Directeur : Borei Olam
SOMMAIRE :
Graphiste : Jonathan G.
SPECIAL FETE DES FILLES
Directeur commercial : Rephael G.
Pages 4-5
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LE MOIS DE TEVETH
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Pages 6-9
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LA QUOTI HALAKHIQUE - 10 TEVETH Pages 8 LES 48 VOIES DE LA SAGESSE Pages 10-11 LES JARDINS DE RAV AROUSH Pages 14-19 QUESTIONS AUX RAV Pages 20-21
« Emag FT + Nom & Prénom »
IDEES CREATIVES
Distribution Gratuite : Par Email, SMS WhatsUp et Réseaux Sociaux
Pages 22-23
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VIVRE SON TEMPS Pages 24-27 RABBANIM Pages 28-30 CHABBAT Pages 32-33 FEMME VAILLANTE - LACHON ARA SCIENCE ET TORAH
Avec le Soutien de :
Pages 34
Rav Moshe Ben Moshe chlit’a, Rav Shalom Arush chlit’a, Rav Ron Chaya chlit’a, Rav Yaakov Mazouz chlit’a, Rav Acher Fitoussi chlit’a, Rav David Nacache chlit’a, Yeshiva Or Arachbi, Les Rabanim de Koupat Ha’ir . Et plein d’autres Gdoley aDor...
ENFANTS Pages 36-37 CHEMOT ATSADIKIM - RECETTE HILLOULOT -SEGOULOT Pages 38-40
DEDICASSE : A la réussite de ma femme, et de mes enfants que le créateur m’a donné ainsi qu’à l’élèvation de l’âme de mon père, la réussite de ma mère, ma soeur et mon frère et de toute ma famille en génèral. De la Réussite de mes maitres et de tous leurs élèves ainsi que toutes leurs familles. De tous mes amis et connaissances. Et en tout particulier à tout le peuple d’Israel que nous méritions tous de nous rapprocher de HaKadosh Barou’khou et de recevoir le Mashia’h Tsidkénou Amen.
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ROCH HODECH ELBNAT par Kisse Rahamim C’est le premier Tévèt, pendant la fête de Hanoucca que les juifs de Tunisie célèbrent le Roch Hodech elbnat, la néoménie des jeunes filles.
TRADITIONS: Les juifs de Tunisie célèbrent avec allégresse cet événement dont on ne trouve cependant pas trace dans la Bible. Des gâteaux de toutes sortes sont préparés à cette occasion : yoyos, makroudes, manicotis ou deblas, briks au miel, farka aux dattes spécialement préparées pour cette circonstance. Sous l’influence européenne, des gâteaux européens étaient préparés et une pièce montée pour les fiancés. Les jeunes gens ont coutume de gâter leur fiancée avec des friandises et des bijoux. Cette fête était toute faite de joie et de gaieté. La femme y retrouve ainsi la place qui lui revient.
HISTORIQUE : On commémore l’histoire de Judith ce jour. On ne sait pas clairement quand l’histoire que nous allons raconter a réellement eu lieu. L’histoire est apparue pour la première fois dans un livre très ancien du nom de l’héroïne, Yehoudit (Judith), et elle était écrite en hébreu. Cependant, le texte original fut perdu et seule une traduction grecque est demeurée, malheureusement pas très précise. L’histoire fut racontée dans différentes versions. Selon l’une d’entre elles, elle se produisit pendant la révolte des Maccabées contre l’oppression syrienne, et Yehoudit était la fille de Yo’hanane, le grand prêtre, père de la famille des Hasmonéens.
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Quoi qu’il en soit, l’acte héroïque de Yehoudit inspira la foi et le courage dans le cœur des Juifs à travers les âges. Béthul, en Judée, était assiégée. Le général syrien, Holopherne, avait investi la ville à la tête d’une puissante armée. Lorsqu’il prenait une ville et l’occupait, il avait coutume de n’épargner personne, sans considération de sexe ni d’âge. Il n’y eut donc rien d’étonnant à ce que les Juifs assiégés de Béthul aient lutté avec le courage du désespoir. L’ennemi finit par se résoudre à un siège de longue durée. Les vivres et les réserves d’eau furent épuisés trop vite et la force des assiégés déclina. Les habitants se rendirent en foule sur la place du marché pour exiger du commandant de la place, Ouzi, et des Anciens qu’ils ouvrent des négociations avec Holopherne, en vue de la capitulation. Après bien des efforts, cependant, Ouzi et les magistrats obtinrent de la population un délai de cinq jours, pendant lesquels, disaient-ils, le secours de D.ieu pouvait encore intervenir. Lorsque la foule se fût dispersée, une femme demeura sur place, comme enracinée, plongée dans de profondes réflexions. Finalement, elle bougea. Mais au lieu de rentrer chez elle, elle s’approcha hardiment d’Ouzi et des Anciens auxquels elle tint ce langage : –De quel droit mettez-vous D.ieu à l’épreuve en Lui donnant une sorte d’ultimatum ? Si vous avez la foi, de quel droit fixez-vous une date extrême à Son intervention ? Et ne savez-vous donc pas que de se livrer au pouvoir d’Holopherne est pire que la mort ? Ouzi et les Anciens prêtèrent une oreille attentive aux reproches que leur formulait ainsi Yehoudit, fille du Grand-Prêtre Yo’hanane et veuve de Manassé que, depuis plusieurs années déjà, elle pleurait, retranchée volontairement de la vie publique et consacrant son existence à la piété et à la ferveur, à la charité et à la réflexion.
Kol aYechouot à Tsipora Yardena bat Ra’hel Corine
L’histoire de Yehoudit (Judith) Un courage inébranlable –Tu as raison, ma fille ! dirent-ils dans un profond soupir de détresse. Mais pour l’heure, une pluie diluvienne, qui remplirait nos citernes, pourrait seule écarter la fatalité. Le peuple meurt de soif. Prie, Yehoudit ! Peut -être le Tout-Puissant exaucera-t-Il tes supplications. –Prier ? Voilà ce que nous devons faire tous !, répliqua Yehoudit, mais sans, pour autant, abandonner l’espérance. J’ai conçu un plan de manœuvre que je m’en vais vous soumettre. Peut-être est-ce par mon intermédiaire que D.ieu fera notre salut à tous. Autorisez-moi et ma servante à quitter la ville, et j’irai chez Holopherne ! –Comment, Yehoudit ! se récrièrent-ils. Sais-tu ce que tu dis et à quoi tu veux t’exposer ? Ton honneur et ta vie sont en jeu ! Un espoir si ténu vaut-il un tel sacrifice ? D.ieu a fait le salut un jour par Yaël, la femme de ‘Hever, et a livré Sisséra au pouvoir d’une faible femme ! répliqua fièrement Yehoudit.
Au camp ennemi Rien ne put ébranler sa détermination. En vain, les Anciens et le haut-commandement militaire s’efforcèrent-ils de la dissuader. Vaincus par la résistance opiniâtre qu’elle opposait à leurs arguments, ils finirent par se résigner et lui accordèrent leur bénédiction. Yehoudit quitta la cité, revêtue de ses plus beaux atours qu’elle n’avait plus portés depuis la mort de son époux. Un voile épais couvrait son beau visage. Sa servante l’accompagnait, portant sur la tête un panier tout rempli de pains et de fromages, avec, en sus, quelques bouteilles de vin fort et vieux. Le soleil, déjà, s’était caché derrière les montagnes, et les deux femmes poursuivirent leur route en murmurant une prière. Bientôt une sentinelle avancée de l’ennemi les interpella. Mais d’une voix sans réplique, Yehoudit lui dit : « Nous apportons des informations au général ! Conduisez-nous immédiatement auprès de lui ! » Holopherne fut impressionné par le charme qui se dégageait de Yehoudit. Cependant, il la questionna : « Qui es-tu ? Dans quel but viens-tu me voir ? »
La foi ferme des assiégés Je viens de Béthul. Je peux te dire comment prendre la ville ! répondit Yehoudit. Puis elle dit qu’elle connaissait de réputation la valeur militaire d’Holopherne et qu’elle était venue à lui dans l’espoir qu’elle aurait ainsi la vie sauve. « En ce qui concerne la ville assiégée, conclutelle, la vie y est devenue insupportable, car les gens ont faim, et soif, surtout. Cependant, leur foi est demeurée ferme, et tant qu’ils la garderont intacte, vous ne pourrez pas prendre la ville d’assaut. Mais les réserves d’aliments licites sont épuisées. Bientôt, ils ne pourront plus s’abstenir de se nourrir de bêtes impures. À ce moment, la colère divine s’acharnera sur eux et livrera leur cité en votre pouvoir. J’ai convenu avec les sentinelles de venir les voir chaque soir en secret après la tombée de la nuit, pour prendre des informations sur l’évolution de la situation. Serait-il possible de leur garantir la vie sauve
pour le jour où la ville tombera ? »
La victoire Intéressé d’une part, charmé d’autre part par la beauté et le maintien altier de cette inconnue, Holopherne acquiesça et donna l’ordre aussitôt à ses hommes de laisser Yehoudit et sa servante aller et venir hors du camp chaque soir après la tombée de la nuit. –Si tu dis la vérité et m’aides à prendre la ville, je ferai de toi ma femme ! dit-il à Yehoudit. Mais Yehoudit, chaque soir, quand elle se rendait auprès des assiégés, les exhortait au courage et à la persévérance, faisant informer Ouzi que le succès de sa première démarche autorisait tous les espoirs. Le troisième soir, Holopherne convia la « transfuge » à un tête-à-tête sous sa tente et interdit à ses hommes de le déranger sous n’importe quel prétexte. Une table était dressée sous sa tente seigneuriale, chargée de mets les plus appétissants et de vins les plus rares. Mais Yehoudit les déclina, tenant essentiellement, insista-telle, à se nourrir des aliments qu’elle avait elle-même préparés et apportés. Or, les fromages de Yehoudit avaient certes bon goût, mais ils étaient fort salés ; quant aux vins qui les accompagnaient, tentateurs pour la soif ravivée du conquérant, ils étaient vieux et forts. L’ivresse vint vite, puis la torpeur, et Holopherne partit au royaume des rêves. « Donne-moi la force ! juste cette fois-ci ! », pria Yehoudit, usant de la formule même que Samson avait rendue inoubliable. Puis, faisant appel à tout son courage, elle prit l’épée du général et l’en frappa de toutes ses forces. Holopherne, ainsi, perdit définitivement... sa tête. Cette tête, Yehoudit l’enveloppa dans son voile et, peu de temps plus tard, quitta le campement en compagnie de sa servante et, mine de rien, alla vers la ville, faisant semblant d’agir comme aux soirs précédents. Mais cette fois-ci, elle demanda aux sentinelles de la faire entrer et elle se rendit sur-le-champ chez Ouzi, lui montrant le cadeau qu’elle lui avait apporté. Sans perdre de temps à écouter de vains éloges, elle interrompit l’enthousiaste commandant : « Nous n’avons pas de temps à perdre ! Donne immédiatement l’ordre de partir à l’assaut. Les soldats d’Holopherne vont perdre la tête lorsqu’ils courront avertir leur chef et le trouveront... sans tête. Dans leur désarroi, il est probable qu’ils prendront la fuite, et la victoire sera nôtre. » Il en fut fait ainsi, et les prévisions de Yehoudit se réalisèrent. Béthul put à nouveau respirer, grâce à la bravoure et à la foi d’une « faible femme ».
Kol aYechouot à Tsipora Yardena bat Ra’hel Corine
Le mois de TEVET Tévet est le 10ème mois du calendrier juif, en comptant à partir de Nissan. Son nom, qui est mentionné dans le livre d’Esther, vient de Babylonie, et partage la racine du mot hébreu tov, qui signifie « bien ». Ce mois commence avec les derniers jours de ‘Hanouka. En intériorisant le message des lumières toujours plus nombreuses de la ménorah – qui nous rappellent la suprématie du bien sur le mal –, nous sommes capables de révéler le bien caché dans nos vies et dans le monde qui nous entoure. Le 5 Tévet 1987 Ce jour marque la fête ‘hassidique de Didane Natsa’h qui célèbre la délivrance en 5747 (1987) d’une décision de la Cour fédérale américaine plaçant l’imprimatur juridique des États-Unis sur la propriété exclusive et totale par le mouvement ‘Habad-Loubavitch de la grande bibliothèque et collection de livres de Torah et de manuscrits des Rabbis de ‘Habad. « Le jour où “notre côté fut victorieux” (Didane Natsa’h) ouvertement, à la vue de toutes les nations (à la Cour fédérale) au sujet des livres et des manuscrits de nos Rabbis, dans la bibliothèque de Loubavitch. » (Note du Rabbi de Loubavitch dans le discours du mardi 5 Tevet 5747) Le 10 Tévet Jérusalem encerclée Des années durant, D.ieu avait envoyé Ses prophètes pour avertir Israël de la destruction prochaine de Jérusalem et du Saint Temple s’ils ne s’amendaient pas. Mais ils tournaient en dérision ces saints hommes, les accusant d’être porteurs de « fausses prophéties de malheur », voués à démoraliser la nation. Ils allèrent même jusqu’à assassiner l’un des prophètes. Puis cela finit par arriver. Le dixième jour du mois juif de Tévet, en l’an 3336 après la création (425 avant l’ère commune), les armées de l’empereur de Babylone Nabuchodonosor assiégèrent Jérusalem. Dans Sa longanimité, D.ieu retarda la destruction pour donner aux Juifs encore une chance de se repentir. Il envoya plusieurs fois le prophète Jérémie avertir Sa nation, mais ils eurent la folie de le jeter en prison. C’est ainsi que 30 mois plus tard, le 9 Tamouz 3338, les murs de la ville furent percés, et le 9 Av suivant, le Temple fut détruit et le peuple juif exilé. Parmi les jeûnes observés par les Juifs, le 10 Tévet a ceci d’unique qu’il est observé même quand il tombe un vendredi, bien qu’il interfère alors dans une certaine mesure avec les préparatifs du Chabbat. Il est considéré comme étant le début de la chaîne des événements qui conduisirent à la destruction du Temple et aux exils ultérieurs, chose dont nous n’avons jamais complètement récupéré, parce que même lorsque le Temple fut reconstruit, il ne retrouva jamais sa gloire originelle. Le 10 Tévet commémore également deux événements tragiques qui se produisirent à proximité de cette date, et dont il est fait mention dans les prières de Seli’hot du 10 Tévet. Le 8 Tévet : la traduction de la Torah en grec Dans son désir de faire traduire la Torah en grec (à la suite d’une tentative infructueuse 61 ans auparavant), l’empereur égypto-grec Ptolémée rassembla 72 sages de la Torah, les séquestra dans 72 pièces séparées et ordonna à chacun d’eux de produire une traduction de la Torah. Le 8 Tévet de l’an 3515 (246 avant l’ère commune), ils produisirent 72 traductions identiques. Page 6
Ce fut d’autant plus miraculeux qu’en 13 points du texte les traducteurs divergèrent délibérément de la même façon de la traduction littérale. Malgré les miracles, les rabbins ont considéré cet événement comme l’un des jours les plus sombres de l’histoire juive, le comparant au jour où les Juifs firent le Veau d’or. Traduire la Torah n’est certes pas en soi une mauvaise chose. Moïse avait lui-même traduit la Torah en 70 langues. Mais, contrairement à cette entreprise divinement prescrite, c’était là un projet humain, à l’initiative d’un souverain mortel. En tant que tel, il pouvait devenir un « veau d’or », un véhicule pour la vérité divine défini par l’homme. Au lieu de se conformer fidèlement à leur contenu sacré, les « vêtements étrangers » pourraient permettre la distorsion du sens original de la Torah. Et de fait, la traduction grecque aida les Juifs hellénistes à incorporer la culture grecque à la vie juive, transformant la Sainte Torah en un livre de sagesse quelconque parmi d’autres au sein de la grande bibliothèque de Ptolémée. Le 9 Tévet : décès d’Ezra le Scribe Ezra le Scribe quitta ce monde le 9 Tévet de l’an 3448 (313 avant l’ère commune), 1000 ans exactement après le don de la Torah sur le mont Sinaï. C’est lui qui dirigea le retour du peuple juif à la Terre d’Israël après l’exil babylonien. C’est aussi lui qui supervisa la construction du Second Temple. Il aida également à mettre un terme à la vague de mariages mixtes qui frappa les Juifs à cette époque. En tant que chef de la Grande Assemblée, il établit le canon des 24 livres des Saintes Écritures (le Tanakh) et instaura un ensemble de lois et de pratiques parmi lesquelles la prière telle que nous la connaissons, garantissant la perpétuation du judaïsme authentique au sein du peuple juif jusqu’à nos jours. Un composite de tristesse Bien que le 8 et le 9 Tévet aient été établis comme des jours de jeûne distincts, les rabbins les réunirent au jeûne du 10 Tévet, mentionné dans la Bible par le prophète Ézéchiel comme étant un jour de deuil, afin que le mois ne soit pas plein de tristesse et de deuil. Dans le même esprit, à notre époque, le 10 Tévet est devenu le jour où le kaddish est dit pour les victimes de l’Holocauste, dont le jour du martyre est inconnu pour la plupart. Une ancienne coutume juive, qui fut ravivée par le Rabbi, Rabbi Mena’hem Mendel Schneerson, de mémoire bénie, est d’adresser à la communauté en de tels jours de jeûne des paroles d’inspiration qui incitent l’âme au repentir.
24 Teveth Hilloula de Rabbi Chneour Zalman de Liadi - Baal HaTanya Rabbi Chnéour Zalman Baroukhovitch, fils de Rabbi Baroukh et de la Rabbanit Rivka, naquit le 18 Eloul 5505 (1745). Descendant en droite ligne du Maharal de Prague, l’arbre généalogique de sa famille remonte au roi David. Le Baal Chem Tov, par la bénédiction de qui cette naissance se produisit, indiqua aux parents de quelle façon il fallait éduquer l’enfant. Son âme, en effet, issue du monde spirituel d’Atsilout,
descendait sur terre pour la première fois, avec la mission de traduire son propre enseignement dans les termes de la raison. À un an, l’enfant parlait déjà comme un adulte. Régulièrement, le Baal Chem Tov était, à sa demande, tenu informé de tout ce qui le concernait.
Kabbalah. Il se rendit, en 5534 (1774), en compagnie de Rabbi Mena’hem Mendel de Horodok, chez le Gaon de Vilna, qui refusa de les recevoir. Il sortit ensuite vainqueur de la grande confrontation de Minsk, en 5543 (1783), puis de celle de Chklov.
Très tôt, les qualités intellectuelles de Rabbi Chnéour Zalman furent reconnues. À deux ans, il témoignait d’une mémoire hors du commun et d’une intelligence fabuleuse. À trois ans, il fut conduit chez le Baal Chem Tov, qui lui coupa les cheveux pour la première fois et le bénit. Par la suite, il ne devait plus jamais le revoir. À cinq ans, sa connaissance de la Torah était immense. Il pouvait expliquer clairement le passage du Talmud le plus ardu. Déjà, lors de sa Bar Mitsva, les plus grands érudits le déclarèrent apte à discuter la Loi et lui décernèrent le titre de « Gaon ».
Parallèlement, son enseignement reçut une diffusion de plus en plus large. Il rédigea le Choul’hane Aroukh, dont la première partie, les « Lois de l’étude de la Torah », fut publiée en 5554 (1794). Pour ce qui est de la ‘Hassidout, son système de pensée est exposé dans son œuvre monumentale, le Tanya, « Loi écrite de la ‘Hassidout », d’abord diffusée sous forme manuscrite, puis imprimée en 5557 (1797). En outre, une large compilation de ses commentaires se trouve dans deux importants volumes, « Torah Or » et « Likoutei Torah ». Le Tséma’h Tsédek, son petit fils, publia le « Torah Or » en 5597 (1837) et le « Likoutei Torah » en 5608 (1848).
Il se maria, en 5520 (1760), avec la Rabbanit Shterna, fille de Rabbi Yéhouda Leïb Segal et de la Rabbanit Beïla. Le beau-père de Rabbi Chnéour Zalman, un important érudit de la communauté de Vitebsk, appartenait aux mitnagdim et fit souffrir son gendre, lorsqu’il devint un ‘hassid. Rabbi Chnéour Zalman s’installa dans la région de Vitebsk et fut conduit, dans un premier temps, à rechercher le bien-être de ses frères juifs, qu’il engagea à constituer des colonies agricoles. Là, ils pouvaient vivre à l’abri des souffrances que leur imposaient les non-juifs. De plus, ils pouvaient, de la sorte, être exemptés de certains impôts. Pour réaliser tout cela, il acheta des terres avec l’argent qu’il avait reçu pour son mariage. Là, il installa de nombreuses familles juives et nomma également des professeurs pour leur enseigner la Torah.
La philosophie 'Habad De 5518 à 5523 (1758 à 1763), Rabbi Chnéour Zalman mit au point les idées fondamentales de son système philosophique, basé sur l’amour et la crainte de D.ieu provoqués par une réflexion profonde. Son enseignement ensuite structuré à partir de la ‘Hassidout, sur l’ordre du Maguid qui, dans un premier temps, refusa de l’orienter dans le service de D.ieu et lui demanda sde bâtir son propre système. En effet, il e rendit chez le Maguid de Mézéritch peu après, en 5524 (1764). Il hésita un moment entre Vilna et Mézéritch, puis, considérant qu’auprès du Gaon de Vilna, il se consacrait à l’étude, dans laquelle il était déjà versé, il décida d’aller chez le Maguid, afin d’apprendre à prier. Il devint aussitôt son ‘hassid. Son maître le nomma Maguid de Lyozna en 5527 (1767), puis le chargea, en 5730 (1770), de rédiger le Choul’hane Aroukh, dont il commença immédiatement la compilation. Après la disparition du Maguid, Rabbi Chnéour Zalman introduisit la ‘Hassidout ‘Habad et s’engagea dans la défense de l’enseignement du Baal Chem Tov, contesté par les mitnagdim. A ce titre, il fonda, en 5532 (1772), sa yéchiva à Lyozna. L’accès en était réservé à ceux qui avaient déjà accumulé d’énormes connaissances, aussi bien dans la partie législative de la Torah que dans la
Une ère nouvelle après le 19 Kislev Il fit alors l’objet d’une dénonciation de la part de ses opposants. En effet, il était responsable, en Russie, de la collecte des fonds pour soutenir la communauté ’hassidique de Terre Sainte, dirigée par Rabbi Mena’hem Mendel de Vitebsk. Or, Erets Israël était alors sous domination turque et la Turquie était l’ennemi de la Russie. Il fut donc arrêté, en 5559 (1799), le lendemain de la fête de Souccot, puis emprisonné à Pétersbourg, dans la forteresse Pétropavlov. Son incarcération sema le désarroi parmi les ‘hassidim ‘Habad et sa première réaction fut de leur écrire une lettre pour leur interdire tout acte de vengeance. Il fut libéré le mardi 19 Kislev, date qui est devenue le Rosh Hachana de la ‘Hassidout, un jour où l’on ne dit pas les ta’hanoun. Par la suite, son enseignement se diffusa largement. Deux ans plus tard, il fut de nouveau convoqué à Pétersbourg, le lendemain de Souccot. Il fut libéré au milieu de la fête de ‘Hanouccah et quitta Pétersbourg le 11 Mena’hem Av 5561 (1801) pour s’installer à Lyadi. Rabbi Chnéour Zalman prit position contre l’invasion française de la Russie, conscient de l’influence néfaste qu’elle aurait sur les Juifs. Poursuivi par les armées de Napoléon Bonaparte, fortes de quarante mille hommes, il dut s’enfuir, sur le conseil du général Nébrowsky et quitter Lyadi, la veille du Chabbat qui bénit le mois d’Eloul 5572 (1812). Avec sa famille et de nombreux ‘hassidim, il erra d’une ville à l’autre et arriva, le 12 Tévet 5573 (1812) dans le village de Pyéna, près de Koursk. C’est là qu’il quitta ce monde, à l’issue du Chabbat, veille du dimanche 24 Tévet (le 26 décembre 1812). Il repose à Haditch près de Poltava. Rabbi Chnéour Zalman eut trois fils et trois filles. Ses trois fils furent Rabbi Dov Ber, qui lui succéda, Rabbi ‘Haïm Avraham et Rabbi Moché. Tous trois se consacrèrent en particulier à la diffusion des écrits de leur père. Ses trois filles furent la Rabbanit Freïda, la Rabbanit Devorah Léa, mère du Tséma’h Tsédek, qui offrit sa vie en échange de celle de son père à la suite d’une accusation portée contre la ‘Hassidout auprès du tribunal céleste, et la Rabbanit Ra’hel.
Le jeûne du 10 Tevet
Le cas du malade
Le jeûne du 10 Tevet (‘assara beteveth) est l’un des quatre jeûnes institués par les prophètes. Il correspond au « jeûne du dixième mois » évoqué par le prophète Zekharya (8-19).
Un malade (même qui n’est pas en danger), un convalescent (s’il est encore faible), les personnes âgées et les gens faibles (pour qui le jeûne est pénible) ainsi qu’une femme 30 jours minimum après l’accouchement (si la femme en ressent vraiment le besoin, elle peut ne pas jeûner jusqu’à 2 ans après l’accouchement) sont dispensés de jeûne (même une partie de la journée). Cependant, ils mangeront alors discrètement.
Ce jeûne commémore le début du long et pénible siège de Jérusalem par le Roi babylonien Nabuchodonosor qui commença le 10 Tevet 3336. Il se termina le 17 Tamouz 3338 lors qu’une brèche fut ouverte dans la muraille de Jérusalem. Le 9 Av de cette année, le Temple fut détruit et le peuple juif fut exilé en Babylonie pendant 70 ans…
Le cas de la femme enceinte
C’est donc un jour de jeûne, de deuil et de repentir afin de réveiller les coeurs et de les guider vers la techouva. Le jeûne sera un souvenir de nos fautes ainsi que des fautes de nos ancêtres puisque nous sommes affligés des mêmes malheurs qu’eux (exil).
Une femme enceinte, dès que la grossesse devient reconnaissable, est également dispensée même si elle n’est pas gênée par le jeûne. Avant que la grossesse ne se voit, dès besoin, elle sera dispensée (après consultation d’un rabbin).
L’évocation de ces souvenirs doit nous inciter à nous améliorer et ainsi hâter la venue de Machia’h.
Le cas des mineurs
Lecture de la Torah le vendredi après-midi C’est le seul jeûne (parmi les 4 institués par les prophètes) qui peut tomber un vendredi et qu’on ne déplace pas (malgré que le vendredi soit nécessaire pour se préparer pour le Chabbat), contrairement aux 3 autres jeunes qui seront repoussés à Jeudi ou Dimanche s’il tombe Chabbat (et non à vendredi). C’est donc le seul jour ou l’on peut lire la Torah un vendredi après-midi, puisqu’on sort la Torah à la prière de min’ha ces jours de jeûne. Le 10 Tevet de nos jours En Israël, le 10 Tevet a été désigné par le Grand Rabbinat comme jour du Kaddish public, en souvenir des victimes de la Shoah, dont le lieu et la date du décès sont pour la plupart inconnus. Aussi sont associés tous ceux qui auraient péri de façon tragique, sans qu’il y ait quiconque pour réciter spécifiquement le kadish. Qui est concerné par ce jeûne ? Toute personne en bonne condition physique doit jeûner pour ce jeûne, les hommes à partir de 13 ans et les femmes dès l’age de 12 ans. Cette obligation commence au lever du jour et se termine à la sortie des étoiles.
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Les garçons de moins de 13 ans et les filles de moins de 12 ans sont totalement dispensés de jeûner, même une partie de la journée. Les Permissions Pour ces jeûnes, il est possible de se laver, de se parfumer, de porter des chaussures en cuir et d’avoir des rapports conjugaux. Se brosser les dents Il n’est pas convenable de se rincer la bouche pendant un jour de jeûne, comme nous le faisons le matin au réveil. Certains avis permettent de le faire, jusqu’à une quantité de Revi’it (8,1 cl). A notre époque, une personne habituée à se brosser les dents chaque matin avec du dentifrice, et qui ne supporterai pas de ne pas le faire pendant un jour de jeune, ou une bien personne de mauvaise haleine si elle ne se brosse pas les dents avec du dentifrice, pourra dans tous les cas, se brosser les dents pendant un jour de jeûne, en respectant les 2 conditions suivantes :
Ne pas introduire une quantité d’un Revi’it (8,1 cl) d’eau en une seule fois. Veiller à tout recracher sans avaler la moindre goutte d’eau.
Rabbi Moché ben Maimon (Maïmonides) Né à Cordova, Espagne, 1135. Décédé au Caire, Égypte, 1204. Populairement connu comme le Rambam (d'après les initiales de son nom) et Maïmonide (en grec pour "fils de Maïmon). Hala'histe, commentateur, philosophe. Rambam reçu sa première leçon de Tora de son père, un illustre érudit qui retrace son ascendance jusqu'à Rabbi Yéhouda HaNasi, un compilateur de la Michna, et du Roi David. Quand il avait 13 ans, Cordova fut conquise par les Almonhads, une secte musulmane fanatique. La famille était forcée de fuir, errant d'un endroit à l'autre, restant finalement à Fez, Maroc. En 1165, Rambam s'installa au Caire, où il trouva refuge et la liberté de religion. À l'âge de 23 ans, Rambam commença à écrire ses commentaires sur la Michna, Pérouch Hamichnayot, en Arabe. Quand son frère David, qui supportait la famille entière, périt en mer. Rambam commença à étudier la médecine et devint physicien en écrivant. Il fut désigné comme docteur de la cour du Sultan Saladin. Il utilisa son influence pour aider ses paires Juifs. Vers 1170, le Rambam commença d'écrire son monumental Michné Tora, un inventaire de toutes les Lois Juives extraites du Talmud et les travaux des Géonim. Des centaines de milliers de Juifs à travers le monde étudient quotidiennement un ou plusieurs chapitres du Michné Tora. Le Séfer HaMitswoth de Rambam, écrit en Arabe, énumère et explique les 613 préceptes de la Tora. En 1185, Rambam a écrit un traité philosophique majeur, Moré Névou'him ("Guide du Perplexe"). Il s'adresse aux personnes qui étaient déroutées par les contradictions entre les enseignements de la Tora et la philosophie d'Aristote. Rambam démontre qu'il n'y a pas de conflit entre les deux, si leurs fondements sont compris et interprétés correctement. Le livre a éveillé la controverse. Le Rabbin Chlomo à Montpellier, Provence fut rejoint par de nombreux érudits dans son opposition de l'étude de philosophie en générale et de Moré Névou'him en particulier. En dépit d'un accort hargneux, Rambam est resté une autorité incontesté en Tora.
Rabbi Ya'aqov Abou'hatsera Né à Tafillalt, Maroc, 1808 et décédé à Dimanhour, Égypte, 1880. Kabbaliste, commentateur de Tora, Halakhiste. Le Rabbin Massoud père du Rabbin Ya'aqov Abou'hatséra, était le Chef Rabbin de la province de Tafilalet. Rabbin Ya'aqov Abou'hatséra occupa la position de son père après sa mort. Il fut au rabbinat jusqu'à peu de temps avant sa mort. Le Rabbin Ya'aqov était un kabbaliste renommé pour sa piété et accoutumé à faire des miracles. On dit qu'Éliyahou Hanavi lui est apparu. Il aimait la solitude et [à un moment] n'a pas quitté le bet midrache (salle d'étude) toute une semaine, excepté le vendredi soit. Il fut un maître en charité, et sa maison était grande ouverte pour les invités. Durant l'hiver 1879, le Rabbin Abou'hatséra se prépara pour aller en Érets Israël. Cependant, arrivé à la ville d'Alexandrie, en Égypte, il raconta à ceux qui étaient avec lui qu'il a eu une révélation en rêve qu'il allait mourir le prochain Chabath. Il leur dit également qu'il avait accepté le décret divin. Il est décédé le dimanche. Le Rabbin Abou'hatséra a laissé quatre fils vertueux. Les nombreux descendants de renom du Rabbin Abou'hatséra, inclut son petit-fils Yisraël Abou'hatséra, connu sous le nom de "Baba Salé". Ses travaux écrits inclus des commentaires de Tora et des travaux d'éthique (pour la plupart de nature kabbalistique) et des responsa (réponses) sur les lois de dédommagements et de problèmes financiers sous le titre de "Yorou Michpate'ha Lé'Ya'aqov".
Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg 48 Voies #15 : Un manuel pour la vie La loi judaïque n'est pas un simple ouvrage de référence rangé dans un coin de bibliothèque. Elle doit être vécue et intériorisée, et chaque notion apprise doit trouver place dans notre propre existence. _____________________________________ Tout le monde connaît la Loi écrite représentée par les Cinq Livres de la Torah, mais beaucoup ignorent qu'elle s'accompagne d'une Loi orale appelée Michna, donnée il y a 3300 ans. La Loi orale précéda d'ailleurs la Torah écrite. Elle fut donnée à Moïse sur le Mont Sinaï pour expliquer les modalités des 613 mitzvot. L'enseignement en fut exclusivement oral pendant quarante ans, jusqu'à l'entrée du peuple en terre d'Israël, où des transcriptions sur rouleaux des Cinq Livres lui furent remises. Le mot Michna vient du verbe léchanen signifiant réviser. Vivre BéMichna c'est se conformer à un code de conduite que l'on doit sans cesse revoir pour le connaître à la perfection. Il n'y a pas de meilleur moyen de progresser et d'atteindre le maximum. L'existence ne peut se passer de règles. Lorsqu'on décide de se marier, il y a toujours un risque de se tromper, mais si l'on s'engage c'est pour la vie. C'est pourquoi, avant de faire le grand saut, on doit faire le point et se demander quelles sont les qualités nécessaires pour réussir son couple. Quelle est la différence entre amour et caprice ? Qu'est-ce que je recherches dans le mariage, une bonne cuisinière ou l'âme soeur ? Avant de faire décoller son 747 le commandant de bord passe environ une demi-heure à contrôler tous les paramètres, au moyen de sa checklist (liste de contrôle). (S'il ne l'a pas fait, nous conseillons à nos aimables lecteurs de prendre le vol suivant.) La vie demande les mêmes précautions et la checklist que l'on doit vérifier s'appelle Michna. Le processus de la transmission Vous avez certainement une encyclopédie. Quand l'avez -vous ouverte pour la dernière fois ? De temps à autre vous la consultez sur un sujet bien précis, mais la plupart du temps elle dort sur son étagère. La loi judaïque n'est pas un simple ouvrage de référence rangé dans un coin de bibliothèque. Elle doit être vécue et intériorisée, et chaque notion apprise doit trouver place dans notre propre existence. La Bible écrite donne les bases, le reste s'acquiert par l'apprentissage oral. Seul l'échange entre le maître et son élève permet d'explorer le sujet, de le retourner, de l'approfondir. Depuis des millénaires, les lois orales sont transmises sur ce mode. A l'origine, l'élève prenait des notes et les apprenaient par coeur. Seule la révision assidue pouvait garantir l'intégrité de la transmission orale. L'apprentissage de la même donnée par des milliers d'individus assurait la fiabilité de la transmission. Mais lorsqu'il y a deux cents ans les Romains conquirent Jérusalem et exilèrent les Juifs, le chef du peuple d'alors qui se nommait Rabbi Yéhouda Hanassi, comprit la fragilité de cette méthode d'enseignement et décida de sauver la Torah Page 10
orale de l'oubli en la mettant par écrit. Au cours des générations, ces écrits furent augmentés d'ajouts venant préciser et expliquer. Ils formèrent le Talmud. Aujourd'hui, les lois fondamentales et leurs commentaires sont inscrits dans le Choul'han arou'h (code de la Loi juive). Cependant, une part importante de la Torah fut conservée sous forme orale et parvint jusqu'à nous par le biais de la transmission maître/élève. On ne peut qu'admirer la perfection que D.ieu a mise dans un système de transmission qui n'est ni une loi orale ni une loi écrite, mais les deux. L'intérêt d'une Torah orale La Torah écrite contient les commandements de la vie quotidienne et la Torah orale en précise le mode d'application. La Torah écrite est en somme un résumé de la Torah orale. Donnons un exemple. Les téfilin sont ainsi évoqués dans la Bible : " Et tu les placeras, comme un fronteau entre tes deux yeux. " Cependant, il n'est pas dit quel aspect, quelle taille, quelle couleur, quelle forme ils devaient avoir. Avaient-ils des lanières ? Combien de compartiments contenaient-ils ? Quels parchemins y étaient placés ? Qui avait le droit de les porter et comment ? Quand ? Autant de points absolument absents dans la Bible et pour lesquels on doit faire appel à la Torah orale. Mais comment être sûr que le message ne s'est pas déformé au fil du temps ? Il suffit pour cela d'observer les téfilin de nos anciens. Si le message s'était altéré, nous aurions aujourd'hui toutes sortes de téfilin. On verrait à la synagogue des types portant une chaussure au milieu du front, d'autres un ruban bleu ou je ne sais quoi encore. La Michna est l'encyclopédie du monde, le grand dictionnaire, l'annuaire universel. Quand vous achetez un réfrigérateur on vous fournit un manuel d'utilisation et quand vous achetez un Boeing 747 on vous fournit un bibliothèque d'utilisation. D.ieu qui a créé un monde autrement plus formidable et redoutable qu'un 747, vous fournit la Torah, la plus fabuleuse somme de connaissances existante. Quand vous aurez besoin de savoir comment aimer l'humanité, comment ne pas avoir de rancune. Quand vous voudrez connaître la définition du mot Justice ou comprendre ce qu'est le mariage, ouvrez la Torah. Entrer dans le profondeurs Le plus petit mot en Torah s'interprète à différents niveaux. Il suffit de connaître les bons outils. Il y a quatre niveaux : - Le pchat est la manière simple d'interpréter ce qui est écrit. Les commentaires de Rachi écrits au12ème siècle sont de cet ordre. - Le drach est constitué par le Midrach qui retrace les sources des concepts bibliques et leur mode d'application concrète. Le rémez est un niveau de Midrach plus sophistiqué où les variations de prononciation donnent lieu à diverses explications. Le fait que les rouleaux de la Torah soient
Kol aYechouot aux familles Madar, Parienti, Cohen, Mouly, Temim et Moradi
Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg écrits sans signes de vocalisation permet ces extrapolations. - Le sod est la signification mystique secrète de l'univers donnée par le Zohar. L'acronyme des initiales de ces mots forme le mot PaRDeS qui signifie verger. Ceci pour nous dire que la Torah est un jardin de fruits délicieux qui n'attendent que d'être cueillis et savourés. Et si D.ieu nous a créés avec le besoin de nourriture, c'est pour nous faire comprendre qu'il y a également un besoin et une nécessité de sagesse pour se développer. Manger trois fois par jour est une nécessité de tous les jours. Les trois prières quotidiennes en sont le parallèle spirituel. Nourrir l'âme est aussi indispensable que nourrir le corps. Dans nos sociétés occidentales, l'individu a souvent tendance à ne se développer que dans un certain domaine. On peut très bien réussir dans les affaires et rester au stade de la maternelle sur le plan spirituel. Il faut comprendre que de même que les ambitions professionnelles sont différentes à 18 ans et à 30, le rapport à D.ieu doit mûrir et se développer avec le temps. Et de même que lorsqu'on se nourrit on mâche et on élimine les déchets, on devient sage en méditant et en rejetant les idées nocives. L'expérience juive Quand un ingénieur se trouve face à une difficulté, il consulte ses tables de logarithmes. Un avocat lui, se réfère à des cas antérieurs. Un médecin à ses livres de médecine. Le Juif, lui se réfère à la Michna. Et si certaines Michna ont l'air de se contredire, c'est une fausse impression. Car si l'une dit " Détruisez le mal " et l'autre " Aimez l'humanité " elles disent en fait la même chose. Si dans votre organisme certains symptômes étaient contradictoires, vous prendriez l'avis du médecin. De la même manière, quand vous avez du mal à comprendre un point dans la Torah, il vous faut consulter les commentaires qui s'y rattachent. Vous ne serez sans doute pas le premier à vous être posé la question, alors sachez profiter de l'oeuvre des générations de sages qui vous ont précédé. On dispose de nos jours de traductions tout à fait satisfaisantes. Mais le mieux est de consulter un rabbin qualifié qui pourra non seulement vous répondre, mais encore vous enseigner les moyens d'étudier par vous-même. Car la Torah est vaste et son origine divine font qu'elle requiert des règles d'analyse strictes et immuables. Si vous ignorez ces lois, le risque est grand d'une mauvaise compréhension.
beauté qui y est contenue se révèlera à vous et vous comprendrez la Torah qui fut donnée au Sinaï. Vous saisirez enfin l'essence du peuple juif. Mettez en application Quel âge avez-vous ? Au fil des années, avez-vous appris quelque chose de l'existence ? Citez dix points que vous pensez avoir acquis. Bien souvent nous possédons de la sagesse mais nous sommes incapables de la verbaliser. Sachez que la sagesse est votre matière première la plus précieuse. Vous devriez la posséder sur le bout des doigts. Alors, prenez dès maintenant une feuille et notez les dix choses les plus importantes que vous ayez apprises dans la vie. Engagez-vous ensuite à relire cette liste chaque jour afin de la graver en vous pour le reste de vos jours. Si un homme envoie des fleurs à sa femme, elle est tout heureuse et lui se dit " Chic ! Je devrais le faire plus souvent. " Mais si les prochaines fleurs qu'elle reçoit sont livrées un an plus tard... Dommage… S'il avait de la sagesse, il n'oublierait pas le bien que des fleurs font à un couple. Que savez-vous de vos relations avec vos parents ? Que savez-vous de la rencontre avec de nouveaux amis ? Mémorisez tout cela. Enregistrez-le. C'est trop bête de posséder du savoir-faire et de ne pas s'en servir. Chaque soir, passez en revue la journée passée. Qu'avez-vous appris ? Notez-le dans un carnet ou faitesvous des petites fiches. Puis, chaque premier du mois, revoyez les notes du mois écoulé. " Qu'ai-je acquis ? Que m'a appris la vie ? " Pourquoi les instructions orales mènent à la sagesse - Si D.ieu a parlé Lui-même au Sinaï, c'est que Son message est important. Cherchez à comprendre Ses paroles. - La Torah est la sagesse de la vie. Plus vous connaissez de Torah, plus vous vous réalisez. - La Torah écrite est aussi irréfutable que la Torah orale. L'une ne peut être comprise sans l'autre. - Maîtrisez l'étude de la Michna. Vous découvrirez tout un univers d'intelligence et de clarté. - Si vous avez appris quelque chose de l'existence, souvenez-vous en pour vous en servir par la suite. - Profitez de la sagesse accumulée par le peuple juif au fil du temps. - Être conscient de son judaïsme c'est connaître la Torah, la revoir et la répéter pour la savoir à la perfection.
Lorsqu' Alex Haley a entrepris ses recherches pour l'écriture de " Racines ", il a reconstitué et expérimenté les conditions pénibles du transport de ses ancêtres esclaves. Si vous voulez éprouver les sensations que vos ancêtres ont connues, apprenez un chapitre de Michna par coeur. Là sont les racines de la culture de votre peuple. La Kol aYechouot aux familles Madar, Parienti, Cohen, Mouly, Temim et Moradi
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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch
Ma femme: mon centre du monde Le pivot central Il existe une règle importante qui, lorsqu'elle est suivie par le mari, est la source du bonheur de la femme et le pivot central sur lequel repose la paix domestique : le mari doit savoir que sa femme est la plus importante à ses yeux et lui faire ressentir occupe la première place dans sa vie. Le mari peut faire comprendre à sa femme qu'elle occupe la première place, par toutes sortes de moyens. Soi en le lui exprimant explicitement, en toute occasion : “Ma femme, tu es la meilleure ! Tu viens en premier et le reste, en deuxième position ! Tu es la plus belle des femmes ! La plus intelligente !” Et ainsi de suite. Soit en le lui montrant concrètement, par exemple lorsqu'elle lui demande quelque chose ; qu'elle a besoin d'un service qui contrarie ses propres projets, et son emploi du temps ; ou lorsque sa volonté s'oppose a la sienne et qu'il doit alors l'annuler devant celle de sa femme et lui prouver ainsi qu'elle est plus importante et qu'elle occupe la première place dans sa vie. Lorsque la femme verra ses concessions, et qu'elle ressentira qu'elle occupe vraiment la première place dans sa vie, sa confiance, sa joie et son envie de vivre seront extrêmes. Elle sera la femme la plus heureuse au monde et en différentes occasions, le mari en sera le premier bénéficiaire. Le gain des concessions qu'il lui accorde, vaut cent fois plus que ce qu'il a pu perdre en les accomplissant, comme nous le verrons par la suite. Une liste superflue Afin d'illustrer à quel point la règle de la “première place” est fondamentale et englobe toute la vie de la femme, voici une histoire véridique : Un couple vint me voir afin que règne entre eux la paix domestique. La femme apporta une longue liste de reproches à l'égard de son mari, qu'elle commença à lire : Son premier reproche était qu'à chaque fois qu'elle demandait à son mari d'arriver à une heure précise, que ce soit pour lui permettre d'aller a un cours de Tora, ou pour tout autre raison nécessitant la présence du son mari a la maison – malgré ses promesses – il ne venait jamais a l'heure ! Je me suis alors tourné vers le mari et lui ai demandé : "Pourquoi ne rentres-tu pas à la maison à l'heure ?" Le mari me répondit : “Monsieur le rabbin, croyez bien que mes retards sont pour le bien de ma femme et de notre maison, qu'il s'agisse du travail ou de courses importantes. Arriverai-je en retard, si ce n'était pour des choses importantes ? Je sais pertinemment qu'elle m'attend, mais je n'ai pas le choix ! À chaque fois, j'ai une chose urgente à faire qui m'empêche d'arriver à l'heure, est-ce difficile à comprendre ? Je ne plaisante pas ! Croyez-moi, chaque
retard est vraiment inévitable !” Je lui ai dit : “Tu te trompes. La chose la plus importante est de répondre aux besoins de ta femme. Ta femme est plus importante que toute chose au monde ! De deux choses l'une, ou bien tu es occupé parce que tu réussis dans tes affaires et il est alors certain que du dois limiter le temps que tu y consacres et donner à ta femme sa place dans ta vie ! Sache que ta réussite ne se prolongera que grâce au bonheur de ta femme.” “Mais si tu es occupé à cause de tes ennuis, de dettes qui compliquent ta vie, là aussi tu dois poser des limites, car peux-tu continuer à courir vingt-quatre heures par jour ? Et ici aussi la limite consiste à donner à ta femme sa place dans ta vie. C'est seulement ainsi que tu bénéficieras de l'Aide divine pour régler tes ennuis et dettes.” “C'est parce que tu te trompes que tu souffres d'un manque de paix domestique qui entraîne d'autres ennuis : tu ne mets pas ta femme à la première place dans ta vie ! Tes occupations sont pour toi plus importantes qu'elle et tu n'appliques pas cette règle fondamentale : il faut tout mettre de côté lorsque ta femme à besoin de toi !” J'ai expliqué au mari que sa femme doit être plus importante pour lui que toute chose au monde ; plus que quiconque et que toute autre affaire. Il est évident que s'il ressentait vraiment cela, il ne repousserait ses désirs pour rien au monde. Non seulement il arriverait à l'heure promise, mais il le ferait de bon cœur et joyeusement, car il y attacherait la plus grande importance. Je lui ai encore expliqué que si on examine la liste préparée par sa femme, on voit que tous ses reproches et sa douleur proviennent de ce qu'elle n'occupe pas la première place. Une autre fois, il oubliera certains services qu'elle lui a demandé de faire. La raison profonde de ces actes manqués est que sa femme n'est pas plus importante à ses yeux que le reste de ses occupations qui viennent en premier. Cela se manifeste encore de toutes sortes de manières. La femme qui assista à cet entretient fut impressionné par cette simple définition qui englobe beaucoup d'aspects de la vie. Elle ignorait jusqu'ici pourquoi elle souffrait autant de ses retards et ses oublis. Elle pensait que ses plaintes envers son mari étaient peut-être exagérées. Pourtant, lorsqu'elle entendit la raison profonde, elle sut exactement ce qui la dérangeait chez son mari. Elle comprit qu'elle n'était pas la plus importante dans sa vie, et ce sentiment lui était insupportable ! Lorsque je demandai ensuite à la femme de passer au reproche suivant, elle répondit : “Le reste de la liste est inutile. S'il comprend seulement le point que le Rav a expliqué, cela me suffit ! Le Rav a réussi à mettre le doigt sur le problème de mon mari. S'il corrige cela, le reste de la liste est superflu.”
un court pour un proche en envoyant 13€ / 52sh par Paypal à famillytorah@gmail.com et en Page 14 Dédicassez précisant le nom hébraique ainsi que le nom hébraique de la personne pour qui vous voulez dedicasser le cours ainsi que la bénédiction désirée
Le Jardin de l’éducation d’après Rav Shalom Arouch
Une éducation d’amour À cet instant, maman sort de son lit. La tension se lit sur son visage : elle atteint facilement 6.8 à l'échelle de Richter ! Si c'était au tour de papa de se reposer, il aurait sauté du lit avec une ceinture ou une autre arme de mauvais présage dans sa main en se promettant de donner une leçon à ces vauriens. Éduquer ses enfants est un sujet qui n'est pas seulement compliqué mais délicat. Les tâches auxquelles les parents doivent faire face peuvent sembler confuses et contradictoires ; cependant en réalité, la clé du succès de l'éducation est plus simple qu'on le croit. Les parents qui réussissent à regarder leurs enfants de manière objective, en d'autres mots, qui prennent en compte les besoins de leurs enfants plutôt que leurs propres intérêts égoïstes, sont ceux qui réussissent à avoir des enfants heureux et bien dans leur peau. Cette série de cinq articles nous permettra, avec l'aide de D-ieu, d'expliquer les différents aspects de cette mission spéciale que D-ieu a confiée à chaque parent. La première erreur que commettent le plus souvent les parents est qu'ils considèrent un refus de la part de leurs enfants comme un affront personnel. Citons un exemple : une mère ou un père est fatigué et désire faire une sieste afin de recouvrer ses forces. Au même instant, leurs adorables enfants, âgés de 4 et 6 ans, entreprennent une bataille de coussins, un combat entre cowboys et indiens, ou toute autre activité habituelle pour des petits garçons de leurs âges. En entendant le bruit, le parent élève la voix : il désire le silence. De fait, impressionnés pas l'attitude de leur père, ou de leur mère, les enfants restent silencieux... pendant une minute ou deux. Les enfants de cet âge oublient très vite et quelques minutes plus tars, ils s'imaginent participer à une course de chevaux imaginaires dans une plaine du far west. Le garçon de 6 ans, qui est le chef indien, est entrain de chasser le général américain à l'extérieur de la chambre et en direction du salon, qui est devenu maintenant un territoire de chasse. Gardez en mémoire, que ce jeu imaginaire est réel pour un enfant. Très vite, le général est capturé et il commence à pleurer parce qu'il veut être un indien aussi. Le grand frère de 6 ans se met à pousser des cris de sioux et commence à célébrer sa victoire en dansant sur le canapé et en remuant sa lance (qui est en fait le balai de la cuisine) afin de prier le Tout-Puissant, comme il l'a vu dans le livre que grand-père lui a offert. À cet instant, maman sort de son lit. La tension se lit sur son visage : elle atteint facilement 6.8 à l'échelle de Richter ! Si c'était au tour de papa de se reposer, il aurait sauté du lit avec une ceinture ou une autre arme de mauvais présage dans sa main en se promettant de donner une leçon à ces vauriens. Dans les deux cas, les mots tombent durement sur la tête des enfants, des cris de colère se font entendre et quelques fois même des jurons sont prononcés. "Vous n'écoutez jamais !" ; "N'avez-vous pas le moindre respect pour votre mère ou votre père ?" Pire encore, des qualifi catifs qu'on ne devrait jamais entendre de la part des parents sortent de leur bouche : "sale gosse", "méchant"... pour ne citer que les mots que la décence nous permet d'écrire. Nous savons tous que dans de telles situations, il est impossible de mener une réflexion digne de ce nom. Profitons de notre avantage pour réfléchir à ce qui s'est passé. Les petits Avrimele et Yankele sont âgés
respectivement de 4 et 6 ans, seulement. La seule chose qu'ils ont en tête à cet instant, c'est leur jeu. Ils aiment tous les deux leurs parents. Ils n'ont pas une parcelle de méchanceté ou d'insolence dans leurs petits corps innocents. Leur objectif est de jouer et d'apprécier leur monde d'enfant rempli d'imaginaire ; ils font ce que des enfants de 4 et 6 ans ont l'habitude de faire. Ils n'ont jamais eu la moindre intention de déranger leurs parents. Pourtant, leur papa et maman rabaissent plus bas que terre ces petites âmes pures dans un accès de fureur dont on ne sait quels dommages cela fera dans leur âme, et ceci peut-être pour de longues années. Rappelons un des principes fondamentaux de l'éducation des enfants : leur inculquer qu'il existe des limites dans tout ce que nous faisons. Par exemple : nous leur enseignons qu'à 2 heures de l'après-midi le Chabath, c'est le moment où la famille entière se repose et que les aventures de Robin des bois ou de Zorro ne sont pas les bienvenues à ce moment. Même si un message aussi clair a été transmis aux enfants, les parents feraient bien de se rappeler que les enfants aussi possèdent un yetser hara' (mauvais penchant) et qu'ils ont aussi leurs propres désirs. Sachant que nous sommes nous-mêmes en lutte constante avec notre mauvais penchant, cette vérité peut nous aider à comprendre leurs difficultés à nous écouter. Il est surprenant de constater à l'occasion la façon dont les parents peuvent être hypocrites. Ainsi, la sortie hebdomadaire du père à son terrain de golf ou son court de tennis est sacro-sainte ; cependant, lorsque ses enfants de 4 et 6 ans désirent jouer à ce qui leur plaît, ils sont qualifiés d'enfants gâtés. Un père ou une mère ne peut rentrer à la maison l'après-midi, fatigué et irrité et s'attendre à ce que ses enfants soient silencieux ; nous devons comprendre que le silence n'accompagne que provisoirement les enfants ce cet âge. Une difficulté supplémentaire : lorsque nos enfants nous désobéissent, nous considérons cela comme un affront, une insulte personnelle. Touchés au plus profond de nous-mêmes, nous réagissons en laissant exploser notre colère, notre stress. Une telle attitude crée une tension anormale et destructive dans la maison et des comportements qui sont très éloignés de ceux que nous devons avoir lorsque nous avons la responsabilité d'éduquer nos enfants. Les parents me posent souvent la question suivante : "Que doit-on faire avec des enfants turbulents ?" Ma première réponse est de ne pas rentrer à la maison en étant stressé(e), énervé(e). Vous attendez-vous à ce que votre enfant âgé de 7 ans soit plein d'égards à votre égard et qu'il tienne compte de la journée difficile que vous avez passée au bureau ? Si c'est le cas, vous ne pensez qu'à vous. Réfléchissez sérieusement à cela quelques instants : vous ne pensez qu'à vous et aux efforts que les membres de votre famille doivent faire pour vous rendre la vie plus facile et en même temps, vous demandez à votre enfant de faire preuve d'altruisme et de ne penser qu'à son père ou à sa mère. Est-ce réellement ce que nous pouvons demander à nos enfants ? N'y-a-t-il pas là un double standard de notre part ? Nous ne voulons certainement pas que nos enfants deviennent des personnes hypocrites et égocentriques. Par conséquent, la première chose à faire consiste à ne pas adopter une attitude que nous dénoncerions en la voyant chez une autre personne.
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La Paix de l’éducation d’après Rav Shalom Arouch
Nous avons des comptes à rendre La cruauté face à la clémence L’homme qui remplit une responsabilité publique avec cruauté, passe par la plus difficile des épreuves. Il y a en tout homme une nature cruelle qu’il prend plaisir à entretenir. Cette nature sommeille tout le temps qu’il ne dispose pas d’une fonction d’autorité. A partir du moment où il reçoit une telle responsabilité et qu’il détient certains pouvoirs, il s’imagine qu’il a le droit de se conduire comme il veut et prend plaisir à entretenir sa cruauté. Son épreuve de la foi consiste à utiliser sa cruauté ou sa clémence. En effet, si de nombreux fonctionnaires montrent une cruauté indubitable, en revanche, d’autres se conduisent avec la plus grande miséricorde et méritent d’être récompensés pour cette grande vertu. Il est rapporté dans le Midrach que dans l’avenir, le Saint béni soit-Il plaidera l’outrage des chevaux contre leurs cavaliers, et à plus forte raison celle des hommes. Par conséquent, un fonctionnaire doit prier plus qu’un autre, afin de briser sa nature cruelle et se conduire avec compassion. Les honneurs Une épreuve supplémentaire et difficile est celle des honneurs. En général, les fonctionnaires éprouvent un plaisir certain d’être recherchés par les gens qui les flattent, etc. Ils doivent déchirer ce mirage, ne pas rechercher les honneurs et les flatteries des hommes, qui sont un plaisir illusoire. Nos Sages de mémoire bénie nous enseignent : Qui est honorable ? Celui qui honore les créatures. L’explication est la suivante : l’authentique honneur de l’homme ne consiste pas à être honoré mais à honorer les autres. A plus forte raison, un fonctionnaire ne doit pas profiter de sa fonction pour recevoir des marques de reconnaissance ou des pots-de-vin, qui sont contraires à l’intégrité. L’homme qui est imbu de lui-même et orgueilleux est près de la chute, comme il est dit, “L’orgueil précède la ruine”. Au début, il jouit des honneurs, puis il commence à s’imaginer qu’il est important, ce qui l’entraîne, finalement, à recevoir des coups, chez lui, où on le méprise pour l’orgueil qu’il a amassé pendant la journée ; au travail, où il subit la pression de ses supérieurs ou des subordonnés récalcitrants. A cause de son orgueil, l’homme essuie d’autres humiliations de ce genre. Les humiliations Il existe une autre catégorie d’épreuve de la foi du fonctionnaire : lorsqu’il est humilié, injurié et insulté dans le cours de sa fonction. Il doit savoir qu’il passe alors l’épreuve de la foi. Même si d’après les lois de ce monde il semble qu’on le déteste à tort, selon les règles du Créateur tout est décrété selon le droit et la justice. Il n’existe aucune erreur
dans les Cieux et les vexations qu’il subit lui sont envoyées en raison des dettes qu’il contracta avec le Saint béni soit-Il, qui se sert de cet adversaire pour le châtier. On raconte que le Ari z’l interrogea ses disciples : De quelle manière voulez-vous expier vos fautes ? Voulez-vous subir la pauvreté ? Ses disciples lui répondirent : Non. Des maladies ? Non. Des disputes avec vos voisins ? Non. L’exil ? Non. Le Ari leur répondit : Si en est ainsi, vous devrez accepter avec amour les humiliations, qui viendront expier vos fautes. C’est la raison pour laquelle un fonctionnaire doit tout accepter avec amour et se repentir. Il ne doit pas croire qu’il peut rendre la monnaie de la pièce et répondre aux injures ou utiliser sa fonction comme un instrument de vengeance. S’il fait du mal à quiconque se tient en face de lui, il devra en rendre compte et cette faute s’ajoutera à celles dont il était déjà coupable. On lui dira dans les Cieux : Non seulement tu as fui les souffrances que nous t’avons envoyées et tu ne t’es pas éveillé au repentir, mais tu as ajouté une autre transgression dans ta relation avec ton prochain. Tu aurais dû comprendre que ces humiliations provenaient d’HaChem et que ton problème dépend de ta relation avec Lui et non pas avec la personne qui t’a humilié et que tu n’avais pas le droit d’affliger. Cette leçon peut être apprise du roi David, que son âme repose en paix. Lorsqu’il s’est enfui de Jérusalem, à la suite de la rébellion de son fils Avchalom, Chimi ben Guera l’injuria et le maudit vigoureusement devant le peuple, comme il est écrit (Chemouel II 16:5-7) : “Le roi David vit sortir un homme de la famille de Chaoul nommé Chimi ben Guera qui, tout en s’avançant, l’accabla d’injures, lui lança des pierres ainsi qu’à ses serviteurs, à la foule et aux guerriers qui l’entouraient à droite et à gauche. Chimi s’exprimait ainsi dans ses imprécations : Va t’en, va t’en, homme sanguinaire, homme indigne !” Le chef d’armée du roi David voulut venger l’insolence de Chimi et le tuer, comme il est dit (au verset 9) : “Avichaï fils de Tsérouya dit au roi : Pourquoi laisse-t-on ce chien mort insulter le roi mon maître ? Permets-moi d’avancer et de lui couper la tête”. Et le roi David refusa, bien qu’il détenait le droit et le pouvoir de se venger de lui. Ses soldats étaient avec lui et personne ne pouvait les questionner s’ils châtiaient l’homme qui avait osé insulter le roi. Pourtant, le roi David ne vit pas un homme en face de lui et il n’entendit pas les injures humaines. Il ne vit qu’HaChem et il n’entendit qu’HaChem. Il leur dit donc : “Qu’ai-je affaire de vous, enfants de Tsérouya ? S’il m’insulte, c’est parce qu’HaChem lui a dit d’insulter David. Qui lui demandera compte de sa conduite ?” “Laissez-le injurier si HaChem le lui a dit !” Ainsi, David abandonna la capitale de son royaume sous les injures et les humiliations sans broncher ! Comme il est écrit
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(verset 13) : “David et ses gens poursuivirent leur route et Chimi les suivit du même pas sur le flanc de la montagne, en continuant à l’insulter, en lançant des pierres et en faisant voler de la poussière dans sa direction”. Il est écrit dans le Midrach qu’au moment où le roi David prononça les mots “HaChem lui a dit d’insulter”, une voix céleste se fit entendre et déclara :”Le roi David est convié à devenir la quatrième roue du chariot céleste”. Par conséquent, un fonctionnaire subissant une humiliation au cours de l’exercice de sa fonction, doit accepter ses souffrances avec amour comme une expiation de ses fautes, sans se venger, mais au contraire en se maîtrisant et en se conduisant avec clémence : le fait qu’un homme faute contre lui ne lui donne pas le droit de fauter à son tour. La foi du fonctionnaire En général, la manière dont le fonctionnaire croyant assure sa fonction est très différente de celle de l’homme qui n’a pas la foi. L’homme croyant sait qu’un oeil l’observe et qu’une oreille l’entend, qu’il est obligé de tenir compte de la volonté divine avec chacun de ses mouvements et que s’il ne se conduit pas convenablement, il devra en rendre compte. Au contraire, le fonctionnaire qui ne possède pas la foi pense que s’il en a le pouvoir, il peut agir à sa guise et se conduire cruellement avec les gens, profiter de sa fonction pour son plaisir et son intérêt personnel, qu’HaChem ait pitié ! Nous rapportons maintenant plusieurs exemples d’épreuves que des fonctionnaires doivent affronter et chacun ajoutera à cette liste selon sa fonction, afin de comprendre quelle est son épreuve et comment y faire face avec succès. Le fonctionnaire Le fonctionnaire doit servir le public et sa fonction est importante pour le peuple d’Israël et il subit l’épreuve de la foi. Il doit croire que cette fonction lui a été confiée des Cieux parce qu’il doit réparer des fautes commises avec beaucoup de personnes dans une précédente réincarnation. Au lieu de les offenser et de les priver, il doit maintenant les aider et améliorer leur condition. On lui confia cette fonction pour lui donner l’occasion de rencontrer ces personnes. Il doit savoir que nombreux parmi ceux qui attendent chaque jour leur tour à son guichet, ont eut affaire à lui, ou une dette à faire valoir dans une autre réincarnation. Lorsque l’employé se conduit avec bonté avec eux, il se répare vis-à-vis d’eux. Le fonctionnaire profitera donc sa fonction pour aider ceux qui s’adressent à lui et il se conduira avec civilité et bienveillance, à plus forte raison sans mépris ni cruauté envers quiconque. Même si parfois certains se conduisent avec mépris ou l’affligent, il croira que cela provient des Cieux. Son épreuve de la foi consiste à être patient, clément et à se repentir des fautes pour lesquelles il souffre.
Bertinoro commente : "On sait que celui qui est aimé En-Bas, est aimé En-Haut." En revanche, lorsque l’employé ne s’acquitte pas de sa fonction avec intégrité, qu’il ne s’efforce pas d’aider ceux qui s’adressent à lui, à plus forte raison lorsqu’il est cruel à leur encontre, qu’il les ignore, les méprise, etc., non seulement il ne corrige pas la faute qui fut à l’origine de sa venue dans ce monde, mais il aggrave sa situation et ajoute d’autres fautes à réparer. De plus, il se crée de nouveaux problèmes et se retrouvera lui-même pris au piège dans des complications desquelles il sera impuissant à se dégager, à cause de ses nombreux accusateurs. Le policier La fonction du policier est très importante pour le peuple d’Israël afin de maintenir l’ordre et d’empêcher tout désagrément aux gens, comme on l’enseigne dans le traité Avot (chapitre 3) : “Rabbi ‘Hanina, suppléant du grand-prêtre, disait : Prie pour la paix du royaume, car sans la crainte qu’il inspire les hommes s’entre-dévoreraient”, et sans les lois et leur application, le monde retournerait au chaos. Cependant, l’épreuve est aussi grande que la responsabilité de la fonction. L’épreuve essentielle du policier consiste à ne pas tomber dans la cruauté ou dans l’abus de pouvoir. Il doit savoir qu’on lui confie cette fonction des Cieux afin de corriger sa cruauté et son désir de pouvoir. Il doit être suffisamment intelligent pour utiliser son pouvoir selon la volonté d’HaChem, seulement pour assurer l’ordre et éduquer les gens, sans être cruel ou abuser d’eux. Par exemple, lorsqu’un policier arrête un individu qui a enfreint le code de la route, etc., au lieu de s’adresser à lui d’une façon grossière et brutale, ce qui provoquerait naturellement une réaction négative de la part de la personne interpellée, il devrait lui parler doucement et avec civilité, comme il est écrit (Proverbes 25:15) : “Un doux parler brise la plus dure des résistances.” Il se tournera vers le conducteur avec affabilité et lui dira : “Bonjour, comment allez-vous ? Sachez que je n’ai rien contre vous, mais vous avez enfreint la loi et dépassé de la vitesse autorisée. Mon devoir est de vous protéger autant que les autres automobilistes. Vous devez savoir que non seulement vous mettez votre vie en danger - ainsi que celle de ceux qui sont avec vous dans la voiture - mais aussi celle de tous ceux qui se trouvent sur la route, de ceux qui se déplacent en voiture, tout comme celle des passants. Il est donc juste que vous vous pliiez devant la vérité et que vous acceptiez la loi avec amour”. Même si selon la loi, le policier peut donner une forte amende et retirer le permis de conduire, il s’efforcera toujours d’agir avec clémence et avec un maximum de considération, à plus forte raison, il n’imposera pas une amende non exigée par la loi.
Calculez le nombre de personnes qu’un fonctionnaire ordinaire côtoie chaque jour.
Il est interdit aux policiers de recevoir une part ou un pourcentage des amendes qu’ils distribuent, car cela risquerait d’avoir un effet néfaste sur leur décision.
Lorsqu’il profite de sa fonction pour aider les gens et leur faire du bien, il mérite de se réparer (tikoun), de multiplier des actes de générosité et de recevoir une foule de bénédictions d’En-Haut et d’En-Bas, comme le dit rabbi ‘Hanina ben Dossa (traité Avot, 3) : “Celui qui est aimé des hommes est aussi aimé de D.” Rabbénou Ovadia de
Les policiers doivent croire que leur subsistance est fixée depuis Roch HaChana et qu’ils ne perdront rien s’ils ne punissent pas outre mesure ou s’ils sont magnanimes là où il faut l’être, puisque les moyens sont nombreux pour qu’HaChem béni soit-Il leur donne ce qui leur revient.
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Le juge La fonction du juge est très importante pour le peuple d’Israël pour la même raison que nous avons exprimée plus haut. En effet, sans l’appareil des lois, les gens ne pourraient pas bénéficier d’une vie organisée ; et à cause de leur grande responsabilité et influence, les juges se trouvent devant un très grand danger, comme tout être lucide peut le comprendre. Aux juges de savoir que seul HaChem est Juge sur toute la terre et qu’ils doivent redoubler leurs prières et supplications afin de ne pas se tromper dans la Loi et ne pas trébucher dans l’exercice de leur fonction, car la vie des gens dépend de leurs décisions. A plus forte raison, ils ne se ne conduiront pas avec cruauté ou d’une manière abusive, mais utiliseront leurs prérogatives pour éduquer et aider l’homme qui se tient en face d’eux. Même lorsque le juge doit punir, il doit expliciter le message éducatif de la punition, afin d’encourager cet homme à corriger ses actions. Le contrôleur des parcs de stationnement Chacun doit tout faire pour ne pas fâcher qui que ce soit. Bien que la fonction des contrôleurs des parcs de stationnement soit très importante pour le peuple d’Israël, car ils assurent l’ordre dans les artères de la ville, évitent les accidents, les troubles de la circulation, etc., ils doivent néanmoins s’efforcer de travailler avec considération et gentillesse. Mais s’ils agissent avec toute la rigueur de la loi, ils risquent de subir les dommages de leur attitude, à plus forte raison s’ils distribuent des amendes sans raison. Par exemple: lorsqu’une voiture stationne momentanément où cela ne dérange personne, ou lorsque les contrôleurs guettent le conducteur pour glisser la contravention sous l’essuie-glace dès qu’il sort de sa voiture dans un stationnement interdit, au lieu de le prévenir de l’infraction, etc. En conclusion, l’homme qui vit selon la foi sait que le jugement et le Juge existent, qu’il devra rendre compte de chacune de ses actions et qu’il sera puni pour chaque transgression. De même, il sait qu’une bonne action vaut plus, amène une grande récompense ainsi que le mérite de remplir sa mission dans le monde. Par conséquent, il pèsera ses mots avant de les prononcer, il ne se laissera pas entraîner à se conduire grossièrement, cruellement, avec mépris ou en se moquant, etc., mais il dirigera son coeur vers les Cieux et il agira avec foi et bienveillance. Heureux est-il dans ce monde et il héritera du bien dans le monde futur. À suivre...
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Acheter à crédit: danger ! Le principe fondamental qu'il faut respecter dans le domaine des finances, est celui qui consiste à être “heureux de son lot.” Cela signifie qu'une personne doit se comporter vis-à-vis de son moyen de subsistance avec la connaissance que c'est Hachem qui est le véritable dirigeant. Peu importe si la personne dispose de grandes sommes ou d'un minimum : dans tous les cas, elle doit être consciente que ce qu'elle possède lui a été accordé par Hachem. C'est précisément dans ce qui se trouve à sa disposition qu'elle trouvera sa source de vitalité, de satisfaction et de joie. Une telle disposition d'esprit lui permettra de ne jamais commettre les erreurs que nous allons décrire, ni de tomber dans les dettes. La famille Découvert Ceci est l'histoire d'une famille charmante : la famille Découvert. Cette famille a découvert une “solution magique” pour combler leurs nombreux besoins et envies ; cette solution a l'avantage d'être d'une simplicité déroutante et de n'exiger aucun effort. Un certain jour ensoleillé, tous les membres de cette famille se rassemblent : le père “Mr. Chèque”, sa femme “Mme. Carte Bleue, leur fils “Retrait d'espèces” et leur fille “Sans provisions.” Le coeur léger, ils se dirigent en chantant vers un lieu paradisiaque : le Centre Commercial “Dépensez Sans Compter.” Lorsque cette heureuse famille arrive au centre commercial, elle se précipite pour faire une véritable razzia dans tous les magasins où elle pourra. Pour commencer, c'est au tour du père – Mr. Chèque – de se faire plaisir. À chaque envie, il sort un nouveau chèque ; lorsque le premier chéquier est terminé… il en sort un second. À chaque fois, il met au point un moyen élaboré de paiement à terme en fixant de nouvelles dates – de plus en plus éloignées – de dépôt des chèques. Sa signature est élégante et ses chèques sont acceptés sans rechigner dans tous les magasins. Pendant ce temps, la mère – Mme. Carte Bleue – prend soin des grandes dépenses. Lorsqu'elle sort sa carte de crédit d'un mouvement impressionnant du poignet, le monde entier – et surtout les vendeuses – lui sourit et obéit en un coup d'oeil. En même temps – et parce qu'ils ne désirent pas être en reste – leurs enfants ne se privent pas. Nous savons tous que les enfants ont une tendance naturelle à imiter leurs parents. Afin de ne pas déroger à cette règle, ils déploient une grande ardeur à apposer leurs signatures sur tous les
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reçus et toutes les factures qu'ils peuvent trouver. À la fin de la journée, tous se retrouvent les mains pleines de leurs achats récents. C'est avec un sentiment évident de joie qu'ils empruntent le chemin du retour – vers leur maison de banlieue – dans l'attente de la livraison de leurs multiples achats. De fait, la liste est longue des nouvelles acquisitions : des meubles neufs, un frigo américain, un système unique de climatisation, une machine à laver le linge à grande capacité, un lave-vaisselle électronique, une bicyclette en aluminium… Lorsque les livreurs frappent à leur porte, c'est avec un large sourire que tous les membres de la famille Découvert les reçoivent. Les multiples montées et descentes des escaliers sont éprouvantes pour les livreurs : il y a tellement de nouvelles meubles et d'appareils électroménagers à installer dans la maison ! Une fois la livraison terminée – et l'installation de chaque nouveauté finie – les membres de la famille se regardent mutuellement ; un air de joie se lit sur le visage de chacun. Malgré ce moment d'euphorie, leurs pensées vont vers leurs pauvres voisins. C'est de tout coeur qu'ils les plaignent : quel dommage qu'ils ignorent les joies du système bancaire moderne ! Grâce à celui-ci, un simple smicard peut se payer tout ce qu'il désire. S'ils étaient conscients du plaisir que peut ressentir un pauvre employé à dépenser tout ce qu'il ne possède pas ! En un clin d'oeil, chacun peut s’offrir une maison digne d'un roi. Quelques jours plus tard – et après que l'excitation de cette journée mémorable se soit envolée des esprits des membres de la famille Découvert – Mr. Chèque reçoit un appel téléphonique du responsable de son agence bancaire. Celui-ci lui demande de venir à son bureau, le plus tôt qu'il le pourra. Mr. Chèque n'affiche aucun signe d'inquiétude. C'est avec le sourire aux lèvres qu'il se saisit de son portefeuille – rempli de chéquiers et de cartes de crédit – et qu'il déclare à sa femme : “Je m'absente seulement quelques minutes.” En pénétrant dans sa voiture – neuve évidemment – il en respire avec un grand plaisir l'odeur du cuir. Les sièges avant sont encore recouverts du plastique de l'usine et les boiseries du tableau de bord brillent d'un éclat parfait. En peu de temps, il arrive à l'agence de sa banque.
Mr. Chèque pousse la porte de la banque avec un coeur léger. D'un signe de la main, il salue les sympathiques employés de caisse. Il frappe à la porte du bureau du responsable de l'agence et entend celui-ci répondre : “Entrez !” C'est d'un air léger que Mr. Chèque demande au directeur : “Y a-t-il un problème ?” Le responsable lui répond : “Mr. Chèque, votre découvert atteint des proportions extrêmement importantes. À vrai dire, vous devez exactement à la banque 150 000 euros !” Mr. Chèque garde son sang-froid et répond d'un ton calme : “Vraiment ? Vous m'avez appelé à cause de cela ? Il n'y a aucun problème ! Je vais régler tout cela immédiatement.” En un instant, Mr. Chèque sort de sa poche son chéquier et… rédige avec une main ferme le montant qu'il doit à sa banque : 150 000 euros. Ensuite, c'est avec plaisir qu'il tend le chèque au responsable de l'agence… La plus grande des erreurs Avec l'“aide précieuse” des chèques, des cartes de crédit et des guichets automatiques, l'homme est devenu l'esclave des banques. De la sorte, les jours – ainsi que les nuits – d'un nombre important de personnes sont devenus un cauchemar invivable. Leur vie s'est transformée en une poursuite dans le désespoir, en une quête sans fin d'un répit introuvable et en souffrances indescriptibles. Lorsqu'une personne marche dans la rue avec une carte de crédit – ou un chéquier – dans sa poche, elle pense que le montant d'argent dont elle dispose est quasiment illimité. De plus, ces moyens modernes de paiement sont souvent perçus comme pouvant régler nos problèmes financiers. La vérité est l'exacte opposé et il est regrettable que nous ne le réalisions pas ! De fait, plus nous apposons notre signature sur des chèques et sur des reçus de carte de crédit, plus nous aggravons nos problèmes… et nos dettes. Dans la mesure où chacun des chèques que nous rédigeons devra être payé un jour ou l'autre, ne réalisons-nous pas que nous scions la branche sur laquelle nous sommes assis ? Lorsque nous tendons notre Carte Bleue pour acheter quelque chose, ne savons-nous pas qu'il nous faudra bien payer un jour ce que nous achetons ?
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A vos souhaits...
Mr. Carotte
Question:
Question :
Shalom Rav,
Est-ce qu'il y a une âme dans les aliments ? Faire une bénédiction avant de manger ou de boire a-t-il une influence sur ces âmes perdues ?
Que dit-on à quelqu'un qui a éternué ?
Réponse: Dans chaque aliment (et même dans les objets inertes) il y a une étincelle divine qui le maintient. Lorsqu'une personne respecte les commandements de la Torah et entre autres récite les bénédictions avant de manger, elle élève cette étincelle divine à un haut niveau spirituel qui rejaillit sur elle.
Réponse: Lorsqu'on entend quelqu'un qui éternue on lui dit « laberiout » ( - לבריאותà ta santé), celui qui est ainsi béni répondra à son tour « Barou'h Tihiyé » ( - ברוך תהיהque tu sois béni). Après, celui qui a éternué dira « lichouat'ha kiviti hachem » ( - לישועתך קיוויתי השםJ’espère en ton assistance, Seigneur).
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De plus, certaines fois, des âmes punies sont réincarnées dans les aliments que nous mangeons, ce qui représente pour elles une grande souffrance. En récitant les bénédictions avec ferveur, on peut les libérer de cette prison et les aider à accéder au Jardin d'Eden. Si, à Dieu ne plaise, la personne n'a pas fait la bénédiction correctement, cette âme continuera son parcours du combattant et sera réincarnée dans un autre fruit jusqu'à ce qu'elle soit libérée.
La Salade du Chabath
Dormir en chaussettes
Question : Bonjour, je voulais demander si c’est permis de préparer des salades Chabath et de couper les légumes avec un couteau ? Je vous remercie de votre réponse. Réponse: On épluchera et coupera les légumes uniquement une demi-heure avant le repas. Il est conseillé à priori pour celui qui a la crainte du ciel d’être pointilleux, de couper les légumes un peu plus gros que d‘habitude.
Question : Bonjour, je voulais savoir s'il est permis de dormir la nuit avec des chaussettes. Merci beaucoup Réponse: Le Talmud (Traité Yoma 78b, Ben Ich 'Hai Année 2 Pin'has 16, Kaf Hahaim Yoré Déa 116, 111) rapporte qu'il ne faut pas dormir avec des chaussettes car « on ressent ainsi le goût de la mort ». Cependant, la Halakha n'interdit aucunement de dormir avec des chaussettes.
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IDEES CREATIVES - DIY
IDEES CREATIVES - DIY
Le bonheur et la liberté VAYIGASH Il pourrait presque y avoir déjà comme une sorte de nostalgie dans l’air : ‘Hanoucca s’achève. Sa brillante conclusion en ce début de semaine nous rend sans doute encore plus difficile l’effacement de cette lumière croissante dans l’éloignement du temps. Mais, nous le savons, notre monde, et notre vie, sont étroitement délimités par ces deux dimensions : l’espace et, justement, le temps. N’essayons donc pas de nous opposer à sa fuite. Entreprenons plutôt de retenir quelques messages essentiels, de les inscrire en nous, non seulement comme des leçons importantes mais bien comme des éléments de nous-mêmes, des parties intégrantes de notre âme. Alors, en ce début du mois de Tévèt, que nous reste-t-il de ‘Hanoucca ? Disons-le en d’autres termes : la lumière en a été si puissante qu’elle a dû laisser, plus qu’une trace, une force précieuse. De fait, la liberté a chanté haut et fort en ces jours. Liberté de conscience contre l’oppresseur des temps anciens, liberté spirituelle absolue contre les barbares de notre temps. Ceux qui
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ont cru pouvoir chasser la clarté du monde ont vu, en cette semaine, que l’obscurité n’a d’autre sort possible que la défaite et la disparition. Et puis, ces lumières nous ont encore raconté autre chose. Elles nous ont dit que le bonheur existe et que chacun y a droit. Elles nous ont murmuré que, dans l’adversité, on peut parfois l’oublier mais que là est la réalité. C’est même sans doute une découverte du judaïsme. Car le bonheur des hommes, individuel et collectif, n’était pas l’objet d’une recherche dans la lointaine antiquité. Le monarque local assumait seul la raison d’être et le sens des choses dans un univers idolâtre. Puis la Torah apparaît dans ce monde et celui-ci découvre de nouvelles voies. Rien n’est figé et le bonheur – comme la liberté – est une conquête. C’est cela qui conduit l’homme à vivre différemment sa condition humaine. Les lumières de ‘Hanoucca l’affirment : le droit au bonheur est un acquis auquel nul ne peut renoncer et que rien ne peut contraindre à abandonner. Allons, la civilisation est en marche. Avançons sur les chemins ouverts, d’autres Lumières nous attendent encore. Et elles ne s’éteindront plus jamais.
Kol aYechouot aux familles Ben Moché, Roubin, Arush, Fitoussi, Chaya, Yossef, Fanger, Lasri et Cohen
Auqnd le froid peut deveunir chaleur VAYEK’HI
Yaakov passe les dix-sept dernières années de sa vie en Egypte. Avant de mourir, il demande à Yossef d’être enterré en Terre Sainte. Il bénit les deux fils de Yossef, Ménaché et Ephraïm, les élevant au même statut que ses propres fils : fondateurs des tribus de la nation d’Israël. Il désire révéler la fin des temps à ses enfants mais il ne peut le faire. Puis il bénit ses fils, assignant à chacun son rôle en tant que tribu : Yehouda donnera naissance à des chefs, des législateurs et des rois. Les prêtres descendront de Lévi, des érudits d’Issa’har etc. Une grande procession, composée des descendants de Yaakov, des ministres du Pharaon, des notables d’Egypte et de la cavalerie égyptienne, accompagne Yaakov dans son dernier voyage vers la Terre Sainte où il est enseveli, à ‘Hévron, dans la grotte de Ma’hpéla. Yossef meurt, lui aussi en Egypte, à l’âge de 110 ans. Il a également donné des instructions pour être enterré en Terre Sainte, mais cela ne se produira que bien longtemps après, lors de l’Exode des Juifs d’Egypte. Ce Chabbat est Chabbat ‘Hazak, le Chabbat où se conclut la lecture du Livre de Béréchit. On a la coutume de s’écrier, à la fin de la lecture de la Torah : ‘Hazak,’Hazak venit’hazèk, «Sois fort, sois fort, que nous soyons renforcés». C’est ainsi que la conclusion de chacun des Livres de la Torah ajoute de la force à tous les sujets qui nous concernent. Elle contribue également à renforcer le monde en général puisque «le Saint Béni soit-Il regarda dans la Torah et créa le monde, une personne regarde dans la Torah et maintient (donc) le monde». Puisque la proclamation ‘Hazak, ‘Hazak… intervient à la conclusion de la lecture de la Torah, il s’ensuit qu’elle partage un lien avec le sujet qui précède immédiatement, ici, la mort de Yossef et son ensevelissement en Egypte. Cela soulève une question : pourquoi ce passage est-il choisi pour conclure le Livre de Beréchit ? Comment «renforce-t-il» le Peuple juif dans son service de D.ieu ? Apparemment, il semble évoquer une descente et un événement malheureux. Plus tôt, on a pu lire dans la Paracha la déclaration de Yaakov : «Ne m’enterrez pas en Egypte». «Quand je vais être réuni à mes pères… enterrez moi dans leur lieu de sépulture… dans la grotte, dans le champ de Ma’hpélah». On peut relever deux points dans les propos de Yaacov : l’avantage d’être enterré en Israël et dans la grotte de Ma’hpélah et le désir de ne pas être enterré en Egypte, une terre dont le niveau spirituel était des plus bas. Yossef, par contre, ne mérita pas (du moins au début) d’être conduit en Erets Israël (et encore moins dans la grotte de Ma’hpélah). Il fut enseveli en Egypte, dans l’intention (tout au moins de la part des Egyptiens) que sa dépouille reste en Egypte pendant une longue période.
positive. Il permit aux Juifs d’avoir la force et le courage personnel de subir l’exil. Yossef était le dirigeant de l’Egypte, comme le Pharaon le lui avait dit : «Sans toi, personne ne pourra lever la main ou le pied dans toute la terre d’Egypte» (Beréchit : 41 :44). C’est lui qui était la source de subsistance des Juifs. C’est ainsi qu’ils pouvaient intérioriser l’idée que bien qu’ils fussent en exil, personne ne pouvait les déranger. L’inhumation de Yossef prolongeait donc son influence même après sa mort. Ces idées gardent toute leur actualité. En effet, l’exil d’Egypte est la source de tous les exils qui allaient suivre pour le Peuple juif. Ainsi, la leçon associée à l’enterrement de Yossef concerne également tous les autres exils que les Juifs durent endurer, y compris notre exil présent. En fait, la relation avec l’exil contemporain est encore accentuée par le fait que le dirigeant de notre génération, le Rabbi précédent (Rabbi Yossef Its’hak, beau-père du Rabbi Mena’hem Mendel) s’appelle également Yossef. Son service, qui impliquait «répandre les sources de la ‘Hassidout et du Judaïsme vers l’extérieur», traduire la Torah en «soixante-dix langues», renvoie au service de Yossef. Ce dernier, comme l’explique la ‘Hassidout, est lié à la prière de Ra’hel (sa mère) quand il fut nommé : «Que D.ieu m’ajoute un autre fils» (Yossef Hachem li ben a’her). Cela signifie que le service de Yossef consiste à transformer «les autres», ceux qui se sont éloignés et sont devenus étrangers au Judaïsme, en «fils». En fait, ces «fils» sont à un niveau supérieur à celui de ceux qui ont naturellement suivi le chemin des «fils», comme le déclarent nos Sages : «A l’endroit des Baalé Techouvah (ceux qui reviennent à D.ieu), les Tsaddikim (Justes) parfaits ne peuvent se tenir». Le Rabbi précédent a déclaré que nous sommes dans les derniers jours de l’exil et que tout ce qui reste à faire est de «polir les boutons» (des manteaux) et se tenir prêts à accueillir le Machia’h. Puisque plus de quarante ans passés à «polir les boutons» se sont écoulés, il est donc clair que tout obstacle et toute difficulté que rencontrent les Juifs ne sont que des défis. Le mot hébreu pour «défi» est nissayone. Il possède également la connotation de ness, «élévation» : il s’agit d’élever la personne au-dessus de son niveau présent. Nous voyons que ce concept s’exprime par rapport à Avraham qui dut subir diverses épreuves. Avant chacune d’entre elles, il était déjà à un niveau spirituel élevé, a fortiori après qu’il les eut surmontées. C’est parce que D.ieu voulait qu’il s’élève encore davantage qu’Il lui donna ces épreuves supplémentaires. La même chose s’applique à notre génération. Nous vivons dans une période qui suit toutes les épreuves des Juifs des générations précédentes. La seule raison pour laquelle D.ieu nous fait subir d’autres épreuves est de nous faire encore grandir en les surmontant. Que cela nous conduise à la Rédemption du Peuple juif, thème central du Livre de Chemot que nous allons commencer. La description de la libération d’Egypte de notre Peuple renferme également des allusions à la délivrance messianique ultime. Qu’elle se produise rapidement, de nos jours !
On peut expliquer que du point de vue des Juifs, l’ensevelissement de Yossef présentait une dimension Kol aYechouot aux familles Ben Moché, Roubin, Arush, Fitoussi, Chaya, Yossef, Fanger, Lasri et Cohen
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Le défi, la croissance et la transition CHEMOT Le paradoxe de l’exil L’exil constitue un défi : D.ieu y est comme caché. Nous devons donc réveiller nos ressources spirituelles les plus profondes et renforcer notre attachement à Lui. Cette idée se retrouve dans la Paracha de cette semaine qui décrit les descentes successives vécues par le Peuple Juif en Egypte. Tant que Yossef et ses frères vivaient, les Juifs jouissaient de prospérité et de sécurité. Mais avec la mort du dernier fils de Yaacov, les travaux forcés firent irruption, on jeta dans le Nil les nouveau-nés et survinrent d’autres actes d’une cruauté inouïe. Et quand Moché apporta la promesse de la rédemption, l’oppression du Peuple Juif s’accrut encore au point que Moché lui-même s’écria : «Depuis que je me suis rendu chez le Pharaon pour parler en Ton nom, il a fait du mal à ce peuple» (Chemot 5 : 23). Cependant, la Torah évoque également comment les Juifs implorèrent D.ieu, attirant Son attention (Chemot 2 : 2 3-24). En réponse, D.ieu transmit la promesse de la rédemption et l’engagement que «lorsque tu sortiras ce peuple d’Egypte, tu serviras D.ieu sur cette montagne» (Chemot 3 :12). En d’autres termes, D.ieu s’engagea à donner la Torah aux Juifs. Cela révéla la possibilité d’un lien plus élevé et plus profond avec D.ieu, rapprochement qui n’aurait pu être atteint auparavant. L’histoire d’un nom Ces deux pôles se retrouvent dans le nom de notre Paracha, Chemot, qui signifie «noms». Il existe deux dimensions dans le nom d’une personne. D’un côté, il représente les aspects extérieurs de son être, ce qui apparaît dans le fait que le nom de quelqu’un est nécessaire dans sa relation avec autrui. Il n’a pas besoin d’un nom pour lui-même. Cela va même plus loin ; plusieurs individus, avec des personnalités totalement différentes, peuvent partager le même nom, ce qui démontre que, du moins apparemment, le nom ne décrit pas qui nous sommes réellement.
De Sa perspective, même en exil nous sommes «(Ses) enfants et (nous) changer pour une autre nation, Il ne le peut» (Kidouchin 36a). Et en ce qui concerne le Peuple Juif, nos Sages commentent le verset «je dors mais mon cœur est éveillé» (Chir Hachirim 5 :2) ainsi: «bien que je dorme en exil, mon cœur est éveillé pour le Saint béni soit-Il». Quelle est la différence entre l’exil et la Rédemption ? Le fait que «notre nom est invoqué» et que nous répondions, c’est-à-dire que cette relation s’exprime ouvertement ou est cachée. La destinée et la direction Rien dans le cycle de l’exil et de la rédemption n’est dû au hasard. C’est un processus ordonné par D.ieu. Il désire que les Juifs atteignent des sommets dans le Service Divin et ainsi structura-t-Il les défis de l’exil pour nous obliger à exprimer notre potentiel spirituel le plus profond. Et Il nous donna la possibilité de les surmonter. La Torah y fait allusion en mentionnant les noms des tribus, au début de la Paracha. Nos Sages expliquent que c’est un exemple qui nous montre la façon dont D.ieu chérit notre peuple : «Puisqu’ils sont comme des étoiles, Il appela chacun par son nom». Dans la Loi de la Torah, nous rencontrons le principe selon lequel une entité importante ne peut jamais être annulée». En répétant les noms du Peuple Juif, la Torah met l’accent sur leur importance pour D.ieu et assure que leur existence ne sera jamais annulée par l’exil. La Torah ne mentionne pas le nom de notre peuple en tant qu’entité mais mentionne plutôt le nom de chacune des tribus, chacune représentant une approche différente du Service Divin. Cela attribue, non seulement à l’essence du Peuple Juif mais aussi à chaque approche individuelle, la force de supporter l’exil et de traverser cette expérience. De l’exil à la rédemption
Cependant, comme l’écrit Rabbi Chnéor Zalman de Lyadi dans le Tanya, un nom représente la nature d’une entité et sa force vitale. C’est un canal qui permet à cette nature intérieure de s’exprimer. Il ne s’agit pas simplement d’une idée théorique. Le nom affecte la conduite quotidienne. Nous observons que lorsque nous appelons une personne par son nom, nous attirons son attention. Plus encore, quand un homme s’évanouit, souvent il suffit de murmurer son nom à son oreille pour qu’il se réveille.
Le cycle de l’exil juif et de la rédemption est significatif pour le monde en général. Le but de la création est d’établir une résidence pour D.ieu. Elle est construite par l’engagement du Peuple Juif dans les différents aspects de l’expérience profane. Durant l’exil, les Juifs sont éparpillés dans différents pays et entrent en contact avec des cultures variées. Ainsi, le défi de l’exil renforce-t-il le lien avec D.ieu et élève-t-il également l’environnement, rendant manifeste la Divinité imprégnée dans notre monde.
Lions ces observations aux concepts d’exil et de rédemption. Tant que n’est révélée que l’expression extérieure du nom des Juifs, il leur est possible d’être subjugués par les forces matérielles. Mais quand c’est l’essence du nom des Juifs, Israël, qui s’exprime, il n’y a aucun potentiel pour l’exil. Car le nom Israël indique que «nous avons combattu D.ieu et avec les hommes et avons gagné» (Beréchit 32 :29).
La saga de l’exil et de la Rédemption n’est pas simplement une histoire qui appartient au passé. Bien au contraire, signe avant-coureur de la transition ultime de l’exil à la rédemption, elle affecte toutes les dimensions de notre existence présente. Pour emprunter une expression de Rabbi Yossef Its’hak (le Rabbi précédent) : «tout est prêt pour la Rédemption, les boutons eux-mêmes ont été polis». Il suffit que nous ouvrions nos yeux, reconnaissions les signes de l’influence de Machia’h et créions les moyens d’inclure l’humanité.
Cela souligne la différence fondamentale entre l’exil et la rédemption. L’exil ne représente pas, en effet, un changement dans l’essence de notre relation avec D.ieu. Page 26
Le mois de Chevat VAYERA Ce Chabbat, nous bénissons le mois de Chevat. Pour tous ceux qui ont été touchés par le Rabbi, ce mois revêt une importance très spéciale. En effet, on y célèbre, le 10 Chevat, la date anniversaire de la disparition du précédent Rabbi de Loubavitch et plus précisément, pour ce qui nous concerne, le jour où le Rabbi accepta d’endosser la direction du mouvement Loubavitch. L’histoire qui suit offre, par bien des aspects, un aperçu de ce que fut la grandeur et le message du leadership du Rabbi. Dans les années 70, un jeune et brillant éducateur, diplômé de la Yeshiva University, rendit visite au Rabbi. La vérité est qu’il désirait le consulter pour un sujet personnel. Sa femme et lui-même étaient mariés depuis plusieurs années et n’avaient pas été bénis d’enfants. Le Rabbi lui donna une bénédiction pour des enfants (et sa première fille naquit douze mois plus tard). Cependant, le Rabbi n’insista pas longtemps sur cette bénédiction mais chercha à convaincre ce jeune rabbin d’ouvrir une école destinée à la jeunesse américaine ne possédant aucune éducation juive. «Il existe de nombreuses écoles pour les jeunes issus de milieux religieux mais la jeunesse venant de familles non pratiquantes n’a pas beaucoup d’alternatives». Le jeune rabbin écouta le Rabbi et réfléchit. Quelques semaines plus tard, il prit sa décision et ouvrit une Yéchiva en Israël. Cette institution connut un grand succès et permit à de nombreux jeunes Juifs de retrouver le chemin qui les conduisait à faire jaillir leur identité juive. Lors de l’un de ses voyages aux Etats-Unis, le jeune rabbin décida de se rendre chez le Rabbi pour le remercier de ses conseils et de ses directives. Le Rabbi s’enquit de tous les détails concernant la Yéchiva, y compris de son emplacement. -Elle se trouve Re’hov Kiriat Moché, près du rond-point. -Ah ! Au -dessus de l’épicerie, répondit le Rabbi, montrant ainsi sa grande familiarité avec un environnement… qu’il n’avait jamais vu. Vaéra La Paracha de cette semaine pose un problème. D.ieu voit la souffrance du Peuple juif en Egypte et réagit. Il envoie Moché avertir le pharaon de laisser partir son peuple et devant son refus, D.ieu punit les Egyptiens de dix plaies sévères. Il brise l’ordre naturel pour montrer Son amour pour le Peuple juif et lui apporter la libération. Cela n’est pas problématique. Mais la question qui nous taraude est : que s’est-il passé par la suite ? Cela fait plus de 3300 ans qu’a eu lieu l’Exode d’Egypte et nous parlons toujours des mêmes miracles. A un moment ou a un autre, il arrive à chacun de demander : «D.ieu, où as-Tu été ces temps derniers ?». Chacun peut témoigner de «trous noirs» que nous aurions aimé voir détruits par D.ieu. S’Il l’a fait alors, pourquoi ne le fait-Il pas maintenant ? Pourquoi ne voyons-nous pas de tels miracles aujourd’hui ? La première réponse que l’on peut apporter à ces interrogations est que nous en voyons mais tout simplement nous n’y sommes pas sensibles. La nature
elle-même n’est rien d’autre qu’une série de miracles. Si quelqu’un avait essayé de prévoir la probabilité que nous vivions comme nous le faisons, que tout soit mis en place pour l’assurer, les chances se compteraient en une sur des millions. Pourquoi ne sommes-nous pas transportés de joie par la chance que nous avons ? Parce que nous y sommes habitués. Nous vivons dans ce que nous pensons être la normalité et nous ne nous posons pas de question ni ne nous en émerveillons. D.ieu chérit cet ordre naturel parce que si la Divinité était trop évidente, l’existence de notre monde matériel ne serait pas nécessaire. Explicitons : le monde a été créé à partir du néant absolu. Il n’y avait pas même de vide. Il n’y avait rien. D.ieu n’avait pas besoin de cette création mais s’Il la fit, c’est qu’Il le voulait. Pourquoi ? Nos Sages nous disent qu’Il voulait une résidence dans les mondes inférieurs, qu’Il créa un monde où Sa présence n’est pas évidente et que ce soit précisément ce monde qui devienne Sa demeure, un endroit où Il manifeste Sa présence comme une personne le fait dans son propre foyer. Ainsi, si D.ieu devait annuler l’ordre naturel et faire en sorte que le cadre normal de l’existence révèle Sa présence, tout Son projet aurait été vain. Une séquence continue de miracles visibles ruinerait tout Son dessein. C’est la raison pour laquelle Il cache Ses miracles dans la nature. Mais cela ne les empêche pas d’être réels. En fait, à de nombreuses occasions, si nous prenions le temps de méditer et de porter un regard objectif sur ce qui nous arrive, nous serions stupéfaits devant l’omniprésence de la Main de D.ieu. Bien plus encore, il est des moments où une telle prise de conscience n’est pas même nécessaire. Chacun de nous peut témoigner qu’il a vécu des événements où D.ieu a aidé, de façon miraculeuse et perceptible, des individus ou le Peuple Juif dans son ensemble. Ainsi, un jour, dans l’histoire de notre nation, au temps de la sortie d’Egypte, D.ieu accomplit une série de miracles visibles dont tout le monde dut admettre l’origine Divine. Après quoi, le mode usuel revint en place et la Présence de D.ieu fut à nouveau dissimulée. Ce n’est que de temps à autre que nous percevons clairement Sa Main. Néanmoins, quand bien même nous ne Le voyons pas directement, cela ne signifie pas pour autant qu’Il n’est pas présent. Il nous accompagne tout le temps, que nous en soyons conscients ou non. Il est là et guide notre existence jusqu’à sa perfection ultime. Perspectives Les deux idées mentionnées : le fait que D.ieu maintienne l’ordre naturel et qu’Il n’y soit pas limité, s’exprimeront à l’ère de Machia’h. C’est pour cette raison que nos Sages ont expliqué qu’il y aurait deux phases dans l’ère de la Rédemption. Tout d’abord, «il n’y aura pas de différence entre notre monde et l’Ere de Machia’h à l’exception de l’assujettissement (d’Israël) aux royaumes (du monde)». Puis surviendra une seconde étape où l’ordre naturel cédera la place aux miracles révélés.
Si ce n’est pas grâce à ce jour, combien de Yossefs se trouveraient dans le marché Conseil pour mériter de travaillé D.ieu et de mériter sa Torah c’est de considérer chaque jour comme le dernier jour qui nous reste à vivre . La Guémara traité Pessahim nous rapporte que Rav Yossef le jour de Atsteret (Chavouot) a dit : « Si ce n’est pas grâce à ce jour, combien de Yossefs se trouveraient dans le marché » La Guémara nous explique que Rav Yossef le jour de Chavouot était tellement rempli de joie, qu’il demanda que on lui prépare à manger un veau spécial à son goût. Rav Yossef expliqua la raison de cette joie que si ce jour n’existait pas, le jour du Don de la Sainte Torah, alors il y aurait dans le marché beaucoup d’autres juifs qui se nommeraient eux aussi Yossef et que entre eux et lui il n’y aurait aucune différence . Seul le mérite de l’étude de la Torah lui a permis d’arriver à son niveau de Rav Yossef, qui est différent de toutes les autres personnes. Il faut comprendre, pourquoi Rav Yossef a utiliser le terme « si n’exister pas ce jour... » et n’a pas clairement dit « si ce n’était pas aujourd’hui le jour du don de la Torah... » ? On pourrait expliquer ça facilement en rétorquant que comme le jour même était Chavouot c’était la raison qu’il a dit « ce jour » qui sous entendait la fête de Chavouot où il a dit cette phrase. Mais il sera plus avisé, avec la grâce de D.ieu, d’expliquer que la raison que Rav Yossef avait de dire cette parole était un enseignement pour toutes les générations sur le chemin du travaille du Seigneur tout puissant et l’enseignement de la Sainte Torah. Il est connu des livres de Moussar que une des raisons principales qui dérange le juif dans son travail divin et la pensée trompeuse que sa vie durera à l’infinie comme écrit le Zohar Akadosh « que un homme vie dans ce monde et pense qu’il vivra éternellement ». Et même si nous savons tous que nous sommes de passage notre coeur veut nous faire nier cette vérité c’est pourquoi nous devons nous le rappeler pour que nous puissions arriver à nous soulever spirituellement dans tous les travaux Divins, en utilisant au maximum le temps qui nous est impartie sans
vivre avec ce sentiment de mensonge que nous avons tout le temps du monde et que nous pouvons repousser notre travail Divin à plus tard. Cette pensée nous aidera aussi à battre le Yetser Hara qui constamment essaye sans relâche de nous attirer dans des plaisirs futiles de ce monde et ainsi nous faire commettre des fautes qui feront de la peine à notre Père tout puissant. Et sur ce sujet les écrits nous enseignent : « et vous qui êtes collés à l’Eternel votre D.ieu, vous vivez tous aujourd’hui. » Quand un Juif considère chaque jour comme le dernier jour de sa vie car il ne sait pas se qui arrivera demain, alors il essaye d’utiliser tout le temps qui lui est impartit pour faire la volontée de son Créateur, au maximum de ses forces et ses possibilités malgré tous les problèmes matériels qui se trouvent en travers de sa route et seulement de cette manière il arrivera à être « collé » avec son Créateur. A part cela, si il a eu la chance de voir le jour suivant rien ne lui garantie qu’il pourra travaillé le Seigneur de la même manière que le jour qu’y lui a précédé avec les même possibilitées, car chaque jour contient son lot d’épreuve. C’est pour cela que il ne devra pas laisser la fainéantise prendre le dessus sur son travail Divin, mais il devra comprendre clairement que aujourd’hui est le dernier jour de sa vie et qu’il doit l’exploiter au maximum dans son travail Divin. Si nous comprenons que chaque jour est un cadeau de D.ieu, qui dans sa grande bonté nous offre un jour de plus de vie pour se rapprocher de lui, cela nous donnera des forces pour faire toutes les Mitsvot avec envie et joie, et nous apprendrons à utiliser notre temps pour étudier la Sainte Torah, nos prières seront faîtes avec une énorme crainte en prenant soin de lire chaque mot et de le comprendre du plus profond de notre âme. Il ne faudra pas oublier le plus important ! Si vous avez passez une période plutôt basse spirituellement, il ne faut pas en être triste mais demander pardon à D.ieu et de tourner la page, avec de nouvelles envies, une volonté de fer pour se rapprocher de D.ieu sans regarder en arrière, mais mettre le cap sur un futur meilleur rempli de joie , de confiance et d’espoir vers de meilleurs jours spirituels.
Rav Moché Ben Moché Chlit’a
Des points d’orgueil - Ma force & Ma Main C’est l’histoire d’un roi qui voulu se vêtir d’un nouveau costume. Il fît venir des 4 coins de son royaume les meilleurs couturiers pour choisir celui qui aurez la chance de coudre le nouveau costume du roi. Chacun ramener ses plus belles créations, et ce fût qu’aux bout de quelques jours que le roi choisi un couturier d’une des terres les plus reculé de son royaume. Il paraissait évident qu’il était le meilleurs des couturier du royaume et que aucun autre couturier ne pouvait égalé son talent, et devant son travail le travail des autres couturiers paraissaient un jeu d’enfant.
l’histoire lui conseilla de découdre le costume et de le recoudre sans rien y changé. Le « Saint Juif » refusa d’expliquer au couturier la raison de ce conseil et ceux malgré toutes les supplications du couturier. Après être rentré chez lui, le couturier fît part à sa femme des paroles du « Saint Juif », qui lui recommanda de les écouter s’il désirait sauver sa vie. Le couturier honteux décousu et recousu tout le costume, mais cette fois il était rempli de peur à l’idée de la sentence du roi.
Le couturier eu une audience avec le roi qui lui expliqua en détail ce qu’il désiré exactement et le couturier pris les dimensions du roi avec une très grande crainte.
Le travail fini le couturier se représenta au royaume avec le « nouveau costume » et son coeur était remplis de crainte et de doute.
Juste avant de se séparer du couturier le roi s’a-dressa à lui en ces termes : « Fais très attention couturier que le costume soit le plus beau de tout le royaume , je ne m’attend pas à moins que de la perfection »
Le costume fût présente une fois de plus devant le roi et son assemblé, et à la grande surprise de tous les convives le roi s’exclama : « ça c’est un costume digne d’un grand roi comme moi ».
Enfin arriva le jour tant attendu, le jour ou le roi avec toute sa cour allaient découvrir le costume que le couturier avait confectionné en son honneur. Le couturier était rempli de fierté à l’image que tout le royaume voit que c’est lui le meilleur couturier et que même le roi en porte sa création. A coup de tambour on retira le voile qui cacha le costume du roi, et un silence se posa sur l’as-semblé, tous les invités attendaient de voir ce que le roi allait dire.
Le couturier sortit heureux et s’empressa d’aller voir le « Saint Juif » pour lui de-mander une explication car le couturier n’avait juste décousu et recousu le cos-tume, et en quoi cela était différent de la première fois, car le costume était le même aucune modification n’y a était apporté. Le « Saint Juif » lui expliqua que le premier costume ‘’s’entait mauvais’’ .
« Honte!!! » s’écria le roi, « pour qui me prend tu? Quesque c’est que ce costume ? Surement soule tu étais quand tu a confectionné ce vêtement ! n’as-tu pas entendu mon avertissement ? n’as-tu aucune peur de ce que je vais te faire?
Le couturier lui expliqua qu’il avait choisi les meilleur tissu pour coudre le costume et comment le faite de le découdre et le recoudre lui avait enlever sa mauvaise odeur?
Le couturier sortît de la salle remplis de honte, il frôla les mur de peur que on le reconnaisse et trembla à l’idée de la sentence du roi. Quand enfin il arriva chez lui, sa femme lui demanda que lui était-il arrivé, et le couturier lui raconta le coeur brisé les événements de la journée.
Le « Saint Juif » lui expliqua que la mauvaise odeur ne venait pas des tissus mais des points de couture fait avec orgueil et que le faite de découdre ses points et de les recoudre avec humilité avait changé l’habit car les nouveaux points étaient plus beau car, sans orgueil.
Sa femme après avoir réfléchie quelques instants lui conseilla d’allé demander l’avis du « Saint Juif » surement lui sera te conseillé dans cette affaire.
Rav Raphael Roubin Chlit’a
Le couturier suivi le conseil de sa femme et alla voir le « Saint Juif », qui après avoir écouté toute Page 29
Le Secret de la colombe
Cette idée de mariages décidés par D.ieu, est le fonde-ment même de l’harmonie dans le foyer. L’union entre deux êtres n’est pas le fruit du hasard ou même d’un choix mais une situation imposée par le Tout-Puissant. Nous devons comprendre que notre conjoint, nous étant prédestiné du Ciel, nous convient pleinement dans la mesure où nous nous investissons totalement pour que règne la paix dans le foyer. La femme, nantie d’un supplément d’intelligence et d’in-tuition, a le pouvoir d’opérer de véritable miracles dans l’amélioration du bonheur conjugal (Nidda 45b). Mais c’est un travail continu, un travail de toute une vie. Il devrait débuter dès la première année de mariage, accompagné d’efforts intensifs de compréhension, d’écoute … Toutefois, rien n’est jamais perdu, et cette démarche trouvera aussi sa place la dixième ou vingtième année après la ‘houpa, la cérémonie matrimoniale. Pourtant, mieux vaut ne pas attendre les noces d’argent … et encore moins les noces d’or pour ne point souffrir pendant un demi-siècle ! Sachons nous plier à la décision d’Hachem qui nous a donné le mari approprié, même se cela ne paraît pas évident au premier abord, comme l’enseigne le Midrach (Beréchit Rabba, paracha Vayésté) : « Le Saint-béni-soit-Il réunit les couples contre leur volonté, ainsi qu’il est écrit dans les Psaumes (68,7) : « D.ieu donne un foyer à ceux qui vivent solitaires ; Il rend la liberté aux prisonniers avec des ‘’chaines’’ ». En hébreu, le mot chaînes - bakocharot, peut se décomposer en deux mots : bekhi - pleurs, et chirot - chants. A nous de choisir entre nous réjouir de notre lot ou nous en attrister ». Dans tous les cas, nous devons peiner durement et cou-rageusement afin de découvrir que l’autre … c’est nous-mêmes. Surtout, il ne faut point désespérer car après la pluie viendra le soleil. N’oublions pas qu’il faut savoir semer dans les larmes pour récolter dans la joie (Psaumes 126,5) c’est le prix du bonheur conjugal ! Pour nous encourager dans cette noble voie, inspirons-nous de la colombe, image souvent utilisée par nos Sages pour symboliser l’harmonie parfaite du couple. La colombe possède de multiples qualités et c’est pour nous exemple édifiant dans tous les domaines : pudeur, fidélité et surtout c’est l’image de la femme idéale, de l’épouse parfaite entièrement dévouée à son conjoint. Page 30
Quel est donc son secret ? Il tient en quelques mots : elle sait pertinemment que son conjoint est unique car elle est à la fois sa soeur et sa femme, comme nous l’explique le Rachbam (Baba Batra 80a) : La colombe pond deux oeufs chaque mois, un mâle et une femelle qui formeront un couple indivisible. Si un des conjoints est dévoré, le deuxième restera sans compagnon pour la vie. De même si un oeuf se casse, le poussin sorti du second oeuf ne se mariera jamais. Les Sages (Tan’houma, parachat Tétsavé 5 et Midrach Rabba, Chir Hachirim 84b) nous enseignent que la colombe ne change en aucun cas de mari. Pour elle, divorce ou secondes noces ne rentrent pas en ligne de compte et sont même inconcevables. « Si nous n’avions pas la Torah, nous pourrions apprendre la fidélité conjugale de la colombe » (Erouvim 100). De la vie de cette oiseau, ressort une image idyllique. Le « mari » apporte des feuilles et des brindilles à sa « femme » et c’est elle qui construit le nid. Dans la journée, elle s’affaire à procurer de la nourriture à sa maisonnée. Les tâches domestiques sont partagées équitablement à tel point que le mâle a également la charge de couver les oeufs du lever au coucher du soleil, tandis que la femelle le rem-place durant la nuit. Le choix de leur maison est fait à deux et avec beaucoup de perspicacité. Le nid est protégé du vent et du soleil ardent, loin des pattes des chats, hors de la portée des hommes. Le couple vit un bonheur sans nuage car les conjoints sont unis depuis la naissance. Le Cantique des Cantiques, poème d’amour ardent en inconditionnel entre le Maître du monde et la communauté d’Israël, est calqué sur le modèle de l’attachement profond entre mari et femme. L’amoureux déclare à sa bien-aimée : « ...ma soeur, ma compagne, ma colombe, mon amie accomplie... » (chapitre 5, verset 2). Est-il possible d’être à la fois soeur et femme ?! Oui, lorsqu’il s’agit d’une colombe. Le Zohar, jouant sur les mots, nous recommande de ne point lire « mon amie accomplie » - tamati en hébreu, mais d’ajouter la lettre aleph afin de former le mot teomati - « ma jumelle ». Le lien est bien plus fort entre jumeaux qu’entre frère et soeur (Paracha Haazinou et Yalkout Chim’oni, Chir Hachirim 5b).
Rabbanite Rivka Amar Zats’al
Et tu aimeras l’Eternel ton D.ieu ... « Papa et maman avaient embarqué le 16 août pour Erets Israël. Ils étaient censés débarquer à ’Haïfa le mercredi 30 août. Il était i8i prévu qu’ils logeraient pendant quelques jours chez le Rav Alfa et son épouse à ‘Haïfa. En cours de route, le capitaine reçut l’ordre de changer de cap dans le cas où les eaux de la Méditerranée auraient été minées, la guerre étant imminente. Au lieu d’arriver le mercredi comme prévu, le bateau atteignit ’Haïfa le vendredi 1er septembre une heure avant le coucher du soleil. Quelques heures auparavant, la Seconde Guerre mondiale venait d’éclater avec l’invasion de la Pologne par les allemands. Des hauts-parleurs, on ordonna aux voyageurs de dé-barquer immédiatement. Les bagages de soute allaient être déchargés sur le quai, les passagers devraient les enlever le plus rapidement possible. C’était la panique ! Papa et maman étaient très inquiets. Comment pouvaient-ils s’occuper de leurs bagages alors qu’ils avaient tout juste le temps de quitter le port et d’arriver chez Rav Alfa pour l’entrée du Chabbat? Papa s’empara de la valise qui contenait son « Séfer Torah », son « Talith » et ses « Téfilines » et maman emporta uniquement son sac à main. Ils se frayèrent un chemin sur le quai et demandèrent à parler au commandant de la douane. Un fonctionnaire anglais de haute taille écouta l’explication de papa: - « Je n’ai jamais transgressé le Chabbat de ma vie. Arriver en Terre Sainte et le transgresser ici m’est impossible ! » Des larmes inondaient le visage de papa. Le douanier lui répondit sèchement : - « Monsieur le Rabbin, la guerre a éclaté. Vous devez en tenir compte. » « Contentez-vous de tamponner nos passeports et laissez nous partir, nous reviendrons chercher nos bagages à la fin du Chabbat » supplia Papa. « Impossible, répondit le douanier. Nous déchargeons tous les bagages du bateau et les laissons sur le quai. Lorsque le bateau quitte le port, tout doit être enlevé.» « Tanpis, pour nos bagages ! », répondit Papa, « Tamponnez simplement nos passeports afin que nous puissions partir. » Le fonctionnaire regarda Papa avec surprise : « Combien avez-vous de valises ? » « Seize caisses dans la soute et neuf caisses dans la cabine », répondit Papa. «Avez-vous bien compris, insista le douanier, qu’après votre départ, vos caisses et vos valises seront abandonnées sur le quai sans surveillance et que d’ici demain soir vous ne trouverez pas l’ombre de vos affaires ? » « Je n’ai pas le choix. C’est presque Chabbat et il nous faut arriver en ville à temps. Je vous en supplie, mettez nos passeports en règle et laissez-nous partir ! » ajouta Papa la voix emplie de désespoir. Le fonctionnaire, n’en croyant pas ses oreilles, appela un autre douanier anglais. Il lui dit : « Tamponnes leurs passeports et laisses les partir. Ce rabbin est prêt à renoncer à tous ses bagages pourvu qu’il arrive à
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temps en ville pour l’entrée du Chabbat. » Le second employé dévisagea Papa avec stupéfaction puis il tamponna les passeports et mit les papiers en règle. C’est ainsi que Papa, muni de la valise du Séfer Torah, et maman avec son sac à main montérent dans un taxi et arrivèrent juste à temps chez Rav Alpha à l’heure de l’allumage des bougies. Pendant tout Chabbat, Papa était dans un état d’élévation spirituelle. Il répétait sans cesse à Maman : « Le Patron fait tout pour moi. Que puis-je faire pour Lui en retour ? A présent, j’ai le mérite d’avoir appliqué oube’hol méodé’ha [sacrifié tous ses biens pour l’amour de D.ieu] et d’avoir sanctifié Son nom !» Maman avait du mal à partager pleinement ce degré d’élévation. Elle était épuisée physiquement et moralement. La nostalgie de ses enfants pesait lourd sur son coeur et sur son esprit. Perdre tous ses biens, de surcroît, n’était pas une pilule facile à avaler. Mais Maman ne se plaignit pas. Le samedi soir, après que Papa eut attendu les 7 minutes après le coucher du soleil et fît la Havdala, le Rav Alpha lui proposa d’aller au port, dans l’epoir qu’il reste quelques-unes de nos caisses ? » Papa et Maman ne partageaient pas son optimisme mais ils se joignirent à lui. Lorsqu’ils s’approchèrent de la zone éclairée, une voix anglaise lança : « Qui va là ?» Papa répondit : « Des passagers du bateau qui ont débarqué hier tard dans l’après- midi. » Le garde anglais s’approcha d’eux. « Votre nom ? » demanda-t-il. « Yaacov Yossef Herman » répondit Papa. « Eh bien, Monsieur le Rabbin, il était temps que vous arriviez ! On m’a certifié que vous seriez là dès le coucher du soleil. Vous avez plusieurs heures de retard. J’ai été chargé de garder vos affaires depuis plus de vingt-quatre heures. Mon chef m’a menacé de me mettre aux arrets s’il manquait le moindre de vos bagages. Ayez l’obligeance de vérifier si tout est en ordre et signez ces papiers. A présent, enlevez-moi tout ça au plus vite... je suis épuisé ». Quand le Maitre du monde voit ses enfants prêt à tous les sacrfices pour respecter ses commandemants, Il nous sourit et nous protége, nous et tous nos biens. Rav Raphael Roubin
Préparation pour Chabbat Laver le linge vendredi - Nos Sages de mémoires bénites ont instauré de ne pas faire laver le linge le vendredi pour être libre pour les différentes préparation du Chabbat. Il sera préférable de le laver le linge jeudi. Machine à laver - Les décisionnaire de notre époque on autorisé de laver le linge en machine si l’on a pas eu le temps de le laver jeudi et si on a besoin de ces vête-ments pour Chabbat. Laver à la main - Malgré que le lavage en machine a été autorisé il est interdit de laver le linge à la main vendredi. Linge des nourrissons - Le lavage des habits des nourrissons vendredi sera permis même à la main.
autre qui s’allume et s’éteint grâce à un thermostat ; Il faudra utiliser le four qui ne s’allume pas ni ne s’éteint mais qui reste à une chaleur constante : Mode Chabbat Un four qui ne peut être réglé en Mode Chabbat pourra être utilisé à l’aide d’une montre de Chabbat ; Quand la montre éteindra le four, on pourra y sortir les plats de l’intérieur. S’il n’y a pas de montre de Chabbat qui éteint le four à des heures régulières, il sera permis de sortir les plats pendant le moment que la lampe allumé nous indique que le four est allumé. Quand le four n’a pas de Mode Chabbat et qu’il n’y a pas d’endroit de réchauffer les plats, il sera possible de les poser vendredi dans un four normal
Etendre le linge - Il est permis d’étendre le linge vendredi même s’il séchera pendant Chabbat et il n’y a pas d’interdit dans ce cas de « Marit ayin - vu de l’oeil » et si on a besoin de ce linge sec pendant Chabbat on pourra la retirer des cordes pendant Chabbat. Faire tourner une machine à laver avant l’entrée de Chabbat - quand on a pas eu le temps de laver le linge ou de le sécher et que nous avons besoin de ce linge à la sortie de Chabbat, il sera permis d’allumer la machine prés de l’entrée de Chabbat même si elle finira son travail pendant Chabbat. Repas pendant la journée de vendredi - On ne doit manger aucun repas que nous n’avons pas l’habitude de manger les autres jours de la semaine comme un repas de fêtes par exemple et cette interdit commence depuis vendredi matin , mais il sera permis de manger toute la journée différents ’mézonot’, fruits et légumes. Repas léger - Un repas qui ne comporte pas une multiplication de plat et de boisson comme nous avons l’habitude de manger le reste des jours de la semaine sera permis de manger jusqu’à 3 heure de l’après midi et à partir de cette même heure il faudra éviter. Repas d’une Mila ou d’un Rachat de premier né Il sera permis de manger et de boire d’une séoudat mitsva comme une séoudat de Brit Mila ou de Pidion Aben même à partir de « ’hatsot ayom - la moitié de la journée » mais il faudra éviter de trop manger. Four électrique - Il est préférable de ne pas utiliser de four pour réchauffer les plats pendant Chabbat même s’il est écrit Mode Chabbat.
dont la lumière ne s’allume pas à l’ouverture de la porte, et il sera permis d’ouvrir la porte du four avant un ’’Chinouïe’’ - changement, de manière différente ou par un petit enfant . Chabbat, il est interdit de rentrer un plat dans le four, même un plat déjà cuisiner ! Seul un plat qui était déjà dans le four, qui est encore chaud et qui n’a pas était posé ni sur le sol ni sur le marbre ou sur aucun autre support, sera permis de le remettre dans le four. Dans des cas extrêmes, il sera permis de mettre à chauffer dans le four un plat sec, sans sauce, à condition de le posé sur une grille supplémentaire et de laisser la porte du four un peu ouverte. Même s’il est permis d’ouvrir de four et d’y sortir des plats, si à l’intérieur il y a un plat qui n’est pas complètement cuit il sera interdit de fermer la porte du four pour ne pas transgresser l’interdiction de cuisiner. La suite avec l’aide de D.ieu dans notre prochain numéro ...
Il existe deux sortes de fours électriques, l’un qui a un mode de plaque chauffante Mode Chabbat, et un Page 33
Gardes ta langue !
Attache ta bouche, pour qu’elle ne faute pas ! L’auteur de Divrei ‘Haïm raconte qu’un jour, il y avait un ignorant de bonne foi qui ne connaissait absolument pas les halakhot de Chabat. Malgré tout, il craignait de transgresser le Chabat, c’est pourquoi à chaque fois qu’arrivait le vendredi, vers le soir il ordonnait à sa femme de l’attacher dans son lit pour qu’il ne puisse pas bouger du tout, ainsi il serait sûr de ne pas profaner le Chabat. Notre saint maître dit à ce propos : Certes, il ne profanait pas le Chabat, mais il transgressait la mitsva de oneg Chabat, d’avoir du plaisir du Chabat ! Car ce n’est certainement pas un plaisir d’avoir les pieds et les mains atta-chés au lit pendant toute la journée. Mais cela s’applique au Chabat, qui comporte une mitsva de oneg Chabat. Ce n’est pas le cas pour les conversations ordinaires. Celui qui ne connaît pas bien les halakhot de l’interdiction de dire du Lachone HaRa dans tous leurs détails et ne maîtrise pas parfaitement le livre ‘Hafets ‘Haïm, mieux vaut qu’il s’attache la bouche et se rende lui-même muet, sans rien dire absolument !
Eshet Hail
La vigne et les olives Il est dit dans Téhilim (128, 3) : Ton épouse est comme une vigne fertile dans l’intérieur de ta maison, tes fils sont comme des plants d’olivier autour de ta table. Il faut comprendre pourquoi la femme est comparée à une vigne et les fils à de l’olivier. Plus les aliments vieillissent, plus ils pourrissent et s’abîment, et ils ne peuvent plus être mangés. La vigne (le vin) est une exception, plus le vin vieillit, meilleur il est. Le verset dit en allusion que la femme est comme une vigne, qui marche sur une voie ancienne et observe la Torah et les mitsvot comme nos saintes Matriarches, et alors « tes fils sont comme des plants d’olivier », il mérite des fils talmidei ‘hakhamim, qui continuent toujours à être florissants. Ces fils sont comparés à des « plants d’olivier », car pour faire sortir l’huile il faut beaucoup de travail [comme il est raconté en détail dans le traité Chabat 17 Michnah 3]. Ainsi, pour mériter des fils qui réussissent dans la Torah et la crainte du Ciel, il faut investir beaucoup de travail.
Science & Torah Le Colibri Ce sont des oiseaux petits à minuscules qui mesurent de 2 à 22 cm environ et jusqu'à 35 cm chez des espèces dont la queue porte de longues rectrices. Ils disposent de dix rectrices sauf chez le Loddigésie admirable qui n'en possède que quatre dont, pour le mâle adulte, deux portent une palette à leur extrémité. Leurs ailes sont longues et étroites et les battements de celles-ci sont très rapides c'est-à-dire de 8 à 80 hertz. La longueur de leur queue est variable. Leur bec fin est de longueur extrêmement variable selon les espèces, des becs courts de 1,5 cm à très longs de 10 cm, de rectiligne à nettement courbé. Les pattes sont courtes et se terminent par des pieds minuscules et fragiles. Elles sont Apodiformes, c'est-à-dire qu'elles ne leur permettent pas de se poser au sol, mais uniquement sur une branche. La couleur du plumage varie du brun au vert ou du rouge au noir. Elle est souvent similaire à celle des fleurs que les oiseaux visitent, par mimétisme. Ils ont la gorge ou le dessus de la tête vivement colorés. Certaines plumes possèdent des plaques iridescentes réfléchissant des couleurs métalliques différentes selon l'angle d'où provient la lumière. Leurs plumes squameuses, aux barbules hypertrophiées, forment un ensemble compact sur le corps. Elles ne sont pas retenues entre elles comme chez les autres oiseaux. Cette structure spéciale des plumes iridescentes, à la forme aplatie, renferme des particules d'air. Les oiseaux-mouches disposent de 1 000 plumes en comparaison des 25 000 des cygnes soit 300 plumes par gramme contre 4 pour les cygnes. Le plus petit oiseau-mouche vit à Cuba. Avec ses 2 grammes, les femelles de colibri d'Hélène dépassent à peine 5 à 6 cm de longueur et pondent les plus petits œufs au monde tandis que les plus grands sont les colibris géants avec leurs 20 grammes et 21 cm. Les oiseaux-mouches sont principalement nectarivores, le nectar constituant 90 % du régime alimentaire, mais également insectivores. Les insectes qu'ils capturent en vol, qu'ils récoltent sur les feuilles ou encore qu'ils retirent des toiles d'araignée leur sont indispensables comme apport en protéines. Certaines espèces peuvent se nourrir de la sève qui coule des arbres après que les pics y ont creusé à la recherche d'insectes ou de sève. Ils consomment en moyenne la moitié de leur poids en sucre chaque jour. Ils se nourrissent de 5 à 8 fois par heure à raison de 30 à 60 secondes à chaque fois, pour 3,14 à 7,6 kilo calories par jour (l'article référencé utilise des "grandes calories"), ce qui est énorme en comparaison de leur taille. La superficie de leur territoire est déterminée par l'abondance des fleurs dont ils se nourrissent. Les oiseaux-mouches atteignent et absorbent le nectar des fleurs grâce à leur longue langue extensible séparée en deux parties à son extrémité et garnie de petites soies et de nervures. Préalablement renfermée dans une structure particulière attachée à leur bec en forme d'étui, leur langue entre et sort, telle un ressort, un peu à la manière d'un pic. Leur langue atteint le nectar dans la corolle, puis celui-ci monte le long de celle-ci par capillarité. Il est finalement aspiré lorsque la langue est de retour dans le bec.
Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg
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À la synagogue avec papa
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Sur le chemin de la synagogue, des amis de Na'hman le virent ; ils l'appelèrent : “Hello, Na'hman ! Na'hman ! Viens de ce côté de la rue pour jouer avec nous !” Na'hman leur sourit simplement. Il pensait : “Je préfère aller à la synagogue avec mon père pour remercier Hachem et prier avec joie.” À la synagogue, tout inspirait le petit Na'hman : les bougies qui brûlaient, l'arche sainte avec les rouleaux de la Tora, l'atmosphère de sainteté. Na'hman se sentait remplir d'un sentiment de crainte. Il tenait un sidour (un livre de prières) entre ses mains, contre son cœur. Il ferma les yeux et se mit à prier de toutes ses forces à Hachem. Sur le chemin du retour, le petit Na'hman remercia Hachem : “Merci beaucoup Hachem ; grâce à Toi, j'ai eu la joie d'accueillir le Chabath avec des chansons et des prières dans la merveilleuse synagogue de mon papa.” Rabbi Sim'ha s'aperçut que son fils bougeait ses lèvres, mais il ne pouvait pas entendre ce qu'il disait. Il lui demanda : “Na'hman – mon cher fils – à qui parles-tu ?” “Papa, je parle à Hachem ! Je Le remercie de t'avoir persuadé de m'emmener à la synagogue avec toi et de m'avoir permis de Le prier avec beaucoup de joie en cette soirée du saint Chabath.” “Dans ce cas mon fils, tu pourras toujours venir avec moi à la synagogue !” Le cœur du petit Na'hman se remplit de joie. Celui-ci attendait déjà avec impatience les prières de la journée du Chabath – le lendemain matin – dans la synagogue. Un peu plus tard dans la soirée, Rabbi Sim'ha et le petit Na'hman retournèrent chez eux pour y réciter le Qidouch et partager en famille le repas de soirée de Chabath. Le papa du petit Na'hman raconta à tout le monde la façon admirable dont son fils avait prié et s'était comporté à la synagogue. Na'hman remercia Hachem pour lui donner tant de raisons d'être content.
COLORIAGE
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UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM p.06 Les vaillants entourant David : Yachav’hame, fils de H’akhmoni. El’hazar, fils de Dodo Haah’oh’i. Avchaye, frère de Yoav. Bénaya, fils de Yéhoyada. Assaèl, frère de Yoav. Elh’anane, fils de Dodo, de Beth Lékhème. Chamote Haarori. H’élètss Hapéloni. ‘Hira, fils de ‘Hikèch Hatéko’hi ; Avi’hézèr Ha’hanétoti. Sivkhaye Hah’ouchati. ‘Hilaye Haah’ohi. Maraye Hanétofati. H’élède, fils de Ba’hana Hanétofati. Itaye, fils de Rivaye, de Gibéa des Benjamites. Bénaya Hapir’hatoni. H’ouraye de Nah’alé Ga’hach. Avièl Ha’harvati. ‘Hazmavète Habah’aroumi. Elyah’ba Hacha’halvoni. Les fils de Hachème Haguizoni. Yonatane, fils de Chagué Haarari. Ah’iame, fils de Sakhar Haarari. Elifaz, fils de Our. Héphèr Hamékhérati. Ah’iya Hapéloni. H’ètsro Hakarméli. Na’hari, fils de Ezbaye. Yoèl Ah’i Natane. Miveh’ar, fils de Hagueri. Tsélèk Ha’Hamoni. Nah’raye Habéroti. ‘Hira Hayitri. Garèv Hayitri. Ouriya Hah’iti. Zavade, fils de Ah’laye. ‘Hadina, fils de Chiza Haréouvéni. ‘Hanane, fils de Ma’hakha. Yochafate Hamitni. ‘Houziya Ha’hachtérati. Chama. ‘Hièl, les fils de ‘Hotame Ha’haro’héri. Yédi’haèl, fils de Chimeri. Yoh’a, frère de Hatitsi. Elièl Hamah’avime. Rivaye. Yochavya, fils de Elna’hame. Yitma Hamoavi. Elièl. ‘Hovède. Ya’hassièl Hamétsovaya.
TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce cœur de pierre et donne-nous un cœur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.
Soupe aux champignions et chataignes Ingrédients pour 4 pers: 550 g de champignons, 350 g de châtaignes précuites à l’eau, 1 petite échalote 60 cl de Bouillon de Volaille, 60 cl de lait de riz ou soja, 20 cl de crème liquide parvé, 1 filet d’huile d’olive, 1 noix de margarine, Sel, Poivre du moulin Recette : Ciseler l’échalote. Faire chauffer la casserole à feu moyen avec le filet d’huile d’olive et la noix de margarine. Faire fondre les échalotes sans coloration. Ajouter les champignons, saler, poivrer et leur faire rendre leur eau de végétation. Une fois que cette eau commence à réduire, ajouter les châtaignes précuites à l’eau et égouttées. Les écraser grossièrement et laisser mijoter jusqu’à ce que toute l’eau se soit évaporée. Mouiller avec le Bouillon de volaille puis une fois à ébullition ajouter le lait. Quand l’ébullition reprend à nouveau compter encore 20 mn de cuisson. Ajouter la crème 5 mn avant la fin de la cuisson puis une fois terminée retirer du feu et mixer. Servir immédiatement chaud agrémenté de rondelle(s) de champignon frais, de brisures de châtaignes et de pluches de persil.
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Gratin de potimarron aux châtaignes Ingrédients pour 4 pers: 1,2 kg de potiron, 30 châtaignes entières, 4 oeufs entiers, 1 verre de lait, 1 pincée de muscade en poudre, sel, poivre Recette : Faire griller les châtaignes entières dans une poêle à sec pendant 5 minutes. Quand elles sont éclatées, retirez du feu et épluchez-les. Epluchez et coupez la chair de potiron en dés. Faites cuire les dés de potiron pendant 20 minutes à la vapeur. Pendant ce temps, battez les oeufs entiers avec le lait dans un saladier. Ajoutez la muscade en poudre puis salez et poivrez. Mélangez bien. Beurrez un plat allant au four. Quand les dés de potiron sont cuits, égouttez-les et écrasez-les en purée à l'aide d'une fourchette dans un saladier. Ajoutez la purée de potiron et les châtaignes grillées et entières dans la préparation aux oeufs. Mélangez bien. Verse le tout dans le plat beurré et enfournez pendant 45 minutes à 180°C, jusqu’à ce que le gratin soit doré.
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Ra’hel Corine bat Nina Ginette Odelia Rahel Bat Marie Ida David Philip ben Odelia Rahel Youda ben H’aya Itskhak ben Smadar Reouven ben Yasmine Sarah bat Myriam Hanna Rahel bat Fanny
Beto’h Kol Holey Ame’ha Israel
Adrien Moche Ben Israel Michael Miriam Mireille Janet Bat Ester Morde’hai ben Juliette Marie Ida bat Juliette H’aya bat Juliette Israel Michael ben Sarah Bougid ben Gazella Fortuna Diamanta bat Garsona Nina Ginette bat Enriette Raphael et Eleazar bnei Tsipi David ben Avraham et Bouba Eliahou Daari ben Ovad
Kol aNéchamot Chééne lahéme mi chéyitpalel Alléhéme véyomar Aléhéme Kadish.
HILLOULOT TSADIKIM 7 Teveth : Rabbi Tsvi ben aBa’al Chem Tov 9 Teveth : Ezra aSofer et Nehemiah ben ‘Hakhliah 10 Teveth : Rabbi Nathan Sternhartz de Breslev 18 Teveth : aRav Tsi Elimelekh - Le Bnei Yissa’har 20 Teveth : Rabbi Moché ben Maimon - Maimonide Rabbi Ya’akov Abou’hatsera 21 Teveth : Harav Matslia’h Mazouz 24 Teveth : Rabbi Chneour Zalman de Lyadi - Baal HaTanya 27 Teveth : Maimon ben Hatar - Taamei aMikra Cliquez ICI pour consulter toutes les Hilloulot du mois
http://famillytorah.com/category/segoulot/ 30 Ségoulot pour avoir des enfants avec l’aide de D.ieu 1. Respecter scrupuleusement les lois de la pureté familiale. Voir Midrach Rabba Tazria, chapitre 14,
passage 7 et Séfer Haéchkol, Hilkhot Tsniout, page 35b. Dans Brakhot 31b, il est rapporté que ‘Hanna, la maman de Chmouel Hanavi, a prié pour être exaucée et avoir un garçon, grâce au mérite du respect des lois de la pureté familiale.
2. Le Respect des parents. Midrash Tan’houma, Parachat Kédochim, passage 15 et Yalkout Chim’oni, Iyov, passage 927. Pour des personnes mariées, le respect des parents doit se faire conformément à la Halakha et non suivant ses pulsions ou ses sentiments. (aussi bon pour la Longévité)
3. Faire beaucoup de ‘Hessed [conformément à la Halakha et non suivant ses pulsions ou ses sentiments]. Voir Talmud Baba Batra 9b et Zara ‘Haya Vékayama [Rav ‘Haïm Mordékhaï Krohn], page 34.
4. Enseigner la Torah aux autres ou aider, financièrement, un enfant pour qu’il puisse étudier la Torah.
Noa’h a
mérité des enfants dès l’instant où il a fait des remontrances aux fauteurs de son époque.
5. Hakhnassat Or’him – avoir des invités. Midrash Tan’houma, Parachat Ki Tétsé, passage 2. 6. Le soir du Séder, accomplir scrupuleusement la Mitsva de raconter la sortie d’Egypte. Voir Or Ha’haïm Hakadoch sur Chémot, chapitre 13, verset 8.
7. Pour les hommes : ne pas se raser la barbe. Baba Salé et Rav ‘Haïm Kaniewski au nom du Ben Ich ‘Haï. Zara ‘Haya Vékayama, page 37.
8. Accomplir scrupuleusement les lois de l’allumage des bougies du Chabbath. Dans Brakhot 31b, il est
rapporté que ‘Hanna, la maman de Chmouel Hanavi, a prié pour être exaucée et avoir un garçon, grâce au mérite du respect des lois de l’allumage des bougies du Chabbath [elles sont assez nombreuses].
9. Allumer les bougies de Chabbath et stopper tout travail interdit, 10-15 minutes avant l’heure indiquée dans le calendrier.
10. Etudier les lois du Chabbath [le mari et la femme] et les appliquer sans aucune faille. 11. Il faut respecter les lois concernant la Mitsva. Voir Choul’han ‘Aroukh, chapitre 240. 12. Il faut penser aux besoins de sa femme et pas uniquement à satisfaire ses besoins [dans tous les
domaines].
Voir Talmud Baba Batra 10b.
13. Il est interdit de forcer sa femme à accomplir la Mitsva. Talmud Erouvin 100b. 14. La femme a des besoins particuliers. Il faut s’efforcer de les satisfaire [dans la limite du permis], surtout lorsqu’il s’agit de la Mitsva.
15. Les Téfilot sont indispensables. Voir Talmud Nidda 70b-71a. 16. Voir Talmud Nidda fin de la page 31a et début de la page 31b. 17. Participer à l’édition de livres de Torah. Zara ‘Haya Vékayama, pages 58-59. 18. Acheter des Mézouzot de très bonne qualité. Etudier les lois de la Mézouza afin d’être certain d’accomplir correctement la Mitsva [où les placer, à quel endroit de la porte, aux portes de quelle pièce, etc.]. tous les ans pendant le mois de Eloul. Les placer dans de beaux étuis.
Les vérifier
19. Etudier toutes les lois de la Havdala récitée à la sortie du Chabbath et des fêtes, afin de les accomplir scrupuleusement. Zara ‘Haya Vékayama, pages 59-60.
20. Ne jamais faire honte à qui que ce soit. Dans une telle éventualité, il faut tout faire pour obtenir son
pardon.
21. Ne jamais dire du mal d’un Talmid ‘Hakham et honorer tous ceux qui étudient la Torah. 22. La maman doit avoir la tête couverte [perruque, foulard ou chapeau]. 23. Prier sur le tombeau de Ra’hel Iménou 24. S’efforcer de réciter la Havdala en choisissant du vin et non du jus de raisin. 25. Vérifier les Mézouzot. 26. Dire à un Cohen de penser à soi durant la Birkat Cohanim [nom des parents et de leur mère]. 27. Accomplir la Mitsva de Chiloua’h Haken. (également pour trouver un conjoint et pour la longévité) 28. A la sortie du Chabbath, consommer un plat chaud [le mari et la femme].