations lumineuses sur les façades du centre-ville apparaissent.
Je m’y suis donc rendue pour voir cette fameuse fête où des millions de personnes se rendent chaque année.
Le premier lieu où je me rends lors de cette fête des lumières est la place Sathonay. C’est à cet endroit que se trouvent les expérimentations étudiantes venant de différentes écoles de Lyon. Deux groupes d’étudiants de l’ENSAL y exposent leurs œuvres faites en intensif Lumière durant le mois de janvier 2022. La première œuvre éphémère que l’on voit est un arbre ayant des cadres lumineux accrochés dessus, nommée « Renaissance ».
La deuxième œuvre des étudiants de l’ENSAL se nomme « fenêtre sur intérieur », en référence au film d’Hitchcock « fenêtre sur cour ». L’idée est de créer 5 ambiances lumineuses interactives différentes pour donner l'impres-
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sion d'un intérieur. La perspective des fonds colorés n'en dévoilant pas assez, on a alors envie de se pencher pour voir de plus près.
Elles ont été réalisées dans les Grands Ateliers de l’Isle d’Abeau (GAIA), partenaires de l’ENSAL.
J’ai trouvé d’autres œuvres intéressantes d’écoles de Lyon participantes. Il y en avait une constituée de vieilles télévisions plutôt vintage affichants un écran parasité coloré ou noir et blanc. Il y en avait une autre constituée de panneaux placés les uns sur les autres, en château de carte, créant un tout triangulaire coloré. Ces œuvres étaient toutes originales et intéressantes.
Arrivée sur la place des Terreaux, un compte à rebours commence pour annoncer le début de l’animation. La première image se lance, une femme ainsi que des hommes, provenant d’un tableau situé dans le musée des beaux arts de Lyon. Je me rends vite compte que l’animation est constituée de la projection, sur les façades de la place, de tableaux situés dans le musée. Ils sont animés et chantent les chansons que l’on entend passer en fond. Ce spectacle de lumière ne m’a pas vraiment convaincue. En effet, l’animation paraissait mal faite (intentionnellement ou non?), les personnages ne chantaient pas en accord et les bouches ne bougeaient pas en rythme. J’ai pourtant trouvé l’idée intéressante, montrer des tableaux à des personnes ou des enfants qui ne connaissent pas ou qui sont peu intéressés par l’art, permet d’apprendre et d’aiguiser la curiosité. Malheureusement, les noms des tableaux et les peintres n’étaient pas indiqués. Cependant, j’ai trouvé la musique vraiment bien choisie. Vers la fin du show, les façades ont été recouvertes de fleurs et de végétation, ce qui était beau. Il y avait cependant beaucoup de personnes appréciant ce spectacle de lumière. Cette animation était à voir, afin de se faire son propre avis, mais n’est définitivement pas la meilleure de cette fête des lumières.
En me dirigeant vers la Cathédrale Saint Jean, je suis passée par la place des Jacobins. La fontaine, située au centre de la place, servait de support ainsi que de décor pour l’œuvre éphé-
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mère. On pouvait admirer de nombreuses ampoules éclairées. Celles-ci formaient un dégradé de couleurs, elles étaient placées au-dessus de la fontaine, presque en suspens, et créant des formes. Ces lumières volantes créaient un effet de légèreté. C’était une œuvre très simple, mais pourtant jolie. Néanmoins, j’ai trouvé dommage que les structures métalliques tenant toutes ces ampoules soient placées de façon aussi voyante, au centre, près de la fontaine. Cela gâchait presque cette vision des lumières virevoltant dans le ciel de Lyon.
Les spectacles de lumière de la cathédrale Saint Jean sont toujours les plus beaux et les plus intéressants. La cathédrale, de styles roman et gothique, est parfaite pour projeter des animations lumineuses. Les créateurs du studio Anima Lux ont utilisé l’architecture pour créer un spectacle impressionnant, faisant des perspectives et de la 3D. Les projections démarrent par l’apparition de nombreux filaments blancs se déplaçant dans tous les sens, puis se réunissant ensuite pour créer une dentelle blanche faite de triangulation. L’image se fige alors, puis ces filaments repartent se mouvoir en désordre dans tous les sens jusqu’à disparaître. Les éléments de la cathédrale sont soulignés par de la couleur ainsi que des perspectives. Les couleurs utilisées sont plutôt chaudes avec du jaune, du orange et du rouge, mais aussi froide avec l’utilisation du bleu pour contraster. La rosace de la cathédrale est comme un cœur battant, point de départ de toutes les animations, d’où s’émanent des rythmes de couleur radio concentriques. On ne peut plus lâcher la cathédrale des yeux tellement on est transporté dans cette mise en lumière. La musique a pour but d’accompagner la présentation sans en prendre le dessus, et s’avère être parfaitement choisie.
La place Bellecour a un énorme potentiel d’accueil de grandes structures pour la fête des lumières, de par sa taille et son emplacement. Malheureusement, j’ai été assez déçue d’en voir aussi peu. Il y avait une grande roue qui prenait beaucoup de place au niveau du visuel, ainsi qu’une structure composée de lettres formant la phrase « I love light ». Là où étaient situés les food trucks, de nombreux bâtons lumineux de différentes couleurs, d’environ 2 mètres de haut,
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étaient posés ça et là sur la place, pour créer une forêt lumineuse. Cela donnait un effet intéressant, mais la place était tout de même trop vide. C’était beau, mais trop peu par rapport aux grandes possibilités de la place.
La dernière œuvre éphémère que j’ai admirée était sur la place de la République. L’ambiance et la musique étaient sur une thématique religieuse telle une cérémonie. Au centre de la fontaine, une structure s’élançait vers le ciel. Elle s’illuminait par vagues de lumière, et de la fumée s’émanait, accentuant cet effet grandiose. On se sent emporté dans un tourbillon de lumière.
Certains affirment que la fête des lumières est assez redondante, n’évoluant pas ou peu au fur et à mesure des années. Je trouve néanmoins que l’ambiance durant les fêtes de Noël est magique, d’autant plus que c’est toujours beau de voir toutes ces animations lumineuses sur des bâtiments typiques de Lyon, devant lesquels on passe habituellement sans forcément les regarder. Cela nous offre un nouveau regard sur la ville de Lyon ainsi que sur son architecture, qui est presque au centre de cette fête, étant le support de certaines animations. Il y avait beaucoup de monde les premiers soirs, mais le dimanche soir était plus calme. On pouvait plus profiter des œuvres, malgré tout de même un nombre important de visiteurs. On peut alors se balader en famille, entre amis ou en amoureux, pour découvrir ces spectacles et penser à autre chose que nos études ou notre travail, malgré le froid transperçant de l’hiver.
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- Charlotte Bouquet
Concours d'architecture
Pour commencer 2023, quoi de mieux que de s'intéresser aux différents concours proposés aux étudiants en architecture ? Les concours sont en effet l’occasion de mettre en œuvre les compétences acquises lors des cours ainsi que de tester sa propre créativité sur des sujets qui ne sont pas forcément abordés au cours de l’année.
Voici donc différents concours ouverts aux étudiants :
“Le vernaculaire sans pastiche”
La commune savoyarde de Bourg-Saint-Maurice (73) propose cette année le concours d’architecture et de constructions en bois “Le vernaculaire sans pastiche”, ouvert aux étudiants en architecture. Ce concours se distingue de la plupart des autres par le fait que les étudiants lauréats pourront mener à bien leur projet de A à Z, puisqu’ils seront invités à réaliser concrètement leur projet (coupe du bois et création du projet). En plus de valoriser la filière bois dans la vallée de la Tarentaise, le concours à pours but de proposer une vision nouvelle de l’architecture traditionnelle.
Attention, les inscriptions se terminent le 7 janvier, les intéressés devront donc se dépêcher. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de la mairie de Bourg-SaintMaurice :
https://www.bourgsaintmaurice.fr/dynamique/concours-darchitecture
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“Archi’Bois 2023”
Cette année se tient la 5ème édition du concours Archi’Bois, organisé conjointement par le Fonds Archimbaud pour l’Homme et la Forêt et l’ENSA Paris-Val de Seine. Il est ouvert aux étudiants des diverses Écoles Nationales Supérieures d’Architecture. Intitulé “Frugalité, Sobriété, Créativité”, il porte sur un projet d’équipement public d’une surface globale de 800 à 2000 m2 avec un faible impact au sol. Il invite à une réflexion sur la place du bois dans l’architecture et propose de suivre les leçons de la nature et de ne consommer que le nécessaire tout en interrogeant les réalités territoriales, l’existant, les usages et partages, les modes constructifs, les matériaux et la question des énergies pour s’ancrer dans la frugalité.
Les inscriptions se terminent le 13 mars 2023 ce qui laisse le temps aux intéressés de se pencher sur le projet.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site d’Archi’Bois. https://www. concours-archibois.com/
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La géographie, avant d’être une matière scolaire, est la connaissance du monde qui nous entoure. Sans géographie, pas de frontières, pas de relations diplomatiques, pas de repères. Pourtant aujourd’hui, de nombreuses personnes ne maîtrisent pas, ou mal, cette géographie. Ce sujet devient régulièrement la source de moqueries sur les réseaux sociaux, surtout à l’encontre
Atlas des Aberrations
de nos amis américains comme avec la création du faux pays du “Listenbourg” sur Twitter en octobre 2022. La création de l’atlas des aberrations a pour but de dissimuler subtilement des erreurs sur des cartes afin de questionner la culture géographique de chacun. Saurez-vous les retrouver ?
L'Europe et l'Amérique Centrale... ou bien l'inverse, on sait plus vraiment. Crédits : Enzo Ceppi
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Fléchés-mots
B B C
T A
V
A A
E H L
La première personne à nous remettre la grille complétée se verra remettre une cannette de hein envoie la nous sur insta @revuedesaberrations
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JANVIER 2023 Édition Fanzine! AU PROGRAMME DE JANVIER CLAP! : Critiques cinématographiques L’Esquisse : Calendrier de l’après NOVA : Semaine de formation aux techniques de l'asso DIAPH' : Exposition pendant la semaine de l'ENSAL WEI : Box mystère ? ... RAB! : Attention, il y a méprise, Fanzine n°2 !