E-Magazine Familly Torah Av 2020

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Directeur : Borei Olam

SOMMAIRE :

Graphiste : Jonathan G.

HALA’HOT

Directeur commercial : Rephael G.

Pages 4-7

Publicité et Abonnement :

15 AV

Tel. : 050.229.65.22

Pages 8-9

E-mail : famillytorah@gmail.com Site : https://famillytorah.com : Familly Torah : Familly Torah : Familly Torah : Familly Torah : +972 (0)50.22.965.22 Pour s’inscrire à la liste de diffusion Envoyez : « Emag FT + Nom & Prénom » Distribution Gratuite : Par Email, SMS WhatsUp et Réseaux Sociaux La reproduction et copie d’articles, illustrations et des publicités (sans l’accord écrit de l’annonceur et du journal), publiés dans ce magazine à des fins commerciales, sont strictement interdites sous peine de poursuites. Les annonceurs sont entièrement responsables de leurs publications. Tous documents transmit à notre rédaction ne seront pas retournés.

LES 48 VOIES DE LA SAGESSE Pages 10-12 LES JARDINS DE RAV AROUSH Pages 14-20 ENFANTS Pages 21 IDEES CREATIVES Pages 22-23 QUESTIONS AUX RAV Pages 24-25 VIVRE SON TEMPS Pages 26-29 RABBANIM Pages 30-32 FEMME VAILLANTE - LACHON ARA SCIENCE ET TORAH Pages 34

Avec le Soutien de : Rav Moshe Ben Moshe chlit’a, Rav Shalom Arush chlit’a, Rav Ron Chaya chlit’a, Rav Yaakov Mazouz chlit’a, Rav Acher Fitoussi chlit’a, Rav David Nacache chlit’a, Yeshiva Or Arachbi, Les Rabanim de Koupat Ha’ir . Et plein d’autres Gdoley aDor...

CHEMOT ATSADIKIM - RECETTE HILLOULOT Pages 36-37 DOSSIER COVID 19 - MASHI’AH Pages 38-41 SEGOULOT Pages 42

DEDICASSE : A la réussite de ma femme, et de mes enfants que le créateur m’a donné ainsi qu’à l’élèvation de l’âme de mon père, la réussite de ma mère, ma soeur et mon frère et de toute ma famille en génèral. De la Réussite de mes maitres et de tous leurs élèves ainsi que toutes leurs familles. De tous mes amis et connaissances. Et en tout particulier à tout le peuple d’Israel que nous méritions tous de nous rapprocher de HaKadosh Barou’khou et de recevoir le Mashia’h Tsidkénou Amen.

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Bein Hametsrim: du 17 Tamouz au 9 Av La période entre le 17 Tamouz (1ere brèche dans la muraille de Jérusalem) et le 9 Av (jour de la destruction du 1er et du 2ème temple) est appelée : Bein Hametsarim. Ces jours sont considérés comme des jours de deuil. Les restrictions dues au deuil lié à la destruction des 2 temples vont crescendo du 17 Tamouz jusqu’au 9 Av. Attention, Roch ‘Hodech Av et les chabbatot de ces 3 semaines ne sont pas soumis aux règles de deuil.

Dès Roch ‘Hodech Av La 2e période de Bein Hametsarim commence dès la fin de Roch ‘Hodech Av et se termine avec l’entrée de Chabbat ‘Hazon (dernier chabbat avant le jeûne du 9 Av).

La viande & le vin En souvenir de la destruction du Temple et donc de l’arrêt des sacrifices et des libations de vin, on a l’obligation de ne pas manger de viande (poulet inclus) et certains ont la coutume de ne pas boire du vin. Cette règle est appliqué généralement jusqu’au 10 Av (car le temple continua de brûler ce jour là). Les malades, les femmes qui allaitent et les enfant de constitution faible qui ont l’obligation médicale de manger de la viande, mangeront de préférence du poulet (sauf s’il est vraiment impératif pour eux de consommer de la viande rouge).

même, il est interdit de mettre des draps propres dans le lit la semaine de Tich’a beAv. Afin de pouvoir changer de vêtements et de sous-vêtements lors de cette période, on portera pendant une demi-heure environ chaque vêtement propre avant le début de la semaine de Tich’a beAv. De cette façon, on aura suffisamment de vêtements dit « propres » mais déjà portés afin de pouvoir se changer lors de la semaine.

Lessives Il est interdit de laver du linge, des nappes, des draps, etc. la semaine de Tich’a beAv. On a l’habitude de permettre de laver les vêtements des enfants de moins de 3 ans. De même il est interdit de repasser la semaine de Tich’a BeAv.

Se doucher la semaine de Tich’a BeAv Il est permis d’après les sefaradim de se laver uniquement à l’eau froide durant la semaine où tombe Tich’a beAv. Certains ont même la coutume d’arrêter de se laver depuis Roch ‘Hodech Av.

Se couper les cheveux & se raser Il est interdit de se couper les cheveux et de se raser la barbe la semaine de Tich’a beAv. Les femmes ne sont pas concernées par cet interdit d’après le Choulkhan Aroukh.

Couture Il est interdit de coudre ou de couper des vêtements neufs, mais on pourra recoudre une couture défaite. De même on ne pourra pas acheter des chaussures neuves ou des vêtements neufs.

La semaine de Tich’a BeAv De la sortie de Chabbat ‘Hazon jusqu’au 9 Av : Cette 3e période est appelé « la semaine de Tich’a BeAv », quelque soit le nombre de jours qui séparent Chabbat du 9 Av. Lorsque le 9 Av tombe Chabbat et qu’il est donc décalé à Dimanche (comme en 5772 (2012), en 5775 (2015) ou en 5776 (2016)), il n’y a pas de semaine de Tich’a BeAv.

Vetements & Draps propres

Chabbat ‘Hazon Chabbat ‘Hazon est le dernier chabbat avant le 9 Av. La fin de ce chabbat marque le début de la dernière période de Bein Hametsarim : La semaine du Ticha BeAv.

Viande & Vin Il faut manger de la viande Chabbat ‘Hazon et boire du vin, comme durant les autres Chabbatot de l’année et on pourra le boire également pour la havdala (les ashkénazim s’en abstiennent).

Chéhé’héyanou Malgré le statut particulier de Chabbat, on ne pourra pas dire la berakha de Chéhé’héyanou ce Chabbat là alors qu’il est possible de la réciter lors des 2 autres Chabbatot de cette période

On ne se vêtira pas de vêtements propres (qui après avoir été lavés n’ont pas encore été portés). De Page 4

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La séoudat HaMafseket : Dernier repas avant le jeûne du 9 Av Séoudat haMafseket : quoi manger ?

Le dernier repas avant le jeûne de Tich’a beAv est appelé la séoudat HaMafseket. On ne doit pas consommer de viande ni boire d’alcool (ni de vin). En général, on a le minhag de ne pas consommer de poisson non plus. Ce repas ne doit comporter qu’un seul plat cuit, c’est à dire que le plat ne doit pas contenir 2 mets différents qui ne sont habituellement pas mangés ensemble (ex : du couscous ou des lentilles suivi d’un oeuf entier, mais du riz et des petits pois c’est bon). Un aliment cuisiné de 2 façons différentes est considéré comme 2 plats. On pourra cuisiner le plat de la séoudat HaMafseket avec une sauce ou des condiments (ex : petits pois revenus avec des oignons). En revanche, on pourra manger des fruits crus à volonté.

Il est interdit d’étudier la Torah, les Prophètes, Kethouvim, le Midrash, la Michna ou la Guemara à Tich’a beAv. On ne lit pas non plus les Téhilim. On se contentera d’étudier uniquement les passages relatifs au deuil ou à la destruction du Temple (nous pouvons vous envoyer les passages à étudier ce jour là sur simple demande).

Saluer & Se Promener On ne salue pas son prochain à Tich’a beAv. De plus, on ne se promènera pas ce jour-là pour éviter d’en arriver au rire et à la légèreté.

Fumer le 9 Av Il est préférable de s’abstenir de fumer à tich’a beAv (tout au moins en public).

Qui dois jeûner ?

Comment se comporter durant la séoudat haMafseket

Tout le monde à l’obligation de jeûner.

Il est préférable de limiter ses plaisirs lors de ce repas et de ne manger que ce qui est nécessaire pour pouvoir jeûner.

Les femmes enceintes et celles qui allaitent, si elles sont malades (même sans grave danger), ne sont pas tenues par le jeûne. (Il faudra néanmoins consulter un Rav).

On ne se rassemble pas à 3 hommes lors de ce repas afin de ne pas être concerné par le zimoun. On a l’habitude de prendre ce repas assis par terre (sur une couverture ou un tapis). On ne se balade pas la veille du 9 Av pour ne pas arriver à des plaisanteries et de la légèreté.

Un malade même si ses jours ne sont pas en danger ou une personne âgée pour qui le jeûne comporte un risque sont dispensés de jeûner. Les enfants ne doivent pas jeûner tant qu’ils n’ont pas atteint leur majorité religieuse, même une partie de la journée.

Les Tefilines à Ticha beAv

Ticha BeAv de Mercredi 29/07/20 à Jeudi 30/07/20

Les Interdits de Ticha BeAv Il est interdit de manger et de boire, de s’enduire, de mettre des chaussures en cuir (si la semelle ou le dessus est en cuir), d’avoir des rapports conjugaux et de se laver : on ne se lavera les mains que jusqu’au bout des phalanges (le matin ou en sortant des toilettes). Le matin, on pourra passer ses doigts humides sur les yeux pour les nettoyer.

En général l’usage le plus répandu à l’extérieur d’Israël est de mettre les téfilines l’après-midi à l’office de Min’ha mais en Israel l’usage pour les séfaradim est de les mettre le matin. De nombreux avis existent tant pour les séfaradim que pour les ashkenazim, nous vous conseillons donc de vous rapprocher de votre synagogue. A l’office de Cha’harit, on ne s’assoit pas comme habituellement sur une chaise mais de préférence par terre (sur une couverture, un tapis, etc.) comme les endeuillés.

La nuit est soumise aux mêmes règles que le jour.

Travailler & Etudier Il est préférable de ne pas travailler ce jour là, dans la mesure du possible.

Le Choulkhan Aroukh nous enseigne que toute personne qui s’endeuille sur la destruction de Yerouchalayïm et du Beth Hamikdach (temple) aura le mérite d’assister à leurs reconstructions.

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L'ABC de Ticha Béav et des Trois Semaines

On raconte que Napoléon se promenait un jour de Tisha Beav dans les rues de Paris lorsqu’il passa devant une synagogue. Il entendit des pleurs et des lamentations. "Que se passe t-il donc ?" demanda Napoléon. Un de ses aides lui expliqua que les Juifs portaient le deuil de leur temple détruit. «Quand est-ce arrivé?" voulut savoir Napoléon. L'aide lui répondit "Il y a environ 1700 ans." Napoléon s’exclama alors: «Un peuple qui pleure la perte de son temple depuis si longtemps, méritera sans nul doute de le voir reconstruit!"

Les Neuf Jours

La période des Trois Semaines marque le deuil de la destruction du Saint Temple et le début de l'exil. Petit guide des lois et coutumes qui lui sont propres. Historiquement, les "Trois Semaines" entre le 17 Tamouz et Tisha Beav furent des jours de malheur et de calamité pour le Peuple juif. C’est durant cette période que furent détruits le Premier et Second Temple, et que se produisirent d’autres tragédies. On appelle ces jours la période "entre d’étroits défilés" (bein hametzarim), selon le verset: "Ses persécuteurs, tous ensemble, l’ont atteint dans les étroits défilés." (Lamentations 1:3). Durant ces jours, divers aspects de deuil sont observés par la Nation toute entière. Nous minimisons la joie et les occasions festives – nous ne célébrons pas de mariages, nous n'écoutons pas de musique, nous ne nous coupons pas les cheveux et ne nous rasons pas. Les expressions de deuil s’intensifient encore davantage à l’approche du jour de Tisha Beav. Nous ressentons plus profondément, plus intensément l'attribut du jugement divin ("Din"), et évitons par conséquent toute situation potentiellement périlleuse ou tout endroit susceptible de se révéler dangereux. Le jour de Chabbat durant ces trois semaines, nous lisons des Haftarot tirées des textes d'Isaïe et de Jérémie relatant la destruction du Temple et l'exil du Peuple juif. Revenir sur ces événements douloureux et nous lamenter sur les tragédies qui frappèrent notre Peuple, nous aident à nous motiver pour vaincre nos déficiences spirituelles, les mêmes en fait que celles qui provoquèrent ces terribles événements. Grâce au processus de «Techouva», c’est-à-dire par l’introspection et une décision délibérée de nous améliorer- nous avons le pouvoir de transformer une tragédie en joie. En fait, le Talmud nous dit que, après la délivrance future d'Israël et la reconstruction du Temple, ces mêmes jours seront transformés en jours de joie et de fête.

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« Les Neuf Jours » commencent à partir de Roch 'Hodech Av. Durant cette période, le deuil s’intensifie et s’observe plus strictement et intensément, conformément à la maxime talmudique (Taanit 26): «Quand le mois d'Av commence, nous réduisons notre joie." Pendant ces jours, d’autres «signes de deuil » viennent se rajouter, comme s'abstenir de manger de la viande et de boire du vin (sauf le Chabbat), de faire la lessive ou de porter des vêtements fraîchement lavés (sauf le Chabbat). Nous ne prenons pas de bains ni de douches par plaisir bien qu’il soit autorisé de se laver dans l'eau froide pour nous permettre de nous débarrasser de toute saleté ou transpiration. Pour plus de détails, voir "Les Trois Semaines».

Tisha Beav - Le 9 Av. Le deuil atteint son intensité maximale le jour de Tisha Beav. Ce jour-là, se produisirent cinq calamités nationales: 1. A l'époque de Moïse, les Juifs dans le désert acceptèrent le rapport calomnieux des 12 Explorateurs, ce qui provoqua le décret leur interdisant de pénétrer en Terre d'Israël. (1312 avant l’Ere Commune) 2. Le Premier Temple fut détruit par les Babyloniens et Nabuchodonosor. (586 avant l’Ere Commune) 3. Le Second Temple fut détruit par les Romains. (70 de l’Ere Commune) 4. La révolte de Bar Kochba fut écrasée par l'empereur romain Hadrien. (135 de l’Ere Commune) 5. Le Mont du Temple fut aplani, et Jérusalem fut reconstruite comme une ville païenne. D’autres terribles malheurs, tout au long de l'histoire juive coïncidèrent avec la date du 9 Av, comme l'expulsion des Juifs d'Espagne en 1492, le déclenchement de la Première Guerre mondiale en

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1914, et la déportation massive des Juifs du Ghetto de Varsovie en 1942. L’après-midi précédent Tisha B’Av, il est coutume de manger Seudah Hamaf-Seket, un repas composé uniquement de pain, d'eau et d’un œuf dur. Le pain et l’œuf sont trempés dans la cendre, symbole de deuil, et mangés en étant assis par terre. (Les règles diffèrent légèrement lorsque Ticha B’Av tombe le jour du Chabbat ou le dimanche.) Le coucher du soleil marque le début de Tisha Beav, durant lequel il est interdit de manger ou de boire jusqu'à la nuit tombée le lendemain soir. Il est également interdit de se baigner ou se laver, porter des chaussures en cuir, ou avoir des relations conjugales. Nous n’étudions pas non plus la Torah, à l’exception de textes portant sur Tisha Beav et le deuil – comme par exemple le Livre des Lamentations et celui de Job, et certaines sections du Talmud (relatant l'histoire de Kamtza et Bar Kamtza).

Le Livre de Eicha (Lamentations), dans lequel Jérémie décrit si magnifiquement sa douleur sur la destruction de Jérusalem et celle du Premier Temple, est lu le soir, lors de la prière, dans les synagogues. Des élégies spéciales "Kinot" sont également récitées, durant la nuit et aussi le lendemain. D’autres pratiques de deuil sont observées comme le fait de s’asseoir sur une chaise basse (l’après-midi, une chaise ordinaire est autorisée, voir «Lois des Chaussures et Chaises»). Nous minimisons également nos activités professionnelles et nos occupations de loisirs. Après Tisha B’Av, toutes les activités normales reprennent, sauf celles qui suivent qui sont retardées jusqu'à midi le jour du 10 Av, car le Temple continua de bruler pendant le 10 Av: se couper les cheveux, faire la lessive, prendre un bain ou une douche, écouter de la musique, manger de la viande et boire du vin.

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La signification de Tou Béav Six évènements heureux eurent lieu à Tou Béav, soit le 15 Av, le transformant ainsi en un jour festif du calendrier juif.

Michna dans le traité Taanit nous apprend : "Aucun jour ne fut plus festif pour Israël que le 15 Av et le jour de Kippour". Que symbolise Tou Béav, le 15ème jour du mois hébraïque d’Av ? En quoi est-il comparable à Yom Kippour ? Nos Sages expliquent que Yom Kippour symbolise le pardon de Dieu relatif au péché du Veau d'Or commis par Israël dans le désert, car c'est en ce même jour que D.ieu accepta finalement la plaidoirie de Moïse en faveur du pardon des Nations, et toujours en ce jour que Moïse descendit du Mont Sinaï avec les deuxièmes tables de la Loi (les premières ayant été brisées en voyant Israël s'adonner au culte du Veau d'Or). De la même manière que Yom Kippour symbolise l'expiation du péché du Veau d'Or, Tou Béav marque l'expiation de la faute des Explorateurs, dont dix d'entre eux firent un rapport tellement négatif sur la Terre de Canaan qu'ils réussirent à faire paniquer le peuple d'Israël tout entier qui devait y pénétrer. Suite à ces rapports alarmistes et crus par le peuple, Dieu décréta que le peuple d'Israël errerait encore 40 ans dans le désert, et qu'aucune personne âgée de 20 ans et plus à l'époque de ces dires n'entrerait vivante en Terre promise. Pendant ces quarante années d'errance supplémentaires, les personnes qui atteignaient leurs 60 ans décédaient le jour de Ticha Béav, soit 15 000 âmes chaque Ticha Béav. Cette fatalité prit fin un jour de Tou Béav. Six évènements heureux eurent lieu un jour de Tou Béav. Premier évènement : Comme dit ci-dessus, la fatalité qui poursuivit les Juifs dans le désert pendant quarante ans prit fin un 15 Av. Cette année-là, les dernières 15 0000 personnes s'apprêtaient à mourir. Mais Dieu dans Sa grande miséricorde décida de les épargner, jugeant qu'ils avaient traversé suffisamment de difficultés jusque là. Ne le sachant pas, ces Juifs se préparèrent à mourir à l'approche du 9 Av. Mais rien ne se passa. Ils pensèrent d'abord à une erreur de calendrier de leur part, et attendirent donc le lendemain, puis le jour suivant… Finalement, le 15 Av arriva, et avec lui la pleine lune qui prouva à tous que le jour fatidique était bel et bien passé… et qu'ils étaient toujours vivants ! Il était Page 8

désormais clairement établi que Dieu avait abrogé son décret, et qu'Il avait donc pardonné le péché des Explorateurs. C'est ce que voulurent dire nos Sages quand ils déclarèrent : "Aucun jour ne fut plus festif pour Israël que le 15 Av et le jour de Kippour", car il n'y a pas de joie plus grande que celle de voir ses fautes pardonnées. En l'occurrence, le péché du Veau d'Or fut absous un jour de Yom Kippour, et celui des Explorateurs un jour de Tou Béav. Dans le Livre des Juges, Tou Béav est assimilé à un jour de fête (Juges 21:19). Mis à part cet évènement remarquable, cinq autres faits produisirent un jour de Tou Béav.

particulièrement marquants se

Deuxième et troisième évènements : Suite à la jurisprudence des filles de Celofhad (cf Nombres chapitre 36), les filles qui avaient hérité de leur père alors que celui-ci ne laisse pas de fils n'avaient pas le droit d’épouser un homme issu d'une autre tribu que la leur, ceci pour éviter que la terre ne passe d'une tribu à une autre. Quelques générations plus tard, après l'épisode de la concubine de Ghibea (cf Juges, chapitre 19-21), les enfants d'Israël voulurent interdire à leurs filles d'épouser un homme issu de la tribu de Benjamin. Cette décision radicale menaçait tout simplement la tribu de Benjamin d'extinction. Or chacune de ces prohibitions furent levées à Tou Béav. Le peuple comprit que s'il maintenait sa sanction contre Benjamin, l'une des 12 tribus ne risquait rien moins que de disparaitre. Le peuple s'en dédit en arguant que cette interdiction ne concernait que la génération qui l'avait votée, et pas les générations à venir. Idem pour les héritières qui étaient limitées à leur propre tribu pour leurs choix matrimoniaux : cette limite fut appliquée par la génération contemporaine de Josué, celle qui a conquis et divisé la Terre de Canaan, mais tomba en désuétude pour les générations suivantes. Pouvait donc apparaitre le phénomène de fusion des

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tribus, qui était une raison de réjouissance en soi. Le Livre des Juges parle même de "festival aux yeux de Dieu". Le traité Taanit indique qu'au cours des générations, le jour de Tou Béav a été spécialement choisi pour fixer des fiançailles, symbole d'émergence de nouvelles familles juives. Quatrième évènement : Après que le roi Jéroboam ait divisé le royaume d'Israël en emportant dix tribus du royaume de Judée, il posta des gardes le long des routes menant à Jérusalem, pour dissuader les gens de monter à la Ville sainte pour les Fêtes de pèlerinage, car il craignait que de tels rassemblements populaires n'affaiblissent son autorité. En guise de "substituts", il érigea deux lieux de culte, à Dan et à Beth-El, qui s'avérèrent de véritables suppôts d'idolâtrie. De fait, la division entre les deux royaumes prit valeur de fait accompli, et perdura pendant des générations. Le dernier roi du royaume d'Israël, Osée fils de Ela, voulut réparer ce désastre, et retira tous les gardes des routes menant à Jérusalem. Il permit ainsi à nouveau au peuple d'effectuer ses précieux pèlerinages. Cela se produisit un jour de Tou Béav. Cinquième évènement : Au début de la période du Second Temple, la Terre d'Israël était à ce point aride que le bois nécessaire aux sacrifices et à la flamme éternelle qui devait bruler sur l'Autel était quasiment impossible à trouver. Aussi chaque année, un groupe de volontaires courageux partait au loin pour ramener du bois, malgré le fait que ce voyage était extrêmement dangereux. Il faut préciser ici que tout bois n'était pas forcément employable pour ces buts sacrés. Ainsi le bois véreux n'était-il pas éligible au service du Temple. Le froid et l'humidité étant les conditions idéales au développement des vers dans le bois, il était indispensable de rassembler le bois nécessaire à la saison estivale suivant bien avant l'arrivée des premiers frimas de l'hiver. Le dernier jour de l'année où l'on achetait encore du bois avant de le stocker était le 15 Av, et il donnait lieu à des scènes de joie chaque année lorsqu'on constatait que le quota de bois nécessaire avait été atteint.

donnèrent enfin la permission d'inhumer ces malheureux. Cette autorisation fut proclamée un jour de Tou Béav, et permit de découvrir un double miracle : tout d'abord la finale "générosité" des ennemis implacables du peuple juif, mais surtout le fait que les corps des combattants juifs, laissés à l'abandon à ciel ouvert pendant si longtemps, ne s'étaient pas décomposés. En signe de gratitude pour ce double miracle, il fut ajouté une quatrième bénédiction au Birkat Hamazone (Actions de grâces après le repas), laquelle remercie Dieu "Qui est bon et Qui prodigue le Bien" : "Qui est bon" pour saluer la conservation miraculeuse des corps de Bétar, et "Qui prodigue le Bien" pour célébrer l'autorisation inattendue d'ensevelissement des dépouilles. De nos jours, nous marquons Tou Béav comme une fête mineure, en cela que nous ne récitons pas les Tahanounim (NDT : prières demandant le pardon de nos fautes) ce jour-là, et que nous ne disons pas d'éloge funèbre. Dans la même idée, un couple qui se marie un jour de Tou Béav est exempté de la coutume couramment suivie de jeûner la journée précédant la bénédiction nuptiale. Tou Béav précède de peu le mois d'Elloul, lequel nous offre la possibilité de nous préparer spirituellement aux Jours redoutables des fêtes de Tichri. Les jours raccourcissent, les nuits deviennent au contraire plus longues. La météo elle-même invite à une pause intérieure : le fermier a traversé les tribulations de la récolte, son rythme de travail a considérablement ralenti. Même les conditions physiques se prêtent à la réflexion ; il serait presque impossible de s'asseoir et de méditer sous la chaleur accablante de l'été, mais maintenant que les journées et les nuits sont plus fraiches, l’introspection s’en retrouve facilitée. Dans le passé, il était de coutume de se saluer le jour de Tou Béav par l'expression "Kétiva vekhatima tova" ("Que votre nom soit inscrit et scellé pour le Bien"), c'est-à-dire la même bénédiction que celle que nous utilisons de nos jours à Roch Hachana. Les férus de Guématria (calcul de la valeur numérique des lettres en Hébreu) pourront constater que la valeur numérique de cette phrase de salut totalise le nombre 928… qui est aussi la valeur numérique des mots "quinzième de Av".

Sixième évènement : Durant la révolte de Bar Kokhba, les Romains interdirent que les corps de leurs ennemis dans la bataille de Bétar soient ensevelis. Très longtemps après la bataille, ils Kol Ayechouot & Protection contre le Mach’kite pour Yehoudit bat Miriam son mari et ses enfants Salomé et son mari et Eliran Amen

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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg

48 Voies #22 : Dominer la frustation C'est un monde dur et nous devons faire preuve de constance. Renoncer, c'est tomber dans la frustration. _____________________________________ Imaginez que vous venez d'acquérir une voiture de sport, flambant neuf et que vous la conduisez pour la première fois. Vous vous approchez d'un feu, il devient orange. Vous ralentissez précautionneusement et vous vous arrêtez. Soudain, quelqu'un vous heurte par l'arrière. Et comme si cela ne suffisait pas, le conducteur recule et vous carambole à nouveau. Maintenant vous êtes furieux! Votre merveilleuse voiture de sport, toute rutilante qui vous a coûté une année de salaire ! Vous bouillez de rage, prêt à donner au gars ce qu'il mérite… quand tout à coup, un petit homme d'un mètre cinquante sort de sa voiture. " Dîtes donc monsieur, commencez-vous, d'un ton bien plus calme que celui que vous aviez l'intention d'utiliser, on dirait que vous êtes rentré dans ma voiture ! Vous vous êtes fait mal ? Etes-vous assuré ? ". Comment avez-vous fait pour éteindre si rapidement votre colère ? Au niveau intellectuel, l'on saisit bien que la colère est contre productive. Nous possédons la force de contrôler nos émotions. Quelque horripilante que puisse être une situation, nous pouvons mettre la colère de côté et agir avec civilité. Tout particulièrement lorsqu'on se trouve devant un interlocuteur d'un mètre cinquante ! Ere'h apayim signifie littéralement " longues narines ". Avez-vous remarqué comment les narines s'écartent lorsqu'un individu se met en colère ? Un moyen de vivre en bonne santé est de conquérir cette frustration. Une personne en colère agit comme un animal sauvage. Elle renonce à toute retenue. Elle peut claquer une porte et crier des obscénités. Elle est aveugle aux conséquences de ses actions, d'où l'expression " colère aveugle ". Elle se laisse aller à la frustration. Une première approche pour conquérir la colère est de reconnaître combien elle est contre productive. Quand vous sentez que la frustration est en train de se construire en vous et qu'une petite voix à l'intérieur de vous dit : " Hurlons sur ce gars pour le tuer de notre colère", demandez-vous : " et quel bienfait vais-je en tirer ? Je ne vais qu'être moi-même gêné et je vais le regretter ".

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Si nous pouvions nous voir en vidéo lorsque nous nous mettons en colère, l'humiliation pourrait peut-être nous guérir pour le reste de notre vie ! N'ABANDONNEZ JAMAIS PAR FRUSTRATION N'avez-vous jamais entrepris d'apprendre quelque chose de nouveau comme une langue nouvelle, un nouvel instrument de musique, et puis vous avez abandonné ? Abandonner est une autre manière de se laisser aller à la frustration. Observez que c'est un monde dur et que nous devons être consistants dans ce que nous entreprenons. Ne tournez jamais le dos au milieu du chemin. Suivez-le jusqu'au bout. Regardez combien de projets vous avez entrepris et puis abandonnés parce que vous vous étiez énervés et avez perdu patience. Faîtes une liste des choses que vous avez commencées et arrêtées parce qu'elles vous ont paru trop difficiles. Maintenant calculez les sentiments de déception et de perte que vous avez ressentis parce que vous avez été impatients. Comment réparer cette erreur ? Regardez la liste des choses auxquelles vous avez renoncé. Choisissez-en une et prenez la décision de l'accomplir. Et pour le reste de votre vie, une fois que vous entreprenez quelque chose, prenez la résolution de ne jamais abandonner (à moins que vous ne soyez objectivement sûr que cela n'en vaut pas la peine, c'est à dire qu'à la base vous vous êtes trompé dans l'estimation du rapport entre l'investissement et le résultat). Chaque soir avant d'aller dormir, faîtes un petit compte ! Qu'est-ce que j'ai gagné et qu'est-ce que j'ai perdu ? LA PERTE DE CONFIANCE Outre le résultat évident qui vient de l'abandon (c'est à dire de ne pas avoir accompli son but), il y a un effet secondaire épouvantable : la perte de la confiance en soi. Si nous abandonnons une fois, la prochaine fois que nous entreprendrons quelque chose, nous n'aurons pas confiance en nous pour aller jusqu'au bout. Pour voir à quel point cette approche peut être néfaste, faîtes une liste des projets auxquels vous avez pensé mais n'avez jamais même entamés parce que vous n'avez pas cru que vous seriez capable de les accomplir. Regardez combien vous croyez peu en vous-même ! Après quelques échecs, vous en attendez toujours plus !

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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg Quand quelqu'un arrête d'avoir confiance en lui-même, il entre dans une impasse critique. Il commence à accepter l'idée que ce n'est pas grave d'être médiocre. Or c'est une attitude auto-destructive. Décidez qu'à partir de maintenant chaque fois que vous aurez un projet, vous vous assiérez et considérerez combien de temps, d'énergie et d'effort vous sont nécessaires. Et puis décidez s'il est réaliste ou non. Si vous concluez positivement, alors commencez avec confiance et ne vous permettez pas d'abandonner, à moins que quelque chose, que vous ne contrôliez pas, n'arrive. Quand les choses deviennent difficiles et que la petite voix dit : " non, ça ne vaut pas le coup ", dîtes-vous à vous-même : " ça vaut le coup ! ". Quand vous allez jusqu'au bout, non seulement le projet est mené à bien, mais en plus cela construit la confiance en soi, ce qui constitue une raison suffisante pour coller à la tache. JUSTE CINQ MINUTES DE PLUS La frustration peut résulter du fait qu'on ne va pas aussi vite qu'on le voudrait. Il est alors important de juger de ce que l'on a fait et d'en voir les résultats même s'ils ne sont que microscopiques. Le sentiment d'accomplissement vous donnera une bonne image de vous-même. Pour surmonter l'envie d'abandonner, prenez-vous vous-même au piège. Un marathon de 3 heures est pratiquement impossible, mais courir 10 tours de 18 minutes chacun paraît plus raisonnable. Cassez les choses en petits buts accessibles. Et puis, quand vous êtes dans le feu d'un projet et que vous vous sentez sur le point d'abandonner, dîtes-vous simplement : " encore 5 minutes et j'arrête ! ". Et quand les 5 minutes sont passées, marchandez-en encore 5. La frustration est plus facile à supporter à petites doses. Si vous vous battez avec un régime, décidez que pour " aujourd'hui " vous allez vous en tenir au jus d'orange et aux protéines. Demain vous pourrez vous permettre un bon steak bien gras avec des frittes ! Cela vous aidera à convaincre votre corps de tenir jusqu'à ce que le travail soit achevé. Dans le domaine spirituel, nos Sages disent : " Si tu travailles et que tu ne réussis pas, cela signifie que tu n'as pas assez travaillé". Même s'il n'y a aucune garantie de succès dans tous les autres domaines, le succès est assuré dans le domaine spirituel. Et savoir cela aide à construire la confiance en soi. Acceptez la douleur et acceptez la frustration parce que tout individu qui s'assoit sur des clous a le sens de sa liberté. Il sait qu'il peut faire ce qu'il veut. Quelle qu'en soit l'issue, chaque pas dans la voie du succès fait progresser votre sentiment de confiance

en vous-même et vous maintient sur la route du succès véritable. LA FRUSTRATION DE PERDRE SON TEMPS Est-il cohérent d'envisager que votre vie sera toujours débarrassée de tout sentiment de frustration et une route sans embûche ? En aucune façon. Dans le Livre des Proverbes, le Roi Salomon affirme : " le juste tombera sept fois et se relèvera. L'impie ne tombera qu'une fois ". Nous observons que le Juste n'est pas défini comme quelqu'un qui ne fait jamais d'erreurs. Mais cette personne atteint plutôt la grandeur parce qu'elle essaie et essaie encore. Elle ne voit la frustration que comme une nuisance passagère et n'abandonne donc jamais. C'est justement le fait qu'elle soit tombée sept fois qui fait sa grandeur ! Vous devez faire la distinction entre ce que " vous espérez qu'il arrive " et ce qu' " il va probablement arriver ". La vie est inévitablement faite de hauts et de bas, de moments d'apaisement et de moments de tension. Quand vous apprendrez à accepter cette réalité, vous vous rapprocherez d'un pas de l'acceptation de la frustration, d'une manière saine. La prochaine fois que ce sentiment fait irruption en vous, rappelez-vous juste que " c'est la vie ! ". PRENEZ LES CHOSES DANS LA FOULEE La joie est l'un des outils les plus efficaces pour éliminer la colère et la frustration. Si nous sommes tristes, alors nous sommes moins patients et moins tolérants pour tout et tout le monde. Hier, quand quelqu'un vous a marché sur le pied, il se peut que vous lui ayez lancé : " Regardez où vous marchez ! ". Mais disons qu'aujourd'hui vous avez gagné le gros lot et que quelqu'un marche sur votre pied. " Aucun problème mon ami, dîtes-vous avec un grand sourire, bonne journée ! ". Quelle est la différence ? Se sentir relaxé, confiant et détendu fait reculer la frustration et la colère. De plus, votre bien-être physique s'en ressent également, moins d'ulcères, de tension etc. Mais n'attendez pas de gagner à la loterie pour agir de la sorte ! JOUISSEZ DE LA FRUSTRATION Etre capable de supporter la frustration est un moyen de l'affronter. Un niveau supérieur, souvent caractéristique de

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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg ceux qui parviennent à la grandeur, est de se résoudre à aimer la frustration et à s'en servir !

nous aussi. Et quand on croit qu'on peut y arriver, on a déjà parcouru la moitié du chemin.

Si vous y pensez, vous allez voir que bien au fond de vous-même, en réalité, vous aimez être frustré. Imaginez que vous alliez vous acheter un puzzle de mille pièces. Vous le ramenez chez vous, ouvrez la boite et découvrez que toutes les pièces sont numérotées. Vous êtes furieux ! Pourquoi ? Parce que vous avez payé pour une boite de frustration et qu'on vous en a enlevé le challenge !

D.IEU PERMET DE SURMONTER LE DEFI

La vie est comme un puzzle ! Quand vous affrontez un problème complexe, essayez d'abord d'en construire le cadre, un sens global de ce que vous voulez, en fin de compte, résoudre. Et puis installez-vous devant le puzzle, et mettez-le en ordre, pièce par pièce. Dans la vie de tous les jours, trouvez également du plaisir à surmonter les frustrations. Tellement de choses se résolvent par d'âpres combats. Que ce soit la naissance ou la promotion professionnelle, nous acceptons certaines douleurs comme un prix à payer pour le plaisir qui en découlera. En réalité, plus le défi est grand plus nous nous élevons pour le relever. Imaginez une personne malade dont la souffrance est intolérable. Elle peut décider de ne pas laisser la souffrance lui voler plus de qualité de vie que nécessaire. Elle peut se décider à travailler avec la douleur plutôt que contre elle. A ce moment de la décision, elle réduit considérablement la souffrance, peut-être pas physiquement mais émotionnellement. CROYEZ QUE VOUS POUVEZ LE FAIRE Il existe deux types de problèmes : ceux que vous savez pouvoir résoudre et ceux dont vous n'êtes pas sûr du résultat. Bien évidemment le premier type est plus facile à affronter. Quand vous savez que c'est faisable, vous avez plus de volonté à combattre la frustration. " Essayez de toujours transférer vos problèmes dans la catégorie " connue " de frustration. Quand vous êtes monté, pour la première fois, à bicyclette, vous avez certainement eu peur de tomber et de vous briser le cou ! Mais vous avez regardé autour de vous et avez vu d'autres enfants stables sur leur engin. Voir d'autres réussir vous a donné la confiance de vous lancer (et si vous n'aviez jamais vu quelqu'un sur un vélo à une roue, vous penseriez que c'est une complètement impossible à accomplir !). Perdez l'habitude de dire " c'est impossible ". C'est une attitude défaitiste et l'excuse pour ne même pas essayer.

Il existe un aspect métaphysique plus profond au défi : D.ieu n'envoie pas un défi que l'on ne peut relever. Cela met donc chaque défi dans la catégorie des "surmontables". D.ieu ne nous met pas la barre plus haut que ce que nous pouvons sauter car sinon nous échouerions. Et D.ieu veut désespérément que nous réussissions. De la même façon, pour ceux qui croient que D.ieu s'adressa à l'humanité au Mont Sinaï et donna la Torah au Peuple Juif, tous les problèmes tombent automatiquement dans la catégorie des frustrations " connues ". Si D.ieu nous dit que nous devons aider l'humanité, travailler ensemble et nous aimer les uns les autres, cela signifie que c'est possible. D.ieu n'est pas sadique. Si cela n'était pas possible, Il ne nous aurait pas enjoints de le faire. C'est la raison pour laquelle le Judaïsme affirme que la frustration et la colère sont semblables à l'idolâtrie. Parce que dire " je ne peux pas le faire " équivaut à dire que D.ieu ne s'implique pas dans la direction de nos vies. " Je ne peux pas " signifie " je ne crois pas que D.ieu puisse m'aider ". Et ça, c'est de l'idolâtrie. La vie n'a pas de problèmes seulement des occasions. POURQUOI LA "CONQUETE DE LA FRUSTRATION" EST-ELLE UN INGREDIENT DE LA SAGESSE ? - Ceux qui abandonnent ne gagnent jamais et ceux qui gagnent n'abandonnent jamais. - Quand vous abandonnez parce que vous vous sentez frustrés vous perdez la crédibilité et la confiance en vous. Adoptez le mot d'ordre " je vais surmonter ma frustration ". - La meilleure manière d'affronter la frustration est de l'accepter comme un challenge …et de l'aimer. - Concentrez-vous sur les progrès et prenez plaisir à chaque pas que vous faîtes, même s'il est tout petit - La colère est appelée idolâtrie parce que vous prenez les ordres du mauvais chef. - La vie est difficile et le chemin de la grandeur est pavé de frustration. Vous ne pouvez parvenir aux cieux sur des roller skates. - Quand nous savons que c'est D.ieu qui lance le défi, alors nous savons que nous pouvons le relever.

La sagesse est l'un des talents les plus difficiles à gagner et donc est sujette à nombreuses frustrations : D.ieu ne lance jamais à personne un défi qu'il ne peut relever. Nous savons que s'ils peuvent le faire, alors Page 12

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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch

Une maison où le soleil brille toujours La joie chez la femme Les femmes juives sont précieuses aux yeux d'Hachem. Le monde juif dépend de leurs capacités uniques – leur foi pure, leur abnégation, leur prières profondes, leur sagesse, et bien plus encore. C'est parce que les femmes jouent un rôle aussi important, que le mauvais penchant les défie en leur faisant connaître un sentiment de tristesse, de déprime qui – que D-ieu nous protège – a le pouvoir de détruire tout ce qu'elles ont construit. C'est la raison pour laquelle il est très important d'apprendre à surmonter ces émotions destructives. Cependant, avant d'apprendre cela, il faut prendre le temps d'étudier un personnage important : la reine Esther. Esther dans le palace Esther fut emmenée au palace royal plusieurs années avant le terrible décret de Haman. Esther et Mordekhaï ne savaient pas que la présence de celle-ci dans le palace royal jouerait un rôle d'une telle importance dans la rédemption du peuple juif. De fait, il semble que les officiers du roi kidnappèrent Esther – qui selon de nombreux commentateurs était la femme de Mordekhaï – sans raison apparente. Esther était âgée de soixante-dix ans lorsqu'elle fut kidnappée et amenée dans la maison d'un roi idolâtre. Il n'est pas difficile d'imaginer le choc que cela a du représenter pour Esther qui était une femme qui craignait D-ieu et qui avait était élevée dans la sainteté et la pureté. Après avoir été kidnappée, le futur semblait devoir se résumer en deux éventualités l'une aussi abominable que l'autre : devenir la femme de A'hachveroch (Assuréus) ou... sa maîtresse ! La situation dans laquelle se trouvait Esther apparaissait sans espoir. Elle avait toutes les raisons de se décourager et de penser : “Hachem est en colère contre moi. Le fait qu'une telle chose puisse m'arriver, prouve que je suis mauvaise. Si j'étais une véritable femme pieuse, Hachem n'aurait jamais laissé cela m'arriver.” Il devait être particulièrement difficile pour Esther de rester forte, de continuer à penser d'une façon positive. Pour autant, elle y réussit et cela lui permit d'avoir le privilège d'être celle qui libéra le peuple juif. Si elle avait plongé dans la dépression, nous n'aurions pas eu le livre d'Esther, ni la fête de Pourim ! Lorsqu'Esther fut kidnappée, Mordekhaï ressentit un test similaire. Pour lui aussi il aurait été facile de se sentir découragé et de penser qu'“Hachem est en colère contre moi. Le fait qu'une telle chose puisse m'arriver, prouve que je suis mauvais. Si j'étais un véritable homme pieux, Hachem n'aurait jamais laissé cela m'arriver.” Si Mordekhaï et Esther s'étaient laissés aller à la déprime, notre histoire aurait été changée d'une façon drastique ! D'où provenait la force qui permit à Esther de faire face au danger qu'elle a rencontré ? En fait, Esther se renforçait d'une façon très simple : avec la emouna, avec la foi. Elle se dit : “Dans la mesure où je suis ici, cela signifie que D-ieu désire que je sois là ! C'est à cet endroit que D-ieu désire que je Le serve. Sans doute, veut-Il que j'élève les étincelles saintes que sont tombées dans les endroits les plus bas. Il se pourrait également qu'il existe une autre raison que je ne peux pas comprendre. D-ieu à Ses

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raisons pour me mettre où je suis et je dois me renforcer et Le servir de la meilleure façon que je peux ! ” Mordekhaï choisit également de se renforcer et par conséquent, il mérita de libérer le peuple juif. Ces deux personnages particulièrement pieux ont eu le privilège de sauver leurs compatriotes car ils restèrent mentalement forts et qu'ils servirent Hachem dans des conditions extrêmement difficiles. De l'expérience vécue par Mordekhaï et Esther, nous apprenons l'importance de se renforcer dans chaque situation, peu importe que celle-ci soit difficile ou peu agréable. Que nous soyons dans le palace d'un roi idolâtre, ou dans la cuisine de notre belle-mère, il dépend de nous de rester forts et de ne pas se laisser aller à la déprime. Nous pouvons apprendre de quelle façon il faut servir Hachem n'importe où. Lorsque nous nous renforçons, et que nous apprenons à servir Hachem en dépit d'un environnement difficile, nous donnons un plaisir immense à Hachem. Au-delà du monde de l'espace Rabbi Na'hman de Breslev écrit (Liqouté Moharan 56) : Lorsqu'une personne possède un coeur, l'endroit où elle se trouve n'a pas d'importance. Au contraire, “Elle représente l'espace de l'univers et le monde n'est pas Son espace.” De fait, le concept de “divinité” se situe dans notre coeur, comme il est écrit (Psaumes 73) : “D-ieu est le Rocher de mon coeur.” En ce qui concerne Hachem, il est écrit (Exode 33) : “La place est en moi” – Il représente l'espace de l'univers et le monde n'est pas Son espace. [Ce qui signifie que chaque individu porte en lui une étincelle de divinité. Hachem se situe au-delà des limites de temps et de place. Hachem porte le monde en Lui et Il n'est pas limité au monde. Par conséquent, si nous nous concentrons sur l'étincelle de divinité qui se trouve en nous, nous aussi ne serons pas limités par l'endroit où nous nous trouvons. Par conséquent, une personne qui possède un coeur juif ne devrait jamais dire qu'une certaine place n'est pas bonne pour Lui, car Hachem dépasse les limites imposées au concept de “place”. Au contraire, Il est la place du monde et le monde n'est pas Sa place. Même si la reine Esther se retrouva dans un endroit horrible – et dans une situation terrible – elle fut capable de s'élever grâce à sa foi pure et d'atteindre l'inspiration divine. Rabbi Na'hman a écrit : “Lorsqu'une personne possède un coeur, peu importante l'endroit où elle se trouve.” Blâmer est destructeur Parce que les femmes sont impliquées dans les aspects pratiques de la vie, elles ont tendance à se comparer aux autres et à s'accuser lorsque les choses ne se passent pas comme elles auraient voulu. Cette tendance peut éventuellement mener à la dépression.

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Un jour, une femme se plaignit à son Rabbi : “Je ne peux rien faire. Je ne peux pas réciter les Tehilim ; je ne peux même pas prier ! Qu'attend Hachem de moi ? Pour quelle raison ne me laisse-t-Il pas le servir ? Pour quelle faute dois-je me repentir ?” Le Rabbi répondit : “Hachem ne désire rien de particulier de votre part. Il est très content de vous et Il est même fier de vous ! Le problème est que vous n'êtes pas contente de vous-même et vous passez votre temps à vous faire des reproches. À cause de votre sentiment de dépression, vous n'êtes même pas capable de réciter un chapitre des Tehilim. Hachem désire seulement que vous souriez, et que vous soyez contente.” “Mais comment pourrais-je sourire et être contente de moi-même ?” répondit la femme. “Je ne suis bonne à rien. Je crie après mes enfants et je n'arrive pas à rendre mon mari heureux. Quel bon se trouve en moi ?” Le Rabbi répondit : “Malgré tout, vous êtes bonne. Vous faites un nombre important de mitswoth et vous désirez servir Hachem. Il faut que vous disiez à voix haute : 'Je suis bonne'.” La femme commença à balbutier. Elle ne pouvait pas répéter ces mots ; elle avait l'habitude de s'accuser des pires maux et de chercher toutes ses fautes. Elle ne possédait presque pas d'amourpropre. Le Rabbi lui parla pendant un long moment. Finalement, un sourire apparu sur son visage et elle dit : “Je suis bonne.” Plus tard, le rabbi lui apprit la manière convenable de faire hitbodedouth et de chercher – et d'apprécier – ses bons aspects. La femme retourna chez elle en étant une nouvelle personne. Rav Nathan a écrit : “La joie d'une personne devrait augmenter chaque fois qu'elle trouve en elle-même un bon aspect supplémentaire de sainteté juive. Cela donnera à la personne de la vitalité, et la joie qu'elle ressentira lui permettra de prier, de chanter et de remercier Hachem, tel qu'il est écrit (Tehilim 146) : 'Je chanterai mon D-ieu tant que be'odi (j'existerai).' Le mot be'odi signifie qu'on trouve en soi un peu plus ('od) de bon et qu'on n'est pas mauvais. En utilisant ces bons aspects, la personne peut chanter et remercier Hachem. Le verset dit azamra, Je chanterai ; ceci nous apprend que chercher nos bons aspects – tel que nous l'avons expliqué – nous permet de créer des chansons et des mélodies. “Notre Rabbi nous a conseillé de vivre notre vie selon sa Tora, car cela est essentiel pour quiconque veut se rapprocher d'Hachem, et ne pas perdre entièrement son monde, que D-ieu nous protège. La raison pour laquelle la majorité des personnes sont éloignées d'Hachem, est qu'elles sont découragées. En constatant ce qu'elles ont détruit à cause de leurs mauvaises actions – chacun selon ce qu'il sait de lui-même – ces personnes tombent dans le piège de la dépression et perdent complètement l'espoir de s'améliorer. Cela les amène à s'arrêter de prier avec kavana (avec concentration) et elles s'arrêtent de faire le bien qu'elles faisaient auparavant, peu importe la nature de ce bien...

mène au désespoir... Par conséquent, nous devons nous renforcer grandement pour suivre sa Tora (les conseils de Rabbi Na'hman) et chercher constamment en nous-mêmes, le plus petit aspect de bon, etc., tel que nous l'avons déjà dit. En agissant de la sorte, nous pourrons nous “réveiller” et nous réjouir, garder espoir pour notre libération, prier, chanter et remercier D-ieu, tel qu'il est écrit : “'Azamra, Je chanterai mon D-ieu be'odi.' Ainsi, nous aurons le privilège de retourner vraiment vers Hachem” (Tora 282). Hitbodedouth Lorsque nous faisons hitbodedouth, il est bien de commencer par chercher nos bons aspects, afin de pouvoir chanter/louer Hachem. Dans le Liqouté Moharan 54, il est dit : “Nous devons nous isoler avec notre Créateur et converser avec Hachem ; une conversation profonde ; nous devons chercher à nous encourager, quels sont les bons aspects que nous possédons. Nous devons séparer ces bons aspects du mauvais esprit. Ceci correspond à ce que dit la chanson... Alors, nous pouvons répandre notre coeur, comme de l'eau devant Hachem... tel qu'il est écrit : 'Répands ton coeur comme de l'eau à la face de Hachem.' (Lamentation 2:19) “Je médite en mon coeur et mon esprit se plonge dans les réflexions' (Psaumes 77:7). Cela signifie que nous sommes stimulés à converser avec notre coeur à propos de notre objectif éternel dans le monde à venir et à chercher – et à trouver – nos bons aspects (ce qui correspond au bon esprit en nous-mêmes) afin de retourner vers Hachem. Car l'aspect essentiel du repentir consiste à soumettre le mauvais esprit et à séparer le bon esprit, comme nous le savons.” Avant de pouvoir penser à faire une analyse spirituelle précise de nous-mêmes, nous devons commencer à séparer le bon du mauvais. Nous pouvons faire cela en cherchant en nous-mêmes nos bons aspects et en faisant de ces derniers une source de réjouissance. C'est seulement lorsque nous sommes de bonne humeur – que nous ressentons la joie et le bonheur – que nous pouvons commencer à aborder les autres aspects d'hitbodedouth : remerciements, repentir, analyse spirituelle précise et amélioration de nos traits de caractère. Cependant, tant que nous ne sommes pas contents de nous-mêmes, nous devons nous concentrer seulement sur la recherche de nos bons aspects. C'est ce qu'attend Hachem de nous. D-ieu désire que nous soyons joyeux avant de commencer notre repentir. Rabbi Na'hman a écrit (Liqouté Moharan 48) que même si une homme est réellement rempli de défauts, etc., au début de son repentir, il lui est interdit d'être triste. La première étape du repentir consiste à trouver le bon en nous-mêmes. Qu'Hachem accorde la joie aux femmes juives et à tout le peuple juif. Puissions-nous tous découvrir le bon qui est en nous et, grâce à ce mérite (zekhouth), atteindre le repentir total.

“Chaque fois que nous devenons dépressifs, même si cela est dû à cause de quelque chose de mauvais que nous avons fait, il s'agit tout de même d'une chute, et celle-ci

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Le Jardin de l’éducation d’après Rav Shalom Arouch

La sainteté de nos enfants Une grande impulsion dans la recherche de la sainteté personnelle est de comprendre l'influence qu'elle a sur la sainteté de nos enfants. Le caractère des enfants résulte directement du statut spirituel des parents. Rabbi Nah’man cite, dans le Sefer Hamidot, un certain nombre de façons de voir de quelle manière le succès des enfants dépend de la sainteté des parents. Même l'intention d'un parent durant la période où il cherchait son âme soeur affecte l'enfant et son avenir ; à plus forte raison, la manière dont les parents se conduisent au moment de la conception. Tant de facteurs influencent un enfant avant sa naissance, dissipant l'idée fausse que l'éducation des enfants ne commence qu'après leur naissance. Pour plus de détails dans ce domaine, veuillez-vous référer à mon livre, Le Jardin de l’Education. Rabbi Nah’man écrit : « Un homme qui épouse une femme pour son argent a des enfants sans scrupules, il perd aussi cet argent en peu de temps ». (Sefer Hamidot, Banim, 34). Nous voyons qu'un homme qui se marie pour un motif moins qu'honorable a des enfants moins qu'honorables. Malheur aux enfants nés de ce mariage ; ils doivent souffrir à cause de l'intention douteuse de leurs parents. Certes, la Techouva peut rectifier, mais nous devons prêter une attention particulière à la mesure dans laquelle l'intention sainte des parents - ou son absence - même avant le mariage, affecte l'avenir des enfants. Rabbi Nah’man montre aussi comment le contraire est vrai quand il écrit : « Une personne qui épouse une femme pour l'amour du ciel, c'est comme s'il l'avait fait naître ». En d'autres termes, il est comme le partenaire d’Hachem dans sa création (ibid., 18). Le Tosefot, élaborant sur la Guemara dans le traité H’agiga 17, explique pourquoi le savant Tanna, Elicha ben Abouya surnommé Acher, ou « l'autre » pour éviter de dire son nom quitta la voie de l'observance de la Torah et devint un hérétique. Il aurait lui-même cité Ecclésiaste 7: 8 qui dit : « Le résultat de la racine dépend du commencement ». Quelque chose est bon quand le résultat est bon ! Mais, si le début n'est pas bon, la fin ne le sera pas non plus. Il a témoigné sur lui-même et a dit qu'il s'était écarté du chemin de la Torah parce que ses parents avaient des arrière -pensées de prestige pour eux-mêmes en l'amenant au monde. L'histoire est la suivante, comme le raconte Elicha ben Abouya dans son propre récit (ibid., 15a-b) :

quand ils furent donnés au Sinaï, ils furent donnés au milieu du feu, comme il est dit : La montagne brûle de feu au coeur du ciel (Devarim 4:11). « Fou de joie, mon père Abouya remarqua : ‘Mes maîtres, puisque le pouvoir de la Torah est si grand, si cet enfant me reste vivant, je le dédierai à la Torah.’ Mais parce que l'intention de la résolution de mon père n'était pas pour l'amour du ciel, mon étude de la Torah n'a pas duré. » Tout comme Elicha ben Abouya en a témoigné sur lui-même, nous voyons la sagesse du roi Salomon se manifester une fois de plus en disant : « Le résultat de quelque chose dépend de son commencement ». Une intention moins que noble au début conduit à un résultat indésirable. Les pensées d'une personne aux moments critiques du mariage, de la conception et, comme nous le voyons dans l'exemple ci-dessus – lors de la Brit Mila - ont un effet profond sur l'avenir de l'enfant. L'intention des parents d'amener les enfants dans le monde devrait être pour l'amour du ciel. S’ils ont des arrière-pensées et des désirs négatifs, les enfants seront affectés et influencés en conséquence. Mais, un bon effet est tellement plus puissant qu'un effet négatif : un père qui amène un enfant dans le monde avec l'intention appropriée, et pense des pensées saintes pendant la brit de son fils aussi bien qu'en l'envoyant apprendre la Torah, influence son fils d'une manière merveilleuse et prépare l'enfant à recevoir l'abondance divine. Les actes des parents sont des tremplins pour les enfants. Ainsi, le meilleur moyen d'assurer la sainteté de nos enfants est de renforcer notre propre sainteté personnelle.

« Abouya, mon père, était l'un des notables de Jérusalem, et lorsqu'il organisa ma circoncision, il invita tous les notables de Jérusalem a la brit, parmi lesquels Rabbi Eliezer et Rabbi Yehoshua. Après avoir mangé et bu, ils se mirent à chanter, à taper des mains et à danser, puis Rabbi Eliezer dit à Rabbi Yehoshua : « Ils s'occupent de ce qui les intéresse : ne devrions-nous pas nous occuper de ce qui nous intéresse ? » Ils se mirent à parler de la Torah, puis enchainèrent sur les prophètes, et sur les Écrits. Le feu descendit du Ciel et les entoura. A ce moment-là, Abouya leur dit : « Mes maîtres, êtes-vous venus mettre le feu à ma maison ? » « Ils répondirent : ‘Que D.ieu nous garde, nous étions simplement assis en train de nous entretenir de Torah, puis des Prophètes et ensuite des Écrits, les mots étaient aussi joyeux que lorsqu’ils nous ont été donnés au Mont Sinaï, car

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Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch

L’histoire de Yosselé Comment le voleur vole-t-il ce qui lui appartient ? On raconte à ce propos, une histoire à la fois étonnante et merveilleuse : Le Baal Chem Tov avait un disciple, Yosselé, qui était entraîné à voler par son mauvais penchant. Une nuit où il ne put lui résister, à l’heure où toute la ville dormait, il sortit de sa maison et se dirigea vers la demeure somptueuse de la riche Sara, qui habitait aux confins de la ville. Sara était la fille unique d’un très riche Juif qui était décédé depuis peu. Et comme il n’avait pas de fils, tout l’héritage tomba entre les mains de Sara. Yosselé parvint aux grilles de la demeure, qui était grande ouverte. Le garde dormait profondément et les chiens remuaient de la queue. Yosselé poursuivit son chemin à travers le beau jardin, sans être dérangé. Il arriva à la maison où tout était prêt pour lui : la porte n’était pas verrouillée et les domestiques étaient comme disparus… Yosselé pénétra sans bruit à l’intérieur de la maison, s’arrêta un instant pour contempler la richesse et l’abondance, les tapis de luxe, les précieux tableaux, les ustensiles en or et les magnifiques chandeliers. Puis, il traversa la salle à manger et se dirigea vers le cabinet de travail, là où il avait vu lors d’une précédente visite chez le riche Juif, qu’elle contenait le coffre-fort. A sa grande joie, il trouva le coffre-fort grand ouvert avec à l’intérieur, des liasses de billets et des lingots d’or qui étaient empilées les uns à côté des autres, sans parler des bijoux et des pierres précieuses. Yosselé ne pouvait s’empêcher de s’étonner de la facilité avec laquelle il avait eut accès à ces trésors. Le garde dormait, les chiens n’aboyaient pas, la maison était ouverte, les serviteurs avaient disparu et le coffre était ouvert. Yosselé commença à croire qu’il y avait ici, si l’on peut dire, une ‘aide divine’. Yosselé se mit à réfléchir : “Que m’a fait le Tout-Puissant ? Pourquoi est-ce si facile ? Il semblerait que toute cette richesse m’appartient et qu’il ne me reste qu’à la prendre sans aucun obstacle. Bizarre…” Yosselé contemplait l’abondance qui s’étalait devant ses yeux. Puis, petit à petit son coeur se mit à battre à la pensée de la transgression qu’il s’apprêtait à commettre. Il se prit à penser : “La subsistance de l’homme n’est-elle pas pas fixée depuis Roch HaChana ? Pourquoi devrais-je toucher à la propriété d’autrui ?” Cependant, il semblait que les liasses et les lingots d’or étincelants l’appelaient : Yosselé, nous sommes à toi, prends nous ! Yosselé hésita et s’arrêta, et la foi commença tout doucement à luire dans son coeur : “Si toute cette richesse m’appartient réellement, elle me parviendra légalement”, il poursuivit : “Pourquoi prendre en transgressant un interdit, et aller contre la volonté divine ?” Soudain, le coeur de Yosselé s’embrasa et il ressentit une grande crainte. Il conçut le danger qui le menaçait et s’écria intérieurement : “Maître du monde, sauve-moi !”. Puis, il fit demi-tour et s’enfuit de la maison, sans prendre quoi que ce soit. Le lendemain soir, après une dure journée de regrets, de honte et de pleurs passée devant HaChem pour qu’Il lui pardonne son désir de voler, Yosselé reçut la visite d’un émissaire du Baal Chem Tov qui lui demandait de

venir à lui sur le champ. Les jambes chancelantes et tendu par la peur et la honte, Yosselé pénétra dans la chambre du Baal Chem Tov. Il était certain que grâce à sa clairvoyance, le Baal Chem Tov avait vu tous ses agissements. Le Baal Chem Tov s’adressa à lui : “Yosselé, assied-toi, je te prie. Comment vas-tu ?” Yosselé répondit : “Grâce à D.”, et attendit en craignant le pire. Le Baal Chem Tov lui dit : “Yosselé, la riche Sara a fait appel à moi. La connais-tu ?” Yosselé bredouilla : “Ou, ou, oui, bie, bie, bien sûr, vénéré Rav”. Il était pris au piège ! Il était déjà certain maintenant que la riche Sara l’avait vu chez-elle au milieu de la nuit, et qu’elle était allée raconter cela à son rav. Où se cacherait-il ? Comment pourrait-il supporter le regard du rav ? Comment essuyer une telle honte, une telle humiliation ? Le rav poursuivit : “Comme tu le sais, Sara est fille unique et avant que son père fut appelé dans l’Au-delà, il me demanda d’être l’intendant de toutes ses affaires, de veiller sur sa fille et de la protéger”. Un bref instant, le Baal Chem Tov s’arrêta et posa son regard pénétrant sur Yosselé. Ensuite, le Baal Chem Tov poursuivit : “Ce matin, Sara est venue me demander de chercher pour elle un fiancé. Elle veut se marier avec un érudit de la Tora, assidu dans l’étude et dans le service d’HaChem. Elle ne veut pas qu’il s’occupe de ses affaires et de ses propriétés, mais qu’il étudie, sans être dérangé et sans aucun lien avec ce monde-ci. Elle a pris l’habitude de tout gérer. C’est une femme vaillante et expérimentée dans les affaires de son père”. Le Baal Chem Tov sourit à Yosselé et continua : “Au début, je n’ai pu penser à aucun parti pour elle. Ensuite, HaChem béni soit-Il m’a suggéré que le temps était venu que tu te marries et aussitôt HaChem éclaira mes yeux que vous êtes, sans aucun doute, faits l’un pour l’autre. Vas de suite te préparer pour le mariage. Je désire que ce mariage se fasse sans tarder, avant les fêtes qui approchent”. Yosselé sortit de la chambre de son maître complètement étourdi et gagna la rue baignée des rayons du soleil. Il s’assit sur un banc proche et passa en revue les derniers événements. Il s’émerveillait de la prodigieuse providence divine et de la miséricorde du Créateur. Il manqua de s’évanouir en pensant à ce qui aurait pu se passer s’il n’avait pas surmonté son épreuve. S’il avait volé, il aurait pris ce qui lui appartient et aurait compromis son avenir ! Au lieu de jouir d’une vie aisée et de s’occuper de Tora et de prière, il aurait dû cacher son larcin et s’enfuir vers un pays étranger et sans aucun doute, il aurait abandonné la Tora et le judaïsme.

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Yosselé remercia en larmes le Créateur du monde qui eut pitié de lui, l’aida à surmonter son épreuve, lui montra concrètement comment la bénédiction de l’homme est préparée d’avance et que l’épreuve consiste à s’armer de patience afin d’en profiter légalement en temps voulu. L’alternative, que D. nous en préserve, consiste à précipiter les événements et à s’en emparer illégalement. Dans ce cas, il est certain qu’il n’en profitera pas. Il n’aurait pu recevoir une meilleure leçon de foi et de providence divine. Il est évident que chacun n’a pas le mérite de constater aussi clairement, comment son bien lui est préparé et comment il doit choisir de quelle manière se l’approprier. Pourtant, en vérité cela se passe ainsi pour toutes les preuves subies par l’homme pour sa subsistance : dès le départ, son argent lui est destiné et dans les Cieux on lui fait passer une épreuve. Soit il précipite le cours des choses, emprunte et s’endette, se presse, se querelle, fraude, vole et exploite ; soit il attend patiemment et reçoit l’argent de la meilleure façon. Sache que même si Yosselé ne s’était pas marié avec Sara, puisque cet argent lui était destiné, il l’aurait reçu de toute façon. Par exemple, si cette femme avait décidé de donner son argent pour aider un érudit de la Tora, ou s’ils avaient conclus une quelconque affaire, etc., car HaChem nourrit Ses créatures par de multiples façons. Un temps pour chaque chose Un commerçant croyant doit savoir que la providence divine s’exerce sur chaque chose mise en vente : elle détermine quand et à qui elle sera vendue. Le Créateur de l’univers supervise chaque article de la marchandise qui parvient au marchand ; lequel est destiné à un acheteur particulier. Il est écrit dans le Likouté Maaran (54) : “Chaque chose au monde détient de saintes étincelles qui tombèrent au moment de “la brisure des récipients” (Chevirah ha-Kelim). Cette brisure se caractérise par la destruction des lettres qui retombèrent en toute chose dans ce monde. Il existe un temps pour chaque chose, et à ce temps précis elle doit parvenir à tel individu qui provient de la même racine que les étincelles recueillies par cette chose”. Il s’ensuit qu’une transaction n’est conduite qu’avec l’accord d’HaChem, béni soit-Il. Lorsque le moment arrive pour qu’une certaine marchandise parvienne entre les mains d’un homme, afin de parfaire son âme grâce aux étincelles qu’elle détient, le Créateur fait en sorte, par un enchaînement de causes et effets, que cet homme parvienne au lieu où se trouve cette marchandise. Ensuite, s’éveille chez cet homme une volonté ou l’envie de l’acheter, car il a besoin de ces étincelles pour parfaire son âme. On comprend donc que l’homme n’est pas intéressé à acheter un article s’il ne possède aucun lien avec lui, et le vendeur qui essaie de le persuader ne fait qu’anticiper le moment et celui qui précipite les choses en subit les conséquences, à savoir que cette vente n’entraînera que des maux. Tout négociant peut témoigner qu’une marchandise dont on était certain qu’elle se vendrait vite, peut rester longtemps sur l’étagère, alors qu’en revanche, celle qui semblait être difficile à vendre, est rapidement vendue et à un bon prix. Parfois, une transaction se conclue d’une façon incompréhensible,

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jusqu'à ce que les étincelles qu’elle détient parviennent à l’individu qui en a besoin ; ensuite tout s’arrange et l’affaire est faite. Beaucoup de concours de circonstances ne sont explicables que grâce à la providence divine qui fixe avec précision, quand et comment telle ou telle marchandise passe d’une main à l’autre. Des relations commerciales honnêtes Il ressort de ce qui précède que lorsque le commerçant est croyant, ses relations commerciales sont empruntes de vérité et de loyauté, et il peut répondre positivement à la première question qu’on lui posera dans les Cieux après avoir quitté ce monde-ci : As-tu entretenu des relations commerciales avec foi (en hébreu : Be-Emouna) ? ‘Avec foi’, c’est-à-dire qu’il fut sincère dans ses propos et qu’il les respecta. Tel est le contenu de la question : As-tu entretenu des relations commerciales selon la qualité de la vérité, sans mensonge et sans fraude ? Un commerçant croyant n’embellit pas sa marchandise, car il sait que chaque article est destiné à un certain individu, grâce à la providence divine. La marchandise plaira à son acquéreur, sans que le vendeur doive l’embellir mensongèrement, mentir ou flatter l’acheteur, car il sait que c’est le Saint béni soit-Il qui le nourrit et non le client. Par conséquent, il n’est pas nécessaire de le persuader ou de le contraindre contre son gré, ce qui pourrait causer plusieurs dommages, comme de regretter d’avoir acheté un article superflu à cause de la persuasion du vendeur ; et il est probable qu’il en garde rancune ou même qu’il le maudisse, etc. Un commerçant croyant n’est jamais alarmé ou déçu par quoi que ce soit, même lorsqu’un client décide de ne pas acheter chez lui, car il sait qu’HaChem béni soit-Il lui donne sa subsistance et il est probable que cette fois-ci, Il la lui donne d’une autre façon, pas de son magasin ou de ses affaires. Un tel commerçant a le mérite de recevoir une mention honorable à l’épreuve de la foi, il jouit d’une vie sereine et tranquille dans ce monde, et il méritera aussi de recevoir sa portion dans le monde futur pour sa droiture, son honnêteté, sa civilité et ses vertus, parce qu’il ne faisait pas souffrir les créatures, etc. Au contraire, un commerçant incroyant pense que le client assure sa subsistance. Il flatte donc ses clients et rampe devant eux et puisqu’il croit que sa réussite dépend de ses initiatives, il croit en son savoir-faire et en ses astuces, se permet de mentir, de frauder, de dénigrer ses concurrents (et il transgresse ainsi les interdits de médisance et de calomnie, etc.), il promet monts et merveilles, etc. Lorsqu’il réussit dans son commerce, il se gonfle d’importance et de vanité, car il est persuadé de n’être redevable qu’à sa sagesse et à sa compétence commerciale. Lorsqu’il vend une marchandise au-dessus de sa valeur, il se glorifie de savoir gagner de l’argent. Bien entendu, cet esprit le conduit à sa perte, car il trompe l’acheteur et l’argent qu’il accumule est “malpropre” (lo cacher). Cet agent le détruira spirituellement et physiquement. Nous prions pour cela : “Que le Miséricordieux nous nourrisse d’une façon permise et non d’une façon interdite”. De toute façon, même s’il avait vendu l’article à son vrai prix, il aurait reçu la somme fixée par les Cieux, car il aurait récupéré la différence d’une autre source. Lorsqu’il ne réussit pas à vendre, il est déçu, il grogne, se lamente ; sa vie n’est pas une vie et à son épreuve de la foi, il obtient une note insuffisante.

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Je réfléchis donc je suis ! Gérer son budget Nous devons avoir une totale confiance en les mots du Roi Chlomo (Proverbes 28:20) : « L'homme loyal est comblé de bénédictions ; qui a hâte de s'enrichir n'échappe au malheur. » Ceci est un Décret divin : quiconque est pressé de s'enrichir ne sortira pas vainqueur de son combat ; plutôt, il sera puni ; cela ne fait aucun doute. La raison en est que selon les fondements de l'émouna (foi), chaque personne doit être heureuse de son lot. À l'opposé, celle qui se dépêche de s'enrichir entache ce principe fondamental de l'émouna. Partant, sa démarche ne peut aboutir qu'à une seule chose : une punition du Ciel. D'autre part, l'individu qui croit en les bénédictions d'Hachem est heureux de son lot. Par conséquent, il ne se précipite pas pour être riche. Lorsqu'il désire investir son argent, même s'il s'adresse à des experts de la finance – par exemple : le directeur de l'agence de sa banque ou un spécialiste des placements financiers – il se souvient toujours que c'est Hachem qui décide du montant et de la nature de ses revenus. Avant de conclure une transaction commerciale, une personne avec émouna prie ainsi : « Maître du monde, je Te remercie pour tout ce que Tu m'as donné jusqu'à ce jour. Donne-moi un bon conseil en ce qui concerne l'investissement de mon argent pour que je puisse bénéficier d'un profit ; cela me permettra de donner la tsédaqa et de réaliser d'autres actes de bonté. » Lorsqu'une idée se dessine pour certains possibilités d'investissements, elle se tourne vers D-ieu et prononce cette prière : « Maître du monde, j'hésite à investir mon argent entre tel ou tel placement ; je Te prie de me guider et de m'indiquer lequel des deux est le meilleur. » Après avoir investit son argent dans un placement particulier, la personne qui a l'émouna s'adresse de nouveau au Créateur en Lui disant : « S'il te plaît, Créateur de l'univers, accorde-moi d'avoir une totale confiance en Toi et d'accepter toutes les décisions qui viendront de Toi. Que mon placement me permette de faire un profit ou que je subisse une perte, j'accepterai Ta décision avec amour. » À propos d'une personne qui a ce type d'émouna, il est écrit (Jérémie 17:7) : « Béni soit l'homme qui se confie en l'Éternel et dont l'Éternel est l'espoir ! » Également (Psaumes 32:10) : « Quiconque a confiance en l'Éternel se trouve environné de Sa grâce. » À l'opposé, une personne dont l'émouna est faible place son entière confiance en les experts de la finance et en les spécialistes des placements. Elle croit leurs paroles les yeux fermés et suit leurs conseils, pensant que ce sont elles qui déterminent le montant de ses revenus. À propos d'une telle personne, il est écrit (Jérémie 17:5) : « Maudit soit l'homme qui met sa confiance en un mortel. » Également, une personne peut ne croire qu'en elle-même, en sa sagesse et en son mazal. Elle peut penser qu'elle parviendra à rencontrer le succès et obtenir de son argent ce qu'elle désire réellement. Ce type de personne a de grandes chances d'être déçue ! Voici la règle : quiconque place sa confiance en dehors d'Hachem ne peut pas rencontrer le succès dans ses entreprises.

Il existe un Midrach (Mekilta, Béchala'h 17) qui explique d'une façon homilétique que la Tora fut donnée seulement aux personnes qui mangèrent de la manne. Selon le Rav Mena'hem Mendel de Kotzk, cela signifie que la Tora fut donnée seulement aux personnes qui sont satisfaites avec ce qu'elles possèdent chaque jour et qui sont heureuses de leur lot. Ces personnes ne se soucient pas du lendemain. Cela correspond à la situation dans laquelle se trouvait le peuple juif dans le désert : la manne tombait du ciel et fournissait à chaque personne ses besoins du jour. Cela dura pendant quarante années, le temps que passèrent les juifs dans le désert. Cette dépendance du Ciel est la même pour chaque génération. Ce sont uniquement les personnes qui possèdent l'émouna et la confiance en Hachem qui méritent la Tora. D'autre part, les personnes qui ne possèdent pas cette émouna, ni cette confiance en D-ieu, passent leur temps à courir après leur gagne-pain, sans être exempte d'étudier la Tora. De plus, même si ces personnes étudient la Tora, leur coeur se trouve ailleurs. Hâte et imprudence Il est écrit dans le Sefer Hamidoth (sujet : « Argent ») : « La personne qui conduit ses affaires d'une façon précipitée et sans tranquillité d'esprit devient endettée. Lorsqu'un individu conduit ses affaires d'une façon précipitée et imprudente – sans réfléchir comme il le faudrait – il commet une atteinte grave et fondamentale à l'émouna.» De fait, il est indispensable d'être convaincu en l'existence de la Providence divine, c'est-à-dire en la conviction que ce qui nous est destiné du Ciel ne peut être détourné par personne. Ceci correspond à ce qu'a dit Ben 'Azaï (Yoma 38) : « Ce qui est prévu pour une personne lui sera donné. Une personne ne peut pas toucher ce qui a été préparé pour son ami. » Selon Rachi, cela signifie qu'on ne doit pas avoir peur en pensant : « Untel est sur le point de s'accaparer de mon gagne-pain. » La raison en est qu'Hachem ne permettra pas à une tierce personne de mettre sa main sur ce qui est destiné à un autre individu. Ainsi, rien ne sert de s'inquiéter qu'une personne en particulier mette notre vie sans dessus-dessous car Hachem dirige le monde ; ceci est la meilleure garantie pour être

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persuadé que ce qui nous est destiné arrivera dans notre main, peu importe ce qui se passe. L'exemple suivant peut nous permettre de mieux comprendre cette idée : une personne désire acheter ou louer un appartement en particulier. Le propriétaire des lieux lui dit : « Vous devez signer le contrat sur le champ car le nombre d'individus qui le convoitent est important. Dans ces conditions, vous comprendrez que je ne vais pas attendre que vous réfléchissiez longtemps !» Sous la pression, l'acheteur potentiel signe le contrat sans prendre le temps nécessaire pour réfléchir et sans consulter les experts qui pourraient l'aider à se faire une meilleure idée de ce qu'il devrait faire. Peu de temps après, l'acheteur se retrouve face à une situation qu'il ne parvient pas à maitriser et il sombre dans les dettes et autres problèmes de ce style. Par conséquent, la personne en question doit être convaincue du fait suivant : si l'appartement qu'elle désire acheter ou louer lui est destiné, il ne fait que l'attendre ! Ainsi, elle possède amplement de temps de procéder à toutes les précautions nécessaires et habituelles : aucun individu au monde ne pourra mettre sa main sur « son » appartement. Quand le temps sera venu pour signer, l'appartement sera officiellement le sien.

À l'opposé, la personne qui a l'émouna, prend aucune décision d'une façon précipitée ou imprudente. De fait, elle sait que tout ce qui lui est destiné lui arrivera et que l'attente éventuelle – pour mener à bien une transaction importante – ne lui fera rien perdre. En réalité, bien souvent, l'attente oblige le vendeur à baisser son prix ou permet d'avoir accès à des sources de financement auxquelles on n'avait pas pensé auparavant. En fin de compte, l'acheteur parvient à réaliser ce qui est à sa mesure, sans s'engager dans des dettes et sans contracter de prêts. Également, l'attente peut lui permettre de découvrir un magasin plus intéressant à acheter et qui lui était réellement destiné. Dans toutes ces situations, l'aspect qu'il faut retenir est que nous devons « être heureux de notre lot. » Cela est encore plus important lorsque nous désirons nous lancer dans une entreprise particulière ou acheter un bien spécifique. Nous ne devons jamais agir sous la pression. L'objet de notre convoitise n'est pas toute notre vie ! Même en son absence, nous serons heureux de notre lot. Ainsi, une transaction espérée mais qui n'arrive pas à conclusion ne perturbe pas notre tranquillité d'esprit et n'est la cause d'aucune irritation de notre part.

D'autre part, si quelque chose intervient et que l'appartement tombe entre d'autres mains, cela est un signe qu'il ne lui était pas destiné. Le plus important est que la personne ne contracte pas de dettes et qu'elle acquiert uniquement ce qui lui est véritablement destiné.

Chaque bien que possède une personne – du plus petit bouton de chemise au bâtiment le plus imposant – représente la volonté de la Providence divine. C'est elle qui détermine à qui revient (et quand) tout ce qui existe dans ce monde. Ceci correspond à ce qui est écrit (Liqouté Moharan I, 54) :

Voici un autre exemple : on propose à un acheteur potentiel un commerce qui semble rapporter d'importants bénéfices. En tenant compte du potentiel de ce magasin, l'acheteur pense qu'il peut être profitable de faire des dettes d'un montant conséquent.

« Chaque chose dans ce monde possède des étincelles de Sainteté. Chaque objet possède son heure et parvient entre les mains de son propriétaire destiné en temps voulu. La raison est que les étincelles qui résident en cette chose et cette personne partagent la même racine. Lorsqu'un propriétaire prend possession d'un bien spécifique, il reçoit des étincelles de Sainteté qui y résident une vitalité importante. »

Selon lui, il remboursera ses prêts grâce aux profits futurs qu'il pense faire. En tenant compte des arguments soutenus par le vendeur – à propos des bénéfices importants qu'il fera sans le moindre doute – il achète le commerce sans avoir fait les vérifications élémentaires nécessaires. La conséquence de cela est évidente : même si l'affaire réalise des profits importants, l'acheteur perdra tout ce qu'il a investit à cause des dettes encore plus importantes qu'il a contractées.

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Si l'on tient compte de ce que nous avons dit, il est possible de comprendre beaucoup de choses dans la vie. Par exemple : pour quelle raison une personne porte un de ses vêtements plus fréquemment que les autres ; également, on ne s'étonne pas de voir un individu préfère s'asseoir sur un fauteuil en particulier, plutôt qu'un autre...

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Le cadeau17 Na'hman courut vers sa chambre ; soudainement, il s'arrêta. Il se mit à penser que sans doute, Chim'on pourrait se sentir gêné de recevoir le jouet qu'il désirait lui donner en cadeau. Peut-être le sentirait-il comme un acte de pitié, plutôt qu'un signe véritable d'amitié et de gentillesse entre deux amis. Na'hman commença à prier : « Hachem, merci de m'avoir donné tellement de jouets et de jeux ; merci aussi de m'avoir donné le désir d'étudier la Tora et de faire des bonnes actions. S'il Te plait, aide-moi à faire un acte de bonté pour mon ami Chim'on. S'il Te plait Hachem, fais que mon cadeau amène beaucoup de joie à mon ami et pas d'insulte ou de douleur. Aide-le à le rendre heureux chaque jour de sa vie. Puisse-t-il ne jamais manquer de quelque chose. » Na'hman entra dans sa chambre ; il y trouva Chim'on qui l'attendait patiemment. « Ma mère m'a dit que je peux te donner un de mes jeux ou jouets. Tu peux le prendre dans ta maison et jouer avec chaque fois que tu le désireras. Sers-toi donc et prends le jeu ou le jouet que tu préfères. » « Vraiment ? Tu veux me donner un jeu ou un jouet en cadeau ? » « Certainement ! » répondit Na'hman avec allégresse. « Merci beaucoup Na'hman » dit Chim'on, « mais je suis satisfait de ce que je possède déjà. Je ne manque de rien. » « S'il te plait » insista Na'hman, « te donner un cadeau me ferait tellement plaisir ! » « Je te remercie énormément, mais je ne manque vraiment de rien... » « Je t'en prie Chim'on : tu es mon meilleur ami. Tu me ferais un grand plaisir si tu acceptais mon cadeau. » « Dans ce cas » dit Chim'on, « si cela est très important pour toi, je peux accepter un jouet, mais un petit. Merci beaucoup pour ta gentillesse Na'hman. » Chim'on rajouta : « Merci Hachem de m'avoir donné un ami qui possède un si bon cœur. Aide-moi aussi à faire autant d'actes de bonté pour les autres personnes. »


IDEES CREATIVES ENFANT


IDEES CREATIVES - PEINTURE


Covid-19 vs 9 Av

Manger par ordre du medecin Question : Si, un jour de jeûne, un docteur demande de manger, est-ce interdit ? Réponse: En général, si un médecin demande à une personne de manger, c'est qu'il craint au moins que celle-ci va être alitée à cause du jeûne, ce qui nous permettra de ne pas jeûner pour les 4 jeûnes annuels, qui sont le 17 Tamouz, le jeûne de Guédalia, le 10 Tévèt, et celui d'Esther, ainsi que pour le 9 Av.

Question: Cette année, étant donné les précautions sanitaires à prendre à cause du COVID-19, pouvons-nous nous laver les mains normalement le jour de Ticha' Béav ou bien le gel hydroalcoolique est préférable ? Réponse: Si le but du lavage est de faire disparaître le moindre risque ou s'il est réalisé dans un but préventif, cela est absolument permis, étant donné que l'intention n'est pas d’apporter un bien-être ou d'éprouver du plaisir. On bénéficie également de cette permission lorsqu'une chose non propre s'est déposée sur les mains ou sur toute autre partie du corps. Voir Choul'han 'Aroukh, chapitre 554, Halakha 9 et Michna Broura, passage 19.

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Par contre, pour le jeûne de Kippour, il faudra vérifier si la raison qui pousse le docteur à interdire le jeûne est qu'il pense que cela fait courir un danger à la personne. Dans ce cas, sa demande sera respectée et la personne ne devra pas jeûner, et, ce, même si le docteur n'a qu'un doute au sujet d'une possibilité de danger. Mais si, pour Kippour, le docteur veut éviter que la personne ne devienne malade alitée, cela est insuffisant pour lui permettre de ne pas jeûner en ce jour.


Parc d’Attraction pendant les 3 semaines Question : A-t-on le droit d'aller dans un parc d'attraction la première des trois semaines entre le 17 Tamouz et Ticha' Béav ?

Musique dans l’avion Question : C’est la période des trois semaine, donc il faut éviter d’écouter de la musique, mais si on fait un voyage de pas mal d’heures, a-t-on le droit d’écouter de la musique ?

Réponse: Selon la loi stricte, cela est permis à condition de ne pas réaliser des actes dangereux (par exemple un grand huit ou des autos-tamponneuses). Néanmoins, le Rav 'Haïm Falaggi avait décrété dans son pays (en Turquie) de ne pas se promener dans des jardins, au bord des fleuves etc. pendant cette période. Il est évident que l'exagération à ce sujet nous dévira du réel sentiment que nous devons avoir à l'égard du Beth Hamikdach. En effet, nos Sages nous ont interdit durant cette période de prononcer la Brakha de Chéhé'héyanou et, selon certains, de boire du vin et de consommer de la viande. Selon le Ari zal, nous devons même essayer de dire le Tikoun 'Hatsot, et le Choul'han Aroukh nous rapporte aussi une coutume qu'ont certains de jeûner pendant cette période. Tous ces éléments nous font bien comprendre que les attractions dans les parcs, bien que halakhiquement permises, ne sont pas les bienvenues pendant cette période.

Réponse: Si cela vous aide à mieux supporter le voyage, cela est permis, car il n'y a aucun risque que cela vous amène à danser, surtout dans l'avion. Voir Te'houmine, volume 21, page 67, passage 7 au nom de Rav Moché Feinstein et Kol Hamitabel 'Aléha, chapitre 2, notes 8 et 9.

En conclusion, on peut se promener dans des parcs, voire même faire des jeux (surtout pour les enfants), mais il ne faudra pas faire quelque chose de dangereux.

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Un héritage à travers les époques DEVARIM

Devarim : «Voyez, J’ai mis la terre devant vous. Venez et possédez la terre que D.ieu a juré à vos Pères, Avraham, Yits’hak et Yaakov, de leur donner et à leurs descendants après eux» (Devarim 1:8) Rachi offre le commentaire suivant : «Venez et possédez la terre» : il n’y a personne pour contester la sujet et vous n’avez pas besoin de faire la guerre. En fait, s’ils n’avaient pas envoyé les explorateurs, il n’y aurait pas eu besoin d’armes». Le Tout Puissant Lui-même avait promis au Peuple Juif qu’Il leur donnerait la Terre d’Israël. Bien évidemment, dans ce cas, personne ne pouvait émettre de contestation. C’est pourquoi le Peuple Juif aurait pu prendre possession de la terre sans batailles et même sans armes pour décourager un ennemi potentiel. Malheureusement, le peuple manqua de foi. Ils ne se reposèrent pas sur le fait que D.ieu allait les conduire vers la terre de manière miraculeuse. Ils perdirent cette opportunité lorsqu’ils demandèrent : «envoyons des hommes comme explorateurs, pour visiter pour nous la terre et revenir avec un rapport». Leur attitude et leur conduite rendirent nécessaire qu’ils suivent tous les processus naturels pour conquérir la terre : ils rencontrèrent de l’opposition de la part de ses habitants qui les forcèrent à mener des guerres pour affirmer leur droit divin sur le pays. Ces faits comportent une leçon que nous pouvons appliquer de nos jours et dans notre situation présente. La Rédemption future par Machia’h est présentée comme analogue à la sortie d’Egypte : «comme aux jours de votre sortie de la terre d’Egypte, Je vous montrerai des choses merveilleuses» (Mi’hah 7 :15). En fait, les merveilles et les miracles de la Rédemption messianique excéderont ceux de l’exode. Si, alors, l’entrée en terre d’Israël et sa conquête par ceux qui avaient été libérés de l’exil égyptien étaient censées se faire de façon miraculeuse : «il n’y a personne pour contester le sujet et vous n’avez pas besoin de faire la guerre» , combien plus grands encore seront les miracles avec la Rédemption messianique ! De nos jours, également, tout comme alors, la chose dépend des Juifs eux-mêmes. Nous devons montrer une foi absolue en D.ieu et en Sa promesse que toute la terre d’Israël appartient au Peuple d’Israël ! Nous devons proclamer, clairement et sans équivoque, que la Terre d’Israël est l’héritage éternel d’Israël. «Si les nations du monde disent à Israël» vous êtes des voleurs parce que vous avez pris par la force les terres des sept nations (de Canaan), ils leur répondront : «la terre entière appartient au Tout Puissant. Il l’a créée et Il la donne à qui Il le désire. La Terre d’Israël a été donnée (aux nations) par Sa volonté et par Sa volonté Il la leur a reprise et nous l’a donnée ! (Rachi sur Beréchit 1,1) Quand nous exprimerons cette foi vraie et absolue en D.ieu, nous mériterons immédiatement que soit accomplie la promesse que personne ne contestera le sujet et il n’y aura plus de guerres ni besoin d’armes : «Je briserai de la terre l’arc, l’épée et la guerre et Je les ferai reposer en sécurité» (Osée 2 :20). Page 26

Le Chéma

Kol aYechouot aux familles Ben Moché, Roubin, Arush, Fitoussi, Chaya, Yossef, Fanger, Lasri et Cohen


VAET’HANANE

La prière la plus célèbre de la liturgie juive est le Chéma. La première partie de cette prière apparaît dans la Paracha de cette semaine (Devarim 6 :4-9). Les seconde et troisième parties se lisent respectivement dans les textes de Devarim (11 :13-21) et Bamidbar (15 :37-41). C'est une Mitsva importante de prononcer le Chéma deux fois dans la journée : le matin et le soir. On le rencontre également à d'autres reprises dans le livre de prières. Ainsi, en dehors de sa récitation le soir, la prière du Chéma est également prononcée tout juste avant d'aller se coucher. C'est l'un des premiers textes que l'on enseigne aux jeunes enfants et c'est aussi celui avec lequel on quitte ce monde. Le point essentiel de la première phrase du Chéma souligne que "D.ieu est Un". Le Talmud enseigne qu'il faut s'attarder lorsque l'on prononce le mot "Un", E'had. "Celui qui s'étend sur le mot E'had voit ses jours et ses années prolongés". La 'Hassidout explique que cela signifie qu'il convient de penser et de méditer sur le sens profond de ce terme. L'idée que D.ieu est "Un" ne veut pas seulement dire qu'il n'y a qu'un D.ieu, unique, mais que l'ensemble de la création est un avec Lui. En d'autres termes, il n'existe rien en dehors de D.ieu, rien à part Lui. Tout ce que nous percevons, chaque parcelle d'existence n'est rien d'autre qu'une manifestation voilée de D.ieu. C'est pour cette raison que tout dans l'univers dépend complètement de D.ieu et ce, à chaque instant. D.ieu a créé l'univers, il y a bien longtemps, mais Il en maintient continuellement l'existence. Les Sages évoquent un courant d'énergie émanant de l'essence infinie de D.ieu, ce qui permet à l'univers d'exister. S'Il devait enlever cette force vitale du monde, ce dernier ne pourrait subsister. Comme l'exprime Maïmonide : D.ieu ne peut exister sans le monde mais le monde ne peut exister sans D.ieu.

C'est avec cette idée en tête que l'on prononce le Chéma de tout son être.

L'unité Les lettres hébraïques renferment des valeurs numériques qui aident à comprendre le sens de la Torah et des prières. Le mot "Un" dans le Chéma, E'had, comporte trois lettres : Alèph, 'Hèt et Daleth. Alèph, dont la valeur numérique est "un", se réfère à D.ieu Lui-Même. 'Het dont la valeur numérique est " huit", renvoie aux sept cieux et à la terre, c'est-à-dire, le haut et le bas, le plan vertical, comprenant toutes les dimensions spirituelles. La troisième lettre, Dalèth, dont la valeur numérique est "quatre", dénote les quatre directions, sur le plan horizontal, le nord, le sud, l'est et l'ouest. Nous pouvons désormais comprendre ce à quoi renvoie le Talmud lorsqu'il dit qu'il faut s'attarder sur le mot E'had. Cela signifie qu'il faut passer du temps à penser au sens de ce mot : le monde et toutes ses dimensions, spirituelles comme matérielles, l'intériorité du monde et l'univers physique dans son ensemble, sont tous une réelle expression de l'infinie unité de D.ieu. Le Peuple Juif, lui-même, est décrit comme E'had : "une nation dans le monde". Cela implique que non seulement nous sommes uniques dans le monde mais également que nous sommes le peuple qui communique à toute l'humanité le concept de l'Unité de D.ieu. Plus encore, en respectant les commandements de D.ieu dans notre vie quotidienne, nous attirons l'Unité Divine dans le monde, dans chaque détail de notre existence matérielle. Et comme l'exprime le Talmud : D.ieu nous récompense en nous accordant des années et des jours longs et fructueux.

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Un judaisme dynamique EKEV

Il existe des systèmes statiques et d’autres dynamiques. Le système statique semble avoir une structure solide et stable. Mais parce que, par définition, il ne change pas, après un certain temps, il peut arriver à se détériorer voire à s’effondrer. Par contre, un système dynamique est celui du mouvement, du changement et de la découverte. Si vous deviez vous investir dans une affaire commerciale, vous pourriez vous demander : «statique ? Ou dynamique ?». Cela risquerait d’influencer votre décision, vous faire réfléchir si oui ou non vous allez prendre la direction de la société, ou, si vous étiez un banquier, y investir ou non de l’argent. Vous pourriez avoir la même approche à l’égard d’une communauté que vous voudriez rejoindre : «statique ? Ou dynamique ?» Y a-t-il une ambiance de dynamisme sain, une volonté d’avancer ou est-elle plutôt sage, plutôt ennuyeuse et fuie par la jeunesse ? La même question peut se poser sur la vie juive de chacun. Nous pouvons être installés dans un mode statique, immuable. Nous sommes dans une «case» : nous gardons ce commandement, mais pas celui-là. Nous nous livrons à certains rituels juifs, régulièrement, mais pas à d’autres. De toutes les manières, pourrions-nous avancer, nous ne les avons jamais pratiqués, pourquoi commencer maintenant ? De toutes les façons, ce n’est pas grave, ce sont des sujets secondaires. «Des sujets secondaires» ? C’est précisément ce dont il s’agit dans la Paracha de cette semaine (Ekèv, Devarim 7 :12, 11 :25). Elle nous parle, et d’emblée, de cela. En fait, nous explique le Rabbi, la Torah nous met devant le défi de devenir plus dynamique dans notre approche de la vie juive. Le commencement de la Paracha stipule : «En résultat d’avoir obéi à ces lois, de les avoir gardées et observées, D.ieu gardera pour vous l’alliance et l’amour qu’il a promis à vos Patriarches».

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Cela semble direct. Si l’on garde Ses lois, D.ieu veillera sur nous. C’est d’ailleurs une idée répétée à de nombreuses reprises dans la Torah. Il se peut que nous ayons des questions à ce propos, mais en soi, cette idée semble aisée à saisir.

Pourtant, le mot Ekèv, ici traduit par «en résultat» possède plus d’un sens. C’est comme si, sur votre ordinateur, vous cliquez avec le curseur sur le mot et il s’ouvre sur autre chose. Ekèv signifie également « talon». Le commentateur Rachi utilise ce sens du mot et l’explique dans le contexte : «Si vous gardez les lois mineures que les gens piétinent sous leurs talons», alors D.ieu vous donnera Son amour tout particulier. La conclusion est simple : le Juif doit observer non seulement les lois les plus importantes mais également celles qui lui paraissent moindres. Ainsi donc, il existe énormément de lois à observer : les plus importantes et les moins importantes ! Le Rabbi pose alors une question. Pourquoi disons-nous que certaines lois sont plus importantes et d’autres moins ? Parce que nous voyons une belle et solide structure dans le Judaïsme et que nous avons tendance à nous situer par rapport à un certain niveau de cette structure, de façon immuable. Nous nous disons : j’observe les commandements les plus importants, le reste n’a pas d’importance. Cependant, poursuit le Rabbi, le Judaïsme est dynamique. Il nous faut toujours aller de l’avant. Ce que nous avons considéré comme «mineur» est, en fait, très important : sortez de vos petites cases et amorcez quelque chose de nouveau. Cela peut être mettre les Tefilines, pour un homme, aller au Mikvé, pour une femme mariée, étudier davantage la Torah, pour tous. Rachi nous explique que ce pas en avant dans notre conception de nous-mêmes et, en fait, de tout le Judaïsme, réalisera la promesse de D.ieu et l’expression de Son amour.


Que mange le Peuple ? La Manne du ciel. Chaque matin, à l'exception du Chabbat, la terre aride qui entoure le campement est recouverte d'une substance douce, ressemblant à du cristal, que les Juifs viennent ramasser. C'est leur nourriture. Elle est délicieuse. En fait, nos Sages nous disent qu'elle prend le goût de ce que l'on désire consommer. Quand la personne mange la Manne, elle se sent participer à quelque chose de spirituel. La Manne ne possède pas les caractéristiques d'un aliment concret, dont l'estomac est avide. Quand on en mange, on se sent saint. L'atmosphère spirituelle du campement dans le désert ne devait pas durer éternellement. Le projet de D.ieu pour le Peuple Juif était qu'il pénètre dans la Terre d'Israël, sème et récolte, élève du gros et du menu bétail et que, quand il consomme de la nourriture, cela soit, du moins de temps à autre, avec "désir". Il allait l'apprécier, pas seulement spirituellement mais également physiquement. De la Manne à la viande REEH

On peut concevoir la vie comme opérant selon deux modes : le premier consiste en une immersion dans la spiritualité, loin de toute matérialité profane. Cela suggère que l'on est dans un état de calme et de paix absolus et dans une inaction relative, comme durant le Chabbat. Et puis se présente le second mode, l'entrée et l'engagement dans le monde, la confrontation avec tous les problèmes et la lutte pour l'améliorer et créer un environnement meilleur, une société plus intègre, un monde où domine le bien. Chabbat et les jours de la semaine proposent un exemple de ce double mode de vie. Un autre exemple nous est fourni par le temps de la prière quotidienne, la récitation du Chéma et des autres prières, comparés aux autres activités tourbillonnantes d'une journée besogneuse. La Torah nous offre une illustration de ce double processus. Dans le livre de Devarim, le cinquième livre de la Torah, nous voyons le Peuple Juif camper dans le désert sur la rive orientale du Jourdain, non loin de Jéricho. Il s'agit de l'ultime année de leur long séjour dans le désert et leur chef suprême, Moché, âgé maintenant de près de 120 ans, les prépare à pénétrer sur la Terre d'Israël. L'atmosphère dans le grand camp du Peuple Juif, comprenant 600 000 maisonnées et décrit par nos Sages comme occupant douze mille mètres carrés, est remarquable. Au centre, domine le merveilleux Sanctuaire, fait d'or et d'argent, de bois de cèdre et de tapisseries exquises. C'était le prototype du Temple qui serait plus tard construit à Jérusalem. Le jour, une colonne de nuées et la nuit une colonne de feu témoignent de la Présence Divine. Fréquemment, le Peuple se rassemble et écoute les discours pleins d'inspiration donnés par Moché, discours qu'il mit aussi par écrit dans le Livre de Devarim, une forme unique écrite sous la dictée de D.ieu.

Ce changement est symbolisé par le fait que c'est seulement en entrant en Terre d'Israël, que les Juifs pourraient manger de la viande ordinaire. Dans la Torah, une partie spéciale est consacrée aux instructions au peuple sur le fait de manger "la viande du désir" quand il allait entrer en Israël, incluant les lois de la Che'hita (l'abattage rituel), nécessaires pour que la viande soit Cachère. Notre mission, en tant que Juifs, n'est pas de rester dans l'atmosphère spirituelle du désert ni de nous complaire dans une longue semaine chabbatique, pas plus que de passer notre vie, immergés dans la prière. Nous avons besoin de ces moments, dans notre histoire comme peuple et dans les cycles de la vie, hebdomadaires et quotidiens. Mais nous devons aussi être aptes à nous lever et avancer, entrer le monde de la quotidienneté et travailler à l'améliorer. Une partie de ce processus implique qu'il faut jouir de la vie, y compris de la nourriture et des autres plaisirs, mais d'une manière remplie de sens. Nous apportons la Divinité et la Sainteté dans le monde concret, dans les royaumes de notre désir. Les règles de la Torah, comme les lois de la Che'hita et de la Cacherout, pénètrent dans notre vie pratique, nos activités matérielles et les conduisent à un nouveau degré de sainteté. Il ne s'agit pas là de la sainteté des quarante années dans le désert, avec les colonnes de nuées et de feu. Il s'agit de quelque chose de plus. C'est faire de ce monde - un monde de plaisir et de désir (et parfois même de tentation) - une résidence pour le Divin. C'est là notre véritable tâche, symbolisée par le cheminement de la Manne vers la viande, la transition du mode exclusivement spirituel vers celui de la vie pratique et de la réalité.

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Le secret du bonheur Il était une fois un jeune homme qui décida qu’il voulait profiter de son vivant de tous les plaisirs de ce monde, son père en l’entendant se fâcha contre lui et comme punition l’envoya apprendre le secret du bonheur chez un vieux sage qui habitait dans un grand palais au milieu de la foret. Le jeune homme s’en alla et après des jours et des jours de marche il arriva enfin dans la maison du vieux sage. Le major d’homme du sage le fit rentrer dans une grande salle ou se trouvaient toutes les personnes attendant audience auprès du vieux sage. Après quelques heures d’attentes le jeune homme entra à son tour en audience chez le vieux sage et après qu’il lui est expliqué sa situation le vieux sage lui répondit qu’il était désolé mais que pour lui apprendre le secret du bonheur il faudrait que le jeune homme revient dans 2 heures car pour le moment il était très occupé, aussi lui proposa t’il de visiter son palais et d’y contempler toutes ses splendeurs mais qu’il devrait le faire en tenant dans sa main une cuillère contenant de l’huile d’olive et que à son retour il devrait lui rendre la cuillère en ayant pris soin de ne pas y perdre une goutte. Le jeune homme prit la cuillère et se mit à visiter le palais sans retirer pas même une seconde les yeux de la cuillère de peur de la renverser et au bout de 2 heures revint voir le sage. Le sage lui demanda comment avait t’il trouvait son palais, son architecture, ses vitraux , etc… mais le jeune homme fit impossible d’y répondre expliquant que par peur de faire tomber l’huile qui se trouvait dans la cuillère il n’a pas prêté attention au

palais . Le vieux sage lui demanda alors de retourner voir les splendeur du palais et de revenir le voir 2 heures plus tard, aussitôt dit, aussitôt fait le jeune homme s’empressa d’aller admirer le palais du sage. Le palais était merveilleux, les 2 heures déjà fini le jeune homme dut retourner voir le vieux sage. Celui-ci

s’empressa

de lui demander comment avait t’il trouvait son palais, mais cette fois le jeune homme décrit en détail chaque partit du palais qu’il eu le temps de visiter et comment il avait trouver chaque pièce plus belle et merveilleuse encore que sa précédente.

Le vieux sage demanda alors à voir la cuillère contenant l’huile qu’il avait confié au jeune homme mais tout confus, le jeune homme lui expliqua que l’huile a du se renverser et qu’il en était désolé. Le vieux sage lui dit : “vois tu mon jeune ami D.ieu dans sa grande bonté nous envoi admirer son palais mais nous confit une cuillère contenant de l’huile pure d’une valeur inestimable (notre âme) que à la fin de notre visite nous devront rapporter, si nous ne faisons pas attention alors toute l’huile va se renverser et à notre retour notre cuillère sera vide comment pouvons nous alors nous représentait devant lui sachant que nous avons perdu son huile? Seul une coordination parfaite nous permettra de profiter de son royaume sans perdre une goutte d’huile. Rav Réfael Roubin Chlit’a

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Le Secret de la colombe Cette Guemara part du principe qu’il est essentiel pour une femme d’être mariée et que ce statut l’aide, moralement, a se réjouir et a s’accommoder d’un mari qui n’est pas idéal. Pour conforter cette thèse, Rech Lakich rapporte ce proverbe fort populaire auprès des femmes : « Mieux vaut vivre a deux que seule comme une veuve ». Tout mari même accables de nombreux défauts, est préférable à la solitude. Il ne faut divorcer sous aucun prétexte, même en cas de querelles et de malentendus. Puis, la Guémara nous décrit trois modèles de situations dont la femme pourrait prendre ombrage et qu’elle arrive à surmonter d’une façon positive : - Abbaye cite l’exemple d’une femme dont le mari est minuscule comme une fourmi. Elle n’hésitera pourtant pas à fréquenter la haute société, s’estimant y appartenir du fait qu’elle est mariée. - Rav Pappa parle d’une femme dont l’époux a un métier malodorant. Elle n’aura cependant pas honte à s’asseoir auprès de lui, devant leur maison, au regard de tous les passants - Rav Achi mentionne le cas d’une femme dont le conjoint est issu d’une famille déshonorée. Elle sera prête à se contenter d’une vie matérielle précaire tant elle est contente de partager sa vie et de porter son nom. Comment peut-on arrive à un tel stoisme?! La réponse est tranchante : par la force de la pensée qui elle seule commandite les actes. Une lumière supplémentaire nous est apportée par le chant de Lekha Dodi : “La fin de tout acte révèle ce qui en fut la première pensée” . Réfléchissons à l’aboutissement de nos actes et fixons-nous un noble but, Pour la femme, le chemin a déjà été tracé par nos Sages. C’est le “Respect du Mari”. Mais étant donné que nous avons parfois une idée erronée du mot “Respect” , écoutons le Rav Wolbe qui affirme dans son livre “Alé Chour (118-119), que le respect d’autrui n’est pas seulement une question de politesse ; c’est surtout une injonction divine afin de découvrir les qualités de chacun et de percevoir en lui l’image de D.ieu c’est également un test infaillible qui permet de jauger dans quelle mesure nous sommes respectable. Ce test a déjà été utilisé à l’époque de notre patriarche Avraham : “L’Eternel se révèla à lui dans les plaines de Mamré, tandis qu’il était assis à l’entrée de sa tente, pendant la chaleur du jour. Comme il levait les yeux et regardait, il vit trois personnages debout près de lui” (Genese 18, 1-2). Rabbi Levi nous précise : l’un d’eux ressemblait à un Boulanger, le second à un capitaine de vaisseau et le Page 32

troisième à un arabe. Abraham s’est dit : si je vois la Providence divine planer au dessus de leur tête, je saurais que ce sont de grands personnages. Si je les vois se témoigner mutuellement des marques de révérence, je serais alors qu’ils sont honorables. (Berechit Rabba 48,9). Le Rav Eliahou Hacohen d’Izmir (Chevet Moussar, chapitre 43) donne une explication intéressante à ce sujet : Quand on se conduit envers son prochain avec déférence, on dévient soi-même une personne digne à tout point de vue pour la seule raison que si nous considérons autrui, nous l’élevons. Il nous honorera à son tour et cela nous grandira de recevoir des marques de respect d’un être important à nos yeux. Ce et il

n’est pas le cas si nous rabaissons autrui n’en résultera aucune gloire pour nous même si cet homme, méprisable à nos yeux, voulait nous honorer.

Cet enseignement s’applique également dans les relations EPOUSE-EPOUX. Quelle grande leçons pour la femme ! Malheur à elle si elle rabaisse son conjoint, lui fait des reproches et le critique. Le pauvre homme dévient alors … une serpillière et elle … Madame Serpillière. Et Madame Serpillière ose se plaindre que Monsieur Serpillière ne l’honore pas ! Même si un tel mari qu’elle juge plein de defaults voulait la respecter, cela n’aurait aucune valeur venant d’un être qu’elle ne considère pas du tout. Surtout, ne commettons pas l’erreur commune de croire que plus on honore une personne, plus nous serons sous sa tutelle. La suite dans notre prochain numéro b’’h Rabbanite Rivka Amar Zats’al P75ft13



Gardes ta langue !

Science & Torah

Révéler des choses personnelles Celui à qui son ami a révélé des choses personnelles sur ses affaires ou tout autre sujet personnel, il lui est interdit de révéler à d’autres ce qu’il sait. S’il le fait, il risque de causer à celui qui lui a fait confiance une perte, un embarrass ou tout autre dommage. Même quand celui qui a raconté ne lui a pas demandé de garder le secret, il n’a pas le droit de dévoiler ses paroles. Il devrait être évident que le locuteur n’est pas intéressé à ce qu’on raconte ses affaires privées. De même, si quelqu’un révèle à son ami une simple information, de telle façon qu’on comprend qu’il désire qu’elle reste secrète, il est interdit de la répéter à quelqu’un d’autre. Par exemple : David a murmuré à l’oreille de son ami Yossef pour que les autres n’entendent pas :«J’ai économisé 50.000 euros à la banque». Il est interdit à Yossef de raconter cela à d’autres, même si on ne lui a pas demandé explicitement de garder le secret.

Le Loup Le loup, ou loup gris (canis lupus) est l'espèce de loup la plus répandue. C'est un mammifère de l'ordre des carnivores et de la famille des canidés. On le trouve en Amérique du Nord et en Europe mais aussi en Russie, en Mongolie, en Chine, en Turquie et en Iran. Le loup est un canidé sauvage, l'ancêtre de notre chien domestique. Poids: 25 à 28 kilos pour les femelles et 30 à 40 kilos pour les males Quand il rentre sa queue entre ses pattes, c'est qu'il se soumet. Comme chez le chien, les poils de son dos peuvent se redresser le long de la colonne vertébrale. Le loup utilise ses oreilles pour capter les bruits et pour faire connaître ses intentions au reste de la meute. Le loup a les yeux en amandes. Le loup peut vivre 13 ans environ

Eshet Hail

Ils ont été sauvés du feu par le mérite d’une femme Dans la ville de «Drokéret», où habitait Rav Houna, un incendie éclata, s’étendit et arriva jusqu’au quartier de Rav Houna, où il s’arrêta et fut éteint. Les gens de la ville dirent que le mérite de Rav Houna avait protégé le quartier. On révéla à Rav Houna dans un rêve que certes, ses mérites étaient grands, et ils auraient bien valu un miracle. Mais cette fois-ci, le miracle était arrivé à cause d’une femme tsadkanit qui habitait dans le quartier. Cette femme allumait le four tous les vendredis, et laissait toutes ses voisines l’utiliser. Elles venaient chez elles et l’utilisaient pour préparer leur repas de Chabat. Comme cette femme avait montré de la générosité par le feu, on lui avait répondu de même du Ciel, et personne n’avait été touché dans sa maison ni celles de ses voisines. Ta’anit 21b

en liberté mais si il est en sécurité, à l’abri des dangers, il peut vivre jusqu’à 20 ans. Le loup est carnivore. Le loup mange 1,5 à 2,5 kilos de viande par jour, principalement du gibier (chamois, mouflon, cerf, mouton, mulot, lièvre, chevreuil, marmotte, charognes ...), des grenouilles, des poissons, des volatiles et des fruits sauvages. Le loup chasse à partir de l'automne. Il attaque souvent en solitaire ou en couple. Il s'approche autant que possible de sa proie sans se faire remarquer. Puis il surgit. Il la tue en lui mordant la gorge. Ce qui est extraordinaire chez les loups, c'est leur sens du groupe et de la famille. Les loups vivent en meutes. Ils vivent plus précisément dans les montagnes. Souvent, le loup hurle pour retrouver sa meute ou pour signaler la présence d'un intrus. Les chefs de la meute sont un mâle et une femelle. On les appellent le couple alpha. Ce sont les deux seuls loups de la meute qui ont le droit de se reproduire en hiver et la femelle peut mettre bas 4 ou 5 louveteaux 11 semaines après la fécondation, c'est à dire en juin. Dans une meute, seul le couple dominant se reproduit. La louve donne naissance de 2 à 8 petits une fois par an, au printemps. Aux bout de soixante jours les petits sortent de la tanière. Ils sont éduqués par toute la meute.


Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg

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UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM p.08 Voici les noms des chefs de l’Etat ayant résidé à Jérusalem : ‘Hataya, fils de ‘Houziya, fils de Zékharya, fils de Amarya, fils de Chéfatya, fils de Mahalalèl, tous fils de Parètss. Ma’hasséya, fils de Baroukh, fils de Kol H’ozé, fils de H’azaya, fils de ‘Hadaya, fils de Yoyariv, fils de Zékhraya, fils de Hachiloni. Salou, fils de Méchoulame, fils de Yo’hède, fils de Pédaya, fils de Kolaya, fils de Ma’hasséya, fils de Itiël, fils de Yéchaya. Gabi. Sali. Yoèl, fils de Zikhri. Yéhouda, fils de Hassénoua. Yédaya, fils de Yoyariv. Yakhine. Séraya, fils de H’ilkiya, fils de Méchoulame, fils de Tsadok, fils de Mérayote, fils de Ah’itouv. ‘Hadaya, fils de Yéroh’ame, fils de Pélayéla, fils de Ametsi, fils de Zékharya, fils de Pachh’our, fils de Malkiya. ‘Hamachéssaye, fils de Azarèl, fils de Ah’zaye, fils de Michilémote, fils de Imèr. Zavdièl, fils de Haguédolime. Chémaya, fils de H’achouv, fils de ‘Hazrikame, fils de H’achavya, fils de Bouni. Chabétaye. Yozavade. Mataneya, fils de Mikha, fils de Zavdi, fils de Assaf. Bakboukya. ‘Havda, fils de Chamoua, fils de Galal, fils de Yédoutoune. ‘Hakouv. Talmone. Tsih’a. Guichfa. ‘Houzi, fils de Bani, fils de H’achavya, fils de Mataneya, fils de Mikha. Pétah’ya, fils de Méchézavèl. TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce cœur de pierre et donne-nous un cœur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.

Tartare de melon à la menthe

Pennes à la caponata Sicilienne

Ingrédients :

Ingrédients pour 6 pers:

2 Beaux Melons, 150g de sucre en poudre, 1 gros bouquet de menthe fraîche, parmesan en copeaux Recette :

Coupez les melons en quartiers. Ôtez les graines et l’écorce, puis détaillez la chair en petits dés. Placez-les dans un saladier. Lavez et effeuillez la menthe. Réservez quelques feuilles et ciselez le reste. Versez 25 cl d’eau dans une casserole. Ajoutez le sucre. Portez à ébullition et laissez refroidir hors du feu. Arrosez le melon de sirop et ajoutez la menthe ciselée. Mélangez et placez 1 heure au frais. Disposez le tartare dans des coupes ou des verrines. Décorez avec les feuilles de menthe réservées et quelques copeaux de parmesan. Servez très frais.

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360g de pennés, 6 tomates olivettes, 1 courgette, 1 aubergine, 2 branches de céleri, 100g de haricots verts cuits, 4 CàS d’huile d’olive, 100g d’olives vertes dénoyautées, sel et poivre Recette :

Lavez le céleri, la courgette et l’aubergine et coupez-les en petits morceaux. Faites chauffer 4 cuillerées à soupe d’huile d’olive dans une cocotte et faites étuver les légumes 20 minutes à feu doux. Pendant ce temps, faites cuire les pâtes “al dente” dans de l’eau bouillante salée le temps indiqué sur le paquet. Plongez les tomates 1 minute dans une casserole d’eau bouillante, rafraîchissez-les et pelez-les. Égouttez les pâtes et versez-les dans la cocotte avec les tomates, les haricots verts et les olives. Arrosez d’un filet d’huile d’olive, salez, poivrez et faites réchauffer 5 minutes à feu doux. Servez aussitôt.

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Yehoudit bat Miriam Janet Ra’hel Corine bat Nina Ginette Odelia Rahel Bat Marie Ida David Philip ben Odelia Rahel Youda ben H’aya Itskhak ben Smadar Reouven ben Yasmine Sarah bat Myriam Hanna Rahel bat Fanny Acher Stéphane ben Moché

Adrien Moche Ben Israel Michael

Ainsi que toutes les victimes du Covi19

Miriam Mireille Janet Bat Ester Morde’hai ben Juliette Marie Ida bat Juliette H’aya bat Juliette Israel Michael ben Sarah

Beto’h Kol Holey Ame’ha Israel

Bougid ben Gazella Fortuna Diamanta bat Garsona Nina Ginette bat Enriette Raphael et Eleazar bnei Tsipi David ben Avraham et Bouba Eliahou Daari ben Ovad Salomé Ra’hel Perle ‘Haya bat Myriam Emilie

Ainsi que toutes les victimes du Covi19 Kol aNéchamot Chééne lahéme mi chéyitpalel Alléhéme véyomar Aléhéme Kadish.

HILLOULOT TSADIKIM 1 Av : Aaron Acohen et Eleazar beno Harav Chmouel Erenfeld - le ’Hatam Sofer 5 Av : Harav Yits’hak Louria - le AriZal 10 Av : Harav Yits’hak Abarbanel 19 Av : Harav Yaakov Kouli - Le Meam Loez 20 Av : Harav Levi Yits’hak Schneerson 23 Av : Harav Ya’akov Israel Kanievsky - Le Gaon de Steipler

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KAMEA CONTRE les VIRUS du ARIZ’AL A IMPRIMER

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10 Ségoulot importantes en cette période de Coronavirus, pour notre protection à tous A Télècharger sur www.FamillyTorah.com 1. Prière de Rabbénou Tam Cette prière de Rabbénou Tam est rapportée dans l’ouvrage Yossef Omets (lettre 484) « Je suis garant qu’il n’arrivera rien de fâcheux pendant cette journée à celui qui récite cette prière chaque jour ; et celui-ci réussira dans toutes ses entreprises. » ‫ּוב ַתחֲ נּונִ ים ִל ְּפנֵי ֶּמלֶּ ְך ַמ ְּל ֵכי הַ ְְּּלָּ כִ ים הַ ָּקדשֹש‬ ְּ ‫ ֶּש ַתעַ ְּמדּו ִב ְּת ִפלָּ ה ְּבבַ ָּק ָּשה‬,‫ְּבבַ ָּק ָּשה ִמכֶּם ִמיכָּאֵ ל ְּוג ְַּב ִריאֵ ל ְּּורפָּ אֵ ל‬ ,‫ ֵהן ִמ ִל ִילין‬,‫יס ִטים ֶּשלאֹ יַזִ יקּוני; ֵהן ִמ ֵש ִדים‬ ְּ ‫ ֵהן ִמ ִל‬,‫ּובכָּל ָּמקשֹם ֶּשאֲ נִ י השֹלֵ ְך‬ ְּ ‫בָּ רּוך הּוא ֶּשאַ צְּ ִליחַ ְּבכָּל ְּד ָּרכַי‬ ‫השֹלכִ ים ּובָּ ִאים לָּ עשֹלָּ ם ִמן הַ כֹ ל‬ ְּ ַ‫ ֵהן ִמכָּל פֻּ ְּרעָּ נֻּ​ּישֹת ה‬,‫ הֵ ן ֵמ ָּרעָּ ב‬,‫הֵ ן ֵמ ִאיש ו ְִּא ָּשה ִמכָּל ָּדבָּ ר ַרע; הֵ ן ֵמחֶּ ֶּרב ו ֶּ​ְּדבֶּ ר‬ ‫אשֹדי וְּלאֹ ְּבז ְַּר ִעי‬ ִ ‫גּופי וְּלאֹ ִב ְּמ‬ ִ ‫ לאֹ ְּב‬,‫יַצִ ילֵ נִ י אֲ ֹדנָּי אֱ ֹלהֵ י י ְִּש ָּראֵ ל ֶּשלאֹ י ְִּש ְּלטּו ִבי‬ ‫ ֶּש ְּתהֵ א הַ ָּשעָּ ה הַ ז ֹאת עֵ ת ָּרצשֹן ְּלפָּ נֶּיָך ֶּש ִת ְּש ַמע אֶּ ת ְּת ִפלָּ ִתי ּובַ ָּק ָּש ִתי‬,‫בשֹתי‬ ַ ֲ‫ֵאֹלהי א‬ ֵ ‫י ְִּהי ָּרצשֹן ִמ ְּלפָּ נֶּיָך אֲ ֹדנָּי אֱ ֹלהַ י ו‬ (trois fois) ‫׃ יְּה ָּ ֹהו צְּ בָּ אשֹת ִע ְָּּנּו ִמ ְּש ַֽגָּב־לָּ נּו אֱ ֹלהֵ י ַ ַֽיעֲקֹ ב ֶּ ַֽסלָּ ה‬ (trois fois) ‫׃ יְּה ָּ ֹהו צְּ בָּ אשֹת ַ ַֽא ְּש ֵרי אָּ ָּדם בֹטֵ חַ ַֽ ָּבְך‬ (trois fois) ‫קר ֵ ַֽאנּו‬ ְּ ‫השֹשיעָּ ה הַ ֶּ​ְּלֶּ ְך יַעֲ נֵנּו ְּבישֹם־ ׇ‬ ִ ‫׃ יְּה ָּ ֹהו‬ ‫ֹתי אַ ְּב ָּרהָּ ם ְּויִצְּ חָּ ק ְּוי ְִּדגּו לָּ רֹב ְּב ֶּק ֶּרב‬ ַ ‫ְּשם אֲ ב‬ ֵ ‫כל־רע יְּבָּ ֵרְך אֶּ ת־הַ נְּ עָּ ִרים ְּוי ִָּק ֵרא בָּ הֶּ ם ְּש ִמי ו‬ ָּ ‫הַ ְַּ ְּלאָּ ְך הַ גֹ אֵ ל אֹ ִתי ִמ ׇ‬ (trois fois) ‫׃ הָּ ָּ ַֽא ֶּרץ‬ (sept fois) ‫יתי אֲ ֹדנָּי‬ ִ ִ‫ישּוע ְּתָך ִקּו‬ ַֽ ָּ ‫׃ ִל‬ (sept fois) ‫פּור ָּקנְָּך סַ בָּ ִרית אֲ ֹדנָּי‬ ְּ ‫׃ ְּל‬ (sept fois) ‫ְּגּודנּו וְּהּוא ָּיגֻּד עָּ ֵ ַֽקב‬ ֶּ ‫׃ גָּד גְּ דּוד י‬ ֹ‫כְָּך אַ צְּ ִליחַ ִב ְּד ָּרכַי כְּ משֹ ֶּשעָּ ָּשה יְּהשֹשֻּ עַ ְּבעָּ ְּברשֹ הַ ּי ְַּר ֵדן ִעם י ְִּש ָּראֵ ל בַ ְִּ ְּלחָּ ָּמה ִעם הַ כְּ ַנ ֲענִ י ְּו ָּשב ְּב ָּשלשֹם ְּלאַ ְּרצש‬ 2. Prière de Rabbi Yéhouda Hé’hassid Nous avons reçu de Rabbi Yéhouda Hé’hassid que celui qui récite chaque jour les 3 versets suivants à l’endroit et à l’envers, sera préservé de tout malheur. (De notre Maitre le ‘Hida dans l’ouvrage Yossef Besséder, Siman 8) ‫סשֹבבֵ נִ י סֶּ לָּ ה׃‬ ְּ ‫אַ ָּתּה סֵ ֶּתר ִלי ִמצַ ר ִתצְּ ֵרנִ י ָּרנֵי פַ לֵ ט ְּת‬ ‫סשֹבבֵ נִ י פַ לֵ ט ָּרנֵי ִתצְּ ֵרנִ י ִמצַ ר ִלי סֵ ֶּתר אַ ָּתה‬ ְּ ‫סֶּ לָּ ה ְּת‬ ‫ִב ְּטחּו ַֽ ַביהֹ וָּה ֲע ֵדי־עַ ד כִ י ְּביָּּה יְּהֹ וָּה צּור עשֹלָּ ִמים׃‬ ‫עשֹלָּ ִמים צּור יְּהֹ וָּה ְּביָּּה כִ י עַ ד ֲע ֵדי בַ יהֹ וָּה ִב ְּטחּו‬ ‫ִתן יְּהֹ וָּה יְּבָּ ֵרְך אֶּ ת־עַ ְּשֹ בַ ָּשלַֽ שֹם׃‬ ֵ ‫ְּ ַֽיהֹ וָּה עֹ ז ְּלעַ ְּשֹ י‬ ‫ִתן ְּלעַ ְּשֹ עֹ ז ְּ ַֽיהֹ וָּה‬ ֵ ‫בַ ָּשלשֹם עַ ְּשֹ אֶּ ת יְּבָּ ֵרְך ְּ ַֽיהֹ וָּה י‬ 3. Récit des 42 voyages des Bné Israël dans le désert Cette Ségoula est rapportée par le Mékoubal Rabbi Chimchone d’Ostropoli 4. Ana Békoa’h 5. Bénédiction de Acher Yatsar Rabbi Moché ben Makhir affirme que celui qui récite la bénédiction de Acher Yatsar avec une grande ferveur, et mot à mot, ne tombera jamais malade. 6. Séder du Pitoum Hakétorèt 7. 100 bénédictions Il faut veiller à réciter 100 bénédictions (avec ferveur) au minimum chaque jour. 8. Garder sa langue Faire attention à ne prononcer aucune parole de médisance. 9. Lecture du Chéma’ « Tout celui qui récite le Chéma’, les démons/anges malfaisants s’écartent de lui. » 10. La Tsédaka Donner la Tsédaka sauve de la mort ! Page 40


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http://famillytorah.com/category/segoulot/ SEGOULOT du FOULARD chez la femme juive http://famillytorah.com/?p=161

1. Merite d’avoir des enfants tsadikim comme il est raporte dans le Traite Yoma

daf 47 : »7 enfants a eu Kimhit et tous etait des grands Pretres » 2. Merite que la Presence Divine reside dans sa maison comme il est raporte

dans le Traite Berakhot daf 24 : »Rav Chechet dit : les cheveux de la femme sont nudites » 3. Merite de donner la force a son marie de ne pas fauter avec d’autres femmes –

mesure pour mesure 4. Merite d’avoir une grande crainte de D.ieu et sa priere est entendu car la

presence Divine reside dans sa maison 5.

Si elle etait sterile elle meritera de tomber enceinte car D.ieu sera son partenaire ( nombreux sont les recits de Tsadikim qui prouve cette Segoula –

6.

Si une femme ne porte pas de foulard elle devra en rendre des comptes dans le monde future

7.

Merite d’etre sauvee de maladie dangereuse

8.

Merite d’etre sauvee d’accident grave

9.

Tant que la femme ne porte pas de foulard l’epee de la Justice Divine est tendu au dessus de sa tete ce qui amene des problemes de paix conjugales, met en danger la vie de ses enfants etc…

10. Merite d’etre beni dans la Parnassa


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