Directeur : Borei Olam
SOMMAIRE :
Graphiste : Jonathan G.
SPECIAL MOIS DE TICHRI
Directeur commercial : Rephael Hai
Pages 4-13
Publicité et Abonnement : Tel. : 050.229.65.22 E-mail : famillytorah@gmail.com Site : https://famillytorah.com : Familly Torah : Familly Torah : Familly Torah : Familly Torah : +972 (0)50.22.965.22 Pour s’inscrire à la liste de diffusion Envoyez : « Emag FT + Nom & Prénom » Distribution Gratuite : Par Email, SMS WhatsUp et Réseaux Sociaux La reproduction et copie d’articles, illustrations et des publicités (sans l’accord écrit de l’annonceur et du journal), publiés dans ce magazine à des fins commerciales, sont strictement interdites sous peine de poursuites. Les annonceurs sont entièrement responsables de leurs publications. Tous documents transmit à notre rédaction ne seront pas retournés.
LES 48 VOIES DE LA SAGESSE Pages 14-15 LES JARDINS DE RAV AROUSH Pages 18-22 ENFANTS Pages 23 IDEES CREATIVES Pages 24-25 QUESTIONS AUX RAV Pages 26-27 VIVRE SON TEMPS Pages 28-31 RABBANIT AMAR ZATSA’L Pages 34 FEMME VAILLANTE - LACHON ARA SCIENCE ET TORAH Pages 36 CHEMOT ATSADIKIM - HILLOULOT Pages 38-39
Avec le Soutien de : Rav Moshe Ben Moshe chlit’a, Rav Shalom Arush chlit’a, Rav Ron Chaya chlit’a, Rav Yaakov Mazouz chlit’a, Rav Acher Fitoussi chlit’a, Rav David Nacache chlit’a, Yeshiva Or Arachbi, Les Rabanim de Koupat Ha’ir . Et plein d’autres Gdoley aDor...
DOSSIER COVID 19 - MASHI’AH Pages 40-43 SEGOULOT Pages 44
DEDICASSE : A la réussite de ma femme, et de mes enfants que le créateur m’a donné ainsi qu’à l’élèvation de l’âme de mon père, la réussite de ma mère, ma soeur et mon frère et de toute ma famille en génèral. De la Réussite de mes maitres et de tous leurs élèves ainsi que toutes leurs familles. De tous mes amis et connaissances. Et en tout particulier à tout le peuple d’Israel que nous méritions tous de nous rapprocher de HaKadosh Barou’khou et de recevoir le Mashia’h Tsidkénou Amen.
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La veille de Roch Hachana
Le Ben Ich ‘Hai nous rapporte les 5 kavanoth (pensées) que l’on doit avoir lors de 5 immersions totales :
Annulation des Voeux la veille de Roch Hachana La veille de Roch Hachana : Dans le judaïsme, les mots prononcés ont quelques choses de sacré, une force insoupçonnée. Ils engagent celui qui les profère comme il est dit « Tu respecteras tout ce que tes lèvres exprimeront » (Devarim 23-24). Afin d’éviter la faute grave de ne pas réaliser le vœu formulé, on procède à l’annulation des voeux la veille de Rosh Hashana afin de n’avoir « aucune dette » le jour du jugement. On recommencera la veille de Yom Kippour pour les « voeux » qu’on aurait pu formuler entre Rosh Hashana et Yom Kippour. L’annulation des voeux (Hatarat Nédarim) se fait en présence de 10 hommes afin de se délier des engagements volontaires non réalisés, des promesses sans convictions et même des serments faits en rêvant. Les femmes en seront acquittées par les hommes. Jeûner la veille de Roch Hachana Le Choulkhan Aroukh rapporte que certains ont la coutume de jeûner la veille de Roch Hachana. Celui qui a l’habitude de jeûner ce jour là et souhaite s’arrêter pour toujours (pour des raisons de santé, etc), devra procéder à une annulation des voeux (hatarath nedarim) avant la veille de Roch Hachana. Toutefois, s’il ne désire pas y renoncer pour toujours mais seulement pour cette année-là, n’a pas besoin de faire hatarath nedarim (annulation des voeux). Si on est invité à une séoudat mitsva (comme par exemple la séouda d’une mila, etc.) alors on pourra y participer (sans faire hatarath nedarim ni racheter le jeûne).
1e immersion : purification ;
2e immersion : arranger notre midda (trait de caractère) de « colère » ;
3e immersion : adoucir la rigueur du jugement par la miséricorde ;
4e immersion : quitter ses vêtements de ‘hol (la semaine) à l’image de l’année que l’on quitte et donc penser « que se termine cette année avec ses malédictions » ;
5e immersion : recevoir et s’imprégner du rayonnement de la kédoucha (sainteté) de ce jour et à l’image de la nouvelle année qui arrive, penser « que commence l’année avec ses bénédictions ». Le Amida : << … haMelekh haKadosh >> Dès le soir de Rosh Hashana, on remplacera dans la Amida la conclusion de la 3e bérakha (bénédiction) par « …haMelekh haKadoch« (le Roi Saint) au lieu de « …haEl haKadoch » (le D. Saint). Si on se trompe et qu’on s’en rend compte : immédiatement (le temps de dire « Chalom aleikha Rabbi ») : on rectifie en disant « …haMelekh haKadoch » . Après ce laps de temps : on devra reprendre la ‘Amida depuis le début. A partir de Rosh Hashana et pendant les dix jours avant Yom Kippour, on rajoute également différents passages dans la ‘Amida (se référer à vos livres de prières). Nous les évoquerons en détails lors des Halakhot sur les Aseret yémé techouva (dix jours de pénitence).
Le Seder de Roch Hachana
Aller au cimetière
Introduction au Seder de Roch Hachana
La veille de Roch Hachana, certains ont l’habitude de se rendre au cimetière et de se recueillir sur les tombes des tsaddikim et des proches. On y demandera à Hachem que les mérites du défunt nous servent pour défendre notre cause.
Seder de Roch Hachana : On a l’habitude les 2 soirs de Roch Hachana d’apporter sur la table différents mets ayant une forte symbolique afin de se réciter des Berakhot (bénédictions) pour cette nouvelle année.
Pressing et Coiffeur
On retrouve des dattes, des grenades, de la pomme (confite) dans du miel, des haricots (ou des sésames), des poireaux, des blettes et du potiron (ou de la courge), la tête de mouton (ou la tête de poisson).
C’est une bonne habitude que de préparer et laver de beaux vêtements ainsi que de se couper les cheveux la veille de Roch Hachana. Eu égard au jour de jugement, on évitera malgré tout de porter ses plus beaux vêtements. Mikvé pour les hommes Les hommes ont également l’habitude de se tremper dans un mikvé la veille de Roch Hachana après ‘hatsot yom (la moitié du jour) en l’honneur de la fête.
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Après avoir fait le Kidouch, on récitera les bénédictions sur les fruits, avant ou après le motsi (chacun selon ses habitudes). Le Choulkhan Aroukh préconise de réciter le motsi avant et ensuite de faire les bénédictions. Chacun se réfèrera à ses coutumes quant aux différents mets pour ce seder de Roch Hachana.
Kol Ayechouot & Protection contre le Mach’kite pour Tsipora Yardena bat Ra’hel et ses enfants Amen
Les Bénédictions du Seder de Roch Hachana
Confiance dans le jugement
Lors du kidouch: On couvrira les nouveaux fruits que l’on a sur la table afin de ne pas les acquitter par la berakha de Chéhé’héyanou que l’on récite pendant le Kidouch.
Malgré le jour du jugement, nous devons être toutefois confiants dans la miséricorde et le jugement d’Hachem, c’est pourquoi il faut dire les prières de Rosh Hashana dans la confiance et avec beaucoup de ferveur.
Bénédiction sur les fruits : On récitera la berakha « bore péri Ha-‘etz » sur la datte (qui a priorité sur tous les autres fruits, à part l’olive) et on pensera à acquitter les autres « fruits de l’arbre » qui sont devant nous. Si c’est un nouveau fruit on récitera en plus, avant de le manger, la berakha de Chéhé’héyanou et l’on pensera à acquitter tous les autres fruits et légumes qui sont sur la table. Si on n’a aucun nouveaux fruits mais un nouveau légume, alors on récitera la berakha de Chéhé’hyanou lorsque l’on dira la berakha de boré péri Ha-adama. Bénédiction sur les légumes : On récitera ensuite la berakha « bore péri Ha-adama« sur un des légumes de la terre que l’on a lors de ce seder et on pensera à acquiter les autres « fruits de la terre » qui sont devant nous. Les « Yehi Ratson » On a l’habitude de réciter différents « Yehi Ratson » sur les mets consommés lors du seder de Roch Hachana. Ce sont des prières que l’on fait à Hachem afin qu’Il nous comble de bienfaits pour cette nouvelle année. Selon les coutumes, on les récitera avant de faire la berakha ou après avoir goûté le met. En revanche, on ne pourra pas les dire entre la berakha et la consommation car cela constituerait une interruption ! Il est bon de répondre Amen après avoir entendu un Yehi Ratson. Les symboliques du Seder de Roch Hachana Voici quelques exemples de ce qu’on a l’habitude de dire en consommant ces fruits :
De plus, on ne fera pas le viddouï (aveu des fautes) à Rosh Hashana et à plus forte raison on évitera de se mettre dans un état conduisant à verser des larmes. On peut néanmoins reconnaître ses fautes en pensée, décider de cesser de les commettre et se repentir (téchouva). Comportement le Jour de Rosh Hashana Il est bon de se lever tôt et de se préparer convenablement pour la prière. On essaiera de ne pas dormir le jour de Rosh Hashana. Si on se sent fatigué, et qu’on est obligé de dormir, on peut le faire après la moitié du jour (‘hatsot yom). En revanche, quelqu’un qui reste sans rien faire est considéré comme s’il dormait ! On ne perdra pas cette sainte et redoutable journée en conversations futiles, on s’efforcera de retourner à la synagogue pour étudier ; chacun selon ses capacités. Manger le jour du Jugement Le jour de Rosh Hashana il ne faut pas rester à jeun jusqu’après ‘hatsot yom (moitié du jour). C’est pourquoi on pourra boire un peu d’eau, de thé ou de café avant la téfila. Malgré la rigueur du jour, on mange, on boit et on se réjouit à Rosh Hashana. Il ne faut pas non plus manger exagérément jusqu’à satiété afin de garder à l’esprit l’importance de cette journée. Le Shofar
Sur la grenade, on dira ... que nous soyons remplis de mitsvot comme la grenade
Sur la pomme : … que l’année qui se renouvelle soit une bonne et douce année
Sur les haricots ou les sésames : ... que l’on ait de nombreux mérites
Sur la tête de mouton : ... que nous soyons en tête et non à la queue, et aussi en souvenir du belier de Yits’hak Avinou… . Si on n’a pas trouvé de tête de mouton, on prendra une tête de poisson, sur laquelle on dira seulement : ... que nous soyons en tête et non à la queue . Le poisson est aussi un signe de fertilité. N’oubliez pas d’Imprimer votre feuille de miel avant le Seder de Rosh Hachana voir page 12
Sonner du shofar est l’unique mitsva de la torah de Roch Hachana. C’est donc le moment principal de ce jour. Nous avons l’habitude d’écouter celui qui va sonner du shofar (qui est appelé tokéa) dire les berakhot du chofar avec l’intention de s’en acquitter, assie ou debout chacun selon son habitude, pour écouter les sonneries,
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puis on se tiendra debout pour écouter les sonneries pendant moussaf. Il ne faut pas s’interrompre entre les bénédictions et les sonneries. Donc on fera attention de ne pas parler jusqu’à la fin de la répétition de moussaf. Il est évidemment interdit de parler pendant que l’on sonne du shofar. On essaiera de ne pas tousser ni de se moucher pour ne pas troubler l’assemblée. Il ne faut pas manger un véritable repas avant d’avoir entendu le shofar, mais on pourra prendre un café ou un thé avant la téfila. Les femmes & le Shofar Les femmes sont dispensées de la mitsva d’écouter le chofar car c’est un commandement positif lié au temps. Si une femme, qui n’a pas pu aller écouter le chofar, pourra faire venir un tokea (=celui qui sonne) afin d’écouter le chofar à la maison. En revanche, elle ne récitera pas la berakha (car c’est un commandement positif lié au temps dont elle n’est pas soumise). En revanche, les femmes achkenazes peuvent et ont l’habitude de réciter la berakha sur les mitsvot positives liées au temps (selon l’opinion de Rabenou Tam) Les enfants & le Shofar Les adultes sont tenus de surveiller les enfants et de les empêcher de déranger les fidèles par des bavardages ou des va-et-vient. On ne devra donc pas amener des enfants trop jeunes à la synagogue afin de ne pas déranger l’assemblée. En revanche, c’est une mitsva d’amener les enfants qui ont atteint l’âge d’être éduqués afin qu’ils prennent l’habitude de prier avec un miniyane (quorum de 10 hommes majeurs). Tachlikh le jour de Roch Hachana
Attention : Certains ont l’habitude de jeter des pierres dans l’eau ! C’est strictement interdit car les pierres sont « mouksé » (= statut d’un objet, pendant Yom Tov et Chabbat, qu’il nous est interdit de déplacer). Asseret Yémé Tchouva - Les 10 jours de pénitence Les 10 jours séparant Roch Hashana de Yom Kippour sont appelés les « 10 jours de pénitence ». Il faut examiner nos actes afin de pouvoir faire techouva (se repentir) et nous efforcer à faire plus de mitsvot et être plus généreux, car nos sages nous enseignent qu’il faut se considérer comme à moitié coupable et à moitié méritant. Donc la moindre petite mitsva peut faire pencher la balance. Il est faux de penser que la techouva ne s’applique qu’à des fautes concrètes comme ne pas respecter Chabbat, le vol, les unions interdites, etc… il faut aussi analyser ses mauvais traits de caractères comme la colère, la haine, la jalousie, la moquerie, la course à l’argent et aux honneurs, la gourmandise, etc. Afin de travailler sur soi pour essayer de les changer. Il ne faut pas s’imaginer qu’un baal techouva (personne qui se repent) ne pourra jamais atteindre le niveau d’un tsadik (un juste) à cause de ses fautes. Au contraire, il est aimé d’Hachem comme s’il n’avait jamais fauté et son salaire est grand car il est parvenu, après avoir gouté au péché, à s’en arracher et à dominer ses instincts. Changements dans la ‘Amida Lors de ces 10 jours, on changements dans la ‘Amida :
procède
à
différents
Comme nous l’avons vu dans les halakhot sur Rosh Hashana, dans la 3e bénédictions de la ‘Amida, on remplace « haEl haKadoch » – « D.ieu Saint » par « haMelekh haKadoch » – » Roi Saint ». En effet, lorsque Hachem siège pour juger le monde, il nous montre sa Royauté et comme il est dit dans Michlei 29,4 : « c’est par la justice que le Roi maintient le monde » . Si on se trompe et qu’on s’en rend compte :
Tachlikh est une coutume ayant pour symbolique d’aller se débarrasser de nos fautes. Le geste et l’action ont une place majeure dans le Judaïsme, car ils permettent « de mieux prendre conscience ». Puis le geste joint à la parole permet « de mieux réaliser ». De plus, cette coutume a lieu face à une source d’eau car il est écrit dans le verset Mikha 7-19 : « …ותשליך במצלות ים כל »חטאתם: « Et jette dans les profondeurs de la mer tous leurs péchés… ». C’est pourquoi le premier jour de Roch Hachana après la Tefila de Min’ha, on se rend au bord de la mer ou de la rivière pour faire tachlikh. Les femmes ont le minhag de ne pas faire tachlikh car elles sont exemptées par leurs maris.
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Immédiatement (le temps de dire « Chalom aleikha Rabbi » ) : on rectifie en disant « …haMelekh haKadoch » .
Après ce laps de temps : on reprend la ‘Amida depuis le début. Ensuite dans la berakha de « Hachiva » où l’on dit habituellement « …Melekh ohev tsedaka oumichpat » – « …Roi qui aime la charité et la justice » , on dira pendant ces 10 jours : « …haMelekh hamichpat » – « …le roi du jugement » . Si on a oublié de faire le changement et qu’on s’en aperçoit :
Immédiatement après (le temps de dire « Chalom aleikha Rabbi » ) : on rectifie en disant « …haMelekh
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hamichpat »
Après ce laps de temps : on reprend au début de la bénédiction « Hachiva » Apres avoir terminé la ‘Amida, si on a oublié un de ces 2 changements ou qu’on ne se souvient plus de l’avoir fait ou non, alors on devra la recommencer en posant la condition suivante : « si j’ai l’obligation de recommencer cette ‘Amida, je refais cette prière en tant que prière obligatoire, sinon en tant que prière facultative. » D’autres insertions figurent dans la ‘Amida pendant ces 10 jours (se référer à votre livre de prière), cependant si elles sont omises, elle ne nécessiteront pas d’être reprises. Se préparer au jour de Kippour Se réconcilier avec son prochain Étant donné que Kippour n’efface pas les fautes commises envers son prochain, tant que celui-ci ne nous a pas pardonné, il faudra s’efforcer de demander pardon sincèrement à tous ceux que l’on a pu offenser. Parmi ces personnes, on commencera par ses parents, vis a vis desquels c’est un devoir sacré d’implorer le pardon pour toutes les fautes ou manque de respect dont on est répréhensible. Puis à sa femme ou à son mari en s’excusant d’avoir dit dans la colère des paroles blessantes ou inexactes. Kaparoth avant Kippour C’est un très vieux minag qui consiste à abattre une volaille (un coq pour les hommes ou une poule pour les femmes) pour chacun des membres de sa famille. Avant que le cho’het (professionnel qui abat la volaille selon les règles de cacherout) pratique la che’hita (abattage rituel), on fera tourner la volaille au dessus de sa tête en disant un texte que l’on trouvera dans les livres de prières. Pendant ces kaparoth , il faut être animé d’un désir de repentir et de ne pas oublier que ce que subit la volaille rappelle les quatre différentes peines de mort que le beth-din (tribunal juif) pouvait infliger et qui pourraient bien nous être appliquées…
Lumières (bougies) de Kippour Les femmes allumeront des bougies la veille de Kippour (comme pour Chabbat ou Yom Tov) en récitant la berakha :
« …Achèr kidechanou bemitsvotav vetsivanou lehadlik ner (si Kippour tombe chabbat, on rajoute : chel Chabbat ve) chel Yom Hakipourim »
« …Qui nous a sanctifiés par ses commandements et nous a ordonné d’allumer la lumière (de Chabbat et) de Yom Kippour ». Le minhag le plus répandu chez les sefaradim est de ne pas dire la berakha de Chéhé’héyanou en allumant les bougies, mais les femmes peuvent penser à s’en acquitter lorsque l’officiant la dira à la synagogue en sortant le sefer de Kol Nidré. On pensera à allumer une veilleuse depuis la veille qui restera allumer jusqu’à la fin de Kippour afin de pouvoir faire la Havdala dessus. Les interdits de Yom Kippour Il est interdit de manger et de boire, de s’enduire, de mettre des chaussures en cuir (si la semelle ou le dessus est en cuir), d’avoir des rapports conjugaux (le couple a le même statut que nidda pour cette journée) et de se laver : on ne se lavera les mains que jusqu’au bout des phalanges (le matin ou en sortant des toilettes). Le matin, on pourra passer ses doigts humides sur les yeux pour les nettoyer. La nuit est soumise aux mêmes règles que le jour : depuis 20 minutes avant le coucher du soleil et toute la journée jusqu’à la sortie des étoiles. On ne met pas les Téfilin à Kippour. On ne fume pas à Kippour mais il sera néanmoins permis de sentir des bonnes odeurs. Qui doit jeûner à Kippour ?
A défaut de pouvoir pratiquer les Kaparoth, on pourrait donner une somme d’argent (équivalent à un poulet) au Rabbin de sa communauté.
Tout le monde a l’obligation de jeûner. Les femmes enceintes et celles qui allaitent également (consulter un Rav pour toute dispense en cas de maladie ou faiblesse).
Immersion au mikvé la veille de Yom Kippour
Un malade même si ses jours ne sont pas en danger ou une personne âgée pour qui le jeûne comporte un risque sont dispensés de jeûner (suivant l’avis d’un médecin religieux ou d’un Rav).
Les hommes ont l’habitude de se tremper dans un mikvé la veille de Kippour en l’honneur de la fête. Tout comme pour le Mikvé de la veille de Roch Hachana, le Ben Ich ‘Hai nous rapporte les 5 kavanoth (pensées) que l’on doit avoir lors de 5 immersions totales : voir ici le détail. Dernier repas : la Séouda hamafseket C’est une mitsva de manger et de boire copieusement la veille de Kippour.
Les enfants :
en dessous de 9 ans ne doivent pas jeûner.
de 9 à 11 ans, en fonction des forces de l’enfant, on pourra décaler son repas de quelques heures afin qu’il ressente également ce jour.
à partir de 11 ans, que ses parents savent en bonne
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santé et capable de jeûner, devront jeûner jusqu’à ‘hatsot yom (milieu du jour).
Havdala après Yom Kippour
Avant de manger, il faudra faire la Havdala sur du vin. On pensera à allumer une veilleuse depuis la veille de Kippour afin de pouvoir faire la bénédiction sur une bougie déjà allumée. A défaut, on pourra allumer une nouvelle flamme mais il est préférable d’avoir une flamme allumée depuis la veille.
à partir de 12 ans pour les filles, et 13 ans pour les garçons, devront jeûner toute la journée.
Le jour de Kippour Le Talith pour Yom Kippour On a la coutume de s’envelopper du talith dès le soir de Kippour afin de s’imprégner de respect et de crainte lors de la téfila. Le soir, il faudra mettre le talith avant le coucher du soleil pour pouvoir faire la berakha. Après le coucher du soleil on s’enveloppera du talith sans faire la bénédiction. Dans tous les cas, le matin, on refera la berakha avant de mettre le talith. Pour la prière de min’ha de Kippour, si on a enlevé son talith durant plus de 30 minutes, on devra refaire la berakha. Le « Chéma Israel » Le soir et la journée de Kippour, on dira (les femmes aussi) lors du Chéma Israel, la phrase « baroukh chem kevod... » a voix haute en marquant un temps d’arrêt entre les mots « baroukh » et « chem » . Cette phrase a été « dérobée » aux anges et pour ne pas les provoquer durant l’année, on la dit à voix basse. Le jour de Kippour, nous sommes comparés à des anges, c’est pourquoi nous la disons à voix haute. Les Bénédictions du matin Habituellement, dans les bénédictions du matin, on récite la berakha « …chéassa li kol tsorki. » – « …qui a pourvu à tous mes besoins« . Le jour de Kippour, il nous est interdit de porter des chaussures en cuir (voir ici), il y a un doute si cette berakha s’applique ou pas. En fonction du principe « dans le doute, on s’abstient », on ne récitera donc pas cette berakha le matin.
La fin du jour de Kippour ‘Arvit à la fin de Kippour
En revanche, on ne fera pas la bénédiction de la Havdala sur les plantes aromatiques, même si Kippour a lieu Chabbat.
La fête de Souccot Introduction à la fête de Souccot La fête de Souccot est signifiée par la Torah « Dans les souccot, vous habiterez pendant 7 jours » (Vayikra 23, 42) pour nous rappeler les 40 années d’errance dans le désert où les « nuées de gloires » nous protégeaient et où nous résidions dans des souccot (Vayikra 23, 43). La fête de Souccot se décline en plusieurs temps forts :
Souccot : Yom Tov (1 jour en Israel et 2 en dehors d’Israel) où tout travail est interdit à l’exception de cuisiner sous certaines conditions, ainsi que de porter ce qui est nécessaire ‘Hol Hamoed : (demi-fête) où seuls les travaux vraiment nécessaires seront effectués.
Hochaana Rabba : On veille mardi soir pour réciter des passages de la Torah et le livre des Psaumes.
Chemini Atsérèt et Sim’ha Torah : Yom Tov (1 jour en Israel et 2 en dehors d’Israel) où tout travail est interdit à l’exception de cuisiner sous certaines conditions, ainsi que de porter ce qui est nécessaire On ne récite pas dans les prières quotidiennes les ta’hanounim (supplications) dès le lendemain de Kippour et jusqu’à la fin du mois de Tichri. On ne mettra pas les téfilines pendant toute la durée de la fêtes (‘hol Hamoed inclus). Les mitsvot de la Torah
Avant de manger, il faudra dire la prière de ‘Arvit posément et non pas comme une corvée « afin de ne pas ressembler à des enfants qui cherchent à se sauver de leur classe ».
La fête de Souccot est caractérisée par 2 mitsvot de la Torah :
Bircat Ha-levana
Habiter et manger dans la souka
Les « 4 espèces » (sauf Chabbat)
L’usage est de réciter la bénédiction sur la lune du mois de Tichri à la sortie de Kippour et non pas avant car, avant Kippour, nous sommes en suspens, dans l’attente du jugement alors que cette prière doit être récité dans la joie (nous verrons ultérieurement les lois concernant la bircat Halevana).
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On commencera à construire la souka dès la fin de Kippour afin de passer directement d’une mitsva à une autre et il est bon que chaque homme participe à la construction de la souka.
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Se réjouir pendant Souccot
jours »
L’un des commandements positifs de la Torah est de se réjouir pendant la fête avec de la viande et du vin.
Le loulav, le myrte et les branches de saule doivent être liés (avant Yom Tov). Cette réunion de ces 3 espèces est communément appelée Loulav.
On a également l’obligation de réjouir sa femme au moyen de ce qu’elle apprécie (chacun selon ses moyens) et on achètera pour les enfants ce qui leur fait plaisir (sucreries et autres gourmandises par exemple). Cette obligation s’applique aussi bien pour Yom Tov que pour ‘Hol ‘Hamoed.
De même que l’on commencera à construire sa souka immédiatement après Kippour, nous devons rechercher le plus tôt possible le plus beau Loulav et le plus bel Etrog. Signification du Loulav
On honore également la fête par de beaux vêtements. Bien que l’obligation de se réjouir soit pour toutes les fêtes (Pessa’h, Chavou’ot et Souccot), on manifestait dans le Beth Hamikdach une joie tout à fait particulière à Souccot comme il est dit dans Vayikra 23, 40 : « …vous vous réjouirez devant Hachem, votre D.ieu, pendant 7 jours » .
L’agitation du Loulav dans les 6 points de l’espace signifie avant tout que le règne d’Hachem s’étend à toutes les extrémités de l’univers. Rattachée à la saison agricole de l’Automne, c’est une prière gestuelle à Hachem pour « empêcher les vents mauvais et l’eau néfaste de pourrir la végétation de la terre » (Soucca 37b). Le Loulav et le peuple Juif
La Mitsva de résider dans la soucca Le Loulav représente également le peuple juif dans sa diversité :
Le palmier donne des fruits comestibles mais n’a pas de parfum : il représente le juif qui pratique en toute simplicité, sans étudier.
Le saule n’a ni fruits, ni parfum : il représente le juif qui ne pratique pas et n’étudie pas.
Nous avons la mitsva d’habiter dans la soucca pendant 7 jours de la fête de Souccot : Cela signifie que l’on y mange, dort, habite, etc. de la même façon qu’on vit dans sa maison le reste de l’année. Et donc pendant 7 jours, la soucca doit être considérée comme « habitation principale« et la maison comme « accessoire » . Mis à part le premier soir où l’on est obligé de manger dans la soucca, on est tenu les autres jours d’y manger seulement si on mange plus d’un kabeitsa (= 56 gr) de pain ou de gâteaux (voir halakhot sur Netilath Yadayim et Motsi). Avant de manger, on devra réciter lors du kidouch ou du motsi la berakha « leichev bassoucca » – « demeurer dans la soucca » . Les femmes sont exemptées de la mitsva de la soucca car c’est une mitsva positive liée au temps. Les 4 espèces
Le myrte ne donne pas de fruit mais un bon parfum : il représente le juif qui étudie, mais ne pratique pas. Le cédratier (arbre fruitier donnant l’étrog) possède fruits et parfum : il représente le juif qui pratique et étudie. Comment réaliser cette mitsva ? Depuis le premier jour de Souccot et jusqu’à Hochaana Rabba (sauf Chabbat), on récitera la berakha sur le Loulav :
1.
On tient droit le Loulav dans sa main droite (au niveau de la liaison) dans le sens des pousses : le bas vers le sol et la tête vers le haut ;
2.
On récitera la berakha « … ‘al netilath Loulav » puis le premier jour celle de Chéhé’héyanou ;
3.
On saisi l’étrog dans la main gauche et on rapprochera ses 2 mains pour que le loulav et l’étrog se touchent. On agitera les « 4 espèces » 3 fois dans chaque direction : Sud, Nord, Est, Haut, Bas et Ouest. Les Femmes et le Loulav
Lors de la fête de Souccot, nous avons aussi l’obligation de rassembler « 4 espèces » comme la Torah nous l’apprend : Vayikra 23, 40 « Vous prendrez pour vous, au premier jour, un fruit de l’arbre hadar (= étrog), des palmes de dattiers (= loulav), une branche de l’arbre ‘avoth (= le hadass : le myrte) et des saules de rivière, vous vous réjouirez devant Hachem, votre D.ieu, pendant 7
Les femmes sont exemptées de la mitsva de Loulav. Néanmoins, il est bien qu’elles prennent le Loulav et l’agitent mais sans réciter la berakha.
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Loulav et Etrog après la fête
Chemini Atseret & Sim’ha Torah
Après avoir utilisé le Loulav et l’Etrog pendant Souccot, on ne peut pas se « débarrasser » de ces objets ayant servi pour une mitsva en les jetant simplement à la poubelle.
Chemini Atseret est une fête indépendante. Après Souccot, où Hachem est à « l’écoute » de l’Humanité toute entière (sacrifices offerts au temple pour toutes les nations), Chemini Atseret est le moment où le peuple juif retrouve son intimité avec Hachem. En diaspora (hors d’Israël), Chemini Atseret et Sim’ha Torah sont célèbrés deux jours différents.
On gardera le Loulav (avec les Hadassim et les Aravot) jusqu’à la veille de Pessah, et on s’en servira de combustible pour brûler le ‘hametz. Pour le Etrog, certains ont l’habitude de faire de la confiture avec l’étrog et d’en manger pour Tou bichvat, le Nouvel An des arbres, ou de faire la Berakha de Bessamim dessus.
A l’office de Chemini Atseret on fera le Tikoun Haguechem (prière pour la pluie). On remplacera à partir de la prière de Moussaf de Chemini Atseret « morid hatal » (Tu fais tombée la rosée) par « machiv aroua’h oumorid haguechem » (Tu fais souffler le vent et tomber la pluie)
‘Hol Hamo’ed Les jours compris entre le premier (deuxième hors d’Israël) et le septième jour sont appelés ‘hol hamo’ed. La Torah dit qu’ils sont appelés « saints » . Pour les distinguer des autres jours, il est mieux de s’abstenir de travailler dans la mesure du possible. On les différencie également des jours normaux en portant de beaux vêtements, en consommant un repas où l’on récite le motsi et en buvant du vin. On ne met pas les téfilines pendant ‘hol hamo’ed.
Hocha’ana Rabba Le dernier jour de ‘hol appelé : Hocha’ana Rabba.
hamoed
souccot
est
Hocha’ana Rabba, qui signifie « nombreuses implorations« , est d’après le Ari Zal le dernier recours avant la décision finale du jugement qui a été prise à Kippour. La veillée de Hocha’ana Rabba On veillera toute la nuit et on étudiera le tikoun (passages du livre Devarim et du livre de Téhilim). Si on a veillé toute la nuit, on fera Netilath Yadayim du matin sans berakha puis on récitera toutes les autres bénédictions du matin (séfaradim). Cha’harit de Hocha’ana Rabba Durant l’office du matin, on multipliera les séli’hot et on fera 7 hakafot (tours autour de la Torah). C’est une « cérémonie » en souvenir des processions du Temple et l’on demande à Hachem les pluies de bénédiction pour toute la terre et pour toute l’année. Après la prière de Moussaf, on prend 5 branches de saule et on les frappe 5 fois à terre (c’est un minhag qui a été institué par les Prophètes). On évitera de prendre les branches de saule du Loulav. On demandera à Hachem d’annuler les mauvais décrets à notre égard et de nous inscrire dans le livre de la vie.
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A Sim’ha Torah, on fera 7 hakafot avec les Sifrei Torah. Et chacun s’efforcera de manifester sa joie autant que possible avec et en l’honneur de la Torah, sans toutefois se laisser aller à de la dérision et à des comportements excessifs.
Ce numéro est tout particulièrement dédié à l’élévation de l’âme de mon Père et mon Rav Adrien Moché ben Marie Ida et Israel, sans qui je ne serai pas là aujourd’hui et qui à toujours étais la pour moi pour me diriger vers le droit chemin et ma donner le gout à l’étude de la Torah. Il nous a quitté la veille de Rosh Hashana le 29 ELOUL 5777. Tu as su toujours tous données pour ta famille, tu étais un Homme exceptionnel et extremement talentueux, un artiste , un bosseur, un combattant mais surtout un père, un proffesseur et un exemple pour nous tous. Merci papa pour tous ce que tu as fait pour nous tous, tes enfants et tes petits enfants et surtout Merci PAPA pour avoir été mon père. Adrien Moché ben Mari Ida et Israel Michael
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FEUILLE DE MIEL - סדר הסימנים של ראש השנה Après le kiddouch, le lavage de mains et le hamotzi dans du sucre ou miel, la célèbration de Roch Hachana commence. Roch Hachana ouvrant une nouvelle année, on a l'habitude de l'introduire par un fruit de la nouvelle récolte pour faire La Bénédiction de Chééhéyanou: ברוך אתה ה‘ אלוהנו מלך העולם שהחינו וקיימנו והיגיענו לזמן הזה Baroukh Ata A-donay Elo-hénou Malekh Aolam Chéhéhiyanou Vékiémanou Véhiguiyanou lazémane hazé - Béni Sois -Tu notre D.ieu Roi de l'Univers qui nous a fait vivre, subsister et parvenir à ce moment là FRUITS DE L'ARBRE
ברוך אתה ה‘ אלוהנו מלך העולם בורא פרי העץ Baroukh Ata A-donay Elo-hénou Malekh Aolam Boré Péri Haétz - Béni Sois-Tu notre D.ieu Roi de l'Univers qui a créé le fruit de l'arbre (Ne se fait que sur le premier fruit de l'arbre que l'on consomme) La Figue יהי רצון מלפניך ה‘ אלהינו ואלהי אבותנו שתהה שנה זו הבאה עלנו טובה ומתוקה כדבלה Yéhi Ratsone Miléfanékha A-donay Elo-hénou Vélohé Avoténou chété-é chana zo aba-a alénou tova oumtouka kadevela (Qu'il te soit agréable, Seigneur notre D'ieu et D. de nos pères, de nous donner une année bonne et douce comme la figue). La Grenade יהי רצון מלפניך ה‘ אלהינו ואלהי אבותנו שירבו זכייותנו כרימון Y.R.M.A.E.V.A. chéyrbou zakhyoténou ka-rimone - Qu'il te soit agréable Seigneur notre D.ieu et D.ieu de nos pères que nos mérites augmentent comme les grains de la grenade La Pomme יהי רצון מלפניך ה‘ אלהינו ואלהי אבותנו שתהה שנה זו הבאה עלנו טובה ומתוקה כתפוח Y.R.M.A.E.V.A. chété-é chana zo aba-a alénou tova oumtoukka kattapouah - Qu'il te soit agreable, Seigneur notre D'ieu et D. de nos pères, de nous donner une année bonne et douce comme la pomme. FRUITS DE LA TERRE
ברוך אתה ה‘ אלוהנו מלך העולם בורא פרי האדמה Baroukh Ata A-donay Elo-hénou Malekh Aolam Boré Péri Adama - Béni Sois-Tu notre D.ieu Roi de l'Univers qui a créé le fruit de la terre Les Graines de Sésame יהי רצון מלפניך ה‘ אלהינו ואלהי אבותנו שירבו זכייותנו כשומשמין Y.R.M.A.E.V.A. chyirbou zakhiothenou kassoumsémine - Qu'il te soit agréable Seigneur notre D.ieu et D.ieu de nos pères que nos mérites augmentent comme les graines de sésame. La Courge יהי רצון מלפניך ה‘ אלהינו ואלהי אבותנו שתיכרע רוע גזר דיננו ויקראו לפנך זכייותנו Y.R.M.A.E.V.A. chétikra roà guezar dinénou véykaréou léfanékha zakyoténou - Qu'il te soit agréable Seigneur notre D.ieu et D.ieu de nos pères que soient annulés, déchirés, les mauvais décrets et que nos mérites soient présentés devant Toi. (Les Tunes les font en beignets avec du miel) Les Epinards יהי רצון מלפניך ה‘ אלהינו ואלהי אבותנו שיסתלקו אויבנו וכל מבקשי רעתנו מפננו Y.R.M.A.E.V.A. ché-ystalkou oyevénou vésonénou vékhol mévakeché raàténou mippanénou - Qu'il te soit agréable Seigneur notre D.ieu et D.ieu de nos pères que soient écartés nos ennemis, ceux qui nous haissent et tous ceux qui désirent notre malheur. (Les Tunes les font en beignets avec du miel) Les Fêves יהי רצון מלפניך ה‘ אלהינו ואלהי אבותנו שיפולו שונינו מפנינו Y.R.M.A.E.V.A. chéyipolou sonénou léfanenou - Qu'il te soit agréable Seigneur notre D.ieu et D.ieu de nos pères que tombent nos ennemis devant nous. L'Ail יהי רצון מלפניך ה‘ אלהינו ואלהי אבותנו שיתמו אויבנו ושונינו וכל מבקשי רעתנו לפנינו Y.R.M.A.E.V.A. chéyitamou oyevénou vésonénou vékhol mévakché raaténou léfanenou -Qu'il te soit agréable Seigneur notre D.ieu et D.ieu de nos pères que disparaissent nos ennemis, ceux qui nous haissent et tous ceux qui désirent notre malheur). )Les Tunes les font en beignets avec du miel)
FRUITS DE LA NATURE ברוך אתה ה‘ אלוהנו מלך העולם שהכל נהיה בדברו Baroukh Ata A-donay Elo-hénou Malekh Aolam Chéakol nyhia bidvaro -Béni Sois-Tu notre D.ieu Roi de l'Univers qui a tout créé par Sa parole Le Miel יהי רצון מלפניך ה‘ אלהינו ואלהי אבותנו שתהה שנה זו הבאה עלנו טובה ומתוקה כדבש מראשית השנה עד אחרית השנה Y.R.M.A.E.V.A. chétéhé chana zo aba-a alénou tova oumtouka kadevach méréchit achana véad aharit achana -Qu'il te soit agréable, Seigneur notre D.ieu et D. de nos pères, de nous donner une année bonne et douce comme le miel depuis son commencement et jusqu’à sa fin. La Tête de Mouton יהי רצון מלפניך ה‘ אלהינו ואלהי אבותנו שניהיה לראש ולא לזנב ותזכור לנו עלו של יצחק אבינו עליו השלום Y.R.M.A.E.V.A. chénihyé léroch vélo lézanav vétizkor lanou élo chel Itzhak Avinou alav Haschalom -Qu'il te soit agréable, Seigneur notre D.ieu et D. de nos pères, que nous soyons à la tête et non à l'arriére et souviens toi du sacrifice d'Isaac notre père. Le Poisson יהי רצון מלפניך ה‘ אלהינו ואלהי אבותנו שניפרי ונירבי כדגים ותציל אותנו מעין הרע Y.R.M.A.E.V.A. chénifré vénirbé kadaguim vé tatsil otanou miayin ara -Qu'il te soit agréable, Seigneur notre D.ieu et D. de nos pères, que nous croissions et multiplions comme les poissons et protèges-nous du mauvais oeil.
HOLISHKES - CHOU FARCI A LA VIANDE SPECIAL SOUCCOT Ingrédients, pour 8 rouleaux : 1 kg de bœuf haché maigre, 120 g de riz à grain long, 4 oignons, 2 hachés et 2 tranchés, 5 - 8 gousses d'ail hachées, 2 œufs, 3 CaS d'eau, 1 gros chou frisé vert, 800 g de tomates pelées, concassées (soit deux ½ boîtes), 3 CaS de sucre roux, 3 CaS de vinaigre (blanc, rouge) ou citron, 1 pincée de cannelle moulue, Sel, poivre noir moulu, Quartiers de citron pour la décoration Recette : Mettre la viande, le riz, 1 c. à thé de sel, une autre de poivre, les oignons hachés et l'ail dans un récipient. Battre les œufs avec l'eau, et mélanger avec la préparation précédente. Réserver. Couper le cœur du chou en forme de cône et le jeter. Porter l'eau à ébullition, plonger le chou dans l'eau et le faire blanchir 1-2 minutes, puis le retirer. Détacher deux couches de feuilles de la tête du chou, puis replonger le chou. Répéter jusqu'à ce que toutes les feuilles aient été blanchies. Préchauffer le four à 160°C. Disposer une feuille de chou sur un plan de travail, déposer 1 à 2 cuillère(s) de farce au centre et replier une extrémité de la feuille sur la farce. Replier les côtés et rouler la feuille pour bien la fermer. Disposer les feuilles de chou farcies dans un grand plat à four (jointure vers le bas), en alternant avec les oignons émincés. Verser les tomates, ajouter le sucre, le vinaigre ou le jus de citron, le sel, le poivre et la cannelle. Couvrir et laisser cuire pendant 2 heures. Pendant la cuisson, retirer les holishkes du four et les arroser avec le jus de tomate deux ou trois fois. Découvrir le plat et faire cuire encore 30 à 60 minutes
CONFITURE DE COINGS INGRÉDIENTS: 2 coings (600 g une fois épluchés), 400 g de sucre, 1 bâton de cannelle / 1/2 cuillère à café de cannelle en poudre, 2 clous de girofle, jus d'1/2 citron, 25 cl d’eau Recette : Éplucher les coings, les couper en quartiers et ôter les pépins ainsi que toute la partie granuleuse qui les entoure puis mettre les coings épluchés dans une casse-role. Mettre les épluchures et les pépins dans une gaze fine et bien la fermer (c'est la peau qui contient la pectine). Presser le 1/2 citron et mettre le jus dans l'eau dans laquelle vous allez faire cuire les coings, verser cette eau sur les coings disposés dans la casserole, couvrir et laisser mijoter à feu doux pendant 1/2 heure à 1 heure avec la mousseline contenant les peaux et les pépins. Quand les coings sont presque cuits, ôter la mousseline contenant les peaux. Retirer délicatement les quartiers de coings et les poser sur un plat. Ajouter dans l'eau de cuisson le sucre et le bâton de cannelle,faire bouillir pour faire fondre le sucre et laisser mijoter 10 minutes. Ajouter 1/2 verre d'eau Ajouter les coings et laisser mijoter à feu très doux 2 heures environ à découvert, jusqu'à ce que le sirop soit épais et les fruits bien rouges. Rajouter éventuellement un peu d'eau si il n'en reste pas dans la casserole en milieu de cuisson. Personnellement je laisse mijoter vraiment longtemps car j'aime que les coings soient presque caramélisés.
BEIGNETS POTIRON / EPINARD / AIL
TAHHFIFA - RAGOÛT DE BOEUF CHOU, POTIRON
Ingrédients: 1/4 de potiron, 1 oeuf, farine, miel, Sucre, 1/2 citron, huile
Ingrédients pour 4 pers: 750 g de viande de bœuf grasse, 1 kg de potiron, 1 chou vert, 2 oignons, 4 gousses d’ail, 6 brins de persil, 1/2 CaC d’arissa (facultatif), 1/2 cuiller de paprika, 1 CaC de coriandre moulue, 1CaS de concentré de tomate, 1/2 verre d'huile, sel, poivre et 4 épices.
Recette : Nettoyer le potiron, le découper en tranches d’environ un demi-centimètre. Blanchir les tranches dans de l’eau bouillante. Retirer et poser dans un plat. Cassez l'œuf , le battre à la fourchette . Mettre chaque morceau de potiron dans la farine, Trempez les dans l'œuf , mettre ensuite dans l’huile chaude dans la poêle à feu moyen, laissez cuire de chaque coté , réserver dans une assiette garnie de papier absorbant. Par ailleurs vous préparez un miel avec le sucre, le jus du demi citron, de l’eau et rajouter du miel après cuisson. Passer les tranches de potiron dans le miel . Dresser les dans le plat de service. Vous pouvez agrémenter avec des graines de sésame. Même recette pour les épinards, ou pour l’ail, les pocher feuille par feuille et faire frire, ensuite dans le miel.
Recette : Hacher dans la moulinette électrique l’oignon épluché, l’ail pelé et le persil. Mettre ce hachis dans l’auto-cuiseur avec l’huile, poser sur feu moyen et faire revenir deux minutes. Ajouter 3/4 de litres d’eau, le concentré de tomate, l’arrissa, le paprika, la coriandre, une cuiller à dessert de sel rase, 2 pincées de poivres et 2 de 4 épices. Laver et couper le chou en lanières. Eplucher et couper en dés le potiron, couper en morceaux moyens la viande et mettre le tout dans l’auto-cuiseur. Le fermer, mettre à feu modéré et faire cuire 1 heure. Ouvrir l’auto-cuiseur,
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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg
48 Voies #24 : A la recherche de la sagesse La sagesse, ce rouage essentiel de la grande roue de la vie, est ce que nous devons chercher résolument pour ne pas stagner.
_____________________________________ Essayer d’acquérir toutes les connaissances par soi-même serait une tâche absurde et dont on ne viendrait jamais à bout. Mais l’acquisition de la sagesse ne peut se contenter d’à peu près et exige un investissement total. Mettre de la sagesse dans sa vie, c’est vivre plus pleinement et donner plus de plaisir et de sens à son existence. La sagesse est la valeur suprême dont le roi Salomon disait : « Si tu recherches la sagesse comme l’or et le trésor caché, alors tu la trouveras. » Il y a ceux qui pensent que le seul savoir qui importe est celui qui s’apprend à l’université. Ceux-là ont une conception dangereuse qui dissuade de mettre à profit les enseignements dont la vie de tous les jours est porteuse. Pourtant que fait au juste l’homme de la rue, si ce n’est apprendre ? Le seul fait d’être vivant jour après jour en dépit des embûches sur son parcours ne prouve-t-il pas qu’il a su tirer parti des expériences ? Et il y a ceux qui ont la capacité d’être fascinés par ce que les autres disent même si cela ne s’adresse pas à eux. Ceux-là ont une faculté merveilleusement précieuse car : « Qui est sage ? Celui qui apprend d’autrui. » disent nos Sages. Bien sûr, attention à ne pas se fier à n’importe qui. Pensez aux précautions que vous prenez quand vous confiez la gestion de votre argent. La même prudence s’impose vis à vis des conseils sur la façon de conduire votre vie. Trouvez la bonne personne. ETRE ATTENTIF AU MOINDRE ENSEIGNEMENT Accorder une place à la sagesse, c’est ressentir que chaque nouvelle acquisition optimise notre existence. Certains attendent des événements extraordinaires pour changer quelque chose à leur vie. Pourtant, même de petits faits peuvent apporter des enseignements déterminants. Méditez toujours des paroles sages, même quand elles vous semblent simples. Méditez-les et extrayez-en l’essentiel. Si certaines paroles vous paraissent absurdes, ne les balayez pas avec trop de hâte. Elles contiennent sûrement un sens qui vous a échappé. Bon, n’avalez pas n’importe quoi, mais respectez ce qui est dit et tenez compte de qui vous parle. Si c’est une personne d’expérience, il y a des chances que son enseignement soit juste. Par contre, des paroles ayant l’air sensé ne sont pas nécessairement justes. Cherchez à comprendre. A LA RECHERCHE DE LA SOURCE DE LA VERITE Pour atteindre la sagesse, il faut avant tout faire le choix de la vérité et rien que la vérité. Ne retardez pas votre quête. N’attendez pas qu’une crise vous y force. Commencez par un exercice simple. Songez à ce que vous voudriez demander à une personne sage. Faites une liste de questions sur le sens de la vie et sur les problèmes qui vous concernent. Il vous reste à trouver Page 14
ceux qui ont des réponses. La médecine a ses spécialistes, la Sagesse aussi. Mais qui sont-ils et où les trouver ? Fuyez les pseudo-philosophes. Les vrais sages sont dans le réel. Ils se préoccupent de sujets tels que le but de la vie et le potentiel de grandeur de l’être humain. Ils étudient en permanence et ne restent pas dans l’abstraction de leur savoir. A MANIER AVEC PRECAUTION Il est tout aussi important d’apprendre la sagesse que de l’appréhender avec prudence. Supposez que vous tombiez malade à l’étranger sans ami ou parent pour vous soigner. Vous rechercheriez un médecin compétent et réputé car vous le valez bien ! Pareil pour votre santé émotionnelle et spirituelle. Le monde c’est des idées différentes et des personnes qui pensent différemment. Chaque société, chaque religion se pose comme détentrice de la vérité. Capitalistes, communistes, démocrates, juifs, chrétiens, musulmans. Ceux qui sont éduqués dans ces systèmes adhèrent aux idées qui sont inculquées. Mais qui a raison ? Comme il n’est pas aisé de se déterminer, le seul moyen est d’analyser ce que l’on lit ou entend. Le principal critère sera la capacité du modèle éthique proposé à créer une société meilleure. Si tel n’est pas le cas, laissez tomber. Mais si le système de valeurs prôné est bénéfique à la société, alors on peut s’y fier, même si cela demande de rejeter les idées dans lesquelles on a grandi. LE TEST DECISIF Comment savoir si un mentor vous propose une vraie sagesse ou juste des formules ? Voici quelques moyens de jauger sa crédibilité. a - Mettez-le à l’épreuve sur des concepts dont vous êtes sûr. Exemple : vous pensez à juste titre que le bonheur est d’apprécier ce que l’on a. Demandez-lui ce qu’il faut faire pour être heureux. S’il répond méditer, ce n’est pas une réponse. Demandez-lui alors quelle est sa définition du bonheur. S’il ne donne pas l’explication attendue, c’est qu’il n’est pas une référence en matière de sagesse. b - Demandez-vous si ses réponses sont de nature à optimiser l’existence. Interrogez des personnes ayant eu affaire à lui. c - Vérifiez que votre mentor vit bien en accord avec ses préceptes. d - Accepte-t-il des points de vue opposés ou ne fait-il qu’imposer les siens ? Un bon professeur permet toujours à ses élèves d’argumenter et les encourage à user de leur sens critique. (L’enseignement de la Torah utilise une technique très particulière qui consiste à présenter à l’élève des postulats faux pour aiguiser sa perspicacité. Les rabbanim vérifient ainsi que les élèves n’acceptent pas aveuglément ce qui leur est dit.) SAVOIR CONTRE FOI Comment savoir si un idéal s’appuie sur une réalité ou
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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg sur la seule foi ? La foi est une croyance qui ne s’appuie pas sur des preuves. Alors que le savoir est une vérité, un fait ou un principe auxquels on parvient par l’analyse d’éléments éprouvés. La foi est généralement une émanation du désir. Explication : vous êtes sûrement tombé sur une de ces publicités qui vous garantissent de tripler votre investissement financier en un mois. Difficile de ne pas se laisser tenter. De plus intelligents que nous s’y sont laissés prendre. C’est ce qui s’appelle oublier le jugement pour suivre l’envie. La connaissance est quant à elle basée sur la preuve. Exemple : nous savons que la Chine existe puisque beaucoup de produits portent l’étiquette Made in China. Ceci est un élément de preuve qui fait que nous croyons que la Chine existe, bien que nous n’y soyons jamais allés. Par conséquent, voir effectivement est un moyen de croire, mais il existe beaucoup d’autres moyens d’avoir des preuves et de parvenir à des conclusions. Savoir ou foi ? Qu’est ce qui est selon vous à la base de la croyance dans le judaïsme ? Selon la Torah c’est le savoir et non la foi qui doit être la base de nos convictions. Le premier des dix commandements est l’obligation de savoir qu’il y a un D.ieu. Il n’est pas exigé que nous espérions ou que nous croyions, mais bien que nous sachions. Car savoir, c’est la manière rationnelle de vivre. Imaginez un instant que vous laissiez votre voiture à un garagiste pour un devis et qu’à votre retour il vous annonce qu’il faut changer le carburateur. Coût de l’opération 500 Euros. Suffoqué, vous vous risquez à lui demander ce qui fonde son opinion. Il vous répond qu’en posant ses mains sur le capot, il a eu le sentiment très intense qu’il fallait un nouveau carburateur. 500 Euros sur le seul sentiment (même très intense) d’un mécanicien, on a des doutes. Seuls des faits tangibles nous permettent de nous déterminer. Il est clair que pour les décisions importantes de la vie, mieux vaut utiliser sa cervelle. Ecouter la personne sage ne signifie pas pour autant la suivre aveuglément. Soyez circonspect. Si vous percevez des contradictions, posez des questions. Mais lorsque les conseils sont bons, suivez-les même s’ils bousculent votre façon de voir. Bref, éclaircissez et appliquez.
son argent, demandez-leur. Vous serez étonné de découvrir tout ce que vos parents connaissent sur ces questions auxquelles vous commencez seulement à vous frotter. Mark Twain a écrit : « Après mes quatre années à l’université, je découvris avec surprise combien mon père avait gagné en sagesse depuis mon départ. » Prendre conseil auprès de vos parents vous fera non seulement profiter de leur sagesse, mais encore renforcera les liens qui vous unissent et qui subsisteront à jamais. LA SAGESSE DE D.IEU ET DES SAGES Le judaïsme ne cultive pas le mythe du dirigeant infaillible. L’erreur est humaine, seul D.ieu ne se trompe jamais et tient toujours ses promesses. Promesse de nous sortir d’Egypte, promesse de faire de nous une nation éternelle, promesse de nous ramener sur la Terre d’Israël. Tout a été tenu. Ce que D.ieu dit, D.ieu l’accomplit. La transmission par D.ieu de Son message aux Sages est une doctrine fondamentale de la foi juive. Les Sages de l’époque talmudique étaient d’un calibre que nous ne pouvons seulement imaginer. Ils étaient constamment reliés aux sphères métaphysiques. Cependant, la Torah nous dit croyez en vos rabbanim mais ne vous dispensez pas d’utiliser votre cerveau. Certes, ils ne sont pas infaillibles, mais ils sont quand même la source de vérité la plus fiable de nos jours. LA QUETE DE LA SAGESSE : UN MOYEN D’ATTEINDRE LA SAGESSE ? · Si l’ignorance vous dérange, recherchez la sagesse. · Tout un chacun apprend de l’expérience. Demandez-vous ce qui dans l’expérience de l’autre peut vous être utile. · Ayez beaucoup de respect pour cette faculté et faites de vrais efforts pour l’atteindre. · Avant toute chose, vous devez savoir ce pour quoi vous vivez. Les Sages le savent. Ecoutez-les. · Un Juif a tout intérêt à rechercher sa source de sagesse dans le judaïsme. . Ecouter les personnes sages apprend à écouter D.ieu.
UNE RESSOURCE IGNOREE : VOS PARENTS On pense que seuls les gens importants peuvent avoir de la sagesse. Faux. En fait, toute personne ayant vécu possède de la sagesse. Prenez vos parents. Ils ne sont certes pas aptes à vous aider en informatique, mais ils en savent long sur l’existence. Les techniques changent, mais pas les grands principes de la vie. Pour savoir ce qui fait un mariage réussi, comment éduquer les enfants et leur transmettre des valeurs, quels sont les buts importants et ceux qui ne le sont pas, comment utiliser son temps et Kol Ayechouot & Protection contre le Mach’kite pour les familles Madar, Parienti, Mouly, Temim, Monrady
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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg
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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch
Le point essentiel Cet article continue le sujet présenté dans notre article précédent à propos des femmes juives. De fait, les femmes jouent un rôle important dans la rédemption du peuple juif : c'est grâce au mérite des femmes que nous furent libérés d'Égypte et ce sera également grâce à leur mérite que nous serons libérés dans le futur. Rabbi Na'hman de Breslev avait l'habitude de faire des louanges à propos de sa mère pieuse – la rabbanite Feiga – en disant qu'elle avait l'inspiration divine (roua'h haqodech) : “Car elle était une femme pieuse qui possédait le roua'h haqodech. Tous les tsadiqim affirment qu'elle possédait le roua'h haqodech et que ses capacités intellectuelles étaient importantes. Plus particulièrement ses frères – les célèbres tsadiqim : le saint rabbi de Sediklev et le saint rabbi, notre maître rabbi Baroukh z.ts.l. – affirmaient qu'elle était une des prophétesse” ('Hayé Moharan 114). La grand-mère de Rabbi Na'hman – Adel z.ts.l., la fille du saint Ba'al Chem Tov – possédait aussi le roua'h haqodech. En fait, le Ba'al Chem Tov choisissait souvent sa fille – à la place de ses fils – afin de l'accompagner dans ses voyages. Un jour, on demanda à Rabbi Na'hman la raison pour laquelle sa grand-mère Adel eut le privilège d'atteindre un tel niveau. Il répondit : “Parce qu'elle ... se demandait : 'Que puis -je faire d'autre pour remplir le désir d'Hachem ?'” Dans le livre “Tanna debé Eliyahou” – qu'on attribue au prophète Eliyahou (Elie) – Eliyahou pose la question suivante : comment a-t-il pu arriver que la prophétesse Devora soit le juge de l'ensemble du peuple d'Israël ? Cela signifie qu'elle était le souverain des juifs à une époque où Pin'has – le fils de Elazar le Kohen – était encore vivant. C'est lui qui aurait dû diriger le peuple d'Israël ! Le prophète Eliyahou répond : “Le ciel et la terre sont témoins que peu importe la personne – qu'elle soit juive ou pas, qu'il s'agisse d'un homme ou d'une femme, d'un esclave ou d'une bonne à tout faire – le roua'h haqodech qu'un individu peut atteindre dépend de ses actions. Grâce à ses bonnes actions, Devora eut le privilège d'obtenir un roua'h haqodech d'un tel niveau que cela lui permit de devenir la personne idéale pour juger et diriger la nation d'Israël.” (Eliyahou Rabba 14) Nous apprenons de cela que dans le domaine spirituel, la réussite d'une personne ne dépend pas de son statut, de son sexe ou de sa connaissance. Nos succès spirituels dépendent des bonnes actions que nous faisons, avec la seule intention de donner du plaisir au Créateur. Nous possédons tous – hommes et femmes – la capacité d'atteindre le niveau élevé de la prophétesse Devora ! Des personnes normales Selon Rabbi Na'hman, les justes (tsadiqim) sont devenus ce qu'ils étaient parce qu'ils priaient et qu'ils cherchaient D-ieu avec simplicité et avec une foi marquée par la simplicité. Dit simplement : ils passaient du temps à servir D-ieu. Toutes ces femmes saintes – la prophétesse Devora, Feiga la mère de Rabbi Na'hman, et sa grand-mère Adel – étaient des personnes normales. Elles avaient des responsabilités que beaucoup d'entre nous avons : elles avaient des familles à s'occuper, des enfants à élever, des maisons à mettre en
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ordre... Pourtant, grâce à leur désir de suivre la volonté divine, elles réussissaient toujours à trouver le temps pour prier, pour faire hitbodedouth, pour apprendre la Tora, etc. La force d'hitbodedouth Il ne faut pas sous-estimer la force d'hitbodedouth. Selon Rabbi Na'hman : “Hitbodedouth est le plus grand, le plus élevé niveau de tout le reste !” “Que nous soyons une personne importante ou pas, il est impossible pour un être humain digne de ce nom de ne pas avoir une heure d'hitbodedouth.” “Grâce à la prière, il est possible d'atteindre tous les niveaux, et tout le bon (que D-ieu nous réserve).” Hitbodedouth devrait être en tête de la liste de nos priorités. De la même manière que les hommes sont obligés d'apprendra la Tora, qu'ils doivent réserver du temps chaque jour pour faire hitbodedouth, les femmes doivent prendre le temps dans leur journée chargée de faire hitbodedouth. Certaines femmes pourraient poser la question suivante : “De quoi puis-je parler pendant une heure entière ?” Cependant, a-t-on besoin de réfléchir longtemps pour trouver dans notre vie certains problèmes qui méritent d'être réglés rapidement ? Également : pense-t-on vraiment avoir tout ce qu'il nous faut dans la vie ? Le fait est que les femmes qui consacrent chaque jour une heure à hitbodedouth, trouvent que cela n'est pas suffisant. Elles aimeraient bien pouvoir y passer encore plus de temps ! Il existe tellement de choses pour lesquelles nous devons prier ! J'ai vu certaines femmes dont les maisons étaient entièrement vides de mitswoth prendre la décision de consacrer du temps – chaque jour – à hitbodedouth et à demander à Hachem de les amener – ainsi que leur famille – plus près de la Tora et des mitswoth. La puissance de leurs prières a changé leurs maisons en des bastions de la Tora et d'emouna (foi). La maison d'une femme représente son Beth HaMiqdach (Temple) personnel dans lequel elle est le Grand prêtre ! Ses prières ont la force de purifier sa maison ! Bina Les femmes sont bénies avec la bina (compréhension). Elles possèdent la capacité de percevoir ce qui manque à chaque membre de leur famille et d'implorer le Tout-Puissant pour qu'Il leur accorde ce qui leur fait défaut. L'essentiel d'une femme sont ses prières et son emouna. Les prières d'une femme sont tellement importantes pour Hachem ! Par conséquent, chaque femme peut réaliser son potentiel en
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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch
ouvrant son coeur et en se tournant en prières vers le Tout-Puissant. Une femme qui considère ses prières comme quelque chose de sérieux, s'apercevra rapidement qu'elle éprouve un sentiment d'impatience à l'idée de passer du temps – seule – avec son Créateur pendant ses prières. L'heure la plus favorable pour hitbodedouth est tôt le matin. Dans Echeth 'Haïl (une femme d'élite) – le chapitre des Proverbes que nous récitons le vendredi soir, avant le repas du Chabath – il est dit : “Elle se lève quand il fait encore nuit.” Selon le Ben Ich 'Haï, cela fait référence à une femme énergique qui va se coucher tôt le soir dans le but de se lever pendant qu'il fait encore nuit et de terminer ses travaux domestiques avant que ses enfants se réveillent. Le mérite d'une telle femme serait encore plus louable si elle se levait tôt dans le but de parler au Tout-Puissant; consacrer une heure à hitbodedouth ! Imaginez de quelle façon son jour serait différent ! Elle “marcherait“ avec Hachem pendant toute la durée du jour. Les femmes qui se lèvent tôt pour hitbodedouth disent qu'en fait, elles peuvent accomplir un plus grand nombre de choses dans leur journée car elles sentent que Hachem est avec elles ! Ses femmes voient le monde avec plus de clarté, sans confusion. Conséquemment, elles arrivent plus facilement à établir leur ordre des priorités pour la journée. Les femmes qui n'arrivent pas à se lever plus tôt (lorsque
par exemple, elles passent la nuit à essayer d'endormir un enfant qui pleure !) devraient essayer de réserver du temps pour hitbodedouth dès que cela est possible dans la journée. Même si la maison est sans dessous-dessus et que le panier de linge sale déborde, avant de se précipiter pour mettre de l'ordre, une femme devrait passer une heure à faire hitbodedouth. Après cela, elle aura une siyata deChemaya – une assistance divine – supplémentaire pour finir son travail. Nous avons tendance à oublier l'importance de la prière ; l'importance de passer du temps à communiquer avec le Tout-Puissant. Nos Sages nous l'on dit : “Y a-t-il quelque chose de plus important que la prière ? Pourtant, les gens ne lui accordent pas le respect qu'il faudrait.” Cependant, si nos priorités sont clairement établies, nous réaliserons que sans nous tourner vers Hachem pour recevoir une assistance céleste, nous ne pouvons pas accomplir grand chose. Il est exact que nous devons consacrer du temps à étudier la Tora, à faire des mitswoth, à aider nos compatriotes juifs. Cependant, la clé qui nous permet de trouver le temps nécessaire à réaliser tout cela réside dans le temps que nous consacrons à hitbodedouth ! Qu'Hachem puisse nous aider à apprendre à nous servir des clés d'hitbodedouth d'une façon remplie de sagesse.
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Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch
Des parents louables La sécurité nationale du peuple juif dépend de notre capacité à enseigner à nos enfants de génération en génération. La principale chose que nous enseignons, à travers chaque facette de la vie, c’est la emouna et un bon caractère. Les parents louables sont ceux qui réussissent dans leur enseignement, car leur succès est dû à l’exemple personnel qu’ils donnent et à leurs efforts remplis d'amour. Sans exemple personnel et sans amour, oubliez l'enseignement... Hachem révèle son affinité particulière pour notre ancêtre Abraham quand Il dit : « Car il enseignera à ses fils et à sa famille ». (Genèse, chapitre 18) Il y a eu des hommes prodigieusement justes avant Abraham, mais ils ne se sont pas investis dans l'éducation de leurs enfants comme l’a fait Abraham. Ces enfants n’ont donc pas réussi à continuer sur le chemin de droiture que leurs parents avaient foulé. Abraham, cependant, a réussi à transmettre ses idéaux de foi, de piété, d'honnêteté et de conduite intègre aux générations suivantes. L'éloge d'une personne n'est pas tant son propre niveau d'accomplissement que sa capacité à élever des enfants accomplis. Surtout dans le domaine de la spiritualité, un père ou une mère qui élève des enfants qui ont une foi forte est beaucoup plus digne d'estime qu'un père ou une mère saints sur un niveau spirituel élevé qui ne parvient pas à transmettre cela à sa progéniture. Une femme qui néglige ses enfants en faveur de sa propre carrière cherche des ennuis. Au final, elle aura peu ou pas de satisfaction, que ce soit de ses enfants ou de sa carrière. Nos enfants sont notre seule vraie mesure du succès - c'est le secret de l'existence du peuple juif. Une femme d'affaires extrêmement prospère et riche qui dirige une grande entreprise internationale m'a dit qu'elle ne partait pas au bureau avant d'avoir personnellement préparé un repas chaud pour ses nfants. Si cela ne suffit pas, elle prend une pause le midi pour rentrer à la maison et manger avec eux. Si Page 20
cette femme peut trouver du temps pour ses enfants, alors n'importe quelle femme peut le faire. Il y a beaucoup de femmes « justes » qui sont si occupées à faire des actes charitables pour les autres qu'elles négligent leurs propres enfants. Une telle « charité » est celle du mauvais penchant. Est-ce qu’Hachem veut qu'elle aide les autres alors que ses propres enfants n'ont pas de mère à la maison ? Absolument pas ! Un homme m'a dit que sa femme était sous l'influence d'un « rabbanite miraculeuse » qui organisait des réunions de prière à minuit pour les femmes, censées atténuer les jugements sévères contre le peuple juif. Il se plaignait amèrement que sa femme caracolait jusqu'à 2 heures du matin et que sa maison s'effondrait. Jusque-là, il avait tenu sa langue. Mais, quand il a entendu une conférence du Rav Eliahou Godlevsky, dans laquelle il disait que tout ce qu'une femme fait de nuisible pour sa famille est odieux aux yeux d’Hachem, il a décidé de se plaindre à moi de sa femme et de me demander conseil. J'étais tellement désolé d'entendre parler d'une femme abandonnant sa maison au nom du prétendu « service divin ». Que pouvons-nous dire des sites de médias sociaux et de la messagerie qui gaspillent le temps des femmes ? Et que pouvons-nous dire à propos des mères qui négligent leurs ménages et leurs enfants en faveur de Facebook ? Je connaissais une femme qui passait des heures à écouter charitablement les problèmes des autres, mais n'avait pas de patience pour ses enfants. Inutile de dire que les types de tentations, même celles qui ressemblent à des actes charitables, qui privent les parents de temps avec leurs enfants ne proviennent pas du côté de la sainteté ; bien au contraire ! Même si une femme est une femme de ménage dévouée, le nettoyage compulsif et la cuisine qui ne laisse pas de temps pour les enfants ne sont pas la bonne chose à faire. Les enfants doivent être notre première priorité. Qu’Hachem vous accorde beaucoup de joie de vos enfants, et si vous n'avez pas encore d'enfants, puissiez-vous recevoir la bénédiction de devenir bientôt parent, Amen !
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Rosh Hashana : les dés sont jetés Du commerce La vie d’un homme d’affaires privé de foi n’est pas une vie. Un homme d’affaires se présenta devant le rav, l’auteur de ce livre. Le rav remarqua sa mélancolie causée par ses problèmes commerciaux. Le rav lui dit : Les souffrances que tu endures dans tes affaires viennent de ce que tu penses être le maître de tes affaires et tu es donc oppressé et inquiet, comme si tu supportais seul la responsabilité des affaires. C’est parce que tu fais confiance à ta raison, à tes sens et tes connaissances commerciales, que tu es déçu de ton échec et profondément blessé de voir des gens à qui tu faisais confiance, te tromper et te trahir. Si tu savais que le Créateur est le maître de tes affaires et que tu n’es qu’un de Ses employés, tu organiserais ton travail d’une façon positive, comme tout employé fidèle et tu ne souffrirais d’aucune tension. Avant d’entreprendre une affaire, tu te tournerais vers HaChem béni soit-Il et tu lui dirais : Maître du monde, j’ai l’intention de gérer Tes affaires de la meilleure façon possible, mais “L’homme voit l’extérieur tandis qu’HaChem voit les coeurs” (Chemouel I 16:7) et je ne peux savoir si la personne à qui j’ai affaire est honnête ou si la transaction est bonne. Je ne me fie qu’à Toi. Par conséquent, si Tu veux que je conclue cette affaire, réalise-la et si Tu t’y refuses pour une quelconque raison, Fais de sorte qu’elle ne se concrétise pas. Le rav poursuivit : Tu te conduiras de cette manière avant chaque entreprise : avant d’engager ou de licencier un ouvrier tu dois demander l’avis du “Patron”, le Saint béni soit -Il. Si tu veux développer ou minimiser tes affaires, prie HaChem, et tu réussiras très certainement, car ‘celui qui fait confiance en HaChem, est entouré de bonté.’ Celui qui prie pour acquérir la foi, peut gérer ses affaires sans croire que ‘C’est ma puissance et ma force’ mais facilement et sans aucune tension mentale. Car en chaque chose il demande l’avis de son conseiller financier, le Saint béni soit-Il, qui sait tout, qui est juste et crédible. Il n’est possible de s’appuyer que sur Lui. L’homme peut alors gérer toutes ses affaires en toute confiance et sans panique. Bref, il n’existe dans ce domaine que deux possibilités : soit l’homme reconnaît HaChem comme maître de ses affaires, sa vie devient facile et il peut gérer de grandes affaires avec une grande facilité sans aucune crainte. Soit il pense que c’est lui le patron et alors il doit faire face à la tension, à la nervosité, à l’échec, à la déception et à la dépression.
Brasser beaucoup d’argent L’argent est une épidémie de notre époque. Il s’agit là d’une fausse sécurité à laquelle succombe tout homme assoiffé d’affaires et de brassage d’argent. Un tel homme ne calcule pas juste ; il ne voit pas que ses dépenses sont supérieures à ses gains. Il est aveuglé par l’argent comptant qui lui tombe entre les mains et à la fin, il est écrasé par d’immenses dettes. Cela est bien évidemment le résultat d’une foi déficiente, l’homme ne gérant pas les choses correctement et ne laissant pas les choses évoluer selon la volonté divine, c’est-à-dire selon ce qu’HaChem lui donne, soit plus soit moins. L’homme croyant sait que lorsqu’HaChem veut qu’il investisse une grande somme, Il lui prépare la somme entière. Manque-t-il de l’argent au Saint béni soit-Il ? A-t-il besoin de recourir aux prêteurs du marché noir ? Si le Saint béni soit-Il donne une petite somme, cela signifie qu’Il désire que ses affaires soient gérées à une plus petite échelle, et ce sont ces petites affaires qui recevront la bénédiction du Ciel. Il pourra ensuite continuer sur sa lancée et conclure d’autres affaires. En revanche, l’homme qui ne possède pas la foi pense que seules les grandes affaires rapportent. Il prend beaucoup de risques et investit avec l’argent qui ne lui appartient pas, sans être sûr de réussir. Même s’il réussit, il ignore s’il pourra rembourser les dettes contractées dans ses transactions. L’erreur la plus grande et plus répandue dans les affaires est que l’homme veuille brasser beaucoup d’argent, et qu’il s’imagine ainsi gagner plus. Pourtant, si l’homme d’affaires fait un compte précis de son bilan annuel, pour établir la balance de ses investissements et de ses recettes, il verra en fin de comptes que son profit est mince, car on ne peut dépasser la limite des gains fixés par les Cieux ; et les milliards qu’il brasse n’y changeront rien. Jamais il ne pourra profiter d’un centime de plus de ce qui fut fixé pour lui à Roch HaChana. Par conséquent, après le calcul de ses dépenses et de ses entrées, il devra en général admettre qu’il ne gagne pas beaucoup plus qu’un salaire ordinaire. C’est seulement avec l’augmentation de la prière, des dons de grosses sommes à la charité et la distribution correcte de ses dîmes qu’on peut parvenir à augmenter ce qui est fixé dès Roch HaChana. Si le problème était seulement qu’il ne réussissait pas comme il se l’était imaginé, ce serait une demi-consolation, mais lorsque cet homme investit beaucoup d’argent qui ne lui appartient pas, qu’il a recours à des prêts, qu’il engage
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aussi un personnel supplémentaire, investit dans la publicité, etc. il gaspille réellement son budget annuel et peut même le dépasser ; pire encore, essuyer une perte considérable. En fait, les gains de chacun sont fixés chaque année selon le décret divin ; quand aux déficits l’homme peut choisir de perdre sans aucune limite. Il s’avère que le gain est limité, tandis que la perte est illimitée. S’il choisissait de réduire son volume d’affaires selon ses véritables possibilités, il ne perdrait pas ces sommes pour la main d’oeuvre supplémentaire, la publicité, l’intérêt des prêts, etc. Son gain serait plus élevé puisqu’il bénéficierait de la totalité du budget fixé pour lui. Mais c’est parce qu’il brasse de trop grandes affaires, qu’il s’engage à des dépenses qui lui font perdre inutilement ce qui fut fixé pour lui à Roch HaChana, ou pire encore. Certains hommes d’affaires contractent des dettes s’élevant à des millions ! Puisse HaChem avoir pitié d’eux. Ton comptable L’homme croyant accomplit ce verset (Proverbes 28:20) : “L’homme croyant est comblé de bénédictions, celui qui a hâte de s’enrichir n’échappe pas au malheur”. Il croit à la bénédiction divine et est content de son sort. Il n’est pas obstiné à s’enrichir et lorsqu’il veut investir son argent, bien qu’il prenne conseil auprès des spécialistes - chez un directeur de banque ou un économiste - il se souvient toujours que c’est le Saint béni soit-Il, qui décide exclusivement de la provenance de sa subsistance. Avant de conclure une affaire, il prie de cette façon ; Maître du monde, je Te remercie pour la subsistance que Tu m’as octroyée jusqu’à ce jour. Conseille-moi, je Te prie, comment placer mon argent afin qu’il fructifie et que je puisse réaliser les commandements de la charité et de la bienfaisance. Lorsqu’il pense investir d’une certaine façon, il prie ainsi HaChem béni soit-Il : Maître du monde, je suis prêt à investir dans ce domaine. Puis-je avoir entièrement confiance en Toi afin que je puisse recevoir avec amour tout ce que Tu me donnes, que ce soit un gain ou une perte. Il est dit à propos d’un tel homme (Jérémie 17:7) : “Béni soit l’homme qui se confie en HaChem, et de qui HaChem est la confiance”, et aussi (Psaumes 32:10) : “Quiconque a confiance en HaChem, est environné par Sa bonté”. En revanche, celui dont la foi est faible fait aveuglément confiance au spécialiste, à l’économiste et il gère ses affaires avec une grande imprudence, comme si c’était le spécialiste qui octroyait sa subsistance. Il est dit à son propos (Jérémie 17:5) : “Maudit soit l’homme qui met sa confiance en l’homme”, à sa sagesse ou à sa bonne étoile. Il court vers la déception car celui qui se confie à qui que ce soit, en dehors d’HaChem béni soit-Il, tombera entre ses mains. Rabbi Menahem Mendel de Kotzk commente le passage suivant tiré de la Mekhilta (BéChala’h 17) : “La Tora ne fut donnée qu’aux mangeurs de manne”. La Tora fut donnée à ceux qui se contentent de ce qu’ils ont aujourd’hui et sont heureux de leur portion, sans se soucier du lendemain. Comme pendant les quarante ans qu’Israël était au désert, où chaque jour la manne descendait du ciel suffisamment pour
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la journée. Le même phénomène se poursuit dans toutes les générations : seul celui qui possède la foi et la confiance en HaChem a le mérite d’acquérir la Tora, car sans cette vertu il est condamné à courir toute sa vie après sa subsistance, sans trouver de temps libre pour étudier la Tora. Un bon commerçant Il est un principe de la foi qui est la base de toutes les relations commerciales, des affaires et de la subsistance : c’est de croire que la subsistance de l’homme est fixée depuis Roch HaChana. L’application pratique d’un tel principe est la confiance en HaChem : l’homme sait que le rôle du Créateur est de nourrir Ses créatures et Il est bien entendu fidèle à l’accomplissement de cette fonction et tout ce qui est fixé pour l’homme lui parvient assurément, indépendamment de ses initiatives ou de sa sagesse et même de son mérite, comme nous le disons dans les Actions de grâce après le repas (Birkat HaMazon, version ancienne) : “Nourris-nous, mais pas à cause de nos actions ou de nos mérites, car Ton bienfait nous est préférable”. Personne ne peut empêcher ou soustraire ce qui est fixé pour un homme dans les Cieux, comme nos Sages de mémoire bénie l’enseignent (Yoma 38) : Personne ne peut toucher à ce qui est destiné à son prochain. Lorsque l’homme comprend ce principe et y croit d’une foi parfaite et simple, seulement alors il peut traiter avec assurance de toute affaire financière et passer toutes les épreuves de foi avec succès, avec calme et joie, sans s’abandonner à la colère, aux pressions, au vol, à la fraude, etc. Dans la pratique, un homme qui fait confiance à HaChem, ne pense jamais à l’argent et sait qu’HaChem pourvoit. De plus, il n’a aucune préoccupation. Sa seule relation avec argent se résume en deux mots : HaChem pourvoit. Tu récolteras ce qui t’est destiné Le commerce est une série d’épreuves de la foi. A chaque instant, le commerçant traverse une épreuve : lorsqu’il croit que sa subsistance est fixée dans les Cieux, alors il est calme, joyeux et entreprend toutes ses affaires paisiblement, dans l’intégrité et la droiture. En revanche, lorsqu’il pense que sa subsistance dépend de ses initiatives, il devient nerveux et tendu, il multiplie ses démarches, ses ruses et même ses artifices. Tout tient à la simple foi que la subsistance de l’homme est fixée ponctuellement par les Cieux. Le choix de l’homme consiste à déterminer par quel canal il désire recevoir la bénédiction qui lui est destinée : est-ce un canal en or, celui de la droiture, de la joie et du calme, ou un conduit d’égout, celui des énervements, des intrigues et des fraudes ? Il n’y a là que deux possibilités : soit tu crois que tu reçois d’une source ou d’une autre ce qui est fixé pour toi en son temps, soit aujourd’hui, soit demain. Le résultat est que tu es paisible, ta vie est belle et tu ne t’embrouilles pas dans les transgressions, fraudes, vols, etc. qu’HaChem pardonne. Soit tu ne crois pas et le résultat est que tu es tendu, nerveux, ta vie est un enfer, tu t’embrouilles dans de mauvaises affaires et plonges dans les dettes. Certains finissent en prison à la suite d’affaires irréfléchies et même si tu n’es pas encore arrivé à une telle situation, ta vie est pleine de confusions et de soucis, et tu transgresses sûrement les interdits de fraude et de vol. N’oublie pas ! Tout est fixé pour l’homme avec une grande précision. Qu’il se conduise correctement ou non, il ne bénéficiera pas d’un centime de plus de ce qui lui a été fixé.
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David le jeune berger p.1 Bonjour, chers enfants. Je
voudrais
vous
raconter
une
histoire
merveilleuse, une histoire passionnante sur le pouvoir de croire à Hashem et comment Hashem peut vous aider. L'histoire se déroule à l'époque où le grand roi David, le roi de tous les Juifs, était juste un jeune garçon. Il fut un temps avant que quelqu'un avait déjà entendu parler de lui. L'histoire décrit comment David croyait à Hashem et priait tout le temps et même étant enfant. Hashem le choisit donc pour régner sur le peuple juif.
David le jeune berger p.2 Quand David était juste un petit garçon, il était berger, et il s’occupait du troupeau de moutons de son père. Le père de David s'est fondé sur la justice de son fils et un bon caractère. Il faisait confiance à David de surveiller les moutons innocents avec le plus grand soin. David prendrait les moutons dans un champ au fond d'une vallée verdoyante, en pente, où ils pouvaient brouter et gambader. Le champ était une terre publique, il n'appartenait à personne. Il était dans une zone où a été permis à tout le monde de faire paître son troupeau ou tout simplement visiter. David veillait toujours à ce que les moutons de son père ne brouté pas dans les champs d'autres personnes. Jamais il ne leur permettra de voler ce qu'ils ont mangé.
IDEES CREATIVES ROSH HACHANA
IDEES CREATIVES - ROSH HACHANA
Confiné à Roch Hachana, puis-je sonner du Chofar sans savoir le faire ? Question: Je vais passer Roch Hachana confiné (âgé/ corona, je suis en convalescence après une chute). Ma question porte sur la Mitsva du Chofar.
Quels jeux pour enfant à Kippour ? Question : J'aimerais savoir quels jeux peut-on donner aux enfants entre 3 et 9 ans à Yom Kippour ? Des jeux de société, pâtes à modeler, perles, bracelets à réaliser... C'est difficile à gérer les enfants le jour de Kippour. Réponse:
J'ai un Chofar à la maison, mais je ne sais pas faire les sons adéquats.
Durant Kippour, pour des enfants en bas âge :
Est-ce que cela a une valeur quelconque si je souffle dans mon Chofar pour en faire sortir un son, le jour de Roch Hachana ?
1. Tous les jeux électriques sont interdits, 2. Les jeux de légo sont permis, 3. Les jeux de billes sont permis à la maison [pas dans un jardin], 4. Les jeux de ballons en intérieur 5. Pâte à modeler : interdit, 6. Les maquettes : interdit, 7. Perles, bracelets : interdit. Si l'on ne fait pas de nœuds aux extrémités, cela est permis. 8. Tous les jeux consistant à couper et à coller du papier ou une autre matière : interdit, 9. Cache-cache, chat et souris : permis, 10. Sauter à la corde : permis, 11. Puzzles : interdits. Si les bords ne s'imbriquent pas les uns dans les autres, cela est permis. 12. Kappla : permis,
Réponse: Si vous n'êtes pas en mesure de vous rendre à la synagogue pour écouter le Chofar, il faut contacter le responsable de la communauté de votre entourage et lui demander d'envoyer, le jour de Roch Hachana, une personne sachant sonner du Chofar afin de vous acquitter de la Mitsva Rien ne sert de sonner du Chofar sans connaître les différents détails de la Halakha concernant la Mitsva. Cette année [5781], étant donné que le premier jour de Roch Hachana est un Chabbath, on ne sonne du Chofar que le second jour de fête.
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N'oubliez surtout pas de prier afin que la garde des enfants
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J'ai oublié de faire "Léchev Bassouca"
Ségoulot des feuilles de Arava, même sans les avoir frappées ?
Question :
Question :
Durant Souccot, si une personne a oublié de réciter la bénédiction "Léchev Bassouca" au cours d'un repas, peut-elle encore la réciter ?
J'ai lu qu'il existe diverses Ségoulot avec les feuilles de Arava après Souccot, après les avoir frappées au sol à Hocha'ana Rabba.
Y a-t-il une distinction à faire si elle est au début ou en fin de repas ? Réponse: Une personne ayant omis de dire la bénédiction de "Léchèv Bassouca" pourra la dire même au milieu du repas et se rendre quitte en consommant même moins qu'un Kabétsa (54 grammes), car le peu qu'elle consommera s'additionnera au repas (voir Michna Broura 639, 48). Par contre, si vous avez terminé le Birkat Hamazone, pour certains, on pourra dire "Léchèv Bassouca" puisque l'on reste encore assis (Michna Broura susmentionné, et 'Aroukh Hachoul'han 28). Mais les Séfaradim ne font pas de Brakha dans ce cas (Kaf Ha'haïm 100), mais ils pourront dire "Léchèv Bassouca" dès la fin du Birkat Hamazone sur un gâteau qu’ils consommeront aussitôt (54 grammes minimum).
Or, mon mari n'est pas allé à la synagogue à Hocha'ana Rabba et ces feuilles que nous possédons n'ont donc pas été frappées au sol. Peut-on tout de même appliquer les Ségoulot en question ? Réponse: Cela dépend de la Ségoula à laquelle vous faites allusion. Il y a plusieurs Ségoulot liées à la Arava et certaines spécialement avec celles utilisées à Hocha'ana Rabba. Par exemple, celles citées sur cet article http://famillytorah.com/?p=3123 devront impérativement être faite avec la Arava frappée au sol à Hocha'ana Rabba et non une Arava ordinaire. En effet, elles ont une force spéciale, car elles sont "Chiaré Mitsva" (Soucca 38a)
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Le passe-partout ROCH HACHANA
Une année, Rabbi Israël Baal Chem Tov dit à Rabbi Zeev Kitzes, l’un de ses disciples les plus anciens : «Ce Roch Hachana, c’est toi qui souffleras pour nous le Choffar. Je veux que tu étudies toutes les kavanot (pensées kabbalistiques) qui concernent le Choffar, pour que tu puisses y méditer pendant que tu l’utiliseras.» Rabbi Zeev s’appliqua à la tâche avec joie et émotion : de la joie pour le grand privilège qui lui avait été accordé et de l’émotion devant cette immense responsabilité. Il étudia les écrits de la Kabbale qui discutent des nombreuses significations du Choffar et de ce qu’accomplissent ses sons dans les différents niveaux de la réalité et dans les diverses sphères de l’âme. Il prépara également une feuille de papier sur laquelle il nota les points essentiels de chaque kavanah, pour s’y référer quand il soufflerait du Choffar. Finalement, le grand jour arriva. C’était le matin de Roch Hachana et Rabbi Zeev était sur la plateforme située au centre de la synagogue du Baal Chem Tov, au milieu des rouleaux de la Torah et entouré d’une mer de corps enveloppés dans des Talith. Son maître, le Baal Chem Tov, se tenait debout à sa table, située dans le coin sud-est de la pièce, le visage en feu. Le silence empreint de crainte était palpable dans la salle. Tous attendaient le point culminant du jour, les cris perçants et les sanglots du Choffar. Rabbi Zeev chercha dans sa poche et son cœur s’arrêta de battre : le papier avait disparu ! Il se rappelait clairement l’y avoir placé là, le matin même, mais maintenant, plus rien. Il fouilla dans sa mémoire pour se remémorer ce qu’il avait appris, mais sa détresse devant ses notes perdues semblait avoir paralysé son cerveau : son esprit n’était plus qu’un grand trou noir. Des larmes de désespoir envahirent ses yeux. Il avait déçu son maître qui lui avait confié cette tâche sacrée. Maintenant, il devrait souffler dans le Choffar comme dans un simple cor, sans aucune kavanah ! Avec un cœur brisé, Rabbi Zeev souffla la litanie des sons requis par la loi, et évitant le regard de son maître, il rejoignit sa place. A la conclusion des prières du jour, le Baal Chem Tov se dirigea vers le coin où Rabbi Zeev était assis, secoué par des sanglots sous son Talith. «Bonne fête, Reb Zeev, l’interpela-t-il. Aujourd’hui nous avons entendu des sons du Choffar des plus extraordinaires !» «Mais Rabbi, je…»
Certaines choses nous sont importantes et nous en parlons. D’autres sont si importantes que les mots sortent dans un flot d’émotion, des mots riches, expressifs et vibrants. Et puis il y a ces choses qui nous secouent jusqu’au fond de notre être. Des choses qui ne se soucient ni de la permission du cerveau ni des mots justes, car l’esprit ne peut les pénétrer, les mots les plus poignants ne peuvent les exprimer. Des choses qui ne peuvent se traduire que dans un cri, un hurlement et puis dans le silence. C’est le son du Choffar : le cœur le plus profond de notre âme qui s’écrie : «Père ! Père !» Le Choffar, le retour et le couronnement Roch Hachana comporte trois étapes dans le service divin exprimant les trois niveaux d’attachement à D.ieu. 1) Le lien créé par l’accomplissement des Mitsvot. Un Juif est, pour ainsi dire, séparé de D.ieu et ce qui forme et crée le lien entre lui et D.ieu est précisément l’observance de Ses commandements. Ce lien s’exprime par la Mitsva du jour : le Choffar. 2) Un lien plus profond qui ne dépend pas des Mitsvot. Ce niveau s’exprime par le retour : même celui qui a péché ressent du regret et se repent. Cependant, même ce niveau qui dépasse le lien créé par les Mitsvot, leur est connecté. Les regrets d’un homme se réfèrent à sa non-observance et précisément sa résolution de la rectifier. Puisque cette résolution est liée aux Mitsvot, elle implique l’être humain, une entité séparée qui se lie à nouveau à D.ieu grâce à elles. 3) Le Zohar déclare que «le Peuple Juif et D.ieu sont totalement Un», c'est-à-dire qu’un Juif et D.ieu forment la même entité, pour ainsi dire. Ce niveau d’unicité s’exprime par le couronnement de D.ieu. Le lien par les Mitsvot et le lien par le retour ne se réalisent qu’après le couronnement. Ce n’est qu’alors qu’une obéissance générale envers le Roi est possible (et le retour pour y avoir failli). Néanmoins, avant le couronnement (avant la prière où l’on dit : «Proclame-moi Roi sur toi»), qu’est -ce qui conduit le Juif à ressentir le besoin de la Royauté de D.ieu, au point qu’il Lui demande d’accepter le couronnement et de l’accepter, lui, comme serviteur ? La réponse est que le Juif, par essence, fait un avec le Créateur et qu’ainsi il ne peut exister sans son Roi.
«Dans le palais du Roi, reprit le Baal Chem Tov, il y a de nombreux portails et de nombreuses portes. Les gardiens du château possèdent de grands trousseaux où sont attachées de nombreuses clés, chacune convenant à sa serrure. Mais il existe une clé qui ouvre toutes les serrures, un passe-partout qui ouvre toutes les portes. Les kavanot sont des clés. Chacune ouvre une porte différente dans notre âme, chacune permet d’accéder à une autre sphère dans les mondes spirituels. Mais il est une clé qui ouvre toutes les portes, qui ouvre pour nous les chambres les plus intérieures du Palais Divin. Ce passe-partout, c’est… un cœur brisé.» Page 28
Kol aYechouot aux familles Ben Moché, Roubin, Arush, Fitoussi, Chaya, Yossef, Fanger, Lasri et Cohen
Le passe-partout YOM KIPPOUR
Dans un petit village du fond de l’Europe Centrale, à plusieurs heures de route de la plus proche communauté juive, vivait une famille juive. Une fois par an, pour Yom Kippour, ils faisaient tous le long voyage qui les menait à la ville, afin de prier avec leurs coreligionnaires Une année, le père de famille se leva très tôt, la veille de Yom Kippour et se prépara pour le voyage. Ses fils, qui n’étaient pas si empressés que lui, poursuivaient tranquillement leur sommeil. Impatient de se mettre en route, il dit à sa famille : «Ecoutez, je vais commencer le trajet à pieds, pendant que vous vous préparez. Je vous attendrai au pied du grand chêne, au croisement des routes.» Marchant d’un pas allègre, le villageois atteignit bientôt l’arbre et s’étendit sous son ombre pour attendre la charrette qui emportait sa famille. Epuisé par de nombreux jours de travail harassant, il s’endormit. Pendant ce temps, les siens avaient chargé la charrette et s’étaient mis en route. Mais dans l’excitation du voyage, ils oublièrent leur vieux père. Ils ne s’arrêtèrent pas à la croisée des chemin, devant le grand chêne et ne virent pas la silhouette endormie du père. Quand le villageois se réveilla, le soir était déjà tombé. A de nombreux kilomètres de là, les prières du Kol Nidré avaient commencé dans la synagogue de la ville. Levant les yeux au ciel, le vieil homme s’écria : «Maître de l’univers ! Mes enfants m’ont oublié. Mais ce sont mes enfants aussi je leur pardonne. Toi aussi, comporte Toi ainsi pour ceux de tes enfants qui T’ont abandonné…» Cette histoire a été racontée par la grand-mère du Rabbi Précédent, la Rabbanit Rivkah Schneersohn. A Yom Kippour, nous jeûnons. C’est ce que fait le Juif à Yom Kippour. Il est bien conscient qu’un éclair ne va pas jaillir instantanément et le frapper s’il mange, mais ce jour-là peu importe la récompense ou la punition. Il ne mange pas parce qu’il comprend que D.ieu ne veut pas qu’il le fasse. Il sait qu’un Juif ne le fait pas à Yom Kippour. Il se peut bien que la veille, il n’ait pas ainsi senti les choses. Il se peut bien qu’il ait été laxiste dans l’observance d’un commandement ou d’un autre. Mais le jour de Yom Kippour, il sent qu’il doit se comporter comme un Juif le doit. Pourquoi ? Parce qu’il y a quelque chose de spécial en ce jour. Nos Sages expliquent cette idée en se servant de la Guematria, c'est-à-dire l’interprétation numérique de la Torah. Le mot hébreu désignant «le Satan» a la valeur numérique de 364. Pendant 364 jours de l’année, le Satan a le pouvoir de défier et tenter le Peuple Juif. Mais un jour, un seul, le Satan ne jouit d’aucun pouvoir et c’est à Yom Kippour. Le Juif n’est tout simplement pas intéressé par ce qu’il a à lui offrir. A Yom Kippour, il a d’autres choses dans son esprit. Yom Kippour est le jour où il faut être Juif. Que se passait-il à Yom Kippour ? A l’époque du Temple de Jérusalem, le Grand Prêtre, le Cohen Gadol, pénétrait dans le Saint des Saints (Kodech Hakedochim) et se trouvait seul, face à D.ieu. Aucun être humain ou spirituel n’avait le droit de faire une intrusion pendant ce face à face avec Lui.
de cette union essentielle, il n’existe rien en dehors de la Divinité, aucune séparation d’avec Lui n’est possible. Cette union existe en dehors du temps. Mais dans les limites du temps, elle se révèle à Yom Kippour ; Ce jour-là, chacun de nous «pénètre dans le Saint des Saints» et passe du temps «seul avec D.ieu». Il s’agit du cœur de la prière de Néilah, le service final des prières de Yom Kippour. Néilah signifie «clôture». Certains Sages interprètent ce nom comme signifiant que les portes des cieux sont en train de se fermer et qu’il ne reste que quelques instants brefs pour que nos prières puissent encore y pénétrer. Selon la pensée de la ‘Hassidout, le sens en est que les portes sont fermées derrière nous. Chacun d’entre nous est «enfermé», seul à seul et un avec D.ieu. A ce niveau d’union essentielle, il n’existe rien en dehors de la Divinité, aucune possibilité d’être séparé de D.ieu, aucune possibilité que l’âme ne soit affectée par le péché. La révélation de ce niveau de relation avec la Divinité enlève les tâches des fautes commises. Cette purification est un processus naturel car la révélation de notre lien profond avec D.ieu renouvelle notre attachement à Lui, à tous les niveaux. C’est le sens des paroles de nos Sages selon lesquelles : «l’essence du jour pardonne». A Yom Kippour, notre lien le plus profond et le plus essentiel avec D.ieu est révélé et dans ce processus, chaque élément de notre potentiel spirituel se trouve revitalisé. Cette expérience spirituelle renouvelle également notre vie dans les sphères matérielles, nous octroyant des bénédictions et ayant pour résultat que chacun d’entre nous est béni d’une bonne et douce année, dans toutes nos préoccupations matérielles et spirituelles. Voir à l’horizon Maïmonide décrit Yom Kippour comme «le moment de la Techouva pour tous, pour les individus comme pour la communauté». L’expression ultime de ces paroles se vérifiera à l’ère de la Rédemption, quand, comme l’enseigne le Zohar, texte fondamental de la mystique juive, Machia’h incitera tous, même les Justes, à se tourner vers D.ieu dans la Techouva. Qu’est-ce que la Techouva ? Revenir à D.ieu en se concentrant sur l’étincelle juive qui brille en chacun d’entre nous. A l’ère de véritable spiritualité qu’introduira Machia’h, tous, même ceux qui paraissent avoir atteint la spiritualité parfaite, prendront conscience des limites humaines qui les restreignent et chercheront le cœur profond de leur potentiel spirituel. De la même façon, c’est l’expression de ce potentiel de Techouva qui servira de catalyse pour la Rédemption. Car si nous aspirons à atteindre notre profondeur spirituelle, nous hâterons la révélation de la Divinité dans toute l’existence. Comme l’écrit Maïmonide : «Israël ne sera sauvé que par la Techouva. La Torah a promis qu’en dernier ressort, vers la fin de son exil, Israël reviendra [à D.ieu], et sera immédiatement sauvé».
Chaque année, cette entrevue se répète dans notre propre cœur. L’essence de l’âme juive est une avec l’essence de D.ieu. Ce lien est constant et n’est pas le produit de nos efforts. Par conséquent, ni nos pensées ni nos paroles ni nos actes ne peuvent l’affaiblir. Au niveau Kol aYechouot aux familles Ben Moché, Roubin, Arush, Fitoussi, Chaya, Yossef, Fanger, Lasri et Cohen
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“Venez voir les actions de D.ieu, Son complot effrayant pour les enfants de l'homme” (Psaumes 66 : 5). Et la femme vit que l'arbre était bon à manger et elle prit de ses fruits et en mangea ; et elle en donna aussi à son époux et il en mangea avec elle (Genèse 26).
l'investissement divin dans la création et assurer sa rentabilité. Mais au premier jour de l'histoire, le plan alla de travers. Adam et Eve, en mangeant du fruit de l'Arbre de la Connaissance violèrent la première Mitsva, le premier commandement de D.ieu. Leur acte mit en péril l'aventure toute entière, laissant un chaos de bien et de mal déferler sur le monde sous contrôle et organisé dans lequel ils étaient nés.
Le but d'une aventure commerciale est de faire des profits. Aucun homme d'affaires qui se respecte n'investirait un capital, du temps et des talents quand les comptes ne montrent pas une véritable possibilité de bénéfices.
Et pourtant, nous disent nos Sages, c'était "le plan effrayant de D.ieu pour les enfants de l'homme". "C'est Moi qui les ai fait pécher, en créant en eux un penchant vers le mal" admit D.ieu devant le Prophète Elie.
Et pourtant, les bénéfices les plus importants doivent être récoltés sous les conditions mêmes que l'homme d'affaire responsable cherche le plus à éviter: à la suite de développements tout à fait imprévisibles, dans des environnements sur lesquels il n'a aucun contrôle et dans lesquels son aventure toute entière, et peut-être sa propre personne, sont menacées.
Car c'est le processus de la Techouva ("retour") qui apporte le plus grand profit dans l'entreprise de la vie. Il n'existe aucun amour plus fort que l'amour ressenti de loin et de plus grande passion que la quête du retour à une maison abandonnée et à un moi qui s'est aliéné. Quand le lien de l'âme avec D.ieu s'est étiré au point de rupture, la force qui le rattache à sa source est plus grande que tout ce qui peut être produit par l'âme qui ne quitte jamais l'orbite divine. Et quand une âme qui a erré jusqu'aux recoins les plus éloignés de la vie, et a exploité tout l'aspect négatif et vil de son environnement, ressent l'impulsion de retourner à D.ieu, elle élève ces parties de la Création qui résident derrière le cadre d'une vie vécue dans la droiture.
Les affaires de D.ieu BERESHIT
C'est pourquoi l'on peut dire que l'esprit de l'homme d'affaires opère à deux niveaux. Au niveau manifeste, il cherche la stabilité et le contrôle. A ce niveau, "être pris au dépourvu" est ressenti comme une catastrophe. Tout en sachant que chaque aventure comporte une part de risques, son but est de les empêcher, d'éviter l'imprévisible, d'avoir un plan d'action pour toute éventualité. Mais à un niveau plus profond, subconscient, l'homme d'affaire aspire à l'imprévisible. Au plus profond de son cœur, il veut être pris par surprise, être plongé dans les circonstances que la structure de ses affaires cherche à éviter. Car là, et seulement là, réside le potentiel de profits plus grands qu'aucun analyste ne pourrait envisager. A ce niveau, si "tout va selon le plan prévu", ce serait une déception plutôt qu'un accomplissement. Ce sont des scénarii qu'il n'osera jamais présenter à ses investisseurs, ni même à son moi conscient. Mais en dernière analyse, ce sont ces mêmes possibilités se cachant derrière les chiffres et les projets officiels qui constituent la plus grande motivation pour laquelle il s'est engagé dans les affaires. Le complot effrayant Nos Sages nous disent que "le royaume des Cieux est semblable au royaume de la terre", que les structures de la société humaine et les modes de comportement humain reflètent la manière dont le Créateur établit un rapport avec Son monde et le dirige. D.ieu opère selon une stratégie empruntée au monde des affaires: la Torah qui est "le plan de D.ieu pour la création" définit le "profit" que le Créateur veut tirer de Son entreprise. Les lois de la Torah détaillent ce qui devrait et ce qui ne devrait pas être fait, et ce qui devrait et ne devrait pas arriver, pour sauvegarder Page 30
C'est là "le complot effrayant" contre les enfants de l'homme: créer un homme avec une inclination au mal, de sorte que, lorsqu'il y succombe, il renoue avec D.ieu dans un amour plus grand et des ressources restaurées, produites par une vie maintenant en conformité avec la Volonté Divine. Toutefois, il est sûr qu'on ne peut dire que D.ieu voulait que l'homme pèche: une faute est, par définition, un acte que D.ieu ne veut pas. De plus, si le "plan" de D.ieu était que l'homme pèche, cela soulève la question de savoir ce qui serait arrivé si Adam et Eve n'avaient pas choisi de manger des fruits de l'Arbre de la Connaissance. Le but de D.ieu dans la Création aurait-il été accompli? Ce que désire D.ieu Tout comme dans le cas de l'homme d'affaire, il existe deux niveaux de "motivation" derrière l'acte divin de création. Au niveau manifeste, le monde fut destiné et créé pour accomplir le plan indiqué par la Torah. Ce plan appelle l'existence d'une inclination au mal dans le cœur de l'homme pour que notre adhésion à la volonté divine ait du sens. Selon les paroles de Maïmonide: “La liberté est donnée à chaque homme: s'il désire suivre le droit chemin et être une personne juste, le choix de le faire est entre ses mains; et s'il désire suivre la voie du mal et devenir un être mauvais, le choix de le faire est entre ses mains… C'est un principe
Kol Ayechouot & Protection contre le Mach’kite pour les familles Beziz, Lugassy, Mimoune, Attali, Felous, Chemouni, Benita, Bensimon et Sebbag
majeur et une base de la Torah et des commandements… Car si D.ieu devait décréter qu'une personne soit bonne ou mauvaise ou s'il existait dans l'essence de l'individu quelque chose qui le force à emprunter telle ou telle voie,… comment D.ieu aurait-Il pu nous commander par Ses Prophètes "fais cela" et "ne fais pas cela"? Quelle place aurait occupé la Torah tout entière? Et selon quelle justice D.ieu aurait-Il puni les méchants et récompensé les bons?”. Ce plan ne requiert pas l'existence du mal, mais seulement le potentiel de son existence. Il nous est possible de violer la Volonté divine, pour que le fait que nous ne le fassions pas soit pour nous un triomphe moral et une source de plaisir pour D.ieu. Il faut qu'il nous soit possible de ne pas faire le bien pour que nos
bonnes actions aient une valeur et un sens. Les risques doivent être présents, ils sont ce qui rend l'aventure valorisante mais le but de tout cela, c'est qu'ils soient évités. Mais au niveau "subconscient" plus profond, D.ieu complote pour que l'homme succombe à la faute. Ce n'est pas ce qu'Il désire et c'est même une déviance de Sa Volonté expresse. Mais quand cela arrive, cela libère une richesse de possibilités qui sont infiniment plus larges que tout ce que le plan "officiel" aurait pu permettre. Et ce sont ces possibilités se cachant derrière les calculs et les projets officiels qui constituent Sa motivation ultime pour laquelle Il s'est investi dans “l'affaire” de la vie humaine.
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Le Secret de la colombe Communiquer avec délicatesse. Dans notre étude sur le kavod, sur le respect que la femme doit rendre à son époux, nous avons expliqué dans le chapitre précédent ce que l’on entendait par “respect en pensée”. Il convient, à présent, d’aborder les détails et les règles concernant le respect en paroles et en actes. Pour éclairer ce problème délicat, penchons-nous tout d’abord sur le commentaire du Midrach Michlé à propos du verset : “...on apprend à connaître la sagesse et la moral ” (Proverbes 1, 2). Pourquoi employer à la fois ces deux termes de “sagesse” et de “morale”? C’est pour nous enseigner que si l’homme n’a pas acquis au prealable la “sagesse” - s’il n’a pas étudié les lois, les halakhot - il ne pourra pas comprendre la “morale”, le moussar. Le commandement qui sert de référence à toutes les catégories de kavod, que ce soit celui de nos Maîtres, de notre époux ou de notre prochain, est la mitsva du respect des parents. La Torah nous ordonne de bien prendre soin de nos parents et de veiller à tous leurs besoins matériels : nourriture, vêtements, achats personnels, soins médicaux etc. Mais la mitsva ne s’arrête pas là. Il est impérative de leur parler sur un ton doux et avec déférence. Il ne faut les contredire en aucun cas… même s’ils ont tort et ne pas les interrompre quand ils parlent (Choul’han ‘Aroukh, Yoré Dé’a, simam 240). C’est sur ce canevas que nous devons honorer notre mari. Le roi David nous recommande : “Eloigne-toi du mal et fais le bien” (Psaumes 34, 15). Verset que l’on peut interpréter ainsi : C’est en sachant ce qu’est le “mal”, quels sont les comportements à éviter, que l’on apprendra ce qu’est le “bien” et quelles sont les habitudes à adopter. C’est pourquoi, c’est en comprenant ce qu’on appelle une “femme méchante”, que nous pourrons aspirer à devenir une femme exemplaire. Voici comment le Guemara décrit une “femme Page 34
méchante” : -Selon Abbayé , c’est celle qui dresse une belle table pour son mari ...tout en l’accablant d’injures! -Selon Rabba , c’est celle qui dresse une belle table pour son mari … et lui tourne le dos (refusant de manger avec lui) (Yebamot 63b). Ces deux femmes bafouent leur mari en paroles et en actes et il est évident qu’elles ne l’honorent pas en pensée! A propos de ces femmes, le roi Salomon déclare dans l’Ecclésiaste (7, 26) : “Et ce que j’ai trouvé de plus amer que la mort, c’est la femme, dont le coeur n’est que guetapens et pièges et dont les bras sont des chaînes”. Le Talmud énonce encore d’autres affirmations à propos de la femme méchante : “Tout malheur est préférable à une femme méchante” (Chabat 11a). “Elle est pire que la mort et elle est comparable à l’enfer même” (Yébamot 63b). Le roi Salomon (Proverbes 15, 15) renforce cette même idée : “Les jours du pauvre sont tous mauvais ; mais qui a le coeur content est perpétuellement en fête”. Rabbi ‘Hanina nous donne une interprétation intéressante de ce verset : “Celui qui a une femme méchante” vit constamment une existence de malheureux mais “celui qui a une femme vertueuse” sera comblé (Sanhedrin 100b). La suite dans notre prochain numéro b’’h Rabbanite Rivka Amar Zats’al P87ft16
Gardes ta langue ! La récompense de celui qui dit des bonnes choses Celui qui s’habitue à dire de bonnes choses sur le prochain mérite que le Saint béni soit-Il l’appelle de Son Nom qui est Chalom, ainsi qu’il est dit (Choftim 6, 24) : «Hachem l’appela Chalom». Ce verset est dit à propos du juge Guidon ben Yoach, qui a défendu Israël par ses paroles. Rabbi Eliezer Papo a écrit dans son livre Orot Eilim : Si l’homme dit du bien du prochain, même les anges disent du bien de celui qui parle, et s’il dit du mal, même les anges disent de lui du mal. Si c’était la seule récompense de celui qui dit du bien et la seule punition de celui qui dit du mal, cela suffirait à mettre en garde ! A combien plus forte raison quand il s’agit du fait de transgresser la volonté de Hachem.
Eshet Hail La pudeur même à l’heure de la mort Pour mériter d’arriver à la perfection dans la qualité de la pudeur, toute fille d’Israël doit s’y donner totalement, comme l’ont fait toutes les filles d’Israël depuis toutes les générations. On connaît l’histoire qui est arrivée à l’époque de l’inquisition en Espagne, pendant un des moments les plus durs. On avait condamné une femme à une mort cruelle en l’attachant aux queues de chevaux lancés dans les rues de la ville. Avant l’exécution de la sentence, on lui demanda si elle avait un souhait à formuler. Alors à leur surprise, la femme demanda, comme on allait la traîner dans les rues et que son corps allait forcément se découvrir, qu’on lui permette de conserver sa pudeur même au moment de la mort. Comment ? Qu’on lui donne des épingles, avec lesquelles elle pourra fixer ses vêtements à sa chair, pour qu’ils ne se séparent pas de son corps au moment où on la traînerait. Naturellement, les maudits persécuteurs ont exaucé ce souhait, et on a traîné la femme alors qu’elle saignait abondamment à cause des épingles. Le message infini qui se cache dans cette histoire nous enseigne que sur la pudeur, il n’y a absolument aucun compromis, même à l’heure de la mort ! Qui est comme ton people Israël, peuple unique sur la terre !
Science & Torah La Cigale Les
Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg
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UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM p.10 Abba, le frère de Rabane Gamelièl. Abba, fils de Abba Hakohène (le Prêtre), le père de Chmouèl. Abba, le père de Rabbi Yéhouda. Abba Arikha, qui n’est autre que Rav. Rabbi Abba, fils de Ya’hakov. Rabbi Abba, fils de Zavda. Rabbi Abba, fils de Hamenouna. Rabbi Abba Bérav Houna. Rabbi Abba, fils de Mina. Rabbi Abba, fils de Mamal. Rabbi Abba, fils de Avina. Rabbi Abba. Rabbi Abba Bérav Yéhouda. Rabbi Abba, fils de ‘Hilaï. Rabbi Abba, fils de H’ana. Rabbi Abba, fils de Kahana. Rabbi Abba, fils de H’iya. Rabbi Abba, fils de Yitsh’ak. Rabbi Abba, fils de Kahana, fils de Youdine. Rabbi Abba, fils de Papa. Abba Mar, fils de Rav Papa. Rabbi Abba, fils de Rav Papi. Rabbi Abba, fils de Zoutra. Rabbi Abba, fils de Ah’a. Abba, père de Rav Amèye. Abba Bérav Yirmiya. Rabbi Abba, de Haïpha. Rabbi Abba, fils de H’iya, fils de Abba. Abba Bérav Houna. Rabbi Abba Sala Rava. Abba, fils de Ah’a, fils de Sala, de Kafré. Rabbi Abba de ‘Hako. Rabbi Abba de Kisri. Abba, père de Rabbi Yirmiya, fils de Abba. Rabbi Abba, fils de Zémina. Rabbi Abba Hakohène (le Prêtre) Bardéla. Abba Yossé, fils de H’anina. Abba Oumena. Rabbi Abba Zouté. Abba Kéchicha. Rabbi Abba de Yapho. Abba, fils de Avimèye. Abba, père de Rabbi Abba Mari. Abba Kohène (le Prêtre), père de Rabbi H’iya. Rabbi Abba, fils de Rabbi H’iya, fils de Abba Hakohène (le Prêtre). Rabbi Abba, fils de Ya’hakov, fils de Idi. Rabbi Abba, fils de Ada. Rabbi Abba, fils de Sourmaké. Rabbi Abba Bérav Houna. Rabbi Abba, fils de Hamenouna. Abba, fils de H’isda. Abba, fils de Marta, qui n’est autre que Abba, fils de Maneyoumi. Rabbi Abba, fils de Chila. Rabbi Abba, fils de Bisna (autre version :Bizna). Rabbi Abba, fils de Yissa. Rabbi Abba Kartigénaa (de Carthage). Abba, fils de de Rav Bineyamine, fils de H’iya. Abba, fils de Mach (autre version :Ramach ). Rabbi Abba, fils de Yéhouda. Rabbi Abba, fils de Bar H’ana, qui n’est autre que Rabba Bar Bar H’ana. Abba Narchaa (autre version : Ada Narchaa). Abba Biraa Bérav Eli’ézèr, fils de Ya’hakov. Abba Méhaguerouniya. Rabbi Abba, fils de Natane. Rabbi Abba, fils d’Elyachouv. Abba Souraa. Abba, fils de Chmouèl. Abba, fils de H’ilfé, fils de Karya. Rabbi Abba Bérav Yossef, fils de Rava. Rav Abba, père de Rav, fils de Rav Méchérchiya. Rabbi Abba, fils de Lima. Rabbi Abba, fils de Lévi. Abba, père de Rav Samelayi. Abba Tsidoni. Abba, fils de Doussayi. Rabbi Abba Saderounéya (autre version : Miroumaneya ). Rabbi Abba, fils de Ah’oua Dérav Yossé. Abba Hadorèch ( l’orateur). Abba, fils de Tah’lipha. Abba, fils de Méh’asseya. Abba Samokide. Abba Tah’ena. Abba, fils de Choumni. Abbaé. Rabbi Avdouma Néh’outa. Rabbi Avoudmi, fils de Touvi. Rabbi Avoudmi, petit-fils de Rav Tavi. Rabbi Avoudmi, fils de Taneh’oum. Rabbi Aedimoss, fils de Yossé, fils de H’alafeta. Aedimi de Haïpha. Rav Avdimi, fils de Hamedoura. Rabbi Avdimi, père de Rabbi Yitsh’ak. Rabbi Avdimi, fils de H’ama, fils de H’assa. Rav Avdimi, fils de H’isda (autre version : fils de Dossa ). Rabbi Avdimi de Tsiporine. Rabbi Ami, son père. Rabbi Avdimi, fils de Néh’ouniya. Rabbi Avdimi, frère de Rabbi Yossé. Rabbi Avdimi Malh’a. Avdimi. Avdane, qui n’est autre que Abba Youdane. Rabbi Avahou. Rabbi Avahou de Babylone. Rabbi Avahou, fils de Zoutarti. Rabbi Avahou, fils de Rav Bibi. Rabbi Avahou, père de Rav Poisson pané aux noisettes et aux herbes Lasagnes au champignons Chmouèl. Rabbi Avahou, fils de Ah’a. Avahou, fils de Rav Guéniva. Avoua, père de Rabba, fils de Avahou. Avoua, fils de Ihi. Avoua, père de Mari. Bar Avine. Bar Kifouk. Rabbi Avoye Sava, qui n’estpour autre4 que Rav Avya. Avouya, père de Elicha Ingrédients pers: Ingrédients pour 4 pers : Ah’èr. Aviya. Rav Ada, son fils. Avouvrame. Avouna Safra. Rabbi Avouna, fils de Séh’ora. Avtalyone. Avtoulmass. Avtoulass, fils de Avtoulmoss. Avtoulass, fils de Réouvène. 4 pavés de cabillaud bien épais, 150 g de poudre de 8 feuilles de lasagnes, 500 g de champignons de Paris, noisette, 100 g de beurre, 1 bouquet d’herbes échalotes, 500 g de lait,fils 30 g farine, 50 g de Avtoulass. Rabbi2Avtoulass Bérabbi Yossèph, dedeH’alafta. Rabbi Avyonne, père de Rabbi Yéhochoua. Avitoul Safra. fraîches ciselées (estragon, thym, coriandre, basilg de fromage râpé, 1Abayé, pincée fils de noix de Abayémargarine, Kéchicha.70 Abayé, fils de Avine. de Abba. Abayé, fils depoivre Rabbi Avoua. Abayé, fils de Rabbi Bineyamine. ic...), sel, sel, poivre Rabbimuscade, Abayé. Abayé Hakohène le Prêtre), fils de Khélil, surnommé Nah’méni. Il s’agit du Abayé, l’ami de Rava, lorsque son nom n’est assorti d’aucune autre précision. Recette : Recette :
Mélangez poudre noisettes, les fils herbes Avimi, fils de Avahou. Avimi Méhaguerouneya. Avimi Mibé H’ouzayi. Avimi,la frère de Barde Efa. Rabbi Avimi, de H’ama. ciselées et le beurre mou avec vos doigtsBicha. Pelez et émincez les échalotes. Nettoyez et émincez Avimi Néyoutayi. Avimi, fils de Papi. Avimi, fils de Nazé. Rabbi Avimi, fils de Touvi. Avimi, de H’avraya, de Békar finement les champignons. Faites fondre 20 g de jusqu'à obtenir un mélange sableux. Malaxez le une poêle. Faites revenir les échalotes Rabbimargarine Avine, filsdans de Houna. Rabbi Avine de Néchikaya. Avine, fils de H’isda. Rabbi Avine Nagueraet( leétalez-le menuisier). mélange avec une fourchette surRabbi champignons ceAvine que Ramaa l'eau Bémitsvote des Avine,etfilsles de Chmouèl. Avinejusqu'à Tsiporaa. (quiépaisseur rusait au service Rabbi une de 2 des mm Commandements). sur une feuille de se soit évaporée. Salez, :Avahou, poivrez puis Avinechampignons Bérav Ada. Rabbi Avine (autre version fils de Zoutarta Rabbi Avine, fils deau Rav Nah’mane. Rabbi papier ).sulfurisé. Placez frais pendant 15 Avine retirez feu. Faites fondre Rabbi le restant defils margarine Halévi. Rabbidu Avine, fils de H’iya. Avine, de Kahana. Rabbi Avine, fils de Bisna. minutes. Découpez des rectangles de papier dans une casserole. Ajoutez la farine en pluie et aux herbes de la taille pavés de cabillaud. remuez bien. Versez petit à petit le lait en continuant Rabbi Avine, fils de Rabbi Tanh’oum Bérabbi Térifine. Rabbi Avine, fils de Ihi. Avine, fils des de Bineyamine. Rabbi Avine Collez les rectangles sur les pavés Ravine de cabillaud de fouetter. Mélangez jusqu'à ce que saucede Yérouchalayime. Ravine, fils de H’inena. sans autres précisions, qui n’est autre que RabbilaBoune Sava. Rales feuilles papierRabbi sulfurisé. épaississe. AjoutezH’assida. 50 g de Ravine, fromage fils râpé, noix de vine de Narach. Ravine de la Mamal. Ravine, puis fils dedécollez Abba, prénommé, parde certains, Avine, fils Placez les pavés de cabillaud dans un plat muscade puisBérav salezAh’a. et poivrez. Préchauffez le four à de Chéva. Ravine 200°C. Placez un peu de sauce béchamel dans le fond allant four. Salez et poivrez à votre goût. platAvirime. allant auAvichalome. four. Recouvrez avec une couchel’Ancien. de Rabbid'un Avina. Rabbi Avchalome, Rabbi Evyatar. Avlète. Rabbi Avmarkouss. Avmari, qui Passez les pavés sous le gril du four pendant feuillesque de Abba lasagne puis une couche de champignons. n’est autre Mari. Avnimoss. Avsakanta. Avkoulass. Avrame, le Visionnaire. Aguera. 8-10 minutes. Dégustez bien chaud. Répétez l'opération jusqu'à épuisement des ingrédients. Terminez par une couche de sauce béchamel. Parsemez du restant de fromage végétal TEFILA A DIRE APRES LECTURE DESpendant NOMS 35 râpé puis salez et LA poivrez. Enfournez minutes jusqu'à ce que les lasagnes soient bien toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant gratinées. Servez bien chaud. Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce cœur de pierre et donne-nous un cœur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.
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Nathan Avraham Israel bat Tsipora Yardena Yehoudit bat Miriam Janet Ra’hel Corine bat Nina Ginette Odelia Rahel Bat Marie Ida David Philip ben Odelia Rahel Youda ben H’aya Itskhak ben Smadar Reouven ben Yasmine Sarah bat Myriam Hanna Rahel bat Fanny Acher Stéphane ben Moché
Adrien Moche Ben Israel Michael Miriam Mireille Janet Bat Ester Morde’hai ben Juliette Marie Ida bat Juliette H’aya bat Juliette Israel Michael ben Sarah
Beto’h Kol Holey Ame’ha Israel
Bougid ben Gazella Fortuna Diamanta bat Garsona Nina Ginette bat Enriette Raphael et Eleazar bnei Tsipi David ben Avraham et Bouba Eliahou Daari ben Ovad Salomé Ra’hel Perle ‘Haya bat Myriam Emilie
Ainsi que toutes les victimes du Covi19 Kol aNéchamot Chééne lahéme mi chéyitpalel Alléhéme véyomar Aléhéme Kadish.
HILLOULOT TSADIKIM 1 Tichrei: Sarah Imenou. 3 Tichrei: Guedalia ben Ahi’quam. 7 Tichrei : Zebuloun fils de Yaakov Avinou 10 Tichrei: Rabbi Akiva. 15 Tichrei: Yaakov Avinou 18 Tichrei: Rabbi Na’hman de Breslev 19 Tichrei: HaGaon Rabbi Eliahou Zalman - le Gaon de Vilna 25 Tichrei: HaRav Moché Soffer - le ’Hatam Soffer 29 Tichrei: Chimon le Juste - le Kohen Gadol Cliquez ICI pour consulter toutes les Hilloulot du mois
KAMEA CONTRE les VIRUS du ARIZâ&#x20AC;&#x2122;AL A IMPRIMER
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10 Ségoulot importantes en cette période de Coronavirus, pour notre protection à tous A Télècharger sur www.FamillyTorah.com 1. Prière de Rabbénou Tam Cette prière de Rabbénou Tam est rapportée dans l’ouvrage Yossef Omets (lettre 484) « Je suis garant qu’il n’arrivera rien de fâcheux pendant cette journée à celui qui récite cette prière chaque jour ; et celui-ci réussira dans toutes ses entreprises. » ּוב ַתחֲ נּונִ ים ִל ְּפנֵי ֶּמלֶּ ְך ַמ ְּל ֵכי הַ ְְּּלָּ כִ ים הַ ָּקדשֹש ְּ ֶּש ַתעַ ְּמדּו ִב ְּת ִפלָּ ה ְּבבַ ָּק ָּשה,ְּבבַ ָּק ָּשה ִמכֶּם ִמיכָּאֵ ל ְּוג ְַּב ִריאֵ ל ְּּורפָּ אֵ ל , ֵהן ִמ ִל ִילין,יס ִטים ֶּשלאֹ יַזִ יקּוני; ֵהן ִמ ֵש ִדים ְּ ֵהן ִמ ִל,ּובכָּל ָּמקשֹם ֶּשאֲ נִ י השֹלֵ ְך ְּ בָּ רּוך הּוא ֶּשאַ צְּ ִליחַ ְּבכָּל ְּד ָּרכַי ִמן הַ כֹ ל.השֹלכִ ים ּובָּ ִאים לָּ עשֹלָּ ם ְּ ַ ֵהן ִמכָּל פֻּ ְּרעָּ נֻּּישֹת ה, הֵ ן ֵמ ָּרעָּ ב,הֵ ן ֵמ ִאיש ו ְִּא ָּשה ִמכָּל ָּדבָּ ר ַרע; הֵ ן ֵמחֶּ ֶּרב ו ְֶּּדבֶּ ר .אשֹדי וְּלאֹ ְּבז ְַּר ִעי ִ גּופי וְּלאֹ ִב ְּמ ִ לאֹ ְּב,יַצִ ילֵ נִ י אֲ ֹדנָּי אֱ ֹלהֵ י י ְִּש ָּראֵ ל ֶּשלאֹ י ְִּש ְּלטּו ִבי . ֶּש ְּתהֵ א הַ ָּשעָּ ה הַ ז ֹאת עֵ ת ָּרצשֹן ְּלפָּ נֶּיָך ֶּש ִת ְּש ַמע אֶּ ת ְּת ִפלָּ ִתי ּובַ ָּק ָּש ִתי,בשֹתי ַ ֲֵאֹלהי א ֵ י ְִּהי ָּרצשֹן ִמ ְּלפָּ נֶּיָך אֲ ֹדנָּי אֱ ֹלהַ י ו (trois fois) ׃ יְּה ָּ ֹהו צְּ בָּ אשֹת ִע ְָּּנּו ִמ ְּש ַֽגָּב־לָּ נּו אֱ ֹלהֵ י ַ ַֽיעֲקֹ ב ֶּ ַֽסלָּ ה (trois fois) ׃ יְּה ָּ ֹהו צְּ בָּ אשֹת ַ ַֽא ְּש ֵרי אָּ ָּדם בֹטֵ חַ ַֽ ָּבְך (trois fois) קר ֵ ַֽאנּו ְּ השֹשיעָּ ה הַ ְֶּּלֶּ ְך יַעֲ נֵנּו ְּבישֹם־ ׇ ִ ׃ יְּה ָּ ֹהו ֹתי אַ ְּב ָּרהָּ ם ְּויִצְּ חָּ ק ְּוי ְִּדגּו לָּ רֹב ְּב ֶּק ֶּרב ַ ְּשם אֲ ב ֵ כל־רע יְּבָּ ֵרְך אֶּ ת־הַ נְּ עָּ ִרים ְּוי ִָּק ֵרא בָּ הֶּ ם ְּש ִמי ו ָּ הַ ְַּ ְּלאָּ ְך הַ גֹ אֵ ל אֹ ִתי ִמ ׇ (trois fois) ׃ הָּ ָּ ַֽא ֶּרץ (sept fois) יתי אֲ ֹדנָּי ִ ִישּוע ְּתָך ִקּו ַֽ ָּ ׃ ִל (sept fois) פּור ָּקנְָּך סַ בָּ ִרית אֲ ֹדנָּי ְּ ׃ ְּל (sept fois) ְּגּודנּו וְּהּוא ָּיגֻּד עָּ ֵ ַֽקב ֶּ ׃ גָּד גְּ דּוד י .ֹכְָּך אַ צְּ ִליחַ ִב ְּד ָּרכַי כְּ משֹ ֶּשעָּ ָּשה יְּהשֹשֻּ עַ ְּבעָּ ְּברשֹ הַ ּי ְַּר ֵדן ִעם י ְִּש ָּראֵ ל בַ ְִּ ְּלחָּ ָּמה ִעם הַ כְּ ַנ ֲענִ י ְּו ָּשב ְּב ָּשלשֹם ְּלאַ ְּרצש 2. Prière de Rabbi Yéhouda Hé’hassid Nous avons reçu de Rabbi Yéhouda Hé’hassid que celui qui récite chaque jour les 3 versets suivants à l’endroit et à l’envers, sera préservé de tout malheur. (De notre Maitre le ‘Hida dans l’ouvrage Yossef Besséder, Siman 8) סשֹבבֵ נִ י סֶּ לָּ ה׃ ְּ אַ ָּתּה סֵ ֶּתר ִלי ִמצַ ר ִתצְּ ֵרנִ י ָּרנֵי פַ לֵ ט ְּת .סשֹבבֵ נִ י פַ לֵ ט ָּרנֵי ִתצְּ ֵרנִ י ִמצַ ר ִלי סֵ ֶּתר אַ ָּתה ְּ סֶּ לָּ ה ְּת ִב ְּטחּו ַֽ ַביהֹ וָּה ֲע ֵדי־עַ ד כִ י ְּביָּּה יְּהֹ וָּה צּור עשֹלָּ ִמים׃ עשֹלָּ ִמים צּור יְּהֹ וָּה ְּביָּּה כִ י עַ ד ֲע ֵדי בַ יהֹ וָּה ִב ְּטחּו ִתן יְּהֹ וָּה יְּבָּ ֵרְך אֶּ ת־עַ ְּשֹ בַ ָּשלַֽ שֹם׃ ֵ ְּ ַֽיהֹ וָּה עֹ ז ְּלעַ ְּשֹ י .ִתן ְּלעַ ְּשֹ עֹ ז ְּ ַֽיהֹ וָּה ֵ בַ ָּשלשֹם עַ ְּשֹ אֶּ ת יְּבָּ ֵרְך ְּ ַֽיהֹ וָּה י 3. Récit des 42 voyages des Bné Israël dans le désert Cette Ségoula est rapportée par le Mékoubal Rabbi Chimchone d’Ostropoli 4. Ana Békoa’h 5. Bénédiction de Acher Yatsar Rabbi Moché ben Makhir affirme que celui qui récite la bénédiction de Acher Yatsar avec une grande ferveur, et mot à mot, ne tombera jamais malade. 6. Séder du Pitoum Hakétorèt 7. 100 bénédictions Il faut veiller à réciter 100 bénédictions (avec ferveur) au minimum chaque jour. 8. Garder sa langue Faire attention à ne prononcer aucune parole de médisance. 9. Lecture du Chéma’ « Tout celui qui récite le Chéma’, les démons/anges malfaisants s’écartent de lui. » 10. La Tsédaka Donner la Tsédaka sauve de la mort ! Page 42
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Special Mois de Tichri Tranchez votre Chance Achetez la veille de Rosh Hashana un nouveau couteau et aiguisez le, puis gardez toute l’année sans l’utiliser il vous permettra de vous ouvrir les portes de la Parnassa, Réussite Financière.
Une bouchée pour une protection à l’année Manger de la Matsa qui a été préparé pour Pessa’h pendant les repas de Rosh Hashana pour être protégé et méritant devant le tribunal celeste.
Un Seder de Segoulot Il est important de manger chaque ingredient du seder de Rosh Hashana car ils sont en soit des segoulot très forte comme il est écrit dans la Guemara : Kritout daf 6, Oriot daf 12, et Yoma.
La kedoucha et ses cadeaux Il faudra penser au tevot « »איet « »הpendant toute la repetition de la Amida de Moussaf de Rosh Hashan et de Kippour et demander à D. une de ses 3 choses: la richesse, des enfants Tsadikim ou d’avoir le Rou’ah Akodesh et apres lire le Yehi Ratson qui se trouve dans les siddour. Pendant la repetition de la Amida de la Nehila de kippour il faudra demander a D. de meriter la Torah comme il est mentionne dans le livre des Mekoubalim zatsal.
7 pour 7 spécial Kipour La veille de Kipour, les celibataires devront manger 7 seoudot sur du pain pour leur ouvrir les portes du mariage b “h En effet 7 Seoudot contre 7 Brahot de la Houpa
La soucca du Bonheur Segoula pour ne plus être triste et dépressif ou colérique de faire la Mistva de la soucca selon tous ses préceptes et ordonnances.
7 jours pour une vie Segoula de vivre dans votre Soucca pendant les 7 jours de Souccot vous fait mériter la longévité dans ce monde ci.
7 jours pour une Eternité Tout celui ou celle qui respectera les lois de la Soucca dans ce monde ci méritera une place dans la Soucca du leviathan dans le monde future