Dédié en particulier à la Réfoua Chéléma de Salomé Ra’hel Perle ‘Haya bat Myriam Emilie Voir autres Réfouot Chélèmot p.39
Directeur : Borei Olam
SOMMAIRE :
Graphiste : Jonathan G.
LES 48 VOIES DE LA SAGESSE
Directeur commercial : Rephael G.
Pages 4-6
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LES JARDINS DE RAV AROUSH
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Pages 10-15
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QUESTIONS AUX RAV Pages 16-17 IDEES CREATIVES Pages 18 SPECIAL TOU BISHVAT & YITRO Pages 19-21 VIVRE SON TEMPS Pages 24-29 RABBANIM Pages 30-32 FEMME VAILLANTE - LACHON ARA SCIENCE ET TORAH Pages 34 ENFANTS Pages 36-37 CHEMOT ATSADIKIM - RECETTE HILLOULOT -SEGOULOT Pages 38-40
Avec le Soutien de : Rav Moshe Ben Moshe chlit’a, Rav Shalom Arush chlit’a, Rav Ron Chaya chlit’a, Rav Yaakov Mazouz chlit’a, Rav Acher Fitoussi chlit’a, Rav David Nacache chlit’a, Yeshiva Or Arachbi, Les Rabanim de Koupat Ha’ir . Et plein d’autres Gdoley aDor...
DEDICASSE : A la réussite de ma femme, et de mes enfants que le créateur m’a donné ainsi qu’à l’élèvation de l’âme de mon père, la réussite de ma mère, ma soeur et mon frère et de toute ma famille en génèral. De la Réussite de mes maitres et de tous leurs élèves ainsi que toutes leurs familles. De tous mes amis et connaissances. Et en tout particulier à tout le peuple d’Israel que nous méritions tous de nous rapprocher de HaKadosh Barou’khou et de recevoir le Mashia’h Tsidkénou Amen.
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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg 48 Voies #16 : Les stratégies commerciales appliquées à la vie Pour être compétitive sur le marché, une entreprise doit fonctionner avec un maximum d'efficacité.. Appliquez à votre vie les grands principes du domaine des affaires. _____________________________________
Les 48 voies de la sagesse ont pour but de relativiser l'importance de la réussite financière dans votre vie. Bien sûr, il ne s'agit pas de dire que s'occuper d'affaires est répréhensible, et gagner sa vie est une nécessité. Mais on sait combien il est facile de se laisser accaparer par une carrière au point de passer à côté des éléments essentiels que sont la famille et l'étude de la Torah. Le moyen de se préserver est d'appliquer à ces domaines de l'existence la même motivation que nous mettons à notre travail. Nous pourrions alors essayer d'atteindre plus de force dans nos relations avec les autres, ou plus de sérénité spirituelle et de sagesse. Que préférez-vous être dans la vie ? Riche ou sage ? Sage bien entendu ! Mais alors pourquoi tant de zèle à courir après l'argent ? La sagesse n'en mérite-t-elle pas autant ? Prenons conscience que la sagesse est la source de tout plaisir. A-t-on jamais vu un mourant regretter de ne pas avoir passé assez de temps à ses affaires ? Qu'est-ce qui fait la réussite en affaires ? Une méthode de contrôle de qualité La mise au point de projets à court et long terme La prise de risques Se lever tôt pour ouvrir la boutique L'assiduité quels que soient ses états d'âme La connaissance de son stock L'investissement dans la recherche et le développement Le respect des règlements La prise en compte des conseils Un emploi du temps planifié à l'avance L'optimisation du temps La concentration et la discipline La capacité d'évaluer les profits par rapport aux pertes Eliah et le pêcheur Etrangement, notre capacité à nous motiver pour les affaires d'argent est révélatrice de notre aptitude à réussir notre vie personnelle. Le D. qui donne les moyens de réussir matériellement ne peut-Il également donner les moyens de réussir sur le plan humain? Le Midrach Tana d'bei Eliahou raconte l'histoire du prophète Eliah qui demandait un jour à un pêcheur : - Etudies-tu la Torah ? - C'est que je suis un homme simple, répondit l'homme. Je ne possède pas la moindre espèce d'intelligence ou de talent, répond l'homme. - Pourtant, reprend Eliah, comment as-tu préparé ce filet de pêche ? - Oh ! C'est très compliqué ! Tout d'abord, je dois choisir une corde d'une certaine épaisseur, puis je dois tisser le filet de manière à équilibrer la résistance et la souplesse.
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- Et comment attrapes-tu des poissons ? - Oh ! Ca c'est très compliqué ! Il y a plusieurs facteurs en jeu. La saison, l'heure du jour, le lieu et le type de poisson. Sans compter qu'il faut calculer la profondeur de l'eau, la température et la vitesse du courant. Il m'a fallu des années pour apprendre ces techniques et aujourd'hui je gagne bien ma vie. - Et quand tu te présenteras au paradis, tu prétendras que tu étais un homme simple et sans talent et que c'est pour cela que tu n'as pas étudié la Torah ? Sache que si tu as réussi dans ton métier c'est que tu as ce qu'il faut pour réussir dans l'étude. Les qualités nécessaires pour réussir L'autodiscipline L'organisation La capacité de travailler en groupe La patience La fiabilité La détermination L'agressivité L'efficacité L'esprit de sacrifice La ténacité La cohérence L'optimisme La capacité d'accepter les critiques L'estime de soi L'esprit battant La tolérance Le sens de l'humour La loyauté L'honnêteté 17 façons d'appliquer à sa vie les grands principes du business I Voir loin Il ne faut jamais perdre de vue les problèmes importants. Demandez-vous : " Au bout du compte, qu'est-ce qui importe ? Mon portefeuille d'actions ou ma relation avec les miens et avec D. ? " N'essayez pas de vous leurrer avec des arguments du type dès que j'ai mon premier million, je me consacre à ma famille. Ce moment peut ne jamais arriver ou alors trop tard. II L'efficacité Pour être compétitive sur le marché, une entreprise doit fonctionner avec un maximum d'efficacité. Pareil dans la vie ! Si vous passez cinq heures par semaine à faire une chose qui n'en demande que trois, vous gaspillez votre vie ! Vous êtes du genre à tout égarer ? Pensez au nombre d'heures économisées et aux grosses angoisses évitées si vous aviez un système pour facilement retrouver les choses. Quand on est organisé et maître de son temps, on est forcément moins stressé et plus performant. III L'étude de marché Avant de mettre un produit sur le marché, une entreprise réalise sur plusieurs mois une étude évaluant la capacité de commercialisation, les coûts et la rentabilité du projet. Dans sa vie personnelle également, avant de se lancer dans tout projet déménagement, mariage, nouvel emploi - on devrait analyser avec rigueur l'intérêt à long terme. Testez vos idées. Ne partez pas du principe que vous avez raison. Soumettez vos projets aux autres. Faites votre sondage sur un échantillon d'amis. Leurs réactions seront un bon indice de qualité. (Voir à ce sujet voie 11- L'influence du véritable ami )
Kol aYechouot aux familles Madar, Parienti, Cohen, Mouly, Temim et Moradi
Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg IV Devenir expert en la matière
IX Contrôle de la qualité
En affaires, pour rester dans la course, il faut être à la pointe des tendances et de l'innovation. Idem dans la vie où il faut sans cesse se tenir au courant des " dernières techniques ". Suivez des séminaires, lisez, assistez à davantage de cours. Tout cela vous aidera à vous développer et à déjouer les pièges de l'apathie et de l'ignorance.
Toutes les grandes sociétés appliquent un ou le contrôle de qualité, car perdre sa part de marché pour quelques exemplaires défectueux arrive vite. Chacun au cours de sa vie doit faire face à des défis, des tracas et des angoisses. Et on ne peut se permettre d'être moins performant chaque fois que l'on traverse des difficultés. La clé de la réussite est l'équilibre. Les personnes sujettes à des sautes d'humeur ont beaucoup plus de mal à atteindre leurs buts et à entretenir de bonnes relations.
V Ayez un mentor Face à un self-made man, on éprouve toujours un sentiment d'admiration et de respect. Ce type de personnage nous en impose par sa réussite. Il a une aura particulière qui attire. Dans ce gros business qu'est la vie, peu sont ceux qui se détachent du lot. Recherchez-les. Trouvez-vous un mentor. Vous n'en reviendrez pas de sa simplicité et de sa générosité à partager les bonnes recettes de sa réussite en tant que personne. Mais surtout, appliquez-vous à suivre ses conseils. VI Définir les conditions Avant de signer un contrat, un directeur général le fait passer au peigne fin par ses avocats afin de débusquer les clauses désavantageuses. Notre vie est trop courte pour se tromper de direction. Lisez bien le contrat et posez vos conditions. Qu'est-ce qui est bonheur et qu'est-ce qui est plaisir ? C'est le seul moyen de pas être un jour victime d'un piège dans le contrat de la vie.
Exercez un contrôle de qualité sur votre vie. Faites en sorte que tout ce que vous entrepreniez ne soit jamais en dessous de vos capacités et de vos objectifs. X Dresser l' inventaire Une entreprise dans le coup possède les moyens de localiser le moindre article de son stock. Elle répond ainsi plus efficacement aux besoins du client et peut facilement saisir les occasions. Dans la vie aussi, il est bon de connaître l'état de ses ressources pour réussir. Tâchez de définir quelles sont vos forces et vos faiblesses, vos talents et vos aptitudes. Faites-en la liste. Si vous doutez, demandez à vos amis ou faites un test d'aptitude. Cela vous aidera à prendre les bonnes décisions en matière professionnelle ou relationnelle. Vous saurez également comment vous remonter le moral ou vous stimuler quand vous êtes à plat. XI S'investir
VII La boîte à idées Le directeur général d'une grande société demandera volontiers l'avis du portier si ça peut l'aider ses affaires, mais rarement il consultera son épouse. Dans le monde des affaires, si vous n'êtes pas prêt à entendre les critiques, vous êtes perdant. Pareil dans la vie de tous les jours. Soumettez vos décisions à la critique. Au pire ! N'en tenez pas compte ! VIII Recherche et développement Les grandes sociétés ne s'arrêtent pas aux produits réalisés, elles sont sans cesse à la recherche de produits meilleurs et moins chers. Aussi font-elles appel à des équipes de recherche et développement qui les aident à rester à la pointe. Vous aussi, devriez consacrer du temps à la recherche et au développement de moyens pour améliorer votre existence. Recherchez sans cesse des façons de vous développer. Même si vous avez l'impression de déjà tout posséder - couple épanoui, bons enfants, job rémunérateur - n'en restez pas là. Travaillez à rendre ces plaisirs encore plus grands et intenses. Peut-être pourriez-vous aider votre communauté ? Améliorer l'éducation des enfants ? C'est un principe de physique connu : Ce qui ne se développe pas se détériore.
Quand vous démarrez un nouveau boulot, vous êtes conscient qu'il faudra du temps pour être totalement performant. De même, dans vos efforts pour atteindre le bonheur, soyez prêt à passer par une longue période de formation, de dévouement et de sacrifice. Ne vous laissez pas séduire par les plaisirs faciles et instantanés. Rappelez-vous ce que vous êtes prêt à accepter pour votre carrière. Si votre chef vous demande un travail très difficile, vous ne vous défilez pas. Votre salaire et votre promotion en dépendent. Eh bien, votre bien-être spirituel et émotionnel ne mérite pas moins. Soyez déterminé et gardez l'oeil sur la cible. XII Occuper son temps Lorsque vous voulez conclure un marché, vous n'hésitez pas à rester tard au bureau. Et si, qui plus est, vous traitez avec des partenaires du bout de la planète, vous êtes même prêt à ne pas rentrer dormir, car vous savez que vos clients comptent sur vous et que chaque minute compte dans la course à la concurrence. C'est pareil dans la vie, chaque moment est une occasion de grandir, de saisir sa chance pour améliorer encore le niveau de son existence. Pourquoi s'en dispenser en gaspillant son temps ou en dormant ? Fixez-vous chaque matin un programme anti-temps morts. Recherchez constamment la sagesse. Droguez-vous de cette substance.
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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg XIII Ne pas tenir compte…
XVII Dresser des plans stratégiques
Imaginez-vous en présence d'un client désagréable mais prometteur ! Vous faites avec n'est-ce pas ? Dans la vie aussi, adoptez cette attitude. Si une personne qui vous déplaît vous apporte un bon point de vue, mettez de côté votre animosité. Savoir composer avec toutes sortes de gens donne beaucoup d'ouvertures. C'est une qualité essentielle.
Les grosses sociétés passent beaucoup de temps à mettre au point des plans à court et long terme. Sans une bonne carte routière pour s'orienter on ne va pas loin ! C'est le même chose dans la vie, il faut des plans. Les plans à court terme sont ceux qui vous indiquent la façon d'optimiser votre journée du lendemain : à quelle heure sonnera le réveil. A quelle heure reconstituerez-vous votre énergie par un déjeuner. Comment nourrirez-vous votre être spirituel. Les plans à long terme tout aussi essentiels sont sur une ou cinq années. Tous les gens qui réussissent leur vie en ont. Ils peuvent être modifiés ou mis à jour à tout moment, mais ils sont indispensables pour vous impliquer et vous garder en éveil.
XIV Risques et occasions Risque et business vont de paire. Pour réussir en affaires vous acceptez cette part d'incertitude. Pourquoi certains sont-ils persuadés qu'ils sont trop vieux pour commencer l'étude de la Torah, alors que si une bonne affaire se présentaient ils la saisiraient au vol ? Alors si on vous donne ce conseil, ne laissez pas échapper l'occasion. Cela vous semble risqué ? Mais si le risque ne vous effraie pas en affaires, a fortiori devez-vous l'assumer quand il s'agit de votre propre intérêt. XV Investissement à long terme Lorsqu'on fait un investissement, on vise davantage les profits à long terme. Parfois, le coût de démarrage d'une société est si important que les premières années seront dans le rouge. Mais si de gros profits sont à prévoir, l'investissement est valable. Idem dans la vie. Les plus grands bonheurs exigent de gros investissements et supposent de la patience. Aussi, lorsque nous investissons du temps dans un projet, devons-nous regarder au-delà des bénéfices immédiats.
Comment les grands principes du domaine des affaires contribuent à la sagesse Si vous travaillez dur pour de l'argent, vous pouvez au moins en faire autant pour réussir votre vie personnelle. Valorisez votre temps qui est votre bien le plus précieux. Ce qui vous apporte le succès en affaires, vous apportera le succès dans la vie. Nous savons bien que la sagesse vaut mieux que l'argent. Il nous faut donner plus de réalité à la sagesse. En minimisant l'argent et valorisant la grandeur personnelle, nous affirmons ce qui compte le plus pour nous. Recherchons le profit. En poursuivant la sagesse avec la même ardeur que l'on poursuit l'argent, on s'élève.
Si en affaires il faut un investissement préalable, pour conduire sa vie avec sagesse il faut du temps pour intégrer les concepts. Mais rappelez-vous, plus importants sont nos buts, plus durables sont nos joies. XVI Bien tenir sa comptabilité C'est avant tout au service comptabilité qu'une entreprise peut crever le plafond ou… s'écrouler. Les bilans actualisés rendent compte de l'état des ventes et des bénéfices et les livres de compte sont en ordre et remis à jour quotidiennement. Ces dispositions sont déterminantes pour l'évolution de l'entreprise. De la même manière, devrions-nous suivre le conseil de nos Sages de tenir nos comptes spirituels à jour. Chaque soir avant de dormir, examinons les faits de la journée, évaluons les pertes et les gains, puis prévoyons un plan plus positif pour le lendemain. Demandons-nous : Qu'ai-je accompli aujourd'hui ? Ai-je accompli ce que j'avais décidé ? Comment vais-je améliorer demain ? Quelles sont mes forces et mes faiblesses ? Quel est mon intérêt. Qu'est-ce que je peux perdre ? Où en suis-je dans mes projets à long terme ? Qu'est-ce qui m'empêche d'avancer ?
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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch
On ne change pas tout en un jour Les gens veulent changer. C’est beau, mais il ne faut pas oublier que ça ne se fait pas en un jour, même si beaucoup aimeraient pouvoir appuyer sur un bouton et être quelqu’un d’autre. Ça ne marche pas comme cela. Changer C’est le souhait de beaucoup de gens. Mais nombreux sont ceux qui oublient que ça ne se fait pas en un jour. Il ne s’agit pas juste d’appuyer sur un bouton pour devenir quelqu’un d’autre. C’est tout un processus tout au long duquel nous sommes accompagnés « d’en haut », conscients de nos bonnes volontés qui sont la partie essentielle et la plus importante dans chaque changement qu’un homme veut opérer dans sa vie. Nous avons entamé un nouveau H’oumach : Vayikra, et tout nouveau départ a quelque chose de frais et d’excitant. La première paracha traite des différents sacrifices faits dans le Temple, et en hébreu, la source du mot korbanotes (sacrifices) est itkarvoute laboré (se rapprocher du Créateur). Dans la seconde partie de la paracha, la Torah explique les sacrifices « H’atat (pêché) » et « Ashem (coupable) », mais dans tous les cas il est écrit : « et il lui sera pardonné », « et il leur sera pardonné » etc. On trouve ici un message plein d’enseignements. Un homme a fauté, il se présente au Temple et fait une offrande au Créateur afin d’expier ses actes, et en effet, le Créateur lui pardonne ! Comme le dit le Rambam (Maimonide) dans les Lois du Repentir : « L’homme qui se repent ne doit pas s’imaginer être loin du niveau des justes à cause de ses fautes et de ses pêchés. Il n’en est rien, il est au contraire aimé de D.ieu et trouve grâce devant Lui, comme s’il n’avait jamais fauté. De plus, son mérite est grand, puisqu’il a gouté à la faute et a réussi à surmonter son mauvais penchant. Les sages disent que là où se tiennent les baalé téchouva (les gens qui se repentent), les grands justes ne peuvent pas se tenir. C’est-à-dire que le degré des baalé téchouva est plus élevé que celui des justes qui n’ont jamais fauté de leur vie, parce qu’ils surmontent leur mauvais penchant plus que les autres. » Et c’est quelque chose qui m’émerveille toujours quand je pense à l’immense compassion du Créateur envers nous, Ses créatures, et à cette possibilité qu’on a de se repentir et de corriger complètement nos fautes. Pourquoi ? Le Rambam continue : « Hier encore, il inspirait au Créateur de la haine, il était éloigné, obscène, abominable ; et aujourd’hui, il inspire l’amour, il est agréable et occupe la place d’un ami proche ». Il n’y a rien de plus merveilleux que cela. Mais comme pour tout, il est une condition à ce grand rapprochement et au pardon : la confession. Comme le dit la Torah : « Et lorsqu’il sera coupable pour l’une de ces choses, il confessera ce sur quoi il a pêché », les sacrifices exigent une confession de celui qui a fauté, parce que l’essence de la confession est le repentir, comme l’a statué le Rambam (Lois du Repentir) : « Tous les commandements de la Torah, positifs comme négatifs, si l’homme transgresse l’un d’eux, intentionnellement ou non, lorsqu’il se repentira sur cette faute, il devra se confesser devant le Saint béni soit-Il, comme il est dit « homme ou femme… confesseront la faute commise – c’est le repentir. » Mettez-vous une minute à la place de personnes inculpées et dans l’attente d’un procès décisif. Quelle inquiétude ! Les
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craintes et la peur les accompagnent ! Combien de consultations, et combien d’argent peuvent-ils dépenser pour gagner le procès ? Tout en sachant que personne ne leur garantit qu’ils gagnent. Au contraire, ils se retrouvent parfois confrontés à de graves conséquences, comme par exemple le refus d’une licence dont dépendent les revenus de la maison, de lourdes amendes qui affectent la situation financière, ou une peine de prison qui bouleverse complètement la vie de famille. Que se passerait-il si le représentant de l’Etat s’adressait à l’accusé et lui déclarait qu’il a la possibilité de se repentir et donc de s’épargner tout ce processus qui le menace terriblement. Non seulement cela, mais l’acte d’accusation sera complètement nul, et il n’aura même pas besoin de se présenter au tribunal, il n’aura pas de casier judiciaire et… il aura même droit à une belle récompense ! Drôle ? Imaginaire ? C’est pourtant ce qui se passe dans le cas d’un homme qui se repent sur ses actes, qui se confesse devant le Créateur dans une prière personnelle : l’isolement, ainsi la nomme rabbi Nah’man de Breslev. Elle rend non seulement l’homme propre, mais il y gagne également un grand mérite. Et si son repentir est animé par l’amour, il reçoit également du mérite d’avoir commis ce pêché. Une merveille ! Je l’ai déjà dit ? Y a-t-il quelqu’un au monde qui ne se jetterait pas sur cette occasion en or qu’on nous donne ? Pas un seul, j’en suis sûr, ne refuserait de négocier ce rare « plaidoyer ». Imaginez-vous, combien c’est important quand il s’agit du procès le plus décisif de votre vie : le jugement du roi des rois, dont les résultats sont éternels ! C’est une bonne raison pour se hâter de procéder à une introspection quotidienne : passer en revue ce que j’ai fait entre hier et maintenant, me rendre compte que j’ai entre les mains une occasion en or et demander pardon pour mes actes. Et je ne parle pas seulement du pardon que nous demandons tous le jour de Yom Kippour, mais de chaque jour où l’homme a le mérite de saisir la chance de sa vie en s’isolant pendant une heure ! L’introspection de l’homme a deux aspects, comme le dit la Guemara (Irouvin) : « L’homme qui n’a pas été créé est plus tranquille que celui qui l’a été. Une fois créé, il doit examiner ses actes, on dit aussi peser ses actes. » C’est-à-dire que certains disent examiner ses actes, d’autres, peser ses actes, et les deux avis sont vrais. Qu’est-ce que cela signifie ? Examiner ses actes : signifie qu’on recherche en quoi on transgresse la volonté de D.ieu, et qu’on fasse téchouva. Il est important de comprendre qu’on n’attend pas de la personne qu’elle se punisse elle-même, mais seulement qu’elle renforce sa volonté, qu’elle raconte ce qu’elle a fait au Créateur – c’est cela, la confession -, qu’elle demande pardon pour le passé et renforce sa volonté pour l’avenir, et qu’elle prie qu’à l’avenir, D.ieu lui donne la force de ne plus fauter, puisque essentiellement, sa faute a commencé à cause d’un manque de volonté complète et ferme : mais à partir de là, elle veut se renforcer. Peser ses actes : signifie qu’on recherche et se penche sur les mitsvotes (commandements positifs) qu’on a accomplies, et après avoir remercié le Créateur d’avoir eu le mérite de les accomplir, on les examinera en se demandant si on les fait comme il faut ou si l'on peut s’améliorer. Et à ce niveau, l’essentiel est de renforcer sa volonté et d’accomplir les mitsvotes comme il faut, de prier et de demander au Créateur de mériter de faire Sa volonté et
Pour la Réussite de Tsipora Yardena bat Rah’el Corine et ses enfants
Le Jardin de l’éducation d’après Rav Shalom Arouch
d’accomplir Ses commandements correctement, parce que la prière, c’est l’expression véritable de la volonté absolue. Il est primordial de savoir que le but de tous les tracas de l’homme dans ce monde est de le réveiller pour qu’il se rapproche du Créateur, par conséquent, face à ses tourments, il doit agir selon les trois règles de la foi (sur lesquels je développe plus en détails dans le livre Le Jardin de la Foi) : A. Croire que les choses sont telles qu’Hachem veut qu’elles soient, et ne pas les faire dépendre d’une quelconque raison, ni de la personne qui nous crée des soucis, ni de soi-même, ni de son mazal ou du mauvais oeil, mais croire uniquement que c’est la volonté de D.ieu et que tout vient de Lui, béni soit-Il. B. Croire que tout est pour le bien, même si l’on ne comprend pas en quoi c’est pour le bien. Ici, il est très important de renforcer sa croyance que le Créateur est bon et miséricordieux et que tout ce qu’Il fait est exclusivement BON, il faut donc croire que la douleur et la souffrance qu’on éprouve sont bons, et évidemment, on en remerciera le Créateur. C. Croire qu’Hachem veut nous rapprocher de Lui, et dire sincèrement : « Je crois d’une foi complète qu’Hachem m’envoie tous ces problèmes uniquement pour me rapprocher de Lui, et Il souffre de me voir traverser tout cela, comme il est écrit « dans toutes vos difficultés, D.ieu a mal » et « Je suis avec lui dans sa souffrance », mais parce qu’Il m’aime vraiment et qu’Il veut que je me rapproche de Lui – puisque c’est la meilleure chose qui soit : être proche de Lui- Il est prêt à souffrir pour que je me réveille.
Lorsqu’un père réprimande son fils, ce dernier en souffre, certes, mais le père en souffre encore plus parce qu’il a mal au coeur de voir la souffrance de son fils. C’est ainsi, et bien plus encore, que le Créateur se conduit envers nous, puisqu’Il est la source de tout l’amour dans le monde. De plus, l’amour du père pour son fils est juste un exemple pour illustrer la grandeur de l’amour de D.ieu pour Ses créatures, et pour nous montrer que Son chagrin est infiniment plus grand que le nôtre. Tout ce qu’Il fait a pour but de nous rapprocher de lui, et le meilleur moyen pour cela est de nous confesser, car alors, Il déverse sur nous Sa bonté et Sa miséricorde et nous donne même du mérite pour cela ! Il ne veut pas nous tourmenter, tout ce qu’Il veut, c’est notre bien. Le changement ne se fait pas en un jour. C’est un processus. Le Créateur sait très bien que nous ne pouvons pas changer en un jour, donc Il veut que nous avancions chaque jour un peu plus par notre prière personnelle, notre confession, et que l’on se renforce dans nos bonnes volontés : de faire Sa volonté et d’être selon Sa volonté. Tout père dont le fils exprime sa volonté d’être un bon fils, même si cela lui est difficile, ressent une grande satisfaction de l’enfant et fera tout pour l’aider. Notre prière personnelle, c’est le sacrifice de notre époque, et par son biais, le Créateur nous rapproche de Lui, pas après pas, dans une compassion infinie. Puissions-nous mériter le pardon de nos fautes, et revenir vers Toi, pour recevoir Ton amour. Amen.
Pour la Réussite de Tsipora Yardena bat Rah’el Corine et ses enfants
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Le Jardin de l’éducation d’après Rav Shalom Arouch
Une véritable éducation II existe une notion dans l’éducation nommée « punition ». Cette notion est quelque peu problématique, et il faut bien éclaircir la façon de l’utiliser. En effet, il y a une énorme différence entre des parents qui comprennent bien cette notion et entre des parents qui ne comprennent pas cela convenablement. Nous devons apprendre cette notion d’Hakadoch Barouk’hou Lui-même : lorsque Hachem punit, il y a toujours un objectif et une réparation et il n’y a jamais de punition comme vengeance. Même les vengeances qu’Hachem appliquera dans le futur aux méchants ennemis du peuple d’Israel, et aux dures écorces où il n’y a rien de bon, et bien même cette punition là possède une dimension réparatrice comme nous le savons grâce aux sages de la sagesse caché. A plus forte raison Hachem agit ainsi envers ses enfants bien aimés, les enfants d’Israel, dont même le plus grand des mécréants est aimé par Hachem d’un amour éternel. Il est donc évident que chaque punition est uniquement donnée dans le but d’une réparation et d’une redirection vers le bon chemin et encore pour d’autres raisons que nous développeront plus loin. Il y a des punitions qui n’en sont pas vraiment. Par exemple un changement d’itinéraire : un homme devait passer par tel chemin afin d’arriver à tel endroit, il s’est trompé de chemin et à présent il est obligé de passer par autre endroit pour arriver là où il doit arriver. Réparation et expiation : Un exemple : le peuple d’Israel devait entrer en Eretz Israel quelques temps seulement après leur sortie d’Egypte, mais la faute des explorateurs entraina le fait qu’ils durent errer dans le désert durant quarante années. D’un côté, cela semble
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être une punition vraiment grave de rester dans le désert aussi longtemps, jusqu’à ce que toutes les personnes de la génération des explorateurs meurent. Lorsque l’on regarde cela de façon subjective on peut voir qu’après qu’ils aient fauté, cela a entrainé une entache, qui pour pouvoir l’effacer, il fallait errer dans le désert durant quarante ans. Cela signifie que du Ciel on leur calcula un nouvel itinéraire parce qu’ils s’étaient trompés en chemin. Le saint Zohar nous dit ainsi que si les enfants d’Israel avaient accepté avec joie et amour le décret de devoir rester dans le désert, ils auraient pu faire en sorte de réaliser une tellement grande réparation que grâce à cela ils seraient entrés quarante ans après en Israel et que la délivrance totale serait venue. Parce qu’ils se sont plaints et ont pleuré durant les quarante années, l’exil se prolonge encore et encore… Ce n’est qu’un exemple de la conduite d’Hachem lorsqu’Il punit et qui n’a pour seul objectif que la réparation des fautes et non pas au nom d’une quelconque vengeance cruelle. Une autre possibilité qu’il peut y avoir dans la punition d’Hachem c’est qu’elle vient pour expier. L’explication à cela est qu’un homme qui a fauté entraine une perte et à un dommage dans le monde. Ainsi, les épreuves qui lui arrivent comme punition complètent le manque causé par sa faute. Il ressort de là que la punition vient expier ses mauvaises actions. Nous apprenons de là un fondement essentiel : les parents doivent eux aussi, aborder la punition uniquement en tant qu’élément permettant de réparer, d’éduquer et d’expier et non pas pour la punition elle-même. On trouve souvent des parents qui se mettent en colère et qui punissent leurs enfants dans leur colère, juste pour lui faire de la peine. Il semblerait qu’ils pensent qu’ils en tireront une leçon, mais une punition cruelle ne permet pas du tout d’apprendre à l’enfant un enseignement, mais uniquement à vouloir se rebeller.
Kol aYechouot à Yehoudit bat Miriam et son mari ainsi que Eliran M.I., Salome K. et son mari
Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch
L’épreuve de foi Il délivre les captifs L’homme détenu en prison passe une épreuve de foi. Il doit savoir qu’il est incarcéré selon le décret du Créateur, afin d’expier les fautes qu’il a commises devant Lui, et qu’il ne doit accuser personne de sa situation, ni le juge, ni le procureur, ni le dénonciateur, etc. Certains sont emprisonnés alors qu’ils sont apparemment innocents, en tout cas d’après les lois du pays. En général, ces gens sont remplis d’amertume et de colère pour l’injustice qu’ils subissent. Mais en vérité, s’ils étaient honnêtes avec eux-mêmes, ils sauraient pour quelles fautes HaChem béni soit-Il les punit et ils admettraient qu’il n’y a aucune erreur dans le décret divin. Personne n’est emprisonné sans raison. Le tribunal céleste n’ignore rien de leurs actions et c’est justement qu’ils furent condamnés. Ils doivent donc justifier la sentence qui fut prononcée contre eux, accepter leur punition avec amour et se repentir. Même si une sentence de mort est prononcée contre un homme, il doit savoir que le repentir, la prière et la charité peuvent annuler un mauvais décret. Pour cela, il est nécessaire que le détenu fixe chaque jour un temps pour parler avec HaChem, béni soit-Il, se repentir et prier pour qu’Il le sorte de prison. Le détenu doit confesser ses fautes, les regretter, demander pardon et s’engager à corriger ses actions afin de ne pas récidiver. Il doit redoubler ses prières devant le Saint béni soit-Il, pour qu’Il le prenne en pitié, agisse avec clémence envers lui, et qu’Il attende patiemment son repentir. Il doit supplier le Saint béni soit-Il de l’aider à conquérir son mauvais penchant et de lui donner la force, la sagesse et le bon conseil pour se conduire dorénavant selon la volonté divine. Il doit insister dans ses supplications pour qu’Il l’éloigne des mauvaises fréquentations, des faux amis qui ne suivent pas le bon et droit chemin et qui l’induisent en erreur. Ainsi, il doit augmenter ses prières avec ses propres mots et son langage personnel. Note : Cette notion de l’augmentation des prières et des supplications s’applique dans la majorité des cas évoqués dans ce chapitre, car pour prévenir toute souffrance, que D. nous en préserve, il faut prier plus et se repentir de toutes ses forces, afin de solliciter la compassion divine. Danser et se réjouir en prison L’homme qui vit une telle situation doit savoir que même si cette épreuve est très difficile, nul ne le conteste ; s’il se conforte et l’accepte avec amour, tout se transformera pour le bien. Nous l’apprenons de Joseph le Juste qui fut jeté en prison et – bien qu’il fut innocent - accepta le décret avec amour et une grande joie. Comme il est rapporté par nos Sages de mémoire bénie (Yilkout Chimoni, section VaYéchev) sur le verset (Genèse 39:2) : “Joseph était un homme qui faisait tout prospérer”, Ich matslia’h est traduit en araméen par “homme joyeux”, qui sautille et danse, car en prison, il dansait et chantait sans arrêt. Grâce au mérite de sa foi que tout est pour le bien et parce qu’il était joyeux, il plut au gouverneur de la Rotonde qui le nomma responsable de tous les prisonniers, comme il est écrit (id, 24) : “Le gouverneur de la Rotonde ne vérifiait pas
ce qu’il faisait, car HaChem était avec lui, et ce qu’il entreprenait, HaChem le faisait réussir” - c’est-à-dire qu’il agissait à sa guise. Et lorsque son temps d’incarcération prit fin, selon le décret divin, il fut aussitôt élevé aux grandeurs, comme il est écrit (id, 41 : 14) : “On le fit sortir de la geôle, il se rasa et changea de tunique, puis parut devant Pharaon”. Pharaon le nomma immédiatement gouverneur de toute l’Egypte, qui était le plus grand empire de l’époque. Voyez quelle est la force de la foi : Joseph devait - de toute façon - rester en prison un certain temps fixé d’avance. S’il n’avait pas accepté ce décret avec foi, il se serait plaint, aurait gémit, protesté de son innocence, etc. Il aurait sombré dans la dépression, HaChem l’aurait abandonné, il n’aurait pas plu aux yeux du gouverneur de la geôle, et qui sait s’ils ne l’auraient pas tué ou abusé de lui ? Peut-être serait-il resté plus longtemps en prison ? Bref, il aurait beaucoup souffert de son passage en prison et il n’aurait sûrement pas atteint la grandeur à laquelle il était destiné. De nombreux justes ont dû séjourner un certain temps en prison, pour différentes raisons. Ils profitèrent de ce temps et de ces conditions en étant constamment occupés au service d’HaChem. Certains eurent même le mérite d’y écrire des livres. L’un d’entre eux fut l’auteur du Tanya. Ces faits peuvent conforter la foi de celui qui se trouve dans des situations de crises, que ce soit dans cet exil ou dans un autre. Il doit savoir que sa situation provient d’un décret divin et que le reste découle des causes et des effets voulus par le Créateur. Il doit tout accepter avec amour, savoir que tout est pour le bien et que cela se terminera bien. Comme il est écrit (Juges 14 : 14) : “Du fort est sortie la douceur”. Ce thème est développé dans le livre du Zohar, où il est dit que si Israël avait accepté avec amour le décret de rester quarante ans dans le désert (à la suite de la faute des explorateurs), et s’ils avaient traversé le désert dans la joie et la foi et non pas en gémissant et en protestant, ils seraient entrés au terme de ces quarante ans en Israël avec notre maître Moshé, et leur délivrance aurait été définitive. Il ne faut pas oublier que les exemples cités se réfèrent à des justes parfaits, comme Joseph. C’était un grand juste aussi envers HaChem, et il accepta tout avec amour bien qu’il fût innocent. A plus forte raison, tout homme - même celui qui n’est pas parvenu à ce niveau et qui n’est pas non plus complètement innocent - doit accepter tout ce qui est décrété contre lui avec amour. “HaChem châtie celui qu’Il aime” (Proverbes 3:12) Un détenu doit savoir qu’HaChem béni soit-Il l’aime, qu’Il écoute sa prière partout et toujours, qu’Il désire sans cesse son repentir ; que s’il se repentit, étudie la Tora, donne la charité, etc., journellement, il est certain que le Saint béni soit-Il le sauvera et qu’il trouvera grâce aux yeux du gouverneur de la prison, comme ce fut le cas pour Joseph le Juste. Il doit encore savoir qu’HaChem béni soit-Il libère les prisonniers et qu’Il dispose de nombreux moyens pour cela. Il est important de souligner qu’il y a une grande accusation dans le Ciel contre celui qui n’utilise pas ce temps pour étudier la Tora, prier et se repentir, car l’homme en prison bénéficie de toutes les conditions favorables : il a beaucoup
Kol aYechouot aux familles Beziz, Lugassy, Benita, Chemouny, Chichportiche, Mimoun, Sebag, Bensimon, Halimi, Zira, Atouel, Cayoun et Fitoussi
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Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch
de temps libre et n’est pas préoccupé par sa subsistance. Tout est organisé par les Cieux et il jouit des conditions les plus favorables pour revenir à D. Selon le sens commun et à plus forte raison d’après la foi, le prisonnier doit être discipliné, accepter l’autorité des geôliers et être bon envers le reste des détenus. L’homme croyant et qui se repent doit bien entendu être vigilant dans ses relations avec autrui et sera donc aimé des autres, de ses compagnons comme de ses gardiens, puisqu’il se conduira avec tous avec civilité et respect. C’est cette bonne conduite qui doit finalement l’aider à obtenir de la part du tribunal céleste son élargissement de la prison. De plus, le temps passé entre les murs de sa geôle sera plus agréable et plus facile, et il ne ressentira plus qu’il est enfermé. Plusieurs anciens détenus ont témoigné devant nous que, durant leur séjour en prison, ils ont eu le mérite de se renforcer dans l’étude de la Tora et dans l’accomplissement des commandements. Cela a allégé leur séjour là-bas et leur a permis une transformation personnelle positive, qui les accompagne pour le reste de leur vie. Nos Sages de mémoire bénie ont enseigné : N’est réellement libre que celui qui s’adonne à l’étude de la Tora. Il s’ensuit très souvent, que ce sont les gens vivant à l’extérieur de la prison qui sont prisonniers de leurs appétits, de leur course effrénée après la subsistance, des ennuis, des confusions, etc. En revanche, certains détenus goûtent la vraie liberté, puisqu’ils ont le mérite de connaître HaChem, qu’ils peuvent Le servir dans n’importe quel endroit, et qu’il leur est égal d’étudier chez eux, au Beit HaMidrach ou en prison. “Je te guérirai de tes plaies” L’homme atteint d’une quelconque maladie, que D. nous en préserve, traverse l’épreuve de la foi et doit agir selon les trois règles de la foi : a) Il doit savoir qu’HaChem est à l’origine de sa maladie et ne doit chercher aucune cause naturelle ou des erreurs qu’il a commises, etc. b) Il doit savoir que c’est pour son bien éternel et en remercier HaChem. c) Il doit examiner ses actions, chercher quelle faute a amené sa maladie et se repentir. C’est seulement après son repentir, qu’il peut prier HaChem béni soit-Il, pour qu’Il le guérisse de sa maladie. “Il le guérira certainement” Il semble que la médecine soit une science parmi les sciences naturelles. Des chercheurs experts investissent avec le plus grand sérieux des sommes colossales et un temps inouï dans leurs investigations et expérimentations, aidés de l’équipement le plus perfectionné. Lorsqu’ils découvrent l’origine d’une maladie et les moyens d’y remédier, ils créent de nouveaux médicaments, de nouvelles thérapies, etc. A première vue, cela apparaît logique et rationnel. Le
Créateur a octroyé à l’homme un intellect apte à poursuivre des recherches dans la nature de l’univers afin d’améliorer et de perfectionner la vie. L’homme est tenu d’utiliser son intellect pour ces objectifs positifs ou d’autres qui amènent le plaisir et la joie au monde. Cela a entraîné des découvertes dans de nombreux domaines, dont nous profitons tous, comme l’électricité, différents appareils, une technologie avancée, etc. Dans le domaine de la médecine aussi, on peut s’attendre à ce que l’homme se serve de son intellect et de son entendement donnés par le Créateur, dans le but d’améliorer la vie et d’apporter un soulagement et un remède aux souffrances et aux maux des personnes. Cette vue est renforcée par l’explication de nos Sages de mémoire bénie, sur le verset “Il le guérira certainement” : d’où on apprend que la Tora autorise le médecin à soigner. Et en effet, de nombreux érudits de la Tora s’occupèrent de médecine, parmi lesquels le Rambam, le Baal Chem Tov, etc. La conclusion qui se dégage de nos propos est la suivante : la médecine est une science parmi les autres sciences et au fur et à mesure que l’homme fait des recherches dans ce domaine, il réussit à trouver des médications et des thérapies aux maladies, blessures et autres accidents qui atteignent la santé de l’homme. L’homme est l’objet de la providence Pourtant, tout ce qui précède serait très vrai s’il n’était question que de la guérison du corps, comme chez les animaux, les bêtes, mais lorsqu’il s’agit de l’homme, qui est un être doué du libre-arbitre, nous sommes forcés de reconnaître que la médecine n’est régie ni par la nature ni par aucune loi, mais uniquement par la providence divine particulière! En effet, l’homme doué du libre-arbitre représente la finalité de la création du monde et on comprend donc qu’il bénéficie, plus que toute autre créature, de la providence divine particulière et exacte dans chaque détail de sa vie et en particulier dans le domaine de la santé. Bien que toute la nature soit gérée par le pouvoir divin, béni soit-Il, plus on s’éloigne de l’homme - et qu’on touche des sujets qui ne le concernent qu’indirectement - moins la providence divine individuelle du Créateur est sensible et perceptible. La nature en général est régie par des lois fixes et précises en particulier les corps célestes - mis à part les événements exceptionnels à travers lesquels le Créateur change ces lois, comme il est écrit (Psaumes 148) : “Il les maintient pour l’éternité ; Il leur a tracé des lois immuables”. Nous disons aussi lors de la bénédiction sur la lune : Il leur a donné (aux astres) des lois et des cycles, afin qu’ils ne dévient pas de leurs courses. Il en résulte que l’essentiel de la providence divine s’exprime dans des domaines qui concernent directement l’homme, comme la recherche de la subsistance, les enfants et la santé, où l’homme traverse des épreuves, où il est possible de l’éveiller et lui suggérer ses erreurs et ses insuffisances spirituelles.
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Le Jardin de la Prospérité d’après Rav Shalom Arouch
Definir son niveau de vie Où avons-nous la tête ? Jusqu'à quand pouvons-nous nous servir des chèques et des cartes de crédit pour acheter ce dont nous n'avons pas les moyens de nous payer ? Sans doute, pensons-nous que cela peut durer pour l'éternité ? Il est impératif de prendre conscience de notre erreur et de réaliser que tout cela est une illusion d'optique. Un stylo et un chèque sont la meilleure recette pour nous perdre. C'est en rédigeant des chèques et en payant avec des cartes de crédit que nous rendons notre situation intenable ! C'est pour cela que toutes les inventions du système bancaire sont nos pires ennemis et qu’elles ne nous aident nullement à régler le problème de nos dettes. Au contraire, ce sont elles qui les rendent encore plus importantes et difficiles à rembourser. De fait, elles nous permettent d'acheter de nombreuses choses qui ne sont pas réellement nécessaires et que nous n'aurions jamais pensé à nous procurer s'il n'était pas aussi facile de rédiger un chèque ou de tendre sa Carte Bleue. La conséquence de ces achats est d'augmenter non seulement les sommes que nous devons rembourser, mais également le montant d'intérêt que nous devons payer à la banque. Ceci prouve que les méthodes modernes de paiement – par chèque ou par carte de crédit – sont dangereuses et que nous ne devons pas leur accorder notre confiance. Nous devons absolument réaliser que ce sont elles qui nous endettent et nous rendent en fin de compte la vie misérable. Lorsqu'une personne rédige un chèque, elle doit avoir l'absolue certitude qu'elle dispose des fonds en rapport qui lui permettront de couvrir le paiement qu'elle s'apprête à faire. Dans ce domaine, il n'existe aucune potion magique. Chaque personne qui a l'habitude de signer des chèques sans avoir vérifié auparavant qu'elle en a les moyens mettra peu de temps pour réaliser son erreur. En moins de temps qu'il faut pour le dire, elle sera la première à s'en mordre les doigts ! Si nous achetons à crédit, voici ce que nous ne devons pas oublier : à chaque nouveau prélèvement, c'est une partie de notre budget mensuel qui s'en ira. Il ne nous sera pas donné d'utiliser cet argent deux fois. Tout ce qui sera prélevé de notre compte sera autant d'argent qui manquera pour la maison ! L'accumulation des prélèvements rend la personne pauvre et sans le sou. La situation peut arriver au point où c'est la majorité de notre salaire – ou même la totalité – qui est ainsi avalé par les prélèvements chaque mois. Dans ce cas, le salaire est déjà parti avant d'être entré ! Qu'on s'imagine un peu les membres de la famille qui voient tous les jours partir leur père au travail – au volant d'une voiture neuve – et qui n'a pas trois pièces de monnaie pour acheter une baguette ou un litre de lait ! Nous vivons une génération qui possède une grande richesse : celles des nombreuses possibilités de paiement à crédit : chèques, cartes de crédit, prélèvements automatiques… Tous ces moyens nous permettent de dépenser largement plus que l'argent que nous possédons réellement. S'ils nous aident à quelque chose, c'est uniquement à devenir endettés : plus vite et avec des dettes toujours plus grandes. Hachem décide de notre niveau de vie
notre confiance en Hachem. Chaque personne doit croire au plus profond d'elle-même que c'est D-ieu qui fixe son niveau de vie et c'est selon ces limites qu'elle doit arranger son budget. C'est en tenant compte des moyens financiers dont nous disposons que nous devons définir ce que nous pouvons nous offrir… et ce que nous ne pouvons pas. Par exemple : si Hachem donne 1 500 euros par mois à une personne, cela signifie que le Maître du monde désire que cette personne vive avec cette somme et pas une autre. C'est également en se basant sur cette somme que la personne pourra calculer avec précision le montant de tsédaqa (charité) qu'elle doit donner : 10 %. Ainsi, c'est avec le montant qui reste que la personne doit décider ce qu'elle peut acheter et ce qui est définitivement hors de sa portée. La raison en est que c'est Hachem qui l'a décidé de la sorte. De plus, la personne qui est la bénéficiaire de cette Bonté divine doit être satisfaite et heureuse de son lot. Dans le cas contraire, c'est contre le Créateur qu'elle se plaint, qu'à D-ieu ne plaise. De fait, lorsqu'une personne n'est pas heureuse avec son lot, elle n'est pas satisfaite de ce que lui donne Hachem dans ce monde. En agissant de la sorte, cette personne insiste pour obtenir un style de vie qui n'est pas le sien et que ses moyens ne lui permettent pas d'avoir. C'est le résultat d'un tel comportement qui place un fardeau indu sur les épaules de la personne et qui la fait devenir endettée. Si nous ne parvenons pas à trouver satisfaction avec ce qui est nôtre, nous utilisons alors les techniques modernes – chèques, cartes de crédit… – qui nous font rapidement perdre le contrôle de la situation. La personne qui agit ainsi fait preuve d'un défaut important d'émouna. Ce que désire cette personne, c'est prendre de force ce qu'Hachem n'avait pas réservé à son effet. C'est ainsi que nous devenons les esclaves des modes de paiements modernes et du mauvais penchant. Cela ne signifie pas qu'une personne ne peut pas avoir envie de disposer de plus de fonds et qu'Hachem lui accorde des moyens financiers plus importants. Dans ce cas, tout ce que cette personne doit faire est de se tourner vers D-ieu et de Lui demander qu'Il lui envoie un cadeau du Ciel : “un supplément de salaire” ; elle doit également remercier le Maître du monde pour l'attention qu'Il lui accorde. Enfin, cette personne doit faire d'Hachem son “partenaire” dans ses difficultés de vivre seulement avec ce qu'elle possède. Voici un exemple des paroles qu'il est possible de prononcer : “Maître du monde ! Merci beaucoup pour m'accorder le montant dont je dispose (xx euros). Cependant, ceci ne me suffit pas. Tu as certainement raison de m'avoir donné ce que Tu m'as donné ; ce que Tu as fait est la vérité même, tandis que j'ai commis de nombreuses fautes. Je sais parfaitement que mes transgressions sont la cause du montant réduit de mes revenus. Cependant, Tu sais mieux que personne – Maître du monde – qu'il n'est pas facile de devenir une personne kachère et que cela demande un certain temps. Maintenant, je Te demande de m'accorder un supplément de revenus, par Ton immense grâce. Je Te prie : ouvre Ta main pour moi…” Ensuite, chaque personne doit ajouter une prière qui correspond à ses propres besoins et la requête afin de demander ce qu'elle désire.
En réalité, ces moyens de paiement sont des outils dont le mauvais penchant se sert pour miner notre émouna (foi) et Dédicassez un court pour un proche en envoyant 13€ / 52sh par Paypal à famillytorah@gmail.com et en précisant le nom hébraique ainsi que le nom hébraique de la personne pour qui vous voulez dedicasser le cours ainsi que la bénédiction désirée
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Lachon Ara ça use la Néchama
Voiture ou bougies
Question:
Question :
Shalom Rav,
Nous vivons aujourd'hui loin de la synagogue la plus proche. J'ai toujours eu l'habitude d'aller à la synagogue et mon mari a donc suggéré que nous y allions en voiture avant Shabbat. Puis-je allumer les bougies de shabbat et réciter la bénédiction avant de prendre la voiture ?
Dans quelle circonstance une personne peut perdre ses mérites en faveur de quelqu'un d'autre ? Réponse:
Réponse:
En médisant, une personne perd ses droits qui seront attribués à la personne sur laquelle elle a médit. C'est ce qu'écrit Rabbénou Bahyé dans le Hovot Halevavot ( שער הכניעה .)פרק ז
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Selon la coutume Séfarade, si vous allumez les bougies jusqu'à une demi-heure avant le coucher du soleil, votre allumage n’entraîne pas l’entrée du shabbat et vous pouvez voyager dans votre véhicule. Néanmoins, il est bien de déclarer que vous 1. n'acceptez pas encore le shabbat au moment de l'allumage. Il suffit de le préciser une fois dans l'année (Yalkout Yossef 263, 52). Si vous allumez les bougies plus d'une demi-heure avant le coucher du soleil, vous serez effectivement tenue d’accepter le shabbat en même temps et vous ne pourrez pas utiliser votre voiture (Choul'han Aroukh Orach Chaim 263,4). Selon la coutume ashkénaze, une femme accepte toujours le shabbat au moment de l'allumage des bougies. C'est seulement quand c'est nécessaire (ici, il semble que c'est le cas) qu'elle peut au moment de l'allumage préciser qu'elle ne veut pas faire rentrer le shabbat (Rama Orach Haim 263,10 Michna Broura 44 et Chmirath Shabbath Keilhata partie 2 43, 24).
Veux-tu m’épouser Question :
Remercier pour tout Question : J’essaye de remercier D.ieu sur chaque chose qu’il me donne mais je ne parviens pas à remercier du cœur, je n’arrive pas à me sentir implique. Cela me peine profondément. Réponse:
J'ai fait ma demande en mariage en disant « veux-tu m'épouser ? », est-ce considéré comme un mariage, et si oui que se passera-t -il lors de la cérémonie officielle ? Je pense qu'il n'y avait pas de témoins valides, car n'étaient présents que mes frères, mon cousin, et un autre cousin avec sa petite amie. Qu'en pensez-vous ?
C’est à ce sujet qu’il a été dit dans le verset « j’aurai la foi quand je parlerai » plus on exprime des paroles de foi, plus la emouna s’enracine dans le cœur ainsi que la conscience que c’est le Créateur qui dispense tous ces bontés. Continuez de cette manière, et vous verrez qu’en essayant de vous en imprégner que ce sentiment va s’accentuer chez vous.
Réponse: Ce n'est pas considéré comme des 'Kiddoushin'. La cérémonie du mariage se déroulera donc tout à fait normalement.
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IDEES CREATIVES - chocolat chaud Comment donner du piquant à votre chocolat chaud. Recette Chocolat chaud à la menthe : 24 cl de lait entier, 80 g de pépites de chocolat et 1 cuillère à café d'extrait de menthe. Recette Chocolat chaud à l'orange : 24 cl de lait demi-écrémé, 1/2 cuillerée à soupe de sucre, une cuillère à soupe de zest d'orange et 56 g de chocolat noir. Recette Chocolat chaud végétalien : 24 cl de lait d'amande vanille, 1/2 cuillère à soupe de cacao en poudre et 2 cuillerées à café de sucre de cacao. Recette Chocolat chaud Aztèque : 24 cl de lait demi-écrémé 140 g de chocolat noir concassé, 1/4 de cuillère à café de cannelle et une pincée de piment de Cayenne. Recette Chocolat chaud au beurre de cacahuète : 24 cl de lait demi-écrémé, 12 cl de crème, 112 g de chocolat au lait concassé et 60 g de beurre de cacahuète sans morceaux. Recette Chocolat chaud aux épices à pain d'épice : 1 cuillère à café de sirop d'érable, 1/2 cuillère à café d'épices à pain d'épice, 24 cl de lait entier et 1 cuillère à café de chocolat noir. Recette Chocolat chaud au Nutella : 24 cl de lait entier, 2 cuillères à soupe de Nutella, 1 cuillère à soupe de cacao et une pincée de sel. Recette Chocolat chaud au caramel : 12 cl de lait demi écrémé, 140 g de chocolat au lait concassés, 6 cl de crème et 3 cuillères à soupe de sauce caramel. Recette Chocolat chaud à la lavande : 24 cl de lait entier, 1/4 de cuillère à café de lavande séchée et 80 g de chocolat blanc. Recette Chocolat chaud à l'Irlandaise : 24 cl de lait demi-écrémé, 80 g de pépites de chocolat et 60 ml de Whisky. Et pour finir en beauté : guimauve, crème fouettée, bâton de cannelle et caramel.
IDEES CREATIVES - DIY
Tou Bichvat 5780 aura lieu Lundi 10 Février 2020. Tou Bichvat : Dans le calendrier juif, le 15 chevat est le nouvel an des arbres.C’est une date de référence qui nous permet de déduire certaines halakhot liées aux règles de ‘orla (fruit d’un arbre de moins de trois ans), de teroumoth (prélèvement dans la récolte pour les Cohanim) et de m’aasseroth (prélèvement des dîmes). Mais c’est aussi le jour du « jugement » des arbres en faveur desquels nous « plaidons » : leurs fruits nous permettent de bénir le Créateur et nous en donnent envie. Celui qui récite une bénédiction sur les fruits suscite un surcroît d’abondance céleste qui se manifeste dans les récoltes à venir. A la place d’honneur de ce traditionnel seder de Tou Bichvat, on trouve « les 7 espèces d’Israel » mentionnées par la Torah.
Le Seder de Tou Bichvat Pour marquer le jour de Tou Bichvat, on a l’habitude de goûter le maximum de fruits qu’il est possible de trouver dans la ville et de réciter pour chaque fruit les berakhot correspondantes (une fois chaque berakha par seouda). Ce seder peut être célébré en fin de repas ou dans la journée indépendamment du repas. On s’efforcera de consommer des 7 espèces d’Israël qui sont, comme nous l’avons dit, à l’honneur ce jour là : blé, orge, olives, dattes, raisins, figues, grenades.
La préséance des fruits d’Israel Comme nous l’avons vu dans les halakhot sur les berakhot, les 7 espèces d’Israël ont la priorité. Par exemple, si on a une orange et une figue devant nous, on fera la bénédiction sur la figue et l’orange sera donc acquittée. Mais dans le cas où on préfère le fruit qui ne fait pas parti des 7
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espèces d’Israël, on fera la bénédiction sur ce fruit en question. En revanche, à Tou Bichvat, même si on a une préférence pour un autre fruit, on fera la bénédiction sur le fruit d’Israël.
Réciter la berakha de Chéhé’héyanou Le jour de Tou Bichvat, il est bien d’avoir à sa table de nouveaux fruits que l’on a pas encore consommés dans l’année (de préférence des fruits d’Israël en faisant attention aux règles de prélèvements pour les fruits d’Israël), afin de réciter la bénédiction de Chéhé’héyanou.
Comment réciter cette bénédiction :
On commence par reciter la bénédiction sur le fruit (Boré Péri Ha-‘etz ou Ha-adama) puis, on récite la bénédiction de Chéhé’héyanou avant de manger le fruit. Dans le cas où on a déjà récité la bénédiction Boré Péri Ha’ets durant ce seder, mais que l’on souhaite réciter la bénédiction de Chéhé’héyanou sur un fruit que l’on a pas encore consommé dans l’année, on ne récitera pas la bénédiction de Boré Péri Ha’ets sur ce nouveau fruit mais directement la bénédiction de Chéhé’héyanou.
Les Supplications à Tou Bichvat On ne récite pas de supplications le jour de Tou Bichvat ni lors de la prière de min’ha du 14 chevat.
Jeûner à Tou Bichvat Il est interdit de jeûner à Tou Bichevat.
Tou Bichvat & Chabbat Lorsque Tou Bichvat a lieu Chabbat, il faut d’abord célébrer les repas de Chabbat (prioritaires car prescrits par la Torah alors que Tou Bichvat est « une belle coutume »). On pourra donc commencer un repas de chabbat normalement (kiddouch, netilath yadayim, motsi) puis on pourra procéder au seder de Tou Bichvat avant de réciter le bircat hamazone.
Séoudat Yitro : les origines de cette coutume tunisienne Il existe une coutume juive célébrée par les tunisiens et constantinois de célébrer la fête des garçons, le jeudi soir de la semaine de la Paracha Yitro. Au menu : poulet ou coquelet rôti, bouillon de poule pour certains, Minina ou Méguina qui n’est autre qu’une grosse omelette, pâtisseries et pièce montée avec ses choux à la crème caramélisés etc. L’origine de cet usage est l’histoire d’une grave épidémie de jaunisse ayant sévi en Tunisie et à ses frontières au début du 19ème siècle, qui aurait infecté les petits garçons en mettant leurs jours en danger. Rabbi Its’hak ‘Haï Taïeb Lo Met (1743-1837 de l’ère vulgaire), pour contrecarrer la pandémie, demanda de faire boire aux enfants des bouillons de pigeons et de placer un pigeon vivant sur le ventre des enfants malades. Par ce dernier procédé, la jaunisse fut transmise du foie des enfants vers celui des pigeons qui moururent à la place des chérubins. La contagion aurait été éradiquée la veille de Chabbath Yitro… Depuis, chaque année, en signe de reconnaissance, les juifs de Tunisie et certains constantinois à cette occasion ont eu pour coutume de célébrer ce miracle en dressant une belle table en vue d’une Séoudat Hodaa (repas de remerciement), dégustant bouillons et rôtis de pigeons, pâtisseries (yoyo), Minina et pièce montée. Cependant, aucune trace écrite de cette histoire n’a été rapportée par les Rabbanim de l’époque. Cela dit, selon les historiens, il subsisterait plusieurs traces de l’existence d’épidémies de diphtérie avec croup et jaunisse durant cette période, mais sans en faire le détail exact. Toutefois, la transmission orale rapporterait aux noms de grands maîtres que l’événement eût bien lieu mais que le Rav Its’hak ‘Haï Taïeb Lo Met, par pudeur, refusa qu’on le mette à l’écrit pour ne point dévoiler au grand public qu’il fut méritant du dévoilement d’Eliaou Hanavi…
L’ensemble des maîtres, connaissant la grandeur et les mérites de ce grand Tsadik, n’osèrent guère contredire le Rav sur ce point et ainsi éludèrent cet événement dans leurs ouvrages. Tous rapportèrent néanmoins que ce fut par le mérite du don de la Torah et de la tradition du repas de Yitro (en réalité bien antérieure à l’apparition de l’épidémie) que le miracle eut lieu (cf. introduction du livre Aroukh Hachoul’hane du cousin de Rabbi Its’hak ‘Haï Taïeb Lo Met, le Rav Its’hak Taïeb, Grand Rabbin de Tunisie de l’époque, Editions Eliezer Sadoune de Livourne). Certains commentateurs rapportent qu’en souvenir de cette Séouda, il sera bon de consommer de la volaille en souvenir du miracle des pigeons venus manger la Manne déposée durant Chabbath à l’extérieur du camp par les mécréants Dathan et Aviram, qui cherchaient à mettre à l’épreuve la grandeur de l’Eternel et les enseignements de Moché. La symbolique autour du repas 1. Dégustation de bouillon ou rôti de volaille en souvenir de l’épisode de la Manne et des oiseaux, ainsi que du traitement mis en place par Rabbi Its’hak ‘Haï Taïeb Lo Met contre la pandémie. 2. Il est notoire que la Minina ou Méguina ainsi que les yoyos et pâtisseries, dégustés à toutes les occasions chez les juifs d’Afrique du Nord, sont préparés en souvenir du sacrifice Min’ha fait en signe de remerciement à l’Eternel. Une offrande composée de farine, d’huile et d’œufs constituait ainsi une omelette ou une pâtisserie frite menée à l’Autel des sacrifices au Temple (ce qui constituait aussi le sacrifice du pauvre). 3. La pièce montée en souvenir du mont Sinaï fleuri où coulait le lait et le miel au moment du don de la Torah. Une pièce montée souvent garnie de fleurs en pâte d’amande, avec des choux fourrés à la crème représentant le lait (vu qu’il serait difficile de consommer des produits lactés avec de la volaille de par l’interdit) et caramélisés en souvenir du miel. 4. Les tables sont souvent ornées de petits ustensiles dorés et d’étoffes de couleurs pourpre, bleu ciel, doré, en souvenir des tentures et des ustensiles utilisés au Beth Hamikdach (Temple) ainsi que des vêtements du Cohen Gadol (Grand Prêtre).
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PIÈCE MONTÉE PARVÉE (AVEC DES CHOUX À LA CRÈME) PAR PIROULIE.CANALBLOG.COM
Pour la pâte à choux: Ingrédients: 100 g de beurre (ou de margarine), 3 CaS de sucre, 125 g de farine, 3 ou 4 oeufs, 1 pincée de sel, 25 cl d'eau (ou 12.5cl de lait + 12.5 cl d'eau) Préparation: Faire bouillir 25 cl d'eau, avec le beurre, le sucre et le sel. Hors du feu ajouter la farine en une fois et bien mélanger jusqu'à ce que la pâte soit homogène. Faire dessécher la pâte sur le feu puis y ajouter un par un et hors du feu, les oeufs. Former les choux sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier sulfurisé. Faire cuire 20 min a 200°, ne pas les sortir tout de suite du four et les laisser sécher au four quelques minutes.
Pour la crème pâtissière: Ingrédients: 3 Oeufs, 70 gr de Sucre, 2 Sachets de sucre vanillé, 40 gr de Farine, 1/2 litre de lait (ou lait de soja), 3 à 4 CaS de Rhum Préparation: Faire chauffer le lait de soja dans une casserole et pendant ce temps bien battre les oeufs et le sucre jusqu'à que le mélange blanchisse. Puis y ajouter la farine et la vanille et en dernier petit a petit ajouter le lait bouillant. Remettre sur le feu jusqu'à que la crème devienne épaisse puis transvaser dans une jatte pour qu'elle refroidisse. Utiliser une poche à douille pour remplir les choux par le bas
Caramel Ingrédients: 200 g de sucre Préparation: Mettre dans une casserole très propre une fine couche de sucre (sans eau !) et faire chauffer à feu moyen sans remuer ni toucher le sucre avec une spatule en bougeant la casserole jusqu'à ce que le sucre commence à dorer rajouter si nécessaire du sucre en poudre et surveiller pour ne pas que le caramel fonce trop (sinon il sera amer ) Montage: Faire un caramel clair et y tremper chaque choux des deux cotés, l’un pour le coller aux autres et l’autre pour la décoration en versant sur la pièce encore du caramel. Décorer avec des roses en pâte d’amande ou avec des fragées. Petit conseil utiliser un cône pour que votre pièce montée soit régulière.
Remarques je ne vous conseille pas de faire la pièce montée la veille, par contre vous pouvez faire les choux la veille mais ne les remplir et les recouvrir de caramel que le jour même Attention si votre appartement est trop chaud ta pièce montée risque de "pencher" donc si vous la préparez le matin il faut la mettre près d'une fenètre entrouverte ou au frais. La pièce montée est plus facile à faire en utilisant un cône recouvert de papier sulfurisé.
Une nuit brûlante BO « Ils mangeront la chair [de l’offrande pascale] cette nuit-là, rôtie dans le feu, avec des matsot et des herbes amères. Ne la mangez pas cuite à moitié ni cuisinée ni bouillie dans l’eau, seulement rôtie dans le feu. » Chemot 12 :8-9 Nous expérimentons la vie comme une chaîne infinie de besoins et d’aspirations. Nous désirons quelque chose et souffrons de son absence, et dépensons nos énergies et nos capacités à l’obtenir. Et quand notre but est atteint, notre plaisir et notre satisfaction sont de courte durée: déjà le feu du désir consume à nouveau notre vie. Il se peut que par moments, nous envions la tranquillité de ceux qui sont libres d’ambition mais ce sont ces lutteurs sans repos que nous admirons et imitons. Dans notre expérience personnelle, nous considérons ces périodes de quête agitée comme les paroxysmes de notre vie. Car nous sentons que si la personne tranquille est en paix avec elle-même, celle qui se bat est reliée à quelque chose de plus grand qu’elle-même, quelque chose de plus que le «ici et maintenant». Trois offrandes Dans le douzième chapitre de Chemot, D.ieu communique à Moché les lois du Korban Pessa’h, l’offrande pascale. D’une façon générale, la Torah est un document pratique. Les événements qui y sont décrits sont presque toujours des événements concrets, et les mitsvot qu’elle commande sont en général des actions matérielles. Mais les maîtres de la Cabbale et de la ‘Hassidout insistent sur le fait que chaque mot de la Torah possède également un lien avec la dynamique spirituelle de notre vie. Chaque loi de la Torah, chaque membre et chaque organe de son corps, a un élément qui lui correspond dans l’âme de la Torah. Il en va de même pour les lois de l’offrande pascale. Outre leur observance concrète, elles s’adressent également à la vie intérieure de notre âme. Mais avant de discuter de certaines des applications spirituelles du Korban Pessa’h, il nous faut jeter un regard plus précis sur ses lois pratiques. Quand le Temple se tenait à Jérusalem, chaque maisonnée juive y apportait un agneau ou un chevreau, le 14 Nissan, le jour précédant la fête de Pessa’h. L’animal était sacrifié dans la cour du Temple, son sang aspergé sur l’autel et certaines de ses parties étaient brûlées sur l’autel. Puis il était rôti sur un puits au-dessus duquel brûlait un feu. La nuit qui suivait, la première de Pessa’h, l’on mangeait cette viande avec de la Matsah et du Maror (herbes amères), ce qui constituait les trois étapes du Séder. (Aujourd’hui, la viande de Pessa’h est représentée au Séder par l’Afikomane, un morceau de Matsah que l’on mange à la fin du repas) Plusieurs types de sacrifices étaient offerts au Temple, mais l’offrande pascale était unique en bien des aspects, car elle était régie par une série de lois qui ne s’appliquaient qu’à elle. Certaines de ces différences sont spécifiées dans le traité talmudique de Zeva’him (56b), où cette offrande est comparée à deux autres: l’offrande du premier-né et l’offrande de la dîme. En quelques mots, la Torah ordonne au Juif d’apporter les premiers-nés de son bétail ou de son troupeau comme offrande à D.ieu. Doit aussi être offerte la dîme des animaux nés dans le troupeau. Les offrandes des premiers-nés, de la dîme et de Pessa’h appartiennent toutes à une classe d’offrandes appelée: “kodachim Page 24
kalim” et elles se ressemblent dans la procédure à accomplir sur l’autel ; mais les lois qui concernent leur consommation sont différentes pour l’offrande pascale. Les offrandes des premiers-nés et de la dîme peuvent être consommées pendant deux jours et une nuit (le jour de l’offrande, la nuit qui suit et le lendemain jusqu’au coucher du soleil) alors que l’offrande pascale ne peut être mangée que la nuit qui la suit et seulement jusqu’à minuit. Une autre différence réside dans le fait que les offrandes des premiers-nés et de la dîme peuvent être accommodées de n’importe quelle façon ( bouillies, cuisinées, rôties, à l’étouffée, etc.) alors que l’offrande pascale doit être grillée dans un feu au-dessus d’un puits et ne peut être préparée autrement. Tous ces détails et ces différences ont leur correspondance dans la vie intérieure de l’âme. Le premier, le dernier et par-dessus Les enseignements de la Cabbale décrivent notre monde fondé sur dix attributs divins d’où dérivent la forme spirituelle et la substance de la réalité. C’est pourquoi le chiffre dix représente l’ordre spirituel des choses que D.ieu a instituées dans Sa création. Les premiers-nés représentent le niveau le plus élevé et la dîme, le niveau le moins élevé de ces révélations (c’est pourquoi d’ailleurs, l’offrande des premiers-nés est consommée par les Cohanim qui représentent le service de D.ieu le plus élevé alors que celle de la dîme est mangée par le fermier qui l’a apportée). Ensemble, ils embrassent l’ensemble de la réalité créée. Pessa’h, comme son nom l’indique, se réfère à ce qui transcende cet ordre, à ce qui passe par-dessus le processus de la création. L’offrande pascale est ainsi nommée parce qu’elle atteste le fait que selon tous les critères naturels, les Juifs ne méritaient pas plus la vie que les Egyptiens. Pessa’h représente le fait que D.ieu fit abstraction des règles elles-mêmes par lesquelles Il régit Son monde, et notre réciprocité à Son égard qui nous fait nous élever au-dessus des diktats de la nature et de la normalité dans notre dévotion à Lui. Cela explique la différence dans la consommation de cette offrande. Comme nous l’avons noté, cette vie peut être considérée comme un cycle d’aspirations et de réalisations, d’envies et de gratifications. Les métaphores communes pour ces deux états sont l’eau et le feu. Le feu connote la soif et l’aspiration vers le haut; l’eau suggère l’installation et la satiété. Une vie normale, une vie définie par l’ordre de l’évolution, est nourrie à la fois d’eau et de feu. Certains repas sont accommodés plongés dans l’eau du contentement, d’autres possèdent moins de liquide pour tempérer le feu de la vie. L’on peut même, à l’occasion, consommer un rôti, ressentir un élan, un désir qui reste inassouvi sans la moindre gratification. Cependant, l’offrande pascale ne peut être expérimentée que d’une seule façon, rôtie dans le feu. Quand une âme cherche D.ieu, et non les étincelles de divinité que l’on peut trouver dans la création et expérimenter dans un comportement spirituel conventionnel, mais D.ieu Lui-Même comme Il transcende l’existence et la réalité, elle est consumée par un désir incessant. Car l’homme ne peut rien capturer de l’essence divine. Il ne peut qu’y aspirer, son âme étant un feu pur, sans même une goutte d eau pour étancher sa soif, sans même un ustensile pour contenir sa ferveur.
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Un repas du soir Les offrandes des premiers-nés et de la dîme étaient mangées pendant deux jours et une nuit. L’offrande pascale n’etait mangée que la nuit. Dans le cours de notre histoire, nous avons eu l’expérience de jours de lumière divine et de nuits d’obscurité spirituelle. D’une manière générale, il y eut deux ères de lumière, les périodes au cours desquelles le premier et le second Temples manifestaient la présence divine dans notre monde. Entre ces deux jours, il y eut une nuit brève, l’exil babylonien de soixante-dix ans lorsque le Temple gisait en ruines et que le peuple d’Israël etait exilé de la Terre Sainte. Apres la lumière du second jour, nous fûmes plongés dans la plus obscure des nuits, dans l’exil que nous vivons encore aujourd’hui, imprégné par la souffrance et les persécutions, confondu dans le doute et la discordance spirituelle et marqué par le voilement quasi total de la face de D.ieu. Une relation normale avec D.ieu ne semble avoir été perçue que pendant les deux jours et la nuit qui précédèrent notre exil actuel. Il y eut des moments où D.ieu Se manifesta Lui-même à l’homme, même à Babylone apparurent des prophètes et
des manifestations d’immanence divine. Mais quand le soleil se coucha au second jour, la chair des offrandes des premiers-nés et de la dîme ne pouvait plus être consommé. La vérité divine ne pouvait plus être perçue dans les œuvres de la nature ou accessibles selon le processus normal d’engagement spirituel. L’homme ne pouvait plus obtenir de gratification dans sa vie spirituelle, car voir le divin etait devenu un rêve impossible. Dans cette nuit des nuits, l’aspiration de l’homme pour le Divin est un feu qui ne s’éteint pas, un désir irréalisable, un amour qui ne peut être consommé. Mais pour ces mêmes raisons, elle est plus profonde et plus vraie que les concoctions d’eau et de vin du passé. Dans cette nuit des nuits, notre aspiration vers D.ieu n’est pas mitigée par un plateau de gratifications. Elle passe par-dessus tous les systèmes et les processus pour arriver à l’essence de D.ieu, une aspiration infinie pour un objectif infini.
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La Tête Le Zohar se réfère à Moché comme “Raaya Mahémna”, une expression que l’on peut traduire à la fois par “le berger fidèle” et “le berger de la foi”. Ce dernier sens implique que Moché est “celui qui donne la foi” à Israël, qu’il est source et guide dans la foi d’Israël en D.ieu. En fait, quand la Torah évoque la foi d’Israël en D.ieu, lors des miracles de l’Exode, elle dit: “et ils crurent en D.ieu et en Son serviteur”, utilisant le même verbe (“Vayaaminou”, “et ils crurent”) pour connoter la foi en Moché et dans le Tout-Puissant. Dans son commentaire sur le verset, le Midrach Me’hilta pousse jusqu’à en déduire que “celui qui croit en Moché, croit en D.ieu”. Le Talmud va même plus loin appliquant la même démarche en ce qui concerne les Sages et les érudits dans la Torah de toutes les générations. Citant le verset (Deutéronome 30: 20) “aimer l’Eternel ton D.ieu et s’attacher à Lui”, il demande: “est-il possible de s’attacher au Divin ?” et répond: “mais tous ceux qui s’attachent à un érudit dans la Torah, la Torah les considère comme s’ils s’étaient attachés à D.ieu Lui-Même” (Talmud Ketoubot 111b). Un principe fondamental de la foi juive est qu’il n’existe aucun “intermédiaire” entre D.ieu et Son monde; notre relation avec Lui n’est facilitée par aucune “tierce partie”. Quelle est donc la signification du rôle de nos dirigeants et des érudits dans la Torah en ce qui concerne notre foi et notre attachement à D.ieu?
leurs corps, ils sont devenus deux entités distinctes ; en essence, ils forment un. On peut rétorquer qu’il se peut que dans l’esprit de l’enfant, dans le siège de sa conscience et de son identité, l’unicité du parent et de sa descendance subsiste. Là est ressentie la relation de l’enfant avec son père ; là réside la reconnaissance de leur unité intrinsèque. Mais le cerveau n’est qu’un des composants des nombreux organes et membres de l’enfant. Certes, le reste de sa personne émerge de sa source parentale, mais il est maintenant une entité totalement séparée. Il est évident que cela n’est pas le cas, pas plus qu’il ne serait juste de dire que les yeux, seuls, voient, ou que c’est “seulement” la bouche qui parle. Les différents composants de l’être humain forment un tout; c’est la personne qui voit, la personne qui parle, la personne qui possède une conscience. L’ongle de l’orteil de l’enfant, par la vertu de son lien avec le cerveau, ne forme pas moins un avec le père que le cerveau lui-même, l’organe qui facilite cette unicité. Mais que se passerait-il si l’ongle de l’orteil ou tout autre membre du corps rompait cette connexion avec le cerveau ? Cela le couperait de son propre centre de vitalité et de conscience et, par voie de conséquence, de ses origines parentales. En d’autres termes, l’unité de tous les membres et des organes de l’enfant avec l’essence du père dépend du maintien de la relation dans leur propre esprit, un lien qui les imprègne tous de la conscience de cette unité.
Le facteur de la conscience L’explication, dit Rabbi Chnéour Zalman de Liady dans son Tanya, réside dans la compréhension de la métaphore “père/fils” employée par la Torah pour décrire notre relation avec D.ieu. “Vous êtes les enfants de l’Eternel votre D.ieu” dit Moché dans Deutéronome 14: 1. Alors que nous sommes encore en Egypte, D.ieu parle de nous comme “Mon enfant premier-né, Israël” (Exode 4: 22). De quelle façon D.ieu est-Il notre “père”? Il existe bien sûr des parallèles évidents. Comme un père, D.ieu nous crée, subvient à notre subsistance et nous guide. Il nous aime avec l’amour illimité et indulgent d’un père. Mais Rabbi Chnéour Zalman pousse plus loin la métaphore, examinant la dynamique physiologique et psychologique du modèle père/fils et l’utilise pour mieux comprendre les relations que nous entretenons avec les hommes et avec D.ieu. Une particule de matière microscopique, qui a son origine dans le corps du père, déclenche une génération de vie. Dans le giron de la mère, une cellule unique se développe en un cerveau, un cœur, des yeux, des oreilles, les ongles des orteils…; bientôt ils émergent au monde pour fonctionner en un être humain, pensant, sentant et agissant. Physiquement, ce qui a été originellement dans le corps et le psychisme du père est maintenant un individu séparé et distinct. Toutefois, à un niveau plus profond, l’enfant reste inséparable de celui qui l’a engendré. Selon les paroles du Talmud: “Un fils est un membre de son père”. Au cœur même de la conscience de l’enfant réside une vérité à laquelle il ne peut échapper: il est l’enfant de son père, une extension de son être, une projection de sa personnalité. Dans
Le corps Israël Israël également comprend de nombreux “organes” et “membres”. Les plus grands Sages de toutes les générations dévouent leur vie à faire assimiler l’Essence Divine de la Torah. Leur être est entièrement pénétré de la conscience de la vérité de D.ieu. Ils sont le cerveau de la nation. Israël possède également un cœur, des individus dont les vies sont des modèles de compassion et de piété, et des mains, ses grands constructeurs et bâtisseurs. Chaque individu, depuis le “Moché de la génération” jusqu’au “fantassin” ordinaire forme une partie intégrante du corps du premier-né de D.ieu, chacun est de façon équivalente “un membre du père”. La même chose s’applique au “corps” que constitue Israël. C’est notre lien avec notre “cerveau”, les Sages et les chefs d’Israël, qui a la fois nous intègre comme une nation unique et nous permet la relation avec notre Créateur, notre Source. En réalité, un Juif ne peut jamais rompre son lien avec D.ieu, pas plus que même le plus petit ongle d’orteil de l’enfant ne peut choisir de devenir indépendant et défaire sa relation avec le père. Mais si nous ne pouvons changer ce que nous sommes, nous pouvons déterminer dans quelle mesure notre identité d’ “enfant de D.ieu” s’exprimera dans notre vie quotidienne. Nous pouvons choisir, à D.ieu ne plaise, de nous dissocier des chefs que D.ieu a répartis parmi nous, bannissant ainsi, du subconscient de notre âme, notre relation avec Lui. Ou bien, nous pouvons resserrer notre lien avec les esprits d’Israël, faisant par là de notre relation avec le Tout-Puissant, une réalité tangible et vibrante dans notre vie.
BECHALAK’H
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Le jour où rien ne se passa YITRO [Le 1er Sivan,] Moché ne dit rien du tout au Peuple Juif car ils étaient fatigués du voyage. Talmud, Chabbat 86b Le premier jour du mois de Sivan, en l'an 2448 depuis la Création (1313 avant l'ère vulgaire), six semaines après l'Exode, le Peuple d'Israël arriva au Mont Sinaï. Six jours plus tard, la nation entière se tenait au pied de la montagne lorsque D.ieu Se révéla à elle et lui donna la Torah. Depuis lors, nous célébrons la fête de Chavouoth (6-7 Sivan) comme "le temps du Don de notre Torah". Le dix-neuvième chapitre du livre de Chemot décrit la dernière semaine de préparation pour la Révélation sinaïtique. Analysant le récit de la Torah, le Talmud ( Chabbat 86b-8a) établit la chronique des événements de ces six jours, du 1er au 6 Sivan: 1er Sivan: Moché ne dit rien du tout au Peuple Juif puisqu'ils étaient fatigués du voyage. 2 Sivan: A l'aube, Moché monta sur le Mont Sinaï. Il en rapporta le message suivant: "Vous avez vu ce que J'ai fait à l'Egypte et la façon dont Je vous ai portés sur les ailes des aigles et vous ai conduits vers Moi. Maintenant si vous écoutez Ma voix et gardez Mon alliance, vous serez Mon trésor choisi parmi les nations, car toute la terre est Mienne. Vous serez pour Moi un royaume de prêtres et une nation sainte" (Chemot 19:4-6). 3 Sivan: D.ieu commanda à Moché d'entourer le Mont Sinaï d'une barrière, marquant ainsi les limites où chacun devrait se tenir lorsque D.ieu Se révèlerait sur la montagne et donnerait la Torah. Les Cohanim (prêtres) pourraient s'approcher davantage que le reste du peuple, Aharon pourrait être encore plus près que les Cohanim et Moché seul serait enjoint par D.ieu de monter sur la montagne(ibid verset 12). 4 Sivan: Le Peuple Juif reçu l’ordre de se purifier et de se sanctifier en préparation au Don de la Torah, en interrompant toute intimité conjugale et en s'immergeant dans un Mikvé ( verset 14). 5 Sivan: Moché construisit un autel au pied de la montagne et scella l'alliance entre D.ieu et Israël. Le Peuple entier proclama: "Naassé venichma", -tout ce que D.ieu commande, nous le ferons et l'entendrons (comprendrons)- (Chemot 24: 4-8). 6 Sivan: Le Don de la Torah. "Quand vint le matin, il y eut du tonnerre et des éclairs et un épais nuage sur la montagne...Le son du Chofar retentit, de plus en plus fort...D.ieu descendit sur le Mont Sinaï...et prononça les paroles suivantes en ces termes: "Je suis l'Eternel ton D.ieu Qui t'ai fait sortir d'Egypte..." (Chemot 19:16-20:2). Un blanc mystérieux La révélation de Sinaï fut le point culminant et l'accomplissement de l'Exode. De nombreux mois auparavant, également à Sinaï, lorsque D.ieu était apparu à Moché dans un buisson ardent et lui avait commandé de sortir le Peuple Juif d'Egypte, Il avait dit: "C'est là le signe que Je t'ai envoyé: quand tu sortiras cette nation d'Egypte, vous servirez D.ieu sur cette montagne" (ibid, 3:12). Ainsi depuis le jour de la sortie d'Egypte, le Peuple d'Israël comptait littéralement les jours qui les rapprochaient du jour où ils se rassembleraient pour
"servir D.ieu sur cette montagne" et recevraient la vérité des vérités. Jusqu'à ce jour, nous reproduisons leur compte de quarante-neuf jours par notre propre "supputation de l'Omer". A la lumière de ce qui précède, les événements, ou plutôt l'absence d'événement du 1er Sivan est extrêmement difficile à comprendre. Après six semaines d'impatience et de préparation pour le grand jour, tout devait-il s'arrêter parce que le peuple Juif était fatigué de son voyage? Est-il possible que le jour même où ils arrivèrent au Mont Sinaï, ils ne firent rien du tout en préparation du Don de la Torah? Le silence de l'esprit juif Mais regardons de plus près ce que nous dit la Torah des actions du Peuple Juif en ce 1er Sivan: Le troisième mois de l'Exode des Enfants d'Israël de la terre d'Egypte, en ce jour, ils arrivèrent dans le désert du Sinaï. Ils voyagèrent de Rephidim et arrivèrent au désert du Sinaï et campèrent dans le désert; et Israël campa là, devant la montagne. ( Chemot 19:1-2) Dans son commentaire de ces versets, Rachi note l'utilisation grammaticale inhabituelle du singulier vayi'han: "et il campa" (plutôt que vaya'hanou: "et ils campèrent") pour parler de tout le Peuple Juif. Rachi explique que la Torah désire nous informer qu'"ils campèrent comme un seul homme, avec un seul cœur, contrairement à tous les autres campements marqués par le désaccord et les querelles". En fait nous trouvons de nombreuses occurrences de discordes, voire de rébellions, au cours des voyages d'Israël dans le désert. Et pourtant était-ce si terrible que cela? Tous les autres campements ( il y en eut 42 en tout) furent-ils marqués par des querelles et Sinaï fut -il la seule exception pacifique? Mais les dissensions et les discordes qui caractérisaient les campements juifs doivent être comprises dans un autre sens qu'exclusivement négatives. En effet, les différences d'opinions n'émergent pas nécessairement de l'égocentrisme et de l'animosité; elles peuvent aussi provenir d'une quête sincère de la vérité et du désir d'accomplir pleinement son potentiel individuel. En fait, quand elles ne sont pas corrompues par l'amour-propre, les dissensions et les divergences d'opinion peuvent s'avérer constructives et productives. Néanmoins ce qui était acceptable et même désirable dans les 41 autres campements était intolérable au Sinaï. Car une part importante de nos préparatifs pour recevoir la Torah était et reste l'éradication absolue de toutes différences de points de vue et de compréhension. La raison peut en être mieux saisie en examinant la différence entre l'étude de la Torah avant Sinaï et après le Don de la Torah. Auparavant, la Torah était déjà étudiée par nos ancêtres: Chem, le fils de Noa'h, dirigeait une académie de Torah avec son arrière-petitfils Eber, dans laquelle Avraham, Yits'hak et Yaakov étudièrent; les trois patriarches eux-mêmes établirent également des yechivot. Et tout au long de l'exil égyptien, la tribu de Lévi (qui n'était pas asservie) s'adonnait à l'étude de la. Cela signifie qu'au Sinaï, contrairement à ce qui est parfois la perception commune, ne nous fut pas donnés
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un code de lois ou un corpus de sagesse qui était complètement inconnu auparavant. Ce qui se passa fut qu'ils furent les réceptacles d'une révélation qui transforma complètement la nature de notre relation avec la Torah. Avant Sinaï, l'intellect humain était l'outil qui permettait d'accéder à la Torah. La sagesse divine avait été exprimée en mots et idées accessibles à l'esprit humain et l'esprit humain œuvrait pour les appréhender et les digérer, dans la mesure de ses capacités. Mais au Sinaï, D.ieu nous donna Sa Torah. Toute entière. Il choisit de nous donner l'ensemble de Sa sagesse, quelles que soient les limites de notre intellect. A ce moment-là, Moché et le plus simple des Juifs étaient égaux. Pour préparer ce don divin de la Torah à Sinaï, le Peuple Juif devait faire abnégation des différentes aptitudes et facultés intellectuelles individuelles. Il devait faire la transition d'une appréhension active de la Torah à une réception passive d'un don d'En Haut. Ainsi le 1er Sivan, jour où ils arrivèrent au Sinaï, fut-il loin d'être un jour sans événement. Bien au contraire, ce fut un jour de préparation intense, impliquant une activité jamais vue: établir un camp qui était celui d'"un seul homme avec un seul cœur"; non seulement atteindre un consensus dans l'action ( " comme un seul homme") mais abandonner également l' approche individuelle, les perspectives et les intuitions personnelles pour une réceptivité sans égocentrisme ( "un seul cœur"), prérequis essentiel dans le don divin de la Torah. Le retour au moi A la suite du grand jour sans événement du 1er Sivan vinrent cinq jours d'activité de préparation intense pour Sinaï. Initialement l'individualité humaine constitue un empêchement pour recevoir l'essence infinie de la connaissance divine. Mais une fois que nous nous sommes ouverts pour recevoir la Torah de D.ieu, nous pouvons réactiver nos facultés individuelles pour absorber et assimiler ce que nous avons reçu. Une fois encore, les différences vont émerger. Moché, Aharon, les prêtres et l'ensemble du peuple verront chacun leurs frontières clairement délimitées. Car chacun doit maintenant prendre l'essence de la Torah, qu'il a reçue de manière égale, et l'appliquer dans sa propre vie, avec les outils de sa propre connaissance et de sa propre expérience.
Faire des affaires avec D.ieu MICHPATIM "Si ton frère s'appauvrit et qu'il n'a plus de moyens, tu l'aideras [avec un prêt] ne prends de lui ni intérêt ni usure. Je suis l'Eternel ton D.ieu Qui t'a sorti d'Egypte pour être ton D.ieu. (Vayikra 25 :35-38) De ceux-là (de ces mots de conclusion) nos Sages ont conclu "celui qui prend sur lui l'interdiction de l'usure accepte sur lui le joug du Ciel mais celui qui rejette l'interdiction de l'usure rejette le joug du Ciel." Sifra, ibid La Torah interdit strictement la collecte ou le paiement d'un intérêt pour un prêt contracté par un Juif à un autre Juif. Néanmoins, il existe une procédure, appelée héter iska (une clause de partenariat), par laquelle il est permis de profiter de fonds confiés à son prochain. Dans ce contrat de héter iska, il est stipulé que l'argent n'est pas un prêt mais un investissement dans un partenariat d'affaire dont le profit sera partagé entre le propriétaire du capital et celui qui en a obtenu la jouissance pour l'utiliser et l'investir. Pourquoi un intérêt sur un prêt est-il interdit alors que le partage des profits dans un investissement est permis? La différence légale est que dans le cas d'un prêt, l'argent n'est plus la propriété du prêteur : à partir du moment où l'emprunteur le reçoit, il devient sien dans tous les aspects. Ainsi si le prêteur devait percevoir des frais ou un pourcentage en retour pour le bénéfice que l'emprunteur a tiré de l'argent, il serait récompensé pour le fait que l'argent lui a un jour appartenu et non pour quelque chose auquel il a contribué maintenant. Et c'est cela qu'interdit la Torah. Par ailleurs, dans le cas d'un agrément selon le héter iska, l'argent reste la propriété de l'investisseur (dans un partenariat avec celui à qui l'argent a été confié); la compensation qu'il reçoit n'est pas "des frais de profit" mais le profit que son argent est en train de produire. L'âme et le corps Le Zohar déclare que la Torah possède à la fois un corps et une âme. Le "corps" de la Torah est sa dimension matérielle. La même approche s'applique aux lois de l'intérêt et du héter iska. Entrevues simplement dans leur application dans notre vie financière, elles peuvent paraître essentiellement techniques ou même rhétoriques, le héter emble un détour habile pour esquiver l'interdiction de l'intérêt. Il nous faut donc pénétrer l'âme de cette loi, l'esprit qui se cache derrière son application matérielle. Avant et après Nos Sages nous disent que D.ieu Lui-Même observe tous les commandements qu'Il nous enjoint. Un examen plus précis de leur formulation révèle qu'en fait, il y a deux aspects dans l'observance des mitsvot de D.ieu. Citant le verset ( Psaumes 147) "Il instruit Yaakov de Ses paroles, de Ses statuts et de Ses lois à Israël", le Midrach enseigne: "L'approche de D.ieu ne ressemble pas à l'approche de chair et de sang. Cette dernière concerne ce que l'on instruit aux autres de faire mais que l'on ne fait pas soi-même; D.ieu, cependant, ce qu'Il fait Lui-Même est ce qu'Il demande à Israël de faire et d'observer". En d'autres termes, les mitsvot ont leur
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origine dans des actes divins. Cependant, d'autres sources impliquent l'inverse: c'est notre observance des mitsvot qui a pour résultat que D.ieu réponde de la même façon. Il existe ainsi deux niveaux dans l'observance des mitsvot de D.ieu: celui où Il nous précède et permet notre observance et un second niveau où D.ieu est "poussé" à ces actes en réponse à notre accomplissement. Une mitsvah incorpore la volonté divine; accomplir une mitsvah crée un lien (le mot mitsvah signifie à la fois commandement et attachement) entre l'homme et D.ieu, entre le réalisateur humain et son concepteur divin. C'est la raison pour laquelle D.ieu doit d'abord "faire" une mitsvah avant que nous puissions la faire à notre tour. Mais pourquoi D .ieu fait-Il suivre notre observance par la Sienne? Quand D.ieu désira-t-Il que notre accomplissement de Ses commandements stimule en Lui une réponse analogue ? La faux vide La réponse à cette question réside dans une autre question, plus générale: pourquoi D.ieu nous a-t-Il commandé les mitsvot? Il est certain qu'Il n'a pas besoin de cela de notre part. Comme le dit Eliyahou "Si vous péchez, en quoi L'affectez-vous? Si vos transgressions sont nombreuses, que Lui avez-vous fait? Que peut-Il recevoir de vous? Si vous êtes justes, que Lui donnez-vous? Que peut-Il recevoir de vous?" (Job35:6) Mais D.ieu a fait plus que de tendre une liste de "faîtes" et "ne faîtes pas". Car le travail seul ne suffit pas. Si le travail n'a pas une fonction, le travailleur n'en tire aucune satisfaction, même lorsqu'il est pleinement récompensé. Le Rabbi précédent, Rabbi Yossef Yits'hak, illustre ce point par la parabole suivante : un noble faisait une tournée dans ses terres et arriva près d'un paysan qui fauchait du blé. Le noble fut fasciné par les mouvements élégants des bras du paysan et le balayage gracieux de la faux dans les airs. Il apprécia tant ce spectacle qu'il établit un marché avec le paysan: pour dix roubles par jour, le paysan ferait les gestes de sa technique dans la salle de dessin du noble. Le jour suivant, le paysan arriva au manoir, cachant difficilement sa joie devant sa nouvelle fonction. Après avoir balayé sa faux vide dans les airs pendant une heure, il récolta ses dix roubles, une somme bien supérieure à celle qu'il gagnait pendant une semaine de travail éreintant. Mais le jour suivant, son enthousiasme était quelque peu émoussé. Plusieurs jours passèrent et il annonça à son maître qu'il quittait son nouvel emploi. Le noble lui dit: -Je ne comprends pas. Pourquoi préfères-tu travailler dehors, dans le froid de l'hiver et la chaleur de l'été alors que tu peux accomplir une tâche tellement plus facile dans le confort de ma demeure et gagner bien plus que ton salaire habituel? -Mais Maître, répondit le paysan, je ne vois pas le travail. Ainsi pour imprégner notre vie d'un sentiment d'accomplissement et de signification, D.ieu veilla à ce que chacune de nos actions ait un sens objectif, qu'elle L'affecte, Lui. En fait, c'est là le seul effet objectivement significatif qui peut exister puisque D.ieu est la seule réalité objective, toutes les autres étant, par définition, restreintes et artificielles.
La vie n'est ni un repas gratuit humiliant ni une faux vide ramassant du blé imaginaire mais un véritable travail, un travail qui mérite les bénédictions qu'il produit et a un impact véritable, au-delà de l'occupation et la récompense du travailleur. L'argent de D.ieu Ainsi l'interdiction de l'intérêt incorpore-t-elle le concept même du Joug divin, de D.ieu communiquant à notre vie un véritable travail et un véritable accomplissement. Si l'observance des mitsvot de D.ieu n'avait pour but que de précéder notre observance mais non d'en résulter, notre relation avec Lui serait celle d'un emprunteur qui paie des intérêts. D.ieu ferait la Mitsvah nous accordant l'aptitude d'agir de même mais là son implication s'arrêterait. Le "capital" serait maintenant entièrement notre domaine. Nous ne ferions qu'un "paiement" en retour de ce qu'Il nous a donné, comme un emprunteur qui paie le prêteur pour le fait qu'il lui a accordé un prêt. Mais le contrat qu'a signé D.ieu avec nous n'est pas celui-là mais un investissement héter iska. Il nous avance le capital et insiste pour le paiement en retour mais Il insiste sur le fait qu'il s'agit d'un partenariat, une implication permanente. D.ieu désire que nous imitions Sa relation avec nous dans nos relations avec nos prochains, que la nature du "profit" qu'il tire de Sa création dicte la manière dont nous profitons de ce que nous prêtons à quelqu'un dans le besoin. Celui qui fait fi de l'interdiction de l'intérêt rejette le partenariat divin dans sa vie, un partenariat qui fait en sorte que chacune de nos entreprises est un accomplissement véritable et gratifiant.
Kol aYechouot aux familles Ben Moché, Roubin, Arush, Fitoussi, Chaya, Yossef, Fanger, Lasri et Cohen
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L’union fait la force
tribunal pour les juger .
Il était une fois un roi qui avait un très beau jardin , tout les jours le roi allait voir son jardin et s’occupait de le rendre encore plus beau, il arrachait les mauvaises herbes y rajouter les engrais nécessaires pour que ses plantes et arbres fruitiers soit beaux et forts.
Chacun des deux gardiens essaya de se défendre de son mieux l’un prétendant comment aurais-je pu savoir ou se trouver les fruits pour les manger l’autre rétorquant qu’il ne pouvant même pas marcher . Aussi le roi leur montra une vidéo filmée de son jardin pendant son absence l’affirme qui se tenait sur les épaules de l’aveugle le dirigea pour ensemble vider tout le jardin du roi.
Un jour le roi dut s’absentait de son royaume pour quelques semaines et de peur que des voleurs ou pillards viennent dans son jardin , il décida d’y mettre un gardien mais comment pourrait-il avoir confiance en se gardien alors il décida d’en mettre un deuxième comme sa l’un gardera l’autre mais de peur d’un complot il décida de choisir un gardien aveugle et un autre handicapé de ses 2 jambes, Et ainsi le roi laissa la garde de son jardin à ces 2 gardiens. Quelques semaines plus tard, le roi revint et quel ne fut pas sa surprise quand à son arrivé il découvrit que son jardin avait était vider de ses fruits, se retournant vers les gardien, il leur demanda comment une telle chose a put arriver et après avoir entendu leur explication décida de les amener au
Ainsi D.ieu nous a mit dans son jardin pour le garder le protéger et non pour le piller. Au bout de 120 ans nous aussi nous serons juger notre corps dira que puis-je faire seul juste désirer sans pouvoir y toucher ce n’est pas moi le coupable. Notre âme dira je ne vois rien donc ne désire rien ce n’est pas moi le coupable. Mais la D.ieu nous mettra le film de notre vie ou nous y verrons comment l’âme et le corps ont agi ensemble et seront juger ensemble pour les bonnes actions comme pour les mauvaises. Alors faisons pencher la balance du bon côté et soyons juger favorablement. Rav Moché Ben Moché Chlit’a
Le secret du bonheur Il était une fois un jeune homme qui décida qu’il voulait profiter de son vivant de tous les plaisirs de ce monde, son père en l’entendant se fâcha contre lui et comme punition l’envoya apprendre le secret du bonheur chez un vieux sage qui habitait dans un grand palais au milieu de la foret. Le jeune homme s’en alla et après des jours et des jours de marche il arriva enfin dans la maison du vieux sage. Le major d’homme du sage le fit rentrer dans une grande sale ou se trouvaient toutes les personnes attendant audience auprès du vieux sage. Après quelques heures d’attentes le jeune homme entra à son tour en audience chez le vieux sage et après qu’il lui est expliqué sa situation le vieux sage lui répondit qu’il était désolé mais que pour lui apprendre le secret du bonheur il faudrait que le jeune homme revienne dans 2 heures car pour le moment il était très occupé aussi lui proposa t’il de visiter son palais et d’y contempler toutes ses splendeurs mais qu’il devrait le faire en tenant dans sa main une cuillère contenant de l’huile d’olive et que a son retour il devrait lui rendre la cuillère en ayant pris soin de ne pas y perdre une goutte. Le jeune homme prit la cuillère et se mit a visiter le palais sans retirer pas même une seconde les yeux de la cuillère de peur de la renverser et au bout de 2 heures revint voir le sage. Le sage lui demanda comment avait t’il trouvait son palais, son architecture, ses vitraux , etc… mais le jeune homme expliqua que par peur de faire tomber l’huile qui se trouvait dans la cuillère il n’a pas prêté attention au palais . Le vieux sage lui demanda alors de retourner voir les splendeur du palais et de revenir le voir 2 heures plus tard, aussitôt dit, aussitôt fait le jeune homme s’empressa d’aller admirer le palais du sage. Le palais était merveilleux, les 2 heures déjà fini le jeune homme dut retourner voir le vieux sage. Celui-ci s’empressa de lui demander comment avait t’il trouvait son palais, mais cette fois le jeune homme décrit en détail chaque partit du palais qu’il eu le temps de visiter et comment il avait trouver
chaque pièce plus belle et merveilleuse encore que sa précédente. Le vieux sage demanda alors à voir la cuillère contenant l’huile qu’il avait confié au jeune homme mais tout confus, le jeune homme lui expliqua que l’huile a du se renverser et qu’il en était désolé. Le vieux sage lui dit : “vois tu mon jeune ami D.ieu dans sa grande bonté nous envoi admirer son palais mais nous confit une cuillère contenant de l’huile pure d’une valeur inestimable (notre âme) que à la fin de notre visite nous devrons rapporter, si nous ne faisons pas attention alors toute l’huile va se renverser et a notre retour notre cuillère sera vide comment pouvons nous alors nous représentait devant lui sachant que nous avons perdu son huile? Seul une coordination parfaite nous permettra de profiter de son royaume sans perdre une goutte d’huile. Rav Raphael Roubin Chlit’a
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Le Secret de la colombe
A l’image de la colombe, Caïn et Abel sont nés avec une soeur jumelle, leur future femme, la seule et unique qui leur convenait totalement (Midrach Rabba, Beréchit 22b). Adam et Eve, quand à eux, étaient de vrais jumeaux siamois car « mâle et femelle ils furent créés à la fois » (Genèse 1,27). Nous voyons qu’au début de l’humanité, il était nécessaire, pour que le couple vive dans une harmonie parfaite, qu’il provienne d’une origine commune. Après avoir découvert le secret de la colombe, nous pouvons alors proclamer sincèrement : Mon mari est mon jumeau très cher. Et ensemble nous formons une « seul chair » ! Dans le Talmud, il est écrit : « Qui voit en rêve un coq peut espérer la naissance d’un garçon ; qui voit en rêve une poule peut s’attendre à un beau jardin ou alors : à un beth Midrach », selon une seconde interprétation de Rachi ( Berakhot 57a). Le COQ est le symbole du mari dans toute sa gloire, la tête auréolée d’une couronne flamboyante, et fier de régner sur son petit domaine. Qui voit en rêve un coq, sera assuré d’une descendance digne et méritante. La poule représente la femme vertueuse qui sait rester à sa place car elle comprend qu’elle est une poule … et non un coq. Chacun respectant les prérogatives de l’autre, le couple est promis à un bonheur matériel, représenté par le beau jardin, et à un bonheur spirituel d’une existence de To-rah, suggéré par le beth Midrach.
Rabbi Yo’hanan affirme : « Qui veut stériliser son coq, lui coupera la CRÊTE et automatiquement le coq ne pourra plus procréer ». Et Rav Achi d’expliquer : la CRÊTE est la fierté, l’orgueil du coq, son kavod qui le soutient et lui donne la force de vivre. Quand elle est coupée, son monde s’écroule, il prend le deuil de sa couronne et s’enfonce dans le désespoir et la dépression. Mesdames ! Votre mari a lui aussi une CRÊTE… invisible. Il se doit d’être le roi dans son foyer. Il aspire profondément à l’estime et au respect de sa femme. Quand il se sent rejeté, méprisé ou même mis à égalité, il n’a plus de goût de vivre et il peut devenir hargneux, querelleur et méchant. Le secret de la CRÊTE, c’est le KAVOD ! Alerte ! Ne coupez pas la CRÊTE de votre mari, ne provoquez pas un incendie dévastateur, mais au contraire valorisez sa couronne ! Nous recherchons tous le secret du bonheur conjugal. Quoi de plus naturel que de nous tourner vers nos Sages : Le Rambam (Hilkhot Ichout 15,20) écrit : « Il a été ordonné à la femme d’honorer son mari plus que nécessaire … Il sera à ses yeux comme un prince ou un roi. Elle devra se conformer à ses désirs et bannir tout ce qu’il n’aime point. Telle est la voie des fils et des filles d’Israël, saints et purs, et c ‘est ainsi qu’ils atteindront la félicité dans leur foyer ». Avant d’analyser ce texte important, imaginons la réaction de certaines femmes :
Dans la littérature talmudique, le coq illustre le comporte -ment de mari attentionné. A ce sujet, Rabbi Yo’hanan nous enseigne : « Si nous n’avions pas reçu la Torah, nous aurions pu apprendre les règles de l’intimité conjugale du coq. Ce dernier dit à la poule : « Je t’achèterai un manteau long jusqu’aux pieds » et il appuie ses paroles en agitant les ailes jusqu’à terre. Mais ensuite, il lui déclare : « Que ma CRÊTE disparaisse si je ne te l’offre pas alors que j’en ai les moyens » » (Erouvim 100b).
-Et lui? Ne doit-il pas m’honorer comme une reine? Et d’abord, mon mari est fort éloigné de ressembler à un roi. Il est avare, coléreux, désordonné, jette ses chaussettes dans le salon … et j’en passe ! De plus, si je commence à l’honorer, il va prendre des airs de grandeur, me rapetisser, me piétiner. Au contraire, je dois être ferme et fière et surtout ne jamais m’abaisser. Je ne veux pas lui donner de mauvaises habitudes afin qu’il ne puisse pas profiter de certaines situations.
A travers ce texte, nous constatons combien sa CRÊTE est pour lui un objet précieux, un garant de la véracité de ses paroles et un témoin digne de sa bonne foi.
Rabbanite Rivka Amar Zats’al
Nous retrouvons dans une autre Guémara (Chabbat 110b) une indication très intéressante concernant la CRÊTE du coq.
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Gardes ta langue !
Hachem veille sur l’honneur des Talmidei ‘Hak’hamim Le Talmud Yérouchalmi (Berakhot 2, halakhah 8) raconte que lorsque Rabbi Zeira est monté en Erets Israël et a fait pratiquer une saignée, il est allé acheter de la viande chez le boucher pour reprendre des forces. Il a demandé combien coûté le kilo de viande, et le boucher lui a dit : «Cinquante pièces plus un coup avec une barre de fer.» Rabbi Zeira a répondu : «Prenez soixante pièces et renoncez au coup.» Le boucher a refusé. Alors il a dit : «Faites selon la coutume», et il l’a fait. Le soir, Rabbi Zeira est allé au Beit HaMidrach et a demandé des explications sur cette mauvaise coutume. On lui a répondu qu’il n’y avait aucune coutume de ce genre. Et on lui demanda qui avait donc fait une chose pareille ? Il répondi : le boucher Untel. On alla chercher ce boucher racha mais il était déjà mort et les villageois sortaient son cercueil pour l’enterrer. On dit à Rabbi Zeira : «Notre maître a été tellement fâché qu’il l’a puni par la mort.» Rabbi Zeira répondit : «Que cela vienne sur moi si je me suis mis en colère ! J’ai sincèrement cru que c’était la coutume ici» (mais du Ciel, on avait vengé l’affront qui
avait été fait à Rabbi Zeira).
Eshet Hail
Batsheva la mère de Chlomo Amelek’h Batchéva était l’épouse du roi David et la petite-fille d’A’hitophel, conseiller de David. C’était une femme juste qui a imprimé son sceau sur la royauté de David et de Chelomo dans les moments difficiles. Elle a réprimandé son fils Chelomo lorsque c’était nécessaire et l’a guide dans la voie droite de Hachem. L’une de ses réprimandes a été le jour où Chelomo a bâti le Temple. Il a dormi jusqu’à la troisième heure de la journée, le moment était venu d’offrir l’holocauste perpétuel du matin, et les bnei Israël étaient tristes. C’était l’inauguration du Temple et on ne pouvait pas offrir le sacrifice en son temps. On a bien réfléchi, et à la fin on a décidé de demander à Batchéva de le réveiller. Batchéva l’a fait avec empressement, et ne s’est pas contentée de cela, mais elle l’a aussi réprimandé en lui disant : Qu’en est-il de mon voeu ? Toutes les femmes de la maison de ton père exprimaient un voeu en disant : «Puissions-nous avoir un fils digne de régner.» J’ai fait un voeu en disant : «Que son coeur soit zélé et rempli de Torah, et digne de recevoir la prophétie.»
Science & Torah La Taupe d’Europe Petit mammifère fouisseur de la famille des Talpidés, qui vit sous terre dans les sols humides et meubles, en se signalant par des monticules de terre, les taupinières. Comme les autres espèces des taupes, elle est considérée comme un ravageur des cultures bien qu'elle contribue à l'aération du sol et à éliminer les larves d'insectes ou les limaces. Mais elle se nourrit principalement de vers de terre qui, eux, sont très utiles. Elle voit mal les formes mais discerne assez bien les mouvements, ce qui la rend vulnérable en surface mais pas en sous-sol. Elle entend parfaitement. Elle est dotée d'un odorat très puissant capable de repérer un ver de terre ou une cochenille dans plusieurs centimètres de terre. Son sens tactile (frotteuse) est très développé par les vibrisses, poils tactiles présents sur le museau, les pattes antérieures et la queue, ainsi que par l'organe d'Eimer situé à l'extrémité du museau. La taupe possède dans ses globules rouges un type particulier d'hémoglobine, capable de transporter des quantités de dioxyde de carbone bien plus importantes que chez la plupart des animaux, ce qui lui permet non seulement de supporter un milieu confiné pauvre en oxygène et riche en CO2, mais également de respirer à nouveau l'air qu'elle a elle-même expiré, lui conférant une grande autonomie respiratoire (avec en plus des poumons très importants proportionnellement aux autres mammifères) lors de ses séjours souterrains. Sa longévité théorique est de l'ordre de 10 à 20 ans, mais dans la nature l'usure prématurée de ses dents, due à la terre et au sable contenus dans les lombrics qu'elle mange, limite en général cette espérance de vie à moins de 5 ans La taupe est présente dans toutes les zones tempérées d'Europe, d'Asie et d'Amérique du Nord. La taupe est un animal peu sociable qui vit seul. Elle mange près de la moitié de son poids en une journée et meurt d'inanition en moins de douze heures de jeûne12. Lorsqu'il fait très sec, elle fait des réserves de vers de terre (plusieurs centaines stockées dans une galerie) qu'elle paralyse en les mordant au niveau d'un anneau derrière la tête, pouvant les stocker ainsi l'hiver. La reproduction donne lieu en général à une seule portée par an (plus rarement deux), de quatre à six petits. La gestation dure quatre semaines et l'allaitement environ six semaines. Au bout de deux mois, les jeunes quittent le nid, souvent en surface, et sont alors une proie facile pour leurs prédateurs (serpents, rapaces, mammifères de type fouine, putois, rat, renard). La saison des amours (l'activité sexuelle des mâles débute en décembre, l'accouplement a lieu de février à mars) et l'éducation des petits est la seule période où la taupe côtoie ses congénères.
Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg
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Un bon ami
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Na’hman désirait depuis longtemps avoir un bon ami avec lequel il pourrait servir Hachem. Il pensait au plaisir qu'il aurait à étudier et à prier avec un tel ami. Également, un bon ami pourrait l'aider à faire de nombreuses mitswoth comme – par exemple – aider les personnes pauvres. Un certain jour, Na'hman vit un petit garçon qui avait l'air joyeux. Il le salua d'une façon agréable : “Chalom ! Je m'appelle Na'hman. Comment t'appelles -tu ?” “Yits'haq,” répondit le petit garçon. “Voudrais-tu être mon ami ?” demanda Na'hman. “Bien sûr !” dit Yits'haq. “J'adore jouer dans la boue et sauter dans les flaques d'eau avec mes amis.” Ceci n'était certainement pas le style d'ami que Na'hman recherchait. En faisant attention à ne pas vexer Yits'haq, Na'hman lui répondit : “Peut-être nous verrons-nous plus tard…” Na'hman continua à chercher son ami. Au bout de la rue, Na'hman vit un garçon qui semblait avoir son âge. Il lui sourit et lui dit : “Chalom ! Je m'appelle Na'hman. Comment t'appelles-tu ?” “Je m'appelle Yossef,” répondit le garçon. “Fantastique !” s'exclama Na'hman. “Yossef est un nom merveilleux ; il s'agit du nom d'un grand Tsadiq. Accepterais-tu de devenir mon ami ?” “Bien sûr,” répondit immédiatement Yossef. “J'adore me moquer des autres enfants et embêter les adultes. Tu pourras m'aider et nous passerons ensemble d'excellents moments !” Na'hman ne pouvait pas être ami avec un garçon de la sorte. Il passa également son chemin et continua à chercher celui qui deviendrait en fin de compte son véritable ami. Après un certain temps, il aperçut au loin un petit garçon calme qui ne sembler embêter personne. Na'hman espéra que cette fois-ci, il avait trouvé son ami.
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UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM p.06 « Voici ceux qui vinrent auprès de David etc. » : Haroch Ah’i’hézèr, et Yoach, les fils de Hachma’ha Haguivati. Zièl et Pélète, les fils de ‘Hazmavète. Vérakha. Yéhou Ha’hanétoti. Yichmaya Haguivoni. Yirméya. Yah’azièl. Yoh’anane. Yozavade Haguédérati. Elouzaye. Rimote. Bé’halya. Chémaryahou. Chéfatyahou Hah’aroufi. Elkana. Chiyaou. Azarèl. Yo’hézèr. Yachavame Hakorh’ime. Yo’héla. Zévadya, les fils de Yéroh’ame. ‘Hézèr Haroch. ‘Hovadya. Eliav. Michmana. Yirméya. ‘Hataye. Elièl. Yoh’anane. Elzavade. Yirméyahou. Makhbanaye. ‘Hadnakh. Yozavade. Di’haèl. Mikhaèl. Yozavade. Elihou. Tsiltaye. Yéhoyada, le chef des Aaronides. Tsadok. Avinadav. ‘Houza. Ah’yo. Le prince Ourièl. Le prince ‘Hassaya. Le prince Yoèl. Le prince Chémaya. Le prince Elièl. Le prince ‘Haminadav. Tsadok et Evyatar Hakohanime ( les Prêtres). Zékharyahou-Bène, Ya’hazièl, Chémiramote, H’ièl, ‘Houni, Eliav, Bénayahou, Ma’hasséyahou, Matityahou, Eliféléhou, Miknéyahou, ‘Hovède Edome, ‘Hièl, Hasso’harime. Azazyahou. Khénaneyahou. Bérèkhya. Elkana. Chévaneyahou. Yochafate. Nétanèl. ‘Hamassaye. Zékharyahou. Bénayahou. Eli’hézèr. H’iya.
TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce cœur de pierre et donne-nous un cœur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.
Soupe à l’oignion Ingrédients pour 4 pers: 4 oignions, 50g de beurre, 1CàS d’huile d’olive, 1 CàS de farine, 25cl de vin blanc, 1l d’eau, 6 tranches de pain de mie, 100g de gruyère
râpé, sel, poivre
Recette : Pelez et émincez les oignons. Faites-les revenir dans le mélange beurre et huile jusqu'à ce qu'ils soient tendres et légèrement dorés. Saupoudrez le mélange de farine, mouillez d'eau chaude et de vin blanc et assaisonnez. Couvrez et laissez bouillonner doucement pendant 20 minutes. Faites grillez le pain. Disposez chaque tranche dans le fond de 4 petits bols individuels supportant le passage au four. Saupoudrez d'un peu de fromage râpé. Versez la soupe par-dessus. Saupoudrez à nouveau de fromage et faites gratiner.
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Fondant au chocolat délicieux Ingrédients pour 6 pers: 300g de chocolat, 250gr de beurre, 250g de sucre, 5 oeufs, 2 cuillères de farine Recette :
Faire fondre le beurre et le chocolat à feu doux, et ajouter le sucre. Bien battre les oeufs entiers, et les insérer ensuite dans le mélange au chocolat. Ajouter la farine et bien mélanger le tout. Verser dans un moule à gâteau beurré. Laisser cuire au four à 160°C (th 5-6), pendant 30 min environ.
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Ra’hel Corine bat Nina Ginette Odelia Rahel Bat Marie Ida David Philip ben Odelia Rahel Youda ben H’aya Itskhak ben Smadar Reouven ben Yasmine Sarah bat Myriam Hanna Rahel bat Fanny Salomé Ra’hel Perle ‘Haya bat Myriam Emilie Acher Stéphane ben Moché
Adrien Moche Ben Israel Michael Miriam Mireille Janet Bat Ester Morde’hai ben Juliette
Beto’h Kol Holey Ame’ha Israel
Marie Ida bat Juliette H’aya bat Juliette Israel Michael ben Sarah Bougid ben Gazella Fortuna Diamanta bat Garsona Nina Ginette bat Enriette Raphael et Eleazar bnei Tsipi David ben Avraham et Bouba Eliahou Daari ben Ovad
Kol aNéchamot Chééne lahéme mi chéyitpalel Alléhéme véyomar Aléhéme Kadish.
HILLOULOT TSADIKIM 2 Chevat : Rav Mechoulam Zoucha d’Anipoli
Acher le 8ème fils de Yaakov Avinou 4 Chevat : HaRav Israel Abou’hatserah - Baba Salé 10 Chevat : HaRav Yossef Yits’haq Schneerson - le 6ème Rabbi des Loubavitch Rabbi Chalom Charabi- Le Rachache 17 Chevat : Rabbi ‘Hayim Palagi 21 Chevat : Rav Moché Galante 2 - aMaguen 25 Chevat : HaRav Israel Lipkin Salanter 26 Chevat : Rav David Halevi Segal - Le Taz 29 Chevat : Rav ‘Hayim Nissim Aboulafiah Cliquez ICI pour consulter toutes les Hilloulot du mois
http://famillytorah.com/category/segoulot/ Ségoulot du Seder de TouBichvat La Coutume Ashkenaze consiste a poser sur la table 15 sortes de fruits et pour chacun lire un des 15 versets du Psaume « SHIR LAMAALOT » Coutume des Mekoubalim préparer 4 assiettes avec entre 4 à 10 fruits par assiette dans cette ordre: 1ère assiette des fruits que l’on mange avec la peau ( pomme, poire, etc…) et demander : Yehi Ratson… Chéniyé yafim mibak’houts véyafim mibifnim 2ème assiette des fruits que l’on mange l’exterieur et on jette l’intérieur ( litchi, cerise, mangue, etc…) et demander : Yéhi ratson… chénizké léotsi mitok’hénou et kol adévarim chééne baéme tsorék’h sina kina atsvout tak’harout netira tina kaas. 3ème assiette des fruits que l’on jette l’écorse et que l’on mage l’interieur ( ananas, chataigne, amande, noix de coco, orange, etc) et demander : Yéhi ratson… chéniré et atov véa metikout békol adam kolél atsmi véchénizké ladoune kol ék’had lékaf z’hout vélo lirot bo ézochéi klipa k’halila 4ème assiette les 7 fruits d’Erest Israel Le blé (gâteau, pain ) – Ségoula pour intelligence et réussite matérielle L’orge (bière, gâteau, cracker) – Ségoula pour la paix conjugale La vigne (vin, jus de raisin, raisin sec, feuille de vigne farci) – Ségoula pour trouver l’âme soeur et pour avoir des enfants La figue – Ségoula pour la patience La grenade – Ségoula pour se preserver de la médisance L’olive (olive et huile d’olive) – Ségoula pour engendrer des enfants talmidei ‘hak’hamim – Ségoula pour avoir une bonne renomer – Ségoula pour avoir une bonne mémoire La datte – Ségoula pour la réussite spirituel – Ségoula pour la santé