Racines Magazine n°4

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Automne 2018 - N°4

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AUTOMNE 2018

EDITO

Automne 2018 - N°4

Magazine gratuit

SENI CAR VIVRE AUTREMENT

N°4

Pour ce numéro 4 de Racines Limousin nous voici en automne. Avec vous lecteurs, nous n’allons pas utiliser de xyloglossie ou xylolalie, non pas de langue de bois entre nous ! Juste un focus central sur LE BOIS. Nous allons porter notre regard sur l’arbre, la forêt et tout ce qui en découle. Le bois est une des ressources élémentaires de notre territoire. Ce regard nous l’avons voulu général, en parlant de son histoire à travers les âges, mais aussi plus ciblé sur le Limousin. Nous aborderons la filière bois, la sylviculture ou la construction. Nous vous proposerons de belles rencontres avec des entreprises et artisans locaux et bien d’autres choses encore, ce thème étant tellement vaste que nous imaginons déjà de revenir dessus dans un autre numéro. Ainsi, nous sommes allés caresser des alpagas au nord de la Haute-Vienne puis nous avons fait notre jogging avec des adeptes du « Ploggin » ce nouveau sport bon pour nous, notre environnement et la planète. Pour finir un moment plein de fraicheur pour nous ressourcer en testant la cryothérapie. Pour parfaire notre connaissance nous nous sommes initiés à la fabrication de produits d’entretien pour la maison. Nous vous proposons un moment d’évasion et une belle rencontre avec Jean-Pierre Leconte, d’Open Range, qui nous a conforté dans le fait que nous pouvions vivre de multiples vies en une et bien évidemment vous retrouverez nos rubriques habituelles préparées avec nos partenaires comme la permaculture, l’entretien de vos jardins, et le bien-être, pour finir avec un repas gourmand proposé par les Jardins Sothys. Pomme couverture : Jean-Louis Janavel - Photo : Stéphane Rayat.

Directeur de publication : Jean-Marc TRANCHANT - 06 87 84 76 26 Responsable d'édition : Victorine BACCOUNNAUD 06 87 65 21 17 - vb@racines-magazine.fr Conception graphique : Fabienne MORELLI - LIFACOM - fmorelli@agencelifacom.com Publicité et partenariat : Nathalie TRANCHANT, Paul Mathieu & Victorine BACCOUNNAUD vb@racines-magazine.fr ou 06 87 65 21 17 Imprimeur : GDS Imprimeurs - Limoges (87) Éditeur : SAS Compagnie COLIM Siret : 80365060500014 19, avenue de la Révolution 87000 Limoges Dépôt légal de parution : ISSN 2558-1325 Magazine gratuit imprimé à 10 000 exemplaires. Liste des points de distribution : À retrouver sur la Page Facebook

NOTES À L’ATTENTION DES LECTEURS : Nous nous engageons à vous offrir des informations actualisées et exactes, données à des fins indicatives. Le caractère trimestriel du magazine peut amener un décalage dans la temporalité des informations. Cependant, le magazine RACINES ne saurait être tenu pour responsable d’erreurs, d’omissions ou des résultats qui pourraient être obtenus par un mauvais usage de ces informations ou de quelque dommage que ce soit intervenant suite à l’utilisation de ces informations. Le contenu des articles ne doit pas être utilisé sans l’avis d’un professionnel du secteur d’activité concerné. Si vous souffrez d’une pathologie ou d’une fragilité spécifique, demandez l’avis de votre médecin. Le magazine et chacun des éléments qui le compose relèvent de la législation française relative au droit d’auteur, aux bases de données et à la propriété intellectuelle. La marque RACINES Limousin est enregistrée à titre de marque en France. Toutes les autres marques citées sont la propriété de leurs titulaires respectifs. Toute reproduction, représentation, publication, transmission, ou plus généralement toute exploitation non autorisée de ces éléments, engage votre responsabilité et est susceptible d’entraîner des poursuites judiciaires, notamment pour contrefaçon.

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PA G E S 8 -1 1 Jean-Pierre Leconte Rebeyrol – Créateur de jardins

PORTRAITS

PA G E S 2 6 – 4 5

Jean-Pierre Leconte

FOCUS

RACI PA G E S 1 2 -1 7 Les Vins du Limousin

Regards sur le bois…

Lieu collaboratif

L’éducation Alternative

DÉCOUVERTES L’éducation Alternative

PA G E S 1 8 – 2 5 La Cryothérapie Le Yoga La PBA

A table

BIEN-ÊTRE Le Yoga

PA G E S 4 6 – 4 9 Se fermer, se clôturer Forever Automne Arro limousin

HABITAT Forever Automne 4


RACINES Limousin

AUTOMNE 2018

INES PA G E S 5 0 – 5 3 Alpha Porcelaine

La Réalité Virtuelle Les bibliothèques

ENTREPRISES Les bibliothèques

PA G E S 5 4 – 5 9 Le Stone Balancing Tuto Nettoyant Sol Le Plogging

Les Alpagas

LOISIRS Les Alpagas Contributeurs :

Graziella Deluchat (p 20-21, p52,53), Nathalie Tranchant (p 8-9, p 10-11, p 12-13, p 26-45, p 59), Victorine Baccounnaud (p 14, p 15-16), Céline Lucas (p 54-55, p p 56-58), Andrew William (p 47-48), Claire Brisson (p 18-19).

Crédits photographiques :

Jean-Pierre Leconte, Rebeyrol, Sentuitiv, Les Oiseaux Malins, Les Jardins Sothys, Bram Woodcrafting Studio, Alpha Porcelaine, Bois Lim, la Clais, Bonheur Alpacas, Stéphane Rayat, V&B Avril, World Clean up Day 2018.

Contributeurs

pour ce numéro

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Un p’tit air d’automne

7 Photo : Stéphane Rayat


Jean-Pierre Leconte « Aventurier-Entrepreneur... »

PORTRAITS TRAITS

Peut-être l’avez-vous croisé dans les airs pilotant un avion, sur un quad, à la barre d’un bateau, lors d’un meeting de chefs d’entreprises ou encore à dos de cheval ? Ou, explorant les profondeurs des océans, surfant sur un snowboard plus rarement posé entre deux balles de foin ?

18 implantations en France, qui ferait rêver plus d’un chef d’entreprise. Mais une nouvelle envie apparait. Sa vie il l’a reprogrammée aux côtés de Florence, sa compagne depuis plus de 16 ans. Passionnés par les déserts, ils visitent le Montana et en reviennent avec le rêve de créer leur ranch. Ils trouvent une propriété, il y a 5 ans, à Château-Chervix. Jean-Pierre alterne entre son costume de chef d’entreprise et celui de cowboy un certain temps mais il y a quatre ans changement radical de cap, Jean-Pierre cède le manche de son entreprise en toute confiance à son ami Gilles Perrot, une passation en douceur dont il est fier. Nouvelles rênes en mains, mais cette fois de chevaux, avec Florence ils s’activent avec ferveur pour donner vie à Open Range. Autour d’eux, enfants (un foyer recomposé de 6), famille, amis les prennent pour deux fous. Lâcher un confort de vie certain pour dresser des clôtures pendant 2 ans, reprendre une série de stages sur l’agriculture, faire les foins, apprendre l’élevage, créer des gîtes en rondins de bois aménagés par les créations de Jean-Pierre... Ou encore Florence qui se lance dans la fabrication de sacs et

Jean-Pierre Leconte est un « Aventurier-Entrepreneur ». Il se souvient de son arrivée au sein d’une société familiale comptant 18 salariés, pour laquelle il développe le département informatique qui est sa passion. En 1989 il est à l’initiative de la constitution du groupe Euralliance’s au sein de la holding ACECOM. En 2000, Gilles Perrot le rejoint, une longue collaboration et complicité s’installe qui verra la naissance de QUADRIA et la croissance de ce groupe qui développe les métiers de la distribution et de l’intégration des systèmes d’information, des progiciels de gestion, de l’impression, du Cloud Computing... Fidèle au Limousin, Jean-Pierre a installé le siège social de ses entreprises à Limoges. Pendant 35 ans il donne tout, connecté H24 avec le monde entrepreneurial. Un développement, avec plus de 380 collaborateurs sur

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PO R TR A I TS objets en cuir, qui s’occupe du débourrage des poulains...Le tout avec goût, un savoir-faire certains, mais surtout cette envie de vivre pleinement leurs passions. Aujourd’hui celle qui les anime tout deux c’est la monte américaine. Cette équitation western issue du travail dans les ranchs Américains au XIXe siècle, consistait à convoyer, surveiller et trier le bétail de manière rationnelle et rapide. Cela a donné naissance à un dressage propre qui recherche l’économie physique et psychique optimal du cheval afin de le rendre disponible pour des actions rapides et précises dans la durée. Elle est aussi désormais une équitation de loisir et de compétition. Cette passion les anime au quotidien, ils l’enseignent

aux personnes qui viennent profiter de leurs gites avec leurs chevaux et avec lesquels ils partagent de très bons moments et de belles balades sur le domaine. Open Range dispose d’un espace suffisant (200 ha au total) pour que les chevaux vivent toute l’année en paddocks ou prairies, c’est donc un lieu de pension idéal. Mais parfois Jean-Pierre disparait, boussole en main, et c’est sur la mer et les océans, qu’il va se ressourcer. Dans cette solitude, il rêve de cap-horniers. Depuis tout petit ce besoin d’espaces et d’écumes l’attire et il a fait sa première transat cette année. Des moments d’éloignement qui lui font tant aimer revenir aux côtés de Florence et retrouver ses enfants : Sabrina, Chloé et Julien. Ensemble alors ils reprennent le temps d’accueillir leurs hôtes, de randonner à cheval, de faire de la moto, de dîner entre amis, de chiner... Jean-Pierre, entrepreneur-aventurier a fait le choix de vivre avec passion !

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Rebeyrol Créateur de jardins

PORTRAITS TRAITS

« Ensemblier d’espaces et jardins » C’est Jean-Jacques Rebeyrol, en 1985, qui a fait prendre racine à cette entreprise dédiée au jardin. Au fil du temps, avec ses équipes qualifiées, il l’a développée avec sérieux, compétences et surtout une très grande écoute du client. Pendant 15 ans Williams Louit, a travaillé, appris, construit à ses côtés. En 2013 lorsque Jean-Jacques Rebeyrol s’est retiré de l’entreprise, il en a pris la gérance et fait perdurer les valeurs de cette entreprise.

Le professionnalisme au service du client

L’accompagnement du client

Rebeyrol Créateurs de Jardins se réinvente

Une trentaine de personnes ; jardiniers, conducteurs de travaux, assistante commerciale, chargés d’études, comptable… tous qualifiés, formés régulièrement aux nouvelles méthodes de travail et de technologie. Pour tous, la même envie de réaliser un travail d’exception, ce qui leur a valu depuis 2007, la reconnaissance de leurs pairs et l’obtention du Label « Jardins d’Excellence ».

Il se fait de A à Z. « Nous prenons le temps d’écouter son projet, de nous rendre sur place, ce qui nous permet ensuite d’être force de proposition. Pour nos équipes tout est possible, la seule limite étant le budget que souhaite y consacrer le client. Une fois la demande cernée, nous réalisons avec notre bureau d’études une proposition en 3D du futur jardin, unique, créé spécifiquement pour le client. Nous avons aussi au sein de l’entreprise un secteur dédié au suivi, à l’entretien des jardins que nous pouvons proposer au client pour gérer ce nouvel espace. Cette structure « Rebeyrol soin des Jardins » s’adresse aussi à ceux qui n’ont pas le temps, la santé, l’envie de s’occuper de leur jardin ou de celui de leurs parents ».

A travers leur nouveau jardin d’expositionvitrine, ils proposent une promenade pour découvrir, imaginer… Tout au long de l’année

Les valeurs

Engagée depuis 2009 dans une démarche environnementale « Responsabilité Sociétale Environnementale », l’entreprise s’attache à ce que chacun de ses gestes soient respectueux de l’environnement et des personnes. La proximité est aussi une de leurs valeurs et ils travaillent le plus possible avec des acteurs locaux ou sur des régions limitrophes. Terre de formation, Rebeyrol accompagne 3 à 4 apprentis par an avec les écoles d’Objat ou des Vaseix. 10 Photos : Marie Potel - www.justeunregard.net


PO R TR A I TS

le public peut se promener gratuitement, pendant les heures d’ouverture du bureau, dans différents espaces arborés, aquatiques, végétaux, zones de terrasses, coin spa, bassin de poissons, verger… et découvrir les innovations, comme la pergola bioclimatique, les nouveaux gazons synthétiques, les nouvelles tendances béton ou acier pour terrasses. Autant de choses que les équipes aiment à proposer, partager lors de soirées thématiques, animations, conférences… Autres moments forts proposés : les portes ouvertes, importantes pour l’équipe, qui a ainsi la satisfaction sur ces weekends de partager, écouter, conseiller, avancer avec les visiteurs toujours plus nombreux. Que ce soit les anciens et fidèles clients ou des nouveaux prospects, ils viennent aussi pour échanger lors des « dialogues aux jardins ».

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Les vins

DÉCOUVERTE VERTE

en Limousin

Les moines établissent les premiers vignobles en Bas-Limousin au VIe siècle après J.-C., suivis par les seigneurs, les bourgeois et les vignerons eux-mêmes. L’abbaye de Bonlieu, en Creuse, vivait de la vigne et exportait son vin jusqu’en Angleterre. Considéré au XVIe siècle comme ne devant « guère rien à celui de Bordeaux », le vignoble du Bas-Limousin a laissé sa trace dans les toponymes, comme ceux de Soudaine-Lavinadière ou Vignols. On ne comptait pas moins de 17 000 hectares dans le département de la Corrèze en 1880, le vin eut son heure de gloire. Les rois de France, les moines de Cluny et même les papes en Avignon ont apprécié, en leur temps, les vins d’Allassac, du Saillant ou de Voutezac, issus des meilleurs terroirs. C’est alors l’âge d’or du vignoble de la Basse-Corrèze. Des gravures du XVIIe siècle témoignent aussi de cette implantation viticole en Haute-Vienne et représentent la ville de Limoges entourée de vignes.

national de l’origine et de la qualité (INAO) et la réponse positive arrive le 4 mai 2017. L’AOC Corrèze est née.

Les vignobles du Bassin de Brive

Le vignoble de Queyssac-les-Vignes donne le Vin Paillé, surnommé « miel des Muses ». Créé par les Romains, il est ramené en l’an de grâce 622 par saint Éloi au roi Dagobert. Il est produit en rouge par des cépages de Cabernet franc, Cabernet Sauvignon, tandis que le blanc est tiré des Chardonnay et Sauvignon. Ainsi nait une boisson ambrée, liquoreuse de 12° à 13°. Les producteurs, rassemblés dans un syndicat, respectent un cahier des charges bien précis (vendanges à la main, séchage, pressurage, fermentation) afin d’obtenir son appellation «Vin Paillé» validée par une commission d’agrément.. Le vignoble de Branceilles : Il a obtenu une médaille de bronze à l’Exposition Universelle de 1878 à Paris. Situé à l’extrême-sud de la Corrèze, il fut le premier à être replanté dès 1986, sur 30 ha, contre 450 à son apogée. Les cépages utilisés sont le cabernet, le gamay et le merlot. Les vins produit sont un vin de pays, le Mille et Une Pierres, ou le Vin Paillé. Le vignoble du Saillant : Au Moyen-Age Le Saillant était réputé pour la qualité de ses vins, puis il fut considéré comme un des meilleurs vins du Sud-Ouest au XIXe siècle. Situé près d’Allassac, relancé dès 2003 par l’association

Ravagé par les épidémies, le phylloxera et l’oïdium entre autres, et n’ayant pas résisté à l’exode rural, ce vignoble deviendra presque inexistant, le Limousin étant la région de la moitié sud de la France possédant le moins de vignes. Au début du XXe siècle, il a perdu 75% de sa superficie, au profit des cultures maraîchères, fruitières et fourragères, il se maintient autour de 400ha. Depuis quelques années, un renouveau se manifeste sur les 3 départements, avec le développement de vignobles : de Branceilles, du Saillant et du Vin Paillé, du vin de Verneuil... Des passionnés s’attachent à faire renaître la tradition viticole de la région, principalement autour de deux zones géographiques. En 2015, une demande est officiellement faite à l’Institut 12


pour relancer la vigne à Verneuil, de replanter quelques ceps pour faire quelques bouteilles de vin et donner lieu à des moments festifs autour de la récolte. En 1990 nait une société civile d’exploitation agricole, « Les Vignerons de Verneuil » détentrice de l’appellation vin de pays de la Haute-Vienne entre 1998 et 2003. En 1993 est créée L’association les « Amis du Rosé de Verneuil », suivie par la création de la SCEA UN JEUNE COUPLE SUISSE, VANIA ET PHILIPPE AVRI, a décidé de relancer un les « Vignerons de Verneuil ». vignoble en Corrèze. Ils ont déjà planté en 2017 plus de 5ha de vignes sur leur Ainsi plusieurs IGP sont nées, en propriété, soit 28000 pieds et 7 autres vont prochainement agrandir le domaine. Riesling, Malbec, Syrah et Cabernet Franc vont sonner la renaissance de ces rosé, blanc, rouge du Domaine terres déjà cultivées pour la vigne. Lorsqu’ils se sont lancés dans cette aventure des Gabies qui propose aussi une grande quantité de vignes jusque 10m de hauteur, avait repris ses droits, enle rosé pétillant en « méthode tremêlée aux arbres mais improductive. Le potentiel agricole étant là, l’ensoleiltraditionnelle ». lement étant idéal couplés à l’envie de redynamiser un village à travers le travail de la vigne et de générer un flux touristique tout au long de l’année motivent la Vignoble de la Creuse famille Avril. Du fait de leur volonté de cultiver leur vigne en production bio et de L’ensemble de ses vins se lui donner le temps de s’épanouir le fait qu’ils vivent en Suisse la semaine n’est conserve entre un à deux ans. pas un frein au bon développement des ceps de vigne « il y a beaucoup de règles Le plus connu, le Vignoble du à respecter, la vigne doit s’implanter tranquillement, sans la brusquer, sans la Clos Brégeot est niché dans la bombarder d’engrais, de pesticides... à son rythme en fonction des éléments nacampagne creusoise et date turels qui se trouve dans le sol et le sous-sol, favorisant un écosystème durable et favorable au vignoble, du coup, la vigne est beaucoup plus forte, capable de des années 80. Il a été rénové résister à des maladies ou à des carences... il faut simplement, modestement et puis inauguré en 2007 par et humblement apporter une aide raisonnée et raisonnable face à certaines sil’association qui produit tuations... n’étant pas dans une politique à la course au rendement , cela nous du vin biologique à partir de trois permet de nous libérer pour l’instant du temps... Vivre à distance n’est donc pas cépages : gamay, pinot noir et un souci pour le moment »... Première récolte prévue en 2019. cabernet franc. Entre 1982 et 1988, la production du vignoble est passée de 120 à 1.000 litres. Vignoble de la Haute-Vienne Après 1988, le vignoble a progressivement été Le vin de Verneuil : www.leverneuillais.fr abandonné, mais dans les années 90, il a été Lui aussi fut prestigieux vers 1780, 20 % des remis en état par les « Amis des Fleurs », une terres de la commune en étaient couvertes soit association dunoise, sous l’impulsion d’André 270ha, les premières traces de vigne à Verneuil Roussy, propriétaire de la Cave à vin. datant de 1503. Le vignoble de Verneuil fut un En 2017, à Boussac, Geoffrey Estienne, des rares à résister aux épidémies de phylloxera producteur de myrtilles, amoureux du vin décide des années 1870 à 1890. Produit jusqu’en 1980, de relancer dans la production. Il plante près le vin de Verneuil est réapparu, sous l’impulsion de 3.000 pieds de vigne, 13 cépages différents, de quelques nostalgiques, au début des années sur environ un hectare qui devraient donner les 1990. Ils décidèrent de tout mettre en œuvre premières bouteilles d’ici deux à trois ans.

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DÉCO U VE R TE

« Les Amis du Pont du Saillant. Le vignoble est implanté sur une faille ardoisière aux confins du Massif Central et de la plaine d’Aquitaine et produit des vins comme Les Perières (en occitan signifie «les carrières») et le Gamade qui est le nom d’un oiseau blanc à tête noire, emblème de Donzenac..


Lieux

Collaboratifs

DÉCOUVERTE VERTE

Les Tiers-Lieux suscitent de nombreuses interrogations mais trouvent peu à peu leur place dans le paysage.

Ressourcerie : structure dédiée au réemploi, à la réutilisation et la réhabilitation d’objets divers, afin de leur offrir une seconde vie. En Limousin, ces lieux fleurissent comme par exemple « La Giraffe » à Limoges qui propose des espaces pour travailler, se réunir, mais aussi des ateliers thématiques, des conférences... « La Quincaillerie » à Guéret anime régulièrement « les Rencontr’Actées », moments d’échanges autour des Tiers-Lieux et du développement local (tables rondes, débats, musique et beaucoup d’autres choses). « Le 400 » à Brive est un tiers lieu plus axé sur l’image, les médias et le numérique. Il propose des numéricamp : découverte, initiation, approfondissement, professionnalisation, auto-apprentissage, formations image, médias... Des lieux très spécialisés dans certains secteurs d’activité se sont créés comme dans le domaine de la santé et du bien-être. Il y a quelques semaines, est né « La Clais » (Centre Limousin d’Activités pour l’Innovation Synergique). Ce centre de bien-être situé sur les bords de Vienne à Limoges a pour but de mutualiser, dans un seul lieu, divers praticiens qui gravitent autour des médecines douces (Yoga thérapeutique, la relaxation par flottaison, la luminothérapie…). Travailler, innover, partager s’épanouir au travail autrement... Les espaces collaboratifs se développent et maillent le territoire. Avec une dimension collaborative (plus que des lieux, ce sont des communautés), le culte du « faire » et large mixité, ils continuent de croître en Limousin.

Destinés à être des espaces physiques ou virtuels de rencontres entre personnes et compétences variées, dans des secteurs d’activités différents qui n’ont pas forcément vocation à se croiser. Ce sont des lieux collaboratifs, de services, de partages, d’échanges, d’ouverture et de socialisation. Dans ces espaces collaboratifs, travailleurs indépendants, nomades, consultants, mais également « startupers » se retrouvent pour développer leurs projets en toute autonomie, mais aussi pour créer de nouveaux partenariats avec les autres membres de l’espace. Potentiellement, nous sommes tous le client de quelqu’un et quand les compétences s’accordent, ça peut faire des étincelles… Quelques exemples de « vie » au sein de lieux collaboratifs : FabLab : laboratoire de fabrication partagé, dédié à la création numérique, souvent équipé en imprimante 3D, ordinateurs, machinesoutils (numériques). Garage solidaire Espace de coworking : espace/bureau destinés à des travailleurs nomades, autoentrepreneurs, travailleurs détachés, avec une offre d’aménagements prévus pour des réunions, des temps de pause (espace café/ cuisine) etc. Ateliers DIY (Do It Yourself) et DIT (Do It Together) : le concept du DIY est de faire soimême des choses, et le DIT est de faire des choses ensemble, pour apprendre et échanger autour de la création. Bidouill’Camp : ateliers de bricolage numérique. Repair Café : atelier collaboratif destiné à l’entraide et à l’échange de savoirs pour réparer des objets défaillants.

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Alternative

études secondaires et pour des formations pour adultes. En se passionnant, on travaille davantage et on garde un souvenir durable des découvertes. Steiner-Waldorf Rudolf Steiner était un intellectuel, polygraphe, philosophe, occultiste et écrivain politique (1861-1925). L’école Steiner-Waldorf, depuis 75 ans, est fondée sur l’idée de la liberté de l’homme, convaincue que l’amour, la confiance et l’enthousiasme dotent les enfants de la sérénité et des forces qui leur seront indispensables pour avancer dans un monde incertain, y réaliser leur projet d’existence, en contribuant au progrès de l’homme. Il convient de reconnaître la personne individuelle de l’enfant et d’établir avec lui une relation de confiance et de responsabilité dans la continuité. L’enseignant peut alors favoriser l’épanouissement de chaque enfant dont il a la charge, l’accompagner vers la découverte de sa voie originale.

L’éducation alternative, appelée aussi éducation non traditionnelle, regroupe différentes formes d’apprentissages pédagogiques.

Depuis plusieurs années, on entend parler de différentes méthodes comme : Montessori « L’enfant n’est pas un vase que l’on remplit, mais une source que l’on laisse jaillir. » Telle est la philosophie de l’éducation de Maria Montessori (1870-1952) qui prône l’autoapprentissage par l’expérimentation plutôt que par l’accumulation de connaissances. Favoriser la confiance en soi, l’autonomie, tout en permettant à l’enfant d’évoluer à son propre rythme et en toute liberté.

Decroly L’enfant perçoit le monde comme un tout et cette globalisation est l’un des principes de l’enseignement decrolien. L’enfant va d’abord apprendre à comprendre, par son intérêt naturel, il va observer, et ensuite associer et exprimer. Il fait partie d’un groupe et va apprendre à travailler avec les autres, prendre des responsabilités, trouver sa place et discuter les conflits. Les méthodes pédagogiques mises en œuvre découlent, pour l’essentiel, des principes élaborés par Ovide Decroly (1871-1932), un pédagogue, médecin, et psychologue belge. Ces modes d’apprentissages sont généralement enseignés dans des établissements privés ou encore dans le cadre de « l’école à la maison ». En Limousin, on observe que de plus en plus d’écoles se créent pour tous les âges. Par exemple, à Verneuil-sur-Vienne, l’école « Les

Freinet Par sa méthode, Célestin Freinet (1896-1966) a cherché à relier les apprentissages scolaires aux besoins réels des enfants. Il préconise de favoriser la libre découverte par les enfants des grandes lois du langage et de la grammaire, des mathématiques, des sciences. Pour cela, il faut inciter à beaucoup expérimenter, observer, comparer, imaginer des théories, vérifier. Cette démarche paraît moins rapide que les apprentissages systématiques, mais ce n’est qu’une apparence. La notion de tâtonnement expérimental est maintenant admise non seulement avec les jeunes enfants, mais aussi avec les adolescents au cours des 15

DÉCO U VE R TE

L’éducation


DÉCOUVERTE VERTE

Papillons » qui est inspirée de la méthode Montessori ainsi que des outils Freinet, est un lieu de vie où les enfants évoluent librement, à leur rythme, en fonction des besoins de chacun. Depuis 2016, une école alternative bilingue à ouvert à Bilhac en Corrèze. Tout au long de la journée, les enfants sont libres de travailler selon leurs envies, grâce à un planning établi avec eux chaque semaine. Cette année, l’école « Le point du jour » s’est créée à Cieux. L’ambition de cet établissement privé est de réconcilier les jeunes avec l’apprentissage, d’éviter l’exclusion scolaire. Il propose d’enseigner, du collège au lycée, pour apprendre différemment. Pas plus de quarante élèves de 10 à 21 ans, avec pour objectifs : leur redonner l’estime d’eux-mêmes, stimuler leur curiosité, leur sens critique, leur redonner le goût d’apprendre pour qu’ils redeviennent acteurs de leur avenir. Dans ces systèmes d’éducation non traditionnelle, on observe des points communs, comme des méthodes de travail et d’apprentissage différents, permettant aux enfants d’acquérir de l’autonomie à travers de nombreux ateliers (cuisiner, faire un potager, découvrir l’écosystème…), mais aussi apprendre à développer l’estime de soi lors des ateliers de relaxation, de médiation animale pour apprendre à gérer ses émotions.

Certains veulent prendre en charge l’éducation de leurs enfants, d’autres par convictions culturelles ou religieuses en inadéquation avec l’enseignement traditionnel… D’autres enfants, victimes de graves maladies, stoppent pendant de longues périodes une scolarité dite «normale» et les parents décident de s’occuper eux-mêmes de leur scolarité en l’adaptant à leur pathologie. La non-scolarisation comporte de nombreux avantages : pas de devoirs, pas de notes, pas de stress, pas de conflit avec les camarades… Mais aussi, pas de date de rentrée, pas d’obligations horaires. La famille n’est pas liée au calendrier des vacances scolaires. Cela permet davantage d’activités culturelles, musicales, sportives, d’aller à la bibliothèque, au musée, et de découvrir plein de lieux intéressants. La famille peut vivre n’importe où dans le monde, voyager et découvrir d’autres cultures tout au long de l’année. Autre point important le parent et l’enfant nouent une relation privilégiée. Il existe deux façons de fonctionner : Les cours par correspondance, où l’élève suit le programme scolaire classique grâce à des fiches écrites construites à l’avance par le CNED (public) ou par des cours privés. L’instruction libre où le parent décide de l’organisation du programme au cours de l’année. Les familles qui font le choix d’instruire eux-mêmes leurs enfants à domicile sont soumises à deux types de contrôle : un contrôle administratif réalisé par le Maire qui a pour but d’évaluer leurs motivations, puis de vérifier qu’elles sont bien en accord avec l’état de santé de l’enfant et avec les conditions de vie de la famille ; et un contrôle pédagogique réalisé par les services de la DSDEN (direction académique des services de l’éducation nationale) au moins une fois par an. Il a pour objet de vérifier la qualité de l’instruction dispensée.

L’apprentissage à la maison

Appelé aussi « homeschooling », l’instruction en famille (IEF) attire de plus en plus de familles souvent déçues de l’école, du rythme, de l’enseignement et les « méthodes » appliquées et proposées par l’éducation nationale en France à leurs enfants. La loi de Jules Ferry de 1882 précise que l’instruction est obligatoire dès 6 ans (et jusqu’à 13 ans), mais pas la scolarisation. Généralement, en « homeschooling », les enfants sont en bas-âge (cela correspondrait majoritairement de la petite section au CP). Souvent, les parents choisissent l’enseignement à la maison lorsque l’école traditionnelle n’est pas adaptée à leur enfant : ennui, difficultés relationnelles, précocité, phobie scolaire… 16


PUBLI-REPORTAGE

Kid’s

Paradis

Ses prestations :

Accompagnement ou sorties d’école, de crèche, pour ses activités extrascolaires. Garde d’enfants à temps plein / temps partiel, possibilité de faire de la garde partagée. Baby-sitting occasionnel en soirée et en journée (en cas d’enfant malades...). Une solution en moins de 3h (jours ouvrés). Interventions 7j sur 7, 24h sur 24, et jours fériés. Garantie remplacement sous 24h.

La nouvelle agence Kid’s Paradis vient d’ouvrir ses portes à Limoges ! Dirigée par Audrey LOUGARRE, celle-ci a travaillé durant 4 ans, dans le domaine de la garde d’enfants à domicile. Kid’s Paradis Limoges est la septième agence au sein de la franchise nationale créée en 2007. Spécialisée dans la garde d’enfants de 0 à 12 ans, elle intervient dans tout le département de la Haute-Vienne.

Kid’s Paradis est un organisme agréé par l’Etat qui vous permet de bénéficier d’un crédit d’impôt de 50 %. Notre précessus de recrutement est rigoureux, sélectif et clairement défini.

Les objectifs de Kid’s Paradis sont :

Vous aider à concilier votre vie professionnelle et votre vie privée. S’adapte à l’âge de l’enfant et ses besoins : éveil, bain, repas, aides aux devoirs…

80, rue Armand Dutreix 87 000 Limoges Tél : 05 55 10 90 99 - 07 88 44 92 92 Du lundi au vendredi de 8h30 à 12h15 et de 13h30 à 18h. Permanence téléphonique : Le samedi de 9h à 12h

Toujours mieux vous servir pour respecter notre devise : « Et les parents sont ravis »

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La Cryothérapie Ce soin venu du froid

étant de stimuler les défenses immunitaires des futurs adultes qu’ils deviendront.

Les enfants russes bénéficient également d’une pratique qui se rapproche des Finlandais. Lors des récréations, chaque élève se promène en sous-vêtements dans le froid et finit par une douche chaude. Méthode voisine, les effets

Ce sont les Japonais qui développent la Cryothérapie dans les années 70. La technologie mise en oeuvre utilise la décompression de l’Azote liquide pour atteindre très rapidement des températures extrêmes

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Photo :Sentuitiv

BIEN-ÊTRE

Nous avons tous entendu parler ou vu des documentaires concernant les Finlandais et leur pratique des bains d’eau glaciale ainsi que leur plaisir de se rouler dans la neige. Les bienfaits de cette pratique sont multiples.


ainsi que des centres esthétiques ou sportifs s’équipent de matériel de qualité proposant des approches diverses.

Cette pratique novatrice a pour buts d’atténuer les douleurs dues aux maladies chroniques, ou celles liées à la pratique d’un sport, et de répondre à des attentes précises :

Laissez-vous guider par ces professionnels passionnés de froid et pourtant si chaleureux…

Rhumatismes inflammatoires Spondylarthrite ankylosante Arthrose Psoriasis Troubles du sommeil Migraine Fatigue chronique Amélioration de la rééducation du sportif blessé, en phase de renforcement

Claire Brisson

Les sportifs de haut niveau ont été les premiers à l’utiliser, comme à l’Insep (Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance) depuis 2009.

Il est important de faire un entretien préalable à la cryothérapie, car quelques contre-indications « absolues » existent pour des pathologies cardiaques, circulatoires, d’hypertension... Donc prudence dans le choix du lieu et le professionnalisme du centre et il est conseillé de s’informer auprès de son médecin traitant. Il est aussi important de demander si l’appareil possède une certification médicale (CE médical) afin d’être sûr de faire des séances de cryo efficaces et en toute sécurité. Depuis quelques années des centres de thalassothérapie,

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BI EN-Ê TR E

(de -115° à -150°). Les clients sont exposés de 1 à 3 minutes, corps entier ou corps partiel, dans le but de développer des réflexes physiques dans la lutte contre le froid (réflexe de survie). La mémoire corporelle est opérationnelle et la répétition des séances permet d’enclencher une réaction en chaîne au service de notre santé.


Le yoga

Ou comment relaxer son esprit tout en agissant sur l’harmonie du corps.

BIEN-ÊTRE

L’Inde est la terre d’origine du yoga : son histoire est étroitement liée à celle de la civilisation indienne, car elle a largement puisé ses fondements dans des textes sacrés. Le yoga fait partie de l’un des six systèmes philosophiques majeurs de l’Inde. Le mot « Yoga » vient d’une très ancienne racine sanskrite, « jug » qui signifie relier, joindre, unir, mettre ensemble, notamment le corps, le cœur et l’esprit, le but ultime étant d’atteindre la libération. Les premiers textes évoquent la pratique d’une forme de méditation, comprenant des postures précises et la récitation d’une sorte d’incantation. Avec le temps, la discipline s’est transformée pour aider les êtres humains à traverser la souffrance, et trouver l’unité et la joie dans leur corps et leur âme. Le yoga apporte un grand nombre de bienfaits physiques notamment l’assouplissement des muscles (les postures de yoga sont variées pour étirer l’ensemble des grands groupes musculaires). Certaines postures aident au renforcement musculaire en douceur, d’autres font plutôt travailler l’équilibre. Les techniques employées utilisent des postures physiques (appelées asanas), des pratiques respiratoires (pranayama) et de méditation, ainsi que la relaxation profonde. Il existe une dizaine de formes de yoga : Le Hatha Yoga le plus répandu, le Green Yoga, l’Ashtanga Yoga, l’Iyengar Yoga, le Kundalini 20

Yoga où l’on maîtrise ses chakras, le Yin Yoga, l’Acroyoga, le Fly Yoga, le Bikram Yoga et le Yoga Nidra, le plus ancien, ancêtre de la sophrologie. Elles sont toutes très différentes au niveau des postures, du rythme, des bienfaits.

DOMINIQUE GUILLEMAIN D’ECHON est professeure de yoga, elle a été formée par Bernard Bouanchaud et diplômée de la Viniyoga-FondationFrance, dans la lignée de T.K.V Desikachar et T. Krishnamacharya (500h de formation sur 4 ans). Elle est également yoga-thérapeute, formée pendant 3 ans par le Docteur N. Chandrasekaran, médecin et yoga thérapeute de renom depuis plus de 20 ans en Inde.


Yoga thérapie

La yoga thérapie est une branche du yoga, dont elle utilise les outils dans le but d’entretenir la santé ou de traiter certaines pathologies, en complément des médecines conventionnelles. Elle tire son expérience de la science du yoga et de l’Ayurveda, couplée avec les connaissances scientifiques et médicales actuelles. Pour bénéficier de la yoga thérapie, pas besoin d’être jeune, souple, ou pratiquant de yoga ! La seule condition, pour qu’elle soit efficace, est que la personne se prenne en charge et pratique quotidiennement. En cours particulier, le professeur propose des exercices simples, adaptés à l’élève, spécifiques en fonction de sa demande et de sa situation. Cette pratique évolue sur plusieurs mois (des rendez-vous avec le yoga-thérapeute seront

pris à plusieurs semaines d’intervalle) au fur et à mesure de l’amélioration de son état de santé.

Yoga sutras de patanjali

Le yoga repose sur trois piliers : la pratique régulière, (postures, respiration), la réflexion sur soi à partir des textes de référence, et le détachement par rapport aux résultats. Mais en occident, la pratique posturale seule est généralement mise en avant, les deux autres piliers restant invisibles comme la partie immergée d’un iceberg. C’est pourquoi cette pratique invite les élèves à découvrir ce texte fondateur et éclairant : les Yoga-sūtras de Patanjali. Ce traité est le livre le plus ancien parlant du yoga, expliquant de façon remarquable le fonctionnement de la psyché humaine. Il démontre comment le yoga trans-

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forme et libère l’homme de ses souffrances. Rédigé sous forme d’aphorimes (sūtras) son style est difficile à saisir sans l’aide d‘un enseignant ayant lui-même étudié le texte avec un maitre ou un professeur. Cette étude se fait sous forme « d’ateliers philosophiques » : quatre matinées par an, les groupes se retrouvent autour d’une table pour découvrir les sutras, les expliquer, échanger et surtout, relier ces enseignements à notre quotidien, pour qu’ils nous soient utiles dans la vie de tous les jours. Le yoga est ouvert à tous, et ces ateliers accueillent aussi bien des pratiquants de yoga que toute personne désirant découvrir une aide précieuse pour son évolution humaine et spirituelle.

BI EN-Ê TR E

«

Zoom sur deux formes de yoga dispensées en Limousin

»

Dominique Guillemain d’Echon


La PBA

Psycho-bio-acupressure La psycho-bio-acupressure, ou PBA est qualifiée de thérapie « quantique » par son inventeur, le Dr Pierre-Noël Delatte qui la développe dans les années 1990.

séances de PBA, on peut obtenir des résultats étonnants et probants. C’est ce qui a le plus surpris Isabelle CabrolLafage, aujourd’hui seule praticienne en Haute-Vienne. Esthéticienne de formation et responsable de l’institut Aqua’Form à Limoges, elle s’est spécialisée dans cette pratique pendant 3 années jusqu’à l’obtention du niveau V qui lui confère le droit d’exercer la PBA. Une formation qui lui a aussi apporté beaucoup personnellement. Aujourd’hui elle détient les clés qui vont lui permettre d’accompagner et déverrouiller les problématiques des personnes qu’elle prend en charge de la naissance à 99 ans, sans stress puisqu’il n’est pas nécessaire de revivre des situations douloureuses. Cette technique spéciale basée sur l’analyse du pouls, des énergies, des blocages émotionnels qui peuvent nous affecter permet d’obtenir rapidement et durablement un bien-être et une diminution, voir disparition des peurs et angoisses, d’un état dépressif, du stress, des insomnies, amélioration du manque de confiance en soin, timidité.... source : www.psycho-bio-acupressure.com

AQUA’FORM vous reçoit dans son espace détente, cocooning, relooké autour du bois, de la pierre et du corten, véritable univers de sensorialité et de bien-être.

POUR CCOLIM

BIEN-ÊTRE

Il affine par vingt ans d’expérimentations cette pratique, qui vise à libérer, rapidement et sans souffrance, des émotions liées à des blocages émotionnels. La PBA consiste à stimuler par la pression digitale un circuit de 5 points d’acupressure, qui représentent en fait les points les plus couramment utilisés en médecine chinoise. Le cerveau libére ainsi des endorphines telles que l’enképhaline, afin d’évacuer émotions et peurs liées à des blocages psychologiques remontant parfois à la naissance. Ces nœuds émotionnels, qui entraînent des perturbations énergétiques au niveau du corps, peuvent être identifiés, avec une précision parfois surprenante pour la personne, et ce, sans qu’ils aient été nommés ou même identifiés de manière consciente. Celles-ci sont simplement verbalisées, mais sans être développées, à l’inverse d’une démarche thérapeutique analytique classique. Trois à cinq séances suffisent généralement, pour éprouver un mieux-être. En quatre

VENEZ PROFITER : Des Massages (de 20 à 80 min) - à partir de 25€ Des Enveloppements aux algues fucus et boues marines Des Gommages Des Soins aux pierres chaudes Et pour faire plaisir...Des Cartes Cadeaux LE LUNDI : 14 h à 19 h DU MARDI AU VENDREDI : 9h30 à 19h LE SAMEDI : 9h à 15h

27-29 bd Carnot - 87000 LIMOGES - Tél. 05 55 11 91 60 - www.aquaform-institut.fr 22


Nous sommes ce que nous mangeons Le saviez-vous ? Nous prenons plus de 200 décisions alimentaires par jour. Le plus souvent de manière automatique. C’est souvent sans réfléchir que l’on rajoute un sucre dans son café, ou encore que, plus il y en a dans l’assiette plus nous mangeons, marqués par le mantra de nos parents « Finis ton assiette » et par les contenants industriels « format familial ». Bien manger commence d’abord par penser à ce que l’on fait et par réguler nos portions, en partageant le plaisir de la table.

Boire régulièrement est aussi important que de bien se nourrir

Une légère déshydratation entraîne une diminution du volume sanguin qui alimente le cerveau. Quelles conséquences ? Une diminution de la mémoire à court terme, des réactions plus lentes ou encore une moins bonne compréhension de l’environnement qui nous entoure. Autant d’éléments qui contribuent au bien-être au quotidien.

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Combien dois-je boire par jour ? Il faut boire (idéalement de l’eau !) de manière à avoir toujours les urines claires, même le matin au réveil. C’est une évidence, une alimentation saine et équilibrée est fondamentale pour notre santé physique et mentale. C’est même le meilleur des médicaments. Au-delà de la culpabilité que nous éprouvons lorsque l’on ne mange pas « 5 fruits et légumes par jour » ou encore que l’on a mangé « trop gras, trop salé, trop sucré », n’oublions pas l’essentiel : Bien manger ce n’est pas que ce que l’on met dans nos assiettes. C’est aussi le plaisir, le partage… et parfois même un moment de pause dans ce monde de brutes ! Dans une société où l’on meurt davantage des conséquences de l’isolement que de faits de violence, prenons plaisir à ce que nous mangeons. Notre cerveau nous le rend au centuple ! Marie-Claire Michelon

Page réalisée avec notre partenaire Le Pont Saint-Etienne 8, Place de Compostelle 87000 Limoges 05 55 30 52 54

BI EN-Ê TR E

Bien-être et alimentation


Restaurant

Les Jardins Sothys Le Menu

« Le chef Jean-Michel Salcedo, marque de son empreinte le Restaurant des Jardins Sothys en donnant une touche d’originalité au terroir corrézien, avec une cuisine parfumée et maîtrisée, inspirée du potager.

Entrée : Carpaccio de Betteraves cuites et crues. Langoustines en marinade asiatique et Kombawa. Jeunes pousses aux agrumes. Plat : Dos de Mulet poêlé, vinaigrette de poivrons au vinaigre balsamique. Mousseline de patates douces à la vanille. Dessert : Sablé breton. Crémeux praliné. Poires rôties au miel de la Xaintrie.

A 14 ans, Jean-Michel entre à l’école hôtelière de Carcassonne pour réaliser son rêve : la passion de la cuisine que sa grand-mère catalane lui a transmise. La cuisine de Jean-Michel, parfumée, mêlant tradition et modernité, est liée à ses origines méditerranéennes, ses nombreux voyages et son séjour aux Antilles. Aux Jardins, le chef propose une cuisine de qualité, fraîche dite traditionnelle, aux accents d’ici et d’ailleurs… ».

Page réalisée avec notre partenaire Les Jardins Sothys Le Bourg - 19220 Auriac 05 55 91 96 89

A TABLE !

La recette Recette pour 4 personnes : 1 beau Mulet de 1kg à 1,200 kg Demandez à votre poissonnier de lever les filets. (Vous pouvez aussi utiliser de la dorade ou du bar) 5 c-à-s d’huile d’olive ½ poivron vert ½ poivron rouge ½ poivron jaune 2 gousses d’ail 2 oignons ciboule 5 cl de vinaigre balsamique 1 c-à-s de persil et de ciboulette 800g de patates douces 50g de beurre 50g de crème fraîche épaisse Sel, poivre ½ gousse de vanille

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Dos de Mulet poêlé, vinaigrette de poivrons au vinaigre balsamique Mousseline de patates douces à la vanille Mousseline de patates douces à la vanille : Peler les patates douces et les cuire à l’eau. Bien égoutter. Mixer avec le beurre, la crème fraîche et la gousse de vanille que vous aurez grattée afin d’en récupérer les grains. Rectifier l’assaisonnement (sel, poivre). Réserver au chaud. Dos de Mulet poêlé et Vinaigrette de poivrons au vinaigre balsamique : Tailler les poivrons en fines lanières. Emincer finement l’ail ainsi que les oignons ciboule. Hacher le persil et la ciboulette. Chauffer votre poêle. Tailler les filets en 2. Saler, poivrer et huiler votre poisson côté peau. Cuire votre poisson 2 minutes à feu vif d’abord côté peau


A T A BL E ! POUR COMPAGNIE COLIM

en appuyant dessus, pour éviter qu’il ne se rétracte et poursuivre la cuisson en le retournant pendant 1 minute. Le retirer de la poêle et réserver. Dans la même poêle, ajouter 1 c-à-s d’huile d’olive, et y faire revenir pendant 2-3 minutes les poivrons, l’ail ainsi que l’oignon ciboule. Ajouter le vinaigre, baisser le feu et cuire 2 à 3 minutes. Mettre le restant d’huile d’olive, le persil, la ciboulette ainsi que le poisson. Faire réchauffer le tout en retournant le poisson 1 minute de chaque côté. Dresser la mousseline sur votre assiette. Poser le filet de poisson dessus. Ajouter votre vinaigrette de poivrons dessus. Ciseler un peu de ciboulette, ajouter dessus. Et déguster aussitôt ! La suggestion du Chef : Accordez ce plat avec un Côtes de Gascogne IGP, Domaine Horgelus « Le Bal des Papillons ».

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La discipline qui étudie le bois est la xylologie, une collection d’échantillons de bois s’appelle

F OCUS

une xylothèque ». Nous voulons, à travers ce focus « Bois », apporter un regard sur son histoire, sa constitution, ses propriétés, ses dérivés... Nous aborderons la filière bois en Limousin à travers une rencontre avec BoisLim et différents acteurs et créateurs locaux... Photo : Stéphane Rayat

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FO CU S

Regards sur le bois...

Photo : Bram Woodcrafting Studio


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dans le bois...

LE BOIS désigne soit une petite forêt, souvent une forêt claire, soit un matériau naturel d’origine végétale. Celui-ci est constitué par un tissu végétal formant la plus grande partie du tronc des plantes ligneuses. Le bois assure, chez la plante, le rôle de conduction de la sève brute des racines jusqu’aux feuilles et le rôle de soutien mécanique de l’arbre ou de l’arbuste. Il sert aussi parfois de tissu de réserve.

Densité : la densité du bois est généralement inférieure à 1 (le bois flotte) en raison des vides dans sa structure. Cette densité varie fortement selon un certain nombre de paramètres : l’essence, son degré d’humidité, la situation géographique et son climat, la situation du prélèvement dans l’arbre Durabilité : bien qu’il s’agisse d’un matériau biodégradable, le bois peut durer dans certaines conditions plusieurs siècles, comme en témoignent les nombreuses charpentes de monuments anciens. Rétractibilité : Le retrait du bois est le phénomène selon lequel les dimensions d’une pièce de bois varient avec son taux d’humidité. On parle de retrait car le bois frais a des dimensions maximales. Ce phénomène a pour conséquence la nécessité de le sécher pour le bois d’œuvre. Résilience : La résilience est la capacité d’un matériau à absorber de l’énergie quand il se déforme sous l’effet d’un choc (déformation rapide).

Le bois est constitué principalement de matières organiques (cellulose et lignine) et d’un faible pourcentage (de 1 à 1,5 %) d’éléments minéraux. Il contient également une part d’humidité variable. La composition chimique élémentaire du bois varie suivant les espèces, mais le bois est constitué d’environ 50 % de carbone, 42 % d’oxygène, 6 % d’hydrogène, 1 % d’azote et 1 % de minéraux (principalement Ca, K, Na, Mg, Fe, Mn). On trouve également du soufre, du chlore, du silicium, du phosphore, et d’autres éléments en faible quantité.

Les défauts du bois

Parmi les défauts techniques courants connus du bois, on rencontre les fentes avec la gélivure (défaut du bois provoqué par des mauvaises conditions de développement de l’arbre. Comme son nom le sous-entend, la gélivure est provoquée par le gel. Un refroidissement brutal de l’air ambiant refroidit rapidement le bois du tronc), la roulure (certaines couches du bois n’adhèrent plus aux autres), la cadranure (des fentes partant du cœur de l’arbre et se dirigeant dans le sens radial et longitudinal vers l’extérieur du bois. On parle aussi de « cœur étoilé »), les gerçures (défaut

Ses propriétés physiques

L’hygroscopicité : une substance hygroscopique est une substance qui a tendance à absorber l’humidité de l’air. Résistance mécanique : Résistance à la traction et à la compression (le bois a cependant une meilleure résistance à la traction qu’à la compression). Soumis à des sollicitations mécaniques de faible intensité, le bois massif est susceptible de déformations réversibles qui peuvent être considérées comme élastiques (élasticité). Toutefois, comparé au comportement élastique de nombreux autres matériaux utilisés notamment en construction, celui du bois massif a des spécificités remarquables. 29

FO CU S

Promenons-nous


Le bois gras et creux Il s’agit de bois qui ont poussé dans des endroits humides (marécages...) et qui, une fois séchés, sont inutilisables car présentant une stucture interne poreuse. En effet, les pores, lors de la croissance en milieu humide, se sont élargis et affaiblissent la résistance interne du bois (chêne dit «de Hollande»).

dû à la sécheresse qui fait éclater l’écorce du bois) et les fissures internes (les coups de vent, le poids de la neige, le givre ainsi que la foudre sont en général responsables des fissures internes du bois). Ces fissures peuvent être de simples fendillements ou des éclatements quasi totaux dans le cas de la foudre. Ces fissures internes sont gênantes, car elles diminuent fortement les caractéristiques mécaniques du bois. Ce type de défaut se détecte surtout au son creux du bois lorsqu’il est frappé. Il existe d’autre défauts dus à la structure interne du bois :

Poches de résine Ces poches se créent dans le bois des résineux qui ont été fortement balancés par le vent. Ces « défauts », réputés plus esthétiques que mécaniques, posent des problèmes pour le travail du bois.

F OCUS

La présence d’aubier Ce défaut est inévitable puisque l’aubier désigne la partie du bois juste en-dessous de l’écorce, contenant les cellules vivantes du bois (lignine, cellulose,...) qui se développent au fil des années. L’aubier se reconnaît à sa couleur claire, par opposition au duramen qui lui est beaucoup plus foncé. Le duramen peut être considéré comme la partie morte du bois, ou en tout cas, comme la partie correspondante aux zones de croissance les plus anciennes. Au fil des années, le pourcentage de duramen augmente par rapport à celui de l’aubier. Un arbre centenaire aura donc un duramen important. La présence d’aubier est un défaut en soi, car cette partie, riche en protéines et donc moins résistante, ne peut être utilisée en construction, notamment pour les structures porteuses.

L’alteration du bois

Attaque de champignons Divers champignons dits lignivores s’attaquent à la lignine et à la cellulose. Cette altération physique et colorée due à un champignon et des bactéries décomposant le bois par le cœur.

Les nœuds Les nœuds sont les défauts internes les plus importants dans le bois. Le nœud du bois est en fait constitué par des amorces de branches dont il ne subsiste que la base. La portion de branche restante étant recouverte, par la suite, par de nouvelles couches annuelles. On distingue aussi les nœuds morts des nœuds vifs. Ces derniers peuvent être acceptés en construction, s’ils ne sont pas trop importants. Les nœuds morts se reconnaissent à la présence d’un anneau noir et sont inutilisables en construction.

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FO CU S SANTE HUMAINE ET ENVIRONNEMENTALE Diverses huiles essentielles, gommes, résines et autres extraits de bois ont une utilisation médicinale depuis l’antiquité. Certains bois tropicaux sont toxiques et d’ailleurs utilisés par des populations autochtones pour produire des poisons (utilisés pour des formes de pêche et chasse dites « traditionnelles »). Certaines sèves (dont les sèves de type latex28,29) ou écorces peuvent être violemment et parfois mortellement toxiques. La poussière de bois dûe au sciage, au ponçage, ou issue des champignons, acariens ou des insectes la consommant, peut être un puissant allergène. Elle peut être cause de cancers des voies respiratoires, et provoquant ou aggravant notamment l’asthme du travailleur. La poussière de bois est classée dans le groupe des cancérogènes certains pour l’homme par le CIRC. Les scieurs, menuisiers, bricoleurs et parfois les bûcherons y sont les plus exposés, souvent affectés de rhinites et plus rarement d’asthme, avec de rares cas d’urticaire de contact. Les pesticides utilisés pour le traitement du bois (fongicides, insecticides), notamment à base d’arsenic peuvent aussi être à l’origine d’intoxications et/ou d’allergies. Certains bois exotiques contiennent des alcaloïdes ou autres molécules fongicides, bactéricides et insecticides, qui les rendent naturellement résistants aux champignons et insectes. Certaines de ces molécules (composés organiques) sont parfois rémanentes et toxiques ou volatiles. Ils peuvent, dans certaines circonstances, quitter le bois, qui est donc à éviter pour les plans de travail (en cuisine notamment). Ces molécules sont souvent solubles dans le gras, avec passage percutané possible. Elles peuvent même causer des allergies par contact (dermatites), en particulier à partir du bois de Ramin ou du bois de rose, Frullania...

Attaques d’insectes xylophages De nombreux insectes s’attaquent au bois ; quelques espèces s’attaquent au bois sur pied, d’autres plus nombreux s’attaquent aux grumes après l’abattage en forêt (xylophages des forêts) et quelques-uns au bois sec une fois mis en œuvre (xylophages de bois secs). Ce sont les larves qui creusent des galeries dans les bois. Les insectes adultes pondent dans le bois et les larves se développent dans celui-ci en mangeant ses composants, généralement pré-décomposés par des champignons et bactéries. Au stade ultime de son développement, la larve devient adulte et sort de son habitat pour se reproduire. C’est à ce moment que l’insecte creuse le trou de sortie que l’on voit sur les bois attaqués. En général, quand le bois apparaît déjà vermoulu, le travail des insectes est presque terminé. La taille, la géométrie et la nature des galeries et vermoulures permettent de définir quel insecte a attaqué le bois. Depuis toujours, l’homme vit avec le bois et utilise cette matière tendre, légère, combustible, facile à travailler au regard de la pierre. Le bois a très tôt été un élément indispensable à la survie de l’espèce humaine. Au fil des millénaires, l’homme a peu à peu appris à confectionner à l’aide de ce matériau des outils, des armes, des abris puis des édifices, des barrières, des ponts et nombre d’objets de son environnement. 31


Un peu

d’histoire Le début de l’emploi de l’outil demeure incertain. Il est situé entre 2 et 3 millions d’années avant notre ère. Développés de manière spécifique à partir de l’Homo sapiens, les outils retrouvés (racloirs, burins, couteaux, hache et herminette) témoignent de la naissance de techniques très évoluées et d’un progrès technologique remarquable pour le façonnage et l’usinage du bois. Au Néolithique, puis pendant plusieurs millénaires, l’artisan du bois sélectionnait pour ses travaux l’essence en fonction essentiellement des contraintes techniques et de la proximité des peuplements forestiers. Par exemple, le bois de frêne s’employait (et s’emploie encore) pour l’exécution de manches d’outils. Les maillets et masses de bois se taillaient dans un morceau composé de la jonction du tronc et de la branche. Plus récemment, les fourches se réalisaient à partir de branches fourchues. Ce travail du bois remonte donc à l’aube de l’humanité.

nous permettent de parler véritablement de «professions». Ce serait donc vers le VIIème millénaire avant notre ère que cette naissance de l’artisan « spécialiste » aurait eu lieu. En France, le terme de charpentier (du latin carpentarius - «charron») qualifia, jusqu’au XIIIème siècle, les ouvriers spécialistes du bois. Les charpentiers de la grande cognée produisaient les pièces de charpente, les constructions à pans de bois et les

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Evolution du bois dans l’art

L’artisan du bois n’eut de cesse, au fil des millénaires, de perfectionner ses techniques et ses outils. En Occident, comme le précisent Michel Noël et Aimé Bocquet («Les hommes et le bois»), «les moines furent les grands conservateurs des techniques : les cisterciens ont été forgerons, tailleurs de pierre et charpentiers ; les chartreux ont perfectionné la forge et le tour à bois ; les minimes ont largement contribué à l’évolution de l’ouillage à bois». La spécialisation des métiers est difficile à dater. Les premières corporations, dont certaines sont précisées dans les écrits qui nous sont parvenus, sont les seuls indices qui

ARMORICAPHYTON CHATEAUPANNENSE Ce n’est pas le nom scientifique d’une plante mais celui d’un fossile vieux de 407 millions d’années découvert en 2014 par Christine Strullu-Derrien. L’ancêtre de nos forêts a été mis au jour en Anjou, détrônant des découvertes similaires au Canada, datées de 397 millions d’années. Ce bois est en fait un fossile extrait de la carrière de Châteaupanne à Montjean-sur-Loire (Maine-et-Loire). Il comporte des traces de végétaux d’1,5 mm de diamètre et d’une douzaine de centimètres de longueur.

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Au cours du XVIIe, l’art français tend à s’imposer en Europe. Les menuisiers en meubles recherchent la beauté de nouveaux matériaux et importent des bois coloniaux tels que l’ébène, l’acajou et d’autres bois exotiques précieux. Un nouveau procédé de construction est alors mis au point : des feuillets d’ébène d’environ 10 millimètres d’épaisseur sont collés sur un bâti de bois commun (bois indigène tel que le chêne) puis sculptés et ornés. Certains artisans se spécialisent dans cet art du placage devenant ainsi menuisiers en ébène puis ébénistes (ce mot apparaît vers 1676). La technique du placage va évoluer et atteindre la perfection sous la poussée d’André Charles Boulle, ébéniste du Roi. Il innove avec le placage de marqueterie. A la fin du XVIIIe siècle, les menuisiers d’art et les ébénistes produisent de moins en moins d’ouvrages, les nouvelles classes dirigeantes hésitant à commander. La clientèle riche n’est plus attirée par la qualité de ces œuvres. Seuls quelques maîtres perpétueront la tradition de qualité classée dorénavant d’industrie de luxe. Au début du XIXe les guerres successives nuisent à l’importation des matériaux de qualité et à l’exportation des pièces produites. Désormais, les artistes se trouvent relégués par la mécanisation, déjà grandissante. Sous la Restauration, les fabriques de meubles ne réalisent plus que des copies d’œuvres des styles précédents plus ou moins bien interprétées (Arts appliqués à l’industrie). La fin du XIXe et le début du XXe voient le courant Art Nouveau ou Style 1900 ou bien encore Modern Style apparaître, via des courants artistiques. Au départ ce ne sont que des réactions de «rupture» avec les styles anciens, puis ce sont des recherches artistiques tournées vers la complexité ou la simplicité des lignes. La création prend une nouvelle dimension et se détache de l’aspect fabrication.

Evolution des huchiers et des coffretiers Ils eurent très tôt une profession réglementée. La corporation des menuisiers naît au XVe siècle : elle regroupe l’ensemble des ouvriers spécialisés dans la fabrication des meubles et des ouvrages destinés à l’aménagement intérieur des édifices (les menuiseries). A l’esprit peu créateur dont témoignent les rares meubles de style gothique, va succéder à la Renaissance un véritable enthousiasme, sous la conduite d’artistes et d’ouvriers italiens. Ces derniers, amenés par Charles VIII (14831498) après les campagnes de Lombardie et du Milanais, seront à l’origine de l’École d’Amboise. La corporation des menuisiers se verra à nouveau divisée au XVIème siècle en menuiserie en bâtiment et menuiserie en meubles. Dans cette même période, des écoles régionales verront le jour et produiront des ouvrages d’inspirations différentes. l’École de l’Île-de-France, conduite par des artistes de Fontainebleau, 33

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l’École de Bourgogne influencée par l’art flamand, l’École lyonnaise, l’École provençale inspirée de l’art italien.

planchers tandis que les charpentiers de la petite cognée exécutaient des ensembles plus petits (coffres, les bancs...) Jusqu’en 1300, tous les ouvriers demeuraient sous les ordres du Charpentier du Roi. Groupés en corporation, une stricte hiérarchie régissait ce groupe. Un nombre limité d’apprentis parvenait à accéder au titre de compagnon. L’accès au statut de maître passait par la réalisation d’un chef-d’œuvre, présenté devant une jurande (commission). Vers 1314, une séparation amène les artisans du bois à l’autonomie. Parmi les principaux : ¤ le huchier et le coffretier exécutent les pièces de mobilier (coffres, bancs...) ¤ le charron fabrique les éléments des chariots et charrettes ¤ le charpentier confectionne les pièces de charpente et les structures des édifices à pans de bois. A ces principales corporations, il convient d’ajouter les luthiers, les sculpteurs, les tourneurs sur bois et autres artisans du bois.


REPORTAGE

Bram Rows

A la conquête de L’Inde

Bram Rows, est originaire de Saint Junien, après avoir obtenu son CAP pâtisserie, il se réoriente dans les métiers du bois. Passionné de voyage, il décide alors de rentrer chez les Compagnons du Tour de France, où il suit une formation d’un an, rue de la Règle à Limoges, puis il part en apprentissage et obtient son CAP Menuiserie puis d’Ébénisterie. exergue dans son management avec une éthique collaborative, ouverte à l’innovation et au partage. Il a ainsi mis en place une formation continue pour ses équipes afin de leur permettre d’acquérir davantage de compétences et d’autonomie. Ils peuvent apprendre l’anglais, le design, le dessin… Soyons fier, le Limousin à travers les créations de Bram rayonne et s’impose en Inde !

En 2013, Bram retourne en Inde où, deux ans auparavant, il avait effectué un stage d’ébénisterie dans la ville de Kolkata au nord du pays, dans la Silicon Valley de l’Inde. Il travaille dans un premier temps au sein de la même entreprise puis il décide de créer sa propre menuiserie dans le sud de l’Inde. Il s’installe dans une petite ville d’un million d’habitants, Mysore. Le mobilier bois dans ce pays est actuellement en vogue, la demande de création de meubles sur-mesure par la catégorie aisée d’indiens est importante. Comme Bram souhaite aussi transmettre les valeurs d’accompagnement qu’il a acquises au sein des Compagnons, il souhaite transmettre son savoir-faire et le distille aux plus jeunes. Ses valeurs entrepreneuriales, il les met en

www.bramwoodcraftingstudio.in

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dans l’industrie

Le bois, matériau de construction

Avec le bois il est possible de bâtir en produisant moins de nuisances pour le voisinage et sur des terrains difficilement accessibles ou plus fragiles. La construction bois présente également l’intérêt d’être facilement modifiable et d’évoluer : elle peut être agrandie, les pièces scindées, transformées avec l’ajout d’ouvertures supplémentaires, etc. Il est aussi possible de se contenter d’un ancrage au sol plus limité que les constructions maçonnées du fait de sa légèreté. Matériau idéal pour réaliser des extensions, ajouter un étage à un bâtiment existant, voire même réaliser des constructions démontables, il se montre alors à la fois économique et valorisant. Intégrer le bois dans un projet, c’est faire le choix d’un matériau écologique, performant, qui séduit de plus en plus de particuliers. En 10 ans, la part de marché du bois dans les maisons individuelles est passée de 4 à 10 % en France. Les qualités esthétiques et techniques avérées permettent au bois d’être mis en œuvre dans la plupart des situations en accord avec l’environnement du projet. En Limousin où la ressource locale est abondante, variée et les savoir-faire des entreprises de construction bois omniprésents, le bois, qui plus est local, est une réponse pertinente pour construire ou rénover de manière durable et économe, tout en développant l’économie du territoire. Il existe un PRIX REGIONAL DE LA CONSTRUCTION BOIS, à l’initiative de l’ensemble des structures interprofessionnelles forêts-bois de la région. Il est organisé chaque année pour valoriser les acteurs les plus dynamiques du secteur bois de

construction au niveau régional et national. Il s’agit également de promouvoir des réalisations exemplaires, tant sur les plans architecturaux, techniques, qu’environnementaux, en particulier ceux témoignant de la volonté de valoriser les bois locaux dans la construction. (www. prixnational-boisconstruction.org)

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Le bois


Photo : Boislim

BOISLIM BoisLim a été créée en 2003 à l’initiative des professionnels du secteur bois, sous le nom de « APIB ». Cette association travaillait initialement sur le Massif-Central avant de devenir en 2006 l’interprofession de la filière Forêt-Bois en Limousin. A l’occasion de son 10ème anniversaire, elle a été rebaptisée « BoisLim », rassemblant 150 adhérents. Avec eux, (artisans, industriels, maîtres d’œuvre, architectes, bureaux d’études, collectivités, organismes : de la forêt aux produits finis) l’association travaille selon trois orientations stratégiques majeures : Coordination et représentativité Actions interprofessionnelles d’intérêt général Services aux entreprises et organismes adhérents

Pour préserver, entretenir, soutenir, valoriser la filière bois en Limousin il existent de nombreuses associations, structures d’accompagnement, d’information, de formation. Comme BoisLim, l’Union Régionale des COmmunes FORestières (URCOFOR), le Centre Régional de la Propriété Forestière du Limousin (CRPF/CNPF), le Groupement de Développement Forestier du Plateau de Millevaches... Ils œuvrent tous pour mieux faire connaitre les forêts limousines, comment les entretenir, les protéger, les exploiter intelligemment avec les propriétaires, les usagers et les entreprises qui en dépendent.

PUBLI-REPORTAGE

Ambiance Bois SAPO

Ambiance Bois est une coopérative auto-gérée qui œuvre de l’arbre à la maison depuis près de 30 ans. Aujourd’hui, Ambiance Bois est une équipe de 26 salariés coopérateurs.

Les + du bardeau :

écologique car local et non traité ; durable ; facile et rapide à poser ; s’intègre en paysage rural comme urbain.

L’un des produits phares est le bardeau de toiture, appelé aussi communément tavaillon ou tuile de bois. Faisant le choix de ne travailler qu’avec des essences locales de bois, le bardeau, par exemple, est scié dans du mélèze, sur le site d’ Ambiance Bois.

23340 Faux La Montagne 05 55 67 94 06 Consulter le site et découvrez les bardages, lambris, parquets... www.ambiance-bois.com 36


Osez le bois local !

Les bois locaux en Limousin Le Limousin a l’avantage de disposer d’un vaste vivier de fabricants de produits bois, utilisant la ressource locale. Omniprésente sur la région, la forêt couvre un tiers du territoire limousin et grâce à une gestion forestière durable, le bois représente une ressource abondante et renouvelable. Les feuillus (chêne, hêtre, châtaignier), composent les 2/3 de la surface mais aujourd’hui les essences résineuses présentes localement sont couramment utilisées en construction. Ce sont le douglas, l’épicéa, le mélèze, le pin sylvestre ou encore le sapin. En fonction de leurs propriétés et caractéristiques ils sont utilisés plus spécifiquement à des fins de structure, de revêtements extérieur ou intérieur ou pour la menuiserie. Aujourd’hui le bois est aussi intégré dans la commande publique, de plus en plus de collectivités s’interrogent sur la possibilité d’utiliser le bois local dans leurs projets. BoisLim et l’URCOFOR assurent un accompagnement de manière conjointe pour mener à bien ces projets auprès des collectivités. Certains ont déjà été menés à terme, comme la Bibliothèque « Le bateau livre » à Condat-Vienne, l’école

maternelle Pierre Charissou à Chalus, la Maison de santé à la Jonchère-Saint-Maurice. La Creuse s’est dotée du Centre de loisirs CLSH) de Jouhet à Guéret et en Corrèze ce sont les sanitaires publics de Bar qui ont adopté le bois.

La forêt en Limousin Une forêt est un écosystème très riche du fait du grand potentiel d’habitats qu’il possède et les arbres qui le structurent permettent à cet écosystème de se développer en hauteur sur plusieurs dizaines de mètres. Comme la plupart des écosystèmes terrestres, son véritable capital est son sol (« terre » présente entre la roche et la surface) qui fait figure de réserve de matière organique et lui fournit une résistance aux éventuels accidents qui peuvent survenir (incendie, tempête, sècheresse). Ce sol qui peut mettre des milliers d’années à s’accumuler, a besoin pour se maintenir en bon état de la végétation qui le recouvre : les racines tiennent le sol, les végétaux et les feuilles le protègent du ruissellement et de l’érosion, la forêt maintien un microclimat sous la canopée des arbres.

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Pour construire en limousin


La sylviculture

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Gestion et Valorisation

La sylviculture est la gestion du développement durable de la forêt ou d’un boisement par des travaux forestiers. La foresterie est la science, l’art, l’artisanat de création, la gestion, l’utilisation, la conservation et la réparation des forêts et des ressources associées pour atteindre les objectifs souhaités, les besoins et les valeurs de l’intérêt général. En résumé : la sylviculture est l’utilisation économique et la conservation des forêts et des produits forestiers avec des actions de boisement (afforestation), de reboisement (reforestation), de défrichement (défrichage), mais aussi de déboisement (déforestation) pour entretenir les forêts.

La sylviculture requiert la connaissance des lois naturelles qui régissent la vie de l’arbre dans son milieu, des fonctions économiques, écologiques et sociales de la forêt, de la production durable de biens et services que peut procurer une forêt dans son milieu, des itinéraires pratiques pour parvenir aux objectifs de productions fixés par le sylviculteur. La futaie régulière a longtemps été le traitement sylvicole de référence après la fin de la Seconde Guerre mondiale. C’est une forêt constituée d’arbres issus de graines et d’âge équivalent. Elle peut être pure ou mélangée, selon qu’elle soit composée d’une seule ou de plusieurs essences. Ce choix était cohérent à cette période, la toute-puissance du pétrole et des énergies fossiles dans la production énergétique ôtait toute valeur économique au taillis, alors que la reconstruction nécessitait de gros besoins en bois d’œuvre. De plus, la volonté de reconquête des terres agricoles délaissées par l’exode rurale et l’énorme 38


augmentation de la productivité agricole à l’hectare (une véritable révolution agraire a eu lieu après-guerre), conjuguée à la création du Fonds Forestier National, vont encourager la plantation et notamment l’enrésinement (afin de produire du bois de charpente). La futaie régulière, notamment résineuse, est une sylviculture simple qui facilite la mécanisation, bien adaptée aux essences de lumière ou de demi-ombre comme le chêne. Elle présente cependant des inconvénients, comme la mise à nu des sols, des travaux coûteux dans les premières années, pas toujours amortis par l’exploitation des bois. Lors de la tempête de 1999, les futaies régulières ont aussi payé un lourd tribut et la fréquence de tempêtes de ce type dans les années à venir devant s’accroitre, on s’oriente vers d’autres modes de sylviculture comme la sylviculture irrégulière.

La sylviculture irrégulière : Une gestion forestière écologique. Il est maintenant reconnu qu’il est crucial de garder des arbres sur pied, de ne jamais avoir de période où tous les arbres sont coupés (« coupe rase » ou « coupe à blanc »). La sylviculture irrégulière a pour objectif une gestion pérenne de la forêt. Plusieurs arbres de différents âges, hauteurs et diamètres vont se cotoyer et « s’éduquer ». L’objectif est de produire essentiellement du gros bois, de qualité, à forte valeur ajoutée qui permet de mieux rémunérer le propriétaire et d’assurer un renouvellement permanent de la forêt. Pour ce faire il faut donc à termes disposer d’arbres de toutes les tailles simultanément : arbres de quelques années appelés « semis » qui forment « la régénération naturelle », de jeunes arbres de quelques dizaines de cm de 39

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diamètre, d’arbres moyens de 30 à 50 cm de diamètre et ainsi de suite jusqu’à 80 cm de diamètre. Cette taille est la limite acceptée par la plupart des installations des scieries françaises. La gestion en futaie irrégulière permet de toujours garder un couvert forestier et un écosystème fonctionnel avec une intégrité et une résilience forte. A cela il est possible de canaliser le passage des machines des porteurs et débardeurs qui viennent ramasser les troncs abattus pour les amener en bord de route, sur des tracés balisés et fixes (chemins d’exploitation ou cloisonnement). Ainsi les sols sont tassés sur des surfaces plus petites surtout si les machines interviennent par temps secs. Il est important aussi de garder des arbres morts au sol et sur pied qui servent de réserves d’eau et de biodiversité. Ces modes de gestion semblent techniquement plus complexes et nécessitent des personnels formés. Pour autant toutes les nouvelles générations de techniciens forestiers français sont capables de le faire. Il faut savoir qu’une forêt atteint sa maturité vers 70 ans, que la majorité des arbres plantés en Limousin l’ont été dans les années 50. Sur ce territoire, 95% des forêts sont privées et réparties entre 140000 propriétaires, aussi mettre en place un tel fonctionnement demande du temps, de la communication et de la formation. On note aussi une carence en gestion et un désintérêt pour la forêt des propriétaires, et un morcellement important avec de nombreuses petites parcelles et des propriétaires qui ne sont pas forcément au courant qu’ils possèdent une forêt (les successions s’enchainent et il est parfois difficile de retrouver les limites des parcelles cadastrales). Les propriétaires et exploitants ne connaissent pas toujours les dangers de l’exploitation forestière qui est un des métiers les plus dangereux au monde. Avoir des machines en bon état permet de minimiser les risques d’accidents de bucheronnage. Aussi BoisLim a mis en place un vaste plan


d’accompagnement avec pour objectif d’être proche des propriétaires et exploitants. Les principaux objectifs sont :

limiter l’impact, notamment paysager, des opérations sylvicoles.

de résidus végétaux (ou minéraux) étalés sur une parcelle). En les laissant sur place ils participent à la régénérescence du substrat pédologique du plateau qui est acide et relativement pauvre. Cette matière organique, réserve minérale en devenir, répond en partie à ce besoin. Autre axe de cette coopérative, le plant forestier pour répondre aux enjeux de qualité du bois, résilience et adaptation aux évolutions climatiques. La volonté est de mettre à disposition des propriétaires des plants de qualité à prix raisonné et maitrisé face à l’importance des surfaces à renouveler.

Ce vaste projet comporte un groupe de travail composé d’un ensemble de professionnels (gestionnaires, coopératives, experts...) et de représentants de l’Etat, de la Région et du CRPF. Projet qui a vu le jour grâce aux financements accordés par le Conseil Régional du Limousin, l’Europe et le Ministère de l’Agriculture (DRAAF). Sur le plateau de Millevache, devenu la première région forestière du Limousin, la récolte s’élève à 900.000m3 de bois par an. La coopérative CFBL développe depuis quelques années déjà des techniques alternatives de reboisement auprès des propriétaires. Elle leur propose par exemple de ne plus systématiquement exporter leurs andains (Un andain est une bande continue

Une réelle prise de conscience est en cours, sur le territoire limousin. Un programme porté par le CNPF (Centre National de la Propriété Forestière) est mis en place ; il se nomme « La Forêt Bouge », j’entretiens mes bois ! A destination des propriétaires de bois ou de forêts, il propose de les accompagner dans la gestion et la valorisation de leur patrimoine forestier, pour gérer leurs bois, leurs chantiers, trouver plus facilement des professionnels à proximité, évaluer le prix des essences de bois en accédant à la grille des prix, vendre ou acheter des parcelles et simplifier leurs démarches. Les propriétaires peuvent s’inscrire gratuitement sur un site dédié. Mais ce programme s’adresse aussi aux professionnels de la filière bois.

augmenter la mobilisation du bois en particulier dans les peuplements à dominance feuillus peu ou pas gérés.

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intéresser de nouveaux propriétaires à la gestion de leur patrimoine.

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en Limousin

UN METIER ANCIEN

Bois de chauffe et scieries

De l’Antiquité au XXe siècle, le sciage du bois a une histoire étroitement liée à la vie des hommes du monde rural. Les évolutions de ce métier vont des scieurs de long aux scieurs modernes d’aujourd’hui. L’invention de la scie à main est attribuée à un architecte grec, aux environs de 1 200 ans avant Jésus-Christ, qui eut l’idée de reproduire dans du fer la denture de la mâchoire de requin dont il se servait pour scier des pièces de bois. D’un point de vue étymologique, du latin secare, couper, le verbe scier, d’après scie aurait été orthographié sier au XIIIe siècle, puis scier au XIVe siècle où le « c » a été introduit pour éviter la confusion entre « sieur » et « scieur ». Si l’homme a su mettre la scie à son profit, depuis l’Antiquité, l’évolution de l’outil et du sciage proprement dit a été assez lente. En ce qui concerne la scie employée pour débiter le bois, deux tendances se sont développées : La première, celle de la scie des scieurs de long, qui restait un outil manuel. La seconde, celle de la scie des moulins qui était actionnée mécaniquement

On profite de la lumière du feu, qui permet de mieux résister au froid. Des outils sont aussi obtenus grâce au feu, le bois sert également aux verriers dès le XVIe siècle, il alimente également les tanneries, les briqueteries, les fours à chaux, les fours des potiers ou encore ceux des boulangers. Pour ne pas en manquer, on aménage le territoire, les forêts dont la première vocation est de fournir du combustible pour les foyers domestiques. L’espace forestier a été délimité et les droits d’usage codifiés pour encadrer l’exploitation forestière.

Les spécialistes s’accordent sur l’importance qu’a eu la maîtrise du feu, donc de l’utilisation du bois, dans l’évolution de l’espèce humaine. La maîtrise du feu offre avant tout à l’homme une source d’énergie thermique pour se chauffer et cuisiner, mais aussi mieux conserver les aliments déshydratés ou fumés. Les activités s’organisent pour la collecte du bois et autour du foyer qui devient le cœur des communautés.

Le bois restera très longtemps le seul moyen de se chauffer, les bûches et les chargements de charbons de bois affluaient convoyés par route ou sur l’eau en trains flottés, sous forme de radeaux de troncs ou en bateaux pour le confort des villes. Avec la révolution industrielle au XIXe siècle et la généralisation de l’emploi du charbon fossile (la houille) et du fer, l’usage du bois décline au détriment d’autres énergies… Le lien de la forêt et de la forge est rompu. Avant le renouveau... Car les habitations possèdent toujours leur cheminée et le bois reste largement utilisé pour le chauffage en dehors des villes. Aujourd’hui, on considère le bois sous le nouveau jour d’énergie renouvelable pleine de promesses.

Scieur de long est un très vieux métier. Il intervenait aussi bien pour la construction d’un hangar ou d’une barque que pour celle d’un château ou d’un très gros bateau. Grâce à son équipement léger, mobile et à une main d’œuvre nombreuse et bon marché il se déplaçait facilement de chantier en chantier. Son outillage était sommaire en comparaison de celui d’autres métiers. Il montait le support (sorte de trépied) avec les matériaux trouvés sur place. Aucun obstacle ne l’arrêtait, il savait pallier toute complication. Pour se rendre dans les endroits difficiles d’accès, il se faisait débroussailleur ou terrassier. Parallèlement au sciage manuel s’est ajouté le sciage mécanique. Les moulins à scier le bois étaient actionnés par le vent ou l’eau surtout. 41

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La scierie


répercussion sur les forêts en prônant une exploitation dans une logique durable. Autre point capital pour nos enfants et la planète, le granulé de bois contribue à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

La scierie Labrue, une histoire de famille et de femme A Saillac (19) une petite scierie familiale perpétue le savoir-faire : la Scierie Labrue fait du sciage et rabotage du bois c’est une petite entreprise artisanale. En 1960 elles étaient environ 15000 en France ; aujourd’hui il n’en reste plus que 1500, dont environ 80 en Limousin. Une histoire de famille depuis 1910 : Baptiste, l’arrière-grand-père battait le blé avec une machine à vapeur l’été et l’hiver sciait le bois pour lui et les voisins. Son fils, Patrick investit dans du matériel plus performant, installe les premiers bâtiments en face de la maison et développe l’activité de sciage. Il se spécialise dans les pièces de charpente de grandes sections pouvant atteindre 15m. Il est reconnu comme « l’Homme qui scie droit » et pour avoir une grande réactivité face à la demande, quel que soit le jour. Sa fille Claire grandit entre les planches et les copeaux de bois. Diplômée d’un doctorat de géographe sur la forêt, elle se rend vite compte que la recherche ne sera pas une fin en soi ; aussi alors que son père approche de la retraite, elle reprend une formation à l’IAE de Limoges sur la gestion des entreprises du bois et obtient sa licence professionnelle. Dans un premier temps elle travaille comme salariée au sein de l’entreprise aux côtés de son père.Depuis Octobre 2017 elle a repris les rênes de la scierie et emploie 3 salariés et selon les besoins renforce son équipe par des prestataires.

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Le pellet Le bois énergie a encore un fabuleux avenir devant lui ! Les granulés de bois font leur apparition aux Etats Unis, dans les années 1970. L’idée est de compresser les sciures et copeaux pour en faire un combustible solide. Le pays est touché par le premier choc pétrolier, le prix du pétrole s’envole, les industriels américains se tournent vers le granulé de bois pour remplacer les produits pétroliers. 10 ans plus tard, le premier poêle à granulés voit le jour. Jerry Whitfield, ingénieur en aéronautique travaille chez Boeing. Ayant étudié les techniques du granulé en Europe, il crée en 1983, dans son garage, son premier poêle à granulés. Un an plus tard, il expose son poêle à granulés au salon Wood Heating Alliance de Reno, dans le Nevada. A la fin des 4 jours d’exposition, il avait 1000 commandes. La Suède est le premier pays européen à commencer la production et l’utilisation des pellets, pour remplacer les dérivés de pétrole avec une perspective écologique. Le pays compte déjà plus 350 000 poêles à granulés en circulation en seulement 4 ans. La France suit le mouvement en accueillant en Savoie un granulateur franco-italien en 2002. L’avantage économique du pellet est indéniable, il permet le développement d’une économie locale car le granulé de bois est produit avec une matière première et une main d’œuvre locale. Aucun risque de pénurie, les forets françaises ont de quoi fournir, moins de la moitié de ce qui pousse chaque année est utilisé. Les organisations professionnelles de la filière bois française mènent des actions importantes pour qu’il n’y ait aucune

La scierie Moreau A Moissanne (87), autre histoire de famille, 3 générations, une unité de production plus étendue : La scierie Moreau a été fondée par le grand-père, Robert sous le nom SA Bois et Scierie du Centre. Expert en gestion des forêts il se spécialise dans le sciage de 42


La transformation

résineux issus de forêts limousines et oriente

du bois en papier

L’usine International Paper située à Saillat est un acteur économique majeur du Limousin. Le bois, la matière première indispensable pour la fabrication de papier y arrive par camions d’un rayon d’environ 130 kms. C’est en effet la seule usine papetière en France à être intégrée sur l’ensemble du processus depuis la forêt, jusqu’à la ramette de papier graphique, en maitrisant toutes les étapes de fabrication (pate, bobines, transformations, emballage) sur un même site. Annuellement, ce sont ainsi 1 400 000 t de bois régional issu de forêts gérées durablement

(feuillus et résineux), qui sont transformées en près de 350 000t de pâte à papier puis en 265 000t de papier graphique et 125 000t de pate marchande vendues en France ou exportées en Europe de l’Ouest principalement. Sa filiale, Comptoir des Bois de Brive (CBB), spécialisée depuis plus de 100 ans dans l’achat, l’exploitation et la commercialisation des produits forestiers, assure durablement l’approvisionnement en bois du site d’Internationnal Paper à Saillat-sur-Vienne.

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la production principalement sur le bois de palettes. En 1975, son fils Daniel le rejoint et commence à travailler dans l’entreprise familiale, il développe la scierie pendant plus de 30 ans. En 2002 nouveau challenge la société devient Scierie du Limousin. 2012 voit une première révolution pour l’entreprise avec la création d’une centrale de Biomasse avec le bureau d’étude Ingéwatt. Ainsi est proposée une solution innovante pour produire de l’énergie, par combustion de bois énergie et de plaquettes de bois, produisant de l’électricité et du chauffage par récupération d’une partie de la chaleur produite. Deuxième révolution au sein de l’entreprise avec l’arrivée en 2015, de la 3ème génération, représentée par Guillaume Moreau, qui va initier et développer la transformation du bois au sein d’une unité de granulation bois. Ainsi est créé la branche GDM Pellets, producteurs limousins de granulés de bois pour les systèmes de chauffage à pellets. Aujourd’hui, après le retrait de son père, Guillaume pilote les trois entités qui forment l’entreprise familiale.


REPORTAGE

L’osiériculture Du Saule à L’Osier...

L’osier par définition est le rejet de l’année du saule qui donne soit de l’osier de vannerie (paniers), soit des tiges de saule vivant pour les réalisations en osier vivant. En Limousin, Emmanuel Puybonnieux osiériculteur-vannier cultive le saule. Il assimile la vannerie à du tricot avec des points, des maillages techniques à acquérir. Entre ses doigts les créations prennent des formes, des couleurs, des dimensions exceptionnelles et monumentales. Il crée tout aussi de la vannerie artisanale pour des projets d’articles traditionnels, utilitaires, innovants ou artistiques. Mais aussi, il réalise des tressages en osier désactivé autoclave, pour une meilleure longévité, permettant des structures en extérieur et intérieur (pergola, claustra, tête de lit, plafond...) ou encore des tressages en osier vivant comme les haies, les cabanes, des statues, pergola...). Il pratique aussi la vannerie fine de style « Thiérache » célèbre sous Napoléon III pour ses paniers « Le Rustique », la vannerie spiralée qui

se rapproche des semelles d’espadrilles dans son montage. Il est parvenu à retrouver, à Falaise (14), un unique pied mère certifié, oublié au cœur d’une oseraie. Nommé « Royal Limousin », il est rond, costaud, permet des créations qui dureront dans le temps. Certaines de ses œuvres sont célèbres en Limousin comme le nichoir géant du bois de la Bastide ; plus récemment il a créé des abris en osier vivant pour le Château de Losmonerie. Emmanuel Puybonnieux n’a pas fini de tisser des liens avec ses visiteurs. En effet, depuis début octobre, il a ouvert sa nouvelle boutique atelier, rue du Temple à Limoges. Il peut ainsi encore mieux faire partager sa passion... et pourquoi pas donner des idées de créations à la carte (il rêve de tout faire...) ou de cadeaux pour cette fin d’année.

Vannerie Traditionnelle - Osier Vivant STAGES & ATELIERS D'INITIATION SUR DEMANDE. NOUVELLE BOUTIQUE

2, rue Rochefroide - AIXE-SUR-VIENNE

À LIMOGES !

12, rue du Temple - 87000 LIMOGES 44

POUR CCOLIM

EMMANUEL PUYBONNIEUX OSIERICULTEUR VANNIER


Artisans

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Tourneurs sur bois Ces artisans lisent dans les cernes des troncs, dans les pièces de bois, comme d’autres lisent dans les lignes de la main. Passionnés par leur matière, ils connaissent par cœur les essences de bois : bois faciles à travailler, comme le chêne, ou bois qui demandent plus de savoir-faire, comme l’amourette. Tout cet amour, cette complicité avec la matière, on les retrouve dans leurs créations. Chaque objet est unique, puisque chaque pièce de bois offre dessins de veines et motifs qui lui est propre. L’œil, la main de l’artisan révélent ces motifs, les mettent en valeur par leur travail au tour à bois. Retrouvez l’univers et les créations de deux tourneurs sur bois en Limousin.

Jean-Louis Janavel

Jimmy Viennois

Croqueur de pommes, il utilise principalement des bois locaux ou de France métropolitaine. Armé de gouges, bédanes, planes, racloirs et autres outils du tourneur entrant en action, les copeaux volent dans son atelier. Dans ce petit hameau situé à une dizaine de kilomètres de Guéret, ça sent bon le bois ! 7 Le Chier - 23000 La Chapelle-Taillefert www.danslebois.com

Cet artisan nous invite à l’écriture chic avec une palette de stylos en bois qu’il tourne dans son atelier situé aux portes de Bessines sur Gartempes. Sa passion du bois il l’expose les weekends sur les marchés locaux, à travers ses couteaux, mais aussi des porte-clés et autres objets de décoration Retrouvez-le sur Facebook : Stylos Chics du Limousin

Index

Merci à l’équipe Boislim pour leur accueil et leurs informations www.boislim.fr NOS ANCÊTRES : site-en-bois.net LE BOIS, DANS L’INDUSTRIE : www.ami-bois.fr www.prixnational-boisconstruction.org

BOIS DE CHAUFFE ET SCIERIES : - Scierie Moreau (photos GDM Pellets) www.gdm-pellets.fr - Scierie Labrue - Bram Rows www.bramwoodcraftingstudio.in

POUR CONSTRUIRE EN LIMOUSIN OSEZ LE BOIS LOCAL ! www.constructionboislimousin.com

TOURNEURS SUR BOIS : - Jean-Louis Janavel www.danslebois.com - Stylos Chics du Limousin

LA SYLVICULTURE IRRÉGULIÈRE : www.cfbl.fr - www.laforetbouge.fr

OSIERICULTEUR : Emmanuel Puybonnieux

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Se fermer, se clôturer « Intimisons » notre jardin

Aujourd’hui les clôtures doivent également prendre une dimension esthétique et être efficaces de suite. Il faut donc travailler des clôtures beaucoup plus mixtes où se mêlent bois, aluminium, pierre, acier corten et végétaux…. Dès lors que nous sommes en bordure de terrasse, d’une piscine ou devant une baie vitrée, l’effet doit être immédiat, nous n’avons plus la patience d’attendre 3 ans que les végétaux atteignent une taille satisfaisante pour se sentir chez soi. Les végétaux doivent être positionnés à des endroits stratégiques afin de dynamiser les linéaires de clôture, d’apporter de la hauteur ou de la densité d’occultation. Il y a des solutions très design adaptées à chaque style, chaque attente, à chaque jardin, il y a des solutions très design d’autres beaucoup plus traditionnelles ; des solutions opaques ou filtrantes. Enfin la clôture ne doit pas demander d’entretien, ou le moins possible. Il faut donc bien se renseigner sur l’évolution dans le temps de chaque produit pour ne pas se rajouter trop de contraintes. Pour conclure, aujourd’hui la clôture fait partie intégrante de l’esthétisme du jardin, elle doit être fonctionnelle, bien placée, bien étudiée. Elle peut également être le support d’autres accessoires, fils à linge, étagères, végétaux….

H AB IT T AT

Le fait de clôturer sa propriété existe depuis très longtemps, même si les méthodes ou matériaux ont évolués avec le temps, se fermer est toujours d’actualité. En effet, au départ les clôtures étaient composées de murets, palissades ou haies bocagères. Lors d’une nouvelle époque avec des propriétés de surfaces plus réduites, nous retrouvons murets et grillages, souvent doublés d’un écran végétal très dense, constitué d’une variété de plantes (Thuya, Lauriers…), taillé au carré. Ensuite sont venues les clôtures en panneaux soudés et les haies variées ou haies champêtres. Comme tout, les clôtures évoluent selon nos besoins, notre façon de vivre et le coût de la vie. Cela dit leur rôle est toujours le même : Sécuriser, Délimiter Masquer, Filtrer les regards, Se sentir bien chez soi, Protéger du vent, du froid et/ou du soleil Se fermer représente un investissement, il est donc judicieux de le faire à bon escient. Est-il nécessaire de se fermer partout à 2 m de haut, n’est-il pas plus juste d’étudier les vis-à-vis, les zones nécessitant plus d’intimité (Terrasse, piscine, SPA…).

Page réalisée avec notre partenaire www.rebeyrol.com Tél. 05 55 31 27 83 46


(Qu’il soit toujours l’automne) Ça y est c’est la rentrée, et certes les matinées sont un peu fraîches d’un coup, mais je suis toujours étonné d’entendre que la fin de la canicule signifie que c’est le début d’hiver ! Pas du tout les humains, rappelez-vous que ce n’est que la fin de l’été et le début de l’automne, la meilleure des saisons pour ceux qui vivent de la terre !

Ajoutons à cela que le jardin déborde dans tous les sens de récoltes de légumes si abondantes qu’il faut bien consacrer deux jours par semaine rien que pour faire des conserves. Et si cela n’était pas assez pour remplir nos besoins primaires, les arbres ont décidés de lâcher leur travail de l’année aussi. La fin des prunes marque la fin de l’été, et suivent les noisettes, pommes, pèches... et pommes encore. Si vous êtes attentifs, (et pas trop occupés) les framboises vont vous offrir un dernier plaisir gustatif alors que nous jouons aux jeux de stratégie contre les frelons dans notre compétition annuelle pour récolter les poires. Si vous exploitez vos propres microclimats correctement, vous pouvez aussi récolter des quantités étonnantes de raisins, de figues, de citrons et de kiwis. C’est le moment de se rassembler avec ses voisins pour valoriser ces

Sans l’ensolement de plantes résistantes au soleil, les ressources en herbe s’amenuiseraient En Limousin nous voyons nos paysans donner aux vaches le foin qu’ils viennent de faire. Le soleil caniculaire est une force oppressante et il faut que nous soyons vigilants afin que tout le monde ait assez d’eau, et pour les animaux, assez d’ombre aussi. Arrive l’équilibre automnale, avec une saison extrêmement belle et incroyablement généreuse. L’automne nous offre à la fois sa majesté visuelle qui change tous les jours et son abondance en ressources. Il n’y a pas mieux que l’automne, observons un peu ensemble. L’ouverture des poulaillers est accompagnée de levers de soleil magnifiques, de couches de brume striées sur le paysage, éclairées en toute nuances de violet, pourpre, rose, orange et même parfois de bleu. Chaque matin nous présente un océan de couleurs ponctué d’îlots formés par de grands arbres et des bosquets. Le temps d’un café, nous pouvons imaginer un autre monde puis le soleil chasse les fantasmes pour dévoiler les sculptures nocturnes des araignées, couvertes de perles éphémères qui décorent différemment le jardin chaque matin.

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HA BI TA T

Forever Automne


dernier cadeau de Dame Nature, les feuilles mortes, pour nourrir le sol du potager et assurer l’abondance de l’année suivante. L’automne, c’est aussi le plaisir des nombreuses fêtes agricoles, des moments importants pour se retrouver entre personnes qui vivent proches de la terre, pour comparer nos notes et partager les réussites, sans oublier de raconter nos échecs. La bière est bonne, les soirées sont fraîches et trés étoilées. On ressort nos petites laines, on organise des soupers autour d’un feu de joie, puis on retrouve un sommeil profond bien mérité. En allant à l’extrême de la permaculture nous pourrions imaginer vivre un jour dans un paradis d’abondance, dans un grand jardin partagé... Il faudrait d’abord que nous soyons plus nombreux à savoir jardiner, même si en pratique ce n’était que sur un balcon. Avec ce savoir-faire bien maitrisé par tous, nous pourrions aussi entretenir et profiter ensemble de chaque coin de rue.

H AB IT T AT

ressources. Un véritable travail de fourmis, fait dans la convivialité et le bonheur. La saison se termine avec la cave archiremplie, les champignons et les châtaignes à ramasser à la pelle en même temps que le

Andrew Williams

Jérémy FLEURY Place Lasvergnas - SAINT-JUNIEN 05 44 21 13 36

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Optimisez

votre arrosage !

L’eau est une ressource précieuse et le défi des années à venir est de concilier la beauté des espaces verts et l’économie d’eau : Cette contrainte est valable quelle que soit la finalité de l’arrosage.

Les étapes de votre projet 1 Une étude hydraulique Chaque besoin en arrosage nécessite une étude hydraulique et l’élaboration d’un plan. Le goutte-à-goutte pour un arrosage discret et précis. Les tuyères et leurs grandes sélections de buses pour les espaces irréguliers. Les turbines pour les grands espaces (pelouses, stades, golfs). Des secteurs d’arrosage sont ensuite définis en fonction de la taille de l’installation et de l’eau disponible sur le site.

Economiser l’eau devient une priorité : l’arrosage intégré permet d’optimiser la quantité d’eau en fonction des besoins de la plante. Utilisés dans les massifs, les rocailles, les potagers, les tuyaux goutte à goutte sont discrets et permettent d’arroser directement le pied des végétaux. Il existe donc sur le marché de l’irrigation un large panel de matériel pour satisfaire à ces exigences.

2 Niveau d’automatisation de l’installation Le plus basique : la commande manuelle. Plus sophistiqué : les programmateurs. Ils gèrent les heures d’ouverture et de fermeture des électrovannes par secteur d’arrosage. La haute technologie : La gestion centralisée : technologie qui permet de commander toute une installation à distance, avec une commande en tenant compte de paramètres recueillis sur le terrain tels les sondes d’humidités, les anémomètres etc. Le client final peut ainsi, grâce à un logiciel spécifique, visualiser et contrôler toute son installation d’où qu’il se trouve. Page réalisée avec notre partenaire. www.arrolimosin.fr Tel : 05 55 38 14 19

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HA BI TA T

ARROSAGE INTÉGRÉ = Economie d’eau + Gain de temps


PUBLI-REPORTAGE

Alpha Porcelaine Pour écrire une histoire, un message, un adieu, un rêve de façon insolite il existe diverses façons. Cela peut se faire sur une feuille de parchemin, sur une bande de sable, dans le ciel, sur un panneau LED… Il existe à Limoges un homme, Franck Pagnoux, qui a voulu écrire autrement ! Il voulait exprimer son amour inconditionnel de la région à travers

imagination, de la demande de ses clients, il crée, assemble, unit, superpose ses lettres sur des socles en bois aux formes et aux couleurs uniques... A travers ses créations, il souhaite « porter certaines valeurs »… Alphaporcelaine, sa société, se fait un point d’honneur à valoriser les entreprises locales pour concevoir les produits, pour les bois et pour la porcelaine. De belles rencontres autour de ce mariage, avec Barbabois et Fabien Fontaine qui crée les encadrements bois, Marc Roché « d’Art et de Fer », pour le métal. Cette aventure conjugue l’envie mutuelle de mélanger leurs histoires pour donner une autre dimension au bois, au fer et à la porcelaine. Pour cette dernière, Franck s’est tourné vers Les Porcelaines Arquié et Grégory Rosenblat, pour la conception des lettres et des chiffres, qu’il dépose sur leurs socles de bois et qui s’unissent pour créer messages, noms, enseignes logos... Ces créations sont aussi autant de cadeaux originaux à créer selon les besoins et thématiques de chacun... de grande qualité artisanale pour le meilleur mais jamais pour le pire.

un concept qui en valorise les richesses. Aussi a-t-il fait se rencontrer deux matières, deux symboles forts de cette terre limousine. Il unit le bois à la porcelaine pour le plus esthétique et le plus insolite des mariages. Au fil de son

L’ALPHABET EN PORCELAINE DE LIMOGES

www.alphaporcelaine.fr 50


Pour un évènement d’entreprise réussi ! La réalité virtuelle (nommée VR en anglais) est en pleine expansion. Chaque jour de nouveaux usages se développent. Tous les secteurs d’activités sont concernés. L’évènementiel, privé ou à destination des entreprises, n’y échappe pas.

tout événement, qu’il soit destiné à ses clients, prospects, partenaires… mais aussi à ses ressources humaines. Quel qu’en soit son usage : animations sensationnelles ou présentation de contenus créés sur mesure à l’effigie de sa marque… la VR a de multiples « pouvoirs ». Outil de motivation des équipes et de développement de leurs compétences, elle permet de présenter un produit ou un service. La réalité virtuelle est donc un moyen très innovant pour valoriser son image, pour mettre en avant un savoir faire ou un lieu d’exception. Outil de communication par excellence, que toute entreprise peut adapter à ses besoins, la VR offre la possibilité d’accéder à une technologie dont chacun a entendu parler mais que peu ont expérimenté ; ce qui participe sans doute à l’attrait pour cette technologie. C’est aussi un moyen efficace pour surprendre ses invités ! D’autant que, plus un souvenir est lié à la notion de plaisir, plus il s’ancre en nous. Nous retenons avec plus de facilité les moments et les détails qui nous marquent positivement et émotionnellement. Alors laissons-nous tenter par une expérience inoubliable ! Page réalisée avec notre partenaire XPVR

La VR est une prouesse technologique mais son concept est simple. A l’aide d’un casque, on est visuellement plongé dans des mondes virtuels créés à partir d’images réelles ou de synthèses. Découvrir l’espace, le corps humain, une destination de vacances, sa future maison, apprendre une langue, assister à un combat de dinosaures, voler... quelques exemples de ce que permet la réalité virtuelle. Des accessoires complémentaires stimulent les autres sens et favorisent l’illusion de réalisme. La possibilité d’interagir avec les mondes virtuels, transforme cette immersion hors norme en une expérience bluffante, comme si vous y étiez ! Génératrice de sensations, la VR est aussi un excellent vecteur d’émotions en tout genre. De la joie à l’émerveillement en passant par la peur ou encore l’euphorie, elle ne laisse personne indifférent ! Utilisée dans le cadre d’évènements d’entreprises, la réalité virtuelle permet de marquer durablement les esprits, de rendre inoubliable

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ENT R E P R I S E S

La Réalité Virtuelle


Les Bibliothèques

ENTREPRISES PRISES

Tout un monde à découvrir...

Une bibliothèque est un lieu où l’on conserve une collection de livres...Elles existent depuis l’antiquité, l’une des plus renommées était celle d’Alexandrie. L’invention de l’imprimerie au milieu du XVe siècle par Gutenberg a permis le développement du livre et donc, parricochet, le développement des bibliothèques tant dans leur taille que dans leur organisation. Certaines sont majestueuses, insolites, lovées sur une plage d’Australie, dans une cabine téléphonique londonienne ou à dos de chameau en Mongolie... aujourd’hui elles sont un lien entre la lecture et l’espace public : le Biblio Tren est une bibliothèque électronique déployée sur le réseau ferroviaire de Catalogne, le Biblioburro itinérant qui dessert des villages éloignés en Colombie à cheval, ou dos d’âne... Inventives, ludiques, les bibliothèques pour enfants sont particulièrement innovantes dans l’aménagement de leurs espaces et le design du mobilier. Ou encore l’exemple du Book Bike, un tricycle avec un grand coffre rempli de livres, une excroissance des bibliothèques sédentaires, qui sillonne les rues. Ces bibliothèques mobiles, se déclinent aussi sous forme de bateaux (sur les rives du Mékong ou au Bangladesh), de charrettes (en Israël) ou de paniers en osier portés par des volontaires (au Népal).

sur des bandes sonores pour des personnes aveugles ou malvoyantes. La Bibliothèque Multimédia de Guéret ou encore la Médiathèque de Nantiat ont mis en place une grainothèque afin de proposer aux habitants se s’échanger des plants de légumes et des graines. Depuis plusieurs années on voit apparaitre dans les villes et villages des boites à livres comme nichées dans des cabines téléphoniques transformées. Le principe est d’emprunter un livre, de le lire, de le remettre dans la boite ou d’y glisser un autre.

Bibliotheque numerique

La bibliothèque numérique est une bibliothèque en ligne ou électronique. Elle offre une collection de documents : textes, images, sons numériques (c’est-à-dire numérisés). Tous ces documents sont accessibles à distance via Internet. Les bibliothèques numériques ont vu le jour en 1994. Dans notre région il existe la Bibliothèque Numérique du Limousin où sont stockées des pièces intéressantes pour l’histoire régionale (www.bn-limousin.fr)

Ludothèque

Une ludothèque, c’est d’abord une structure qui fait découvrir à un public le plus large possible une sélection de jeux de société et de jouets choisis pour leurs qualités tant ludiques que matérielles. C’est ensuite les mettre à disposition de tous ceux qui le désirent en animant des moments conviviaux, pluriculturels

Elles ont évolué vers de nouvelles offres et thématiques comme Les véthitèques qui proposent via un abonnement mensuel ou annuel, l’accès à un dressing pour emprunter un ou plusieurs vêtements pour une durée donnée. Née en 2011, à l’occasion de la fashion week de Stockholm, la première en France est créée en 2013. Plus proche de nous, L’Association des Donneurs de Voix est une bibliothèque sonore située en Haute-Vienne et en Creuse. Des livres y sont enregistrés 52

En Roue Livres, c’est un camion atypique qui propose un service innovant de proximité alliant une qualité de choix et un conseil professionnel qui s’inscrit directement dans la diffusion, la promotion et le développement du livre et de la lecture.


d’Art et du Paysage / île de Vassivière, Peuple & Culture Corrèze / Tulle. L’emprunt d’une œuvre est entièrement gratuit sur les sites de la Bfm à Limoges et du CIAP à Vassivière.

La cinemathèque

Elle met à disposition œuvres cinématographiques, films sur DVD, photographies, affiches numérisées, revues de presse. La Cinémathèque collecte, classe, conserve les archives historiques de la Région. Elles sont soumises au contrôle scientifique et technique de l’État exercé par le Service interministériel des Archives de France (ministère de la Culture et de la Communication).

et intergénérationnels. 11% d’entre elles proposent leur service en itinérance, dans des minibus passant de commune en commune.

Bibliothèque « on line »

Médiathèque musicale

Une bibliothèque de campagne au cœur du Limousin ! Loin des entrepôts impersonnels et froids de la grande distribution, déployée au sein d’un ensemble de bâtiments historiques qui a reçu le label de la Fondation du Patrimoine, dans le site classé du manoir de la Font Macaire à Eymoutiers, l’agence d’architectes Brunnquell et André a conçu une éco-bibliothèque en chêne qui privilégie la lumière naturelle par de larges ouvertures sur le jardin intérieur et la forêt voisine. Après des siècles de vocation agricole, le domaine de la Font Macaire revit aujourd’hui grâce aux livres ! La bibliothèque est aménagée dans les anciennes écuries face au manoir. Bâtie à la fin du XVIe siècle, la propriété de la Font Macaire doit son nom à la charmante fontaine qui arrose sa cour intérieure. Elle est située à la sortie du bourg d’Eymoutiers, dans le paysage forestier des contreforts du plateau de Millevaches et du lac de Vassivière.

La Médiathèque musicale est un établissement de prêt entièrement consacré à la musique sous toutes ses formes et sur tous supports : disques, livres, partitions, dvd… Y sont conservés et préservés les documents sonores (vinyles, cd, vidéos,…). La Médiathèque musicale du Conservatoire à rayonnement régional est située rue Fitz James à Limoges. Elle est destinée à un public spécialisé en enseignement artistique (professeurs du Conservatoire, élèves musiciens...), mais aussi aux professionnels de la culture (choristes de L’Opéra de Limoges, professeurs en écoles de musique...). Elle permet d’emprunter des partitions musicales principalement, des disques compacts, des DVD (opéras surtout), des périodiques (La Lettre du musicien, Musurgia, Le Monde de la musique…), des livres. Cependant la consultation sur place est libre pour les personnes extérieures au Conservatoire. (www.crl-limousin.org)

L’arthotèque

L’’Artothèque du Limousin est une structure « hors les murs ». Les réserves de la collection de l’Artothèque sont situées à l’Hôtel de Région depuis juillet 2014, et abritent plus de 4300 œuvres. La collection de l’Artothèque du Limousin est diffusée sur l’ensemble du territoire régional. Elle ne dispose pas de lieu spécifique pour l’accueil des publics autre que ses réserves. Il est possible d’emprunter dans un des trois points de prêt Bibliothèque francophone multimédia de la ville de Limoges, Centre International 53

ENT R E P R I S E S

LA ROULOTTE, UNE LUDOTHÈQUE… A SAINT JUNIEN QUI PROPOSE : Ludothèque éphémère dans un lieu pour quelques heures, une journée… Une formation spécifique sur le jeu aux professionnels (Assistantes maternelles, animateurs, éducateurs, …) Animations intérieures...tout est possible. Trois tables de bar, un salon, une salle des fêtes, un gymnase… partout le jeu a sa place. Animations extérieures : un marché, une place, une rue à animer... Fêtes médiévales en costume avec des jeux auxquels les troubadours et saltimbanques jouaient déjà au moyen âge. Ludoséniors en résidences pour personnes âgées, maisons de retraite, EHPAD autant de structures pour dynamiser et réunir nos anciens autour d’un petit jeu ? ou encore - Ateliers scolaires et périscolaires et jeux à destination des personnes en situation de handicap... (ludobus-la-roulotte.fr)


Le Stone Balancing

Un équilibre sans fin et sans trucage !

LOISIRS

Cet art nouveau, nommé ainsi depuis peu, existe en fait depuis la nuit des temps sous d’autres formes et appellations : Rock Balancing, Upala Yoga, Cairn,...

tenir ? Il suffit à l’artiste de trouver trois points d’appui pour chaque pierre, afin de former un tripode naturel leur permettant de rester calées les unes sur les autres dans un équilibre parfait. Cet art requiert un sens aigu de l’observation et une importante capacité d’écoute de la nature. L’envie de vous lancer commencerait-elle à vous séduire ? Pour débuter dans cette technique, nous vous conseillons de commencer par les grosses pierres, où les points d’équilibre sont bien plus faciles à trouver. Une autre petite astuce ? Pour stabiliser vos œuvres, il suffit de placer une grosse pierre au sommet de votre création, elle permet d’assurer une grande stabilité car Dame Nature reprendra vite le dessus avec une bourrasque impromptue ou une force décuplée du torrent. Quel est l’origine de cet art ? Cet art nouveau était en réalité connu sous d’autres formes par le passé. En effet, les explorateurs et alpinistes se servent de ce qu’ils appellent « cairn » (un amoncèlement fait de pierres et construit par l’homme) pour s’orienter dans les montagnes et communiquer entre eux, non à des fins esthétiques comme le Stone Balancing. Il y a aussi eu le Upala Yoga : Upala signifie « stone » en sanscrit, et le yoga est souvent décrit comme l’art permettant d’équilibrer sa balance intérieure. Même si la définition primaire du Stone Balancing ou Rock Balancing réside en un art esthétique, il n’en reste pas moins un sport en tant que tel, très proche du yoga. C’est, en effet, une technique qui demande du calme, de la concentration, d’être à l’écoute du moment présent, et non accaparé par les craintes du passé et les peurs de l’avenir. Il faut savoir stabiliser son corps et son esprit pour arriver à stabiliser ses pierres. Le précurseur de cette technique est le canadien Michael Grab, qui pratique cet art depuis 2008, dans les endroits les plus insolites de la planète. Pour lui, le Stone Balancing constitue une véritable méditation quotidienne afin

Le Stone Balancing est l’art d’empiler des pierres dans un équilibre parfait et en pleine nature. Il demande de savoir maîtriser les éléments d’une part, et sa propre personne d’autre part. Cette technique du « Land Art » est un véritable exercice où la patience demeure la reine des vertus. Il exige également beaucoup d’humilité et de calme, car ce que vous mettez des heures à créer, Dame Nature vient vous l’enlever en moins d’une seconde. La seule façon de conserver les œuvres passe par la photographie ou la vidéo. L’artiste démarre par la recherche du lieu idéal, empreint de spiritualité, de mystère, de beauté, un spot (c’est ainsi qu’il l’appelle) où la nature règne en maître absolu. Nombre de créations se font souvent en rivières, un lieu mystique où l’on perçoit mieux la force surprenante et sans appel des quatre éléments, notamment l’eau. Puis, vient le temps de la recherche de pierres, petites ou grandes, rondes ou ayant une forme originale, une couleur qui se marie bien dans le paysage ou qui au contraire tranche. Une fois rassemblées, certains artistes préfèrent laver leurs trouvailles afin de leur rendre leur véritable beauté. Enfin, la création peut débuter. Elle peut durer des heures, devoir être recommencée maintes et maintes fois avant de tenir. Il faut savoir jouer avec les points de pression de chaque pierre, la gravité, le contrepoids. Comment cet amoncèlement de pierres peut-il 54


LO I S IR S de retrouver une grande sérénité intérieure, de se sentir en parfaite symbiose avec la nature. Cet art sera d’ailleurs bientôt reconnu mondialement grâce à son introduction dans le prestigieux festival du Land Art au Texas « Rock Stacking World Championship » en mars 2019. Une compétition mondiale sera ainsi ouverte aux professionnels et aux amateurs dès 8 ans ! En France, l’artiste le plus populaire reste Emmanuel Fourcade, alias Manu Topic. Il a quitté son métier de tapissier pour s’adonner à sa passion sur un terrain de jeu extraordinaire : les Hautes-Pyrénées, où des spots insolites se cachent au creux des montagnes et torrents. Pour Manu Topic « Le stone balancing est un art, un hobby, une façon de méditer, un art de vivre. C’est tout ça à la fois. » Il passe des journées entières à élaborer ses créations au cœur d’une nature sauvage. Toutefois il l’avoue lui-même, cette symbiose avec la nature est parfois rude et nécessite en outre un équipement adapté afin de pouvoir faire face aux conditions météorologiques capricieuses : combinaison étanche, tenue polaire, anti-ronces…Etc. Au-delà d’une passion, le Stone Balancing devient pour lui une véritable nécessité, comme il le dit « J’ai le besoin vital d’être au contact de la faune et la flore. Je peux partager un bel instant avec la nature… sans laisser de traces ». Oui, cet art réalisé en parfaite symbiose avec Dame Nature impose à l’artiste d’être le plus transparent possible dans sa création s’il veut faire émerger cette beauté, cette force ensorcelante. C’est aussi l’impression qu’il ressort des œuvres de Franck et de son fils Alex, fondateurs du collectif Rock Balancing. Ils exercent leur art dans le nord de la France, principalement

en Bretagne, le pays des elfes, contes et légendes… Y aurait-il vraiment de la magie derrière le Stone Balancing ???

Le Limousin ne serait-il pas précurseur dans cet art ?

Terre préservée, peuplée d’une quantité impressionnante d’arbres, traversée par de nombreux et enchanteurs ruisseaux, le Limousin rayonne de par sa nature intacte. Ce territoire n’est-il d’ailleurs pas le berceau de contes et légendes anciennes ayant attrait à la nature. L’une d’elles, serait peut-être même à l’origine du Stone Balancing, et remonterait à des millions d’années… « Les Pierres Jaumâtres » à ToulxSainte-Croix, en Creuse. L’incertitude demeure, mais l’amoncellement de ces plus de quarante blocs de granit géants surprend et suscite les plus vives interrogations quant à la faisabilité d’une telle structure. En effet, à y regarder de plus près, nous nous demandons comment cela peut-il tenir…tout comme certaines œuvres de Stone Balancing. Sauf que le mérite de cette création reviendrait aux dieux qui, selon la légende, d’après les dires des lutins, auraient changé des géants en pierre pour les punir de leur curiosité envers eux. Peut-être est-ce pourquoi certains se prêtent à dire que les lutins seraient responsables de quelques œuvres de Stone Balancing… Toujours est-il qu’il suffit de se promener dans le Parc National Régional ou au détour de petits sentiers, pour y découvrir un terrain de jeu adapté aux passionnés de Stone Balancing, leur promettant de somptueuses et ensorcelantes créations. Céline Lucas 55


Faites votre B.A. Sportive Courez utile !

Une nouvelle activité à la mode débarque en France, elle nous vient tout droit de la Suède : le Plogging ! Qu’est-ce donc que ce nouveau mot ? Il s’agit en fait de la contraction de deux mots : « Plocka upp » (qui signifie ramasser en suédois) et « Jogging ».

Remontons à ses origines et partons en Suède !

ussi le faire en marchant : cela fait du bien de s’aérer et cela devient une balade utile, adaptée à toute la famille, les p Lorsque le sportif Erik Ahlström s’installe à Stockholm en 2016, il est sidéré de trouver autant de déchets sur son parcours de course à pieds. Dans un premier temps, il décide de les ramasser pour le bien-être de tous, puis il décide d’aller plus loin. Ainsi nait l’idée de créer le collectif PLOGGA. Il développe aussi une application permettant de faire le suivi de son Psst… e ir fa plogging (parcours, durée, le i ss au ez Vous pouv ant : calories brûlées et déchets ch ar en m récoltés). Il part du principe en bi du it fa cela t en vi qu’ensemble nous sommes de la ce et de s’aérer e té ap plus efficaces, que l’entread , ile ut de une bala ts ti pe aide est la clé du succès, s le e, ill m fa à toute la ! et que nous sommes ds an gr s le e comm tous concernés par les problèmes écologiques et de propreté de la planète. Son mantra est simple « Un corps sain dans un environnement sain » ! Pour pratiquer le plogging, il vous suffit d’enfiler votre plus belle tenue de runner, bien flashy histoire d’être remarqué, puis de vous munir d’un sac poubelle et de gants. Ensuite, en avant pour la course ! Partez à l’assaut de votre parcours, habituel ou non, selon vos envies et courez tout en ramassant tous les déchets rencontrés : canettes, bouteilles en plastique, papiers, mégots…etc. Une fois de retour, il ne vous reste plus qu’à peser le tout et poster une belle photo sur vos réseaux sociaux, de façon à sensibiliser vos contacts.

LOISIRS

Le plogging a plusieurs vertus puisqu’en le pratiquant vous réalisez un entraînement fractionné, enchaînant les phases de course, de marche, et les arrêts « ramassage ». S’y ajoute du renforcement musculaire en vous baissant en « squats et fentes » pour récolter les déchets (si, si, c’est bien mieux que de se pencher tout simplement, ainsi, vous prenez soin de votre dos en sollicitant d’autres muscles). Certains runners ont posté sur les réseaux sociaux des totaux de 2kg de déchets récoltés pour 9 km de parcours ! Vous imaginiez autant de déchets sur une si petite distance ? On comprend tout de suite mieux comment le septième continent a pu grandir aussi rapidement ! Il est important de mettre en avant les initiatives positives et à notre échelle quotidienne, qui voient le jour. Le plogging en fait partie ! En France, le plogging s’est d’abord développé grâce à un homme, Nicolas Lemonnier, ostéopathe de formation, fan de course à pied et ayant la volonté de faire un geste pour sa ville et ses habitants. En janvier 2016, il fonde son association, la Run Eco Team, qui depuis connait une croissance exponentielle. Il faut dire que voir un runner s’arrêter parfois tous les mètres, muni de son sac poubelle, en train 56


A vos smartphones ! LA RUN ECO TEAM a développé sa propre application. Une fois votre course terminée, enregistrez votre parcours, qualifiez la propreté du circuit et postez une photo de votre collecte avec son poids sur les réseaux sociaux : une belle manière de sensibiliser autour de vous et d’échanger avec le collectif sur les parcours propres et ceux qui ont encore besoin d’aide ! de ramasser des déchets, cela interpelle ! De 800 adhérents en 3 mois, elle est actuellement passée à plus de 20 000 membres dans plus de 103 pays. Elle organise près de 400 évènements de plogging par an, de quoi contribuer activement au nettoyage de notre planète ! Aujourd’hui de nombreuses personnalités publiques de tout horizon (économique, politique, sportif…etc.) en font régulièrement la promotion.

LO I S IR S

« Que certaines personnes peuvent être sales et sans respect ! » Ces allégations font écho chez vous ? C’est normal, nous sommes issus de Dame Nature, il est donc logique qu’au plus profond de nous-mêmes nous soyons concernés par ses problématiques, et il est bien plus agréable de se promener dans des lieux propres plutôt que de slalomer entre des déchets plastiques jonchant le sol !

Photo : World Clean Up Day 2018

Alors à vos baskets et sacs poubelle : Partez... Ploggez !

Et si l’on prenait ce concept dans le sens inverse ? Le plogging s’adresse certes en priorité aux sportifs, aux runners, qui veulent se rendre utiles, pratiquer un sport un peu plus complet que la course à pied et sensibiliser le public sur la propreté de Dame Nature. En Limousin, il existe de nombreuses associations ou collectifs en lien avec l’environnement, bien plus que d’associations de runners… De nombreuses sorties sont faites en nature avec pour objectif le nettoyage de zones données. Nous nous souvenons encore de ce reportage sur la télévision locale qui avait choqué le grand public, où 145 élèves du Lycée Agricole des Vaseix avaient organisé une opération « Nettoyons la nature » pendant 2 heures, le 13 octobre 2017. Plus d’une cinquantaine de sacs poubelle avaient été remplis, de quoi éveiller les consciences et marquer les esprits ! Preuve en est que nous sommes nombreux à être sensibilisés aux problématiques environnementales. Dynamisons et rendons attractif et ludique le ramassage des déchets ! Si vous doutez encore, je suis sûre qu’au fond de vous, vous vous êtes un jour dit ces choses : « Quel gâchis pour notre planète et les futures générations, de voir tous ces déchets dans la nature ! »

Et nous en Limousin ?

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Le 15 Septembre dernier à Limoges, a eu lieu une opération de ramassage des déchets en Bord de Vienne. L’opération World CleanUp Day 2018 consiste à éveiller l’attention sur la prolifération des déchets abandonnés, provoquer une prise de responsabilité face à l’impact des nuisances que cela engendre aujourd’hui et les conséquences de cette pollution environnementale. Le 15 septembre 2018, lors du World CleanUp Day, 130 pays se sont mobilisés pour nettoyer la planète, ce qui en a fait la plus grande action civique positive du monde. À Limoges, une opération collective de nettoyage des bords de Vienne a donc eu lieu le samedi 15 septembre, organisée par le Pôle Environnement Nouvelle-Aquitaine, à l’initiative de son adhérent Aquassay et avec le soutien de l’Aliptic et d’ESTER Technopole. Limoges Métropole a également soutenu l’opération avec notamment la gestion des déchets collectés. 30 personnes ont répondu à l’appel et plus de 30 sacs ont été remplis (9 sacs de déchets recyclables, 21 de Non Recyclables et 4 de verre).


Nettoyant sol naturel

r 1 litre e s i l a é r r u Po ur sol, o p t n a y o t t de ne t: il vous fau

re - Eau 1 Lit upe nc 1 c. à so la B e r ig a - Vin de ate de Sou n o b r a ic B e 2 c. à soup ree e de Tea T ll e ti n e ss E - Huilenfectante) (dési e Citron ssentietllae ndtiseptique) - HuiletéE ee (bac ricid arin lle de Rom e ti n e ss E e - Huil bactérienne) (anti : - Matéflraieclon élange o 1 cipient pour faire le m o 1 ré tonnoir o 1 en illère o 1 cuini fouet o 1 m rre gradué o 1 ve

Astuce

Le nettoyant sol est incolore. Collez une étiquette sur le flacon pour aide mémoire ! Vous pouvez modifier les huiles essentielles pour avoir un pouvoir détergent ou un parfum particulier, vérifiez bien leurs propriétés.

LOISIRS

Préparation, en seulement 5 minutes !

Mise en garde

Il suffit de mélanger tout simplement tous les ingrédients. Tous les ingrédients et matériels sont disponibles au Washing Bar des Oiseaux Malins - Libre Service.

Laisser ce produit hors de la portée des enfants. Ne pas utiliser ce produit sur la peau. Plein d’autres recettes sur consoglobe, aromazone…

Utilisation

Page réalisée avec notre partenaire Les Oiseaux Malins 63 rue Montmailler 87000 Limoges

A chaque utilisation, mélangez 1 à 2 bouchons du mélange dans un seau d’eau chaude. Ouvrir les fenêtres et aérez la pièce le temps du séchage.

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Gentillesse et douceur ! L’alpaga est le plus petit des camélidés. Sa taille au garrot est en moyenne de 90cm et ne doit pas dépasser 100cm, ses oreilles sont droites et courtes. Un alpaga peut vivre jusqu’à 20 ans. L’alpaga descend de la vigogne, il a été domestiqué par l’homme dans le but de produire en abondance une fibre fine, douce, chaude. Les animaux qui ne possèdent pas une laine de qualité sont souvent destinés à vivre une vie d’animal de loisir. Grâce à leur gentillesse et à leur intelligence, les alpagas font le bonheur des particuliers.

En Limousin plusieurs élevages d’alpagas existent, sur les landes de Peyroux en Corrèze, Dominique Pays a commencé son élevage en 2016. A deux pas de Nouic, en Haute-Vienne, Yvonne Gardner et Nigel Ashton élèvent leurs alpagas depuis 2011. Aujourd’hui plus de 50 toisons multicolores sont leurs compagnons quotidiens. Ils les élèvent pour la reproduction, leur laine et leurs animaux sont régulièrement primés à des concours. En avril 2018 ils ont remporté un nouveau prix, grâce à une de leurs femelles, lors du « Salon International des Alpagas » à Saint Yrieix-La-Perche. La gentillesse, en plus de la douceur de ces animaux ne font qu’aujourd’hui de plus en plus de personne les adoptent comme animal de compagnie, mais il est important de ne pas avoir qu’un seul congénère, il serait malheureux.

Il existe deux espèces d’alpagas, Le Suri et le Huacaya. Les deux sont élevés en France pour leur toison. Le premier se distingue par sa longue fibre soyeuse qui pousse et pend en longues « dreadlocks » ou mèches. Sa douceur et son lustre lui confère une première marche sur le podium du marché mondial de la fibre. La population de Suri représente seulement 5% des alpagas mondiaux. Le Huacaya est plus répandu, sa toison ressemble à celle d’un mouton vu de l’extérieur, épaisse et dense elle donne une fibre avec une tenue souple, d’un brillant éclatant. Les critères d’évaluation de la laine chez l’alpaga sont la finesse, la brillance, la densité, le crimp (l’ondulation naturelle de la fibre), la longueur et l’uniformité.

LO I S IR S

Les Alpagas

Chez Philippé 87330 Nouic www.bonheur-alpacas.com

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Résumé des précédents numéros...

INTERACTIONS

Janet a découvert le concept de l’éco-village du Clidou. Le concept lui plait bien même si elle imagine difficilement le transposer en Australie vu les distances entre deux fermes. Elle se retrouve attablée aux côtés de Pierre lors de la soirée « collective » trimestrielle, au milieu des éco-villageois.

Le dénouement

de la nouvelle participative ! La soirée bat son plein, les convives sont chaleureux, les plats confectionnés par tous avec les légumes du potager, la production locale et le cidre mis en bouteille par Jérôme à la fin de l’automne remplissent les estomacs et apportent encore plus de chaleur à cette soirée festive. Janet apprécie cette ambiance toute simple de partage et de mise en commun du repas. A sa gauche se trouve Roselyne

avec qui elle prend plaisir à échanger. « Alors Janet, comment se passe ton séjour ? » lui demande celle-ci. « Je passe un excellent moment, mes quelques mois passés ici avec Pierre et sa famille m’ont permis de mieux connaitre votre belle région et de progresser dans mes connaissances en français. Le Limousin est vraiment une terre généreuse comme ses habitants. Malheureusement je 60

vais devoir vous quitter dans quelques jours ». « Tu repars déjà, il faut alors immortaliser cette soirée et demander à Pierre de faire de belles photos que tu pourras regarder et montrer chez toi quand tu auras le blues du Limousin... » répond joyeusement Roselyne. « Je repars dans 3 jours exactement, dès demain je vais aller remplir mes valises de souvenirs, de la porcelaine bien évidement mais aussi de


l’avez dit

« J’ai adoré lire votre magazine. Je ne saurais comment l’expliquer. Je tombe parfois sur des revues, je ne me souviens pas en avoir terminé une. Votre magazine m’a fait découvrir des lieux, des personnages, des initiatives. J’ai même pris des contacts pour éventuellement travailler avec eux ! C’est génial ! Un grand merci à toute votre équipe et un grand bravo pour la façon de traiter les sujets et la fluidité de vos articles. » Leïla

INTERACTIONS

Vous nous

« Excellent magazine contenu intéressant et enrichissant je recommande ! ! » Romain

Photo Stéphane Rayat

quelques conserves alimentaires pour faire déguster vos spécialités à ma famille. Les normes d’hygiène et la distance me limitent un peu dans ce que je peux rapporter ». « Oui, c’est vrai tu as quelques heures de voyage devant toi, si seulement l’hyperloop était déjà en fonction tu serais chez toi en quelques heures ». Les yeux de Janet tout à coup s’écarquillent avec stupéfaction « Hyperloop ? ». Alors

« Une belle équipe de passionnés, généreux dans leurs échanges, des invitations à vivre autrement et plein de dynamisme pour un magazine élégant, porteur de belles idées ! Hâte de découvrir le prochain...et tous les autres ! » Véronique

z e u n i t n o c Merci, . . . e r i r c é s u o àn

Pierre lui explique le concept de ce moyen de transport futuriste qui doit prochainement être étudié dans le secteur de Droux au cœur d’un centre d’essai. « Wonderful ! » s’écrie Janet, reprenant un instant sa langue maternelle. « Ce serait formidable, cela me permettrait de revenir plus souvent vous voir et profiter de mon ami Pierre », dit-elle en le prenant avec affection par le cou. « Toi aussi, en quelques 61

heures, tu pourrais venir te promener dans le bush avec moi et admirer les kangourous puisque tu en rêves ». Décidément, pense Janet, ce petit coin de France, le Limousin dont elle est tombée amoureuse a vraiment des atouts cachés qu’elle aura plaisir à revenir découvrir dès que possible et qui sait peutêtre un jour en empruntant le train du futur.


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