E-Magazine Familly Torah Tamouz 2020

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Directeur : Borei Olam

SOMMAIRE :

Graphiste : Jonathan G.

HALA’HOT 17 TAMOUZ

Directeur commercial : Rephael G.

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Publicité et Abonnement :

LES 48 VOIES DE LA SAGESSE

Tel. : 050.229.65.22

Pages 6-8

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LES JARDINS DE RAV AROUSH Pages 10-14 ENFANTS Pages 15 IDEES CREATIVES Pages 16-17 QUESTIONS AUX RAV Pages 18-19 VIVRE SON TEMPS Pages 20-23 RABBANIM Pages 26-28 FEMME VAILLANTE - LACHON ARA SCIENCE ET TORAH Pages 28 CHEMOT ATSADIKIM - RECETTE HILLOULOT Pages 30-31

Avec le Soutien de : Rav Moshe Ben Moshe chlit’a, Rav Shalom Arush chlit’a, Rav Ron Chaya chlit’a, Rav Yaakov Mazouz chlit’a, Rav Acher Fitoussi chlit’a, Rav David Nacache chlit’a, Yeshiva Or Arachbi, Les Rabanim de Koupat Ha’ir . Et plein d’autres Gdoley aDor...

DOSSIER COVID 19 - MASHI’AH Pages 32-35 SEGOULOT Pages 36

DEDICASSE : A la réussite de ma femme, et de mes enfants que le créateur m’a donné ainsi qu’à l’élèvation de l’âme de mon père, la réussite de ma mère, ma soeur et mon frère et de toute ma famille en génèral. De la Réussite de mes maitres et de tous leurs élèves ainsi que toutes leurs familles. De tous mes amis et connaissances. Et en tout particulier à tout le peuple d’Israel que nous méritions tous de nous rapprocher de HaKadosh Barou’khou et de recevoir le Mashia’h Tsidkénou Amen.

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Jeûne du 17 Tamouz - 9 Juillet 2020 Le jeûne du 17 Tamouz est l’un des quatres jeûnes institués par les prophètes. Il correspond au « jeûne du quatrième mois » évoqué par le prophète Zekharya (8-19) comme l’explique la Guémara, traité Roch Hachana (18b). Nous sommes astreints de jeûner à causes des malheurs qui se sont produits ce jour là afin de réveiller les coeurs et de les guider vers la techouva (repentir). Le jeûne sera un souvenir de nos fautes ainsi que des fautes de nos ancêtres puisque nous sommes affligés des mêmes malheurs qu’eux (exile).

Cinq malheurs sont arrivés le 17 Tamouz : Les tables de la loi furent brisées lorsque Moshé redescendit du Sinaï ; Le sacrifice journalier fut arrêté lors du premier Beth Hamikdach ; La muraille de Jérusalem fut éventrée à l’époque du second temple ; Apostomous, le mécréant, fit brûler la Torah ; et ce dernier plaça une idole dans le temple. L’évocation de ces souvenirs doit nous inciter à nous améliorer et ainsi hâter la venue de Machia’h.

Qui doit jeûner ? Toute personne en bonne condition physique doit jeûner, les hommes à partir de 13 ans et les femmes dès l’age de 12 ans. Cette obligation commence au lever du jour et se termine à la sortie des étoiles.

Le cas du malade Un malade (même qui n’est pas en danger), un convalescent (s’il est encore faible), les personnes âgées et les gens faibles (pour qui le jeûne est pénible) ainsi qu’une femme 30 jours minimum après l’accouchement (si la femme en ressent vraiment le besoin, elle peut ne pas jeûner jusqu’à 2 ans après l’accouchement) sont dispensés de jeûne (même une partie de la journée). Cependant, ils mangeront alors discrètement.

Le cas de la femme enceinte Une femme enceinte, dès que la grossesse devient reconnaissable, est également dispensée même si elle n’est pas gênée par le jeûne. Avant que la grossesse ne se voit, dès besoin, elle sera dispensée (après consultation d’un rabbin).

Le cas des mineurs Les garçons de moins de 13 ans et les filles de moins de 12 ans sont totalement dispensés de jeûner, même une partie de la journée.

Les Permissions Pour ces jeûnes, il est possible de se laver, de se parfumer, de porter des chaussures en cuir et d’avoir des rapports

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conjugaux.

Se brosser les dents Il n’est pas convenable de se rincer la bouche pendant un jour de jeûne, comme nous le faisons le matin au réveil. Certains avis permettent de le faire, jusqu’à une quantité de Revi’it (8,1 cl). A notre époque, une personne habituée à se brosser les dents chaque matin avec du dentifrice, et qui ne supporterai pas de ne pas le faire pendant un jour de jeune, ou une bien personne de mauvaise haleine si elle ne se brosse pas les dents avec du dentifrice, pourra dans tous les cas, se brosser les dents pendant un jour de jeûne, en respectant les 2 conditions suivantes : Ne pas introduire une quantité d’un Revi’it (8,1 cl) d’eau en une seule fois. Veiller à tout recracher sans avaler la moindre goutte d’eau.

Bein Hametsrim: du 17 Tamouz au 9 Av La période entre le 17 Tamouz (1ere brèche dans la muraille de Jérusalem) et le 9 Av (jour de la destruction du 1er et du 2ème temple) est appelée : Bein ametsarim. Ces jours sont considérés comme des jours de deuil. Les restrictions dues au deuil lié à la destruction des 2 temples vont crescendo du 17 Tamouz jusqu’au 9 Av. Attention, Roch ‘Hodech Av et les chabbatot de ces 3 semaines ne sont pas soumis aux règles de deuil.

Dès le 17 Tamouz Dès le 17 Tamouz, on ne célébrera pas de mariages : On évitera toute festivité et la coutume est de ne pas écouter de musique. On évitera de manger de nouveaux fruits ou de porter de nouveaux vêtements pendant cette période afin de ne pas réciter la berakha de Chéhé’héyanou : « qui nous a fait vivre… jusqu’à ce jour », puisque c’est une période de malheur. En cas de nécessité, on pourra la réciter Chabbat, afin d’honorer le Chabbat.

Dès Roch ‘Hodech Av La 2e période de Bein Hametsarim commence dès la fin de Roch ‘Hodech Av et se termine avec l’entrée de Chabbat ‘Hazon (dernier chabbat avant le jeûne du 9 Av).

La viande & le vin En souvenir de la destruction du Temple et donc de l’arrêt des sacrifices et des libations de vin, on a l’obligation de ne pas manger de viande (poulet inclus) et certains ont la coutume de ne pas boire du vin. Cette règle est appliqué généralement jusqu’au 10 Av (car le temple continua de brûler ce jour là). Les malades, les femmes qui allaitent et les enfant de constitution faible qui ont l’obligation médicale de manger de la viande, mangeront de préférence du poulet (sauf s’il est vraiment impératif pour eux de consommer de la viande rouge).

Couture Il est interdit de coudre ou de couper des vêtements neufs, mais on pourra recoudre une couture défaite. De même on

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ne pourra pas acheter des chaussures neuves ou des vĂŞtements neufs.

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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg

48 Voies #20 : Le rire c’est sérieux Comprenez la dynamique du rire et utilisez-la à bon escient. _____________________________________ Le rire est une émotion éminemment spirituelle. C'est peut-être pour cette raison que la liste des humoristes juifs est si longue ! Comprenez la dynamique du rire et utilisez-la à bon escient. La liste des comédiens juifs est si longue ! Le Talmud va même jusqu'à évoquer le fait que lorsque l'éminent Sage, Rav, s'adressait à des milliers d'étudiants à propos de sujets sérieux, il commençait toujours par une plaisanterie. Pourquoi ? L'humour a la qualité de capter notre attention et de concentrer notre esprit. Le rire peut nous sortir de la mélancolie, remettre les choses en perspective et donner l'impulsion de prendre la vie du bon côté. Voici l'une de mes blagues favorites : Un homme descend une route de montagne sur sa moto. Tout à coup, il perd le contrôle de sa machine et se heurte à la falaise. Pendant son vol en l'air, il s'écrie : " Je t'en prie, D.ieu fais un miracle, laisse moi en vie ! " Quelques secondes plus tard, sa chemise est prise dans une branche d'arbre qui dépasse, le laissant en équilibre à des dizaines de mètres du sol, dansant dans les airs. Il n'y a aucune issue, aussi se tourne t il vers le ciel en implorant : " D.ieu, je t'en prie, sauve moi ! ". - As tu confiance en Moi, Mon fils bien aimé ? s'exclame une voix venue des cieux. - Oui, D.ieu, j'ai confiance en Toi, je t'en supplie, sauve moi ! - Alors d'accord, dit D.ieu , lâche la branche et Je t'attraperai . L'homme réfléchit un moment, regarde autour de lui et s'écrie : " Y a t il quelqu'un d'autre par ici ? ". B'miyout s'hok signifie littéralement " minimiser le rire ". Comprenez la dynamique et utilisez le rire à bon escient. Le rire est une épée à double tranchant. Quand il est mal utilisé, c'est à dire qu'il sert à insulter ou à entraîner la légèreté, il peut être destructeur. Il nous faut définir nos termes. Pourquoi rions nous ? Le rire surgit en même temps que l'inattendu. Un jeune enfant met les grandes chaussures de son père, et nous rions. Le président a un trou de mémoire pendant son discours et nous rions. Quand deux éléments contradictoires se superposent, la surprise nous tire de notre garde. Et plus c'est inattendu, plus c'est amusant. Le rire participe de la santé psychique. Nul n'est besoin de regarder la télévision pour Page 6

relâcher notre tension. Il vous suffit de connaître une bonne blague ou d'avoir de l'humour pour voir l'absurdité dans la vie quotidienne et…bang ! Vous souriez et vous pouvez négocier cette énergie positive dans le mouvement, la croissance et la force pour quelque chose de significatif que vous devez accomplir. METTRE LA VIE EN PERSPECTIVE N'avez vous jamais vu un enfant tomber, se blesser très légèrement et se mettre à sangloter avec force. Que se passe t il si vous regardez l'enfant et lui dîtes : " Oh Oh, je crois qu'il va falloir que je te transporte d'urgence à l'hôpital ! ". L'enfant se met alors à rire car il reconnaît que la blessure n'est qu'une toute petite chose par rapport à la mise en contexte que vous en avez faite. Avoir le sens de l'humour est un signe de maturité parce que cela montre que l'on possède le sens de la mesure de ce qui est réellement important. Grandir et mûrir est un processus qui fait voir les problèmes de la vie pris dans leur contexte. C'est la nature humaine qui fait perdre la perspective juste et se faire émotionnellement happer par les préoccupations quotidiennes. Nous pouvons rire de la vie ordinaire quand nous reconnaissons l'absurdité d'un point de vue dévié. Celui qui casse son lacet peut s'imaginer que son monde s'écroule jusqu'à ce qu'il rencontre quelqu'un qui a perdu sa jambe. Les enfants n'ont pas ce sens de la mesure. Ils pleurent pour des broutilles et gardent rancune pour des petites choses. Un adulte qui agit de la sorte a un comportement puéril. " Quelqu'un a marché sur mon ombre ou quelqu'un m'a insulté ". C'est disproportionné. Essayez de vous moquer de vos défauts et de vos manies. Quand il devient clair que notre situation est ridicule et grotesque, nous avons gagné le sens de l'humour. " Rire de ses problèmes " ne signifie pas les ignorer ; cela serait irresponsable. Bien sûr qu'il nous faut aller à la source de notre abattement. Mais tant que l'on s'attarde dans cet état, cherchant à en analyser les raisons, l'on s'y enfonce encore davantage ! Si vous pouvez rire de vous mêmes, parce que vous exagérez quelque chose de trivial, alors vous parviendrez à prendre de la distance par rapport à vos problèmes. Cela à son tour vous donnera l'énergie et la perspective adéquate pour vous préoccuper de la cause sous jacente. Chaque jour doit être nouveau. Ne l'abordez pas avec des idées préconçues. Le rire peut aider à assainir l'air.

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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg

Alors laissez vous aller et riez. Appréciez la vie. Ne vous apitoyez pas sur vous mêmes. EVACUER LA TENSION Pourquoi les filles du collège gloussent elles quand les garçons passent ? Ou pourquoi, dans le " château hanté " d'un parc d'attraction, les gens rient ils quand le fantôme surgit ? Parce que le rire est un relâchement subconscient de la tension. Le rire libère de la morosité, de l'exaspération, de l'abattement, des soucis, de toutes les formes de tension. Aussi utilisez le rire consciemment pour briser la tension en vous mêmes et dans les autres. Dans le monde d'aujourd'hui, tout le monde se soucie de l'économie, des missiles nucléaires, des impôts, des faillites professionnelles. Ces soucis nous rendent si tendus que de nombreuses personnes marchent comme des bombes prêtes à exploser. Rire permet de libérer la vapeur et de se détendre. Vous ne réalisez pas la quantité de tension que vous transportez chaque jour tant que vous ne l'avez pas relâchée à l'aide d'un bon rire. Quand vous parlez à quelqu'un qui est tendu, riez et dîtes une plaisanterie. Ne vous est il jamais arrivé qu'au beau milieu d'une terrible dispute avec quelqu'un, alors que vous étiez remplis de rancoeur et de ressentiments, vous vous mettiez soudainement à rire. Soudain le ridicule de la situation vous est apparu. Et tous les mauvais sentiments se sont envolés parce que vous avez réalisé combien tout ce désaccord était ridicule. Alors utilisez le rire consciemment. Pour dissiper la colère au milieu d'une dispute, mettez vous simplement à rire. Tout le monde sera alors remis à l'aise. C'est un outil très puissant, ce rire ! Ou bien si vous êtes nerveux avant de passer un examen, riez en et dîtes : " Et alors, si j'échoue ! Peut être que je battrai le record mondial des mauvais résultats ! » Ce type de plaisanterie vous détendra et vous aurez plus de chances de réussir votre examen. Parfois, même feindre le rire peut vous mettre de meilleure humeur et vous détendre. Racontez vous à vous mêmes votre blague préférée, celle qui marche à tous les coups et riez. Rire quand on n'en pas envie peut en soi être amusant ! RIRE DE LA FOLIE Quand nous rions de quelque chose, que ce soit d'une idée ou d'une personne ou encore d'une absurdité, nous le détruisons. Comme toute arme puissante le rire doit atteindre l'objectif adéquat. Bien sûr, il est cruel de rire d'une personne détraquée. Mais allez plus loin et criez aux idées folles. Par

exemple, riez de l'idée de " mourir pour la réussite ". Pensez à l'absurdité de tant de gens qui gâchent leur vie dans leur poursuite de l'argent et des possessions matérielles, bien après qu'ils aient obtenu bien plus que ce dont ils avaient besoin. Riez du mal et de la servitude des valeurs artificielles. Cela vous distancera de tout cela et vous empêchera d'être pris dans leur étau. Riez aussi de la jalousie, de la petitesse et des querelles. Partout où vous êtes entourés d'insanité, riez en et vous n'y succomberez pas. C'est une manière de dire : " Oh ! Je vous demande pardon, j'ai marché sur le dieu. J'espère que je ne lui ai pas fait mal ! ". Riez devant la façon absurde dont les gens perdent leur temps. Souvent, au cours des vols long courrier, des centaines de passagers sont assis, leurs yeux rivés à un petit écran, regardant un film ennuyeux pour lequel ils ne dépenseraient pas un centime s'ils devaient aller le voir. Mais puisqu'ils sont coincés dans l'avion, ils le regardent. N'est ce pas une manière ridicule de passer des heures précieuses de la vie ? Au lieu de cela, ils pourraient étudier, penser ou avoir une conversation intéressante ! Regardez vos buts dans la vie et réalisez combien le temps que vous passez à les poursuivre est infime ! N'est ce pas absurde ? Tous les rires ne sont pas forcément des rires de joie mais ils donnent le même recul. Il y a dans le monde suffisamment de nourriture pour sustenter tout le monde pendant au moins une décade et pourtant des milliers et des milliers de gens sont affamés. Pourquoi ? A cause de la politique et de la cupidité. C'est absurde ! Le premier pas pour changer la folie, c'est de la reconnaître comme telle. Nous devons rire pour reconnaître l'absurdité de la situation et alors nous pourrons agir. Quand vous observez tous ces faits ridicules, riez en pour ne pas en être les victimes. Comprenez vous ? Quand vous voyez la folie, partez d'un bon éclat de rire et vous y échapperez. LES ABUS DANS LE RIRE Abuser de l'arme du rire peut être dangereux et destructeur. Ecartez vous en alors. A) Le ridicule Riez avec les gens et pas d'eux. Ridiculiser quelqu'un blesse son âme. Cela l'embarrasse et le dévalorise. Ridiculiser quelqu'un est la manière la plus terrible de faire souffrir un autre être humain. Les gens le ressentent profondément.

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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg Aussi, la prochaine fois que se passera quelque chose de drôle, assurez vous bien de ne pas diriger votre rire vers la personne mais vers la chose drôle qu'elle a faite. De la même façon, ne riez jamais des problèmes de l'autre. Car il est possible que lui ne les voie pas de la même perspective que vous et sentir qu'ils vous font rire les rend encore plus difficile à supporter (à moins que vous ne réussissiez à convaincre l'autre d'en rire aussi !). B) Le rire excessif Rire pour rire n'est qu'une échappatoire. Les blagues seules n'égalent pas la joie et trop rire peut donner un sentiment de joie artificiel. Vous pouvez passer un bon moment à regarder une comédie qui dure deux heures et ressentir un sentiment de vide juste après. Cela parce que vous vous êtes réjouis mais cela n'était pas vrai. Et la réalité revient toujours. La stupidité est aussi parfois une manière d'échapper aux réalités de la vie. La vie est une affaire sérieuse et la frivolité en détruit le sens. C'est pour cela que trop de rire ou une légèreté mal placée peuvent conduire à un comportement immoral. C) Le rire négatif Certains types de rires, comme le cynisme, le sarcasme ou le rire nerveux, révèlent plutôt un problème émotionnel profond. Les plaisanteries sales ou racistes sont tout particulièrement problématiques. Veuillez à éviter ces formes perverses d'humour chez vous mêmes et chez les autres et éloignez vous en. D) Intouchables Il existe un vieux dicton qui dit : " Ne riez jamais de la maternité ou de D.ieu ". Cela signifie qu'il ne faut pas être irrespectueux en riant de certains sujets. Ne riez jamais de l'idéalisme, du besoin d'aider à sauver l'humanité. Si quelqu'un renonce à poursuivre les biens matériels pour aller au devant des besoins d'autrui, ne vous moquez pas, vous injecteriez alors une énergie négative dans la société. Ici le sujet est sérieux et vous devez le garder sérieux. LE RIRE ET D.IEU À un niveau plus profond, le rire nous enseigne comment D.ieu agit dans le monde. Le " jour du rire juif " officiel est Pourim. Nous revêtons des déguisements amusants et nous abandonnons notre sérieux dans notre façon de nous comporter. Or cela est surprenant puisque tout ce dont il s'agit avec l'histoire de Pourim est de la tentative d'annihilation du Peuple Juif ! Mais l'histoire se renversa. Au lieu d'être objets d'annihilation, les Juifs devinrent les héros et les vainqueurs. Haman fut pendu et le Peuple Juif sauvé. C'était un revers de fortune à 180 degrés. Celui qui pense être en danger et découvre tout à coup qu'il ne risque plus rien, se met à rire de soulagement. Celui qui pense qu'il vit seul dans un monde hostile et Page 8

découvre soudain que D.ieu est vraiment présent se met à rire de joie, tout haut. Les être humains voient le monde d'une perspective finie. Puisque nous sommes attachés au monde matériel par nos corps, nous sommes forcés de vivre avec l'illusion de ce que nous percevons. Le rire présente une occasion de transcender les limites qui nous empêchent de voir plus clairement D.ieu. Même lorsque les choses vont mal, même si nous souffrons, d'une certaine façon cela doit être pour le mieux parce qu'il y a un D.ieu miséricordieux derrière tout, manipulant les événements pour notre bien. Et c'est cela l'histoire du Peuple Juif. Le Talmud dit qu'à l'époque de Machia'h, " nos bouches seront ALORS emplies de rire ". Pourquoi " alors " et pas maintenant ? Parce qu'aujourd'hui, le monde est la proie de la jalousie, de l'envie, de la violence, de l'intolérance et de la malhonnêteté. Nous soupçonnons nos voisins et nous moquons de nos leaders. Nous manipulons et prenons l'avantage d'autrui. Plutôt que de coopérer, nous sommes en compétition. Mais à l'Ere messianique, tout cela se retournera. Comme l'affirme le prophète : " l'agneau sera couché auprès du lion…et les jeunes enfants joueront dans le nid du cobra " (Isaïe 11 :6). A cette époque, toute la vérité sera révélée. " ALORS les bouches seront emplies de rire Si l'idée était réellement claire pour nous que la seule puissance du monde est D.ieu, nous ne serions pas si inquiets et si anxieux. Nous aurions confiance en D.ieu et serions totalement détendus. C'est pourquoi nous avons besoin d'un grand éclat de rire pour nous détendre, oublier notre anxiété et briser nos limites. Alors nous pourrons réaffirmer notre foi que le monde de D.ieu est bon et que tout finira bien. POURQUOI LE RIRE EST IL UN INGREDIENT DE LA SAGESSE ? - Utilisez le rire pour garder la juste mesure de vos ennuis. Réalisez qu'ils ne sont pas si graves qu'ils le paraissent. La vie ce ne sont pas des problèmes, ce sont des occasions. - Le rire chasse la morosité, le découragement, le souci, la douleur et la tristesse. Utilisez le comme un moyen rapide pour se remettre au travail ! - Utilisez le rire consciemment et de façon mesurée. - La tristesse et la souffrance sapent notre énergie. Le rire apporte une détente joyeuse et nous donne une énergie nouvelle. - Le rire détruit tout sur son chemin, pour le bien et le mal. - Le rire nous fait prendre conscience d'une réalité plus profonde de l'interaction de D.ieu dans le monde.

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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch

Un petit Beith Hamikdach Le Chalom bayit (la paix du foyer) n’est pas un lapin qu’on sort d’un chapeau. Il n’y a aucune astuce, ni tour de magie. Le Chalom Bayit c’est un travail, un dur travail. C’est le petit Beit hamikdach de l’homme, l’endroit par lequel passe toute l’abondance pour le monde entier ! Le seul chemin pour arriver à construire à nouveau le beit Hamikdach, vite et de nos jours, sera quand chacun d’entre nous construira son propre beit hamikdach. Le Chalom Bayit transforme la maison juive en petit sanctuaire, en un endroit propice au dévoilement de la sainte Cheh’ina. Puisque dans la vie, existent beaucoup de rouages ayant chacun un impact, l’un vis-à-vis de l’autre, de la même manière, le Chalom Bayit a un impact sur tous ceux qui nous entourent, ceux qui nous entourent ont une influence sur tous les habitants de la ville, eux-mêmes ont un effet sur tout notre peuple et notre peuple a un impact sur le monde entier. Beaucoup d’hommes se trompent en pensant que si ils étudient la Tora toute la journée, ou si ils sont les seuls à travailler à la maison [et apportent la parnassa], alors leurs femmes doivent tomber à leurs pieds. D’autres pensent, du fait qu’ils sont, toute la journée, occupés à faire des bonnes actions de bienfaisance, que leurs femmes doivent les honorer et les considérer avec des honneurs sans fin. As-tu déjà pensé que tu étudies peut être la Tora parce que tu recherches des honneurs ? As-tu déjà pensé que tu es le seul qui travaille et apporte l’argent à la maison car tu désires un statut honorable ? Ou peut être, fais-tu des actes de bienfaisance car tu prends plaisir de la publicité qui vient avec, et surtout plaisir à écouter les gens dire tous les jours : Quel Tsadik tu es ! … Ce n’est pas exactement le bon témoin des bonnes midots de l’homme. Le seul bon et vrai témoin des bonnes Midots est le Chalom Bayit. Un point c’est tout. Pour mériter le vrai Chalom bayit, l’homme doit travailler sur son humilité. L’humilité est impossible à acquérir sans la Emouna [la foi]. C’est pourquoi, le Chalom Bayit est le témoin de l’humilité du mari. Toute son apparence extérieure [la taille de sa barbe, ou de ses Peots], la bienfaisance qu’il fait en dehors de chez lui, le chiffre qui se trouve en bas de sa fiche de paye, rien de tout cela ne témoigne de sa «Foi». Mais si tu vois quelqu’un avec un Chalom Bayit sache qu’il est humble. Un homme avec la Emouna.

défauts sont les siens, car sa femme est son miroir ! Le Chalom bayit n’est pas un lapin qu’on sort du chapeau. Il n’y a aucune astuce, ni tour de magie. Le Chalom Bayit c’est un travail, un travail dur. Aussi, il faut savoir qu’il existe un lien serré entre le Chalom Bayit et le lien de l’homme avec hashem. Par exemple, si une personne ne prend pas le sujet de la Tefila au sérieux, il n’aura pas de vrai lien et d’attache avec D-ieu. Si son lien avec hashem est douteux, son lien avec sa femme sera douteux.Le Chalom Bayit, dévoile ainsi la qualité de sa tefila. Ce principe a un impact aussi sur ceux qui étudient la Tora. Un homme qui étudie la Tora dans le bon chemin doit être humble. Cependant si il est réputé comme un Talmid Hah’am mais il n’a pas de paix dans son foyer, alors il est évident qu’il n’a pas intégré son étude de la Tora, puisqu’il a encore de l’orgueil. Le Chalom Bayi témoigne, donc, ainsi aussi, sur la qualité de l’étude de l’homme. En bref, si tu veux vraiment savoir quelle est la personne qui se tient devant toi, il suffit simplement d’observer son Chalom Bayit. L’épreuve essentielle de l’homme dans ce monde est de garder ses yeux et de se sanctifier. C’est la raison pour laquelle nous avons été envoyés ici bas, dans ce monde. Tout le reste est secondaire par rapport à la mission essentielle qui nous a été donnée. Sur le plan spirituel, les problèmes de parnassa sont liés directement aux failles dans la sainteté personnelle de l’homme, et de la protection de ses yeux d’images qui sont capables de rendre fou son savoir. Rabbi nah’man de breslev nous apprend que la débauche et les désirs interdits sont un signe clair de la folie du bon sens. Ils sont aussi la cause de la destruction du Chalom bayit. Il n’existe aucune autre chose qui influence de façon tellement importante l’éducation de nos enfants, comme la sainteté propre de l’homme. La débauche, le contraire de la sainteté de l’homme, est de s’attacher à une femme étrangère, Has’’vechalom. La volonté, et le désir doivent nous amener à une attache forte envers D-ieu. Alors au lieu de regarder des femmes, regardons le ciel, concentrons nous dans notre prière personnelle dans notre techouva, et dans l’étude de la Tora. La perfection de nos Midots et de notre sainteté, construira notre Beit hamikdach, dont la définition essentielle est comme nous l’avons expliqué, le Chalom bayit. C’est le but le plus grand que chacun doit s’efforcer de désirer. Le Chalom Bayit évidemment rapprochera la gueoula individuelle et universelle du Am Israel, amen.

Chaque attitude du mari, et même la plus petite, qui offense sa femme, témoigne de l’orgueil qui se trouve en lui. Si elle n’est pas belle a ses yeux, c’est parce qu’il ne protège pas ses yeux et qu’il la compare à d’autres femmes, sur lesquelles il n’a même pas le droit de lever les yeux. De plus, si l’homme remarque des défauts chez sa femme, ses

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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch

Soyez Positifs ! Le renforcement positif dans l’education des enfants –à travers des plaisirs tangibles comme une récompense, des bonbons ou un compliment- stimule leurs désirs positifs. C’est facile à comprendre, parce que les adultes aussi aiment tout ce qui est positif ! Ne faites pas l’inverse ! La négativité est rarement constructive –les menaces, les réprimandes et l’humiliation détruisent un enfant, lui ôtant toute confiance en soi. De plus, le renforcement négatif conditionne l’enfant à penser que les tâches que le professeur (ou le parent) donne sont amères. Et ce dernier doit en arriver à réprimander l’enfant pour qu’il les fasse. L’enfant pense que le parent / le professeur lui enlève tout plaisir de sa vie et lui vole sa liberté, sa joie de vivre et les moments de recréation. Dans ces circonstances, l’enfant ne voudra certainement pas faire ses devoirs. Les gens sont souvent motivés à satisfaire leurs désirs parce qu’ils anticipent le plaisir de l’accomplissement (même si éphémère) qui s’ensuivra. Nous pouvons utiliser ce principe à bon escient pour donner à l’enfant du plaisir et une sensation d’accomplissement lorsqu’il fait des choses positives. Par exemple, les professeurs peuvent dire : « Si tu fais cela, j’enverrai à tes parents un mot disant que tu es gentil(le) et qu’ils ont une bonne raison de te récompenser par un petit cadeau. » Ou bien, le professeur peut luimême récompenser les enfants. Cela doit être un petit prix, pas cher. Le simple fait que l’enfant reçoit une récompense le rend heureux et le renforce. D’autant plus lorsque l’enfant a envie d’une certaine chose, comme un bonbon, un jouet ou toute chose adaptée à son age. Tous les enfants aiment les bonbons. Et chaque fant aime l’honneur, être loué et mis en valeur.

en-

L’éducateur doit donc utiliser ce goût pour les douceurs pour motiver l’enfant à réussir dans le limoud (l’apprentissage), l’accomplissement des mitsvotes et bien d’autres. Les parents et les éducateurs doivent savoir comment utiliser les envies matérielles de l’enfant à bon escient afin de l’inciter à faire les bonnes choses. Une fois qu’il reçoit une récompense matérielle pour ses efforts, il est plus facile de l’introduire à la dimension spirituelle de la chose. On peut lui dire que le plaisir qu’il a ressenti en recevant sa récompense n’est rien à côté du plaisir spirituel qu’il ressentira s’il continue sur cette voie de l’étude et de la Torah. Nos sages enseignent que même si une personne a des arrière-pensées qui la motivent à observer une mitsva,

elle finira par le faire avec de bonnes intentions. L’essentiel est de s’y mettre. Les parents et éducateurs ne doivent jamais oublier qu’ils détiennent la vie de l’enfant entre leurs mains, ni plus ni moins ! Quand le Sanhedrin devait trancher des cas de vie ou de mort, 23 juges devaient être présents. De la même manière, lorsqu’un éducateur doit prendre une décision en ce qui concerne un enfant difficile qu’il veut punir, suspendre ou exclure, il doit savoir que sa décision peut littéralement déterminer tout le destin de cet enfant dans la vie. Personne n’a le pouvoir de prendre ce type de décision tout seul. Une réprimande inappropriée peut détruire l’âme d’un enfant, d’autant plus les punitions ou les expulsions. Si l’éducateur consultait une tierce personne, repensait la chose ou priait pour être guidé par D.ieu, il trouverait très certainement une autre solution au problème. Il comprendrait peut-être comment stimuler la volonté de l’enfant. Mais lorsqu’il punit, il est susceptible de briser l’enfant. Il lui faut comprendre qu’il a affaire à une situation de vie ou de mort et qu’il ne devrait pas prendre une telle responsabilité sur ses épaules. Le serviteur du prophète Elicha a été rejeté, après cela il est complètement sorti du droit chemin. D’autres mauvaises personnes, qui ont amené la mort et de terribles destructions dans le monde, ont quitté le droit chemin après avoir été rejetées par leurs rabbins. Lorsque l’école veut suspendre ou punir un enfant, les responsables doivent réfléchir longuement aux conséquences de leur punition. Ils ne doivent pas casser l’enfant ou sa volonté. Il est des situations où il est tout simplement impossible de laisser l’enfant dans un contexte particulier. C’est en général le cas s’il est destructeur, ce qui oblige l’école à être responsable envers les autres enfants afin d’assurer leur sécurité. L’école doit s’assurer qu’un élève indiscipliné ne vienne pas endommager les âmes des autres enfants en les attirant vers un mauvais comportement : cela aussi est un cas de vie ou de mort. Mais tant que l’attitude d’un élève n’a pas d’impact négatif sur les autres, les éducateurs doivent tout faire pour ne pas le punir d’une façon qui briserait sa volonté. Une sérieuse réflexion doit accompagner chaque étape de l’éducation d’un enfant. En aucun cas, les édu-

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Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch

Mériter la confiance en Hachem La confiance Le meilleur conseil à donner en cas de problème de subsistance est d’acquérir la confiance en HaChem. L’étude de la Section sur la confiance dans le livre Hovot HaLevavot (Traité des devoirs du coeur) est un remède éprouvé. On l’étudiera de la façon suivante : le premier jour, on lira un paragraphe d’une quinzaine de lignes, qu’on révisera ensuite quatre fois. Le lendemain, on étudiera le paragraphe suivant que l’on reverra quatre fois, comme précédemment. Ainsi de suite, chaque jour, jusqu’à la conclusion de la dite section. Puis, de nouveau on recommencera cette étude comme exposé cidessus, jusqu’à la fin. On continuera jusqu’à mériter d’acquérir la confiance en HaChem, le moyen essentiel pour assurer sa subsistance. Ensuite, l’homme devra prier pour ses besoins et il réalisera ce dicton de nos Sages, de mémoire bénie : “On multiplie la subsistance de celui qui associe le Nom de D. à ses souffrances.” Sache que celui qui désire trouver une solution radicale à son problème de subsistance, doit plutôt demander la foi et la confiance, que de prier pour sa subsistance. En effet, lorsque l’homme prie pour la subsistance, cela n’est utile que momentanément, comme un vêtement rapiécé qui est une solution provisoire. Cela ne résout pas le problème radicalement, car tôt ou tard, il se retrouvera de nouveau préoccupé par la subsistance. Par contre, s’il prie et demande à HaChem de lui donner la foi et la confiance, il trouvera une solution définitive à son problème. Le principal moyen d’assurer sa subsistance, c’est la confiance. Si l’homme a le mérite d’avoir la foi et la confiance, il détient l’instrument qui lui permettra d’obtenir facilement sa subsistance tous les jours de sa vie. Un homme indigent et criblé de dettes, doit consacrer au moins une heure par jour à l’isolement et la méditation. Il doit se repentir fondamentalement sur la faute qui est à l’origine de ses dettes, et doit demander à HaChem béni soit-Il la foi et la confiance, afin qu’il se construise un réceptacle pour recueillir la confiance, et reçoive une subsistance abondante grâce à la prière. L’inquiétude et la foi sont incompatibles Un jeune étudiant (Avrèkh, qui étudie dans un Collel) se présenta à l’auteur de ce livre et lui raconta ses difficultés à trouver des moyens de subsistance pour sa famille. Le rav lui dit : Prie pour la foi ! Tu manques de foi ! L’étudiant fut stupéfait : Je manque de foi ? J’ai la foi, mais je suis inquiet pour les enfants, les factures, les dettes… Le rav lui dit : Que tes oreilles entendent ce que ta bouche prononce ! Dans le même souffle tu dis que tu possèdes la foi et que tu t’inquiètes ? L’un est incompatible avec l’autre. Si tu possèdes la foi, comment peux-tu t’inquiéter ? Un homme qui possède la foi absolue qu’HaChem béni soit-Il nourrit et pourvoit, n’éprouve aucune inquiétude ! As-tu déjà vu un enfant inquiet pour sa subsistance ? Bien sûr que non. Chaque enfant sait que son rôle n’est pas de nourrir, mais que c’est le rôle de son père, et il est confiant que son père le nourrira ! De la même façon, l’homme croyant sait que son rôle n’est pas de nourrir, mais que c’est le rôle de son Père céleste, qui lui donnera sûrement sa subsistance.

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Tu dois seulement savoir quel est ton rôle : servir HaChem béni soit-Il et te repentir et laisse les soucis de ta subsistance au Saint béni soit-Il. Adresse-toi au Saint béni soit-Il et dis-Lui : “Maître du monde, je n’ai personne à qui m’adresser hormis Toi, car Toi seul pourvois. Je ne détiens certainement pas la clef de la subsistance. Par conséquent, je ne m’inquiète pas de trouver les moyens de subsister et cela ne m’intéresse pas. Fais ce que bon Te semble. Aide-moi seulement à croire que c’est la vérité, à avoir confiance en Toi, à accepter Tes décisions avec joie et foi, et à être toujours proche de Toi. Lorsque l’homme croit d’une foi parfaite qu’HaChem béni soit-Il est le Seul à qui s’adresser pour sa subsistance, il est immédiatement rempli par la confiance qu’HaChem ne l’abandonnera pas. Il sait que toute la subsistance qu’il a reçue jusqu’à ce jour provenait de Lui, béni soit-Il, et il croit que le Créateur continuera à le sustenter dans l’avenir. Celui qui fait confiance à HaChem est entouré de bontés L’homme doit croire qu’HaChem le sustente et le nourrit, sans aucun lien avec sa propre initiative ou ses vertus. Il doit toujours avoir l’exemple de l’enfant et de son père devant lui. Le père cesse-t-il de sustenter, de nourrir, ou d’habiller l’enfant lorsqu’il ne se conduit pas convenablement ? Si cela est vrai pour un être de chair et de sang, à plus forte raison pour le Créateur, qui est compassion et longanimité et qui nourrit Ses créatures et répond à tous leurs besoins, sans tenir compte de leurs mérites. Comme nous le disons : “Il nourrit les vivants avec bonté”. De même, nos Sages de mémoire bénie enseignent : "Celui qui donne la vie, donne inconditionnellement la nourriture." Par conséquent, celui qui éprouve des difficultés pour trouver sa subsistance doit examiner ses actions, car il est sans doute entaché de certaines fautes qui frappent directement ses moyens de subsistance, comme le brigandage, le vol, l’écoulement de la semence en vain, la colère, la mélancolie, l’angoisse, l’avortement non préconisé par une autorité rabbinique, négliger l’immersion au bain rituel (Mikvé) pour la femme, etc. Ces fautes sont très graves et proviennent sûrement d’un grand manque de foi. Si on est coupable d’une ou de plusieurs de ces fautes, on doit les confesser, demander pardon, corriger ses actions et surtout prier pour la foi et la crainte d’HaChem. Si l’homme n’est coupable d’aucune de ces fautes, il doit savoir que des Cieux on lui suggère ainsi son manque général de foi et de confiance. Il doit alors concentrer toutes ses forces pour travailler sur la foi, dans ses divers aspects. Il doit étudier intensivement la foi, prier beaucoup et demander qu’HaChem lui donne la foi. Il doit faire journellement son examen de conscience s’il a failli dans sa foi, et se repentir sur son manque de foi. Sache que la subsistance représente l’essentiel de l’épreuve de la foi de l’homme. Dans ce domaine, il est impossible de tromper et jouer la comédie. Soit tu crois en vérité qu’HaChem te nourrit et tu n’as aucune inquiétude, soit tu es entièrement pris par les efforts et les inquiétudes, et tu es alors vraiment très éloigné de la foi. On raconte à propos du célèbre ‘hassid rabbi Yts’hak Breiter, puisse HaChem venger sa mémoire, qui travailla durant de longues années à la comptabilité d’un important bureau à Varsovie. Cette fonction lui permettait d’assurer sa subsistance et celle de sa famille, et d’adorer HaChem dans le calme et la sérénité.

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Cependant, lorsqu’éclata la crise économique générale en Pologne, avant la déclaration de la guerre, rabbi Yts’hak perdit son emploi. La nouvelle eut chez lui l’effet d’un cataclysme. Néanmoins, il ne perdit pas l’espoir pour autant. Lorsqu’il vit que la situation ne lui permettait pas de trouver un autre emploi, il s’assit au Beit HaMidrach (salle d’études) étudia la Tora et pria avec assiduité. Il avait fait ce calcul : puisque le rôle du Créateur est de me nourrir, et le mien de servir HaChem, si HaChem ne me nourrit pas comme il convient, c’est que je ne remplis pas mon rôle comme il se doit. Je dois donc me renforcer pour mieux remplir mon rôle, c’est-à-dire étudier davantage, prier davantage, croire davantage et avoir confiance davantage. A mesure que la situation économique empirait, il se renforçait, étudiait encore plus et priait encore plus, tout en s’appuyant avec une grande confiance sur HaChem béni soit-Il pour qu’Il le nourrisse. C’est ainsi que pendant toute cette période où tout le monde souffrait de la grave crise économique, sa subsistance et celle de ses proches émanait directement de la providence divine et des miracles. Un jour qu’il étudiait au Beit HaMidrach, un Juif se présenta à lui et lui remit une somme importante pour régler ses frais. Rabbi Yts’hak se s’émut pas pour autant. Il remercia l’homme et retourna à son étude. L’homme qui s’apprêtait déjà à partir, revint sur ses pas, se tint devant Rabbi Yts’hak et lui dit : “J’ai maintenant un problème qui me préoccupe. Il est écrit (Psaumes 37 : 25) : “J’ai été jeune et je suis devenu vieux ; jamais je n’ai vu un Juste délaissé, ni ses enfants obligés de mendier leur pain”. Si c’est ainsi, comment se fait-il qu’un juste comme toi – occupé jour et nuit au service d’HaChem soit obligé de quérir son pain chez les autres ?” Rabbi Yts’hak lui répondit : “Sors dans la rue, va jusqu’au magasin du riche untel et tu verras son fils, qui se tient à la porte et vante sa marchandise afin de persuader les passants d’entrer et se rendre compte sur place de sa qualité. Ce jeune homme peine beaucoup avant de convaincre quelqu’un d’acheter la marchandise de son père. Une telle progéniture mendie-t-elle son pain ? Je suis assis au Beit HaMidrach et occupé au service d’HaChem, t’ai-je appelé ? T’ai-je jamais demandé l’aumône ? C’est toi-même, de ta propre volonté, qui es venu ici et m’as donné pour m’aider à subvenir à mes besoins”. Nos Sages de mémoire bénie ont enseigné : L’homme mérite le monde futur pour le simple fait qu’il croit qu’HaChem est Celui qui le nourrit, comme il est dit dans la guemara (traité Berakhot 4) que quiconque récite le psaume Téhila LéDavid (Psaumes 145) trois fois par jour héritera du monde futur. La guemara donne la raison suivante : ce psaume contient la foi et la confiance qu’HaChem nourrit, comme il est écrit : “Tu ouvres la main et rassasies tout être vivant avec bienveillance”. Nous apprenons ici que l’essentiel de la subsistance vient grâce à la foi, et inversement, que l’inquiétude est l’obstacle essentiel de la subsistance.

La foi est bonne pour la subsistance. Voir le commentaire de Rachi sur le verset (Psaumes 37) : “Tu cultiveras la foi” : Tu mangeras et seras nourri grâce à la foi. Que celui qui manque de subsistance, étudie la Tora et qu’il prie ensuite pour la subsistance. Il est certain que sa prière sera agrée. La pauvreté est causée par l’athéisme. La mélancolie (le manque de foi) est un obstacle à la subsistance. Il s’ensuit que l’essentiel du travail de l’homme est celui de la foi, grâce à laquelle il méritera de subvenir à tous ses besoins. L’homme endetté Un homme endetté passe par l’épreuve de la foi. Soit il accuse les autres ou lui-même, soit il trouve d’autres raisons, comme le hasard, qui sont, selon lui, à l’origine de ses dettes ; soit il vivra selon les règles de la foi que telle est la volonté divine, tout est pour le bien et les souffrances ne viennent jamais sans faute ; et il fera conséquemment dépendre ses dettes monétaires de ses fautes, sachant que le seul moyen de sortir de sa situation est le repentir, comme il est rapporté : “Il existe une transgression dont la punition consiste à être toujours endetté. Aucune initiative ou justification ne peut l’empêcher et on restera toujours endetté. Quelquefois, cette transgression entraîne aussi l’endettement des autres." Certaines périodes sont propices à la propagation d’autres endettements, à cause de l’accroissement de cette transgression dans le monde, que D. nous en préserve. Le seul moyen consiste à se repentir systématiquement, implorer HaChem béni soit-Il de se sauver d’une telle transgression et de la regretter fondamentalement. Le meilleur moment pour exprimer ce regret et ce repentir est lorsqu’on se trouve dans un état de largeur d’esprit (Mo’hin deGadlout), car celui d’étroitesse d’esprit (Mo’hin deKatnout) est représenté par les dettes. Selon cet enseignement de nos Sages de mémoire bénie (traité Kidouchin 49b) : “Dix mesures de sommeil descendirent dans le monde, les esclaves en reçurent neuf”. Le sommeil est la caractéristique de l’étroitesse d’esprit, et les esclaves sont caractérisés par ce verset (Proverbes 22 : 7) : “Le débiteur est l’esclave de son créancier”. Le meilleur moment pour le repentir d’une telle faute est donc celui de la largeur d’esprit afin d’annuler la faute de l’homme endetté, caractérisé par l’étroitesse d’esprit, comme cela a été expliqué ci-dessus” (Causeries du rav Nahman, 112). Il ressort que l’homme endetté doit s’efforcer d’être toujours joyeux. Ensuite, grâce à l’élargissement de son état d’esprit, il se repentira systématiquement sur la faute pour laquelle il est devenu débiteur. Il examinera ses actions et recherchera d’autres fautes qui ont pu causer sa privation de subsistance, pour s’en repentir.

Voici d’autres enseignements de nos Sages de mémoire bénie sur les liens entre la foi et la subsistance (Sefer HaMidot) : Quiconque possède la connaissance (la foi), s’enrichira. Grâce à la foi, la subsistance augmente. La joie constante (c’est-à-dire la foi) apporte la réussite. On multiplie la subsistance de celui qui associe le Nom des Cieux à ses souffrances, et sa subsistance lui tombe des cieux, comme un oiseau.

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Le Jardin de la Prospéritée d’après Rav Shalom Arouch

Recevoir dans la joie ou le malheur Il existe un principe fondamental dans l'émouna (la foi) qui a trait au montant de nos revenus, à la réussite de notre commerce, ainsi qu'à toutes les questions liées aux finances : le montant des revenus dont nous disposons pendant l'année est fixé le jour de Roch Hachana (le jour de l'an juif.) Considéré sous son application pratique, ce principe se retrouve dans la confiance que nous avons en Hachem. Avoir confiance au Créateur signifie que nous savons qu'Hachem définit le montant des revenus de chacune de Ses créatures. D'autre part, il est évident que nous pouvons croire en D-ieu pour être à la hauteur de la tâche. Par conséquent, chaque euro qui est destiné à une personne en particulier lui sera accordé, sans le moindre doute. De plus, cette situation ne dépend pas des efforts que cette personne déploie pour atteindre le succès, ni de son intelligence, ni même de son intégrité. C'est ce qui était prononcé dans une version ancienne des Grâces après le repas (Birkhath Hamazone) : “Nourris-nous, sans tenir compte de nos actions ; accorde-nous un revenu, sans tenir compte de notre intégrité.” Lorsqu'il a été décidé au Ciel qu'un certain montant doit être accordé à une personne, personne ne peut s'y opposer et changer le cours des choses. Nous ne pouvons pas diminuer une somme qui est destinée à une tierce personne et encore moins l'annuler. Ce que le Ciel a décidé se produira, peu importe que nous le voulions ou pas. Ceci correspond à ce que nos Sages ont dit (Yoma 38) : “Une personne ne peut pas toucher ce qui a été préparé pour son ami.” C'est seulement après avoir compris pleinement ce principe fondamental – c'est-à-dire avoir une émouna parfaite et dépourvue de sophistication – que nous pouvons vivre dans un sentiment de sécurité et de confiance et faire face à tous les défis de la vie quotidienne, particulièrement ceux qui sont liés à l'argent. Une personne qui atteint ce degré d'émouna a réussit le test d'émouna qui lui était présenté et son succès est assuré. La tranquillité d'esprit, la joie et le bonheur seront le lot d'un tel individu ; d'autre part, les échecs, la colère, le stress, le vol et la fraude s'écarteront de son chemin. Dans notre vie quotidienne, nous pouvons relever un fait intéressant : une personne qui a confiance en Hachem ne pense jamais aux questions d'argent. Cette personne sait au -dessus de toute forme de doute que c'est le Créateur qui détermine ses revenus. C'est pour cela qu'elle ne se préoccupe pas des questions d'argent. Son attitude par rapport à sa santé financière se résume à cette expression : “c'est Hachem qui détermine mes revenus !” Ni plus ni moins. Ce qui nous est destiné nous est donné En vérité, le monde entier est un test d'émouna. À chaque instant, un commerçant est entrain de passer un test : est-il entièrement persuadé que le montant de ses revenus est déterminé par le Ciel ? S'il l'est, il est serein et joyeux ; il poursuit ses activités commerciales avec une grande tranquillité d'esprit. De plus, toutes ses transactions porteront le signe de l'honnêteté absolue et de la droiture morale.

pour rencontrer le succès. Occasionnellement, il n'hésitera pas à utiliser la ruse pour parvenir à ses fins et ses efforts l'amèneront un jour ou l'autre à tricher, à mentir ou à voler. De fait, tout dépend de la simple émouna (foi) : celle de savoir que notre revenu est déterminé avec la plus haute précision dans le Ciel. Ce que nous devons décider, c'est la nature de la voie spirituelle qui nous permettra de recevoir cette abondance céleste. D'une part, nous pouvons choisir la voie en or : celle qui consiste à recevoir nos revenus d'une façon droite et honnête, dans la joie et au moment voulu. D'autre part, nous pouvons choisir une voie différente : la voie des égouts. Certes, cette voie nous permet aussi de recevoir une certaine mesure d'abondance céleste, mais dans ce cas, cela est accompagné de stress, d'astuces et de solutions amères. Nous devons réaliser qu'il n'existe pas de troisième voie. Si nous avons l'émouna, nous savons que ce que nous devons recevoir viendra à temps et au moment venu, peu importe si cela vient de ce côté ou d'un autre, aujourd'hui ou demain. La conséquence d'une telle attitude est de nous procurer une tranquillité d'esprit importante et une vie remplie de joie et de bonheur. Également, ceci est la meilleure recette pour nous tenir éloignés des transgressions, de la fraude, du vol et des autres fautes de ce style. Cependant, si nous n'avons pas l'émouna, les conséquences sont d'une nature différente. Nous multiplions les raisons d'être stressés et de vivre sur les nerfs. Dans cette situation, nous devenons une proie facile pour les tentations dangereuses : celles des entourloupes et des interdictions que nous n'hésiterons pas à commettre. La vie des personnes sans émouna est une vie d'enfer. Ces personnes se trouvent rapidement coincées de tous les côtés et leur affaires vont de mal en pire ; un jour ou l'autre apparaît ce fléau dont nous parlons depuis la première page de ce livre : les dettes. Le chemin ainsi emprunté en est un qui mène à la perte. Les personnes qui se retrouvent en prison l'ont toutes emprunté et leurs affaires finissent toujours mal. Certes, certains individus évitent la prison, mais leur vie est remplie de problèmes, de confusions et de tracas. Même si elles ne le désirent pas vraiment, elles se sentent obligées de commettre de nombreuses transgressions : vol, fausses déclarations, mensonges… Il est temps de formuler un avertissement solennel : tout ce qui nous est destiné est fixé avec une précision infaillible. Entre la personne qui se comporte d'une façon irréprochable et celle qui se comporte d'une façon tordue, pas une seule ne gagne un centime de plus que le Ciel avait décidé. Ainsi, le commerçant qui conduit ses affaires d'une façon irréprochable reçoit ce qui lui était destiné. D'autre part, le commerçant qui ment, vole et transgresse de nombreuses interdictions reçoit également ce qui lui était destiné. Cependant, il existe une grande différence entre les deux : le premier reçoit son dû d'une façon honnête. Cela est une grande source de plaisir pour cette personne. Pendant ce temps, le second reçoit son dû avec de nombreux coups et blessures ; pour cette personne, la vie est remplie de souffrances et douleurs de tous les genres.

D'autre part, s'il pense que ses revenus sont déterminés par ses efforts, l'inquiétude sera son lot. Pensant que tout dépend de lui, il ne saura pas mettre de limites à ses efforts

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L’amitié15-16-14 Na'hman et Chim'on commencèrent à nettoyer le sol ; ensuite, ils mirent de l'ordre dans la maison. En peu de temps, tout était rangé et propre. La mère de Chim'on se leva de son lit et se rendit dans le salon. Elle vit les deux garçons qui étaient entrain de faire le ménage dans une grande joie. “Cela est merveilleux !” s'exclama-t-elle avec satisfaction. “Hachem, merci beaucoup de m'avoir donné un fil d'une telle gentillesse ! Également, merci beaucoup de lui avoir permis de trouver un ami fidèle et attentionné avec lequel il peut faire autant de mitswoth. ” Le cœur de la mère de Chim'on était rempli de joie. Elle donna une bénédiction aux deux garçons en leur disant : “Je vous bénis pour qu'Hachem vous rende joyeux, de la même façon que vous m'avez rendue joyeuse. Puisse Hachem vous aider à devenir de véritables Tsadiqim !” Na'hman et Chim'on s'empressèrent de répondre : “Amen !” Le petit Na'hman était extrêmement heureux qu'Hachem lui ait permis de réaliser une aussi grande mitswa : aider son ami à soulager le fardeau de sa mère malade. “Merci beaucoup Hachem” dit-il, “pour me donner l'opportunité de faire de merveilleuses mitswoth. S'il Te plait, aide-moi à faire toujours plus de mitswoth et à aider les personnes qui en ont besoin.” La première fois que Chim’on rendit visite à Na’hman, il reçut un accueil chaleureux de Na’hman et de sa maman. La maman de Na’hman s’exclama : “Cher Chim’on, tu es le bienvenu dans notre maison ! Nous sommes très contents que tu sois venu.” Lorsque Chim’on entra dans la chambre de Na’hman, il aperçut que celui-ci possédait un bon nombre de jouets. Chim’on lui demanda : “Na’hman, joues-tu souvent avec tous ces jouets ?” “Pas vraiment” répondit Na’hman ; “la plupart du temps, j’étudie la Tora ou je prie. Lorsque je n’étudie pas ou ne prie pas, j’aide ma mère et mon père dans la maison. Cela ne me laisse pas beaucoup de temps pour jouer avec mes jouets.” “Je n’ai presque pas de jouets chez moi” dit Chim’on. “J’essaie également de faire de mon mieux pour aider mes parents, d’étudier et de prier aussi souvent que je peux.” Na’hman sentit que Chim’on regrettait de ne pas avoir beaucoup de jouets. Il alla dans la cuisine et chuchota à sa mère : “Maman, j’ai tellement de jouets et de jeux… et mon ami Chim’on n’en a presque pas. Pourrions-nous lui donner un jouet ou un jeu comme cadeau ?” “Certainement, avec plaisir,” de Na’hman avec un grand sourire.

répondit

la

maman


IDEES CREATIVES ENFANT - BOITE D’OEUF


IDEES CREATIVES - PNEU DE VOITURE


Un chien dans une maison

Les téfilines d’un parent

Question:

Question :

Pouvez-vous s'il-vous-plait me dire quelles sont les lois relatives à la présence d'un chien dans une famille juive ?

Que faire des anciens Téfilines d'un parent décédé ?

Lois relatives à la vie courante et notamment pendant Chabbath et fêtes.

Il est strictement interdit de jeter des Téfilines !!!

Réponse: 1- Mouktsé : Le Choul'han Aroukh (Hilkhot Chabbath 308, 39) interdit de déplacer les animaux durant Chabbath ou les fêtes car ils sont Mouktsé. Concrètement, il est interdit de les porter ou même de les caresser. Il faut donc faire attention durant Chabbath de ne pas les toucher.

Réponse:

Si vous ne désirez pas les conserver, donnez-les à vos enfants ou à vos petits-enfants.

Cadeaux d’une soeur Question : Quel sont les signes que Ra’hel Iménou à donner à Léa Iménou?

2- Propreté :

Réponse:

Si vous avez touché votre chien, vous n'avez pas le droit de faire une bénédiction ou une prière tant que vous n'avez pas fait Nétilat Yadaïm (sans bénédiction).

Que pendant le Tamchiche amita la femme attrapera le pouce du pied droit de son mari, puis le pouce de sa main droite puis le lobe de son oreille droite en pensant que les 3 ésprits malins qui controlent le désir de l’homme envers la chair s’en aillent pour laisser la sainteté seulement présente avec le couple

3- Sainteté : Il est préférable que l'animal ne soit pas présent durant le Kiddouch ou durant d'autres moments investis de sainteté... Il est strictement interdit de castrer un animal, c'est même une interdiction de la Torah. 4- Nourriture : Il faut lui donner à manger avant vous.

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Anges & Démons Question : Selon la Torah, que sont les anges et les démons ? Est ce que les anges et les démons existent, si oui comment sont-ils créés , sont-ils dangereux pour nous? Réponse: Les Anges et les Démons existent ! De façon générale, et sans trop rentrer dans des notions kabalistiques, les anges sont créés par nos bonnes actions (il y a aussi des anges qui ont été créés par D.ieu avant la création du monde,) et les démons sont créés par nos péchés. Ils sont tous deux des êtres spirituels bienveillants, ou, 'Hass Véchalom le contraire. C'est D.ieu Lui-même qui nous protège des démons que nous avons créé par nos péchés, en attendant que l'on fasse Téchouva. Sans la protection d'Hachem, ils ne feraient de nous qu'une bouchée ! D'après le Zohar Hakadoch, le Kriat Chéma' Ché'al Hamita a le pouvoir d'éliminer un nombre énorme de démons créés par nos péchés.

Allumage bougies de Chabbat par une aveugle Question : Je me demandais si une femme aveugle devait allumer ses bougies de Chabbath normalement ou s'il est préférable que non ?! Réponse: 1. Si une femme non-voyante a un mari valide, c'est lui qui allumera avec bénédiction. 2. Sinon, en deuxième choix, c'est elle qui allumera et même avec bénédiction car finalement, elle tire tout de même un profit de ces faisceaux lumineux qui la rassurent, peuvent lui faire éviter un obstacle et pourraient faire venir des gens chez elle pour l'aider. (Choul'han 'Aroukh 263-14, et au nom du Maguen Avraham dans Michna Beroura, Ben Ich 'Hai II Parachat Noa'h 12, 'Hazon 'Ovadia Chabbath I, p.193) 2. Attention, si la lumière électrique est allumée à ce moment-là, elle ne peut plus réciter la bénédiction sur l'allumage des bougies de Chabbath car elle n'en tirerait plus de profit. Elle éteindra donc la lumière électrique avant d'allumer les bougies. (Halikhot Chabbath II, p.33)

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L’évasion ‘Houkat

Deux 'hassidim et un Juif laïc, nommé Bernhardt, avaient été incorporés dans une unité de travaux forcés, obligés d'accompagner les troupes allemandes, fuyant à travers la Hongrie, devant l'avancée de l'armée russe, à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Les Allemands réalisaient alors qu'ils avaient perdu la guerre. Effrayés et frustrés, ils assouvissaient leur véhémence et leur peur, prenant pour cibles les Juifs de cette unité de travaux forcés. Devant l'intensité des menaces et de la violence, les trois hommes décidèrent de planifier leur fuite. «Il est vrai, se dirent-ils, que nous n'avons pas de grandes chances de réussir mais celles de vivre ne sont pas plus grandes, devant les brutalités que nous subissons dans cette retraite.» Ils organisèrent donc leur fuite. Ils imaginaient bien que les Allemands ne les poursuivraient pas très loin. Ils ne risqueraient pas un affrontement avec les sentinelles russes. S'ils pouvaient parvenir au-delà des limites du camp sans être détectés la première nuit, ils avaient une chance d'être saufs. Un jour, à la tombée de la nuit, ils se cachèrent derrière la cuisine et quand la nuit tomba, ils rampèrent jusqu'à la forêt proche. Dès qu'ils ne furent plus à portée de vue, ils se relevèrent et coururent de toutes leurs forces. Les Allemands ne se rendirent pas immédiatement compte de leur absence. Quand ils le réalisèrent, nos trois hommes étaient bien loin des limites du camp. La peur des Russes dissuada les Allemands de se mettre à leur poursuite trop loin. Après quelques heures, les hommes prirent conscience qu'ils étaient libres. Ils errèrent pendant trois jours à travers la forêt hongroise, subsistant grâce à la végétation qui y poussait et ne dormant que de brefs moments. Un soir, ils découvrirent une cabane abandonnée avec trois matelas et des restes de nourriture. Ils n'avaient pas besoin d'invitation ! Ils festoyèrent sur les quelques croûtons de pain qu'ils avaient trouvés et s'allongèrent pour dormir. Au bout de nombreuses heures, ils furent pétrifiés en entendant la porte s'ouvrir en grinçant. Soudain, des fusils furent pointés en leur direction. Par réaction instinctive, l'un d'entre eux cria : «Chema Israël...» Un commandement fut immédiatement émis en russe et les fusils s'abaissèrent. Le chef de la troupe russe était juif et avait reconnu qu'il ne s'agissait pas là de soldats allemands. Les deux 'hassidim se regardèrent avec stupéfaction. C'était Bernhardt, le Juif «laïc» qui avait crié «Chema Israël». Leurs vies étaient le témoignage qu'aucun Juif ne peut être ou ne sera séparé de son héritage. Chacun possède une identité individuelle, particulière et ses propres moyens d'expression. Mais au-delà de tout cela, au fond de nos êtres, réside une âme divine intrinsèque. Il ne s'agit que de mettre en accord cette identité et cette âme. Lorsqu'elle évoque les différentes mitsvot, la Torah distingue les 'Houkim comme étant uniques. Une catégorie de Mitsvot, les Michpatim, prescrit des actions qui tombent sous le sens. Même si la Torah ne les avait pas prescrites, nous aurions compris par nous-mêmes la nécessité de les observer. Il est par exemple aisé de savoir qu'il ne faut pas tuer, voler ou commettre Page 20

d'adultère. D'autres Mitsvot, les «Edot» commémorent certains événements de notre histoire. Nous cessons toute activité le Chabbat pour rappeler la création de notre monde en sept jours. Nous mangeons des Matsot à Pessa'h pour rappeler les Matsot que consommèrent nos ancêtres durant leur exode d'Egypte. Si D.ieu n'avait pas commandé ces mitsvot, il est probable que nous ne les aurions pas inventées. Mais une fois qu'Il les instaura, nous en comprenons la raison et apprécions leur observance. Les 'Houkim appartiennent à une autre catégorie. Aucune raison n'est invoquée pour leur observance. Nous ne connaissons aucun des avantages spirituels ou matériels qui en découleraient. Nous ne les accomplissons que parce que D.ieu nous a enjoints de le faire. Certains expliquent qu'il est important de posséder de tels commandements pour montrer que la Torah implique un engagement qui va au-delà de notre volonté personnelle. Même lorsque nous ne comprenons pas ce que D.ieu nous a ordonné, nous voulons accomplir Ses commandements. Mais alors, le respect de ces Mitsvot risque de rester quelque peu «sec». Bien sûr, il est nécessaire mais il ne comporte pas de véritable chaleur, de véritable enthousiasme. Pourtant, ce n'est pas ainsi que tous accomplissent ces Mitsvot. Bien au contraire, nous en voyons qui les accomplissent avec une joie très spéciale. Pourquoi ? Parce que les 'Houkim nous mettent en relation avec un point dans l'âme qui se situe au-delà de notre volonté et de notre compréhension. Par le respect de ces Mitsvot, l'homme s'identifie à D.ieu dans Ses termes. Il fait ce que D.ieu désire parce qu'Il le désire et pour aucune autre raison. Et par essence, c'est la forme de satisfaction la plus absolue que l'on puisse ressentir. Ce qui précède nous permet d'apprécier l'une des dimensions uniques de l'ère messianique. Le Rambam statue que «à cette époque, l'occupation du monde entier sera exclusivement de connaître D.ieu». En fait, la qualité unique d'aspiration à la Divinité qui caractérise les 'Houkim résonnera à travers toute l'humanité, comme l'annonce le prophète : «Toutes les nations seront transformées pour (parler) un langage pur... pour Le servir dans un but unique». Car nos énergies se concentreront pour comprendre la Vérité de D.ieu. Nous possédons une multitude de désirs différents les uns des autres. Mais il est vrai que la motivation profonde pour n'importe lequel d'entre eux est la Divinité. Cependant, aujourd'hui, la motivation profonde en est couverte par beaucoup d'autres, superficielles. Nous pensons rechercher des choses comme l'amour, la richesse ou la puissance. Mais nous ne sommes pas conscients de la dynamique essentielle qui propulse notre volonté. Car dans chaque expérience, ce que nous cherchons réellement est la Divinité qu'elle recèle. Par contre, à l'ère de la Rédemption, la vérité fera surface et dans tout ce que nous ferons, nous pourrons apprécier l'intention Divine.

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Bilaam et le Mashia’h Balak

La Sidra de cette semaine nous plonge dans les bénédictions adressées au Peuple Juif par le prophète non juif, Bilaam. Balak, roi de Moav, redoutait que le Peuple Juif ne l'attaque, lui et son peuple, sur sa route vers la Terre d'Israël. Il employa donc Bilaam, un prophète non juif, pour maudire les Juifs. Bien que Bilaam désirât accomplir la mission que lui avait confiée Balak, chaque fois qu'il se préparait à proférer des malédictions, D.ieu mettait dans sa bouche des bénédictions qu'il était obligé de prononcer. Ses bénédictions furent si puissantes qu'elles sont rappelées dans la Torah pour l'éternité et que certaines d'entre elles ont pris place dans notre rituel de prières quotidiennes. Quand Bilaam vit que D.ieu ne lui permettrait pas de maudire le peuple, il chercha à l'atteindre par un autre biais. «Leur D.ieu, dit-il à Balak, déteste l'immoralité. Que tes femmes séduisent leurs hommes.» Balak suivit ce conseil et en conséquence, une plaie s'abattit sur le Peuple Juif, tuant des milliers d'hommes. Nos Sages s'interrogent : «Pourquoi D.ieu attribua-t-il une vision spirituelle et un don prophétique à un homme aussi vil que Bilaam ?» Ils expliquent que dans le futur, les non Juifs se plaindraient à D.ieu, lui disant que des prophètes avaient été attribués aux Juifs et qu'ils pouvaient donc progresser spirituellement. D.ieu répondrait alors que ce n'était pas seulement le don de prophétie qui avait permis aux Juifs d'avancer. Car Il avait également doté les non Juifs d'un prophète, Bilaam, et qu'avait-il fait ? Au lieu d'œuvrer à faire progresser spirituellement son peuple, il avait encouragé l'immoralité. Ce récit comporte une importante leçon éternelle. La vision spirituelle ne peut être considérée comme séparée de la conduite individuelle. Le concept d'un sorcier clairvoyant, conscient de la réalité spirituelle et menant pourtant une vie dépravée, va à l'encontre des principes fondamentaux du judaïsme. Le judaïsme considère la conscience spirituelle comme un outil pour embellir et intensifier notre expérience quotidienne et non simplement comme un niveau spirituel élevé. Quelles que soient notre perspective et notre expérience spirituelles, il nous faut les utiliser en rendant notre conduite plus profonde et plus significative. La spiritualité n'est pas un espace dont on tire du plaisir puis que l'on ignore. Elle doit au contraire être incorporée à la manière dont nous construisons nos relations, établissons nos familles et forgeons notre rôle dans la société en général. La leçon a une double portée : ceux qui recherchent une expérience spirituelle doivent réaliser que cela doit les conduire à un engagement plus profond dans la vie morale qu'ils mènent dans leur activité professionnelle et dans leur vie familiale et sociale. Et d'autre part, ceux qui travaillent à promouvoir les valeurs familiales et la vérité morale doivent se concentrer sur l'aspect spirituel de ces valeurs et de ces vérités et intensifier la force de leur message, à la fois pour eux-mêmes et pour leurs élèves. Dans les bénédictions attribuées par Bilaam on trouve les mots: «Une étoile jaillira de Yaakov et un bâton se lèvera dans Israël», ce que nos commentateurs interprètent comme étant une référence explicite de la

Torah à Machia'h. La question se soulève alors : pourquoi la venue de Machia'h est-elle associée à la prophétie de Bilaam ? Bilaam était un homme immoral qui chercha à meurtrir le peuple juif. Il aurait donc semblé beaucoup plus approprié que le message de Machia'h soit associé à Moché ou à un autre dirigeant juif. Cependant, si cela n'est pas le cas, c'est pour nous montrer à quel point le concept de la Rédemption sera universel. Elle ne concernera pas seulement quelques hommes justes choisis ou une élite spirituelle. Ses effets ne seront pas non plus confinés au peuple juif seul. Mais «la terre sera remplie de la connaissance de D.ieu comme les eaux couvrent le lit de l'océan». Toute existence sera imprégnée de la conscience de la Divinité. Qu'est-ce que cela signifie-t-il concrètement ? Aujourd'hui, nous entrevoyons notre vie en termes matériels : ce que nous voyons, ce que nous entendons et touchons, et ces entités concrètes occupent donc la centralité de nos pensées. Nous comprenons qu'il existe un but spirituel à notre vie et nous pouvons même considérer que c'est l'énergie divine qui nous maintient en vie. Cependant, cela reste un facteur secondaire. Car pour la grande majorité des hommes, aller travailler le matin et pourvoir aux besoins de leur famille est une réalité bien plus urgente que la conscience spirituelle. Mais avec la venue de Machia'h, tout cela changera. Chacun sera réellement conscient de la Divinité. Un jour, Rabbi Lévi Yits'hak de Berditchev s'exclama : «D.ieu ! Comment peux-Tu reprocher aux gens de ne pas accorder d'attention au spirituel ? Tu leur permets de voir et de goûter aux plaisirs du monde matériel alors que Tu mets la spiritualité dans des livres ! Inverse ces facteurs et vois ce qui se passera ! » C'est précisément ce qui aura lieu à la venue de Machia'h. Le cadre matériel de l'existence que nous menons continuera, de façon ininterrompue, mais nous aurons conscience des forces divines qui la soutiennent. Chacun bénéficiera de cette conscience. Tout comme aujourd'hui nous sommes conscients des choses matérielles, avec Machia'h, nous et toute l'humanité serons conscients du spirituel. Cela constituera la manière «normale» de percevoir le monde. Et c'est pour faire allusion à ces concepts que les prophéties concernant Machia'h furent transmises par Bilaam. Cela prouve que même celui dont le caractère n'est pas raffiné partage un lien avec les révélations messianiques, car la venue de Machia'h touchera l'humanité toute entière.

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La vertu d’une mauvaise consciense PIN’HAS

Dans notre Paracha, un verset, à l'analyse, paraît tout à fait étonnant. La Torah donne la généalogie de la tribu de Réouven, et en passant, mentionne le nom des deux semeurs de trouble connus : Dathan et Aviram, les arrière-petits-fils de Réouven. «(...) Dathan et Aviram sont ceux-là mêmes convoqués par l'assemblée qui avaient comploté contre Moché et Aharon, avec l'assemblée de Kora'h quand ils se sont révoltés contre D.ieu. Alors la terre avait ouvert sa bouche et les avait engloutis, eux et Kora'h (...) avec la mort de l'assemblée quand le feu avait consumé deux cent cinquante hommes. Et ils devinrent un signe. Et les fils de Kora'h ne moururent pas.» (Bamidbar, 26 :9-11) Le dernier verset est celui qui nous interpelle car il semble en fait contredire celui qui précède : «la terre ouvrit sa bouche et les avala, eux et leur maisonnée et tous ceux qui étaient avec Kora'h.» Le verset affirme, sans équivoque, que tous ceux qui appartenaient au camp de Kora'h furent avalés vivants, y compris ses fils. A moins qu'il n'existe un moyen de rester vivant quand on est englouti dans la terre, la Torah nous propose deux récits inconciliables. Heureusement, le célèbre commentateur Rachi vient nous éclairer. «Ils étaient (présents) dans le complot (dès) le début mais au moment de la dispute, ils eurent des pensées de repentir dans leur cœur ; c'est pourquoi il fut fortifié pour eux un endroit élevé dans le Gehinom (l'enfer) et ils s'y installèrent (Sanhédrine 110 a ).» Na'halat Yaakov, un commentateur de Rachi, ajoute un détail important : le fait que le «séjour» des fils de Kora'h dans le Gehinom fut temporaire. Ils ne passèrent pas le reste de leur vie sous terre mais en sortirent finalement pour rejoindre la société, une fois que le scandale se fut apaisé et leurs comparses morts. Injuste ? Certes, il est réconfortant de savoir que certains survécurent à l'épreuve de force entre Moché et Kora'h mais nous pouvons nous demander pourquoi la Providence choisit tout particulièrement les fils de Kora'h, parmi tous les mutins pour survivre à ces événements. «Les fils de Kora'h furent les premiers à s'impliquer dans la révolte» nous dit le Talmud (Sanhédrine 110 a). Il s'avère donc que ces hommes ne se joignirent pas à une rébellion contre Moché déjà en marche, mais ils la suscitèrent. Et pour le Judaïsme, le véritable pécheur est celui qui est l'instigateur d'un péché commun. Comment donc comprendre cet heureux retournement de situation à la fin de l'histoire de Kora'h ? Non seulement ses fils échappèrent-ils à la mort spirituelle mais ils vécurent pour raconter l'histoire ! En fait, et selon nos Sages, ces hommes fondèrent des familles dont les descendants purent se vanter de compter parmi eux des géants spirituels comme le Prophète Chmouel et vingt-quatre gardes Lévites du Temple. Et ce n'est pas tout. Selon le Talmud, alors qu'ils étaient dans cet «endroit particulier» du Gehinom qui leur était réservé, les fils de Kora'h «étaient assis et chantaient des louanges (à D.ieu)» ce qui fut, de façon tout à fait étonnante, inclus et immortalisé par le roi David dans ses Psaumes. L'on peut citer pour exemple le premier verset du Psaume 87 : «Des fils de Kora'h, un chant avec un Page 22

accompagnement musical dont le fondement se situe dans les montagnes sacrées». Que firent donc ces profanateurs invétérés, pour atteindre du plus profond des abîmes de l'enfer le sommet des «montagnes sacrées» ? Le remord juif' En dépit de la gravité de leur faute, les fils de Kora'h, contrairement aux autres conspirateurs, conservèrent malgré tout une qualité : «durant la querelle ils eurent des pensées de Techouva (repentance) dans leur cœur.» Telle est la vertu qui les sauva : une mauvaise conscience. Il est vrai que, de manière générale, le Judaïsme n'a que peu de patience pour des pensées et des sentiments saints qui ne se réalisent pas, et encore moins pour des remords qui restent vides. «L 'action est essentielle» nous enseignent les « Maximes des pères ». Et il est également vrai qu'aucune action concrète n'émergea des sentiments de regrets arborés par les fils de Kora'h. Mais c'est précisément ici que réside la leçon : ne sous-estimez pas la puissance d'un sentiment de regret. N'écartez pas ces sentiments, même s'ils ne se traduisent pas en actes car ils sont le seul réel lien entre la transgression et la repentance. Sans eux, le pécheur n'a aucune chance de s'amender. Selon les paroles de nos Sages, «une fois qu'un individu s'habitue à une certaine transgression, elle lui devient permise» (Talmud, Sotah 22a). La conscience est le garde-fou pour un comportement humain convenable. Et malheureusement, nul n'est besoin de chercher loin des exemples pour observer ce qui arrive lorsque des individus sont dépourvus de conscience... C'est le sens moral intérieur que possédaient les fils de Kora'h qui les distingua des autres et leur permit de mériter la rédemption. Les autres, eux, s'étaient totalement identifiés à la révolte contre D.ieu et Moché, dans l'esprit et dans le cœur. Mais les fils de Kora'h gardèrent le contact, même si temporairement ils s'en écartèrent, avec ce qui était bien et ce qui était mal. Ce dont ils manquèrent, au moment critique, fut de courage mais non de conviction, ce qui signifie que, du moins dans leur cœur, ils n'abandonnèrent jamais le chemin de la droiture. La leçon Dans Kohélète (l'Ecclésiaste), il nous est enseigné qu' «il n'existe pas un homme juste sur terre qui fait ce qui est juste et ne pèche jamais». Les manquements sont humains. La façon dont nous répondons aux attirances ponctuelles du péché est une autre chose. Même si nos sentiments de remords s'avèrent incapables de nous conduire à une action rectificatrice, il nous faut préserver en nous ces sentiments de peur de nous désensibiliser ou nous immuniser contre les mauvaises actions et finir, le cas échéant, par nous identifier à notre mauvaise conduite.


Penser au possible MATOT MAASEI

Les enfants de Reouven et les enfants de Gad possédaient de nombreux troupeaux ; et ils virent la terre de Ya'zer et la terre de Guilad et voici que c'était une terre pour pâturage... Et ils dirent (à Moché) : «Si nous avons trouvé grâce à tes yeux, que cette terre soit donnée en possession à tes serviteurs. Ne nous conduis pas au-delà du Jourdain... Nous construirons ici des étables pour notre troupeau et des villes pour nos enfants» (Nombres 32 :1,5,16) Ils parlèrent d'abord de leurs troupeaux et seulement après de leurs enfants. Moché leur dit : «ce n'est pas ainsi ! Donnez la priorité à ce qui est prioritaire, et que ce qui est secondaire soit secondaire. (Rachi sur le verset 16) Dans le 32ème chapitre de Bamidbar, la Torah décrit la façon dont les tribus juives de Réouven et Gad s'installèrent sur la terre située à l'est du Jourdain. Les Enfants d'Israël étaient en route pour la terre de Canaan quand ils furent attaqués par les armées de Si'hon et de Og dont les territoires se situaient sur la rive est du Jourdain. Ces deux rois furent vaincus et leurs terres conquises. Les tribus de Gad et de Réouven, qui possédaient beaucoup de bêtes, demandèrent que leur soient attribuées ces terres, riches pâturages, au lieu de leur part en terre de Canaan, à l'ouest du Jourdain. Cette requête contraria beaucoup Moché. Quarante ans plus tôt, leur rappela-t-il, le Peuple d'Israël était sur le point de pénétrer en terre de Canaan. Mais à la suite du rapport défavorable des explorateurs, décrivant ce pays comme «une terre qui consume ses habitants», ils avaient rejeté la Terre Promise. D.ieu avait alors décrété qu'ils resteraient dans le désert pendant quarante ans, jusqu'à ce que se lève une nouvelle génération, prête à accepter le don et à relever les défis de l'entrée en Israël. Et maintenant, poursuivit Moché s'adressant aux membres des tribus de Réouven et de Gad, vous réitérez le péché des explorateurs. Les deux tribus répondirent à Moché qu'elles avaient l'intention de s'installer à l'est du Jourdain, construisant des «étables pour nos troupeaux et des villes pour nos enfants». Elles promirent également qu'elles pénètreraient en Terre de Canaan avec toutes les autres tribus et les aideraient à la conquérir, marchant à l'avant-garde de l'armée. Ce n'est qu'une fois que les autres tribus se seraient installées à l'ouest du Jourdain qu'elles reviendraient sur les terres allouées à l'est. Mais en quoi ces mots répondent-ils à la réprimande de Moché ? Peut-être sont-ils en effet cohérents par rapport aux premiers mots de Moché («vos frères partiront-ils à la guerre pendant que vous serez assis ici ?»). Mais ils n'ont rien à voir avec le point central de la critique de Moché, à savoir que, tout comme la génération précédente, ils rejetaient la mission divine de s'installer en Canaan. Or, et de façon tout à fait surprenante, Moché accepta leur proposition. Comment expliquer ce revirement ?

risques : «c'est une terre qui dévore ses habitants» ! Ils redoutaient de sombrer dans la matérialité, dans le matérialisme. Mais contrairement aux explorateurs et à leur génération, ce n'est pas la peur de la vie matérielle qui incita les tribus de Gad et de Réouven à demander ces territoires à l'est du Jourdain. Bien au contraire, ils voulaient s'installer sur cette terre pour construire des villes et des ranchs, élever leurs troupeaux sur ses pâturages. Leur supplique : «ne nous fais pas traverser le Jourdain» n'exprimait pas le refus de libérer les «étincelles» de spiritualité ensevelies dans la terre mais plutôt une attirance pour un travail de révélation d'une énergie divine encore plus enfouie dans la matérialité (en dehors de la Terre Sainte) et donc plus élevée. C'est pourquoi ils dirent qu'ils construiraient d'abord des abris pour leurs troupeaux et seulement après des villes pour leurs enfants. Comme le souligna Moché, il aurait été plus approprié de s'occuper d'abord des besoins humains. Mais ils savaient que l'énergie divine la plus sublime est enfouie dans les endroits les plus bas! Les dynamiques du besoin Mais reconnaître le potentiel spirituel d'un lieu «bas» n'est pas suffisant. Il n'est pas possible à toutes les âmes d'aller s'aventurer n'importe où, dans le but d'en extraire les étincelles divines. D.ieu Lui-même en a tracé les limites en décrétant dans Sa Torah les 365 interdictions qui empêchent toute implication dans ce que nous ne sommes pas capables d'élever. Et même dans ce qui est permis, nous devons être très attentifs à nos limites afin de ne pas tomber dans le piège de la matérialité, en voulant en extraire le potentiel divin. Les explorateurs s'étaient trompés. Mais les territoires désirés par les tribus de Gad et de Réouven ne faisaient pas partie du mandat divin pour s'installer sur la terre. Comment pouvaient-ils savoir qu'ils seraient capables de surmonter ce défi ? La première règle dans la vie matérielle (après avoir distingué le permis de l'interdit) est de faire la distinction entre le nécessaire et le superflu. Si une certaine ressource matérielle correspond à un besoin impératif de la personne, elle peut alors supposer qu'elle est capable d'en exploiter le potentiel divin. Car si la Providence Divine l'a mise dans une telle situation, c'est que D.ieu lui a donné les moyens de surmonter le défi. Par contre, quand on se trouve face à un luxe, une chose qui n'est pas nécessaire en soi, il nous faut être particulièrement prudent, de peur d'être consumé et rabaissé par ce qu'on tente de sublimer. C'est pourquoi les membres de Réouven et de Gad dirent à Moché : «la terre... est un pâturage... ; et tes serviteurs ont des troupeaux». En d'autres termes, la Providence Divine nous a dicté de gagner notre subsistance en élevant des troupeaux, rendant donc cette terre adéquate pour nos besoins matériels. Nous avons donc confiance que nous possédons l'aptitude pour la développer correctement et en exploiter le potentiel de spiritualité.

La vision d'un berger La 'Hassidout explique que la faute des explorateurs venaient de leur refus de s'impliquer dans les aspects matériels de la vie terrestre. Ils ne voulaient pas renoncer à la vie spirituelle dont ils jouissaient dans le désert. Quelle que soit la spiritualité qui pourrait se révéler, ils ne se sentaient pas prêts à prendre de Page 23


1 dispute repousse 100 parnassot Dans le livre Alenou Leshabea’h, rapporte le rav Zilbershtein Chlit’a que une fois la veille de Souccot, vient le voir un juif très énerver et en colère. Le rav lui demanda la raison de cette colère et l’homme demanda au rav de venir voir l’état de sa Soucca, pour voir le mal que lui avait fait un voisin qui habite quelques étages au dessus de lui, quand on nettoyant sa maison n’avait pas remarqué la Soucca construite en bas; ainsi toutes ses saletés étaient venu salir la belle Soucca, dés décorations à la table de fête déjà servi pour l’honneur de la fête; et tous ça il l’avait montré au rav pour qu’il gronde le voisin. Le rav vu l’état de la Soucca et put constater la douleur de ce juif et de sa famille avant la fête, et justement c’est un des nombreux exemples qui arrive la veille de Chabbat ou des fêtes, que à ce moment précis le « yetser ara » essaye de mettre en colére les gens, et ceux qui ne savent pas cela et croit que ce qu’il leur arrive, arrive par hasard, est vraiment triste. Le rav Zilbershtein Zatsa’l, qui était arrivé sur l’endroit pour gronder le voisin, préféra parler au coeur du propriétaire de la Soucca et de le renforcer en Emouna, il lui parla d’un enseignement du livre « Brite Olam », qui fut écrit par un des élèves du Ramh’al. Dans le livre, on pose une question sur une phrase de la paracha michpatim: « Pourquoi quand la Torah parle d’aider l’âne de son voisin détesté qui tombe sous la lourde charge, la Torah emploie le mot « abandon », pourquoi il n’est pas écrit plutôt « aider tu l’aideras » ? Voici une explication selon la traduction d’Ankelous : que ce problème lui est venu de Dieu comme épreuve, pour voir s’il va laisser la haine de son ennemie pour l’amour de son Créateur. En faite, la Torah veut nous apprendre un enseignement des plus important : que tous les coups (par la parole, physique, morale etc...) que reçoit quelqu’un de par son entourage ( famille, amis, voisins, etc..) sont envoyés directement de D.ieu pour le tester, l’éprouver, vérifier son niveau de confiance en Dieu, voir combien il croit dans cette surveillance personnel et précise de notre Père qui est au cieux. Et c’est la raison pour laquelle le Créateur du monde se tourne vers cette personne pour voir comment toute la haine et la rancoeur que cette personne avait envers son entourage, va s’effacer et complètement se retirer de son coeur après avoir compris que tout vient de D.ieu et que les personnes qui l’ont blessé ne sont juste que des envoyé de Dieu, et que en aucun cas D.ieu désire une haine gratuite entre des juifs. Et que si un homme se comporte ainsi et laisse de coté cette haine envers son prochain par conviction que ce n’est qu’un envoyé de Dieu, et que c’est juste pour le tester que Dieu lui a envoyé cette personne, alors même l’ange accusateur à son tour ne pourra pas accusé cette homme pour ces fautes, car il n’existe aucun homme juste qui n’a pas fauté, et comme cet homme a abandonné toutes les accusations de son coeur contre son prochain ainsi

l’ange accusateur abandonnera à son tour toutes ses accusations contre lui, et il sera pardonné de ses péchés. Les paroles de l’élève du Ramh’al , ainsi que cette promesse devraient nous donner la force que même si à notre tour nous nous trouvions dans une situation similaire de haine contre un juif, que c’est justement mieux pour nous de laisser cette haine de coté pour un amour et une confiance totale en D.ieu, que tout vient de Lui, et que tout est pour notre bien. Et à la fin de ses paroles, il décrit ce même juif qui a quitté la haine de son prochain « comme un petit qui est naît propre » !!! Au lieu de se disputé, de s’énerver et de s’emporter avec son voisin du dessus, tu travails ta croyance dans le Créateur du monde et tu mérites une couronne de propreté spirituel jusqu’à que tu sois considéré comme un bébé qui n’a jamais commis aucune transgression de sa vie. Et c’est la raison pourquoi la Torah à employé les mots « abondonnes, tu abondoneras » pour nous enseigner que comme nous abondonnant dans ce bas monde la haine pour un juif et nous allons l’aider, aussi dans le monde céleste on abondonnera les accusations envers toi et tes péchés seront expiés. On peut aussi rajouter que le langage double « abondonnes, tu abondonneras » , vient nous enseigner que Dieu, qui est notre père à tous, nous demande que même si une fois nous avons réussi notre test d’avoir vu un juif que l’on aime pas, du fait qu’il nous avait causé du tord ou même blessé et nous l’avons aidé quand il en avait besoin, ce n’est pas suffisant pour le Créateur du monde, car notre père espère nous voir continuer à rester en contact avec cette même personne et continuer à l’aider s’il en à besoin (aide spirituel ou matériel), et c’est par là que D.ieu vérifiera notre confiance envers lui, combien avons-nous réussi à chasser de notre coeur toute haine et rancoeur et c’est la raison que la Torah a utilisé le langage « abondonnes » aujourd’hui et « tu abondoneras » aussi la prochaine fois. Le Rav Zilbershtein Zatsa’l a rajouté que des fois Le Saint Béni Soit Il désire offrir à une personne une pluie de bénédiction et de réussite, mais pour cela il le test et s’il réussi le test s’en s’énerver et ne rentre pas en conflit et s’il réussi, il méritera une pluie de bénédiction et de réussite dans le matériel et le spirituel. Le H’atam Soffer rapporte aussi qui « 1 mah’lokete (dispute) repousse 100 Parnassot » que si un homme ne réussi pas dans une mitsva qui est entre l’homme et son prochain et soulève une dispute, même si de la haut il aurait du gagner une grande Parnassa cette mah’lokete la repoussera et il gagnera une Parnassa moyenne. Que Dieu fasse et que nous méritions d’aimer chaque juif, et de retirer toute haine gratuite de notre coeur, et que l’union et la paix réside au sein du peuple d’Israël et que nous méritions une proche délivrance. Amen.

Rav Moché Ben Moché Chlit’a

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Le Secret de la colombe N’oublions pas ces sentences de nos Sages: «Le pouvoir de la femme, c’est ce qu’il y a de plus fort au monde! » (Ye’arot Devach, 2eme partie, page 138, de Rabbi Yonathan Eibeschutz). “Tout vient de la femme” (Berechit Rabba 17,12), et le mari est le roi absolu quand sa femme le couronne. Il est précisé dans le Tana Debe Eliahou (chapitre 9): “On appelle une femme vertueuse celle qui fait la volonté de son mari!” Ce que l’on peut interpréter de la manière suivante : c’est celle qui “fait”, qui façonne la volonté de son mari afin qu’elle devienne la sienne.

si aux yeux des autres, ils sont tout à fait ordinaires”. Le respect en pensées est le plus important et il déclenche automatiquement le respect en paroles et en actes. La pensée influence la vision des choses et elle a même le pouvoir de provoquer des résultats prodigieux. Nourrissons-nous de rêves en roses et nous vivrons une vie en rose. C’est ce qu’on appelle en langage moderne la “pensée positive”. La difficulté pour nous est de nous représenter une image en opposition totale avec la vision “extérieure” révélée par nos sens. Nous sommes habitués a capter

La femme est le chef d’orchestre qui déclenche la musique du bonheur conjugal.

la vérité objective et a ne pas prendre en considération avec ce que nous voyons.

Si le roi, par sa femme, est élu, A son tour, elle devient reine absolue.

La Torah vient alors nous révéler que c’est tout le contraire. Pour vivre mieux et en conformité avec la volonté divine, nous devons donner la priorité à la réflexion et nous laisser diriger par les yeux du cœur, par la pensée.

La base d’un foyer stable est le respect que l’épouse témoigne a son conjoint. Mais encore faut-il qu’elle sache ce que les Sages entendent par le mot Kavod! Le respect authentique se manifeste sur trois plans : en pensée, en paroles et en actes. Respect en paroles et en actes est compréhensible, mais qu’appelle-t-on le respect en pensée? Le Séfer ‘Hayé Adam (Hilkhot Kivoud Av Vaem 67,3) nous en donne une explication très intéressante : “Ils (ses parents, et ceci s’applique aussi au mari) ne seront pas, dans son cœur et à ses yeux, indignes d’égards, au point de ne leur témoigner que des marques de respect superficielles. Au contraire, il devra imaginer qu’ils sont de très grands personnages même Page 26

Le Talmud (Yebamot 118b) mentionne des exemples probants illustrant le pouvoir extraordinaire de la pensée. La suite dans notre prochain numéro b’’h Rabbanite Rivka Amar Zats’al P69ft12



Gardes ta langue !

Science & Torah

Le silence même est une mitsva

Le chat

Le ‘Hafets ‘Haïm écrit : Quelqu’un qui contrôle ses paroles et fait attention à chaque mot qui sort de sa bouche a un atout énorme, parce qu’à chaque fois qu’il veut parler, il examine si les paroles qu’il veut prononcer contiennent un element interdit de Lachone HaRa, de persiflage, ou si elles sont susceptibles de causer de la peine, et tout cela lui permet de maîtriser ses instincts et de s’empêcher de parler, ce qui lui est compté comme s’il accomplissait effectivement une mitsva. Ainsi qu’il est dit (Makot 23) : « Il y a des gens qui, parce qu’ils ont évité de transgresser, reçoivent une recompense comme s’ils avaient accompli une mitsva ». En faisant le compte, on s’aperçoit qu’en évitant les paroles interdites pendant une année, on accumule des milliers et des myriades de mitsvot.

Mammifère carnivore qui appartient à la famille des félidés. Il a été domestiqué par l'homme il y plusieurs milliers d'années pour protéger les cultures des souris et autres rongeurs. Tous les chats ont des moustaches de chaque côté de la bouche. Ces moustaches leurs permettent de garder l'équilibre. Ces moustaches sont donc très utiles. La preuve est que si on coupe les moustaches d'un côté, le chat ne sera plus capable de marcher droit sans tomber. Cela ne fait pas mal au chat mais les moustaches ne repoussent jamais! Ses moustaches lui permettent de savoir la vitesse du vent ou quand il doit sauter pour attraper une souris. Le chat court plus vite que l'être humain, avec des vitesses de pointe de 50 km/h. Il est très agile de son corps et peut bondir et courir avec beaucoup de puissance.

Eshet Hail

Un enseignement pour toutes les générations On peut l’expliquer d’après les paroles de nos Sages )Tan’houma Yachan Bemidbar 6) : « Quiconque ne se rend pas humble comme un désert, ne peut pas acquérir la Torah. » On s’aperçoit que c’était la façon de se conduire de Ra’hel notre mère : elle s’est annulée elle-même toute sa vie par crainte du Ciel. En effet, quand Lavan a mis Léa à sa place, elle s’est annulée et lui a donné les signes convenus avec Ya’akov afin qu’elle ne soit pas humiliée (Méguila 13b). Elle n’a pas dit qu’elle ne voulait pas donner à sa soeur les signes que lui avait donnés le tsadik. Et comme elle craignait que sa sœur ne soit humiliée, elle s’est annulée et lui a donné les signes, sans se demander ce qu’elle allait devenir, si elle serait donné au tsadik ou non. C’est pourquoi Ra’hel a mérité que même les enfants de Léa portent son nom, ainsi qu’il est dit (Yirmiyah 31, 14) : « Ra’hel pleure ses enfants ». C’est par son mérite que les bnei Israël sont rachetés et reviennent de parmi les peuples, ainsi qu’il est dit (Yirmiyah 31, 15-16) : « Ainsi parle Hachem, que ta voix cesse de gémir et tes yeux de pleurer, car il y a une récompense à tes actes, parole de Hachem, et ils reviendront du pays de leurs ennemis. Oui, il y a de l’espoir pour ton avenir, parole de Hachem, et les fils reviendront dans leurs frontières. » Car si elle n’avait pas donné les signes à Léa, elle n’aurait pas du tout pu épouser Ya’akov, et toutes les tribus seraient venues de Ra’hel, c’est pourquoi ils portent tous son nom, et sont sauvés par son mérite.

Le chat a une ouïe très sensible. En effet, il capte des bruits très aigus, les ultrasons, que nous n'entendons pas. Les chats entendent six fois mieux que les humains. Même quand il somnole, les oreilles d'un chat pivotent pour se tourner immédiatement vers la source d'un bruit. Chaque oreille triangulaire est indépendante et possède 12 muscles pour bouger dans toutes les directions. Contrairement à une idée reçue, le chat est incapable de voir dans l'obscurité. Cependant, ses yeux sont six fois plus performants que les nôtres dans la pénombre. Le chat voit de très loin, et il peut chasser dans la lumière comme dans l'ombre. En revanche, il semblerait que le chat ne voie pas le rouge et de manière générale distingue mal les détails. Le chat a trois paupières. L'activité principale du chat est de dormir. Il dort entre 16 et 19 heures par jour ! Il miaule quand il a faim ou qu'il n'est pas content et ronronne lorsqu'il est heureux ! Un chat peut griffer pour se défendre. Peu de chats aiment l'eau. Le chaton, lui, adore jouer dans l'herbe et court après tout ce qui bouge sans raison Mais quand ont l'énerve trop il peu devenir fou et s'attaquer a vous. Le chat est un animal très intelligent. Posé à l'autre bout de la ville, il retournera très facilement chez lui. C'est un animal relativement indépendant. Les chats s'expriment avec leur corps. Ils prennent différentes postures selon qu'ils soient heureux ou en colère, se sentent rassurés ou menacés. Dès qu'un chat hérisse ses poils et fait le gros dos, c'est qu'il est mécontent. Quand il agite sa queue comme un fouet, il est énervé. Un chat qui a peur prend cette position : queue et arrière-train baissés, regard craintif. Les chats communiquent aussi en produisant différents sons : ils miaulent, ronronnent, grognent, crachent et poussent des cris puissants. Les chats ont 80 cris (miaou) dans leur langage.


Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg

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UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM p.08 Les signataires : Néh’èmeya Hatirchata. Le fils de H’akhalya. Tsidkiya. Séraya. ‘Hazarya. Yirméya. Pachh’our. Amarya. Malkiya. H’atouch. Chévaneya. Maloukh. H’arime. Mérémote. ‘Hovadya. Danièl. Guinetone. Baroukh. Méchoulame. Aviya. Miyamine. Ma’hazya. Bilgaye. Chémaya. Ceci, pour les Kohanime (les Prêtres). Pour les Léviyime : Yéchoua, fils de Azaneya. Binouye, l’un des fils de Hénadar. Kadmièl. Chévaneya. Hodiya. Kélita. Pélaya. H’anane. Mikha. Réh’ov. H’achavya. Zakour. Chérèvya. Chévaneya. Hodiya. Bani. Béninou. Les chefs du peuple : Paroch Pah’ate Moav. ‘Hélame. Zatou. Bani. Bouni. ‘Hazgade. Bévaye. Viguevaye. ‘Hadine. Atèr. H’izkiya. ‘Hazour. Hodiya. H’achoum. Bètsaye. H’arif. ‘Hanatote. Maguepi’hach. Méchoulame. H’ézir. Méchézavèl. Tsadok. Yadoua. Pélatya. H’anane. ‘Hanaya. H’ananeya. H’achouv. Haloh’èch. Pilh’a. Chovèk. Réh’oum. H’achavna. Ma’hasséya. Ah’iya. ‘Hanane. Maloukh. H’arime. Ba’hana.

Adoniya. Névaye. Hochéa. H’anane.

TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce cœur de pierre et donne-nous un cœur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.

Smoothie Ananas

Salade Pastèque Bulgare

Ingrédients pour 6 pers.:

Ingrédients pour 4 pers:

1 ananas frais, 2 CaS de sucre en poudre, Des glaçons

Recette :

Enlevez la peau de l'ananas, puis coupez-le en morceaux.

1 Petite pastèque 200g Fromage bulgare 1Citron jaune 6cuil. à soupe Huile d’olive 6Branches de thym frais Sel Poivre Recette :

Coupez le sommet de votre pastèque. Mettez-le dans un blender. Ajoutez les glaçons Mixez le tout jusqu'à obtenir un mélange granité. Ajoutez le sucre et mixez encore quelques secondes. Versez votre smoothie ananas dans un verre avant de la déguster !

Coupez la chair en cubes de 2 cm de coté et récupérez-les. Coupez le fromage bulgare en cubes de 2 cm de coté. Dans un saladier, mélangez les cubes de pastèque et de fromage. Assaisonnez de jus de citron, d’huile d’olive, de sel et de poivre. Remplissez votre pastèque des cubes de pastèque et de féta. Agrémentez de branches de thym frais.

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Yehoudit bat Miriam Janet Ra’hel Corine bat Nina Ginette Odelia Rahel Bat Marie Ida David Philip ben Odelia Rahel Youda ben H’aya Itskhak ben Smadar Reouven ben Yasmine Sarah bat Myriam Hanna Rahel bat Fanny Acher Stéphane ben Moché

Adrien Moche Ben Israel Michael

Ainsi que toutes les victimes du Covi19

Miriam Mireille Janet Bat Ester Morde’hai ben Juliette Marie Ida bat Juliette H’aya bat Juliette Israel Michael ben Sarah

Beto’h Kol Holey Ame’ha Israel

Bougid ben Gazella Fortuna Diamanta bat Garsona Nina Ginette bat Enriette Raphael et Eleazar bnei Tsipi David ben Avraham et Bouba Eliahou Daari ben Ovad Salomé Ra’hel Perle ‘Haya bat Myriam Emilie

Ainsi que toutes les victimes du Covi19 Kol aNéchamot Chééne lahéme mi chéyitpalel Alléhéme véyomar Aléhéme Kadish.

HILLOULOT TSADIKIM 1 Tamouz : Yossef Atsadik fils de Yaakov Avinou 3 Tamouz : Rav Menahem Mendel Schneerson - le Rabbi des Loubavitch 4 Tamouz : Rabenou Tam - Rav Yaakov ben Meir 12 Tamouz : Rabenou Yaakov ben Acher - le Baal Hatourim 15 Tamouz : Rav’Hayim ben Atar - le Or a’Hayim Akadosh 29 Tamouz : Rav Chlomo Yits’haki - Rashi Tana Rabbi Yonathan aSandlar Cliquez ICI pour consulter toutes les Hilloulot du mois


KAMEA CONTRE les VIRUS du ARIZ’AL A IMPRIMER

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10 Ségoulot importantes en cette période de Coronavirus, pour notre protection à tous A Télècharger sur www.FamillyTorah.com 1. Prière de Rabbénou Tam Cette prière de Rabbénou Tam est rapportée dans l’ouvrage Yossef Omets (lettre 484) « Je suis garant qu’il n’arrivera rien de fâcheux pendant cette journée à celui qui récite cette prière chaque jour ; et celui-ci réussira dans toutes ses entreprises. » ‫ּוב ַתחֲ נּונִ ים ִל ְּפנֵי ֶּמלֶּ ְך ַמ ְּל ֵכי הַ ְְּּלָּ כִ ים הַ ָּקדשֹש‬ ְּ ‫ ֶּש ַתעַ ְּמדּו ִב ְּת ִפלָּ ה ְּבבַ ָּק ָּשה‬,‫ְּבבַ ָּק ָּשה ִמכֶּם ִמיכָּאֵ ל ְּוג ְַּב ִריאֵ ל ְּּורפָּ אֵ ל‬ ,‫ ֵהן ִמ ִל ִילין‬,‫יס ִטים ֶּשלאֹ יַזִ יקּוני; ֵהן ִמ ֵש ִדים‬ ְּ ‫ ֵהן ִמ ִל‬,‫ּובכָּל ָּמקשֹם ֶּשאֲ נִ י השֹלֵ ְך‬ ְּ ‫בָּ רּוך הּוא ֶּשאַ צְּ ִליחַ ְּבכָּל ְּד ָּרכַי‬ ‫השֹלכִ ים ּובָּ ִאים לָּ עשֹלָּ ם ִמן הַ כֹ ל‬ ְּ ַ‫ ֵהן ִמכָּל פֻּ ְּרעָּ נֻּ​ּישֹת ה‬,‫ הֵ ן ֵמ ָּרעָּ ב‬,‫הֵ ן ֵמ ִאיש ו ְִּא ָּשה ִמכָּל ָּדבָּ ר ַרע; הֵ ן ֵמחֶּ ֶּרב ו ֶּ​ְּדבֶּ ר‬ ‫אשֹדי וְּלאֹ ְּבז ְַּר ִעי‬ ִ ‫גּופי וְּלאֹ ִב ְּמ‬ ִ ‫ לאֹ ְּב‬,‫יַצִ ילֵ נִ י אֲ ֹדנָּי אֱ ֹלהֵ י י ְִּש ָּראֵ ל ֶּשלאֹ י ְִּש ְּלטּו ִבי‬ ‫ ֶּש ְּתהֵ א הַ ָּשעָּ ה הַ ז ֹאת עֵ ת ָּרצשֹן ְּלפָּ נֶּיָך ֶּש ִת ְּש ַמע אֶּ ת ְּת ִפלָּ ִתי ּובַ ָּק ָּש ִתי‬,‫בשֹתי‬ ַ ֲ‫ֵאֹלהי א‬ ֵ ‫י ְִּהי ָּרצשֹן ִמ ְּלפָּ נֶּיָך אֲ ֹדנָּי אֱ ֹלהַ י ו‬ (trois fois) ‫׃ יְּה ָּ ֹהו צְּ בָּ אשֹת ִע ְָּּנּו ִמ ְּש ַֽגָּב־לָּ נּו אֱ ֹלהֵ י ַ ַֽיעֲקֹ ב ֶּ ַֽסלָּ ה‬ (trois fois) ‫׃ יְּה ָּ ֹהו צְּ בָּ אשֹת ַ ַֽא ְּש ֵרי אָּ ָּדם בֹטֵ חַ ַֽ ָּבְך‬ (trois fois) ‫קר ֵ ַֽאנּו‬ ְּ ‫השֹשיעָּ ה הַ ֶּ​ְּלֶּ ְך יַעֲ נֵנּו ְּבישֹם־ ׇ‬ ִ ‫׃ יְּה ָּ ֹהו‬ ‫ֹתי אַ ְּב ָּרהָּ ם ְּויִצְּ חָּ ק ְּוי ְִּדגּו לָּ רֹב ְּב ֶּק ֶּרב‬ ַ ‫ְּשם אֲ ב‬ ֵ ‫כל־רע יְּבָּ ֵרְך אֶּ ת־הַ נְּ עָּ ִרים ְּוי ִָּק ֵרא בָּ הֶּ ם ְּש ִמי ו‬ ָּ ‫הַ ְַּ ְּלאָּ ְך הַ גֹ אֵ ל אֹ ִתי ִמ ׇ‬ (trois fois) ‫׃ הָּ ָּ ַֽא ֶּרץ‬ (sept fois) ‫יתי אֲ ֹדנָּי‬ ִ ִ‫ישּוע ְּתָך ִקּו‬ ַֽ ָּ ‫׃ ִל‬ (sept fois) ‫פּור ָּקנְָּך סַ בָּ ִרית אֲ ֹדנָּי‬ ְּ ‫׃ ְּל‬ (sept fois) ‫ְּגּודנּו וְּהּוא ָּיגֻּד עָּ ֵ ַֽקב‬ ֶּ ‫׃ גָּד גְּ דּוד י‬ ֹ‫כְָּך אַ צְּ ִליחַ ִב ְּד ָּרכַי כְּ משֹ ֶּשעָּ ָּשה יְּהשֹשֻּ עַ ְּבעָּ ְּברשֹ הַ ּי ְַּר ֵדן ִעם י ְִּש ָּראֵ ל בַ ְִּ ְּלחָּ ָּמה ִעם הַ כְּ ַנ ֲענִ י ְּו ָּשב ְּב ָּשלשֹם ְּלאַ ְּרצש‬ 2. Prière de Rabbi Yéhouda Hé’hassid Nous avons reçu de Rabbi Yéhouda Hé’hassid que celui qui récite chaque jour les 3 versets suivants à l’endroit et à l’envers, sera préservé de tout malheur. (De notre Maitre le ‘Hida dans l’ouvrage Yossef Besséder, Siman 8) ‫סשֹבבֵ נִ י סֶּ לָּ ה׃‬ ְּ ‫אַ ָּתּה סֵ ֶּתר ִלי ִמצַ ר ִתצְּ ֵרנִ י ָּרנֵי פַ לֵ ט ְּת‬ ‫סשֹבבֵ נִ י פַ לֵ ט ָּרנֵי ִתצְּ ֵרנִ י ִמצַ ר ִלי סֵ ֶּתר אַ ָּתה‬ ְּ ‫סֶּ לָּ ה ְּת‬ ‫ִב ְּטחּו ַֽ ַביהֹ וָּה ֲע ֵדי־עַ ד כִ י ְּביָּּה יְּהֹ וָּה צּור עשֹלָּ ִמים׃‬ ‫עשֹלָּ ִמים צּור יְּהֹ וָּה ְּביָּּה כִ י עַ ד ֲע ֵדי בַ יהֹ וָּה ִב ְּטחּו‬ ‫ִתן יְּהֹ וָּה יְּבָּ ֵרְך אֶּ ת־עַ ְּשֹ בַ ָּשלַֽ שֹם׃‬ ֵ ‫ְּ ַֽיהֹ וָּה עֹ ז ְּלעַ ְּשֹ י‬ ‫ִתן ְּלעַ ְּשֹ עֹ ז ְּ ַֽיהֹ וָּה‬ ֵ ‫בַ ָּשלשֹם עַ ְּשֹ אֶּ ת יְּבָּ ֵרְך ְּ ַֽיהֹ וָּה י‬ 3. Récit des 42 voyages des Bné Israël dans le désert Cette Ségoula est rapportée par le Mékoubal Rabbi Chimchone d’Ostropoli 4. Ana Békoa’h 5. Bénédiction de Acher Yatsar Rabbi Moché ben Makhir affirme que celui qui récite la bénédiction de Acher Yatsar avec une grande ferveur, et mot à mot, ne tombera jamais malade. 6. Séder du Pitoum Hakétorèt 7. 100 bénédictions Il faut veiller à réciter 100 bénédictions (avec ferveur) au minimum chaque jour. 8. Garder sa langue Faire attention à ne prononcer aucune parole de médisance. 9. Lecture du Chéma’ « Tout celui qui récite le Chéma’, les démons/anges malfaisants s’écartent de lui. » 10. La Tsédaka Donner la Tsédaka sauve de la mort ! Page 34


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http://famillytorah.com/category/segoulot/ SEGOULOT contre la COLERE http://famillytorah.com/?p=161

La colère est destructrice, il est écrit que celui qui s’énerve chasse son âme de son corps ainsi que toutes ses bonnes actions, une autre âme vient à sa place la remplacer. (Rav Haim Vital) Il est dit aussi de celui qui s’énerve que D.ieu et lui ne peuvent résider dans le même endroit. En effet celui qui s’énerve contre les évènements qui lui arrivent remet en cause la providence divine, c’est pour cela que celui qui se met en colère est comparer à l’idolâtre. Contre la colère voici differente ségoulot simple:

1. Regarder ses ongles calme de la colere 2. Changer de pieces, de chambres calme de la colere 3. Regarder le visage d’un bebe sauve de la colere – Zohar Parachat Vayetse Lire la Igueret_arambam sauve de la colere 1. Prendre les 4 pants du Tsitsit dans sa main et les poser contre son coeur sauve de la colere – pant en hebreu se dit Kanaf valeur numerique 150 * 4 pants = 600 valeur numerique du mot colere en hebreu Kaas

2. Se taire ou parler avec une voix basse calme de la colere 3. Ne pas regarder le visage de la personne avec qui nous sommes enerves calme de la colere 4. Mettre des pieces dans la Tsedaka (une amende) chaque fois que on s’enerve sauve de la colere – Pelei Yoets

5. 6. 7. 8. 9.

Celui qui se plain souvent ou triste arrive a la colere – Michlei 15 Celui qui tombe dans la colere tombera dans la faute de la semence en vain La colere d’une femme peut detruire son foyer La colere detruit la vue – Traite Nedarim 22

La colere pendant un repas transforme la nourriture en poison de serpent – shoulhan la table sont les meme lettre que le mot lenahash vers le serpent

10. Celui qui reussi en ne pas s’enerver et se mettre en colere s’enrichira – Likoutei Etsit 49 11. Celui qui reussi en ne pas s’enerver et se mettre en colere apprend les secrets de la Kabala – Reshit Hokhma

12. Celui qui reussi en ne pas s’enerver et se mettre en colere rapproche l’avenu du Machia’h – Likoutei Etsot 50

13. Celui qui reussi en ne pas s’enerver et se mettre en colere purifie les Klipot – Likoutei Etsot 50 14. Celui qui reussi en ne pas s’enerver et se mettre en colere et etudie la torah se verra trouver avant les Anges de Sharet

15. Celui qui est habitue de manger du pain au petit dejeuner se verra sauver de la colere 16. Le souvenir d’un acte de bonte et gentillesse de la personne avec qui vous etes enerves vous ferra oublier

la colere que vous ressentez contre lui/elle Se renforcer dans la Emouna que tout ce que D.eu fait c’est pour le bien et que si quelqu’un nous enerve ce n’est qu’un envoye de D.ieu donc c’est pour notre bien et donc pourquoi s’enerver contre cette personne car comme il est ecrit dans la Guemara: « une personne ne peut lever le petit doigt sans que de la haut on lui a dit de lever son doigt.


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