E-Magazine Familly Torah Hechvan 2019

Page 1



Directeur : Borei Olam

SOMMAIRE :

Graphiste : Jonathan G.

SPECIAL RAV OVADIA Y OSSEF

Directeur commercial : Rephael G.

Pages 4-5

Publicité et Abonnement :

LA QUOTI HALAKHIQUE

Tel. : 050.229.65.22

Pages 6-7

E-mail : famillytorah@gmail.com

LES 48 VOIES DE LA SAGESSE

Site : https://famillytorah26.wordpress.com

Pages 8-9

: Familly Torah

LES JARDINS DE RAV AROUSH

: Familly Torah

Pages 12-17

: Familly Torah

QUESTIONS AUX RAV

: Familly Torah

Pages 18-19

: +972 (0)50.22.965.22

IDEES CREATIVES

Pour s’inscrire à la liste de diffusion Envoyez : « Emag FT + Nom & Prénom » Distribution Gratuite : Par Email, SMS WhatsUp et Réseaux Sociaux

Pages 22-23 VIVRE SON TEMPS Pages 24-27

La reproduction et copie d’articles, illustrations et des publicités (sans l’accord écrit de l’annonceur et du journal), publiés dans ce magazine à des fins commerciales, sont strictement interdites sous peine de poursuites.

RABBANIM

Les annonceurs sont entièrement responsables de leurs publications. Tous documents transmit à notre rédaction ne seront pas retournés.

ENFANTS

Avec le Soutien de : Rav Moshe Ben Moshe chlit’a, Rav Shalom Arush chlit’a, Rav Ron Chaya chlit’a, Rav Yaakov Mazouz chlit’a, Rav Acher Fitoussi chlit’a, Rav David Nacache chlit’a, Yeshiva Or Arachbi, Les Rabanim de Koupat Ha’ir . Et plein d’autres Gdoley aDor...

Pages 28-32 FEMME VAILLANTE - LACHON ARA SCIENCE ET TORAH Pages 33-34 Pages 36-37 CHEMOT ATSADIKIM - HILLOULOT SEGOULOT Pages 38-40

Page 3


Récit de la vie de notre Maitre aRav aGaon Rishon Letsion Maran Rav Ovadia Yossef Zakouts”al Le rav Ovadia Yossef est né en 5681 (23/9/1920) à Bagdad en Iraq, de Yaakov et Georgia. Quand il eu 4 ans, sa famille fit son aliya en Erets Israel, et demeura dans le quartier de "Beith Israel" à Jerusalem, là bas elle subsistée de l'épicerie de son père. Dés sa jeunesse son génie et son amour pour la Torah se fit remarquer. Sa première oeuvre littéraire a été écrite à l'age de 9 ans "RESHIT K'HOKHMA" . Il étudia dans le talmud Torah "Bnei Tsion", dans le quartier des bouk'harim, et à l'age de 12 ans il parti étudier dans la yeshiva "Porat Yossef", la même année il écrit son premier livre ("Mak'hberet Aatakat 'Hidot"). A l'age de 17 ans il fut envoyé par le rav Ezra Attia Zakout"sal directeur de la yeshiva, donné des cours journaliers dans les synaguogues. A l'age de 20 ans il fut nommé Rav et Dayan. En 5705 (1944) et prit pour femme Margualite la fille de Rav Avraham Fatal. De 1945 à 1947 il servi en tant que Dayan au tribunal de Jerusalem. En 1947 déménagea en Egypte pour servir comme Directeur du grand tribunal, mais dut à de serieux problèmes de cacheroute il demissiona de sa place et revenu vivre en Israel au bout de 2 ans. A son retour, il servi en tant que Dayan dans le tribunal régional de Peta'h Tikva à l'age de 30 ans seulement. En 5712 et publia son livre sur les Lois de Pessa'h Hazon Ovadia, dans les années 5714 et 5716 il publia les 2 premiers tomes de son oeuvre principale "Yabia Omer" [cette oeuvre lui fit merita le politzer de littérature Thoranique en 1970] Dans les années 1958-1965 il servi comme Dayan dans le tribunal régional de Jerusalem, en 1965 il fut membre du grand Rabbinat d'Israel. En 5729 (1968) il fut choisi pour diriger en tant que Rav principal de Tel Aviv-Yafo, le 7 Hechvan 5733 (1972) il fut choisi pour être le Rav principal en Israel et le Rishon Letsion, entre 5737 et 5754 il sorti 6 tomes de son oeuvre Ye'khevey Dahat. Sa femme Magualite Yossef fille du rav Avraham Fatal décéda le 19 Av 5754 (1994). Pendant Hol Amoed Souccot 5774 le 21/09/2013 le rav se fit hospitaliser à l'hopital Hadassa Ein Karem et le 3 Hechvan 5774 le 7/10/2013 le Rav Ovadia Yossef décéda. Durant son enterrement qui fut le soir même à Jerusalem participérent près d'un million de personnes. Ce fut l'enterrement le grand grand de toute l'histoire du pays d'Israel. Le Rav fut enterrer à côté de la Rabbanite dans le cimetière Sanhadria à Jerusalem.

Page 4

Oeuvres écrite par les saintes mains de notre Maître. Voici les titres de ses principaux livres : Le Yabia Omer qui est le principal recueil du Rav dans le domaine de la Halakha en 10 tomes. Ye’hawé da’ath, rédigé a partir de questions posées à la radio, en 6 tomes. Hazon Ovadia, sur la Haggada, les fêtes, shabbath et d’autres sujets, en 19 tomes. Anef Ets Avot sur Pirké Avoth et Liviat Hen sur le Mishna Béroula lois de Shabbath Halikhot Olam sur le Ben Ish Hay sur le Ben Ish Hay, et 8 tomes Et d’autres livres manuscrits (le nombre de livres non publiés étant supérieur à celui des livres publiés, le Rav a commencé à écrire très jeune vers l’âge de 9 ans) De plus, de nombreux ouvrages parurent en complément à ses propres livres, en particulier sous la plume de son fils, Rabbi Yits’hak (actuel grand Rabbin séfarade d’Israel), comme le Halakha Beroura, suivant la forme du Michna Beroura en 16 volumes, ainsi que la fameuse collection Yalkout Yossef qui traite de tous les domaines de la Halakha. La Torah, pour le Rav Ovadia, passait avant tout, et c’est ce message qu’il a tenu à faire passer tout au long de sa vie, avec un impact d’une intensité inouïe. D’ailleurs, à l’occasion de ses 70 ans, la famille s’est réunie. Il a pris de côté quelques-uns de ses petits-enfants, et leur a dit : « Sachez bien, mes chers petits-enfants, que la seule chose qui soit bonne, c’est l’homme qui étudie la Torah et qui rédige des ouvrages qui resteront pour toutes les générations. tout le reste ne vaut rien ! » Le renouveau du monde séfarade, sans aucun doute, s’est fait en grande partie grâce à la figure emblématique qui a dirigé durant de longues décennies cette dynamique : Le Rav Ovadia. Que son souvenir soit une bénédiction.



Le Respect des parents – Kiboud Av Vaem Suite du mois de Tichrei Qui est astreint au respect des parents ? Aussi bien le fils que la fille sont astreints à l’obligation de respecter, d’honorer et de craindre ses parents. Une femme divorcée ou veuve est à nouveau soumise à cette obligation. Un homme marié, père de famille, et même d’un âge respectable, est soumis à l’obligation d’honorer et de craindre ses parents. Une femme, même après son mariage, doit se lever devant ses parents. En revanche, une femme mariée, étant dès le mariage « exclusivement liée » à son mari et veillant à s’occuper de lui, est dispensée de s’occuper de ses parents. Mais, si cela ne dérange pas son mari, elle doit s’efforcer de respecter cette mitsva dans tous les détails. Il convient d’ailleurs que chaque mari recommande à son épouse de veiller aux besoins de ses parents. Lorsqu’une femme mariée rend visite à ses parents ou lorsque son mari est en déplacement, l’épouse a l’obligation de respecter, d’honorer et de craindre ses parents car elle en est dispensée uniquement lorsqu’elle doit s’occuper de son mari. Si le père a besoin de sa fille, il doit dans la mesure du possible éviter de lui demander son aide lorsqu’elle se consacre à ses devoirs d’épouse. Il convient d’habituer les enfants, le plus tôt possible, à honorer correctement leurs parents. De plus, afin d’éduquer les enfants, les parents ne devront pas renoncer à leur respect.

A qui la priorité ? Si le père et la mère ordonnent au fils de faire une certaine chose en même temps, le fils devra donner la préséance à son père car d’après la halakha l’honneur de la mère est « cédé » à son mari. Dès qu’il a terminé, il devra s’empresser de servir sa mère avec beaucoup de respect. Dans le cas de parents divorcés , l’honneur des deux parents étant égal, le fils s’occupera de celui qu’il veut en premier. En revanche, le père n’a préséance que pour « l’honneur » c’est à dire que si les parents demandent en même temps au fils de la nourriture ou des vêtements et que malheureusement ce dernier n’a suffisamment d’argent que pour un, il doit d’abord s’occuper de sa mère. Respect des parents & Chalom Baït Dans le cas où le respect des parents entraîne (à D. ne plaise) une tension entre un homme et sa femme et donc risque d’affecter le Chalom Bait (la paix du foyer), la personne concernée essaiera d’accomplir la mitsva de kiboud av vaem à travers un intermédiaire. Mais si elle ne trouve personne alors elle en sera dispensée. Il est évident qu’avant d’en arriver à un tel extrême, le couple devra longuement s’entretenir sur l’importance du kiboud av vaem et consulter une autorité religieuse compétente. Respect des parents & Etude de la Torah

Un fils ou une fille adoptif(ve) n’est pas soumis(e) aux règles de kiboud av vaem proprement dites vis-à-vis de ses parents adoptifs mais il (elle) doit leur témoigner du respect par reconnaissance.

Si le père demande à son fils de l’aider pour un certain travail pendant que le fils étudie la Torah, ce dernier devra provisoirement laisser l’étude de la Torah et aider son père. Il en est de même si son père ne lui demande pas mais que le fils voit qu’il a besoin d’aide.

Quelques cas spécifiques

Empêcher ses parents de fauter

Le cas de parents « compliqués »

Si le fils ou la fille voit un de ses parents transgresser un interdit de la Torah ou même un interdit d’ordre rabbinique, il ne doit pas lui dire ouvertement « Tu as transgressé un interdit de la Torah, etc. » mais il doit plutôt lui dire par exemple : « Papa, il est écrit dans la Torah telle et telle chose…». Ainsi le père aura l’impression que son fils lui pose une question et comprendra par lui-même au lieu de se sentir embarrassé comme si son fils l’avait mit en garde. Mais si le père n’est pas expert en Torah et qu’il ne comprend pas l’allusion faite, alors il faudra lui expliquer sa faute comme s’il lui racontait une histoire : « Une fois, une certaine personne a fait telle ou telle chose et un Rabbin lui a dit que ce n’était pas permis, etc…»

Le devoir d’honorer ses parents s’applique aussi aux parents difficiles, accaparants, qui importunent leur enfants par toutes sortes d’exigences ou de revendications. Le cas de parents non pratiquants Des enfants pratiquants ayant des parents qui n’observent pas les mitsvot et profanent publiquement Chabbat ont tout de même l’obligation de les honorer et de les respecter ! Si des parents non-observants des mitsvot et n’ayant pas l’habitude de réciter les bénédictions sur les aliments, demandent à leur enfant de leur servir un aliment ou une boisson permis et que celui-ci n’a pas réussi à les convaincre de réciter la bénédiction avant la consommation, il les servira malgré tout en espérant que sa conduite polie, délicate et respectueuse les rapprochera peu à peu de la Torah. Mais dans le cas où l’aliment en question est interdit, le fils ne doit pas les servir car c’est comme si ses parents lui disaient de transgresser une loi de la Torah.

Page 6

Dans un cas où le père transgresse intentionnellement un commandement, le fils n’a pas besoin de lui dire que c’est interdit sauf s’il y a des chances que son père accepte une remarque faite avec beaucoup de respect. Si un enfant entend ses parents tenir des propos médisant (du lashon hara), il n’a pas le droit de les croire et doit, de plus, les empêcher de les dire. Il faut veiller cependant à le faire avec tout le respect qu’il leur doit en leur posant par exemple donc la question « N’y a-t-il pas un risque que cela soit de la médisance? ».

Kol aYechouot à Tsipora Yardena Bat Ra’hel


Quand ne pas respecter ses parents Il est interdit d’accomplir une mitsva si, pour ce faire, il faut transgresser la torah. Par exemple, on ne pourra pas construire le toit de sa soucca en se servant de branches de palmiers coupées d’un champs privé sans l’autorisation de son propriétaire car ce serait considéré comme du vol. De la même manière, si l’occasion se présente d’honorer ses parents mais que cela oblige à transgresser une interdiction halakhique (même d’ordre rabbinique), on n’a pas le droit d’accomplir cette mitsva. Si le père est souffrant et demande à ses enfants de lui servir des aliments ou des boissons pouvant nuire à sa santé, il est évident que le fils ne doit pas lui obéir d’autant plus si cela risque d’entraîner des complications et donc de mettre son père en danger. Honorer les autres proches parents ? La femme du père ou le mari de la mère Dans le cas de parents divorcés, on a l’obligation d’honorer la nouvelle femme de son père ou le nouveau mari de sa mère tant que sa mère ou son père sont en vie. Après leur décès, nous n’avons plus cette obligation mais il est bien de continuer. Le cas du frère ou de la soeur aîné(e)

âgé(e). Dans le cas de jumeaux, celui sorti en dernier doit également respecter celui qui est sorti en premier. En revanche, on a pas besoin d’honorer un frère aîné comme ses parents : on pourra l’appeler par son prénom, le contredire, s’assoir à sa place, etc. mais on ne doit pas le mépriser en paroles et on doit se lever lorsqu’il est appelé à la Torah, etc. Le cas des beaux-parents On a l’obligation d’honorer ses beaux-parents et de se lever devant eux lorsqu’ils arrivent à proximité de nous, de la même façon que l’on honore des personnes distinguées d’un certain âge, mais on n’a pas l’obligation de les honorer comme des parents. Il est correct et convenable de ne pas appeler les beaux-parents par leur prénom, puis qu’on ne le fait pas non plus pour des personnes distinguées d’un certain âge. Un gendre doit se conduire avec respect envers ses beaux -parents et s’adresser ploiement à eux, meme si ceux-ci l’importunent, comme nous le montre l’exemple du roi David, que le roi Chaoul poursuivait de sa haine et qui le traitait malgré tout avec respect et l’appelait « mon père ». Une femme a également l’obligation d’honorer ses beaux-parents. Cette obligation est plus grande que celle du mari, envers ses beaux-parents, car c’est un honneur pour son mari, dont elle a l’obligation d’honorer.

On a l’obligation d’honorer un frère ou une soeur plus

Page 7


Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg

48 Voies #13 : Réfléchir avant d’agir Trop réfléchir ne vaut rien, ni réfléchir trop peu. Comment trouver la juste mesure? _____________________________________ Constamment à la recherche de résultats rapides, l'homme a tendance à décider vite. Mais à côté de ceux qui se précipitent en dépit du bon sens pour se débarrasser des décisions qu'ils ont à prendre, il y a ceux qui retournent la question interminablement par manque de confiance dans leur capacité de décision. Entre les deux, il doit se trouver un moyen terme. La prise de décision est une démarche très sérieuse. Nous ne savons que trop les remords engendrés par une décision insuffisamment réfléchie. Vous-même, comment procédez-vous pour prendre une décision ? Analysez-vous ? Improvisez-vous ? Envisagez-vous les conséquences ? Pesez-vous les arguments ou jouez-vous à pile ou face ? Notre vie est faite d'une foule de décisions à prendre, dont chacune mérite attention. Les 48 voies nous enseignent le moyen de faire nos choix beyichouv, c'est à dire " en se posant " Pour commencer, il faut bannir la précipitation, rester froid, considérer la question sous tous ses angles et peser tous les éléments. Cette attitude, si vous l'adoptez, vous donnera une plus grande assurance face aux questions importantes et renforcera votre confiance dans votre jugement. Les quatre étapes de l'approche d'un problème Analyser un problème quel qu'il soit, signifie étudier les concepts et les faits qui le constituent. Souvent, il est bon de laisser tous ces éléments décanter et d'y revenir après un certain temps. Les sages nous enseignent que tout ce qui se présente à notre esprit doit être analysé en quatre étapes. Ce processus est métaphoriquement comparé à la culture du blé, la sagesse étant à l'âme ce que la nourriture est au corps. Labourer : La naissance d'une pensée ou d'une idée est comme la terre qui est retournée. Semer : Quand la pensée ou l'idée se précise et germe, elle est comme la graine qui a été semée. Récolter : Quand l'idée est comprise, elle est comme le blé qui est moissonné. Digérer : Lorsque l'idée est intégrée dans votre vie, elle est une nourriture pour votre âme Nous aspirons tous à grandir. Rav Yoizel de Novardok disait : " L'homme veut devenir un savant et une sommité du jour au lendemain et en plus dormir cette nuit-là ! " Mais grandir est un long processus. L'analyse est pour cela le meilleur outil, car elle vous oblige à utiliser vos ressources et à agir de manière adaptée. Compte tenu de tout ce que nous souhaitons accomplir et du peu de temps dont nous disposons pour cela, mettre les problèmes à plat pour les examiner est la meilleure approche possible. Les sept outils de l'analyse Outil n°1 Le bilan nocturne Avant de dormir, passez en revue les événements du jour. Voyez ce que vous avez appris, puis projetez-vous dans le futur afin de prévoir ce à quoi vous devrez faire face le lendemain, dans une semaine ou dans un mois. Cela

Page 8

demande énormément de discipline, mais ne vous découragez pas car ce processus vous ouvrira des perspectives inattendues. Faites également cette mise au point avant chaque chabat, chaque Roch 'hodech et chaque Roch hachana, et pourquoi pas avant chaque anniversaire ou chaque événement important de la vie. Suivez cette ligne de conduite toute votre vie. Revenez sur certains de vos actes passés et anticipez sur ce que vous ferez plus tard. Ce serait trop bête de passer à côté de votre existence sans savoir où vous allez ni comment vous y arriverez. Outil n°2 Rendre ses idées plus concrètes Au cours de l'existence, il nous arrive parfois de toucher du doigt la vérité. Dans ces moments, nous prenons conscience de ce que signifie être un ami, de la mauvaise voie dans laquelle nous sommes ou de ce que nous recherchons exactement. Nous pensons alors que ces moments de lucidité vont nous transformer à jamais, mais malheureusement rien ne bouge car nous ne faisons pas le travail de concrétiser l'idée. Et bien souvent, l'idée et son effet s'évanouissent. L'analyse est le processus par lequel nous concrétisons les idées. Elle nous permet d'imaginer le moyen de les mettre en action. Si par exemple, vous souhaitez vous engager dans une cause, mettez au point un plan bien construit sinon vos bonnes intentions risquent de rester stériles. Quand vous êtes dans une impasse, prenez le temps de réfléchir. Essayez de comprendre pourquoi vous en êtes là. Faites le tour de la question et méfiez-vous de la solution la plus rapide et la plus simple. Outil n°3 Réfléchir avant de parler Dans le Livre des proverbes, le Roi Salomon conseille : " Ne te hâte pas de répondre. " Une réflexion prudente garantit une réponse sage. La critique contre nous est ce qui nous fait réagir avec le plus de vivacité. Mais les réactions impulsives qui sont une sorte de mécanisme de défense ne sont pas forcément efficaces. Avant de réagir, prenez le temps de réfléchir à ce qui s'est passé et à sa véritable signification. Quand on vous insulte ou vous blesse, ne réagissez pas à chaud. Vous êtes naturellement sur la défensive mais prenez garde à ne pas prononcer des paroles que vous regretteriez. Avant de répliquer, comptez jusqu'à 10 et allez-y. Lorsqu'on vous pose une question, réfléchissez avant de répondre. N'ayez pas honte de dire je ne sais pas. Quand

Kol aYechouot à Reouven M.B., Noa B., Yael T., Nathan A.I. et David Y.


Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg on vous demande votre avis, sachez dire je ne suis pas sûr, il me semble. On ne vous en estimera que davantage.

sans cesser d'avancer pour faire face aux nouveaux problèmes qui se présentent.

Outil n°4 Analyser l'information

En quoi l'analyse est un élément de la sagesse ?

Quand vous lisez ou entendez une chose, entraînez-vous à résumer l'idée centrale en quelques mots. Si vous ne prenez pas le temps d'analyser ce que vous avez appris, vous ne ferez que suivre bêtement les idées de l'autre. Si cela vaut la peine de passer du temps à apprendre, il est encore plus indispensable de prendre le temps d'analyser.

Nous cherchons tous à grandir, mais il faut être conscient que cela demande du temps et des efforts.

Evaluez ensuite les implications de ce que vous avez appris. La méthode la plus efficace est piocher dans une liste de questions types : Les sources sont-elles objectives ? Quelles sont les preuves apportées ? Quel est l'aspect que je ne comprends pas ? Quelles sont les implications ou les conséquences dans ma vie personnelle ?

Il faut apprendre à évaluer les situations. Vous prendrez de meilleures décisions et vous acquerrez de la confiance. Il ne sert à rien de trop hésiter comme il ne sert à rien de se lancer d'emblée dans l'analyse car l'afflux des informations risque de vous désorienter. On a tous des hauts et des bas, de bons et de moins bons jours, alors prenons garde à ne pas agir à l'instinct. Il faut apprendre à distinguer entre la réalité et ses propres états d'âme. Enfin, il faut savoir pour quoi l'on vit et y réfléchir soigneusement, de crainte de mener une vie superficielle.

Formalisez le processus. Posez-vous des questions du type quoi, comment, où, pourquoi ? Sur une feuille, notez les pour et les contre. Cela vous fera avancer dans une direction constructive. Toutes ces questions aiguiseront votre sens de l'analyse et vous aideront à concrétiser ce que vous avez appris. Au début, ce processus vous semblera fastidieux, mais une fois que vous le maîtriserez, il deviendra automatique et vous serez capable d'analyser ce que vous apprenez à la vitesse de l'éclair et par conséquent de prendre des décisions plus rapidement. Outil n°5 Se mettre en condition Analyser avant d'être confronté au problème vous donnera plus d'assurance le moment venu. Avant d'être face à une situation risquée - entrevue avec un employeur, réunion de famille, etc. - considérez à l'avance ce que vous aurez à affronter et mettez-le en scène. Fabriquez-vous des petites formules clé qui, dans le feu de l'action, vous rappelleront votre véritable but. La simulation est également un bon moyen de mise en condition. Vous serez ainsi en confiance et personne ne pourra vous mettre en difficulté. Outil n°6 Prendre le temps Pour voir clair, il faut parfois prendre de la distance par rapport à une situation et y revenir un peu plus tard. Certaines personnes vont se coucher avec des problèmes et se réveillent avec des solutions. Si vous sentez que vous butez, faites un break et reprenez le problème plus tard, plus détendu. Des solutions se feront jour d'elles-mêmes. Il n'y a pratiquement pas de problème qui n'ait sa réponse. De plus, vous avez beaucoup plus de bon sens et de ressources que vous ne le pensez. Demandez à vos amis des conseils et à D. son aide ; la clarté de vue viendra. Outil n°7 Faire face tout en avançant Imaginez que vous avancez sur une corde tendue audessus des chutes du Niagara. Alors que vous progressez centimètre par centimètre, vous remarquez qu'un fou dangereux se rapproche de vous. Il ne s'agit plus alors simplement d'éviter la chute mais également d'échapper à ce fou. C'est un peu comme cela dans la vie. Chaque pas que l'on fait a de réelles conséquences et en même temps il faut avancer. Prenez les meilleures décisions possibles, mais

Page 9


AIDEZ A LA DIFFUSION DE LA TORAH PUBLIEZ DANS NOTRE E-MAGAZINE ET DEVENEZ PARTENAIRE DE LA GRANDE MITSVA DE ZIKOUYE ARABIM DEDUCTIBLE DU MAASSER Pleine Page : 500 Sh / 125€ Demi Page : 300 Sh / 75€ Quart de Page : 200 Sh / 50€

DEDICACEZ UNE ETUDE [ ] Ilouye Nishmat (Elévation de l’ame) de : ................................................................... [ ] Réfoua Shéléma (Bonne guérison) pour : ................................................................ [ ] Je dédie une étude pour : ..................................................................................... Toutes les Dédicaces sont valable pour une parution au prix de 52Sh / 13€

REGLEZ OU FAITES UN DON VIA PAYPAL : CB / VISA / ISRACARD MASTERCARD ... Envoyez un règlement à famillytorah@gmail.com en précisant la nature du règlement CONTACTEZ NOUS PAR EMAIL : FAMILLYTORAH@GMAIL.COM

ABONNEZ VOUS EN ENVOYANT VIA WHATS UP : MAG FT AU (972) 050.22.965.22 Page 10



La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch

Les meilleurs amis Beaucoup de personnes se trompent dans la définition du Chalom Bayit. Ils pensent qu’un arrêt de feu ou des accords que tu peux faire voler, c’est le Chalom. Non, il s’agit de quelque chose d’autre, profond et beaucoup plus authentique. Le divorce, la Guemara nous apprend que ca ressemble a une mini-destruction du Beit Hamikdach. C’est pourquoi le Chalom Bayit est équivalent à la construction du Beit Hamikdach. Toutes les bénédictions du monde : Argent, réussite, la bonne santé, des bons enfants, la paix dans le foyer- tout vient dans un seule pack. Lorsque nous parlons de la bénédictions du Chalom bayit , et du vrai amour entre un homme et sa femme, il est évident qu’on ne parle même de ceux qui se batte et se dispute toute la journée, que D-ieu ait pitié d’eux. Ceux qui se disputent tout le temps ne font aucun effort pour perfectionner leur Chalom Bayit, c’est pourquoi le message d’aujourd’hui ne les aidera pas. Ils doivent décider d’arrêter d’accuser l’un l’autre et de commencer à travailler sur eux même. Point. On ne mentionnera pas non plus les couples à qui leur vie de couple ressemble à deux lignes parallèles. Il est clair qu’ils ne se disputent pas car ils ne parlent pas ensemble. Surement, l’un sur l’ordinateur et l’autre au téléphone ou devant la télévision. Ils sont comme un couple qui parle deux langues différentes. Ils ne communiquent pas du tout. Peut être qu’ils ne se disputent pas mais personne ne se souhaite une telle vie de couple. Pour mériter le vrai Chalom Bayit, a la personne de décider qu’il est sur le chemin de vivre sa vie de couple avec son/sa conjoint/e. Peu de gens dans notre génération méritent un Chalom Bayit authentique. Cela, car la définition d’un vrai Chalom Bayit cela veut dire que l’homme et sa femme s’aime un grand amour. Ils ne peuvent pas s’imaginer sans leur conjoint/e, exactement comme il est impossible de vivre sans main ou sans pied, H’alila, puisqu’ils ne sont qu’UN, vraiment qu’UN. Les séparer c’est comme couper un membre d’un corps vivant. Leur dévouement l’un l'autre ne connaît pas de frontières. Pas seulement, ils aident, comprennent et encouragent l’un l’autre, et bien entendu ils respectent l’un l’autre, ils parlent comme ensemble comme si un roi ou une reine se tient devant eux. Dans leurs pires et graves cauchemars ils ne pensent jamais à faire du mal l’un l’autre. Ce n'est pas tout. Ils sont les meilleurs amis qui existent ! Ils comptent l’un sur l’autre et vraiment profite de la compagnie de chacun. Ils sont ensemble. Ils sont vraiment liés. Ils savent ce qui plaît à l’autre, et sont toujours en train de penser à de nouvelles façons comment mettre plus de joie dans la vie de l'autre. Il s'agit d'une véritable paix dan le foyer – un amour authentique entre mari et femme. Mais, beaucoup de gens se trompent dans la définition correcte de la paix. Beaucoup de couples pensent que si

Page 12

elles sont dans un état de cessez-le-feu alors c’est la paix du foyer. C’est une erreur. La paix dans le foyer n'est pas les accords d'Oslo ou autre traités de paix. Chalom Bayit authentique est l'amour, le dévouement, la compréhension, le respect mutuel et l'attention que le couple se donne mutuellement. Ces composants sont requis et nécessaires pour un lien véritable donc chaque couples rêvent. Si vous n’avez pas encore une tel Chalom Bayit alors a vous de prier sur cela chaque jour. Cependant, si vous n’êtes pas encore marié alors a vous de préparer le terrain avec beaucoup de prières. Chalom Bayit ce n’est pas «se débrouiller».Ca ne veut pas dire non plus «Supporter l’un l’autre». Ces situations sont certainement des accords/traités de paix, mais pas la véritable paix du foyer. Même pas dans le bon sens. Le mot «Nissouim» est composé du mot «Nassa» se traduit par «porter» : Lorsque l’homme et la femme porte sur leur coeur leur conjoint/e. Les deux partenaires ont besoin d’investir et travailler dur pour parvenir à la paix du foyer et au lien authentique d’amitié. Et pour y parvenir, nous devons réaliser les trois conditions suivantes: Premièrement: Vous devez croire que vous pouvez construire une relation parfaite. Il est vrai que c’est un travail spirituel. Le Roi David dit dans le psaume 127 :«Si l’Eternel ne bâtit pas une maison, c’est en vain que peinent ceux qui la construisent». La plupart des gens relient ce verset à la construction du Beit Hamikdach mais n’oubliez pas –Chalom Bayit et la vie de couple sont un petit Beit Hamikdach. La vie de couple est une construction spirituelle, et pour le construire comme il faut le mari et sa femme doivent comprendre que sans le createur dans leur vie ils ne pourront pas atteindre l’amour mentionné ici. La seconde : Sur le Chalom Bayit et la vie de couple on est obligés de prier. C’est obliger d’être une partie de notre prière personnelle journalière [Hitbodedout]. La troisième : Vous etes obligées de travailler dure pour atteindre un tel niveau de Chalom Bayit. Dans les Cheva Berah’ots nous disons : «Rend heureux et réjouis les biens aimées, comme Tu as réjouis Tes créatures dans le Guan Eden auparavant. Béni Tu es[source de toutes bénédictions] L’eternel qui réjouit le H’atan et la kalla.[le marié et la mariée] Dans cette bénédiction nous trouvons le secret du Chalom Bayit . L’explication simple de bien aimé est meilleurs amis qui s’aiment. Nos sages qui ont fixés les prières et les bénédictions, nous apprennent que la vraie amitié est une condition préalable pour être aimant et aimé. L'amitié vraie et bonne, est d’être prêt/e à donner votre vie pour l'autre. Une vraie et bonne amitié est un engagement mutuel et une confiance l’un pour l’autre a tout prix. C’est l’amitié qui conduit au vrai amour. Moins que ca, ce n’est pas la vraie affaire, le vrai business. Et la vraie affaire peut être réalisé grâce aux deux livres fabuleux: pour les hommes - Le Jardin de la Paix, pour les femmes La Sagesse Féminine. Bonne chance!

Kol aYechouot à Yehoudit bat Miriam et son mari ainsi que Eliran M.I., Salome K. et son mari


Le Jardin de l’éducation d’après Rav Shalom Arouch

Un nouveau message Une sonnerie spéciale lui fut attribuée pour la reconnaitre! Et après cette sonnerie, sur l'écran du portable s'écrit «Vous avez reçu un nouveau message». Si nous comprenons qu'il existe des messages comme ceux-là, pas uniquement dans le portable, nous devenons les gens les plus heureux du monde. De nos jours, la technologie moderne peut être utilisée comme chemin de contemplation, afin de comprendre comment Hashem dirige le Monde. Comment cela ? Vous vous posez surement la question ? L'humanité n'aurait jamais pu arriver au niveau de technologie actuel, si le Créateur n'avait pas fait descendre l'intelligence nécessaire pour tous ces développements. Nous parlons, bien sur, de l'intelligence divine, de l'«abondance» divine. Ce qui entraine le fait, qu’à l'aide de quelques doigts qui tapent sur le clavier d'un petit téléphone qui semble intelligent, il est possible d'envoyer rapidement un message dans n'importe quel endroit dans le monde en quelques secondes ! A partir de cela, nous pouvons parfaitement comprendre qu'Hashem se comporte de la même façon, il nous envoie des messages rapides et furtifs. Le chemin qu'Il utilise est beaucoup plus intelligent et subtil que tout ce que peut-nous proposer un portable de 3eme génération, le I-phone ou tout autre appareil ou programme. Hashem a programmé nos conjoints et nos enfants pour nous faire passer par leurs biais des messages complexes d'un coté, et clairs à comprendre de l'autre. A partir du moment où l'on comprendra que tout ce que le Créateur fait a un but déterminé, nous deviendrons extraordinairement heureux. Car personne d'entre nous ne voudrait se tenir devant un groupe de personnes et lever et abaisser sa main sans aucune raison. L'homme doit avoir une motivation pour pouvoir faire les choses, parce que c’est comme cela que Hashem nous a créé, avec un stimulant afin de comprendre le but de chaque chose qui est faite. Plus nous comprenons, plus notre motivation grandit et se renforce. Si nous comprenons que tout ce que nous faisons a un but, qu'est ce qui nous permet de penser que D. fait des choses sans but ? Existe-t-il une personne, même avec une très grande confiance en elle, qui pense qu'elle comprend mieux que D. ? Pas véritablement. C'est pourquoi, lorsque quelqu'un nous embête, surtout si c'est notre conjoint[e] ou nos enfants , sachez que cela vient seulement d'hashem. Mais, et ceci est très important, cela ne vient que pour des bonnes raisons. Associé au souvenir permanent en nous que tout est sous la direction d'hashem et tout ce qu'Il fait –il le fait pour le bien , on doit se rappeler aussi que notre conjoint[e] et nos enfants sont nos « miroirs » (pour plus de détails voir le livre ''éducation avec amour''). Le Créateur aime beaucoup utiliser ce media pour nous faire passer des messages afin que nous puissions nous réparer nous même. C'est la raison pour laquelle une personne peut se retrouver sans rien s'il pense qu'il peut réparer ses midots [caractères] sans se marier. Car les midots de l'homme se mesurent selon son comportement dans sa maison. Dehors, tout le monde se trouve sur «le devant de la scène», dans la maison, la façon dont il parle et se comporte envers sa famille- cela est son vrai visage, c'est tout. Dans la maison et seulement dans la maison la personne se dévoile véritablement, car derrière les portes fermées personne ne lui fait de louange, personne ne lui tape sur le dos, personne ne lui dit tout le temps ce

qu’il veux entendre -« tout le respect est pour toi », et personne non plus ne lui donne de médaille. Au moment, ou la personne comprend cette base essentielle que le[la] conjoint[e] et les enfants font partie du système qui permet le contact d'hashem envers lui, il regardeles profondes difficultés avec une autre lumière. La connaissance que tout est sous le contrôle d'Hashem , seulement pour notre bien, et que pour chaque chose il existe un but, alors « Le Malheur » n'est plus vraiment un malheur. Ne pensez pas que je vous parle sans profondeur de choses banales, je vous parle vraiment de la vie. Voila, ce qui est arrivé chez moi : J'étudiais dans ma chambre d'étude, et mon jeune fils, Yossef, était en train de jouer dans la chambre conjointe. J'ai voulu lui dire un mot et je l'ai appelé dans ma chambre. Mais lui n’a pas prêté attention à mon appel. Je l'ai appelé encore une fois, et une fois encore il se désintéressa. Encore un appel et toujours le même désintérêt… Au lieu de m'énerver et de lui crier dessus, j'ai commencé à me remettre en question et je me suis tourné vers D.:«Mon cher père dans le Ciel, j'appelle mon fils et il ne m'écoute pas. Selon le principe de «mesure contre mesure [Mida Kenegued Mida]» c'est sur que tu m'as appelé et je n’ai pas prêté attention. S'il te plait montre moi ou j'ai fauté, et aide moi à réparer cela afin te rendre heureux…»En quelques minutes j'ai compris sur quel point je m’étais trompé et je fis Techouva sur cela. Alors, de façon extraordinaire Yossef est entré dans ma chambre et m’a posé la question suivante : «Papa tu m'as appelé ?»… J’ai fait un sourire et j’ai dit Merci à Hashem. Oui, sans cris, sans dispute, sans colère, sans réprimande, sans que personne ne soit atteint. C’est seulement par la Techouva et la compréhension qu'Hashem voulu me faire passer un message, il m'a envoyé un nouveau message, je n'ai pas seulement gardé la sérénité dans ma maison mais je n'ai pas non plus puni mon fils car c'est moi qui dois réparer à cause de mes défauts. Quand on apprend à connaitre et à donner de l’importance aux messages furtifs qu'Hashem nous envoie, notre maison devient un vrai Gan Eden , sans cris, sans menaces, sans disputes. Vous avez reçu un nouveau message ? C'est un message rapide et clair que le Créateur vous a envoyé. Ne le ratez pas.

Page 13


Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch

Corriger ses fautes Une attitude positive Si l'homme a déjà subi des souffrances, c'est là un grand bien, car tant que la faute laisse une trace chez l'homme, elle masque la lumière d'HaChem et alourdit son âme. Les souffrances lui permettent de s'éveiller à revenir vers HaChem béni soit-Il. Alors, la lumière d'HaChem resplendit sur lui et sa vie devient douce et belle. Si l'homme qui souffre, ne parvient pas à comprendre - même après réflexion - ce qu'HaChem veut de lui, il doit alors parler à HaChem béni soit-Il et Lui demander qu'il lui montre la raison de ses souffrances. Il devra Le supplier avec insistance : “Maître du monde, je Te prie d'avoir pitié de moi. Puis-je mériter de savoir pour quelle faute Tu me châties, car je veux corriger ma perversion, etc.”, jusqu'à ce qu'il comprenne ce qu'il doit corriger. Si malgré tous ses efforts, il ne réussit toujours pas à comprendre sur quoi il doit se repentir, il se confortera dans la foi qu'il n'y a pas de souffrance sans faute et qu'il n'y a aucune erreur ou hasard dans ses souffrances. Il se tournera vers le Créateur et Lui dira : “Maître du monde, il est certain qu'aucune erreur ou hasard n'a causé mes souffrances et je crois d'une foi parfaite qu'elles proviennent de Toi, en raison d'une faute que j'ai commise. Pourtant, à ma grande peine, je suis incapable de comprendre pourquoi et comment réparer. De grâce, HaChem, tout est révélé devant Toi et Tu connais la raison de mes souffrances. Pardonne la faute que j'ai commise et Fais en sorte que je réussisse à corriger cette faute pendant ma vie, etc.” Si, après tout ce qui précède, il continue à subir des souffrances, il doit mettre de côté sa raison, croire que tout est pour le bien et tout accepter avec amour et soumission. Il doit se dire : Ne suffisait-il pas que j'irrite le Créateur au point où il m'envoie des châtiments : non seulement je ne me repens pas, mais en plus je me plains auprès du Créateur ? Il est fort probable que ces souffrances proviennent des fautes d'une précédente réincarnation. Puis-je au moins accepter ces souffrances avec amour et soumission pour qu'elles expient mes fautes. Lorsque l'homme parvient au troisième niveau de la foi, celle-ci est alors parfaite ! Empêchements Celui qui veut marcher dans la voie de la foi que nous avons enseignée, doit savoir qu'il existe deux empêchements principaux qui peuvent enrayer le succès des épreuves qui l'attendent : Le premier obstacle consiste à penser : “Je suis incapable d'arriver à ce niveau”, c'est à-dire qu'il ne croit pas qu'il puisse passer l'épreuve avec succès, car il ignore ses capacités et pense que l'épreuve est au-dessus de ses forces. Afin de passer outre cet obstacle, l'homme doit savoir qu'HaChem béni soit-Il ne présente pas à l'homme une épreuve qu'il ne peut affronter avec succès. En d'autres termes, lorsqu'HaChem béni soit-Il présente une épreuve ou une difficulté à l'homme, elle est pesée minutieusement par la providence divine selon les forces et les capacités de cet homme. S'il ne pouvait faire face à cette épreuve, le Saint béni soit-Il ne la lui enverrait pas. Le second obstacle consiste à penser : “Cela ne me dit rien”, ou encore : “Laisse-moi vivre en paix”. L'homme refuse la difficulté et le travail impliqué dans l'épreuve à surmonter.

Page 14

Il ne désire que vivre tranquillement, sans correction, sans repentir, sans ascension ni chute. Afin de parer à cet empêchement, l'homme doit savoir clairement qu’HaChem veut qu'il traverse cette épreuve dans tous ses détails avec succès ; que cette épreuve fut décrétée d'En-Haut selon ce qu'HaChem sait de sa mission réparatrice dans le monde ; que passer cette épreuve est la condition nécessaire pour parvenir à la tranquillité de l'esprit et au calme authentique. S'il évite l'épreuve, il ne fera qu'empirer sa situation, car le Saint béni soit-Il ne cédera pas, mais Il insistera jusqu'à ce que l'homme parvienne à son niveau et son amendement définitif, même si une nouvelle réincarnation est nécessaire. En bref, qu'il le veuille ou non, l'homme doit traverser certaines épreuves et son désir de vivre tranquillement est illusoire, comme il est enseigné dans la Michna : “Tu vis malgré toi”, avec tout ce que cela implique : ascensions, chutes, difficultés, épreuves, etc. “Tu meurs contre ton gré et malgré toi, tu devras rendre des comptes au Seigneur, au Roi des rois, au Saint béni soit-Il” -qui jugera si tu as tenté de corriger ton âme, c'est-à-dire si tu as réfléchi à ce qui t'arrive afin de te rapprocher de la vérité”. L'homme ne peut décider de rester 'en dehors du jeu'. S'il se trouve ici, c'est la preuve qu'il doit se corriger. Il y est obligé, quoi qu'il fasse. Son libre-arbitre consiste soit d'accepter sa mission avec amour en jouissant des fruits de son travail dans ce monde tout en se réservant un fonds pour le monde futur, soit tenter de fuir les épreuves, s'opposer à elles, se plaindre, grogner et subir... Si l'homme travaille et affronte les épreuves de la foi, il méritera une grande élévation et il parviendra à des niveaux plus élevés que pour tout autre commandement et service d'HaChem, et il jouira réellement de sa vie. En revanche, s'il néglige la correction de son âme, ses souffrances augmenteront. Par conséquent, l'homme se renforcera vigoureusement pour affronter l'épreuve avec succès. Il se confortera dans la foi, la prière et la crainte du Ciel. Avec l'aide d'HaChem, nous expliquerons dans les chapitres suivants comment l'homme doit appliquer les règles de la foi dans sa vie de tous les jours. L’épreuve spontanée de la foi Ce monde est une école de la foi. La finalité de la vie de l’homme consiste à apprendre la foi et les événements de la vie de l’homme sont autant d’épreuves de la foi. Dans ce

Kol aYechouot aux familles Madar, Parienti, Cohen, Mouly, Temim et Moradi

Page 14


chapitre nous apportons des exemples d’incidents courants qui semblent à première vue naturels ou dus au hasard, alors qu’en vérité c’est la providence divine qui nous les envoie, dans tous leurs détails, afin d’éprouver notre foi. Nous étudierons, avec l’aide d’HaChem, comment passer ces épreuves avec succès et avec une bonne mention. La mention souligne la qualité de la foi de l’homme et correspond au niveau de sa vie dans les deux mondes. Arrête-toi et gare-toi de côté ! Le conducteur arrêté par un agent de la circulation, que ce soit justifié ou non, passe un examen de la foi et doit se conduire selon les trois règle suivantes : a) Il doit croire que c’est la volonté divine, et ne doit accuser personne : ni lui-même, ni l’auteur de l’infraction, ni sa femme qui le poussa d’aller plus vite et ni l’agent ; car même si l’interpellation ne fut pas justifiée d’après les règles et les lois de ce monde-ci, elle est justifiée d’après les règles et les lois d’HaChem. b) Il doit croire que tout est pour le bien et laisser de côté la raison, c’est-à-dire ignorer le jugement que ce qui lui arrive n’est pas bien. Au contraire, il doit se réjouir et remercier HaChem qui lui a envoyé cet agent, car il est évident que se cache ici un salut et un bien éternel. c) Il doit croire que chaque chose a une cause et une finalité, qu’il n’existe aucune souffrance sans faute, et que cet agent n’est qu’un bâton aux mains du Saint béni soit-Il, envoyé pour l’éveiller au repentir d’un défaut ou d’une faute. Bien que son interpellation soit une cause naturelle, cette cause provient d’un enchaînement de causes et d’effets décrétés par le tribunal céleste. Par conséquent, cet homme doit examiner ses actions et chercher la vraie raison de ce qui lui arrive, afin de se repentir. Parler à HaChem Avant que le conducteur ne réponde à l’agent qui l’interpelle, il doit examiner ses actions, se repentir, parler avec HaChem et lui dire : “Maître du monde ! Devant Toi, tout est à découvert. Tu sais quelle faute est à l’origine de cette épreuve ; de grâce, Aide-moi à la passer avec foi et réussite. Pardonne ma faute et Aide-moi à comprendre ce que Tu veux de moi. Je m’engage à donner tant et tant à la charité ; ne me Punis pas de cette façon, avec cet agent. Aie pitié de moi. Fais en sorte que je mérite de corriger cette faute.” Avec succès Il va de soi que le conducteur ne se plaindra pas à l’agent ; il ne se mettra pas colère, et ne le flattera pas ; il n’essaiera pas de discuter avec lui et à plus forte raison il ne le maudira pas ni le méprisera. Lorsqu’il se conduit ainsi, il reçoit une mention ‘très bien’ à son examen de la foi, dont il recevra la récompense dans le monde à venir et sortira probablement sans dommage de sa confrontation avec l’agent. Néanmoins, s’il subit un préjudice, il l’acceptera avec amour et avec la foi que tout est pour le bien. Cela ne lui causera aucune souffrance ou chagrin. Ainsi, il jouit déjà dans ce monde d’une bonne vie grâce au mérite de la foi. En revanche, le conducteur privé de foi pense que l’agent détermine la punition qu’il recevra, comme s’il s’agissait d’un événement naturel non décrété par le Créateur. Au début, il flattera donc l’agent, ce qui complique davantage la

situation, car il est une règle touchant la conduite divine : celui qui fait confiance à qui que ce soit hormis HaChem, est rejeté par la providence divine et placé entre les mains de l’objet de sa confiance (‘Hovot HaLevavot, Traité des devoirs du coeur. Introduction de la section de la confiance en HaChem). Par conséquent, lorsque ce conducteur flatte l’agent, en général le dernier devient intransigeant à son égard. Et comme l’agent ne consent pas, il commence alors à l’injurier et à le mépriser. Le résultat est évident : colère, amertume, frustration, etc. Bien souvent, l’agent blessé dans son amour-propre, cherche d’autres raisons pour augmenter l’amende et allonger son procès-verbal. Pire encore, il risque maintenant d’être puni pour avoir fauté “entre l’homme et son prochain”, car en général une offense contre un agent n’est jamais justifiée. S’il ne se repent pas, cette faute reste inscrite contre lui. Or, le repentir des fautes commises entre l’homme et son prochain n’est pas simple, puisqu’il doit non seulement demander pardon au Créateur d’avoir transgressé Son commandement de ne pas affliger son prochain, mais il doit aussi rechercher l’agent qu’il a offensé, afin de l’apaiser pour qu’il le pardonne complètement. Sans le pardon de la personne offensée, le repentir envers le Saint béni soit-Il reste sans effet, parce qu’Il ne peut pardonner à la place de l’homme offensé. Il ressort de tout ceci que l’homme doit prendre conscience et comprendre l’importance de ses relations avec son prochain, car tant que les personnes qu’il a offensées ne pardonnent pas leur offense et circulent dans le monde, un jugement sévère est dressé contre lui et demeure la cause de la plupart de ses ennuis. En effet, la longanimité du Créateur à l’égard des offenses entre l’homme et HaChem est connue. Il pardonne et oublie facilement et les occasions de pardon sont nombreuses, comme participer à une circoncision, avoir une pensée de repentir, le jour du grand pardon (Yom Kippour), etc. Par contre, ces occasions ne concernent pas les fautes entre l’homme et son prochain, et le Saint béni soit-Il ne peut pardonner pour un homme offensé, jusqu’à ce que celui-ci soit directement apaisé par l’offenseur et qu’il le pardonne de tout coeur. Il s’ensuit que l’homme qui veut réparer les fautes commises entre l’homme et son prochain, doit se souvenir des personnes qu’il a offensées, les retrouver, les apaiser, etc. Bref, il est presque impossible de réparer ce genre de faute et c’est pourquoi l’homme doit faire très attention à ne heurter personne au monde. Bien entendu, cette attitude face à l’agent de la circulation résulte d’un manque de foi, puisque le conducteur applique le principe de ‘C’est ma propre force, c’est le pouvoir de mon bras’. Au début, il pense savoir comment le radoucir et lorsqu’il échoue, il commence à utiliser la force, ou les menaces, etc. Inutile de dire que dans cet examen de la foi, sa mention est très faible et que cette mention l’accompagne partout, dans les deux mondes. En effet, sa vie ici-bas est déjà remplie d’ennuis, de souffrances et de mélancolie. Toute la journée il est énervé, grincheux et vitupère contre l’agent en raison de son manque de foi, puisqu’il conçoit l’agent comme une existence autonome. En vérité, il n’y a aucun agent, car rien n’existe hormis Lui, béni soit-Il et tout n’est qu’HaChem.

Page 15


Le Jardin de la Prospérité d’après Rav Shalom Arouch

Contrôle des naissances ? Il existe une chose qui représente un obstacle quasi insurmontable – et qui ferme les portes de la Compassion divine – dans un nombre important d’aspects de la vie et en particulier de la recherche de revenus. Cette chose empêche tous nos projets de se réaliser et nos entreprises de se concrétiser. Afin d’illustrer le sujet dont je désire vous parler, permettez-moi de vous citer une histoire que j’ai vécue récemment. Un certain jour, deux de mes élèves sont venus me rendre visite. Ces deux personnes pratiquent hitbodédouth tous les jours – pendant un minimum d’une heure chaque fois – et respectent les lois si importantes de la pureté familiale, ils assistent également d’une façon régulière à des leçons de Tora, etc. Sous de nombreux autres aspects, ils semblent remplir toutes les conditions pour vivre une vie heureuse et sans problèmes particuliers. Pourtant, ces deux élèves m’informèrent que depuis plusieurs années, ils vivaient de nombreuses difficultés importantes. Ces difficultés se concrétisaient avant tout dans le domaine de la recherche de revenus – qui était jusqu’à un récent passé pour eux une recherche remplie de succès – et qui les plaçaient maintenant dans une situation où ils se retrouvaient endettés. Également, dans d’autres domaines, les problèmes se multipliaient : ils ne parvenaient pas à marier les plus grands de leurs enfants, etc. Ces deux personnes me dirent qu’elles avaient l’impression que les portes de l’Abondance divine s’étaient fermées à leurs égards et que peu importe ce qu’elles entreprenaient : les échecs étaient toujours au rendez-vous. Après avoir écouté mes deux élèves, je pris le temps de réfléchir à leur cas et à ce qui pouvait être la raison de leurs difficultés. Je dois avouer que pour commencer, je ne savais pas quoi leur dire et malgré ma réflexion à leur sujet, je ne parvenais à formuler aucune proposition pour les aider. En d’autres termes, je ne parvenais pas à mettre le doigt sur la raison qui semblait leur avoir fermé les portes du Ciel. Ma difficulté venait du fait qu’ils étaient ponctuels et sérieux dans leurs études, comme dans leur pratique des mitswoth : les plus faciles comme les plus difficiles. Pour quelle raison Hachem leur avait fermé les portes de l’Abondance céleste ? Quel est le facteur qui pouvait expliquer la situation pénible dans laquelle ils se trouvaient ? Empêcher à la vie de voir le jour Soudainement, j’eus l’éclair d’une vision et je leur demandai avec un sentiment anxieux : “Faites-vous toujours ce qu’il faut pour avoir des enfants ?” Les deux élèves me regardèrent comme s’ils avaient reçu une secousse électrique. Un sentiment de gêne se lisait sur leur visage. Après un long silence, les deux me donnèrent la même réponse, dans une voix à peine audible : “Non.” De fait, chaque femme avait subie une opération chirurgicale afin de ne pas avoir d’enfants. Je leur répondis : “Maintenant, tout s’explique ! Vous deux avez fermé les portes de la vie, le Ciel a fermé ses portes pour vous ! De la même façon que vous empêchaient la vie de descendre dans ce monde – car en fin de compte, vous avez pris votre décision sans être certains de son bien fondé et sans demander conseil à un Rav – D-ieu empêche l’Abondance divine de vous atteindre. C’est pour cela que rencontrez autant d’échecs. Hachem a agit envers mesure pour mesure.

Page 16

Ce qu’on fait ces deux personnes est extrêmement grave. Le plus embêtant est que la plupart des individus n’ont pas conscience de cette gravité. Ils ne comprennent pas que pour Hachem, ce sujet est considéré de la première importance et qu’il prime avant tous les autres. Le Créateur du monde – qui est un D-ieu vivant – désire la vie ! L’objectif premier de la création est de permettre à la vie de voir le jour. Ce n’est pas un hasard si pour la première mitswa de la Tora, Hachem a ordonné à l’homme : “Croissez et multipliez-vous !” Cette mitswa a été ordonnée immédiatement après la Création de l’univers. Conséquemment, il n’existe rien qui peut aller plus à l’encontre de la Volonté divine que d’empêcher à la vie de descendre dans ce monde. Cette vérité est écrite dans la Guémara ‘Haguiga (2a) : “Le monde fut créé uniquement pour que les être humains le remplissent.” Pour parvenir à cette conclusion, la Guémara cite le verset (Isaïe 45:18) : “Car ainsi parle l'Éternel, le Créateur des Cieux, ce D-ieu qui a formé, façonné la terre, qui l'a affermie, qui l'a créée non pour demeurer déserte mais pour être habitée : ‘Je suis l'Éternel, et il n'en est pas d'autre!’” À plus forte raison, les personnes commettent une très grande erreur lorsqu’une femme doit donner naissance par césarienne et que les docteurs lui recommandent de ne plus donner naissance à l’avenir. En fermant les portes de la naissance, les docteurs commettent un acte extrêmement grave et qui est absolument interdit ! Lorsqu’une femme subie une intervention chirurgicale afin de ne plus pouvoir donner naissance, cela est abominable. Nous ne faisons pas référence aux interventions qu’il est possible d’annuler par la suite. Plutôt, nous dénonçons les opérations pour lesquelles il est impossible de revenir en arrière et de changer d’avis, même en subissant une nouvelle opération chirurgicale. Il est strictement interdit de subir ce type d’opérations qui – en addition – sont dangereuses et qui ne rencontrent pas toujours le succès. De toutes les actions qui peuvent empêcher une femme de devenir enceinte, celles qui sont irrémédiables sont les plus graves. Lorsqu’une femme a fait ce qu’elle a fait, mais qu’elle regrette ensuite son geste et qu’elle fait téchouva (qu’elle se repent), si elle peut revenir à la situation qui existait auparavant, cela est à prendre en considération. Cependant, lorsqu’elle se laisse séduire par les arguments fallacieux des médecins – et qu’elle accède à leur demande à subissant une opération chirurgicale irréversible – elle ne peut plus

Kol aYechouot aux familles Beziz, Lugassy, Benita, Chemouny, Chichportiche, Mimoun, Sebag, Bensimon, Halimi, Zira, Atouel, Cayoun, Fitoussi et Coscas


revenir en arrière ! Ceci est terrible et effrayant. Nous sommes en vie grâce à eux ! Certaines personnes commettent une erreur : elles ne désirent plus avoir d’enfants sous le prétexte qu’elles n’ont pas assez d’argent à leur disposition pour nourrir les éventuelles bouches supplémentaires. Cependant, il n’existe pas un mensonge plus grand que celui-là ! C’est Hachem qui décide du montant de nos revenus et dès l’instant où une femme donne naissance à un nouvel enfant, cette âme supplémentaire dans le monde vient avec les revenus qui lui sont propres. De fait, les revenus d’un nombre important de personnes sont fixés en fonction du nombre d’enfants qu’elles ont. Ainsi, dans de nombreux cas, le montant d’argent dont dispose un individu lui a été accordé uniquement grâce au mérite de ses enfants. C’est pour cette raison que tout notre argent est destiné à être utilisé pour le bien-être de notre famille. Nous comprenons maintenant l’erreur que commettent les personnes qui pensent ne pas disposer suffisamment d’argent pour avoir un enfant supplémentaire ; leur erreur est totale est absolue. Non seulement leur revenu augmenterait avec la venue d’un nouvel enfant dans ce monde, mais de plus, que savent-elles des âmes auxquelles elles empêchent de voir le jour ? Peut être qu’il avait été décidé dans le Ciel qu’une d’entre elles devait vivre dans la richesse ; dans ce cas, les éventuels parents se privent d’une vie dans l’abondance et l’opulence.

Page 17


Quel couleur choisir?

Couvre chef ou pas?

Question:

Question :

Est-ce une obligation que la robe de la mariée soit de couleur blanche ou claire ou c’est juste une habitude?

Est-ce que les femmes et filles sepharadiote pas mariées doivent prier la tête couverte ? Réponse: D’après le Rav Ovadia Yossef zatsa‘l même les femmes célibataires de toutes ages doivent priere la tête couverte en particulier les Amidot .

Réponse: C’est en effet une obligation de porter une robe blanche ou très claire seulement mais des couleurs se raprochant du blanc.

Page 18


Bague de séparation

Psaumes de David

Question :

Question :

Doit-on retirer notre bague avant de faire netilat yadaim?

Si je ne lis que quelques Téhilims dans une synaguogue ou chacun en lit que quelquesuns est ce que je gagne le mérite sur la lecture de tout le livre des Téhilim ou juste sur les psaumes que j’ai moi même lu?

Réponse: Si vous êtes habitué(e)s à enlever votre bague quand vous faites du pain alors il faudra enlever votre bague avant de faire netilat yadaim car elle sera considéré comme une séparation.

Réponse: Il est de coutume diviser la lecture du zohar ou des tehilim dans les synagogues pour en facilité la lecture, mais chaque participant aura le mérite que on lui considére la lecture du livre au complet.

Page 19




IDEES CREATIVES - DIY


IDEES CREATIVES - DIY

Voici nos 2 Souccot Gagnantes La Soucca de la Ha’hdoute et la Soucca de l’Avenir faite par des Enfants


L’Arc-en-ciel avant et après le déluge Noa’h «Et D.ieu parla à Noa’h et à ses fils avec lui en ces termes: «Ce sera un signe de l’alliance que Je fais entre Moi et vous et toute créature vivante qui est avec vous, pour toutes les générations» (Beréchit 9: 8-15). «Mon arc-en-ciel, J’ai mis dans le monde… Quand l’arc-enciel sera perçu dans le nuage, Je me rappellerai Mon alliance… Plus jamais les eaux ne seront un déluge qui détruira toute chair» (Beréchit 9: 8-15). L’arc-en-ciel est, bien sûr, un phénomène naturel. Des rayons de soleil passent au travers de gouttelettes d’eau suspendues dans l’atmosphère; qui reflètent la lumière, livrant le spectre de couleurs qu’elle contient et les disposant dans un arc qui traverse le ciel emprunt d’humidité. Et pourtant, avant le Déluge, ce phénomène atmosphérique n’avait jamais lieu. Quelque chose dans l’interaction entre l’humidité de l’atmosphère de la terre et la lumière émanant du soleil empêchait l’apparition d’un arc-en-ciel. Ce n’est qu’après le Déluge que furent mises en place par Le Créateur les dynamiques qui créent ce phénomène, comme signe de Sa nouvelle alliance avec Sa création. Le spirituel et le matériel constituent deux aspects d’une même réalité. Le changement dans la nature physique de l’interaction entre l’eau et la lumière reflète une différence spirituelle plus profonde entre les mondes pré et post diluviens et la différence qui en émerge dans la manière dont D.ieu gère un monde corrompu. Des différences antithétiques Un examen du récit que donne la Torah des vingt-deux premières générations de l’histoire révèle deux différences essentielles entre le monde antédiluvien et le monde postdiluvien. Les générations précédant le Déluge jouissaient d’une vie prolongée. Nous rencontrons des personnages qui vivaient leur huitième, neuvième, voire dixième centenaire (Métouchélah (Mathusalem), parvint à 969 ans ; son père Lémè’h atteignit 777 ans et Noa’h lui-même vécut jusqu’à 950 ans). Le Zohar explique que c’était une ère de bienveillance divine, dans laquelle la vie, la santé et la prospérité s’écoulaient d’En-Haut librement et inconditionnellement. A la suite du Déluge, nous observons clairement le déclin de la longévité humaine. Dans l’espace de dix générations, Avraham est qualifié de «vieux» alors qu’il n’est âgé «que» de cent ans. La seconde différence semble repousser, voire contrer la première: après le Déluge, le monde gagna une stabilité et une permanence dont il ne jouissait pas auparavant. Avant le Déluge, l’existence même du monde dépendait de son comportement moral. Quand l’humanité se désintégra en corruption et en violence, Dieu dit à Noa’h : «La fin de toute chair est venue devant Moi, car la terre est remplie de violence entre eux; voici, Je vais les détruire, eux et la terre». Mais après le Déluge, les cycles de la vie et de la nature ne peuvent plus risquer l’extinction quand l’homme s’éloigne de la voie de son D.ieu. Le monde d’après le Déluge est un monde dont l’existence est garantie, un monde désiré par Son Créateur quelle que soit son attitude, qu’elle soit conforme ou non à Sa volonté. Et le garant de cette assurance, le symbole de cette nouvelle stabilité est l’arc-en-ciel.

Page 24

Un monde opaque Avant le Déluge, le rôle de l’homme dans la création consistait principalement à «réagir» à l’implication de D.ieu dans le monde. Le flot de vitalité divine dans le monde était abondant et sans condition, permettant à l’être humain d’atteindre de grandes élévations matérielles et spirituelles. Mais ces accomplissements ne résultaient que de l’acceptation de l’homme de ce qui lui était attribué d’En -Haut, plutôt que des fruits de ses propres initiatives. Ainsi, une fois atteint par la corruption, une fois qu’il se fut éloigné de son Maître et eut désavoué sa relation avec Lui, il perdit la base de son existence. Quand l’homme cessa de répondre, le monde ne ressentit plus le besoin de son Créateur. Après le Déluge, D.ieu imprégna le monde d’un nouveau potentiel : le potentiel de créer. Il accorda la possibilité d’utiliser ce qui était attribué d’En-Haut, de le développer, de l’étendre et d’en grandir. L’homme peut, à présent, non seulement absorber l’implication divine dans sa vie mais aussi en libérer les potentiels d’une façon nouvelle et sans précédent. Un tel monde est, dans nombre d’aspects, un monde plus faible que celui qui est entièrement soutenu par la grâce divine. Il est plus indépendant et donc plus facilement sujet aux limites et à la mortalité de la nature humaine. C’est la raison pour laquelle la longévité humaine diminua dans les générations qui suivirent le Déluge. Mais, en dernière analyse, un tel monde est plus durable : même s’il perd de vue son origine et son dessein, il conserve l’aptitude à se réhabiliter et à restaurer sa relation avec son Créateur. Parce qu’il possède un potentiel indépendant pour se renouveler lui-même, il peut toujours réveiller ce potentiel, même s’il a été effacé ou s’il est resté endormi pendant plusieurs générations. Une humidité qui s’élève L’arc-en-ciel est le phénomène naturel qui illustre ce nouvel ordre postdiluvien. L’humidité s’élève de la terre pour former des nuages et des gouttelettes de pluie qui saisissent la lumière du soleil. Une substance moins raffinée ne ferait qu’absorber la lumière; mais la pureté et la transparence de ces gouttes leur permettent de concentrer et diriger les rayons qu’elles captent de telle manière qu’ils révèlent toutes les couleurs implicites dans chaque rayon du soleil. Le monde antédiluvien ignorait l’arc-en-ciel. Il n’y avait rien en lui qui pouvait s’élever d’en-bas pour agir avec ce qui était reçu d’En-haut et le développer. Telle était sa nature spirituelle. En conséquence, les conditions nécessaires pour qu’apparaisse un arcen-ciel n’existaient pas, l’humidité ne pouvait qu’être absorbée mais non réfléchir la lumière du soleil. Ne possédant aucun potentiel en lui-même, ce monde n’avait plus aucune raison d’être quand il cessa de recevoir l’influence divine d’En-Haut. Alors vint le Déluge. Les pluies qui détruisirent un monde corrompu le purifièrent également, laissant, quand elles furent asséchées, un nouveau monde d’une nouvelle nature : un monde qui s’élève pour rencontrer et transformer ce qui lui est offert; un monde dont la transparence et le raffinement peuvent développer les cadeaux qu’il reçoit en un éventail de couleurs et de lumière nouveau et original. Ainsi l’arc-en-ciel atteste la nouvelle maturité du monde, son aptitude à finalement se relever de ses erreurs présentes et à reconstruire sa relation avec son Créateur.

Kol aYechouot aux familles Ben Moché, Roubin, Arush, Fitoussi, Chaya, Yossef, Fanger, Lasri et Cohen


Une Terre Sainte Lek’h Lek’ha Et D.ieu se révéla à Avram et dit : «A tes descendants Je donnerai cette terre» (Beréchit 13 : 7) Et D.ieu lui dit : «Je suis D.ieu Qui t’a sorti de Our Kassdim pour te donner cette terre en héritage» (Beréchit 15 :7) En l’an 2488 de la Création (1272 avant l’ère commune), Yehochoua fit avancer les armées d’Israël, fortes de 600.000 hommes, au-delà du Jourdain, pour conquérir la terre que D.ieu avait promise à Avraham. Dans une suite de batailles qui s’écoulèrent pendant sept ans, les Israélites défirent les armées de trente et un rois de Canaan. Yehochoua divisa alors le pays entre les douze tribus d’Israël mais des poches de résistance subsistaient et le processus de conquête de la terre et de l’installation ne fut achevé que quatre cents ans plus tard par le roi David. Avec le fils de David, le roi Salomon, qui construisit le Premier Temple de Jérusalem, commencèrent quatre siècles de souveraineté sur la Terre Sainte. Mais en 3205 (555 de l’ère commune) le royaume d’Israël du Nord fut conquis par Chalmanésser, roi d’Assyrie, et les dix tribus qui y vivaient furent exilées. Un siècle plus tard, le royaume du Sud, Yehouda, fut conquis par Nabuchodonosor, roi de Babylonie et lui aussi se trouva sous un pouvoir étranger. En 3338, Nabuchodonosor détruisit le Temple de Jérusalem et pratiquement tout le Peuple Juif fut exilé de sa terre. Le retour Le Peuple Juif revint en Terre Sainte après un exil de soixante-dix ans en Babylonie. Conduit par Ezra, les Juifs reconstruisirent le Temple et entamèrent alors une seconde période de vie nationale dans leur patrie. L’ère du Second Temple dura 420 ans jusqu’à sa destruction par les Romains en l’an 69 et la dispersion d’Israël aux quatre coins du globe qui suivit. Les périodes des premier et second Temples diffèrent spirituellement et matériellement. L’une de ces différences consiste en ce que, sous Yehochoua, le peuple d’Israël conquit la terre et réussit à établir une entière autorité juive sous sa souveraineté alors que les Juifs sous Ezra vinrent s’y installer avec l’autorisation des empereurs perses qui dominaient alors la terre d’Israël. En fait, pendant une bonne partie de l’époque du Second Temple, la Terre Sainte fut sous l’hégémonie politique de rois étrangers : les Perses, les Grecs et après une brève période de soixante-dix années d’indépendance suivant la révolte des Asmonéens, sous l’autorité des Romains. Cela suggère une supériorité de l’ère du Premier Temple. En fait et par de nombreux aspects, cela est vrai.

Néanmoins, une loi fondamentale concernant le statut légal de la Terre Sainte implique tout le contraire: notre lien avec la Terre Sainte eut un sens plus profond et plus durable sous Ezra que sous Yehochoua. En effet, si la sainteté essentielle de la terre d’Israël est intrinsèque et existe en tous temps et sous toutes conditions, sa sainteté hala’hique dépend de sa possession par le Peuple Juif. Seules les parties de la Terre Sainte réellement en possession des Juifs les soumettent aux lois qui leur sont attachées. En d’autres termes, en prenant possession de la terre d’Israël, le Peuple Juif la «sanctifia» également, établissant les frontières à l’intérieur desquelles l’accomplissement des Mitsvot est rendu possible. Il y eut à deux reprises de telles «sanctifications» : celle à laquelle aboutit la conquête de la terre par Yehochoua et celle des installations sous Ezra. Ainsi, la loi de la Torah établit une distinction entre les deux : la sanctification de Yehochoua ne fut que temporaire et quand le Peuple Juif s’exila en Babylonie, la terre revint à son statut hala’hique «non saint». Mais l’effet de la sanctification de Ezra fut permanent, restant en place même après la destruction du Second Temple et l’exil d’Israël. Jusqu’à ce jour, les frontières hala’hiques pour les Mitsvot de la terre sont celles de l’installation juive à l’époque du Second Temple. Don ou héritage Les termes «don» et «héritage» reflètent la nature de ces deux acquisitions de la terre. Lors d’un cadeau, le lien du récepteur avec ce qui lui a été donné lui est imposé par la volonté et les droits du donateur. C’est pourquoi ce dernier détermine également l’étendue et la durée du don. Par contre, le droit sur un héritage est quelque chose d’intrinsèque à la nature de l’héritier. Ce dont il a hérité ne lui appartient pas parce que cela lui a été donné mais par la vertu de ce qu’il est. C’est pourquoi aucun facteur extérieur ne peut limiter l’héritage. La sanctification de la terre par Yehochoua fut effectuée grâce à une dynamique extérieure : la conquête. Tout comme un don, elle dépendait de l’étendue et de la durée du vecteur imposé. Quand la conquête cessa, l’effet sur le statut hala’hique de la terre en fit de même. A l’époque d’Ezra, le Peuple Juif sanctifia la terre non par la conquête mais en s’y installant. Ils affirmèrent ainsi leur lien intrinsèque avec elle, comme un héritier dont la relation avec la terre émerge de l’intérieur, de ce qu’il est plutôt de ce qui lui a été imposé par une force supérieure. Ainsi sa sanctification de la terre fut, comme dans le cas de l’héritage, imperméable aux forces extérieures et ne cessa pas quand les armées de Rome le renvoyèrent de sa patrie.

Page 25


2 formes de bonté Vayera La Paracha Vayéra commence par le récit de l’apparition de D.ieu à Avraham à l’entrée de sa tente où il se reposait après s’être circoncis. Mais quand Avraham observa que non loin de là se tenaient trois étrangers, il se leva, demanda à D.ieu de patienter et courut accueillir ces étrangers et leur offrir son hospitalité (Béréchit 18 :1-5 et commentaire de Rachi) Ainsi, pour témoigner son hospitalité à des étrangers, Avraham n’hésita-t-il pas à laisser D.ieu attendre. En fait, nos Sages déduisent de la conduite d’Avraham que «l’hospitalité à l’égard de voyageurs est plus importante encore que de recevoir la Présence Divine» (Talmud Chavouot 35b.) Un tel comportement d’hospitalité est devenu une partie intégrante de la conduite juive. Et pourtant, Avraham n’avait pas, quant à lui, reçu un tel commandement. Qu’est-ce qui le conduisit donc à ressentir qu’il était convenable d’abandonner D.ieu pour le bien d’étrangers ? Une conduite emprunte de bonté vis-à-vis d’autrui peut être motivée par deux types de sentiments : la grandeur bienveillante ou l’humilité. Un exemple du premier se rencontre plus aisément chez un roi puissant ou un individu fortuné. Le sentiment de leur propre valeur ou de leur importance les conduit à agir de façon généreuse et bienveillante, «déversant à tous leur bonté». Un exemple de bonté qui émerge d’un sentiment d’humilité se perçoit chez Avraham qui disait de lui-même «Je ne suis que terre et cendres». Parce qu’il ne sentait aucunement supérieur à quiconque, il estimait qu’il était naturel d’exprimer de la gentillesse à tous les hommes et de les honorer. La bonté qui se dégage d’une telle abnégation de sa personne est supérieure à celle qui résulte d’un sentiment de magnanimité et ce pour deux raisons. La bonté qui naît du sentiment que toute autre personne est plus méritante que soi permettra à l’individu qui l’éprouve de tout donner à autrui et de subsister par ce qui lui restera. Mais la bonté qui émerge de la magnanimité verra le donateur se garder pour lui-même la part du lion, ne donnant aux autres que ce qui lui reste. Plus encore, la bonté magnanime ne se manifeste que lorsque le bienfaiteur ne souffre pas de sa propre générosité. La bonté de celui qui ressent un sentiment profond d’humilité ne sera pas freinée même s’il doit lui-même souffrir ou se priver. Parce que la bonté d’Avraham et son hospitalité émergeaient de ce sentiment et de l’abnégation de sa personne, non seulement plaça-t-il sa propre vie en danger quand il s’agit de combattre des rois puissants afin de sauver la vie de ses proches, mais il était même prêt à risquer sa vie spirituelle, quelque chose pour lui de beaucoup plus important que la vie corporelle. C’est ce type supérieur de bonté qui incita Avraham à faire attendre D.ieu pendant qu’il allait accueillir des étrangers. Ce qui vient d’être dit jette la lumière sur les paroles de nos Sages qu soulignent qu’ «en mérite de notre patriarche Avraham qui prononça : «je ne suis que terre et cendres», ses enfants méritèrent les commandements des cendres de la Vache Rousse et la terre de la Sotah (commandements qui permettent de se faire pardonner par D.ieu). Il existe un axiome selon lequel «D.ieu récompense mesure contre mesure». Quelle relation interne existe-t-il entre les propos d’Avraham et ces deux commandements.

Page 26

L’accomplissement de ces deux Mitsvot est lié avec l’humilité et le sacrifice de la personne qui naissent de la conscience que l’on n’est que «cendres et terre». Les cendres de la Vache Rousse utilisées pour purifier les hommes rendus impurs par un contact avec la mort avaient pour effet de rendre impurs ceux qui étaient impliqués dans leur préparation. C’est pourquoi la purification d’un individu par les cendres de la Vache Rousse nécessitait le sacrifice et l’abnégation de ceux qui procédaient au sacrifice. Les cendres de la Sotah étaient également utilisées dans une cérémonie qui nécessitait un sacrifice spirituel puisque le rituel demandait à ce que l’on efface le Nom Divin. Pour pouvoir faire renaître l’harmonie entre un mari et une femme, la Torah prescrivait que le nom de D.ieu soit effacé, un acte dont le sacrifice trouve écho dans la bonté d’Avraham. Une hypocrisie pure A Beer Chéva, Avraham avait établi une auberge «Echel», ouverte aux quatre coins. Le Talmud explique qu’en dehors de permettre d’accorder l’hospitalité aux voyageurs, l’auberge d’Avraham lui servait également de centre pour faire connaître la vérité du D.ieu unique au monde païen. Quand les invités d’Avraham désiraient le bénir pour sa générosité, il s’exclamait : «La nourriture que vous avez consommée vous a-t-elle été fournie par moi-même ? Vous devriez remercier, louer et bénir Celui qui a fait exister le monde !» Mais avec ceux qui, malgré tout, se refusaient à reconnaître D.ieu comme leur Créateur, Avraham utilisait une tactique moins aimable. Le Midrach relate que Avraham réclamait alors un prix exorbitant pour la nourriture qui avait été consommée. Quand l’homme protestait, Avraham rétorquait : «Qui vous donne du vin en plein désert, qui vous donne de la viande en plein désert, qui vous donne du pain en plein désert ?». Et quand l’invité réalisait dans quelle spirale il était tombé, conclut le Midrach, il cédait et proclamait : «Béni soit le D.ieu du monde dont la Providence nous a permis de nous restaurer». Mais, pourrions-nous nous interroger : quelle valeur une telle proclamation obtenue sous la pression peut-elle posséder ? Ne sont-ce pas que de simples mots, vides de toute conviction quant à la vérité du D.ieu Un et ou de tout désir de Le remercier pour Sa Providence ? Cependant Avraham avait une vision de l’humanité qui le persuadait que chaque acte, chaque mot, chaque parole ou chaque pensée positifs a de la valeur, quelque «superficiel» ou «hypocrite» qu’il puisse paraître à un œil moins averti. Car, quand Avraham regardait ses hôtes, il ne voyait pas en eux des païens mais des créatures de D.ieu créées à l’image divine et capables de le Créateur et servir Sa volonté. La plupart du temps, un mot gentil, une main secourable peuvent mettre en lumière ce potentiel. Mais parfois, une âme peut être si enfouie sous les influences négatives et un caractère corrompu qu’une certaine «pression» est nécessaire pour faire céder sa résistance devant un acte divin. (Bien sûr, toutes ces formes de «pression» doivent se faire en accord avec la démarche de la Torah dont les voies sont «des voies de gentillesse et de paix», comme dans le cas de la demande parfaitement légitime d’Avraham de paiement.) Avraham avait compris que jamais une reconnaissance de D.ieu ne sera hypocrite.


La vie du couple

‘Hayé Sarah Et Eliézer dit : «Je suis le serviteur d’Avraham. D.ieu a béni mon maître en abondance… et lui a donné du gros et du menu bétail, de l’argent et de l’or… Et Sarah, l’épouse de mon maître a donné un fils à mon maître dans son vieil âge ; et c’est à lui qu’il a donné toutes ses possessions… (Béréchit 24 :34-36) «Et c’est à lui qu’il a donné toutes ses possessions» : Eliézer leur présenta un acte d’héritage dans lequel Avraham donnait à Its’hak tous ses biens pour qu’ils soient empressés d’envoyer leur fille (pour qu’elle épouse Its’hak) (Rachi, ibid., versets 10 et 36). Avraham vécut encore trente-cinq ans après le mariage de Its’hak et Rivkah, années pendant lesquelles il se remaria et engendra six enfants. Ainsi était-il adéquat, voire même permis, pour lui de donner «tous ses biens» à Its’hak ? Il est sûr que la moitié de la fortune considérable d’Avraham aurait suffi à faire de Its’hak un parti intéressant pour la famille de Rivkah. L’être et le néant La réalité créée, comme nous la connaissons et l’expérimentons, possède deux dimensions : le matériel et le spirituel. Les choses physiques sont celles que nous percevons par l’intermédiaire de nos sens. «Spirituel» est le nom que nous attribuons à ces réalités qui, quand bien même nous en ressentons l’effet et dont l’existence est prouvée par l’expérience, sont dénuées des qualités (substance, forme, quantité, etc.) que rendent un objet réel à nos yeux. Par exemple, nous connaissons et discutons des réalités telles que «la raison», «la volonté», «l’amour», «les âmes», «les anges» et «la sainteté» mais elles ont une existence spirituelle et abstraite plutôt que concrète, et tangible. C’est pour cette raison que le spirituel est considéré comme plus élevé et plus divin et le physique, plus «bas» et plus distant de D.ieu. Car la loi cardinale de la réalité est que «il n’y a rien dehors de Lui», que D.ieu est la seule véritable existence et toutes les autres existences ne sont que des extensions et des expressions de Son Etre. Il s’ensuit donc que plus un objet exhibe de «réalité apparente» et «d’existence indépendante», plus la vérité divine est cachée. Ainsi, l’existence d’une entité spirituelle est-elle moins en conflit avec l’axiome qu’ «il n’a y a rien en dehors de Lui» et plus prête à servir, apporter et exprimer le Divin. Il existe, toutefois, un autre aspect dans la différenciation entre le matériel et le spirituel. D’où, en fait, jaillit le sens de l’existence absolue et sans équivoque des réalités physiques ? Comme avec tout dans l’existence, il dérive également de leur source divine. Parce que l’existence de D.ieu est absolue et sans équivoque, parce que D.ieu ne peut être défini par aucune fonction, but ou signification autres que le fait de Son existence, les objets matériels arborent les mêmes caractéristiques. En fait, le monde matériel reflète plutôt que ne démentit la réalité divine. En d’autres termes, le spirituel tout comme le matériel affirment l’exclusivité et l’absolu du Divin, mais chacun à sa manière. L’entité spirituelle le fait avec sa soumission et l’annulation d’elle-même (Bitoul). «Moi-même je ne suis rien», proclame-t-elle, «je n’existe que pour révéler une vérité supérieure». La réalité du monde matériel qui s’auto définit est un mensonge, un mensonge que l’on peut réfuter en établissant la souveraineté de l’esprit sur la matière, ou de l’idéal sur le réel. L’égocentrisme de la création doit être réprimé en répandant l’idée que D.ieu est la seule existence vraie et que tout le reste n’existe que pour Le servir et révéler Sa vérité. C’est là la perspective spirituelle de la réalité. Par contre, la conception matérielle est opposée : le monde matériel est celui qui transmet la réalité divine. Il est vrai

que si l’on considère la création comme quelque chose de distinct du Créateur, le «spirituel» est plus prêt de D.ieu : il possède un «ego» moindre et est moins réel et est donc moins en contradiction avec le principe selon lequel rien n’existe en dehors de D.ieu. Mais si l’on recherche derrière la réalité superficielle d’un monde séparé de D.ieu, et que l’on comprend que la création tout entière n’est rien d’autre qu’une expression de Sa vérité, alors le monde physique exprime une dimension encore plus profonde de cette vérité. Le spirituel renferme certaines qualités divines (la sagesse divine, la bienveillance, l’infini, la transcendance, etc.) alors que le matériel évoque l’être divin, faisant miroir aux qualités inhérentes à l’existence divine, son caractère absolu, sans équivoque et parfaitement autonome. Il s’ensuit donc que la plus grande manifestation de la vérité divine requiert une union du spirituel et du matériel. Elle requiert une soumission spirituelle de la revendication matérialiste d’être autonome et séparée qui est ostensiblement contraire à la vérité divine. Et elle requiert le développement de cette suffisance comme l’expression absolue de la réalité divine. C’est là le but de la vie sur terre. C’est à cette fin que l’âme, élément spirituel par excellence, pénètre le corps physique et assume une existence corporelle. C’est à cette fin qu’elle accomplit les mitsvot, faisant des actions concrètes et des objets physiques des lieux d’implantation de la volonté divine. La première Mitsva Le mariage est l’équivalent humain de l’union entre l’esprit et la matière L’homme et la femme sont les éléments spirituel et matériel du monde humain. L’homme est l’être «spirituel» dans le sens où il est un guerrier, une créature qui vient défier le statu quo et impose sa volonté à son environnement. La femme est «physique» dans le sens où elle est la nourricière, celle qui cherche à cultiver et identifier la réalité plutôt qu’à la dominer ou la remplacer. L’homme conquiert, la femme développe. L’homme accomplit, la femme est. C’est pourquoi nos Sages ont dit : «Ce monde que nous traversons est comparable à un mariage». «Fructifiez et multipliez-vous» est le premier commandement enjoint à l’homme, car l’impératif de «s’attacher à sa femme et de devenir une chair» est l’essence de la vie et la raison de notre présence ici : effectuer l’union entre l’esprit et la matière. C’est la raison pour laquelle Avraham investit «tout ce qu’il possédait» dans le mariage de Its’hak et Rivkah. Comme c’est le premier mariage décrit par la Torah, c’est aussi le prototype de tous les mariages juifs qui le suivront, à la fois au sens littéral et au sens plus large de faire du monde une «résidence pour D.ieu». Dans cette entreprise, est investi tout ce qu’Avraham possède : toutes les ressources, spirituelles et matérielles dont le Tout Puissant pourvoit Son peuple afin qu’il réalise Son but dans la création.


La Croissance du Bamboo Chinois Au plus profond de la Chine vivait un jeune homme qui avait commencé à perdre espoir dans la vie . C'était presque le Nouvel An et il a pensé à tous les choix qu'il avait faits et les actions de l'année écoulée . Malheureusement pour lui, malgré les nombreux efforts , il lui semblait que rien n'avait changé - il était toujours la même personne , avec les mêmes problèmes et les mêmes inconvénients. Le désespoir commença à ronger son coeur, jusqu'à ce qu'il décida de se tourner vers le maître sage qui vit au sommet de la montagne surplombant le village où il vivait. Après un voyage de trois jours et trois nuits la personne arriva à la cabane du maître sage. Le maître sage était assis sur une chaise au centre d'une modeste cabane et enseignait à ses disciples, et après la fin du cours notre ami s'approcha de lui et lui parla de ses doutes. Le maître sage l’écouta avec un sourire et lui demanda: " Savez-vous combien de temps il faut pour que les bambous géants atteignent une hauteur d'un bâtiment ? Je vais vous dire : Dans la première année, vous plantez le jeune plant de bambou et vous lui donnez la lumière du soleil , des engrais et de l'eau en abondance. Mais rien ne se paraitra se produire. Dans la deuxième année, vous devez continuer à vous occuper de la petite plantule. Bien que vous lui donnez toujours la patience, rien ne se passe curieusement - et il ne pousse pas même d’un pouce . . Une autre année passe . Même dans la

Page 28

troisième année, vous continuez à donner des engrais pour la plante et de l'eau , permettant à la lumière du soleil de la réchauffer tous les jours. A ce stade, la plupart des gens lèvent les mains de désespoir . Mais vous devez persévérer ! La quatrième année , vous levez la tête vers les autres plantes dans votre jardin et vous pouvez voir comment ils ont tous grandi tous sauf la petite plante de bambou. Alors que tous fleurissent et grandissent mais... - le petit bambou reste le même , malgré toute l'attention , l'amour et le temps ... " «La Cinquième année» (le maître sage arrêta ses mots et ses yeux brillaient )". Tout à coup , comme par magie, la plante se développe et grandit , il peut même parfois atteindre trois mètres par jour ! pendant six semaines ... Il pousse à une hauteur de trente pieds . Si oui, combien de temps faut il pour faire croître un bambou une telle hauteur incroyable? " «Six semaines», répondit l'homme. «Vous vous trompez mon ami. Il faut un total de cinq ans car si pendant ces cinq années nous nous arrêtions d’arroser la plante elle mourrait. Quatre longues années lui sont nécessaire pour que la cinquième elle puisse avoir les forces de grandir en six semaines a cette hauteur.» L’homme aussi a besoin de longues années pour ce préparer à changer car aucun changement ne s’effectue sans préparation il faudra s’armer de patience pour réussir dans cette mission et voir les fruits de ce long travail. Rav Raphael Roubin Chlit’a


Merveilleuse histoire de Rabbi Haim Ben Atar, l’auteur du Or aHaim aKadoch. Le Sultan, qui était gouverneur de Salé, mariait sa fille. A cette occasion, il voulut faire confectionner pour elle des vêtements somptueux entrelacés de fils d'or et d'argent. On employa les meilleurs tailleurs et couturières qui travaillèrent longuement pour préparer les parures du mariage. Il ne restait plus qu'à effectuer les travaux de tressage. Le Sultan chercha alors le plus grand spécialiste en la matière. « Le Rav des Juifs » lui répondit-on, « est un artiste du métier, ses travaux sont d'une remarquable beauté et d'une grande précision ». « Allez lui apporter les vêtements » ordonna le Sultan, « et dites-lui de terminer ce travail cette même semaine, car il ne reste que quelques jours jusqu'à la date fixée pour le mariage ». Fil d'or Les vêtements sur les bras, les serviteurs du Sultan se rendirent en grande précipitation chez Rabbi 'Haïm Benatar et lui transmirent la demande du Sultan. Ils étaient sûrs que Rabbi 'Haïm se réjouirait du privilège qui lui était accordé de tresser les vêtements destinés à la princesse. Mais il n'en fut pas ainsi. Notre maître refusa catégoriquement, expliquant qu'il ne pouvait pas accéder à leur demande car ses revenus lui suffisaient pour terminer le mois. Ahuris par cette réponse, les serviteurs l'avertirent que son refus d'obéir à l'ordre du Sultan entraînerait sa mise à mort. Notre maître demeura inflexible: «Je me suis juré de ne faire aucun travail à moins d'avoir besoin de son revenu et je ne changerai pas ma résolution». Les serviteurs quittèrent la maison en colère et s'en retournèrent chez le Sultan lui rapporter la réponse bizarre de ce juif orgueilleux. La fureur du Sultan ne connut pas de bornes en entendant les paroles insolentes » de ce Juif. Il ordonna à ses serviteurs: Allez affamer les lions de ma Cour! Si ce juif ne se plie pas à ma volonté, il sera jeté dans la fosse aux lions. » Les émissaires du Sultan retournèrent chez Rabbi 'Haïm et lui firent part de la menace de leur maître. Rabbi 'Haïm Benatar répondit: « Faites de moi ce que bon vous semble, je ne modifierai en rien mon serment ».

Les émissaires lui répondirent: « S'il en est ainsi, viens avec nous » ! Rabbénou ne s'émut pas. Il s'enveloppa de son Taleth, prit ses Téfiline, un livre de Téhilim et suivit les envoyés. S'adressant à sa femme qui se trouvait dans la cuisine et n'avait pas entendu la conversation, il lui dit « je reviens tout de suite ! ». Puis Rabbi 'Haïm embrassa la Mézouza et sortit de la maison, calme et détendu. A l'approche du palais, on pouvait déjà entendre les terribles rugissements des lions affamés. Notre maître demeurait calme. Les émissaires courroucés emmenèrent le prisonnier dans la cour de derrière où se trouvait la fosse. Entrouvrant une porte située sur le côté, ils le poussèrent à l'intérieur, face aux bêtes féroces. Rabbénou ne donnait aucun signe de peur. Il s'assit sur les dalles, comme si de rien ri était, et commença à réciter tranquillement des ver-sets des psaumes. Un miracle se produisit: les animaux sauvages se rassemblèrent autour du Tsaddik en remuant leur queue, dociles et sans émettre le moindre son de leur gosier. Les serviteurs qui se tenaient debout en dehors de la fosse, le coeur palpitant, ne pouvaient en croire leurs yeux. Ils coururent raconter au Sultan ce spectacle ahurissant. Ce dernier, incrédule, voulut voir ce miracle de ses propres yeux. Quand il se rendit compte que ses serviteurs avaient dit vrai, il fut envahi de frayeur et de crainte respectueuse devant la sainteté extrême de ce grand sage et sa grandeur spirituelle par lesquelles les lois de la nature furent bouleversées et subjugué les bêtes les plus féroces. En tremblant, il donna l'ordre de libérer Rabbi 'Haïm Benatar. Il lui offrit aussi de nombreux cadeaux et le supplia de bien vouloir lui pardonner son acte criminel. De retour chez lui, Rabbi 'Haïm raconta à sa femme et à ses disciples le miracle que D. lui avait fait. Ensemble, ils en louèrent l'Éternel et le remercièrent de toutes Ses bontés. A la suite de cela, Rabbi 'Haïm décida de quitter Salé. Il jugea que le moment était venu de réaliser son rêve de monter vivre en Eretz Israël. Rav Moché Ben Moché Chlit’a Page 29


La valeur du Chabbat On raconte qu’un pauvre père affamé, démuni de tout, s’est présenté chez un grand Sage et lui a demandé l’aumône pour subvenir aux besoins de sa famille. Mais au grand désespoir du Rav, ce jour-là son épouse avait réuni tous leurs fonds pour acheter des bijoux afin de les revendre et d’en tirer profit. Le Rav, n’ayant pas d’argent sous la main, n’a pas hésité à s’emparer d’une jolie bague destinée à être vendue et l’a remise au pauvre. « Voilà pour toi ! lui dit-il chaleureusement, vends-la, subviens à tes besoins et à ceux de ta famille.» Le pauvre père s’en alla heureux et satisfait. Mais dès le départ du mendiant, la femme questionna le Rav : « Pour que ce pauvre offre un repas à sa famille, il suffisait de lui remettre une bague ordinaire plaquée or sertie de faux diamants. Pourquoi lui as-tu donné une bague en or sertie de pierres précieuses ? » A ses dires, le Rav se vêtit de son manteau et sortit précipitamment à la poursuite du pauvre. Il l’atteignit presque au coin de la rue, mais le pauvre s’en aperçut, se mit à redouter que le Rav ne regretta son geste. Le Rav fut obligé de presser encore plus le pas et le pauvre prit ses jambes à son cou. « Attends ! » lui cria t-il. Mais le pauvre père continua dans sa course en lui rétorquant : - « Vous me l’avez déjà donnée, il vous est impossible de me la reprendre ! » - « Je ne regrette rien du tout ! Attends un instant ! » dit le Rav d’une voix ferme pour l’apaiser. Le mendiant finit par s’arrêter, attendant le Rav tout essoufflé : « Je ne t’ai pas poursuivi pour te reprendre la bague mais, simplement pour t’informer de sa valeur ! Elle est tout en or et sertie de véritables diamants. Ne l’échange pas pour quelques piécettes, elle vaut une jolie fortune ! »

Nous comprenons pourquoi le Créateur du monde a été obligé d’introduire le commandement de Chabbat par cette injonction à Moshé notre Maître : « Je possède un précieux cadeau dans mes trésors, le Chabbat, je voudrais l’offrir aux enfants d’Israël, va leur en faire part ! » (Traité Chabbat 10a). Ce qui signifie « va les avertir de la valeur du présent ». Qu’ils sachent combien le Chabbat est précieux, qu’ils prennent garde de ne pas l’échanger, par manque de conscience, avec des plaisirs futiles qui ne valent rien ! Pourquoi fallait t-il les avertir ? Car, on ne peut apprécier et ressentir à quel point le Chabbat est inestimable, plaisant et réjouissant, sans l’avoir vécu, sans en avoir respecté les lois dans leur exactitude. Celui qui a mérité de le vivre correctement pourra en témoigner.

PRÉPARATION POUR CHABBAT Les préparations pour l’honneur du Chabbat sont une partie des plus principale de l’honneur du Chabbat, et c’est préférable de préparer toutes ces préparations le Vendredi, mais les jours d’hiver qui sont plus court ont pourra commencer de-puis Jeudi ou Mercredi. La Règle est que plus on prépare le Vendredi plus on profite du Chabbat . Il est écrit que toute action qu’une person-ne fait, il dira: “ je le fais pour l’honneur du Chabbat” C’est un grand mérite de préparer pour l’honneur du Chabbat. Tous les sages de toutes les générations faisaient attention de préparer même une petite chose en l’honneur du Chabbat. Rav ‘Hisda coupait les légumes fin; Rabba et Rav Yossef coupaient du bois; Rabbi Zira allumait le feu; Rav Na’hman rangeait les ustensiles de ‘hol et sortait ceux du Chabbat . D’eux, chaque personne apprendra, et ne dira pas : “Ce n’est pas de mon honneur de faire…” Car c’est justement tout a son honneur d’honorer le Chabbat. PRÉPARATION DES METS POUR CHABBAT On ferra attention de préparer de nous même quelque chose pour l’honneur de Chabbat, même si nous avons des servants. Car même la plus petites chose a une grande valeur. Les courses : c’est préférable de faire les courses Vendredi matin, si on craint de ne pas finir a temps on pourra les faire Jeudi voir même Mercredi. Préparation des ’Halot : n’oublier pas de faire Afrachat ’Hala . Goûter les mets : c’est une mitsva de goûter les plats avant Chabbat et de vérifier qu’ils sont bon . Ouvrir les bouteilles : il est bon d’ouvrir toutes les bouteilles avant Chabbat . Pour l’honneur du Chabbat, on donnera des bonbons aux enfants et de bons mets, qu’il n’y a pas le reste de la semaine, et c’est une bonne habitude d’habituer les enfants à manger des bonbons que pendant Chabbat .


Lo Amout qui Ek’hyé Vayésapére Maassé Ya : Je ne mourirai pas car je vivrai et je raconterai les actes de D.ieu

c’est seulement 1 ans après que j’ai eu le mérite de la retrouver après une prière sincère à Hashem qui me la fit apparaitre devant moi de la manière la plus claire possible.

“Pourquoi moi ? Pourquoi je n’ai de nouveaux plus la santé? Pourquoi tu ne me laisses pas tranquille une bonne fois pour toutes? Laisses moi mourir, si tu ne comptes pas me soigner ! ..”. Tant de fois j’ai dis ces phrases, je les ai crié, pleuré, car mon état de santé du jour au lendemain c’était transformé, moi qui hier encore, travaillais sans relâche, je me suis trouvé en chaise roulante presque complètement aveugle ne pouvant même pas faire ma toilette seul. Les médecins ne me donner que 1 ans tout au plus à vivre dans des souffrances dépassant l’entendement humain. J’étais atteint d’une cirrhose du foie, d’une hépatite C que j’ai attrapé par des transfusions de sang, en france qu’on m’a faite pendant que j’étais à l’hopital pour une malformation cardique de naissance entre 83 et 86, et si tous ça n’étais pas suffisant j’avais aussi une tumeur au cerveau.

Cette fille, avait toutes les qualités que je désirais trouver chez ma future femme: la bonté, la gentillesse, la délicatesse et surtout la Tsniout. Cette fille était la réponse à toutes mes prières, mes questions, mes supplications, son aspect extérieur était le reflet de son intérieur.

Je restai donc dans ce petit studio de la rue des chemins vert à Montreuil, seul la plupart du temps, allongé dans ce canapé, à mappitoyer sur mon sort et reprocher au Maitre du monde tous ce qu’il m’avais fait en attendant que la mort vienne me délivrer de ce fardeau. On me proposa de rencontrer un médecin en Erets, qui d’après ses dires pourrait soigner ma tumeur au cerveau donc je tenta le coup et pris l’avion, chose qui dans mon cas était fortement déconseillée. Avant de rentrer à l’hôpitale je suis partit demander une bénédiction au Rav aGaon le Rav Moché ben Moché Chlita qui me béni pour la réussite du traitement mais surtout pour que je retrouve la vue. Une fois arrivé à l’hopital, je resta 4 jours en observations puis le médecin me donna un petit comprimé qu’il me demanda de couper en deux et de prendre une moitiée 1 fois par semaine mais a cause de mes antécédant médicaux il ne pouvait pas m’en donner plus mais aucun effet positif jusqu’à ce que je donna mes Téphilines à verifier. J’ai eu la surprise d’aprendre que toutes les couronnes sur les lettres de mes téphiline de la tête était effacées et après que le Rav Acher Fitoussi Chlit’a me les changea le traitement contre la tumeur se mis à me guerir chose qui au départ n’était pas gagnée !!! Dans la même période j’eu le mérite de rencontrer le Rav Amnon Itsk’hak Chlit’a qui m’affirma que la raison de ma pour laquelle mes jours était comptés était le raccourcicement de mon prénom Rephael - Hai en Rafy et que seulement si je prenais sur moi au moins 3 mois de rester dans un lieu de Torah, tout irait mieux, je repris un début de vie de plus en plus surprenante.

Quand je lui est parlé de mes maladie ses paroles étaient claires: “à mes yeux tu es en très bonne santé, j’ai confiance en Hashem”. Quand, après quelques rencontres, la question du mariage arriva, ensemble nous somme partit voir son père, cette homme que j’ai connu pendant les 3 mois de Torah que le Rav m’avait prescrit, qui en fut ravi. De vous dire que tout est toujours facile que les problèmes n’existent pas C’EST FAUX ! Mais sachez que aujourd’hui je comprend mieux pourquoi moi, pourquoi Il ne m’a pas laissé mourir, dans sa grande miséricorde à cette même période, et je ne le remercierai jamais suffisamment pour tous les bienfaits qu’Il m’a donné. Le Rav Moché ben Moché nous a enseigné : “Le monde est la Galerie d’Art du Seigneur, des gens sont prêts à payer des millions pour un tableau comme La Joconde, le portrait de Mona Lisa, par Léonard de Vinci; Un tableau d’une femme qui ne vous sourie pas quand vous rentrer chez vous à la maison. Qui ne vous prépare pas des petits plats quand le soir vous rentrez fatiguer du travaille. Qui ne vous donnes pas de beaux enfants. Qui ne se lève pas tôt pour vous préparer votre café le matin. Juste un tableau d’une femme sans vie, pour qui les gens seraient prêt a payer des sommes astronomiques pour l’obtenir alors que pour votre femme? Combien serez vous prêt à dépenser? Ce tableau vivant, ce joyau offert par Hashem, façonner juste pour vous? Toute la Création dans ses moindres détails a été fais pour nous, même si aujourd'hui il fait gris, derrière les nuage se cache le soleil. Ne perdez pas votre temps à vous apitoyer sur votre sort mais au contraire REMERCIEZ HASHEM pour chaque instant offert même si c’est dur maintenant car au final : TOUT EST POUR LE BIEN. Rephael Hai G. La suite dans le prochain numéro b”h

Pendant ces 3 mois je fis la rencontre d’un homme qui sans le savoir un jour prendrait un rôle tout particulier dans ma vie. Après une panoplie de test au bout de ces 3 mois et comme le Rav m’avait “promis” ma cirrhose du foie bien que toujours présente ne me faisait plus souffrir. Quelques années plus tard, dans un cour de Torah, le Rav Raphael Pinto Chlit’a m’annonça que mon Mazal “est ici”, je ne compris pas ses mots car dans ma tête je ne croyais pas que je me marierai car quelle personne accepterai de rentrer un pied sain dans un lit malade? Je ne chercher plus, même si j’espérais je ne voulait y croire, le même soir en effet pendant ce cours mon meilleur ami me demanda avec qu’elle genre de femme je désirerai me marier, et tout simplement, mes yeux se posèrent sur cette fille, la montrant à mon meilleur ami, j’étais loin de me douter que le Rav parler d’elle quand il ma dit “ton Mazal est ici”. A la fin du cours, elle avait disparu et

Page 31


" Se réconcilier avec son passé pour mieux vivre son présent " Partie No-02 Dans la 1ère partie, nous avons expliqué que personne ne peut changer le passé mais nous pouvons tous décider de notre lendemain et de choisir de mieux vivre notre présent. Nous avons évoqué les étapes du pardon et dans cet article nous ferons une distinction très nette entre la colère de la rancune. Lorsque nous sommes en colère contre quelqu'un, cela correspond à une situation particulière, ou l'autre a généralement dit ou fait quelque chose qui nous a blessés ou humiliés mais lorsque nous ressentons de la rancune envers quelqu'un, cela témoigne que nous avons accumulé en nous beaucoup de colère. La colère est une émotion négative et une réaction instinctive envers quelqu'un qui nous blesses, comportant un sentiment d'impuissance face à un abus. La rancune quant à elle est une accumulation de colères logées dans le cœur de l'homme et dont il est très difficile de se débarrasser. La colère et la rancune nous aveuglent souvent et nous empêchent de voir objectivement ce qui se passe autour de nous, barrant ainsi la route au flux d’abondance Divine devant nous parvenir. De telles personnes éprouvent la sensation d'être bloquées, de piétiner et d'être empêtrées, sans pouvoir avancer dans la vie, ignorant qu'elles en souvent responsables. Si seulement elles parvenaient à se libérer de ces souvenirs pénibles qu'elles entretiennent dans leur esprit, à pardonner et à oublier, elles pourraient devenir des réceptacles aptes à accueillir les bienfaits Divins. Il est écrit dans le ZOHAR: "la colère est une forme d'impureté qui obstrue les voies de l'abondance". Lorsque nous sommes incapables d'oublier ce qui s'est passé et de lui pardonner, soit nous lui en voulons dans notre cœur, nous sommes MAKPID=POINTILLEUX, ce ressentiment peut avoir des conséquences néfastes sur ladite personne qui fait l'objet. Et il existe de nombreux témoignages de gens qui en acceptant de pardonner et de se libérer, ont trouvé leur conjoint, ont eu un enfant dans la même année, leur parnassa s'est améliorée, ils

Page 32

ont recouvert la sante.... . Il est écrit dans VAYIKRA (19/17-18):"Tu ne haïras pas ton frère dans ton cœur ...tu auras soin de réprimander ton prochain, mais tu ne te chargeras point d'un pêché à cause de lui...Tu ne te vengeras pas, et tu ne garderas pas rancune...'" Le Ramban explique que c'est une mitsva d'exprimer à haute voix ma désapprobation à celui qui nous aurait blessé afin d'effacer totalement la colère qui nous envahit. Bien évidemment nous devons d'abord prier avant d'ouvrir la bouche afin qu'Hachem nous mette les mots qu'il faut dans la bouche, essayer d'être le plus calme possible et se souvenir que le but n'étant pas de se défouler mais de construire et d'avancer. Je conclurai avec ce merveilleux exemple qui pourrait nous dépasser complètement mais dont nous aurons l'intelligence d'en tirer profit: YOSSEF HATSADIK!!! Comment un jeune homme de 17 ans jeté et vendu par ses frères, éloigné de son père, et orphelin de sa mère, ne ressent ni colère ni indignation? Mais plus encore la Torah affirme que Yossef savait que tout ce qui lui arrivait faisait partie d'un plan DIVIN DONT IL NE COMPRENAIT L’ENJEU! Il ne perdit jamais espoir et sa EMOUNA inébranlable lui permit d'accéder au poste de vice-roi d'Egypte ainsi que d'avoir le privilège de nourrir de nombreuses nations pendant les années de famine. Le secret extraordinaire de cette incroyable histoire est que Yossef avait compris que pour accomplir le rôle qu'Hachem lui avait octroyé et enfin se réaliser=‫להתגשם‬il lui était nécessaire voire obligatoire de rester souple = ‫להתגמש‬et qu'il n'avait surtout pas de temps à perdre à pleurnicher sur son sort. Alors à toi de jouer! La suite au prochain numéro. Rabbanite Myriam Mettoudi Tel: 972(0)52.520.14.74 Conférencière Hidabroot 613TV Préparation au mariage - Préparation spirituelle à l'accouchement - Préparation à la bat mitsva Hafrachat hala - coaching


Femme Vaillante La Torah des fils Rabbi Eliyah Lopian zatsal a raconté : Au moment de la Première guerre mondiale, nous avions vraiment faim. Les voisins qui nous entouraient faisaient revenir leurs fils de la yéchivah pour qu’ils travaillent et gagnent de quoi acheter du pain pour la maison. Mais chez nous, il y avait neuf fils qui étudiaient tous dans des yéchivot. Leur mère la rabbanit ne voulait absolument pas qu’ils quittent la yéchivah, même pour une seule heure. Les voisines, qui voyaient l’était de faim de notre maison, lui dirent : «Pourquoi vous tourmentez-vous tellement et pourquoi êtes-vous assaillis par la faim ? Rappelle un, deux ou trois de tes fils pour qu’ils viennent apaiser la faim de la maison !» La rabbanit leur répondit avec force : «Maintenant, je ne veux pas que mes fils m’aident, car viendra le temps où je serai obligée d’accepter leur aide, et ce sera dans le monde de vérité ! C’est pourquoi je veux qu’ils restent maintenant à la yéchivah, pour qu’ils puissent m’aider quand j’aurai besoin de leur aide !» Il terminait en disant : Effectivement, quand elle est morte en Angleterre, j’étais moi, en tant que son mari, le dixième du minyan quand ses fils sont allés sur sa tombe pour étudier des michnayot et dire kaddich, et il est certain que maintenant, elle a beaucoup de satisfaction de ses fils. (Lev Eliahou, Introduction)

Page 33

Son aide à la maison Madame Aliza Grinblatt avait connu une dure journée de travail, un jour de travail de la maison épuisant, avec de nombreuses lessives, jusqu’au crépuscule. Maintenant, elle sortait pour suspendre le linge. Son mari Rabbi Avraham Baroukh voulut lui faciliter quelque peu la tâche et proposa de l’aider à suspendre cette grande quantité de linge. Dans sa délicatesse, elle refusa la proposition, et dit qu’elle étendrait le linge elle-même, pourvu qu’il reste à étudier. Mais le mari, qui avait vu et savait combien ce travail lui était difficile, insista pour que ce soit lui qui étende le linge. Elle refusa énergiquement, posa le panier de linge et fit semblant de ne rien étendre du tout. Quand son mari vit cela, il retourna à son étude. A ce moment-là, elle souleva le panier de linge et fit le tour de la maison tout le long de la cour, pour qu’il ne la voie pas en train de travailler et ne quitte pas son étude. Elle renonça à son aide, sacrifiant ses forces jusqu’au bout, pour qu’il puisse étudier la Torah, car c’était cela la récompense de tout son travail.


Gardes ta langue !

Science & Torah L’Eléphant

Même le jour de la mort ne rachète pas Si quelqu’un a transgressé, qu’il a dit du lachon hara d’autrui et qu’il veut s’en repentir, cela dépend du fait que les auditeurs aient accepté ou non ses paroles, et que la personne se soit trouvée ou non dépréciée à leurs yeux. Si cela n’est pas arrivé, il ne reste qu’une faute entre l’homme et D., c’est-à-dire qu’on a transgressé la volonté de Hachem. La réparation consiste à regretter ce qui s’est passé, à se confesser et à prendre sur soi de tout coeur pour l’avenir de ne plus faire cela, comme pour toutes les fautes entre l’homme et D. Mais si la personne s’est trouvée dépréciée par là aux yeux de ceux qui ont écouté, et que cela lui ait causé du tort dans son corps ou dans son argent, c’est comme pour toutes les fautes entre les hommes, même Yom Kippour et le jour de la mort ne les rachètent pas avant que la personne vous ait pardonné. (‘Hafets ‘Haïm)

Les éléphants sont les plus grands animaux terrestres vivant actuellement : l'éléphant d'Afrique mesure en moyenne 4 mètres de haut à l'épaule et pèse environ 6 tonnes, pour le mâle (contre 4 chez la femelle). Ce sont des mammifères herbivores à la peau très épaisse. C'est pour cela qu'ils sont aussi appelés pachydermes, (pachy- signifiant épais en grec et derme la peau). La femelle ne donne naissance qu'à un seul petit à la fois, après l'avoir gardé dans son ventre pendant 22 mois. Il entend très bien grâce à ses grandes oreilles, a un bon odorat avec sa trompe, mais la vue est assez faible avec ses petits yeux. Son cri s'appelle le barrissement. Éléphants d'Afrique et éléphants d'Asie

Cela n’a aucune utilité Il faut aussi faire très attention à cela, de ne pas poser de questions à quelqu’un qu’on suppose être l’ennemi de cette personne, même si ce n’est pas une haine totale, mais qu’il a les mêmes idées et pratique le même métier, car outre le fait que cela n’apportera aucune utilité, puisqu’on a l’habitude de mentir totalement ou au moins d’exagérer quand on n’aime pas quelqu’un, cela mène en outre à un lachon hara total, parce que dans sa réponse l’autre fera certainement intervenir sa haine. Même s’il dit explicitement qu’il ne dit pas cela par haine, mais seulement qu’il ne peut pas voir le mal qui va vous arriver de cette façon, ce n’est pas ce qu’il pense en réalité. (‘Hafets ‘Haïm)

Il existe deux espèces d'éléphant: l'éléphant d'Asie, l'éléphant de savane d'Afrique, et l'éléphant de forêt d'Afrique. Les deux espèces d'éléphants d'Afrique ont longtemps été considérées comme une seule. Une étude scientifique a prouvé la séparation des deux espèces il y a plusieurs millions d'années, mais des doutes subsistent toujours et certains scientifiques considèrent l'éléphant de savane d'Afrique, et l'éléphant de forêt d'Afrique comme deux sous-espèces d'une seule et même espèce, l'éléphant d'Afrique. L'éléphant d'Afrique, peut mesurer jusqu'à 3,70 m au garrot, peser jusqu'à 7 tonnes. Il possède de très grandes oreilles et sa trompe se termine par deux « doigts ». Deux variétés d'éléphants habitent l'Afrique, ceux des forêts et ceux de la savane, les plus grands. Ils se déplacent pour trouver suffisamment de nourriture. Les femelles marchent d'abord, avec les petits, et les mâles restent en arrière et n'interviennent qu'en cas de danger. L'éléphant d'Asie est plus petit, environ 3 m au garrot, possède des oreilles nettement plus petites et sa trompe se termine par un seul « doigt ». La principale différence est que l'éléphant asiatique, capturé jeune, se laisse apprivoiser s'il est bien soigné. Il est dirigé par son cornac, un homme qui est à la fois son soigneur et son dresseur. L'éléphant vivant très longtemps, c'est presque une union pour la vie entre cet homme et l'animal.

Une assemblée de railleurs La raillerie amène des malheurs à l’homme. Il lui devient difficile de gagner sa vie, et tout le monde est également puni à cause du railleur, ainsi que l’ont dit les Sages : « Quiconque se moque amène la destruction sur le monde ». Il est interdit de se moquer même en passant, et si l’on voit des railleurs, même si l’on ne se joint pas à eux mais qu’on se contente de se tenir en leur compagnie, c’est également une interdiction. Ainsi qu’il est dit : « Qui ne s’est pas assis en la compagnie des railleurs ». Les Sages ont enseigné : « Celui qui s’attache aux pécheurs, même s’il ne les imite pas, est pris dans leur châtiment. » C’est pourquoi on doit s’éloigner de leur compagnie pour ne pas apprendre d’eux, mais rechercher au contraire la compagnie des gens qui disent des paroles de Torah. Alors, on sera heureux en ce monde et dans le monde à venir.

La trompe de l'éléphant est l'allongement de son nez et de sa lèvre supérieure. C'est un organe puissant constitué d'environ 15 000 muscles qui lui permet de réaliser des gestes indispensables à sa vie quotidienne. Elle lui sert à sentir, à toucher, à saisir des aliments, des objets ou encore à caresser les membres de sa famille. Elle lui permet d'aspirer jusqu'à 10 L d'eau pour les verser ensuite dans sa bouche, s’asperger lors de sa toilette ou de celle des petits. En s'enroulant autour d'une branche, la trompe peut la casser ou l'écarter. La trompe des éléphanteaux leur permet de s'accrocher à leur mère lors des longs trajets. C'est un véritable outil à tout faire.


Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg

Page 35


Le voyage chez le Tsadiq Même s'il était encore qu'un enfant, le petit Na'hman aimait déjà Hachem (D-ieu) de tout son cœur. Il aimait tout ce qui concernait le service de D-ieu et surtout l'émouna, la foi pure et solide en Hachem. Il était attiré par tout ce qui était saint et sa passion était de prier et d'étudier la Tora. Son jour préféré de la semaine était le Chabath et sa sainteté ; chaque semaine, il attendait ce jour-là avec beaucoup d'impatience. Le petit Na'hman vivait avec ses parents, dans la même maison où

son

arrière-grand-père

le Ba'al

Shem

Tov –

avait vécut auparavant. Chaque fois où les disciples du Ba'al Shem Tov – ses 'Hassidim – étaient de passage, il courrait avec beaucoup d'enthousiasme pour leur souhaiter la bienvenue. Le petit Na'hman aimait s'asseoir parmi les 'Hassidim pour écouter toutes les histoires qu'ils racontaient à propos de son arrièregrand-père. Les histoires du Ba'al Shem Tov – ainsi que toutes celles des Tsadiqim faiseurs de miracles – ne le lassaient jamais. Un

certain

jour,

le

les 'hassidim envisageaient grand Tsadiq de

leur

Pollnoi.

s'il

Même

petit Na'hman entendit d'aller

rendre

génération, Rabbi n'était

âgé

que

visite

Ya'aqov de

cinq

que au

Yossef de ans,

le

petit Na'hman désirait ardemment voir Rabbi Ya'aqov Yossef en personne. Le petit Na'hman supplia les 'hassidim : “S'il vous plait, s'il

vous

plait,

emmenez-moi

avec

vous

!”

Le petit Na'hman continua : “Je veux tellement voir le saint Rabbi Ya'aqov Yossef ! Je vous supplie de m'emmener avec vous !” À l'époque où vivait le petit Na'hman – il y a plus de deux cents ans – un long voyage dans une carriole tirée par un cheval n'était pas

seulement

difficile,

mais

également

dangereux.

Les 'hassidim doutaient fortement qu'un petit garçon de cet âge pourrait endurer les épreuves d'un tel voyage. Conséquemment, ils refusèrent de prendre le petit Na'hman avec eux. Tous montèrent à bord de la carriole dont les chevaux étaient prêts à s'élancer. Ils étaient impatients de commencer leur voyage. Le petit Na'hman refusa de baisser les bras. Il ferma très fort ses yeux et chuchota : “S'il te plait, Hachem, rends-moi service ! Je désire de toutes mes forces voir le visage du grand Tsadiq. Permets aux 'hassidim d'avoir pitié de moi afin qu'ils puissent m'emmener avec eux.” Tandis que le petit Na'hman priait de la sorte, il se tenait devant les chevaux afin de les empêcher de partir. Rabbi 'Haïm Krosner fut impressionné par la détermination du petit Na'hman et

son

désir

de

rendre

visite

au Tsadiq.

Soudainement, il le saisit par les bras et le leva de toutes ses forces pour le mettre dans la carriole ! “Je serais enchanté de prendre soin d'un petit garçon qui possède un désir si grand pour la Sainteté. Quelle joie sera la mienne de l'aider à aller voir le Tsadiq à Pollnoi !” dit Rabbi ‘Haim


Page 37


UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM Les fils de Bineyamine : Béla. Achbèl. Ah’rah’. Noh’a. Rafa. Adar. Guéra. Avioude. Avichoua. Na’hamane. Ah’oah’. Guéra. Chéfoufane. H’ourame. Ah’oude. Na’hamane. Ah’iya. Guéra. ‘Houza. Ah’ih’oude. Chah’arayime. Yovav. Tsivya. Mécha. Malkame. Yé’houtss. Sakhya. Mirma. Avitouv. Elpa’hal. ‘Hévèr. Mich’hame. Chamèr. Béri’ha. Chéma. Ah’yo. Chakak. Rémote. Zévadya. ‘Harade. ‘Hadèr. Mikhaèl. Yichpa. Yoh’a. Zévadya. Méchoulame. H’izki. H’avèr. Yichméri. Yizliya. Yovav. Yakime. Zikhri. Zavdi. Eli’hénaye. Tsiltaye. Elièl. ‘Hadaya. Béraya. Chimerate. Yichpane. ‘Hévèr. Elièl. ‘Havdone. Zikhri. H’anane. H’ananeya. ‘Hélame. t ‘Hanetotiya. Yifdéya. Pénouèl. Chamecheraye. Chéh’arya. ‘Hatalya. Ya’harèchya. Eliya. Zikhri. Les fils de Yéroh’ame : ‘Havedone. Tsour. Kich. Ba’hal. Nadav. Guédor. Ah’yo. Zakhèr. Miklote. Chima. Nèr. Kich. Chaoul, le roi Chaoul. Yéhonatane Malki-Choua. Avinadav. Echba’hal. Mériv Ba’hal. Mikha. Pitone. Mélèkh. Taréa. Ah’az. Yéo’hada. ‘Halémète. ‘Hazmavète. Zimeri. Motsa. Bina. Rafa. Elassa. Atsèl. ‘Hazrikame. Bokhrou. Yichma’hèl. Ché’harya. ‘Hovadya. H’anane. ‘Héchèk. Oulame. Yé’houch. Elifélète. ‘Houtaye, fils de ‘Hamihoude, fils de ‘Homeri, fils de Imeri, fils de Bani. De Hachiloni : ‘Hassaya, l’aîné, et ses fils : Yé’houèl. Salou, fils de Méchoulame, fils de Hodavya, fils de Hassénoua. Yivnéya, fils de Yéroh’ame. Ela, fils de ‘Houzi, fils de Mikhri. Méchoulame, fils de Chéfatya, fils de Ré’houèl, fils de Yivniya.

TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce cœur de pierre et donne-nous un cœur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.

CURRY DE POULET AU LAIT DE COCO Ingrédients pour 6 pers: 1 kg de blancs de poulet / (1kg de bœuf émincé /1kg des cuisses de canard*), 1 CaS d’huile d’arachide, 2 boîtes de lait de coco (de 400 ml), 2 bâtons de citronnelle, ½ CaC d’anis vert en grains, basilic ciselé, sel, poivre Recette : Tailler les blancs de poulet en gros cubes. Dans une moyenne casserole, amener le lait de coco à ébullition avec la citronnelle entière. Laisser reposer 10 min. Saisir les blancs de poulet dans l’huile à feu vif jusqu’à ce qu’ils soient dorés. Verser le lait de coco par-dessus le poulet, ajouter l’anis vert, le sel et le poivre. Laisser mijoter à petit feu en remuant régulièrement jusqu’à ce que le poulet soit bien tendre environ 25 min. Servir bien chaud avec du riz basmati ou du riz thaï. Conseil: – Pour une touche thaïlandaise, parsemer de cacahuètes concassées avant de servir * Vous pouvez réaliser ce curry avec du bœuf émincé ou des cuisses de canard, laisser alors cuire 45 mn.

Page 38

FALAFEL DE POISSON CROUSTILLANT Ingrédients: Pour 30 boulettes : 500 gr de filet de poisson blanc (cabillaud, colin…), 500 gr de pommes de terre à chair ferme, 4 CaS d’huile d’olive, 4 CaS de coriandre ciselée, 3 gousses d’ail écrasées, zeste de citron râpé, sel, poivre Pour la friture : 2 œufs + 100 g de chapelure Recette : Eplucher les pommes de terre et les cuire à l’eau salée jusqu’à ce qu’elles soient bien tendres. Cuire le poisson à la vapeur ou à l’eau. Ecraser les pommes de terre au presse-purée dans un grand bol quand elles sont encore tièdes. Emietter le poisson et l’ajouter à la purée. Ajouter le reste des ingrédients. Bien mélanger. Avec les mains humides, former des boules de la taille d’une boulette de falafel. Placer dans 2 assiettes différentes les œufs battus à la fourchette et la chapelure. Passer chaque boulette dans l’œuf puis dans la chapelure. Faire frire dans l’huile bien chaude jusqu’à ce qu’elles soient dorées et croustillantes. Conseil: – Vous pouvez remplacer coriandre et citron par d’autres aromates (ciboulette, persil, citronnelle, citron confit…). – Servir avec de la tehina et une petite salade verte.

Page 38


Ra’hel Corine bat Nina Ginette Odelia Rahel Bat Marie Ida David Philip ben Odelia Rahel Youda ben H’aya Itskhak ben Smadar Reouven ben Yasmine Sarah bat Myriam Hanna Rahel bat Fanny

Beto’h Kol Holey Ame’ha Israel

Adrien Moche Ben Israel Michael Miriam Mireille Janet Bat Ester Morde’hai ben Juliette Marie Ida bat Juliette H’aya bat Juliette Israel Michael ben Sarah Bougid ben Gazella Fortuna Diamanta bat Garsona Nina Ginette bat Enriette David ben Avraham et Bouba Eliahou Daari ben Ovad

Kol aNéchamot Chééne lahéme mi chéyitpalel Alléhéme véyomar Aléhéme Kadish.

HILLOULOT TSADIKIM 3 ‘Hechvan : Maaran Rav Yossef Ovadia - Rishon Letsion 9 ‘Hechvan : Le Roch - Rav Acher Bar Yehiel 10 ‘Hechvan : Gad - 7eme fils de Yaakov Avinou 15 ‘Hechvan- : HaRav Arie Leib - le Baal Hessourim 15 ‘Hechvan : Rav Avraham Yechayaou Qarelitz le ‘Hazon Ich 21 ‘Hechvan- : Rabbi David ben Zimra - le Ridvaz 24 ‘Hechvan : Binyamin - 12eme fils de Yaakov Avinou Cliquez ICI pour consulter toutes les Hilloulot du mois


https://segoulot.wordpress.com

30 Mitsvot très favorable pour avoir des enfants 1. Respecter scrupuleusement les lois de la pureté familiale. Voir Midrach Rabba Tazria, chapitre 14, passage 7 et

2.

Séfer Haéchkol, Hilkhot Tsniout, page 35b. Dans Brakhot 31b, il est rapporté que ‘Hanna, la maman de Chmouel Hanavi, a prié pour être exaucée et avoir un garçon, grâce au mérite du respect des lois de la pureté familiale. Le Respect des parents. Midrash Tan’houma, Parachat Kédochim, passage 15 et Yalkout Chim’oni, Iyov, passage 927. Pour des personnes mariées, le respect des parents doit se faire conformément à la Halakha et non suivant ses pulsions ou ses sentiments. (aussi bon pour la Longévité)

3. Faire beaucoup de ‘Hessed [conformément à la Halakha et non suivant ses pulsions ou ses sentiments]. 4.

Voir Talmud Baba Batra 9b et Zara ‘Haya Vékayama [Rav ‘Haïm Mordékhaï Krohn], page 34. Enseigner la Torah aux autres ou aider, financièrement, un enfant pour qu’il puisse étudier la Torah. Noa’h a mérité des enfants dès l’instant où il a fait des remontrances aux fauteurs de son époque. Voir Sforno sur Parachat Noa’h, chapitre 6, verset 10. Hakhnassat Or’him – avoir des invités. Midrash Tan’houma, Parachat Ki Tétsé, passage 2.

5. 6. Le soir du Séder, accomplir scrupuleusement la Mitsva de raconter la sortie d’Egypte. Voir Or Ha’haïm Hakadoch sur Chémot, chapitre 13, verset 8.

7. Pour les hommes : ne pas se raser la barbe. Baba Salé et Rav ‘Haïm Kaniewski au nom du Ben Ich ‘Haï. Zara 8.

‘Haya Vékayama, page 37. Accomplir scrupuleusement les lois de l’allumage des bougies du Chabbath. Dans Brakhot 31b, il est rapporté

9.

que ‘Hanna, la maman de Chmouel Hanavi, a prié pour être exaucée et avoir un garçon, grâce au mérite du respect des lois de l’allumage des bougies du Chabbath [elles sont assez nombreuses]. Allumer les bougies de Chabbath et stopper tout travail interdit, 10-15 minutes avant l’heure indiquée dans le calendrier.

10. Etudier les lois du Chabbath [le mari et la femme] et les appliquer sans aucune faille. 11. Il faut respecter les lois concernant la Mitsva. Voir Choul’han ‘Aroukh, chapitre 240. 12. Il faut penser aux besoins de sa femme et pas uniquement à satisfaire ses besoins [dans tous les domaines]. Voir Talmud Baba Batra 10b. 13. Il est interdit de forcer sa femme à accomplir la Mitsva. Talmud Erouvin 100b. 14. La femme a des besoins particuliers. Il faut s’efforcer de les satisfaire [dans la limite du permis], surtout lorsqu’il s’agit de la Mitsva. Voir Talmud Brakhot 60a, Chabbath 118b, Erouvin 100b, Baba Batra 10b, Nidda 31a31b et 70b et 71a.

15. Les Téfilot sont indispensables. Voir Talmud Nidda 70b-71a. 16. Voir Talmud Nidda fin de la page 31a et début de la page 31b. 17. Participer à l’édition de livres de Torah. Zara ‘Haya Vékayama, pages 58-59. 18. Acheter des Mézouzot de très bonne qualité. Etudier les lois de la Mézouza afin d’être certain d’accomplir correctement la Mitsva [où les placer, à quel endroit de la porte, aux portes de quelle pièce, etc.]. Les vérifier tous les ans pendant le mois de Eloul. Les placer dans de beaux étuis. Voir Choul’han ‘Aroukh – Yoré Déa, chapitre 285, Halakha 1, Talmud Chabbath 32b et Zara ‘Haya Vékayama, pages 35 et 59. 19. Etudier toutes les lois de la Havdala récitée à la sortie du Chabbath et des fêtes, afin de les accomplir scrupuleusement. Zara ‘Haya Vékayama, pages 59-60.

20. Ne jamais faire honte à qui que ce soit. Dans une telle éventualité, il faut tout faire pour obtenir son pardon. 21. Ne jamais dire du mal d’un Talmid ‘Hakham et honorer tous ceux qui étudient la Torah. 22. La maman doit avoir la tête couverte [perruque, foulard ou chapeau]. 23. Prier sur le tombeau de Ra’hel Iménou 24. S’efforcer de réciter la Havdala en choisissant du vin et non du jus de raisin. 25. Vérifier les Mézouzot. 26. Dire à un Cohen de penser à soi durant la Birkat Cohanim [nom des parents et de leur mère]. 27. Accomplir la Mitsva de Chiloua’h Haken. (également pour trouver un conjoint et pour la longévité) 28. A la sortie du Chabbath, consommer un plat chaud [le mari et la femme]. 29. Répondre au Kaddich et surtout Amen Yéhé Chémeh Rabba… de toutes ses forces et avec la plus grande concentration.

30. Demander à une personne ayant subi une honte et n’ayant pas répliqué, de prier pour soi.


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.