E-Magazine Familly Torah Eloul 2020

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Directeur : Borei Olam

SOMMAIRE :

Graphiste : Jonathan G.

ELOUL

Directeur commercial : Rephael Hai

Pages 4-9

Publicité et Abonnement :

LES 48 VOIES DE LA SAGESSE

Tel. : 050.229.65.22

Pages 10-12

E-mail : famillytorah@gmail.com Site : https://famillytorah.com : Familly Torah : Familly Torah : Familly Torah : Familly Torah : +972 (0)50.22.965.22 Pour s’inscrire à la liste de diffusion Envoyez : « Emag FT + Nom & Prénom » Distribution Gratuite : Par Email, SMS WhatsUp et Réseaux Sociaux La reproduction et copie d’articles, illustrations et des publicités (sans l’accord écrit de l’annonceur et du journal), publiés dans ce magazine à des fins commerciales, sont strictement interdites sous peine de poursuites. Les annonceurs sont entièrement responsables de leurs publications. Tous documents transmit à notre rédaction ne seront pas retournés.

LES JARDINS DE RAV AROUSH Pages 14-18 ENFANTS Pages 19 IDEES CREATIVES Pages 20-21 QUESTIONS AUX RAV Pages 22-23 VIVRE SON TEMPS Pages 24-27 RABBANIT AMAR ZATSA’L Pages 30 FEMME VAILLANTE - LACHON ARA SCIENCE ET TORAH Pages 32 CHEMOT ATSADIKIM - RECETTE HILLOULOT Pages 34-35

Avec le Soutien de : Rav Moshe Ben Moshe chlit’a, Rav Shalom Arush chlit’a, Rav Ron Chaya chlit’a, Rav Yaakov Mazouz chlit’a, Rav Acher Fitoussi chlit’a, Rav David Nacache chlit’a, Yeshiva Or Arachbi, Les Rabanim de Koupat Ha’ir . Et plein d’autres Gdoley aDor...

DOSSIER COVID 19 - MASHI’AH Pages 36-39 SEGOULOT Pages 40

DEDICASSE : A la réussite de ma femme, et de mes enfants que le créateur m’a donné ainsi qu’à l’élèvation de l’âme de mon père, la réussite de ma mère, ma soeur et mon frère et de toute ma famille en génèral. De la Réussite de mes maitres et de tous leurs élèves ainsi que toutes leurs familles. De tous mes amis et connaissances. Et en tout particulier à tout le peuple d’Israel que nous méritions tous de nous rapprocher de HaKadosh Barou’khou et de recevoir le Mashia’h Tsidkénou Amen.

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Le mois de ELOUL est le mois de la Miséricorde Divine et des supplications.

C’est la raison pour laquelle, il est un devoir sacré pour chaque individu du peuple d’Israël, homme et femme, de procéder pendant cette période, à une véritable introspection afin d’analyser ses actes, pour se repentir devant Hashem. Ainsi, lorsque nous nous présenterons devant Hachem au jour du jugement de Rosh Ha-Shana, il se remplira de Miséricorde envers nous, et il nous accordera une nouvelle année pleine de bien. Il est inconcevable - pour tout individu responsable - de retarder et de repousser le moment de son repentir, comme l’écrit l’auteur du livre MESSILAT YESHARIM : « …Le retard du repentir n’est fréquent que chez les ignorants… » Notre maître le Rav Ovadia YOSSEF ZATSAL écrit au nom de notre maître le ARI Zal, qu’il est souhaitable de se concentrer correctement, particulièrement pendant cette période, dans la Bérah’a de « Hashivénou Avinou Létoratéh’a… » de la ‘Amida (la prière quotidienne), et de prier Hachem pour ceux qui se sont écartés de sa Torah, en particulier s’il s’agit de nos proches, car ces jours-là sont des jours d’acceptation et sont propices à cela, puisque « la Droite d’Hachem est tendue pour accueillir ceux qui reviennent vers Lui ». Le Rambam écrit (au début des Halah’ot Téchouva) : Pour toutes les Mitsvot de la Torah, si un individu transgresse l’une d’entre elles, aussi bien volontairement qu’involontairement, lorsqu’il fait Téchouva, lorsqu’il se repent de sa faute, il est tenu de procéder au Vidouï (d’avouer verbalement ses fautes et de dire concrètement : « J’ai fauté devant Toi Hachem … ») devant Hachem, comme il est dit dans la Torah (Bamidbar 5) : « … Un homme ou une femme qui commettra une des fautes de l’homme … Ils devront avouer la faute qu’ils auront commise… » Il s’agit ici des aveux verbaux. Nous apprenons de là qu’avouer ses fautes envers Hachem, est un commandement de la Torah. Comment avoue-t-on ses fautes ?

personnes qui avaient commis des fautes, apportaient un sacrifice expiatoire (Korbane H’atat ou Korbane Acham) pour expier leurs fautes, et, avant de procéder à ce sacrifice, ils avouaient la faute commise, car toute personne qui ne se repent pas de ses fautes, ne peut pas bénéficier d’expiation de celles-ci, et cela, même si elle offrait des milliers de sacrifices. Le Vidouï (les aveux) étant l’une des conditions essentielles de la Téchouva (le repentir), celui qui n’avoue pas sa faute, n’accomplit pas du tout le commandement du repentir. De notre époque, où le Beth Hamikdach est détruit, et que nous n’avons plus le Mizbéah’ (l’autel sur lequel on faisait les Sacrifices) pour y offrir des sacrifices, il nous reste que la Téchouva. Celui qui effectue une Téchouva sincère, ne se verra pas rappeler la moindre de ses fautes (lorsqu’il aura à rendre des comptes sur ses actes). Il existe une condition supplémentaire à la Téchouva, qui réside dans le fait que la personne qui a commis la faute, s’engage à ne plus jamais récidiver sa faute. Ex : Si une personne a transgressé un interdit de la Torah, comme profaner Shabbat ou consommer des aliments qui nécessitent d’être vérifiés de toute présence de vers, ou s’il s’agit d’une femme, porter des vêtements indécents… Tous ces comportements, nécessitent un engagement à ne plus les récidiver. De même lorsqu’on a négligé l’accomplissement de commandements positifs, comme quelqu’un qui ne récitait pas le Kiddouch les jours de Shabbat, ou qu’il n’honorait pas ses parents comme il se doit … Ses négligences nécessitent également un engagement à ne plus les récidiver. Tandis que celui qui se dit : « Je peux fauter puisque je me repentirais », on ne laissera pas cet homme faire. L’individu doit également regretter ses fautes, en prenant conscience à quel point il a provoqué du mal en fautant, et à quel point il a provoqué la colère de son Créateur, qui lui prodigue tellement de bien. Mais celui qui ne regrette pas ses fautes, même s’il les a abandonnées et qu’il ne les recommence plus, et même s’il les a avouées, il n’a pas accomplie son devoir de repentir, et ses fautes ne lui seront pas pardonnées.

On doit dire : « De grâce Hachem, j’ai fauté involontairement (H’èt), j’ai fauté volontairement (‘Avone), j’ai fauté par rébellion envers Toi (Pécha’), devant Toi, et j’ai agi de telle et telle façon. Je regrette ce que j’ai fait et j’ai honte de mes actes, et je m’engage à tout jamais à ne plus revenir à de tels agissements (On s’engage à ne plus commettre cette faute de nouveau) ». Ceci représente l’essentiel du Vidouï (les aveux). Tout personne qui multiplie et s’étend longuement dans son Vidouï, est digne de louanges. C’est ainsi qu’ils agissaient à l’époque où le Beth Hamikdach (le Temple de Jérusalem) existait, les Page 4

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comme la poussière de la terre. Il condamna à mort toutes les personnes qui avaient servi le ‘Eguel et il extirpa l’Idolâtrie du peuple d’Israël. Il rétablit chaque tribu à sa place. Roch H’odech eloul, Hachem dit à Moché Rabbénou : « Monte vers moi dans la montagne. » Hachem avait pardonné à Israël. On fit retentir le Chofar dans tout le camp, pour informer que Moché était de nouveau monté dans la montagne, pour ne pas qu’ils s’égarent de nouveau vers l’idolâtrie. Fin de citation.

Nous avons donc appris que la Téchouva se divise en 3 points principaux : – Vidouï Avouer verbalement et concrètement ses fautes. _ Kabbala – Engagement sincère à ne pas récidiver ses fautes. _ H’arata – Regrets sincères de ses fautes et de leurs conséquences. Celui qui respecte ses 3 points, a accompli véritablement le commandement de la Téchouva, il est aimé par son Créateur, et l’on peut attribuer à cette personne l’enseignement de Rabbi ‘Akiva dans la Guémara Yoma (85b) : « Soyez heureux, Israël ! Constatez devant qui vous vous purifiez, et qui vous purifie ? Votre père qui est dans le ciel, comme il est dit : « Le Mikvé d’Israël, c’est Hachem ! ». Comme un Mikvé a la capacité de purifier ceux qui sont impurs, de même, Hachem purifie Israël (de ses fautes) ». Le mois d’eloul représente le début des jours de miséricorde et de supplications. Il est enseigné dans Pirké Dé-Rabbi Eli’ezer (chap.45) : Moché Rabbénou est resté 40 jours sur la montagne. La journée, il apprenait le Mikra (la Loi écrite), et le soir, il apprenait la Michna (la Loi orale). Au bout de 40 jours, il prit les Tables de la Loi et redescendit vers le camp. Constatant que les Bné Israël avaient conçu le ‘Eguel (le Veau d’Or), il brisa les Tables de la Loi. Il resta 40 jours dans le camp, jusqu‘à avoir brûlé le ‘Eguel (le Veau d’Or) et l’avoir pulvérisé

Puisque c’est le jour de Roch H’odech eloul qu’Hachem demanda à Moshé Rabbénou de remonter de nouveau dans la montagne pour recevoir les deuxièmes Tables de la Loi (signe du pardon Divin), les Séfarades et les originaires des communautés du moyen orient ont la tradition à partir de ce jour là, de se lever plus tôt que d’habitude et de se rendre à la synagogue chaque matin durant 40 jours pour dire les Sélih’ott (supplications) jusqu’à Yom Kippour où Moché Rabbénou est redescendu de la montagne avec les secondes Tables. La nuit de Roch H’odech on ne dit pas les Sélih’ot. Dans le temps, tout le monde avait l’usage de se lever avant l’aube pour réciter les Sélih’ott, on parvenait à s‘élever considérablement durant le mois d’eloul, et on était motivé à se repentir sincèrement sur toutes les actions, jusqu’aux jours de Roch Ha-Chana et de Yom Kippour, où tout le monde atteignait un niveau spirituel supérieur, par la prière et le repentir. Les communautés Achkénazes n’ont pas la tradition de dire les Sélih’ott depuis Roch H’odech eloul, mais ils ont la tradition de sonner du Chofar chaque matin à partir de ce jour là, après la Téfila de Chah’arit (l’office du matin), afin de prévenir Israël pour qu’ils fassent Téchouva, comme il est dit : « Si le Chofar retentit dans la ville, le peuple n’aura-t-il pas peur ?! » (‘Amos 3). Cette tradition de sonner du Chofar pendant 40 jours, sert également à perturber le Satan. Certains ont la tradition de sonner également à l’office de ‘Arvit (l’office du soir). La tradition chez les Achkénazes est de débuter les Sélih’ott à partir du dimanche qui précède Roch Ha-Chana. Si Roch HaChana tombe un lundi ou un mardi, ils débutent du dimanche de la semaine d’avant. On doit également se stimuler à étudier le Moussar (morale et éthique juive) avec beaucoup de réflexion, afin de trouver grâce aux yeux du grand roi du jugement, au jour du grand et redoutable jugement.

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Eloul trouver notre chemin Il existe une loi fondamentale en navigation : vous ne pouvez pas savoir où vous allez avant de savoir où vous vous trouvez. La plupart des gens n'ont aucune idée de l'endroit où ils se trouvent- ils. Eloul est le mois de la Téchouva. La plupart des gens pensent que « Téchouva » signifie pénitence, mais ce n'est pas vraiment exact. Téchouva signifie revenir, du mot hébreu lachouv. Alors, à quoi essayons-nous de revenir ? À Hachem, bien sûr. Mais beaucoup de gens sont perdus : ils ne connaissent pas le chemin. Notre travail durant le mois d’Eloul consiste à retrouver notre chemin vers Hachem. Pour cela, nous devons apprendre la navigation spirituelle. Il existe une loi fondamentale en navigation : vous ne pouvez pas savoir où vous allez avant de savoir où vous vous trouvez. La plupart des gens n'ont aucune idée de l'endroit où ils se trouvent ; ils sont perdus dans ce monde. C'est pourquoi ils manquent de direction et passent leur vie à faire des choses sans importance. Supposons que vous ayez un objectif, que vous sachiez où vous voulez aller. Si vous ne savez pas où vous en êtes maintenant, comment pouvez-vous savoir comment vous y rendre ? Par exemple, supposons que vous vouliez aller à Paris, mais que vous ne sachiez pas où vous êtes maintenant. Si vous êtes à Marseille, vous devez vous déplacer vers le nord pour vous rendre à Paris. Et si vous êtes à Lille, vous devez vous rendre vers le sud. Alors que se passe-t-il si vous ne savez pas où vous êtes ? Vous ne savez pas où aller ! Hachem appelle chacun de nous chaque jour - Ayeka, où es-tu ? Les mêmes lois de navigation physique s'appliquent également à la navigation spirituelle. Nous ne pouvons pas savoir où nous allons si nous ne savons pas où nous en sommes. Nous ne pouvons pas nous

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rapprocher d’Hachem si nous ne posons pas un regard objectif sur nous-mêmes et ne savons pas exactement où nous en sommes. Une personne ne peut pas simplement dire : « Je sais comment me rendre vers Hachem : je monte, tout simplement ! » Elle ne se rapprochera pas d’Hachem si elle ne fait pas d'abord ce qu'elle doit faire à son niveau spirituel actuel. Une personne ne peut pas se lever le matin et décider qu'elle est Moïse ou Rabbi Akiva - cela ne fonctionne pas ainsi. Notre ascension doit se faire niveau par niveau, en nous corrigeant et en nous affinant à chaque étape. Tout comme un enfant ne peut pas passer du CE2 à la faculté de médecine de Harvard, nous aimerions fantasmer et penser que nous pouvons franchir les étapes spirituelles pour atteindre de grands sommets. Les gens qui pensent que cela finissent par tomber, exactement comme un perchiste qui ne reste pas en hauteur, parce que ce n'est pas une vraie ascension. Regardons où nous en sommes vraiment maintenant. Nous sommes influencés par une génération qui a touché le fond. Chaque jour, vous entendez des histoires sur la façon dont le Web, les réseaux sociaux et les forums de discussion ont fait sortir de l’ombre les personnes les plus laides. Qui a jamais entendu parler de cyber-adultère, pédophiles et autres saletés tellement flagrantes ? Cela brise le cœur de penser que tant de personnes « observantes » perdent des heures dans de tels bourbiers spirituels, qui ne sont autres que les sables mouvants du mauvais penchant qui piège et enterre une personne vivante. Tout tourne autour de la luxure et de la violation de la sainteté. Vous ne pouvez pas vous imaginer les récompenses qu'il y a à préserver sa sainteté personnelle, en particulier dans une génération où même les rabbins ne parviennent pas à protéger leurs

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yeux. C'est ce que cela signifie de savoir où vous êtes. Soyez honnête avec vous-même et honnête avec Hachem. Parlez-lui comme ceci : « C’est vrai, Hachem, j'avoue que mon esprit est plein d'images et de pensées obscènes. J'oublie souvent de fermer les yeux et je finis par voir des images qui détruisent mon âme, me privent de ma sainteté personnelle et sont donc détestables pour Toi. Mais, je veux être un chomer brit, Hachem ; je veux garder ma sainteté personnelle. Je veux pouvoir être proche de toi. Je veux pouvoir goûter au vrai délice de la Torah, du Chabat et de la sainteté. J'en ai assez d'être l'esclave de mes convoitises et de mes envies corporelles. Tu dois m'aider, Hachem ! Tu es mon Père Céleste ; j'ai besoin de Ton aide car je ne peux pas le faire par moi-même. » Vous ne pouvez pas imaginer l'immense gratification que reçoit Hachem d'une personne qui Lui parle après une autoévaluation franche. Nous ne devrions pas abandonner ce type de prière personnelle quotidienne jusqu'à ce que chaque aspect de la sainteté personnelle soit profondément enraciné dans nos cœurs et nos esprits. L'important, c'est de savoir où nous en sommes vraiment. Et, en toute honnêteté éthique, nous ne pouvons demander l'aide d’Hachem pour améliorer notre sainteté personnelle que si nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour protéger et préserver notre sainteté personnelle. Il y a un point important qui est le début de chaque succès, le meilleur moyen de se connecter à Hachem. C'est le fondement de toute notre relation avec Hachem. Laissez-moi m'expliquer : la Paracha de Béréchit explique qu'Adam et Eve ont transgressé le commandement d’Hachem en mangeant de l'Arbre de la Sagesse. La Torah raconte ensuite qu'après avoir mangé le fruit défendu, ils ont réalisé à quel point leur transgression était terrible. Alors, qu'ont-ils fait? De façon stupide, ils ont essayé de se cacher d'Hachem. Arrêtez-vous et réfléchissez-y une seconde, n'est-ce pas de l’insolence ? C'est vraiment insolent, d'essayer de se cacher d’Hachem, qui est partout, tout le temps, omniscient, et qui voit tout. Hachem n'oublie jamais non plus le moindre détail de ce qui se passe n'importe où. Comment pouvez-vous vous cacher d’Hachem ? Adam et Eve l’ont fait. Imaginez simplement que vos enfants jouent au ballon et lancent la balle à travers la fenêtre de votre salon de 1500 euro. Ils essaient alors de vous le cacher ; cela vous rend encore plus furieux ! Mais, si vos garçons sont de bons garçons et qu’ils admettent leur erreur, qu’ils sont prêts à payer les dommages en faisant des tâches ménagères et en payant avec leur argent de poche et leurs cadeaux d’anniversaire, votre cœur s’emplit de pitié pour eux. Ils savent qu'ils ont mal agi et ils sont prêts à rectifier. Quels enfants merveilleux ! Vous ne punissez pas de tels enfants ; en effet, vous les aimez encore plus. Imaginez simplement le chagrin qu'Adam et Eve se seraient épargnés, à eux-mêmes et aux

générations suivantes, s'ils s’étaient présentés devant Hachem et avaient admis leur erreur plutôt que d'essayer de se cacher. Tu as pêché ? Souffre quelques instants d'embarras et confesse-toi à Hachem ! L'embarras en soi est une expiation pour le pêché. Mais essayer de se cacher d’Hachem ? C'est super insolent, de la pure houtzpa ! Ne pensez-vous pas qu’Hachem voit tout et sait tout ? Comment quelqu'un peut-il se cacher d’Hachem ? Pourtant, nous ne parlons pas d'Adam et Eve - nous parlons de nous, 5779 plus tard. Les gens se cachent derrière la porte de leur bureau et envoient des SMS à des personnes à qui ils ne devraient pas envoyer de SMS. Ou alors, les gens pensent être seuls à la maison et commencent à bavarder dans des forums de discussion, sur Facebook ou même pire. Ne savez-vous pas qu’Hachem voit et entend toutes vos pensées, pas seulement vos paroles ? Penser que vous pouvez vous cacher d’Hachem, ou qu’Hachem ne vous voit pas, est la plus grande hérésie et insolence sur terre. Alors, comment un soi-disant religieux peut-il faire les choses horribles dont nous avons entendu parler, piétinant complètement la sainteté personnelle ? Sa convoitise l’aveugle au point où il ne peut plus voir Hachem. Quand une personne se coupe de sa sainteté personnelle, elle se coupe d’Hachem, D.ieu préserve. Hachem est toujours patient. Il appelle encore, quotidiennement, chacun de nous : « Ayeka, où es-tu ? » Ayeka, c’est quand nous nous regardons bien et que nous nous demandons où nous en sommes, c’est le point important dont nous avons parlé, le début de chaque succès et le meilleur moyen de communiquer avec Hachem. Ayeka, c’est s’évaluer honnêtement et savoir vraiment où nous en sommes et c’est le fondement de toute notre relation avec Hachem. Puissions-nous tous réussir, amen !

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Pardonner en 5 minutes Lorsqu’Hachem prend des dispositions pour que quelqu'un nous insulte ou nous humilie, en particulier pendant le mois d'Eloul, c'est comme nous faire gagner au loto. Lorsqu’Hachem prend des dispositions pour que quelqu'un nous insulte ou nous humilie, en particulier pendant le mois d'Eloul ou pendant les fêtes, c'est comme nous faire gagner au loto. Voici pourquoi… Qui n'a pas de problèmes ou de tribulations dans ce monde ? Mon estimé professeur, le Rav Shalom Arush, cite fréquemment nos sages qui disent qu’il n’y a pas de tribulations sans transgression préalable. Que nous aimions l'entendre ou non, nous sommes nos propres pires ennemis et nous nous causons des problèmes à nous-mêmes... Attendez, il y a aussi une bonne nouvelle ! Ne soyez pas apathique, mais ne faites pas non plus une attaque nerveuse ou une crise de panique à cause du Jour du jugement. La miséricorde du Créateur ne connaît pas de limites, mais Il attend de nous que nous fassions au moins un effort minimal pour nous purifier de nos méfaits. La bonne nouvelle est que Rabbi Nah’man de Breslev est toujours là pour nous encourager. Il dit : « Si vous croyez que vous pouvez détruire quelque chose, alors croyez que vous pouvez le réparer. » Comment une personne peut-elle corriger sa vie, une année ou même un jour d'actes répréhensibles ? Il ne faut que cinq minutes, avec des résultats garantis. Dites la prière suivante chaque soir avant de vous coucher. Dites-la lentement, méditez chaque mot et soyez aussi sincère que possible. Cela ne prendra pas plus de cinq minutes : Maître de l'Univers, je pardonne par la présente à quiconque m'a mis en colère ou m'a contrarié, quiconque m'a fait du tort, que ce soit contre mon corps, contre mes biens, contre ma dignité ou contre tout ce qui m'appartient ; si cela a été fait sous la contrainte ou volontairement, accidentellement ou délibérément, que ce soit par la parole ou par un acte, prémédité ou non, que ce soit dans ce monde ou dans une autre incarnation, et que personne ne soit puni à cause de moi. Aide-moi à ne plus fauter et, dans Ta miséricorde, efface mes transgressions. Je me tiens devant Toi, Père Céleste, dans l'esprit de nos sages qui ont promis qu'une personne est jugée en-haut de la même manière qu'elle juge les autres. Par conséquent, comme je pardonne de tout cœur à ceux qui ont péché contre moi de quelque manière que ce soit, pardonne mes pêchés contre Toi. Que les paroles de ma bouche et les méditations de mon cœur soient acceptables devant Toi, amen !

blé et récoltez du blé ; plantez le pardon et vous récolterez le pardon. Pourquoi la prière ci-dessus est-elle si convaincante ? Si vous pardonnez aux autres pour les pêchés qu'ils ont commis contre vous, le Tout-Puissant vous pardonnera les pêchés que vous avez commis contre lui. Mais il y a un problème : la loi religieuse stipule que, bien que le Créateur pardonne les méfaits contre Lui, Il ne pardonne pas les méfaits commis contre ses semblables. Il faut demander pardon à la victime elle-même. Votre mâchoire tombe : « Comment suis-je censé trouver chaque personne que j'ai blessée de quelque manière ? Peut-être qu'on ne me pardonnera pas ? » Encore une fois, la bonne nouvelle est de retour ! Nos sages enseignent que le Créateur dirige le monde mesure pour mesure. Si vous faites tout votre possible pour pardonner aux autres, même si vous dites la prière ci-dessus sans une sincérité maximale, mais que vous la dites et que c'est à cela que vous aspirez, le Créateur mettra dans le cœur des personnes concernées la volonté de vous pardonner. Vous êtes maintenant tire d’affaire grâce à cet effort minimal de cinq minutes. Imaginez l'angoisse qu'il peut vous épargner ! Il y a ceux qui peuvent encore trouver la prière ci-dessus trop difficile à dire. Pour vous, Rabbi Shimon Bar Yoh’ai dit, bon, dites ces six mots avant l'heure du coucher et rien de grave ne pourra vous arriver toute la journée du lendemain : Mechilna lai leh’ol inun d'metza'aru li – « Je pardonne à quiconque m'a causé de l'angoisse. » En français, que le Tout-Puissant comprend couramment, ce ne sont que dix mots qui prennent trois secondes à dire ! Quelle aubaine ! N’allez pas croire que le stratagème « Pardonner en Cinq minutes » est le mien. Je l'ai appris de la Guemara : Rava dit : « Celui qui pardonne un affront est pardonné tous ses pêchés. » C'est encore une carte blanche, un chèque signé par l'un de nos plus grands sages ! Rappelez-vous, la prochaine fois que quelqu'un vous insulte ou vous humilie, ne perdez pas votre sang froid ! Réjouissez-vous, souriez et dites-vous que le Créateur vous envoie un cadeau d'en haut - pardonnez à l'agresseur, aussi difficile ou aussi pénible que cela puisse être, et votre liste de dettes spirituelles sera effacée sur place. Non seulement cela, mais vous serez récompensé par des bénédictions dont vous n’avez jamais rêvé ! C'est une vraie affaire – garanti !!!

Avez-vous attrapé le chèque de millions d’euro signé par nos saints sages talmudiques, que j'ai intégré dans la prière ci-dessus ? Une personne est jugée en-haut de la même manière qu’elle juge les autres ici-bas, dans ce monde. Ce que vous donnez est ce que vous obtenez et ce que vous semez est ce que vous récoltez. Plantez du Page 8

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Tu es prêt à gagner en gros ! La même marchandise du milieu d’Eloul vaudra beaucoup plus la veille de Kippour. Tichri est le début d’une «nouvelle période» et la bonne marchandise vaut deux fois ou plus d’argent. Un business a ne pas raté !!! Eloul: payez peu et recevez beaucoup ! Eloul est le mois de la Techouva. La Techouva comme il est connu embelli la personne dans son intérieure et son extérieure, et attire a l’homme de la grâce et de la bonté aux yeux de tous. Une allusion a cela se trouve dans les paroles de nos sages :[Berah’ot 17,1] «Aimer en haut, et apprécier en bas» [Ahouv Lemaala Venah’mad Lemata (Eloul)] forment [en hébreu] les premières lettres d’Eloul. La Techouva. A quoi cela ressemble ? Une fois, un campagnard voyagea tout simplement augrand marché en ville afin de trouver un moyen qui contribuera à sa parnassa. Le campagnard commença à se renseigner chez des vendeurs de bétails, mais ressent que la plupart sont rusés et pas fiable. En fin, il trouva un commerçant qui lui avait l’air convenable, mais celui-ci vend des chevaux de courses, chères pour ses petits moyens de campagnard et les chevaux ne sont pas pour des travaux de champs et de charge. A un couple de taureaux forts il n’en rêve même pas, car leur prix est bien au dessus de sa possibilité. Le campagnard a presque désespéré jusqu’au moment ou il arriva a un commerçant noble et riche, qui lui parla avec honneur et calmement, d’une tout autre façon que les autres commerçants. Le vendeur dévoila une patience et une compréhension aux besoins de son acheteur, et présenta de la justice pour que l'achat soit adapté aux besoins du campagnard. Il conseilla au campagnard d'acheter un âne, avec son aide il pourra porter des fruits au marché, et aussi le harnais à une charrue pour travailler la terre. Encore une fois le campagnard perd la raison : « Je travaille avec mes mains et je n'ai pas de charrue alors en quoi l'âne pourra m'aider ? »Il rajouta aussi : « Je n'ai pas de charrette, alors combien je pourrai porter de fruits et légumes sur le dos de l'âne, 2 ou 3 sacs de pomme de terre? Rien que pour cela j'achèterai un âne ? » «Haha» répond le commerçant avec compréhension « Pour te prouver que je suis le commerçant le plus fiable de toute la Foire je te conseille un business que tu ne pourra pas refuser: tu as de l'argent pour un âne. Si tu achète chez moi un âne, je te rajoute une petite charrue en acier. Alors, évidemment tu auras plus de fruits et légumes. Pour transporter toute ta marchandise au marché, je te rajoute aussi une charrette. Evidemment tu recevra aussi, un étrier et une selle, avec les quelles tu pourras accrocher la charrette a l'âne. Alors, tes bénéfices grandiront beaucoup et tu ne sera plus un simple campagnard. Tu devras t'habiller de façon adaptée à ton nouveau niveau de vie, comme commerçant respecté. Ainsi, je te rajoute aussi deux costumes. Maintenant, il n'est pas convenable que tu sois habillé avec des beaux habits et non ta femme, c'est pourquoi je te rajoute aussi 3 robes élégantes pour elle, sans supplément. Avant que j'oublie prend aussi 4 bottes de foin comme nourriture pour l'âne et une roue de secours au cas où, prend aussi des vivres pour toi, et met tout dans la charrette. Je te donne aussi des reines au cas ou tu voudras utiliser ton âne seule pour te déplacer, prend aca aussi et ca aussi etc… Seulement une seule condition a tout ce business continua le commerçant qu'après que tu monteras encore et encore dans tes biens et ton importance, que tu ne m'oublie pas et que tu continue a faire tes affaires rien qu'avec moi, et je te promets que je te ferais que des bontés.»

Il n'existe de personne qui soit normal qui n'acceptera pas l'affaire de cette parabole. L'allusion est simple le commerçant noble est Hashem. Les autres commerçants sont les idolâtries des autres peuples. Le campagnard est chacun d'entre nous. L'âne est la Téchoua, et toutes les marchandises sont tous les bienfaits que la Tora promet a celui qui revient vers hashem. Voila que cela est étonnant, pourquoi nous ne fessons pas Techouva immédiatement ? Tous ce qu'hashem attend de nous est le prix de «que tu retournes à l'Éternel, ton Dieu» et en change Il te donne«l'Éternel, ton Dieu, te prenant en pitié, mettra un terme à ton exil, et il te rassemblera du sein des peoples…Et il te ramènera… et tu le posséderas à ton tour; et il te rendra florissant et nombreux…Et l'Éternel, ton Dieu, circoncira ton cœur…Et l'Éternel, ton Dieu, fera peser toutes ces malédictions-là sur tes ennemis,… te prodiguera des biens en favorisant tout le travail de ta main…car il se plaira de nouveau, le Seigneur, à te faire du bien»[Devarim 30] Toue cette bonne marchandise pour le prix de «tu retournes» Dans le langage des commerçants, un prix occasionnelle de fin de saison. Le Roi David savait que ca vaut le coup de faire des affaires avec Hashem comme il est rapporté dans le midrach [Soher Tov mizmor 27] «Une seule chose je demande». Hashem dit a David au début tu dis «Une seule chose je demande de m'asseoir dans la maison d'Hashem». A la fin tu demande de voir le Noam d'hashem et de visiter son palais. David dit devant hashem, Ribono chel Olam, le serviteur doit être comme son maitre. Au début tu m'a ordonne qu'une seule chose «Et maintenant, ô Israël! Ce que l'Éternel, ton Dieu, te demande uniquement, c'est de révérer l'Éternel, ton Dieu» et après tu as ouvert sur nous beaucoup de Mitsvots. Il est suffisant que le serviteur soit comme son maitre. Il est certain qu'hashem fit un grand sourire, et dit sur la sagesse de David «mes enfants m'ont vaincu, m'ont vaincu» [baba metsia 59b] La seule demande est beaucoup, et peut être c'est pour cela que nous avons l'habitude de dire le psaume 27 au mois d'Eloul Car hashem répond a nos demandes spirituelles plus encore pendant ce mois ci. Pourquoi ? Au mois d'Eloul hashem ne demande pas beaucoup et paye beaucoup. Il nous demande d'ouvrir une mini porte dans notre cœur. Ainsi, la paracha de la techouva et le psaume 27 sont au sujet, en Eloul. Lorsqu'on arrive en fin de saison et le marchand est bloqué avec beaucoup de marchandises, il publie une vente occasionnelle et donne deux fois plus pour moitie prix. Cependant lorsque la nouvelle collection arrive elle se vend à prix plein. Apparemment au mois d'Eloul Hashem a encore un grand stock d'étincelles de réveil qui sont restées jusque la sans acheteur. C'est pourquoi en Eloul on peut acquérir de la spiritualité pas chère un peu de réveil d'en bas, un peu de volonté dans le cœur, plus de sérieux dans l'étude, dans la Tefilla- et Hashem fait déjà le reste du travail, nous ouvre les cœurs, la sagesse et nous donne du vrai savoir. La même marchandise au mois d'Eloul vaudra beaucoup plus chère la veille de Yom kippour. Tichri, est le début d'une nouvelle saison et la bonne marchandise c'est-à-dire la techouva, vaut beaucoup plus chère. «que tu retournes à l'Éternel, ton Dieu» est l'affaire a ne pas manquer. Prix occasionnel pour ceux qui comprennent et qui décident rapidement. Ketiva veh'atima tova pour une bonne année vraiment bénie, Amen.

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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg

48 Voies #23 : Un bon coeur Aller dans le sens du bien ou choisir son seul intérêt, c’est la difficulté du combat qui oppose les deux penchants de l’être humain.

_____________________________________ On voudrait tous être bon, mais ça n’est pas si évident. Prenez un gentil et un méchant et demandez-leur s’ils se trouvent bons. Vous vous apercevrez que celui qui répond oui n’est pas celui que vous pensiez. Le méchant qui frapperait sa propre mère pour obtenir ce qu’il veut se perçoit comme bon car il a une logique bien à lui : « Si je l’ai un peu frappée c’est parce qu’elle voulait que je descende la poubelle, et moi je voulais pas parce qu’après la poubelle ce serait autre chose ! » Le gentil est moins sûr de lui. Il a descendu la poubelle mais se reproche d’avoir maugréé auparavant : « D’une certaine manière, j’ai fait du mal à ma mère. J’étais en train de lire, j’ai râlé pour l’embêter et pour ne plus qu’elle me le demande. » Comme vous le voyez, le premier pense avoir raison. Etant donné qu’il ne cherche pas à être bon, la lutte entre bien et mal n’existe pas chez lui et donc il s’estime bon. Par contre, le second aspire à être bon, sait que cela demande des efforts et lutte pour y arriver. Il existe une autre catégorie d’individus appelés tsadikim (êtres justes) qui non seulement descendent la poubelle mais disent : « Avec plaisir, maman. Tu travailles dur pour nous. Merci de me donner l’occasion de te montrer ma reconnaissance. » ENTRE DESIR ET VOLONTE

La lutte pour le bien oppose deux penchants antagonistes dans l’homme. Un peu comme si on possédait deux coeurs : l’un attiré par le bien, l’autre par la satisfaction purement personnelle. C’est en prenant conscience de ce duel que l’on arrive à se conduire bélev tov, c’est à dire en privilégiant le côté bon. Voici quelques exemples de cette lutte au quotidien : • Vous

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voudriez utiliser votre temps efficacement mais vous aimez bien traîner. • Vous voudriez manger sain, mais vous adorez les gâteaux et les bonbons. • Vous voudriez acquérir de la sagesse, mais vous êtes un drogué de télé. La volonté s’inscrit dans la permanence et l’envie dans le momentané. Le vouloir est dans le réel, alors que l’envie se moque des conséquences et fait dans la surenchère. L’âme par nature tend vers l’amour des autres, la justice, la générosité, la droiture, la raison, le devoir, car elle a un potentiel à concrétiser. Le corps, qui est voué à disparaître, aspire au plaisir de l’instant. Il recherche le plaisir de la nourriture, du sommeil, etc. Autrement dit, lorsque votre coeur animé par le bien vous dit que c’est mal de refuser de descendre la poubelle, votre coeur animé par le désir, vous chuchote de rester au chaud avec votre bouquin. Je suppose, qu’en lisant ces lignes vous vous dites : « Retiens bien ça. Ca va t’aider à t’améliorer. » Mais votre coeur/corps contre-attaque en susurrant : « C’est trop d’effort et de concentration. Laisse tomber. » Devant chaque décision les deux coeurs entrent en conflit et génèrent un dilemme. Pour s’en sortir, il suffit de suivre sa tendance naturelle au bien. Si vous intégrez bien cela, les résultats ne se feront pas attendre : vos décisions seront plus réfléchies et pertinentes. DISTINGUER ENTRE LES DEUX COEURS.

Il n’est pas toujours aisé de distinguer lequel des deux coeurs s’exprime. Livrez-vous à une petite expérience. Demandez à une personne ce qui, de l’argent ou du bonheur importe le plus elle. En principe, elle répondra : « Le bonheur bien sûr, mais évidemment, il faut d’abord un toit, de quoi manger et se vêtir. Ensuite, cap sur le bonheur ! » Après tout elle a raison, personne ne souhaite être riche et malheureux. Proposez alors : « Donne-moi une semaine pour te montrer le bonheur. » La réponse est moins empressée : « Ouais! Pas mal… je verrai. » Proposez alors : « Bon, si d’ici un mois tu as accru ton capital de bonheur, je t’offre 10 000 Euros ».

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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg Là, la réaction est nettement plus enthousiaste. Pourquoi ? Parce que même si la conviction que le bonheur prime provient du profond de l’âme, le physique prend le dessus, sensible qu’il est aux billets de banque. Les désirs finissent par brouiller le jugement. Le matériel est si attirant qu’il nous persuade qu’il est ce à quoi nous aspirons. Faute de distinguer entre ses aspirations et ses envies et de cerner laquelle des deux forces prédomine en soi, on risque de ne jamais parvenir à ses objectifs. Devant un dilemme, posez-vous deux questions simples : « Qu’est-ce que je veux faire ! » par opposition à « Qu’est-ce que je suis tentée de faire ? » Il est à peu près certain que ce qu’il convient de faire est ce que votre volonté vous suggère. Ce que vous avez l’envie de faire est seulement ce qui vous arrange ou vous est agréable. Quand votre réveil sonne, votre intention est de vous lever. En même temps, vous aimeriez bien appuyer sur le bouton et vous rendormir. Chaque matin, recommence cette lutte horrible où sortir du lit devient un véritable enjeu moral. Votre victoire dépend de la voix que vous écouterez. Une fois que vous êtes conscient de ce conflit et de la nécessité de lutter, vous êtes forcément plus attentif à la voix de la volonté et capable de résister à celle du désir égoïste. DEFINIR LE BIEN

Définir le bien est au commencement de toute chose. Il est évident qu’on ne peut chacun avoir sa propre définition et qu’il faut se référer à des systèmes reconnus. C’est seulement ensuite que l’on peut juger lequel de ces systèmes est la plus adapté à l’homme et à la réalité. A Gaza, la définition du bien, ça peut être s’attacher une ceinture d’explosifs pour se faire sauter au milieu d’une foule juive. En occident, la valeur suprême est la réussite financière, à tel point que la dépression guette quand on n'obtient pas le poste espéré. Notre façon de consommer obéit également à des codes trompeurs. Nos CD, nos vacances, notre voiture représentent pour une part notre bien-être et pour deux parts le statut social que nous voulons afficher. Ils sont un moyen de montrer qu’on colle aux idéaux d’une certaine société. Nous devrions constamment vérifier que notre conception du bien va d’après les valeurs qui assurent le bien de l’humanité et non d’après ce qui fait bien dans la société. Si on n’est pas très attentif à cela, on risque de finir riche, célèbre, ravagé par la drogue et miné par la dépression. Ceux que nous appelons les stars et qui passent leur temps devant le juge ou chez leur psy, et divorcent tous les six mois, se trompent probablement de définition. Dans le Judaïsme, la définition du bien nous est donnée par la Torah. On y apprend comment se comporter envers un ami, un parent ou la société en général. Le bien est constitué par la bonté, la justice la vérité et la loyauté envers D.ieu. Mieux vaut d’emblée adopter la bonne définition pour ne pas réaliser au bout de vingt ans qu’on a tout faux. NE PAS S’ECARTER DU CHOIX DU BIEN

Une fois que vous tenez la bonne définition, ne la lâchez

plus. Certains vous pousseront à en changer, particulièrement ceux qui sont mal à l’aise avec leur conscience. Alors soyez sûr de vous, même si on vous critique. Ne faites pas comme celui qui joue à la roulette russe pour montrer qu’il n’est pas un lâche. Il n’a pas compris que la pire des lâchetés est justement de ne pas affronter les railleries ! Celui-là croit ne pas vivre en lâche mais meurt comme tel. Ironie ultime, la subjectivité a éclipsé la réalité. Accrochez-vous à vos certitudes. SUIVRE LE BIEN EST PLUS IMPORTANT QUE LE BIEN LUI -MEME

Imaginez que vous êtes un chirurgien de renom, riche, marié à une femme superbe et père de superbes enfants. Vous êtes président de votre synagogue et docteur honoraire de la faculté de médecine. La vie vous sourit ! Un jour, vous partez en voyage avec des amis dans un pays d’Asie. Alors que vos compagnons sont sortis, la police secrète se présente à votre hôtel et vous somme sous peine d’exécution d’indiquer où sont vos amis, soupçonnés d’espionnage. Que faire ? Vous ne pouvez imaginer vendre vos amis, mais d’un autre côté vous tenez à la vie, d’autant que personne n’apprendrait jamais la beauté de votre sacrifice. Alors peut-être que vous abandonneriez les copains. Mais modifions la donne. Cette même police vous offre la vie sauve contre l’assassinat par vous-même de 1000 enfants ? En admettant que vous parveniez à commettre une telle horreur, est-ce que vous ne vous tireriez pas une balle dans la tête deux jours après ? Evidemment vous vous sacrifiez. Cela signifie que si on est prêt à donner sa propre vie par bonté, c’est qu’il n’y a pas but plus grand dans la vie que la bonté elle-même. Il faut donc se battre pour cela et tout y sacrifier. C’est ce que nous voulons profondément. TOUT ETRE HUMAIN VISE LA GRANDEUR

Personne ne veut être moyen. Essayez de dire à haute voix : « Je voudrais être moyen » Ca ne passe pas ? C’est parce qu’en fait nous ne voulons pas simplement être bons mais grands. Aimeriez-vous être celui ou celle qui découvrirait le remède contre le cancer ou le moyen d’empêcher une guerre nucléaire ? Bien sûr que oui, nous voudrions tous mettre fin aux malheurs du monde et unir l’humanité dans la paix et l’harmonie. C’est en fait le concept du messianisme. Un jour je demandai à une classe : « Est-ce qu’au fond de vous, vous souhaiteriez être le messie ? » Toute la classe a dit oui. Mais en fait, je vais vous révéler un grand secret : l’âme est une étincelle divine qui n’aspire qu’à être réunie à sa source, le Tout-puissant. Pour cette raison, chaque être humain au fond de son âme voudrait être plus que le messie : D.ieu Lui-même. Et c’est l’une des mitsvot de la Torah que de chercher à Lui ressembler par ses actions. Nous pouvons tous contribuer au bien de la société. Les Sages nous enseignent que chacun doit penser que le monde est fait pour lui. Cela ne signifie évidemment pas que l’on peut spolier autrui mais que chaque individu est responsable de ce monde. Nous sommes venus au monde pour le corriger. COMMENT S’Y PRENDRE ?

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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg Demandez à des jeunes « Quels sont les risques de guerre nucléaire aujourd’hui ? » Certains diront 90%, d’autres plus optimistes diront 20%. Demandez-leur alors ce qu’il peuvent y faire. « Moi, j’y peux absolument rien, c’est à l’ONU, aux chefs d’état de s’en occuper. Moi, je suis rien. » « Mais si vous saviez que le Tout-puissant vous aidait, que feriez-vous ? » « Tout ! »

• Une fois que vous avez compris qu’il y a conflit, il est plus aisé de faire le choix conscient du bien.

Eh bien ! Sachez que D.ieu est près de vous et vous dit : « Si tu essayes, Je t’aiderai. Je veux que tu répares le monde. » La mission du peuple juif est le tikoun olam, la réparation du monde et si nous nous défilons, nous devrons rendre des comptes. Nous pouvons et avons le devoir de devenir grand. Aide-toi…

• Si vous désirez être bon, recherchez ce qui est bon. La sagesse vous permet de reconnaître ce qui est bon et de prendre les bonnes décisions.

UN COEUR BON, UNE PASSERELLE POUR LA SAGESSE

• Rappelez-vous quotidiennement votre volonté de devenir meilleur. La vie quotidienne nous en fait souvent oublier l’importance. • Soyez conscient du conflit entre volonté et désir.

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• Soyez conscient qu’être bon est surtout bon pour vous. Votre propre estime est ce qui vous tient le plus à coeur. • Assurez-vous de toujours poursuivre ce que vous savez être bon et non pas ce que la société valorise.

• Avant une décision, demandez-vous ce que veut votre âme par rapport à ce que veut votre corps. • Ne vous dites jamais que vous êtes bien assez bon. Vous savez que ce n’est pas tout à fait vrai. • Si cela vaut le coup de mourir pour le bien, c’est que cela vaut le coup de vivre pour lui. • N’oubliez jamais qu’il existe une mitsva de ressembler à D.ieu.


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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch

Le point essentiel

femme est la première.

L’axe central

«Ce qui nous appartient à moi et à vous- lui appartient»

Il existe un principe, sur lequel repose toute la joie de la femme. A partir du moment où l’homme comprend un tel principe, toute sa vie de couple devient alors très simple et légère, ce principe est l’axe central sur lequel repose tout son Chalom Bayit (L’harmonie du foyer). La base de cela c’est que le mari sache que la chose la plus importante pour lui est sa femme, et il saura comment lui donner le sentiment qu’elle se trouve au premier plan et à la première place dans sa vie. L’homme doit transmettre à sa femme par tous les moyens le fait qu’elle a la première place dans sa vie. Il peut lui faire comprendre cela grâce à des paroles en lui disant à chaque occasion possible : Ma femme, tu es la première ! Tu es plus importante que tout et tu passes devant toute autre chose ! Tu es la plus belle ! La plus intelligente !

Le proverbe est connu : « Derrière chaque grand homme se cache une grande femme ». Lorsque Rabbi Akiva rentra dans sa ville accompagné de quelques dizaines de milliers d’élèves, il vit sa femme et il déclara à ses élèves : « Ce qui nous appartient à moi et à vous- lui appartient » Il fit dépendre, toute son énorme réussite dans l’étude de la Tora, de sa transmission, et le fait de faire grandir des dizaines de milliers d’élèves, de sa femme.

… Il peut aussi lui faire passer ce message par des actes, comme par exemple, au moment ou elle lui demande une certaine chose ou a besoin d’une chose, et cela dérange son planning , son temps , ou bien à propos d’un sujet ou sa pensée contredit la sienne – il s’annulera et fera sa volonté, et de cette façon il lui prouvera qu’elle est plus importante que toute autre chose au monde et qu’elle passe avant toute autre chose qu’il planifie dans sa vie ,en bref- qu’elle se trouve a la première place dans sa vie. A partir du moment où la femme fera attention a tous ses égards envers elle, elle se sentira vraiment à la première place devant lui, et on ne peut concevoir la grande confiance, la vivacité et la joie qu’elle recevra de cela. Elle sera la femme la plus heureuse au monde, et le mari est le premier qui jouira de cela sur tous les plans, et le gain qu’il gagnera de ces concessions qu’il a fait pour elle, montera mille fois plus, que ce qu’il a cru perdre par ses concessions, comme cela est expliqué en détail dans le 5eme chapitre du livre le Jardin de la paix.

Nos sages obligent, de façon stricte le mari d’honorer et de respecter sa femme et sur cela il signe devant deux témoins dans la Ketouba. Cette obligation n’est pas conditionnée par quoi que ce soit, ni le comportement de sa femme, ni ses actes, mais c’est une obligation qui reste vraie sans aucun changement, peu importe ce qui se passe. On peut essayer de comprendre cela grâce à l’histoire de Rabbi H’iya, dont la femme imposait la terreur, et pourtant lui malgré cela, à chaque fois qu’il trouvait une nouvelle écharpe au marché ou tout autre cadeau, il lui achetait, et en arrivant a la maison lui donnait ce cadeau. Rabbi lui posa la question : « Mais n’est ce pas qu’elle te rend tout le temps malheureux et t’impose la terreur ?» Rabbi H’iya lui a répondu : « C’est suffisant, qu’elles fassent grandir nos enfants et nous sauvent de la faute …» De cette histoire nous apprenons que le respect et l’honneur de la femme n’a aucun lien avec quoi que ce soit, et cela est rapporté clairement dans le Rambam ( Hilhot Ichout 19 ) : «…Et aussi nos sages ont obligé l’homme a honorer sa femme plus que soi même, et l’aimer comme soi même, et si il a de l’argent, il doit multiplier ses bontés selon son argent, et n’imposera pas sur elle une grande crainte, et sa discussion avec elle sera avec calme et il ne sera pas triste , ni énervé …» Respecte et tu seras respecté

L’entrée a la maison Il existe un principe très connu que tout dépend du bon commencement entrepris, du bon départ. C’est pourquoi, l’entrée du mari à la maison, après une journée pleine et fatigante au travail ou aux études, est très importante, et c’est le moment de montrer à sa femme qu’elle tient la première place pour lui. Il est recommandé, qu’avant de commencer une discussion avec ses enfants, il faut avant tout rechercher sa femme et poser la question à tous : Ou est maman ? Bonjour …bonjour les enfants, mais ou est maman ? Avant tout Maman ! A l’instant où il la voit, il lui dira avec un grand et vrai sourire et avec plein d’adoration : Bonjour ma chérie ! Comment ça va ? Je suis obligé de te parler quelques instants. Toute la journée j’ai pensé à toi et je veux savoir comment tu te portes, qu’est ce qui t’es arrivé aujourd’hui, et comme ca il s’assoit avec elle tout en la réveillant a entrer dans la discussion. Il lui posera des questions : Quoi de neuf ? Comment tu te sens ? As-tu mangé aujourd’hui ? (toutes ces paroles ne sont que des exemples et chacun doit trouver les paroles qui feront vraiment passer le message à sa femme sur le fait qu’elle est la première) De cette façon il continuera à s’intéresser vraiment à elle et remarquera ce qui est nouveau chez elle, quelle chose particulière l’a travaillé cette journée etc. Le but est de lui donner son attention à l’ instant où il entre à la maison, ce qui lui transfère le sentiment qu’elle est la chose la plus importante dans la maison, et donc instantanément a son entrée a la maison, sa

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Respect et honneur

A long terme, une femme qui se fait respecter et honorer par son mari, ne pourra pas aller contre la volonté de son mari. Elle ne se sentira pas bien à s’y confronter, de lui mettre des bâtons dans les roues, puisqu’il la respecte tellement et la prend tant en compte. C’est pourquoi, sans lui dire un mot, elle-même aura honte de se confronter à lui a cause de sa bonne attention envers elle. Est-ce qu’il est concevable qu’elle fasse contre son gré après toutes ses bontés ? C’est pourquoi, il montrera a sa femme qu’il l’aime comme elle est, et lui dira que tout est par son mérite, par sa force il va étudier, et lui dira qu’au contraire il aurait préférer rester a côté d’elle à la maison, mais pour le bien être du foyer il va étudier la Tora, et d’autres paroles de ce genre qui par leur biais l’éclairera, lui fera ressentir qu’elle est la chose essentielle dans sa vie, et qu’elle a une part considérable dans sa Tora et ses Mitsvots. L’homme doit faire attention a une seule chose, de faire tout cela avec vérité, et sans espérance du résultat immédiat, il a un petit peu sourire, et tout de suite elle sera annulée devant lui…car il est possible qu’il aura besoin de continuer et persévérer à sourire, écouter, donner pendant une longue période, et elle continuera sa confrontation et ses abaissements etc. C’est la raison pour laquelle il ne faut pas mettre en épreuve cela, mais se comporter de cette façon fixe et par principe, c’est à dire : « Eclairer et prier » et lorsqu’elle remarquera que son comportement est vrai, elle se retournera, comme il est écrit : « Lorsque D’ieu agréé les voix d’un homme, Il lui concilie aussi la faveur de ses ennemis ».

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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch

La responsabilité d’un parent Ce n'est pas l'intellect ou le revenu d'un parent qui détermine l'avenir de son enfant - c'est sa sainteté personnelle. Le désir sexuel équivaut à la mort, car au final, il conduit à l'amertume et à la tristesse d'innombrables années gaspillées dans la poursuite de fantasmes, en plus de la pire des punitions : être séparé d’Hachem. Les parents qui ne parviennent pas à la sainteté créent une influence négative sur leurs enfants. Beaucoup de difficultés de leurs enfants dans la vie découlent de leur désir sexuel. Pourtant, Rabbi Nah’man dit qu'il n'y a jamais de désespoir. La Téchouva corrige tout. Les efforts déployés par une personne pour se rectifier lui procurent non seulement un meilleur avenir, mais génèrent également une influence positive sur ses enfants. Quand un parent voit que ses enfants sont loin de la Torah et des mitsvotes, ou qu'ils sont paresseux, irrespectueux, mal élevés ou ternis d'une autre manière il devrait avoir honte, car il est la source de leurs problèmes. Mais faites attention ; faites de cette honte que vous ressentez un catalyseur source de Téchouva et du désir de se rapprocher d’Hachem plutôt qu’une cause d'être triste et déprimé. Le fait de ne pas savoir comment prendre des enfants indisciplinés ou qui sont sortis du droit-chemin est une occasion en or pour un parent de prendre un nouveau départ, d'accepter la responsabilité de ses actes. Parfois, un homme fait Téchouva. Il devient alors mécontent de ses enfants parce qu'ils refusent d'observer le Chabat, de l’accompagner à la synagogue ou de se comporter comme il le veut. Du coup, il leur crie dessus, les dénigre et détruit leur confiance en eux-mêmes ; ce

n'est pas juste, parce qu'ils ne sont rien d’autre que son reflet. Ce sont les messagers d’Hachem pour le stimuler à faire une vraie Téchouva. Mais, puisqu'il ne sait pas que son désir et son manque de sainteté au moment de leur conception les ont rendus tels qu'ils sont, il les blâme et les tourmente. Ayez pitié d'eux et réalisez qu'ils sont le produit de votre dimension intérieure ! Ce sont eux qui devraient être en colère contre vous ! Le salut commence par la Téchouva ; quand une personne a honte de la façon dont elle a vécu sa vie jusqu'à maintenant et veut rectifier ses méfaits. Donc, si vous voyez des déficiences chez vos enfants, courez vers Hachem humblement et avec soumission et demandez-Lui de vous aider à vous débarrasser de la luxure. Soyez miséricordieux et compréhensif envers vos enfants, car ils souffrent à cause de vous. Cela vous aidera à faire une Téchouva sincère. Les efforts d'une personne pour améliorer sa sainteté personnelle, en particulier pendant ces semaines de « Chovavim, » qui sont si propices pour le faire, peuvent être le meilleur tremplin du monde pour une paix conjugale accrue et de meilleurs enfants. Chaque mère et chaque père devrait savoir à quel point la sainteté personnelle, la pudeur et une extrême prudence face aux médias auxquels on s'expose, ont une influence profonde sur la santé émotionnelle et spirituelle de leurs enfants, ainsi que sur leur avenir. C'est le moment de commencer à nous libérer des envies sexuelles et de créer un foyer d'amour et de sainteté véritables, avec des enfants heureux et joyeux qui sont une merveilleuse source de gratification dans ce monde et dans l'autre.

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Le libre arbitre et la providence Le choix A première vue, on peut se demander où est la providence divine, lorsque nous voyons un commerçant persuader des clients naïfs d’acheter chez lui. De même, où est encore la providence divine, lorsque nous voyons quelqu’un être abusé pour une somme colossale, dont le profit n’est dû qu’à la tromperie du commerçant ? La réponse à cette question se trouve dans cet enseignement de nos Sages, de mémoire bénie : “On aide l’homme à se rendre là où il veut aller” - c’est-à-dire qu’il est nécessaire pour la providence divine de se dissimuler, pour que l’homme puisse exercer son libre-arbitre. Par conséquent, lorsque l’homme décide de se conduire selon la foi et l’honnêteté, il trouve sa subsistance sans effort, persuasion, flatterie et à plus forte raison sans mensonge ni fraude. Cependant, lorsqu’il choisit d’agir avec ‘C’est ma puissance et ma force’ et qu’il fait dépendre sa réussite de lui -même, de ses compétences, etc., les Cieux le laissent errer, et il s’imagine de réussir à vendre sa marchandise grâce à ses flatteries ; alors qu’en vérité ce qui fut fixé lui parviendra de toute façon, au temps prévu et au lieu décidé par le Créateur du monde, comme il est écrit (Psaumes 145:15) : “Tous les yeux se tournent vers Toi avec espoir, et Tu leur donnes leur subsistance en temps voulu”. Même lorsque le commerçant choisit de gagner son argent par la tromperie, on lui permet aussi de réussir, car “On aide l’homme à se rendre là où il veut aller” et ‘On se sert d’un coupable pour punir’. Comme c’est un pervers, on se sert de lui comme instrument pour punir quelqu’un dont les Cieux ont décidé qu’il devait être trompé. Ensuite, il sera puni à son tour pour sa malhonnêteté. En vérité, s’il avait choisi le chemin de la rectitude, sans s’engager dans ces voies nuisibles, il aurait gagné la somme intégrale, pas un centime de moins et honnêtement. Celui qui précipite le cours des événements est rejeté par eux Les conséquences de l’anticipation du cours des choses sont multiples. Par exemple : lorsqu’un commerçant persuade un client d’acheter un article, il est probable que celui-ci ne réussisse pas à l’utiliser, qu’il se détériore, etc. Ensuite, il réclame un dédommagement de la part du commerçant qui se retrouve perdant, à cause de son anticipation du bon moment. De plus, il cause des souffrances à autrui, compromet sa réputation, etc. Ces divers préjudices proviennent d’une foi déficiente. Il est probable que cet article soit réellement destiné à cet acheteur, sauf qu’il devait lui parvenir plus tard. Le commerçant, qui a forcé la vente, reçoit l’argent trop tôt, l’utilise et le gaspille alors qu’il aurait dû lui parvenir plus tard, lorsqu’il en aurait eu réellement besoin. On peut continuer infiniment cette analyse. Parfois, un homme précipite tellement le cours des choses qu’il décide de voler une somme importante, qui correspond à celle qui fut fixée pour lui et sa progéniture pour leur vie entière. Mais il la gaspille maintenant, sans rien garder pour lui ni pour ses enfants pour subsister dans ce monde. Ainsi, il se condamne à mort, lui et ses enfants, qu’HaChem ait pitié d’eux. Cela peut entraîner d’autres multiples ramifications, qu’il est impossible de connaître entièrement. Ce qui est clair, c’est

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que toute anticipation du cours des choses, depuis la simple persuasion jusqu’à la fraude et le vol, n’entraînent que des ennuis et des embrouillements, comme nos Sages de mémoire bénie l’enseignent en toute simplicité : ‘Celui qui précipite le cours des événements, est rejeté par eux’. Voici une règle d’or que chacun doit se souvenir et dont tout dépend : Ce qui est fixé te parviendra d’une manière ou d’une autre. Soit tu crois, et tu as confiance en HaChem qui détient tout et tu Le laisses décider de la provenance et de la date de ta subsistance, alors tu seras calme, tranquille, et joyeux ; tu ne tromperas pas, ni ne voleras. Soit tu ne crois pas et tu cours, tu t’efforces, tu peines, tu anticipes le temps, ta vie est un enfer et il est presque certain que tu trébucheras sur de nombreux obstacles, comme la fraude, le vol, etc. Les paris Les paris sont une grande plaie et ceux qui y sont attirés, sont intoxiqués comme pour de fortes drogues. Généralement, ils mènent au plus bas de l’échelle et l’homme croyant ne doit avoir aucun rapport avec eux. Les paris proviennent de l’amour de l’argent, qui fait perdre la raison de l’homme et son respect de la volonté divine. L’amour de l’argent détruit toute vérité et foi en la providence divine. Les paris semblent être une voie facile pour gagner de grandes sommes, mais en vérité ils conduisent l’homme et ses proches à subir une vie misérable et amère. Les paris font tourner la tête de l’homme, car le mauvais penchant fait toujours de sorte que certains gagnent subitement de grandes sommes et celui qui le voit est mortellement jaloux et s’imagine qu’il sera le prochain gagnant. La convoitise lui donne le vertige et il est prêt à gaspiller en quelques heures d’énormes sommes, qui auraient pu être utilisées positivement. Le joueur cause de grandes peines à ses proches, surtout à sa femme et ses enfants qui voient désespérément toute cette richesse perdue, au lieu qu’elle leur profite, car ils en ont besoin. Selon la loi juive (halakha), l’argent gagné dans des paris est de l’argent dérobé. Aucune bénédiction ne s’attache à lui, et chacun peut voir qu’on ne profite pas d’un tel argent mais au contraire qu’on en souffre, car c’est de l’argent mal gagné. Le joueur perd toujours Il faut savoir qu’à Roch HaChana, on fixe pour chacun combien il gagnera durant l’année à venir et combien il perdra. Par exemple, il est fixé qu’on gagnera cette année trente mille

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Euros, mais qu’on perdra six mille Euros. On ne peut gagner davantage que ce qui a été fixé dans les Cieux, malgré toutes les initiatives et malgré tous les calculs, pronostics et paris. Mais attention ! Pour ce qui est des pertes, il est possible de perdre plus que ce qui fut fixé. On peut perdre toute sa fortune, ses biens et de plus, être endetté d’une somme colossale. De deux choses l’une, soit on parie en risquant de perdre toute sa fortune, soit on gagne, mais on ne gagnera pas plus que ce qui fut fixé et on ne profitera pas de cet argent qui n’est pas béni. Il s’ensuit que de toute façon, on est seulement perdant. Qu’elle est donc l’utilité de ces paris, puisqu’on ne peut changer ce qui est fixé En-Haut. N’est-il donc pas préférable d’attendre et de recevoir dans la droiture et les honneurs la part qui nous est assignée ? Le joueur est cruel envers les gens de sa maison Il faut encore savoir que l’homme n’est pas le propriétaire de son argent, mais que celui-ci est déposé en gage entre ses mains par le Créateur, à condition qu’il l’utilise selon Sa volonté. La majorité de l’argent que l’homme, marié et père de famille, reçoit d’HaChem est destiné à leur subsistance. S’il était célibataire et sans enfant, il n’en recevrait pas autant. Or, de quel droit utilise-t-il l’argent de leur subsistance, donné par le Créateur, pour ces paris ? Lorsqu’il parie, le joueur vole les ressources des gens de sa famille, qui furent placées en gage entre ses mains, à condition qu’il les utilise avec sagesse pour leur bénéfice, et non pour qu’il les détruise par vanité et pour des chimères. Personne n’est plus cruel envers sa femme et ses enfants que ce parieur ; car qu’il perde ou qu’il réussisse, de toutes manières il leur cause un préjudice. Lorsqu’il perd, il perd l’argent de sa famille et il devra rendre compte de la peine et des souffrances qu’il cause et entre temps une rigueur céleste le juge et le condamne à de graves tourments, que D-ieu ait pitié de lui. Même lorsqu’il réussit dans ses paris, il n’en profite pas non plus, puisqu’il reçoit finalement ce qui fut fixé. Mais comme il reçoit cet argent d’une façon impure, il est maudit et cause à la famille, douleurs et souffrances. Ceux-ci ne trouvent donc leur subsistance que par des moyens honteux et avilissants, ceux du jeu et des paris. Le parieur jouit aux dépens d’autrui Les paris sont un terrible vice parce que, dans la majorité des cas, le gain de l’un est obtenu aux dépens de l’autre.

Comment un homme croyant peut-il accepter de jouir de l’argent gagné grâce à la douleur de son prochain ? En vérité, non seulement son prochain en souffre mais le joueur perd aussi l’argent de sa famille, comme nous l’avons déjà expliqué, et parfois il perd aussi de l’argent emprunté ou volé. Comment un homme croyant peut-il jouir de l’argent taché du sang d’autrui ? A plus forte raison, les propriétaires de maisons de jeux de toutes catégories, sont réellement des vampires, car leurs grands profits proviennent de la peine des joueurs qu’ils entraînèrent à parier chez eux et surtout des souffrances de leurs familles. De plus, ils leur accordent des prêts pour ‘les aider’, si on ose s’exprimer ainsi, à poursuivre leurs enjeux, après qu’ils se ruinent de tout leur argent. Ainsi ils sucent leur sang et celui de leur famille, qu’HaChem ait pitié d’eux. La conclusion est évidente : l’homme croyant ne doit avoir aucun lien avec les paris. Si un homme éprouve une grande passion pour le jeu, il doit demander au Créateur du monde qu’Il le guérisse de son amour de l’argent, car la passion pour les paris provient d’un amour maladif de l’argent. En effet, il en convoite beaucoup, même lorsqu’il trouve facilement sa subsistance. Il doit beaucoup prier pour acquérir la foi, car son amour de l’argent et des paris provient d’une hérésie : il ne croit pas que sa subsistance est fixée des Cieux et en outre, il croit faussement qu’il est possible de gagner des sommes considérables sans le concours de la providence divine, que D. nous en préserve. Si on croit qu’il joue en pensant que le Créateur lui donnera de l’argent par l’intermédiaire des paris, on doit savoir que le Créateur possède de nombreuses voies pour donner, et Il n’a pas besoin de ‘son aide’, à plus forte raison par ces moyens corrompus. Les billets de loterie Selon l’application stricte de la loi, et bien que cela ne corresponde pas à l’esprit de la Tora, la loterie est la seule forme de pari permis, car son gain n’est pas réalisé aux dépens d’autrui. Si l’homme veut s’efforcer dans cette direction, il doit se limiter à n’acheter qu’un seul billet de loterie. Si HaChem qui fixe le gagnant du prix, veut le nourrir de cette façon, Il fera en sorte que son billet soit le gagnant, et il n’est pas nécessaire d’acquérir plus d’un seul billet. En conséquence, lorsque l’homme achète plus qu’un billet, il montre qu’il ne croit pas qu’HaChem décide qui sera le gagnant, mais qu’il compte sur les pronostics, la chance, etc. Il utilise dans des dépenses stupides et contre la volonté d’HaChem, l’argent placé en gage entre ses mains, et il devra en rendre compte. C’est son épreuve de la foi : s’il croit qu’HaChem fixe sa subsistance, il n’achètera qu’un seul billet. Tant mieux pour lui s’il gagne mais s'il perd, il a la foi que la volonté divine s’exprime ainsi et que c’est pour son bien. Il n’est pas du tout peiné et il a une bonne mention à l’épreuve de sa foi. En revanche, s’il ne croit pas en la providence divine individuelle, que D. nous en préserve, il pense que plus il achète de billets et plus il augmente ses chances de gagner, ou il espère que cette fois-ci la chance lui sourira, etc. Il gaspille son argent, nourrit des faux espoirs, des déceptions, de l’incroyance, et sa mention de la foi est des plus basses.

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Une épreuve difficile L’homme qui gagne subitement une grande somme d’argent - soit par la loterie soit d’une autre façon, comme un héritage ou l’affaire de sa vie - fait face à l’épreuve de la foi des plus difficiles. Car l’expérience prouve que la majorité de ceux qui gagnent subitement une grande somme d’argent, perdent du même coup leur vie. En voici la raison : la majorité des gens ne possèdent pas la force spirituelle nécessaire pour rester impassible malgré la richesse exceptionnelle qui leur tombe entre les mains. Ils s’enflent donc d’orgueil ; soudain le mari répudie déjà sa femme, ou la femme ne veut plus de son mari. Leur pensée s’embrouille devant les nouvelles et nombreuses possibilités qui s’offrent désormais à eux. Ils s’empêtrent avec des investisseurs rusés, tombent dans les filets des escrocs, des avocats, des nouveaux membres de la famille, etc. Seul l’homme qui possède une foi parfaite est apte à recevoir une telle richesse. Il sait que l’argent ne lui appartient pas et il ne s’enorgueillit donc pas. Il sait que le Créateur a déposé cet argent en gage chez lui, à condition qu’il l’utilise à bon escient et en accord avec la volonté divine. Il sait qu’HaChem appauvrit et enrichit et que comme Il l’a enrichit en un clin d’oeil, Il peut aussi reprendre cette richesse si elle n’est pas gérée convenablement. Il gère donc ses biens avec justice et n’a pas peur de savoir comment et où investir l’argent qu’il reçoit, mais il fait confiance à HaChem Il distribue les dîmes (il convient que celui qui désire accomplir au mieux le commandement en réalisant le verset ‘Avec tous tes moyens’, donne le cinquième, c’est-à-dire vingt pour cent de ses revenus), et investit son argent en prenant conseil auprès du Créateur dans ses prières, en Lui demandant qu’Il le guide dans chacune de ses opérations. Ainsi, il n’investit qu’une partie de la somme dans des entreprises de Tora et de bienfaisance, sans se hâter de s’enrichir (voir le chapitre, Les affaires). Une telle personne mérite une excellente mention dans son épreuve de la foi, car il n’est pas troublé par le gain subit, ni matériellement, ni spirituellement. En revanche, celui qui n’a pas la foi pense que l’argent lui appartient et qu’il peut l’utiliser comme il l’entend, sans plan, ni calcul. Il commence par s’embrouiller sans savoir comment ni où investir l’argent sans le perdre. Il s’enfle d’orgueil et sa femme ne lui convient plus tant il est devenu riche. Il perd ses amis et commence à inquiéter son entourage en le soupçonnant de vouloir l’abuser et de profiter de ses biens. Il est rempli d’angoisse, de soupçons, d’inquiétudes, et d’autres sortes de douleurs et de confusions, etc. Bien souvent, il perd la totalité de sa richesse et s’embourbe même dans de grandes dettes qu’il n’aurait jamais contractées s’il n’avait pas gagné à la loterie. Cet homme échoue à l’épreuve de la foi et sa vie est détruite à cause du gain colossal qui, pensait-il, allait résoudre tous ses problèmes.

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Le cadeau Lorsque Chim'on arriva à sa maison, avec son nouveau jouet sous le bras, sa mère lui demanda : « Qui t'as donné ce jouet ? » «Na'hman et sa mère me l'ont donné comme cadeau. Je leur ai dit qu'ils n'étaient pas obligés, mais ils ont insisté en disant que si j'acceptais ce jouet, cela leur ferait énormément plaisir. Je ne désirais pas leur faire de la peine en refusant leur acte de bonté. Je voulais qu'ils soient heureux ; ainsi, je les ai remerciés avec insistance et j'ai fini par accepter le cadeau. » « Merci Hachem » dit la mère de Chim'on, « pour avoir donné à mon fils un ami aussi gentil, généreux et avec un cœur si bon ! Merci pour permettre à mon fils de partager des moments avec un ami qui est véritablement un Tsadiq. »

Apprendre à prier Le petit Chim’on voyait toujours Na’hman se tenir debout dans le jardin situé à l’arrière de sa maison. Il ne comprenait pas ce que Na’hman faisait. Un jour, il lui demanda : ”Na’hman, tu es mon meilleur ami. Que fais-tu chaque jour tout seul dans ton jardin ?” “Je parle à Hachem,” répondit Na’hman. “Je Lui demande de m’aider pour tout ce que je fais et je Le remercie pour toutes les bontés merveilleuses qu’Il m’accorde, ainsi qu’à ma famille.” “Peux-tu m’apprendre la façon dont on peut parler à Hachem, comme tu le fais ?” demanda Chim’on. “Ceci est très simple,” dit Na’hman. “Hachem nous écoute toujours. Il t’aime et Il aime tes prières ; peu importe la façon dont tu les prononce. De plus, Il est impatient d’entendre ta voix car Il désire avant tout répondre d’une façon agréable à tes prières.” “Cela est vrai ? Hachem écoute-t-il réellement mes prières ? Cela veut-il dire que je peux demander ce que je veux à Hachem ?” Na’hman sourit et approuva de la tête. “Cela est certain ! Hachem a créé le monde et c’est Lui qui le dirige entièrement. Hachem peut faire tout ce qu’Il désire pour toi ! Il peut t’aider de la façon précise dont tu as besoin et te donner ce que tu veux.” “Viens par ici,” dit Na’hman. “Chim’on, tiens-toi ici au milieu de l’herbe ; je resterai quelques pas en arrière de toi. Parle à Hachem d’ici et moi je parlerai à Hachem d’où je serai.”


IDEES CREATIVES ROSH HACHANA


IDEES CREATIVES - ROSH HACHANA


Tehilim 27

Horoscope - Vierge

Question:

Question :

Le Ari Hakadoch disait qu'il est bien de lire le Téhilim 27 depuis Roch 'Hodech Eloul jusqu'à Yom Kippour, matin et soir.

Je voudrais connaitre le caractère d'une personne qui est née le 12 Eloul.

Fait-il allusion au Téhilim qu'on rajoute à cette période dans Cha"harit et 'Arvit ou doit-on le dire en plus de celui-là ?

Vous faites bien de poser la question, car, bien que de manière générale il n'y a pas d'influence astrale sur les enfants d'Israël ("Ein Mazal Léisraël"), le mois d'Elloul et celui de Adar font apparemment partie des exceptions (voir responsa du Chévèt Halévi tome 10-105).

Une personne qui ne fait pas 'Arvit pourra-t-elle le dire le soir ?

Réponse: La coutume en question est rapportée dans de nombreux ouvrages. Voir, par exemple, 'Hida dans Moré Béétsba', chapitre 2, Halakha 37, Ben Ich 'Haï, année 1, Parachat Pekoudé, fin de la Halakha 6, Michna Broura, chapitre 581, passage 2, Kitsour Choul'han 'Aroukh [Rabbi Chlomo Gantsfried], chapitre 128, Halakha 2. Ceux qui ont adopté cette coutume n'ont pas besoin de lire le Téhilim 27 deux fois supplémentaires.

Réponse:

Ce que nous savons de ce mois c'est qu'il est représenté par la vierge (Mazal Bétoula), c'est-à-dire que la personne a une tendance pour ce qui est poussière ('Afar), comme nous l'explique le Rav Elazar de Worms dans son livre "Sode Razay" tome 1, lettre 3. Vous devez savoir (comme l'écrit le Rav 'Haïm Vital, élève du Ari zal) que l'être humain possède quatre bases fondamentales : le feu (colère et orgueil), l'eau (recherche de plaisirs), le souffle (besoin de parler de choses interdites), et la poussière (tendance à être paresseux et triste de son sort). Bien entendu, la personne en question a la capacité de surmonter cette tendance. En fait, Hachem lui permet à travers cela d'arranger et de récupérer ce qui a était raté dans une vie antérieure, comme nous l'explique le Rav Yissakhar Ber Blohk dans son livre "Binat Yissakhar". Mais la vierge (Bétoula) a aussi un atout, comme l'explique le Sfat Emet (Dévarim, mois de Elloul année 647), c'est que cette personne a en elle des valeurs immuables, auxquelles rien ni personne ne pourra toucher.

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Comment exploiter le mois de Eloul? Question : Avez-vous des recommandations pour "exploiter à fond" le mois d'Eloul afin de se présenter à Roch Hachana et Yom Kippour en étant pleinement satisfait de sa préparation ?

Cimetière pendant Eloul Question : J'ai perdu mon père il y a 2 ans au mois d'Eloul et j'ai la sensation d'être seul ou vidé de tout. Peut-on aller prier au cimetière au mois d'Eloul ? Est-ce une bonne idée de prier sur son Kéver ?

Réponse:

Réponse:

La meilleure façon de se préparer pendant le mois d'Eloul est d'étudier du Moussar à travers des livres de pensée juive orientés vers la réparation des Midot, des mauvais traits de caractère, qui sont en réalité le véhicule de nos péchés. Le Rav Dessler nous dévoile que la raison pour laquelle nous faisons toujours Téchouva sur les mêmes fautes, d'année en année, est que même si nous reconnaissons la faute et que nous sommes sincères dans notre volonté de ne plus récidiver, la chose n'est pas réellement assimilée dans notre cœur.

Selon certains avis - dont le Gaon de Vilna -, on ne va pas au cimetière (pour la Hazkara, c'est juste s'il permet... il recommande plutôt d'étudier pour l'âme du défunt). Cependant, si vous éprouvez fortement le besoin de vous y rendre afin de prier votre proche, il n'y a pas de contre-indication halakhique. Quànt au mois d'Eloul, en dehors des jours de Roch 'Hodech, il est possible de se rendre au cimetière.

Le Rav nous enseigne qu’en hébreu, le mot ‘Harata (regret) vient de la même racine que le mot ‘Harout, qui signifie graver. Cela veut dire qu'un véritable regret doit être gravé dans notre cœur, à un point tel que le simple souvenir du péché doit nous donner des frissons et doit éveiller en nous une profonde répulsion. Cela demande de la méditation et une prise de conscience des effets destructeurs et dévastateurs des péchés. Malheureusement, la plupart du temps, le souvenir affectif d'un péché nous rappelle des sensations agréables, même si d'un point de vue mental, nous comprenons très bien qu'il est plus que réprimandable de faire quoi que ce soit allant à l'encontre de la volonté du Créateur. Pour finir, le plus important reste de prier pour qu'Hachem nous ouvre le cœur afin que nous fassions une véritable Téchouva en traitant le mal à sa racine. Ainsi, nous serons en mesure d'intérioriser au plus profond de notre être à quel point il est amer de s’éloigner d'Hachem, et à quel point il est bon d'être proche de Lui.

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Des arbres grands et petits CHOFTIM

A propos du verset “ car l’homme est un arbre des champs ”, le Sifri commente : “ cela nous enseigne que l’homme tire sa subsistance exclusivement de l’arbre ”. Comment comprendre cette déclaration alors que de toute évidence, les individus sont également nourris par d’autres aliments ? Un autre verset énonce : “ le pain nourrit le cœur de l’homme ”. Rabbi Chnéour Zalman explique que bien qu’une personne prenne également pour nourriture de la viande, cela ne la rassasie pas comme le pain. La raison pour laquelle les minéraux, les végétaux apportent à l’homme de la nourriture, en dépit du fait que l’homme appartienne à un règne plus élevé que le leur, est que leur source spirituelle est plus haute que celle de l’homme. Parce que leur source spirituelle est plus élevée, au moment où ils descendent sur terre, ils descendent plus bas. Puisque le règne végétal est encore plus bas que le règne animal, indiquant que sa source est plus haute, il possède une plus grande aptitude à nourrir l’homme. Ce que dit le Sifri peut être compris de la même manière. Puisque l’homme tire sa nourriture première du règne végétal, et puisque la plus abondante forme de végétation est constituée par les arbres, dit le Sifri, l’homme vit de l’arbre, c’est-à-dire des nourritures végétales symbolisées par l’arbre. Le Talmud cite le verset : “ car l’homme est un arbre des champs ” et s’interroge : “ L’homme serait-il donc un arbre ? ”. Elle répond qu’en ce qui concerne les arbres, nous trouvons deux versets contradictoires. L’un d’eux énonce : “ de lui tu mangeras, mais l’arbre tu ne détruiras pas ”, alors que l’autre déclare : “ l’arbre doit être détruit ”.

arbre ? ”. En d’autres termes, alors qu’il est vrai que l’homme possède également certains aspects de “l’arbre du champ”,est-ce la principale caractéristique de son humanité ? La réponse du Talmud est que le but ultime de l’intellect de l’homme est de descendre et d’influencer ses émotions de sorte qu’elles soient guidées par l’intellect. En réalité, l’intellect seul ne peut conduire l’individu à un état d’achèvement total. L’objectif “ connais (D.ieu) aujourd’hui ” a pour but de “ L’implanter dans ton cœur ” de sorte que cette connaissance exerce son effet sur les émotions. C’est là que réside l’analogie avec l’arbre. Tout comme la qualité d’un arbre se manifeste dans ses fruits, la véritable qualité d’un érudit n’est pas simplement son érudition mais le fait qu’ “ il craint D.ieu ”, c’est-à-dire que son intellect affecte ses émotions. Ici nous retrouvons la similitude entre le macrocosme et le microcosme. L’homme est soutenu par le règne végétal parce que sa source est supérieure à celle de l’homme. En mangeant des végétaux, l’homme élève la nourriture à sa source. Et cela permet ensuite à la nourriture de le soutenir. Il en va de même pour l’homme lui-même. Son aspect végétal, ses émotions, a une source encore plus élevée que son intellect. Ce n’est que dans leur aspect révélé qu’elles sont descendues plus bas que son intellect, et ainsi c’est l’intellect qui doit guider les émotions, les purifiant et les raffinant. Quand cela est achevé, les émotions à leur tour affectent l’intellect, l’élevant à son état le plus achevé. Le Sifri et le Talmud soulignent donc tous deux le même point : l’élévation de l’homme par l’intermédiaire du règne végétal. La seule différence est que le Sifri s’adresse au monde comme un tout alors que le Talmud parle dans les termes d’ “ homme ” et de “ végétal ” à l’intérieur du microcosme humain.

Comment concilier ces deux versets ? Le Talmud répond : “ si lui, (c’est-à-dire l’individu, car l’homme est comparé à l’arbre) est un érudit craignant D.ieu, tu dois “manger”, c’est-à-dire étudier la Torah. Sinon, tu dois le “détruire”, c’est-à-dire te détourner de lui ”. Chaque fois que l’on trouve deux commentaires sur un simple verset, cela signifie qu’ils possèdent un lien entre eux deux. Quelle est donc la relation entre le commentaire du Sifri et celui du Talmud? Nos Sages se réfèrent à l’homme comme à un “petit monde”, un microcosme de l’univers. Tout comme le monde est partagé en quatre catégories : minérale, végétale, animale et humaine, l’homme possède lui aussi des aspects de ces quatre ordres. Les attributs émotionnels de l’homme représentent l’aspect végétal, car tout comme la végétation, ils ont la caractéristique de s’épanouir en abondance. La supériorité de l’homme sur le monde animal réside dans le fait qu’il est un être rationnel. C’est la raison pour laquelle le Talmud pose la question : “ l’homme est-il un Page 24

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Qui sont nos ennemis KI TETSE

«Quand tu sortiras en guerre sur tes ennemis, et D.ieu le livrera entre tes mains…» sont les mots qui ouvrent la Paracha de cette semaine : Ki Tetsé. La Torah Ecrite est extrêmement précise. Quand apparaît une anomalie grammaticale, comme ici le pluriel «tes (ennemis)» qui devient singulier : «le (livrera)», les commentaires et les midrachim s’emparent de cette singularité et en découvrent l’histoire et la leçon sous-jacentes; La présence des Egyptiens, des Amalécites, des Babyloniens, de l’Eglise, des Nazis, des Soviets et de bien d’autres sont la preuve que nous ne manquons pas d’ennemis dans notre histoire. D’une manière générale, on peut les séparer en deux groupes : les ennemis spirituels et les ennemis physiques. Les exemples classiques nous sont fournis par l’empereur syro-grec, Antiochus, qui tenta d’helléniser par force les Juifs (nous en fêtons la défaite, chaque année, à ‘Hanouccah) et par Haman l’Agaguite qui promulgua un décret royal afin d’annihiler physiquement la présence de tous les Juifs sur terre (sa chute est célébrée à Pourim). Il n’est pas difficile, de surcroît, de trouver des exemples contemporains. Et pourtant, intrinsèquement, ces deux types d’ennemis n’en sont qu’un. A plusieurs reprises, l’histoire juive nous relate la manière dont l’affaiblissement de notre identité spirituelle mena invariablement au déclin physique. Un ennemi de l’âme juive est un ennemi du corps juif tout comme un ennemi du corps juif est évidemment un ennemi de l’âme juive. C’est là la leçon implicite dans le verset qui ouvre notre Paracha. Notre première ligne de défense dans la guerre pour la survie du Peuple Juif est la prise de conscience que nos ennemis «pluriels» sont en réalité un ennemi «singulier». Le destin physique et le destin spirituel sont inexorablement liés. Nous devons considérer chaque attaque contre un Juif comme une attaque contre l’esprit éternel d’Israël et traiter chaque danger spirituel comme une menace pour notre survie physique. Que faire pour gagner la guerre ? Comment la mener pour que «D.ieu le livre entre nos mains» ? La réponse réside dans une autre curiosité grammaticale de l’ouverture de Ki Tetsé. : «Quand tu sortiras en guerre «sur» tes ennemis…»; Le mot «sur» est la traduction de l’hébreu «al» qui signifie dans ce contexte «contre». Le sens simple du verset signifie donc «quand tu iras en guerre contre tes ennemis». Mais ce mot peut également être compris comme signifiant «au-dessus» : ne va pas à la guerre contre eux, va à la guerre au-dessus d’eux. Nous en avons été témoins à de si nombreuses reprises, dans notre expérience en tant que peuple, que ce «détour» grammatical de la Torah ne fait que nous ouvrir les yeux sur une réalité vécue. Quand nous partons en guerre, «au-dessus» de nos ennemis, confiants dans notre supériorité morale et spirituelle, et sûrs de notre cause, nous finissons toujours par triompher, même si nous sommes dépassés par le nombre des hommes et des armes. Mais quand nous commençons à douter du bien-fondé de nos initiatives, quand nous commençons à considérer des meurtriers décadents comme nos égaux, nous sommes condamnés à perdre du terrain même si, sur le plan matériel, nous détenons l’avantage militaire et

stratégique. La leçon est aussi simple que profonde : quand tu pars en guerre «sur» tes ennemis, D.ieu le livrera entre tes mains. Mais nous sommes également engagés dans un autre type de batailles : celles qui ont principalement lieu à l’intérieur de nous-mêmes où s’affrontent l’empire de l’esprit, des idéaux juifs, de la Torah et celui des besoins, des désirs et des attitudes ordinaires et quotidiens. Le combat entre ces deux forces en nous se mène tout au long de notre vie. Le premier verset de la Paracha évoque donc aussi ce type de conflit. Les buts en sont établis par la Torah : faire de la Torah une partie intégrante de notre vie quotidienne en observant les commandements divins, créer des foyers et des familles où l’atmosphère est harmonieuse et entière, exprimant les valeurs des enseignements millénaires de la Torah. Et surviennent toutes sortes de menaces. Certaines sont des problèmes simples, comme l’envie de faire ce qui est le plus facile pour nous, ou encore avoir de l’indulgence pour notre propre personne. D’autres sont des obsessions problématiques qui semblent nous hanter continuellement. Dans cette situation qui dure toute la vie, chacun d’entre nous est appelé à partir en guerre. Comme un bon stratège, menant un combat sur un front difficile, la Torah prend en considération où faire des concessions à la fragilité humaine et où ne pas les faire. L’aide des rabbanim et de leurs épouses permet justement souvent d’établir les frontières subtiles de ces questions. Néanmoins, un commentaire intéressant de nos Sages illumine le paradoxe de la vie. Dans la loi juive, deux types de combats sont décrits : une bataille qui est un devoir, comme sauver la vie du Peuple Juif, et une bataille facultative, comme celle que mena le Roi David pour étendre les frontières de la Terre d’Israël. Les Sages décrivent la bataille évoquée dans la Paracha comme «optionnelle». Mais comment la bataille spirituelle de la vie, le combat pour observer correctement la Torah, peut-il être qualifié d’«optionnel» ? Il est sûr qu’il nous est imposé par le fait même que nous sommes nés ! La ‘Hassidout apporte une réponse intéressante à cette interrogation. Les Sages disent que D.ieu consulta les Justes avant de créer le monde. Or, chaque Juif est considéré comme étant «Juste». Il s’ensuit donc que la création en général et, en conséquence, le fait que chacun soit né ont été acceptés par chaque âme individuelle; Cela signifie qu’à un niveau profond, chaque âme a choisi d’être là. Notre âme a choisi l’option de venir dans le monde pour y mener les batailles spirituelles et physiques qui s’y déroulent parce qu’elle a confiance que nous les remporterons. La bataille est «optionnelle» parce que c’est cette option que nous avons choisie. Nous avons choisi d’être là et sur chaque front, nous allons gagner.

Kol aYechouot aux familles Ben Moché, Roubin, Arush, Fitoussi, Chaya, Yossef, Fanger, Lasri et Cohen

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Le bonheur comme un fait acqui KI TAVO

Pour la plupart, le temps des vacances est maintenant bien révolu. L’atmosphère détendue de l’été a été remplacée par les challenges de la saison nouvelle, que ce soit par les études académiques, le travail ou la simple vie quotidienne. A ce moment précis, les gens se demandent parfois : est-ce que je suis vraiment heureux ? N’aurais-je pas préféré vivre toujours dans l’ambiance décontracté des vacances, des voyages et des activités libres, de la liberté ? En fait, pour un bon nombre de personnes, les mois estivaux étaient tendus et problématiques, pour quelques raisons que ce soient. Comment envisagent-elles les mois de l’automne qui approche ? Avec joie ou appréhension ? C’est là que la Torah nous apporte des éclaircissements. Elle révèle que la joie et l’ennui ne sont pas, comme cela pourrait paraître, une sorte de thermomètre de notre situation générale dans la vie : si tout va bien, la personne est heureuse et sinon, elle se sent misérable. La Torah suggère que la joie est un état d’esprit auquel nous devons aspirer virtuellement dans chaque situation, tout particulièrement quand les choses vont bien mais même quand malheureusement nous subissons des revers de situation. Une longue section de la Torah décrit les terribles souffrances qui affecteront le Peuple Juif si, quand ils sont en terre Sainte, ils ne servent pas correctement D.ieu. La Torah parle de destruction, de famine, de guerre, de maladie, d’exil. Les péchés qui sont à l’origine de ces punitions terribles semblent être ceux de l’idolâtrie et de révolte généralisée contre la loi de D.ieu. Et pourtant surgit une déclaration étonnante. Pourquoi ces terribles événements arrivent-ils ? «Parce que vous n’avez pas servi D.ieu avec joie et un cœur heureux, alors que aviez tout» (Devarim 28 :47) Maimonide écrit que ce verset montre que nous devons servir D.ieu avec joie. Le grand Kabbaliste Rabbi Its’hak Louria propose le même commentaire et c’est un thème central de la pensée ‘hassidique. Nos vies, en tant que Juifs, doivent être joyeuses, garder les commandements doit se faire joyeusement. Même si nous avons mal agi, peut-être même très mal agi et que nous regrettons le passé et tentons de nous amender dans l’avenir, nous devons être joyeux que D.ieu nous donne la possibilité de changer. Les Maîtres ‘hassidiques nous demandent d’être joyeux même lorsque nous avons de sérieux problèmes. Rabbi Chnéour Zalman, dans son Tanya, nous donne un conseil pour arriver à cette disposition même si, à D.ieu ne plaise, nous avons de graves soucis concernant la santé, les enfants ou la subsistance, ou encore si nous avons une culpabilité désespérante pour le passé ou que l’on se considère comme une terrible personne dans le présent. Dans chacune de ces situations, il présente un chemin vers un état d’esprit équilibré, joyeux, malgré tout. Cette joie, dit-il, est la clé pour la maîtrise de soi-même. Elle permet à la personne de l’emporter en tant qu’être humain et en tant que Juif, malgré la souffrance. Paradoxalement, une personne peut expérimenter la souffrance et en même temps ressentir de la joie. (Tanya Chapitres 26-29,34)

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Les limites et la liberté Nous avons tous le même problème. Il apparaît tout simplement dans des formes différentes. D’une part, nous avons soif de liberté, de joies pures, saines, entières, des justes récompenses et fruits de nos labeurs. Mais par ailleurs, cette quête est gênée par des problèmes que nous pouvons regrouper sous le terme de «limites». L’une des formes que prennent ces limites est le fait que les moments de joie ne durent pas éternellement et qu’à un moment ou un autre, il nous faut retourner aux difficultés de la vie quotidienne. Une autre en est qu’il semble qu’il faille cajoler et aiguillonner cette vie quotidienne pour qu’elle nous procure un peu de joie. En outre, dans notre quête de joie et de confort, apparaissent également certains appétits malsains et destructeurs que nous devons contrôler. Ainsi existe-t-il de nombreuses limites mais aussi de nombreux aspects à la joie, à la libération et au bonheur. Cette dualité est présente, apparemment toujours là : les limites et la liberté. Et c’est là le paradoxe de la vie : la combinaison d’un fruit entier, succulent avec une corbeille d’osier qui le contient. Notre liberté et les limites de toutes sortes qui la confinent. Cette perspective est le sujet de l’ouverture de la Paracha de cette semaine. La Torah décrit une activité qui se tenait à l’époque du Saint Temple de Jérusalem, lorsque chaque fermier exprimait sa gratitude à D.ieu pour les bénédictions dont sa famille et lui-même avaient bénéficié. L’instruction de la Torah enjoint de prendre les «premiers fruits» (les bikourim) de nos plantations, les dattes, les figues et les raisins, de les mettre dans une corbeille et de les apporter au Temple. Ces fruits devaient être donnés au Cohen (le prêtre). C’est là une manière de remercier D.ieu et nos Sages nous donnent de merveilleuses descriptions sur le voyage des fermiers, accompagnés par des joueurs de flûte. Mais chaque passage de la Torah possède une signification éternelle et chaque petit détail peut apporter une clé pour une perspective tout à fait nouvelle. Dans notre cas précis, selon nos Sages, le petit détail en question est le fait que lorsque le fermier apportait le fruit dans une simple corbeille d’osier, la corbeille elle-même était considérée comme faisant partie du sacrifice. Pourquoi la corbeille ? Il semble évident que c’est le fruit succulent qui est apparemment l’offrande destinée au Cohen. Pourquoi la corbeille constituerait quelque chose d’autre qu’un simple récipient jetable ? Parce que, nous dit le Rabbi, le processus dans son intégralité nous donne un enseignement sur la vie, sur l’interaction entre le fruit délicieux et la simple corbeille d’osier qui le porte. L’image de la Torah du fermier et du Temple de la vieille Jérusalem nous donnent également une leçon sur notre propre vie. Elle nous dit que les limites font également partie de l’offrande, qu’elles sont également potentiellement sacrées. Nous pouvons envisager le fruit comme représentant l’âme et la corbeille, le corps, ou bien le fruit comme nos activités «religieuses» et la corbeille comme nos besognes séculaires. Le point est que la force de la Torah est de rendre sainte chaque chose, par l’intermédiaire de réceptes concrets. Même les combats de la vie sont saints. Avec ses joies radieuses, ils permettent notre lien à D.ieu dans le Temple.


La transmission NITSAVIM VAYELEK’H

Nitsavim Cette Paracha comporte certains des principes les plus importants de la foi juive : L’unité d’Israël : «Vous vous tenez en ce jour tous, devant l’Eternel votre D.ieu : vos chefs de tribus, vos anciens, vos officiers, et chaque homme israélite ; vos jeunes, vos épouses, l’étranger qui est chez vous ; depuis votre bûcheron jusqu’à votre puiseur d’eau.» La Rédemption future : Moché annonce l’exil et la désolation de la Terre qui résultera du fait qu’Israël abandonnera les lois de D.ieu, mais il prophétise également qu’à la fin : «Vous retournerez vers l’Eternel votre D.ieu… Si vos renégats se trouvent à l’extrémité des cieux, de là l’Eternel votre D.ieu vous rassemblera et vous conduira vers la Terre qu’ont possédée vos Pères.» L’accessibilité de la Torah : «Quant à la Mitsva que Je vous commande, en ce jour, elle n’est pas hors de votre portée, pas plus qu’elle n’est éloignée de vous. Elle n’est pas au ciel… Elle n’est pas au-delà de la mer… Mais au contraire, elle est très proche de vous, dans votre bouche, dans votre cœur, de sorte que vous puissiez l’accomplir.» Le libre arbitre : «J’ai placé devant vous la vie et le bien, la mort et le mal ; en cela, Je vous commande en ce jour, d’aimer D.ieu, de marcher dans Ses voies et de garder Ses commandements… La vie et la mort J’ai placées devant vous, la bénédiction et la malédiction. Et vous choisirez la vie. » Le choix à son second degré : Le nom de la Paracha de cette semaine est Nitsavim, ce qui signifie littéralement : «se tenir debout». On la lit toujours lors du Chabbat qui précède Roch Hachana. Moché s’y adresse à tout le peuple, rassemblé pour écouter ce qu’il va transmettre. Il dit : «Voyez, je mets devant vous, aujourd’hui, la vie et le bien, la mort et le mal… Vous choisirez la vie de sorte que vous et vos enfants viviez.» Moché signifie par là que choisir la voie de la Torah apporte la vie et le bien être. Cette idée comporte deux niveaux. Le premier indique que l’être humain peut entrevoir une variété de manières de vivre. Pensant à ces possibilités, il lui apparaît qu’une vie guidée par les enseignements de la Torah peut lui apporter un niveau plus profond de bonheur, un plus grand accomplissement personnel. Ainsi choisit-il la voie de la Torah, la voie de la vie. Il est guidé par la compréhension et le sentiment que le Judaïsme apporte l’harmonie et d’autres valeurs positives à sa vie. Le second niveau se découvre lorsque l’harmonie n’est pas manifeste. Quand il y a crise, opposition et luttes et que son observance d’un véritable enseignement juif, ou bien le simple fait qu’il est Juif, semble conduire à des problèmes supplémentaires. Dans cette situation, chaque Juif a la possibilité de choisir la voie de la «vie» et du «bien». Cependant, ce choix peut paraître dépasser la raison et la compréhension conventionnelles. Des gens apparemment bien intentionnés et raisonnables peuvent en venir à conseiller : «Pourquoi se compliquer la vie ? Choisissez une voie plus facile !» Néanmoins, Moché nous enjoint de choisir la vie, le Judaïsme authentique. Sa recommandation s’appuie sur une perspective plus vaste de ce que nous sommes et de notre destin.

Le choix du peuple juif par D.ieu ne s’appuie pas sur nos bonnes actions, le premier niveau de choix. Il s’agit plutôt du choix de l’essence du Juif à l’intérieur de nous, le point où nous sommes unis à Lui, quelles que soient nos actions du moment : le second niveau. Etant donné le lien profond qui nous unit à D.ieu, il nous revient d’essayer d’être cohérents dans notre vie, de faire en sorte que notre comportement extérieur soit le reflet de l’amour caché dans l’essence de notre cœur. Choisir le mode de vie des enseignements de la Torah signifie choisir la vie, le bien et la joie. Vayélé’h Il s’agit ici du récit des événements du dernier jour de la vie de Moché sur terre. «J’ai cent vingt ans aujourd’hui» dit-il au peuple, «et je ne peux plus continuer et entrer». Il transfert la direction à Yehochoua et écrit (ou conclut) la Torah dans un rouleau qu’il confie aux Lévites pour qu’ils le gardent dans l’Arche de l’Alliance. La Mitsva du Hakhel («rassemblement») est donnée : tous les sept ans, durant la fête de Soukkot lors de la première année du cycle de la Chemita, le peuple d’Israël tout entier doit se rassembler dans le Temple de Jérusalem où le roi lui lira la Torah. Vayélé’h se conclut avec la prédiction que le peuple juif se détournera de son alliance avec D.ieu ce qui aura pour conséquence qu’Il lui cachera Sa face mais aussi avec la promesse que les paroles de la Torah « ne seront pas oubliées de la bouche de ses descendants». Une vie précise A propos des paroles de Moché «J’ai cent vingt ans aujourd’hui», Rachi explique : «Aujourd’hui mes jours et mes années ont été remplis ; en ce jour je suis né et en ce jour je vais mourir… Cela nous enseigne que D.ieu remplit les jours des Justes jusqu’au jour et au mois, comme il est écrit (Chemot 23 :26) : ‘Je remplirai le nombre de tes jours’». Une année est bien plus qu’une quantité de temps. Sur le plan physique, une année marque l’achèvement d’un cycle solaire et la répétition d’une suite de saisons et des cycles vitaux qu’elles engendrent. Sur le plan spirituel, chaque année apporte une répétition d’influences spirituelles variées, marquées par les fêtes (la liberté pour Pessa’h, la joie pour Soukkot, etc.) depuis leur position fixée dans le calendrier juif. C’est pourquoi le mot hébreu pour «année» : chana, signifie à la fois «changement» et «répétition». Car l’année incorpore une série de transformations qui constituent l’expérience humaine. Chaque année de notre vie ne fait que répéter ce cycle, certes à un niveau supérieur, grâce à notre maturation et nos accomplissements de l’année précédente. En d’autres termes, nous pouvons dire que nous vivons tous une année et puis revivons notre vie autant de fois que nous le pouvons, à chaque reprise à un niveau plus élevé, comme une spirale qui répète toujours la même trajectoire, mais plus haut. C’est le sens d’une vie «remplie» dans la mesure où elle consiste en années de calendriers complets. Ainsi Moché était né le 7 Adar et quitta ce monde à la même date, comme ce fut le cas pour de nombreux autres Tsadikkim.

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Le Secret de la colombe Les Pirké Avot (4, 1) nous enseignent le contraire : “Qui est digne de respect ? Celui qui respecte son prochain ; il est dit (I Samel 2, 30) : J’honore ceux qui m’honorent, et ceux qui me méprisent seront méprisés”. Rabénou Yona explique cette michna de la façon suivante : Le respect que l’on témoigne à son prochain (entre autre au mari), c’est à soi-même qu’on l’octroie car on déclenche en lui une envie irrésistible de nous honorer. Un dicton populaire proclame: “En chaque être, il y a un prince et un manant. Si l’on s’adresse au prince, c’est toujours le prince qui nous répondra”. Le Rav ‘Hida, dans ses commentaires sur les Pirké Avot (Zéroa’ Yamin 4a), nous renforce dans cette idée essentielle que nous devons prendre l’initiative de nous conduire avec courtoisie avec notre entourage et de ne point attendre qu’autrui nous honore en premier. Le Rambam ajoute que nous devons respecter même ceux qui nous méprisent (Hilkhot Yessodé Hatorah 5, 11). Nous avons une mitsva qui peut nous aider considérablement à obtenir de bons résultats. Consultons les Pirké Avot (1, 6): “Juge tout le monde avec indulgence”. Le Maître du monde nous a donné cette mitsva unique en son genre afin que nous puissions cultiver dans notre coeur et dans notre esprit la bonté, la miséricorde et le pardon. Nous devons donc nous astreindre à jeter un regard positif sur autrui et … sur notre mari, même dans les cas les plus extrêmes où il est très difficile de déceler des parcelles de bien, comme c’est le cas dans cette petite anecdote : Un Maître du Talmud accompagné de ses disciples traversait un champ où se trouvait une charogne. Les élèves s’écrièrent : “Quelle odeur nauséabonde !”. Le Rav leur répondit : “Admirez la blancheur de ses dents !” (‘Hovot Halevavot, Portique de la Soumission, chapitre 6). C’est une leçon édifiante qui peut se révéler Page 30

salvatrice au sein du foyer. Nous devons investir toutes nos forces et notre énergie pour tenter de justifier et d’excuser notre mari. Voici les arguments que nous pouvons invoquer : il a probablement agi involontairement ou par ignorance ; il avait le droit de se conduire de cette manière et il n’a commis aucune faute ; ses paroles vexantes ont sûrement dépassé sa pensée car il était énervé ou fatigué. Il doit déjà les regretter mais il a honte de l’exprimer. Dans les Pirké Avot (2, 9), Rabbi Yo’hanan ben Zakai avait déjà enseigné à ses disciples qu’un coeur bon est ce qu’il y a de plus avantageux dans la vie car il est l’apanage d’un ami sincère, d’un bon voisin… (et d’un bon conjoint !). Essayons de détourner les yeux de la grille en ruine pour les porter sur les fleurs du jardin. C’est un entraînement continuel qui deviendra vite une habitude, une seconde nature pour acquérir ce qu’on appelle un “Coeur bon” et un esprit droit. Si le coeur est bon, les pensées le seront automatiquement et même les actes par ricocher. Si la femme possède cette faculté extraordinaire de considérer toute chose sous un jour favorable, elle imaginera son mari auréolé de gloire et vivra heureuse avec lui. Apprenons donc à voir avec les “yeux du coeur” et souvenons-nous : Respecter … c’est aimer, Aimer … c’est pardonner

La suite dans notre prochain numéro b’’h Rabbanite Rivka Amar Zats’al P79ft14



Gardes ta langue !

“Tout le monde le sait” n’est pas une permission Monsieur Chichaï fait un discours en public, au cours duquel il parle de façon méprisante de Monsieur Aharoni. Dans l’auditoire, beaucoup de gens pensent que si ce qu’il dit n’était pas vrai, il ne le raconterait certainement pas de façon si claire devant tant de personnes. C’est pourquoi tout en admettant que Monsieur Chichaï a sans doute fauté dans ses propos, ils estimeront qu’il est certainement permis aux auditeurs de croire l’histoire. Mais la halakhah est que c’est tout à fait faux. Non seulement une chose comme cela peut parfois se produire, mais celui à qui il est arrivé de voir son histoire dans les journaux peut témoigner que c’est comme cela presque à chaque fois : seule une infime partie de ce que racontent les journalistes est vraie. C’est pourquoi il n’y a aucune permission de croire le langage journalistique de Monsieur Chichaï.

Eshet Hail

La femme de Rabbi Chimon ben ‘Halafta Rabbi Chimon ben ‘Halafta et sa femme vivaient dans la plus grande pauvreté. Un jour où il n’y avait même pas de pain à la maison pour calmer leur faim, Rabbi Chimon quitta la ville et se mit à prier le Créateur qu’Il les délivre de la pauvreté. Hachem entendit sa prière, une main sortit du ciel et lui donna une pierre précieuse. Rabbi Chimon apporta la pierre à sa femme, et lui dit : «Voici une pierre précieuse, va la vendre et nous ne souffrirons plus de la faim.» La femme lui demanda où il avait trouvé la pierre, et Rabbi Chimon lui répondit qu’il avait prié Hachem, et l’avait reçue. Sa femme lui dit : «Je n’utiliserai cette pierre en aucun cas, demande au Ciel qu’on accepte de la reprendre.» Rabbi Chimon alla trouver Rabbi Yéhouda Hanassi qui était le plus grand de la génération, et lui demanda ce qu’il devait faire. Rabbi Yéhouda lui répondit : «S’il manque quelque chose à votre part du monde à venir, je vous le compléterai de ma part.» La femme répondit à Rabbi Yéhouda :«Votre épreuve en ce monde est de servir Hachem dans la richesse, la mienne est de Le servir dans la pauvreté. Ma part est meilleure que la vôtre. Un pareil trésor de Torah dans la pauvreté ne se trouve pas dans votre part et vous ne pourrez pas me compléter ce qui manque.» Rabbi Yéhouda s’émerveilla de sa droiture, et Rabbi Chimon pria pour qu’on lui reprenne la pierre. De nouveau, une main sortit du Ciel et prit la pierre précieuse.

Science & Torah La Cigale Les cigales sont de couleur générale brune, leur corps est long de 5 à 9 centimètres. Il existe aussi des cigales vertes, qui préfèrent s'installer sur les végétaux bien verts. Leur bouche possède une sorte de longue trompe rigide, le rostrum (anatomie), appelé rostre, qu’elles plantent dans les racines (larves) et d'autres organes végétaux afin de se nourrir. Elles disposent de quatre longues ailes transparentes avec des traits ou des points noirs selon les espèces. La première apparition de la cigale remonte à 264 millions d’années. Les cigales se nourrissent de la sève d'arbres ou d'arbustes, qu'elles prélèvent à l'aide de leur rostre situé sous la tête. Les œufs sont pondus en été en France, au collet (base du tronc) d'arbustes et d'herbes. À la fin de l'été ou à l'automne les œufs donnent des larves qui vont s'enfouir dans le sol, pour plusieurs années en général. Pendant la période larvaire souterraine, qui dure de 10 mois à plusieurs années, la nutrition se fait sur des racines. Les pattes avant sont munies d'une structure fouisseuse qui permet de creuser des galeries. La structure de l'abdomen canalise l'urine abondante des larves de cigales vers les pattes avant, ce qui permet de ramollir la terre. Ce n'est que durant la dernière année de sa vie que commence la vie aérienne de la cigale. La nymphe sort de terre et se fixe sur une tige ou un tronc, voire sur une pierre et commence sa dernière mue ou « mue imaginale ». La cigale se transforme alors en insecte adulte dit « parfait », ou imago, pour se reproduire durant seulement un mois et demi. La cymbalisation est produite chez le mâle et a pour fonction d'attirer les femelles. Dès que la température est suffisamment élevée (environ 25 °C), le mâle « chante », ou plus exactement, il cymbalise. Une erreur fréquente est de dire que les cigales stridulent comme le criquet. En effet, la stridulation est produite par le frottement de deux parties du corps d'un insecte (ou plus généralement d'un arthropode, car les mygales stridulent aussi, par exemple), alors que la cigale mâle possède un organe phonatoire spécialisé, les cymbales, qui est situé dans son abdomen. La cymbalisation est le résultat de la déformation d'une membrane (un peu comme le couvercle d'un bidon) actionnée par un muscle. Le son produit est amplifié dans une caisse de résonance et s'évacue par des évents. La fréquence et la modulation de la cymbalisation caractérisent les différentes espèces de cigales. Le but de cette cymbalisation est d'attirer les femelles de la même espèce.


Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg

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UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM p.08 Voici les noms des Kohanime (les Prêtres) et des Léviyime qui sont montés (en Israël) avec Zéroubabèl, fils de Chéaltièl, et avec Yéchoua : Saraya. Yirméya. ‘Hèzra. Amarya. Maloukh. H’atouch. Chékhanya. Réh’oum. Mérémote. ‘Hido. Guinétoye. Miyamine. Ma’hadya. Bilga. Chémaya. Yoyariv. Yédaya. Salou. ‘Hamok. H’ilkiya. Yédaya. (Ceci, pour les Kohanime (les Prêtres). Les Léviyime : Yéchoua. Binouye. Kadmièl. Chérèvya. Yéhouda. Mataneya. Bakboukya. ‘Houni. Yoyakime. Elyachiv. Yoyada. Yonatane. Yadoua. Méraya. H’ananeya. Méchoulame. Yéhoh’anane. Yonatane. Yossef. ‘Hadna. Hèlki. Zékharya. Méchoulame. Zikhri. Piltaye. Chamoua. Yéhonatane. Matnaye. ‘Houzi. Kalaye. ‘Hévèr. H’achavya. Nétanèl. Hochaya, ainsi que la moitié des princes de Yéhouda. Azarya. ‘Hèzra. Méchoulame. Yéhouda. Bineyamine. Chémaya. Yirméya. Zékharya, fils de Yonatane, fils de Chémaya, fils de Mataneya, fils de Mikhaya, fils de Zakour, fils de Assaf. Chémaya. ‘Hazarèl.Milalaye. Guilalaye. Ma’haye. Nétanèl. Yéhouda. H’anani. Elyakime. Ma’hasséya. Mineyamine. Mikhaya. Elyoénaye. Zékharya. H’ananeya. Ma’hasséya. Chémaya. El’hazar. ‘Houzi. Hoh’anane. Malkiya. ‘Hélame. ‘Hazèr. Yizrah’ya Hapakide. Chélémya Hakohène ( le Prêtre). Tsadok Hasofèr ( le scribe). Pédaya. H’anane, fils de Zakour, fils de Mat aneya. Yitro. Yéhonadav, fils de Rékhav. Guédalya, fils de Ah’ikame. Elimélèkh. Nah’omi. Route. Matityahou, fils de Yoh’anane Kohène Gadol ( le Grand Prêtre) H’achmonayi, et ses fils : Yéhouda Makabayi, l’aîné. Le second, Yonatane. Le troisième, Yoh’anane. Le quatrième, Chime’hone. Le cinquième, El’hazar.

TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce cœur de pierre et donne-nous un cœur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.

Lasagnes au champignons Ingrédients pour 4 pers : 8 feuilles de lasagnes, 500 g de champignons de Paris, 2 échalotes, 500 g de lait, 30 g de farine, 50 g de margarine, 70 g de fromage râpé, 1 pincée de noix de muscade, sel, poivre Recette : Pelez et émincez les échalotes. Nettoyez et émincez finement les champignons. Faites fondre 20 g de margarine dans une poêle. Faites revenir les échalotes et les champignons jusqu'à ce que l'eau des champignons se soit évaporée. Salez, poivrez puis retirez du feu. Faites fondre le restant de margarine dans une casserole. Ajoutez la farine en pluie et remuez bien. Versez petit à petit le lait en continuant de fouetter. Mélangez jusqu'à ce que la sauce épaississe. Ajoutez 50 g de fromage râpé, la noix de muscade puis salez et poivrez. Préchauffez le four à 200°C. Placez un peu de sauce béchamel dans le fond d'un plat allant au four. Recouvrez avec une couche de feuilles de lasagne puis une couche de champignons. Répétez l'opération jusqu'à épuisement des ingrédients. Terminez par une couche de sauce béchamel. Parsemez du restant de fromage végétal râpé puis salez et poivrez. Enfournez pendant 35 minutes jusqu'à ce que les lasagnes soient bien gratinées. Servez bien chaud.

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Poisson pané aux noisettes et aux herbes Ingrédients pour 4 pers: 4 pavés de cabillaud bien épais, 150 g de poudre de noisette, 100 g de beurre, 1 bouquet d’herbes fraîches ciselées (estragon, thym, coriandre, basilic...), sel, poivre Recette :

Mélangez la poudre de noisettes, les herbes ciselées et le beurre mou avec vos doigts jusqu'à obtenir un mélange sableux. Malaxez le mélange avec une fourchette et étalez-le sur une épaisseur de 2 mm sur une feuille de papier sulfurisé. Placez au frais pendant 15 minutes. Découpez des rectangles de papier aux herbes de la taille des pavés de cabillaud. Collez les rectangles sur les pavés de cabillaud puis décollez les feuilles de papier sulfurisé. Placez les pavés de cabillaud dans un plat allant four. Salez et poivrez à votre goût. Passez les pavés sous le gril du four pendant 8-10 minutes. Dégustez bien chaud.

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Yehoudit bat Miriam Janet Ra’hel Corine bat Nina Ginette Odelia Rahel Bat Marie Ida David Philip ben Odelia Rahel Youda ben H’aya Itskhak ben Smadar Reouven ben Yasmine Sarah bat Myriam Hanna Rahel bat Fanny Acher Stéphane ben Moché

Adrien Moche Ben Israel Michael

Ainsi que toutes les victimes du Covi19

Miriam Mireille Janet Bat Ester Morde’hai ben Juliette Marie Ida bat Juliette H’aya bat Juliette Israel Michael ben Sarah

Beto’h Kol Holey Ame’ha Israel

Bougid ben Gazella Fortuna Diamanta bat Garsona Nina Ginette bat Enriette Raphael et Eleazar bnei Tsipi David ben Avraham et Bouba Eliahou Daari ben Ovad Salomé Ra’hel Perle ‘Haya bat Myriam Emilie

Ainsi que toutes les victimes du Covi19 Kol aNéchamot Chééne lahéme mi chéyitpalel Alléhéme véyomar Aléhéme Kadish.

HILLOULOT TSADIKIM 3 Eloul: Harav Avraham Yits'haq HaKohen Kook HaRaya'h. 5 Eloul: HaRav Moché Aharon Pinto Le fils du Rav 'Hayim Pinto. 13 Eloul : HaRav Yossef 'Hayim - Le Ben Ich 'Haï 18 Eloul: LeMaharal de Prague - Harav Yehouda Leowey. 24 Eloul: Le 'Hafets 'Hayim - HaRav Israël Meïr HaCohen 25 Eloul: Rabbi Elazar ben Rachbi Cliquez ICI pour consulter toutes les Hilloulot du mois


KAMEA CONTRE les VIRUS du ARIZ’AL A IMPRIMER

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10 Ségoulot importantes en cette période de Coronavirus, pour notre protection à tous A Télècharger sur www.FamillyTorah.com 1. Prière de Rabbénou Tam Cette prière de Rabbénou Tam est rapportée dans l’ouvrage Yossef Omets (lettre 484) « Je suis garant qu’il n’arrivera rien de fâcheux pendant cette journée à celui qui récite cette prière chaque jour ; et celui-ci réussira dans toutes ses entreprises. » ‫ּוב ַתחֲ נּונִ ים ִל ְּפנֵי ֶּמלֶּ ְך ַמ ְּל ֵכי הַ ְְּּלָּ כִ ים הַ ָּקדשֹש‬ ְּ ‫ ֶּש ַתעַ ְּמדּו ִב ְּת ִפלָּ ה ְּבבַ ָּק ָּשה‬,‫ְּבבַ ָּק ָּשה ִמכֶּם ִמיכָּאֵ ל ְּוג ְַּב ִריאֵ ל ְּּורפָּ אֵ ל‬ ,‫ ֵהן ִמ ִל ִילין‬,‫יס ִטים ֶּשלאֹ יַזִ יקּוני; ֵהן ִמ ֵש ִדים‬ ְּ ‫ ֵהן ִמ ִל‬,‫ּובכָּל ָּמקשֹם ֶּשאֲ נִ י השֹלֵ ְך‬ ְּ ‫בָּ רּוך הּוא ֶּשאַ צְּ ִליחַ ְּבכָּל ְּד ָּרכַי‬ ‫השֹלכִ ים ּובָּ ִאים לָּ עשֹלָּ ם ִמן הַ כֹ ל‬ ְּ ַ‫ ֵהן ִמכָּל פֻּ ְּרעָּ נֻּ​ּישֹת ה‬,‫ הֵ ן ֵמ ָּרעָּ ב‬,‫הֵ ן ֵמ ִאיש ו ְִּא ָּשה ִמכָּל ָּדבָּ ר ַרע; הֵ ן ֵמחֶּ ֶּרב ו ֶּ​ְּדבֶּ ר‬ ‫אשֹדי וְּלאֹ ְּבז ְַּר ִעי‬ ִ ‫גּופי וְּלאֹ ִב ְּמ‬ ִ ‫ לאֹ ְּב‬,‫יַצִ ילֵ נִ י אֲ ֹדנָּי אֱ ֹלהֵ י י ְִּש ָּראֵ ל ֶּשלאֹ י ְִּש ְּלטּו ִבי‬ ‫ ֶּש ְּתהֵ א הַ ָּשעָּ ה הַ ז ֹאת עֵ ת ָּרצשֹן ְּלפָּ נֶּיָך ֶּש ִת ְּש ַמע אֶּ ת ְּת ִפלָּ ִתי ּובַ ָּק ָּש ִתי‬,‫בשֹתי‬ ַ ֲ‫ֵאֹלהי א‬ ֵ ‫י ְִּהי ָּרצשֹן ִמ ְּלפָּ נֶּיָך אֲ ֹדנָּי אֱ ֹלהַ י ו‬ (trois fois) ‫׃ יְּה ָּ ֹהו צְּ בָּ אשֹת ִע ְָּּנּו ִמ ְּש ַֽגָּב־לָּ נּו אֱ ֹלהֵ י ַ ַֽיעֲקֹ ב ֶּ ַֽסלָּ ה‬ (trois fois) ‫׃ יְּה ָּ ֹהו צְּ בָּ אשֹת ַ ַֽא ְּש ֵרי אָּ ָּדם בֹטֵ חַ ַֽ ָּבְך‬ (trois fois) ‫קר ֵ ַֽאנּו‬ ְּ ‫השֹשיעָּ ה הַ ֶּ​ְּלֶּ ְך יַעֲ נֵנּו ְּבישֹם־ ׇ‬ ִ ‫׃ יְּה ָּ ֹהו‬ ‫ֹתי אַ ְּב ָּרהָּ ם ְּויִצְּ חָּ ק ְּוי ְִּדגּו לָּ רֹב ְּב ֶּק ֶּרב‬ ַ ‫ְּשם אֲ ב‬ ֵ ‫כל־רע יְּבָּ ֵרְך אֶּ ת־הַ נְּ עָּ ִרים ְּוי ִָּק ֵרא בָּ הֶּ ם ְּש ִמי ו‬ ָּ ‫הַ ְַּ ְּלאָּ ְך הַ גֹ אֵ ל אֹ ִתי ִמ ׇ‬ (trois fois) ‫׃ הָּ ָּ ַֽא ֶּרץ‬ (sept fois) ‫יתי אֲ ֹדנָּי‬ ִ ִ‫ישּוע ְּתָך ִקּו‬ ַֽ ָּ ‫׃ ִל‬ (sept fois) ‫פּור ָּקנְָּך סַ בָּ ִרית אֲ ֹדנָּי‬ ְּ ‫׃ ְּל‬ (sept fois) ‫ְּגּודנּו וְּהּוא ָּיגֻּד עָּ ֵ ַֽקב‬ ֶּ ‫׃ גָּד גְּ דּוד י‬ ֹ‫כְָּך אַ צְּ ִליחַ ִב ְּד ָּרכַי כְּ משֹ ֶּשעָּ ָּשה יְּהשֹשֻּ עַ ְּבעָּ ְּברשֹ הַ ּי ְַּר ֵדן ִעם י ְִּש ָּראֵ ל בַ ְִּ ְּלחָּ ָּמה ִעם הַ כְּ ַנ ֲענִ י ְּו ָּשב ְּב ָּשלשֹם ְּלאַ ְּרצש‬ 2. Prière de Rabbi Yéhouda Hé’hassid Nous avons reçu de Rabbi Yéhouda Hé’hassid que celui qui récite chaque jour les 3 versets suivants à l’endroit et à l’envers, sera préservé de tout malheur. (De notre Maitre le ‘Hida dans l’ouvrage Yossef Besséder, Siman 8) ‫סשֹבבֵ נִ י סֶּ לָּ ה׃‬ ְּ ‫אַ ָּתּה סֵ ֶּתר ִלי ִמצַ ר ִתצְּ ֵרנִ י ָּרנֵי פַ לֵ ט ְּת‬ ‫סשֹבבֵ נִ י פַ לֵ ט ָּרנֵי ִתצְּ ֵרנִ י ִמצַ ר ִלי סֵ ֶּתר אַ ָּתה‬ ְּ ‫סֶּ לָּ ה ְּת‬ ‫ִב ְּטחּו ַֽ ַביהֹ וָּה ֲע ֵדי־עַ ד כִ י ְּביָּּה יְּהֹ וָּה צּור עשֹלָּ ִמים׃‬ ‫עשֹלָּ ִמים צּור יְּהֹ וָּה ְּביָּּה כִ י עַ ד ֲע ֵדי בַ יהֹ וָּה ִב ְּטחּו‬ ‫ִתן יְּהֹ וָּה יְּבָּ ֵרְך אֶּ ת־עַ ְּשֹ בַ ָּשלַֽ שֹם׃‬ ֵ ‫ְּ ַֽיהֹ וָּה עֹ ז ְּלעַ ְּשֹ י‬ ‫ִתן ְּלעַ ְּשֹ עֹ ז ְּ ַֽיהֹ וָּה‬ ֵ ‫בַ ָּשלשֹם עַ ְּשֹ אֶּ ת יְּבָּ ֵרְך ְּ ַֽיהֹ וָּה י‬ 3. Récit des 42 voyages des Bné Israël dans le désert Cette Ségoula est rapportée par le Mékoubal Rabbi Chimchone d’Ostropoli 4. Ana Békoa’h 5. Bénédiction de Acher Yatsar Rabbi Moché ben Makhir affirme que celui qui récite la bénédiction de Acher Yatsar avec une grande ferveur, et mot à mot, ne tombera jamais malade. 6. Séder du Pitoum Hakétorèt 7. 100 bénédictions Il faut veiller à réciter 100 bénédictions (avec ferveur) au minimum chaque jour. 8. Garder sa langue Faire attention à ne prononcer aucune parole de médisance. 9. Lecture du Chéma’ « Tout celui qui récite le Chéma’, les démons/anges malfaisants s’écartent de lui. » 10. La Tsédaka Donner la Tsédaka sauve de la mort ! Page 38


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http://famillytorah.com/category/segoulot/ SEGOULOT du mois de Eloul http://famillytorah.com/?p=3112

Étant «le mois de la miséricorde» - le mois d'Éloul était le mois où Dieu descend de son trône, sort vers chaque juif, l'embrasse avec amour, pardonne tous ses crimes et reçoit sa réponse. Voici cinq vertus étonnantes pour Rosh Chodesh Eloul, qui vous aideront à acquérir cette proximité unique avec Dieu, une repentance complète, un gagne-pain à profit et la réalisation de tous les désirs de votre cœur pour le bien de Dieu. 1.

Depuis Rosh Hodesh Eloul, il est recommandé de prendre toutes les mezuzot de la maison et de les vérifier avec une personne craignant Dieu. Il est également bon de vérifier les maisons des tefillin et de s'assurer qu'elles ne sont pas invalides.

2.

Une merveilleuse segoula qui apparaît dans le livre «Hazon Ovadia»: Du jour de Rosh Hodesh Eloul à Hoshana Rabba, chaque jour après la prière du matin, il faudra lire le 27e chapitre des Psaumes - «À David Uri et Veyishi» «Et celui qui le fait est assuré qu'il passera ses jours et ses années dans le bien et l'agréable, et même si un mauvais decret doit s'abatre sur la personne Haz Veshalom la lecture de se Psaume lui permetra avec la grace de Hashem de s'en sortir et il aura droit à une bonne vie et à la paix.

3.

Dans le livre 'Aviya Segulot' il est mentionné: que depuis Rosh 'Hodesh Eloul jusqu'au Chemini Atseret, il est recommandé de lire tous les jours quelques pages du Tikoun Azohar.

4.

Puisque le mois d'Eloul est le mois de la Techouva, une merveilleuse segoula pour obtenir la Techouva (au nom du Saint AryZa'l) est de prier avec une grande kavana pendant la amida de shena esreh la bénédiction «Nous avons renvoyé notre Père à votre Torah». Dans le même domaine, si vous Priez pour quelqu'un en particulier avant de signer la bénédiction dans "Béni sois-tu, ô Seigneur qui désire la repentance", rajouter le libellé qui se trouve dans vos livres de pières en precisant le nom de la personne ainsi que celui de sa mère. Il est également bon de multiplier les prières, la charité et le repentir ce mois-ci, car ce sont les trois choses qui peuvent anneler les mauvais decrets.

5.

Une ségoula spéciale connu et verifier pour la avoir une parnassa abondantes, des profits et un bien-être économique toute l'année - achetez un nouveau couteau dentelé la veille de Rosh Ashana et conservez-le dans un endroit caché jusqu'au prochain Rosh Ashana, sans l'utiliser toute l'année.

6.

A partir du 25 Eloul et jusqu’a après Rosh Ashana il est tres recommander de lire le Perek Chira – Le chant de la création.

7.

Il faudra allumer la veille au soir du 25 Eloul 5 bougies contre les 5 lumieres de bontés qui se decouvrent en ce jour.


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