E-Magazine FAMILLY TORAH Iyar 2020

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Directeur : Borei Olam

SOMMAIRE :

Graphiste : Jonathan G.

HALA’HOT MOIS DE IYAR

Directeur commercial : Rephael G.

Pages 4-6

Publicité et Abonnement :

LES 48 VOIES DE LA SAGESSE

Tel. : 050.229.65.22

Pages 8-9

E-mail : famillytorah@gmail.com Site : https://famillytorah.com : Familly Torah : Familly Torah : Familly Torah : Familly Torah : +972 (0)50.22.965.22 Pour s’inscrire à la liste de diffusion Envoyez : « Emag FT + Nom & Prénom » Distribution Gratuite : Par Email, SMS WhatsUp et Réseaux Sociaux La reproduction et copie d’articles, illustrations et des publicités (sans l’accord écrit de l’annonceur et du journal), publiés dans ce magazine à des fins commerciales, sont strictement interdites sous peine de poursuites. Les annonceurs sont entièrement responsables de leurs publications. Tous documents transmit à notre rédaction ne seront pas retournés.

LES JARDINS DE RAV AROUSH Pages 10-15 ENFANTS Pages 16-17 IDEES CREATIVES Pages 18-19 QUESTIONS AUX RAV Pages 20-21 VIVRE SON TEMPS Pages 22-27 SPECIAL IYAR Pages 28-35 RABBANIM Pages 36-39 FEMME VAILLANTE - LACHON ARA SCIENCE ET TORAH Pages 40

Avec le Soutien de : Rav Moshe Ben Moshe chlit’a, Rav Shalom Arush chlit’a, Rav Ron Chaya chlit’a, Rav Yaakov Mazouz chlit’a, Rav Acher Fitoussi chlit’a, Rav David Nacache chlit’a, Yeshiva Or Arachbi, Les Rabanim de Koupat Ha’ir . Et plein d’autres Gdoley aDor...

CHEMOT ATSADIKIM - RECETTE HILLOULOT Pages 42-43 DOSSIER COVID 19 - MASHI’AH Pages 44-47 SEGOULOT Pages 48

DEDICASSE : A la réussite de ma femme, et de mes enfants que le créateur m’a donné ainsi qu’à l’élèvation de l’âme de mon père, la réussite de ma mère, ma soeur et mon frère et de toute ma famille en génèral. De la Réussite de mes maitres et de tous leurs élèves ainsi que toutes leurs familles. De tous mes amis et connaissances. Et en tout particulier à tout le peuple d’Israel que nous méritions tous de nous rapprocher de HaKadosh Barou’khou et de recevoir le Mashia’h Tsidkénou Amen.

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Rappel des Halak’hote du mois de Iyar

Les femmes et les enfants

Le compte du ‘Omer

Les femmes sont exemptes de l’obligation de compter le ‘omer puisqu’il s’agit d’un commandement lié au temps.

Nous apprenons du verset Vayikra 23,15 et du verset Devarim 16,9, l’obligation de compter le ‘Omerdepuis le 16 Nissan (2e jour de Pessa’h), jour où l’on offrait au Beth Hamikdach l’offrande appelée « ‘Omer », et de compter jour par jour pendant sept semaines, jusqu’à Chavou’ot.

Il est recommandé d’habituer les petits garçons à compter le ‘omer chaque jour avec la bénédiction dans le but de les éduquer.

A l’époque du Beth Hamikdach, c’était une mitsva de la Torah de compter le ‘Omer. De nos jours, d’après la majorité des décisionnaires, c’est une obligation d’ordre rabbinique en souvenir du Temple.

Comment compter le ‘omer ? La mitsva consiste à compter chaque soir : « Aujourd’hui nous sommes le éniène jour du ‘omer ». On compte le ‘omer le soir, de préférence dès la sortie des étoiles. Il faut être debout, les personnes âgées ou malades peuvent rester assis. Si on a malgré tout compté assis, on sera quitte de notre obligation et on ne devra pas recompter. Avant de faire le compte du ‘omer, on récite la bénédiction suivante :

‫ברוך אתה ה’ אלקינו מלך העולם אשר קדשנו במצותיו וצונו‬ ‫על ספירת העומר‬

Baroukh ata Ado-naï, Elo-hènou, melekh haolam, asher kideshanou bemitzvotav, vètzivanou ‘al sefirat ha’omer Béni Tu es, Hachem, notre D. Roi de l’univers, qui nous as sanctifiés par Tes commandements et nous as ordonné de compter le ‘omer.Ensuite on comptera les jours et les semaines (par ex : « aujourd’hui nous sommes le Xème jour du ‘omer, ce qui fait X semaine (s) et X jours »). Après la séfira (compte), on dit : « HaRa’haman hou ya’hazir ‘avodath beit haMikdach limekoma bimehéra beyaménou » (« Le Miséricordieux restaurera le service du Temple, bientôt, de nos jours »). L’usage est de conclure la séfirat ha’omer par le tehilim 67 et Ana bekhoa’h (se référer à votre sidour). Le compte pouvant se faire dans toutes les langues, dès le coucher du soleil et tant qu’on a pas encore compter, on fera attention de ne pas indiquer à quelqu’un quel est le jour du ‘omer à compter. On préférera répondre « hier nous étions le Xème jour du ‘omer.» Page 4

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Si on a oublié ?

raser, jusqu’au 34e jour du ‘omer.

Si on a oublié de compter le ‘omer au début de la nuit, on peut encore le compter toute la nuit avec la bénédiction. Mais si la nuit est passée, on pourra compter le lendemain dans la journée sans bénédiction et ensuite continuer à dire la sefirat aha’omer avec bénédiction les soirs suivants.

Certains ont l’habitude de ne pas se couper les cheveux ni se raser durant toute la période du ‘omer soit jusqu’à la veille de Chavou’ot.

En revanche, si quelqu’un qui a oublié de compter toute une journée (la nuit ainsi que la journée suivante) il ne pourra plus compter les jours suivants du ‘omer avec la bénédiction car il est écrit « elles devront être sept semaines entières » Vayikra 23,15. Le compte n’étant plus complet, on comptera les jours suivants mais sans réciter la bénédiction. Il en est de même pour quelqu’un qui s’est trompé dans la sefirat ha’omer et qui s’en aperçoit plus tard.

Période du ‘Omer : Usages et Coutumes Entre Pessa’h et Chavou’ot (période du ‘omer), 24 000 élèves de Rabbi ‘Akiva ont disparu car ils ne s’accordaient pas suffisamment de respect l’un vis-à-vis de lautre. C’est pourquoi nous avons l’habitude de marquer cette période par quelques coutumes de deuil.

Mariage & Musique L’usage séfarade est de ne pas célébrer de mariage ni d’écouter de la musique instrumentale depuis Pessa’h jusqu’au 33e jour du ‘omer inclus, la mort des élèves ayant cessée ce jour là.

Couper les cheveux et la barbe Nous avons l’habitude de ne pas nous couper les cheveux, ni pour les hommes de se

En revanche, une personne qui risque de perdre son emploi ou beaucoup d’argent peut se couper les cheveux et la barbe pendant la période du ‘omer. De plus, une personne qui est particulièrement incommodée de ne pas se raser pendant autant de temps, peut se raser le jour de Roch ‘Hodesh Iyar ou tous les vendredi en l’honneur de Chabbat.

La bénédiction de Chéhé’héyanou La bénédiction de Chéhé’héyanou exprime la joie que nous ressentons d’arriver à un moment précis. Or, cette période n’étant pas joyeuse, on évitera de réciter cette berakha jusqu’à Lag ba’omer. Si on a un fruit qui est nouveau, c’est à dire qui, chaque année, n’est disponible qu’à cette période là, alors on pourra faire la bénédiction sur ce fruit. En revanche pour un vêtement, on préféra attendre Chabbat pour porter ce nouvel habit et ainsi réciter la bénédiction.

Lag Ba’omer : 33e jour du ‘Omer Le 33e jour du ‘omer, appelé Lag ba’omer en hébreu, est un jour de réjouissance en l’honneur de la hilloula (célébration du jour du décès) de Rabbi Chim’on bar Yo’hai (Rachbi) Rabbi Chim’on bar Yo’hai (135-170) était un géant de la Torah. Il rédigea notamment le « Zohar » qu’il reçu oralement de son maître Rabbi ‘Akiva. Certains ont l’habitude d’organiser une soirée spéciale d’étude en l’honneur de Rabbi Chim’on bar Yo’hai. Les passages de la Guemara et du Zohar mentionnant Rachbi y sont étudiés.

Yom Haatsmaout Yom Haatsmaout est célébré le 5 Iyar. Du fait que nous vivons en direct le retour d’Israël sur sa terre, il est parfois difficile de prendre le recul suffisant pour se rendre compte de l’ampleur historique des événements C’est pour cela que chaque année à l’approche du jour de l’indépendance d’Israël [Yom Ha’atsmaout] beaucoup se posent la question à savoir : Kol Ayechouot & Protection contre le Mach’kite pour Tsipora Yardena bat Ra’hel et ses enfants Amen

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Faut-il réciter le Hallel (composé de psaumes de louanges à D.ieu), ou non ? Dans quel cas la halakh’a nous ordonne de dire le Hallel et est-ce que Yom Ha’atsmaout rentre dans cette définition ? Il est rapporté dans le Tamud (Pessah’im 117a) : « Les prophètes ont institué à Israël de réciter le Hallel à chaque moment important et pour tout malheur (qui ne vienne pas !) et lorsqu’ils sont délivrés, on le récite pour leur libération. » Pour préciser ceci, Rashi écrit dans ses commentaires comme par exemple H’anouka . Nous disons donc le Hallel à Hanouka parce que nous avons été libérés de l’empire grec. Rashi nous fait donc comprendre que dans toute situation où comme à H’anouka Israël sera libéré du joug des nations, il faudra dire le Hallel par ordre des prophètes.

comme à l’époque de Hanouka. C’est pour cela, que suite à la création de l’Etat d’Israël, la Rabbanout Harashit léisrael, le grand Rabbinat d’Israël (institution reconnue non seulement en Israël mais également dans le monde entier), avec à sa tête le Rav Meir Hai Ouziel et le Rav Itsh’ak Hertzog a tranché la halah’a et a fixé de réciter le Hallel le jour de Yom Ha’atsmaout.

En effet, comme l’explique le Maharal de Prague (cf. hidoushim chabat 22b) : jusqu’alors, la Judée était sous occupation grecque et H’anouka commémore la libération de la Judée ainsi que son indépendance politique. Il est rapporté également dans d’autres endroits (Meguilat Taanit Michna 23, cf. Rav Hah’aï Gaon para. 26) le même avis : la loi est qu’il faut réciter le Hallel lors de chaque délivrance : c’est une obligation instituée par les prophètes. Dans ce cas, pourquoi ne récite-t-on pas le Hallel à Pourim pour célébrer la délivrance du décret d’extermination qui pesait sur le Peuple d’Israel ? Trois explications sont rapportées dans le Talmud (Meguila 14a) :

On récite le Hallel uniquement lorsque le miracle s’est passé en Israël (à Pourim nous étions en Babylonie)

On récite le Hallel lorsqu’on n’est plus soumis à une nation étrangère (à Pourim nous étions encore soumis à l’empire babylonien)

La lecture de la Meguila d’Esther nous acquitte de la récitation du Hallel A partir des deux premiers arguments, on déduit donc que si le miracle de notre libération s’est produit en Israël et qu’on n’est plus soumis à une nation étrangère, on doit dire le Hallel : c’est exactement le cas de Yom Ha’atsmaout. Le 5 Iyar 5708 (1948), après presque 2000 d’exil et de souffrance, un état juif et souverain est établi en terre d’Israël. Cette date marque donc la délivrance du Peuple d’Israel face à l’asservissement des nations et du joug de l’exil. Ainsi, le Peuple d’Israël jouit à nouveau d’une indépendance politique en terre Sainte Page 6

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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg

48 Voies #19 : Vivre éveillé Si manquer de sommeil est nuisible, trop dormir ne vaut pas mieux. Réduire le temps que nous passons à dormir est une manière de mieux contrôler notre vie. _____________________________________ Il vous est sans doute arrivé de réveiller un copain qui partageait votre chambre et de l'entendre marmonner un vague " OK, je me lève " pour le retrouver profondément endormi cinq minutes après. C'est malheureusement sur ce mode que beaucoup façonnent leur existence. Parfois on se secoue et on décide de ne plus perdre son temps. Mais les bonnes résolutions sont volatiles et le sommeil si doux. Notre 19ème dossier est consacré à Bémiout chéna, réduire le sommeil. Le désir de vivre s'oppose à la somnolence. Vivre c'est être vigilant, éveillé à la vie. C'est un effort perpétuel, car les idéaux et les engagements que l'on adopte sont parfois de courte durée. Bien sûr le sommeil a une fonction de reconstitution d'énergie. En relâchant les tensions il permet une réparation physique et mentale. Cependant, le sommeil ne doit pas être une fin en soi mais un moyen de récupération en vue de nouveaux efforts. Ne pas le considérer comme la pure récompense de ces efforts. Ne dormez pas plus que le nécessaire. Céder outre mesure au plaisir de dormir vous laissera toujours en manque et vous dépossèdera d'une partie de votre vie. Aussi, préférez les petits sommes qui sont un bon moyen de profiter du pouvoir récupérateur du sommeil. Vingt minutes de sieste et pas plus sont excellentes pour repartir. Au-delà on a du mal redémarrer. Trouvez le juste équilibre. De manière générale, réduisez le temps de sommeil pour avoir une meilleure prise sur votre existence. Etre heureux de vivre Le sommeil n'est souvent qu'un mirage. La preuve est que lorsque que vous débordez d'excitation ou d'énergie, vous n'arrivez pas à dormir. S'il vous est déjà arrivé de vous réveiller à 4 heures du matin pour une randonnée en montagne avec comme but le lever du soleil depuis le sommet, vous savez bien que rien n'est plus facile que de se réveiller. Ceux pour qui l'existence est triste et ennuyeuse ont toujours sommeil. Les passionnés de la vie par contre ont souvent du mal à aller se coucher. Ils en font le maximum jusqu'à tomber épuisé, et le matin ils sautent littéralement hors de leur lit. Les enfants sont comme cela. Dès qu'ils ouvrent l'oeil ils sont dans l'action : un jour nouveau, de nouvelles découvertes, de nouvelles expériences. Le monde est à eux ! C'est pour cela qu'aller se coucher est pour eux un tel désespoir. Ils ont du mal à quitter toutes ces sources d'émerveillement. Pour saisir tout le merveilleux de la vie, il faut réfléchir à son sens profond et à son but. Faites des choses qui vous passionnent et vous enrichissent. Apprenez à mettre de la joie dans votre existence, au lieu d'attendre bêtement que ça se passe. Quand vous êtes fébrile, impatient d'être au lendemain, votre cerveau est super-mobilisé. Pourquoi certains adultes ont-ils une telle envie de dormir ? C'est souvent à cause du poids des responsabilités. On a hâte de

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se mettre au lit, la tête sous les draps pour oublier les soucis. Pensez-vous que la vie est merveilleuse ou qu'il vaut mieux ne pas s'y frotter ? Si vous trouvez que vivre est sensationnel, alors dormir c'est en quelque sorte se dérober. Quelle quantité de sommeil ? C'est votre temps de sommeil qui doit s'adapter à votre emploi du temps et non l'inverse. Vous devez déterminer le temps de sommeil qui vous est nécessaire pour être fonctionnel. Faites une sorte de relevé de vos heures de sommeil sur un mois puis faites une moyenne. Vous devez absolument savoir quels sont vos vrais besoins pour ne pas vous laisser envahir par la somnolence. Dormir c'est être hors jeu. C'est se laisser voler son existence. Pour Maïmonide, huit heures de sommeil était un maximum pour une personne en bonne santé. S'entraîner à moins dormir est une excellente chose. Cela nous laisse plus de temps pour réfléchir, apprendre et grandir. Le Gaon de Vilna qui est la plus grande figure de la Torah des cinq derniers siècles ne dormait que 4 fois 30 minutes par 24 heures. Napoléon qui ne dormait pas plus de 4 heures par nuit disait que chaque minute de veille était pour lui une occasion de savourer sa gloire. " Lorsque je dors, je manque tous ces moments et c'est regrettable. " Ne craignez pas de dormir moins que la moyenne. Une personne peut être au plus haut de sa condition physique avec une durée de sommeil minimale. Les jeunes militaires au cours de périodes d'entraînement ne dorment que 2 à 3 heures par nuit et visiblement ils ne perdent ni la raison ni la santé. Au contraire, à l'issue de ces périodes, ils sont souvent au top de la forme. Vous devez bien sûr tenir compte de votre propre métabolisme et de vos aptitudes. Mais il est toujours possible de réduire en douceur son temps de sommeil. Pour moins dormir Il existe différentes techniques pour résister au sommeil. Rester debout, mettre les pieds dans l'eau froide ou marcher pieds nus sur le carrelage. Mon père lui, ne s'autorisait à dormir qu'une fois par semaine dans un lit, le vendredi soir. A l'époque du Temple de Jérusalem, le grand prêtre faisait des pompes toute la nuit de Kippour ! Tout exercice est bon car il fournit de l'énergie au corps et à l'esprit. Forcez-vous à dormir moins. Mais non, vous n'en mourrez pas. Tôt le matin, dites-vous : " Allez, debout, sinon tu vas manquer plein de choses géniales " Bien au chaud sous la couette, le corps a quelques difficultés à passer à la position verticale. Rejeter les couvertures peut aider. Certains poussent même jusqu'à dormir par terre car on ne s'accroche pas à la moquette aussi bien qu'à un bon matelas. Chaque matin à votre réveil repensez à vos actions de la veille et analysez-les. Tirez parti de vos erreurs et décidez de repartir sur de bonnes bases. Vous serez tout content à l'idée de vous réveiller. Un second souffle Vous est-il jamais arrivé de veiller toute une nuit pour terminer une tâche qui vous tenait à coeur ? Malgré l'épuisement vous vouliez continuer. N'avez-vous pas ressenti au bout d'un temps comme un second souffle qui

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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg rendait à votre esprit clarté et vivacité ? Ce second souffle ne survient que lorsqu'on est absorbé par une activité. L'ennui endort. Pour obtenir ce second souffle, mettez de l'intérêt à ce que vous faites. Quand j'étais étudiant, avec mes camarades nous nous mettions au défi de rester éveillé toute la nuit du jeudi pour étudier. Choisissez-vous une activité pour tester votre résistance au sommeil. Non au zombiisme Lutter contre la somnolence c'est lutter pour donner un sens à sa vie. Nous n'exploitons qu'une infime partie de notre potentiel et il est possible de traverser la vie sans jamais s'apercevoir qu'il y a un monde autour. Alors, ne marchez, ne parlez, ne mangez jamais comme un être privé de conscience. Soyez constamment vigilant à ce que vous faites. Attention au syndrome du zombie. Parfois en faisant la queue au supermarché on désactive son cerveau. Non ! Secouez-vous : Où vais-je ? Que fais-je ? Pourquoi ? Un des principaux buts de la Torah est de vivre avec lucidité. Comprenez le but de votre vie. Oubliez l'utopie de la célébrité, du romantisme, etc. Vous vous épargnerez le choc de découvrir que votre tout nouveau diplôme ne fait pas automatiquement de vous le grand patron de Pinault-Printemps-Redoute. Rêvez plutôt élévation morale, générosité, dévouement à l'humanité. Posez-vous les vrais problèmes et trouvez les vraies solutions : Pour quoi je vis ? Qu'est-ce que je peux faire de mon existence ? Et ne prévoyez pas seulement pour demain ou dans un an. Voyez à long terme. Qu'est-ce qui me restera au bout du compte ? Mes diplômes ? Mes millions de dollars ? Ma grande villa ? Ou alors ce que j'ai fait pour aider autour de moi ? Soyez pleinement conscient du bonheur d'être simplement en vie. Plus vous viserez haut et loin, moins vous aurez envie de perdre du temps à dormir. Pour cela il faut se battre, mais ça vaut le coup !

Changer est toujours possible Parfois, certaines paroles, certaines lignes nous frappent par leur vérité ou leur sagesse et nous transforment un instant. Soudain la vie nous apparaît différemment. C'est la sagesse qui rentre ! Une lumière nouvelle éclaire notre pensée, c'est un peu comme sortir d'une longue léthargie. Ces fabuleux instants de lucidité se produisent quelques fois mais on finit par se rendormir. Lorsque nous avons la perception claire d'une idée tâchons de la retenir. Soyons comme ce conducteur qui manque de s'endormir au volant et se ressaisit tout à coup. Dès que notre conscience est interpellée par une idée, traitons-la immédiatement, décidons des changements, prenons des décisions. Le réveil spirituel se nomme en hébreu téchouva, terme qui signifie littéralement retour, redressement. Considérez les dégâts que vos fautes ont causés et évaluez ce vous y avez perdu. Non, vous n'êtes pas trop vieux pour changer. Trouver la vérité et vivre en accord avec elle est toujours possible. Si vous vous dites que vivre les yeux ouverts est votre combat, alors bougez-vous et gagnez. La vigilance mène à la sagesse La lutte pour la vie est une lutte contre l'endormissement. Dites-vous que la vie est belle, sinon le sommeil vous paraîtra toujours plus séduisant. Exigez le maximum de votre corps sans pour autant vous faire du mal. Ne laissez pas passer les bonnes occasions ou les bons moments en dormant trop. Quand un projet vous emballe, votre créativité et vos facultés mentales fonctionnent à plein régime. Méfiez-vous du " zombiisme ". Ne laissez jamais le vide s'installer dans votre tête.

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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch

Rien qu’un seul tableau Savez-vous ce qu’est le paradis sur terre ? C’est ressentir et vivre qu’il n’y a aucun homme ou femme autre que le/la conjoint[e]. C’est l’autre moitié de la Nechama, elle est exactement à notre pointure ! Lorsqu’on veut définir une personne joyeuse, alors la meilleur définition est : Joie=Une personne joyeuse de sa part. Etre une personne joyeuse de sa part, de son lot, c’est la clé pour la bénédiction la plus grande que chaque couple demande, et désirs recevoir et rêve de la mériter. Pour être joyeux de sa part sur le plan de la vie de couple, aussi bien l’homme que la femme doivent garder leur pensé. C'est-à-dire, de ne penser à aucune autre femme ou aucun autre homme-comme des meilleurs amis. Qu’aucune personne [homme ou femme] ne s’imprègne dans leur coeur ou leur tête autre que leur conjoint[e]. Il existe qu’une seule façon, grâce a laquelle la personne peut arriver à être joyeux de sa part et de se protéger de ses mauvaises pensées : La protection des yeux. Lorsque tu es heureux de ta part, il n’existe aucune femme au monde autre que ta femme. C’est la raison pour laquelle nous disons dans les bénédictions des Cheva Berah’ot : «Comme tu as réjouie Tes créations dans le Guan Eden auparavant». Savez-vous ce qu’est le paradis sur terre ? Comme dans le Gan Eden auparavant, lorsqu’Adam n’avez aucune autre femme en dehors de H’ava, de cette façon nous devons ressentir - qu'il n’existe aucun[e] homme/femme au monde en dehors du[de la] conjoint[e]. Rien que de cette façon il est possible d’aimer le conjoint vraiment. Rien que de cette façon on comprendra que le[la] conjoint[e] qui nous a été donné du Ciel est l’autre moitié de notre Nechama, elle est la pus approprié pour nous et personne d’autre. Mais… Sincèrement, qui vraiment pense comme ca ? Qui ressent vraiment comme ca ?

d’espace vide dans le monde spirituelle .a partir du moment où la Cheh’ina s’en va alors les forces de l’impureté envahissent l’endroit le coté obscur et ombré remplissent ce vide immédiatement. Il ne peut pas exister de la paix, de la croissance, de la prospérité et de la vraie joie, dans l’endroit ou le Créateur ne veut pas régner. C’est la raison qui fait de la sainteté personnelle un élément essentielle de la joie et de la vraie paix dans le foyer. Si vous voulez que D-ieu vivent avec vous dans votre foyer, a vous de vivre dans la sainteté. Savez-vous d’où viennent toutes les difficultés économiques que beaucoup de couple en font l’expérience ? Les disputes, les controverses ? Tous viennent de l’autre coté,[Sitra Ah’ara du mauvais coté] –les forces de l’impureté. Une petite lecture dans la Guemara de ces forces ne laissera personne différent. Le Yetser Hara vous dit surement maintenant «Laissez ca, n’écouter pas toutes ces paroles de H’assidims».Savez vous pourquoi ? Car lui et tous ses bataillons leur seul but est de détruire tout Chalom Bayit qui se tient sur leur chemin. En plus, je n’arrête pas d’entendre sur des cas de foyers qui se détruisent à cause du manque de sainteté personnel de chaque conjoint. Quel dommage ? La sainteté personnel ne se dévoile pas seulement dans les habits pudiques, mais éloigne tous ce qui est impure de nous. Une faille dans la sainteté n’est pas moins menaçante qu’une faille entre deux pays ennemis car les terroristes peuvent entrer et détruire tous ce qui se trouve sur leur chemin. Richesse, joie, des bons enfants, de la sante- cela ne sont qu’une petite partie de la liste des bénédictions lorsqu’il y a un vrai Chalom Bayit dans le couple. Car dans le couple il n’y a qu’un seul tableau-Un homme et sa femme et aucune autre personne. Comment arrive-t-on a ca ? Pour les hommes «Le jardin de la Paix», et pour les femmes «La sagesse féminine». Beatslah’a.

Non, Personne. Car pas chaque homme pense que sa femme est l’unique au monde, c’est pourquoi il la compare tout le temps a d’autre femmes, ou il est tout le temps en train de rechercher si il a bien trouvé la seconde partie de sa Nechama. Ainsi aussi du coté de la femme. Une femme ne doit vouloir aucun homme en dehors de son mari, mais ressentir comme H’ava et son mari et comme Adam, le seule homme au monde. Elle ressentira comme ca, évidemment, son mari la complimentera, la renforcera et l’encouragera. La vraie réussite du couple est en fonction directe et avant tout, selon la sainteté personnelle de chaque personne du couple. «Soyez saints! Car je suis saint, moi l'Éternel, votre Dieu.» Le créateur du monde nous dit je suis saint, c’est pourquoi je vous ordonne d’être saints. Ne craignez pas, vous êtes capables. La Tora nous raconte la façon par laquelle le Am Israel se préparer a sortir en guerre et de la gagner. Tout le temps que la sainte Cheh’ina régner dans le camp, le Am Israel gagner la guerre. Mais si quelqu’un était impure alors la Cheh’ina quitté le camp. Grossièreté et mauvais désirs, et Lehavdil, la sainte Cheh’ina –sont des mondes contraires, deux traits parallèles qui ne vont pas ensemble. Le Créateur n’éclairera pas sa lumière dans un endroit ou il y a de la débauche et du manque de Tsniout[pudeur]. Puisqu’il n’existe

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Le Jardin de l’éducation d’après Rav Shalom Arouch

Faire la Paix Eduquer un enfant heureux et équilibré dépend de l’harmonie dans le couple. Un enfant doit avoir des parents avisés. Un parent avisé, c’est quelqu’un qui parle avec respect, qui honore son/sa conjoint/e, a toujours un gentil mot à dire, encourage, quelqu’un qui sait être patient dans les périodes de stress, qui donne, qui aide, qui écoute et bien d’autres encore. Des enfants dont les parents s’aiment et sont les « meilleurs amis » du monde, apprennent à imiter cette caractéristique d’amour et d’amitié. Quand les enfants voient du respect mutuel, du don de soi, de l’amour, quand ils voient leur parents s’encourager l’un l’autre après avoir fait une gaffe au lieu d’essayer de se briser l’un l’autre, se renforcer mutuellement parce qu’ils s’aiment ; ils imitent ce comportement. Des enfants qui voient que leurs parents sont heureux ensemble et vivent leur vie dans la joie en accord avec les principes de la Torah, apprennent à vivre leur vie dans la joie également. Chaque parent doit tout faire pour assurer l’harmonie de son couple. Dans nos livres sur le sujet (Le Jardin de la Paix pour hommes et La Sagesse Féminine pour femmes), nous expliquons de quelle manière les jouissances spirituelles comme matérielles dépendent du bonheur conjugal. Nous parlons aussi de la capacité de bien éduquer ses enfants comme l’un des principaux fruits des efforts que fournissent les parents pour maintenir une relation paisible et heureuse. Chaque parent devrait étudier le livre en question de façon continue et prier pour mettre en pratique tout ce qu’il/elle a lu et appris. C’est tout-à-fait obligatoire. Personne ne devrait se leurrer. En tant que parents, nous avons l’obligation d’apprendre les vraies fondations de l’harmonie dans le couple. En plus de notre engagement mutuel de par les liens du mariage, nous avons aussi une obligation envers les âmes pures qui nous ont été confiées. Les parents doivent protéger les âmes tendres de leurs enfants en évitant les disputes. Les enfants qui grandissent dans un foyer de paix ont un bon terrain émotionnel. Ils sont prêts à profiter de toutes leurs forces émotionnelles pour vivre une vie de vérité et de foi. Ils absorbent les bons traits de leurs parents – toute la chaleur, l’amour et l’amitié que les parents expriment l’un

envers l’autre et envers leurs enfants. Dans un tel foyer, les enfants grandissent avec la joie de vivre, avec une force immense de vraiment réussir dans le monde. De façon générale, les enfants qui viennent d’un foyer heureux ne sont pas influencés par les mauvaises influences de la rue. Ils sont si heureux chez eux que ce qui se passe à l’extérieur ne les attire pas. Et même s’ils sont en contact avec des influences négatives, ils ressentent le contraste entre la négativité et l’environnement positif de leur maison et discutent de ce qu’ils ont vu avec leurs parents. Les parents peuvent aider et les diriger, créant ainsi une nouvelle et importante pierre angulaire de l’education de l’enfant ; ouverture et guidance basées sur l’amour et la compréhension. Afin de comprendre le côté positif d’éduquer des enfants sur la base de la paix conjugale, nous devons parler du côté négatif : Comment grandissent les enfants qui évoluent dans un foyer où l’entente conjugale est absente, D.ieu préserve ? Malheureusement, les dégâts sont importants. Chaque chose qui menace la paix dans la maison laisse une cicatrice dans l’âme de l’enfant. La quantité de dégâts dépend de la sensibilité de l’enfant. Il y a des âmes sensibles qui sont marquées même par une tension subliminale. D’autres enfants sont marqués par des petites querelles. Il est clair, en tout cas, que chaque type d’altercation maritale crée des problèmes émotionnels, des traumatismes, des cicatrices et des maladies mentales chez les enfants. C’est tragique de voir des gens qui ont grandi avec des problèmes causés par un manque de paix conjugale entre leurs parents. Ce dommage est difficile à rectifier. Je rencontre souvent des parents et même des grands-parents qui me confient ressentir de la haine envers leur père pour avoir fait de la peine à leur mère, ou l’inverse, qui haïssent leur mère pour le mal qu’elle a fait à leur père. Ils ne sont tout simplement pas en mesure d’oublier et de pardonner à leurs parents pour les disputes dont ils ont été témoins. D’autres sont incapables de se marier à cause du mauvais mariage de leurs parents. Il y a d’autres terribles conséquences, toutes résultant de ce qui a été imprimé dans l’âme de l’enfant témoin d’un climat de tension, voire même d’hostilité dans le foyer où il a grandi. Les problèmes dans la relation des parents affaiblissent les enfants. Ils sont effrayés par les images terrifiantes dont ils sont témoins ; des adultes (des géants, à leurs yeux), se criant dessus, se menaçant l’un l’autre avec des visages qui font peur. Les parents pensent peut-être qu’ils ne font que vider leur sac et que de toutes façons, ils n’ont pas vraiment l’intention de concrétiser toutes les menaces et insultes qu’ils prononcent sans y porter vraiment attention. Mais pour l’enfant, cela sonne très vrai et cela l’effraye terriblement. Il se met à imaginer de mauvais scenarios. Qui sait où ses sombres pensées peuvent le mener, même s’il s’agit d’une toute petite dispute ? Et l’on n’a pas évoqué la violence physique, D.ieu préserve. Cela cause des dégâts irréparables chez l’enfant. On pourrait écrire toute une encyclopédie sur le sujet. Avant de se permettre « le luxe » de perdre leur sang-froid, les parents doivent se souvenir que leur vie conjugale a de très grosses implications sur le futur de leurs enfants. Donnez sa chance à la paix, pour le bien de vos enfants !

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Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch

Tout peut changé Des pronostics L’argument qui affirme que le docteur doit dire la vérité au malade et à sa famille afin de ne pas les tromper, est complètement erroné. En effet, s’il est décrété qu’un malade doit mourir, que D-ieu nous en préserve, il doit mourir avec la foi, et jusqu’au dernier moment il vivra avec la foi et l’espoir. A plus forte raison, lorsque d’après la médecine il existe quelques chances de survie, les soins et médications ne seront efficaces que si la joie et l’espoir donnent au malade la force de guérir. Par conséquent, les docteurs qui démoralisent le malade et l’effraient en lui retirant tout espoir - sans parler de ceux qui disent qu’il ne lui reste qu’un temps limité à vivre - agissent mal en brisant son esprit, et le précipitent dans un désespoir total, réduisant ainsi ses chances de guérison. Un des bienfaits octroyés par le Créateur aux créatures est de leur cacher le jour de leur mort, car si l’homme savait le jour de sa mort, cela pourrait mal l’influencer. Et puisque le Créateur cache ce détail, comment un être de chair et de sang peut-il révéler ce que le Créateur dissimule ? De plus, le docteur ne révèle vraiment rien, car son appréciation de la situation est erronée dans beaucoup de cas. Il ressort que lorsqu’il est décrété qu’un malade doit mourir, les docteurs l’empêchent de mourir dans l’espoir et dans la foi et occasionnent sa mort dans l’amertume, le désespoir, la confusion, la colère envers HaChem, etc. Mais s’il y a une chance qu’il puisse vivre, cela dépend de sa foi, et lorsqu’ils lui enlèvent la foi, ils signent de leurs propres mains son décret de mort. Cela est particulièrement vrai, car les docteurs ignorent complètement la vérité, et qui peut affirmer que telle est la situation, ou que cette situation ne peut se transformer subitement et d’une façon imprévisible ? Le docteur serait-il un dieu qui sait ce qui est décrété pour le malade, au point où il est tellement sûr que son diagnostic et ses examens sont des décrets irrémédiables? Le Créateur peut tout changer. Les résultats des examens et tout le reste, ne déterminent pas le sort du malade et nous constatons concrètement que le diagnostic du docteur n’est jamais absolu. Il existe de nombreux cas qui montrent que des malades ont survécus à leur maladie, malgré les pronostics des docteurs. Il suffit que l’homme accomplisse un quelconque commandement, qu’il s’engage à faire la moindre bonne action ou songe à se repentir, pour que le diagnostic du docteur soit remis en question. Un malade peut faire des examens un jour où son état est vraiment mauvais, et s’il se repent avant que les résultats arrivent, son état peut se transformer pour le bien. Dans ce cas, les résultats des examens pris avant son repentir ne correspondent plus du tout à la situation actuelle. De toute façon, qui demande au docteur de faire un pronostic, quel qu’il soit ? Bien que la famille du malade fasse pression sur le docteur pour qu’il leur dise la ‘vérité sur son état de santé’, le docteur peut émettre son opinion d’après les informations recueillies sur le terrain et limiter son jugement en leur disant qu’en vérité on ne sait rien et bien que selon les lois de la nature, la situation semble grave, c’est vrai tant que le Créateur n’intervient pas et transforme la nature. Car si le Créateur intervient, tout est bien entendu entre Ses

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mains et Il peut décider de donner la santé et la vie sans s’arrêter aux lois de la nature, et sans aucun effort. Quel est le bon conseil ? Un médecin croyant sait que la situation du malade peut changer du tout au tout, en un clin d’oeil. Il suffit que le malade donne son nom à un Juste qui prie pour lui ou qu’il se repente lui-même, pour guérir. Mais le contraire est aussi possible, que D. nous en préserve, et il se peut que son état empire, bien que les examens soient positifs, lorsque le malade relâche sa foi ou corrompt ses actions. Le docteur doit donc se garder d’émettre des pronostics dramatiques ! Car de deux choses l’une : soit son pronostic est très grave et le Créateur décide dans ce cas de faire vivre le malade, il sera donc tourné en ridicule ; soit le pronostic s’avère être exact et comment est-il utile ? Il fait seulement peur au patient, l’affaiblit et il sera puni pour cela ; car étant un facteur négatif, la peur aggrave sa maladie et il est bien connu que lorsqu’on a peur d’une certaine chose, cette chose arrive, comme il est écrit (Job 3) : “Ce que je redoutais vient m’assaillir”. Le message adressé au docteur est donc le suivant : Ne t’engage pas ! Même si on fait pression sur toi, réponds qu’il est trop tôt pour se prononcer, ou utilise une autre excuse. A plus forte raison, abstiens-toi d’avancer toi-même ton pronostic. Dans certains cas, le docteur veut influencer le malade afin qu’il accepte son opinion et sa façon de soigner, par exemple lorsqu’il juge qu’une certaine opération est nécessaire, ou une certaine prise de médicaments, etc. Ici, le mauvais penchant se manifeste pour forcer le patient à accepter son opinion. C’est une erreur. Car même si son avis est vraiment correct, il doit néanmoins laisser le choix au malade et à plus forte raison lorsque nous ne savons pas si le traitement préconisé est bon ou non. Tu veux devenir docteur ? Aider les gens ? Reste dans les limites de ta fonction. Comme le Créateur l’a dit au prophète : Dis ce que tu es tenu de dire, mais sans plus. Laisse au malade sa foi et son libre-arbitre, et si le malade refuse le traitement que tu lui soumets, ce n’est pas ton problème. Par conséquent, tu n’as besoin d’embellir ton opinion afin de mieux persuader. S’il te semble que la situation est grave, dis simplement: Il me semble que la situation est grave et je propose tel ou tel traitement. N’ajoute rien de plus. Ce qu’HaChem veut, Il l’inspirera au malade et si HaChem veut qu’il suive ton avis, il le suivra ; sinon, il ne le suivra pas. Voici la règle : seul le Créateur décide de l’avenir de chaque malade, et l’unique fonction du médecin est d’être l’émissaire de la providence divine et de Sa miséricorde, en souhaitant d’avoir le mérite de causer le bien. Car dans son contact avec les malades, le docteur doit se soucier de conforter leur âme, au lieu de la détruire. Voici comment le médecin devrait s’adresser au malade : Nous agirons selon ce qui nous est imparti, mais sache que ta guérison ne dépend pas de nous et tu dois te renforcer dans ta confiance en HaChem. Même si les résultats des examens ne sont pas excellents, on peut encore s’attendre à de bonnes surprises. Rien n’est définitif et le Créateur peut changer toute situation en un clin d’oeil. Alors, renforce-toi dans la foi, le repentir, la prière et la charité. Nous nous renforcerons aussi dans la foi que le Créateur du monde nous donne le bon conseil et nous suggère le juste traitement. Puisse chacune de nos actions réussir et que tu bénéficies d’une complète guérison.

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L’essentiel est de ne pas avoir peur Le message envers le malade est le suivant : Tu ne dois pas avoir peur des docteurs et de leurs décisions définitives, comme s’ils décidaient de ton destin, mais sache que tout est exclusivement entre les mains du Créateur. Soit courageux ! Sache que lorsque l’homme croit en la médecine, celle-ci est aussi un genre de foi. Mais cette foi peut devenir source d’hérésie, lorsque l’homme craint de rompre avec les docteurs et leurs prescriptions, comme si sa vie était entre leurs mains et non pas entre les mains d’HaChem, que D. nous en préserve. Par conséquent, un malade à qui on fait peur et qu’on menace s’il refuse le traitement qu’on lui propose, ne doit rien craindre, car sa peur signifierait une perte de foi en HaChem et un retour vers les lois naturelles, comme s’il n’y avait plus rien à faire. La récitation des Psaumes Le pouvoir des Psaumes est très grand pour implanter la confiance dans le coeur du malade, qu’HaChem le guérira et cette confiance elle-même cause sa guérison. Les histoires des miracles produits grâce à la récitation des Psaumes sont innombrables. On raconte l’histoire d’un enfant dont le meilleur ami était tombé malade, à propos duquel les docteurs avaient perdu tout espoir. Que fit-il ? Il commença à réciter avec émotion des chapitres des Psaumes pour la guérison de son ami. Après un long moment de récitation, il accourut chez son ami et demanda : L’état de mon ami s’est-il amélioré ? Non, lui répondit-on avec angoisse. L’enfant courut, reprit le livre et continua sa récitation des Psaumes avec une foi parfaite et beaucoup d’espoir. Après un certain laps de temps, l’enfant laissa le livre et courut voir si l’état de son ami s’était amélioré. Lorsqu’il vit les visages encore inquiets, il reprit son livre et récita les Psaumes pendant toute la nuit ! Et à l’aurore, on lui annonça la bonne nouvelle qu’il attendait tant : son ami allait mieux et il dormait à présent. Les noms des Justes Il est rapporté (Sefer HaMidoth, Livre d’éthique) : On peut apporter un changement dans l’univers, c’est-à-dire modifier l’ordre naturel, par la récitation des noms des Justes. Une femme présenta au rav, l’auteur de ce livre, une radiographie montrant une tumeur à la matrice, que D-ieu nous en garde. Elle expliqua au rav qu’elle devait être opérée ce qui l’empêcherait dorénavant d’avoir des enfants. Le rav lui conseilla de lire chaque jour les noms des Justes. Après un certain temps, elle passa des examens complémentaires et les radiographies montrèrent que la tumeur avait complètement disparue, comme si elle n’avait jamais existé. Et elle eut le mérite d’avoir encore plusieurs enfants. (Si on veut se procurer le livre Chemot HaTsadikim - il faut le demander dans les Yéchivoth Breslev) Likouté Téfiloth (Recueil de prières) Un Juif qui souffrait depuis longtemps de douleurs aiguës au dos et ne pouvait soulever aucun poids, aussi léger soit-il, vint demander conseil à l’un des Justes de notre génération. Celui-ci lui répondit qu’il devait réciter toutes les prières concernant la guérison dans le livre Likoutey Tefiloth. L’homme suivit ce conseil et se mit à réciter, dans l’ordre, toutes les prières de guérison contenues dans le livre. Après

peu de temps, toutes ses douleurs disparurent, tandis que les docteurs désespéraient de pouvoir le soulager. Tout se transformera en bien Il est important de savoir ceci : HaChem est Tout-Puissant ! Chaque décret divin peut être transformé grâce à la prière, le repentir et la charité. Comme nos Sages de mémoire bénie nous l’enseignent : Même lorsqu’une épée tranchante est posée sur le cou de l’homme, celui-ci ne doit pas désespérer de la miséricorde. Or, la ‘miséricorde’, c’est la prière. La prière du malade lui-même est particulièrement exaucée, comme il est rapporté dans la Genèse (section VaYéra 21:17) : “Le Tout-Puissant a entendu la voix de l’enfant”. Rachi explique : Nous apprenons que la prière du malade vaut plus que la prière d’un autre, et elle est exaucée en premier. Bien que sa mère pleurait, le Tout-Puissant écouta la voix de l’enfant, et non les pleurs de sa mère (commentaire de Sifté ‘Hakhamim). Par conséquent, bien que le don pour le rachat de la santé et la prière des Justes, soient très efficaces, rien ne l’est davantage que la prière du malade lui-même. Et le principal est que le malade parle à HaChem avec ses propres mots. Il doit se tourner vers HaChem et Le supplier en vidant son coeur et en demandant guérison et repentir. Il doit s’étendre sur ses prières et y consacrer même des heures entières, en détaillant dans son langage ses besoins dans les domaines physiques et spirituels. Comme le roi David, que son âme repose en paix, le dit : “HaChem, mon D., je T’ai invoqué et Tu m’as guéri”. Un élève du rav, l’auteur de ce livre, fut blessé gravement lors d’un accident de la route. La blessure, perforant son dos, atteignit presque ses reins en passant par la colonne vertébrale. Les docteurs ne réussirent pas à le guérir à cause de différentes complications et infections et ils se découragèrent. Lorsque le rav vint le visiter et que l’élève lui exposa son état, le rav lui répondit : Jusqu’à présent, tu faisais un peu de méditation journalière dans l’isolement (Hitbodedouth). Il me semble qu’HaChem exige davantage de toi. Si tu veux vivre, commence dès maintenant à méditer dans l’isolement, au moins deux heures par jour. L’élève suivit le conseil du rav. Chaque nuit, il dirigeait sa chaise roulante vers la terrasse de l’hôpital, et durant plusieurs heures il priait le Créateur dans sa langue afin qu’Il tisse une nouvelle chair à l’endroit de sa blessure et peu à peu, à l’admiration des docteurs, une nouvelle chair commença à se former sur le dos et elle ferma l’orifice. C’est ainsi, qu’il recouvra complètement la santé. Le Rabbi de Lachowitz disait : "Lorsque les médecins renoncent à guérir un malade, et que celui-ci fait totalement confiance à HaChem béni soit-Il, alors les portes de la guérison et du salut s’ouvrent devant lui." L’explication est la suivante : tant que les docteurs ne découragent pas le malade, celui-ci accorde difficilement une confiance totale à HaChem béni soit-Il, car il se sent dépendant et fait confiance aux docteurs et à leurs prescriptions. Par conséquent, un malade n’attendra pas le moment où les médecins perdent tout espoir, mais il se confortera dès le début dans sa confiance exclusive en HaChem.

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Mon carnet de dettes Rabbi Na'hman de Breslev a écrit (Si'hoth HaRan 122) : “Chaque individu doit apprendre à vivre selon son budget et s'habituer à ne pas dépenser plus que ce qu'il possède. Il est important de réaliser que chaque personne a l'impression qu'il lui manque de nombreuses choses. Même les personnes riches pensent sincèrement qu'elles n'ont pas tout ce qu'elles devraient avoir.” Plutôt, nous devons apprendre à nous satisfaire avec ce que nous possédons réellement, même si cela est peu. Cela est encore plus pertinent dans notre façon de gérer notre budget familial. Par exemple : nous pouvons penser qu'il nous manque un vêtement particulier – ou à notre femme ou à nos enfants – et que nous sommes obligés de l'acheter le plus vite possible. Même dans ce cas-là, nous ne devons pas précipiter la situation si cela signifie emprunter de l'argent et risquer de nous retrouver endettés. Il est préférable d'attendre le moment opportun pour se procurer ce qui nous manque, c'est-à-dire lorsque nous aurons les moyens de l'acheter. Si nous devons éprouver une certaine gêne en attendant ce jour-là, nous devons accepter cela sans difficultés. Même dans le domaine de l'alimentation, nous devons nous habituer à ne pas pouvoir acheter tout ce que nous désirons, lorsque nous le désirons. Cela est encore plus vrai s'il s'agit de vêtements, d'un logement… Dans tous les cas, le plus important est de ne pas s'endetter. Il est plus avantageux d'avoir des dettes envers soi-même ou envers ses enfants parce que nous ne pouvons pas acheter ce dont nous avons besoin le jour où nous en avons besoin, plutôt que de devoir de l'argent à l'épicerie de notre quartier ou à une autre personne. Nous ne devons jamais oublier cette règle importante : dans le domaine des finances, le plus important est de savoir attendre. Nous devons faire preuve de patience, jusqu'au jour où nous aurons les moyens de nous offrir ce dont nous avons besoin. Ceci correspond à ce qui écrit (Psaumes 145:15) : “Tous les yeux se tournent avec espoir vers Toi et Toi, Tu leur donnes leur subsistance en temps voulu.” Ce que nous avons écrit – qu'il est préférable d'avoir des dettes envers soi-même ou envers ses enfants, plutôt que de devoir de l'argent à l'épicerie de notre quartier ou à une autre personne – ne signifie pas que nous devons utiliser cette raison pour ne pas faire face à nos obligations envers notre femme ou nos enfants. Plutôt, cela fait référence aux dettes véritables dont le sérieux ne fait aucun doute. En ce qui concerne les besoins de notre femme, ils doivent être notre priorité et nous devons faire très attention à ce qu'ils soient remplis avant les nôtres. En ce qui concerne les dettes que nous avons envers notre femme, nous devons toujours avoir sous la main un carnet. Ce carnet doit être réservé à notre usage et personne ne doit le consulter, même pas notre femme. Voici ce que nous devons y écrire : “Dans ce carnet, sont écrites les sommes que je dois à ma femme et à mes enfants.” Chaque fois qu'un besoin particulier fait jour – et qu'il nous est impossible de remplir sur le moment – nous devons l'écrire dans ce carnet.

Ceci est particulièrement important dans le cas de notre femme si celle-ci nous a demandé une chose spécifique et que nous avons pas l'argent pour l'acheter à ce moment. En inscrivant toutes ces choses dans ce carnet, nous reconnaissons que nous sommes endettés envers notre femme, nos enfants… Ensuite, il est de notre devoir de faire le maximum d'efforts dans nos prières et dans nos requêtes pour obtenir ce qu'il nous faut. Également, nous ne devons ménager aucun effort et aucune action dans le monde matériel pour atteindre notre objectif. En d'autres termes, nous ne pouvons pas rester assis sur notre canapé en attendant que l'abondance tombe du Ciel ! Enfin, nous devons maintenir nos efforts jusqu'au jour où nous pouvons satisfaire les demandes de notre femme et lui offrir ce qu'elle désire. Chaque chef de famille doit savoir parfaitement que s'il lui est demandé de faire preuve de patience dans sa façon de gérer le budget de sa maison – et d'attendre le moment opportun pour se procurer ce dont il a besoin – c'est principalement lorsqu'il est le premier concerné que cela s'applique. Dans ce cas, il doit faire attention à ne pas devenir endetté, en aucun cas. Tout cela l'aide à utiliser son intelligence et à faire preuve de bon sens dans sa gestion quotidienne. Cependant, il est interdit à un homme de parler de mesures d'économie à sa femme. Plutôt, il doit la réconforter et lui donner confiance en sa capacité et en sa volonté de combler – dans la joie – ses désirs et ses volontés. Les paroles que le mari doit prononcer doivent l'être avec sincérité et du fond du coeur. Il doit faire comprendre à sa femme qu'il est heureux d'être la personne responsable de combler ses désirs et ses besoins. Il doit prendre sur lui de considérer ce qui manque à sa femme comme un manque personnel et que ce manque est plus important que tous les autres. Ainsi, parce que sa femme est à ses yeux la première personne à qui il doit de l'argent, c'est elle qu'il doit satisfaire la première. Certaines personnes pourraient penser qu'il existe une contradiction avec ce que nous avons dit précédemment. D'un côté, nous avons dit qu'il est interdit de faire des dettes, mais d'un autre côté, chaque mari est obligé de remplir les besoins de sa femme et de répondre d'une façon favorable à ses demandes. Ainsi, une question évident vient à l'esprit : “De quelle façon un homme peut-il satisfaire les besoins de sa femme s'il n'en a pas les moyens financiers ?” C'est pourtant à ce propos que nos Sages ont dit : “Chaque mari doit honorer sa femme au-delà de ses moyens financiers.” Comment cela est-il possible ? La réponse est simple : lorsqu'un mari désire réellement honorer sa femme – c'est-à-dire que les besoins de sa femme sont à ses yeux plus importants que les siens – Hachem vient à son aide. Dans ce cas, le Ciel envoie à cet homme ce dont il a besoin pour satisfaire sa femme, au-delà des besoins dont il dispose ! Cela n'est pas très difficile à comprendre : n'est-ce pas Hachem Lui-même qui a obligé l'homme à honorer sa femme de la sorte ? Logiquement, c'est également Hachem qui détient les clés de la solution pour que l'homme puisse suivre la Volonté divine. Ceci est une chose testée et prouvée : la personne qui cherche à remplir la Volonté divine – en toute sincérité et simplicité – rencontre le succès à coup sûr. Ceci est encore plus vrai dans le cas d'un mari qui désire réellement et en son fort intérieur

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honorer sa femme plus qu'il désire s'honorer lui-même. Si ce mari est convaincu qu'il agit selon la volonté d'Hachem, il ne peut pas échouer : il parviendra à rendre sa femme heureuse.

plein milieu de la nuit – ou une tension indue dans notre vie de tous les jours. Pour ces dettes, personne ne viendra nous déranger avec insistance pour récupérer l'argent que nous lui devons.

De fait, il ne s'agit pas seulement de sa femme à qui il ne manquera rien. Ce sont les portes de l'abondance céleste qui s'ouvrent pour un tel mari et ses revenus en sont les premiers bénéficiaires. En d'autres termes, parce qu'il honore réellement sa femme, il mérite de recevoir l'Abondance divine.

Également, aucun individu ne viendra réclamer son dû, ni nous poursuivre au tribunal.

Par conséquent, lorsque notre femme a besoin de s'acheter un vêtement spécifique, nous devons écrire ce qui suit dans notre carnet : “Je suis endetté envers ma femme pour tel ou tel vêtement. Je m'engage à rembourser cette dette le plus tôt possible.” S'il s'agit d'un réfrigérateur à remplacer dans la maison, nous devons écrire : “Je suis endetté d'un réfrigérateur envers ma maison ! Je ne me lasserai pas de faire tout ce que je peux avant d'avoir acheter ce réfrigérateur. Je ne garderai pas le silence tant que je ne verrai pas un réfrigérateur dans ma cuisine !” Cette façon d'agir s'applique à tous les besoins de la maison et des membres de notre famille. C'est pour chaque besoin que nous devons utiliser notre carnet. À chaque manque – c'est-à-dire chaque fois que nous n'avons pas l'argent nécessaire pour acheter quelque chose – nous devons écrire ce qu'il faut dans notre carnet. Nous devons agir de la sorte sans faire preuve en même temps de paresse dans nos efforts pour obtenir ce qu'il nous manque. La paresse n'est jamais une bonne conseillère. Nous devons également nous souvenir que nous devons nous tourner vers Hachem afin de Lui demander de nous envoyer l'argent dont nous avons besoin. Cela signifie que nous devons prier et demander à D-ieu qu'Il comble nos manques. Nous avons déjà dit à plusieurs reprises – mais cela mérite toujours d'être répété – que ces prières et ces demandes doivent aller de pair avec tous les efforts nécessaires dans le monde matériel. En d'autres termes, nous ne devons ménager aucun effort pour parvenir à nos fins et atteindre notre objectif.

Aucune dispute n'éclatera entre les murs de notre maison et nous n'aurons pas à payer des sommes importantes en intérêt. Nous pourrons avoir la satisfaction de ne rien avoir fait qui nous demande de faire téchouva (de nous repentir). Notre femme sera également notre aide. En aucun cas elle nous mettra sous pression pour combler ses besoins et ses désirs. Lorsqu'elle constatera d'elle-même que nous volonté réelle et de lui faire plaisir – et que nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour y parvenir – elle comprendra d'ellemême notre situation. Plutôt, elle sera la première à nous réconforter et à nous appuyer dans nos efforts ! Les personnes qui ont suivi mon conseil ont constaté rapidement que leurs dettes diminuaient jour après jour. Elles sont les premières à admettre qu'en fin de compte, c'est Hachem qui a payé les sommes qu'elles devaient, qui a réglé leurs problèmes et qui a fait tout ce qui devait être fait, en temps voulu. Chaque personne doit réfléchir sérieusement à ceci : quel est le carnet de dettes qu'elle préfère posséder ? Le choix est simple : il existe un carnet qui la rend endettée envers elle-même, mais qui lui permet de conserver la paix autour d'elle, de payer en temps voulu ce qu'elle doit et de faire téchouva plus facilement. D'autre part, il existe un carnet de dettes envers les autres personnes. Ce carnet s'accompagne de nombreuses difficultés et douleurs.

Lorsqu'Hachem répondra à nos prières et à nos demandes – et que nous disposerons alors de l'argent nécessaire pour acheter ce que nous devons – nous ne devons pas perdre de temps. Achetons de suite ce que nous avons tant attendu ! En même temps, nous devons effacer de notre carnet la dette que nous avions envers notre femme, un de nos enfants… D'autre part, pour les choses dont nous ne disposons pas encore de l'argent – car telle est la volonté de D-ieu – nous devons poursuivre nos prières. En vérité, nous devons même multiplier l'intensité de nos prières pour finalement parvenir à obtenir ce que nous désirons. En attendant, nos dettes resteront inscrites dans notre carnet. Ici, nous devons ajouter quelque chose d'une extrême importance et qui – à elle seule – explique l'importance que nous accordons à agir de la sorte. Même si nous devons considérer les dettes que nous inscrivons dans notre carnet comme des dettes véritables, elles possèdent une particularité unique. Les dettes que nous avons envers notre femme ou nos enfants n'amènent personne à frapper à notre porte – en

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Un porte-monnaie perdu10-11 Un certain jour, tandis que Na'hman et Chim'on revenaient de l'école, ils aperçurent un petit garçon pleurer. Ils coururent vers lui afin de le consoler. Il lui demandèrent : “Que se passe-t-il ? Pouvons-nous t'aider à quelque chose ?” “Ma maman m'a demandé d'aller faire des courses à l'épicerie du village,” répondit le petit garçon en pleurnichant. “Cependant, j'ai perdu l'argent qu'elle m'avait donné pour acheter ce qu'elle désire. Sans doute, l'argent est tombé de ma poche tandis que je traversais la forêt.” “Nous allons t'aider à trouver l'argent,” s'exclamèrent d'une seule voix les deux amis. “Tu n'as pas besoin de pleurer : avec l'aide d'Hachem, nous trouverons l'argent en très peu de temps.” Na'hman et Chim'on commencèrent à chercher l'argent que le petit garçon avait perdu entre les arbres. Le long du chemin, à la lisière de la forêt, ils regardaient chaque recoin. Pendant ce temps, le petit garçon continuait à pleurer. Après quelques minutes, il avait perdu espoir de retrouver l'argent de sa mère. Il commença à rebrousser chemin et se dirigea vers sa maison. Tout ce qu'il désirait, était de dire à sa mère ce qui lui était arrivé. Après un certain temps, Na'hman s'arrêta de chercher et s'adressa à son ami : “Chim'on, prions Hachem ! Avant qu'il ne soit trop tard, demandons à Hachem de nous aider à trouver l'argent perdu. De la sorte, nous pourrons le ramener au petit garçon en pleurs.” Na'hman et Chim'on se tenaient chacun d'un côté du chemin ; ils commencèrent à prier de tout leur cœur. “Hachem, notre Père qui est au Ciel, aide-nous à trouver l'argent de ce petit garçon afin qu'il ne soit pas triste. S'il Te plait, Hachem, nous savons que Tu peux faire tout ce que Tu veux ! Il n'y a que Toi qui sais où se trouve l'argent. S'il Te plaît, ai pitié de nous et montre-nous l'endroit où est l'argent !” Après avoir prié, les deux amis se sentaient joyeux et remplis de confiance. Ils commencèrent à marcher sur le chemin en étant convaincus qu'ils allaient bientôt trouver l'argent perdu. D'un coup, ils aperçurent un petit sac rempli de petites pièces d'argent. “Nous l'avons trouvé ! Nous l'avons trouvé !” se mirent-ils à crier avec joie. “Merci beaucoup Hachem ! Merci beaucoup !” Na'hman et Chim'on se mirent à courir à la recherche du petit garçon. Celui-ci avait suffisamment avancé pour disparaître presque complètement de la vue des deux amis. “Nous avons trouvé l'argent que tu as perdu,” crièrent-ils. “Nous avons trouvé le petit sac rempli de pièces. Tu n'as plus de raison pour pleurer maintenant !”


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IDEES CREATIVES - ENFANTS


IDEES CREATIVES - ECLAIRAGE JARDIN


Compte du Omer

Matsa pendant l’année

Question:

Question :

Arvit tard le soir, doit-on compter après ?

Quel prière faire sur la Matsa après Pessa’h

Réponse: Même si l’on a l’habitude de prier Arvit avec un Minyan fixe, il est cependant mieux de compter le ‘Omer dès que cela est possible et de prier ensuite (Maguen Avraham, siman 489, séifkatan 7et Michna Berouraséifkatan 18 et Or Létsion).

Réponse: Après Pessa’h on ferra Borei Miné Mezonot sur la matsa

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Nouvelle vaisselle

Mitsvat Tsitsit

Question :

Question :

Peut-on vendre sa vaissaille neuve à un goye pendant pour l’utiliser sans la tremper au mikvé pendant la période du Corona

Comment embrasser les Tsitsits, faut-il enlever le masque ou bien le garder

Réponse:

Il faudra garder le masque et les embrasser par dessus le masque

Oui tant qu’il sera interdit pour une question de santée de tremper la vaisselle il faudra la vendre au préalable a un goye pour l’utiliser.

Réponse:

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Le Rejet TAZRIA METSORA Le rejet est l’une des armes les plus puissantes de notre société pour réguler et empêcher les comportements indésirables. Enfants, nous savions que tout mauvais comportement encourait le risque d’un regard de désapprobation de la part des parents et peut-être d’un renvoi dans notre chambre. Adultes, le spectre de l’emprisonnement menace les criminels potentiels comme moyen de dissuasion de toutes sortes d’agissements illégaux. Mais jusqu’à quel point l’isolement forcé est-il efficace pour empêcher le crime, et peut-être, ce qui est encore plus important, éveiller un sentiment de regret chez le coupable ? Les chercheurs sociaux et les psychologues réévaluent cette vieille méthode pour agir face à l’acte criminel. Il est vrai que le bannissement et l’emprisonnement retirent le criminel de la société, protégeant ainsi le reste des hommes de son comportement choquant. Cependant, une fois qu’il a été séparé de la communauté, l’offenseur ne ressent que peu de motivations pour se réadapter aux normes. En l’isolant, nous le coupons de la civilisation. Notre rejet peut ne pas l’inciter à s’améliorer mais plutôt lui permettre de plonger encore plus profondément dans le monde du crime. La Torah possède également un système d’isolement qu’elle prescrit pour certains crimes. Tsaarat était une affliction ordonnée par D.ieu et qui s’abattait sur un individu coupable d’avoir calomnié son proche. Une fois qu’il avait été déclaré impur, le lépreux était renvoyé des trois campements d’Israël et gardé complètement à l’écart du reste de la société. Sa punition correspondait à son méfait. Ses paroles calomnieuses avaient résulté en une discorde et une désunion entre les hommes. Sa punition était une séparation obligatoire de la communauté. Et pourtant, il est important de noter le processus par lequel le lépreux était déclaré impur. Celui qui avait découvert une tache suspecte sur sa peau devait se faire examiner par un sage érudit. Si le sage déterminait que la tache avait tous les symptômes de tsaarat, il le présentait alors au Cohen qui le déclarait impur. Le Cohen pouvait être complètement ignorant de tous les détails des lois concernant tsaarat, l’individu n’était déclaré impur que lorsque le Cohen en avait prononcé le verdict. Même si le Cohen se faisait seulement l’écho de la décision du sage érudit, c’était ses paroles plutôt que l’opinion savante de l’érudit qui fixaient le statut de la personne. Il est étonnant d’observer que la Torah appuie la déclaration d’impureté sur la parole du Cohen. Après tout, le Cohen se distinguait par son propre statut particulier de pureté. Il accomplissait les tâches les plus raffinées dans le Temple et avait l’obligation de ne pas se souiller par quelque contact que ce soit avec une impureté rituelle. Pourquoi devait-il, lui, déclarer cet homme impur ? L’implication obligatoire du Cohen jette la lumière sur la perspective de la Torah concernant l’isolement social comme punition et dissuasion d’actions viles. La fonction du Cohen, en dehors de son service dans le Temple, était d’être celui par lequel passaient les bénédictions pour le Peuple Juif. Les Cohanim ont conservé ce rôle au cours de l’histoire juive, par la récitation de leur bénédiction à la synagogue. Avant de la commencer, les Cohanim en récitent une autre, se concluant par les mots : «…Qui nous a commandé de bénir le Peuple Juif avec amour» Si le Cohen sent qu’il manque d’amour, même à l’égard d’un seul des membres de la communauté, il est obligé de reculer et de s’abstenir de prononcer les paroles de la Birkat Cohanim (bénédiction des Cohanim). C’était donc

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seul le Cohen, connu comme un «homme de bonté», qui avait l’autorité de déclarer une personne impure, ce qui avait pour résultat son bannissement du campement du Peuple Juif. La déclaration du Cohen est basée sur l’opinion de sage érudit, versé dans les myriades de lois concernant les différentes affections de la peau et leurs statuts rituels. Cependant, c’est au Cohen que reviennent les derniers mots sur les sujets d’impureté. Le cœur du Cohen, débordant d’amour pour son prochain, ne se permettra pas de faire une telle déclaration à la légère. Il est pleinement conscient de la portée de ses paroles et il n’aura de cesse que le sage érudit ne trouve une échappatoire pour éviter d’affirmer qu’un autre Juif est impur. Et si, malgré tous ces efforts, il est incapable d’éviter de prononcer ce mot : «impur», nous pouvons avoir la certitude qu’il ne s’épargnera aucun effort pour faciliter la purification du lépreux. L’isolement et le rejet sont des moyens pratiquement inefficaces pour améliorer un comportement criminel en l’absence d’un ingrédient essentiel : l’amour. Une fois que l’individu se sent rejeté de la société, il perd sa plus grande source de motivation et d’encouragement pour mener une vie pleine et productive. Le Cohen est là pour nous enseigner que même en refusant et en condamnant un comportement inacceptable, nous ne devons jamais perdre de vue notre rôle essentiel : tendre une main aimante et encourageante à chacun des membres de la société, quel que soit son statut. Un individu capable de prononcer une condamnation contre un autre être humain doit soigneusement examiner son propre cœur. Ceux qui manquent d’amour et de compassion sont incapables d’arriver à une conclusion vraie concernant le statut d’autrui. Ils arriveront seulement à les conduire encore plus loin dans leurs attitudes de critique acharnée. En fait, celui qui n’a pas les qualifications requises pour déclarer l’impureté de quiconque et le fait cependant, se rend lui-même coupable de calomnie, l’offense même qui encourt la punition de tsaarat. L’isolement est le sort d’une espèce d’hommes, ceux qui sont incapables de tolérer et d’accepter les autres. Ceux qui sont incapables d’aller vers chaque membre de la communauté devraient s’arrêter sur eux-mêmes et essayer de faire naître dans leur propre cœur un sentiment de clémence, d’éviter de faire souffrir les autres avec les piqûres de leur amertume et de leurs condamnations. Il n’y a pas de mots pour dire à quel point nous pouvons avoir de l’impact et de l’influence sur toute la société quand nous gardons nos cœurs ouverts à tous avec bonté et compassion. Le Cohen, un homme de bonté, nous guide pour atteindre ce niveau extraordinaire de sensibilité. C’est cette forme d’amour inconditionnel qui effacera la cause première de notre long exil. Car l’exil est un état de conflit et de disharmonie où nous nous sentons coupés émotionnellement les uns des autres et même de notre moi intérieur. Quand nous tentons, en toute conscience, d’éveiller en nous-mêmes un véritable sentiment d’acceptation et d’amour pour tous les individus, nous nous libérons nous-mêmes et la société du piège de l’isolement et du détachement. Ainsi, la prochaine fois que vous rencontrerez quelque forme d’imperfection que ce soit chez un autre être humain, ne vous détournez pas. A la manière du Cohen, regardez derrière la tache superficielle, dans l’âme. Votre œil bienveillant et votre âme aimante accompliront bien plus que des condamnations sévères. Ces petits gestes d’unité et d’acceptation ont la force de changer le paysage de notre société qui, d’une jungle corrompue, deviendra un lieu où la paix, la sérénité et l’harmonie régneront.

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Vous serez saints parce que Moi l’Eternel votre D.ieu, Je suis sanint AHAREI MOTH - KEDOCHIM Le verset qui ouvre la seconde des deux Parachiot lues cette semaine, contient certaines des leçons les plus importantes pour notre vie. Il dissipe des mythes essentiels à propos de D.ieu. Il nous enseigne le sens du véritable amour. Il découvre notre immense potentiel. Il nous donne la force et l’inspiration pour changer le monde. Le verset est d’une simplicité trompeuse : «Vous serez saints, parce que Moi, l’Eternel votre D.ieu, Je suis saint.» Mais cette seule déclaration porte en elle des significations multiples, comme l’illustre un curieux Midrach. Le Midrach déclare : quand le verset nous ordonne «soyez saints» nous pourrions être amenés à penser que nous, êtres humains, pouvons être aussi saints que D.ieu Lui-même. C’est pourquoi le verset spécifie : «car Moi, l’Eternel votre D.ieu, Je suis saint». Ma (celle de D.ieu) sainteté est au-dessus (c’est-à-dire plus grande) de votre sainteté (humaine). » Qu’essaie de nous dire le Midrach ? En premier lieu, pourquoi considérerions-nous que les êtres humains peuvent être aussi saints que D.ieu ? Et quel est le but de l’emphase mise ici sur le fait que nous ne sommes pas saints ? Le verset nous dit d’imiter la sainteté de D.ieu et de sanctifier notre vie. Dans ce contexte optimiste et motivant, quel intérêt y a-t-il de nous rappeler que nous ne pouvons être aussi saints que D.ieu, en opposition exacte avec l’intention du verset qui compare notre sainteté à celle de D.ieu ? En fait, le Midrach ne doit pas être lu comme une question et une réponse mais plutôt comme l’établissement d’un fait : «vous devez être saints» signifie en fait égaler la sainteté de D.ieu. Et la force de parvenir à ce niveau de sainteté est (comme poursuit le verset) «car Moi, l’Eternel votre D.ieu, Je suis saint» et J’ai la capacité de vous communiquer Ma sainteté, à vous, êtres humains. La raison en est, et c’est là que les choses prennent un nouveau tour, parce que «Ma sainteté au-dessus est (dérivée) de votre sainteté». Quand nous, êtres humains, sanctifions notre vie, nous sanctifions, par le même biais, D.ieu. Non seulement pouvons-nous être aussi saints que D.ieu mais nous pouvons réellement provoquer la sainteté de D.ieu ! Les implications portent très loin. Notre perspective conventionnelle sur les relations humaines avec D.ieu est linéaire : D.ieu est le Créateur et nous sommes les créatures. D.ieu est «le Père tout puissant dans les cieux» et nous sommes des mortels sur terre. D.ieu donne et nous recevons. Nous sommes des sujets et D.ieu est le Roi. En fait, pourtant, notre relation avec D.ieu est beaucoup plus complexe. Quel intérêt y aurait-t-il eu à créer des êtres humains qui seraient des créatures dépendantes qui ne font que prendre ? D.ieu créa l’être humain à «l’image divine» comme un «partenaire» égal dans la création. D.ieu choisit d’avoir une relation complète avec nous, une de ces relations «qui donne et qui prend». Nous donnons autant, voire plus, que nous ne recevons. En fait, nos Sages nous disent que les bonnes actions des Justes sont plus importantes que la création de D.ieu du ciel et de la terre. La raison en est que D.ieu crée la matière à partir de l’esprit et nous créons l’esprit à partir de la matière. Oui, nous avons la force de sanctifier D.ieu dans cet univers ou l’inverse. «Aime D.ieu» est interprété comme

signifiant «fais que D.ieu soit aimé par les autres». Nous, hommes, sommes les représentants de D.ieu sur terre. En tant qu’enfants de D.ieu, notre comportement fait en sorte qu’Il paraît bon ou mauvais. Quand nous agissons de manière exemplaire, nous obtenons que D.ieu soit aimé par tous ceux qui nous observent, nous et l’image divine à l’intérieur de nous. Ainsi tels sont les messages puissants de ce verset : 1. D.ieu, comme figure puissante de «Père» dans les cieux «attendant de nous frapper avec la foudre» et nous, comme sujets impuissants n’est rien d’autre qu’un mythe. D.ieu n’existe pas dans un endroit et nous dans un autre. Nous sommes liés. Nous dépendons de D.ieu pour la vie, la santé et toutes les bénédictions. Sa présence consciente et la sainteté de l’univers dépendent (pour ainsi dire) de nous. Nous avons la force de sanctifier D.ieu et de Le faire aimer par les peuples, ou tragiquement l’opposé. 2. Cette relation complexe de partenariat est le modèle optimal du véritable amour. Le véritable amour implique la vulnérabilité. Il ne s’agit pas de contrôle mais de complémentarité, de nous lier avec un partenaire, dans une relation mutuellement dépendante. 3. Et quel est notre potentiel ? Nous avons la force d’être comme D.ieu ! En nous donnant Sa sainteté, Il nous a dotés de la capacité d’être divins. Bien plus, la sainteté d’En Haut dépend de nous. Nous contrôlons le destin de la présence de D.ieu dans la vie. «Soyez saints» nous parle de notre potentiel infini. Nous avons la force de ne pas simplement être de bons êtres humains et de faire de notre monde un lieu meilleur mais de sanctifier D.ieu, de rendre immortel le mortel et de changer à tout jamais le monde. 4. Finalement, «soyez saints» est notre mot d’ordre pour transformer l’univers. Nous avons été chargés d’une immense responsabilité et d’un énorme don. Nous, êtres humains, sommes les seuls à pouvoir changer le cours de l’histoire. Et tout cela dans un simple verset…

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Parler EMOR La Torah donne à chaque individu, à chaque époque, des enseignements pour l’assister dans son vécu quotidien. La nature humaine, les problèmes humains ou les potentiels humains restent inchangés, que nous soyons à l’âge de pierre ou à l’âge de l’Internet. Chaque mot de la Torah conserve toute sa puissance, y compris le premier mot de la Paracha. Cette semaine, il s’agit d’un mot unique : Emor : «Parle !» Il est bien évident que ce mot appartient à une phrase où il prend son sens. Mais parallèlement, constituant à lui seul le nom d’une Paracha honorée depuis des siècles dans la tradition juive, il possède également une signification par lui -même. Ainsi pouvons-nous nous demander ce que nous dit ce mot : «Parle !». De quoi parler ? Quand et pourquoi devrions-nous parler ? L’impératif «parle !» semble être en contradiction avec les déclarations de nos Sages en faveur du fait de ne pas trop parler, comme «dis peu mais fais beaucoup» ou encore «la meilleure chose pour l’homme est le silence» et bien d’autres encore. L’implication de ce commandement est en fait qu’une certaine sorte de discours est chaleureusement recommandée. Le Rabbi approfondit la question en examinant divers commentaires sur le sujet. Selon une idée traditionnelle juive, la parole peut avoir un effet au-delà de la simple relation d’un événement. Le fait même que certaines paroles aient été prononcées revêt une importance particulière. Un exemple négatif en est fourni par la calomnie, en hébreu : lachone hara. La Torah en interdit la pratique ainsi que celle d’écouter des paroles calomnieuses. En outre, nos Sages affirment que le lachone hara affecte également la personne dont on parle. En dehors de l’effet des paroles diffamatoires elles-mêmes, le fait qu’elles aient été prononcées concrétise en quelque sorte leur contenu. Par contre, dit le Rabbi, une force positive extraordinaire se dégage du fait de parler en bien des gens et de faire leur louange. Les mots positifs font émerger chez l’autre tout son potentiel pour le bien, même si au moment où ces mots sont énoncés, il ne semble montrer que des aspects négatifs de sa personnalité. Les Sages nous enjoignent de «juger chacun favorablement», ce que l’on comprend généralement comme signifiant qu’il faut essayer de trouver une excuse à son comportement inadéquat. Une autre explication de ces mots peut nous engager à essayer de trouver une manière de louer cette personne. L’effet spirituel en est que cela permet à ses qualités, qui sont parfois profondément enfouies en elle et non visibles, de faire surface au grand jour. Le Rabbi lie cette idée avec le fait que Maïmonide nous dit qu’un homme sage «parle toujours en faveur des autres et ne parle jamais en termes négatifs de quelqu’un». Le Sage connaît la force de la parole et l’utilise au mieux dans l’intérêt de son prochain. Les paroles positives donnent constamment des encouragements et ont un fort impact spirituel.

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Le premier verset, quant à lui, nous enseigne ensuite : lehazhir guedolim al ketanim, que l’on traduit littéralement par : «pour avertir les aînés concernant les enfants». Ce qui est impliqué ici est que les parents doivent assumer la responsabilité de l’éducation de leurs enfants. Nous ne pouvons pas rester passifs et attendre qu’ils s’éduquent naturellement. Il faut investir des efforts, des efforts personnels et pas seulement se reposer sur les professeurs et le système éducatif extérieur. C’est dans cette veine que le Rabbi Rachab enseignait que, de même que la Torah requiert que les hommes mettent les tefilines chaque jour, ainsi nous devons passer une demi-heure par jour à réfléchir à l’éducation de nos enfants. Le terme lehazir (avertir) contient une allusion plus profonde encore. Il possède la même racine que le mot zohar, et signifie : briller. Nos efforts pour éduquer (nos enfants ou toute personne envers laquelle nous avons cette responsabilité) ont également une influence positive sur nous-mêmes. Quand nous nous lançons dans l’éducation d’autrui, nous prenons alors conscience de notre propre comportement et de notre propre caractère. Nous essayons de pratiquer nous-mêmes ce que nous enseignons. En tentant de développer chez autrui de bons traits de caractère et des idéaux, nous avons besoin d’analyser et d’améliorer notre propre comportement et d’être un «exemple brillant» pour ceux que nous voulons inspirer. Les actions parlent plus fort encore que les mots. Aucun long discours ne peut se substituer aux actes car un exemple vivant est la véritable source d’inspiration. Comme le relate le Talmud, Rabbi ‘Hanina dit : «J’ai appris beaucoup de mes maîtres, plus encore de mon prochain, mais le meilleur est venu de mes élèves». En étant un exemple brillant des valeurs et des traits de caractère auxquels nous tenons, nous grandissons et prenons mieux conscience de notre propre comportement. Dans nos efforts pour transmettre ces idéaux, nous en tirons nous-mêmes, et les premiers, les plus grands bienfaits dans notre propre développement.


Un orgueil plus profond que l’égo BEHAR - BE’HOUKOTAY Le Talmud rapporte le débat suivant : Rav ‘Hiya bar Achi déclare au nom de Rav : «un érudit dans la Torah devrait posséder 1/64 part [d’orgueil], [de sorte que ceux qui ont un esprit léger ne se comportent pas avec arrogance à son égard et qu’ils acceptent ce qu’il dit (Rachi).]» Rav Houna, le fils de Rav Yehochoua affirme : «[Cette petite mesure d’orgueil] le décore comme un poil décore un épi de blé». Rava statue : «Celui qui possède [de l’orgueil] mérite d’être mis au ban de la société. [De même] celui qui est dépourvu totalement [de cette qualité] mérite d’être mis au ban. [S’il ne possède pas un petit degré de fierté, ses voisins ne le craindront pas et il n’aura pas la capacité de leur adresser des remontrances (Rachi).]» Rav Na’hman bar Its’hak soutient : «Ni cela |l’orgueil], ni aucune part. Si c’en est une petite quantité, n’est-il pas écrit : ‘Tous ceux qui sont fiers dans le cœur sont une abomination pour D.ieu’ » ? Quelle est le raisonnement du texte que Rav Na’hman bar Its’hak avance comme preuve ? L’orgueil naît de l’appréciation, parfois réaliste et parfois pas, de nos actes et de nos potentiels. Quand quelqu’un sent de la fierté devant ses accomplissements, même si ce sentiment est justifié, il dénie, dans une certaine mesure, la providence divine. Car en s’enorgueillissant, la personne attribue son succès à ses propres efforts. Si elle réalisait qu’en réalité, toute sa réussite est un don de D.ieu, et que c’est Lui Qui accorde le potentiel de réussite, elle ne serait pas fière. Au lieu de cela, elle éprouverait de la reconnaissance pour le travail de la main de D.ieu. Il ne s’agit pas ici de minimiser les efforts humains. Mais ces efforts n’en restent pas moins le moyen, la source du succès restant dans les bénédictions divines. Et quand vient le succès des bénédictions de D.ieu, il n’y a aucune raison pour que l’individu en ressente un orgueil personnel. Drainer un potentiel plus profond Néanmoins, comme l’indiquent les autres Sages mentionnés plus haut, il existe un avantage à posséder une petite quantité d’orgueil, car si la personne ne s’exprime pas avec confiance et assurance, ses paroles ne seront pas crédibles et elle-même sera en difficulté pour persévérer face à des défis. Bien plus, les sentiments de satisfaction et de fierté encouragent la joie, ce qui est l’un des éléments fondamentaux dans le service divin. L’on peut toutefois bénéficier des avantages de la fierté sans subir ses inconvénients. Car il existe une source plus profonde de fierté que l’égo, que ses propres qualités ou accomplissements. D.ieu «nous a rendus saints par [Ses] commandements et nous rapproche par [Son] service», nous permettant un lien de proximité avec Lui et la mission de raffiner et d’élever le monde en général. La prise de conscience de ce lien et l’identification avec cette mission génèrent une fierté intérieure, de la satisfaction et un sentiment d’accomplissement.

Développer une humilité altruiste encourage la personne à renforcer son lien avec D.ieu et Son service. Cela à son tour engendre une source plus profonde de fierté et d’auto satisfaction. En fait, cette sorte de fierté est plus puissante que celle que génère l’appréciation de ses propres qualités. L’orgueil centré sur soi est limité et peut être refroidi par un opposant fort ou un défi considérable. Mais par contre, la force personnelle qui naît de l’engagement à accomplir la volonté divine reflète la nature infinie de son objectif. Aucun obstacle ne peut l’empêcher de poursuivre son chemin. Une personne totalement engagée dans le service divin découvre ainsi de puissantes ressources intérieures supérieures à celles qui sont les siennes par la seule vertu de son être. Il émane d’elle de la force et de l’énergie et elle fait preuve d’un contrôle suffisamment mûr pour canaliser ces énergies et les transformer en entreprises productives. Des principes personnifiés Ce type de confiance en soi était incorporé en Moché notre Maître. Il affirma lui-même au Peuple Juif : «C’est moi qui suis entre D.ieu et vous», et c’est lui qui écrivit le verset : «Et il ne se leva jamais en Israël un prophète comme Moché». Néanmoins, il était «plus humble que tous les hommes sur la face de la terre». Moché ne considérait pas l’orgueil et l’humilité comme des caractéristiques opposées. Bien qu’il connût la grandeur de sa mission et réalisât qu’il avait reçu des aptitudes personnelles exceptionnelles pour l’accomplir, il n’en venait pas à un orgueil centré sur la grandeur de sa propre personne. Au contraire, il réalisait que ces extraordinaires qualités lui avaient été données par D.ieu. Elles n’étaient pas le fruit de ses propres efforts. Bien plus encore, il estimait que si ces dons avaient été attribués à un autre, cette personne aurait été encore plus performante que lui. C’est justement à cause de cette humilité que Moché pouvait utiliser pleinement tous les potentiels qui lui avaient été attribués. Le symbolisme du Sinaï Les concepts qui précèdent se reflètent dans le nom de la Paracha de cette semaine : Behar. Behar signifie «sur la montagne». Et plus particulièrement, comme le poursuit le verset, il s’agit du Mont Sinaï sur lequel fut donnée la Torah. Le Mont Sinaï représente la synthèse des deux potentiels dont on a parlé. D’une part, il est «la plus basse de toutes les montagnes», ce qui est un symbole d’humilité mais pourtant, c’est une montagne, ce qui représente la fierté et la force. C’est la fusion des deux qualités contraires qui fait de Sinaï la «montagne de D.ieu», le lieu où D.ieu choisit de manifester Sa présence et de donner Ses enseignements. C’est là l’intention du nom de la Paracha : Behar : un serviteur de D.ieu, fier se tient fermement enraciné dans la force que lui procure son destin. C’est cette force qui permettra à notre Peuple de surmonter les défis qu’il doit relever dans ces derniers moments d’exil et d’aller à la rencontre de Machia’h, que cela ait lieu dans le futur immédiat !

La synthèse pas le conflit Cette approche rend possible le fait de considérer l’humilité et la fierté comme des qualités complémentaires.

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La valeur du nombre BAMIDBAR Fais un recensement de toute l’assemblée des Enfants d’Israël (Bamidbar 1 :2). Parce qu’ils [Israël] Lui sont chers, Il les compte tout le temps. Quand ils sont partis d’Egypte, Il les a comptés et quand ils ont chuté au Veau [d’Or] Il les a comptés… et [ici] quand Il est venu faire reposer Sa présence divine sur eux, Il les a comptés (Rachi sur Bamidbar 1 :1). Certains d’entre nous les trouvent dans leur famille. Certains les trouvent dans leur profession. D’autres les trouvent dans la religion. Bien que les résultats diffèrent, la quête est la même : trouver un sens et un but dans notre vie. Un trait commun qui unit l’humanité est le besoin de sentir que notre existence sert à quelque chose, que nous ne sommes pas le simple résultat d’une naissance accidentelle mais des composantes nécessaires dans l’accomplissement d’une mission aux proportions cosmiques. Ce sentiment est peut être l’ingrédient le plus indispensable pour un état d’esprit sain, nourrissant le désir d’établir des buts et de les atteindre. Dans la courbe du développement humain, ce sont les parents qui devraient jouer le premier rôle pour remplir leurs enfants de sentiments de valeur et de confiance. Malheureusement, nous vivons à une époque où de plus en plus d’enfants grandissent sans ces sentiments. Ils ont un sentiment d’inadéquation et sont engloutis par la confusion que fait naître la sensation de ne pas avoir de valeur. La Torah, dans sa vision éternelle, reconnaît ce besoin essentiel et s’en empare d’une façon qui à la fois rassure et renforce, parfois par le simple fait du recensement. Les nombres Tout au long de la Torah, D.ieu instruit Moché de compter le Peuple Juif à quatre occasions différentes. Ces instructions revêtent une telle importance, que le quatrième livre de la Torah est appelé «le livre des Nombres» d’après les directives données au début de notre Paracha. Mais quel est le but de ces comptes ? Apparemment, il ne s’agit pas simplement de procéder à un recensement car D.ieu, dont la connaissance est infinie, connaît parfaitement notre nombre. Il nous faut donc conclure qu’une intention différente et plus profonde se cache derrière ce commandement. La Torah, comme tout ce qui existe, comprend à la fois «un corps» et «une âme». Le «corps» de la Torah inclut les récits et les passages qui traitent des aspects matériels de notre vie : la Hala’ha, lois auxquelles nous devons adhérer sur une base quotidienne. Néanmoins, «l’âme» de la Torah traite des enseignements plus sublimes et des idées philosophiques qu’ils contiennent. Tout comme le corps de l’homme et son âme fusionnent en une unité singulière et homogène, ainsi vont «le corps» et «l’âme» de la Torah : même à l’intérieur de son «corps», résident les enseignements les plus profonds, ceux que l’on peut considérer comme émanant de la région de son «âme». Il faut cependant tout d’abord enlever l’enveloppe extérieure d’une loi ou d’une directive particulière pour révéler son principe fondamental et ses vérités inhérentes. En ce qui concerne donc la dimension la plus profonde du recensement, une loi talmudique stipule qu’en certaines circonstances particulières, un aliment dont la consommation est interdite peut être annulé quand une quantité infime en est accidentellement mélangée à des aliments permis. L’une des exceptions à cette loi concerne l’aliment interdit vendu habituellement par unité et non au

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poids. Dans ce cas, quelque infime que soit la quantité de l’aliment interdit, le mélange tout entier est interdit à la consommation car l’aliment interdit ne peut jamais être annulé. Le raisonnement sous-jacent à cette loi exprime l’idée que les choses que l’on peut compter possèdent une valeur et une importance intrinsèques qui ne peuvent diminuer ou être annulées, même mêlées à autre chose. Cela explique pourquoi D.ieu ordonna un recensement alors qu’Il connaissait le nombre des Juifs. En ordonnant à Moché de compter les membres de Son peuple, D.ieu déclarait ainsi la valeur de chacun en particulier. Et quelle est cette valeur si particulière ? Chacun d’entre nous est tenu d’accomplir une mission qui lui est propre et ne peut être réalisée par personne d’autre, mais une mission qui affecte la vision cosmique dans son ensemble. Ainsi chaque Juif possède une valeur infinie et irremplaçable. D.ieu ne faisait donc pas que transmettre une directive à Moché. Il disait à chacun d’entre nous d’utiliser nos talents spécifiques, accomplissant ainsi notre potentiel unique pour accomplir notre mission individuelle. En relatant ce fait dans la Torah, D.ieu s’assurait que ce message serait accessible à tout un chacun et en tous temps. Le sens perpétuel Nous pouvons désormais comprendre la déclaration de Rachi concernant l’amour de D.ieu pour Son peuple. «Il les compte tout le temps». Le Peuple Juif fut recensé à quatre reprises au cours des cinq Livres de la Torah. Comment cela peut-il être qualifié de «tout le temps» ? On peut avancer les mêmes propos pour nous, aujourd’hui. Bien que nous ne soyons pas apparemment comptés par D.ieu, quand nous lisons ces épisodes dans la Torah, il nous est donné la force de réaliser à quel point nous sommes précieux pour D.ieu et combien il est vital que nous conduisions notre vie en accord avec Ses valeurs. D.ieu Lui-même atteste de notre valeur à chaque instant, il nous faut juste L’entendre et nous comporter en conséquence.


Le Omer - Les Jours de Préparation Les jours, à partir du deuxième soir de Pessa’h et jusqu'à Chavouot, s’appellent les jours du Omer. Ces jours sont une périodes merveilleuse pour le peuple d’Israël, c’est juste qu’une épidémie affecta les élèves de Rabbi Akiva et c’est la raison que nous prenons sur nous des signes de deuil jusqu’au 33, 34ème jours du Omer. Mais ces jours du Omer sont d’une force infinie pouvant nous élever vers de très haut niveaux de spiritualité. Déjà dans notre jeunesse , à l’école on nous apprenais la chanson du compte des jours du Omer, mais quel est l’importance de ces jours? Un jour un paysan vit sa charrue ainsi que ses 4 chevaux tombé dans un trou, après plusieurs coup de fil à sa compagnie d’assurance, un tracteur vint et d’un coup sortie la charrue et les chevaux du trou, le paysan fut surpris de la force de la grue et décida de vendre ses chevaux et de les remplacer par une grue. Le paysan fort comptant de son acquisition décida de faire marcher la grue et lui donna quelques coup de battons pour la faire avancer mais rien ne se passa, agacer du résultat il appela la compagnie qui lui avait vendu la grue et exigea une explication. Le vendeur lui rétorqua que une grue est très utiles pour soulever de lourdes charges mais pour avancer le paysan aurait besoin de chevaux . C’est exactement pareil pour nous oui nous avions eu besoin d’une grue (des miracles) pour nous aider à sortir d’Egypte (du trou) mais c’est à nous d’avancer et pour cela nous avons besoin de chevaux (les jours du Omer) pour arrivé à notre destination (le don de la Torah). Le but de la sortie d’Egypte était de recevoir la Torah et non de s'assoir à table et de manger de bon repas pendant 7 jours, mais pour cela il nous fallait d’abord nous sanctifier de l’impureté d’Egypte, tout comme une femme doit se sanctifier pendant 7 jours d’après la torah avant d’être de nouveau permise à son mari. Alors pourquoi devons nous compter 49 jours soit 7 fois 7 jours ? Le Or A’hayim Akadosh nous explique que l’impureté qui résider en Egypte était 7 fois plus grande que l’impureté de la femme nidda, à tel point que au bout du 7ème jours la femme sera permise à son mari d’après Din Torah - même si de nos jours les femmes comptent 7 jours appelés ‘Nekiyim’ de plus - avant d’aller au mikvé pour le bain rituel, les Bneï Israël devaient compter 7 fois 7 pour arrivé justement à se nettoyer spirituellement de cette impureté.

fallait se tremper dans le feu comme il est écrit : « Alo kol Dévaraye Esh, Néoum Achem » - Esh en hébreu signifie le feu C’est la raison pourquoi le 50 ème jour nous nous sanctifions dans un mikvé de Feu , le Feu de la Torah. Les jours du compte du Omer sont des jours saint, des jours de préparation, des jours ou nous avons la possibilité de choisir notre réceptacle pour recevoir la Torah, car le jour de Matan Torah, D.ieu ferra pleuvoir sur nous des lumières de Torah, la question que nous devons nous poser est : avec quoi espérons nous récupérer cette lumière ? Un jour, un très riche roi décida d’offrir son trésor en cadeau à qui voudrait le ramasser, il fit de la publicité dans les journaux pour prévenir les gens de cette événement, de ce jour ou il monterai en haut du plus haut building de Tel Aviv et versera des conteneurs de billets, de l’or et des pierres précieuses, il pris soin de préciser le jour , l’endroit et l’heure exact à laquelle il versera du haut de ce bâtiment toute sa fortune. Le jour J, il se mît à déverser toute sa fortune, certaines personnes qui l’attendait déjà en bas armé de pelle se mirent à remplir des bacs, heureux de cette chance qui leur avait été donné, d’autres n’ayant rien préparé pour l’évènement essayèrent de mettre un maximum d’argent dans leurs poches, leurs voitures, chacun en fonctions de ses moyens. A la fin de la journée, il n’était pas difficile de voir qui c’était enrichie et qui n’avait ‘pas eu de chance’ . C’est exactement pareil le jour de Chavouot, D.ieu nous prévient que il va déverser sur nous une fortune (la Torah) sans limites, certains vont venir préparer armée de pelles et de bacs ( de nombreuses Téfilots et une forte étude qu’il auront préparé pendant les jours du Omer) d’autres ‘les retardataires’, essayeront de remplir leur poche au maximum, même si ces quelques billets ramasser en rien ne ressemble à toutes cette fortunes ramassées à la pelle . N’attendez plus, chaque jour de Omer qui passe est un jour de perdu pour ramasser cette fortune, préparez-vous, par la prière les supplications, l’études de la Torah pour que le jour du Don de la Torah vous pourrez à votre tour vous enrichir de tous les merveilles que D.ieu va faire pleuvoir sur nous. Amen Rav Raphael Roubin Chlit’a

Le Baal Tsor Amor nous enseigne que à la différence des femmes qui avant d’être permise à leur mari vont faire le bain rituel dans les eaux du mikvé les Bneï Israël ne pouvaient pas simplement se tremper au mikvé pour finir de retirer toute cette impureté il leur Page 27


Rabbi Meïr Baal Haness

On dit que ce dernier venu pour conquérir Jérusalem lança des flèches de Goral, toutes prirent la direction de Jérusalem, sentant que l’avènement était scellé et qu’il ne serait que l’instrument de malheur, il se repentit, et de sa descendance naquit Rabbi Meïr Baal Haness. Rabbi Meïr disait : - Un homme doit faire apprendre à son fils un métier facile et prier Hachem, Celui qui est le propriétaire des richesses, car la richesse ne vient pas du métier. Pour chaque métier il y a des riches et des pauvres. - Il existe deux sortes d’amis, ceux qui te font des remontrances et ceux qui ne t’en font pas, aime surtout les premiers. - D’ou sait-on que la résurrection des morts est explicitée dans la Thora : car il est dit : «Et là, Moché chantera», le verbe est au futur. On raconte que son beau-père, Rabbi Hanania Ben Téradion s’occupait de diffuser la Thora pendant la période difficile. Les Romains le jugèrent à être brûlé lui et sa femme. Sa fille, belle-soeur de Rabbi Meïr fut envoyée dans une maison de prostituées. Brouria, épouse de Rabbi Meïr, dit à son mari : c’est une insulte que ma soeur soit dans cet état. Rabbi Meïr prit une somme d’argent avec lui et se dit : si elle n’a pas pêché, qu’il lui soit fait un Ness (miracle). Il se déguisa en romain et demanda à la rencontrer.

A l'occasion de la Hiloula du Saint Rabbi Meir Baal Haness le 14 Iyar. Allumez une bougie et dites "Likhvod Rabbi Meir, zékhouto taguèn 'alénou" puis priez. Que son mérite protège tout le Klal Israel, Amen ! Celui qui parle du Tsadik de jour de sa Hiloula, le Tsadik priera pour lui ! Qui était Rabbi Meir Baal Haness ? Quatrième génération des Tannaïm - il fut de ceux qui développèrent l’enseignement de la Torah après la révolte de Bar Kockhba. Rabbi Méïr est l’un des cinq « Sages du Sud » (avec Rabbi Yéhouda, Rabbi Yossi, Rabbi Chimon et Rabbi Elazar) à qui Rabbi Akiva a enseigné la Torah à la fin de sa vie, après la mort de ses 24.000 élèves ; ce sont eux qui l’ont diffusée ensuite dans tout Israël. Il est aussi l’élève de Rabbi Yichmaël et continue à apprendre chez Rabbi Elicha’ ben Abouya, même après que celui-ci abandonne la pratique religieuse. Sa manière d’enseigner : 1/3 Halakha, 1/3 Agada, 1/3 Proverbes ses cours étaient appréciés par toutes les classes sociales du peuple. Son ascendance était peu connue - suivant la Agada, Rabbi Meïr Baal Haness serait issu d’une famille de convertis au judaïsme, descendants de l’Empereur Néron. (Guitin 56b)

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«Ecarte-toi de moi lui dit-elle, je ne me sens pas bien». Il comprit qu’elle était innocente. Il se présenta au gardien et lui dit : donne moi celle-là. Il lui donna l’argent et lui dit, la moitié pour toi, l’autre pour faciliter sa sortie. Le Gardien lui demanda : «Et quant l’argent sera dépensé, que ferais-je ? Rabbi Meïr lui dit qu’il prononcera le moment venu: que le D... de Rabbi Meïr me sauve et tu seras sauvé». Le gardien lui répondit «faisons un essai». Rabbi Meïr lui dit : «Voilà des chiens hargneux», il leur jeta une pierre, ceux ci foncèrent sur lui. Rabbi Meïr dit alors : «D... de Rabbi Meïr aide-moi». Les chiens se calmèrent, le gardien alors accepta. Seulement l’action du gardien s’ébruita, et il fut condamné à la prison. Il prononça la phrase de Rabbi Meïr et il fut sauvé. Etonné lui-même, il dévoila sa rencontre avec Rabbi Meïr. La photo de Rabbi Meïr fut affichée sur toutes les places du marché. Un jour quelqu’un le reconnut et courut après lui. Rabbi Meïr vit un met non cachère, il trempa son doigt dans le met et un autre dans la bouche, le passant se dit alors, cela ne peut pas être Rabbi Meïr.

Selon une autre version, Eliahou aNavi se déguisa en femme et vint à la rencontre de Rabbi Meïr qui l'étreignit. Les poursuivants à la vue de ce spectacle s'exclamèrent: "Il est certain que ce n'est pas Rabbi Meïr!"


Ainsi s'échappa Rabbi Meïr de ses persécuteurs et à la suite de cette histoire, il s’exila en Perse, il est décédé à l’extérieur d’Israël le 14 Iyar. Ses dernières volontés furent exécutées : son cercueil fut ramené plus tard à Tibériade, et il fut enterré à proximité du lac de Tibériade - lieu de son pèlerinage. Talmud Avoda Zara 18a Note du Maharsha: Lorsque que Rabbi Meïr invoque l'Eternel en disant: "D.ieu de Meïr réponds-moi!", il n'a pas l'intention de mentionner son nom, car D.ieu n'associe pas son nom avec les tsadikim de leur vivant mais son intention est de dire: "D.ieu qui brille (Meïr en hébreu) sur la terre et sur ses habitants, réponds-moi!". Une femme vertueuse, qui en trouvera? Les deux fils de Rabbi Meïr décédèrent le Shabbat à l'heure de Minh'a. A ce même moment, leur père était à la maison d'étude et donnait un cours et toute l'assistance écoutait avec avidité ses paroles. Lorsque Brouria vit ses enfants sans souffle de vie, elle accepta sur elle le décret du Ciel avec amour et silence, et afin de ne pas troubler la joie du Shabbat, elle étendit un drap sur le lit (où reposaient les enfants). A l'issue du Shabbat, Rabbi Meïr retourna chez lui et demanda où étaient passé les enfants. Brouria lui répondit qu'ils étaient partis au Beith Hamidrach (maison d'études). "Je les ai cherché partout mais je ne les ai pas trouvés…." Brouria prépara la table pour la Havdala (cérémonie de séparation entre le Shabbat et la semaine). Rabbi Meïr demanda encore une fois où étaient passés ses enfants? Brouria surmonta sa douleur, la peine que peut éprouver une mère en un tel instant. Elle répondit que parfois, les enfants peuvent être retenus à un certain endroit et que certainement, il n'allaient pas tarder. Encore en train de parler, elle disposa la table pour le repas "Mélavé Malka" que consomma Rabbi Meïr. Après la bénédiction à la fin du repas, sa femme lui demanda: "Rabbi, la veille de Shabbat vint à notre maison un invité étrange qui nous confia quelque chose en dépôt. Maintenant, il vint pour le reprendre. Avonsnous l'obligation de le lui rendre ou devons-nous le garder pour nous?" Rabbi Meïr répondit: "Ma fille, celui qui a entre ses mains un dépôt a certainement l'obligation de le rendre à son propriétaire. Brouria répondit: "Si ce n'était pas ta réponse, je ne l'aurai pas rendu!" Lorsqu'elle acheva de s'exprimer, elle fit rentrer Rabbi Meïr dans la chambre des enfants, enleva le voile sur le lit et à la vue de ses enfants décédés, il fondit en larmes et s'écria: "Mes enfants, mes enfants, mes Maîtres, mes Maîtres, mes maîtres en Torah, ceux qui éclairaient mes yeux dans ma Torah.

béni. Grâce à sa sagesse et à sa finesse d'esprit, les paroles de Brouria calmèrent l'esprit de Rabbi Meïr et il se tut sur le décès de ses deux enfants bien-aimés. C'est à ce propos que le verset dit: "Une femme vertueuse, qui pourra en trouver?" Yalkout Chimoni, Michlé 31 "Qui aime le chalom et qui poursuit le Chalom" Rabbi Meïr était assis et donnait des cours les soirs de Shabbat au Beit haknesset (à la synagogue) près des sources chaudes de Tibériade. Une femme se tenait là-bas, écouta son cours en attendant qu'il finisse. Lorsqu'elle rentra à la maison, elle trouva les bougies éteintes. Son mari lui demanda où elle était partie tout ce temps-ci? Elle lui répondit qu'elle était partie écouter le cours de Rabbi Meïr. Son mari se fâcha, la renvoya et lui permit de revenir à la maison qu'après avoir craché au visage du Sage. La femme resta hors de la maison pendant trois semaines. Ses voisines lui dirent: "Ton mari est encore en colère? Viens avec nous chez Rabbi Meïr et nous te trouverons une solution. A ce même instant, Rabbi Meïr vit toute la scène par inspiration divine. Il demanda à ses élèves s'il connaissait une femme qui connaissait un charme pour guérir son mal des yeux? Lorsque les amies de la femme entendirent cela, ils lui dirent tout de suite d'aller chez Rabbi Meïr et de lui cracher dans l'oeil. La femme alla le trouver, mais devant le rayonnement du Tsadik elle fut pris de crainte. Rabbi Meïr la rassura et lui demanda si elle pouvait le guérir en lui crachant sept fois dans son oeil. Elle s'exécuta. Rabbi Meïr lui dit: "Maintenant rentre chez toi et dis à ton mari que tu n'as pas craché une fois mais sept fois à la face de l'orateur." Les élèves de Rabbi Meïr restèrent abasourdis Ils lui demandèrent: "Rabbenou, est-ce ainsi que l'on méprise la Torah?" "Ne suffit-il pas à Meïr de ressembler à son Créateur? Lorsque éclate une discorde entre un mari et sa femme, l'Eternel est prêt à effacer Son nom écrit avec sainteté sur du parchemin pour rétablir la paix dans ce foyer. A plus forte raison que Ses créatures doivent savoir faire abstraction de leur honneur pour amener la paix dans les couples. Vayikra Raba 9,9 La hantise des anges Rabbi Méïr aimait et poursuivait la paix ; il aimait ses semblables et les rapprochait de la Torah. Le Talmud (Guitin 52b) raconte que deux hommes se disputaient chaque vendredi. Quand Rabbi Méïr arriva dans leur ville, il réussit à les empêcher de quereller pendant trois semaines… jusqu’à ce qu’ils se réconcilient. Il entendit l’Accusateur proclamer : « Malheur à moi, car Rabbi Méïr m’a expulsé de cette maison ! »

Brouria se leva de sa place et lui dit: "Rabbi, n'as-tu pas dit qu'il fallait rendre le dépôt à son propriétaire. L'Eternel donne et l'Eternel reprend. Que le nom de l'Eternel soit

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Une nouvelle opportunité

Pessa’h reçoit une nouvelle occasion de s’élever.

Pessa’h Chéni (le « Second Pessa’h ») est célébré le 14 Iyar, un mois après la veille de Pessa’h. La Torah relate que la première année qui suivit l’Exode, alors que le peuple juif se préparait à apporter le sacrifice pascal :

Pessa’h et le ‘hamets rassemblés

« Certains hommes étaient impurs du fait [qu’ils avaient été en contact avec] un cadavre et ils ne pouvaient pas offrir le sacrifice pascal en ce jour. Ils s’approchèrent de Moïse... et dirent : « Nous ne sommes pas purs... [mais] pourquoi serions-nous empêchés d’offrir le sacrifice de D.ieu en son temps ?... » Et Moïse leur répondit « Tenez-vous là et écoutez le commandement de D.ieu vous concernant. » D.ieu dit... « Si un homme est impur... ou sur un chemin éloigné [le jour du sacrifice pascal]... il apportera l’offrande de Pessa’h à D.ieu, le second mois, le quatorzième jour au crépuscule... ». Tous ceux qui n’avaient pu apporter le sacrifice pascal, parce qu’ils étaient impurs ou qu’ils aient volontairement transgressé la volonté de D.ieu, se voyaient donc offrir la possibilité de compenser leur manquement en amenant un sacrifice le jour de Pessa’h Chéni. « Il n’est jamais trop tard ! » Le Rabbi précédent a expliqué que « Pessa’h Chéni nous enseigne que “rien n’est jamais perdu : il n’est jamais trop tard !” Notre conduite peut toujours être rectifiée. Même celui qui est impur, qui était éloigné, quand bien même l’aurait-il désiré, peut toujours se corriger. » Rien ne justifie le désespoir. Chaque individu, quelle que soit sa situation, a toujours la possibilité de faire un saut en avant (traduction littérale du mot Pessa’h) dans son service divin. Quand on comprend le sens de Pessa’h Chéni, on peut se demander pourquoi il fut institué un mois entier après Pessa’h, au mois d’Iyar. N’aurait-il pas été plus opportun de remédier à nos déficiences dès l’occasion la plus proche, au mois de Nissan ? Nous pouvons répondre à cette question en comparant les caractéristiques spirituelles de Nissan à celles d’Iyar. Nissan est le mois de la révélation, le mois au cours duquel D.ieu révéla Sa grandeur et sauva le peuple juif en dépit de ses déficiences. Iyar, à l’inverse, est le mois de l’entreprise humaine, une qualité exprimée par la Mitsva du compte de l’Omer. Le thème d’Iyar, le raffinement personnel initié par l’individu lui-même, est en accord avec la nature de Pessa’h Chéni, la fête au cours de laquelle l’individu qui n’était pas motivé par

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Les différentes étapes du service divin représentées par Pessa’h Richone (le premier Pessa’h) et Pessa’h Chéni se reflètent dans l’une des différences halakhiques (rituelles) les concernant. À Pessa’h Richone, toutes les traces de ‘hamets doivent être effacées ; à Pessa’h Chéni, bien que l’on mange de la matsa, on peut posséder du ‘hamets. À Pessa’h Richone, sous l’impulsion des révélations de Nissan initiées par D.ieu, nous aspirons à atteindre de nouvelles élévations de liberté spirituelle en dépassant les limites de nos propres personnalités. Cela nécessite de laisser en arrière notre ‘hamets, c'est-à-dire notre égocentrisme. Et puis vient le mois d’Iyar, avec ses exigences de travail spirituel individuel. À Pessa’h Chéni, de la même façon, nous nous concentrons sur la rectification et l’élévation de notre niveau de conduite présen-te. Et, puisque dans ce type de avoda (service divin) nous devons confronter tous les composants présents de notre nature, la possession du ‘hamets à Pessa’h Chéni est autorisée. Le désir profond de notre coeur À la lumière de ce qui précède, nous pouvons expliquer pourquoi la Mitsva de Pessa’h Chéni vient en réponse à la requête sincère d’individus qui se trouvaient impurs. L’un des buts du Judaïsme est de « faire descendre » – c’est-à-dire de révéler – la sainteté dans le monde. Toutefois, un objectif encore plus important en est d’élever le monde et les aspects physiques de l’homme, de transformer toutes les caractéristiques de notre être pour faire jaillir la divinité essentielle qui se trouve à l’intérieur de nous-mêmes. L’institution de Pessa’h Chéni fut suscitée par le désir ressenti dans leur coeur de ceux qui, malgré leur impureté, avaient protesté : « Pourquoi sommes-nous empêchés d’apporter l’offrande à D.ieu ? » La Mitsva fut donnée, non comme un commandement d’En Haut, mais comme l’expression du besoin profond de l’homme d’établir un lien avec D.ieu.

Ce besoin existe potentiellement dans le coeur de cha-que Juif. La demande de l’homme d’avoir « une se-conde chance » reflète le mode de service divin appelé techouvah (repentance ; littéralement « retour »). Car chacun, y compris celui qui est « sur un chemin éloi-gné », possède un potentiel divin qui cherche toujours à se réaliser.


Dépasser le temps Le concept de la techouvah nous aide à comprendre une autre différence entre Pessa’h Chéni et Pessa’h Richone. Pessa’h Richone dure sept jours (huit en Diaspora) alors que Pessa’h Chéni n’est célébré qu’un seul jour. 7 Une semaine représente le cycle du changement qui dirige notre monde matériel. L’expérience spirituelle de Pessa’h Richone requiert une semaine entière parce qu’elle recouvre tout le cycle de croissance et de changement qui doit avoir lieu dans le cadre de notre existence matérielle. Cependant, le service divin de la techouvah nous demande d’aller au-delà de notre cadre de référence matériel limité et d’exprimer le potentiel illimité de notre étincelle divine. Ce potentiel, qui transcende les restrictions du monde matériel, ne peut se confiner aux limites du temps. La célébration de Pessa’h Chéni pendant un jour symbolise la transcendance. Ici, le nombre un n’est pas le plus petit ; il représente plutôt une unité qui dépasse toutes les valeurs numériques. La faculté de la techouvah de transcender le temps est exprimée dans le récit talmudique au sujet de R. Eliezer ben Dourdaya. Bien qu’il ait vécu une vie dévergondée, lorsqu’il sentit qu’il devait faire techouvah, il connut une transformation intérieure tellement intense que son âme quitta son corps alors qu’il pleurait de remords. Quand Rabbi Yéhouda HaNassi entendit cette histoire, il pleura lui aussi, s’exclamant, « Il y a ceux qui atteignent leur [part du] Monde [Futur] après de nombreuses années [de service divin], et il y a ceux qui l’atteignent en un instant ! » L’enseignement ‘hassidique explique que Rabbi Yéhouda HaNassi réagissait avec une forme positive d’envie, car il réalisait que la techouvah de R. Eliezer ben Dourdaya dépassait son propre niveau spirituel. Une expansion continuelle Bien que Pessa’h Chéni fût initialement institué pour ceux qui n’avaient pu offrir le sacrifice pascal en son temps régulier, son expression spirituelle dans le service divin concerne tous les Juifs, même ceux qui ont célébré Pessa’h aussi complètement que possible.

C’est pourquoi, quand vient le mois d’Iyar, l’offrande apportée à Pessa’h Richone est insuffisante. Puisque l’écoulement du temps nous a offert l’opportunité d’atteindre de nouvelles hauteurs dans notre service divin, il est nécessaire que nous apportions spirituellement « un autre sacrifice » à Pessa’h Chéni. La nécessité d’une progression spirituelle continue est illustrée par la référence aux lois régissant la pureté rituelle. Il y a différents stades successifs de pureté et d’impureté. Par exemple, dans l’ordre ascendant, quelqu’un qui est considéré pur vis-à-vis de la consommation de ‘houline (une nourriture non consacrée) peut être considéré impur au regard du statut exigé pour la consommation de maasser chéni (la Seconde Dîme, qui devait être consommée à Jérusalem dans un état de pureté). De la même manière, celui qui était considéré pur pour le maasser chéni pouvait être encore impur en ce qui concerne la térouma (la part de récolte donnée au Cohanim). Et celui qui était pur pour la térouma pouvait être encore impur pour consommer les sacrifices offerts au Temple. Ces catégories se retrouvent dans notre service divin. Bien qu’un individu ait pu être « pur » au niveau de son service divin le 14 Nissan, son progrès depuis lors rend son état précédent insatisfaisant. Vis-à-vis de son niveau de réalisation actuel, son état précédent est « impur » et il doit donc apporter un « second sacrifice pascal ». Nous voyons dans les Psaumes qu’un schéma de progression spirituelle continue – « Ils iront de force en force » – est associé avec « ils apparaîtront devant D.ieu à Sion ». Puisse l’élévation spirituelle motivée par Pessa’h Chéni nous préparer au temps où le Beth Hamikdache sera reconstruit et où nous partagerons les offrandes pascales et d’autres offrandes festives. Et puisse cela avoir lieu dans le futur immédiat. Adapté de Likoutei Si’hot vol. 18, parachat Behaalotekha ; les Si’hot de Motsaei Chabbat parachat Emor 5738

Le sacrifice pascal avait pour but de motiver chaque individu pour qu’il abandonne son Égypte personnelle, qu’il quitte définitivement son état spirituel précédent et aborde un niveau de service divin plus élevé. Ce départ d’Égypte est un processus continuel; nous devons perpétuellement aller de l’avant. Quels que soient les sommets déjà atteints, il ne faut pas se satisfaire de ce niveau et toujours chercher à progresser. Car le potentiel divin en nous est infini.

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Rabbi Shimon Bar Yohaï

par les Romains et condamné à mort, si bien qu’il dut se cacher avec son fils Rabbi Eléazar pendant treize ans dans une caverne où il étudia incessamment la Torah avec lui. Après la mort de l’empereur Adrien, il fut envoyé à Rome par ses coreligionnaires. Là, il réussit à guérir une princesse impériale d’une grave maladie ; à la suite de cela, l’empereur Antonin suspendit les décrets d’Adrien. Dans un autre domaine que celui du Talmud, Rabbi Shimon Bar Yohaï a aussi atteint une grande importance, c’est dans la connaissance mystique de la Kabbale, dont il est devenu le principal interprète. Quand on dit qu’il est l’auteur du saint livre du Zohar, il ne faut pourtant pas entendre par là qu’il l’ait écrit, mais que les Sages après lui, son fils et ses disciples, ont reçu leur science de lui, si bien que le Zohar porte l’empreinte de son esprit. Un jour l’un de ses disciples alla à l’étranger et s’y adonna au commerce. Chargé de grandes richesses il rentra dans son pays. Alors ses anciens condisciples furent aussi saisis de l’amour du gain et voulurent aussi renoncer aux études et acquérir des richesses. Rabbi Shimon l’apprit et il conduisit ses élèves dans une vaste plaine. Là il pria D…de couvrir d’or toute la plaine. Et il en fut ainsi. «Celui dont le coeur tient à l’or» dit le Maître, «Qu’il prenne ce qu’il veut, mais sachiez que celui qui prend maintenant de cet or perd sa part à la vie éternelle». Aucune main ne s’étendit, vers l’or et les disciples abandonnèrent l’idée d’échanger le bien précieux de la Torah contre de l’or (Midrach-Rabba, Pèkoudè).

A l'occasion de la Hiloula du Saint Rabbi Shimon Bar Yohaï le 18 Iyar. Allumez une bougie et une Medoura et dites "Lehillouye Nishmat Atana Akadosh Rabbi Shimon Bar Yohaï, zékhouto taguèn 'alénou" puis priez. Que son mérite protège tout le Klal Israel, Amen ! Celui qui parle du Tsadik de jour de sa Hiloula, le Tsadik priera pour lui ! Rabbi Shimon Bar Yohaï est l’un des hommes les plus remarquables qui aient jamais vécu, et il y en a très peu à qui les contemporains aussi bien que la postérité aient accordé autant de considération. Du temps qu’il vivait, on avait coutume de dire : «Heureuse l’époque où se trouve un homme comme Rabbi Shimon Bar Yohaï». Et aujourd’hui encore des dizaines de milliers de juifs vont en pèlerinage sur sa tombe le jour anniversaire de sa mort (le 18 Iyar, 33e jour du Omer) pour y prier. Ce grand homme s’est élevé par ses propres moyens d’une situation des plus désavantageuses. Dans Yérouchalmi on relève que Rabbi Akiva refusa de recevoir Rabbi Shimon parmi ses disciples, et qu’il ne l’a fait qu’après lui avoir fait passer un examen. Son père Yohaï était du coté de Romains pendant l’époque terrible des persécutions d’Adrien (Pessa’Hime 112a). C’est probablement la raison pour laquelle Rabbi Akiva refusa de prendre le jeune Rabbi Shimon parmi ses disciples. Mais celui-ci réussit tout de même à s’imposer, et ainsi il fut, avec ses compagnons Rabbi José, Rabbi Meïr, Rabbi Yéhouda et Rabbi Néhemya, l’un des piliers de la Torah. Contrairement à son père, Rabbi Shimon fut poursuivi

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La Naissance de Rabbi Shimon bar Yo’haï Yo’haï était un membre important de la tribu de Yéhouda : érudit en Torah, riche, respecté et proche des autorités gouvernementales. Son épouse Sarah descendait de la prestigieuse lignée des princes du peuple juif et, en particulier, de Hillel l’Ancien. Durant de nombreuses années, Sarah fut stérile. Finalement, Yo’haï songea à divorcer afin de se remarier avec une autre femme qui lui donnerait des enfants. Il entreprit même des démarches en ce sens auprès d’un chadkhane (marieur professionnel). Quand Sarah l’apprit, elle cacha sa peine mais jeûna de nombreuses fois, distribua de grosses sommes d’argent à la Tsédaka et pria intensément. Le cœur brisé, elle pleurait en suppliant D. de lui accorder des enfants et de lui épargner le divorce. La nuit de Roch Hachana, Yo’haï fit un rêve. Il se trouvait debout dans une vaste forêt avec des arbres aussi loin qu’il pouvait voir. Certains étaient frais et portaient des fruits mais d’autres étaient secs. Yo’haï s’appuya contre un arbre sec et aperçut soudain la silhouette d’un juif impressionnant qui portait une cruche pleine d’eau sur son épaule. Il arrosait certains de ces arbres secs mais pas tous. En approchant de Yo’haï, l’homme s’arrêta, prit de sous son manteau une petite fiole d’eau pure, arrosa justement son arbre et lui prodigua de nombreuses bénédictions. Effectivement, Yo’haï s’aperçut alors que cette toute petite quantité d’eau était bénie : elle s’éleva et arrosa véritablement tout ce qui se trouvait près de son arbre. Celui-ci se mit


à produire immédiatement des pommes appétissantes, grandes, juteuses et sucrées, entourées de feuilles fraîches. L’arbre continua de fleurir, de produire de nouvelles branches, de nouvelles racines et des fruits dont l’arôme parfumait toute la forêt. Yo’haï se réveilla, heureux. Il s’empressa de raconter son rêve à son épouse. Pour lui, l’interprétation était évidente. Les arbres représentaient les femmes : certaines avaient des enfants, d’autres étaient stériles. A Roch Hachana, D. décrète quelles seront celles qui mettront au monde des enfants : son épouse vertueuse en faisait partie puisque son arbre avait bénéficié d’une bénédiction extraordinaire. Cependant, il ne comprenait pas un détail : pourquoi cet homme à l’aspect majestueux avait-il utilisé non pas la grande cruche mais justement une petite fiole qui n’avait servi que pour son arbre et pour aucun autre ? Ravie mais étonnée, sa femme proposa : « Allons en parler à Rabbi Akiva ! » Celui-ci compléta effectivement l’interprétation donnée par Yo’haï : « Sachez que Sarah était destinée à être stérile : elle n’aurait jamais dû avoir d’enfant. Ce n’est que grâce à ses prières et ses larmes qu’elle a mérité de changer son destin et d’enfanter. La fiole qui arrosait son arbre avait recueilli ses larmes. Ce sont ses larmes qui ont arrosé l’arbre qui la représente et seulement celui-ci ! » Et Rabbi Akiva ajouta : « Sarah ! Cette année vous donnerez naissance à un fils qui illuminera le peuple d’Israël tout au long des générations par sa sagesse et ses actions ! » Yo’haï et Sarah buvaient les paroles de Rabbi Akiva avec bonheur. Cette année-là, à Chavouot, le jour où la Torah fut donnée au peuple juif sur le mont Sinaï, Sarah mit au monde un fils qui rayonnait d’un éclat particulier. Tous ceux qui le voyaient, reconnaissaient qu’il était certainement béni et qu’il diffuserait une grande lumière autour de lui. Ses parents remercièrent D. et préparèrent un grand banquet le jour de sa Brit Mila (circoncision). Ils appelèrent leur enfant « Chimon » car D. avait entendu (« Chama ») les prières de ses parents et les pleurs de sa mère. L’enfant fut élevé dans la plus grande pureté et sainteté. Dès qu’il commença à parler, ses parents lui apprirent à n’évoquer que des sujets saints, à répéter des versets de la Torah. Dès l’âge de cinq ans, il fut confié à Rabban Gamliel qui dirigeait une Yéchiva à Jérusalem. Il était semblable à une source en perpétuelle ébullition : encore enfant, il posait des questions pertinentes à ses maîtres, Rabbi Yéhochoua ben ‘Hanina et Rabban Gamliel. Rabbi Chimon bar Yo’haï devint l’un des plus grands Sages de la Michna. Il quitta ce monde à Lag Baomer, 63 ans après la destruction du second Temple. Ce jour-là, il révéla à ses disciples des secrets de la mystique juive. Ainsi, il s’assura que ce jour serait une fête célébrée par le peuple juif tout au long des générations. © Hessedvedavid

Le dernier jour en vie de Rabbi Chimon bar Yo’haï… Le dernier jour de la vie de Rabbi Chimon Bar Yo’haï, il eut le droit de révéler de nombreux secrets de la Torah. Il exploita ce jour-là au maximum et communiqua ses enseignements à ses disciples les plus fidèles. Il passa toute la journée à faire des Divré Torah. L’heure du coucher du soleil était proche, et Rabbi Chimon dit alors : « Béni soit-Il et béni soit le Nom du Saint béni soit-Il à tout jamais. Tous nos propos sont authentiques, tous sont des propos saints, dont il ne faut dévier ni à gauche ni à droite, tous sont des secrets, qui étaient jusqu’à présent occultes et cachés, car je redoutais de les dévoiler, et, à présent, ils sont dévoilés. D.ieu sait que ce n’est pas en mon honneur ni pour l’honneur de mon père que j’ai agi, mais dans le but de guider mes élèves. Et je constate que le Saint béni soit-Il est d’accord avec moi et se réjouit de mon bonheur. » Il se reprit et s’assit, ses lèvres murmurèrent une prière, il n’était pas possible de regarder en sa direction en raison de l’éclat qu’il dégageait, et, bien entendu, il n’était pas possible de l’observer. Il dit : « J’ai demandé toute ma vie à dévoiler ce secret, et je n’ai pas réussi jusqu’à aujourd’hui où j’ai obtenu la permission. Je décrète que cette journée ne s’obscurcisse pas comme un jour ordinaire, car ce jour m’appartient totalement, et je commence à dévoiler des secrets. » Et il en fut ainsi. Rabbi Chimon s’assit et fit des Divré Torah. Rabbi Aba s’assit en face de lui et prit note, et son fils Rabbi Elazar répéta les propos, tous les élèves l’écoutèrent et furent en proie à une vive émotion. Le feu brûlait autour d’eux, et le soleil ne se coucha pas. Il dévoila des secrets de la Torah issus de la Torah mystique, jusqu’à ce qu’il arrive au verset : « Car c’est là que D.ieu a placé la bénédiction, la vie heureuse pour l’éternité. » « Rabbi Aba dit : Rabbénou n’eut pas tôt fini de prononcer le terme de « ‘Haïm (vie) », que ses propos se sont affaiblis. Moi, qui rédigeais, voulus écrire davantage, je n’entendis pas, ne levais pas la tête, car l’éclat était fort, et je ne pouvais pas regarder. Lorsque j’entendis une Bat Kol, une voix céleste, déclarer : "Car ils te vaudront de longs jours, des années de vie et de paix", je fus ébranlé. J’entendis une autre voix dire : "Il t’a demandé le don de la vie, Tu le lui as octroyé, ce sont de longs jours se suivant sans fin." Pendant toute la journée, le feu ne cessa de brûler dans la maison, et personne ne pouvait s’approcher de lui, car il était entouré de lumière et de feu. » « Toute la journée, nous sommes tombés à terre et avons pleuré. Une fois que le feu eut cessé, nous avons vu Rabbénou Hakadoch, le sommet de la sainteté, qui avait quitté ce monde, enveloppé de son vêtement, allongé sur le côté droit, le visage souriant. Son fils, Rabbi Elazar, se leva, saisit ses mains et les embrassa. Les amis voulurent pleurer, mais ne purent émettre un son. Rabbi ‘Hayé se leva et déclara : "Jusqu’à présent, Rabbénou a œuvré pour nous, le temps est venu d’agir pour lui. » Rabbi Elazar et Rabbi Aba se levèrent et portèrent son cercueil à l’extérieur. Le cercueil se mit à voler en l’air, devancé par un feu brûlant. Tout le monde entendit une voix céleste déclarer : « Montez, venez et rassemblez-vous pour la Hilloula de Rabbi Chimon,

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"Il entre dans la paix, repose sur sa couche, celui qui suit son droit chemin." » « Lorsqu’il entra dans la grotte, on entendit une voix annoncer depuis la caverne : "C’est l’homme qui fait trembler la terre, irrite des royaumes. Combien de sentences ont été atténuées ce jour-là grâce à toi ! Tu es Rabbi Chimon bar Yo’haï, dont le Créateur était fier de lui chaque jour ! Sois heureux de ton sort, combien de mondes supérieurs te sont réservés ! Il est dit de toi : "Et toi, marche vers la fin, tu entreras dans le repos, puis tu te relèveras pour recevoir ton lot, à la fin des jours." » Le texte ci-dessus était la copie, dans la traduction en araméen, des propos du Zohar. Bien entendu, nous avons omis les secrets de la Kabbale et les mystères des sphères supérieures cachés et mystérieux, dévoilés ce jour-là, qui s’étalent sur de nombreuses pages. Rabbi Chimon bar Yo’haï est décédé le 33ème jour du ‘Omer et a été enterré à Méron. En souvenir du grand feu qui brûla dans sa demeure pendant toute cette journée et à la lumière duquel il dévoila tous ces secrets de la Torah, l’usage, dans toutes les communautés juives est d’allumer des feux de joie et de chanter à cette lumière le célèbre cantique : « Bar Yo’hai, Nimcha’hta Achrékha, Chémèn Sassone Mé’havérékha » « Bar Yo’haï, tu es fortuné, oint d’une huile joyeuse (de la sagesse) sur toi et tes compagnons.» Il y a près de cinq cents ans, Rabbénou Ovadia Mibarténoura a écrit : « Le jour de Lag Ba’omer, jour de son décès, on vient de tous les environs et on allume de grands feux, en dehors de la lampe perpétuelle… De nombreuses femmes stériles sont tombées enceintes et des malades ont guéri, en ayant pris des résolutions spirituelles et versé des dons sur ce lieu. » Le Ari Hakadoch s’y rendit le jour de Lag Ba’omèr. De même, le Or Ha’haïm Hakadoch, en montant en Erets Israël, se rendit sur sa tombe. Arrivé au pied de la montagne, son émotion augmenta. Il descendit de l’âne et commença à gravir la montagne à pied, tout en s’exprimant : « Dans quel lieu je pénètre, moi, un homme modeste, j’avance vers une terre de feu, une flamme de sainteté, en présence de toute l’escorte céleste et toutes les âmes des Tsadikim ! » Rabbi Chimon bar Yo’haï s’était hissé au niveau des anges, si ce n’est plus haut. Mais comment s’était-il élevé ? Par l’étude de la Torah, l’accomplissement des Mitsvot, par la prière et le service divin. Il n’est pas né Rabbi Chimon bar Yo’haï. Il a commencé, en réalité, par un pas. Et cette promesse s’est appliquée à lui : « Celui qui vient pour se purifier est aidé. » Ainsi que celle-ci : « Ouvrez-moi une ouverture de la taille du chas d’une aiguille, et Je vous ferai une ouverture de la taille d’un palais. » On nous demande une ouverture de la taille du chas d’une aiguille. Il vaut la peine de tenter. Les résultats seront certainement surprenants. © Torah-Box

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Suivant les sources rabbiniques, le 33e jour de l’Omer (Lag = 33) l’épidémie mortelle qui a tué 00222élèves de Rabbi Akiva s’est arrêtée. En fait, il s’agirait plutôt d’une allusion à la révolte de Bar Kochba contre les Romains en 135 qui s’est terminée par un bain de sang et l’abandon d’un rêve d’autonomie politique. Rabbi Akiva, qui avait soutenu de son autorité morale la ré-bellion contre les occupants romains, a trouvé la mort avec nombre de ses disciples. Depuis, la tradition a fixé que les trente-trois premiers jours de l’Omer seraient des jours de deuil où il est interdit de se marier, de se cou-per les cheveux, de se raser la barbe, d'écouter de la musique, etc. Le 33e jour du Omer où "l’épidémie s’est arrêtée" est devenu un jour où l’on peut à nouveau se réjouir. Une seconde tradition liée à Rabbi Shimon Bar Yohaï, disciple de Rabbi Akiva, viendra se gref-fer sur la première et la supplanter. Le 33e jour du Omer est devenu, à partir du 16e siècle, lorsque des juifs expulsés d’Espagne rejoi-gnent la Terre d’Israël et s’installent en Galilée, le jour anniversaire de la mort de Shimon Bar Yohaï. La tradition l’appelle la Hilloula de Rabbi Shi-mon Bar Yohaï. Le terme de Hilloula n’est attri-bué qu’aux grands maîtres qui sont vénérés comme des saints. Shimon Bar Yohaï est considéré comme l’auteur du livre du Zohar ( livre de la Splendeur), ouvrage fondamental de la Kabbale que certains cercles religieux considèrent comme un livre saint au même rang que la Bible et le Talmud. Ecrit en ara-méen, le livre fut en fait rédigé au 13e siècle par Moise de Léon qui, pour lui conférer une autorité, l’a attribué au grand maître du 2ème siècle. Le livre connut un succès fulgurant et le mouvement cabbalistique prit de l’ampleur. L’ouvrage s’ouvre par le récit de la mort de Shi-mon Bar Yohaï (le 33e jour de l’Omer) qui ré-unit ses disciples autour de lui et leur révèle les secrets de la Torah. Ces secrets sont contenus dans le livre du Zohar.

religieux. Les traditions se multiplient et se transportent dans les communautés juives du monde entier y compris les communautés d’Afrique du Nord qui vont particulièrement célébrer ce jour. La coutume la plus répandue est d’allumer des feux de joie pour rappeler que Shimon Bar Yo-haï a transmis les secrets de la Torah qui est un feu qui brûle et réjouit. Elle est une lumière dans la nuit. On se rend en pèlerinage sur la tombe de Rabbi Shimon Bar Yohaï, située à Méron, peti-te bourgade de Galilée, à 15 km environ au nord-ouest du lac de Tibériade et à quelques kilomètres seulement de la ville de Safed, haut-lieu de la Kabbale. Les festivités commencent la veille à midi où depuis 160 ans des milliers de fidèles vont chercher un rouleau de la Torah datant de l’expulsion d’Espagne et qui se trouve dans la synagogue d’Abouhav dans la veille ville de Safed. De là, ils processionnent jusqu’à Mé-ron. Le soir, à l’apparition des étoiles, des cen-taines de feu sont allumés et les hassidim dansent en farandole jusqu’à l’aurore. A partir de minuit et la journée du lendemain, on coupe pour la première fois les cheveux des garçons qui ont atteint l’âge de 3 ans. Après avoir abattu rituellement un animal, les fidèles ont pour habitude de manger et de boi-re le plus près possible de la tombe et de lui faire des prières et des demandes. Certaines coutumes se mélangent à des pratiques plus ou moins superstitieuses que certains rabbins ne voient pas toujours d’un très bon oeil.

La première mention de la Hilloula de Rabbi Shimon Bar Yohaï se trouve dans le livre Shaar haKavanot attribué à Rabbi Isaac Louria, de la fin du 16e siècle. Ce n’est qu’au 18e siècle que le 33e jour du Omer devient une fête de plus en plus marquée par certains cou-rants

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« Ouvrez moi une ouverture de la taille d’une pointe d’aiguille et je vous ouvrirais une ouverture de la taille d’un palais Un petit pas de notre part, amène une abondance d’aide du ciel Le Créateur du monde se tourne vers chaque Juif et Juive à tout moment et dans chaque endroit qu’il / elle se trouve, et peut importe le niveau spirituel qu’il ou elle a et même s’il a atteint un niveau très bas de spiritualité, Il leur dit : « Mes Chers Juifs, vous êtes très important pour moi car vous êtes mes enfants et malgré la peine que vous m’infligez de part vos actions, vous serez toujours aimés de moi et ce qu’importe votre éloignement de moi car un ’’père’’ aime ses enfants malgré toute la peine qu’ils peuvent lui causer. » C’est pour cela que le Créateur du monde nous dis comme il est écrit dans le Chir aChirim - le Cantique des Cantiques « Ouvrez moi une ouverture de repentir de la taille d’une pointe d’aiguille et je vous ouvrirais une ouverture de la taille d’un palais ». Vous ferez le maximum pour ouvrir et faire un pas spirituel même petit dans ma direction, un petit pas de rapprochement témoigne d’une volonté enfui au plus profond de votre âme, une volonté intérieure de ne pas me faire de la peine et que juste le Yetser Ara vous ralentie, vous empêche de faire ma volonté. Quand vous ferez un effort et m’ouvrirez une ouverture même toute petite, pour vous approcherez de moi, « Je vous ouvrirais ou ouverture de la taille d’un palais » et je ferez pleuvoir sur vous une abondance d’aide spirituelle du ciel. Il faut comprendre pourquoi il est dit « ouvrez moi une ouverture de la taille d’une pointe d’aiguille » et que ce n’est pas tout simplement écrit : « Ouvrez moi une toute petite ouverture et je vous ouvrirez ... » On pourrait expliquer avec l’aide de D.ieu de cette manière, comme nous le savons tous, une aiguille sert à réunir attaché des morceaux différents d’un habit, exemple : « des manches et un col pour former un nouvel habit parfait, et ou réparer des morceaux d’un habit usé, c’est pour cela que nous l’avons utilisé pour l’ouverture et le petit pas que la personne doit faire pour se rapprocher de D.ieu malgré son très bas niveau de spiritualité « la pointe d’une aiguille » fortifie, encourage !!!

en hausse, supérieur à notre habitude, ce nouveau niveau de connexion est un pont pour que toute l’aide Divine arrive à nous et nous aides à faire la volonté de D.ieu. On a entendu en Israël une histoire qui a fait les grands titres de la presse: C’est l’histoire d’un jeune soldat israélien qui était prêt à accomplir un commandement du Choul’han Aroukh à condition qu’il soit facile, gratuit, qu’il ne prenne pas de temps et qu’il soit toujours à portée de main. Un rabbin lui proposa la loi suivante : mettre d’abord la chaussure droite puis la gauche, lacer ensuite la gauche puis la droite. C’est tout ! C’est facile, gratuit, cela ne prend pas de temps et c’est toujours à portée de main ! Mais rien n’est jamais aussi simple que l’on se l’imagine. Notre militaire, poussé par la force de l’habitude, mettait automatiquement ses chaussures, sans prendre garde au déroulement précis prévu par les textes saints. Pourtant, fidèle à la parole donnée, il s’astreignait à enlever ses chaussures pour les remettre selon le cérémonial exigé. A cet effet, il disparaissait chaque fois pour quelques minutes, loin des regardes curieux. Son adjudant, intrigué et irrité par ce manège étrange, décida de l’attraper sur le vif et le punir. Dans le camps militaire, c’était la grande effervescence car 74 soldats d’élite avaient été choisis pour une mission importante en hélicoptère. Au moment de monter à bord notre soldat, qui faisait partie des heureux élus, s’aperçu qu’une fois de plus il s’était trompé en mettant ses chaussures. Discrètement, il se volatilisa… mais à son retour , l’adjudant lui barra le passage et l’empêcha fermement de participé au vol prévu. Supplications, promesses, rien n’y fait. Il etait effondré… jusqu’au moment où arrive la terrible nouvelle : les hélicoptères se sont percutés et il ne reste aucun survivant de cette tragique catastrophe aérienne, 73 ont disparu, le 74ème n’étant pas au rendez-vous. Notre ami fut subjugué que le respect d’une loi aussi simple lui ait sauvé la vie. Il s’est mis aussitôt à la recherche de la Vérité et depuis lors étudie dans un centre de Torah. Ce soldat était prêt à ouvrir une ouverture pas plus grande que la pointe d’une aiguille et D.ieu dans sa grande miséricorde lui a ouvert des portes de la taille d’un palais. Rav Moché Ben Moché Chlit’a

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Le Secret de la colombe Nos Sages nous enseignent: « Qui a trouvé une femme a trouvé le bonheur ». Ceci s’applique à Mikhal, fille du roi Saul (Midrach Tehilim 59). On raconte que, lorsque Saul poursuivait son gendre pour le tuer, sa fille se rangea du côté de son époux et lui sauva la vie en l’aidant à s’enfuir par la fenêtre. Ensuite, pour brouiller sa trace, elle façonna, sous la couverture, l’apparence d’un homme endormi. Quand son père, ayant découvert le subterfuge, lui reprocha sa supercherie, elle se justifia en assurant qu’elle avait agi sous le coup de la menace, ce qui n’était pas exact. Mais les Sages nous ont enseigne que pour faire régner la paix, on peut déguiser la vérité. On peut toujours, avec beaucoup de délicatesse et de diplomatie, arriver à éviter de pénibles conflits et vivre en parfaite harmonie avec notre mari et nos parents. Deux chemins s’offrent à nous : construire ou détruire. Pour que notre maison soit solide , il faut investir sérieusement dans les fondations. La base d’un foyer stable, c’est le respect du conjoint. Pour illustrer ce sujet, nous rapporterons un fait divers qui a eu lieu en Israël, il y a quelques années. Le “Versaille” était une sale de réception du plus grand luxe, avec des tentures somptueuses, des chaises capitonnées, une décoration artistique et un service de qualité. La noce battait son plein quand, soudain, le parterre s’effondra et les invités furent engloutis dans un gouffre apocalyptique. Le photographe qui filmait la fête a fixé sur la pellicule des images de cauchemar. Une enquête fut ouverte qui révéla de grave vices de construction. Le gouvernement exigea alors de contrôler la conformité aux normes de sécurité de toutes les salles. Chaque famille qui devait fêter un heureux événement, demandait à voir les preuves que nul danger ne puisse surgir. Un beau jour; pour le mariage de son fils, une Page 38

maman est allée se renseigner auprès du propriétaire du “Vagchal” à Bnei Brak car elle désirait fortement cette sale pour la cérémonie matrimoniale. Le directeur du “Vagchal” lui donna une réponse percutante et inattendue. Il lui dit : -Mon grand-père, lorsqu’il décida de faire construire une sale de mariage, est allé tout d’abord chez le Gadol Hador, le ’Hazon Ich. Le Rabbi lui recommanda de prendre le meilleur constructeur et de lui demander combien il fallait de fer, de béton, de ciment, etc. pour que les fondations soient résistantes et ensuite de doubler ces quantités. Le respect du mari étant la base de la maison, les Sages ordonne à l’épouse d’y mettre une portion double et d’honorer son conjoint plus que nécessaire. Respecter, c’est donner, c’est aimer véritablement et non égoïstement, à l’image de la volaille qu’on aime pour en faire un bon plat au four. Rabbanite Rivka Amar Zats’al P58.ft10



Gardes ta langue !

Toute parole crée un ange Toute parole que prononce l‟homme, si c‟est une parole de mitsva, crée un bon ange. Et si c‟est une parole interdite, elle crée un mauvais ange. L’ange créé appartient à la même catégorie que la parole, bonne ou mauvaise. Donc si la parole est futile, l’ange créé sera futile, et si c’est une parole de Torah ou de prière, elle crée des anges qui percent le Ciel et montent très haut. C’est pourquoi si l‟homme prononce des paroles interdites de Lachone HaRa ou de raillerie qui font partie des fautes les plus graves, il rend ainsi son âme impure. Ses paroles montent en haut à un endroit d‟impureté et forment un bataillon d‟anges destructeurs, qui lui feront payer chaque parole interdite qui est sortie de sa bouche en ce monde !

Eshet Hail Quelle est la femme honnête ?

Les sages ont dit : Rabbi Akiva a expliqué que par le mérite des femmes pieuses de cette génération, Israël est sorti d‟Égypte (Sota 11b). Cet enseignement est perçu par les femmes comme un compliment et un grand honneur, et c‟est la vérité. Cependant il s’agit seulement d’une femme qui est fidèle à son rôle. De là, toute fille d‟Israël doit comprendre une chose simple : en faisant dépendre la délivrance de toute la communauté d’Israël du mérite des femmes pieuses les Sages viennent nous dire : de même qu‟au moment de l‟esclavage d’Égypte, les femmes ont été assez fortes pour que la délivrance se fasse par leur mérite, de même dans l’avenir elles seront assez fortes pour amener la rédemption. Mais le Midrach dit )Bemidbar Raba 3, 6) : Israël est sorti d’Égypte par le mérite des femmes honnêtes. Et les Sages ont dit (Tana Debei Eliahou Raba 9) : quelle femme est honnête ? Celle qui fait la volonté de son mari. C’est par conséquent le but de la femme, de faire la volonté de son mari, dans la modestie, la droiture et la foi. S’il en est ainsi, elle peut véritablement mériter d’amener rapidement la rédemption à venir. C’est entre ses mains ! Par là repose sur toute fille d’Israël une très lourde responsabilité, parce qu’elle détient la possibilité de mettre fin au long exil et d’amener la délivrance tant attendue depuis des milliers d‟années !

Science & Torah L’hippopotame

L'hippopotame amphibie, aussi appelé hippopotame commun, est un gros mammifère d'Afrique. C'est l'une des deux espèces d'hippopotames encore existantes. L'autre est l'hippopotame nain, plus petit et plus rare. Cet animal est amphibie, cela veut dire qu'il vit à la fois dans l'eau et sur terre. Les hippopotames amphibies sont gris-brun avec des taches rosées autour des yeux et des oreilles, ainsi que dans les plis de leur peau. Leur peau est très épaisse. Les hippopotames adultes peuvent peser jusqu'à trois tonnes et les bébés pèsent déjà 50 kilos à la naissance. Ils peuvent vivre 40 ans et vivent généralement près des rivières, lacs, mares et étangs boueux, avec beaucoup d'herbe aux alentours. Les hippopotames peuvent ouvrir très grand leur gueule et on voit qu'il possède des dents très particulières en ivoire et c'est pour cela qu'on les chasse. Quand il fait chaud, l'hippopotame amphibie se met dans l'eau pour être au frais et il n'y a que ses narines qui sortent de l'eau. La nuit, il sort pour aller manger de l'herbe. Il est en effet principalement herbivore. Dans certains zoos, on lui donne par exemple des feuilles de canne à sucre. On ne peut pas le caresser car il peut se sentir menacé et nous courir après. Le nombre des hippopotames amphibies diminue car ils sont chassés illégalement, dans beaucoup de pays, pour l’ivoire de leurs dents. L'hippopotame nain est l'une des deux espèces d'hippopotames encore existantes. Les hippopotames nains sont plus petits que les hippopotames amphibies et vivent moins dans l'eau. Ils vivent plutôt dans la forêt ou les marécages. Ils sont gris. Le nombre des hippopotames nains diminue à cause de la déforestation. Ils sont aussi chassés illégalement, dans beaucoup de pays, pour l’ivoire de leurs dents. Il n'en resterait plus que 3000 à l'état sauvage (en liberté).


Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg

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UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM p.07

« Voici les chefs de familles… qui partirent de Babylone : Guèrchome. Danièl. H’atouch. L’un des fils de Chékhaneya. Parmi les fils de Paroch, Zékharya. Elyého’hénaye, fils de Zérah’ya. Parmi les enfants de Chékhaneya, fils de Yah’azièl. Parmi les enfants de ‘Hadine, ‘Hévède, fils de Yonatane. Parmi les enfants de ‘Hélame, Yéchaya, fils de ‘Hatalya. Parmi les enfants de Chéfatya, Zévadya, fils de Michaèl. Parmi les enfants de Yoav, ‘Hovadya, fils de Yéh’ièl. Parmi les enfants de Chlomite, le fils de Yossifya. Parmi les enfants de Bévaye, Zékharya, fils de Bévaye. Parmi les enfants de ‘Hazgade, Yoh’anane, le fils de Hakatane. Parmi les enfants de Adonikame, les derniers nés : Elifélète. Yé’hièl. Chémaya. Parmi les enfants de Viguevaye, ‘Houtaye et Zakour. Eli’hézèr, Arièl, Chémaya, Elnatane, Yariv, Elnatane. Mévinime. Ido Haroch. Ich Sékhèl. Chérévya et ses fils. Hachavya. Yéchaya. Mérémote, fils de Ouriya HaKohène ( le Prêtre). El’hazar, fils de Pineh’ass. Yozavade, fils de Yéchoua. No’hadya, fils de Binouye, Lévites. Chékhaneya, fils de Yéh’ièl. Yonatane, fils de ‘Hassaèl. Yah’zéya, fils de Tikva. Méchoulame et Chabétaye, le lévite. Kadmièl et ses fils.

TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce cœur de pierre et donne-nous un cœur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.

Salade de riz

Glace à la vanille

Ingrédients pour 4 pers.:

Ingrédients pour 4 pers:

300g de riz, 4 œufs durs, 2 boîte de thon, 400g de maïs, 8 tomates cherry, 1 poivron, Sel, Poivre

Recette : Lavez le poivron, épépinez-le et coupez-

le en dés.

Ajoutez les dés de poivron au riz froid que vous avez préalablement cuit selon les instructions en dos de pack et laissé refroidir. Ajoutez le thon émietté. Ajoutez le maïs égoutté. Salez, poivrez.

3/4 l de crème fraîche 200 g sucre en poudre 6 jaunes d'œufs 1 gousse vanille ou 2 sachés de sucre vanillé Recette :

Faites tiédir la crème avec la vanille a feu très doux. Séparez les blancs des jaunes d'œufs. Travaillez les jaunes avec le sucre jusqu'a ce que cela blanchisse. Ajoutez alors la crème en petites quantités sans cesser de remuer.

gez pour bien répartir les ingrédients.

Mettez le tout à chauffer à feu doux jusqu'a ce que le mélange épaississe. Et nappez la spatule. Ne pas laissez bouillir, laissez refroidir et passez à la sorbetière.

Lavez les tomates et coupez-les en quartiers

Astuces :

Mélan

Déposez-les sur le dessus de la salade de riz Ajoutez les oeufs durs coupés en quatre

Vous pouvez remplacez la crème (tout ou partie) par du lait.

Dégustez bien frais.

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Yehoudit bat Miriam Janet Ra’hel Corine bat Nina Ginette Odelia Rahel Bat Marie Ida David Philip ben Odelia Rahel Youda ben H’aya Itskhak ben Smadar Reouven ben Yasmine Sarah bat Myriam Hanna Rahel bat Fanny Acher Stéphane ben Moché

Adrien Moche Ben Israel Michael

Ainsi que toutes les victimes du Covi19

Miriam Mireille Janet Bat Ester Morde’hai ben Juliette Marie Ida bat Juliette H’aya bat Juliette Israel Michael ben Sarah

Beto’h Kol Holey Ame’ha Israel

Bougid ben Gazella Fortuna Diamanta bat Garsona Nina Ginette bat Enriette Raphael et Eleazar bnei Tsipi David ben Avraham et Bouba Eliahou Daari ben Ovad Salomé Ra’hel Perle ‘Haya bat Myriam Emilie

Ainsi que toutes les victimes du Covi19 Kol aNéchamot Chééne lahéme mi chéyitpalel Alléhéme véyomar Aléhéme Kadish.

HILLOULOT TSADIKIM 3 Iyar : ‘Honi Ama’agal 10 Iyar : Rav Yits’haq Elfasi - RIF Eli aCohen et ses fils ‘Hofni et Pin’has 14 Iyar : Rabbi Meir Baal Haness 18 Iyar : Rabbi Chimon Bar Yo’hai 26 Iyar : Harav Moché ’Haim Luzatto - le Ram’hal 28 Iyar : Chmouel Hanavi Cliquez ICI pour consulter toutes les Hilloulot du mois


KAMEA CONTRE les VIRUS du ARIZ’AL A IMPRIMER

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10 Ségoulot importantes en cette période de Coronavirus, pour notre protection à tous A Télècharger sur www.FamillyTorah.com 1. Prière de Rabbénou Tam Cette prière de Rabbénou Tam est rapportée dans l’ouvrage Yossef Omets (lettre 484) « Je suis garant qu’il n’arrivera rien de fâcheux pendant cette journée à celui qui récite cette prière chaque jour ; et celui-ci réussira dans toutes ses entreprises. » ‫ּוב ַתחֲ נּונִ ים ִל ְּפנֵי ֶּמלֶּ ְך ַמ ְּל ֵכי הַ ְְּּלָּ כִ ים הַ ָּקדשֹש‬ ְּ ‫ ֶּש ַתעַ ְּמדּו ִב ְּת ִפלָּ ה ְּבבַ ָּק ָּשה‬,‫ְּבבַ ָּק ָּשה ִמכֶּם ִמיכָּאֵ ל ְּוג ְַּב ִריאֵ ל ְּּורפָּ אֵ ל‬ ,‫ ֵהן ִמ ִל ִילין‬,‫יס ִטים ֶּשלאֹ יַזִ יקּוני; ֵהן ִמ ֵש ִדים‬ ְּ ‫ ֵהן ִמ ִל‬,‫ּובכָּל ָּמקשֹם ֶּשאֲ נִ י השֹלֵ ְך‬ ְּ ‫בָּ רּוך הּוא ֶּשאַ צְּ ִליחַ ְּבכָּל ְּד ָּרכַי‬ ‫ ִמן הַ כֹ ל‬.‫השֹלכִ ים ּובָּ ִאים לָּ עשֹלָּ ם‬ ְּ ַ‫ ֵהן ִמכָּל פֻּ ְּרעָּ נֻּ​ּישֹת ה‬,‫ הֵ ן ֵמ ָּרעָּ ב‬,‫הֵ ן ֵמ ִאיש ו ְִּא ָּשה ִמכָּל ָּדבָּ ר ַרע; הֵ ן ֵמחֶּ ֶּרב ו ֶּ​ְּדבֶּ ר‬ .‫אשֹדי וְּלאֹ ְּבז ְַּר ִעי‬ ִ ‫גּופי וְּלאֹ ִב ְּמ‬ ִ ‫ לאֹ ְּב‬,‫יַצִ ילֵ נִ י אֲ ֹדנָּי אֱ ֹלהֵ י י ְִּש ָּראֵ ל ֶּשלאֹ י ְִּש ְּלטּו ִבי‬ .‫ ֶּש ְּתהֵ א הַ ָּשעָּ ה הַ ז ֹאת עֵ ת ָּרצשֹן ְּלפָּ נֶּיָך ֶּש ִת ְּש ַמע אֶּ ת ְּת ִפלָּ ִתי ּובַ ָּק ָּש ִתי‬,‫בשֹתי‬ ַ ֲ‫ֵאֹלהי א‬ ֵ ‫י ְִּהי ָּרצשֹן ִמ ְּלפָּ נֶּיָך אֲ ֹדנָּי אֱ ֹלהַ י ו‬ (trois fois) ‫׃ יְּה ָּ ֹהו צְּ בָּ אשֹת ִע ְָּּנּו ִמ ְּש ַֽגָּב־לָּ נּו אֱ ֹלהֵ י ַ ַֽיעֲקֹ ב ֶּ ַֽסלָּ ה‬ (trois fois) ‫׃ יְּה ָּ ֹהו צְּ בָּ אשֹת ַ ַֽא ְּש ֵרי אָּ ָּדם בֹטֵ חַ ַֽ ָּבְך‬ (trois fois) ‫קר ֵ ַֽאנּו‬ ְּ ‫השֹשיעָּ ה הַ ֶּ​ְּלֶּ ְך יַעֲ נֵנּו ְּבישֹם־ ׇ‬ ִ ‫׃ יְּה ָּ ֹהו‬ ‫ֹתי אַ ְּב ָּרהָּ ם ְּויִצְּ חָּ ק ְּוי ְִּדגּו לָּ רֹב ְּב ֶּק ֶּרב‬ ַ ‫ְּשם אֲ ב‬ ֵ ‫כל־רע יְּבָּ ֵרְך אֶּ ת־הַ נְּ עָּ ִרים ְּוי ִָּק ֵרא בָּ הֶּ ם ְּש ִמי ו‬ ָּ ‫הַ ְַּ ְּלאָּ ְך הַ גֹ אֵ ל אֹ ִתי ִמ ׇ‬ (trois fois) ‫׃ הָּ ָּ ַֽא ֶּרץ‬ (sept fois) ‫יתי אֲ ֹדנָּי‬ ִ ִ‫ישּוע ְּתָך ִקּו‬ ַֽ ָּ ‫׃ ִל‬ (sept fois) ‫פּור ָּקנְָּך סַ בָּ ִרית אֲ ֹדנָּי‬ ְּ ‫׃ ְּל‬ (sept fois) ‫ְּגּודנּו וְּהּוא ָּיגֻּד עָּ ֵ ַֽקב‬ ֶּ ‫׃ גָּד גְּ דּוד י‬ .ֹ‫כְָּך אַ צְּ ִליחַ ִב ְּד ָּרכַי כְּ משֹ ֶּשעָּ ָּשה יְּהשֹשֻּ עַ ְּבעָּ ְּברשֹ הַ ּי ְַּר ֵדן ִעם י ְִּש ָּראֵ ל בַ ְִּ ְּלחָּ ָּמה ִעם הַ כְּ ַנ ֲענִ י ְּו ָּשב ְּב ָּשלשֹם ְּלאַ ְּרצש‬ 2. Prière de Rabbi Yéhouda Hé’hassid Nous avons reçu de Rabbi Yéhouda Hé’hassid que celui qui récite chaque jour les 3 versets suivants à l’endroit et à l’envers, sera préservé de tout malheur. (De notre Maitre le ‘Hida dans l’ouvrage Yossef Besséder, Siman 8) ‫סשֹבבֵ נִ י סֶּ לָּ ה׃‬ ְּ ‫אַ ָּתּה סֵ ֶּתר ִלי ִמצַ ר ִתצְּ ֵרנִ י ָּרנֵי פַ לֵ ט ְּת‬ .‫סשֹבבֵ נִ י פַ לֵ ט ָּרנֵי ִתצְּ ֵרנִ י ִמצַ ר ִלי סֵ ֶּתר אַ ָּתה‬ ְּ ‫סֶּ לָּ ה ְּת‬ ‫ִב ְּטחּו ַֽ ַביהֹ וָּה ֲע ֵדי־עַ ד כִ י ְּביָּּה יְּהֹ וָּה צּור עשֹלָּ ִמים׃‬ ‫עשֹלָּ ִמים צּור יְּהֹ וָּה ְּביָּּה כִ י עַ ד ֲע ֵדי בַ יהֹ וָּה ִב ְּטחּו‬ ‫ִתן יְּהֹ וָּה יְּבָּ ֵרְך אֶּ ת־עַ ְּשֹ בַ ָּשלַֽ שֹם׃‬ ֵ ‫ְּ ַֽיהֹ וָּה עֹ ז ְּלעַ ְּשֹ י‬ .‫ִתן ְּלעַ ְּשֹ עֹ ז ְּ ַֽיהֹ וָּה‬ ֵ ‫בַ ָּשלשֹם עַ ְּשֹ אֶּ ת יְּבָּ ֵרְך ְּ ַֽיהֹ וָּה י‬ 3. Récit des 42 voyages des Bné Israël dans le désert Cette Ségoula est rapportée par le Mékoubal Rabbi Chimchone d’Ostropoli 4. Ana Békoa’h 5. Bénédiction de Acher Yatsar Rabbi Moché ben Makhir affirme que celui qui récite la bénédiction de Acher Yatsar avec une grande ferveur, et mot à mot, ne tombera jamais malade. 6. Séder du Pitoum Hakétorèt 7. 100 bénédictions Il faut veiller à réciter 100 bénédictions (avec ferveur) au minimum chaque jour. 8. Garder sa langue Faire attention à ne prononcer aucune parole de médisance. 9. Lecture du Chéma’ « Tout celui qui récite le Chéma’, les démons/anges malfaisants s’écartent de lui. » 10. La Tsédaka Donner la Tsédaka sauve de la mort ! Page 46


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http://famillytorah.com/category/segoulot/ RETROUVEZ toutes les SEGOULOT SPECIAL PERIODE DU OMER http://famillytorah.com/?p=340 1- Boire l’eau de la pluie en Pess’ah et Chavouot peut vous guerir de toutes les maladies. 2- Suivant un conseil rapporté au nom du Baal Chem Tov, un homme en danger voulant bénéficier d’un salut miraculeux doit donner dix-huit pièces de monnaie destinées à l’achat de bougies pour l’élévation de l’âme de Rabbi Méïr Baal ha -Ness en disant à trois reprises : « Je fais ce don pour l’élévation de l’âme de Rabbi Méïr Baal ha-Ness. Dieu de Méïr, réponds-moi ! Eternel notre Dieu et Dieu de nos pères, de même que Tu as entendu la prière de Méïr, Ton serviteur, et Tu as opéré en sa faveur des miracles et des prodiges, agis de la sorte avec moi et avec tous les Enfants d’Israël qui ont besoin de miracles cachés et visibles. Amen ! » - VALABLE TOUTE L’ANNEE

SEGOULOT LAG BAOMER 1) Allumer 17 bougies qui correspondent à la valeur numérique du mot "Tov" ("bien"). De Lag Ba’omer jusqu’à Chavou’ot, il y a 17 jours propices, et il est bien de prier pour que ces jours soient remplis de lumière. Il est recommandé de prier en premier lieu pour une personne proche pour laquelle on souhaite qu’elle soit enceinte ou qu’elle se marie prochainement. 2) L’Admour de So’htchov dit que c’est le jour le plus propice pour demander à rencontrer son âme sœur, pour le mariage. Il est enseigné sur Rabbi Chimon Bar Yo’haï qu'on surnomme "Rachbi" qu’il "délivre les opprimés", et il n’y a pas plus opprimé qu’un homme ou une femme qui attend de trouver l’âme sœur. "Hiloula" signifie "mariage", et Rachbi luimême se maria le jour de Lag Ba’omer. Il est bien de demander au Maître du monde la réussite pour le mariage de nos enfants. 3) Il faut prier pour l’étude de la Torah. Le Pri Tsadik écrit que, chaque année, quand arrive le jour de Lag Ba’omer, l’homme peut mériter d’atteindre des niveaux spirituels élevés pour lui permettre de mieux comprendre les paroles de la Torah. 4) On priera pour avoir un bon logement. Il n’y a pas d’homme qui déménagea autant que Rachbi. Il habita à Yavné, puis il habita à Ocha, ensuite à Takoua, puis à Bné Brak, il se cacha dans des maisons d’études, et il se cacha aussi dans une grotte. Lorsque l’on prie pour un logement, on formulera la demande suivante : "Hachem, je souhaiterais une grande maison avec de multiples entrées, un parking, un jardin et une vue splendide sur le paysage". Hachem interroge Rachbi, et celui-ci lui répond : "Je sais ce que représente l’instabilité pour une personne qui doit déménager de maison en maison. Donne-lui une maison agréable." 5) C’est un jour idéal pour demander des enfants et une descendance nombreuse. La Ségoula consiste à acheter un arc et une flèche, comme il est écrit : "Comme des flèches dans les mains d’un vaillant guerrier, ainsi sont les enfants de la jeunesse." 6) Il existe une Ségoula très répandue dont les résultats sont miraculeux, mais qui n’en reste pas moins surprenante : il faut envoyer 18 rotel de boissons (1 rotel équivaut à 3 litres) à Méron et prendre sur soi que lorsque l’on sera exaucé, on enverra à nouveau 18 rotel. Cela représente une quantité de 54 litres de boissons (eau, jus d’orange...). On peut envoyer la somme correspondante ou bien les bouteilles qui seront distribuées à tous les participants à la Hiloula. 7) Très important : la subsistance. Rachbi est le Tsadik responsable de la Parnassa dans le ciel. La manne est descendue aux Bné Israël dans le désert pour la première fois à Lag Ba’omer. C’est par force conjuguée du mois d’Iyar et de Rabbi Chim’on bar Yo’haï. Que faut-il demander ? Que dans le peu qu’Hachem nous octroie, réside la bénédiction. Connaissez-vous peut-être cette situation où l’on ressort avec 500 Shekels de dépenses dans un grand magasin et avec une robe que l’on ne portera jamais de sa vie ? Et l’on ressort avec 200 Shekels au marché de Ramla, avec pleins de choses que l’on portera toute la vie. Parfois, dans le peu se cache une énorme bénédiction. Rachbi ne se nourrissait que de caroubes et d’eau, mais il est responsable de la Parnassa. 8) Lire le Téhilim 67 à 7 reprises. C’est le chapitre de la splendeur et du remerciement à Hachem. Ce chapitre exprime le plus grand remerciement à Hachem. 9) Il est interdit d’être triste le jour de Lag Ba’omer. Lag Ba’omer tombe toujours le même jour de la semaine que Pourim. C’est un jour de joie où tout est inversé. Le changement de la rigueur en miséricorde. 10) Prier pour une éducation correcte et équilibrée de nos enfants, afin d’être des parents qui sachent orienter et pas seulement dominer. Que nous puissions mériter toutes ces bénédictions par le mérite de notre maître, Rabbi Chim’on bar Yo’haï, et que son mérite nous protège. Amen.


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