E-Magazine Familly Torah Kislev 2019

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Directeur : Borei Olam

SOMMAIRE :

Graphiste : Jonathan G.

SPECIAL KISLEV HABBAD

Directeur commercial : Rephael G.

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LA QUOTI HALAKHIQUE - HANOUKA

Tel. : 050.229.65.22

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HANOUKA - CHANT & RECETTE Pages 11-12 LES 48 VOIES DE LA SAGESSE Pages 14-15 LES JARDINS DE RAV AROUSH Pages 18-25 QUESTIONS AUX RAV Pages 26-27

« Emag FT + Nom & Prénom »

IDEES CREATIVES

Distribution Gratuite : Par Email, SMS WhatsUp et Réseaux Sociaux

Pages 28-29

La reproduction et copie d’articles, illustrations et des publicités (sans l’accord écrit de l’annonceur et du journal), publiés dans ce magazine à des fins commerciales, sont strictement interdites sous peine de poursuites. Les annonceurs sont entièrement responsables de leurs publications. Tous documents transmit à notre rédaction ne seront pas retournés.

VIVRE SON TEMPS Pages 30-33 RABBANIM Pages 34-36 CHABBAT Pages 38-39 FEMME VAILLANTE - LACHON ARA SCIENCE ET TORAH

Avec le Soutien de :

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Rav Moshe Ben Moshe chlit’a, Rav Shalom Arush chlit’a, Rav Ron Chaya chlit’a, Rav Yaakov Mazouz chlit’a, Rav Acher Fitoussi chlit’a, Rav David Nacache chlit’a, Yeshiva Or Arachbi, Les Rabanim de Koupat Ha’ir . Et plein d’autres Gdoley aDor...

ENFANTS Pages 42-43 CHEMOT ATSADIKIM - RECETTE HILLOULOT -SEGOULOT Pages 44-46

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KISLEV : LE MOIS HASSIDIQUE Certains mois semblent être marqués par un caractère particulier qui les distingue du cycle général du calendrier. Le mois de Kislev fait partie de ceux-là. S’il est un qualificatif apte à le définir, c’est sans doute celui de “mois ‘hassidique”, et d’abord par l’accumulation des dates dont le lien avec l’histoire de la Hassidout n’est plus à souligner. Ainsi, ce mois commence par un Roch Hodech qui, dans les mémoires, les livres et les cœurs, est resté un jour particulièrement faste: celui où le Rabbi, après un malaise cardiaque survenu pendant les fêtes de Tichri, se montra, pour la première fois, en public. On sait que la période fut celle, non d’une absence, mais d’un redoublement de force et qu’elle introduisit, pour tous les Hassidim, à une ère d’initiatives renouvelées, d’enthousiasme et de dynamisme neufs. Dans le cours du mois, d’autres dates évoquent des événements plus anciens mais tous porteurs de messages précieux: le 9 Kislev, naissance du deuxième Rabbi de Loubavitch, l’Admour Haemtsaï, le 10 Kislev, anniversaire de sa libération des prisons tsaristes, le14 Kislev, date du mariage du Rabbi, le 19 Kislev, date de la libération de prison du premier Rabbi de Loubavitch, l’Admour Hazaken, anniversaire désigné comme le Roch Hachana de la ‘Hassidout. Toutes ces dates sont comme mises tant en lumière qu’en perspective par la fête de Hanoucca, le 25 du mois. On pourrait légitimement s’interroger sur la nécessité d’égrener ainsi le souvenir, de marquer des jours anciens. Ce serait pourtant commettre une erreur grave. Certes, le peuple juif est celui de la mémoire et ce trait est, chez lui, si caractéristique qu’il explique nombre de ses attitudes, de ses rites et de ses choix de vie. Cependant, loin de s’arrêter à cette idée, si juste et importante soit-elle, conserver ces jours comme autant de rendez-vous indispensables, c’est leur donner un sens qui la dépasse. De telles dates sont importantes d’abord parce qu’elles nous éclairent, scandant pour nous les jours d’une série d’accents toniques, au sens strict du terme. Il s’agit de savoir en tirer l’élan et la force nécessaires à toutes les réalisations à venir. Ce n’est pas là qu’un vœu abstrait. Nous savons que notre temps réclame un effort supplémentaire, que parvenir au parachèvement le rend, plus que jamais, urgent. Ces jours nous sont, dans ce cadre, une inspiration. Jours de joie, jours propices, jours de lumière, ils nous tracent, du cœur de l’obscurité, le chemin vers la Délivrance finale, celle que le Machia’h nous apportera.

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ROSH HODESH KISLEV : LE COEUR D’ISRAEL La date de Roch ‘Hodesh Kislev constitue un jour marqué d’une pierre blanche dans le monde Loubavitch et bien au-delà. En effet, elle nous renvoie au Roch Hodech Kislev 5738, 11 Novembre 1977. Un peu plus d’un mois plus tôt, au cours des festivités de Sim’hat Thora, le Rabbi avait été frappé d’une attaque cardiaque foudroyante. Malgré les avis des médecins, il avait tenu à rester dans son bureau, au 770 Estern Parkway, refusant l’hospitalisation, et continuant à délivrer ses enseignements par communication radio. Ce n’est qu’au premier jour du mois de Kislev suivant qu’il apparut pour la première fois en public, marquant là le début d’une nouvelle ère de diffusion de la Thora et des enseignements du hassidisme. Le Dr. Weiss, qui fut le cardiologue du Rabbi et supervisa les soins, racontera plus tard des anecdotes édifiantes sur cette période. En particulier, il rapporta que, bien qu’y étant opposé au premier abord, cette insistance du Rabbi à rester auprès de ses élèves et proches s’avéra être le bon choix et fut prépondérante pour l’amélioration de sa santé. Pour les hassidim, au-delà de la ténacité et du courage du Rabbi, cette anecdote met en lumière la puissance du lien qui relie un maître d’Israël avec son peuple. De fait, les enseignements ésotériques de la kabbale comparent le roi d’Israël au « cœur du peuple » car, comme cet organe vital, il a pour rôle de diffuser et de faire circuler la vitalité spirituelle dans toute l’entité du peuple. Pour le Rabbi, continuer à jouer ce rôle lui permit de retrouver plus vite sa santé car il était toute sa vie, tout simplement.


9 & 10 KISLEV : LE ADMOR AEMTSAÏ Les dates des neuf et dix Kislev sont intimement liées avec la vie du deuxième Rabbi de la dynastie Loubavitch, Rabbi Dov Ber, ou Admour Haemtsaï. Celui-ci naquit Le neuf Kislev 5534-1773. Il fut dénommé rétrospectivement « Admour Haemtsaï », ou « Rabbi intermédiaire », car les hassidim virent en lui un jalon entre Rabbi Chnéour Zalman, fondateur de ‘Habad, et le Tséma’h Tsédek, troisième Rabbi et petit-fils de Rabbi Chnéour Zalman. Ce dernier eut une relation de proximité particulière avec son petit-fils car il avait pris en charge son éducation à la suite du décès prématuré de sa mère. Le Admour Haemtsaï prolongea et développa la tradition hassidique fondé par son père avec des enseignements et des discours d’une profondeur et d’une puissance d’analyse exceptionnelles. Ils sont connus dans les écoles talmudiques ‘Habad jusqu’à ce jour pour être parmi les plus difficiles d’accès. Lui-même était connu pour une capacité de concentration telle qu’un jour, il n’entendit même pas tomber son fils de son berceau. C’est son père, Rabbi Chnéour Zalman, qui habitait à l’étage supérieur de la même maison, qui intervint et lui en fit la remarque. Le Rabbi rapportera cette anecdote pour nous enseigner que quelle que soit notre aspiration spirituelle, nous devons toujours rester à l’écoute d’un autre juif qui souffre, matériellement ou spirituellement.

La date du dix Kislev commémore le jour de la libération du Admour Haemtsaï après avoir été arrêté par les autorités russes. Les événements autour de cette arrestation et de cette libération se déroulèrent dans les années 5585-5587, entre 1825 et 1826. Ce n’est que récemment, en 1998, que les dates exactes de ces événements purent être établies à la suite de la découverte de son dossier d’accusation dans les archives russes. Le Admour Haemtsaï fut convoqué peu après les fêtes de Tichri 5586 à la suite de dénonciations calomnieuses. Il était accusé, entre autres, de collecter des fonds et de soutenir le pouvoir turc qui occupait à l’époque la terre d’Israël. En réalité, des membres de la communauté, par pure jalousie, avaient saisi des documents relatifs à la collecte de fonds pour les communautés pauvres d’Israël et les avaient falsifiés. Par respect pour le Admour Haemtsaï, les autorités ne l’arrêtèrent pas mais le convoquèrent au bureau central d’enquête de la ville de Vitebsk. Les interrogatoires et l’enquête durèrent environ un mois et demi, au bout desquels il fut innocenté et libéré le 10 Kislev 5587. Malheureusement, son état de santé se détériore à la suite de ces événements. Moins d’un an plus tard, le 9 Kislev 5588 – 1827, il quitte ce monde à l’âge de 54 ans. La tradition hassidique a retenu ce point commun avec les plus grands justes de l’histoire juive qui sont nés et décédés le même jour du calendrier. Cette correspondance dans le temps est la marque d’une vie où les années, comme les actions, sont pleines et entières.


14 KISLEV 5689 -1928 Date du mariage du et de la Rabbanit Mouchka, fille du Rayats précédent de Loubavitch.

Rabbi 'Haya Rabbi Rabbi

Voici un extrait du journal d'un des élèves de la Yechiva: "La bonne nouvelle selon laquelle le mariage de la fille du Rabbi Rayats, la Rabbanit 'Haya Mouchka et du Rabbi, devait se dérouler à Varsovie, provoqua une joie intense et une grande émotion, parmi les Juifs de Pologne, en général et les 'Hassidim 'Habad, en particulier. A l'époque, le Rabbi Rayats résidait à Riga, en Lettonie et il voulait que le mariage se déroule dans la Yechiva Tom'heï Temimim.Le 13 Kislev, des milliers de Juifs se réunirent à la gare ferroviaire pour accueillir le Rabbi et sa famille. Pendant la journée, arrivèrent de nombreux 'Hassidim 'Habad, venus de toutes les villes de Pologne et de Lettonie. Des invités vinrent également d'endroits encore plus éloignés. Le beau-père du Rabbi Rayats, en particulier, Rabbi Avraham Schneersohn, vint de Kichinev. A vingt heures, eut lieu le "repas du marié" pour les élèves de la Yechiva Tom'heïTemimim. Le Rabbi, le marié, les membres de la famille et de nombreux 'Hassidim y prirent également part. Au milieu de ce repas, le Rabbi Rayats prononça un discours 'hassidique introduit par "et tous tes enfants étudieront l'Eternel et grande sera la paix de tes enfants". Ce repas se poursuivit jusqu'à minuit, puis le Rabbi Rayats voulut danser avec les élèves de la Yechiva. Ceux-ci formèrent un cercle, au centre duquel le Rabbi Rayats dansa pendant un long moment. Le lendemain 14 Kislev, à dix sept heures, les invités commencèrent à se rendre chez le marié. Des gardiens avaient été placés à la porte de la Yechiva, car les invités n'étaient autorisés à entrer que sur présentation de leur carte. Des milliers de personnes vinrent et voulurent pénétrer dans la salle, mais la place limitée ne le permit pas. Dans la salle, il y avait une grande table, à la tête de laquelle était assis le marié, à sa droite le Rabbi Rayats et à sa gauche, Rabbi Avraham Schneersohn. De part et d'autre de la table, avaient pris place les invités importants, maîtres de la 'Hassidout, sommités rabbiniques ou responsables communautaires venus de toute le Pologne. Un grand silence régna dans la salle, lorsque le Rabbi Rayats dit: "On sait qu'a l'occasion du mariage, les âmes des ancêtres, jusqu'à la troisième génération, viennent du monde de la Vérité. C'est le cas pour chaque famille juive. Mais, parfois, on peut aller au-delà de ces trois générations. Pour inviter les âmes des Justes, nos saints maîtres, afin qu'elles assistent au mariage et bénissent le couple, nous prononcerons un discours 'hassidique dont une partie est de l'Admour Hazaken, une partie de l'Admour Haémtsahi, une partie du père de mon grand-père, le Tsémalh Tsédek, une partie de mon grand-père, père du grand-père de la mariée, le Rabbi Maharach, une partie de l'arrière-arrière-grand-père du marié, le Rabach, une partie de mon père, grand-père de la mariée, le Rabbi Rachab. Lorsque l'on cite une explication au nom de celui qui la donna, on doit considérer que celui-ci

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se trouve face à soi." Le Rabbi prononça ensuite un discours 'hassidique introduit par "va, mon Bien Aimé, à la rencontre de la fiancée". Après ce discours, le Rabbi Rayats se rendit, avec le marié, dans une pièce préparée à l'avance pour cela. Ils y passèrent un moment, puis le marié alla couvrir le visage de la mariée et l'on se dirigea ensuite vers le dais nuptial, qui avait été dressé dans la cour de la Yechiva. Plus de cinq milles personnes étaient alors présentes. Le couple fut accompagné par le Rabbi Rayats et son épouse, la Rabbanit Ne'hama Dina et par son oncle, Rabbi Moché Horenstein et son épouse, la Rabbanit 'llaya Mouchka, fille du Rabbi Maharach. Lorsque le couple se dirigea vers le dais nuptial, le Rabbi Rayats demanda de chanter la mélodie aux quatre mouvements de l'Admour Hazaken. Le Rabbi chanta lui-même, avec une immense concentration. Il célébra lui-même le mariage et récita seul les sept bénédictions, avec une intense ferveur, qui émerveilla tous les présents. Le repas du mariage eut lieu dans une des grandes salles de Varsovie. Le Rabbi Rayats passa à chaque table et distribua lui-même de la vodka à chacun. Lorsqu'il parvint devant les élèves de la Yechiva, il prononça quelques mots devant eux et dansa ensuite avec les directeurs et les professeurs. Après avoir dansé, le Rabbi Rayats regagna sa place et prononça un discours 'hassidique introduit par la phrase "Il créa la joie et l'allégresse", qui se poursuivit jusqu'après minuit. C'est ensuite seulement que le repas commença. Au milieu du repas, il demanda de distribuer un cadeau à tous, la reproduction d'un manuscrit de l'Admour Hazaken, accompagné d'explications manuscrites du Rabbi Rayats. La joie intense, le chant, la musique et les danses du mariage se prolongèrent jusqu'aux lueurs du jour. C'est vers sept heures du matin que chacun rentra chez lui. La Pologne n'avait jamais vu un aussi beau mariage. Loin de là, à Dniépropétrovsk-Yekatrinoslav, le mariage du Rabbi fut également célébré. Ses parents, Rabbi Lévi Its'hak et la Rabbanit 'Hanna, qui ne pouvaient être physiquement présents, organisèrent un repas chez eux, auquel participèrent de nombreux Juifs de Yekatrinoslav. La joie se prolongea, tout au long de la nuit, dans la maison de Rabbi Lévi Its'hak. A propos de ce jour du 14 Kislev, le Rabbi dit, une fois (Si'hot 5714, page 119): "Cette date m'a lié à vous, les 'Hassidim."

Kol aYechouot à Tsipora Yardena bat Ra’hel Corine


SENS ET PUISSANCE DU 19 KISLEV Le 19 du mois de Kislev, le Youd Tet Kislev, est le jour anniversaire de la libération de Rabbi Schnéour Zalman de Liady, fondateur de la ‘Hassidout ‘Habad, des prisons tsaristes. Cet évènement, pris dans sa linéarité, semble assez simple. Et pourtant, les ’hassidim lui accordent une signification de toute évidence très profonde. Les faits : en 1798 Rabbi Schnéour Zalman est, à la suite du Baal Chem Tov et du Maguid de Mézeritch dont il a été le disciple, l’un des grands Maîtres du ‘hassidisme en plein essor. Il se heurte à l’opposition souvent farouche des tenants du judaïsme synagogal d’alors, inquiets de ce mouvement qui embrase les masses juives laissées jusque -là à l’écart. Calomnies et machinations (on osera, par exemple, dénoncer l’envoi de subsides aux ‘hassidim de Terre Sainte, laquelle est sous la domination de l’empire turc, le grand ennemi de la Russie) aboutiront à l’arrestation du Rabbi par la police tsariste. Crime de haute trahison : Rabbi Schnéour Zalman est conduit à Petersbourg dans le sinistre fourgon noir dont la seule vue inspire la terreur. Il est emprisonné dans la terrible forteresse bâtie sur une ile au milieu de la Neva. A son procès, le Rabbi doit répondre à de nombreuses questions sur les pratiques et la foi juives. On fait traduire en russe le Tanya, l’immense livre sur lequel il a travaillé vingt ans, dont il a pesé chaque mot, chaque lettre, un ouvrage fondamental de la ‘Hassidout. Le 19 Kislev enfin, cinquante-trois jours après son arrestation, on annonce à Rabbi Schnéour Zalman qu’il a été reconnu innocent des crimes dont on l’accusait. Il est libre. Depuis, le 19 Kislev est une grande fête ‘hassidique : on l’appelle le « Roch Hachana, le Nouvel an, de la ‘Hassidout ». C’est que, pour les ‘hassidim, ce moment dépasse infiniment sa ponctualité historique. Il marque un tournant capital de notre histoire spirituelle telle qu’elle s’inscrit dans ce monde. Un tribunal, ici-bas, a en effet tranché. Mais quelle était la question vraiment posée ? Le tribunal d’en-bas, le tribunal russe, renvoie à celui d’En-Haut. Et la question réellement débattue, celle qui était posée En-Haut et à la résolution de laquelle était attachée la sentence des magistrats tsaristes était celle-ci : Rabbi Schnéour Zalman, le grand Maître qui avait porté à un tel degré d’achèvement la pensée ‘hassidique, pouvait-il propager son enseignement ?

« Maître, quand viendras-tu ? -Lorsqu'au dehors seront répandues les sources de ton enseignement ». Mais pourquoi, peut-on s’interroger, les dernières générations au mérite semble-t-il plus limité que les générations plus anciennes, doivent-elles recevoir pareille révélation ? Parce que, nous dit le Rabbi dans l’un de ses discours, « l’obscurité de l’exil se fait de plus en plus intense. Pour la vaincre, il faut donc avoir recours à une lumière de plus en plus forte. C’est pour cela qu’a été révélée l’âme de la Torah mettant en éveil et révélant les forces les plus profondes de l’âme juive ». Bien sûr, la dissémination de ces « sources » avait déjà commencé. Les disciples du Baal Chem Tov d’abord, puis ceux du Maguid (qui a quitté ce monde le 19 Kislev de l’année 1772) en avaient reçu le premier surgissement. Il s’exprimait par des commentaires d’une grande concision. Rabbi Schnéour Zalman, cependant, avait voulu aller bien plus loin. Expliquant largement chaque concept, il entendait apporter la dimension la plus profonde de la Torah à la population la plus large, à ce petit peuple à la vie humble et difficile, ignoré des pesants docteurs de la Loi. Certes, le Tanya peut être l’objet d’une étude méditative toute une vie durant sans même que soit dépassé un niveau encore assez superficiel de son sens. Mais l’important est d’entrer dans ce champ de sens-là dont la plénitude apparaitra avec l’ultime libération, celle des temps messianiques. Or, chacun, dans le Tanya comme dans toute la ‘Hassidout héritée de Rabbi Schnéour Zalman, peut trouver une entrée à sa mesure. Chacun peut recevoir les vivifiantes sources. Ainsi, la libération de Rabbi Schnéour Zalman par un tribunal terrestre ne peut que signifier l’acquiescement du Tribunal céleste. Oui, les temps annoncés peuvent maintenant s’accomplir, désormais les sources de la Hassidout peuvent être pleinement libérées, jaillir avec une force encore inconnue et, partout, se répandre. Alors aussi, c’est l’horizon même du temps qui apparait et la fin de l’Histoire qui peut être aperçue. Comment les ‘hassidim pourront-ils jamais danser toute la grandeur, chanter toute la joie d’un tel moment ?

Quelques siècles auparavant déjà, Rabbi Yts’hak Louria avait annoncé que, dans les dernières générations, il deviendrait nécessaire de dévoiler la sagesse de la Cabbale. La ’Hassidout la porte en elle. Et les ‘hassidim savent aussi que le Baal Chem Tov a interrogé, au cours d’une élévation que nous sommes impuissants à seulement imaginer, le Machia’h, le Messie lui-même : Kol aYechouot à Tsipora Yardena bat Ra’hel Corine


Hanouka Hanouka 5780 commencera le 25 Kislev 5779 soit le lundi 23 décembre 2019. Nous allumerons donc la première lumière le dimanche 22 décembre au soir. La dernière lumière sera allumée le dimanche 29 décembre au soir. Signification & Origine A l’époque du second Beth Hamikdach, les autorités grecques prirent des mesures de répression contre le peuple Juif. Elles empêchèrent la pratique des mitsvot ainsi que l’étude de la Torah. Les grecs s’approprièrent les biens, l’argent et les filles des Juifs. Ils pénétrèrent dans le Temple et le saccagèrent. Une famille de Cohen Gadol, les ‘Hachmonaïm, réussirent miraculeusement à prendre le dessus et délivrèrent le peuple Juif le 25 Kislev. Mais lorsqu’ils voulurent rallumer la grande Ménorah du Beth Hamikdach, ils ne trouvèrent aucune « huile pure » hormis une fiole dont la quantité n’aurait dû suffire que pour un seul jour. Un miracle se produisit et l’huile brûla huit jours, le temps de se procurer de l’huile pure. Pour se souvenir de ce miracle, les sages de l’époque ont institué de se réjouir durant ces huit jours, de louer Hachem et d’allumer des lumières chaque soir afin de proclamer et de diffuser le miracle de Hanouka. Il est interdit de jeuner et de prononcer des éloges funèbres durant ces 8 jours de ‘Hanouka. Cependant il est permis de travailler. La mitsva de l’allumage C’est l’allumage lui-même qui constitue la mitsva. C’est pourquoi, il faudra s’assurer que toutes les conditions nécessaires pour la validité de la mitsva soient présentes au moment de l’allumage (quantité d’huile, hauteur, courant d’air, etc.). Il est interdit de se servir de la lueur diffusée par les lumières de ‘Hanouka pour s’éclairer. Il est également interdit d’allumer une autre flamme ou une cigarette à partir de ces lumières. Il faut allumer les bougies de Hanouka avec beaucoup de soin car c’est une mitsva extrêmement précieuse par laquelle nous proclamons le miracle et remercions D. des prodiges qu’il a accomplis pour nous. Il nous est enseigné dans le traité Chabbat (23b) que celui qui respecte cette mitsva scrupuleusement mérite d’avoir des enfants érudits en Torah. Quand allumer ? Le moment idéal (lekhat’hila) pour l’allumage commence juste après la sortie des étoiles et dure 30 minutes.

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Si 30 minutes se sont déjà écoulées depuis la sortie des étoiles alors on réalisera cette mitsva dès que possible afin de pouvoir diffuser le miracle au maximum (tant qu’il y a encore des passants dans la rue). Mais en cas de force majeure on pourra allumer toute la nuit. Le Ben Ich ‘Hai nous précise qu’on ne doit pas manger ni même étudier avant d’allumer. Et si nous avons entamé un repas ou commencé à étudier, on devra s’interrompre pour allumer. Hanoukia VS. ‘Arvit Les jours de ‘hanouka, 2 mitsvot se présentent à nous à la sortie des étoiles : La prière de ‘Arvit et l’allumage de la ‘Hanoukia. Il existe un principe dans la halakha qui donne la priorité à ce qui est plus fréquent. Dans notre cas, la mitsva de l’allumage de la ‘Hanoukia ne dure que 8 jours alors que prier ‘Arvit est constant tous les jours de l’année. Ainsi il faudra faire la tefila d’Arvit avant d’allumer les nerot de ‘Hanouka. Sachant qu’il est possible d’avancer et de prier la téfila de ‘Arvit avant la sortie des étoiles, ces 8 jours de ‘Hanouka, il est préférable de prier ‘Arvit un peu plus tôt et ainsi pouvoir allumer la ‘Hanoukia immédiatement après la sortie des étoiles. Hanoukia VS. Lecture du Chema Dans le cas où on a prié ‘Arvit avant la sortie des étoiles, il faut relire le Chema après la sortie des étoiles. Comme la lecture du Chema le soir est une obligation constante tous les jours de l’année, il faudra lire le Chema avant d’allumer les nerot de ‘Hanouka. Préparation de la ‘Hanoukia Le ‘Hafets ‘Haim, dans son explication de la halakha (Mishna Beroura), nous précise qu’il est bien et juste de préparer la ‘Hanoukia alors qu’il fait encore jour afin de pouvoir l’allumer à son retour de la synagogue immédiatement à la sortie des étoiles. Où placer les lumières ? Sachant que les nérot de Hanouka sont allumées dans le but de diffuser le miracle, il est important de positionner la ‘Hanoukia à un endroit visible de l’extérieur. La ‘Hanoukia doit être idéalement située entre 24 et 80 cm du sol. Il faut allumer les lumières à l’endroit où elles resteront. Si le chef de famille est alité et ne peut se lever, on ne pourra pas lui apporter la ‘hanoukia pour allumer les nerot puis la reposer à coté de la porte. Il faudra demander à une tierce personne d’allumer. Si on habite en maison, on placera la ‘Hanoukia à l’extérieur devant la porte d’entrée (du coté gauche, en face de la mezouza) ou s’il y a une cour/jardin entre la rue et la maison, on la placera dans la rue, devant le portail (du coté gauche, en face de la mezouza. Si le portail ne nécessite pas de de mezouza, on la positionnera du coté droit). Si on habite en appartement, on la placera à la fenêtre qui donne sur l’extérieur afin qu’elle soit visible par un maximum de passants.

Kol aYechouot à Reouven M.B., Noa B., Yael T., Nathan A.I. et David Y.


En revanche, si la ‘Hanoukia ne peut pas être visible de l’extérieur (étage élevé (plus de 10m soit à partir du 4e étage environ), problème sécuritaire, etc.) alors il est important de la placer à l’intérieur de la maison à moins de 10 cm de la porte, au coté opposé à la mezouza. Cela permettra aux personnes qui rentrent « d’être entourées » de 2 mitsvot : la mezouza et la ‘hanoukia. Du faite que c’est l’allumage qui constitue la mitsva, il est donc très important de s’assurer que toutes les conditions nécessaires pour la validité de la mitsva soient réunies. C’est pourquoi, si on a allumé les nerot de hanouka et que le vent les a éteintes :

1.

Si elles étaient positionnées à un endroit où il peut y avoir un courant d’air, il faudra les déplacer puis les rallumer sans réciter la bénédiction.

2.

Si elles se sont éteintes accidentellement, d’après la stricte halakha, on n’est pas obligé de les rallumer. Mais celui qui veut être plus stricte et les rallumer (sans réciter la berakha), attirera la bénédiction sur lui. Pour tout cas particulier, il est conseillé de se référer au Rav de votre communauté. Avec quoi allumer ? Toutes les huiles et toutes les mèches sont valables pour allumer les lumières de Hanouka, mais la meilleure façon de réaliser cette mitsva est d’utiliser de l’huile d’olive. Bien que les bougies de cire soient valables, il est mieux d’utiliser de l’huile d’olive car c’est avec de l’huile d’olive que s’est produit le miracle mais aussi car la lumière produite est plus belle. Le Rav Mordekhaï Eliyahou (Zatsal) nous précise que la meilleure manière de réaliser cette mitsva est d’utiliser de l’huile d’olive consommable et produite en Israel. Il faut mettre suffisamment d’huile pour que les lumières brûlent au moins une demi-heure. Si on a utilisé des bougies trop petites, ou que la quantité d’huile n’était pas suffisante, il faudra éteindre les flammes, remplacer les bougies par des bougies plus grandes ou rajouter de l’huile puis allumer de nouveau les flammes mais cette fois ci, sans bénédictions.

s’éclairer (dans certaines communautés, les hommes ont aussi cette habitude). Une mitsva liée au foyer Chaque foyer a l’obligation d’allumer les lumières de Hanouka. Nous avons l’habitude que ce soit le père qui allume et acquitte ainsi son foyer. En revanche, si le mari rentre tard ou est en déplacement, il est indiqué et même recommandé qu’il charge son épouse d’allumer les lumières de Hanouka à la tombée de la nuit et il sera acquitté par cet allumage malgré son absence (il pourra s’il le veut les allumer sans berakha de son coté ou à son retour). On pourra, pour habituer les jeunes enfants (en âge d’être éduqué), leur faire allumer les flammes « supplémentaires » (c’est à dire, les autres nerot à l’exception de la première qu’on allume). Le minhag de nos frères achkenazim est d’allumer une ‘Hanoukia par membre du foyer à l’exception de la femme qui est acquittée par son mari. Comment allumer la ‘Hanoukia ? D’après la stricte Halakha, la mitsva est d’allumer une flamme par jour mais le minhag de nos jours est d’ajouter une flamme supplémentaire chaque jour dès le 2ème jour ainsi le huitième jours il y aura 8 nerot allumées. Le premier soir, on allume à l’aide du chamach (flamme supplémentaire) une lumière puis on en ajoute une de plus chaque jour jusqu’au huitième soir où on en allumera huit. Le second soir, on allumera d’abord la lumière qu’on ajoute puis celle de la veille. On procèdera donc à l’allumage de gauche à droite. De cette façon, on récitera toujours la berakha sur la lumière qu’on ajoute ! Lorsque l’on allume les nerot de ‘Hanouka, il est important d’attendre que la flamme « monte d’elle-même », c’est à dire que la majeure partie de la mèche flambe avant de retirer sa main et de passer à une autre mèche. On pensera à allumer le chamach avant de réciter les bénédictions car c’est une flamme ordinaire qui n’est pas concernée par la mitsva (certains ont l’habitude de l’allumer à la fin).

Qui doit allumer ? Les femmes & ‘Hanouka Malgré le principe que les femmes sont dispensées des mitsvot qui sont liées à un temps spécifique (tsitsit, tefilin, soucca, etc.), les femmes sont concernées par l’obligation d’allumer les nérot de ‘Hanouka car le miracle de ‘Hanouka a concerné les hommes comme les femmes. Sachant également qu’une femme, Yehoudit, a joué un role majeur dans la délivrance du peuple Juif de l’emprise grecque. Une femme qui habite seule doit également allumer les nerot de ‘Hanouka. Les femmes ont pris le minhag de ne pas faire de travaux ménagers (hormis la préparation des repas) tant que les lumières de ‘Hanouka brillent (soit une demi-heure minimum) afin qu’elles sachent qu’il est interdit de se servir de la lueur diffusée par les lumières de ‘Hanouka pour

Kol aYechouot à Reouven M.B., Noa B., Yael T., Nathan A.I. et David Y.

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leDavid.

Les bénédictions à réciter Le premier soir de ‘Hanouka on récitera bénédictions avant d’allumer les lumières :

3

Dans le cas où l’on se sert du chamach pour l’allumage, on pensera à l’allumer avant de réciter les bénédictions car c’est une flamme ordinaire qui n’est pas concernée par la mitsva.

> Sur la mitsva d’allumer les nerot de ‘Hanouka :

‫ברוך אתה ה’ אלקינו מלך העולם אשר קדשנו במצותיו וצונו‬ ‫להדליק נר חנכה‬

Baroukh ata Ado-naï, Elo-hènou, melekh haolam, asher qidéshanou bemitsvotav, vètzivanou lahdlik ner ‘Hanouka

Béni Tu es, Hachem, notre D. Roi de l’univers, qui nous as sanctifiés par Tes commandements et nous as prescrit d’allumer la lumière de ‘Hanouka > Sur les miracles :

‫ברוך אתה ה’ אלקינו מלך העולם שעשה נסים לאבותינו בימים‬ ‫ההם בזמן הזה‬

Baroukh ata Ado-naï, Elo-hènou, melekh haolam, chéassa nissim laavoteinou bayamim hahem bazéman hazé

Béni Tu es, Hachem, notre D. Roi de l’univers, qui as accompli des miracles pour nos ancêtres, en leur temps, à cette époque-ci > Sur le temps :

‫ברוך אתה ה’ אלקינו מלך העולם שהחיינו וקימנו והגיענו לזמן הזה‬

Baroukh ata Ado-naï, Elo-hènou, melekh haolam, chéhé’héyanou vékiyémanou véhiguiy’anou lazéman hazé

Béni Tu es, Hachem, notre D. Roi de l’univers, qui nous as maintenus en vie, nous as soutenus et nous as permis d’atteindre ce temps Les autres soirs, on ne récite que les deux premières berakhot. Après l’allumage des bougies on récite: ‫הנרות הללו אנו מדליקין על הניסים ועל התשועות ועל הנפלאות שעשית לאבותינו‬ ‫בימים ההם בזמן הזה‬ ‫על ידי כוהניך הקדושים וכל שמונת ימי חנוכה הנרות הללו קודש הם ואין לנו רשות‬ ‫להשתמש בהם אלא לראותם בלבד כדי להודות לשמך על נסיך ועל נפלאותיך ועל‬ ‫ישועותיך‬ Haneirot Hallalu anu madlikin, Al hanisim v'al hanifla-ot V'al hat'shu-ot v' al hanifla-ot She-asitah la-avotei-nu Bayamim ha-heim ba-z'man azeh. Al yidei ko-ane’ha hakedoshim V'hol shmonat yemei ‘hanukah. Haneirot hallalu, kodesh heim Ve-ein lanu reshout lehishtameish bahem Elah lirotam bilvad. Kedei le-odot lishim’hah Al nise’hah ve-al niflei-ote’hah ve-al yeshou-ote’hah. Ces bougies, nous allumons en souvenir des miracles et des victoires et des prodiges, que tu as mené pour nos ancêtres en ces jours la en ces temps la, par le biais de tes prêtres saints. Durant les 8 jours de ’Hanoucca, ces bougies sont consacrées. C’est pourquoi nous ne pouvons en faire usage si ce n’est de les contempler, en signe de reconnaissance a Ton Nom, pour Tes miracles, Tes prodiges, et Tes victoires. Suivi du Tehilim 30 ‘‫ל‬: Mizmor shir ‘Hanoucat abiyit

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Après avoir allumé la première lumière obligatoire on chantera le texte « Ha-nerot halalou… » tout en allumant les flammes « supplémentaires ». Le Ben Ich ‘Hai et Le Mishna Beroura lui nous éclaire sur le texte « Ha-nerot Halalou). Sans compter les 2 premiers mots qui signifient « Ces lumières-là : », ce passage contient 36 mots qui correspondent aux 36 lumières qui seront allumées lors de la fête de ‘Hanouka. Les 2 premiers mots eux contiennent huit lettres qui sont une allusion aux 8 jours de ‘Hanouka. Oublier d’allumer Si on n’a pas allumé avant le lever du jour, on allumera alors sans berakha dans la journée. Quelqu’un qui n’a pas pu allumer du tout les lumières de ‘Hanouka, ne pourra plus remplacer la ou les allumage(s) perdu(s). Il continuera à allumer le même nombre de lumières que tout le monde en récitant la berakha. Dès qu’il allumera pour la première fois, il récitera également la bénédiction de chéhé’héyanou. Etre invité pendant ‘Hanouka Dans le cas ou on est invité et que l’on dort chez des amis ou de la famille, on sera acquitté par l’allumage du chef de famille. On n’aura donc pas le droit d’allumer avec berakha dans la chambre qui nous est réservée. Rajout : « ‘al hanissim » On rajoute dans les ‘amidoth (prières quotidiennes) que l’on récite les jours de ‘Hanouka, le passage ‘al hanissim qui mentionne le miracle de ‘hanouka. Le premier soir de ‘hanouka, on fera la prière de ‘Arvit avant l’allumage tout en mentionnant le miracle de ‘hanouka dans la ‘amida, bien qu’on n’ait pas encore allumé la ‘hanoukia. On dit également Hamazone.

‘al

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le

Bircat

Se rendre au cimetière pendant ‘Hanouka Comme nous l’avons vu, les sages de l’époque ont institué de se réjouir et de louer Hachem pendant ces jours de ‘Hanouka. On ne fait donc pas d’éloge funèbre pour un disparu. Il est préférable également d’éviter de se rendre au cimetière (même pour la fin des 7 jours ou du mois de deuil) car la proximité avec la tombe du défunt éveille le chagrin et les pensées douloureuses. Il est mieux d’aller se recueillir avant ‘Hanouka. En revanche les règles de deuil sont maintenues, que l’on soit dans la semaine, le mois ou l’année. Hanouka & Chabbat

Kol aYechouot à Yehoudit bat Miriam et son mari ainsi que Eliran M.I., Salome K. et son mari


BEIGNETS ET DONUTS...DE HANNOUKA !!!!

Vendredi soir La veille de Chabbat, avant le coucher du soleil on allume d’abord les lumières de ‘Hanouka puis celle de Chabbat. Comme les lumières de ‘hanouka doivent brûler au moins une demi-heure après la tombée de la nuit, il faudra mettre suffisamment d’huile pour que les lumières puissent brûler une demi-heure après la sortie des étoiles. Samedi soir A la sortie de Chabbat, on fera d’abord la havdala puis on allumera les lumières de ‘hanouka (dans le cas où on fait la havdala à la synagogue et que l’on souhaite également allumer la ‘Hanouka alors on allumera d’abord la ‘hanoukia puis on fera la havdala dans le but de retarder la sortie de Chabbat mais aussi de diffuser au maximum le miracle). Que faire de l’huile restante ?

A la fin de ‘Hanouka, s’il reste de l’huile dans les réceptacles de la ‘Hanoukia (qui n’a pas complètement brûlé), il est interdit de l’utiliser car elle a été réservée pour la mitsva de l’allumage des nérot de ‘Hanouka et donc possède une certaine sainteté. On ne pourra donc pas s’en servir pour manger, cuisiner ou pour allumer les nérot de Chabbat. Il faudra la brûler complètement afin de ne pas l’utiliser pour un autre usage. Il en est de même pour une mèche ou la cire d’une bougie (certains les gardent pour les bruler avant Pessa’h avec le Bi’our ‘Hamets). En revanche, il n’est pas interdit d’utiliser l’huile qui reste dans la bouteille d’huile achetée pour ‘Hanouka. Il est conseillé d’émettre une condition verbale avant la fête de ‘Hanouka en déclarant que l’on ne réserve pas l’huile et les mèches exclusivement à cette Mitsva.

INGRÉDIENTS: 2 Oeufs, 1 sachet de levure déshydraté, 60 grs de sucre, 60 grs de beurre ou margarine, 250 ml de lait ou lait de soja, 1 pincée de sel, 1 cuillère à café de vanilla , 500 grs de farine ou un peu plus RÉALISATION Dans la cuve de la MAP, mettre le lait et la levure, l'oeuf, puis tous les autres ingrédients sauf le beurre en terminant par le sel. Lancer le programme pâte de la MAP. Rajouter le beurre au bip ou dans votre robot quand la pâte est homogène et à été travaillée un moment. La pâte doit avoir la consistance d'une pâte à pain souple qui ne colle pas aux doigts (au départ il est normal que la pâte soit collante :elle doit adhérer au paroi du bol ou de la cuve pour finir par s'en détacher, la quantité de liquide dépend de la qualité de la farine utilisée). Laisser le programme se finir (si vous n'utilisez pas la MAP laisser reposer la pâte environ 1 heure). Lorsque le programme est fini, sortir le pâton de la machine et étaler la pâte sur votre plan de travail légèrement fariné sur une épaisseur de 5 mm environ. Découper des disques d'environ 6 cm de diamètre à l'aide d'un emporte pièce ou d'un verre pour former 10 à 15 petits beignets. Placer les disques sur une plaque à pâtisserie recouverte de film étirable huilé, et les couvrir également de film étirable huilé ou fariné et les laisser lever au minimum 30 minutes. (vous pouvez les couvrir avec un torchon propre si vous avez peur que la pâte colle au film) Chauffer de l'huile dans une friteuse ou dans une poêle et quand l'huile est assez chaude (attention pas trop !) faire cuire les beignets deux à trois minutes de chaque côté. Sortir les beignets, les poser sur du papier absorbant puis les saupoudrer de sucre semoule ou de sucre glace.

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Chansons de Hanouka Mi Yemalel

Mi yemalel g'vurot Yisra-el, Otan mi yimneh? Hen b'khol dor yakum hagibor, Go-el ha-am. Sh'ma! Bayamim hahem bazman hazeh, Makabi moshiyah ufodeh Uv'yamenu kol am Yisra-el, Yit'ahed, yakum veyiga-el. Qui peut raconter les choses qui nous ont frappé, Qui peut les compter? A chaque époque, se lève un héros Sauveur du peuple. Écoutes! Dans les jours d'antan en cette période Un Maccabée a sauvé et racheter Et de nos jours tout le peuple d’Israël S’unira, se lèvera et se ferra délivrer. Yémé Hahanoucca

Yémé Hahanoucca Hanoucca mikdachenou Be guil ou beshimha memalim et libeyenou Layla vayom sivoveinou nissov Soufganiot nouhal gam larov Aa(i)rou aadlikou Nerot Hanoucca rabim Al anissim veal aniflaot Acher ‘holelou amaccabim Les jours de Hanouccah l'inauguration de notre Temple Du bonheur et de la joie remplisse nos cœurs Nuit et jour nos toupies tournent Des beignets nous en mangerons la plupart Éclairez! Allumez! Beaucoup de bouges ide Hanouccah Sur les miracles et sur les prodiges qui ont provoqué des Maccabées. Ner li, ner li Ner li, ner li, ner li dakik, Ba hanoucca neri adlik. Ba hanoucca neri ya'ir, Ba hanoucca shirim ashir.

Ma bougie, ma bougie, ma petite bougie, Lorsque Hanoucca vient, je vais allumer ma bougie. Lorsque vient Hanoucca, ma bougie brillera,

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Yodim Atem li’hvod ma? Li’hvod Hahanouka

Avi hidlik nerot li, vechamach lo avouka Yodim atem li’hvod ma (x3), li’hvod HaHanoucca : (Refrain). Mori hevi sevivon li, be ofereth yetsouka (Refrain). Imi natna leviva li, leviva ’hama oumetouka (Refrain). Dodi natan techoura li, perouta a’hat che’houka (Refrain). Mon père a allumé des bougies pour moi, il a utilisé pour cela un flambeau Savez vous en quel honneur? (x3) En l’honneur de Hanoucca : (Refrain) Mon maitre m’a apporté une toupie, Une toupie en plomb forgé (Refrain) Ma mère m’a donné un gâteau, Un gâteau chaud et sucré (Refrain) Mon oncle m’a donné une pièce, Une pièce de monnaie frappée (Refrain)

AlHanissim

Hannérote halalou anou madliquim Âl hannissim vé âl hapourquane vé âl haguévourote véâl hattéchouôte vé âl hanniflaote vé âl ha né'hamote, ché âssita laavotéinou bayamim hahém bazémane hazé âl yédé Cohanéikha haquédochim. Ces chandeliers de lumières, nous allumons pour les miracles pour le salut pour les manifestations de la force pour les aides dans la détresse pour les prodiges pour les miséricordes que Tu as réalisés pour nos Pères en ces jours-là, en cette époque-ci, par Tes Cohanim saints.

Maoz tsour yeshouâti

Maôz tsour yéchouâti lékha naé léchabé(é)a'h. Tikhone béit téfilati vé cham toda nézabé(é)a'h. Léêt takhine matbéa'h, mitsar haménabé(é)a'h. Az égmor, béchir mizmor, 'hanoukate hammizbé(é)a'h. Forteresse rocher de mon salut, vers Toi il convient de louer. Restaure la Maison de ma prière et là, le sacrifice d'action de remerciement nous sacrifierons. A l'époque où Tu prépares l'écrasement du persécuteur en ses gémissements Alors j'achèverai par un chant vigoureux de louange, l'inauguration de l'autel.



Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg

48 Voies #14 : Un manuel pour la vie La Torah n'est pas un texte abstrait et suranné. Son étude nous fait découvrir l'essence du Judaïsme qui est notre propre essence. _____________________________________ Pour le peuple juif, la Bible est un mode d'emploi de l'existence, et le Talmud, son complément oral. Ce n'est qu'à travers ces deux composantes que peut se comprendre la sagesse juive. Nous nous consacrerons dans ce dossier à la partie bémikré de la Torah, c'est à dire au texte originel. La Bible est constituée de trois parties formant 24 livres en tout. - La première partie est formée de la Torah, c'est à dire les cinq livres de Moïse (Le pentateuque) donnés par D. au peuple d'Israël sur le mont Sinaï. - La deuxième partie est constituée du Livre des Prophètes relatant les messages divins délivrés aux prophètes Isaïe, Jérémie, Ezéchiel etc. -La troisième partie est constituée du Livre des hagiographes contenant les Psaumes, le Livre d'Esther, etc., récits poétiques exaltant le message de D. Best-seller de tous les temps, la Bible est le fondement de la civilisation occidentale et chacun devrait l'avoir étudiée au moins une fois dans sa vie. Les grands principes du monde moderne tels que les Droits de l'homme sont tous issus de l'Ancien Testament et les devises inscrites sur les grands édifices des nations en portent témoignage. Il n'est pas nécessaire de croire en D. pour admettre la validité de ces grandes idées. Dans tous les domaines, que ce soit les relations humaines, le rapport à soi-même, à la communauté ou à l'environnement, la Torah reste la référence. La Tradition ne définit-elle pas la Torah comme " le projet de la Création " ? Tous les sujets de la vie y sont contenus, il s'agit simplement de poser les vraies questions et de posséder les bons outils. UN MESSAGE INTERGALACTIQUE Si vous receviez un message du fin fond de l'univers, vous seriez totalement fasciné et vous vous consacreriez tout entier à son décryptage, n'est-ce pas ? La Torah n'est autre qu'un message extraterrestre transmis par D. sur le Mont Sinaï. Si un point vous semble obscur, ne le mettez pas de côté. Questionnez, investiguez. Analysez le sens de chaque élément de ce Texte. Tous les faits relatés et tous les commandements imposés sont des messages de sagesse qui attendent d'être décodés par celui qui les lit. Le Déluge, la Tour de Babel, l'Ouverture de la Mer Rouge sont autant d'événements d'une signification profonde et précieuse pour notre vie. Les dates, les noms, les chiffres, l'énumération d'une descendance et les moindres faits sont porteurs de sens. Le message se cache souvent entre les lignes. Et là où le message est évident, il y a encore un secret à percer. Prenons un exemple. Dans la Genèse, chapitre 18, Abraham est en train de converser avec D. lorsque tout à coup, apercevant trois étrangers, il court au devant d'eux pour les servir. Le lecteur curieux se demande comment Abraham peut interrompre un tête à tête avec D. pour des étrangers. Cela semble incroyable, même pour le plus athée des athées ! Eh bien ! Ce fait est en fait porteur d'un grand enseignement, c'est qu'il est plus important de ressembler à D. que de Lui parler. Car D. a créé le monde pour notre plaisir. Les fruits, les mains, l'amour sont des manifestations de Sa bonté. Le Monde est comme une

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grande auberge où l'on tient le rôle de l'hôte, où l'ont sert, où l'on procure du plaisir et des soins, pour imiter le Créateur. Abraham était riche et respecté, mais il n'a pas cru se rabaisser en se mettant au service d'étrangers. Il avait compris la leçon. Lisez la Bible intelligemment car elle est le moteur de nos actions en ce monde, aussi neuve aujourd'hui qu'elle l'était il y a 3500 ans. Il ne faut surtout pas la déprécier avant d'avoir fait l'effort de la découvrir. Trésor enfoui renfermant un message de D., elle a droit au plus grand respect. EN V.O Pour vraiment comprendre la Bible, il faut connaître l'Hébreu car la traduction ne peut entièrement rendre le sens. Sachez par exemple que la Torah dispose de dix mots pour désigner D. Chacun exprime une qualité particulière de Son être que les autres langues sont inaptes à traduire. Pire encore, les faux sens que la traduction ne peut manquer d'engendrer. Exemple : en Français, le mot hébreu 'het est traduit par péché, terme qui évoque automatiquement l'idée de mal, de punition. A tort, car le mot 'het n'a absolument pas ce sens et désigne dans la Bible une flèche ayant manqué sa cible. Il ne peut y avoir de mal inhérent à une flèche (ou disons chez l'archer). Il y a plutôt erreur par manque d'attention, de concentration ou d'adresse. Cette subtilité nous enseigne que la nature de l'homme est par essence bonne et qu'il ne cherche pas à pécher. Il peut se tromper, mal viser et manquer sa cible, mais il recherche le bien. Voici une leçon encourageante d'estime de soi, propre à nous inciter à renouveler nos efforts pour atteindre la cible. Il est donc clair que la traduction nous fait perdre ce message. C'est sur de tels contresens que des religions se sont érigées. Conclusion : on se met vite à l'Hébreu. IDEES PRECONCUES J'ai lu un jour dans un magazine un article sur des hippies qui passaient leur journée à chanter le Cantique des Cantiques, ce chant d'amour composé par le roi Salomon qui symbolise la relation entre D. et l'humanité. Le message contenu est si profond que le peuple juif a appelé ce livre le Saint des Saints. Dans cette communauté de hippies, les hommes récitaient les paroles dites par l'homme et les femmes celles dites par la femme. Ces femmes hippies avaient finalement conclu qu'elles avaient découvert une partie de la Bible écrite par une femme, car aucun homme n'aurait pu exprimer de manière si exacte les sentiments de la femme. Elles décidèrent donc que la Bible avait été écrite par un hermaphrodite ! Mais par D.? Cela, c'était inconcevable. Malheureusement, la critique de

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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg la Bible est le plus souvent le fruit d'idées préconçues qui sont en conflit avec le sens réel du texte. Comme l'origine divine de la Torah est totalement rejetée par ces critiques, il en résulte des conclusions erronées et souvent farfelues. Il est pourtant inscrit dans notre Tradition que trois millions d'hommes, de femmes et d'enfants debout devant le Mont Sinaï ont entendu la Torah de la voix de D. Il est à remarquer que dans les 3300 ans qui ont suivi, aucune autre religion n'a argué d'une telle distinction, car un tel événement ne se " truque " pas. NATURE ET MIRACLES Certains critiques ont souvent du mal à accepter l'idée de l'intervention divine. Selon eux, les phénomènes relatés dans la bible trouvent leur explication dans la nature. Certains expliquent ainsi que l'ouverture de la Mer Rouge était due au passage d'une comète tout près de la Terre qui a eu pour effet de fendre la mer en sortes de couloirs de terre ferme que les Hébreux ont juste eu le temps de traverser, avant qu'ils ne se referment et noient les Egyptiens qui les poursuivaient. C'est tout bête ! Pas la peine d'aller chercher un D. ! Oui mais alors, comment expliquer que pendant quarante ans, ces hommes ont été nourris de la manne qu'ils collectaient chaque matin ? Sans doute quelque " rosée contenant des protéines prédigérées " explique l'auteur de cette théorie. Mais comment expliquer le fait qu'il y ait double portion le vendredi ? Là, notre auteur ne propose pas d'explication. Toutes ces explications oublient que la Torah n'est pas un livre d'histoire, de Physique ou de conte de fées. C'est une Torat 'haïm , une règle de vie où chaque phrase, chaque mot est un a pour but d'optimiser le plaisir de vivre. Cherchez le message caché. La sagesse qui s'y trouve est source d'immenses récompenses. MAINTENANT OU JAMAIS La première phrase de Torah enseignée aux enfants juifs est "Tora tsiva lanou Moché, Moché moracha kéhilat Yaacov" (La Torah nous a été ordonnée par l'intermédiaire de Moché et elle est l'héritage de chaque juif.) La Torah s'adresse à tous, elle n'est pas réservée à la classe des prêtres. Elle est un document vivant, elle est la sève de la nation juive. Et nous avons le devoir de nous livrer à son étude et à sa pratique. Comme il est écrit : "Tu y penseras jour et nuit." (Josué 1.8). Votre scolarité ou votre formation terminée, vous êtes un bon professionnel. Mais l'étude de la Torah ne prend jamais fin. A mesure que vous mûrissez et que votre conscience s'accroît, elle vous apporte une meilleure compréhension des concepts que vous pensiez avoir assimilés. Tout Juif est sensé relire trois fois la paracha (section hebdomadaire du Pentateuque) de la semaine, en plus de son écoute à la synagogue le chabat. Il faut revoir, poser des questions, discuter certains points Après avoir étudié un sujet, faites en sorte de le connaître sur le bout des doigts. Par exemple, les cinq Livres sont découpés en 54 parachiot formant en tout 674 chapitres. On peut, pour chaque chapitre, décider d'un mot clé qui le caractérisera. C'est un excellent moyen de mémoriser le point de sagesse qui y est enseigné. Il ne faut pas se croire trop vieux pour commencer l'étude. Rabbi Akiva s'est mis à apprendre l'alephbet à l'âge de 40 ans, et est devenu le plus grand sage de sa génération, à la tête de 24 000 élèves. Il ne faut pas non plus hésiter à se lancer sous prétexte qu'on ne sera jamais un vrai érudit. Ce raisonnement est

faux, car pour D. chaque once de Torah est précieuse et éternelle. L'ARBRE DE VIE Il y a deux façons d'acquérir de la sagesse. Soit par l'expérience soit par l'étude de la Torah. Le Judaïsme privilégie le deuxième moyen. Car même s'il l'on peut apprendre par l'expérience, il y a un risque d'effets " indésirables ". Par exemple, une femme qui a eu plusieurs aventures finit par comprendre l'importance d'un mari. Mais si elle avait étudié cette sagesse avant, ne se serait-elle pas épargné beaucoup de misères ? Prenons l'histoire d'Adam et Eve dans le Gan Eden qui commence un peu comme un compte de fées. Dans un beau jardin, se trouvaient deux arbres. D. dit à Adam que l'arbre de la Vie (symbolisant l'accès à la sagesse par la Torah) était fait pour être mangé, tandis que l'arbre de la Connaissance (symbolisant l'accès à la sagesse par l'expérience) était à éviter. Malheureusement Adam faillit et mangea de l'arbre de la Connaissance. Notre tort est de vouloir tout apprendre par l'expérience. Beaucoup se disent : Quand j'aurai fait de l'argent, je prendrai le temps d'étudier. Mais je dois d'abord faire mon expérience. " Et trois divorces plus tard … Ne dites pas : " Quand j'aurai du temps, j'étudierai. " car il se peut que vous n'ayez jamais ce temps. Franchement, croyez-vous que quand vous aurez la promotion tant espérée vous aurez plus de temps ? La Torah est un arbre de Vie pour ceux qui savent s'en saisir. La Torah n'est pas un texte abstrait et suranné. Son étude nous fait découvrir l'essence du Judaïsme qui est notre propre essence. EN QUOI LES INSTRUCTIONS ECRITES SONT-ELLES UNE VOIE VERS LA SAGESSE ? - Lisez la Bible du début à la fin. Si vous ne connaissez pas l'Hébreu, procurez-vous une traduction de tradition juive. - Etudiez la Torah. Découvrez le mode d'emploi pour la vie fourni par D. N'attendez pas d'être à la fin de votre fin. - Comprenez la Torah. C'est le Livre qui a changé le monde. Posez les questions nécessaires, jusqu'à ce que vous connaissiez le message en détail. - Relevez les " bizarreries " et résolvez-les. Elles ne sont pas dues au hasard. - Organisez vos connaissances. La sagesse n'est utile que si vous la possédez sur le bout des doigts. La Torah devrait être votre encyclopédie, votre calendrier, votre index pour la vie. - Révisez constamment vos connaissances. Elles seront une carte pour vous guider en chemin. - Intériorisez la Torah. Faites qu'elle soit partie intégrante de votre vie. Rabbi Akiva disait qu'un Juif sans Torah était comme un poisson hors de l'eau. - Mettez-vous à jour. Adaptez les notions apprises aux changements de situation. On n'honore pas ses parents à 25 ans comme à - Augmentez votre savoir. Le premier paragraphe du chéma contient 48 mots, correspondant aux 48 voies de la sagesse. La sagesse de la Torah est infiniment vaste. Recherchez inlassablement ce qu'elle cache de plus profond.

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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch

Ma femme? Un miroir déformant! Ton miroir personnel Le principe que la femme est le miroir du mari est la première chose qui doit l'empêcher de formuler la moindre critique et dès qu'il remarque un défaut chez elle, il cherchera en lui-même ce qu'il doit corriger. De fait, ce qu'il voit n'est rien d'autre que son image se reflétant comme dans un miroir. L'homme qui voit sa chemise froissée dans un miroir, arrange -t-il la chemise du miroir ou la sienne ? De plus, même s'il cherche à défroisser la chemise reflétée, elle restera froissée. C'est exactement ce qui se passe ici : les critiques formulées envers la femme ne changent rien, et non seulement il ne corrige rien, mais il fait qu'aggraver la situation, car sa critique entraîne chez la femme la douleur et la colère. Elle pleurera et sera brisée. Un homme qui ignore ce qui précède souffre de chaque insuffisance qu'il voit chez sa femme ; il pense qu'elle ne se conduit pas convenablement et se lamente en se demandant quel mauvais sort lui a fait rencontrer une telle mégère ; il croit que l'entremetteur l'a trompé et qu'il a commis une grave erreur. Bien entendu, il pense que c'est son devoir de la réprimander, lui faire des remarques, l'humilier afin de l'éveiller et la conduire à changer et à se corriger elle-même. Il est bien évidemment difficile de l'aimer car il ne la considère pas d'un bon oeil. C'est à cause d'une telle attitude que naissent tous les problèmes de la paix domestique, car tant que l'homme pense que sa femme doit se corriger, et à plus forte raison qu'il est celui qui devra la corriger par ses critiques et ses reproches, sa vie et la sienne deviendront pires que l'enfer. Par conséquent, la première chose que le mari doit réaliser est la suivante : tu n'as pas épousé ta femme pour la corriger. Tu t'es marié pour te corriger en observant ta femme comme dans un miroir. Un miroir grossissant Il faut savoir que la femme n'est pas un miroir reflétant les choses grandeur nature, mais qu'elle grossit et polarise tout. Par exemple : si le mari est légèrement enclin à la colère, le Créateur le lui montrera par l'entremise de sa femme qui est si coléreuse qu'il n'y a aucun rapport avec sa colère. Le Créateur agit ainsi parce que l'homme tend à ignorer ses défauts et insuffisances. Si le Créateur se contentait de les lui suggérer obligeamment, en lui montrant dans son miroir

(c'est-à-dire sa femme) sa colère grandeur nature, il n'y prêterait aucune attention et ne s'éveillerait pas à réparer son défaut. C'est seulement lorsqu'il le voit à travers un miroir grossissant qu'il peut prendre conscience et s'éveiller. Il est donc nécessaire d'utiliser de grossières allusions, comme nos Sages de mémoire bénie l'ont enseigné : “Une simple allusion suffit au sage, mais il faut apaiser le fou avec une pierre.” Miroir ou amertume Lorsque nous disons que la colère de la femme reflète celle du mari, cela est vrai pour un mari qui ne critique jamais sa femme, qui l'écoute, la respecte, la place au premier plan de sa vie et qui néanmoins la voit se mettre en colère matin et soir. Mais s'il la critique et la chagrine, sa colère provient directement de son profond chagrin et le message est alors très clair : “Tu opprimes ta femme ! Tu dois te repentir et cesser de la tourmenter.” Ce mari dont la femme explose de colère matin et soir et qui, au lieu de comprendre sa peine et tenter de la soigner, s'enorgueillit en pensant qu'il est supérieur, quelle compassion éprouve-t-il pour elle ? Il doit savoir qu'il est aussi éloigné de la réparation et du repentir que l'orient de l'occident. Sa réparation consiste à étudier “Le jardin de la paix” et prier pour accomplir ce qui est écrit dans ce livre. Dans la plupart des cas, la froideur et l'indifférence du mari envers la colère de sa femme ne viennent pas du tout de la patience et de la compassion. La preuve est que dans d'autres cas où il doit montrer froideur et calme, il laisse exploser sa colère et son impatience. C'est seulement lorsque sa femme est en colère que son mauvais penchant revêt les apparats de la tranquillité et de la sérénité. Il lui est alors agréable de passer pour un homme juste et paisible et se gonfler d'orgueil, tandis qu'elle est “la méchante”. En réalité, il se revêt de l'écorce (qlipa) d''Essav appelée “Alouf Na'hath” (Genèse 36:17) un des descendants d''Essav mentionnés dans la Tora. En vérité, son chagrin devrait immédiatement toucher sa fibre intérieure, l'éveiller de son indifférence et de sa fausse tranquillité ; l'encourager à chercher le message, ce qui la chagrine et cause une telle explosion de colère. En général, le message est simple : sa femme est envahie par un sentiment de détresse et son mari doit chercher la cause et la guérir. Si le mari s'analyse et voit qu'il est un mari modèle, s'il ne critique jamais sa femme, ne la prive de rien, et qu'elle est toujours coléreuse, il doit alors comprendre qu'Hachem (D-ieu) lui signale qu'il est coléreux et qu'il doit se corriger.

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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch

Un miroir de l'intériorité Il faut encore savoir que la femme est le miroir de l'intériorité de l'homme, non pas de son extériorité. Si chacun regardait attentivement son for intérieur, il y verrait ses défauts et ses nombreuses insuffisances. Mais la nature de l'homme consiste à cacher et brouiller la vérité, car il lui est plus agréable de croire que tout va bien chez lui. Cependant, la croyance que sa femme est le miroir de son intériorité doit l'amener à se corriger et à découvrir la vérité, car son intérieur est encore affecté par de nombreux manques et il doit commencer son travail de réparation. En réalité, de nombreux maris se plaignent de leur femme, et lorsque je leur dis que cela reflète seulement leur propre carence, ils ne peuvent l'accepter. Cela prouve que non seulement ils ne travaillent pas sur eux-mêmes et sur leurs traits de caractère, mais qu'ils ne veulent même pas reconnaître leurs insuffisances lorsqu'elles se reflètent, comme dans un miroir. Lorsque l'homme veut réellement et fermement savoir qui il est et ce qu'il doit corriger et qu'il accomplit chaque jour son examen de conscience, c'est-à-dire qu'il passe une heure par jour à faire hitbodédouth (la prière isolée) [Pour en savoir plus sur hitbodédouth, cliquez ici] où il examine tout ce qu'il a fait depuis la veille et il s'efforce de corriger ce qui est perverti en lui, alors le Créateur lui montre dans cette hitbodédouth ce qu'il doit réparer. Dès lors, il n'est pas nécessaire d'en venir à de grossières allusions par le biais de sa femme et il en résulte que leur vie est tranquille et ce qu'il ne réussit pas à distinguer dans son hitbodédouth, le Créateur peut lui faire comprendre par l'entremise de son miroir et d'une manière subtile. Quant à l'homme qui préfère pratiquer la politique de l'autruche et cacher sa tête dans le sable afin de fuir ses insuffisances, il faut l'éveiller, le secouer en les lui montrant, comme à travers un miroir grossissant, par le biais de sa femme. Si cela ne suffit pas, c'est l'indice qu'il est encore très éloigné du repentir et de toute réparation.

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La Paix de l’éducation d’après Rav Shalom Arouch

Une crainte respectueuse L’essentiel du sentiment de crainte qui doit habiter l’enfant face à son éducateur doit être une crainte respectueuse. Il ne faut pas que ce soit une crainte qui viendrait de la peur de la colère ou des punitions de l’éducateur. La peur de la punition n’a pas son utilité pour inspirer de bonnes qualités à l’âme de l’enfant. L’enfant se conduira selon la volonté de ses parents uniquement par peur et dès qu’il pourra se libérer de leur joug et qu’il pense qu’ils ne sauront rien de ce qu’il fait, il agira selon son bon vouloir. Un enfant qui n’éprouve pas une crainte mêlée de respect envers ses parents mais seulement de la peur, peut se transformer très rapidement en rebelle et en une personne qui méprise tout. Parfois même l’enfant développe une force intérieure afin de ne pas avoir peur de la colère de son père et ce dernier se retrouve alors sans arme ni force. La véritable force de l’éducation qui vient d’une crainte respectueuse, le parent l’a perdu depuis longtemps, et même la force qu’il pensait avoir jusqu’à présent à l’aide de sa colère et de ses punitions, il l’a perdue. Il perd ainsi totalement le contrôle, et qu’Hachem nous préserve de ce qui pourrait arriver par la suite… J’ai vu cela de mes propres yeux. J’ai vu un père qui voulait frapper son fils et celui-ci a reçu une force du Ciel et a dit à son père : « Vas-y, je t’en prie, frappe-moi autant que tu le veux ! Tue-moi si tu le veux ! » Le père se tenait là dépité en voyant qu’il avait perdu toute sa force contre son fils. Il sentait qu’il n’avait plus aucune emprise sur lui et que cela ne servirait à rien. Que va-t-il faire ? Va-t-il vraiment le rouer de coups comme il l’a demandé ? L’image d’un homme : La colère fait perdre toute l’image honorable de l’éducateur. On peut comprendre ainsi pourquoi lorsqu’un homme se dispute avec sa femme il perd à ses yeux tout son honneur. L’homme est censé incarner l’image d’un homme qui sait dépasser les choses sans importance, qui sait écouter et comprendre la personne qui en face de lui, et avec la colère, sa femme perd elle aussi son respect envers lui et elle le dénigre. C’est pour cela qu’il faut absolument se rappeler de tout ce que nous avons appris jusqu’ici : au sujet de la colère il incombe tout particulièrement au père de famille de faire fi de ce défaut complètement et de s’en débarrasser totalement. Le père est celui qui doit incarner le respect dans la maison. En effet la mère a, de manière beaucoup plus fréquente des frictions avec ses enfants, et il est difficile pour elle de rester une figure respectée à leurs yeux. Pour la mère, le principal travail consiste à exprimer toujours son amour envers ses enfants. Il est évident qu’elle aussi doit travailler sur sa colère, mais ce n’est pas aussi critique comme chez le père. Lorsque le père se met en colère, cela secoue fortement l’éducation dans la maison. On ressent bien que la colère du père cause une grande tristesse, que ce soit chez les enfants ou chez la maman. Lorsque la mère se met en colère quand elle est sous le pression, cela se ressent beaucoup moins et s’oublie

rapidement. C’est pour cela que toutes les sujets dont nous avons parlé ici concernent particulièrement les hommes et les femmes, même si elles doivent elles aussi en tirer une moralité et apprendre à enlever la colère de leur coeur, elles ne doivent pas êtres brisées à l’idée qu’elles ne réussissent pas toujours à ne pas s’énerver parce que cela est moins grave et a moins de conséquences que la colère du père. Recevoir avec amour : En résumé, dans l’éducation il faut toujours trouver le moyen de faire pénétrer dans le coeur des enfants de l’amour dans les choses et les valeurs que l’on veut leur transmettre. A partir du moment où l’on a transmis à l’enfant l’amour de la chose, comme par exemple l’amour de la droiture, l’amour de la vérité, l’amour de la Torah, l’amour des créatures, l’amour de la bonté et d’autres, cela est déjà une grande réussite dans leur éducation. Cela s’imprègne au plus profond de leur âme et se renforcera en eux l’amour pour ces choses. Mais si l’homme fait les choses par peur, cela peut l’entrainer à haïr ce qu’il fait. C’est pour cela que lorsque l’éducation se fait dans la colère, cela ne s’appelle plus de l’éducation car cela n’imprègne pas l’amour des choses mais au contraire la peur et la haine. Ainsi donc, la personne qui incarne l’éducateur, que ce soit le Rav, le professeur, ou les parents, se doit d’être une personnalité aimée et qui a de la valeur. Il faut que la crainte soit du côté de l’admiration et non pas du côté de la colère comme nous l’avons déjà dit. L’éducateur doit donc se comporter avec des qualités uniques et éveiller l’amour et l’admiration chez la personne éduquée. De cette façon, l’enfant est prêt à recevoir et aspirent à lui ressembler. Cela est valable en particulier chez les parents : lorsqu’ils ont de la valeur aux yeux de leurs enfants, ils apprennent d’eux des qualités intérieures extraordinaires. Tout ce qui est intérieur chez le parent, s’intériorise chez l’enfant. Il ressent les choses. Elles passent en lui et s’imprègnent en lui depuis son enfance en s’accordant parfaitement avec la structure particulière de sa personnalité. Tout cela est possible uniquement lorsque le parent ne considère pas que l’éducation veut dire : « le parent en haut et l’enfant en bas ». Cela n’est pas possible tant que lui-même n’applique pas ce qu’il dit et ne vit pas les choses avec douceur et grâce à un réel travail personnel. Cela est possible s’il n’impose pas sa vision à ses enfants avec colère. Clin d’oeil à l’éducateur/Adressé à l’éducateur A toi, cher Rav, cher professeur, cher éducateur, cher directeur, cher conseiller pédagogique. A tous ceux qui travaillent dans le domaine de l’éducation. Soyez loués d’avoir été choisis pour être les bergers de Son saint troupeau, de Ses enfants ! De la même façon qu’Hachem a choisi Moché Rabbénou pour être le berger vaillant de Son peuple Israël, Hachem a choisi chacun d’entre vous pour être les bergers vaillants de Son troupeau !

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Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch

La charité La charité sauve de l’amende Il convient de souligner ici que de nombreuses amendes et pertes pécuniaires proviennent du fait que l’homme ne donne pas suffisamment aux pauvres. Il est rapporté dans la Guemara (traité Baba Batra 10) : De même que la subsistance de l’homme est fixée à Roch HaChana, aussi ses privations et ses pertes. Lorsqu’il le mérite, l’homme donne en charité ce qui fut décrété comme perte. Lorsqu’il ne le mérite pas, il perd ce même montant en amendes, impôts, médecins, dégâts, etc. On rapporte l’anecdote de rabban Yohanan ben Zakhaï qui, à l’issue de Yom Kippour, vit en rêve le tribunal céleste décréter que ses neveux devaient perdre cette année, la somme exacte de sept cent dinars. Que fit-il ? Dans le courant de l’année, rabban Yo’hanan visita ses neveux à plusieurs reprises et à chaque fois, il réussit à les convaincre de donner pour de bonnes causes. Il arriva à récolter presque toute la somme, sauf dix-sept dinars qu’il n’eut pas le temps de prendre. La veille de Yom Kippour, un fonctionnaire de l’Empereur se présenta à la maison des neveux avec l’ordre de s’emparer de dix-sept dinars. Après le départ du fonctionnaire, les neveux de rabban Yo’hanan suspectèrent les employés du fisc de convoiter leur argent et ils craignirent qu’ils reviennent bientôt les harceler. Lorsqu’ils firent part de leurs inquiétudes à leur oncle, rabban Yo’hanan les rassura : “N’ayez crainte ! Les dix-sept dinars leur suffisent ; vous n’aurez pas besoin de payer un centime de plus”. Ses neveux l’interrogèrent : “Comment le sais-tu ? Es-tu en relation avec les gens du Trésor public ou es-tu prophète ?” Rabban Yo’hanan leur répondit : “Je n’ai aucun lien avec le Trésor public et je ne suis ni prophète ni fils de prophète, mais je suis en relation avec le Responsable en chef, le Saint béni soit-Il. Par le biais d’un rêve, je savais déjà depuis le début de l’année combien d’argent vous deviez perdre et vous avez donné presque toute la somme aux bonnes oeuvres. Seulement dix-sept dinars sont restés que je n’ai pas eu le temps de recueillir, et le Trésor public a terminé le travail. Sachez que si je n’avais pas collecté votre argent pour des bonnes causes, vous auriez dû payer au fisc l’entière somme de sept cent dinars contre votre gré avec le sentiment amer de gaspiller votre argent. En revanche, vous avez eu le mérite de faire don de cet argent pour de bonnes raisons ; vous avez récolté le double en récompense de votre charité, et il est certain que vous vous enrichirez, car les actions de celui qui ouvre sa main et fait la charité, sont bénies”. Ses neveux se désolèrent des efforts que leur oncle prodigua pour eux toute cette année. Ils lui dirent : “Cher oncle ! Pourquoi nous as-tu caché ce décret, depuis le début ? C’est dommage d’être venu chez nous si souvent pour nous persuader de donner notre argent à la charité. Si tu nous avais dis que nous devions perdre sept cent dinars, nous t’aurions donné toute cette somme au début de l’année”. Raban Yo’hanan leur dit : “J’ai voulu que vous donniez en l’honneur des Cieux

(léChem Chamaïm), et non parce que tel était le décret”. Ses neveux le remercièrent et puisque chaque année il est décrété combien chacun doit perdre, ils s’engagèrent à saisir chaque occasion pour donner le maximum à la charité, sans perdre leur argent bêtement et faire profiter des étrangers. Il ressort de tout ceci, que bien souvent l’homme est contraint de payer des amendes, pour débourser la somme qu’il doit perdre cette année, selon le décret céleste. En effet, dans les Cieux, on tient un compte exact des dettes de chacun et on fait en sorte que l’entière somme décrétée soit perdue. Lorsque l’homme le mérite, il donne cet argent aux bonnes oeuvres et il est sauvé du chagrin des amendes, car l’essentiel demeure l’accomplissement du grand commandement de la charité, qui sans nul doute, lui épargne beaucoup de douleurs et de souffrances. L’expiation des fautes A part le décret du tribunal céleste à chaque Roch HaChana sur les pertes monétaires, il peut arriver, quelquefois, que d’autres pertes soient fixées pour l’expiation des fautes. Ici aussi on a le choix, soit donner cet argent à la charité, de bon coeur, avec joie et par la même occasion, mériter l’expiation de ses fautes et accomplir le commandement de la charité, soit de perdre cet argent contre son gré, avec amertume et ce sera son expiation. Comme le rapporte la Guemara (Baba Batra 9a) : “Rabbi Elazar dit : A l’époque du Temple, l’homme faisait une donation et ses fautes étaient expiées. A présent, s’il fait la charité, c’est bien, sinon les idolâtres viennent et prennent l’argent de force”. De tout ce qui précède, l’homme doit apprendre à ouvrir la main et à chercher sans cesse des occasions pour donner de grosses sommes, car il est probable que cet argent devait être perdu de toute façon. Au lieu de le perdre en dégâts, impôts, amendes et divers désagréments, il mérite d’accomplir un grand commandement, de soutenir des étudiants de la Tora, les pauvres qui le méritent, de propager la connaissance de la Tora, de la foi et de la crainte d’HaChem par la diffusion de livres et d’enregistrements, et ses fautes seront ainsi expiées. Par conséquent, lorsque le conducteur commet une infraction de la route et qu’il est arrêté par un agent de la circulation, de suite il doit examiner s’il s’est acquitté de son devoir de donner la dîme ce mois-ci, s’il donne assez d’argent pour la charité, etc. Qu’il s’engage à donner une grande somme pour la charité et qu’il dise clairement : Je m’engage à donner tant et tant. Donner pour la charité est une grande chose, car même si dans les Cieux on n’a pas jugé cet homme pour l’insuffisance de ses dons, mais qu’il a été arrêté pour une autre raison, la charité qu’il s’engage maintenant à réaliser, fait déjà pencher le jugement du tribunal céleste en sa faveur. Immédiatement après son acquittement, tout se transforme en bien pour lui dans ce monde ci : il est sauvé des amendes à payer, de montrer son permis de conduire, de la menace d’un procès et d’autres punitions à venir.

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Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch

L’accusateur devient l’avocat de la défense L’homme assis au banc des accusés dans un tribunal éprouve sa foi et doit se conduire selon les trois règles de la foi. Il doit savoir qu’il y a un jugement contre lui dans les Cieux, peu importe s’il n’est pas coupable et que selon les lois du pays il doit être innocenté, où qu’inversement il soit coupable et n’a aucune chance d’être disculpé. De toute manière il doit se repentir, car on lui signifie par de lourdes allusions, qu’il est jugé dans les Cieux. L’accusé doit savoir que le verdict de son procès est rendu dans les Cieux et qu’au moment où il est jugé par un homme de chair et de sang, il est aussi jugé au tribunal céleste selon ses mérites et ses créances et que le verdict céleste est placé dans le coeur du juge terrestre, pour le bien comme pour le mal, que D. nous en préserve. Avant de se rendre au tribunal, et bien qu’il utilise des moyens concrets, comme l’engagement d’un bon avocat, etc. l’homme croyant sait qu’il est impossible de tromper le tribunal céleste et qu’aucun artifice de l’avocat ne pourra changer le verdict céleste, qui sera aussi le verdict terrestre. Par conséquent, l’inculpé devra surtout se tourner vers le Saint béni soit-Il, qui en dernier ressort, détermine la décision des juges. Lorsque l’inculpé sait que selon les lois du pays, il n’a aucune chance d’être innocenté, il ne sera pas pris de panique pour autant, mais il se tournera vers HaChem béni soit-Il, confessera ses fautes, demandera pardon, regrettera le passé, et s’engagera à rectifier ses actions afin de ne pas récidiver à l’avenir. Bref, il s’efforcera de se repentir le mieux possible, car il n’ignore pas que seul le repentir peut l’aider à sortir innocent du procès. Lorsque l’inculpé sait que selon les lois du pays, il doit nécessairement être blanchi de toute accusation, il ne comptera pas sur cela, mais se repentira de toutes ses forces, car il ignore encore s’il est innocenté par le tribunal céleste. S’il est condamné au tribunal céleste, il le sera aussi au tribunal terrestre, bien qu’il soit sans faute d’après les lois du pays. Par conséquent, il se repentira pour parer à toute éventualité, et dans l’espoir d’être innocenté par le tribunal céleste qui est déterminant. Il va de soi que même lorsque l’inculpé n’est pas entièrement blanchi du jugement, ses efforts de repentir l’aideront d’une façon ou d’une autre à alléger sa peine. Néanmoins, il aura besoin de se préparer moralement au cas où il n’est pas innocenté, car qui sait si son repentir suffira à l’absoudre totalement du jugement d’En-Haut ? Lorsque l’inculpé ne sort pas complètement innocent de son procès, son épreuve de la foi consiste à ne pas faire dépendre le verdict des causes naturelles. Il doit savoir que l’insuffisance d’initiative, l’incapacité de l’avocat, la cruauté ou l’insensibilité du juge, etc. ne sont pas responsables de son échec, mais uniquement l’insuffisance de son repentir. Il doit accepter avec amour le verdict, comme une expiation à ses fautes, et s’efforcer d’augmenter son repentir et ses prières, jusqu’à ce qu’il mérite de sortir de cette mauvaise impasse. Lorsque l’inculpé a mérité de se repentir complètement, il voit de ses propres yeux comment HaChem fait pencher le coeur du juge ou de l’accusateur, pour qu’il devienne son défenseur et le disculpe de toute accusation. L’homme qui se conduit de la manière que nous avons

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décrite, mérite de recevoir la mention ‘excellent’ à l’épreuve de la foi et il jouit de ses fruits dans ce monde : a) il est sauvé de la punition. b) son repentir le renforce dans la foi en HaChem et il est proche de Lui. c) il est sauvé de la médisance, de la colère, de la frustration, de l’amertume, des paroles d’hérésie et du ressentiment et il mérite de connaître la joie et la foi. Il mérite donc ces fruits dans ce monde et bien entendu, le capital est préservé pour le monde futur, où une grande récompense l’attend, ainsi que la proximité de D., parce qu’il a passé l’épreuve de la foi avec succès dans ce monde, rempli de contradictions et de confusion. En revanche, l’inculpé qui manque de foi, pense que le juge décide du verdict, aussi est-il craintif et menteur et ne fait que se plaindre du juge et des témoins. Il ne fait confiance qu’à ses propres efforts, à son savoir-faire ou à celui de son avocat. Il est même probable que son avocat devienne son accusateur, car comme il se repose uniquement sur lui, HaChem béni soit-Il le fera tomber par lui, selon la règle enseignée dans le livre Hovot HaLevavot (Traité des devoirs du coeur) : celui qui fait confiance à qui que ce soit hormis HaChem, est rejeté par la providence divine et placé entre les mains de l’objet de sa confiance. Cet homme échoue dans l’épreuve de la foi, et non seulement il perd la joie qui couronnerait sa proximité avec HaChem, béni soit-Il, mais sa vie est semée d’embûches et de souffrances, à cause de son manque de foi. Nous connaissons le cas de plusieurs personnes qui furent inculpées et qui se conduisirent selon les règles que nous avons énoncées. Le rav, auteur de ce livre, les bénirent pour que le juge devienne lui-même l’avocat de leur défense. Et il en fut ainsi. Ces gens se repentirent, prièrent, demandèrent au Créateur l’annulation du décret, et finalement vinrent annoncer au rav que le juge lui-même prit le rôle de l’avocat et qu’ils furent disculpés par le tribunal. Les responsables Il faut savoir que les responsables en tout genre, qui ont reçu des pouvoirs de régir et de gouverner, comme les policiers, les juges, les enseignants, les officiers de l’armée, les fonctionnaires, etc. sont grandement éprouvés. Lorsqu’ils méritent de surmonter ces épreuves, ils peuvent atteindre de hauts niveaux et une grande récompense, remplir leur mission, et réparer même tout leur passé, sans compter les précédentes réincarnations. Lorsqu’ils échouent, ils entraînent de grands dégâts et de très grandes fautes, dont l’expiation est très difficile. Trois raisons peuvent expliquer ce qui précède : a) Celui qui n’a pas de responsabilité publique et n’est en relation qu’avec quelques personnes, sa famille, ses collègues de travail et d’étude, ne peut être utile ou nuisible qu’à un nombre limité d’individus. Par contre, celui qui remplit une fonction publique, est en relation avec un nombre important de personnes dont la vie dépend directement de ses décisions, de son comportement, etc. S’il remplit ses fonctions honnêtement, il a le mérite d’être utile à un grand nombre et la bénédiction résidera dans chaque domaine de sa vie, le capital lui étant réservé pour le monde futur. Mais

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s’il n’utilise pas ses pouvoirs honnêtement, et qu’il accable ceux qui dépendent de lui, il commet de nombreuses fautes entre l’homme et son prochain. Or, nous savons qu’il est très difficile de réparer de telles fautes, car il est alors nécessaire d’apaiser chaque individu, et il est presque impossible de les retrouver tous et leur demander pardon. Un fonctionnaire se prépare donc une foule d’ennemis et il ne s’étonnera pas de recevoir des coups de tous les côtés, sa vie prenant la forme d’un terrible cauchemar. b) Comme la réussite des gens dépend pour une grande part de sa conduite, une grande responsabilité pèse sur ses épaules. Par exemple, l’attitude du maître envers son élève l’influence - en bien et en mal, que D. nous en garde - pour toute sa vie. La décision subite d’un fonctionnaire travaillant dans un ministère, peut être une aide ou un obstacle. Le verdict d’un juge peut trancher de la vie ou de la mort. Un policier peut tourmenter gratuitement ou sauver la vie des hommes, etc. c) L’homme qui remplit une fonction publique doit améliorer son caractère plus qu’un autre, à cause de ses épreuves nombreuses et variées, qu’il ne peut surmonter qu’avec une conduite irréprochable. En effet, à chaque instant de l’exercice de sa fonction, il peut choisir d’être soit utile soit nuisible, de se conduire avec compassion ou cruauté, que D. nous en préserve ; il peut accorder ou refuser une réduction ou une gratification, etc. ; punir gravement ou légèrement, ou ne pas punir du tout. Il peut se conduire avec civilité ou avec mépris face à celui qui se tient devant lui ; l’ignorer ou l’humilier. C’est pourquoi il doit se conduire, plus que tout autre, avec la crainte du Ciel. Il doit chercher la volonté divine dans chaque décision et savoir que le Créateur le jugera sur tout. La règle générale est la suivante : l’homme qui remplit une fonction d’autorité doit la considérer comme une mission divine et se voir comme un envoyé d’HaChem. Sa mission est donc de servir les gens et de leur être utile, car tel est le sens de sa mission. S’il s’enorgueillit en pensant qu’il

possède ceux qui dépendent de lui, il échouera et sera puni pour cela. Souviens-toi que tu n’es qu’une main extensible d’HaChem. Tu peux choisir d’être une main dure ou une main caressante ; d’être le soutien ou le bâton du Saint béni soit-Il. Comme l’homme bon amène le mérite et le méchant, la punition, sache que lorsque tu affliges quelqu’un, c’est le signe que tu es fautif et que tu as été choisi pour être le bâton. De même, lorsque tu aides quelqu’un, c’est le signe que tu es bon et que tu as été choisi pour être le soutien. C’est pourquoi l’homme qui remplit une fonction publique doit, plus que tout autre, ne pas laisser passer une seule journée sans s’isoler pour se repentir. Il deviendra alors toujours méritant et des Cieux, on le choisira toujours comme soutient. L’homme doit faire son possible pour remplir sa fonction d’une manière positive, sans cruauté, sans ignorer les sentiments humains et à plus forte raison, sans mépris. Au contraire, il doit profiter de sa fonction pour aider et bien faire. Lorsque dans l’exercice de sa fonction il est contraint d’enseigner les bonnes manières ou même de punir, il doit être compatissant et apaiser en exposant les raisons de sa conduite. Tu dois savoir que ta fonction ne te donne aucun droit de transgresser les devoirs entre l’homme et son prochain. Si quelqu’un est blessé gratuitement par ta faute, tu auras beau te repentir et demander mille fois pardon au Créateur, tant que tu n’auras pas apaisé celui que tu as affligé, un accusateur est dressé contre toi dans les Cieux. En revanche, si tu aides quelqu’un et que tu l’entraînes à rectifier ses actions, ta récompense est infinie, car tu influences toutes les générations à venir, etc. Souviens-toi bien de cette règle : il y a au-dessus de toi un oeil qui voit, une oreille qui entend et toutes tes actions sont inscrites dans un livre (traité Avot).

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Le Jardin de la Prospérité d’après Rav Shalom Arouch

Un mariage dans la pureté Autorisation rabbinique Lorsqu’une femme a de réels problèmes de santé, elle peut éventuellement prendre les mesures nécessaires afin d’éviter de se retrouver enceinte. Pour avoir une telle autorisation, une femme doit consulter une autorité rabbinique compétente. Le rabbin doit pouvoir peser le pour et le contre de chaque alternative avant de donner son accord pour justifier une mesure contraceptive. Lorsqu’une femme a reçut l’autorisation d’un rabbin pour empêcher une grossesse, elle doit faire extrêmement attention à suivre d’une façon méticuleuse les indications qu’elle a reçues. Par exemple : si le rabbin a autorisé un traitement – pendant une période déterminée – pour permettre à une femme de ne pas être enceinte, celle-ci doit y mettre fin dès la conclusion de cette période. Dans le cas où un rallongement de cette période semblerait justifier aux yeux de la femme, elle doit en faire part au rabbin et lui demander l’autorisation de le prolonger. Certaines personnes ont déjà pris des mesures préventives sans en avoir demandé préalablement l’autorisation à une autorité rabbinique. Dans leur cas, la première chose qu’elles doivent faire consiste à interrompre le traitement qu’elles suivent ou à subir l’opération chirurgicale nécessaire pour revenir à la situation dans laquelle elles se trouvaient auparavant. Les personnes qui ont agit de la sorte doivent savoir qu’elles doivent faire téchouva (se repentir) pour ce qu’elles n’auraient jamais dû faire. Dans certains cas, ce qui a été fait est irréversible. Le traitement médical suivi – ou l’opération chirurgicale subie – a rendu la femme stérile pour toujours. Il est indéniable que la gravité de ce qui a été fait est plus importante que dans les cas où la femme peut changer d’avis et rectifier ses erreurs. C’est pour cela qu’une femme dans cette situation doit impérativement consulter un rabbin compétent afin de déterminer les actions qui permettront éventuellement de se repentir. La pureté sexuelle Lorsqu’un homme agit d’une façon qui empêche sa femme de se retrouver enceinte – en ne laissant pas aller sa semence là où elle devrait aller – il ajoute à la transgression qu’il a déjà commise, celle de la perte inutile de sa semence. Cette transgression fait partie des plus graves de la Tora. De fait, si un homme commet une telle action, cela équivaut à transgresser l’ensemble de la Tora. Contre une telle personne, les décrets divins s’abattent avec dureté, particulièrement dans le domaine des moyens de subsistance ; c’est ce type de personnes qui risquent – plus que les autres – de se retrouver continuellement endettées et de ne pas pouvoir rembourser ce qu’elles doivent. Les lois de la pureté Nous avons déjà dit précédemment que toutes les bénédictions que l’homme reçoit du Ciel dépendent de la qualité de son mariage. Ceci correspond à ce qui est dit dans la Guémara Yévamoth 62a : “Un homme qui n’a pas

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de femme ne peut pas être joyeux, il ne peut pas recevoir de bénédictions et ce qui est plaisant le fuit.” De fait, l'institution du mariage a été fondée dans le but de nous permettre de recevoir des bénédictions du Ciel. Afin que cela se réalise, il est impératif que chaque union soit basée sur les lois de la pureté familiale. Une femme qui se ne rend pas régulièrement au miqvé (bain rituel) – comme l'exige la halakha – commet, et fait commettre à son mari, une interdiction grave. Cette interdiction est écrite dans la Tora d'une façon claire (Lévitique 18:19) : “lorsqu'une femme est nidda (impure), n'approche point d'elle.” Les couples qui ne respectent pas cette règle élémentaire doivent s'attendre à recevoir une punition sévère du Ciel. Dans tous les cas, doivent-ils s'étonner si leur vie est remplie de difficultés, d'échecs et de souffrances ? La première de ces punitions est d'ôter à l'homme son moyen de subsistance et de l'enfoncer dans les dettes. De plus, cette punition concerne seulement le monde présent. Il faut savoir qu'une punition plus grande et plus terrible l'attend plus tard : dans le monde futur, que D-ieu nous préserve. Le mariage ? Le plus tôt ! De nos jours, nous vivons dans un monde où la majorité des personnes pensent qu'avant de se marier, elles doivent entrer dans une “relation d'affaires” avec leur futur conjointe. Ainsi, il est fréquent d'entendre les parents dire à leurs enfants que la chose la plus importante consiste à sortir pendant quelques années avec le futur partenaire possible. Également, selon ces parents, il est important de finir que leurs enfants finissent leurs études, travaillent quelques temps afin d'économiser. Lorsque tout cela aura été fait, on pensera alors à célébrer les noces. Tout cela semble d'une logique imparable. Pourtant, la vérité est différente. De fait, la plupart des personnes qui se comportent de la sorte ne rencontrent pas le succès : les économies qu'elles espéraient faire ne voient jamais le jour et leur couple se fonde sur des bases déficientes et qui – un jour ou l'autre – rencontre l'échec. D'autre part, les personnes qui se marient plus tôt et qui se préoccupent seulement après d'unir leurs efforts pour fonder un couple durable, voient leur tentative souvent couronnée de succès. Ces couples sont ceux qui parviennent à mettre un peu d'argent de côté, à acheter un appartement, des meubles et tout ce qu'il leur faut pour vivre une vie décente. La question mérite d'être posée : pour quelle raison cela doit-il se passer ainsi ? On pense à tort qu'un homme qui n'est pas marié n'est pas pris à la gorge. Cet homme-là – pense-t-on – n'a pas d'hypothèque à rembourser ou de loyer à payer ; il n'a pas à dépenser son argent pour acheter des meubles… De la sorte, on croit qu'il pourra plus facilement économiser son argent et réussir à mettre une certaine somme de côté. Cependant, la réalité nous permet de constater qu'il en va autrement. La raison est que les bénédictions que nous

Kol aYechouot aux familles Beziz, Lugassy, Benita, Chemouny, Chichportiche, Mimoun, Sebag, Bensimon, Halimi, Zira, Atouel, Cayoun, Fitoussi et Coscas


recevons dans ce monde viennent du Ciel. Les couples qui remettent au lendemain leur mariage font face à une dure réalité : celles des transgressions graves et inévitables qu'ils commettent dans le domaine sexuel. Lorsque des personnes s'“unissent” en l'absence de la célébration religieuse et officielle du mariage, du respect des lois de la pureté familiale et de tout ce qui est la “marque” de la vie des couples juifs, ils causent un énorme dégât autour d'eux. Leur punition est rapide à venir et sévère dans sa nature : leur moyen de subsistance leur est ôté, les dettes deviennent leur lot quotidien, les dommages de toutes sortes les accompagnent peu importe où ils vont et ce qu'ils font. Un jour ou l'autre, ces couples font face à une situation à laquelle ils n'avaient jamais pensé devoir s'affronter : la pauvreté et la misère dans les domaines matériel, affectif

et spirituel. D'autre part, les couples qui se sont mariés tôt et qui respectent les lois de la pureté familiale reçoivent des bénédictions sans fin du Ciel. Pour avoir décidé de respecter ce qui est écrit dans la Tora, ces couples reçoivent une richesse d'un type particulier : la joie et le bonheur de suivre la voie d'Hachem ! Ainsi, en dépit de toutes les dépenses auxquelles ils doivent faire face, ils réussissent à mettre un peu d'argent de côté. En quelques années, ils parviennent à acheter un appartement, à vivre d'une façon honorable, à marier leurs enfants, etc. Heureux sont ces couples à qui il ne manque rien et qui réussissent dans la vie : ce sont eux qui avancent dans la bonne direction !

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Dime et école

A. B. C...

Question:

Question :

Bonjour, je donne le Maasser de mes revenus, baroukh Achem, depuis quelque temps. Mais nous avons, bli 'ayin ara', de nombreux enfants scolarisés, et cela devient financièrement, un peu lourd pour nous. Aussi, on s'est posé la question si on pouvait déduire ces frais de scolarités du Maasser ?

Chalom, j'habite en Province et ils se trouvent dans notre synagogue des gens qui ne savent pas lire l'hébreu. Aussi, quand on les faits monter à la Torah, ils ne savent pas suivre et ils écoutent sans rien dire. Je voulais savoir si on a le droit de les faire monter et est-ce qu'on ne cause pas ainsi, qu'ils viennent à prononcer la bérakha de la Torah en vain?

Réponse: Les avis sont diverses et il est certain que vous pouvez utiliser l'argent du Maasser pour payer les scolarités de vos enfants, car, comme cela a été ramené, vous aurez sur qui vous appuyez. Qu'Achem vous envoie une grande parnassa, et que vous puissiez voir de vos yeux ce qui est marqué dans le traité de Bétsa 16a. A savoir que toutes les dépenses de l'année sont prévues dans le Ciel entre Roch Achana et Yom Kippour, sauf l'argent dépensé en l'honneur du chabbat et des fêtes, ainsi que ce qui sera utilisé pour l'enseignement de la Torah pour nos enfants !

Réponse: Vous pouvez faire monter des gens qui ne savent pas lire. Cependant, il est conseillé ensuite de faire monter une autre personne qui lira avec le h'azan en plus du nombre de 'olim habituels. Dans tous les cas, il est bon que le h'azan rappelle aux gens qui montent de lire en même temps que lui à voix basse.

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Braha du Converti

Fais Dodo mon Bébé

Question :

Question :

Bonjour, je me suis converti depuis 2 ans. J'aurais voulu savoir si le matin je dois faire la bénédiction de "chélo 'assani goy".

Est-il vrai que de nombreux rabbins ont interdit de faire dormir un bébé sur le ventre ?

Réponse: Un converti d'après les décisionnaires séfarades, ne récitera pas la brakha de "chélo 'assani goy". D'après la kabbala, il pourra la dire. Enfin, selon le Rama, il dira "ché'assani guer". D'après tout le monde, il pourra dire la brakha sans citer le Nom d'Achem.

Réponse: La réponse à cette question n'a pas de lien direct avec la Hala'ha. Les rabanim nous enseignent qu'il faut suivre les instructions des médecins. Ceux-ci pensent qu'en couchant un bébé sur le ventre, cela peut entrainer, D-ieu nous préserve, la mort subite du nourrisson. C'est pour cette raison qu'il faut suivre les instructions des médecins.

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IDEES CREATIVES - DIY


IDEES CREATIVES - DIY


Etendez-vouz Vayétsé La plupart des gens sont d’accord pour dire que le cerveau est un outil très performant. Cependant, ils ne sont pas tous d’accord sur la manière et le moment de l’utiliser. Certains disent : «J’utilise ma tête pour les défis matériels et physiques que me lance la vie : pour conduire mes affaires, écrire un C.V., chercher à acheter une maison, construire un bateau, faire un programme informatique… Tout cela fait partie des choses pour lesquelles le raisonnement et la logique sont des outils indispensables. Mais quand il s’agit de ma vie spirituelle, intellectuelle, de mes convictions religieuses, du temps que je consacre à la méditation et à la prière, tout cela ne peut être rationnalisé et jaugé selon les échelles de la logique. Ce sont des domaines où je m’abandonne à mon subconscient, à mon intuition.» D’autres empruntent une approche diamétralement opposée : «Au contraire, arguent-ils, l’aspect spirituel de la vie est celui où le guide de l’intellect est le plus nécessaire. C’est justement parce qu’il est spirituel et subtil qu’il est le plus vulnérable à la falsification. En ce qui concerne mes entreprises matérielles, je peux me laisser conduire en pilotage automatique. De plus, je ne considère pas que ce soit si important pour moi. Si je ne réussis pas dans ce domaine, ce n’est pas la fin du monde. Mais dans ma vie spirituelle, ce qui est essentiel pour moi, je ne veux pas d’erreurs. Là, je soumets chacune de mes actions, chacune de mes pensées et chacun de mes sentiments à l’outil le plus précieux que je possède : mon intellect.» Qui a raison, qui a tort ? Selon un Midrach fascinant à propos des habitudes de sommeil de Yaakov, tous ont tort. Dans le chapitre 28 de Béréchit, nous découvrons la manière dont Yaakov, voyageant de la Terre Sainte à ‘Haran, passa une nuit au Mont Moriah (le Mont du Temple) : «Il arriva à ce lieu ; il y dormit, car le soleil s’était couché… et il s’étendit en ce lieu.» Comme nos Sages ne cessent de le répéter, la Tor ah ne contient pas un seul mot, pas une seule lettre qui soient superflus. Dès lors, quel est le sens de cette phrase qui paraît redondante : «et il s’étendit en ce lieu» ? La Torah nous a déjà dit qu’il «y dormit». Quel message recèlent ces mots apparemment inutiles? Le Midrach commente : «Dans ce lieu, il s’étendit car pendant les quatorze années où il s’était caché dans la maison de Ever, il ne s’était pas couché… Dans ce lieu, il s’étendit car pendant toutes les vingt années qu’il allait passer chez Lavan, il ne se coucherait pas.» Cette nuit-là, la nuit que Yaakov passa dans le lieu le plus saint du monde, était encadrée par les périodes les plus intensément spirituelles et les plus intensément matérielles de sa vie. Pendant les quatorze années précédant cette nuit, Yaakov avait été enfermé dans la maison de son maître Ever (l’arrière arrière petit-fils de Noa’h), consacrant chaque seconde de son temps à la quête de la sagesse divine. Les vingt années qui devaient suivre cette nuit, Yaakov allait travailler sous les ordres du fourbe Lavan, son oncle, s’occupant de son troupeau et amassant une fortune pour lui-même. Selon son propre témoignage, son implication dans son travail était telle que «le sommeil a fui mes yeux» ( Beréchit :31 :40) Mais durant cette nuit-là qui s’interposa entre ces deux

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périodes et les joignit, Yaakov «s’étendit». Une personne couchée place sa tête et le reste de son corps au même niveau. Ainsi, il abandonne l’avantage le plus important de l’homme sur toutes les autres créatures vivantes : le fait que chez l’être humain, la tête est positionnée au-dessus du corps. Parce que, comme l’enseigne la ‘Hassidout, la stature verticale de l’homme est bien plus qu’un simple aspect anatomique. Elle reflète une vérité plus profonde, celle que, dans l’être humain, l’esprit dirige le cœur, la tête est le maître de la personne physique. Cela, écrit Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi dans le Tanya, est la nature «innée» de l’homme. Une personne qui se laisse diriger par ses émotions et ses instincts est une personne qui a renoncé au trait le plus important de son humanité, à la propriété la plus éminente de l’homme par rapport à l’animal. Là réside, dit le Rabbi, le sens profond du commentaire midrachique selon lequel Yaakov ne s’était pas «étendu» pendant les quatorze années passées chez Ever et les vingt années au service de Lavan. Yaakov nous dit ici que le principe selon lequel «l’esprit domine le cœur» s’applique à tous les domaines de la vie, de l’entreprise la plus spirituelle à l’occupation la plus matérielle, à toutes les occupations de la vie, sauf quand vous êtes sur le Mont Moriah Il existe une vérité plus élevée, une vérité qui transcende la matérialité et la spiritualité, une vérité qui surpasse à la fois l’intellect et l’instinct. D.ieu n’est ni spirituel ni matériel. Il a créé les deux royaumes et est présent de la même manière dans les deux. Il nous a donné les moyens de nous lier à Sa vérité suprême dans les deux domaines. La prière est, par exemple, un canal spirituel pour se lier à D.ieu, alors que le fait de donner la charité en est un chemin matériel. Et Il nous a donné un guide, notre esprit rationnel, avec lequel naviguer dans les deux domaines de la vie. Mais nous avons également besoin d’être liés à la vérité spirituelle plus élevée qui dépasse l’esprit et la matière. En fait, ce n’est que grâce à ce lien que nous pouvons habiter deux mondes si différents et les incorporer tous deux dans notre vie. C’est la raison pour laquelle Yaakov devait passer une nuit au Mont Moriah, site du Saint Temple, lieu de la plus grande révélation de D.ieu à l’homme et du plus grand engagement de l’homme dans son service divin, le lieu où est manifeste la vérité divine essentielle. Seule une rencontre au Mont Moriah peut établir un pont entre «les années Ever» et les «années Lavan». Seule une rencontre au Mont Moriah peut placer nos entreprises spirituelles et nos quêtes matérielles dans la même vie, les faire cohabiter harmonieusement et même se nourrir mutuellement et imposer les mêmes critères d’intégrité dans les deux. Mais sur le Mont Moriah, il n’y a ni lois ni outils. Vous ne pouvez saisir ni comprendre, vous ne pouvez ni rationnaliser ni expérimenter. Vous ne pouvez que vous y abandonner. Vous ne pouvez que vous y étendre. Nos moments correspondant à l’expérience du Mont Moriah sont extrêmement rares. Pour Yaakov, une nuit seule suffit pour trente-quatre ans. Mais ce qui est important n’est pas le nombre de leur occurrence et leur durée mais le fait que leur influence imprègne tout ce que nous faisons.

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Une femme qui sort Vayichla’h

« Et Dina, la fille de Léa qu’elle avait donnée à Yaakov, sortit voir les filles du pays. Et Ch’hem, le fils de ‘Hamor le ‘Hivite, prince du pays, la vit et il l’enleva… » (Béréchit 34:1-2) Dans le trente-quatrième chapitre de Béréchit, nous lisons l’enlèvement de Dina, le complot de ses frères pour neutraliser le peuple de Ch’hem, son sauvetage et la destruction de la ville. Nos Sages notent que dans le verset qui ouvre le récit, la Torah introduit Dina comme étant la fille de Léa. On ne se réfère pas à elle en tant que “fille de Yaakov” ni en tant que “fille de Yaakov et Léa”, ni même en tant que “fille de Léa et Yaakov” mais comme “fille de Léa qu’elle avait donnée à Yaakov”. Rachi explique: “Parce qu’elle sortit, elle est appelée la “fille de Léa”. Car [Léa] également était une femme qui sortait, comme il est écrit: “Et Léa sortit pour l’accueillir” (Béréchit 30 :16). En ce qui la concerne, il a été dit: “Telle mère, telle fille”. A première vue, cela paraît constituer une critique des comportements de Léa et de Dina. La caractéristique d’une femme juive est sa discrétion dans son vêtement et dans son comportement comme cela s’exprime dans le verset (Psaumes 45:14) “Toute la gloire de la fille du roi se trouve dans l’intériorité”. Une jeune fille juive, semble impliquer Rachi, n’a pas à sortir visiter les filles d’une terre païenne; quand elle le fait, elle ne se comporte pas comme la fille de Yaakov, mais comme sa mère, connue pour s’être, à certaines occasions, avancée à sortir de son propre gré. Pour la fille du roi, quitter son sanctuaire intérieur, c’est s’exposer à toutes sortes de rencontres dangereuses, comme le démontre tragiquement l’histoire de Dina. Cependant, cela ne peut être l’intention de Rachi car cela va a contrario de ce qu’il écrit dans son commentaire dans un verset précédent. Quelques chapitres plus tôt, lorsque Yaakov se prépare à la rencontre avec son frère impie Essav, nous lisons: «Et Yaakov prit ses deux épouses, ses deux servantes et ses onze fils et il traversa le gué de Yabok» (Béréchit 32:23). Et Rachi de demander: et qu’en est-il de sa fille? « Où était Dina? «Yaakov l’avait placée dans une caisse et l’y avait enfermée de peur qu’Essav ne jette ses yeux sur elle. Pour cela, Yaakov fut puni car s’il ne l’avait pas cachée de ses yeux, peut-être l’[Essav]aurait-elle ramené sur le bon chemin. [La punition fut qu’]elle tomba entre les mains de Ch’hem. » En d’autres termes, c’était le fait que Yaakov avait isolé Dina, et non les sorties de Léa et de Dina, qui fut la cause de la détresse de Dina. Elle n’aurait pas dû être cachée des yeux d’Essav. Sa rencontre avec le monde « grand et méchant » n’aurait pas dû être empêchée ; en fait, elle aurait été positive. Yaakov craignait qu’elle ne soit corrompue par son mauvais oncle; il aurait dû réaliser qu’avec ses solides bases morales et son intégrité absolue, elle était plutôt prête à influencer positivement Essav. Il est assez intéressant, d’observer également ici une relation mère-fille. La Torah (Béréchit 29:17) nous dit que “les yeux de Léa étaient faibles”. Rachi explique qu’ils étaient faibles à cause des pleurs. Elle pleurait en pensant qu’elle serait la destinée de Essav. Car tout le monde disait : Rivka a deux fils et Lavan a deux filles; l’aîné, Essav, est destiné à la fille aînée (Léa) et le cadet (Yaakov) à la fille plus jeune (Ra’hel). Et cela était bien plus qu’une spéculation publique ; selon le Midrach, ces mariages avaient été ordonnés dans le ciel. Mais les prières pleines de larmes de Léa

changèrent le décret divin et les deux sœurs furent mariés au fils le plus jeune et juste parfait. Mais Léa était l’âme-sœur potentielle d’Essav. Si elle-même ne s’était pas sentie la force de relever le défi de faire face à son impiété, sa fille et héritière spirituelle, Dina aurait pu servir d’instrument pour la rédemption d’Essav. C’est là le sens plus profond de l’adage “telle mère, telle fille” relevé par Rachi. Nos enfants héritent non seulement de nos traits visibles mais aussi de nos potentiels irréalisés. Physiquement, une mère aux yeux bruns peut transmettre à son enfant son potentiel pour des yeux bleus, hérités de sa mère à elle mais dormant dans ses gènes. Spirituellement, un parent peut donner à son enfant l’aptitude de parvenir à ce qui chez lui, le parent, n’est rien de plus qu’un potentiel subtil enfoui dans le plus profond de son âme. Ainsi, la sortie de Dina, pour faire connaissance avec les filles du pays, était parfaitement en harmonie avec les talents uniques de sa mère. Son exposition à un environnement étranger n’aurait pas affecté sa féminité juive, sa gloire intérieure de fille du roi. Au contraire, elle était née avec le rôle d’une femme juive qui sort pour servir de source de lumière à son entourage sans pour autant compromettre sa discrétion et son intériorité. Mais c’est plutôt la tentative de Yaakov de l’enfermer qui suscita le désastre. En sortant vers “les filles du pays”, Dina était réellement la fille de Léa, au sens positif. Elle n’était pas la fille de Yaakov, car Yaakov avait hésité à exploiter sa nature extravertie. Extérioriser l’intériorité Il s’agit ici d’un message pour les femmes de toutes les générations. La Torah considère l’homme et la femme comme ayant été pourvus par le Créateur de caractéristiques et de rôles spécifiques. L’homme est un conquérant, chargé de transformer un monde souvent hostile qui lui résiste. A cette fin, il a été doté d’une nature extravertie, agressive, une nature qu’il se doit d’utiliser en adéquation avec la guerre qu’il mène pour la vie, la guerre contre les aspects négatifs du monde extérieur, la guerre pour libérer tous les éléments positifs et toutes les opportunités positives, captives dans les coins les plus spirituellement déserts de la Création divine. La femme est diamétralement son contraire. Sa nature intrinsèque est de non-confrontation, d’introversion et de discrétion. Pendant que l’homme combat les démons de l’extérieur, la femme cultive la pureté de l’intérieur. Elle est le pilier de son foyer, la nourricière et l’éducatrice de la famille, gardienne de tout ce qui est saint dans le monde de D.ieu. Toute la gloire de la fille du roi est intériorité. Mais cela ne signifie pas qu’elle doive rester enfermée. La femme joue également un rôle qui dépasse les limites de son foyer, qui touche les plus étrangères des filles et les plus païennes des terres. Une femme qui a été bénie de l’aptitude et du talent pour influencer ses sœurs peut et doit “sortir”, laissant périodiquement son havre de sainteté pour atteindre ceux qui ont perdu leurs racines et le sens de leur vie. Et quand elle le fait, elle n’a pas besoin et ne doit pas emprunter l’apparence guerrière de l’homme. La confrontation et la conquête ne sont pas les seules approches du monde extérieur; il existe aussi une démarche féminine, une voie douce, discrète et empathique pour extraire le bon du mal qui rage à l’extérieur. La confrontation est souvent nécessaire mais souvent aussi inefficace voire nocive. Le combat le plus féroce a aussi besoin d’une touche féminine – celle de la femme tournée vers l’extérieur.

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Reouven et Yehouda Vayéchèv Dans les bénédictions qu’il donna à ses enfants avant de quitter ce monde, Yaakov assigna à chacun d’eux une tâche particulière dans la formation du Peuple Juif. Les douze fils de Yaakov devinrent les douze tribus d’Israël dont toutes les vocations individuelles réalisent la mission d’Israël. A Yehouda, le quatrième fils de Yaakov fut confié le rôle de souverain et dirigeant, dans les mots mêmes de Yaakov: “le sceptre ne quittera pas Yehouda, pas plus que la plume du législateur ne quittera ses descendants; devant lui les nations se soumettront jusqu’à la venue de Chiloh”. Depuis le Roi David, tous les dirigeants légitimes du Peuple Juif : les rois, les nessiim (les princes), les exilarques, et ce jusqu’à Machia’h, ont appartenu et appartiendront à la tribu de Yehouda. Par le droit, la souveraineté aurait dû appartenir à Reouven, le fils aîné de Yaakov. Mais Yehouda avait péché contre son père, perdant de ce fait son droit qui fut alors transféré à Yehouda. Pourquoi Yehouda ? Nos Sages identifient deux qualités qui lui valurent la position suprême en Israël : a) Quand les autres fils de Yaakov complotèrent pour tuer Yossef, Yehouda sauva sa vie: « Quel bienfait tirerons-nous en tuant notre frère et en couvrant son sang? » argua Yehouda, « vendons-le aux Ismaélites et ne lui faisons pas de mal de nos propres mains, car il est notre frère, de notre chair ». Les autres acceptèrent et Yossef fut sorti du puits infesté de serpents dans lequel il avait été jeté. Puis il fut vendu comme esclave. b) Yehouda reconnut publiquement sa culpabilité dans l’épisode avec Tamar, sauvant ainsi de la mort elle-même et les deux fils qui allaient lui naître. Il semblerait toutefois que Reouven ne fut pas moins vertueux que Yehouda. En fait en relation à ces deux domaines, les actes de Reouven furent plus grands et ses intentions plus pures. En ce qui concerne le complot pour tuer Yossef, ce fut Reouven qui sauva le premier la vie de Yossef en suggérant à ses frères qu’au lieu de le tuer, il était préférable de le jeter dans le puits. Comme l’atteste la Torah, il agit ainsi “pour le sauver de leurs mains et le rendre à leur père” (Reouven ignorait que le puits était rempli de serpents et de scorpions). La Torah témoigne également que Reouven n’était pas présent lorsque Yossef fut vendu et relate son choc lorsqu’il ne le retrouva pas dans le puits alors qu’il était revenu l’en sortir, et ses reproches à l’encontre de ses frères pour l’acte qu’ils venaient de commettre. Yehouda, quant à lui, ne fit que suggérer une façon plus

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profitable de se débarrasser de Yossef (la Torah n’évoque pas d’intentions cachées de sa part) et fut responsable de la vente de Yossef comme esclave. En fait plus loin, nous voyons les autres frères accuser Yehouda “C’est toi qui nous as dit de le vendre. Si tu nous avais dit de le ramener [à la maison] nous t’aurions écouté” (Rachi Beréchit 38:). En ce qui concerne la pénitence publique de Yehouda, là encore il avait été surpassé par Reouven. Reouven admit également qu’il avait péché et s’en repentit. Mais alors que Yehouda se trouvait devant le choix d’admettre sa responsabilité ou de causer la disparition de trois vies innocentes, dans le cas de Reouven, il ne devait affronter aucun dilemme semblable. Plus encore, sa pénitence ne s’interrompit pas avec la reconnaissance unique de sa culpabilité mais continua à consumer son être tout entier pendant de nombreuses années. En fait, la raison pour laquelle Reouven n’était pas présent lors de la vente de son frère Yossef, neuf années après son méfait contre son père, était qu’“il était occupé, vêtu d’un sac [habit de deuil] et jeûnait”. Le Rabbi explique qu’en ce qui concerne les qualités personnelles, Reouven dépassait, en effet, Yehouda, à la fois dans la pureté de ses intentions à l’égard de Yossef, et dans l’intensité de sa repentance sur ses manquements. Mais Yehouda fut celui qui dans les faits sauva Yossef, alors que Reouven sans le vouloir l’avait mis en danger mortel. Dans le même esprit, la repentance de Yehouda sauva trois vies alors que les remords de Reouven n’aidèrent personne ; en fait s’il n’avait pas été préoccupé de son sac de deuil et son jeûne, il aurait pu empêcher que Yossef soit vendu en esclavage. En fait, Reouven garda ses droits de fils aîné de Yaakov pour tout ce qui le concernait en tant qu’individu. Mais il perdit son rôle de chef en négligeant les préalables essentiels pour cette fonction. Pensant que dans l’instant Yossef était en sécurité, il se précipita pour s’occuper de ses propres prières et de sa pénitence, oubliant que se soucier de son prochain doit toujours prendre la priorité sur ses propres aspirations, quelque pieuses qu’elles soient. Alors que Reouven pria et jeûna, Yehouda agit. Yehouda gagna la fonction de chef d’Israël en reconnaissant que lorsque l’autre est dans le besoin, a besoin de nous, nous devons mettre de côté nos considérations et nos préoccupations personnelles et nous impliquer. Même si nos motivations manquent de perfection, il est des situations où l’on ne peut se permettre d’attendre.


Les 7 vaches grasses

Mikets L’un des détails importants, mais peu analysé, du célèbre rêve de Pharaon (où il vit sept vaches grasses se tenir près de sept vaches maigres et ces dernières dévorer les premières) est le fait que toutes les vaches étaient au départ ensemble sur la rive du fleuve. En d’autres termes, les quatorze vaches existaient simultanément dans ce rêve, ce qui est contraire à la réalité des faits où sept années de famine succédèrent à sept années de plénitude (ce qu’exposa Yossef dans son interprétation). C’est la raison pour laquelle les sages de Pharaon, qui avancèrent toutes sortes d’interprétations fantaisistes à son rêve (par exemple «sept filles naîtront de toi et sept filles mourront»), n’acceptèrent pas la version qui les frappait en pleine face. Quand les vaches sont-elles grasses ? Quand les récoltes sont abondantes ! Et quand les vaches sontelles décharnées ? En temps de famine. Et il en va de même pour les épis de blé (sujet du rêve suivant de Pharaon). Quoi de plus évident ? Mais Pharaon avait vu les vaches grasses et les vaches maigres brouter ensemble. Il est impossible d’avoir des années d’abondance et des années de famine en même temps, disaient les sages. Les rêves doivent avoir un autre sens, quelque chose de moins évident, de plus métaphorique. Le génie de Yossef fut de comprendre que non seulement les rêves de Pharaon annonçaient les événements à venir mais donnaient également la clé pour y faire face : ils disaient à Pharaon de faire en sorte que les sept années d’abondance coexistent avec les sept années de famine. Quand Yossef instruisit Pharaon sur la manière de se préparer à la famine annoncée, il n’offrait pas un conseil qu’on ne lui avait pas demandé : ce conseil faisait partie intégrante de l’interprétation du rêve. Si tu gardes le surplus de la récolte des années de richesse, disait Yossef, alors les sept vaches grasses seront toujours présentes lorsque sortiront de la rivière les sept vaches maigres et ces dernières auront de quoi manger. Les Maîtres de la ‘ Hassidout notent que le premier exil du Peuple Juif se produisit dans une brume de rêves. Les rêves de Yossef, les rêves du palefrenier et de l’échanson et les rêves du Pharaon conduisirent Yossef, puis toute sa famille, en Egypte où ils allèrent subir l’exil, l’esclavage et les persécutions jusqu’à leur libération par Moché, plus de deux cents années plus tard. Il est à noter que l’exil précédent de Yaakov à ‘Haran avait également commencé et terminé par des rêves. Car l’exil est un rêve : un état d’existence parcouru de métaphores obscures, d’excès terribles et d’impossibilités rationnelles. Un état dans lequel les vaches grasses et les vaches maigres vivent ensemble, dans lequel une vache peut même être simultanément grasse et maigre. L’exil est un lieu où une économie florissante est à la fois une bénédiction et une malédiction, où le courant de liberté qui bouillonne révèle en l’homme le meilleur et le pire, où les outils de la technologie moderne apportent la connaissance et l’abomination, où nous sommes saturés de spiritualité et en même temps spirituellement pauvres. Mais il existe une solution à ce désordre cosmique. Ecoutons parler Yossef (Pharaon lui-même reconnaît un bon conseil !). Ne fuyons pas le rêve, ne lui cherchons pas d’autres explications. Utilisons-le. Si l’exil nous présente le paradoxe des vaches grasses et des vaches maigres, broutant côte à côte sur le bord du fleuve, utilisons les vaches grasses pour nourrir les vaches maigres. Prenons dans le rêvemême la solution. Des miracles aujourd’hui ? Des miracles se produisent-ils aujourd’hui ? Cette question est particulièrement brûlante dans les temps dangereux et

éprouvants que nous vivons. La Bible relate de nombreux épisodes miraculeux. Mais des miracles se produisent-ils encore aujourd’hui ? Selon nos Sages, oui ! C’est aussi ce qui ressort de nombreuses expériences individuelles. Cependant, il nous faut prendre en compte l’idée du Judaïsme selon laquelle il existe différentes sortes de miracles. A un premier niveau, la Nature elle-même présente un élément miraculeux. Un spectaculaire coucher de soleil, l’éclosion d’une fleur ou la naissance d’un enfant peuvent être contemplés comme des événements merveilleux et miraculeux qui révèlent D.ieu comme l’Auteur et le Guide de la Création. Et cependant, comme nous le savons, le soleil se couchera encore merveilleusement demain. Cela fait partie du cycle divin de la vie comme l’éclosion de la fleur et la naissance de l’enfant. A un autre niveau, on peut observer des événements naturels arriver de la bonne façon, au bon moment, faisant partie d’un schéma intérieur et spirituel dans la Création. La victoire juive contre les armées syro-grecques célébrée à ‘Hanouccah appartient à ce type de miracles. Les armées grecques étaient surpuissantes, bien entraînées et armées. Le miracle fut qu’un petit groupe de Juifs dévoués, les Maccabées, purent les défaire. Aujourd’hui aussi, le fait qu’Israël ait survécu depuis 1948, présente une qualité miraculeuse. Oui, nous possédons des soldats dévoués qui savent fabriquer et se servir d’armes sophistiquées. Et pourtant nous n’avons que peu, voire pas, d’amis et faisons face à un ennemi gigantesque et riche. Le troisième niveau de miracle appartient aux événements qui transcendent l’ordre de la Nature. Le miracle de la fiole d’huile de ‘Hanouccah appartient à ce type. De l’huile d’olive suffisante pour un seul jour, brûla huit jours, assez longtemps pour qu’une nouvelle huile soit confectionnée. Cela eut pour effet un degré supérieur de Révélation Divine. C’était en quelque sorte une récompense spirituelle pour le dévouement d’un petit groupe de Juifs confiants dans le fait que le Judaïsme pouvait survivre, envers et contre tout. La Paracha de cette semaine présente une combinaison intéressante des deux dernières catégories de miracles. Il était naturel qu’il y ait des années de plénitude et d’autres de famine. Cependant, le fait que Pharaon fit des rêves dérangeants qui le signalaient et que Yossef put en saisir la clé, apporte un élément surnaturel à l’histoire. Bien plus, la présence de Yossef en Egypte était, nous l’avons dit, le résultat de ses propres rêves, comme nous l’avons vu dans la Paracha de la semaine dernière. Ces rêves avaient éveillé la jalousie de ses frères au point qu’ils l’avaient capturé et vendu comme esclave. En fin de compte, les rêves de Yossef s’avérèrent également révélateurs de l’avenir. Le Rabbi souligne une distinction intéressante entre les rêves de Yossef et ceux de Pharaon. Ce dernier était passif, spectateur, observant les sept vaches maigres dévorer les sept vaches grasses ou les sept épis de blé étiolés avaler les sept épis en pleine floraison. Par contre, dans le premier rêve de Yossef, ses frères et luimême travaillaient dans les champs. Ils faisaient un effort. Et dans le second rêve de Yossef, il s’agissait d’un domaine plus élevé : le soleil, la lune et les étoiles. Que peut-on apprendre de cet épisode ? Pour qu’un Juif puisse accomplir sa mission personnelle dans le monde, un effort lui est nécessaire : un effort juif. La réponse de D.ieu à cet effort est la révélation de domaines spirituels plus élevés, y compris des merveilles et des miracles qui font partie intégrante de notre vie personnelle et de l’histoire de notre peuple.


Chaque Mitsva ou action même la plus insigni-fiante à nos yeux, qu’un juif fait pour l’Eternel roi de l’Univers est aux yeux du ciel immense... Professeur Arthur Milse est l’un des meilleurs cardiologues du monde, il dirige un centre médicale des plus grand au Etats Unis et emploi une très grande équipe de médecins et d’infirmiers. Il raconte que quand il étais enfant, son père décéda et tout le poids de la Parnassa tomba sur sa mère qui, malgré de nombreux efforts dans différentes places de travail, n’arrivait à ramener chez elle que quelques centimes et souvent lui et sa mère allaient dormir le ventre vide. Un matin, raconte t-il, quand il avait dix ans, sa mère lui dit que il ne restait plus à manger à la maison et qu’il devrait aller à l’école affamé, mais lui fit la promesse que à son retour elle lui préparera un repas de roi. A condition qu’elle puisse trouver un travail, et qu’elle y gagne quelque sous pour acheter à son fils et à elle un peu de nourriture. A la récréation Arthur se senti mal, sa faim était insoutenable et de peur de faire un malaise il préféra quémander un peu de pain à manger. Il arriva à un maison où se trouva sur la porte un petit écriteau « ici vit la famille Jackson » après avoir tout doucement taper à la porte de honte, une petite fille de son age lui ouvrit la porte, malgré qu’elle avait le teint pale, elle souriait avec bonté et bienfaisance. De honte Arthur n’osa lui demander du pain et se contenta d’un simple verre d’eau, la petite fille toute gentille lui rétorqua chez nous le matin on boit du lait et couru vers la cuisine pour lui ramener un grand verre de lait et une assiette de gâteaux, malgré la honte il bu le verre de lait et mangea tous les gâteaux, aussi lui demanda son nom pour se souvenir qui l’avait aidé, elle répondit « Roseline Jackson ». Les années passèrent et Arthur excella dans les études au point que au bout de quelques dizaines d’années il devint un cardiologue connu, directeur d’un grand centre médicale. Un jour, en arrivant au bureau il vit un dossier sur

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lequel était écrit le nom « Roseline Jackson », il fût très ému en revoyant ce nom et demanda à une infirmière de lui montrer la patiente. Malgré que de longues années étaient passées, il reconnu la personne qui lui était venu en aide dans sa jeunesse, mais maintenant elle n’allait pas bien du tout, branchée à un appareil respiratoire. Elle ne le reconnu pas et n’aurait jamais pensé que ce cardiologue n’était autre que le petit garçon qui était venu taper à sa porte lui demander de l’eau il y a de cela de nombreuses années. Arthur se renseigna sur son état et informa tout le coeur médicale qu’à partir de cette instant, elle serait sa patiente personnelle, il prit soin de lui administrer les meilleurs chirurgiens, des infirmières toujours à son chevet et que s’il se passe quoi que ce soit le prévenir directement de jour comme de nuit. Quand Roseline alla mieux et demanda la note des frais hospitaliers, elle reçu une feuille ou était écrit tous les soins reçu avec une note montant à 53 000 Dollars, mais à sa grande surprise en bas de la feuille se trouva une phrase écrite à la main : « La note a déjà été payé dans sa totalité il y a de cela de très longues années par un verre de lait et une assiette de délicieux gâteaux.» Nous apprenons de cette histoire comment dans le ciel chaque action qu’un juif fait, aussi petite soit elle; chaque geste de bonté même une seul fois, dans le ciel est vu au microscope dans ses moindres détails et que pour chacun de ces détails on reçoit un salaire immense dans le ciel, dans ce monde-ci et à plus forte raison dans le monde futur. Et c’est ainsi avec chaque action que un juif fait pour l’Eternel Roi de l’univers, on considère cette petite action comme quelque chose de très important tout comme les étoiles dans le ciel, nous paraissent petites mais en réalité elle sont encore plus grande que notre planète.

Rav Moché Ben Moché Chlit’a


La Force d’un acte Lors de la cérémonie de clôture des Terminales il est de coutume dans la même école qu’un des étudiants se lève et fasse un discours à la foule. C'était un étudiant doué et apprécié de tout les élèves, ils avait de très bon résultats scolaire et faisait parti de l'élite de son lycée. L’étudiant commença son discours par une histoire : "Un jour, un garçon qui n’avait pas d’amis et qui n’était pas accepté dans la société, revenait de l'école ses livres à la main en marchant d’un pas pressé. Tout d’un coup, il trébucha sur une pierre et tomba, tous ses livres s’éparpillèrent sur le sol, pendant qu’il les ramassait, vient un autre enfant de la même classe que lui et l'aida à les ramasser, l'enfant était l'un des enfants les plus acceptées de sa classe. Après avoir terminé et rassemblé tous les livres ils ont commencé à marcher ensemble dans la même direction vers leurs maisons, en parlant ils se son découvert pleins de points communs et aussi qu’ils ne vivaient que à quelques ruelles l’un de l’autre et ainsi commença une très forte amitié entre les 2garçons. Cette amitié se poursuivi même derrière les mur de leur école et doucement l’enfant qui n’avait pas d’ami devint lui aussi beaucoup plus accepté dans sa classe grâce à son nouvel ami. Avec les années, il devint de plus en plus populaire et en parallèle ses notes en classes remontèrent. Le garçon réussi à entrer dans la classe des doués, d’obtenir des notes élevées, et de plus tous les élèves l’apprécier beaucoup. L’enfant termina ses 12 années de scolarité avec succès, bien sûr il resta en contact avec son ami qui jadis l’avait aidé à ramasser ces livre ce même jour". L’histoire terminé, il ajouta: "cet enfant qui était tombé, c'était moi, toute ma vie était un gâchis, je n'avais pas d’amis, j’avais des mauvaise notes à l’école, mes parents avaient de gros problèmes d'argent et je ne voyais vraiment pas vers ou aller ma vie, comment je pourrai continuer à vivre de la sorte. Ce jour-là, le jour où je suis tombé, ce jour ou cet ami est venu pour m'aider, ce jour-là je comptais mettre un terme à ma misérable vie, ce jour-là j'avais décidé de me suicider, je n’arrivais plus à voir de lumière au bout du tunnel aucune lueur d’espoir à l’horizon, et même à ce moment-là où je suis tombé, je sentais que tout s’effondrait autour de moi. Mais justement c’est à ce moment précis que vint à moi ce garçon, il m’a souri et m'a aidé à ramasser mes livres, m'a parlé, m’a considéré, je suis rentré chez moi et à la dernière minute, j'ai décidé de me donner encore une chance de continuer ma vie, et tout à coup j'ai vu comment petit à petit tout fonctionné pour moi, je faisais partie de la bande, mes notes ont augmenté, ma vie s’est mit à changer sous mes yeux. Tout ce que je suis devenu aujourd'hui, c'est grâce à cet élève, sinon je ne serais surement pas arrivée là où je suis aujourd'hui sans lui, je ne serais pas vivant aujourd'hui."

Alors que tout le monde était surpris, les parents de cet élève pleuraient de bonheur qu'ils ont un fils qui est un héros qui a sauvé un enfant du suicide. Si ce même élève aurait choisi de ne pas prêter attention à ce garçon qui à fait tombé ses livres en trébuchant sur une pierre probablement cette histoire n'aurait pas eu une fin heureuse. A travers cette histoire nous pouvons voir ce que la puissance de la parole, la puissance d'un peu d'aide,la puissance d’un sourire. Vous pouvez sauver une vie, vous pouvez construire des mondes. Quelle est l'importance de sourire aux autres, combien est il important de recevoir tout le monde chaleureusement. Il est important de se rappeler que nous avons beaucoup de pouvoir sur la société, si nous dirigeons ces forces vers les bons endroits, nous pouvons modifier et créer des mondes ..! "Que D.ieu nous aide pour l’honneur de son Nom"

Rav Raphael Roubin Chlit’a

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Le Secret de la colombe Pour introduire une étude sur le couple juif, il est de circonstance d’évoquer le jour du mariage. Tout le monde sourit, se congratule, la fêtes bat son plein et le jeune couple nage en pleine euphorie. Cette sentence de nos Sages est d’autant plus surprenante (Berakhot 6b) : « Celui qui réjouit les jeunes mariés res-semble à celui qui reconstruit une des ruines de Jérusalem ». Pourquoi compare-t-on le mariage à une reconstruction de ruines et non à l’édification d’un somptueux palais? L’ancien grand Rabbin de Jérusalem, le Rav Betsalel Zolti, explique : Quand on bâtit une nouvelle maison, on est libre d’établir les plans au gré de notre volonté, de décider du nombre de pièces et de la disposition de l’ensemble. Mais quand on reconstruit une ruine, on est limité par les lignes existantes, par la conformation antérieure et ce ne serait pas prudent de tout bouleverser. De la même façon, celui qui se marie devra prendre garde de ne point innover, dans son futur foyer, selon sa propre fantaisie. C’est seulement à l’image de la reconstruction de la ruine, en suivant le plan originel, la Tradition sacrée de nos ancêtres, que toute maison juive se maintiendra. En récitant les chéva berakhot, alors que le couple se trouve sous le dais nuptiale, nous faisons allusion aux premières noces historiques. Nous souhaitons aux nouveaux mariés d’atteindre la sainteté et le bonheur qu’ont connus Adam et Eve au Gan Eden (paradis). Il est intéressant de connaître tous les détails de cet événement extraordinaire qu’a été la sanctification de l’union du premier couple. Un grand plongeon dans la mer du Midrach nous fera découvrir le film de cet instant unique. Il est rapporté dans Midrach (Beréchit Rabba 17, Pirké Derabbi Eli’ézer 12 et autre) : Dix ‘houpot furent dressées dans le Gan Eden de telle sorte que chacune était accolée légèrement à la suivante. Les piliers étaient en or pur et le dais nuptial était brodé artistiquement de fil d’or et incrusté de diamants et de pierres précieuses qui brillaient de l’éclat du soleil. Le Saint-béni-soit-Il , tenant Eve par la main, lui a fait traverser toutes les ’houpot jusqu’à ce qu’elle rejoigne Adam qui se trouvait à l’intérieur de la dixième. Heureux le fiancé dont le Roi Lui-même est le garçon d’honneur. Il nous est dévoilé, dans les Otiot de Rabbi Akiva, que D.ieu Lui-même fit office de Rabbin, bénit le couple et célébra la cérémonie. Les témoins furent l’ange Michaël et l’ange Gabriel. La milice céleste assistait à la noce. Les anges assurèrent la partie musicale en faisant résonner leurs instruments de musique en l’honneur des illustres mariés. C’était un orchestre d’une ampleur sublime composé de chanteurs , de violons, violoncelles, harpes…

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Le soleil, la lune et les étoiles dansèrent devant la Kala (fiancée) comme de petites jeunes filles. Hachem Lui-même dressa des tables de pierre précieuse et les couvrit de met délicieux. (On peut dire que nul n’a fait de restrictions sur la cérémonie afin de réserver un certain budget en vue d’un voyage de noces à Tahiti !) Le premier couple de l’histoire reçut d’innombrables cadeaux d’une valeur inestimable. Les anges invités à ce mariage unique tenaient à apporter les présents les plus précieux du monde. Aussitôt, Adam voulu manifester son respect et sa tendresse à Eve et lui déclara publiquement : « Je m’appel Ich (homme), tu t’appelleras Icha (femme). De la même racine seront nos deux noms afin de proclamer, devant l’univers entier, que nous sommes sur un pied d’égalité. Nous gouvernerons ensemble et partagerons les honneurs et le pouvoir. C’était la première déclaration officielle de l’égalité absolue entre l’homme et la femme. Malheureusement, cet état de fait n’a point perduré. Comment sommes-nous arrivés à une telle dégradation des relation dans le couple ? Tout simplement, nous avons oublié que le mari et la femme doivent formé un bloc, une unité solide, comme Adam et Eve qui ont été créés jumeaux siamois, rattaché par le dos (’Erouvin 18a). Selon un deuxième opinion, Eve fut formée à partir d’une côte d’Adam (la 13ème précise le Targoum Yonathan, Beréchit 2, 21). Il ressort de ces deux interprétations, que l’homme et la femme sont issus d’un même code génétique. Si nous pouvions assimiler parfaitement cette notion révolutionnaire, tous nos problèmes familiaux se trouveraient résolus ! Même de nos jours, mari et femme sont « une seule chair », comme nous allons le révéler en présentant diverses facettes de ce problème. Rabbi Chim’on Bar Yo’haï nous explique que les âmes, dans leur état initial, sont composées d’un élément masculin et d’un élément féminin (Zohar, Tazria’ 43b). Et le Ramban de préciser : « Hachem a fait l’âme de l’homme divisible en deux parties. Il en place une dans ce corps-ci et l’autre dans ce corps-là. Quand elles se réunissent, l’amour initial se ranime ». Le mariage est, en fait, la réunion des deux moitiés d’une âme, merveilleusement adaptées l’une à l’autre. Tout a été orchestré minutieusement par le Maître du monde, à tel point qu’avant la naissance des futurs conjoints le Ciel publie les bans de leur union : « 40 jours avant la conception d’un enfant, une voix céleste décrète : la fille d’untel sera l’épouse d’untel » (Sota 2a).

R. Amar



Une lumière pour toujours Il y a vingt ans, j’ai reçu des bougies de Chabbat de quelqu’un que je ne connaissais pas. Des jeunes filles distribuaient des bougies à toutes les femmes juives qu’elles rencontraient et, bien qu’à l’époque je trouvai cela bizarre, je les acceptai. À la maison, je lus le papier avec le mode d’emploi qui les accompagnait, mais je décidai que ce rite n’était pas pour moi. Après tout, je n’avais jamais entendu le mot « Chabbat » et mon éducation juive s’était résumée en une phrase prononcée par ma grand-mère : « Tu es juive, et c’est tout ce que tu dois savoir ! » Les années passèrent, les bougies avaient été oubliées depuis longtemps quand la même scène se reproduisit : on m’offrit à nouveau des bougies un vendredi. Entre-temps j’avais eu l’occasion de rencontrer quelques Juifs pratiquants et je m’étais familiarisée avec cette coutume. Cette fois-ci, je trouvai que c’était une bonne idée ; je lus attentivement la brochure explicative qui soulignait la beauté, la signification profonde et l’importance de l’allumage des bougies. Ce fut ce vendredi soir que j’allumai les bougies de Chabbat pour la première fois. Un an plus tard naquit ma fille ‘Hanna. Pour elle, ce fut différent : dès le premier vendredi de sa vie, elle observa sa mère qui allumait les bougies de Chabbat. Quand elle fêta son troisième anniversaire, nous adoptâmes la coutume mentionnée dans la brochure : une petite fille de trois ans allume sa propre bougie de Chabbat avec la bénédiction (avec l’aide de sa maman bien sûr !). À cette occasion, je lui achetai un très beau chandelier. Quand l’été arriva, ‘Hanna avait trois ans et demi et avait déjà une certaine expérience. Elle en parlait avec volubilité à son arrière-grand-mère qui était venue de Floride pour quelques mois. ‘Hanna et moi aimions rendre visite à ma grand-mère dans sa maison de vacances le vendredi. La brochure concernant l’allumage des bougies insistait sur l’importance de respecter les horaires afin d’honorer le Chabbat et de ne pas risquer de le désacraliser. C’est pourquoi nous quittions ma grand-mère bien avant l’heure de Chabbat afin d’avoir le temps de rentrer à la maison pour l’allumage. Un vendredi après-midi, nous étions lancées toutes les trois dans une conversation animée quand je remarquai soudain qu’il était tard. Nous étions si bien ensemble que nous n’avions pas vraiment envie de nous quitter, mais dans mon esprit, il ne pouvait en être autrement. Mais à ma grande surprise, ma grand-mère suggéra que nous allumions les bougies sur place dans son bungalow. J’acceptai volontiers et proposai même d’apporter sur place la nourriture que j’avais préparée afin que nous prenions ensemble le repas de Chabbat. Je fonçai en voiture chez moi et rapportai tout ce qui était nécessaire pour le repas. ‘Hanna était impatiente de montrer à sa grand-mère comment elle allumait la bougie en récitant par cœur la bénédiction. Son arrière-grand-mère l’observa,

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fascinée et attendrie, tandis que l’enfant se couvrait le visage de ses petits doigts potelés et chantait la bénédiction avec une ferveur sincère. Prise d’une inspiration soudaine, je proposai à ma grand-mère de l’imiter. Autant que je le sache, elle n’avait jamais allumé les bougies de Chabbat de sa vie. Je fus heureuse qu’elle acceptât. Je posai deux bougies supplémentaires sur le plateau : sans attendre mon aide, elle craqua une allumette, alluma ses bougies et, pleine d’assurance, récita d’elle-même la bénédiction. J’étais stupéfaite : ma grand-mère connaissait donc la bénédiction ? Où avait-elle appris ? Comment se faisait-il que je ne l’aie jamais vue allumer les bougies de Chabbat ? Il était impossible qu’elle soit capable de répéter une phrase entendue pour la première fois de la bouche d’une enfant de trois ans ! Il n’y avait pas de temps à perdre, l’heure avançait. J’allumai mes bougies avec la bénédiction et mes prières silencieuses en faveur de ma famille, de mes amis, des malades, des jeunes gens à marier, des couples sans enfants et de tout le peuple juif. Puis j’interrogeai ma grand -mère. Elle raconta que sa propre mère allumait les bougies de Chabbat, mais avait arrêté quand elle avait eu dix ans. Ma grand-mère se souvenait de la bénédiction si souvent entendue durant son enfance et l’avait reconnue quand ma fille l’avait prononcée. Je n’en fus que plus étonnée : la dernière fois que ma grand-mère l’avait entendue, c’était il y a plus de 70 ans ! Ce souvenir était subitement revenu à sa mémoire. Elle-même n’avait jamais auparavant allumé les bougies de Chabbat et, ce vendredi après-midi, en compagnie de sa petite-fille et de son arrière-petite-fille, elle les alluma pour la première fois de sa vie ! Tout au long de cet été, nous avons continué d’allumer toutes les trois ensemble les bougies de Chabbat. À la fin des vacances, ma grand-mère retourna en Floride : ‘Hanna et moi avons attendu avec impatience l’été suivant pour renouveler cette expérience, mais ce bonheur nous fut refusé car ma grand -mère décéda quelques mois plus tard. Après son décès, je me souvins subitement de ses mots : « Tu es juive, c’est tout ce que tu as besoin de savoir ! » Je réalisai qu’avec cette connaissance de base, toute une vie de foi en D.ieu, d’étude de la Torah, de pratique des commandements et de réflexion m’attendait pour que je parte à sa découverte et que je m’en imprègne. C’est à la mémoire de ma grand-mère que ‘Hanna et moi nous conformons justement à cet héritage identitaire. Il est évident qu’il n’est jamais trop tard pour apprendre et pour accomplir.

Jill K. Lerner - Source : L’Chaim n°1086


Préparation pour Chabbat Un des plus importante Mitsvot que la femme a mérité, c’est l’allumage des bougies de Chabbat et c’est pour cela qu’elle devra faire très attention de ne pas négliger cette mitsva et de ne pas allumer les bougies de Chabbat ou de les allumer après l’entée du Chabbat. C’est une très grande Ségoula qui nous a été rapporté des saints livres que au moment de l’allumage les bougies de Chabbat la femme priera pour ses enfants qu’ils deviennent des érudits dans la Torah et que ses filles mériteront un bon Shidou'h avec lequel elles pourront fonder un foyer cacher; et aussi la femme priera pour elle-même, elle priera pendant ce moment le plus possible. C’est une bonne coutumes que de donner de la Tsédaka juste avant d’allumer les bougies de Chabbat. Il est plus convenable de porter ses habits de Chabbat avant l’allumage des bougies de Chabbat pour recevoir le Chabbat quand la femme est déjà prête. Si il ne reste pas assez de temps pour et s’habiller et allumer les bougies de Chabbat ,elle allumera d’abord les bougies de Chabbat et ira se revêtir des habits de Chabbat tout de suite après. D’après la loi Juive une femme doit allumer minimum 1 seule bougie, mais l’habitude est d’allumé 2 bougies: la première pour la Mitsva de Za’hor -Souviens-toi du jour du Chabbat, et l’autre pour la Mitsva de Chamor Gardes le jour du Chabbat. Il y a des femmes qui ont l’habitude d’allumer 7 bougies pour les 7 jours de la semaine, d’autres 10 en rapport avec les 10 commandements, ou d’autres encore d’allumer un nombre de bougie égale au nombre des membres de la maison. Si une femme a allumer un Chabbat moins de bougies qu’à son habitude elle ne devra pas s’amender de son manque car de nos jours l’allumages des lumières électriques comblera le manque. L’allumage des bougies de Chabbat avec de l’huile d’olive est considérée comme un meilleur choix, même s’il est permis d’allumer avec de l’huile normal s’il n’y a pas d’huile d’olive, il sera même permis d’utiliser l’huile qui est resté dans la poele à frire à condition qu’elle soit propre et limpide. Le Chabbat il sera interdit d’utiliser l’huile restante de l’allumage des bougies qui sera considérée comme mouktsé jusqu’à Samedi soir. Un bol contenant 2 mèches distinctes l’une de l’autre seront considéré comme 2 bougies Il ne faudra pas utilisé des bougies qui valent chère ou une très grosse quantité de bougies pour ne pas enfreindre l’interdit de Bal Tach’hite -ne détruis pas, mais il faudra mettre une quantité d’huile et de bougie qui suffise pour être allumer juste pendant la nuit de Peur d’une coupure du courant électrique. De notre temps, que les bougies de cire allument bien et ont un belle éclairage il sera permis d’allumer directement les bougies avec.

Si maintenant une femme avait l’habitude d’allumer à l’huile et qu’elle veut changer cette habitude pour allumer avec des bougies de cire, si son habitude était car elle pensait qu’il était permis d’allumer que avec de l’huile, il lui sera permis de changé sans faire une annulation de voeux -Atarat Nédarim; mais si elle avait l’habitude d’allumer à l’huile pour des raisons de ’hassidoute elle devra faire une annulation de voeux. S’il n’y a pas d’huile pour 2 mèches il sera permis d’allumer une mèche et une bougie de cire. Si une femme avait l’habitude d’allumer 7 bougies et que elle veut diminué elle devra faire une annulation de voeux à moins qu’elle avait dit Bli Nédère la première fois. Il est bien que une fois par an la femme se fasse une condition que l’allumage des 7 bougies n’est pas un néder et que si elle le désire elle pourra en allumer moins sans devoir faire de Atarat Nédarim. Si il n’y a pas un Chabbat assez de bougies pour allumer comme elle a l’habitude chaque semaine ou qu’elle est invitée et qu’elle n’a allumé qu’une seul bougie, la femme ne devra ni faire Atarat Nédarim ni s’infligé une punition car c’est un cas isolé. Une invitée qui à son habitude d’allumé plus que 2 bougies, n’en allumera pas plus que la maitresse de maison. Si une femme a oublié d’allumé ses bougies de Chabbat elle devra toute sa vie allumé une bougie de plus par Chabbat oubliés mais si elle a laissé les lumières électriques allumées même réglé avec une horloge de Chabbat elle ne devra pas s’imposer cette amende. Si une femme voulait allumer ses bougies de Chabbat à son habitude mais pour une raison qui ne dépend pas d’elle, par exemple : elle était malade à l’hôpital, elle n’a pas pu les allumées et ou que son mari à allumé a la maison à sa place et ou elle a allumé les lumières électrique elle ne devra allumer de bougie en plus les Chabbat qui suivront. Il est permit de mettre de l’eau dans le verre d’huile pour soulever les bougies et ou pour la beauté mais il sera interdit de le faire pour éteindre les bougies. Dans un endroit ou il n’y à ni bougies ni mèches il sera permit d’allumer la lumière électrique et de réciter dessus la bénédiction de l’allumage. La suite avec l’aide de D.ieu dans notre prochain numéro …

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Gardes ta langue !

Science & Torah

Des bénédictions pour ceux qui gardent leur langue

La Libellule

Le ‘Hafets ‘Haïm écrit : Outre toutes les parachiot que nous avons citées qui parlent de l’interdiction du Lachone HaRa, le Saint béni soit-Il a donné une bénédiction spéciale à celui qui se garde de cette faute, et le contraire pour ceux qui disent régulièrement du Lachone HaRa, et à propos desquels il est écrit «maudit».

Les libellules ont un corps allongé, en forme de bâton, qui mesure entre 3 et 10 centimètres. Elles ont quatre grandes ailes membraneuses qui peuvent bouger de manière indépendante. Grâce à cette petite spécialité, elles peuvent faire du sur-place, voler en arrière ou changer rapidement de direction, comme des hélicoptères miniatures ! Elles sont capables de faire des pointes de plus de 90 km/h (avec le taon, elles font partie des insectes les plus rapides).

C’est dans la parachat Ki Tavo (27, 12) : ceux là se tiendront pour bénir le peuple sur le mont Guerizim. Chacune des dix malédictions commence d’abord par une bénédiction pour celui qui se garde de cette faute. C’est pourquoi on a d’abord donné les bénédictions à voix haute pour tout homme d’Israël qui se garde de cette faute, et tout Israël a répondu Amen. Ensuite on a dit : «Maudit celui qui frappe son prochain en secret» (ibid. 24), ce qui désigne l’interdiction du Lachone HaRa, et tout Israël a répondu Amen. Combien il faut se garder de cette faute, qui est maudite de tout Israël! Heureux celui qui s’en préserve, il est béni de tout Israël.

Gardes ta langue ! Jusqu’ou doit aller la pudeur? Comme la pudeur est un sujet extrêmement élevé, dont dépend la protection d’Israël, la difficulté à l’observer est immense. C’est pourquoi toute fille d’Israël doit faire de nombreux efforts pour arriver à la perfection dans ce domaine. De plus, elle doit prier beaucoup, et demander l’aide de son Père du Ciel d’un coeur brisé, pour vaincre les obstacles qui se dressent sur sa route. On raconte l’histoire de la fille du ‘Hatam Sofer, le gaon Moché Sofer zatsal. Un homme s’était épris de sa beauté et la suivait partout où elle allait. Quand elle s’en aperçut, elle rentra chez elle, s’enferma dans sa chambre et éclata en pleurs et en prières. Quand son père sentit ce qui se passait, il lui demanda pourquoi elle pleurait. Elle lui répondit qu’elle suppliait le Créateur de lui prendre sa beauté pour qu’elle ne constitue pas un obstacle pour les gens. Quand son père vit la profondeur de son dévouement, il la bénit que par ce mérite, elle aurait un fils qui éclairerait les yeux d’Israël. C’est ce qui se passa, sa beauté disparut, et elle mit au monde un fils qui devint grand en Israël.

Les libellules ont une tête assez petite, mais de très grands yeux composés de 29 000 lentilles dans chaque oeil : ils lui permettent une vue d'ensemble de près de 360 degrès afin de repérer facilement leurs proies et d’éviter les prédateurs. Les libellules pondent leurs œufs dans l'eau : c'est la raison pour laquelle elles vivent généralement au bord de l'eau, près des mares et des rivières. Les larves de libellule sont des animaux aquatiques. Elles vivent généralement entre 1 et 3 ans, avant d'en sortir pour se métamorphoser. La métamorphose est le moment où la larve de libellule se transforme en adulte. La peau de la larve s'ouvre, et l'adulte en sort. Contrairement à la larve, l'adulte a de grandes ailes, pour lui permettre de chasser dans les airs. L'adulte vit quelques semaines à quelques mois. Les libellules sont des prédateurs carnivores. Aussi bien la larve que l'adulte se nourrissent de petits animaux qu'elles capturent, essentiellement des insectes. L'adulte chasse notamment les mouches et les petits insectes. Les larves sont particulièrement voraces : elles s'attaquent à d'autre larves et insectes aquatiques, mais aussi aux têtards de grenouille et de crapaud, par exemple. Les libellules sont un des groupes d'animaux les plus anciens sur Terre : ils existent depuis des millions d'années. Les libellules ont fait partie des premiers animaux vivant sur la terre ferme, avec d'autres groupes d'insectes, comme les Dictyoptères (blattes, mantes religieuses et termites), et d'autres arthropodes, comme les araignées ou les scorpions. Elles ont notamment vécu au Carbonifère, à l'époque où s'est formé le charbon, et où il y avait beaucoup plus de dioxygène dans l'air, ce qui a permis à certains insectes d'atteindre des tailles géantes. On connaît plusieurs fossiles de libellules de cette époque. Notamment, la libellule géante Meganeura, qui pouvait mesurer entre 60 cm et 1 mètre d'envergure ! Vu sa taille, Meganeura devait constituer un formidable prédateur, à son époque.


Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg

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Merci Hashem Le petit Na'hman était tellement impatient d'arriver à sa destination qu'il ne s'arrêta pas un instant de louer Hachem pendant toute la durée du voyage ! Il remercia Hachem pour lui avoir répondu d'une façon positive à ses prières. Voici ce qu'il dit : “Maître du monde ! Merci beaucoup d'avoir écouté mes prières. Merci à Toi, Hachem ! Je suis maintenant sur le chemin pour aller voir le Tsadiq de Pollnoi. Merci, mon Père qui se trouve dans le Ciel ; merci du plus profond de mon cœur !” Le petit Na'hman réussit effectivement à voir le Tsadiq Ya'aqov Yossef de Pollnoi. Il fut reconnaissant – pour toujours – au Rav 'Haïm Krosner pour l'avoir pris avec lui pendant ce voyage inoubliable.

À la synagogue avec papa Un certain vendredi après-midi, Rabbi Sim'ha – le père du petit Na'hman – se préparait à aller à la synagogue, avant le début du Chabath. Le petit Na'hman s'approcha de son père et lui demanda d'un ton poli : “Cher papa, emmène-moi avec toi à la synagogue. Moi aussi je désire prier et accueillir le Chabath !” “Mais Na'hman,” s'exclama son père, “tu es encore un jeune enfant !” “Papa,” dit Na'hman, “je te promets que je me comporterai bien et que je serai un gentil garçon. En fait, je veux m'asseoir à tes côtés pendant toute la durée de la prière ; de plus, je désire réellement prier Hachem.” “Mon cher fils, comment pourrais-tu prier ? Tu n'as pas encore appris à lire !” Na’hman répondit : “Je parlerai à Hachem, comme tu me l'as appris. Voici ce que je dirai :'Mon Père au Ciel, merci pour toutes les merveilleuses choses que Tu nous donnes. Aide-moi à être un bon garçon, aie pitié de moi afin que je devienne une personne honnête ; bénis ma mère et mon père pour qu'ils soient en bonne santé et aide le peuple d'Israël à retourner sur les chemins de la Tora'.” “Na'hman, ceci est merveilleux !” sourit son père. “Si tu peux prier ainsi, je serais enchanté de t"emmener avec moi à la synagogue.”


COLORIAGE

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UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM Parmi les Kohanime : Yédaya. Hoyariv. Yakhine. ‘Hazarya, fils de H’ilkiya, fils de Méchoulame, fils de Tsadok, fils de Mérayote, fils de Ah’itouv. ‘Hadaya, fils de Yéroh’ame, fils de Pach’hour, fils de Malkiya. Massaye, fils de ‘Hadièl, fils de Yah’zéra, fils de Méchoulame, fils de Michilémite, fils de Imèr. Chémaya, fils de H’achouv, fils de ‘Hazrikame, fils de H’achavya. Bakbakar. Hérèch. Galal. Mataneya, fils de Mikha, fils de Zikhri, fils de Assaf. ‘Hovadya, fils de Chémaya, fils de Galal, fils de Yédoutoune. Bérèkhya, fils de Assa, fils de Elkana. Chaloum. ‘Hakouv. Talmone. Ah’imane. Ah’ième Chaloum Haroch. Chaloum, fils de Koré, fils de Evyassaf, fils de Korah’. Zékharya, fils de Méchélémiya Cho’hèr. Matitya. Yé’hièl.

TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce cœur de pierre et donne-nous un cœur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.

Curry de canard Thai

Dos de cabillaud à la sauce safranée

Ingrédients pour 4 pers: 4magrets de canard, 411ml lait de coco, mini aubergines, mini épis de maïs Pour la pâte : 3 piments rouges frais, 2 tiges de citronnelle , 2 échalotes, 5cm de racine de Galanga (Ginger), 5branches de coriandre, 2gousses d’ail, 2feuilles de citronnier

Ingrédients pour 4 pers: 1kg de cabillaud, arêtes du cabillaud, huile d’olive, sel, poivre, 2 échalotes, 2branches de persil plat, 1pincée de graines de coriandre, 2pincées de safran, 11cl de vin blanc, 11cl d’eau, crème parvé, 2branches d’aneth, 1botte de ciboulette, 1tomate Recette : Préparation de la sauce Pour faire un fumet de poisson, demander au poissonnier de lever l’arête centrale du cabillaud et de la couper en morceaux. Faire revenir ces arêtes avec l’huile d’olive, les échalotes, le persil plat, le coriandre, sel et poivre Mouiller avec 10 cl de vin et 10 cl d’eau Porter à ébullition, réduire et laisser mijoter 10 mn. Filtrer la préparation. Rajouter le safran et laisser infuser. Terminer en ajoutant la crème.

Recette : Préparer une pâte au mortier ou au mixeur avec tous les ingrédients. Faire revenir cette pâte avec une cuillère à café d’huile dans un wok pendant 5 mn. Faire saisir les magrets de canard émincés en lamelles pendant 5 mn. Rajouter sel et poivre. Délayer la pâte avec le lait de coco, porter à ébullition, rajouter les lamelles de magret de canard, les mini aubergines et les mini épis de maïs. Faire mijoter pendant 5 à 10 mn. Conseil: –Servir avec des mini tomates, du poivre frais et une branche de coriandre. – Accompagner de riz thaï cuit à la vapeur. – On peut remplacer le canard par des blancs de poulet émincés.

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Cuisson du poisson Pocher les morceaux de cabillaud (avec la peau) dans une casserole d’eau bouillante pendant 6, 7 mn. Décoration Dresser le poisson dans un plat et verser la sauce dessus. Décorer avec 2 branches d’aneth, 1 botte de ciboulette, 1 tomate coupée en dés. Servir avec du riz basmati et une julienne de légumes.

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Ra’hel Corine bat Nina Ginette Odelia Rahel Bat Marie Ida David Philip ben Odelia Rahel Youda ben H’aya Itskhak ben Smadar Reouven ben Yasmine Sarah bat Myriam Hanna Rahel bat Fanny

Beto’h Kol Holey Ame’ha Israel

Adrien Moche Ben Israel Michael Miriam Mireille Janet Bat Ester Morde’hai ben Juliette Marie Ida bat Juliette H’aya bat Juliette Israel Michael ben Sarah Bougid ben Gazella Fortuna Diamanta bat Garsona Nina Ginette bat Enriette Raphael et Eleazar bnei Tsipi David ben Avraham et Bouba Eliahou Daari ben Ovad

Kol aNéchamot Chééne lahéme mi chéyitpalel Alléhéme véyomar Aléhéme Kadish.

HILLOULOT TSADIKIM 12Kislev : Rav Chlomo Louria le Maharchal 13 Kislev : L’Amora Ravina bere derav Houna 14 Kislev : Reouven - 1er fils de Yaakov Avinou 15 Kislev : Rabbi Yehouda HaNassi 19 Kislev : Rabbi ‘Hai Taib de Tunisie Rav Dov Ber - Le Maguid de Mezritch 24 Kislev : Shimon - 2eme fils de Yaakov Avinou 26 Kislev : HaRav Avraham David - Le Ra’avad Cliquez ICI pour consulter toutes les Hilloulot du mois


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Ségoulot de Hanouccah Hanouka est une fête remplie de différentes Ségoulot et coutumes. Dans cet article, vous découvrirez différentes ‘combines’ pour avoir une tranquillité d’esprit toute l’année, des enfants dans le droit chemin ou encore une meilleure Parnassa. Que se cache derrière les bougies de ‘Hanouka ? C’est le Or Ha-ganouz (la lumière cachée), cette lumière céleste qui était allumée dans le monde au cours des 36 premières heures (Séfer Harokéa’h, Halakhot ‘Hanouka 221). 1. Téchouva Rabbi Na’hman de Breslev appelle ‘Hanouka « La fête de Bikour ‘Holim » - Hachem descend près de ses âmes les plus malades.Les bougies de ‘Hanouka rapprochent l’homme le plus éloigné du monde. Face aux bougies, priez pour tous ceux qui sont abandonnés et qui ont besoin de faire Téchouva ! 2. Tranquilité Hachem donne huit jours de tranquillité d’esprit. L’auteur du « ‘Hévout Yaïr » promet : celui qui s’assoit une demiheure en face de la ‘Hanoukia, observe les bougies ainsi que le bien qui l’entoure, méritera la tranquillité d’esprit toute l’année. 3. Optimiste Le ‘Hida Hakadoch dit : face à la ‘Hanoukia, demandez une seule chose : « Je veux voir le bien qui se trouve dans chaque personne. Donne-moi un bon œil. Je veux voir le bien qui est en moi, voir le bien qui est dans mes épreuves. » Voir la vie avec optimisme est une Ségoula que l’on peut obtenir grâce aux bougies de ‘Hanouka, qui ne le voudrait pas ? 4. Mériter des Miracles Le ‘Hida pleurait du fait qu’il n’avait pas les moyens d’avoir une ‘Hanoukia en argent. On raconte qu’il mettait des verres simples, au centre desquels se trouvait un bougeoir de couleur argenté en tant que Chamach. Avoir la plus belle ‘Hanoukia possible est une Ségoula pour mériter des miracles. 5. Sagesse C’est une Ségoula pour la sagesse et la mémoire, et pour des enfants d’un niveau exceptionnel. 6. Des enfants purs Chaque soir, asseyez-vous et priez face aux bougies… pour la bonne éducation des enfants : 1. Que les enfants n’aient pas honte d’être religieux. Le Rabbi de Slonim disait : « C’est un moment propice pour demander une génération bénie, droite, de Talmidé ‘Hakhamim, craignant Hachem et intègres... Et des filles pudiques, qui aiment la Torah et craignent D.ieu. » 2. Que nous ayons de la satisfaction de nos enfants, car c’est la condition minimale pour faire grandir des enfants qui réussissent et qui illuminent. 3. Que nous sachions ne pas montrer plus d’amour pour un enfant en particulier de la famille par rapport à un autre. 4. Hachem, fais-moi comprendre que dans l’éducation, on ne peut que s’efforcer et espérer les résultats. On allume les bougies, et ensuite on ne fait que les regarder. Je n’ai aucune maîtrise sur le déroulement de leur combustion. 5. Que nous intériorisons le message : « Ein lanou réchout léhichtamèch bahèm » « Nous n’avons pas le droit de s’en servir ». Que nous ne nous « servions » pas des enfants en les oppressant, et d’un autre côté, pas non plus pour recevoir de l’admiration de l’entourage. 6. Que nous méritions d’être un Chamach (serviteur) loyal. Que nous ne nous sentions pas des parents exploités. Un serviteur loyal connaît aussi sa place : je ne suis pas le copain de mes enfants ! 7. « Ha-nérot halalou kodech hèm » « Ces bougies sont saintes ». Que je mérite de voir la profondeur et la sainteté de mes enfants. 7. Protection C’est une Ségoula de dire sept fois à voix haute et la huitième fois à voix basse le verset : « Vihi No’am Hachem Elokénou ‘Alénou Ou-ma’assé Yadénou Konéna ‘Alénou Ou-ma’assé Yadénou Konénéhou » (« Que la bienveillance de l’Eternel, notre D.ieu, soit avec nous ! Fais prospérer l’œuvre de nos mains ; oui, l’œuvre de nos mains, fais-la prospérer »). C’est une excellente Ségoula pour la protection. De même, réciter tout le chapitre 91 des Téhilim (« Yochev Bé-sétèr ‘Elione... »), surnommé le « chant des maux ». Il enlève le mal du corps et de l’esprit, ainsi que le mauvais œil et les peurs. 8. Ecarter le mauvais Le ‘Hida disait : il récitera le psaume 67 avec la forme de la Ménora. C’est une Ségoula pour éviter les mauvais évènements, et cela lui sera considéré comme s’il avait allumé la Ménora dans le Beth Hamikdach. 9. Zivoug La veille de Chabbath qui est aussi ‘Hanouka, lorsque les bougies de Chabbath sont allumées à côté de celles de ‘Hanouka, on demandera à Hachem : « Réjouis-nous d’un foyer parfait » (le Rabbi de Slonim). 10. Avoir des enfants Lors de la huitième bougie de ‘Hanouka, dire : de la même manière que sont allumées ici huit bougies, que j’ai le mérite de circoncire mon fils le huitième jour (le Rabbi de Roujzin). Celui qui doit subir une opération ou doit passer un examen important, prendra sur lui de ne faire aucune Mélakha (travail interdit) au cours de l’un des jours de ‘Hanouka, et il sera sauvé de ce malheur (le Ben Ich ‘Haï). 11. Parnassa Le père du Rambam disait : « On ne doit pas abandonner cette coutume ancienne des beignets frits et enduits de miel, et lorsque le sfeung’ est frit dans beaucoup d’huile, il y aura une bénédiction dans la Parnassa toute l’année. On ne doit pas dénigrer cette coutume, et tout celui qui s’empresse de faire des sfeung’ verra des délivrances.»


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