Directeur : Borei Olam
SOMMAIRE :
Graphiste : Jonathan G.
HALA’HOT MOIS DE IYAR
Directeur commercial : Rephael G.
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LES 48 VOIES DE LA SAGESSE
Tel. : 050.229.65.22
Pages 6-7
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LES JARDINS DE RAV AROUSH Pages 8-14 ENFANTS Pages 15 IDEES CREATIVES Pages 16-19 QUESTIONS AUX RAV Pages 20-21 VIVRE SON TEMPS Pages 22-25 RABBANIM Pages 26-28 FEMME VAILLANTE - LACHON ARA SCIENCE ET TORAH Pages 30 CHEMOT ATSADIKIM - RECETTE HILLOULOT Pages 32-33
Avec le Soutien de : Rav Moshe Ben Moshe chlit’a, Rav Shalom Arush chlit’a, Rav Ron Chaya chlit’a, Rav Yaakov Mazouz chlit’a, Rav Acher Fitoussi chlit’a, Rav David Nacache chlit’a, Yeshiva Or Arachbi, Les Rabanim de Koupat Ha’ir . Et plein d’autres Gdoley aDor...
DOSSIER COVID 19 - MASHI’AH Pages 34-37 SEGOULOT Pages 38
DEDICASSE : A la réussite de ma femme, et de mes enfants que le créateur m’a donné ainsi qu’à l’élèvation de l’âme de mon père, la réussite de ma mère, ma soeur et mon frère et de toute ma famille en génèral. De la Réussite de mes maitres et de tous leurs élèves ainsi que toutes leurs familles. De tous mes amis et connaissances. Et en tout particulier à tout le peuple d’Israel que nous méritions tous de nous rapprocher de HaKadosh Barou’khou et de recevoir le Mashia’h Tsidkénou Amen.
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Introduction à la fête de Chavouot La fête de Chavouot est célébrée le 6 sivan soit 49 jours (7 semaines) après Pessa’h. « Chavou’a » en hébreu signifie « semaine« , Chavouot est donc la fête des semaines, comme il est écrit dans la Torah (Devarim 16, 9-10) : « tu compteras sept semaines… et tu célèbreras la fête de Chavou’ot… ». Nos sages s’interrogent car c’est la seule fête que la Torah fait dépendre d’un compte. C’est, répondent-ils, parce que les enfants d’Israel commencèrent à compter, dès la sortie d’Egypte, les jours les séparant du don de la Torah. C’est pourquoi ce compte fut fixé pour les générations suivantes.
La veillée de Chavouot
Le matin Chavou’ot
de
la
veillée
de
Si on est resté éveillé, nous avons l’habitude de réciter le matin après la veillée de Chavouot toutes les bénédictions du matin à l’exception de Netilath Yadayim du matin (pour les sefaradim). Concernant Acher Yatsar, on la récitera uniquement si on a été aux toilettes. On s’efforcera d’être « aussi fort qu’un lion » pour la téfila du matin c’est à dire de prier avec force et vigueur malgré la fatigue afin de ne perdre le mérite de cette veillée. Il faudra notamment ne pas somnoler et rester concentré pour la récitation du Chema et de la ‘Amida ainsi que pour la lecture des 10 commandements.
Nous avons la coutume de veiller la première nuit de Chavouot pour étudier la Torah. Une des raisons de cette veillée est que, lors du don de la Torah, Hachem dut « réveiller » les bné Israel par le tonnerre et les éclairs. Nous devons donc réparer ce fait en étudiant la Torah toute la nuit.
Un repas lacté pour Chavouot
Il faut éviter toute conversation inutile ou qui ne porte pas sur des sujets de Torah pendant la nuit de Chavou’ot et ne pas gaspiller ces heures précieuses a des futilités. Rester assis sans rien faire équivaut a dormir.
On peut trouver une autre raison à cette coutume : après avoir reçu la Torah au Mont Sinaï, les bné Israël ne trouvèrent pas de viandes conformes aux lois concernant la cacherisation de la viande qu’ils venaient de recevoir. Ils consommèrent donc un repas lacté le temps de préparer de la viande cachère.
Les femmes ne sont pas concernées pas la veillée.
Veillée de Chavouot : Étude ou Tikoun ? Si on veut agir au mieux, il est préférable de tenir compte de l’opinion des kabbalistes et, la nuit de Chavouot, étudier en groupe le « tikoun« , imprimé dans les livres de fêtes, plutôt que d’étudier la Guémara et les décisionnaires. Mais celui qui éprouve le désire d’étudier la Guémara et les décisionnaires a sur quoi se fonder. En revanche, lorsque la plus grand partie de la communauté lit le tikoun, un particulier ne doit pas s’en séparer pour étudier. Qu’est ce que le Tikoun de la nuit de Chavouot (Littéralement : Réparation de la nuit de Chavouot) : Instauré par le Ari zal, c’est un recueil des versets de la Torah, du Midrach, du Zohar et des Tehilim, qui permet de réparer la faute des Bné Israel. Page 4
Nous avons l’habitude de consommer le premier jour de Chavouot un repas à base de lait (et de miel) car la Torah est comparée au lait et au miel (Chir HaChirim 4, 11).
Afin de perpétuer cette coutume tout en respectant la halakha de « se réjouir pendant la fête » (qui passe par la consommation de viande et de vin), nous avons l’habitude de manger des aliments lactés d’abord, puis, après s’être nettoyé les mains et rincé la bouche, de consommer un repas à base de viande.
Étudier le jour de Chavouot On fera son maximum pour étudier la Torah le jour de Chavouot. On peut étudier le Sefer Hamitsvot du Rambam (ouvrage référençant et expliquant toutes les mitsvot positives et négatives). Il est bon également de lire les Tehilim car le roi David est décédé à Chavouot. On lira également la Meguilat Ruth.
Chavou’ot qui tombe motsé Chabbat Chavou’ot 5780 aura lieu Jeudi 28 Mai 2020 (+ pour les gens résidant en dehors d’Israel Vendredi 29 Mai)
Briout et Na’hat pour Tsipora Yardena bat Ra’hel
Dans le cas où Chavou’ot tombe motsé Chabbat (dimanche et lundi), comme cette année, le premier jour de Yom Tov commençant dès la fin de Chabbat, il y a des règles particulières à appliquer.
Allumage des nerot de Yom Tov
Introduction
Le kiddouch de Yom Tov
La fête de Chavou’ot est célébrée 7 semaines après Pessa’h. Afin que les 7 semaines soient complètes, il est nécessaire d’attendre la fin du 49e jour, soit cette année la sortie de Chabbat, pour « rentrer » dans la fête de Chavou’ot.
Nous exprimons la sainteté d’un jour de Chabbat ou de Yom Tov par le Kiddouch. Quand Chabbat et Yom Tov se succèdent, il faut attendre que le premier se termine pour rentrer dans le deuxième. Une des raisons est que la havdala (avec uniquement la berakha sur la flamme dans notre cas) qui sépare les 2 jours et qui sera faite cette année dans le Kiddoush de Yom Tov, ne pourra être faite qu’après la fin de Chabbat.
Il est nécessaire de comprendre ce principe pour pouvoir bien appréhender les règles que nous allons voir.
Préparation des repas Lors de Chabbat ou de Yom Tov, il est interdit de préparer quoi que ce soit pour le ou les jours suivants. Par exemple, il est interdit de commencer à préparer à manger pendant Chabbat pour après Chabbat.
Samedi soir, les femmes devront attendre, de façon certaine, la sortie de Chabbat pour pouvoir allumer les bougies de Yom Tov.
C’est pourquoi, il faudra attendre la fin de Chabbat pour pouvoir faire le Kiddoush du premier jour de Chavou’ot. Le Kiddoush du 2e jour de Chavou’ot soit dimanche soir (pour ceux qui ne résident pas en Israel) peut être fait plus tôt. Il faudra se renseigner auprès de son Rabbin.
Dans le cas où Chavou’ot commence samedi soir après Chabbat, il est interdit de préparer le repas du soir de Yom Tov (samedi soir) pendant Chabbat ou de préparer la nourriture du 2e jour de Yom Tov (lundi) pendant le 1er (Dimanche). Il faudra donc tout préparer avant l’entrée de Chabbat ou alors cuisiner (dans les conditions permises) samedi soir après chabbat pour le 1er jour de Yom Tov et à partir de dimanche soir pour le 2e jour de Yom Tov.
Pas de Erouv Tavchilin possible Lorsque Chabbat tombe après Yom Tov, nous pouvons faire un erouv tavchilin afin de terminer la préparation des repas de Chabbat pendant Yom Tov (où il est permis de cuisinier et de cuire). En revanche, lorsque Chabbat précède Yom Tov, il est impossible de cuisinier pendant Chabbat. Le principe de erouv tavchilin n’existe donc pas dans ce cas. Il n’y aura donc pas de erouv tavchilin lorsque Chavou’ot tombe motsé chabbat.
Cuire pendant Chavou’ot Pour pouvoir cuire pendant Yom Tov, nous pouvons allumer le feu à partir d’une flamme existante. Lorsque Yom Tov tombe juste après Chabbat, il faudra penser à allumer une veilleuse depuis l’entrée de Chabbat car il est interdit d’allumer une nouvelle flamme pendant Yom Tov.
Kol Ayechouot pour Reouven Moché Bouguid, Noa Batia, Yael Tirtsa, Nathan Avraham Israel bnei Tsipora
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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg
48 Voies #20 : L’art de communiquer La vie moderne qui met l'homme en perpétuel mouvement laisse peu de place à la communication entre les êtres. C'est à se demander s'il y a encore quelqu'un pour nous écouter. _____________________________________ Qui aujourd'hui a le temps de parler ? Le travail, les courses, les transports. Notre temps de parole est de plus en plus réduit, alors que nous avons tant de choses à dire, et tant besoin d'être compris. Mais y a-t-il seulement quelqu'un pour nous prêter l'oreille ? Bémiout si'ha, limiter la conversation, est un conseil de la Torah pour bien utiliser ce moyen de communication. La conversation est l'outil dont nous disposons pour entrer en contact avec l'autre. Le défaut de cet outil s'appelle solitude. Construire des relations Bien souvent nos relations amicales se limitent à des bavardages autour de la mode, des couches culottes ou du football. Et pourtant ! Nous aurions tant besoin de confier à un ami nos réflexions les plus profondes. Au sein de la famille même, règne cette superficialité relationnelle. La salle de séjour d'autrefois était un lieu où l'on s'asseyait l'un en face, aujourd'hui tout s'organise autour du téléviseur. Ouais but ! Glapit votre fils ou votre mari entre deux bouchées de purée. Quelle conversation familiale peut rivaliser avec le blabla factice des écrans de toutes sortes ? On est ensemble mais chacun dans son coin. Ce n'est pourtant pas pour regarder la télé qu'on a besoin des autres, mais pour communiquer. Sans communication c'est l'asphyxie, l'enfermement dans sa propre tête, la solitude sous son propre toit. Alors, il est urgent de trouver du temps pour échanger avec votre conjoint, vos enfants, vos amis. La Torah enseigne que D.ieu a fait l'homme " créature parlante " (cf. Targoum d'Onkelos-Bérechit 2-7). C'est donc fondamentalement cette parole qui distingue l'homme des autres espèces vivantes. Elle lui permet de sortir de soi pour aller vers les autres. Le langage est le véhicule de toute pensée et les mots sortis du coeur atteignent le coeur. La conversation est le moyen de se relier aux autres et d'élargir notre horizon. Elle est également l'occasion d'entendre des paroles qui auront sur nous un fort impact et nous remettront parfois en question. Sans elle, pas de vie émotionnelle possible. La conversation est un accès au monde réel, par opposition au monde fictif que nous proposent nos écrans de télévision, et qui ne nous permettra jamais de construire le moindre lien. Pratiquer Si parler est une faculté innée, communiquer est un art qui s'apprend et se pratique. Commencez par changer votre façon d'être. Exemple : Vous êtes dans l'avion et à part éplucher les magazines et visionner le navet qu'on projette sur l'écran vous ne voyez rien à faire. Eh bien ! Engagez la conversation avec votre voisin. Allons, du courage ! Dites bonjour au monsieur ou à la dame et posez quelques questions inoffensives du type Vous habitez où ? Vous vous appelez comment ? Bref, des présentations simples et courtoises. Cela ne vient pas ? Normal ! Vous avez peur de la suite. Pourtant qu'est-ce que vous craignez ? Qu'il ou elle se lève tout à coup et se mette à brailler que vous êtes un raseur ? Trop dommage de rester sur la réserve tout le temps du vol pour découvrir par quelques mots échangés
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au moment de l'atterrissage que l'on était assis à côté de quelqu'un de génial. N'ayez pas peur de vous faire rembarrer ou de dire des platitudes. Vous n'en mourrez pas et cela vous fera de l'entraînement. L'art de converser se cultive. Ne pas confondre discussion et conversation La discussion est l'examen du pour et du contre d'un sujet donné, la confrontation d'arguments et d'opinions. La conversation (du latin conversatio : fréquentation) est en fait ce qui nous amène à la découverte, à la connaissance de l'autre. Contrairement à ce que beaucoup croient, le but d'une conversation n'est pas de se faire valoir, mais d'apprendre d'autrui. Aussi, quand vous engagerez la conversation avec le passager de droite, laissez tomber vos succès personnels et vos hauts faits professionnels. C'est une conversation qu'il appréciera, pas un descriptif. L'intérêt d'une conversation est de créer un lien et de découvrir ce qu'il y a en l'autre : ses idées, ses expériences, ce qu'il ressent. Comment il conçoit la vie, l'amour. A la différence de la discussion qui implique une distanciation, la conversation met en jeu notre rapport particulier avec le sujet. Exemple de discussion : " Le rôle du chef de l'état dans l'économie. " Exemple de conversation : " Les conséquences de la situation économique sur ma situation personnelle. " Essayez toujours de ramener le sujet à votre niveau. Demandez aux autres comment ils gèrent leurs problèmes. De même qu'à la fin de la journée, demandez à votre époux ou épouse " Comment ça s'est passé aujourd'hui ? Pas de problèmes ? Tout s'est bien passé ? " Si l'autre a du mal à s'exprimer, mettez-le en confiance en lui parlant de vos propres expériences et de vos idées. Gardez-vous de faire monsieur ou madame " je sais tout " Ayez un discours du genre : " Je ne sais pas ce que tu en penses, mais pour moi… Moi, j'ai résolu la chose comme ceci… J'aimerais savoir comment toi, tu as géré ce problème ? Etc. … " Par cette forme d'invitation, vous provoquerez des réponses. Le monde merveilleux de l'âme humaine De quelle façon rendre une conversation passionnante ? Par l'intérêt que l'on porte aux choses et aux êtres. Si vous êtes curieux de la vie et des autres, votre conversation ne peut être qu'agréable et intéressante, car on est naturellement attiré et sécurisé par celui qui nous manifeste de l'intérêt. Si l'intérêt n'est pas votre fort, remettez-vous en question. Ce n'est souvent que pure indifférence du genre je me fiche complètement de celui-là. Pour éprouver de l'intérêt, pensez au monde fabuleux que porte en lui chaque être, créé à l'image divine. Personne n'est parfait, mais chacun est unique et sacré. Une personne est en soi un univers de pensées, d'expériences et de sagesse. Ne vous fiez jamais à la première impression. Certaines personnes ne révèlent pas immédiatement leur côté fascinant. Pour découvrir l'être merveilleux dissimulé derrière une apparence, posez des questions à la manière d'un journaliste qui tient un bon sujet. Interroger l'autre c'est l'aider à se connaître lui-même, ce qui est parfois un travail douloureux. Une question telle que : " Comment voyez-vous la vie ? " est le genre de
Kol Ayechouot & Protection contre le Mach’kite pour Yehoudit bat Miriam son mari et ses enfants Salomé et son mari et Eliran Amen
Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg questions qui vous pousse à chercher au fond de vous-même, à aller à votre propre découverte. Ces interrogations auxquelles vous aimeriez répondre vous-même, proposez-les à d'autres. Devant des choix importants de la vie comme le mariage, le travail, la spiritualité, demandez autour de vous : " Comment toi tu as fait dans telle ou telle situation ? Quels sont les avantages, les inconvénients ? Comment as-tu fait pour surmonter tes inquiétudes ? Qu'est-ce que tu en as retiré ? Quelles sont les autres possibilités ? En vous montrant intéressé par l'autre, vous l'amenez à parler et à se découvrir. La conversation est un merveilleux moyen d'explorer la vie. Comment tu t'appelles ? Une des meilleures entrées en matière pour faire connaissance avec quelqu'un est de lui demander son nom. Le nom est un élément intrinsèque de l'identité humaine. En utilisant ce nom, vous établissez une relation et manifestez un intérêt pour la personne. D'ailleurs on ne peut communiquer avec une personne à qui l'on est indifférent. Un être humain ne devient réel que lorsque l'on sait le nommer. Avez-vous remarqué comme on est mal à l'aise face à une personne dont on a oublié le nom ? On a comme l'impression de parler à un être sans visage, et le courant ne passe pas. Si vous avez tendance à oublier les noms, soyez plus attentif au moment des présentations et répétez-vous le nom peu après. Etre bon auditeur Au sujet des rapports humains la Torah nous enseigne : " Ne laisse pas ton coeur se durcir ni ta main se fermer. " (Devarim 15-17). La main évoque la générosité matérielle tandis que le coeur est la générosité affective. Un bon ami est celui qui a toujours une oreille attentive. Ne sous-estimez jamais l'importance de l'écoute. L'attention aux des problèmes de l'autre est souvent supérieure à l'aide matérielle. N'interrompez jamais votre interlocuteur et ne cherchez pas à anticiper la suite d'une phrase pour mieux introduire votre point de vue. Si vous désapprouvez une idée, ne bondissez pas pour la contredire. Mordez-vous la langue et écoutez jusqu'au bout. Une réplique cassante risque de braquer l'interlocuteur ou de lui faire mettre fin à la conversation. Restez calme et attentif. Demandez de préciser. Faites vraiment l'effort de comprendre, vous instaurerez ainsi un sentiment de confiance qui vous permettra d'exposer ensuite votre point de vue. Ne vous querellez pas et fuyez la critique et l'affrontement. Ne recherchez que le débat d'idées. Envoyez régulièrement des signaux de bonne compréhension pour montrer votre intérêt. Le contact visuel les hochements de tête aident également. Lancez de temps en temps un " Oui, effectivement " ou un " Non, incroyable ! " C'est avec de petits mots qu'on fabrique de grands liens. Le poids des mots Parfois on s'ennuie, alors on passe un coup de fil. Pourtant la conversation ne devrait en aucun cas être un moyen de fuir la réalité. Cela n'est que perte de temps et d'énergie, et une fois le téléphone raccroché on se sent encore plus vide. Les discussions sans intérêt embrument le cerveau alors que la parole bien contrôlée donne la maîtrise de son esprit. Faites en sorte que chaque mot compte. Les mots sont comme des bijoux précieux dont on se pare avec précaution. Parlez utilement et clairement. Réfléchissez
avant d'ouvrir la bouche. Prenez soin d'exprimer correctement votre pensée et dans les termes adaptés. Ciblez bien vos mots pour ne pas vous laisser emporter et avoir à vous rattraper in extremis. On dit souvent que les gens petits parlent des gens, que les gens moyens parlent des choses et que les gens grands parlent des idées. Cela est vrai. Notre discours dit ce que l'on est. Ne parlez pas inutilement. Demandez-vous toujours : " Cette conversation est-elle utile ? Est-ce que j'apprends quelque chose ? Est-ce que je grandis ? Est-ce que cela me permet de construire une relation ? " Si à ces questions la réponse est non, c'est que votre conversation n'a aucune finalité. Il existe dans le judaïsme une pratique fort ancienne appelée taanit dibour, le jeûne de la parole. Lorsqu'une personne considère qu'elle parle trop, elle décide de s'abstenir de parler pendant une journée, hormis pour ce qui touche à son étude de la Torah. Dans une synagogue également la règle est de ne pas parler de sujets extérieurs à la Torah. Expérimentez la chose pendant une heure. C'est un très bon exercice de maîtrise de soi qui permet de se recentrer sur soi-même. Et n'ayez pas peur d'avoir l'air bizarre, on croira que vous avez une extinction de voix. Eviter les propos négatifs La Torah nous enseigne que c'est au moyen de la parole que D.ieu a créé le monde : " Et D.ieu dit : Que la lumière soit. " Pour nous aussi, la parole est un outil de création, au moyen duquel nous agissons sur le monde. Une parole élogieuse par exemple peut encourager ou rendre confiance. Donner de l'importance à quelqu'un c'est une manière de lui dire " Ton existence est nécessaire. " C'est un moyen de donner du sens et de la valeur à la vie. En revanche, on sait combien les mots peuvent détruire. Des paroles telles que : " Tu es bon à rien " anéantissent l'estime de soi. Non, les paroles ne s'envolent pas. Ne prononcez jamais de paroles négatives ou de moqueries, même justifiées, à l'encontre d'une personne. Vous est-il arrivé d'entendre des ragots ou des blagues douteuses sur tel ou telle ? Soyez vigilant, et quand vous remarquez que la conversation prend un tour désagréable, redressez la barre en douceur. Si c'est sans effet, faites une sortie habile sans offenser personne, mais ne vous laissez pas contaminer par la médisance qui détruit les amitiés, les familles et jusqu'aux communautés. " La vie et la mort dépendent de la langue. " disait le roi Salomon (Proverbes 18-21). L'art de bien communiquer, un chemin vers la sagesse Soyez passionné par les êtres et vous serez excellent en conversation. Parlez à vos collègues, à vos voisins, à des inconnus. Tous les êtres humains portent en eux de la sagesse. Profitez-en. Les discours négatifs font de vous un être négatif. Utilisez la parole avec sagesse. C'est un des plus grands dons qui nous ait été fait. Conversation mais pas confrontation. La conversation est un instrument de création. Elle vous sort de l'isolement, construit des liens et élargit votre univers. La satisfaction de nos désirs dépend de notre manière de les exprimer à l'autre.
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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch
Un bon couple fait bien ses devoirs ! Quand on s’investit, on réussit. Et s’investir c’est aussi… faire ses devoirs ! Le Rav Chalom Arouch nous explique pourquoi les devoirs font partie intégrante du couple et de la paix dans le foyer (chalom bayt). Alors prenez note. A l’ère des IPhones et des tablettes, où toute l’information qu’on recherche est à portée de clic sur Google ou n’importe quel autre moteur de recherche informatisé, l’expression « faire ses devoirs » sonne comme appartenant à l’ancienne génération, et c’est sans parler de la question de savoir est-ce qu’ils sont vraiment nécessaires ou inutiles. Dans tous les cas, il y a un domaine dans lequel les devoirs sont nécessaires et essentiels, pas de contestation possible là-dessus si on veut réussir et récolter les fruits de cette réussite. Oui, je parle du couple, de la vie de famille et de la paix dans le foyer. Un bon couple, comme un bon élève qui veut réussir dans les études, sait qu’il doit s’investir. Pas seulement pour réussir aux examens, mais pour réussir à intégrer les enseignements écrits, ce qu’on appelle la théorie. Cela commence par une bonne préparation et par l’étude des points importants qui transforment toute maison en paradis sur terre. Ensuite, il y a le côté pratique (toujours soutenu par la théorie) qui accompagne le couple au fil des années. Prenez donc note de cette formule testée et approuvée pour réussir dans le chalom bayt : un bon couple doit faire ses devoirs ! Le chalom bayt est une Torah à lui tout seul et il y a énormément à apprendre. Voici quelques points qui pourront vous servir de repères et à partir desquels vous continuerez à grandir ensemble, à faire fleurir votre couple et à projeter beaucoup de bien sur vos enfants et ceux qui vous entourent. La reconnaissance Une des choses les plus importantes est que les conjoints se remercient l’un l’autre, parce qu’ils sont conscients que rien ne va de soi, qu’il n’y a pas de « je mérite » ou de « cela me revient » possible. Mais quelle est la limite de cette importante valeur qui n’est autre que le pilier de la maison et la base du lien entre l’homme et son Créateur ? Voici l’explication. Dans le livre de Chémot (l’Exode), D.ieu dit à Moïse d’ordonner à Aaron de frapper à terre, un coup qui fût le début de la fameuse plaie des poux. Et la question se pose de savoir pourquoi Moïse n’a-t-il pas frappé la terre lui-même ? Rachi dit : « Moïse n’avait pas intérêt à frapper la terre, car après qu’il ait tué l’égyptien, il l’avait enfoui dans la terre et celle-ci l’avait protégé. C’est donc Aaron qui la frappa ». De là on apprend à quel point on peut être reconnaissant, puisque la terre n’a certainement pas aidé Moïse par choix : qu’on puisse y enterrer des Page 8
choses est sa nature, elle l’aurait aidé de toute façon. De plus, cela s’est passé soixante ans avant les célèbres plaies d’Egypte, et malgré tout, Hachem n’a pas voulu que Moïse frappe la terre, même s’il n’y avait là qu’une poignée de sable. Mais aussi surprenant que ce soit, on doit être reconnaissant même envers la poussière du monde. Si l’on doit être reconnaissant envers le monde minéral, c’est qu’on doit l’être encore plus envers une personne qui a des sentiments, et encore plus entre conjoints, puisque chacun fait chaque jour, à chaque instant, beaucoup de bonnes choses pour l’autre, et il ne convient donc pas de peiner ou d’être ingrat envers l’autre. « Celui qui est ingrat envers son prochain finira par l’être envers le Créateur. » Pour que l’homme en arrive à remercier le Créateur, il se doit tout d’abord de remercier l’intermédiaire par lequel le Créateur lui fait du bien. S’il n’est pas reconnaissant envers cet intermédiaire, même un objet inanimé, et surtout une personne aimée et aimante, il tombera pour sûr dans l’ingratitude envers le Créateur. Les devoirs, ce n’est pas seulement la devise de cet article, c’est aussi le sujet d’un paragraphe entier. On doit s’exercer dans toutes les choses et actions qui sont liéesà la paix du foyer. La reconnaissance, la bonté, l’aide qu’on porte à l’autre etc. Plus on pratique ces nobles vertus - se dire merci, s’aider et se soutenir, comprendre et écouter, bref, plus on fait ses devoirs- plus on voit de résultats ! Prenez un cahier et écrivez-y toutes les bonnes choses que votre conjoint/e fait pour vous. Je suis convaincu qu’après une ou deux minutes, après que vous ayez pris conscience d’une goutte d’eau dans un océan de bontés, vous ne voudrez plus vous arrêter de dire merci et, plus encore, vous apprécierez plus la personne qui partage votre vie. C’est une belle habitude à prendre, qui convient également au lien qu’on entretient avec le Créateur ou avec les gens qui nous entourent – nos proches, nos amis, nos collègues au travail. Car personne, vraiment personne ne vous doit rien, et tout ce que vous avez le mérite d’avoir est une grande bonté qu’Hachem vous fait, même si cela vous arrive par un intermédiaire. S’éduquer à sourire Vous avez l’obligation de vous éduquer à sourire ! Le sourire, c’est quelque chose de revigorant. Ça fait du bien au coeur. Une personne qui te sourit t’éclaire. Tu te sens plus sûr et plus tranquille face à un visage souriant que face à un visage coléreux et un
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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch
froncement de sourcils. Un sourire vaut plus que mille mots. Ne cessez pas de vous sourire l’un à l’autre ! L’importance de la paix Un des éléments sur lesquels on juge les couples est leur position par rapport à la paix. Il ne s’agit pas de voir s’ils sont souriants et sympathiques avec les gens qui les entourent, mais à la maison, car c’est là que résident l’épreuve et le travail réels sur chaque mitsva (commandement) entre l’homme et son prochain. C’est le noyau de la mitsva « tu aimeras ton prochain comme toi-même » : l’amour du prochain, juger positivement, ressentir l’autre, comprendre, écouter, réjouir, ne pas faire de remarque, ne pas humilier, savoir se taire, laisser couler et pardonner. Par conséquent, seule la personne qui travaille et s’efforce à acquérir le chalom (la paix) dans son foyer peut mériter de jouir de ce « récipient » qu’on appelle la paix, et qui conserve toutes les bénédictions. L’amour L’une des 613 mitsvotes (commandements) est « tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Les commentaires ont précisé : ce que tu détestes, ne le fais pas à ton prochain. Rabbi Akiva dit, quant à lui : « tu aimeras ton prochain comme toi-même, c’est une grande règle de la Torah ! » C’est à dire que cette mitsva inclut toutes les autres mitsvotes entre l’homme et son prochain. Et tout comme chaque personne veut être aimée et respectée, qu’on lui fasse du bien et
qu’on ne la haïsse pas, de la même manière, elle doit en faire autant avec les autres. Selon nos sages, de mémoire bénie, le mot amour veut dire donner à l’autre le maximum, et se retenir de toute chose mauvaise envers lui, aussi minime soit-elle. D’autant plus quand il s’agit d’amour entre conjoints, qui doivent vraiment s’aimer l’un l’autre comme ils s’aiment eux-mêmes. Il n’y a pas de raccourci ! Il faut savoir qu’il n’existe pas de raccourci pour réussir dans ces différents domaines – ceux évoqués plus haut et ceux que vous découvrirez en faisant vos devoirs et en travaillant sur le chalom bayt. Il faut s’investir dans l’étude, intégrer et mettre en pratique. Ne cherchez pas la facilité, ne croyez pas que quelqu’un va faire le travail pour vous. C’est votre travail, aussi bien l’étude que la prière et le travail sur les traits de caractère. Et même si vous suivez une formation par une personne spécialisée dans ce domaine, l’essentiel du travail est celui du couple. C’est une suffisamment bonne raison pour retrousser ses manches et se mettre à s’occuper de cet élément sur lequel repose le meilleur des mondes : le chalom bayt. Evidemment, il y a encore énormément de choses à écrire, mais à ce stade, je recommande fortement à chaque couple de lire les livres qui vous changeront la vie, comme cela a été le cas pour des milliers de couples à travers le monde : pour les hommes, Le jardin de la paix, pour les femmes, La sagesse féminine. Bonne chance !
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Le Jardin de l’éducation d’après Rav Shalom Arouch
Un bon couple fait bien ses devoirs ! Je vais vous raconter une histoire sur une famille qui avait deux fils très opposés. Ce n'est qu'une histoire, mais elle représente quelque chose que vous pourriez éprouver dans votre propre vie ou avec vos propres enfants. Cette histoire va répondre à deux questions que tout le monde se pose: d'abord, qu’est-ce qui manque à une personne qui ne réussit pas ? Deuxièmement, qu'est-ce que le succès ? Voici l'histoire : Une famille avait deux fils très différents ; l'un était intelligent et bien élevé, un élève droit, qui faisait la joie de ses rabbins et de ses professeurs. A quinze ans, il avait déjà terminé une douzaine de traités de Guemara en profondeur et il n'était pas non plus insensible à ses études séculaires. Il aimait les sciences et les mathématiques, apparemment sur la voie de la réussite. Ses parents adoraient ce fils, que nous appellerons Avi. À la maison, il n'était pas moins bon, il débarrassait toujours la table ou allait jeter la poubelle sans qu’on ait besoin de lui demander quoi que ce soit. Le frère aîné, Kevin, c’était une autre histoire. A seize ans et demi, il avait déjà volé deux voitures et se trouvait en probation juvénile. Il avait migré d'école en école jusqu'à abandonner complètement les enseignants, les rabbins et les salles de classe. Il était maintenant complètement en dehors de la voie du judaïsme, menant la vie d'un chat égaré avec d'autres enfants comme lui dans les rues de Brooklyn. Il savait lire l'anglais et l'hébreu, mais il pouvait à peine épeler son nom dans l'une ou l'autre langue. Mais, contrairement à son frère, Kevin était fort physiquement, il avait des muscles d’acier. Les gens avaient peur de lui, même si, au fond, il était sensible et toujours prêt à venir au secours d'un enfant intimidé ou d’une personne âgée dans le besoin. Les parents réprimandaient constamment Kevin : « Pourquoi ne peux-tu pas être comme ton frère, pourquoi nous donner tant de douleur, pourquoi te promener dans les rues tard dans la nuit, tu es la honte de la famille ! Bon à rien ! Tu n'as pas idée de la punition qui t’attend dans le monde futur...» Pas étonnant que Kevin méprisait son frère. Avi, le « juste » et la prunelle des yeux de tous, aimait bien être le protégé de maman et papa. Kevin détestait être comparé à son frère et entendre combien Avi était merveilleux et combien lui, était nul. Page 10
À ce stade, je vais interrompre l'histoire. Les parents ont tout faux. Demandons maintenant à Hachem ce qu'il pense d'Avi et Kevin, et du favoritisme des parents. Hachem dirait aux parents de Kevin : « Avi est un bon garçon parce que je lui ai donné un mauvais penchant faible. Avi ne fait face à aucune résistance quand il met ses Téfilin, qu’il ouvre une Guemara ou met la table du Chabat. Il a une correction sprirituelle très mineure à faire, et puisque je ne veux pas qu'il détériore tout le bien qu'il a déjà atteint dans ses incarnations précédentes, il jouit d’une protection spéciale contre le péché... » « Kevin, d'autre part, a une grosse correction à faire, il a donc un énorme penchant au mal, sa vie ne sera jamais facile et il aura toujours à lutter contre la tentation toute sa vie. Chaque minuscule mitsva que Kevin fait dans ce monde, comme aider une personne âgée avec un déambulateur à traverser la rue en toute sécurité, illumine les Cieux plus que les mitsvotes de Rabbi Akiva et de ses contemporains. Une fois que Kevin canalisera ses énergies vers la techouva, il fera des choses énormes. Il n'est donc pas gratifiant pour moi si vous que vous louiez et choyiez Avi sans encourager Kevin, même s’il appuye sur l’interrupteur de sa chambre le Chabat. Patience – couvrez-le juste d’amour et ne vous inquiétez pas de ce que les autres disent. Potentielement, il peux vous donner dix fois la joie et la gratification que vous obtenez de Avi. » Et voici ce qu’Hachem dirait à Kevin : « Kevin, mon fils bienaimé, tu as cent fois la force et le potentiel de ton frère. Regarde ce que tu fais dans les rues - tous les autres garçons te regardent : tu es courageux et bon, ne croispas une seconde que je ne vois pas toutes les bonnes choses que tu fais pour les gens - discrètement, sans fanfares ni certificats de récompense. Tu es un visionnaire, mon fils, et un leader né. Utilise tes forces pour construire plutôt que pour détruire. Je serai toujours avec toi. » C'était la première fois que Kevin entendait quelque chose de bon sur lui-même. Il écouta Hachem. Il alla travailler pour un entrepreneur en bâtiment; en un rien de temps, il avait acquis toute une gamme de compétences de construction. Peu de temps après, il est devenu indépendant et a connu un gros succès. Il est devenu l'entrepreneur qui a lancé des projets de logements de haute qualité et à bas prix pour des familles de Torah... Avi aussi réussissait, mais dans la Cour Céleste, toute son étude de Guemara au Kollel, qu’il faisait presque sans l’interférence de son mauvais penchant, ne pouvait
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pas être comparée aux accomplissements de Kevin, gagnés au prix d'une guerre sans fin avec l’adversaire le plus puissant qui soit, un penchant au mal digne de celui de Caïn. Comment puis-je savoir ce qu’Hachem dirait à Kevin ? C'est exactement ce qu'il a dit à Caïn, le « mauvais garçon ». Caïn avait un mauvais penchant qui pouvait tuer cinquante ouvriers forcenés. Abel était un bon garçon avec un mauvais penchant minuscule. Si Caïn avait écouté Hachem, nous ne pouvons pas imaginer les hauteurs qu'il aurait atteintes. Mais il a utilisé son pouvoir pour détruire son frère plutôt que de faire la volonté d’Hachem. Maintenant, à la lumière de notre histoire, répondons à nos questions. Pourquoi une personne ne réussit-elle pas ? C'est parce qu'elle se mesure contre ce que le monde appelle le succès. Si elle n'est pas aussi riche que Rothschild, elle se considère comme nulle. Si elle n'est pas aussi brillante qu’Einstein ou aussi pieuse et savante que le H’azone Ich, elle se décourage et se considère comme bonne à rien. Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité.
La réussite n'est pas ce que la société pense de vous ! La réussite est le fait d’être heureux de votre lot dans la vie. Hachem ne regarde pas les résultats de ce que vous faites, parce que les résultats dépendent de lui ! Hachem regarde vos efforts - vos prières, votre désir, votre volonté. C'est ce qui compte ! Si toute réalisation n’est pas liée à la emouna, ce n'est pas une réussite. Nous vivons dans une génération difficile, à tel point que les saints Amoraim Ula et Raba ont dit qu'ils ne voulaient pas vivre dans la génération qui rapproche le Messie. Rabbi Nah’man nous enseigne que le plus petit accomplissement spirituel dans cette génération pleine de défis dépasse les magnifiques réalisations de nos anciens sages À partir de cet instant, ne soyez pas dur avec vous même si vous n'êtes pas une réussite aux yeux de la société, et encore moins avec vos enfants. Parlez-leur comme Hachem le ferait. Encouragez-les et enseignez -leur la emouna, car apprendre la Emouna est notre tâche principale sur la terre. Qu’Hachem vous aide à réussir, Amen !
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Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch Tout peut changé Chaque minute est importante Le malade doit profiter de son état pour examiner ses actions. Certains malades sont allongés de longues heures dans les hôpitaux ou chez eux, sans rien faire. Ils doivent savoir que telle est la volonté divine et qu’ils doivent exploiter le temps libre qui leur est accordé pour faire leur examen de conscience, car ils ne sont pas préoccupés des affaires de la vie. De plus, la maladie affaiblit les appétits et le malade peut alors méditer sur sa vie d’une façon objective. Le phénomène qui consiste à placer un appareil de télévision devant le malade est déplorable ! On détourne ainsi sa pensée et on ne lui laisse pas accomplir son devoir : le repentir, la prière et l’examen de conscience. La réussite Le malade qui se conduit selon les règles de la foi, reçoit une bonne note dans les Cieux, ainsi que dans ce monde-ci. Il se repent de certaines fautes qui se révèlent à lui grâce à sa maladie, se renforce et mérite de connaître davantage HaChem. Il recouvre ainsi rapidement sa santé et s’élève spirituellement. Il acquiert le bien dans ce monde et dans le monde futur. En revanche, celui dont la foi est déficiente, tombe dans l’angoisse, la mélancolie et le désespoir, il a de mauvaises pensées à l’égard d’HaChem, comme par exemple : Pourquoi cela m’arrive-t-il ? Qu’ai-je fait ? Etc. Un tel homme ne mérite pas de tirer le moindre bénéfice de sa maladie ; ses souffrances sont trop grandes pour être supportées et il est certain qu’il accordera toute sa confiance aux médecins et à leurs prescriptions. Il peut être très déçu, qu’HaChem le prenne en pitié. L’homme doit savoir que lorsqu’il surmonte l’épreuve de la foi, il fait plaisir à HaChem béni soit-Il, car c’est pour la foi qu’Il créa le monde. Ainsi, cet homme réalise sa mission et justifie sa venue dans le monde. Un tel malade mérite donc une guérison complète et facile, ainsi qu’une bonne mention à l’épreuve de la foi. La santé de l’âme Il est écrit (Likouté Maaran, 173) : L’âme et la foi possèdent la même caractéristique. Il en résulte que la perfection et la santé de l’âme dépendent de la perfection de la foi de l’homme. De là on comprend que tout problème de l’esprit est en réalité un problème de foi. Toute confusion dans l’âme est une confusion dans la foi. Toute dégénérescence de l’âme est une dégénérescence de la foi. Toute faiblesse mentale est une faiblesse dans la foi. De même, les différentes catégories de maladies de l’âme, les anxiétés, les angoisses, le sentiment de persécution, le dédoublement de la personnalité, la dépression, etc., ont toutes leur origine dans le manque de foi. Lorsqu’un malade mental apprend à croire et prie pour vivre selon la foi, il guérit de sa maladie. Plus il a le mérite de corriger sa foi et plus il méritera de corriger son âme, car la foi et l’âme sont une seule et même chose, comme nous l’avons dit auparavant. Même lorsqu’il est considéré par les autres comme étant ‘normal’, tout homme a des problèmes spirituels : tristesse, anxiétés, angoisses, frustrations, ennui, relâchement, changements d’humeurs, inquiétudes, nervosité, colère, etc. L’homme qui travaille sur la foi peut se guérir définitivement de
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tous ces problèmes spirituels. Nombreux sont ceux qui souffrent d’angoisses : ils ont peur des gens, du fisc, des accidents de la route, des attentats, etc. Certains s’effraient de la moindre douleur ressentie et s’imaginent déjà souffrir d’une maladie incurable. Le manque de foi est la racine de toutes ces peurs, en particulier le manque de foi que tout est pour le bien. L’homme qui possède la foi ne craint rien, car il sait qu’il se trouve entre les mains d’HaChem et que tout est pour le bien. De même, il sait que dans l’avenir, tout sera aussi pour le bien : pourquoi alors avoir peur ? Avez-vous déjà vu un homme qui s’apprête à recevoir un bon cadeau et qui en ressentirait de la crainte ? Du point de vue de la foi, tout événement est décidé selon un jugement céleste, en dehors de toute loi naturelle, et tout est pour le bien. L’homme qui se repent chaque jour ne doit pas s’effrayer de ce qu’il lui arrive ; pourquoi HaChem le punirait-Il, alors qu’il se repent chaque jour ? Et même lorsqu’il lui arrive quelque chose, ce n’est que pour son bien, pour l’avertir de comprendre certaines erreurs qu’il ne pourrait saisir autrement. On comprend ainsi, que l’angoisse quitte l’homme qui consacre chaque jour une heure à la méditation et à l’isolement, soit qu’il fait confiance au Créateur du monde qui ne le punira pas pour rien, soit que ces angoisses sont envoyées des Cieux pour l’éveiller au repentir. Mais comme il se repent, pourquoi serait-il nécessaire de lui envoyer des angoisses et des souffrances ? Il est encore rapporté dans les Causeries du Rav Nahman (67) que : "L’homme qui ne suit pas les paroles des vrais sages, peut devenir fou. Car la folie provient principalement de ce que les fous ne suivent pas les paroles des hommes intelligents. Si le fou suivait les paroles des autres, c’est-à-dire des sages, il ne serait pas du tout fou. Car bien qu’il s’imagine dans sa folie qu’il doit porter des guenilles, se rouler dans les immondices, etc., s’il suspendait son jugement devant l’opinion d’un sage qui lui ordonnerait de ne pas agir ainsi, cela pourrait certainement annuler toute folie en lui. L’essentiel de la folie est causé par le refus d’écouter et d’obéir aux paroles des sages. Comprends bien cela." Par conséquent, chacun doit obéir à l’homme intelligent qui connaît parfaitement le concept de la foi ; il devra étudier ses paroles, prier pour les accomplir et il sera alors certainement sain d’esprit. L’essentiel est d’obéir et de croire qu’HaChem le surveille, le protège et l’aime et que tout est pour le bien, car il n’existe aucun mal dans le monde ! Le Saint béni soit-Il n’est pas un tyran pour l’homme ! Il n’exige pas qu’il se repente en un seul jour, mais qu’il progresse petit à petit, selon son propre rythme, etc. En vérité, ce livre est un guide complet du concept de la foi et par conséquent, c’est un remède pour la guérison de l’âme. Il faut étudier la Tora vigoureusement, comme il est écrit (Likouté Maaran, 1) : “C’est le mauvais penchant (yetser hara) qui pousse l’homme à la folie, que D. nous en préserve, car celui qui transgresse est fou, selon cet enseignement de nos Sages de mémoire bénie : “Aucun homme ne transgresse sans qu’un vent de folie ne le pénètre”. Comment l’homme peut-il devenir soudainement fou, que D. nous garde ? Le mauvais penchant se déguise d’abord en commandement. Il séduit l’homme en lui faisant croire qu’il accomplit un commandement, ensuite il le trompe davantage jusqu’à lui faire transgresser avec arrogance de graves interdits, que D-ieu nous en préserve. C’est exactement comme le vent de folie qui pénètre le fou et qui
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Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch embrouille sa conscience, jusqu’à ce qu’il ne puisse plus distinguer entre le bien et le mal, etc. Malgré tout, il y a encore dans cet homme quelques lueurs de lucidité et malgré sa folie et les actes qu’il commet, il sait que l’on n’agit pas ainsi. Deux stratégies sont alors nécessaires pour guérir les fous : il faut les battre afin de soumettre leur perversion et leur arrogance, pour que leurs folies ne soient pas si faciles à commettre et qu’ils ne commettent plus des actes dont ils reconnaissent eux-mêmes la stupidité et l’aberration. Il est nécessaire aussi d’écrire pour eux des talismans (kaméoth), propres à expulser le mauvais esprit qui les habite et trouble leur conscience jusqu’au renversement complet des valeurs et cause la confusion entre le mal et le bien, etc., que D-ieu nous en garde. De la même façon, pour se guérir des folies du mauvais penchant, l’homme doit utiliser ces deux stratégies. Il doit avant tout soumettre sa perversité et son arrogance afin qu’il ne commette ce qu’il reconnaît être nuisible et une complète transgression, que D-ieu nous en préserve. Ensuite, il doit chasser le mauvais esprit, le vent de folie qui se déguise en commandement pour le tromper. Tout ceci n’est possible que grâce à l’étude de la Tora, qui contient ces deux stratégies.” La sévérité (‘houmroth) et la minutie (dikdoukim) dans l’accomplissement des commandements peuvent aussi conduire à la folie. C’est pourquoi il ne faut pas que l’homme examine trop minutieusement s’il est quitte ou non de la réalisation de tel ou tel commandement. Il suffit qu’il agisse de son mieux, avec honnêteté et simplicité, au mieux de ses capacités, car “La Tora n’a pas été pas donnée aux anges ministériels”. Ceux qui se mortifient en adoptant une attitude stricte, le font par orgueil, car ils pensent ainsi accomplir les commandements avec perfection. S’ils possédaient un tant soit peu d’authenticité, ils se contenteraient de pratiquer sans aucune rigueur superflue. Par conséquent, l’homme doit travailler sur la foi et il verra concrètement comment il se libère de tous les problèmes spirituels, et sa vie deviendra facile et très douce. La subsistance La subsistance de l’homme est en rapport avec son niveau de confiance en HaChem, béni soit-Il, et cette confiance provient de la foi. Par conséquent, l’homme qui a des problèmes pour trouver sa subsistance, doit concentrer son travail sur la foi et la confiance en HaChem. D’après la foi, chacun doit savoir que le Saint béni soit-Il nourrit toutes les créatures - ‘des oeufs des pucerons et jusqu’aux cornes du buffle’ - à plus forte raison, les humains. Nos Sages de mémoire bénie ont enseigné : “Celui qui donne la vie, donne la nourriture” - celui qui croit que le Créateur lui donne la vie, doit également croire que le Créateur lui donnera sa subsistance, tout le temps qu’Il veut qu’il vive. Mais si HaChem ne veut pas qu’il vive, Il n’a pas besoin de lui reprendre la nourriture pour qu’il meure, car Il peut - de toute façon reprendre son âme.
Lorsque l’argent fait défaut à quelqu’un, de quelque façon que ce soit, comme par une perte, un vol, l’endommagement d’un appareil de grande valeur, etc. dans tous les cas, il doit croire que cela vient d’HaChem béni soit-Il (première règle : telle est la volonté d’HaChem). Et il doit croire que c’est pour son bien (deuxième règle : tout est pour le bien). Et il doit examiner ses actions afin de chercher ce qu’il peut corriger (troisième règle : HaChem m’envoie un message), car il n’existe pas de souffrance sans faute, et certaines fautes sont à l’origine d’un manque de subsistance, comme cela est développé dans le livre de l’auteur, “Au jardin du bonheur”. L’homme croyant se conduit selon les voies de la Tora et de la foi afin de corriger ses lacunes, lorsqu’il est privé ou réduit dans sa subsistance, parce qu’il sait qu’HaChem béni soit-Il est Celui qui pourvoit. Il se repent des fautes qui ont causé sa réduction de nourriture ; il prie et sollicite la compassion d’HaChem béni soit- Il, pour qu’Il le nourrisse et subvienne à ses besoins, comme cela est expliqué longuement dans le livre mentionné ci-dessus. Il peut ainsi mériter de traverser cette mauvaise passe sans dommage. L’essentiel, c’est qu’il mérite de recevoir la connaissance de la confiance en HaChem, qui l’accompagnera tous les jours de sa vie. “A la sueur de ton front” En revanche, lorsque l’homme est privé de foi, que D. nous en préserve, il fait dépendre son manque de subsistance de toutes sortes de raisons ; il accuse les autres ou lui-même, pense qu’il est victime du mauvais oeil, d’une sorcellerie, de la mauvaise chance, ou il pense qu’HaChem ne l’aime pas, etc. Il réfléchit à toutes sortes de plans, mais il ne songe pas au seul moyen qui pourra vraiment l’aider : la prière. Jour et nuit, il ne cesse de méditer et de calculer ses chances, de faire des projets ; par exemple, emprunter de l’argent, partir à l’étranger, faire des heures supplémentaires, du ‘lever du soleil jusqu’à son dernier soupir’. Rabbi Israël Salanter zts’l a déclaré que celui qui travaille et fait des heures supplémentaires, vit sous la malédiction écrite dans la Tora (Genèse 3 : 19) : “Tu mangeras ton pain à la sueur de ton front”. Ce malheureux ne connaît le répit ni dans ce monde, ni dans le monde futur. Tu ne voleras point Parfois, un homme perd tellement la foi qu’il prémédite de transgresser des interdits pour assurer sa subsistance : imposture, mensonge, vols, etc. Bien entendu, tout individu doté d’un minimum d’entendement et de foi, sait qu’HaChem béni soit- Il nourrit les humains et que l’argent dont il a besoin parvient d’une manière permise. Il doit savoir clairement que l’argent reçu en transgressant un interdit, ne contient aucune bénédiction et qu’il est de plus nuisible à l’argent permis (cacher) qu’il détient. Comme une pomme pourrie qui endommage les autres pommes du panier, cet argent n’apporte qu’un déluge d’ennuis et de souffrances, puisse HaChem nous en sauver.
Il s’avère que celui qui possède une foi parfaite qu’HaChem béni soit-Il pourvoit sa subsistance, fait aussi parfaitement confiance à HaChem béni soit-Il et n’a aucune inquiétude, puisqu’il sait que ce n’est pas son rôle de s’inquiéter de sa subsistance, mais que c’est le rôle du Créateur, et le Créateur remplit bien évidemment son rôle. Le signe évident qui montre qu’un l’homme possède une telle confiance, est que jamais il ne pense à l’argent, et à plus forte raison il ne s’inquiète pas. Lorsque la subsistance lui manque, il sait que ce manque provient d’HaChem béni soit-Il. Il n’accuse personne, ni lui-même, de son manque de subsistance.
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Le Jardin de la Prospéritée d’après Rav Shalom Arouch
Avoir confiance aux lendemains Souvent, nous pensons que si nous accédons aux demandes de notre entourage et que nous achetons immédiatement aux membres de notre famille ce qu'ils nous ont demandé, nous éviterons les disputes. Pourtant, c'est exactement l'inverse qui est vrai. Certes, si nous répondons de suite aux demandes de tout le monde, nous satisfaisons régulièrement notre petit monde. À première vue, cela nous permet d'économiser les disputes liées aux demandes incessantes. Cependant, lorsque la famille entière commence à sentir la pression des paiements mensuels qu'il faut effectuer pour rembourser l'argent emprunté, les disputes et les querelles entrent en même temps dans notre foyer. La situation est très différente pour la personne qui suit notre conseil merveilleux du carnet de notes [consulter l'article précédent]. Ainsi que nous l'avons déjà expliqué, c'est dans ce carnet qu'il faut inscrire les dettes que nous avons envers les membres de notre famille. Ceci permet d'éviter bien des disputes et des discussions sans fin. Dans ce type de situations, voici ce qu'il faut réciter : “Merci Hachem ; je possède tel montant d'argent et ma famille – ainsi que moi-même – vivons en tenant compte de ce que Tu donnes. D'autre part, pour ce qui nous manque, je prierai et demanderai au Maître du monde de remplir ce manque. En attendant, je me satisferai de ce que nous possédons et je serai heureux de mon sort.” “En fin de compte, je ne suis qu'un secrétaire au service d'Hachem. Ainsi, au lieu d'endurer les souffrances terribles des personnes qui personnes qui sont endettées, il est préférable que j'endure ces manques. En même temps, je m'efforcerai d'améliorer le trait de caractère qui consiste à ‘être heureux de son lot.’ Cela me permettra d'amener la joie dans ma maison et… de ne plus sentir de manque.” Voici ce qui est également bon de se dire à soi-même : “J'ai inscrit dans mon carnet les sommes d'argent que je dois aux membres de ma famille. En même temps, je me renforcerai dans ma volonté de multiplier mes prières et de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour faire face à mes responsabilités. Je suis confiant en l'aide d'Hachem et en Sa volonté de remplir les besoins de ma femme et de mes enfants.” “Ceci est certainement la volonté de D-ieu : m'entendre prononcer des prières pour chaque chose qui me manque. Je sais qu'Hachem comblera mes besoins. De plus, je sais que c'est seulement pour ce plaisir particulier que le Maître du monde a créé le monde.” “De fait, il est évident que tout est possible pour D-ieu et qu'Il peut répondre à mes demandes en un clin d'oeil. Pour le Créateur, il est simple de répondre à mes prières et nul besoin d'attendre. Ceci est la vérité et rien d'autre ! Cette façon de penser et d'agir est la seule qui soit adéquate pour vivre sous la protection d'Hachem.”
suffisamment sur ce sujet – s'il est interdit de mettre la charrue devant les boeufs et de devenir endettés sous le prétexte d'acheter tout ce que nous voulons tout de suite, cela ne signifie pas qu'il faille ne pas faire face à nos responsabilités. C'est pour cela qu'il ne faut pas utiliser notre carnet de dettes comme une excuse pour diminuer nos dettes et refuser de répondre aux demandes de notre femme. Si nous agissons de la sorte, nous faisons preuve d'une terrible carence morale évidente. De plus, cela montrerait que nous ne respectons pas les contrats de la kétouba, c'est à-dire notre contrat de mariage. Nous avons déjà dit que lorsqu'un homme fait preuve de cette négligence – en prétextant : “Je suis obligé d'agir ainsi !” – il démontre qu'il n'a pas d'éthique. Ceci est encore plus vrai lorsqu'un homme s'adresse de la sorte à sa femme. À ses yeux, celle-ci doit être le plus important de ses créditeurs. Ne possède -t-il pas – selon les termes de la kétouba – des obligations financières envers sa conjointe ? Ce que nous avons dit jusqu'à présent doit servir à chaque mari de travailler sur lui-même et à le renforcer dans sa détermination à ne pas faire de dettes. Cependant, à sa propre femme, il n'est pas possible de parler de la sorte. Vis-à-vis d'elle, il est obligé d'être joyeux et de l'encourager chaque jour. Voici ce qu'un mari doit dire à sa femme : “Ma chère femme ! Je te procurerai bientôt tout ce que tu m'as demandé ! Je ne resterai pas silencieux avant d'avoir réalisé cela, ni me reposerai. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour t'acheter tout ce dont tu as besoin. Je remplirai toutes tes demandes et je paierai tout qui est nécessaire à cette fin.” Ceci ressemble à la vie du grand Rabbi 'Aqiva. De fait, au début de sa vie, il vivait dans une pauvreté totale. Il ne possédait même pas un toit décent sous lequel il aurait pu s'abriter. Rabbi 'Aqiva et sa femme dormaient dans une grange, en se couvrant de paille pendant la nuit. Le matin, si de la paille s'était emmêlée dans les cheveux de sa femme, il l'enlevait patiemment. Rabbi 'Aqiva savait lui parler avec beaucoup d'amour et utiliser les mots qu'il fallait pour l'encourager et la réconforter. Il la rassurait en lui disant qu'un jour, ils deviendraient riches et qu'il lui achèterait un bijou en or dont le nom était : la “Jérusalem en or.” Grâce au mérite qu'il acquit en honorant sa femme de la sorte, il devint un des plus grands Sages du peuple d'Israël. C'est Rabbi 'Aqiva lui-même qui reconnut ce fait : tout ce qu'il avait mérité était dû à sa femme. Grâce au respect qu'il avait toujours montré à sa femme, il reçut un esprit unique et une bénédiction pour son étude. Également, il mérita de devenir véritablement riche, tel qu'il est écrit dans la Guémara (Nédarim 50.)
“Afin de ne sentir aucun manque, je lirai et j'étudierai le livre 'Le jardin de la foi.' Grâce à cela, je mériterai d'avoir l'émouna (la foi) en la Providence divine précise et dont j'ai exactement besoin. D-ieu désire que telle soit ma vie. Je travaillerai mon émouna jusqu'au moment où je serai – ainsi que les membres de ma famille – toujours heureux de mon lot.” Ainsi que nous l'avons déjà dit – et nous n'insisterons jamais
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Un porte-monnaie perdu12-13-14 Avant qu'ils puissent rattraper le petit garçon, celui-ci était déjà arrivé à sa maison ; sa maman se tenait sur le devant de la porte pour l'accueillir. “Que se passe-t-il mon fils ? Pour quelle raison pleures-tu ?” “Maman, j'ai perdu l'argent que tu m'avais confié ; je ne le trouve nulle part,” pleurnicha le petit garçon. Soudain, on entendit du bruit à l'entrée du jardin. Nos deux tsadiqim – Na'hman et Chim'on – arrivaient en courant. Les deux amis étaient impatients de remplir la mitswa qui consiste à ramener une chose qui a été perdue. “Nous avons trouvé l'argent !” dirent-ils ensemble. Na'hman agitait le sac rempli de pièces en guise de trophée. “Quels merveilleux garçons êtes-vous !” s'exclama la maman. “Merci beaucoup ! J'aimerais tant que tous les enfants du peuple juif vous ressemblent.” Na'hman et Chim'on remercièrent Hachem pour leur avoir permis de faire une mitswa importante : celle de rendre à leurs propriétaires l'objet qu'ils ont perdu. De plus, ils étaient particulièrement heureux de constater d'eux-mêmes la façon dont Hachem avait écouté leur prière et répondu à leur demande. Na'hman et Chim'on avaient l'habitude de se rencontrer chaque jour. Lorsqu'ils se voyaient, ils parlaient de leur foi et des prières qu'ils avaient faites ce jour-là. Ces discussions les renforcer dans leur émouna (foi). Un certain jour, Na'hman attendait la visite de Chim'on, mais celui-ci ne vint pas. À l'heure où il devait arriver, il ne se présenta pas. Na'hman attendit un peu plus longtemps qu'à l'accoutumée ; après plusieurs minutes, il pensa : “Mon ami Chim'on n'est jamais en retard ; sans doute devrais-je aller chez lui pour lui demander si tout va bien.” Na'hman demanda à sa mère la permission de se rendre chez Chim'on. Après que celle-ci ait répondu par l'affirmative, Na'hman se précipita chez son meilleur ami Il frappa à la porte et quelques secondes plus tard, Chim'on lui ouvrit en affichant un large sourire sur son visage. “Comment vas-tu Chim'on ?” demanda Na'hman. “Baroukh Hachem, grâce à D-ieu, je vais très bien. Cependant, ma mère ne se sent pas très bien ; c'est la raison pour laquelle j'ai décidé de rester à la maison afin de pouvoir l'aider à garder la maison propre. J'ai également préparé du thé pour elle.” “Sans doute pourrais-je t'aider d'une façon ou d'une autre ?” demanda Na'hman. “Que dirais-tu si je mettais un peu d'ordre dans la maison, si je faisais la vaisselle et si j'allais jeter la poubelle ?” “Merci beaucoup” s'exclama Chim'on, “je suis enchanté d'accepter ton aide. Je te remercie infiniment pour ton aide.”
GLACES FAIT MAISON Ce dont vous avez besoin - bâtonnets en bois - quelques pots de yaourt vides Pour ce qui est des recettes de glace à faire sans sorbetière, il y en a pas mal, alors vous pouvez varier les goûts autant que vous le voulez : 1.100% fruits: Pommes, oranges, goyaves, mangues, fruits rouges... Choisissez les fruits qui vous plaisent, mettez-les dans les pots à yaourt vides. Ajoutez de l'eau ou du lait et un bâtonnet en bois et mettez le tout au congélateur jusqu'à ce que la glace ait durci. En général, il faut compter 3 h d'attente. 2. Au sirop: Préparez un pichet d'eau au sirop traditionnel. Là aussi, on se fait plaisir sur les parfums. Et l'avantage, c'est qu'on peut doser pour que ce soit sucré juste comme il faut. Ensuite il suffit de verser la préparation dans les moules sans oublier de rajouter le petit bâton et hop au congélateur pendant quelques heures. 3. Au lait Vous faites du lait parfumé au sirop (fraise, grenadine, pêche... ce qui vous plaît), vous versez le tout dans les pots à yaourt et vous laissez glacer au congélateur. Une recette délicieuse et pleine de calcium... Les petits adoreront ! 4. Au jus de fruit Choisissez le jus de fruit qui vous plaît. Versez-le dans vos pots de yaourt que vous mettez au congélateur. Attendez que le jus ait commencé à geler pour rajouter les bâtonnets pour qu'ils restent droits. Patientez maintenant jusqu'à ce que la glace devienne complètement dure.
Glace au miel
Ingrédients pour 4 personnes - 50 cl de lait - 4 jaunes d'oeufs - 80 g de miel - 20 cl de crème liquide - 40 g de sucre en poudre Préparation : 5 min - Cuisson : 10 min 1. Dans une casserole, je fais chauffer le lait, le miel et la crème, je mélange bien et laisse bouillir la préparation 2 min. 2. Je bats les jaunes d'oeufs dans un saladier et incorpore doucement la préparation chaude en fouettant. 3. Je verse le tout dans la casserole et laisse cuire à feu doux 10 min tout en mélangeant régulièrement. 4. Je laisse refroidir 1 heure, verse le tout dans un récipient et place la préparation au congélateur pendant 3 heures en mélangeant de temps en temps.
Glace à la fraise
Ingrédients pour 4 personnes - 500 g de fraises bien mûres - 80 g de sucre en poudre - 20 cl de crème fraîche épaisse Préparation : 5 min - Cuisson : 0 min 1. Je lave, équeute les fraises puis les coupe en deux. 2. Si je n'ai pas de mixeur, j'écrase les morceaux de fraises dans un saladier jusqu'à obtention d'une purée très fine à l'aide d'une fourchette. 3. J'ajoute le sucre et la crème à ma préparation et je mélange bien le tout. 4. Je verse le tout dans un récipient que je place au congélateur environ 3 heures avant dégustation.
Glace à la noix de coco
Ingrédients pour 4 personnes - 500 ml de lait de coco - 2 oeufs - 100 g de noix de coco râpée - 20 cl de crème fraîche épaisse - 80 g de sucre en poudre Préparation : 10 min - Cuisson : 10 min 1. Je verse le lait de coco dans une casserole et le fais chauffer à feu doux sans le laisser bouillir. 2. Dans un saladier, je sépare les blancs des jaunes d'oeufs, je fouette les jaunes d'oeufs tout en ajoutant le sucre et la coco râpée. 3. Je verse le lait de coco chaud dans un saladier tout en continuant de fouetter la préparation. 4. Je reverse le tout dans la casserole et laisse chauffer à feu doux jusqu'à ce que le mélange épaississe. Je mélange régulièrement et ajoute la crème fraîche. 5. Je transvase la préparation dans un récipient, la laisse refroidir 1 heure et la glisse au congélateur pendant 3 heures minimum.
IDEES CREATIVES - COCKTAIL
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IDEES CREATIVES - SCOUBIDOU
IDEES CREATIVES - BATEAU
Chéma Israel pour un nourisson
Vivre sous le même toit
Question:
Question :
A t-on le droit de dire le Chéma Israel avec le nom de D.ieu à un bébé qui vient de naître et si non à partir de quel âge est-il permit d’agir ainsi?
Après un divorce à l’amiabe j’aimera savoir si il met permi de rester vivre dans la même maison que mon ex-femme pour les enfants?
Réponse: C’est une grande Mitsva que de dire le Chéma Israel avec le nom de D.ieu dés la naîssance . Benjamin Chemouly.
Réponse: Il est interdit de vivre sous le même toît sauf si vous vous remariez ensemble.
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Mitsvat Tsitsit Question : Pourquoi j’ai tout le temps des peurs Réponse:
Adam aRishon Question : Quel âge avait Adam aRishon à sa naissance et à quel âge il est mort?
Les peurs sont le signe d’un manque d’Emouna en D.ieu que tout ce qu’il fait est le meilleur pour nous et qu’il n’y a que du bien dans le monde et que si ont a des doutes ou craintes il faut se renforcer en la croyance simple que tout ce que D.ieu fait il le fait en bien.
Réponse: Adam est né avec le corp d’un homme de 20 ans mais il n’avait que un jour et il a vécu 930 ans car il a donnait 70 ans de sa vie au roi David.
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Le mot égyptien [ Ano’hi ] Chavouot - Nasso
Dans son commentaire des premiers mots des Dix Commandements : «Je suis, ‘Ano’hi’, l’Eternel ton D.ieu…», le Midrach statue: «le mot Ano’hi est d’origine égyptienne». Les Dix Commandements englobent toute la Torah et donc toutes les Mitsvot, comme cela est expliqué dans les Azharot de Rabbi Saadia Gaon. Cela explique également la raison pour laquelle les Dix Commandements comportent 620 lettres, correspondant aux 613 Mitsvot originelles et aux 7 commandements d’origine rabbinique. Dans les Dix Commandements eux-mêmes, les deux premiers sont de nature encore plus générale : le premier commandement : «Ano’hi» inclut tous les commandements positifs alors que le second «Tu n’auras pas…», renferme tous les commandements négatifs. Leur importance est telle que le Peuple Juif entendit ces deux Commandements de D.ieu Lui-même. Pour ce qui est des commandements eux-mêmes, «Ano’hi» précède «Tu n’auras pas devant toi…», préséance qui n’est pas simplement due à leur ordre d’apparition mais également à leur ordre d’importance. Cela se comprend également du contenu du commandement. La seconde injonction : «tu n’auras pas d’autres dieux devant Moi» évoque la possibilité qu’un individu entretienne, à D.ieu ne plaise, l’idée d’avoir «d’autres dieux». Le premier commandement d’Ano’hi : «Je suis l’Eternel ton D.ieu Qui t’a sorti de la terre d’Egypte, de la maison d’esclavage» ne laisse aucune place à une pensée inconvenante. Nul besoin donc de prévenir contre le concept de dieux étrangers. Ano’hi, premier mot du premier commandement lui-même, englobe toute la Torah. Bien plus, Ano’hi, «Je suis», se réfère à l’Essence de D.ieu Lui-même, «quelque chose qui ne peut être évoqué par aucun nom ni suggestion». Comment est-il donc possible que le mot Ano’hi, soit d’origine égyptienne ? Comment expliquer que les manifestations de la Divinité soient évoquées par des noms en Langue Sainte : Havaya : «l’Eternel» et Eloké’ha : «ton D.ieu» alors que le mot qui désigne l’Essence même de D.ieu est d’origine égyptienne ? La question a encore plus de poids si l’on garde à l’esprit que parmi «les soixante-dix-sept langues de l’humanité», divisées selon leur qualité et leur rang, la langue égyptienne occupe la dernière position, l’Egypte étant «l’abomination de la terre»?
d’Ano’hi, de l’Essence de D.ieu, avait pour objectif la langue égyptienne. Cela signifie que l’intention ultime du Matan Torah était d’attirer la Divinité non seulement dans la Langue Sainte mais également dans toutes les autres langues, y compris l’égyptien. Si l’intention divine n’avait eu comme projet que d’attirer la sainteté dans une langue déjà sainte et sacrée, il n’eût pas été nécessaire d’utiliser les manifestations extraordinaires que D.ieu révéla et dont nous fûmes les bénéficiaires en cette occasion. Le but du Matan Torah est que la sainteté de l’Essence Divine descende même dans le domaine des «soixante-dix langues», même dans la langue égyptienne. Il en va de même pour le service de l’homme quand il cherche à se lier avec D.ieu. La révélation du Ano’hi peut s’obtenir et s’acquérir tout particulièrement par l’intermédiaire de «la langue égyptienne». Tant que nous ne descendons pas en «Egypte» et que nous nous consacrons à la Torah et à la prière (c’est à dire à la Langue Sainte) pour elles-mêmes, quelque spirituel que soit ce service, nous ne pouvons atteindre qu’un degré limité de la Révélation Divine, symbolisé par les «Noms» de D.ieu. En ne servant D.ieu que de manière rationnelle, nous ne pouvons que parvenir à nous lier au niveau de «Eloké’ha». Le nom divin Elokim se réfère, en effet, à la Divinité circonscrite dans l’intellect et la nature. En servant D.ieu de manière supra rationnelle, nous pouvons établir une relation avec Havaya, le Nom Ineffable où présent, passé et futur ne forment qu’un. Cependant, ces formes de service ne nous permettent pas d’atteindre l’Essence de D.ieu. C’est spécifiquement par un service aux prises avec les niveaux les plus bas, en travaillant et raffinant le monde matériel, jusqu’à «la langue égyptienne» que nous pouvons nous unir à Ano’hi. Car, comme le dit le verset : «Voici, les Cieux et les Cieux des Cieux ne peuvent Te contenir et pourtant cette maison (matérielle) le peut!» La leçon est claire : nous ne pouvons agir en ne nous consacrant qu’à une quête spirituelle personnelle. Nous devons également nous préoccuper de sanctifier le monde, de le transformer en réceptacle pour la Divinité. Et il en va de même pour notre vie spirituelle. Ne nous occuper que de l’étude de la Torah, la prière et l’accomplissement des Mitsvot ne suffit pas. Il nous revient de connaître D.ieu et de nous lier à Lui «dans toutes tes voies», c’est-à-dire également dans les occupations matérielles permises, celles qui appartiennent au niveau de «l’Egypte».
Pourquoi donc la Torah utilise-t-elle, pour exprimer l’Essence Divine, un mot égyptien? D.ieu désirait que, dès le premier mot qu’Il prononcerait au Matan Torah, Don de la Torah, en soit connu le but. Et c’est ce qui se produisit par l’utilisation du mot Ano’hi. La révélation Page 22
Kol aYechouot aux familles Ben Moché, Roubin, Arush, Fitoussi, Chaya, Yossef, Fanger, Lasri et Cohen
Un guide pour allumer les lumières BEAALOTE‘HA
Nos Sages nous disent que dans le Saint Temple de Jérusalem et son précurseur, le Tabernacle construit par Moché dans le désert, était présent un modèle en trois dimensions de l’architecture spirituelle de l’âme. Le Temple consistait en de nombreux domaines, chambres et «récipients», correspondant chacun à un élément différent de la vie intérieure de l’homme et illustrant sa fonction et son but. La Menorah, candélabre d’or à sept branches, allumé chaque après-midi dans le Saint Temple, représente le potentiel humain d’ «allumer des lampes» : de générer des sources de lumière en son for intérieur, en son prochain et dans les ressources matérielles dont il dispose. La Torah consacre un certain nombre de chapitres détaillés à la description de la construction de la Menorah et aux différentes lois édictant la manière de l’allumer. Chacun de ces détails comporte une règle et une leçon lui correspondant dans la signification spirituelle de la Menorah. Pour en observer un exemple, examinons un passage de l’un des commentaires de ces chapitres. Le huitième chapitre de Bamidbar s’ouvre par l’instruction de D.ieu à Aharon : « Quand tu élèveras les lampes, elles jetteront leur lumière en direction de la face de la Menorah». Dans son commentaire, Rachi s’étend sur l’utilisation du terme Beaalote’ha : «quand tu feras monter». Pourquoi la Torah utilise-t-elle ce curieux synonyme d’ «allumer» ? Rachi explique que la Torah préfère se référer à la nature de la flamme qui est de graviter vers le haut et de s’élever et qu’elle a également pour but d’instruire le Cohen (prêtre), qui allume les lampes de la Menorah, de maintenir le feu sur la mèche jusqu’à ce que «la flamme s’élève d’elle-même». Ces trois mots Chalhévèt Olah Méhéléha («la flamme s’élève d’elle-même») renferment les leçons essentielles, dérivées de la Menorah. On se réfère habituellement aux lumières de la Menorah comme à ses Nérot, ses «lampes». Le terme Nérot peut s’appliquer à la fois à des lampes allumées et à des lampes éteintes. Mais le mot Chalhévèt implique une flamme «vivante», produisant de la lumière. En fait, chaque jour, pendant plusieurs heures, les lumières de la Menorah n’étaient pas allumées. Chaque matin, elles étaient nettoyées, remplies de la plus pure des huiles d’olive et pourvues de mèches nouvelles. Elles restaient ainsi la plus grande partie de la journée, attendant que le Cohen, porteur de la flamme, vienne les allumer dans le milieu de l’après-midi. Pendant ces heures intermédiaires, la lampe reposait dans un statut des plus complets et parfaits, ses mèches toutes fraîches et remplies à capacité de la meilleure des huiles. Rien n’y manquait. En fait, l’allumer ne ferait que ternir son lustre, consumer ses mèches et user son combustible. Mais dans son statut éteint, la lampe était obscure, son potentiel de lumière enfermé. Il se peut qu’elle fût parfaite en elle-même mais elle n’apportait rien à tout ce qui existait en dehors d’elle-même. L’homme, également, peut être un Ner sans Chalhévèt, une lumière sans flamme. Il peut parvenir à un état de perfection personnelle, un récipient ornementé, empli de talents et de potentiels abondants. Mais le but de la vie est d’être une lampe qui éclaire, de faire briller ses
propres talents et ses aptitudes pour illuminer l’environnement. C’est là la première leçon de la Menorah : le but exclusif de la perfection personnelle ne suffira jamais à satisfaire les aspirations profondes de l’âme qui sont d’être «une flamme» qui apporte la lumière autour d’elle. S’élever «L’esprit de l’homme monte». Alors que l’espace que nous habitons possède trois dimensions et six directions, nos aspirations les plus profondes vont vers le haut. Quand des enfants se comparent, pour savoir qui est le plus grand, il s’agit de leur hauteur. Quand des hommes et des femmes parlent de leur désir de progrès personnel, ils le font en termes de «monter l’échelle», «atteindre le sommet» ou «s’élever à de nouvelles hauteurs». C’est ainsi que le roi Salomon décrit l’âme de l’homme comme une «lampe de D.ieu». Parmi les quatre éléments (le feu, l’eau, l’air et la terre), seul le feu monte vers le haut. Tout comme une flamme cherche toujours à se détacher de son attache, l’âme humaine est sans cesse attirée vers le haut, tentant de se détacher de la mèche (c’est-à-dire le corps humain) qui la retient en bas. Quel est le sens profond de cette aspiration «verticale» ? Certains accomplissements peuvent se définir en termes de croissance, en longueur ou en largeur. Il se peut que nous dépensions beaucoup d’efforts pour élargir ou agrandir nos accomplissements, mais tous dans la même dimension, le long des lignes qui définissent notre réalité présente. Mais l’esprit de l’homme aspire à plus. La «lampe de D.ieu» à l’intérieur de nous-mêmes ne nous permet pas de nous réconcilier avec la réalité présente, que ce soit une réalité limitée par l’habitude et les conventions ou même par les dictats les plus élémentaires de notre nature. Intrinsèques à la condition humaine sont la quête de la transcendance, le désir de «briser le moule» dans lequel nous avons été formés et nous remodeler en quelque chose de plus «haut» que ce que nous sommes. C’est là la seconde leçon de la Menorah : la vie n’est pas seulement une «flamme» mais une flamme qui «s’élève». Quels que soient nos gains dans l’espace que nous avons façonné pour nous -mêmes dans ce monde, nous devons constamment rechercher de nouveaux domaines d’accomplissements. La perfection personnelle n’est pas suffisante, pas plus que le fait d’être un «dirigeant» qui apporte la lumière dans quelque domaine que ce soit. Notre essence «la lampe de D.ieu demande que nous nous renouvelions perpétuellement, que constamment nous aspirions à briser notre statut présent pour atteindre quelque chose de plus «élevé».
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Penser au possible CHELA’H LE’HA
Chaque individu doit affronter des tâches et des défis. La dimension juive de la vie nous aide à y faire face et parfois se présente elle-même comme une partie du défi. Les devoirs d’étudier, de trouver un emploi, de se marier, de faire naître une famille, d’aider sa communauté, d’épauler ceux qui sont dans le besoin, sans parler des problèmes qu’affronte le peuple juif en tant qu’entité, tout cela est guidé par les enseignements juifs. On y trouve à la fois des «fais» et des «ne fais pas». Ils apportent tous une stabilité et pourtant quelquefois, ils paraissent rendre les choses plus compliquées. Pouvons-nous équilibrer toutes les demandes auxquelles nous devons faire face ? Comment les envisager ? Dans la Paracha de cette semaine, Chela’h, la Torah nous donne le récit du Peuple Juif placé devant le défi de pénétrer en Terre d’Israël, la terre qui leur avait été promise par D.ieu depuis des générations. Leur tâche consistait à transformer le Canaan impur en la Terre sacrée d’Israël, le centre spirituel du Peuple Juif et en dernier ressort du monde entier. Une immense tâche les attendait. Cependant cette péripétie sert également de métaphore à la tâche qui attend chaque Juif dans sa vie de tous les jours. Nous devons changer les voies ordinaires du monde en quelque chose de saint. Au commencement de la Paracha, D.ieu demande d’«envoyer des gens pour explorer la Terre». Nos Sages expliquent que cette injonction venait en réponse au fait que le Peuple Juif lui-même désirait cette exploration. Il leur semblait naturel de vouloir explorer la terre et D.ieu répondit : «Envoyez [des explorateurs] !» En d’autres termes, explique le Rabbi, si vous avez une tâche qui vous attend, mettez tous vos efforts et votre énergie dans la recherche de la manière de l’accomplir le mieux possible. Parfois, les gens se laissent porter par le courant sans réfléchir, sans se poser de questions. Par contraste, la Paracha nous dit ici de rechercher et de penser par nous-mêmes. Alors, que se passa-t-il donc ? Pourquoi la mission des douze explorateurs se solda-t-elle par un désastre ? Parce qu’au lieu de rechercher la meilleure manière de pénétrer en Terre d ‘Israël, les explorateurs déclarèrent que cette entreprise était impossible. Le message qu’ils rapportèrent était : «mission impossible…» Au lieu de dire : «nous aurons à faire face à tel ou tel problème», ils affirmèrent : «abandonnez tout le projet !» C’était là leur erreur. Mais elle ne doit pas être la nôtre. Nos enquêtes sur les tenants et les aboutissants de l’entreprise qui nous attend, basées sur les enseignements de la Torah, ne doivent pas aboutir à la déclaration : «mission impossible» et à l’abandon de la tâche. Si nous y portons un regard positif, sachant que D.ieu nous aide, nous verrons devant nous se dérouler le chemin qui nous mènera au succès optimal. Il est vrai que nous devons réfléchir attentivement pour trouver l’approche qui correspond le mieux à une situation spécifique et prendre en compte chaque facteur. Mais les éléments qui nous guident à la base dans l’implication dans l’action sont les instructions que nous donne D.ieu par l’intermédiaire de la chaîne des enseignements de la Torah. C’est seulement ainsi que nous pouvons affronter et surmonter, avec sagesse et ténacité chaque défi, de la façon la plus réussie et finalement, avec la venue de Machia’h, la sainteté latente dans le monde entier se révélera. La force du commencement C’est une caractéristique de la vie universelle : Page 24
«le commencement». Le commencement de la vie constitue le thème qui ouvre toute la Torah. Mais la Torah met également l’accent sur un «commencement» d’un genre différent. Elle évoque le fait d’établir un «commencement» durant le processus de la fabrication du pain. Après avoir pétri la pâte, et d’habitude avant de la former en pains, une portion de la pâte en est séparée. Il s’agit du prélèvement de la ‘Halla. Cette opération nous apporte un enseignement à propos du commencement, pas seulement celui de la confection du pain mais de tout dans la vie ; A l’époque du Temple, une quantité significative de la pâte de la ‘Halla était donnée au Cohen (prêtre). Aujourd’hui, l’on n’en prélève qu’un petit morceau (30 grammes) que l’on brûle. Les lois du prélèvement de la ‘Halla figurent dans notre Paracha : «les prémices du bol de pétrissage, vous les donnerez à D.ieu comme offrande : cela s’applique à toutes vos générations». Les enseignements de la ‘Hassidout révèlent une interprétation plus profonde de cette loi, basée sur une subtilité de la langue. Le terme hébraïque pour «bol de pétrissage» est Arissa. Mais Arissa possède deux sens. Cela signifie à la fois «bol de pétrissage» et «lit» ou «berceau». Selon nos Sages, ce double sens n’est pas dû au hasard. Comme tout dans la Torah, il nous apporte un enseignement. La loi du prélèvement de la ‘Halla signifie qu’au tout début de l’activité de la confection du pain, nous faisons un acte qui exprime une reconnaissance de D.ieu. Prélever la ‘Halla signifie dédier quelque chose au Divin ; et cette étape a lieu dès le commencement. La signification double cachée dans les mots de la Torah n’évoque pas seulement le bol de pétrissage mais également le berceau, le lieu du commencement de la vie humaine. Le tout début doit se marquer par l’acte d’«offrande à D.ieu». Comment parvenir à dédier un enfant juif à D.ieu ? Par l’éducation juive. Chaque moment passé à enseigner à un enfant sa proximité avec D.ieu, à lui parler de la beauté de la Torah et de la vie juive tisse un lien précieux avec le passé et le futur. Ces moments passés au début de la vie aident à assurer que les années futures, les «générations» mentionnées dans le verset, seront remplies de réussite, conduisant vers un réel accomplissement. C’est là le sens général. Une autre leçon concerne une autre sorte de «commencement» : le début de chaque jour. Les enseignements de la Torah recommandent que là aussi, nous devrions commencer par un moment où l’on se dédie à D.ieu : la prière du «Modé Ani», du Chéma, les Tefilines. C’est là la ‘Halla, donnée à D.ieu. Alors, le reste du jour , les «générations», sera heureux, sain et rempli, semblable à la chaleur du pain fraîchement cuit.
3 miracles naturels KORA’H
Dans notre Paracha, on relate l’histoire du bâton d’Aharon qui fleurit. Kora’h et sa faction rebelle avaient contesté le droit d’Aharon à la Kéhounah Guedola (Grande Prêtrise). Afin de réitérer Son choix d’Aharon pour Le servir dans le Sanctuaire, en tant que représentant de la nation juive, D.ieu ordonna à Moché : «Prends… un bâton de chaque chef (de tribu)… chacun écrira son nom sur son bâton… Ecris le nom d’Aharon sur le bâton de Lévi… et l’homme que Je choisirai verra son bâton fleurir…» Moché plaça chaque bâton devant D.ieu dans le Sanctuaire… Le jour suivant… voici que le bâton d’Aharon était en fleurs : des fleurs surgissaient, produisant des fruits et portant des amandes mûres» (Bamidbar 17 :16-24). Dans un discours qu’il prononça Chabbat Kora’h, en 1991, le Rabbi cita l’incident décrit ci-dessus comme un exemple classique de ce qu’il appela un «miracle naturel». D.ieu ne fit pas seulement en sorte que des amandes apparaissent sur le bâton d’Aharon. Mais Il stimula tout le processus de l’éclosion, de l’apparition et de la maturation du fruit. Comme l’indique le verset, toutes ces phases se produisirent simultanément sur le bâton d’Aharon. Le bâton d’Aharon défiait les lois de la nature et ses restrictions, tout en se conformant aux phases naturelles par lesquelles passe la croissance de l’amande. Il transcendait la nature mais selon les propres termes de cette nature. En d’autres termes, dit le Rabbi, il existe deux types de miracles : a) le miracle qui renverse et déplace les normes naturelles, créant une réalité complètement opposée aux lois de la nature b) le miracle naturel, pas moins «impossible» selon les normes naturelles, et donc preuve de la main de D.ieu, mais qui a lieu dans le cadre de phénomènes naturels. Pour comprendre les différences entre ces deux types de miracles, il nous faut tout d’abord examiner le but des miracles, en général.
l’expérimentent, leur permettant de voir à travers la façade de la nature et les inspirant à s’élever au-delà des limites de leur propre nature et des normes acceptées dans leur société. A première vue, il peut sembler que le «besoin» du miracle naturel de se servir des processus naturels en fait moins un miracle. En réalité, un miracle qui agit par la nature est encore plus «miraculeux» qu’un miracle qui la dépasse. Un changement soudain, bouleversant ne transforme pas la nature : il la dépasse. Mais un miracle intégré dans les œuvres de la nature, non seulement la dépasse mais élève la nature elle-même. Un miracle surnaturel libère la personne qui le vit de l’ordre naturel. Un miracle naturel libère la substance de la nature elle-même. Le jour où le soleil s’arrêta On lit généralement la Paracha de Kora’h la première semaine du mois de Tamouz. Le Chabbat où le Rabbi parla du bâton d’Aharon était le 3 Tamouz et le Rabbi cita deux exemples historiques de «miracles naturels» qui eurent lieu, tous les deux, en ce jour. Le 3 Tamouz 2488 depuis la Création (en 1273 avant l’ère commune), Yehochoua conduisait le Peuple Juif dans l’une de ses batailles pour conquérir la terre d’Israël. La victoire était imminente mais l’obscurité allait tomber. «Soleil ! Arrête-toi à Givon, lune, à la vallée d’Ayalon !» s’écria Yehochoua (Yehochoua 10 :12). Les corps célestes acquiescèrent, arrêtant leur progression dans le ciel jusqu’à ce que l’armée d’Israël conclut victorieusement la bataille. Le second «miracle naturel» dont il est question se situe 3199 ans plus tard, mais cette fois ci en termes encore plus naturels (et donc plus miraculeux). Le 3 Tamouz 5687 (1927) fut le jour où le sixième Rabbi de Loubavitch, Rabbi Yossef Its’hak, fut libéré de la prison de Spalerna à Léningrad (aujourd’hui Petersbourg). Rabbi Yossef Its’hak avait été arrêté par des agents de la GPU (police secrète soviétique, précurseur du KGB) et la Yevsektsia (la section juive du parti communiste) pour les efforts qu’il déployait pour soutenir et promouvoir la vie juive sous le régime communiste. Il avait été condamné à mort. Mais sous les pressions internationales, le régime soviétique avait commué cette peine en sentence de dix ans de travaux forcés en Sibérie puis en un exil de trois ans à Kostroma, ville intérieure de la Russie. Le 3 Tamouz, il fut libéré de prison et envoyé en exil.
Le mot hébreu pour miracle, Ness, signifie «spirituel» et «élevé». La régularité et la prédictibilité de la nature créent ce que l’on appelle des «lois». «C’est ainsi», stipule l’ordre naturel, et l’on ne peut que se conformer à cette réalité limitée et définie. Néanmoins, la vérité est toute autre. Le monde et l’homme ont été imprégnés par leur Créateur d’un potentiel pour s’élever et élever leur existence, pour se porter au-delà de ce qu’implique la phrase : «c’est comme ça». Un miracle, avec son déploiement de force divine, peut élever ceux qui Page 25
Vers la route que un homme veut prendre, par las on le dirigera... Un juste vivait à Jérusalem, le Gaon Rabbi Moché Aaron Chtran zatsa’l, qui a servi de dirigeant spirituel de la Yechiva de Kamnits. Le Gaon vit le jour au Etats-Unis, quand il eu 8 ans, il tomba gravement malade. Son père se retourna vers les meilleurs médecins qui ont trouvé étrange la maladie du jeune Moché, son père demanda a de nombreux rabbanim de prier pour son fils et lui-même ainsi que toute sa famille multiplièrent les lectures des Téhilim pour la gué-rison de l’enfant. Un jour son père demanda au jeune Moché: «mon cher fils, nous faisons tout ce qui est de notre possible pour ta guérison, autant sur le plan matériel que sur le plan spirituel de par nos prières et celles des rabbanim; mais toi mon fils que fais-tu pour ta guérison? » Le jeune Moché répondit: « Papa, que dois-je faire? Enseignes moi quoi faire dans un telle cas. » Son père lui dit alors: « il faut prendre sur toi une mitsva pour ta santé, que si tu guéri, tu prendra soin de faire cette mitsva et respecter ta promesse que tu as fait à D.ieu » . Et le père conseilla à son cher enfant de prendre sur lui b’’h de toujours prier en miniane. Ainsi le jeune Moché, malade, à peine âgé de 8 ans fît la promesse au Maitre du monde que si il guérissait il irait prier en miniane. Ainsi il fut, le Maitre du monde, le Saint béni soit-il, Roi des rois, entendit la promesse du jeune Moché, cette promesse qui venait du coeur pur de cet enfant et le soi-gna de sa maladie par sa grande bonté. Le jeune Moché Aaron Chtran, respecta sa promesse mal-gré toutes les difficultés de la vie, et sur la même route s’éleva dans l’étude de la Torah et dans la Crainte du Tout puissant, et c’est ainsi qu’il mérita de devenir le dirigeant spirituel de la Yechiva de Kamnits. Un jour que la Yechiva commença à devenir trop petite pour y contenir tous ses élèves, il fût décider que le rav irait dans son pays natal pour y demandé des fonds pour la construction d’un grand bâtiment pour sa Yechiva. Le rav rentra dans une agence de voyage pour acheter son billet d’avion et demanda si la compagnie pourrait lui assuré que pendant le vol il pourrait prier en miniane. L’agence de voyage expliqua au rav qu’elle ne pouvait pas lui promettre une tel chose, mais que s’il désirait, il pourrait prendre un billet avec une escale à Amsterdam et que là bas il aurait plus de possibilité pour prier avec miniane. Après avoir réfléchie, le rav accepta et peu de temps après avoir embarqué l’avion atterrit à Amsterdam. Le rav avez à peine 2 heures de libre avant de continuer son voyage, il ne savait pas non plus ou trouver un miniane en ville, c’est pour cela qu’il se muni de son Talith et de ses Téfilines et couru en direction de l’autoroute dans l’espoir que quelqu’un ne s’arrête pour le prendre et le conduise en ville pour
trouver un miniane. Tout d’un coup une voiture s’arrêta devant le rav et le conduisit en ville; le conducteur était un juif qui avait l’habitude tous les matins d’aller prier en ville avant d’aller au travail, et la providence divine les fit se rencontrer tous les deux. Ensemble ils s’arrêtèrent dans une petite ruelle et après être rentré dans un appartement attendirent les 8 autres personnes pour compléter le miniane. Rabbi Moché Aaron Chtran eu le mérite de prier en miniane et à la fin de la prière il retourna à l’aéroport avec le même conducteur, bon, qui avait insisté pour ramené le rav pour ne pas qu’il loupe son avion. Quand le Gaon Rabbi Moché Aaron Chtran raconta son histoire il expliqua que 8 personnes avaient coutume de se réunir pour prier le 9éme venait de la banlieue pour se joindre à cette mitsva et l’Eternel tout puissant ramena un Israélien en voyage pour complété ce miniane. Car dans un chemin que l’homme veut aller, il y sera diriger! Le Marcha zatsa’l explique la parole de nos sages de mémoires bénite car dans un chemin que l’homme veut aller, il y sera diriger! : « Il n’est pas écrit que D.ieu va le diriger mais qu’il sera diriger - chaque pensée, parole ou action que un homme fait crée un ange bon ou mauvais selon le sujet en question c’est la raison pourquoi il est écrit dans le chemin que l’homme veut aller bon ou mauvais vers des mitsvot ou haz vechalom des averot, le choix a été donné à l’homme. Il est écrit : « tout est dans les mains de D.ieu, sauf la crainte de D.ieu » car justement là se trouve notre libre arbitre de choisir entre le bien et le mal, et même si D.ieu souffre quand quelqu’un choisi le mal, jamais il ne l’abandonnera et toujours sera heureux et joyeux de le voir faire té-chouva car D.ieu dans sa grande miséricorde aime tous ses enfants même les plus égarés.
Rav Moché Ben Moché Chlit’a
Dédicassez un court pour un proche en envoyant 13€ / 52sh par Paypal à famillytorah@gmail.com et en précisant le nom hébraique ainsi que le nom hébraique de la personne pour qui vous voulez dedicasser le cours ainsi que la bénédiction désirée
Le Secret de la colombe La femme qui ne respecterait pas son mari et considérerait le mariage comme une institution conçue pour la servir, lui procurer des avantages matériels et un statut social honorable, ressemblerait a une personnes qui mange du chocolat par gourmandise, pour assouvir ses besoins! La CRETE symbolisant le respect, le kavod du mari, vérifions vite si nous ne l’avons pas coupée … pour la déguster ? Malheureusement, il y a beaucoup de femmes qui ont tranché la « crête » de leur conjoint. Devant une telle abondance de marchandises, les grands chefs cuisiniers ont mis au point une recette délicieuse d’un plat très recherché et original : « Le rôti de crête a la royale » (c’est véridique!).
aide digne de lui ». Et la Guemara de préciser (Yebamot 63a) : « Elle illumine les yeux de son mari et elle le soutient dans sa démarche ». C’est seulement lorsque l’épouse accomplit ses obligations envers son conjoint, que le mari à la force morale d’accomplir les siennes : « Honorer sa femme plus que lui-même et l’aimer comme lui-même. S’il a des biens, il doit la gâter largement. Il ne doit pas être sévère avec elle mais lui parler doucement; il ne sera pas non plus triste ou nerveux » (Rambam, Hilkhot Ichout 15, 19).
Les grands laboratoires pharmaceutiques avaient déjà mis au point des piqures a base de crête de coq pour essayer de pallier au cartilage déficient des genoux afin que nous puissions marcher plus facilement sur le chemin de la Vie. Mais cela n’a-t-il pas été au détriment de notre conjoint ? N’avons-nous, par inadvertance, pas fait usage de sa CRETE ? N’avons-nous pas piétiné son honneur pour mieux assurer notre démarche dans l’existence ? Mais il y a marcher et marcher, courir et courir, comme la Guemara nous l’enseigne : « J’œuvre péniblement et je reçois une récompense et eux œuvrent péniblement et ne reçoivent pas de récompense. Je cours et eux courent, je cours vers la Vie future, et eux courent a leur perte » (Berakhot 28b). Dans la vie, tout le monde peine durement mais il s’agit de savoir dans quel but et a quel niveau moral. Pour la femme, la route est toute tracée ; elle mène vers le respect de son mari, le kavod. L’homme puisse toutes ses forces dans l’estime que sa femme lui prodigue et dans l’institution du mariage.
Quel beau programme exigé du mari! Nous avons donc tout intérêt à suivre dans notre foyer, et au dehors, ce précieux conseil et nous en serons les premiers gagnants, comme l’enseigne Rabban Gamliel, fils de Rabbi Yehouda Hanassi : « Exécute Sa volonté (celle de D.) comme la tienne, afin qu’Il considère ta volonté comme la Sienne. Sacrifie ton désir au Sien , afin qu’il s’acrifie à ton désir celui des autres » (Pirkey Avot 2,4).
Il est stipulé dans le Midrach (Berechit Rabba, chapitre 17b) : Celui qui n’a pas de femme demeure sans bienfait, sans aide, sans joie, sans bénédiction, sans pardon.
L’attitude magnanime de la femme déclenche une réaction en chaine qui arrive jusqu’au Trône céleste, avec des retombées qui atteigne son mari et reviennent vers elle.
Rabbi Yehochoua’ Diskin au nom de Rabbi Levi déclare : et même sans vie. Rabbi ‘Hiya, fils de Guimda ajoute : il n’est même pas un homme complet. Apres toutes ces déclarations, nous comprenons mieux l’affirmation de Rabbi Eliahou Lopiane : l’âme du mari repose au creux de la paume de sa femme. C’est pourquoi la Torah proclame (Genese 2,18) : « Il n’est pas bon que l’homme soit isolé ; Je lui ferai une Page 28
La suite dans notre prochain numéro b’’h Rabbanite Rivka Amar Zats’al P62ft11
Gardes ta langue !
Science & Torah
Arriver les mains vides
Le mouton
Il est dit dans Michlei : «Certains font le riche alors qu’ils n’ont rien». Il y a des gens qui réussissent dans leurs affaires et remuent de grandes quantités d’argent, mais en fin de compte ils se retrouvent les mains vides, sans bénéfices. Pourquoi ? Parce que les frais et les pertes ont été supérieurs aux gains.
Le mouton est un animal domestique appartient a la famille des bovidésici ses caractéristiques : Il a de la laine. Il est blanc ou noir. Il est plutôt petit.
On trouve quelque chose du même genre dans le domaine des Mitsvot et de leur récompense. Il y a des gens qui font des Mitsvot et des bonnes actions toute leur vie, mais quand ils arrivent au tribunal céleste, ils se retrouvent sans rien de tous ces nombreux mérites, qu’ils ont totalement perdus à cause de leurs mauvaises paroles. A quoi est ce que cela ressemble ? A quelqu’un qui remplit un tonneau de vin, et en fin de compte il n’y a rien, à cause d’un petit trou qu’il y avait au fond du tonneau.
Eshet Hail
Comment mérite-t-on un fils comme le Roi David Ruth, la fille du roi de Moab, arrive dans le pays de Yéhouda avec sa belle-mère Naomi, dans une situation extrêmement difficile, car son mari est mort, elle n’a pas de biens et sa belle-mère âgée est à sa charge. L’avenir ne paraît pas rose, car Ruth était Moabite, et il y avait un doute si elle avait le droit d’épouser un juif. La pauvreté l’oblige, elle, une fille de roi habituée aux égards royaux, à glaner des épis dans un champ pour gagner sa subsistance et celle de sa belle-mère. En arrivant dans le champ de Boaz, elle découvre à sa grande surprise que les jeunes filles qui glanent des épis ne font pas attention à observer la pudeur qui convient à une fille d’Israël. Mais Ruth ne se laisse pas entraîner ! Le Midrach dit : «Toutes les femmes se penchent pour glaner, et celle-ci s’assied pour glaner». Elle fait attention à ce qu’on ne voie pas son corps par derrière. Ruth fait également attention à ne pas parler avec les moissonneurs, alors que les autres femmes bavardent avec eux. Ruth ne se laisse pas impressionner par ses compagnes, elle va à contre-courant ! Ruth a mérité d’épouser Boaz qui était le plus grand Sage de sa génération et d’être la mère de la maison royale de David et la mère du Machia’h. Ruth doit nous montrer le chemin : fuir les vêtements qui sont contraires à la pudeur et les actes qui ne correspondent pas à la volonté de Hachem. Alors, on mérite ce qu’il y a de mieux.
Beaucoup de vêtements sont fait à partir de la laine du mouton ! On appelle le mâle « Bélier » et la femelle « Brebis ». Le petit peut être appelé « agneau » (mâle), « agnelle » (femelle) ou encore « antenaire » (à sa 2ème année). Brebis La brebis est un mouton femelle ayant atteint l'âge adulte. C'est aussi un mammifère ruminant car c'est un herbivore. La brebis fournit 2L de lait par jour. Petite, on l'appelle encore un agneau. Le lait de la brebis est notamment utilisé pour faire des fromages de brebis. Le bélier est le mâle non châtré de l'espèce réservé pour la reproduction (production d'agneaux). On désigne le mâle et la femelle, sans faire de distinction de sexe, sous le terme générique de mouton. L'espèce des moutons appartient à la famille des Bovidés. Le bélier blatère. Le mot mouton vient du terme celte multo qui désignait les moutons mâles châtrés. Le terme mouton est souvent utilisé pour désigner mâles et femelles. On peut considérer que le terme Bélier est à préférer à celui de mouton dès lors que l'animal n'est pas castré. Les moutons sont aussi appelé ovins. Les moutons sont herbivores. Ils mangent de l'herbe, du foin et des betteraves fourragères en hiver. La panse (l'estomac) du mouton peut à elle seule contenir jusqu'à 30 litres d'aliments ! Le mouton se reproduit une fois par an. Le temps que met le petit pour naître est de 30 jours (21 ans pour les vrais moutons).
Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg
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UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM p.07 Les bâtisseurs de la muraille de Jérusalem : Elyachive HaKohène Hagadol (le Grand Prêtre). Zakour, fils de Imeri. Mérémote, fils de Ouriya, fils de Hakotss. Méchoulame, fils de Bérèkhya, fils de Méchézavèl. Tsadok, fils de Ba’hana. Yoyada, fils de Passéah’. Méchoulame, fils de Béssodya. Mélatya Haguiv’honi. Yadone Haméronoti. ‘Houzièl, fils de Harhaya. H’ananeya, fils de Harakah’ime. Réfaya, fils de ‘Hour. Yédaya, fils de H’aroumaf. H’atouch, fils de H’achavnéya. Malkiya, fils de H’arime. H’achouv, fils de Pah’ate Moav. Chaloum, fils de Haloh’èch. H’anoune. Malkiya, fils de Rékhav. Chaloun, fils de Kol H’ozé. Néh’émya, fils de ‘Hazbouk. Les Lévites : Réh’oum, fils de Bani. H’achavya. Bavaye, fils de H’énadade. ‘Hézèr, fils de Yéchoua. Baroukh, fils de Zakaye. Mérémote, fils de Ouriya, fils de Hakotss. Bineyamine. H’achouv. ‘Hazarya, fils de Ma’hasséya, fils de ‘Hananeya. Binouye, fils de H’énadar. Palal, fils de Ouzaye. Pédaya, fils de Paroch. Tsadok, fils de Imèr. Chémaya, fils de Chékhaneya. H’ananeya, fils de Chélèmeya. H’anoune, fils de Tsalaf. Méchoulame, fils de Bérèkhya. Malkiya, fils de Hatsorfi. Matitya. Chéma. ‘Hanaya. Ouriya. H’ilkiya. A sa droite, Ma’hasséya. Et à sa gauche, Pédaya. Michaèl. Malkiya. H’achoum. H’achbadana. Zékharya. Méchoulame. Yéchoua. Bani. Chérèvya. Yamine. ‘Hakouv. Chabtaye. Hodiya. Ma’hasséya. Kélita. ‘Hazarya. Yozavade. H’anane. Pélaya. Yéchoua. Bani. Kadmièl. Chékhaneya. Bouni. Chérèvya. Bani. Kénani. H’achavnéya. Hodiya. Pétah’ya.
TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce cœur de pierre et donne-nous un cœur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.
Lasagne aux courgettes
Chausson 3 fromages
Ingrédients pour 8 pers.: 10 feuilles de lasagne, 6 courgettes, 1 cube de bouillon de basilique, 150 gr de fromage de chèvre, 180 gr de buche de chèvre, 1 bouquet de ciboulette, 1 gousse d’ail, 60 gr de pignion de pin, 30 gr de roquettes, 1 CaS d’huile d’olive.
Ingrédients: Pour la pâte : 400g de farine, 1.5cc de levure chimique, 3/4cc de sel, 200g de beurre froid, 200ml de crème fraîche épaisse
Recette : Lavez et râpez les courgettes. Épluchez et hachez l'ail. Ciselez la ciboulette. Dans une grande casserole, faites bouillir l'eau ajoutez les bouillons. Plongez les feuilles de lasagnes dans le bouillon environ 3 minutes. Egouttez-les à l'aide d'une écumoire et conservez le bouillon. Laissez-le réduire environ 8 minutes et ajoutez les courgettes et l'ail. Faites cuire environ 10 minutes. Ajoutez le fromage de chèvre frais mélangez bien. Prélevez 6 cuillerées à soupe de cette préparation et mixez en coulis. Préchauffez votre four th.6/7 (200°C). Nappez le fond du plat avec un peu de courgettes râpées et chèvre puis placez les feuilles de lasagnes, ajoutez à nouveau des courgettes râpées au chèvre, parsemez quelques pignons de pin et de ciboulette. Recouvrez de feuilles de lasagnes, répétez l'opération en terminant par une couche de feuilles de lasagnes. Nappez du coulis de courgettes et ajoutez les rondelles de bûche de chèvre. Faites cuire 30 minutes environ. Au moment de servir, ajoutez sur les lasagnes la roquette assaisonnée avec l'huile d'olive.
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Pour la garniture : 200g de fromage bulgare,150g de ricotta, 100g de mozzarella, 2 œufs moyens, basilic frais haché Recette : Mélanger les ingrédients de la pâte au mixer. Puis la laisser prendre au frais une heure au minimum. L'étaler et découper des ronds avec un emporte-pièce. Pour la garniture mélanger tous les ingrédients à la fourchette puis en déposer à la cuillère dans chaque rond de pâte découpé. Préchauffer le four à 180 degrés. Replier le chausson en deux en faisant bien coincider et adhérer les bords entre eux. Puis dessiner le contour des bords avec les dents de la fourchette. Disposer les chaussons sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Replier le chausson en deux en faisant bien coincider et adhérer les bords entre eux. Puis dessiner le contour des bords avec les dents de la fourchette. Disposer les chaussons sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Badigeonner chaque chausson d'oeuf battu et ajouter du sésame. Cuire 20 à 25 minutes.
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Yehoudit bat Miriam Janet Ra’hel Corine bat Nina Ginette Odelia Rahel Bat Marie Ida David Philip ben Odelia Rahel Youda ben H’aya Itskhak ben Smadar Reouven ben Yasmine Sarah bat Myriam Hanna Rahel bat Fanny Acher Stéphane ben Moché
Adrien Moche Ben Israel Michael
Ainsi que toutes les victimes du Covi19
Miriam Mireille Janet Bat Ester Morde’hai ben Juliette Marie Ida bat Juliette H’aya bat Juliette Israel Michael ben Sarah
Beto’h Kol Holey Ame’ha Israel
Bougid ben Gazella Fortuna Diamanta bat Garsona Nina Ginette bat Enriette Raphael et Eleazar bnei Tsipi David ben Avraham et Bouba Eliahou Daari ben Ovad Salomé Ra’hel Perle ‘Haya bat Myriam Emilie
Ainsi que toutes les victimes du Covi19 Kol aNéchamot Chééne lahéme mi chéyitpalel Alléhéme véyomar Aléhéme Kadish.
HILLOULOT TSADIKIM 6 Sivan : David aMeleh’k Rabbi Israel Ben Eliezer - Le Baal Shem Tov 15 Sivan : Yehouda fils de Yaakov Avinou 25 Sivan : Rabbi Yichmael Cohen Gadol Rabbi Chimon ben Gamliel Rabbi Hanina Seguel aCohanim 26 Sivan : Rabbi Yonathan ben Ouziel 27 Sivan : Rabbi ‘Hanina ben Tradayon
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KAMEA CONTRE les VIRUS du ARIZ’AL A IMPRIMER
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10 Ségoulot importantes en cette période de Coronavirus, pour notre protection à tous A Télècharger sur www.FamillyTorah.com 1. Prière de Rabbénou Tam Cette prière de Rabbénou Tam est rapportée dans l’ouvrage Yossef Omets (lettre 484) « Je suis garant qu’il n’arrivera rien de fâcheux pendant cette journée à celui qui récite cette prière chaque jour ; et celui-ci réussira dans toutes ses entreprises. » ּוב ַתחֲ נּונִ ים ִל ְּפנֵי ֶּמלֶּ ְך ַמ ְּל ֵכי הַ ְְּּלָּ כִ ים הַ ָּקדשֹש ְּ ֶּש ַתעַ ְּמדּו ִב ְּת ִפלָּ ה ְּבבַ ָּק ָּשה,ְּבבַ ָּק ָּשה ִמכֶּם ִמיכָּאֵ ל ְּוג ְַּב ִריאֵ ל ְּּורפָּ אֵ ל , ֵהן ִמ ִל ִילין,יס ִטים ֶּשלאֹ יַזִ יקּוני; ֵהן ִמ ֵש ִדים ְּ ֵהן ִמ ִל,ּובכָּל ָּמקשֹם ֶּשאֲ נִ י השֹלֵ ְך ְּ בָּ רּוך הּוא ֶּשאַ צְּ ִליחַ ְּבכָּל ְּד ָּרכַי השֹלכִ ים ּובָּ ִאים לָּ עשֹלָּ ם ִמן הַ כֹ ל ְּ ַ ֵהן ִמכָּל פֻּ ְּרעָּ נֻּּישֹת ה, הֵ ן ֵמ ָּרעָּ ב,הֵ ן ֵמ ִאיש ו ְִּא ָּשה ִמכָּל ָּדבָּ ר ַרע; הֵ ן ֵמחֶּ ֶּרב ו ְֶּּדבֶּ ר אשֹדי וְּלאֹ ְּבז ְַּר ִעי ִ גּופי וְּלאֹ ִב ְּמ ִ לאֹ ְּב,יַצִ ילֵ נִ י אֲ ֹדנָּי אֱ ֹלהֵ י י ְִּש ָּראֵ ל ֶּשלאֹ י ְִּש ְּלטּו ִבי ֶּש ְּתהֵ א הַ ָּשעָּ ה הַ ז ֹאת עֵ ת ָּרצשֹן ְּלפָּ נֶּיָך ֶּש ִת ְּש ַמע אֶּ ת ְּת ִפלָּ ִתי ּובַ ָּק ָּש ִתי,בשֹתי ַ ֲֵאֹלהי א ֵ י ְִּהי ָּרצשֹן ִמ ְּלפָּ נֶּיָך אֲ ֹדנָּי אֱ ֹלהַ י ו (trois fois) ׃ יְּה ָּ ֹהו צְּ בָּ אשֹת ִע ְָּּנּו ִמ ְּש ַֽגָּב־לָּ נּו אֱ ֹלהֵ י ַ ַֽיעֲקֹ ב ֶּ ַֽסלָּ ה (trois fois) ׃ יְּה ָּ ֹהו צְּ בָּ אשֹת ַ ַֽא ְּש ֵרי אָּ ָּדם בֹטֵ חַ ַֽ ָּבְך (trois fois) קר ֵ ַֽאנּו ְּ השֹשיעָּ ה הַ ְֶּּלֶּ ְך יַעֲ נֵנּו ְּבישֹם־ ׇ ִ ׃ יְּה ָּ ֹהו ֹתי אַ ְּב ָּרהָּ ם ְּויִצְּ חָּ ק ְּוי ְִּדגּו לָּ רֹב ְּב ֶּק ֶּרב ַ ְּשם אֲ ב ֵ כל־רע יְּבָּ ֵרְך אֶּ ת־הַ נְּ עָּ ִרים ְּוי ִָּק ֵרא בָּ הֶּ ם ְּש ִמי ו ָּ הַ ְַּ ְּלאָּ ְך הַ גֹ אֵ ל אֹ ִתי ִמ ׇ (trois fois) ׃ הָּ ָּ ַֽא ֶּרץ (sept fois) יתי אֲ ֹדנָּי ִ ִישּוע ְּתָך ִקּו ַֽ ָּ ׃ ִל (sept fois) פּור ָּקנְָּך סַ בָּ ִרית אֲ ֹדנָּי ְּ ׃ ְּל (sept fois) ְּגּודנּו וְּהּוא ָּיגֻּד עָּ ֵ ַֽקב ֶּ ׃ גָּד גְּ דּוד י ֹכְָּך אַ צְּ ִליחַ ִב ְּד ָּרכַי כְּ משֹ ֶּשעָּ ָּשה יְּהשֹשֻּ עַ ְּבעָּ ְּברשֹ הַ ּי ְַּר ֵדן ִעם י ְִּש ָּראֵ ל בַ ְִּ ְּלחָּ ָּמה ִעם הַ כְּ ַנ ֲענִ י ְּו ָּשב ְּב ָּשלשֹם ְּלאַ ְּרצש 2. Prière de Rabbi Yéhouda Hé’hassid Nous avons reçu de Rabbi Yéhouda Hé’hassid que celui qui récite chaque jour les 3 versets suivants à l’endroit et à l’envers, sera préservé de tout malheur. (De notre Maitre le ‘Hida dans l’ouvrage Yossef Besséder, Siman 8) סשֹבבֵ נִ י סֶּ לָּ ה׃ ְּ אַ ָּתּה סֵ ֶּתר ִלי ִמצַ ר ִתצְּ ֵרנִ י ָּרנֵי פַ לֵ ט ְּת סשֹבבֵ נִ י פַ לֵ ט ָּרנֵי ִתצְּ ֵרנִ י ִמצַ ר ִלי סֵ ֶּתר אַ ָּתה ְּ סֶּ לָּ ה ְּת ִב ְּטחּו ַֽ ַביהֹ וָּה ֲע ֵדי־עַ ד כִ י ְּביָּּה יְּהֹ וָּה צּור עשֹלָּ ִמים׃ עשֹלָּ ִמים צּור יְּהֹ וָּה ְּביָּּה כִ י עַ ד ֲע ֵדי בַ יהֹ וָּה ִב ְּטחּו ִתן יְּהֹ וָּה יְּבָּ ֵרְך אֶּ ת־עַ ְּשֹ בַ ָּשלַֽ שֹם׃ ֵ ְּ ַֽיהֹ וָּה עֹ ז ְּלעַ ְּשֹ י ִתן ְּלעַ ְּשֹ עֹ ז ְּ ַֽיהֹ וָּה ֵ בַ ָּשלשֹם עַ ְּשֹ אֶּ ת יְּבָּ ֵרְך ְּ ַֽיהֹ וָּה י 3. Récit des 42 voyages des Bné Israël dans le désert Cette Ségoula est rapportée par le Mékoubal Rabbi Chimchone d’Ostropoli 4. Ana Békoa’h 5. Bénédiction de Acher Yatsar Rabbi Moché ben Makhir affirme que celui qui récite la bénédiction de Acher Yatsar avec une grande ferveur, et mot à mot, ne tombera jamais malade. 6. Séder du Pitoum Hakétorèt 7. 100 bénédictions Il faut veiller à réciter 100 bénédictions (avec ferveur) au minimum chaque jour. 8. Garder sa langue Faire attention à ne prononcer aucune parole de médisance. 9. Lecture du Chéma’ « Tout celui qui récite le Chéma’, les démons/anges malfaisants s’écartent de lui. » 10. La Tsédaka Donner la Tsédaka sauve de la mort ! Page 36
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http://famillytorah.com/category/segoulot/ RETROUVEZ toutes les SEGOULOT SPECIAL PERIODE DU OMER http://famillytorah.com/?p=340 SEGOULOT VEILLE DE SHAVOUOT
Rav Haïm Palagi a enseigné au nom de son père dans son ouvrage « Mo’èd le Kol ‘Haï » la Ségoula suivante : « La veille de Chavou’ote, prenez 91 pièces et ajoutez-y 13 autres afin de parvenir à la somme de 104 (deux fois la valeur numérique du mot « Ben » qui signifie fils). Donnez cette somme à la Tsédaka afin d’aider les indigents et les érudits dans le besoin. Vous serez gratifiés par la naissance d’un enfant et vous hâterez la rédemption finale. » SEGOULOT SHAVOUOT 1. Préparer plusieurs mets (plats, desserts) à base de farine : Chavou’ot c’est la fête du pain, car il est écrit « S’il n’y a pas de farine, il n'y a pas de Torah ». De plus, l'acquisition de la farine ressemble à l'acquisition de la Torah : il faut travailler et se fatiguer pour la recevoir ! 2. Faire une 'Halla à 4 branches afin de comprendre les 4 niveaux de la Torah (Pchat, Rémèz, Drach et Sod), ou à 7 branches afin de symboliser les 7 semaines depuis Pessa’h jusqu'à Chavou’ot. Ou les 2 pour les cordons bleus 3. Donner aux enfants des douceurs et sucreries. 4. Décorer sa maison : Le Ba’al Chem Tov mettait deux fleurs à l'entrée de sa maison en disant le verset : « Chtoulim Bévèth Hachem Bé’hatserot Elokénou Yafri’hou » « Plantés dans la maison de l’Eternel, ils sont florissants dans les parvis de notre D.ieu ». Grâce à cette Ségoula, on dit que les enfants du Ba’al Chem Tov avaient une lumière Divine qui émanait d'eux, à tel point que certaines personnes ont fait Téchouva rien qu'en les voyant. 5. Il faut faire attention à ne surtout pas se mettre en colère. Au contraire, il faut bénir ses enfants pendant la fête et surtout le matin quand ils dorment encore. Il est bien de leur remettre la couverture sur eux, à l'instar du nuage qui était au moment du don de la Torah au Mont Sinaï. 6. Il est très bon d'aller écouter les 10 commandements à la synagogue le matin de Chavou’ot, et, à ce moment-là, demander la guérison pour vous et tous vos proches. En effet, on explique qu'au moment du don de la Torah sur le Mont Sinaï, tous les aveugles ont retrouvé la vue, les sourds la faculté auditive, les boiteux purent marcher droit etc. De même, la guérison descend dans le monde de la même façon au moment où le 'Hazan prononce les 10 commandements. 7. C'est également un bon moment pour les célibataires de prier pour trouver leur conjoint, et pour les femmes mariées pour une bonne entente au sein de leur couple ou avoir des enfants. Cliquez-ici pour la Ségoula du Rav Falaggi 8. Au moment de l'allumage des bougies, prier pour que nos enfants s'imprègnent de la Torah et qu'ils soient dans le droit chemin. Qu'ils aient de bonnes Middot (traits de caractère) et qu'ils trouvent des conjoints dotés également de bonnes Middot. 9. Il est bon que, pendant que les hommes étudient la nuit, les femmes lisent des Téhilim jusqu'à ce que leurs yeux se ferment. Pendant la journée, il est bon de lire un maximum de Téhilim (tout le livre pour les plus courageuses !). 10. Envoyer ses enfants assister un peu à la veillée d'étude. On dit que cette pratiques efface toutes les choses impures qu'ils auraient pu voir pendant l'année et purifie ses pensées afin d'être quelqu'un de droit et de bien. 11. Il est écrit au nom du AriZal que celui qui ne fermera pas l’oeil de la nuit et ne parlera aucune parole vaine cette même nuit sera protegé de tout mal pendant toute l’année. 12. Il est écrit au nom du AriZal que celui qui pronnoncera les 10 commandemants comme si il les avait entendu de D.ieu lui même par Moché Rabbenou pensera à ce nom sans le sortir de sa bouche MA’ASH et quand il voudra comprendre des enseignement de Torah repensera à ce nom et verra des merveilles de son enseignement.