RACINES Limousin Magazine n°11

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avec l’app ARGOplay

Printemps 2021 - N°11

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Magazine gratuit

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SENI CAR VIVRE AUTREMENT

N°11

PRINTEMPS 2020

EDITO Avec le printemps l’envie de faire le plein d’énergie se fait sentir ! Nous nous sommes donc penchés sur le sujet au sein du focus de ce numéro, afin de recharger, nous aussi, nos batteries à l’issue de cette année si particulière. Racines Limousin 11 arrive juste après le premier Hors-Série Habitat qui nous le souhaitons vous a donné une multitude d’idées et de solutions sur les différents axes abordés. Nous continuons, avec toujours autant de plaisir, dans celui-ci, à vous informer, vous guider, à vous présenter de beaux sujets, de belles personnes qui nous l’espérons sauront vous séduire et vous sortir de votre quotidien, le temps de la lecture. N’hésitez pas à nous laisser vos commentaires sur nos pages Facebook ou par mail, vos retours sont toujours très appréciés. Belles lectures et énergies positives à vous ! L’équipe Racines Limousin

Directeur de publication : Jean-Marc TRANCHANT - 06 87 84 76 26 Responsable d'édition : Victorine BACCOUNNAUD 06 87 65 21 17 - vb@racines-magazine.fr Conception graphique : Fabienne MORELLI - LIFACOM - fmorelli@agencelifacom.com Publicité et partenariat : Nathalie TRANCHANT, Estelle BERNERON, Nourre MOREAU & Victorine BACCOUNNAUD vb@racines-magazine.fr ou 06 87 65 21 17 Imprimeur : GDS Imprimeurs - Limoges (87) Éditeur : SAS Compagnie COLIM Siret : 80365060500014 Bureaux : 1 rue de Bellac - 87100 Limoges Dépôt légal de parution : ISSN 2558-1325 Magazine gratuit imprimé à 10 000 exemplaires. Liste des points de distribution : A retrouver sur notre site internet : www.racines-magazine.fr Vous souhaitez paraître dans RACINES Limousin ? Pour tout renseignement ou pour une insertion publicitaire, contactez Victorine BACCOUNNAUD - 06 87 65 21 17 ou via notre Page Facebook

Magazine offert grâce à nos annonceurs et partenaires. 3

NOTES À L’ATTENTION DES LECTEURS : Nous nous engageons à vous offrir des informations actualisées et exactes, données à des fins indicatives. Le caractère trimestriel du magazine peut amener un décalage dans la temporalité des informations. Cependant, le magazine RACINES ne saurait être tenu pour responsable d’erreurs, d’omissions ou des résultats qui pourraient être obtenus par un mauvais usage de ces informations ou de quelque dommage que ce soit intervenant suite à l’utilisation de ces informations. Le contenu des articles ne doit pas être utilisé sans l’avis d’un professionnel du secteur d’activité concerné. Si vous souffrez d’une pathologie ou d’une fragilité spécifique, demandez l’avis de votre médecin. Le magazine et chacun des éléments qui le compose relèvent de la législation française relative au droit d’auteur, aux bases de données et à la propriété intellectuelle. La marque RACINES Limousin est enregistrée à titre de marque en France. Toutes les autres marques citées Ne ratez aucune sont la propriété de leurs titulaires respectifs. parution du magazine ! Toute reproduction, représentation, Recevez chez vous, Racines publication, transmission, ou plus généralement toute exploitation non Limousin en version papier. autorisée de ces éléments, engage votre responsabilité et est susceptible Pour 24€ de frais d’expédition d’entraîner des poursuites judiciaires, vous recevez 4 numéros de notamment pour contrefaçon.

RACINES Magazine Limousin. Contactez-nous vb@racines-magazine.fr ou 06 87 65 21 17


PA G E S 8 – 9

Eric Celle : Un savoir-faire dans la peau !

PORTRAITS

PA G E S 2 2 – 47 PA G E S 1 0 –1 5

FOCUS

Le Sport au travail : Que des bienfaits !

Regards sur les Energies...

RACI Les caravanes passent ! La Caravane photo

Je Vis Local : Consommer local et gagner des cadeaux

DÉCOUVERTES

PA G E S 1 6 – 2 1 Les bienfaits de la digipuncture

Sonothérapie / Sonologie : L’art de remettre son corps au diapason

Zoothérapie : la médiation animale comme support du bien-être

BIEN-ÊTRE

PA G E S 4 8 - 5 0 Piscines Ludigom : Le bassin lagon à vos couleurs Le béguinage : Un mode de vie solidaire

HABITAT 4


RACINES Limousin PRINTEMPS 2021

INES PA G E S 5 1 - 5 6

Concept Nettoyage : Ensemble, nous ferons bon ménages ! Du quinoa en Limousin ? La ferme de Clément Tallerie

La laiterie de la Voueize : Transmission et innovation Limoges Enchères

ENTREPRISES

PA G E S 5 8 - 6 2

Le billard français, discipline rigoureuse Jardin à la française ou la perspective maitrisée

Le jardin anglais, charmant tableau d’une nature maitrisée Rebeyrol : Tous acteurs du monde de demain…

LOISIRS & JARDINAGE Contributeurs :

Esperluette, Nathalie Tranchant, Victorine Baccounnaud, Helene Peyrot, Manon Penaud^, Claire Brisson. Merci pour le temps accordé à : Rebeyrol, Limoges Enchères, Concept Nettoyage, Cyril Brunie (Limoges Métropole), Georges Delangle : Les amis de la Creuse, La mairie de Bourganeuf.

Sources et Crédits photos :

Helene Peyrot, Stephane Rayat, AliciaBK, La Caravane Photo, Hatha Yoga Limoges, Clément Tallerie, flickr, Pixabay, planete-energies.com, ENGIE Green, leshorizons. net, SHEM, photo-by_Dani-7C3Pixabay.

Contributeurs

pour ce numéro

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Un p’tit air de printemps !

Photo : AliciaBK


Eric Celle Un savoir-faire dans la peau !

PORTRAITS TRAITS

Eric Celle est un jeune homme simple et passionné. Il ne lit pas beaucoup et pourtant, il connaît mieux les livres que n’importe qui. Il est artisan- relieur, un des derniers en Limousin. Il restaure depuis 17 ans livres, manuscrits, brochures… et confectionne également des objets de bureau en cuir, tels que des sous-mains ou des coffrets. cet effet arrondi aux beaux livres. Je me retrouve ainsi coincé dans une presse à endosser pour me créer un joli dos bombé. Eric continue en faisant le mors, il modifie la structure du bloc de feuilles afin que le lecteur puisse ouvrir ma couverture aisément. Voici mes pages insérées entre deux couvertures cartonnées. Puis, à l’aide d’un outil adapté, il crée le rainage vertical au niveau de l’arrête gauche du bloc de feuilles, réalisant une gouttière permettant à cette couverture de s’ouvrir facilement. La troisième étape consiste à faire des trous dans le carton et d’y passer des rubans préalablement cousus au dos du bloc de feuilles. Les couvertures cartonnées sont bien positionnées et j’ai la sensation d’avoir une gaine de maintien, de reprendre ma forme initiale. Si les couvertures sont en carton, la tranche du livre sera en papier cartonné, c’est la quatrième étape. Il s’agit de découper un « faux dos »

Je suis une triade de livres, aimée, lue maintes fois, reprise en mains. Aujourd’hui si les mots et les émotions que je transmets restent présents, j’ai perdu de mon éclat, de ma candeur, de cet attrait perçu par ce petit enfant, à qui j’ai été offert par son grand-père. Un livre demande de l’attention, son plus grand ennemi est la manipulation humaine. Ce jour je vais à la rencontre de celui qui va, par son savoir-faire, me redonner vie. Me voici éparpillé sur le plan de travail d’Eric, il faut choisir les coloris du cuir, les matériaux qui vont être utilisés. Différentes étapes sont nécessaires pour la restauration d’un livre, à commencer par coudre les pages entre elles. Ensuite, il faut créer la couverture, la partie cartonnée. C’est la « reliure de conservation » qui protège le livre de l’humidité, de la poussière. Me voilà pris en mains pour sept étapes cruciales. La première consiste à découper du carton à mes dimensions. La seconde, l’endossure, donne

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PO R TR A I TS

dans du papier au lourd grammage. On arrive ainsi à la cinquième étape, et non la moindre : l’emboitage. C’est le montage de la matière sur le corps de l’ouvrage, « la pose du cuir ». Pour moi ce sera une couverture en peau de veau, Limousin oblige ! Eric colle le « faux dos » sur le cuir côté chair. Il doit ainsi délicatement positionner la peau afin que le papier cartonné épouse parfaitement l’arrondi du livre. Le cuir vient ensuite se coller sur mes deux couvertures. Les remplis sont la sixième étape. Il s’agit simplement de plier la matière qui dépasse vers l’intérieur du livre. Enfin, la dernière étape est le collage des gardes. On va coller les pages de garde avec

Après 17 ans dans l’entreprise qui l’a formé Eric, il décide d’arrêter. En cherchant un nouveau travail, il se rend dans une imprimerie où le patron, M. Maugein, lui fait remarquer l’exclusivité de son savoir-faire. Et lui conseille de s’installer à son compte. La dernière relieuse de Corrèze a cessé son activité quelques années auparavant. Pour Eric c’est une véritable révélation. » Il ouvre un local pour satisfaire des particuliers, des institutions ou des entreprises. Il crée également des coffrets pour les livres ou autres rangements, des pots à crayons, du mobilier de bureau… Tout ce qui touche à l’art de la gainerie. Eric a déménagé son atelier à Saint-Viance en décembre 2020. Son savoir-faire lui a permis de tenir entre ses mains des ouvrages d’une grande valeur. Les plus anciens datent du XVe siècle ! « Un jour, j’ai pu travailler sur un manuscrit extraordinaire. Des oiseaux de l’Himalaya y étaient peints à la main et seuls cinq exemplaires existent dans le monde ! Ce livre des années 1800 est certainement le plus beau en valeur et en qualité que j’ai eu le privilege de restaurer. »

du simple papier ou encore des charnières, un tissu que l’on dépose notamment pour masquer les rubans. Me voilà prêt ! Il ne manque plus que le titrage. Place à la dorure. Je vais à nouveau briller ! Pour cette étape, Eric utilise un composteur, une sorte de poinçon personnalisable dans lequel il insère les lettres pour écrire mon titre. A l’aide de l’outil, il commence à me tamponner le dos d’un geste précis et rigoureux. Il chauffe ensuite le composteur, la température étant différente suivant le cuir utilisé. Ça va chauffer, mais il faut savoir souffrir pour se refaire une beauté ! Il me recouvre d’une feuille d’or et réitère son geste pour « composter » les mots. L’or s’incruste sous la chaleur des lettres de bronze. Ainsi, la magie opère et le petit garçon, devenu un beau grand-père, va me retrouver prochainement avec en souvenir ses initiales et celles- de son grand-père gravées elles aussi en lettres d’or pour immortaliser et transmettre mon histoire à ses petits-enfants. Comme moi n’hésitez pas à faire une cure de jouvence dans les mains d’Eric qui continue à soigner les pages tout en écrivant sa propre histoire. Nathalie Tranchant et Hélène Peyrot

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Le sport au travail

Que des bienfaits ! On dit que pour être en bonne santé, il

Pourquoi faire du sport au travail ?

est bon de marcher 30 minutes par jour.

DÉCOUVERTE VERTE

Les bénéfices du sport au travail sont sans apFaire le choix de se dépenser aux côtés de ses

pel tant pour le salarié que pour l’entreprise. Cela

collaborateurs, cela peut aussi se faire au sein

stimulerait les employés, augmenterait leur pro-

même d’une entreprise. Elles sont de plus en

ductivité entre 3% et 9% et leur rentabilité entre

plus nombreuses à le proposer, offrant l’accès

4% et 14%. De plus, ils seraient plus concentrés

à diverses activités sportives. Cela peut se ma-

et en meilleur santé. Le sport en commun rédui-

térialiser sous différentes formes :

rait drastiquement l’absentéisme et le nombre

Une salle de sport aménagée au sein de

d’arrêts maladie. Sans oublier l’ impact positif sur

l’entreprise avec des machines de muscula-

l’espérance de vie des sportifs salariés. En outre

tion.

une meilleure forme physique est souvent ac-

Des coachs sportifs se déplacent et pro-

compagnée d’une baisse significative du stress

posent du yoga pour la détente ou de la mus-

lié au travail.

culation pour le renforcement musculaire aux

L’ambiance collective est aussi un point fort.

salariés… La diversité de sports ne manque

Lorsque les employés assistent ensemble à un

pas et dépend aussi du matériel nécessaire.

cours, ils peuvent se découvrir sous un nou-

Si un employeur souhaite rendre le sport

veau jour et se soutenir lorsque l’effort devient

accessible à ses salariés, mais qu’il n’a pas les

pénible. Une nouvelle cohésion de groupe voit

infrastructures nécessaires, il peut aussi four-

le jour en plus de nouvelles amitiés. Cela peut

nir des pass-accès à une salle de sport. Chacun des salariés peut se donner rendez-vous pour une course à pieds en groupe. On renforce ainsi la cohésion de groupe, et la complicité entre salariés !

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©Hatha Yogo Limoges

Pauline Trassard, professeur de yoga à Limoges, se déplace parfois en entreprise. « Au fil des séances, on voit clairement la différence. Le groupe s’unit, des amitiés se tissent, la timidité s’estompe. On remarque aussi que les séances permettent de déconnecter de la journée de travail, ce qui a un réel impact sur le stress. Les personnes vont profiter de ce moment pour se concentrer sur elle-même et non plus sur les tracas du quotidien qu’ils soient professionnels ou familiaux. En tant que formatrice au yoga, je dois admettre que les pratiquants bénéficient d’une meilleur gestion de leurs émotions et de gain de confiance en eux. Ils ont également un meilleur maintien du haut du corps, donc moins de douleurs musculaires. » aussi impacter le côté hiérarchique d’une en-

Le sport au travail n’aurait donc que des bien-

treprise ; si un dirigeant décide d’accompagner

faits. Attention cependant à ne pas trop en

ses collaborateurs dans l’effort, ces derniers

faire. Il est important de laisser le choix aux

conviendront que leur responsable est bien

salariés ; s’ils se sentent contraints à effectuer

comme les autres ; s’il les entraine à se dé-

des séances sportives, cela pourrait avoir l’ef-

passer dans l’effort physique, il renforcera son

fet inverse de celui escompté.

image de leader qui développe, avec eux, l’en-

DÉCO U VE R TE

UNE EXPÉRIENCE POSITIVE

Hélène Peyrot

treprise. PUBLI-REPORTAGE

Emotion et Posture Kinésiologie :

Parcours prévention pour tous La kinésiologie est destinée à tous, pour tout type de stress, et accompagne efficacement : le sportif dans son évolution de la pratique et dans la préparation à la compétition. Emotion et Posture propose une approche nommée « parcours de prévention » avec suivi médical assuré par un médecin du sport. A destination des sportifs de haut niveau et ou amateur individuellement ou à travers leurs clubs, comme le SCTC TULLE RUGBY, l’OMNISPORT ASPTT, qui ont déjà mis en place des partenariats « parcours de prévention » avec Emotion et Posture pour leurs licenciés L’univers de l’entreprise avec les troubles musculo squelettiques, le bien-être au travail et la reprise d’activité, suite de burn-out…. La société CELIOS fait confiance à Emotion et Posture pour l’accompagnement de ses salariés depuis deux ans. Les médecins généralistes, dans le cadre rigoureux de la protection des données, en proposant

une alternative, une complémentarité, pour améliorer une situation de dépression, stress, maladies chroniques… Emotion et Posture a recours à SAM 3D (Système d’Analyse Morphologique en 3 dimensions). En temps réel et sans rayonnement, SAM 3D permet de mieux prendre en charge une grande partie des Troubles Musculosquelettiques. Un outil idéal et destiné aux professionnels, aux coachs sportifs et aux particuliers. Différents partenariats sont proposés selon les sports et les besoins des licenciés avec bilan et proposition de suivi. La kinésiologie permet aussi de mettre des mots sur les maux Emotion et Posture 22 rue Bernard Lathière 87000 Limoges Tél. 07 83 47 83 70 emotion-et-posture.fr


Les caravanes passent !

DÉCOUVERTE VERTE

La Caravane Photo : la photo instantanée grand format Dans une ancienne vie pas si lointaine, Ophélie est clerc de notaire et heureuse dans sa profession. Ses collègues sont gentils, le travail intéressant… Mais une chose cloche ; elle n’aime pas rester enfermée toute une journée devant un ordinateur. Assise devant son bureau, elle imagine de nombreux projets auxquels elle pourrait donner vie si elle se lançait dans l’évènementiel.

van ». Pendant qu’elle donne un look « rétro-chic » à la caravane, Ophélie fait appel à un professionnel de la photographie pour y installer un matériel sur-mesure. D’une part, il s’agit d’avoir un appareil photo de qualité, capable de résister aux secousses de la route, et d’autre part l’esthétique doit se fondre dans le décor en bois. Elle travaille aussi sur le type de photos qui vont sortir instantanément et opte pour une bande personnalisable au gré des évènements ; chaque détail compte ! Elle peint l’extérieur de la caravane en vert afin qu’elle se démarque en toute simplicité. À l’intérieur, elle est en parfait état alors même si l’aménagement est retiré, quelques caissons sont conservés. Pour rester dans un esprit « rétro-chic », elle fait appel à la menuiserie locale S.L.M.C. pour confectionner un banc en bois, sur-mesure, qui rappelle ceux des métros d’il y a quelques années ! Après plusieurs mois de labeur, la caravane

« Un matin de décembre 2019, elle démissionne dans le but de laisser libre cours à ses idées. C’est pendant la période de préavis que son projet naît. « Je discutais de mes aspirations avec une collègue, et c’est à ce moment-là qu’elle m’a parlé de la caravane dans laquelle elle avait passé ses vacances avec ses parents lorsqu’elle était enfant. Le lendemain, nous étions chez eux pour découvrir cette merveille en parfait état ! ». A cet instant, Ophélie ne voit pas une simple caravane, mais une nouvelle opportunité ; elle l’achète sans plus attendre. Elle retrousse ses manches pour donner vie à son nouveau projet. « Je savais déjà que je voulais en faire une « caravane photo ». J’ai cette idée depuis cinq ans, lorsque j’ai découvert ce concept dans un 1122


DÉCO U VE R TE est fin prête et participe au Tour du Limousin 2020, c’est sa première sortie comme Caravane Photo ! Ophélie invite les passants à y entrer et à s’installer sur le banc en bois. De part et d’autre, on trouve tous types d’accessoires dont on se pare avant d’immortaliser le moment sur une photo instantanée. Le public est conquis ! L’idée n’est pas novatrice en France, mais unique en Haute-Vienne ! En plus de déplacer le véhicule à 150 km autour de Limoges, Ophélie le « relooke » en fonction d’évènements. « La décoration est ma passion. Alors si je déplace la caravane pour un mariage, je l’habille pour l’occasion ! Je demande d’abord aux intéressés s’ils ont une suggestion à me faire. »

Ainsi, la Caravane Photo a connu un essor fulgurant entre les deux confinements. Et déjà Ophélie imagine les décors et nouveaux atours pour de futures festivités à immortaliser en images. Hélène Peyrot et Nathalie Tranchant


PUBLI-REPORTAGE

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DÉCOUVERTE VERTE

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DÉCO U VE R TE

PUBLI-REPORTAGE


Les bienfaits de la

Digipuncture Et si nous connaissions déjà cette pratique de soin sans même connaître son nom et ses bienfaits ? Nous nous sommes tous déjà automassés certains points précis de notre corps, tels que nos tempes pour nous soulager d’un début de migraine ou avant un gros travail sur ordinateur (afin de nous stimuler, nous booster). (inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité qui constitue un art de soigner qui élabore son raisonnement diagnostique et thérapeutique sur une vision énergétique taoïste de l’Homme et de l’Univers), la diététique (harmonie entre la Nature et

BIEN-ÊTRE

Nous entendons souvent parler de la médecine traditionnelle chinoise (MTC), sans vraiment la connaitre. Rentrons directement dans le vif du sujet afin de comprendre son fonctionnement. Elle s’organise en 5 branches : l’acupuncture

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l’Homme), la phytothérapie (médecine du Tao), les exercices énergétiques (Qi Gong, Tai Chi) et la digipuncture. Cette dernière se pratique par une stimulation manuelle à l’aide de nos pouces, nos paumes, mais nous pouvons trouver également auprès de certains puristes des bâtons d’armoise, des cristaux de massage ou des ventouses. Elle est là pour stimuler certains points énergétiques situés le long des méridiens ces derniers servent de voie de transport du Qi et du sang dans tout le corps, reliant ainsi les viscères aux extrémités, l’intérieur avec l’extérieur ainsi que la partie supérieure et la partie inférieure. La digipuncture, aussi connue sous le nom « d’acupression », est une forme d’acupuncture manuelle (sans aiguilles). Elle est une version chinoise du Shiatsu (qui lui est japonais), qui à eux deux, vont au-delà de la simple technique de massage. Elle vise à : Stimuler les capacités d’auto guérison du corps afin de dénouer les blocages dans la circulation énergétique ; Agir en amont de la maladie de façon préventive en travaillant à une bonne circulation de l’énergie vitale (Qi) et du sang. N’oublions pas que la médecine chinoise est une médecine holistique : l’individu y est envisagé dans sa totalité (globalité), sur le plan physique, émotionnel, mental et spirituel. La digipuncture a pour but le rééquilibrage du

La digipuncture, pour qui ? La digipuncture s’adresse à des personnes de tout âge (sauf contre-indication du médecin). Elle a un effet tonifiant sur l’organisme permettant d’améliorer sa digestion, sa respiration et même sa libido. Sur un plan psychologique elle saura se trouver très utile dans l’estime de soi. Elle nourrit la confiance en soi, le sentiment de joie, d’amour et de paix.

BI EN-Ê TR E

yin et du yang. Et cet équilibre va être rythmé en 5 phases bien connues par les adeptes ou les curieux (bois, terre, feu métal et eau). La circulation fluide entre ces 5 phases est importante pour obtenir un bon résultat dans les soins apportés par les automassages.

« Prenez soin de vous et votre corps vous le rendra en mille… » Claire Brisson

INDICATIONS DES AUTOMASSAGES Nous trouverons tous un bon motif pour consulter un pratiquant de la MTC afin de nous former à cette pratique (fatigue, perte de poids, états dépressifs, etc..). En voici une liste non exhaustive : Débloquer des nœuds énergétiques à l’origine de troubles soit sur le plan physique soit sur le plan émotionnel ; Booster sa santé par la stimulation de notre système immunitaire ; Devenir plus souple par le travail sur les articulations et ligaments ; Enlever les tensions ; Supprimer les toxines ; Trouver une forme de paix.

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Sonothérapie / Sonologie L’art de remettre son corps au diapason

malentendant a cette belle possibilité d’être touché par les sons grâce aux vibrations (donc grâce au toucher) et que les malvoyants pourraient voir la couleur des sons. Quelle magie que la vibration !!! Le son a des pouvoirs sur nos états d’âmes et notre capacité à être en lien avec le monde extérieur. Nous avons tous dans notre vie, écouter un style de musique en fonction de notre état émotionnel. La sonothérapie est une sorte de méditation sonore, une application « thérapeutique » de la science des sons. Les bols tibétains ou en cristal, les diapasons « thérapeutiques » sont prioritaires, les gongs, la voix et le chant peuvent être utilisés… On dit que la sonothérapie permet tous types de soulagements (en soins complémentaires), en passant par l’allègement des symptômes dans le traitement de douleurs articulaires et musculaires, jusqu’aux soulagement de troubles digestifs. Nous retrouvons des soulagements également pour des migraines, acouphènes ou troubles du sommeil. Il faut comprendre que notre corps est vibration. Lorsque nous sommes heureux nous dégageons une vibration bien spécifique à un niveau plus élevé que si nous sommes malheureux. C’est le principe de résonance.

u sin

z!

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Nous savons tous que le son et les vibrations ont un impact sur notre état physique et émotionnel. Alors même que dans le ventre de notre mère nous développons en premier notre cerveau, notre crâne et notre peau (organes essentiels à la perception), nous sommes en lien avec le monde extérieur et ressentons des émotions par ces intermédiaires. Sachez que même un

Sna

BIEN-ÊTRE

La sonothérapie est l’utilisation des sons et des vibrations à des fins harmonisantes et « thérapeutiques ». Cette technique nous vient tout droit de l’orient (Tibet, Népal), elle existe depuis des siècles et utilise des massages sonores qui permettent d’atteindre un état de relaxation profonde. Les sons et les vibrations utilisés sont des fréquences à la fois puissantes et d’une grande douceur, destinées au bien-être et au soulagement du corps dans ça globalité. Elle favorise la dissolution des blocages cela permet de lâcher prise et de se libérer de toute pression. Elle renforce la stimulation de la créativité et l’harmonisation énergétique du corps.

IN E S

avec l’app ARGOplay

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BI EN-Ê TR E La maladie et la douleur correspondent à des fréquences et apparaissent lorsque le corps perd sa fréquence d’harmonie. Donc nous pouvons dire que notre corps vibre en fonction de nos ressentis, de nos stress de nos joies, etc…

sommes vecteurs et récepteurs de vibrations sous quelque forme qu’elle soit.

Alors, écoutons de la bonne musique. Entourons-nous de bonnes vibrations. Car n’oubliez pas, tout est vibrations autour de nous et en nous

Cela se vérifie lorsque nous prenons un coup. La vibration ressentie dans notre corps, véhiculée par nos cellules et l’eau, se bloque si nous nous crispons. La vitesse du son (et donc de la vibration) peut aller jusqu’à 1450mètres/ seconde. Si la vibration est bloquée, on peut imaginer l’impact sur le muscle ou le ligament ou même l’os lorsque le coup est envoyé. Nous

Claire Brisson

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e « L’animal ne jug est jamais celui qui différent de lui » hi) (Mahatma Gand

Zoothérapie,

BIEN- ÊT RE BIEN-ÊTRE

la médiation animale comme support du bien-être

« Zoothérapie » est un terme qui fait référence à toutes sortes d’interventions assistées par un animal, et qui ont pour but d’améliorer la santé mentale ou physique d’une personne, ou tout simplement sa qualité de vie. Cette pratique annexe à une thérapie traditionnelle fait intervenir un animal en tant que « médiateur » au sein d’une relation triangulaire : animal, patient, thérapeute. L’animal sert de prétexte, de catalyseur favorisant les interactions sociales en brisant la glace, et c’est ensuite que le réel travail de l’intervenant peut commencer. Au travers d’une communication non verbale, le malade est stimulé par l’animal qui ne porte pas de jugement et dont la spontanéité est primordiale. En aucun cas, l’animal n’est contraint de participer aux soins du patient et d’interagir avec ce dernier.

Chiens, lapins, rongeurs, chèvres sont également introduits en zoothérapie, et la liste n’est pas exhaustive ! L’animal n’est pas choisi pour son physique, mais en fonction des activités qui l’épanouissent, de son envie d’entrer en lien avec des humains.

La zoothérapie, pour qui ? La zoothérapie s’adresse aux personnes en situation de handicap physique et/ou psychique, aux enfants autistes, à ceux victimes de maltraitance ou d’abus ou encore souffrant de troubles du comportement. Les personnes hospitalisées, les personnes âgées, les malades en fin de vie peuvent eux aussi bénéficier des bienfaits de cette démarche vers l’apaisement. Le pouvoir de cette méthode réside dans le bienêtre qu’elle apporte grâce à des améliorations considérables face à un problème donné.

Divers noms, en fonction de l’animal qui intervient : L’asinothérapie fait appel aux ânes, la delphinothérapie aux dauphins, l’équithérapie aux chevaux. PEYO en est un exemple prégnant, considéré par les soignants du centre hospitalier de Calais, où ce cheval intervient chaque jour, comme un soignant à part entière. Les chats, quant à eux, permettent de pratiquer la « ronronthérapie » : Ils améliorent les problèmes cardiaques, abaissent la tension artérielle, réduisent le stress à travers les ondes positives qu’ils transmettent. 20


Le premier travail de recherches formelles a été fait par le docteur Boris Levinson, mais l’utilisation des animaux dans les parcours de soins est bien plus ancienne. -384 -322 : Aristote décrit dans son « Histoire des animaux » l’interaction de l’homme et de l’animal, particulièrement avec des dauphins. 1796 : Ouverture de l’Institut York Retreat, un asile pour déficients mentaux, en Angleterre. Des lapins et des volailles sont confiés aux patients afin qu’ils s’en occupent et qu’ils prennent une certaine responsabilité. 1867 : en Allemagne, des patients épileptiques ont été soignés en entrant en contact avec des chats, chiens et chevaux.

1953 : Boris Levinson, pédopsychiatre américain, prouve par hasard le rôle thérapeutique de l’animal. C’est un dimanche où les parents de Johnny, un jeune enfant autiste, consultent Levinson dans son cabinet. Ce jour-là, le chien de Levinson, Jingles, était également présent. Johnny, qui n’a pas parlé depuis longtemps et qui était enfermé dans son monde, commença à caresser le chien et à lui parler. Le chien étant donc médiateur entre lui et son patient. Levinson a développé la théorie de la « Pet Oriented Child Psychotherapy » qui se base sur le jeu entre l’enfant et l’animal. 1958 : Samuel et Elisabeth Corson, psychiatres américains (dans la mouvance de Boris Levinson) seront les premiers à utiliser l’animal de compagnie comme moyen de thérapie dans les maladies

mentales notamment dans le traitement de la schizophrénie. Ils constateront alors une diminution de la prise de médicaments psychotropes. Dans les années 60, en France, Ange Condoret, vétérinaire, s’intéresse aux effets positifs de la présence animale auprès des enfants inadaptés. Dans les années 70-80, diverses études montrent le rôle de l’animal facilitant la thérapie dans le cas d’état dépressif en provoquant une diminution de l’anxiété ou encore une augmentation du contact social grâce aux animaux qui favorisent les interactions. En 1980, c’est également aux Etats-Unis, que la Zoothérapie a pris son véritable essor.

La zoothérapie, comment ? Il n’existe pas à ce jour de diplôme officiel en France. Les « zoothérapeutes » ont pour la plupart une formation dans le domaine de la santé ou de la relation d’aide (soins infirmiers, psychologie, travail social, …). Des écoles privées peuvent ensuite être intégrées pour se former à la « médiation animale ». Pour pratiquer ce métier, il convient de posséder une grande capacité d’écoute, de patience, d’empathie et d’un sens de l’observation aiguisé.

POUR COLIM

Esperluette

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BI EN-Ê TR E

UN PEU D’HISTOIRE…


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Les énergies sont partout dans nos vies ! Prendre le bus, répondre à un SMS, consulter ses mails, cuisiner : des actes quotidiens devenus naturels qui sont possibles car nous avons appris à maîtriser les énergies ! Sans pétrole, pas de voiture, d’avion, de moto. Sans électricité, pas d’ordinateur, de frigo ou de smartphone. Nous sommes dépendants et ce boom énergétique qui n’est pas sans effets sur notre planète. L’énergie, les énergies sont multiples et selon la façon dont elles sont produites, partagées ou utilisées, elles 22 peuvent aussi être un facteur de régression.


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Regards sur les énergies…


L’énergie

au fil des temps De la découverte du feu à Eole : les premières sources d’énergie

La Révolution industrielle grâce aux énergies

Vers 400 000 avant notre ère, les hommes préhistoriques apprennent à faire du feu avec du bois et peuvent se chauffer, s’éclairer, cuire la nourriture et faire fuir les bêtes sauvages : Un progrès fondamental pour l’évolution de l’humanité ! Au Néolithique, entre 9000 et 3300 ans avant notre ère, on cultive la terre et domestique des animaux, lesquels deviennent, pour certains, une source d’énergie pour tracter les charrues, transporter..., facilitant ainsi le travail des hommes.

Le début du XXe siècle voit le mode de vie des pays riches totalement modifié par l’utilisation du gaz, du pétrole et de l’électricité. L’innovation et la recherche se poursuivent. La radioactivité naturelle est découverte sur des sels d’uranium par le physicien Henri Becquerel en 1896 et les premières centrales nucléaires ouvrent dans les années 1950. Plusieurs pays décident, à cette même période, de se lancer dans la construction de grands barrages hydroélectriques et d’optimiser la chaleur des eaux en sous-sol pour le chauffage et la production d’électricité (géothermie). La consommation d’énergie et les besoins ne cessent de croître, aussi on cherche à exploiter toutes les énergies disponibles, parfois au mépris de l’environnement.

Histoire du mot « ÉLECTRICITÉ »

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Le médecin de la reine Élisabeth Ière d’Angleterre, William Gilbert (1544-1603) était un chercheur dans les domaines du magnétisme et de l’électricité. Il rédige « De Magnete » (De l’aimant), considéré comme le premier livre abordant la physique expérimentale publié en Angleterre, après de longues années d’expériences sur les aimants naturels et artificiels, les boussoles et les corps électrisables, Contrairement à ce que Thalès de Milet avait pu constater dans l’Antiquité grecque, Gilbert affirme que l’ambre n’est pas la seule substance capable d’attirer les corps légers. D’autres matériaux (soufre, verre, diverses résines...) peuvent également se charger par frottement en électricité statique. Il baptise « electrica » ces corps qui ont la même propriété que l’ambre - dont le nom en grec n’est rien d’autre qu’elektron !

Une politique énergétique à repenser

Les énergies fossiles se raréfient, la sonnette d’alarme en matière environnementale est tirée depuis plusieurs décennies. Alors, comment répondre aux besoins énergétiques croissants, voire exponentiels dans certaines zones du monde ? L’avenir passe par un bouquet énergétique regroupant plusieurs sources d’énergies : fossiles, nucléaire, solaire, éolien, géothermie, hydraulique, biomasse, énergies marines... en décuplant et privilégiant les énergies vertes.

Vers 3000 ans avant notre ère, une autre source d’énergie devient l’alliée des hommes, la force du vent. Avec la construction des premiers bateaux à voile arrivent les échanges fluviaux et maritimes de plus en plus éloignés et la découverte de nouveaux horizons. Les premiers moulins à vent apparaissent 200 ans avant notre ère en Perse. De l’Antiquité au Moyen-Age et jusqu’au XIXe siècle, l’énergie mondiale est à 95% le bois (abstraction faite de la force humaine, notamment à travers l’esclavage). Il permet de chauffer, cuisiner, éclairer, cuire les poteries et forger les métaux… L’utilisation massive du bois pour la métallurgie, fait que cette ressource commence à s’épuiser dans certaines régions. Une nouvelle source d’énergie fait son apparition : le charbon (bois fossilisé).

Energies « stock » : Hydrocarbures-Energies fossiles

Parmi les nombreuses sources d’énergie disponibles, nous exploitons principalement des énergies fossiles (le pétrole, le gaz et le charbon). Ces énergies proviennent de la lente transformation, pendant des millions d’années, de matières organiques en pétrole, en gaz et en charbon. Stockées sous terre, elles sont non renouvelables puisqu’une fois utilisées, elles ne peuvent être reconstituées qu’à l’échelle des temps géologiques. Les hydrocarbures sont aujourd’hui partout présents dans notre quotidien. Les hommes ont privilégié� ces énergies depuis plus de deux cents ans car elles étaient abondantes, bon marché et faciles à utiliser 24


L’ÉNERGIE ANIMALE DANS LE MONDE AUJOURD’HUI

dans bien des domaines. Elles restent indispensables mais sont la cause principale des émissions de CO2 et leurs réserves, même si elles sont encore vastes, ne sont pas inépuisables, contrairement aux énergies renouvelables. Comment se sont-elles formées ? Le charbon : l’enfouissement rapide d’arbres et de débris végétaux au sein de certains bassins sédimentaires provoque la lente et progressive formation du charbon, qui devient successivement de la tourbe, du lignite, de la houille et enfin de l’anthracite, un carbone presque pur. La plupart des charbons exploitables se sont formés au Carbonifère (il y a 360 à 300 millions d’années) ou plus récemment, à l’ère Tertiaire. Le charbon est extrait depuis des siècles des mines sous terre ou à ciel ouvert. Le pétrole et le gaz : le processus de formation de ces hydrocarbures s’étend sur des millions d’années. Il débute par l’accumulation de matières organiques dans les sédiments de milieux peu oxygénés et calmes, comme le fond de mers fermées ou de lacs. Elles se transforment en boues, sous l’action de bactéries, puis, l’augmentation de température due à l’enfouissement progressif, en « roches-mères ». Ces hydrocarbures se forment puis entament une migration vers la surface pour se concentrer, si les conditions s’y prêtent, dans des « roches-réservoirs », nommées gisements, plus ou moins facilement accessibles. Une fois localisé et étudié, le gisement d’hydrocarbures est exploité, processus long, très technique. Le pétrole brut ne peut être utilisé tel quel. Il est transformé en carburants et en différents autres produits par le biais du raffinage, un processus en plusieurs étapes. Le charbon est encore la première source de production d’électricité, grâce à son abondance et son coût peu élevé. Il est cependant très émetteur de gaz à effet de serre. Un ensemble de techniques permet de réduire les émissions de polluants liées à l’usage du charbon et de tendre ainsi vers un « charbon propre », mais ce procédé sera long et coûteux à mettre en place. Mines de Lavaveix-les-Mines et Bosmoreau-les-Mines De 1777 à 1969, Lavaveix abrite l’une des principales mines de charbon du Limousin. La mine de Lavaveix fut l’une des deux principales de la Creuse, l’autre se situant à Bosmoreau-les-Mines. Le puits de mine de Bosmoreau est découvert fortuitement en 1765 près du village de Lasmais (ou Lamay), à un peu plus d’un kilomètre du bourg, le filon houiller de Bosmoreau est dans un premier temps exploité de façon artisanale. Il attire même l’attention du physicien Gay-Lussac. Vers 1850 l’exploitation industrielle démarre véritablement, sous la houlette du nouveau propriétaire, le porcelainier limougeaud Émile Pouyat, petit-fils du fondateur de la manufacture du même nom. Le charbon de Bosmoreau contribue ensuite à l’essor des activités économiques

En ce début de XXIe siècle, la place de la traction animale est extrêmement variable d’un pays à l’autre, avec, schématiquement, trois types de situations : - la plupart des pays industrialisés ont pratiquement abandonné l’utilisation de l’énergie animale, -de nombreux pays en développement ou émergents où les évolutions des systèmes de production sont rapides et tendent souvent vers le remplacement des animaux de trait par des tracteurs ou des motoculteurs, -des pays moins avancés où la traction animale est encore d’actualité et présente même souvent des solutions d’avenir pour les petites exploitations agricoles, encore majoritairement en travail manuel. Partout dans le monde, alors que la lutte contre le changement climatique, la protection de l’environnement et la gestion écologique du développement agricole prennent de plus en plus d’importance, l’utilisation des animaux est de plus en plus opportune dans un contexte de développement durable et respectueux de l’environnement. En Limousin est remise au goût du jour cette pratique ancestrale, réponse aux enjeux actuels de développement durable . La FR CIVAM propose des actions en ce sens : une dans le Sud Corrèze autour de cinq fermes diversifiées, la deuxième au Nord de ce département. Des échanges d’informations se poursuivent avec d’autres au niveau du territoire Limousin et des départements limitrophes (Lot, notamment pour le groupe Sud Corrèze). Des journées sont aussi l’occasion pour les participants d’échanger sur leurs pratiques, expériences, de recenser leurs besoins spécifiques en termes d’accompagnement technique, etc. Les différents échanges permettent de recenser à la fois des savoir-faire sur le territoire ainsi que des besoins exprimés.

Technologies et énergies fossiles Sans cesse, de nouvelles technologies contribuent à accéder à des gisements nouveaux. Le paysage a ainsi été profondément modifié par la part grandissante de l’offshore (et, plus récemment, de l’offshore profond) dans l’exploitation pétrolière et gazière. Les exploitations se font par des profondeurs d’eau de plus en plus importantes, grâce à des technologies spectaculaires. Sur terre, les techniques de fracturation hydraulique et de forages horizontaux ont permis aux États-Unis de développer l’exploitation des gaz et pétroles de schiste, au sein même des roches-mères. (Voir l’infographie sur les hydrocarbures non conventionnels). Des améliorations apportées à ces mêmes technologies permettent de réduire progressivement les impacts environnementaux dans l’exploitation des pétroles lourds et des sables bitumineux.

Energies « flux » : Energies renouvelables

Les énergies renouvelables sont des énergies inépuisables, réutilisables, issues des éléments naturels : soleil, vent, chutes d’eau, marées, chaleur de

des départements voisins (fours à porcelaine de Limoges, fonderies de Ruelle en Charente...), et ce d’autant plus avec l’arrivée du chemin de fer en 1883. La mine est reprise en 1892 par le gendre d’Émile Pouyat, le baron de La Bastide, avant de péricliter en 1922. Une briqueterie la remplace, avant que le creusement d’un nouveau puits, et le passage à une exploitation à ciel ouvert portée par les papetiers Montgolfier ne relancent l’activité jusqu’en 1958. Le bassin de Bosmoreau, s’étend sur 6 km2.


A SAVOIR... A SAVOIR... A SAVOIR... Les sables bitumineux ou bitumeux , sont un mélange de sable, d’argile, d’eau et de pétrole extra-lourd (huile très visqueuse). Au Canada, compte tenu du climat froid, cette huile n’est pas mobile, d’où l’appellation habituelle de bitume . Dans le nord du Vénézuela, dans la « ceinture de l’Orénoque », un long bassin étiré sur 600 km, où la température des réservoirs est de l’ordre de 50 °C, la même huile extra-lourde est plus fluide et peut être pompée. La production peut alors se faire à froid, selon un schéma relativement classique. Ces exploitations dans un contexte technique difficile ont un impact environnemental fort, essentiellement dans trois domaines : elles exigent d’importants volumes d’eau ; elles nécessitent beaucoup d’énergie (vapeur, électricité, chaleur ) et génèrent donc de fortes émissions de CO2 ; elles influent sur l’écosystème par des perturbations de la faune et la flore.

la Terre, croissance des végétaux… l’exploitation des énergies renouvelables n’engendre pas ou peu de déchets et d’émissions polluantes. Ce sont les énergies de l’avenir, permettant de lutter contre l’effet de serre, en réduisant notamment les rejets de gaz carbonique dans l’atmosphère. Cela participe de plus à une gestion intelligente des ressources locales et à la création d’emplois. Cependant elles ne couvrent que 20 % de la consommation mondiale d’électricité et 17,2 % de la consommation finale brute d’énergie en France en 2019 (source EDFENR). Elles sont disponibles partout en France, chaque territoire ayant ses atouts : certains ont un bon potentiel de vent, d’autres du soleil, du bois, des barrages… La France mise beaucoup sur le développement des énergies renouvelables pour satisfaire ses besoins énergétiques.

Il existe 5 familles d’énergies renouvelables : Le solaire photovoltaïque ; Le solaire thermique ; L’éolien ; La biomasse ; La géothermie. Allons à leur rencontre.

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Les fours solaires pour concentrer l’énergie du soleil Dans le jardin des Tuileries, les ingénieurs Abel Pifre et Augustin Mouchot démontraient, en août 1882, que l’énergie solaire pouvait faire fonctionner une presse mécanique à journaux, en alimentant un générateur vapeur grâce à un concentrateur solaire (réflecteur parabolique). Le charbon étant peu cher à l’époque, cette démonstration ne fut pas transformée en applications industrielles. Les fours solaires de Mont-Louis et d’Odeillo construits par Félix Trombe dans les Pyrénées-Orientales (environ 2 400 heures de soleil par an), sont construits après la seconde guerre mondiale, pour des recherches sur le pouvoir calorifique du soleil et le comportement des matériaux réfractaires résistants à des températures extrêmes. Après le choc pétrolier de 1973, le four solaire d’Odeillo a permis un travail sur la production d’énergies utiles, comme l’électricité ou l’hydrogène. Il a contribué en 1983 à la construction de Thémis, l’une des premières centrales solaires thermodynamique à tour et héliostats. Jugeant le coût de production du kWh électrique trop élevé, le programme expérimental de Thémis pris fin en 1986. 26 Sans déboucher sur une phase industrielle, le site a été reconverti pour un temps dans la recherche en astrophysique.

L’énergie

solaire

Le soleil nous chauffe et nous éclaire, mais il est aussi responsable du déplacement des masses d’air dans l’atmosphère qui met en rotation les pales de nos éoliennes ; moteur du cycle de l’eau par évaporation/précipitation qui actionne les turbines de nos barrages hydro-électriques ; créateur de croissance et de vie végétale comme le bois qui peut servir à nous chauffer et de matières organiques utilisées pour fabriquer du biogaz. Enfin, grâce aux plantes qui utilisent sa lumière pour convertir aussi les éléments minéraux en aliments, l’énergie solaire entre même dans toutes les chaînes alimentaires. Cette énergie est renouvelable ! Ininterrompue depuis plus de quatre milliards et demi d’années, cette énergie perdurera tant que le soleil brillera. L’énergie solaire est l’énergie la plus répandue et la plus répartie dans le monde.

Energie solaire thermique basse température

Le solaire passif pour se chauffer L’énergie solaire thermique pour produire de la chaleur Si le capteur solaire thermique est bien orienté et si le site est assez ensoleillé, les performances de valorisation de l’énergie solaire sont bonnes. Mais cette production de chaleur solaire est intermittente et nécessite une autre énergie (appoint électrique, gaz ou bois). La nuit, le panneau solaire ne pouvant plus bénéficier de la luminosité du soleil, il ne peut plus répondre directement aux besoins de chaleur de l’habitat. Les systèmes solaires développent donc une stratégie de stockage à court termes (2 à 5 jours). La présence d’un ballon de stockage dimensionné en fonction des besoins du logement est donc nécessaire pour pouvoir disposer à tout moment de l’eau chauffée en journée.

Energie solaire thermique haute température

Le solaire thermodynamique, dit « à concentration », utilise uniquement le rayonnement direct du soleil, et nécessite donc un emplacement avec un fort ensoleillement, sans nuages. Grâce à cette concentration, nous pou-


Plus près de nous : Fin 2020, le Limousin comptait 7.200 installations solaires (particuliers et professionnels) capables de fournir de l’électricité verte pour 58.000 personnes. En 2015, Le parc photovoltaïque agricole de Verneuil-Moustiers est le premier installé dans le département de la Haute-Vienne, sur 21 hectares pour une puissance de 12 Mwc. La Souterraine : un territoire au fort potentiel de développement pour la filière photovoltaïque Le projet de parc photovoltaïque au sol de La Souterraine dans la Creuse est lauréat de l’appel d’offres national 4.1 innovation de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE), qui vise à soutenir le développement des énergies renouvelables sur le territoire français en encourageant les projets les plus compétitifs et les plus responsables en matière d’empreinte carbone. En déposant son dossier de candidature, LUXEL s’est engagée à mettre en

œuvre un financement citoyen sur le projet, dans les conditions définies par le cahier des charges de l’appel d’offres. Implanté sur une zone industrielle, le parc aura une puissance totale installée de 3 MWc et produira environ 3 491 MWh par an, soit l’équivalent de la consommation électrique annuelle de plus de 503 personnes vivant en France*, et permettra d’éviter le rejet dans l’atmosphère de plus de 2 756 tonnes de CO2 chaque année**. *productible prévisionnel sur la base des données relevées lors des études **source RTE Le département de la Creuse dispose d’un gisement solaire suffisant pour permettre l’installation de centrales dans des conditions efficaces de production. La réalisation d’un équipement collectif participera donc à la mise en valeur de la ressource solaire. Les effets d’un tel projet sur le contexte énergétique et économique local sont positifs. Le projet contribuera à l’accroissement de la production d’énergies renouvelables localement, à la valorisation des espaces de promenades, tout en renforçant le budget des collectivités. La centrale solaire de Montane en Corrèze, La centrale photovoltaïque de Montane est dotée de capteurs innovants, des trackers, permettant à ses panneaux de s’orienter en fonction de la trajectoire des rayons du soleil. Une prouesse technologique qui la rend plus performante qu’une centrale photovoltaïque classique. La production est ainsi optimisée. La centrale bénéficie également d’un système expérimental de stockage par batteries. Relié à un outil de supervision et de pilotage à distance, ce système permet de suivre la production et d’activer le stockage ou le déstockage d’électricité. Ce type de technologie facilite l’adaptation aux besoins de consommation tout en palliant l’intermittence des énergies renouvelables. Elle produira chaque année 32 millions de kWh d’électricité, soit l’équivalent de la consommation électrique annuelle de plus de 13 000 personnes. Elle est constituée de deux sites exploités par ENGIE Green : Montane Sud (12 MWc) et Montane Nord (12 MWc), respectivement situés sur les communes de Saint-Priest-de-Gimel et de Corrèze. Ces deux projets sont lauréats d’appels d’offres successifs organisés par la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) en 2015. Pour leur construction, ENGIE Green a fait appel en priorité à des entreprises locales.

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vons obtenir des températures très élevées généralement comprises entre 400°C et 1 000° C. Cette chaleur solaire produit de la vapeur qui alimente une turbine alimentant, elle-même, un générateur d’électricité, c’est l’héliothermodynamie. Après plusieurs années de sommeil la filière solaire haute température repart de plus belle notamment dans les pays de la « sun belt » (« ceinture du Soleil » : Aux Etats-Unis, désigne les régions situées à la périphérie du territoire (du Nord-Ouest pacifique au Sud-Est atlantique), qui bénéficient d’un climat agréable (hivers doux) et sont aujourd’hui les plus dynamiques (démographie, économie). Aujourd’hui les développements se poursuivent sur les centrales solaires à concentration, portés par les États-Unis et l’Espagne. La concentration est réalisée grâce à des réflecteurs à miroirs plans (type Fresnel) ou des réflecteurs cylindro-paraboliques. Ce principe de concentration solaire permet de produire de l’eau chaude à « haute température » (entre 200 et 500 °C). Cette énergie permet ainsi à des pays où l’ensoleillement est important pendant une grosse partie de l’année d’utiliser une ressource gratuite et abondante et d’améliorer les conditions de vie des populations locales. Il existe plusieurs centaines de centrales photovoltaïques au sol en France, plutôt localisées dans les régions sud-Est et Sud-Ouest. La progression d’énergie photovoltaïque va être très importante dans les prochaines années. L’autoconsommation photovoltaïque pourrait d’ici à 2030, concerner 4 millions de Français.


PUBLI-REPORTAGE

Une entreprise qui rayonne au-delà du Limousin

Pourquoi ne pas produire votre électricité plutôt que de l’acheter ? L’autoconsommation d’énergie grâce au soleil est une des priorités pour l’économie d’énergie en France. Des aides financières de l’Etat permettent de mener à bien votre projet à moindre frais et ainsi de voir baisser vos factures d’électricité. Vous pouvez faire des économies grâce à l’utilisation de panneaux solaires en consommant vous-même l’énergie produite pour les besoins quotidiens de votre logement mais également en revendant tout ou partie de votre électricité. L’étude SolAvenir, basée sur la consommation du foyer, détermine la puissance nécessaire pour couvrir 40% à 50% des besoins. Pour cela SolAvenir utilise des logiciels adaptés pour dimensionner l’installation à prévoir. Celle-ci peut se faire en toiture mais aussi au sol en cas d’ombre portée sur la maison ou d’arbres obstruant le soleil. Aujourd’hui il est également possible de poser des panneaux au-dessus d’une toiture sans la démonter.

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SolAvenir, société implantée en Creuse, à Saint-Maurice-La-Souterraine est spécialisée dans l’installation et la maintenance solaire photovoltaïque depuis 2008. Sept personnes travaillent au sein d’un bureau d’étude technique et administratif ainsi que d’un pôle technique qui se charge de la réalisation, de la maintenance et de l’entretien des installations solaires que ce soit pour les particuliers, les industriels ou les agriculteurs.

Consommateur-Vendeur La production d’énergie se fait uniquement en journée. Si elle n’est pas consommée, elle peut être revendue pour ne pas gaspiller et rentabiliser l’installation. Le coût de rachat de l’électricité produite est encadré ; le contrat avec EDF est de 20 ans. SolAvenir s’occupe des démarches administratives pour l’installation photovoltaïque auprès des mairies et aussi du

Cette équipe de professionnels qualifiés se déplace se déplace en Limousin et sur une zone élargie de la Vendée au Massif-Central. SolAvenir ne propose pas d’offres alléchantes mais s’adapte à la demande et aux besoins des utilisateurs qu’elle invite à se renseigner sur les Espaces Info Energie (eie-na.org) avant tout devis.

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raccordement avec Enedis et EDF ou d’autres comme Enercoop qui valorise l’énergie verte. Ce surplus d’électricité peut aussi être stocké sur des batteries, (coûteuses donc peu utilisées) ou encore orienté dans un cumulus et utilisé selon les besoins par déclenchement manuel ou domotique. Il est ainsi aisé d’utiliser cette réserve d’énergie pour chauffer une piscine, une pompe à chaleur, déclencher un appareil ménager en fonction de l’ensoleillement…

Un professionnalisme reconnus et certifié Les techniciens sont au fait des nouveautés et formés au fil des innovations techniques et règlementaires. SolAvenir est agréé RGE Qualibat et Qualifelec. Envie de gagner en autonomie ? Faites votre électricité aussi simplement que votre potager !

Plus de renseignements :

Entretenir l’installation solaire = Parc d’Activités de la Croisière Rendement assuré et sécurité Centre d’Affaires Arzana 23300 Saint-Maurice-la-Souterraine contact@solavenir.fr - sav@solavenir.fr Tél. 05 55 63 93 37 www.solavenir.fr

SolAvenir peut aussi superviser le bon fonctionnement de vos installations, ce qui est un point capital pour les assurances. Que ce soit pour le rendement, la sécurité, un suivi avec si besoin un nettoyage sont proposés ainsi qu’une visite préventive pour la pérennité de votre installation. Les solutions de nettoyage sont adaptées au parc solaire (nettoyage manuel ou robotisé). Pour les clients délocalisés, un logiciel averti en cas d’anomalie et le technicien SolAvenir intervient dans les plus brefs délais. Les panneaux photovoltaïques sont recyclables à près de 99%. 29

A SAVOIR

La France est parfaitement adaptée au «Solaire» et un des pays européens les plus ensoleillés. Selon les dernières estimations la quantité d’énergie solaire varie de 1100 kwh/m² dans la partie Nord du pays contre 1700 kwh/m² dans la partie Sud. Paradoxalement notre pays présente une capacité inexploitée en toiture de 364 Gigawatts. Une estimation avancée par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie : l’Ademe.


u sin mo

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Comment faire de l’électricité avec du vent ? On utilise un aérogénérateur, plus communément appelé « éolienne ». Son fonctionnement est simple et s’inspire des moulins à vent. Elle se compose de trois pales (en général) portées

par un moyeu constituant le rotor et installées au sommet d’un mât vertical. Cet ensemble est fixé par une nacelle qui abrite un générateur. Un moteur électrique permet d’orienter le rotor afin qu’il soit toujours face au vent. Les pales permettent de transformer l’énergie cinétique du vent (énergie que possède un corps du fait de son mouvement) en énergie mécanique (mouvement mécanique des pales). Le vent fait tourner les pales entre 10 et 25 tours par minute. La vitesse de rotation des pales dépend de leur taille : plus elles sont grandes, moins elles tournent rapidement. Le générateur transforme l’énergie mécanique en énergie électrique. La plupart des générateurs ont besoin de tourner à grande vitesse (de 1 000 à 2 000 tours par minute) pour produire de l’électricité. Il faut donc d’abord que l’énergie mécanique des pales passe par un multiplicateur qui a pour rôle d’accélérer le mouvement de l’arbre lent de transmission, couplé aux pales, à l’arbre rapide couplé à la génératrice. L’électricité produite est alors injectée dans le réseau électrique et peut être distribuée aux consommateurs.

Où placer une éolienne ?

Les éoliennes peuvent être placées sur terre (éolien terrestre). Ce sont les champs d’éoliennes ou parc éolien. Mais elles peuvent aussi être placées en mer. On parle alors d’éolien maritime, ou offshore. Avant de décider de l’installation d’un parc éolien, plusieurs études sont menées. La première étape consiste à s’assurer que le site

LA PREMIÈRE ÉOLIENNE CITOYENNE EN FRANCE Elle a été érigée en Limousin en 2014, sur la commune de Rilhac-Lastours en Haute-Vienne. Avec 122 mètres de hauteur, une nacelle de 75 tonnes et des pales de 44 mètres de long, elle fournit de l’électricité3 hors chauffage à 1700 0 foyers des environs, soit 400 000 kWh d’électricité locale en 2018.

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avec l’app ARGOplay

du Dieu Eole

Les éoliennes permettent de produire de l’électricité. On peut installer des éoliennes en mer et sur Terre. L’énergie éolienne est une forme indirecte de l’énergie solaire. L’absorption du rayonnement solaire dans l’atmosphère engendre des différences de température et de pression qui mettent les masses d’air en mouvement, et créent le vent. Avec l’eau et le bois, le vent a été une des premières ressources naturelles à avoir été utilisée pour faciliter la vie de l’homme. En maîtrisant la force du vent, l’homme a pu naviguer et découvrir de nouvelles terres ou encore moudre les grains avec des moulins à vent. Aujourd’hui, l’énergie du Dieu Eole permet de produire de l’électricité. Les éoliennes font partie de notre paysage et les projets se développent à grande vitesse. L’intérêt de cette énergie ? Elle n’émet pas de gaz à effet de serre et ses ressources sont quasi illimitées, car en mer ou sur terre, le vent souffle... très souvent.

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Projet éolien de Courcellas. ABO Wind et durable. Ce projet est celui de tout le territoire de la Communauté de communes du Haut Limousin, et l’investissement au sein de SEC 87 sera accessible à l’ensemble des personnes qui souhaitent participer au développement de l’énergie éolienne en Nord Haute-Vienne. Les sociétés ABO Wind et SEC87 partagent des valeurs communes, c’est pourquoi elles ont décidé de s’associer pour le développement du projet éolien de Courcellas. Le site d’implantation potentielle du parc éolien est localisé en région Limousin, dans le département de la HauteVienne, sur les communes de Blond et de Bellac qui font partie de la Communauté de Communes du Haut-Limousin. Le site couvre une zone de 87 hectares, à environ 2,5 kilomètres au nord du bourg de Blond et à 500 mètres à l’ouest des hameaux de Courcellas et de l’Age. Enfin, le site d’implantation potentielle se trouve sur un secteur majoritairement occupé par des prairies et des cultures.

Les idées reçues sur l’énergie éolienne L’énergie éolienne, ça fait du bruit ! L’idée reçue et l’inquiétude sur le bruit que génèreraient les éoliennes s’estompent bien souvent après la visite d’une ferme éolienne comme la crainte de certains habitants quand ils apprennent qu’un champ d’éoliennes va s’installer près de chez eux. Les éoliennes de première génération étaient bruyantes, en effet. Aujourd’hui, grâce aux perfectionnements techniques (diminution de la vitesse de rotation des pales, engrenages de précision silencieux, montage des arbres de transmission sur amortisseurs, capitonnage de la nacelle), elles sont de plus en plus silencieuses. Les éoliennes ne fonctionnent pas tout le temps ! Installées dans des zones prévues pour qu’elles produisent de l’électricité entre 75 et 95 % du temps, parfois, les éoliennes ne tournent pas parce que le vent est trop faible ou trop fort. Les capacités de stockage d’électricité françaises étant très réduites, pas besoin de faire tourner les éoliennes pour rien ! Aussi si les besoins électriques de la France ne sont pas assez importants et que les centrales nucléaires, l’énergie hydraulique et l’énergie solaire permettent déjà de satisfaire tous les besoins elles sont en pause.

d’implantation envisagé convient à un tel projet. La France dispose du deuxième gisement éolien d’Europe (production terrestre et offshore).

La mise en place et le démantèlement d’un parc consomment beaucoup d’énergie !

L’éolien en mer

Une éolienne en mer peut être fixée sur le fond de la mer ou flottante. Elle bénéficie de vents plus fréquents, plus forts et plus réguliers et moins turbulents qu’à terre, et a donc un meilleur rendement qu’à terre (de 10 à 20% supérieur). En Europe, 110 parcs éoliens en mer sont déjà opérationnels depuis fin 2019, ce qui représente plus de 5000 éoliennes en fonctionnement dans 12 pays différents. Cette forme d’énergie est beaucoup développée dans les pays européens comme au Royaume-Uni, l’Allemagne, le Danemark ou la Belgique. Selon l’Agence Internationale de l’Energie, l’éolien en mer a un immense potentiel et pourrait permettre de répondre aux besoins de l’ensemble de la population mondiale. En France, plusieurs projets sont lancés en Normandie, en Bretagne, en Pays de la Loire, etc.

L’ÉNERGIE ÉOLIENNE, UNE ÉNERGIE PROPRE ! 31

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SEC 87 : Un groupe de citoyens locaux a initié le développement éolien sur le territoire du Haut limousin par l’intermédiaire d’une structure existante : la CUMA des Monts de Blond. Afin de poursuivre cette démarche, une société indépendante à la forme juridique souple a été créée : SEC 87. Cette société a pour objectif de permettre à tout citoyen et toute collectivité intéressés par cette approche de développement local de se joindre aux 67 citoyens fondateurs. SEC 87 est donc une SAS (Société par Actions Simplifiées). Les objectifs de SEC 87 restent ceux affichés par les initiateurs de ce projet : - Participer au développement des énergies renouvelables en Limousin. - Développer, sur le territoire de la Communauté de Communes du Haut Limousin, un projet de production d’électricité locale, propre et durable. - Permettre aux citoyens et aux collectivités de ces territoires ruraux d’obtenir une rémunération de leur investissement dans un projet fédérateur local


La biomasse,

une énergie précieuse Cette énergie est produite à partir de ma-

en 1900 Rudolf Diesel conçoit le premier mo-

tière organique d’origine végétale (rési-

teur fonctionnant à l’huile végétale (arachide).

dus alimentaires, bois, feuilles) ou ani-

Les premiers biocarburants sont nés ! Délais-

male (cadavres d’animaux, êtres vivants

sée après 1945, alors que le prix du pétrole de-

du sol). Particulièrement intéressante

vient faible, la biomasse redevient d’actualité

en termes de ressources elle occupe

en 1970 avec une prise de conscience quant à

d’ailleurs la 3ème place en France parmi

la pollution des énergies fossiles.

les énergies renouvelables.

La biomasse solide ou par combustion

La biomasse est l’une des premières formes

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d’énergie utilisées par l’Homme puisqu’elle remonte au début de nos origines, à la Préhis-

Les déchets sont directement brûlés en pro-

toire : nos ancêtres utilisaient déjà la biomasse

duisant de la chaleur, de l’électricité ou les

par le feu pour se chauffer, s’éclairer ou pour

deux (cogénération). Cela concerne le bois, les

cuire leurs aliments.

déchets des industries de transformation du

Au 18ème siècle, le bois est le principal com-

bois et les déchets végétaux agricoles (paille,

bustible utilisé dans les maisons et les entre-

canne à sucre, arachide, noix de coco...). Elle

prises pour le chauffage et la cuisson. Utilisé

est généralement associée au biogaz, issu

également de manière intensive jusqu’à la

de la fermentation de matières produites par

première révolution industrielle, il alimente les

des décharges, le traitement des ordures mé-

machines à vapeur et les aérostats. Nicolaus

nagères, les stations d’épuration urbaines ou

August Otto proposa le premier un moteur à

encore les installations de méthanisation dé-

combustion utilisant de l’éthanol en 1876, puis

diées au traitement des effluents agricoles.

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La biomasse par méthanisation

qui émet peu de gaz à effet de serre et qui peut même être stockée ! Toutefois, elle ne peut être

Les déchets sont d’abord transformés en un

utilisée que partiellement, au risque d’avoir des

biogaz, par fermentation grâce à des micro-or-

effets négatifs sur l’environnement. En effet, un

ganismes (bactéries). Le biogaz est ensuite

recours intensif entraînerait une déforestation

brûlé. Ce biogaz est proche du gaz naturel et

importante et une pollution des sols et des eaux.

majoritairement composé de méthane. Cela

La biomasse est une énergie précieuse qui ré-

concerne les déchets ménagers, le fumier et

pond à plusieurs utilisations (création de cha-

lisier d’animaux, les boues de stations d’épu-

leur, électricité et carburant) tout en limitant le

ration, les papiers et cartons…

rejet de gaz à effet de serre. Les avancées dans

En France, plusieurs centrales produisent de

ce domaine devraient permettre à l’avenir d’en

l’électricité grâce à la biomasse, essentielle-

faire un meilleur usage tout en en préservant

ment du bois. Elles sont le plus souvent instal-

les ressources.

lées au plus près des lieux mêmes de stockage des déchets. Le bois est également utilisé pour le chauffage collectif et industriel. L’énergie biomasse n’émet presque pas de polluants et n’a pas d’impact sur l’effet de serre. La quantité de CO2, un gaz à effet de serre,

Le biodiesel aux algues marines

qu’elle rejette, correspond à la quantité absorbée par les végétaux pendant leur croissance. De plus, la valorisation du biogaz en électricité évite l’émission de méthane, un autre gaz à effet de serre, dans l’atmosphère. Il représente un potentiel énergétique très important,

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en provenance principalement des décharges, mais aussi des boues d’épuration et des déchets urbains et agricoles. La biomasse représentait en 2019 une capacité de production de 138 MW, soit 5,44% de la capacité totale de production des énergies renouvelables dans le monde. Aujourd’hui première énergie renouvelable en termes de capacité de production, la biomasse est une énergie 34

Les microalgues suscitent un regain d’intérêt dans la production de biocarburants de troisième génération. Reste à trouver les bonnes souches et à optimiser les procédés pour passer à l’échelle industrielle. Les microalgues parviendront-elles à dépasser les marchés de niche auxquels elles sont aujourd’hui cantonnées pour être mises à profit dans la production de biocarburants de troisième génération ? Ce futur ‘or vert’ est de plus en plus utilisé à des fins industrielles mais son développement est encore assez lent. Mais

pourquoi utiliser le biodiesel d’algues marines? Les avantages de cette technologie est évidente : les algues ont un fort taux de rendement et les coûts de production sont bas. De plus, il n’existe pas de compétition avec les produits alimentaires car leur utilisation est très peu développée. Il existe des algues qui sont capables de produire jusqu’à 130 000 litres de biodiesel par hectare alors que si on cultive la même surface en tournesol, on obtiendra qu’environ 500 litres. Les algues seraient alors la seule source d’énergie capable de se substituer réellement au pétrole.


produits grâce à la biomasse en 2018. A l’échelle mondiale, les principaux pays qui produisent de l’électricité issue de la biomasse se trouvent en Amérique du Nord et en Europe de l’Est, où la production de déchet organique est importante.

En France, la biomasse représentait en 2019 4,68% de la production d’électricité verte (4,81 TWh), derrière l’énergie hydraulique, l’énergie éolienne et l’énergie solaire. En Eu-

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La biomasse en quelques chiffres… rope, ce sont 99,49 TWh d’électricité qui ont

Transition énergétique au cœur de Limoges : mise en service de l’interconnexion des deux principaux réseaux de chaleur du Val de l’Aurence et de Beaubreuil le long du bois de La Bastide. Depuis quelques semaines est en oeuvre l’interconnexion du réseau du Val de l’Aurence qui s’étend jusqu’à La Bastide, à celui de Beaubreuil, la première de ce type en Nouvelle Aquitaine. Le réseau de chaleur dit « biomasse » du Val de l’Aurence Limoges permet de chauffer 61 équipements tertiaires et 8 000 logements, et le réseau de Beaubreuil, alimenté par la Centrale Energie Déchets de Limoges Métropole, permet de chauffer 25 équipements tertiaires et 2 000 logements. La facture de chauffage est en moyenne 10 % moins cher que la valeur de référence au gaz naturel. D’un point de vue énergétique, le réseau du Val de Laurence, né en 1968 était initialement alimenté en fuel lourd, puis en gaz. Dans l’esprit de s’inscrire dans le développement durable, il intègre en 2012 l’utilisation de plaquettes forestières comme combustible. Le fioul est totalement abandonné en 2020. Le réseau de Beaubreuil naît en 1974 est d’abord alimenté au fuel puis au gaz jusqu’en 1989. A partir de cette date il utilisera la chaleur de la Centrale Energie Déchets (C.E.D.L.M), laquelle se situe sur un terrain de 4,5 hectares à Beaubreuil, au Nord de

Limoges. Depuis fin 1999 ce réseau alimente Ester Technopole et depuis 2014 L’Aquapolis. C’est du constat que ces réseaux peuvent distribuer encore plus et mieux l’énergie, qu’est née la l’interconnexion pour permettre à l’énergie produite par la CEDLM d’aller alimenter La Bastide, voire, lorsque le réseau est moins sollicité en été, aller jusqu’ au CHU. Ce sont les travaux d’extension du réseau de chaleur du Val de l’Aurence vers La Bastide, qui ont duré moins d’un an en 2018, ont permis d’envisager cette interconnexion. Le réseau de chaleur du Val de Laurence s’étend désormais sur 26,5 km grâce à cette nouvelle antenne de 8,2 km qui relie la chaufferie centrale du réseau de chaleur située sur le boulevard du Mas Bouyol au quartier de La Bastide. La Poste, la Gendarmerie Jouan, la Résidence la Fontaine, les Résidences de Limoges Habitat (La Bastide, La Brégère, Le Mas Loubier, Strasbourg) ainsi que différents bâtiments communaux de la ville de Limoges figurent parmi les nouveaux abonnés les plus emblématiques. Alimenté à près de 70% par du bois-énergie, ce réseau de chaleur 35

éco-vertueux permet d’élargir son offre de chaleur renouvelable de 10 500 équivalents-logements à, maintenant, plus de 14 000. Cette interconnnexion importante sur le plan environnemental entraine une diminution supplémentaire de l’utilisation de l’énergie fossile par le réseau du Val de l’Aurence : 11 gWh de gaz naturel seront remplacés par de l’énergie en provenance de la CEDLM. Cela entraine une économie de 2300 tonnes de CO2 qui ne seront plus rejetés dans l’atmosphère. L’agglomération s’inscrit avec cette interconnexion dans l’histoire, puisque la Ville de Limoges, depuis les années 1960/70 a accompagné les grands quartiers d’habitat social dans leur plan énergétique. Nouvellement titulaire de la compétence transférée en 2019, Limoges Métropole reste dans la continuité et inscrit ces actions dans son plan climat énergie territorial et plus généralement dans sa politique de diminution de l’usage des énergies fossiles sur son territoire.


La géothermie,

une ressource inépuisable Grâce à des procédés de captage, on peut récupérer la chaleur, ressource inépuisable, énergie stockée sous la surface de la Terre et de s’en servir pour chauffer les bâtiments ou produire de l’électricité.

parisienne, où le gradient est moyen, la température avoisine 45°C à profondeur égale). Disponible 24 heures sur 24 et 365 jours par an, cette chaleur ne dépend ni du climat, ni des saisons, ni du jour ou de la nuit. Sous nos pieds existe donc une réserve d’énergie quasi inépuisable, car réapprovisionnée en permanence.

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D’où vient cette chaleur ?

La géothermie pour se chauffer Les pompes à chaleur

La structure interne du globe est faite de plusieurs couches ; au centre un noyau ; en périphérie la croûte terrestre d’une épaisseur comprise entre 30 et 60 km. La croûte est constituée de roches dont certaines contiennent des éléments radioactifs comme l’Uranium. La désintégration de la radioactivité de ces roches (90 %) et, dans une moindre mesure le refroidissement du noyau, dégagent de la chaleur. La surface de la Terre est également réchauffée par l’énergie du soleil, mais uniquement sur les premiers mètres du sous-sol. Ainsi, en France, la température moyenne au niveau du sol tout au long de l’année est de 10 à 14 °C , augmentant, au fur et à mesure que l’on s’enfonce, de 3,3 °C tous les 100 mètres (c’est ce que l’on appelle le gradient géothermique). Les roches peuvent ainsi atteindre 150 °C à 4 000 mètres de profondeur ! À certains endroits le magma remonte vers la surface, créant les geysers, les volcans et les sources chaudes. Dans ces zones, le gradient géothermique peut atteindre jusqu’à 30°C/100 m, comme c’est le cas dans les îles volcaniques. A Bouillante en Guadeloupe, par exemple, la température à 1 000 m de profondeur atteint 260 °C, alors qu’en région

Le rayonnement du soleil et la température de l’air réchauffent les premiers mètres du sous-sol (de 10 à 14 °C), cela est suffisant pour chauffer une maison… à condition d’installer une pompe à chaleur géothermique. Il s’agit d’un équipement qui fonctionne comme le réfrigérateur mais inversé ! Le circuit du réfrigérateur capte en permanence la chaleur contenue dans les aliments et la rejette à l’extérieur grâce à la grille « échangeur » située à l’arrière de l’appareil. La pompe à chaleur géothermique, elle, capte la chaleur du sol pour la ramener à l’intérieur des bâtiments. Il est nécessaire qu’elle soit installée dans une zone où la température du sous-sol est stable pour bien fonctionner, c’est-à-dire qu’elle reste la même tout au long de l’année. Ayant besoin d’un faible apport électrique pour fonctionner, la pompe à chaleur géothermique permet d’économiser beaucoup d’énergie car elle peut fournir jusqu’à 75 % des besoins en énergie pour chauffer une maison ! Certaines pompes à chaleur peuvent aussi rafraîchir la maison en été. On parle alors de pompe à chaleur réversible. Equipée d’un dispositif permettant d’inverser le cycle du fluide frigorigène, le condenseur devient l’évaporateur, l’évaporateur devient condenseur et la pompe à chaleur puise alors des calories dans le bâtiment pour les rejeter dans le sol… La maison est climatisée ! 36


et réchauffe de gigantesques poches d’eau. On extrait par forage ce fluide sous pression, chargé en minéraux. Perdant de la pression en remontant, il arrive à la surface sous forme d’un mélange d’eau et de vapeur, lesquelles sont séparées dans un séparateur-sécheur. La vapeur est ensuite envoyée directement dans une turbine couplée à un alternateur qui produit ainsi de l’électricité. À la sortie de la turbine, la vapeur détendue est condensée et réinjectée avec l’eau séparée dans le réservoir géothermique. La puissance électrique moyenne de ces centrales géothermiques varie de 15 à 50 MW.

La chaleur stockée depuis des millions d’années dans l’écorce terrestre est exploitable, en faisant circuler de l’eau dans les roches profondes lorsqu’elles sont suffisamment perméables (c’està-dire fissurées ou poreuses) et laissent circuler de l’eau (eau géothermale) : Eau provenant de la surface de la Terre qui s’est infiltrée au fil du temps. Ces formations rocheuses perméables sont appelées « aquifères ». Pour alimenter un réseau de chaleur, il faut puiser l’eau du sous-sol par forage (le puits de production), la faire passer dans un échangeur de chaleur. Ainsi réchauffée elle est envoyée dans un réseau de chaleur jusqu’aux bâtiments pour les chauffer. L’eau qui circule dans le réseau de chaleur n’est pas celle qui a été puisée dans les roches. Elle permet juste, au niveau de l’échangeur de chaleur de transférer son apport calorifique à de l’eau de ville qui circulera, elle, dans le réseau de chaleur. L’eau géothermale est chargée en minéraux et est corrosive, il est donc interdit de la rejeter en surface. Aussi, un second puits (puits de réinjection) réinjecte cette eau dans le réservoir d’origine. Celui-ci est implanté à 1 500 m environ du puits de production afin que l’eau réinjectée ne vienne pas refroidir celle qui est puisée !

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Les réseaux de chaleur

Les centrales ORC Lorsque la température du fluide géothermal est moins importante (c’est-à-dire entre 90 °C et 150 °C), on utilise des centrales utilisant un fluide intermédiaire. Dans une centrale ORC, le fluide géothermal est maintenu sous pression puis est amené dans un échangeur de chaleur où il cède son énergie à un fluide organique (par exemple l’isobutane) qui peut se vaporiser à faible pression et température. La vapeur produite est ensuite turbinée puis condensée et revient à l’état liquide. Elle retourne à l’échangeur de chaleur pour effectuer un nouveau cycle en circuit fermé. La turbine couplée à un alternateur produit de l’électricité. Le fluide géothermal refroidi, après son passage dans l’échangeur de chaleur, est réinjecté dans le sous-sol dans le puits d’origine par un second forage.

Utilisée depuis longtemps par les êtres humains (avec la pratique des bains thermaux pendant l’Antiquité), l’exploitation industrielle de l’énergie de la géothermie pour se chauffer date du XXe siècle. Le premier réseau de chauffage urbain apparait en 1930 à Reykjavik (Islande)

La géothermie pour produire de l’électricité

Le chauffage par aérothermie

Deux méthodes existent pour produire de l’électricité géothermique : soit directement en turbinant de la vapeur géothermale dans une centrale appelée « centrale flash », soit par l’intermédiaire d’un fluide organique évoluant en circuit fermé dans une centrale dite « ORC ».

Le principe du chauffage aérothermique consiste à profiter des calories contenues dans l’air extérieur pour chauffer une habitation et éventuellement produire son eau chaude sanitaire (ECS). Les pompes à chaleur (PAC) aérothermiques chauffent l’air intérieur d’une résidence, ou l’eau de son système de chauffage central. Le chauffage aérothermique récupère les calories présentes dans l’air pour s’en servir afin de chauffer un bâtiment et/ou de produire de l’ECS. Dans l’optique d’une réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’utilisation de l’aérothermie est considérée comme une solution écologique car elle emploie une source d’énergie renouvelable et gratuite, l’air environnant, qui contient des calories même quand la température devient négative.

Les centrales flash La chaleur terrestre n’est pas exploitable partout de la même façon. Dans les zones volcaniques, la chaleur du centre de la Terre remonte 37


Energies hydroélectriques et marémotrices

La houille bleue

L’énergie marémotrice utilise notamment la différence entre la hauteur de l’eau à marée haute et la hauteur de l’eau à marée basse. C’est ce qu’on appelle le marnage. Ainsi, dans les zones littorales où le marnage est fort, on peut produire de l’énergie issue des marées, en exploitant la différence de hauteur d’eau entre deux bassins, séparés par un barrage. Avant de construire une centrale marémotrice, on sélectionne un bras de mer ou un estuaire où le marnage est fort pour y construire un barrage séparant l’étendue d’eau en deux espaces, aux niveaux différents. Lorsque la marée monte, le bassin se remplit et l’eau passe alors par des vannes. Equipées de turbines elles produisent de l’énergie. Le bassin se vide ensuite, laissant l’eau passer à nouveau par les vannes qui poursuivent leur production. Les conditions nécessaires ; Le marnage doit être de plus de 5 mètres. Il est même recommandé qu’il soit plutôt de 10 à 15 mètres ; La profondeur de l’étendue d’eau doit être de 10 à 25 mètres à marée basse ; Le sol doit posséder un substrat rocheux afin de permettre de fixer toute l’infrastructure de la centrale. La centrale marémotrice est une infrastructure durable qui peut être exploitée pendant potenUn peu d’histoire tiellement plus de 100 ans. Technologie mature LE MOYEN-ÂGE - LES MOULINS A MARÉE Les premiers moulins utilisant l’énerpermettant de produire gie de la marée pour moudre le blé et il a été dit qu’ils étaient connus du Monde de l’énergie renouvelable Arabe vers l’an 1000. En France, les premiers moulins à marées ont été créés sans émissions de gaz à e au 12 siècle, sur l’Adour., fleuve du bassin Néo-Aquitain.Les moulins à marée effet de serre une fois l’infonctionnent, sauf exception, au simple effet vidange; ils comprennent donc frastructure construite, une digue, des vannes, une roue extérieure ou intérieure entraînant des meules elle est aussi peu coûdans un bâtiment. Les moulins à marée ont été exploités jusqu’à ce que l’électriteuse. Enfin, une centrale cité se soit substituée à l’énergie de la marée. En 1918 fut créé une commission marémotrice permet de la « Houille Bleue ». C’est semble-t-il la première apparition de cette expresde produire massivesion pour désigner l’énergie des marées. Le 26 mars 1952, dépôt par E.D.F. d’une ment de l’énergie sur un demande de concession de l’Usine de la Rance avec déclaration d’utilité pusite donné, tout en ayant blique en application de la loi du 16/1 0/19, - le 25 octobre 1952, le Président de une bonne prédictibilité la République Vincent Auriol annonçait l’aménagement prochain de l’usine de de l’énergie qui sera prola Rance. Les premiers chantiers furent ouverts début 1961 et en juillet 1963 la duite. Rance était coupée. L’usine fut inaugurée par le Général de Gaulle, Président de

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L’énergie marémotrice repose sur le mouvement montant et descendant des énormes masses d’eau mobilisées par le phénomène des marées océaniques, dont l’énergie est récupérée grâce à un barrage sur un estuaire. Commençons par les bases. Le phénomène des marées découle de l’effet gravitationnel de la Lune et du Soleil sur l’océan. Le rythme de deux marées par jour provient, quant à lui, de la position relative du Soleil et de la Lune au cours du mois lunaire. La Lune, pourtant moins massive, a l’impact le plus important sur les marées car elle est plus proche de la Terre.

la République en 1966. Le site de la Rance est connu pour avoir les plus grandes amplitudes de marées au monde. Positionnées sur les 750 mètres de large de l’estuaire de la Rance, les 24 turbines de la centrale disposent d’une puissance 38 installée de 240 MW et fonctionnent dans les deux sens, en marée montante et descendante. La production annuelle s’élève à 540 GWh, soit la consommation d’une ville de 300 000 habitants.


Le barrage de Marèges Ce barrage est une référence, précurseur dans son mode de construction ainsi que dans son système d’évacuation. Barrage construit en double voûte, il s’appuie sur les massifs rocheux, en bas et au niveau latéral, et c’est le 1er barrage qui a été équipé au monde avec un système d’évacuation type «saut à ski», pour dissiper l’énergie en cas de crue». Il reste à remplacer les vannes de vidange ce qui demande un travail souterrain, il faudra alors plonger sous 90 mètres d’eau.

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Le barrage de Marèges, installé sur la Dordogne, est le plus ancien barrage hydro-électrique du Limousin. Construit en 1935 ses vannes d’évacuation, datant de l’époque de sa construction viennent d’être remplacées, elles peuvent maintenant évacuer 1 million de litres d’eau par seconde. Chacune d’elles pèse 80 tonnes et mesure 12 mètres de haut, Ces vannes permettent d’évacuer les crues, et donc d’assurer la sécurité du barrage mais aussi de tout le secteur en aval.

Ses défauts Quelques points noirs nuisent à son développement : son impact sur l’environnement n’est pas neutre. Même si elle permet de produire de l’énergie renouvelable, une centrale marémotrice peut perturber l’écosystème naturel local lors de la phase de construction. C’est pourquoi ce système ne tend pas à se généraliser. Il peut, comme pour la centrale marémotrice de la Rance provoquer un envasement important. Source d’énergie intermittente, ce type de centrale ne produit pas lorsque la mer est étale (entre la marée montante et la marée descendante). Il n’y a pas non plus de production lors des faibles coefficients de marées.

Les centrales-lacs (ou centrales de hautes chutes) sont également associées à une retenue d’eau créée par un barrage. Leur réservoir important (constante de vidage de plus de 200 heures) permet un stockage saisonnier de l’eau et une modulation de la production d’électricité : les centrales de lac sont appelées durant les heures de plus forte consommation et permettent de répondre aux pics de consommation.

En Bref !! Energie Hydroliennes : Les hydroliennes sont beaucoup plus petites que les éoliennes pour une même puissance. Les hydroliennes permettent de transformer l’énergie cinétique des courants marins en électricité. Les mouvements de la mer sont une source inépuisable d’énergie. Contrairement aux vents, les courants marins sont prévisibles à long terme car le courant de marée se retourne régulièrement de façon sinusoïdale, avec des amplitudes connues, variables avec la lune. Au moment du retournement de ce courant, les hydroliennes ne produisent plus d’énergie jusqu’à ce que la force du courant atteigne de nouveau environ 2,5 nœuds (soit près de 4,6 km/h). Elles passent à pleine puissance au-delà de 4 nœuds (près de 7,4 km/h). Énergie houlomotrice : ’énergie houlomotrice ou énergie des vagues désigne la production d’énergie électrique à partir de la houle, c’est-à-dire à partir de vagues successives nées de l’effet du vent à la surface de la mer et parfois propagées sur de très longues distances. Il existe différents dispositifs pour exploiter cette énergie. De nombreux systèmes sont actuellement à l’étude, certains sont déjà commercialisés mais aucun n’est arrivé au stade de la maturité industrielle. Les filières houlomotrices n’étant pas matures, leurs coûts de production de l’électricité restent difficiles à évaluer. Ils dépendent largement du coût de fabrication, d’installation, de maintenance des systèmes ainsi que de leur efficacité

Hydroélectricité

Une centrale hydroélectrique se compose d’une retenue d’eau (prise « au fil de l’eau » ou barrage) ainsi que d’une installation de production. Les centrales gravitaires Les centrales gravitaires mettent à profit l’écoulement de l’eau et un dénivelé. Elles peuvent être classées en fonction du débit turbiné et de leur hauteur de chute. Il existe trois types de centrales gravitaires : Les centrales au fil de l’eau utilisent le débit d’un fleuve et fournissent une énergie de base produite « au fil de l’eau » et injectée immédiatement sur le réseau. Les centrales d’éclusée dans les grands fleuves à relativement forte pente comme le Rhin ou le Rhône, des barrages sur le fleuve ou sur un canal parallèle au fleuve provoquent des suites de chutes d’eau décamétriques qui ne perturbent pas la vallée dans son ensemble grâce à des digues parallèles au fleuve.

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Urêka, le musée interactif de la mine d’uranium Les mines d’uranium font partie de l’histoire de France et de ses régions. Le musée de l’Uranium Urêka, est situé à Bessines-sur-Gartempe en Haute-Vienne sur un ancien site minier du Limousin. Il s’inscrit dans une démarche de transmission. Au menu : histoire sociale, patrimoine régional, savoirs scientifiques sur la géologie, l’uranium et la radioactivité. La première mine d’uranium est exploitée dès 1948 à La Crouzille, où l’on trouve de la pechblende massive, un minerai extrêmement riche en uranium dont la célèbre colonne (filon) Henriette, contenant en moyenne 31,2 % d’uranium. L’école de prospection de l’uranium y est d’ailleurs délocalisée, sur la commune de Razès, en 1955, et renommée « Centre international d’enseignement en prospection et valorisation des minerais radioactifs industriels (Cipra) ». Soixante ans durant, 250 mines ont été exploitées en France pour une production totale de 76 000 tonnes d’uranium dont un tiers en provenance du seul Limousin. Certaines de ces mines pouvaient employer jusqu’à 1 500 personnes, comme celle de Bessines, aujourd’hui propriété d’Orano où se trouve le musée Urêka. (Le CEA exploite le minerai dès 1948. En 1976, il cède l’exploitation de ses gisements métropolitains à sa filiale la COGEMA qui devient AREVA en 2001 et Orano en 2018.) Véritable lieu de mémoire, car cette aventure minière nationale, qui s’est achevée en 2001 avec la fermeture de la mine voisine de Jouac, menaçait de tomber dans l’oubli. L’association « Énergies Limousines » gère le musée depuis 2018

Energie

nucléaire

Une centrale nucléaire est une centrale électrique thermique, c’est-à-dire que sa production d’électricité provient d’une source de chaleur. Comme les centrales thermiques fossiles (gaz, charbon, pétrole) ou renouvelables (biogaz, biomasse, solaire à concentration), une centrale nucléaire utilise de la chaleur pour chauffer de l’eau et générer de la vapeur, laquelle actionne une turbine qui, couplée à un alternateur, génère de l’électricité. Contrairement aux autres centrales thermiques, la chaleur nécessaire pour générer de la vapeur n’est pas obtenue par la combustion chimique ou par la concentration de rayonnements solaires mais par la fission nucléaire. C’ est le phénomène physique décrivant la division d’atomes radioactifs. En se divisant, ces atomes libèrent de l’énergie sous forme de neutrons. Au cœur d’une centrale nucléaire, c’est la fission de noyaux d’uranium ou de plutonium qui génère la chaleur nécessaire à la production d’électricité.

Le combustible nucléaire Le combustible d’une centrale nucléaire contient des atomes fissiles c’est-à-dire des atomes dont le noyau a la capacité de se casser sous l’action d’un neutron, libérant une quantité considérable d’énergie. Les principaux atomes fissiles sont l’uranium 233, l’uranium 235, le plutonium 239 et le plutonium 241. Seul l’uranium 235 se trouve à l’état naturel. C’est donc le plus souvent lui qui est utilisé comme combustible dans les centrales nucléaires. Le combustible nucléaire est placé dans le cœur du réacteur. La fission nucléaire Quand un noyau d’uranium 235 absorbe un neutron, il se fractionne en deux fragments. Ce phénomène, appelé « fission », génère une grande quantité d’énergie sous forme de chaleur. Le principe d’un réacteur nucléaire consiste à récupérer cette chaleur pour chauffer un fluide et produire de la vapeur qui permettra d’activer la turbine. Chaque fission produit à son tour des neutrons d’énergie élevée qui, en se déplaçant parmi les atomes d’uranium 235, ou de plutonium, peuvent provoquer la fission d’un nouveau noyau d’atome d’uranium 235 et générer ainsi des réactions en chaîne (cascade de fissions). Dans un réacteur nucléaire, la réaction en chaîne est maîtrisée et se maintient à un rythme de fissions constant grâce à des barres de contrôle qui régulent le nombre de neutrons et à un modérateur qui régule leur vitesse (ralentissement des neutrons afin d’augmenter les chances qu’ils provoquent une fission). La fission d’un gramme d’uranium produit plus de chaleur que la combustion d’une tonne de pétrole.

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Les réacteurs à eau pressurisée Trois circuits d’eau, fermés et étanches les uns les autres, sont nécessaires pour produire de l’électricité dans un réacteur à eau pressurisée. Le circuit primaire est intégré dans l’enceinte de confinement du réacteur où se déroule la réaction nucléaire. Par l’intermédiaire d’un générateur, l’eau est chauffée, pressurisée, transformée en vapeur qui est mise en contact avec le circuit secondaire. Cette vapeur est retransformée en eau grâce à un condenseur après avoir été envoyée dans la turbine. Puis elle est mise en contact avec le circuit de refroidissement où circule de l’eau issue d’une source froide. N’entrant pas en contact avec le réacteur nucléaire, l’eau n’est ni radioactive ni polluée.

Que se passe-t-il dans le cœur d’un réacteur ?

Le caloporteur et le générateur de vapeur

Pour le fonctionnement d’une centrale nucléaire, quatre éléments sont à prendre en compte : le combustible nucléaire, la fission nucléaire et le caloporteur et le générateur de vapeur.

L’énergie libérée sous forme de chaleur doit être récupérée pour produire de l’électricité. C’est le 40


Bourganeuf histoire d’une ville « lumière »

Vers 1880, Bourganeuf est une petite ville, très industrialisée, de 4 000 habitants. En 1884, le conseil municipal envisage de remplacer l’éclairage des lampes et réverbères, à l’huile de pétrole, par l’éclairage au gaz. Un ingénieur parisien, Ernest Lamy, propose d’installer la lumière électrique mais il faut disposer d’une force hydraulique spéciale dans un rayon de 2 ou 3 kilomètres (il pense au Thaurion). Le 29 janvier 1885, Ernest Lamy fait une démonstration à l’aide d’accumulateurs et obtient (pour 50 ans !) la concession de l’exploitation de l’éclairage de la ville. Marcel Misme, conseiller municipal et industriel, possède dans le quartier de la Grande Eau une filature actionnée par l’énergie

hydraulique via une chute d’eau de 11 mètres. Il met l’usine à la disposition d’Ernest Lamy. La roue entraînera une dynamo et le courant produit (courant continu de 110 volts) sera transporté à travers la ville par un câble de 850 mètres alimentant l’Hôtel de Ville (20 lampes), l’église (7 lampes), cafés, hôtels, magasins, les lampes municipales (50, puis 60 et 75), ainsi que des établissements industriels et quelques maisons particulières. Les câbles alimentant les places de la mairie et du champ de foire sont enfouis ; ceux qui desservent les lampes municipales sont sous plomb, au-dessus des corniches ou encastrés ; les lanternes sont spécialement créées par la cristallerie Saint-Louis et deux candélabres, à l’entrée de la mairie, sont en fer forgé. Le 20 avril 1886, vers 9 heures du soir, en présence du conseil municipal et de diverses personnalités institutionnelles, Ernest Lamy éclaire la salle des mariages, récemment restaurée. Deux jours plus tard, l’église était illuminée. L’inauguration officielle, a lieu le dimanche 9 mai. Un grand nombre de personnalités creusoises sont présentes. Martin Nadaud, député de la Creuse, félicite le maire pour avoir mené son projet

Pôle des énergies renouvelables PUBLI-REPORTAGE

de bourganeuf

Le musée de l’électrification de Bourganeuf devient le Pôle des énergies renouvelables. Ouverture juillet 2021.

taïque. Ce lieu, dédié à l’électricité et aux énergies renouvelables, sera ouvert à destination du grand public, des professionnels et des scolaires. Un mécénat sera prochainement lancé pour soutenir les investissements liés au smart grid.

Bourganeuf, souligne sa dimension pionnière en matière d’énergies vertes avec l’ouverture de son Pôle des énergies renouvelables. Dans la perspective d’un monde décarboné et s’appuyant sur le passé historique singulier de la Ville, ce lieu va devenir un pilier de la production d’énergie électrique. Ce Pôle présentera dès la saison estivale ses nouveaux espaces composés du musée des énergies, d’une salle de projection et de conférence, des installations hydro-électrique et photovol-

Pour en savoir plus sur le patrimoine industriel de Bourganeuf : Le livre « L’eau et la lumière - Bourganeuf en Limousin » par Maurice Robert est en vente à la mairie de Bourganeuf et à l’office de tourisme Creuse Sud-Ouest.

©Sébastien CLAVEYROLAT

Informations : www.bourganeuf.fr contact@bourganeuf.fr 05 55 64 07 61

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caloporteur, un fluide pouvant être un gaz ou un liquide, qui joue ce rôle. Le caloporteur s’échauffe au contact du combustible chauffé par les fissions. En circulant autour des barreaux d’uranium, il récupère la chaleur du combustible pour la transporter hors du cœur du réacteur. Dans le même temps, il maintient la température de celui-ci à une valeur compatible avec la capacité de résistance des matériaux qui composent sa structure.


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à terme en moins de deux ans. Mais au cours de l’été, des difficultés apparaissent : les eaux baissent et le débit du ruisseau est insuffisant. C’est alors qu’un autre industriel, Charles-Aimé Paquet, propriétaire d’une papeterie, propose de construire une usine hydraulique sur la Maulde, dans sa propriété du Monteil, près de Saint-Martin-Château. A la suite de recherches généalogiques sur les précédents propriétaires de son domaine, il entre en contact avec le baron de Rothschild. Celui-ci connaît Pascal Bonnin, qui avait créé à Paris l’Union Nationale pour le Commerce et l’Industrie. Le baron de Rothschild s’intéresse au projet et demande l’avis de Marcel Deprez, ingénieur mondialement connu. Celui-ci vient aussitôt et décide de construire une usine sous de la cascade des Jarrauds, en utilisant une dénivellation de 31 mètres. L’opération est financée par la banque Rothschild. Dans cette région montagneuse, il a fallu : établir une retenue en amont de la cascade et un canal de 250 m pour amener l’eau ; installer 112 m de conduits en fonte ;construire l’usine dans un site escarpé ; refaire le tracé de la route du Monteil (15 km) pour le passage de la ligne et des matériaux ; fabriquer une locomobile à vapeur pour tracter les 100 tonnes de conduits ; implanter la ligne aérienne (double fil nu de 5 mm posé sur des isoloirs en porcelaine et des poteaux) ; installer la station d’arrivée à Bourganeuf (à l’usine SaintJean) ; établir une ligne téléphonique entre l’usine des Jarrauds et la station d’arrivée. Ces travaux furent exécutés en 9 mois ! Le 25 avril 1889, l’alimentation de Bourganeuf est à nouveau assurée par l’usine des Jarrauds. Les habitants de Bourganeuf pourront être éclairés en permanence, même la nuit. C’est une date historique. Marcel Deprez écrit dans la Lumière électrique : « La ville de Bourganeuf est, de beaucoup, en avance, au point de vue électrique, sur la ville de Paris elle-même. L’installation de Bourganeuf marque un pas décisif dans l’utilisation des forces naturelles. Elle m’a paru à ce point digne de l’intérêt de l’Académie des Sciences envers laquelle j’ai pris, après l’expérience de Creil, l’engagement moral que je tiens aujourd’hui. » source : Georges Delangle « Les Amis de la Creuse ».

L’hydrogène énergie d’avenir ?

L’hydrogène est connu depuis longtemps comme vecteur d’énergie. La nécessité d’une transition énergétique relance la recherche et les industries et des applications concrètes, comme la voiture à hydrogène, commencent à apparaître. On trouve l’hydrogène dans la composition du Soleil, des étoiles, des planètes gazeuses. Sur terre, on note quelques émanations d’hydrogène naturel, mais peu rentables quantitativement et économiquement. L’hydrogène est associé à beaucoup d’autres éléments dans la nature, surtout à du carbone pour former le méthane (CH4) et à de l’oxygène pour constituer l’eau (H2O). Pour obtenir de l’hydrogène pur pour les besoins industriels, il faut le séparer des éléments chimiques auxquels il est lié.

Hydrogène par Electrolyse

Il est maintenant possible de produire de l’hydrogène « vert » par électrolyse à partir de l’électricité renouvelable. Le développement des nouveaux usages de l’hydrogène-énergie, nécessitent un hydrogène plus pur et ouvre de vastes perspectives à cette technique.

La gazéification

La gazéification est un autre moyen car elle concerne toute la filière biomasse solide, c’est-à-dire les nombreuses matières organiques qui peuvent être brûlées pour dégager du biogaz . Si le bois (via le charbon de bois) est le principal concerné, des déchets végétaux, comme la paille, peuvent donner satisfaction. En reconstituant la biomasse au fur et à mesure, on obtient un bilan faible en termes d’émissions de CO2.

D’autres procédés de production d’hydrogène sont également à l’étude Certains microbes modifiés peuvent produire de l’hydrogène sous l’effet de la lumière du Soleil (microbes photosynthétiques) ; immergée dans l’eau, une cellule photoélectrochimique (composant électronique qui décompose l’eau sous l’effet de la lumière solaire) peut produire des bulles d’hydrogène et d’oxygène (photoélectrolyse) ; la décomposition thermochimique de l’eau, consistant à porter à haute température (800 / 1 000°C), la molécule de l’eau qui se décompose et libère de l’hydrogène. L’inconvénient, cette méthode exige le recours à l’énergie nucléaire pour chauffer l’eau : les investissements sont lourds et la production dépend des stocks d’uranium .


Le 29 avril 1899 le belge Camille Jenatzy, établissait au volant d’une voiture électrique, « La Jamais Contente » un record de vitesse, dépassant la barre historique des 100 km/h. Ingénieur, inventeur, entrepreneur et industriel bruxellois, Camille Jenatzy conçut des véhicules électriques – notamment des camionnettes et des fiacres pour la ville de Paris – proposa des tractions hybrides et multiplia les brevets pour améliorer les productions de ses ateliers. Surnommé le « Diable rouge », il fut surtout l’un des plus étonnants aventuriers de la course automobile.

peur. L’essence et le gazole finissent par supplanter l’électricité du fait des défauts intrinsèques de la voiture électrique en comparaison des avantages de la technologie des voitures à essence. Les chocs pétroliers de 1973 et de 1978, relancent les recherches sur la voiture électrique. Depuis le début des années 2000, les spécialistes de cette industrie, chercheurs, consultants et dirigeants, considèrent que des changements radicaux sont désormais nécessaires pour réduire les émissions de CO2, un facteur majeur du réchauffement climatique, et la dépendance au pétrole et aux combustibles fossiles.

Une transition inéluctable vers de nouvelles sources d’énergie est en route ? Bornes de recharge électrique pour véhicule La révolution des bornes électriques publiques A la révolution des voitures électriques modernes s’ajoute celle du déploiement des stations de recharge. Les efforts des collectivités et des opérateurs de recharge, s’allient pour que brancher son véhicule partout soit plus

Le moteur à combustion interne est depuis plus d’un siècle le modèle principale de propulsion de nos véhicules. Aux origines de l’automobile, ce sont la vapeur, puis l’électricité qui s’étaient imposées comme source d’énergie. En novembre 1881, G. Trouvé présente une automobile électrique à l’Exposition Internationale d’Electricité de Paris. La voiture électrique connaît un succès certain dans la dernière décennie du 19ème siècle, aux États-Unis, en Europe, particulièrement en France, et remplace les fiacres et autres voitures à traction animale. En 1876, l’ingénieur allemand G. Daimler développe, le premier moteur fixe à gaz pour la firme Deutz. En 1883, le français É. Delamare-Deboutteville fait circuler une voiture en remplaçant le gaz par du carbure de pétrole et en inventant un carburateur à mèches. Ce véhicule circule pour la première fois début février 1884 et le brevet est officiellement enregistré le 12 février 1884. Il devient l’inventeur de l’automobile à essence. R. Panhard et É. Levassor installent le premier moteur à quatre temps en 1889, celui de Daimler, sur une voiture à quatre places. Deux ans plus tard ils font rouler dans de Paris les premiers modèles français équipés du moteur Benz. Ce sont les premières voitures à moteur à explosion commercialisées. La compétition entre les deux technologies alternatives, essence contre électricité, s’intensifie. En 1900, sur 4 192 véhicules fabriqués aux États-Unis, 1 575 sont électriques, 936 à essence, et 1 681 à va-

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Voyageons autrement


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Picoty Innovation

Des solutions énergétiques innovantes Depuis sa création, l’entreprise PICOTY recherche à tout instant des solutions innovantes pour se développer. Depuis quelques années la transition écologique a un impact certain sur son activité traditionnelle de distribution de produits pétroliers. La pandémie due à la COVID a entraîné des modifications importantes des comportements, a fait émerger de nouveaux modes de consommation. Le digital a pris un poids énorme, notamment avec la généralisation du « click n’collect », des drives et du télétravail. Le Directoire présidé par Michel Picoty est convaincu que ces comportements survivront à la pandémie et l’entreprise Picoty continue son développement pour accompagner ces mutations dans les énergies vertes.

tences extérieures et étoffer les équipes avec des chercheurs, des scientifiques, des jeunes docteurs qui vont apporter un regard neuf et novateur. PICOTY INNOVATION s’implante à ESTER Technopôle à Limoges et va embaucher des ingénieurs et des jeunes docteurs, avec l’ambition de créer une véritable interaction avec les écoles locales et des laboratoires, comme l’ENSIL ENSCI et l’IRCER pour développer des filières novatrices permettant de produire l’énergie vertueuse pour la mobilité, mais pas que… Des emplois spécialisés qui vont faire de notre territoire un véritable incubateur de l’innovation !

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Création de Picoty innovation Le Directoire présidé par Michel PICOTY a décidé des créer PICOTY INNOVATION qui a pour vocation d’être une structure visionnaire et stratégique, avec une équipe innovante et agile, en constante interaction avec les différents services de l’entreprise. Quand on regarde le monde d’aujourd’hui et que l’on zoome particulièrement sur l’Europe et la France, on s’aperçoit que tout bouge à grande vitesse et que des énergies nouvelles se développent, comme l’hydrogène vert, l’électricité verte, le biogaz, en adéquation avec une forte volonté de rétablir l’équilibre si fragile de notre planète en réduisant nos émissions à effet de serre. Pour anticiper l’entreprise PICOTY de demain, va continuer de s’appuyer sur des compé-

Quelques chantiers sont déjà en cours Adapter la mobilité partagée aux énergies d’aujourd’hui Cette réflexion est menée avec les équipes de SOMELAC, filiale de l’entreprise PICOTY dont la mission est de développer la mise en place de parcs d’automobiles partagées, fonctionnant avec ces nouvelles énergies, en s’appuyant sur les 50 points de location en franchise HERTZ détenus par l’entreprise PICOTY. 44


MICHAËL Originaire de Marseille, Michaël devient ingénieur électricien et après plusieurs expériences dans le nucléaire et l’aéronautique, intègre en Suisse un bureau d’ingénierie. Il y fait pendant trois années ses armes dans l’ingénierie de pointe dans le domaine des « Data Center » notamment. En prolongement de 7 ans en tant que PDG - Fondateur de son propre cabinet d’ingénierie et avec une forte appétence pour l’innovation, Michaël retourne aux études pour décrocher un MBA et partir au Québec pour diriger un centre de recherche et d’Innovation. Après deux années canadiennes, pour son retour en France, Michaël souhaite alors intégrer un projet ambitieux plutôt qu’une entreprise. Le projet PICOTY INNOVATION, qui recherche un responsable « NOUVELLES ENERGIES » est un nouveau défi qui s’offre à lui. Séduit par l’histoire de l’entreprise PICOTY et par ses dirigeants, il la rejoint et développe parallèlement un projet innovant visant, entre autres, à produire les énergies de demain pour la mobilité, avec un positionnement stratégique soutenu par le Directoire. Son carburant ? Visionnaire avec plusieurs idées à la seconde et une capacité à les mettre en œuvre rapidement. Sa motivation ? Produire et distribuer les énergies vertes accessibles à tous.

Répondre à la volonté politique de La Rochelle - LUZO En intégrant l’Association ATLANTECH, l’entreprise PICOTY participe à l’objectif de La Rochelle d’être le premier territoire à émission zéro carbone d’ici 2040. Pour cela, il faut rassembler les différents acteurs (Port, industriels, transporteurs prestataires de services, collectivités…) pour fédérer les volontés qui aujourd’hui ont pour objectif, chacune dans son domaine, d’être « zéro émission ». Le choix de La Rochelle n’est pas un hasard, puisque l’entreprise PICOTY est très présente dans cette ville où les maires successifs et la dynamique actuelle des élus en poste ont depuis les années 1980, fait de l’écologie une priorité. Développer une borne innovante de production et de recharge d’énergie verte pour les stations-service AVIA

INNOVATION travaille d’arrache-pied sur le développement d’une solution, extrêmement efficiente, de production et de distribution de ces énergies. Cet objectif fait également prendre à l’entreprise PICOTY le virage de l’Intelligence Artificielle qui aura en charge la supervision de ce réseau de bornes innovantes. Pour conclure, une belle citation d’Antoine Riboud : « L’innovation est une alliance entre recherche, marketing, instinct, produit et courage industriel ».

Un des freins au développement de l’énergie électrique pour les véhicules est le coût des batteries ainsi que leur mode de recharge contraignant. Pour les poids lourds, l’entreprise PICOTY a développé la distribution du GNV (Gaz Naturel Véhicule) dans un certain nombre de stations de son réseau. L’adaptation des moteurs diesels est à un coût raisonnable et est amorti rapidement par la différence de prix de l’énergie. Plusieurs stations sont déjà équipées de distributeurs de GNV et le parc de poids lourds circulant avec ce carburant se développe. La première station équipée en France est celle de Beaune-Les-Mines, sur l’A20 au nord de Limoges. Pour accompagner la nouvelle mobilité évoluant rapidement - la mobilité électrique et hydrogène - PICOTY

www.picoty.fr

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simple et plus facile. Amorcée par Renault en France, confortée par le fort développement de Tesla et par les investissements importants réalisés par la quasi-totalité des constructeurs automobiles de la planète, on trouve aujourd’hui une offre exponentielle de véhicules à brancher. Cela nécessite de pouvoir disposer de bornes de recharge électriques adaptées, qu’elles soient, publiques ou privée. Leur conception, installation et exploitation coûtent de l’argent, prend du temps et doit répondre aux besoins réels des clients. Or, difficile de qualifier et quantifier ces besoins réels tant que ces clients restaient trop peu nombreux. Aujourd’hui on note un décalage entre l’offre de véhicules à brancher et le nombre de points de recharge, décalage qui tend à se réduire.

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Construire un réseau de bornes de recharge utile aux utilisateurs De nombreuses municipalités ont installé des bornes de recharge publique un peu partout il y a plus de dix ans. Mais à l’époque, la voiture électrique demeurant anecdotique, peu de gens utilisaient réellement ces bornes dont la géolocalisation avait été faite sans savoir où se localisait réellement la demande de re-

charge. Après l’installation de ces premières bornes, la technologie des voitures électriques a beaucoup évolué. Résultat, il a fallu concevoir et installer de nouvelles bornes pour s’adapter aux capacités des batteries automobiles de dernière génération. Et avec l’essor exponentiel de ce parc d’automobiles électriques depuis quelques années, la mise en place d’un réseau de bornes fiable, parfaitement localisé et performant devient une nécessité. Ce maillage imparfait sera bientôt relégué au passé grâce aux schémas directeurs de déploiement des infrastructures de recharge pour les véhicules électriques prévus par la LOM (Loi d’Orientation des Mobilités). Un grand déploiement D’ici la fin 2021, le réseau français devrait compter pas moins de 100 000 stations de recharges électriques publiques réparties entre bornes publiques à courant alternatif et systèmes de charge rapide à courant continu, pour correspondre à tous les usages. La qualité de leur fonctionnement conditionne l’avenir tout entier de l’automobile électrique. Ce n’est qu’avec un réseau de charge simple et efficace que la voiture électrique pourra définitivement supplanter les modèles à carburant classique, permettant de réduire le niveau d’émissions de CO2 et de polluants dans nos villes. Que faire quand on a une voiture électrique et qu’on vit en immeuble ? Il est possible d’utiliser un point de charge au travail : le coût de la charge dépend de la politique de l’employeur. Certaines sociétés mettent à disposition de leurs employés des bornes de recharge gratuites, d’autres fixent un forfait assez bas qui n’excède généralement pas le prix de la recharge à domicile. Autre solution, les bornes de recharge publiques. Certaines infrastructures (parkings, centres commerciaux...) offrent la recharge publique gratuite (de faible puissance).

Index www.reseau-canope.fr www.planete-energies.com geoculture.fr www.energie-cheval.fr www.edfenr.com www.energies-renouvelables.org www.francebleu.fr www.mtaterre.fr www.quiestvert.fr

new.sfen.org vivredemain.fr www.edf.fr blog.lendopolis.com lesamisdelacreuse.fr leshorizons.net www.vattenfall.fr www.encyclopedie-energie.org www.turbo.fr


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Innovations pour demain

La bioluminescence solution éclairante

propriétés (couleur, aspect, souplesse…) et de dépasser l’efficacité énergétique des tissus photovoltaïques existants. Une technologie à base d’un fil photovoltaïque aussi discret qu’efficace : c’est l’ambition du projet de R&D officiellement lancé en février par Sunpartner Technologies et six partenaires. Nom de code : Soltex.

On parle de plus en plus de la pollution lumineuse et de ses conséquences néfastes pour l’environnement. En effet, l’éclairage permanent des rues, des jardins, monuments mais aussi des vitrines de magasins est depuis longtemps un problème qui ne cesse de s’accentuer. En France, par exemple, avec un total de 11 millions de points lumineux, la quantité de lumière émise par le seul éclairage public a augmenté de 94% en 20 ans. La bioluminescence peut-elle être une solution ? C’est la production et l’émission de lumière par un organisme vivant. Cette lumière provient d’une réaction chimique de l’organisme qui transforme l’énergie chimique en énergie lumineuse. Ce phénomène est observé notamment auprès des organismes marins. Le phytoplancton, le krill ou certains poissons produisent cette lumière bleue ou verte dans les mers et les océans. Il semblerait d’ailleurs que 76% des organismes pélagiques (c’est à dire les poissons, crustacés et planctons qui vivent sous la surface) produisent de la bioluminescence. Cette luminescence est réalisée par un grand nombre d’espèces vivantes. C’est le cas des vers luisants et de quelques champignons. Cette capacité à créer sa propre lumière sans électricité, c’est précisément ce qui a guidé Sandra Rey à créer Glowee en 2015, qui utilise la bioluminescence pour produire des éclairages doux et naturels. La start-up utilise pour ce faire un gène emprunté à une espèce de calamar. Ce gène responsable de la bioluminescence est intégré ensuite à des bactéries (de type E.Coli). Et grâce à l’apport d’un sucre particulier, ces bactéries produisent une lumière douce et bleue jusqu’à épuisement du milieu. Demain, la bioluminescence pourrait donc être une solution naturelle pour éclairer nos maisons ou nos villes.

Une essence de synthèse fabriquée à partir du CO2 présent dans l’air

Grâce à un nouveau procédé, des chercheurs anglais ont réussi à capter le dioxyde de carbone présent dans l’air. Le CO2 ainsi récupéré est ensuite mélangé à de l’hydrogène produit par électrolyse pour former du méthanol. Passé dans un catalyseur, le méthanol est enfin transformé en essence de synthèse compatible avec tous les véhicules. Les coûts de production de ce carburant sont encore trop élevés pour concurrencer les prix du pétrole. Mais qui sait, à l’avenir, ce pourrait être une solution pour alimenter les moteurs de nos véhicules.

Arbre solaire

Il recharge téléphones et ordinateurs, générateurs photovoltaïques intelligents capables de tourner en fonction du soleil comme les tournesols pour gagner en efficacité…Le premier « eTree » d’Europe, un arbre aux feuilles photovoltaïques, a été planté à Nevers (Nièvre). Symbolisant le renouveau du mobilier urbain, il permet aux habitants de se connecter gratuitement au wifi ou de recharger leurs smartphones. Un arbre étrange, aux larges feuilles carrées, cette construction futuriste «produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme et stocke le surplus dans une batterie au lithium. Cet arbre photovoltaïque, s’éclaire à la nuit tombée, peut distribuer de l’eau fraîche, protéger du soleil ou recharger des vélos électriques. Le tout gratuitement.

« Vêtement » photovoltaique

SOLTEX : vers un textile photovoltaïque intelligent et passe-partout, un fil photovoltaïque invisible et performant. Si les recherches sur le tissu photovoltaïque se développent depuis une dizaine d’années maintenant, le but est de mettre au point un textile identique à n’importe quel autre textile, mais capable de produire de l’énergie. En d’autres termes, l’objectif, pour les industriels qui se sont engagés dans cette aventure, est de permettre au textile de conserver ses 47

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Piscines LudiGom

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Le Bassin Lagon à vos couleurs Situé à Limoges mais intervenant sur toute la France, Ludigom propose des solutions d’aménagements innovants pour habiller et aménager vos extérieurs et vos intérieurs. Focus sur une entreprise en plein essor.

offre une grande liberté de création. A vous de choisir : un rendu classique ou dépaysant avec des bassins aux allures d’ailleurs donnant une impression de plage dans votre jardin !

Un concept de piscines atypique et personnalisé

Bon à savoir

A noter qu’avec le système BALLGOM®, Ludigom propose un sol esthétique, coloré, résistant et durable, pour une grande adaptabilité à tous les projets : parc aquatique, splash pad…

Que vous soyez un particulier, un camping, une institution ou si vous avez un concept d’ac-

Ludigom propose entre autres des Bassins Lagon : des installations qui offrent la possibilité d’avoir une piscine originale chez soi, s’adaptant à tout type de terrain, et présentant l’avantage de s’intégrer à l’environnement pour un résultat naturel. Que ce soit dans le choix de la taille, de la couleur, de la forme et des courbes, la conception d’un Bassin Lagon 48


Cédric Cruveilher, responsable LudiGom, met au service de ses clients ses 20 années dans l’univers du terrassement pour un service et une prestation impeccable. Il s’appuie sur Denis Dumonteil qui vient de le rejoindre dans le développement de LudiGom. Cet ancien chef d’entreprise, aguerrit depuis 25 ans au monde commercial et la relation client est une véritable référence sur le terrain.

cueil de gîtes, LudiGom propose un large panel d’installations complémentaires : des aires de jeux ludiques, esthétiques et aux normes ; des parcours de santé ; des espaces sportifs ; des skate-parks ; des installations aquatiques...

LUDIGOM Cédric Cruveilher 06 75 61 69 46 ludigom@gmail.com

Des matériaux à la pointe Chez LudiGom la qualité prime. Leur fournisseur est DIECO, le leader du marché : des matériaux recyclés et européens ; une durabilité grâce aux nouvelles innovations ; un vaste panel de couleurs qui permet un choix esthétique personnalisé.

Denis Dumonteil 07 66 65 92 63 dumonteil.denis@orange.fr www.ludigom.fr

Cette exigence offre une excellence dans la qualité de pose et de rendu de vos installations.

Normes et sécurité A la pointe du développement, LudiGom respecte les normes en vigueur et dispose de plusieurs certificats garantissant la qualité des matériaux utilisés. Les aires de jeux, par exemple, respectent les normes EN1177 relatives aux revêtements absorbants, les impacts, afin de garantir la sécurité des plus petits. EPDM aux normes Françaises : Test TGA à l’appui ; Résistance exceptionnelle aux UV ; Densité produits augmentée : plus de m² réalisés par Kg de produit ; Certification feu. 49

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Le béguinage

Un mode de vie solidaire sont en cours de construction en France et d’autres accueillent déjà des séniors. Le principe prend exemple sur la configuration déjà adoptée par les béguines au Moyen-Âge. Plusieurs logements reliés les uns aux autres peuvent accueillir un couple ou une personne seule en toute autonomie. En règle générale, on compte en moyenne 30 logements par infrastructure. On y trouve également un jardin et un lieu de culte. Ce dernier permet aux résidents de se recueillir quelles que soient leurs croyances. Contrairement aux EHPAD, ces lieux ne sont pas encadrés par des règlementations étatiques, ni par des médecins. Les résidents ont donc réellement la sensation d’être chez eux, bien entourés et ainsi de briser la solitude. Il naît alors un esprit de solidarité. Lorsque l’un d’eux est malade, d’autres peuvent effectuer ses courses. Ils se sentent ainsi utiles, une sensation loin d’être anodine. En plus de s’impliquer dans diverses activités au sein du béguinage, les retraités peuvent aussi rendre des services à l’extérieur comme le soutien scolaire ou encore la comptabilité, au gré de leurs envies et de leurs compétences. Le but est de vivre dans l’esprit de bienveillance et de solidarité. Un animateur peut être sollicité et conseiller les résidents sur la question du « vivre ensemble ». En plus de l’aspect social, le béguinage offre un aspect financier attractif avec des loyers bien moins élevés. Avec une ambition avant tout humaine, le béguinage est en pleine expansion et offre de nouveaux horizons aux séniors souffrant de solitude.

Le béguinage apparaît pour la première fois au Moyen-Âge. Il s’agit d’accueillir des femmes seules, veuves ou célibataires, au sein d’un bâtiment contenant plusieurs logements reliés par des coursives. Le lieu abrite ainsi une communauté religieuse laïque, des femmes que l’on appelle « béguines ». Elles sont pieuses mais elles ne répondent pas aux vœux monastiques. Elles vivent en autonomie dans ce lieu qui renferme aussi une cour, un jardin et une chapelle.

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À l’époque, ces organisations forment de véritables villages au sein même des villes. On en trouve surtout en Flandre et aux Pays-Bas, mais il en existe aussi en France. La présence d’un béguinage à Liège en l’an 1173 est attestée.

Le béguinage pour les séniors Aujourd’hui le béguinage tel que décrit précédemment n’existe plus. Il est repensé pour répondre aux besoins actuels de notre société, et plus particulièrement pour pallier la solitude des retraités. Nombre d’entre eux n’ont pas les moyens de profiter de leur temps libre, et ont même du mal à profiter de la vie. De plus, leurs familles ne viennent pas toujours leur rendre visite. Le béguinage est une solution à la fois économique et sociale. Encore peu nombreuses, plusieurs structures

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nous ferons bon ménage ! 12 ANS D’EXCELLENCE dans le nettoyage courant de bâtiments industriels, établissements de santé, tertiaires, copropriétés, et administrations… Le maintien d’un haut niveau de propreté est crucial, pour des raisons d’hygiène et d’esthétique. Le choix d’une entreprise de nettoyage fiable, réputée et expérimentée est donc indispensable. Nos équipes de professionnels du nettoyage parfaitement formés et expérimentés, vous garantissent de retrouver chaque matin vos locaux sous leur meilleur jour.

sinfection), santé (Entretien courant, mise à blanc de salles blanches, blocs opératoires…, transport (y compris nettoyage et désinfection véhicules), industrie, nettoyage de machines, drande distribution,...

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Après réalisation d’un devis détaillé, nos équipes interviennent ponctuellement ou régulièrement Entretien régulier de locaux professionnels (bureaux, showroom, entrepôts, concessions…) : Evacuation des encombrants, Dépoussiérage, Nettoyage des espaces bureau, Nettoyage des encadrements de vitrages, Aspiration, désinfection et décapage de sols, Lessivage de parquets, Vidage et remplacement des corbeilles à papier, Désinfection des poignées de portes et interrupteurs… Remise en état après travaux ou sinistres : incendie, inondation Nettoyage de copropriétés d’immeubles : Sortie, rentrée et nettoyage des poubelles, Désinfection et entretien des boîtes aux lettres, vitreries et miroirs, Aspiration et lessivage des sols … Nettoyage après déménagement Entretien des façades : Nettoyage haute pression de bardages, façades, toitures et terrasses. Utilisation de nacelles (produits écolabels pour les extérieurs) Traitements de sols ; Dallages béton (intérieur et extérieur), Traitement anti dérapant sur sols minéraux (carrelage, tomette, pierre…), Surfaces de vente (de jour et de nuit) y compris petit agencement et réimplantation, Traitement et entretien de béton cirés…

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ENT R E P R I S E S

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Du quinoa en Limousin ? La Ferme de Clément Tallerie Dans l’ouest corrézien, non loin de Brive-la-Gaillarde, se trouve la ferme de Clément Tallerie. A Varetz, il y cultive majoritairement du quinoa, des lentilles et des pois cassés. Plutôt atypique, non ?

incongrue, la première moisson de Clément est fructueuse : deux tonnes cinq de quinoa brut sont récoltés ! La nouvelle est bonne, mais le plus dur reste à venir. Où va-t-il vendre toutes ces graines ? Sans plus tarder, Clément part démarcher les épiciers et les magasins de producteurs avec un précieux bagage ; son BTS technico-commercial. « Je m’improvise vendeur et je pars jusqu’à Toulouse en passant par Bordeaux mais aussi par la Charente-Maritime. A ma grande surprise, la plupart des magasins adoptent le quinoa corrézien avec joie. »

ENTREPRISES

A vrai dire, Clément n’a pas débuté son activité en semant ces céréales. Il a d’abord repris l’exploitation de son père, un modeste élevage de 28 têtes accompagné d’un terrain de 30 hectares. Débutant © Clément Tallerie dans le monde agricole, Clément se démène pour agrandir son cheptel. Alors que sa principale préoccupation tourne autour de ses vaches, le jeune agriculteur trouve du temps pour faire des travaux en prestation chez ses confrères sur leurs exploitations. « À vrai dire, le travail de la terre m’attire bien plus que l’élevage », confie Clément. Fort conscient de cette passion, muni de la volonté de vivre de son activité, c’est en 2014 que Clément prend la décision de se démarquer.

C’est aussi l’occasion de découvrir avec plus d’attention cette graine cultivée depuis des millénaires sur les hauts plateaux des Andes en Amérique du Sud. Surnommée « graine d’or », elle ne nécessite pas beaucoup d’entretien, demande peu d’eau et s’adapte aisément au climat corrézien. De plus, elle est enveloppée de saponine, une résine naturelle et amère qui éloigne les insectes et les oiseaux. En la cultivant, Clément parie sur une agriculture raisonnée qui donne l’occasion aux consommateurs de profiter des bienfaits du quinoa local. Bien qu’il ressemble à une céréale, il n’est autre qu’un légume de la famille des chénopodiacée (légumes à feuilles), il est donc plus proche de la betterave et des épinards que du blé et du riz. Il ne contient pas de gluten et il est très riche en protéines, lui permettant d’être facilement adopté par les végétariens, les vegans ou encore les flexitariens.

Du quinoa à la ferme « Si je devais me lancer officiellement dans la culture de céréales, il fallait que je le fasse intelligemment, de manière à ce que je ne propose pas les mêmes denrées habituellement cultivées dans la région. C’est ainsi que m’est venue l’idée de semer des graines de quinoa. Fort heureusement, ma femme et mon père ne m’ont pas pris pour un fou et ils m’ont encouragés à me lancer dans ce choix audacieux ! » Un an après cette idée

Ceci annonce le début d’une grande aventure pour l’agriculteur corrézien. « Le fait de me rendre au sein des magasins de producteurs m’a aussi montré que certaines céréales manquaient sur les étales comme les lentilles et les pois cassés. Naturellement, je me dis qu’il ne tient qu’à moi d’en proposer ! » 52


associé. J’ai l’impression d’avoir une relation privilégiée avec le consommateur qui demande « la viande de Clément » au rayon boucherie. Cela est bien plus valorisant alors je baisse ma production de bovins et profite de la vente directe. »

Dès lors, Clément se donne le défi de produire une nouvelle variété de céréales chaque année en plus de répondre à la demande florissante de quinoa ; un an après la première récolte, il en obtient 9 tonnes ! Il commence donc à se diversifier et sème des pois cassés, puis des lentilles qu’il vend dans l’ensemble du sudouest et dans les départements limitrophes. « Je

Plusieurs cordes à son arc Entre vente directe, agriculture raisonnée et agriculture biologique, Clément a fait le choix d’une production en faveur de l’environnement. En plus de protéger les sols, il protège aussi son quinoa grâce aux appellations déposées en 2014 « Quinoa de Corrèze » et « Quinoa de France ». Fidèle à son éternelle ambition, Clément ne s’arrête pas à l’agriculture et déploie ses compétences sous forme de plusieurs entreprises. « Je propose mes services via la production d’énergie solaire, des travaux publics et agricoles et depuis peu, j’enseigne à plein temps dans un lycée agricole comme professeur de machinisme ». Vous le comprendrez, Clément est un joyeux hyperactif passionné d’agriculture. Avec ses activités florissantes, il ne sait pas si une nouvelle céréale verra le jour sur ses parcelles cette année. Mais ce qui est certain, c’est que son exploitation n’a pas fini de grandir pour le plus grand plaisir de nos papilles et de notre santé.

© Clément Tallerie

continue à me développer grâce à des noyers. Je cultive ainsi des noix puis élabore des cerneaux et de l’huile de noix certifiés bio ! Mes nouveautés ne s’arrêtent pas là. Au fil des ans, je sème du colza et du tournesol pour en faire de l’huile. En 2018, je plante du sarrasin et en 2019 je fais place à l’avoine (et au petit-déjeuner !) que je transforme en flocons. Et cette année, j’ai récolté du chanvre bio sur deux hectares ! » Les terrains de Clément s’élèvent aujourd’hui à 160 hectares. En parallèle, l’agriculteur continue d’agrandir son cheptel de vaches jusqu’à cette année. « Je préfère réserver ma production de viande au magasin de producteurs de Brive auquel je suis

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Place à la diversité !


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La Laiterie de la Voueize

Transmission et innovation

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Amateurs de bons fromages, laissez-vous bercer par la douce histoire de la Laiterie de la Voueize située à Gouzon, en Creuse. L’ambiance familiale a traversé les années, tandis que l’innovation a toujours trouvé sa place.

Tout commence en 1952, quand un simple particulier, M. Aubertel, transforme une ferme en fromagerie. Son affaire semble être florissante puisqu’en 1960, il crée l’entreprise : La Laiterie de la Voueize. Il développe notamment la gamme Gouzon composée de trois fromages, le Gouzon, le Gouzon sans sel et le Pays. Il poursuit ainsi ses activités jusqu’en 1981. M. Legrand reprend le flambeau avec la ferme intention de moderniser l’entreprise tout en préservant le savoir-faire traditionnel creusois. Ainsi, il étend la zone commerciale de La Laiterie de la Voueize tout en respectant la qualité des produits. Il élabore également quelques nouvelles recettes qui n’ont pas été pérennes. Le but est alors de toucher un plus grand nombre d’amateurs de bons fromages et tous ces efforts permettent d’embaucher quatre personnes !

la « caillade ». Vous devinerez sans mal que M. Lasgouttes a pour but d’élargir la gamme de fromages de façon inédite ! Il les dispose alors en trois catégories : La gamme Limouson. La gamme Corrèzon, une marque qu’il acquière en 2003 après le rachat de la ferme des 3 Sapins en Corrèze. La gamme Creusois. Dès lors, La Laiterie de la Voueize atteint la production de 18 variétés de fromages. Elle propose également de la crème et du fromage blanc de façon inédite ! Et comme une innovation n’arrive jamais seule, ces produits sont distribués dans les grandes enseignes régionales, puis sur l’ensemble de l’hexagone : une grande première pour la Laiterie! Cette effervescence d’activités permet à M. Lasgouttes d’embaucher neuf personnes.

Les fromages se multiplient En 1999, c’est au tour de M. Lasgouttes de prendre les rênes de cette entreprise à taille humaine. Pour sa part, il met en place de nouveaux produits issus de la tradition de

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ENT R E P R I S E S

Aussi, après 49 ans d’existence, l’entreprise inaugure son magasin d’usine en avril 2009 ; encore un grand bond en avant.

Une entreprise familiale Pierre Dischamp est à la tête de la Laiterie de la Voueize depuis 2017. La qualité des produits et la proximité avec les salariés restent les priorités du président. Aujourd’hui, 12 employés perpétuent un travail principalement manuel et connaissent le travail de chaque collègue. Claire-Estelle Drouet, responsable de site à la Fromagerie, explique : « Lorsqu’on est peu, l’expérience est bien plus enrichissante puisqu’on en apprend beaucoup sur le métier des autres, et qu’ainsi, on visualise plus aisément le fonctionnement de l’entreprise. Cela peut paraître anodin mais avoir une vision d’ensemble est particulièrement rassurant ».

traditionnelle. Voilà une belle façon de rendre hommage aux valeurs initiales du fondateur de l’entreprise, M. Aubertel. Hélène Peyrot

Les produits frais s’en mêlent Concernant les produits, M. Dischamp a préservé les fromages existants et a créé le Cabri’cieu, une tomme de chèvre grise. Il a surtout agrandi sa gamme avec l’introduction de produits frais comme le fromage blanc et des yaourts aux goûts variés. La Laiterie de la Voueize, c’est aussi une volonté de travailler artisanalement avec des produits locaux : le lait est récolté dans un rayon de 45km, et la transformation des produits est 55


Le bestiaire limousin…

ENTREPRISES

L’art de la porcelaine a su magnifier la nature, tant dans les créations de services de table où oiseaux, fleurs, paysages foisonnent, que dans les pièces dites « de forme » s’apparentant à la sculpture.

de la 1ère Guerre Mondiale, alors qu’il est en convalescence, qu’il entame des recherches pour l’élaboration de pâtes colorées ; ses travaux le conduiront à recevoir un diplôme d’honneur à l’Exposition de Paris, en 1925, et le Grand Prix de l’Exposition Coloniale, à Paris, en 1931. Bien connu pour ses vases aux multiples formes, ses lions, pingouins, ours, rhinocéros… dont certains ont été créés en serre-livres ou veilleuses, et sont toujours recherchés des amateurs de porcelaine. Il y a bien sûr aussi Edouard Marcel SANDOZ (1881-1971). S’il n’est pas limougeaud (il est né en Suisse), il est incontournable lorsque l’on parle de bestiaire de porcelaine. Il est avant tout sculpteur figuriste et animalier, mais sa collaboration avec la manufacture HAVILAND, qui commence en 1915, marque l’histoire de la porcelaine de Limoges. A l’origine, il lui est demandé de créer des petites pièces destinées à remplir les fours de cuisson de la manufacture. Mais son imagination lui permet d’inventer un nouveau style d’objets utilitaires : salières-grenouilles, pichets-canards, et autres cacatoès, désormais entrés dans les musées. Bien qu’édités en très grand nombre, ces

En Europe, dès la découverte et la maîtrise de cette matière, au XVIIIe siècle, les artistes ont commencé à créer des pièces ornementales, véritables chefs d’œuvres de virtuosité, à l’instar de Johann Joachim KANDLER, en Allemagne, qui a réalisé chèvres, perroquets, singes… prisés des plus grands collectionneurs de l’époque et de nos jours. Limoges est connu mondialement pour sa production de porcelaine de table. Mais il ne faut pas oublier que certains artistes ont su aussi valoriser cet « or blanc », et il est fréquent de retrouver en salle des ventes, des petits trésors. Le 1er créateur qui vient à l’esprit est sans doute Camille THARAUD (18781956). Celui-ci peut être défini comme LE spécialiste des émaux de grand feu aux couleurs élaborées, puisque c’est lors

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ENT R E P R I S E S objets sont devenus très rares aujourd’hui et très prisés. Plus rares encore, les sculptures de Paul JOUVE (1880-1973), célèbre peintre animalier du début du XXe siècle, exprime une puissance fascinante. Ses lions, lionnes ou panthères créées par la manufacture GDA (pour Gérard, Dufraisseix et Abott (1900-1953)) dans l’esprit Art Déco sont tous saisissants de réalisme. Toutes ces œuvres, mais il y en a bien d’autres, constituent l’histoire de la porcelaine de Limoges. On peut en voir dans les musées, bien sûr, mais on peut aussi en acquérir lors de nos ventes aux enchères, et ainsi, se perpétue la tradition et la sauvegarde de ce patrimoine.

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Pages réalisées avec notre partenaire Limoges Enchères 32 rue Gustave Nadaud 87000 Limoges

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Le billard français, discipline rigoureuse Rencontre avec José Montintin Champion de France plus en plus précise et ne se sépare pas de la craie bleue, inventée par l’Anglais John Carr, qui permet une meilleur accroche sur la bille. Au sortir de la seconde guerre mondiale, le billard français connaît son essor dans les cafés et les bars, mais se voit très vite concurrencé par le billard américain qui fait son apparition, celui que nous connaissons tous où il faut empocher les billes dans 6 trous situés au milieu et aux quatre coins de la table. Il connait une popularité auprès des jeunes

LOISIRS

Un sport riche de ses évolutions Inventé pour se jouer par terre, les billes sont alors poussées à l’aide d’un club en bois, c’est une variété de croquet avec des arceaux. Mais peu noble pour un roi, le billard français prend de la hauteur et se met à table. En réalité, le billard commence sous Louis XI. En 1469, souffrant de problèmes de dos, il aurait commandé à Henri De Vigne, ébéniste de son état, une table pour jouer au croquet à hauteur d’homme. Il ne cesse d’évoluer depuis : les modes de jeu et les techniques se modifient à mesure que le matériel se transforme. Les billes initialement en bois, puis en ivoire mutent vers la résine, les bandes de la table de billard passent du bois au caoutchouc. Les tapis, de différents tissages, sont posés sur des ardoises chauffées à environ 27° pour un meilleur roulement. La masse est le précurseur de la queue de billard actuelle. Elle était déjà utilisée dans les années 1620 pour pousser la bille avec sa tête. Elle devient à partir de 1680, la queue de billard, avec sa pointe qui pouvait frapper uniquement le centre de la bille. De différents poids et diamètres, elle apporte une technique de

par son jeu plus accessible et prend la place de notre français dans les bowlings, bistrots, et cafés. Deux sports semblant similaires pourtant très différents, tant dans la technique que les modes de jeu.

Mais comment se joue alors le billard français ? Pratiqué en France mais aussi en vogue dans les pays asiatiques et principalement en Corée du Sud, le billard français se joue à tout âge, individuellement mais aussi en équipe ! Contrairement à son concurrent, l’objectif du billard français ne s’arti-

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Adepte des jeux de salon et attiré depuis toujours par les sciences, José trouve son bonheur dans la discipline du billard français depuis son service militaire. Alors qu’il passe tous les soirs devant le même club de billard, il décide un jour de s’y arrêter en compagnie d’un collègue. La symbiose est immédiate : José est conquis par le jeu et l’ambiance qui en émane. La discipline le lui rend bien car il obtient le titre de vice-champion de France à deux reprises, et devient champion de France en 2019. Ce qu’il aime ? Au billard français, il n’y a pas de limites, uniquement des solutions ou des progressions envisageables. Se surpasser, c’est ce qui l’anime : « tout le monde ne peut pas être champion de France, mais tout le monde se bat contre soi-même, et ce avant de se battre contre les autres ». Des dires inspirants qui vous donneront peut-être envie de tenter l’aventure ! L’académie de billard de Limoges, où José évolue, est une des plus grandes de France avec ses 8 billards (6 tables de 2,80m pour les matchs régionaux et 2 tables de 3,10m pour les compétitions nationales ou internationales). Le président, Michel Charbonnier vous en ouvre les portes pour du loisir ou de la compétition, dans deux salles où « convivialité » est le mot d’ordre ! Acharnés et compétiteurs dans l’âme, n’attendez plus !

requiert, selon lui, technique et esprit de compétition. Au-delà de l’appréhension des angles et des calculs, il est primordial d’intégrer la question physique du billard français : maîtriser l’énergie, la force et la direction. Si nous résumions le billard français et sa technicité en quelques verbes, ils seraient : penser, réfléchir, se concentrer, analyser et raisonner. Selon José, les meilleurs joueurs sont ceux qui pensent plusieurs coups à l’avance. Jouer pour marquer un point, oui, pour avoir des points faciles à suivre, mais aussi jouer pour laisser le moins de points à l’adversaire : telle est la stratégie. Tous ces éléments techniques sont primordiaux, mais peuvent s’acquérir avec le temps. « Comme dans tous les sports, il faut avoir l’envie de travailler et de progresser », nous livre ce champion de France de la discipline. Pour ce dernier, c’est près de 10 à 15 heures de travail par semaine en temps de compétition. Il faut noter là, l’importance des clubs de billard qui organisent des cours afin que chacun se perfectionne. Mais la technique ne suffit pas pour exceller au billard français, le plus important est l’esprit de compétition : ne jamais se décourager et persister, même après un coup raté. Garder la tête froide et savoir se remettre en question pour calculer celui d’après. José Montintin nous raconte « quand je joue, je sais exactement ce que je veux et quand je ne l’obtiens pas je me demande toujours pourquoi, pour améliorer ma performance sur le coup qui suit ». Accepter de perdre pour pouvoir gagner mais surtout comprendre. Manon Penaud

cule pas autour de la seconde bille mais de la première : il ne s’agit pas ici de compter les billes parvenues aux poches, mais de se concentrer sur les trois billes en jeu (2 blanches et 1 rouge). En début de partie, chaque joueur se voit attribué l’une des billes blanches par tirage au sort (l’une d’entre elle est marquée d’un point rouge). A l’aide de sa queue, chaque joueur doit pousser sa bille blanche et caramboler les deux autres billes et ainsi marquer un point. Le joueur garde la main tant qu’un point est marqué, l’adversaire prend la main dans le cas inverse. Des variantes du jeu existent et modifient l’objectif de la partie, parmi elles le jeu du cadre, le jeu des séries ou le jeu de bandes ou de 3 bandes imposées avant de caramboler.

Un sport incompatible avec chance et impatience

Académie de Billard de Limoges 40 Rue Charles Silvestre 87000 LIMOGES

« Plus que des mathématiques, le billard français est de la physique » nous confie José Montintin pour définir son sport de prédilection qui 59

LO I S IR S

L’HISTOIRE D’UN CHAMPION


Le jardin à la française

ou la perspective maîtrisée Des dentelles de verdure Les végétaux qui apportent différentes tonalités de vert, sont considérés comme les éléments architecturaux à part entière. Le charme, le buis, l’if ou encore le cyprès sont soigneusement taillés en boule, en cône, en pyramide, créant des motifs en arabesques s’apparentant à de la dentelle. L’intérieur des motifs pourra se voir rempli de gazon, ou de touche de couleur par la présence d’œillet d’inde, de tulipe ou de sauge. Les allées sont mises en valeur par du gravier. Afin de donner l’illusion d’un parallélisme sans fin, les jardiniers corrigent la perspective en taillant les haies avec une hauteur différente entre le premier pied et le dernier afin de supprimer l’effet «point de fuite».

Style de jardin lié aux châteaux monarchiques ou aristocratiques, le jardin classique ne prend vraiment ses lettres de noblesse que sous l’impulsion de Louis XIV qui fit créer les jardins du Château de Versailles par André Le Notre. Le jardin devient alors le prolongement du château, et doit mettre en avant la grandeur du propriétaire des lieux. Le désordre de la nature est dompté par l’homme selon des critères très précis. Formes géométriques parfaites, symétrie et proportions sont les maîtres mots de ce type de jardin, décrit avec des termes empruntés à l’architecture d’intérieure : salles, chambres de verdure, murs de charmilles, escaliers d’eau, tapis de pelouse, rideaux d’arbres… Composé pour être admiré depuis un point en surplomb, ce jardin présente une allée centrale rectiligne. De part et d’autre de cet axe s’ordonnent des allées transversales rythmées par des poteries, des arbustes taillés en topiaire, des sculptures. L’ensemble est découpé en chambres de verdure. Toutes les formes de parterres sont permises du moment qu’elles se répondent de part et d’autre de l’axe principal. L’eau y a aussi sa place, sous forme de plans d’eau, de jets, de fontaines, nécessitant la création d’un réseau souterrain complexe.

La nature sous contrôle Une des caractéristiques principales de ce jardin est qu’il ne change pas durant l’année, hormis l’aspect des végétaux caduques. Cette forme d’art extérieur fait la part belle à l’art topiaire, né il y a plus de deux millénaires en Rome antique. Les plantes y sont taillées régulièrement de façon millimétrée. La taille se fera à la cisaille à main, et non pas à la cisaille électrique afin de couper nettement la feuille et non pas la mâcher. Grâce à cette discipline, le jardin Français devient une œuvre véritable avec ses perspectives et ses imaginaires esthétiques, où l’homme a pour ambition d’imposer l’art de la maîtrise. Esperluette pe

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AU JJARDIN ARDIN !

Résultat d’influences multiples, le jardin classique dit « à la française », apparait en France au Château d’Anet, propriété de Diane de Poitiers, au début du 17ème siècle. Jusqu’alors, et à quelques rares exceptions près, les jardins étaient clos sur le modèle médiéval.

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charmant tableau d’une nature apprivoisée

de « points de vue ». L’équilibre des volumes y est recherché, l’association des couleurs subtilement travaillée. La promenade laisse la part belle à la surprise, par le biais d’un chemin qui se voudra sinueux, conférant un aspect sauvage au lieu, et qui vous mènera dans les différentes chambres du jardin.

Synonyme de liberté et de naturel, ce type de jardin est l’antithèse du jardin à la française. Ici pas de formes géométriques, de symétrie ou de perspective, mais des courbes créées par des sentiers tortueux bordés de massifs opulents. L’ambiance y est bucolique et inspire à la rêverie grâce à un aspect qui évolue au gré des floraisons. Art d’imitation de la nature, l’art paysager cherche à nous faire croire que l’homme n’a aucun contrôle sur lui.

Comme dans une peinture de Claude Monet L’opulence est de mise : narcisses, tulipes, jacinthes, myosotistrouventtoutes leurplace au sein des parterres colorés, dans un savant mélange de couleurs et de formes, avec des floraisons échelonnées. La pelouse, impeccablement tondue, borde des massifs à feuillages panachés utilisés pour prendre le relais des fleurs l’hiver. Les rosiers anciens recouvrant les supports mis à leur disposition, régalent le promeneur de leurs délicieuses effluves.

Les premiers jardins anglais sont attribués au peintre britannique William Kent qui défendait l’idée que « la nature a horreur de la ligne droite ». Ce type de jardin se développe au début du XVIIIe siècle, et fut rapidement adopté en France, notamment sous l’égide du peintre Hubert Robert, créateur du parc d’Ermenonville, chef-d’œuvre paysager du siècle des lumières. Par la suite, la paysagiste Anglaise, Gertrude Jekyll, fervente partisane des jardins « naturels » y introduira les massifs colorés de vivaces connus sous le nom de « mixed-border ».

Cette végétation riche et variée fait le bonheur des insectes qui y trouvent refuge. Au rythme des saisons et des moments de la journée, sensations et vues différentes s’offrent à vous. Cette nature foisonnante est un espace de liberté qui invite à la flânerie poétique.

Celui qui plante un jardin, plante le bonheur Apparemment simpliste, la composition du jardin à l’Anglaise est, en fait, une succession bien ordonnée

Esperluette 61

A U JA R DI N !

Le jardin anglais,


Tous acteurs du monde de demain… Notre planète tire la sonnette d’alarme ! Soyons dès à présent acteurs, voir sauveteurs de notre avenir et de celui des futures générations. Réchauffement climatique, tempêtes, inondations, pénurie en eau, pertes majeures de diversité végétale et animale, bilan carbone… Chacun de nous peut inverser la tendance, même au jardin.

ont réellement besoin ; quand elles commencent à avoir la tête vers le bas. Cela les rend plus résistantes, et limite aussi l’évaporation de l’eau. Favoriser les zones perméables pour une assimilation directe de l’eau par les sols et limiter les zones imperméables où nous collectons les eaux de ruissellement pour les centraliser en un même point. Cela augmente l’évaporation, l’érosion… Planter en abondance, le végétal est notre poumon ne l’oublions pas, outre le côté ornemental il améliore la qualité de l’air, fixe les sols via ses racines, capte les eaux, les stocke et les redistribue par évapotranspiration. Favoriser la vie au jardin en installant des nichoirs, des gites à insectes, des abris à hérissons... Conserver aussi un espace complètement naturel où la tondeuse ne passe pas. Il y a des solutions, nous pouvons tous amener notre pierre à l’édifice, changeons nos habitudes, soyons plus tolérant, acceptons cette plante en bordure d’allée que nous n’avons pas plantée et apprenons à l’aimer. Cela ne nécessite pas plus d’entretien mais simplement une vision différente. Page réalisée avec notre partenaire www.rebeyrol.com - 05 55 31 27 83

D’ailleurs ne parlons plus de jardin, terme vulgarisé et parfois stérilisé, mais de ‘Jardin Vivant’ où le Végétal et tous ses bienfaits peuvent être acteurs du monde de demain. Revenons à des choses simples et essentielles :

AU JJARDIN ARDIN !

Gérer ses déchets organiques en autonomie (bacs à compost, lombricomposteurs ou poulaillers) : le compost est réutilisé au jardin, le lombricomposteur produit une excellente terre, les poules permettent la collecte des œufs (les coquilles retournent au compost). Supprimer l’utilisation des désherbants chimiques, nocifs à notre santé, pour l’écosystème et qui stérilisent les sols en tuant tout organisme vivant. Limiter les traitements phytosanitaires sur les arbustes et au potager. Accepter des taches sur les feuilles, des lichens sur les branches… Raisonner l’arrosage, stocker un maximum l’eau ! Arroser copieusement quand les plantes en

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