Directeur : Borei Olam
SOMMAIRE :
Graphiste : Jonathan G.
SPECIAL MOIS DE TICHRI
Directeur commercial : Rephael Hai
Pages 4-13
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LES 48 VOIES DE LA SAGESSE Pages 14-15 LES JARDINS DE RAV AROUSH Pages 18-22 ENFANTS Pages 23 IDEES CREATIVES Pages 24-25 QUESTIONS AUX RAV Pages 26-27 VIVRE SON TEMPS Pages 28-31 RABBANIT AMAR ZATSA’L Pages 34 FEMME VAILLANTE - LACHON ARA SCIENCE ET TORAH Pages 36 CHEMOT ATSADIKIM - HILLOULOT Pages 38-39
Avec le Soutien de : Rav Moshe Ben Moshe chlit’a, Rav Shalom Arush chlit’a, Rav Ron Chaya chlit’a, Rav Yaakov Mazouz chlit’a, Rav Acher Fitoussi chlit’a, Rav David Nacache chlit’a, Yeshiva Or Arachbi, Les Rabanim de Koupat Ha’ir . Et plein d’autres Gdoley aDor...
DOSSIER COVID 19 - MASHI’AH Pages 40-43 SEGOULOT Pages 44
DEDICASSE : A la réussite de ma femme, et de mes enfants que le créateur m’a donné ainsi qu’à l’élèvation de l’âme de mon père, la réussite de ma mère, ma soeur et mon frère et de toute ma famille en génèral. De la Réussite de mes maitres et de tous leurs élèves ainsi que toutes leurs familles. De tous mes amis et connaissances. Et en tout particulier à tout le peuple d’Israel que nous méritions tous de nous rapprocher de HaKadosh Barou’khou et de recevoir le Mashia’h Tsidkénou Amen.
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Le deuxième mois du compte des mois de l'année pour la création du monde, et le huitième mois de la Torah pour le compte des mois de l'Exode d'Egypte est le mois de Mar’Heshon. Ce mois est appelé dans les livres des prophètes du nom de "Bull" du langage du déluge, car ce mois-là, le déluge a commencé à tomber sur la terre. Les Sages ont demandé le nom du mois au mot "amer" qui signifie gouttes d'eau, comme il est écrit: "Ce sont des gentils comme Mar Medli", et est nommé d'après les gouttes du nom qui tombent ce mois-ci. Certains ont trouvé un indice dans le nom du mois dans le langage de l'amertume, car ce mois-ci, il n'y a pas de vacances ou d'autres événements heureux, et même des événements malheureux se sont produits. Le nom Mar’Hechvan, comme tous les mois, provient de Babylone et le nom du nom en assyrien est: "Aruchashmani" "ou Verach-Shemen", signifiant le huitième mois. Dans le témoignage yéménite à ce jour, le mois est appelé: "Marah ‘Hechvan". Selon tout le monde, le mois s'appelait "‘Hechvan" par son nom abrégé et incorrect. Dans les livres de ’Hassidout, le nom du mois est expliqué à partir du langage des lèvres, et les prières que nous avons priées au mois de Tichri continuent. Le mois de Mar’Hechvan est parfois un mois manquant de vingt-neuf jours, et parfois il est plein de trente jours. A partir du 7 Hechvan on commence à prier pour la pluie dans la Amida.
Le signe du mois Le signe du mois de Mar’Hechvan est le Scorpion, car au mois de Mar’Hechvan, le monde a soif d'eau comme un scorpion. Certains ont trouvé un soupçon de Scorpion, car le Tzaddik est appelé Scorpion dans la mishnah "leur piqûre une morsure de scorpion". Et l'acronyme de Scorpion est "faites dans la terreur la volonté de Dieu", parce que le mois de Mar’Hechvan est après le mois de Tichri où les justes ont travaillé D.ieu dans tous les commandements et de tous leurs pouvoirs pour influencer le salut d'Israël.
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Dans les livres du hassidisme, il est indiqué que le Scorpion est au mois de Mar’Hechvan, car il avait des décrets sévères sur Israël à cause de la fête que Jéroboam, fils de Nebat, roi d'Israël, le 15 Mar’Hechvan au lieu du 15 Tishrei. C'est une coutume à la cour de ’Habad de génération en génération, de déclarer avec enthousiasme le soir de Shabbat Berechit: "Et Jacob continua son chemin." Esprit et satiété mentale. Pour comprendre la proclamation et sa signification, il faut se rappeler que la Torah nous a donné deux instructions. Un dans la Torah écrite: «Dans toutes tes voies, reconnais-le», et un dans la Torah orale: «Et toutes tes œuvres seront pour l'amour du ciel». Bien sûr, les voies et les actions discutées ici ne concernent pas nécessairement des matières dont la question directe est l'œuvre de Dieu, comme l'étude de la Torah, la prière et l'observance des mitsvos. Mais aussi dans des choses qui sont apparemment ses voies et ses actions, comme manger et boire, s'engager dans la vie et ainsi de suite, même alors l'homme doit faire ces choses pour l'amour du ciel, et même adorer Dieu précisément dans ces choses. Il y a ici une grande innovation qui distingue et caractérise le juif à toutes les heures de la journée et les six jours de l'acte. Le Juif n'adore pas Dieu non seulement dans la Torah et la prière, mais aussi en mangeant et en dormant, en fabriquant et en gagnant sa vie. Telle est la mission principale de chaque juif et à cause de cela, il a reçu une âme divine dans son corps, pour trouver la divinité également dans les matières du sable et pour purifier les matières du sable matériel. Tel est le sens de la proclamation de "Jacob a continué son chemin" après le mois de Tichri, au cours duquel le Juif était dans une atmosphère édifiante et spirituelle de Torah, de prière et de repentir, et maintenant on lui rappelle que même quand il entre au marché, dans le profane et le ‘hol, il devra y voir la divinité dans le banal et dans tout acte de la vie. Et précisément après le mois de Tichri, lorsque la personne est équipée d'une charge spirituelle qu'elle a accumulée et stockée au mois de Tichri, elle peut l'utiliser pendant les jours de l'acte.
Kol Ayechouot & Protection contre le Mach’kite pour Tsipora Yardena bat Ra’hel Corine et sa famille
La personnalité de Rahel Iménou, sa bienveillance, l’histoire de sa vie et son amour nous interpellent et nous donnent un sentiment de proximité et de protection. Notre matriarche Rahel a connu les épreuves, l’abnégation. Son histoire est exceptionnelle. Alors qu’elle se réjouissait de son mariage imminent avec le tsadik YAACOV AVINOU, son père décida qu’il fallait d’abord marier sa sœur aînée LEA. YAACOV connaissant son futur beau-père avait pensé à ce stratagème et prévu une parade à cette ruse. Il transmit des signes de reconnaissance à sa bien-aimée Rahel pour pouvoir la reconnaitre le jour-dit. Mais Ra‘hel Imenou, voyant sa sœur en chemin pour la houpa, eu pitié d’elle et de la honte qui l’attendait et dans un acte de bienveillance absolue, lui transmis les signes. Elle fut prête à sacrifier son avenir pour sa sœur, sans savoir qu’elle pourrait elle aussi être une des matriarches du peuple juif. En route pour la Terre Sainte, à proximité de Bet Lehem, Rahel Iménou donna naissance à un garçon, mais mourut en le mettant au monde. Lorsqu’une femme accouche, ses actes sont examinés dans la Cour Céleste. S’il s’avère qu’elle a été négligente dans l’une des trois mitsvot particulaires aux femmes, sa vie est en danger. Qu’elles sont les trois mitsvot spécifiques de la femme ? - Prélever la halla de la pâte. - Observer les halakhots de pureté familiale. - Allumer les lumières du Chabbat. Bereshit Raba 98,17 Lorsque Ra’hel fut jugée par la Cour Céleste, elle ne fut déclarée coupable de négligence dans aucun des domaines. Mais son mari YAACOV AVINOU avait maudit la personne qui avait volé les idoles de son beau-père sans savoir qu’il s’agissait de sa chère femme. A ce moment décisif la malédiction s’accomplit. YAACOV AVINOU voulut enterrer Rahel Imenou au caveau des patriarches - Maarat Hamahpela - à Hébron.
Mais il reçut l’ordre divin de l’enterrer à la croisée des chemins, à Bet Lehem :
Lorsque dans le futur les fils de Ra’hel seront exiles par Nevoukhadnetzar (exil de Babel), ils passeront près de la tombe de Ra’hel. Elle suppliera HACHEM d’avoir Pitie de ses enfants, et HACHEM écoutera ses prières. Bereshit Raba 98,9. LA TEFILA DE RA’HEL RÉVEILLE LA MISÉRICORDE DIVINE.
Retiens de ta voix les pleurs et de tes yeux les larmes, car tes bonnes actions seront récompensées, et ils reviendront à nouveau du pays de leurs ennemis. Yirmiahou 31 :15,16 Le Kever Ra'hel est un haut lieu de prières et de bénédictions pour ses enfants à travers l'histoire.
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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg
48 Voies #25: Souffrir et grandir La souffrance est une réalité incontournable de la vie. Ne vous dérobez pas. La clé de la réussite est d’apprendre à l’accepter et d’en sortir plus fort.
_____________________________________ Quel est le contraire de la souffrance ? Neuf personnes sur dix répondront « le plaisir ». Faux. Le vrai contraire de la souffrance c’est « l’absence de souffrance » - à savoir, le confort. Et même si le confort peut être très agréable, il ne constitue pas pour autant le plaisir ultime. Celui qui dans sa vie n’aurait pour unique objectif que la poursuite du confort ne récolterait que déception, car passer sa vie à éviter et à contourner la souffrance est une façon aussi de passer à côté des plaisirs les plus sublimes. Même si on a tendance à vouloir réduire la souffrance au minimum, il n’en demeure pas moins que celle-ci reste incontournable. La vie est faite de hauts et de bas. Dès lors, si on veut réussir dans la vie, la solution n’est pas d’éliminer totalement la souffrance (car cela est impossible), mais plutôt d’apprendre à la comprendre et à l’accepter. La Voie 25 est appelée kabalat ha’issourim, qui signifie littéralement « accepter la souffrance ». Les 48 Voies disent : « La souffrance est le prix à payer pour obtenir le plaisir. Tous les plaisirs durables de la vie, à savoir, les bonnes relations sociales, les carrières réussies, la recherche du sens (de la vie) nécessitent beaucoup d’efforts. Ce que nous appelons « souffrance » est très souvent une question d’ « effort. » L’effort qui nous permet de rester en forme, de penser à une idée complexe ne se fait pas sans douleur ni souffrance. Il en va de même lorsqu’il s’agit de construire une relation durable avec autrui. Dès lors, même si l’effort engendre de la souffrance, on ne peut y échapper. Celui qui aspire à vivre une vie facile, sans douleur, sans souffrance, passe à côté des plaisirs réels et incommensurables. UN EXEMPLE DE LA DUALITE « SOUFFRANCEPLAISIR » Le vrai plaisir est inséparable de la souffrance. En voici un exemple : -A votre avis, quelle est la vraie source de plaisir pour vos parents ? -Vous, bien sûr. -Et la source de leur plus grande peine? -Même réponse : vous. Ce n’est pas un pur hasard si le plus grand plaisir de vos parents se confond aussi avec leur plus grande peine. Tout simplement parce que plus le plaisir est grand, plus la difficulté est importante. Plus on prendra de la peine pour atteindre un but, plus grande sePage 8
ra la joie lorsqu’on l’aura atteint. On appréciera d’autant plus une chose qu’on l’aura payée à un prix fort. La poursuite des plaisirs entraîne la décadence. Lorsqu’une société toute entière considère les plaisirs comme la priorité des priorités, elle est dès lors en danger. L’Empire Romain s’est effondré à cause de la décadence ; les Romains baignaient dans le luxe et les plaisirs. Le taux bas de natalité du monde occidental est le signe de la décadence contemporaine. Quand je demande à des jeunes combien d’enfants ils veulent avoir, ils me répondent « deux ! » « Pourquoi si peu ? » « Parce que j’aime les enfants et je veux leur donner tout le bien-être. On aura du mal à envoyer deux enfants à l’Université, à plus forte raison cinq. Et les habits ? Et le centre aéré ? Avec deux, c’est faisable, mais avec cinq ? LA PEUR DE LA SOUFFRANCE Il arrive souvent que la peur de la souffrance soit pire que la souffrance même. Une piqûre dure une seconde, mais on peut passer des heures à en anticiper la douleur. Avoir peur de la douleur, c’est s’imposer des restrictions. Si vous avez peur de voyager, vous n’irez nulle part. Si vous avez peur des efforts physiques ou d’une émotion trop forte, vous n’accomplirez rien, vous n’évoluerez pas et vous ne trouverez pas la vérité. Nous sommes tous confrontés à un choix : soit de prendre le risque douloureux d’essayer, soit de souffrir du fait que l’on est trop faible pour essayer. Par exemple : si vous ne postulez pas pour un emploi, vous évitez ainsi le stress douloureux d’un éventuel refus. Mais vous souffrirez d’être un poltron le reste de votre vie. Et vous serez toujours hanté par ce sentiment. Pourquoi un homme choisit-il de se suicider ? Quelle est sa réelle motivation quand il décide de prendre un revolver pour mettre fin à ses jours ? Son refus de la souffrance. Sa volonté d’échapper à la douleur. Selon les mots de Shakespeare : « être ou ne pas être, telle est la question », soit de résister à la tourmente de la mauvaise fortune, soit d’en finir une fois pour toutes avec notre funeste destin. C’est exactement ce que cet homme recherche : la fuite dans un sommeil éternel. Pour vous aider à faire face aux situations difficiles, rappelez-vous : « La douleur est éphémère, les résultats sont durables. » En réalité, la souffrance et la douleur sont souvent le seuil de la porte qui nous donne accès au monde du plaisir. Prenons l’exemple du dentiste. Le plombage prend une heure, et la douleur va continuer pendant deux heures. Mais ce plombage va empêcher une autre carie et vous pourrez manger tranquillement pendant des années. LA PEUR DE LA REALITE
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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg Ce dont les gens ont le plus peur et qu’ils ont le plus de mal à surmonter, c’est la peur d’affronter la réalité. Les gens préfèrent vivre dans l’illusion que de faire face à la réalité. Pourquoi ? Parce que si la réalité s’avère être différente de celle à laquelle ils étaient habitués jusque-là, cela veut dire qu’il va falloir changer leurs habitudes. Et cela n’est pas une chose évidente à faire ! Nous avons tous tendance à nous soustraire aux efforts nécessaires pour réaliser les ambitions et les objectifs que l’on s’est fixés dans la vie. Nous avons tous des désirs de grandeur, des velléités de changer le monde. Le problème, c’est que nous n’avons pas toujours envie de nous investir. Dès lors, nous oublions qui nous sommes réellement et ce que nous avons envie de réaliser. Les 48 Voies disent : « cela fait encore plus mal d’être acculé à la réalité, et particulièrement quand il est trop tard pour faire quelque chose ». Posez-vous toujours la question : « au juste, quelle douleur je cherche à éviter ? » Identifiez exactement la chose dont vous avez peur. Puis raisonnez : qu’estce qui pourrait arriver de pire ? Comme exercice, faites une liste des objectifs que vous voudriez réaliser en écartant d’emblée la possibilité d’une quelconque souffrance liée à la réalisation de ces objectifs. Ensuite, à côté de chaque objectif, anticipez la dose de douleur ou de souffrance que vous aurez à éprouver en essayant d’atteindre ces objectifs. Puis, dites pourquoi tel ou tel objectif vaut la peine de s’investir. Comparez les deux colonnes. Si un objectif particulier en vaut la peine, alors vous verrez tout de suite à quel point la peur de souffrir vous empêche de réaliser cet objectif. Vous prendrez alors conscience que vous êtes prêt à payer le prix de la souffrance pour arriver à vos fins. NE QUITTEZ PAS LE BALLON DES YEUX La meilleure façon de se débarrasser de la souffrance, c’est de l’oublier et de se concentrer sur le plaisir. On pourrait croire que la souffrance et le plaisir ne peuvent pas coexister simultanément, et qu’au moment où l’on ressent de la douleur, on ne peut pas en même temps ressentir du plaisir. Faux ! Si, même au moment où l’on peut éprouver du plaisir, on se concentre sur la douleur, alors on devient hermétique au plaisir. Autrement dit, il suffit de changer de zoom pour changer d’état d’esprit, pour passer de la douleur à la joie et inversement. Imaginez une équipe de joueurs de basket-ball, courant sur la piste et se poussant pour marquer un panier. Sont-ils conscients des efforts qu’ils sont en train de faire ? A peine. Le plaisir de jouer et de
marquer des points occulte les efforts qu’ils déploient pour gagner. Or, que se passerait-il si vous leur demandiez de faire l’expérience suivante : « Jouez au basket-ball normalement, courez, sautez, marquez et protégez votre défense. Mais cette fois, faites le sans le ballon ! » Combien de temps pensez-vous qu’ils pourront jouer ? Peut-être cinq minutes. Parce que sans le ballon, ils ne ressentent pas le vrai plaisir du jeu qui leur fait oublier leurs efforts. Chaque pas qu’ils font représente un grand effort physique. Redonnez leur le ballon et vous verrez qu’ils vont jouer pendant deux heures ! Le Judaïsme énonce le principe suivant : ne quittez pas le ballon des yeux ! Si vous voulez être au top de la vie, alors vous devez être disposés à apprendre tout sur la vie. Vous allez pouvoir vous concentrer et transformer chaque effort en un doux plaisir. CONCENTREZ-VOUS SUR LE POSITIF Imaginez un petit garçon jouant avec ses amis. Il tombe, s’égratigne le genou et commence à pleurer. Mais quand ses amis se moquent de lui en disant « Regardez ! Il pleure comme un bébé ! », il se remet aussitôt debout et reprend le jeu de plus belle. Une heure plus tard, l’enfant rentre à la maison, montre son genou à sa mère et éclate en sanglots ! Notre appréciation de la vie dépend de notre manière de gérer la douleur. Nombre de gens ont appris à dire : « Et alors ! » ce qui est une façon d’accepter la souffrance ou la douleur. D’autres se concentrent sur leur souffrance, se complaisent dans la plainte et se prennent en pitié. Beaucoup de gens commettent l’erreur de mettre le doigt sur leurs échecs plutôt que de mettre en valeur leurs points forts. Cela même est une source d’angoisses et de souffrances inutiles. Chaque être humain est créé avec des talents merveilleux et des potentialités énormes. Dès lors, s’appesantir sur ses failles et défauts est aussi stupide que d’aller dans un restaurant chic, au décor luxueux donnant sur une vue magnifique, et s’exclamer tout à coup « Ah, il manque du sel ici, c’est inadmissible ! » Ce qui aurait pu s’avérer une expérience agréable se transforme en un cauchemar pour vous et votre entourage. Ceux qui réussissent le plus sont ceux qui sont passés par des échecs et des souffrances. Endigueriezvous la révolution sous prétexte que vous avez une écharde dans le doigt ? Arrêteriez-vous de rechercher la sagesse parce que vous souffrez de maux de tête ? Les relations avec autrui peuvent dégénérer en conflits pour la même raison : au lieu de mettre en exergue le positif, certains se plaisent à faire ressortir le négatif. D’autres par contre nageront dans des eaux glacées ou marcheront sur des charbons ardents uniquement pour se prouver qu’ils peuvent maîtriser leur douleur.
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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg Surmonter la douleur nous fait prendre conscience de notre libre-arbitre et nous montre jusqu’à quel point nous pouvons modeler notre vie. Concentrons-nous donc sur le côté positif de la douleur et nous découvrirons alors tout le plaisir que la vie peut nous offrir. LA SOUFFRANCE D’AUTRUI Les règles sont différentes lorsqu’il s’agit d’autrui. Il ne faut pas ignorer sa souffrance. Lorsque vous allez voir un ami à l’hôpital, ne commencez pas par lui faire de la morale en lui disant qu’il faut voir les choses de façon positive. Compassion et compréhension l’aideront à alléger sa douleur. Pareillement, il ne faut pas ignorer les souffrances de notre monde. S’il existe un problème dans votre communauté (ou même dans un pays à l’autre bout du monde), demandez-vous : « Que pourrais-je faire pour alléger le poids de ce problème ? » Il faut être aveugle (ou obnubilé par autre chose) pour ne pas être conscient de la situation déplorable dans laquelle se trouve le monde aujourd’hui, en proie au désespoir, aux persécutions, aux cellules familiales brisées, etc. Ceux qui sont sensibles à cette situation feront un chèque lorsqu’on sonnera à leur porte, mais trop préoccupés par leurs propres affaires, ils n’essaieront pas de s’impliquer outre mesure. Rares sont ceux qui vont prendre à coeur de rechercher de réelles solutions.
dactiques qui justifient la descente de notre âme sur terre. Notre grandeur consistera à nous servir de notre librearbitre pour résoudre nos conflits et apprendre à nous battre pour sortir vainqueur. Il faut affronter la réalité et ne pas chercher à la fuir à tous prix. POURQUOI : « LA GESTION DE LA SOUFFRANCE » EST-ELLE LE CHEMIN QUI MENE A LA SAGESSE ? - « La récompense est proportionnelle à l’effort. » Plus on s’investit dans des efforts et plus le plaisir sera grand. - Si vous sautez par-dessus bord quand la mer est agitée, jamais vous n’arriverez à destination. - Acceptez la douleur qui découle du fait d’affronter la réalité et de rechercher la vérité. - Affronter les difficultés de la vie en trouvant du plaisir même dans des moments de douleur. - Ne craignez pas la souffrance ; apprenez à l’accepter comme la condition nécessaire à votre évolution. - Ne refusez pas de voir la souffrance des autres. - Acquérir la sagesse nécessite de lutter pour rechercher une idée, pour la comprendre, l’intégrer et la mettre sans cesse en pratique.
«Augmenter nos dons » par rapport à l’année dernière n’est pas une preuve de grandeur d’âme. La meilleure preuve c’est de faire en sorte que le problème de l’autre devienne notre problème. Telle est la fibre d’un vrai leader qui saura ainsi exprimer sa véritable grandeur. POURQUOI D.IEU EN A-T-IL DECIDE AINSI ? D.ieu aurait pu faire de nous des robots. Il a préféré nous placer sur une course d’obstacles en nous donnant la possibilité de les surmonter. Telle est la condition de notre croissance spirituelle. Utiliser notre libre-arbitre c’est s’accomplir en tant qu’être humain. A chaque minute de notre vie, nous utilisons notre libre-arbitre pour faire un choix entre la vie et la mort, entre affronter la réalité ou y échapper. C’est un choix constant. On a le choix, soit de faire l’effort nécessaire pour évoluer soit de baisser les bras. Cela ne veut pas dire qu’il faille rechercher les difficultés. Mais s’il faut passer par des difficultés ou des obstacles, il serait absurde de les éviter. Trop souvent on recherche des distractions banales pour échapper à la réalité. Mais la dure réalité revient au galop parce qu’elle fait partie intégrante de notre condition d’être humain et qu’elle s’insère dans le Grand Plan Divin. L’effort est un processus qu’on ne peut pas contourner et dont on ne peut pas se permettre de faire l’économie. La vie est un creuset d’expériences diPage 10
Kol Ayechouot & Protection contre le Mach’kite Yehoudit bat Miriam Janette, son mari et ses enfants.
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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch
Au-delà du contact Le véritable amour entre un mari et sa femme doit être au-delà de l'amour physique, comme l'amour entre un frère et une sœur, totalement pur… Rabénou Béch’ayé explique que le Créateur a créé cinq portes dans le corps humain - les yeux, les oreilles, le nez, la langue et les mains. Ils correspondent aux cinq sens - la vue, l'ouïe, l'odorat, le goût et le toucher. Trois de ces sens sont spirituels - la vue, l'ouïe et l'odorat. Les deux autres – le goût et le toucher - sont physiques. Comme nous le remarquons dans le corps, les yeux, les oreilles et le nez sont plus élevés que la langue et les mains. Ceci nous apprend que les trois sens spirituels de la vue, l'ouïe et l'odorat qui correspondent aux yeux, aux oreilles et au nez, doivent régner sur les deux sens physiques du goût et du toucher qui correspondent à la langue et aux mains. La Torah utilise aussi les trois sens spirituels en référence à Hachem. Par exemple:
base et du plaisir corporel. Hachem a instillé ce désir chez l'homme, afin de lui donner le libre choix.
La vue : « Et D.ieu vit que cela était bon » (Genèse 1:10).
La Torah nous dit par la présente que la convoitise des pulsions corporelles, qui est si étroitement liée au sens du toucher, est le résultat du mauvais penchant qui est entré dans l'homme après le pêché du fruit défendu. Tant qu'il n'y avait pas l'influence du mauvais penchant, il n'y avait pas de honte. Notre objectif spirituel est de revenir au niveau d’avant le péché originel, de considérer l'acte de procréation comme une mitsva et comme un moyen de renforcer notre Emouna, et non pas comme un désir de basique de satisfaction de la luxure et du sens tactile. Il est dit, au nom de Rabbi Lévi Yits’hak de Berditchev que quiconque nourrit de l'amour physique pour sa femme afin de satisfaire ses propres désirs, s’aime en fait lui-même et non sa femme. Un tel amour est loin d'être un amour vrai et ne dure jamais (voir Avot 5:16).
L’ouïe : « Et Hachem entendit paroles » (Deutéronome 01:34).
le
bruit
de
vos
L’odorat : « Hachem sentit l'odeur agréable » (Genèse 8:21). La Torah n'attribue jamais les sens physiques du goût et du toucher à Hachem. Même si Rabbi Nah’man écrit métaphoriquement qu’à Roch Hachana, Hachem « goûte » les bonnes actions que le peuple juif a faites toute l'année, cela fait bien sûr référence à un type spirituel et non physique de jouissance, car Hachem défie tout attribut corporel. Et en ce qui concerne le toucher, la Torah s’y réfère comme une expression du manque de connaissance spirituelle de l'homme : « Tu tâtonneras à midi comme un aveugle dans l'obscurité » (Deut. 28:29), ou, « Nous tâtonnons le mur comme des aveugles, et comme celui qui n’a pas d’œil, nous tâtonnons » (Esaïe 59:10). Étant donné que le sens du toucher est devenu quelque chose dont l'homme a honte, il est le seul des cinq sens pour lequel il n'y a pas de bénédiction. Nous disons des bénédictions avant d'utiliser tous les autres sens, par exemple: La vue : Nous disons une bénédiction en voyant la nouvelle lune, l'océan -après ne pas l’avoir vu pendant 30 jours, un ami que nous n’avons pas vu depuis 12 mois, les arbres fruitiers qui fleurissent au mois de Nissan, la foudre ou une étoile filante et plus encore. L’ouïe : Nous faisons une bénédiction en entendant la bonne nouvelle, en entendant des nouvelles douloureuses telles que le décès d'un être cher, et en entendant le tonnerre. L’odorat : Nous faisons une bénédiction avant de sentir les herbes aromatiques, les plantes et les fruits. Goût : Nous faisons une bénédiction avant de gouter à tout aliment. Aucune bénédiction n’est associée au sens du toucher. Pour cette raison, la personne doit prier abondamment pour élever la mitsva de la procréation - qui est associée avec le sens du toucher - au-dessus du niveau de la convoitise de
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Par conséquent, il faut être prudent avec ces désirs sexuels, s'il on veut vraiment vivre une bonne vie. Le véritable amour entre un mari et sa femme doit être au-delà de tout aspect de l'amour physique, comme l'amour entre un frère et une sœur. Voilà pourquoi le roi Salomon écrit (Cantique des Cantiques 4: 9), « Vous avez capturé mon cœur, ma sœur, ô fiancée. » Leur amour doit être pur, et ne dépend pas de considérations physiques. Avec cela à l'esprit, nous bénissons les mariés pendant les sheva berachotes, les sept bénédictions nuptiales, « Soyez heureux et réjouissez-vous, amis affectueux, comme votre Créateur vous a fait plaisir dans le jardin d'Eden. » Nous bénissons les mariés, tout d'abord, qu’ils soient les meilleurs amis ; ensuite, ils seront en mesure d'être amoureux. Nous les bénissons aussi que leur joie principale soit de se cramponner à Hachem, comme Adam et Eve l’ont fait avant le péché. Leur lien doit être profond et durable, un lien de Emouna et non une relation cruellement temporaire en fonction de l'attraction physique de chacun. Puisque le corps est fini et l'âme est éternelle, les relations orientées vers le corps sont vouées à la séparation, alors que les relations axées sur l'âme peuvent durer éternellement. La sainteté personnelle signifie que l'on s’est libéré des griffes du désir sexuel, et que l’on entretient des relations physiques entièrement dans le cadre de l'exécution de deux commandements conjugaux de la Torah : celui de pria u'rvia, « se reproduire et se multiplier », et ona, les relations conjugales. La sainteté personnelle est la base de la pureté spirituelle, et la fondation d'un mariage vraiment heureux.
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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch
Ne blâmez pas l’enfant Le rabbin Eliezer Papo, le célèbre « Pélé Yoets », appelle tous ceux qui suivent ses conseils - hommes et femmes – à se fortifier dans la sainteté personnelle, car cela leur épargnera bien des tourments en ne mettant pas au monde le type d'enfants qui leur causeraient une angoisse continuelle. Un père se plaint : « Pourquoi mon fils ne veut-il pas prier ou étudier la Torah » Un autre parent lève les yeux au ciel et demande : «Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter un enfant aussi hyperactif, qui ne peut pas passer une journée sans médicaments ?» Une mère demande : «Pourquoi ma fille refuse-t-elle de s'habiller pudiquement ? Qu'est-ce qui lui prend ?» Ces parents ne devraient s’en prendre qu'à eux-mêmes, sans rien reprocher à l'enfant. En réalité, le parent doit s'excuser auprès de l'enfant. Le moins qu'il ou elle puisse faire, c’est faire téchouva, s'engager à pratiquer la prière personnelle au quotidien, et essayer de se corriger et de s'améliorer. Le Pélé Yoets va encore plus loin : il accuse les parents qui ne suivent pas les voies de la sainteté dans les relations conjugales d’une cruauté totale, encore pire que de massacrer leurs propres enfants ! Étant donné que le fondement de l'enfant est défectueux, il a peu de chance d'éviter son lot d'angoisse dans la vie, sous toutes ses formes. Il n’est pas de plus grande injustice au monde. Le livre « Vayaged Yaacov » raconte une histoire profonde sur la paracha de Kedochim : un homme s’est rendu chez un grand tsadik et s'est plaint que son fils ne s'acquittait pas correctement du commandement d'honorer son père. Le tsadik a répondu que l'auteur du Choulh’an Arouh’, le Rav Yosef Caro, de mémoire bénie, avait classé les lois de la pudeur dans les relations conjugales du chapitre 240 de la première section du Choulh’an Arouh’, Orah’ Chaïm. Il a classé les lois du respect des parents dans le chapitre 240 de la deuxième section du Choulh’an Arouh’, Yoré Déah. L'un des ensembles de lois correspond à l'autre ensemble de lois. Ainsi, si un père n'observe pas tout ce qui est écrit au chapitre 240 d’Orah’ Chaïm, son fils n'observera pas tout ce qui est écrit au chapitre 240 de Yoré Déah.
manque de sainteté au moment de la conception). Le «H’iduchey Arim» de Gour, zal, questionne de quoi le prophète Malachie parle quand il dit au chapitre 3:24 : «Et il rendra le coeur des fils à leurs pères», autrement dit, à la fin des temps, le prophète Elicha opèrera une réconciliation entre pères et fils. Le «H’iduchey Arim» demande : «Pourquoi devrait-il faire cela ? Quelle plainte les fils ont-ils contre leurs pères ?» Il répond que les fils sont mécontents de ne pas être nés avec une sainteté convenable à cause de la sainteté déficiente de leurs pères au moment de la conception. Le Pélé Yoets continue en encourageant tous ceux qui aspirent à la sainteté conjugale à réussir à se purifier, car ils jouiront de fruits sucrés dans ce monde et dans le monde à venir, se réjouissant d’une douce progéniture, faite d’individus sages et compréhensifs, au caractère impeccable, qui font la joie de leurs parents dans ce monde et dans le monde à venir. Il n'y a pas de plus grand bonheur que de mettre au monde de tels enfants droits, car ils sont la graine de la sainteté. Je recommande fortement à chacun d’étudier l'intégralité de la partie intitulée « Zivoug », du livre Pélé Yoets, en raison de sa très grande importance.
Comprenez bien ceci ! « Vayaged Yaacov » cite également une explication donnée par Rabbi Yissah’ar Dov de Belz zal, dans un passage de « Parachat Téchouva » qui dit : « Et vous retournerez à Hachem et vous écouterez Sa voix… vous et vos enfants » ; le « vous » fait ici référence à tout le peuple juif, pères et fils. Alors, pourquoi la Torah dit-elle ensuite : « vous et vos enfants » ? Le Rabbi de Belz explique que les pères doivent faire Téchouva pour les méfaits envers leurs fils, car ils leur ont causé le fait qu’ils soient ainsi (à cause d’un Kol Ayechouot & Protection contre le Mach’kite pour les familles Madar, Parienti, Mouly, Temim, Monrady
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Réaliser la volonté d’Hachem Le bonheur ou la fortune Comme nous l’avons dit, ce genre d’effort dénote un manque de foi, car il est évident que ce joueur veut gagner beaucoup d’argent et pense que cela résoudra tous ses problèmes. Par contre, l’homme croyant sait que la bonne vie ne dépend pas de la quantité d’argent qu’il possède mais du mérite de réaliser la volonté d’HaChem et de la foi qu’il acquiert. L’unique réponse à tous ses problèmes demeure le repentir, la prière, la charité et l’acquisition de la foi qui requiert à elle seule beaucoup de travail. En effet, il est évident que lorsqu’HaChem envoie les peines d’un manque de revenu, le gain d’une quelconque somme d’argent ne sauve pas des souffrances imposées par HaChem ; on se contente alors de substituer des douleurs à d’autres, et les nouvelles souffrances risquent d’être plus dures que les précédentes. Puisqu’il n’existe pas de souffrance sans faute, seul le repentir peut sauver l’homme de ses souffrances. Par conséquent, même si l’homme possède tout l’argent du monde, qu’il jouit de la santé et qu’il ne lui manque rien, ses souffrances ne disparaîtront pas pour autant à cause de ses fautes, tant qu’il ne s’est pas repenti. En revanche, s’il mérite de se repentir, sa vie devient agréable et heureuse, même s’il n’a pas un sou en poche. Il est rapporté à propos de rabbi Aharon de Kivlitch zts’l que sa joie était toujours extraordinaire, bien qu’il vivait dans une profonde pauvreté. Son ami, un homme fortuné, lui dit un jour qu’il le jalousait beaucoup, parce que, bien qu’il s’efforçait toujours de satisfaire sa femme et ses enfants en leur procurant tout ce qu’ils désiraient, il ne pouvait éviter les disputes car ils n’étaient jamais satisfaits. Mais malgré sa pauvreté, rabbi Aharon était toujours heureux et réjouissait sa femme et ses enfants, qui étaient toujours satisfaits et joyeux. L’homme doit donc toujours être heureux de son lot, sans chercher à s’enrichir, "car augmenter sa fortune, c’est augmenter ses soucis", et cela n’augmente ni le bonheur, ni la santé ou tout autre bien. Certes, la Michna qui enseigne : "Qui est vraiment riche, celui qui est heureux de son sort" - dit la pure vérité. Cela n’empêche pas de demander à HaChem et même de Le supplier de pourvoir à nos besoins. La paix du ménage est l’épreuve principale L’homme subit les principales épreuves de la foi chez-lui, avec sa femme et ses enfants. Parfois, il essuie un outrage, n’est pas écouté ou un certain problème surgit avec un membre de sa famille dans le domaine de la santé, de l’éducation, etc., ou encore des difficultés de moyens de subsistance, etc. Grâce à la foi, l’homme peut affronter tous ces problèmes et les surmonter. Sache que le lien du mariage, avec toutes ses difficultés, exige de l’homme qu’il vive plus encore avec la foi que pour les difficultés extérieures, car ce lien est contraignant et ne supporte aucune échappatoire. Par conséquent, l’essentiel de la réparation (tikoun) de l’homme ne commence qu’après son mariage, car tant qu’il reste célibataire, il peut s’arranger sans être contraint de travailler profondément sur la foi. Cependant, après son mariage, il est amené à reconnaître la juste mesure de sa foi et il est alors obligé de commencer à travailler véritablement sur sa foi. Par exemple, un homme célibataire peut simplement éviter un individu ou l’ignorer, s’ils ne peuvent s’accorder ensemble.
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Qui l’obligera de maintenir un contact avec lui ? Il s’ensuit qu’il est ainsi libéré de tout effort pour parfaire sa foi, et qu’il ne la mesure pas. En revanche, l’homme marié ne peut quitter sa maison et fuir les épreuves qu’il a avec sa famille, mais il doit rester et les supporter malgré-lui ; il se rend ainsi compte du degré exact de sa foi et peut commencer à l’améliorer. Un homme célibataire blessé dans son honneur peut engager une guerre ouverte, sans qu’elle soit préjudiciable à sa vie privée. Mais même si cet homme a pris l’habitude de ne pas répondre aux humiliations, c’est parce qu’il préfère montrer aux autres qu’il est conciliant. Par contre, lorsqu’une femme humilie son mari, ou qu’un enfant n’écoute pas son père, celui-ci réagit en fonction de son vrai caractère ; et s’il est coléreux, il ne pourra cacher sa colère. Il est évident que toute réaction inconvenante à la maison doit être réglée, et le père de famille comprendra donc qu’un travail sérieux sur la foi est une condition incontournable à la paix du ménage. On n’exige pas d’un célibataire qu’il soit constamment généreux, compréhensif, attentif, etc., tandis qu’au contraire l’homme marié doit toujours donner, influencer, écouter, comprendre, etc. Pour répondre à ces qualités, son esprit doit être calme et tranquille, ce qui est impossible sans la foi. Une personne célibataire peut jouer la comédie et montrer une fausse apparence de joie et de sociabilité, tandis qu’il ne révélera sa vraie joie qu’après son mariage, lorsqu’il doit contenter les gens de sa maison et rendre leur vie agréable, ce qui est vraiment impossible sans la foi. En général, les relations de l’homme dans la société sont fondées sur le principe du donnant donnant. Les jeux et les déguisements sociaux ont pour finalité les honneurs, le rang, le travail, etc. En revanche, chez soi on est contraint de jeter bas les masques et de se conduire exactement tel qu’on est. Si on ne possède pas la foi, cela apparaît dans nos comportements et trouble la paix du ménage. On se trouve alors forcé de travailler sur la foi. La paix au ménage selon le degré de la foi C’est une règle générale : la paix du ménage dépend du degré de la foi de l’homme. C’est la raison pour laquelle seulement après son mariage, l’homme peut vraiment commencer à travailler en profondeur sur sa foi. Le couple doit apprendre à observer ce qui se passe dans leur maison sur le plan de la foi, savoir que chaque problème qui surgit entre les membres du couple, avec un enfant, un proche de la famille, ou pour trouver des moyens de subsistance, etc., est une épreuve de la foi, qui exige une soumission à ses trois règles et que l’unique solution à tous les problèmes de leur vie consiste exclusivement à suivre la voie de la foi en se soumettant, se repentant et en multipliant les prières. Heureux de leur lot On raconte que rabbi Mani vint trouver rabbi Yits’hak Eliachiv et lui dit : Je ne m’entends pas avec ma femme parce qu’elle est laide. Rabbi Yits’hak lui demanda : Comment s’appelle-t-elle ? Il lui répondit : Hanna. Rabbi its’hak dit : Que Hanna s’embellisse. Et du coup, Hanna s’embellit. Quelque temps après, rabbi Mani se plaint de nouveau à rabbi Yits’hak et lui raconta qu’il n’est toujours pas satisfait de sa femme, car depuis qu’elle est belle, elle est orgueilleuse. Rabbi Yits’hak répondit : S’il en est ainsi, que Hanna redevienne laide. Et c’est ce qui advint (traité Ta’anit 23b).
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Nous apprenons de cette histoire que rabbi Mani demeura satisfait de sa femme laide, que le Saint béni soit-Il sait ce qui est bien pour l’homme et que celui-ci doit croire que tout ce qu’HaChem fait pour lui est pour son bien. C’est la foi en la providence divine particulière. Celui qui acquiert une telle foi est sans cesse heureux de son lot, parce qu’il sait que ses manques proviennent de la providence divine particulière et qu’il s’agit de son bien éternel, selon la réparation (tikoun) et la perfection qui lui sont destinées et pour lesquelles il est venu en ce monde. Par conséquent, on comprend qu’un couple possédant la foi, est heureux de son lot : le mari est satisfait de sa femme et la femme l’est de son mari - malgré tous leurs défauts - car ils savent que le Saint béni soit-Il veille sur eux et qu’Il leur a donné le meilleur conjoint, selon la réparation qu’ils doivent effectuer. En d’autres mots, c’est seulement à travers ces défauts, qu’ils peuvent accomplir leur mission dans ce monde. En revanche, lorsqu’on est privé de la foi, les récriminations sont nombreuses ; la femme accuse son mari de toutes ses souffrances et le mari est rempli de reproches et de critiques envers sa femme tout en pensant qu’elle est la cause de ses souffrances, etc. Bien entendu, leur vie et celle de leurs enfants est insupportable et leur note tend à être nulle aux épreuves de la foi au foyer. Il ressort que la subsistance, l’éducation des enfants, la joie, le bien, la Tora, etc., tout dépend de la paix du ménage et que tout tient à la foi. Dehors ! Bien qu’il ne concerne pas la majorité des lecteurs, ce chapitre consacré à une certaine épreuve de la foi doit être lu car on y apprend de très importants principes pour la vie en général et la paix du ménage en particulier. Non seulement chaque couple marié doit connaître ces principes, mais ceux qui sont encore célibataires doivent les apprendre afin de se préparer à la vie conjugale. Comme nous l’avons déjà dit, la plupart des épreuves de foi que l’homme doit subir ont lieu à la maison, et il est nécessaire de savoir que lorsque l’homme ne travaille pas sur lui-même pour les affronter avec la foi, il peut parvenir à des situations désespérées, comme celles que nous allons décrire. Un phénomène grave existe dans notre génération, où la femme renvoie son mari de la maison et quelquefois utilise même un ordre d’expulsion légal dans ce but, etc. Il est évident qu’un tel phénomène ne se produit pas soudainement et qu’il est précédé de nombreuses frictions et disputes chez le couple. Si le couple travaillait sur la foi, il éviterait une telle situation et comprendrait depuis longtemps le message d’HaChem béni soit-Il et saurait ce qu’il doit réparer. Le mari chassé de sa maison par sa femme, doit savoir que même s’il lui semble que cela soit injuste, tout est juste du point de vue du Saint béni soit-Il. Qui l’expulse de sa maison, sinon HaChem, béni soit-Il ? S’il ne se conduit pas comme il convient et s’il cause un préjudice aux gens de sa maison et à lui-même, il est bien sûr préférable qu’il sorte de chez-lui et qu’il cesse d’être nuisible. Mais même s’il lui semble qu’il se comporte convenablement, le Créateur n’agit jamais pour rien et il y a certainement une raison pour son expulsion. C’est pourquoi le mari doit utiliser les trois niveaux de la foi : Le premier niveau de la foi consiste à dire : C’est la volonté d’HaChem. L’homme doit croire avec une foi parfaite qu’HaChem l’a expulsé de chez lui, sans s’égarer dans
d’autres considérations, comme l’auto-culpabilité ou la culpabilisation des autres, des impulsions colériques, les idées de vengeance, la mortification, la pitié de soi-même, etc., qui sont l’indice d’un esprit borné (mo’hin dekatnout) et ne proviennent que d’un manque de foi. C’est parce qu’il renie la providence divine individuelle, qu’il s’accuse, se chagrine, se désespère, accuse les autres, comme son beau -père, sa belle-mère, tous ceux qui la soutiennent, ses amies divorcées qui l’encouragent à mettre fin à sa vie conjugale, les policiers qui acceptent ses plaintes cruelles (selon lui) ; le juge qui la protège, etc. S’il possédait la foi, il ne penserait qu’à une seule chose : c’est ainsi que se manifeste la volonté d’HaChem. Le deuxième degré de la foi consiste à penser que tout est pour le bien. Il doit croire avec une foi parfaite qu’HaChem béni soit-Il l’a expulsé de chez-lui pour son bien et pour celui de sa femme et de ses enfants. Il est certain que c’est un grand bien de sauver quelqu’un du tourbillon où il se trouve, et de lui accorder un certain temps pour méditer et réparer ce qui est nécessaire. La réalité nous montre que ni lui ni sa femme ne réussirent à se corriger tout le temps qu’ils vivaient ensemble et il est clair que cet homme ne fait pas attention aux messages que le Créateur lui adresse à travers les plaintes de sa femme, que les disputes et les tensions qui remplissent leur vie ne l’éveillent pas, qu’il ne se conduit pas chez lui avec foi et que sa maison est pleine de conflits, de disputes et de peines. Bref, lui et sa femme se trouvent dans un imbroglio dont ils ne parviennent pas à se dépêtrer et puisqu’il est impossible de résoudre leur conflit sans les séparer, le Créateur du monde les sépare momentanément pour leur donner l’occasion de travailler sur eux-mêmes et éviter le divorce. Puisque jeter une femme de chez-elle n’est pas conforme à la morale, d’autant plus lorsque des enfants en bas âge dépendent d’elle, HaChem béni soit-Il, pour son bien et pour le bien de tous ceux qui sont concernés, expulse le mari de la maison afin de lui donner ainsi qu’à sa femme le répit et le calme nécessaires à une introspection et à un examen de conscience, pour prendre conseil, comprendre et corriger leur vie ; ce qui est un bien considérable. Le troisième degré de la foi consiste à demander ce qu’HaChem veut de lui. A présent que le mari est libéré de la tension nerveuse qui le rongeait à la maison, des frictions constantes avec la famille, des épreuves qui l’assaillaient et où s’associaient en général d’autres problèmes, comme les dettes, etc., il peut enfin travailler sur lui-même, reconnaître ses erreurs, chercher la racine du problème, comment aider les gens de sa maison, prier à ce sujet et réparer concrètement ce qu’il faut. De même, sa femme effectuera l’examen de conscience requis, ainsi qu’il est décrit ci-dessus. Et il est certain que s’ils se repentissent vraiment, Celui qui expulsa cet homme de sa maison, le Créateur béni soit-Il, l’autorisera à y entrer de nouveau. Chacun apprendra de ce qui précède, combien il est important de régler ses problèmes au premier stade de leur développement et que la moindre entrave à la paix du ménage doit être traitée à sa racine, selon les trois degrés de la foi, sans attendre la terrible et douloureuse épreuve. Il est certain que si le mari s’éveille suffisamment tôt, il peut se repentir sans avoir à sortir de chez lui et s’épargner, ainsi que pour sa femme et ses enfants, du chagrin et des dommages spirituels.
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David le jeune berger p.3 Là, dans la vallée tandis que les moutons broutaient, il priait pour le peuple juif. Il faisait des demandes à Hachem, le suppliant, en disant: "Créateur du monde, aides tous les Juifs à apprendre la Emouna; qu'ils apprennent à croire en vous! Qu'ils sachent tous que vous écoutez toutes les prières et les supplications. Puissent tous les membres de la nation juive vous parler. Accorde-leur le don merveilleux de la Emouna! Qu'ils voient que tout vient de toi et que c'est pour le mieux! " David avait un grand amour pour Hachem. Il a toujours remercié Hachem et a chanté des magnifiques chansons. Alors que les moutons broutaient paisiblement, et qu'il n'y avait personne d'autre autour, David respirait profondément et écoutait les bruits du vent et le bêlement des moutons doux. Alors quand une chanson serait bien en place dans son cœur, et il là chanterait à son Créateur: "Merci, Hachem, pour la gentillesse que vous faites pour moi. Merci, Hachem, pour la Emouna que Vous me donnez. "
David le jeune berger p.2 Chaque jour, David apporterait les brebis de son père à la merveilleuse vallée où ils pourraient profiter du pâturage. David était bienveillant, fidèle berger. Il veillait sur le troupeau tout le temps et prit bien soin d'eux. Il courait autour vérifiant et en s'assurant que pas un seul mouton risquerait de se blesser sur un bâton ou une pierre. Il s'assurait un affût de sorte qu'aucune bête féroce vient proche et porter atteinte un de ses beaux moutons. David était digne de confiance et toujours sur ses gardes. Un jour ensoleillé, comme David menait le troupeau au pâturage, un petit agneau s'est détaché et a commencé à courir à travers la prairie. Le reste du son troupeau a continué de descendre vers la vallée verte, mais le petit agneau courait plus en plus loin dans l'autre sens. David rapidement parqués les autres moutons dans la vallée de sécurité tout en gardant la petite brebis égarée dans ses yeux. Il leva alors ses mains en prière, en disant: "Créateur du monde! Père miséricordieux! S'il vous plaît aidez-moi ! Veuillez regarder par-dessus mon troupeau, et m'aider à sauver l'agneau qui s'est enfui. Père céleste, celui qui écoute les prières, ayez pitié de votre création, et ne laissez pas quelque chose de mal arrive à elle. "
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Faire “Acher Yatsar” la nuit
Aider une femme qui tombe Question :
Question: Si on se lève la nuit pour aller au toilette, doit-on faire Acher Yatsar même si on retourne direct dormir après ? Réponse: La Brakha de Acher Yatsar doit être récitée durant la nuit, après avoir fait Nétilat Yadaïm, même si on retourne au lit. Voir Michna Broura, chapitre 4, passage 3, Yalkout Yossef, chapitre 4, Halakha 25, Chla Hakadoch, chapitre Dérekh Ha'haïm, paragraphe 19.
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Si un garçon voit une jeune fille tomber dans la rue, est-ce qu’il peut l’aider ? Réponse: "Si un garçon voit une jeune fille, tomber dans la rue", il a l'obligation de lui venir en aide et de faire tout ce qui est indispensable pour lui éviter le moindre danger. Celui qui n'agit pas de la sorte est coupable de crime et il sera puni. Voir Talmud Sota 21b : Hékhi Damé 'Hassid Choté, Kégone…
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Mon enfant frappe !!! Question : J'aimerais savoir comment réagir face à ma fille de 3 ans qui a tendance à me dire "ça suffit maman" ou à lever la main sur son petit frère ou sur moi ?
Lachon Hara’ lors d’une psychothérapie Question :
Qu'en est-il pour un petit de 2 ans qui frappe ?
Est-il certain qu'il n'y ait aucun problème de Lachon Hara' dans le cadre d'une psychothérapie ?
Réponse:
Réponse:
Je ne pense pas qu'il faille s'alarmer. N'oubliez pas que c'est vous la maman ! Vous pouvez répondre très calmement, en vous souvenant bien que vous avez affaire à une petite fille de 3 ans : "C'est maman qui décide". Lorsqu'elle frappe, vous pouvez lui rappeler, sans colère : "Tu peux dire que tu n'es pas d'accord, mais on ne frappe pas".
Etant donné qu'il s'agit d'une thérapie qui doit aider à "guérir", cela ne s'appelle pas du Lachon Hara', car c'est pour une utilité (Léto'élèt).
Faites attention à ne pas réagir de manière disproportionnée car elle risquerait d'en conclure que ce genre de comportements a pour effet d'attirer votre attention, ce qui l'encouragerait à réitérer. Si elle voit que la chose n'a pas d'autre impact sur vous qu'une réponse calme et sans colère, elle ne sera pas encouragée implicitement à recommencer.
Par contre, la personne qui vous écoute doit douter de ce qui est dit et ne pas y croire, c'est-à-dire qu'elle doit croire son patient pour le soigner, comprendre que son patient vit les choses telles quelles, mais son attitude envers la personne sur qui le patient a parlé ne doit en rien changer, et elle doit douter des propos divulgués à son égard.
Il en est de même pour votre petit de deux ans. Il s'agit d'un âge un peu difficile où votre enfant commence à vouloir affirmer sa personnalité. Votre rôle est de lui faire comprendre qu'il doit pouvoir s'exprimer et affirmer sa personnalité sans avoir recours à la violence. En d'autres termes, vous devez lui imposer des limites fermes, tout en lui permettant d'évoluer librement dans le cadre de ces limites. Il serait bon aussi de développer des rapports affectifs chaleureux avec vos enfants. Si c'est déjà le cas, développez aussi une qualité d'écoute importante. Le recours à la violence chez l'enfant est parfois une tentative de s'exprimer qui n'a pas réussi. Enfin et surtout, tournez-vous vers Hachem pour Lui demander de vous aider à éduquer vos enfants d'une manière conforme à Sa volonté.
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La pureté de la parole et de la vue PARACHA NOA’H
A propos du verset de la Sidra de cette semaine : “ ...des animaux purs et des animaux qui ne sont pas purs (ils vinrent vers Noa’h et dans l’Arche, deux par deux) ”, le Talmud commente : “ un mot sans raffinement ne devrait jamais passer par les lèvres des hommes, car la Torah sort de son habitude et utilise huit lettres supplémentaires pour éviter un mot déplaisant ”. Rachi explique que le mot (unique) “ Taméh ” aurait évité huit lettres dans la phrase hébraïque : “ qui ne sont pas purs ”. Et puisque la Torah est toujours aussi concise que possible, le message de cette expression élaborée est que le discours prononcé par tout homme devrait toujours être débarrassé d’expressions inappropriées. Outre cette leçon sur la parole, la Sidra comporte une leçon sur la vue. Chem et Yaphet furent si attentifs à ne pas regarder la nudité de leur père qu’ “ ils marchèrent à reculons et leurs visages étaient détournés et ils ne virent pas la nudité de leur père ”. La récompense qu’ils obtinrent accentue cette qualité : “ Béni soit l’Eternel, D.ieu de Chem et que Canaan soit leur serviteur. Que D.ieu agrandisse Yaphet et qu’il réside dans les tentes de Chem ”. Mais cette histoire présente quelques aspects étonnants. Il est clair, du fait que Chem et Yaphet marchèrent à reculons, qu’ils ne virent pas l’état de leur père. Pourquoi la Torah ajoute-t-elle alors les mots apparemment redondants : “ et ils ne virent pas la nudité de leur père ” ? Une parole du Baal Chem Tov nous enseigne que si l’on voit quelque chose de mal chez l’autre, c’est là un signe que ce mal existe en nous-mêmes. On se voit, pour ainsi dire, comme dans un miroir : si le visage réfléchi n’est pas propre, c’est sur le nôtre qu’il y a des impuretés. Mais nous pourrions demander : “pourquoi ne sommes-nous pas capables de voir véritablement le mal chez l’autre sans être nous-mêmes porteurs de cette faute ? ” La raison en est que la Providence Divine est présente dans chaque événement. Si nous voyons le mal chez quelqu’un, cela aussi répond à un objectif divin et cela vient nous montrer ce qui en nous doit être corrigé. Nous avons besoin que nos propres fautes nous soient montrées d’une manière indirecte car “l’amour couvre tous les défauts” et l’amour-propre est toujours très fort. L’homme est aveugle à ses propres manquements. Aussi faut-il qu’ils lui soient représentés chez quelqu’un d’autre pour le forcer à réfléchir sur lui-même et en voir la contrepartie dans sa vie propre. Mais la tâche du Juif n’est pas seulement la perfection personnelle mais aussi l’aide à l’amélioration de son prochain : “ tu corrigeras ton ami, même cent fois ”. Il est donc sûr que lorsqu’il voit les erreurs de son ami, la Providence veut de lui qu’il l’aide à les corriger et pas seulement à s’interroger sur ses propres faiblesses. Pour l’exprimer avec plus de force, un Juif est une fin en soi et pas seulement un moyen pour l’utilité des autres ! Comment donc peut-on nous demander d’utiliser un ami pour notre propre intérêt et sans qu’il n’y ait de bienfait concret pour l’ami concerné ? S’il en est ainsi, peut-être que la raison pour laquelle on remarque la faute n’est que pour en faire bénéficier l’ami et pas parce que l’on possède soi-même le défaut ?
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Remarquer et corriger Pour comprendre, il faut nous référer à la suite de la citation déjà évoquée du Talmud : “ un homme doit toujours parler en utilisant des expressions adéquates ”. Le Talmud, après avoir répondu à un problème relativement incident demande : “ mais ne trouvons-nous pas dans la Torah l’expression “Taméh ” (c’est-à-dire le terme même qu’il nous est demandé d’éviter)? Et même cela est étrange. Car le mot “ Taméh ” est utilisé dans la Torah à plus de cent reprises! C’est une question si évidente qu’elle aurait dû être posée immédiatement par le Talmud et pas après qu’un point mineur eut été abordé. Par ailleurs, le ton étonné de la question ne semble pas non plus 2a1pproprié à une objection aussi importante! L’explication en est que dans les contextes légaux (hala’hiques), l’impératif de clarté domine sur la considération de raffinement de la langue ; et c’est alors dans ces cas que “Taméh” est utilisé. Mais dans les contextes narratifs, le souci de la délicatesse dans l’expression compense l’expression plus longue de ces euphémismes. C’est pourquoi le fait que la Torah utilise des mots comme “Taméh” ne contredit pas le principe selon lequel chaque fois que c’est possible, il faut utiliser la terminologie la plus délicate. Et le Talmud soulève cette objection comme il le fait, parce que “Taméh” n’est utilisé que rarement dans les séquences narratives de la Torah. En fait, même dans les parties hala’hiques, quand la loi n’a pas de lien direct avec l’impureté mais ne la mentionne qu’en passant, la Torah préfère là encore l’euphémisme. Cette approche ne s’applique pas seulement au discours mais aussi à la vue. Quand on voit un Juif mal se comporter, notre premier souci doit être de rechercher la “Hala’ha” (c’est-à-dire le devoir) requise, c’est-à-dire lui faire des remontrances et tenter, avec tact et gentillesse, de le corriger. Mais quand l’on se prend à voir ce mal non comme quelque chose dirigé vers lui-même (c’est-à-dire un défaut qu’il doit corriger) mais comme un manque chez l’autre (c’est-à-dire que notre attitude est critique sans être constructive), cela est la preuve même que c’est un “ miroir ” et que la faute est en nous. La qualité de Chem et de Yaphet Cela explique pourquoi la Torah, après avoir dit que Chem et Yaphet détournèrent leurs visages de Noa’h, ajoute “ et ils ne virent pas la nudité de leur père”. Cela vient souligner que non seulement ils ne le virent pas (physiquement), mais qu’ils ne furent pas même conscients de sa faute, leur seul souci étant de faire ce qu’il fallait (le couvrir avec un manteau). ‘Ham, le troisième frère, quant à lui, regarda son père et trahit donc ses propres défaillances. Cet épisode nous apporte donc la leçon suivante : non seulement devons-nous nous taire à propos des défauts des autres (contrairement à ‘Ham qui vint rapporter à ses frères ce qui était arrivé à leur père), mais nous ne devrions pas même y penser sauf s’il nous revient d’aider à les corriger. Celui qui suit cet enseignement prend part à la récompense “Béni soit l’Eternel, D.ieu de Chem” et “Que D.ieu élargisse Yaphet” et contribue à l’amour unitaire et fraternel d’Israël qui fera venir le Machia’h dans le monde.
Kol aYechouot aux familles Ben Moché, Roubin, Arush, Fitoussi, Chaya, Yossef, Fanger, Lasri et Cohen
La pureté de la parole et de la vue PARACHA LEK’H LEK’HA
D.ieu dit à Avraham: "va-t-en, de ton pays, de ton lieu de naissance et de la maison de ton père, vers la terre que Je te montrerai". (Genèse 12:1) Qu'est-ce qui pousse un homme à quitter son pays, son lieu de naissance et la maison de son père pour une destination inconnue? Et pourtant il est vrai que nous sommes attirés, à la recherche de quelque chose de plus que ce que nos parents, nos maîtres, et en vérité, notre nature même, ont à nous offrir. Notre vie est une quête incessante après que nous ayons rejeté l'identité innée et acquise de notre jeunesse et de notre naissance. Une partie non négligeable du livre de la Genèse est consacrée à la vie d'Avraham, le premier Juif. Plus curieusement, toutefois, nous rencontrons Avraham plutôt tard dans le cours de son existence: le premier événement de la vie d'Avraham décrit en détails par la Torah se produit alors qu'il est âgé de soixante-quinze ans! A ce moment, Avraham est capable de porter le regard sur une vie fructueuse, voire sans précédent dans ses accomplissements. Jeune enfant, il avait su discerner une vérité plus grande, implicite dans le déroulement de la nature et il en était venu à reconnaître le D.ieu Unique. Homme seul face à l'univers tout entier, il avait combattu la perversité païenne de son temps, conduisant de nombreux hommes à une croyance et une moralité monothéistes. Puis vint un événement d'une telle importance qu'il éclipsa les premières sept décades et demi de la vie d'Avraham; un événement qui marqua l'amorce d'un nouveau phénomène, le Juif, et redéfinit le voyage de la vie. Cet événement, c'était l'appel de D.ieu à Avraham: "Pars pour toi, de ton pays, de ton lieu de naissance et de la maison de ton père vers la terre que Je te montrerai". Maintenant que tu as réalisé la capacité totale de tes forces conscientes, va en toi-même. Je te montrerai un lieu qui est l'essence de ton propre moi, un lieu qui existe au-delà de la "terre", du "lieu de naissance" et de la "maison de ton père" que tu connais. L'instinct, l'environnement et la raison Les facteurs innombrables impliqués pour faire de nous ce que nous sommes peuvent être groupés en trois catégories: le naturel, l'inculqué et l'acquis. Nous commençons une vie déjà programmée avec les tendances et les inclinations qui forment une psychologie et un caractère innés. Et puis commence, depuis le moment de la naissance, l'influence de notre environnement quand nos parents, nos maîtres et nos compagnons imprègnent nos âmes de leurs manières et de leurs attitudes. Finalement, vient une troisième et principale influence: celle de l'aboutissement de la maturité intellectuelle: l'homme, seul parmi les créatures de D.ieu a été doté d'un intellect objectif dont il peut, dans une grande mesure, contrôler les stimuli auxquels il est exposé et la manière dont ils l'affectent. Avec son esprit, il a la force de se développer, au-delà et même contre son moi précédent.
C'est la signification plus profonde des mots "ton pays", "ton lieu de naissance" et "la maison de ton père" dans l'appel de D.ieu à Avraham. Erets, le mot hébreu pour "pays" et "terre" a la même racine étymologique que le mot Ratson "volonté" et "désir"; ainsi "ta terre" peut également être traduit par "tes désirs naturels". "Ton lieu de naissance": Moladete'ha est une référence à l'influence de la maison et de la société. Et Beth Avi'ha "la maison de ton père" se réfère à l'homme comme être humain mûr et rationnel, forgeant son esprit, son caractère et son comportement avec l'objectivité de l'intellect. Selon les critères traditionnels, cela constitue l'apogée dans les accomplissements de l'être humain: le développement de ses instincts naturels, l'assimilation des vérités observées et apprises et la reconstitution du moi à travers l'arbitrage objectif de l'esprit. Pourtant en réalité, l'intellect n'en reste pas moins une part de notre humanité, restant toujours sujet aux déficiences et aux limites de la nature humaine; s'il est vrai qu'il peut dépasser les confins de ce qui est inné et appris, l'intellect, en dernier ressort, n'est jamais véritablement libéré de l'ego et de ses préjugés. Mais l'homme possède un moi plus élevé, un moi libre de toutes les limites de son humanité. C'est "l'étincelle de divinité" qui est le coeur de son âme, l'essence divine que D.ieu lui insuffla, l' "image de D.ieu" selon laquelle il fut créé: le Erets que D.ieu promit de montrer à Avraham. Dans son voyage de découverte, Avraham doit, de toute évidence, quitter "la terre, le lieu de naissance et la maison de son père", sa Mésopotamie natale. Il doit rejeter la culture païenne de Our Kasdim et 'Haran. Mais il ne s'agit pas du départ dont nous parlons dans le verset cité ci-dessus. Car Avraham reçut cet appel de nombreuses années après avoir rejeté les habitudes païennes de sa famille et de sa patrie, reconnu D.ieu et produit un impact profond sur la société environnante. Et pourtant, il lui est encore dit: "Va! Pars de ta nature, de tes habitudes, pars de ton moi rationnel. Après avoir rejeté tes origines idolâtres, négatives, tu dois maintenant aussi transcender ton passé positif et enrichissant. Atteins le plus profond de toi-même, même si c'est un moi parfait". La perfection humaine est tout simplement insuffisante. Car tout ce qui est humain, même l'intellect objectif, appartient néanmoins à la réalité créée, lui est toujours assujetti et est limité par elle. Et malgré tout, D.ieu nous invite, dans Son premier commandement au premier juif, à expérimenter ce qui transcende toutes les limites et les définitions: Lui-Même. Mais d'abord, nous devons faire le "Le'h Le'ha", aller au plus profond de nous-mêmes, en arriver à notre moi que seul D.ieu peut nous montrer, le moi qui forme un avec Lui.
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Le sacrifice d’Its’hak VAERA
Il y a trois mille sept cents ans, l'un des sommets des collines de Jérusalem fut le témoin d'un des moments des plus intenses de l'histoire humaine. Là, Avraham cons-truisit un autel, ligota son fils Its'hak et se prépara à l'offrir en sacrifice à D.ieu. Trois jours plus tôt, D.ieu s'était adressé à Avraham et lui avait ordonné: "Prends ton fils, ton fils unique que tu aimes, va vers la terre de Moriah; et élève-le en offrande sur le sommet de la montagne que Je te désignerai". D.ieu éprouvait Avraham, établissant la profondeur de l'engagement sur lequel la nation juive allait être créée. A peine Avraham eut-il arrangé le feu de bois sur l'autel, pris le couteau et tendu la main pour égorger son fils qu'un ange l'appela: "...Ne touche pas le garçon, ne lui fais rien; car maintenant Je sais que tu crains D.ieu et que tu ne M'as pas soustrait ton fils unique. Aussi vais-Je te bénir et multiplier ta descendance comme les étoiles dans le ciel et le sable sur le bord de la mer..." Maimonide explique que la Akédah (le "sacrifice" d'Its'hak) servit à établir deux axiomes fondamentaux dans la foi juive: l'étendue de la capacité de l'homme pour aimer, craindre et servir D.ieu et le principe de la "prophétie", le fait que D.ieu communique Sa volonté à l'homme. En liant Its'hak sur l'autel, Avraham démontra que l'homme est capable d'un amour et d'une crainte de D.ieu qui surpassent tous ses autres sentiments ou engagements. Car quel amour est-il plus grand que celui d'un parent pour son enfant ? Quelle crainte est-elle plus immense que la crainte d'un parent pour son enfant? Avec la Akédah, Avraham plaça son engagement à D.ieu au-dessus des vérités de la nature humaine les plus essentielles, l'établissant comme la préoccupation la plus importante de la vie de l'homme. Au-dessus du doute le plus déraisonnable La seconde vérité établie par la Akédah est le principe de la prophétie. Il existe de nombreux niveaux et degrés de communion humaine avec le Divin, depuis la contemplation du scientifique devant la création de D.ieu au Sage de la Torah dont l'interprétation et l'explication de la Torah sont modelées et guidées par inspiration divine (Roua'h Hakodech). Toutefois, la prophétie constitue l'ultime communication divine, une révélation qui transcende totalement l'ambiguïté et la subjectivité de son récepteur humain, de telle sorte que sa vérité est absolue, incontestable et immuable. Un principe fondamental de la foi juive veut que D.ieu communique ainsi avec l'homme. Quand Avraham reçut l'injonction d'offrir Ist'hak en sacrifice à D.ieu, cet ordre était contraire à tout ce que Avraham était, à quoi il aspirait, contraire à tout ce qu'il savait et croyait de D.ieu, et contraire à ce que D.ieu Lui-même lui avait affirmé. Avraham Page 24
représentait le prototype de la bonté. Il connaissait et était lié à D.ieu comme avec "Le Bienveillant et Miséricordieux, lent à se mettre en colère et immense dans Sa Bonté". L'interdiction de prendre une vie humaine fait partie des sept lois fondatrices de la civilisation, communiquées par D.ieu à Adam et à Noa'h et qu'Avraham, pendant de nombreuses décades, avait instillées en déployant toutes ses forces, dans un monde où le meurtre était la marque d'une adoration religieuse. Et D.ieu avait promis à Avraham que Its'hak (qui n'était pas marié et sans enfant à l'époque de la Akédah) serait le père d'une grande nation qui continuerait le travail d'Avraham pour propager la vérité du D.ieu unique au monde. Ainsi, quand Avraham entendit les mots "Prends ton fils... et offre-le en sacrifice", il avait de nombreuses raisons de douter de leur divinité, de supposer que ce n'était pas D.ieu mais des voix malveillantes qui s'étaient adressées à lui. Et si sa certitude qu'elles émanaient de D.ieu avaient été ébranlée d'un iota, il n'aurait en aucune façon pu leur obéir. Aussi, conclut Maimonide, la Akédah constitue-t-elle l'exemple parfait du principe de la prophétie selon lequel D.ieu communique Sa volonté à l'homme d'une manière qui ne laisse aucun doute quant à son origine, sa signification ou son mode de transmission. La Akédah constituait donc un double ancrage dans l'histoire de la relation entre l'homme et D.ieu. Elle établit un nouveau degré dans la priorité de l'amour et de la crainte de D.ieu que peut atteindre l'homme dans sa vie et elle éleva à des hauteurs inaccessibles jusqu'alors la qualité absolue de la communication de D.ieu et de Sa révélation à l'homme. L'autel et l'arche Pendant de nombreux siècles, l'événement prit toute la place et le sol du Mont Moriah. Et puis, en l'an 2928 de la Création, le roi Salomon donna une substance et une forme matérielles à la Akédah, en érigeant le Beth Hamikdach (le Saint Temple) à l'endroit même où Avraham avait construit son autel et lier son fils pour le sacrifier à D.ieu. Le Temple de Salomon représente les deux principes implicites dans le sacrifice d'Its'hak: l'engagement suprême de l'homme à D.ieu et la Révélation absolue de D.ieu à l'homme. Le Beth Hamikdach représentait le centre de l'univers dans tout ce qui concernait le service de l'homme pour D.ieu. C'était notamment là que se trouvait l'autel sur lequel on apportait les sacrifices quotidiens ou saisonniers auxquels participait chacun. Le Beth Hamikdach était aussi le centre de l'univers dans tout ce qui concernait la révélation de la Divinité dans notre monde. C'était "la résidence" de D.ieu, le lieu qu'Il avait choisi pour s'y révéler, souligné par la présence de l'Arche Sainte.
L'objet et l'acteur Dans sa discussion à propos des lois régissant la construction du Beth Hamikdach, Maimonide répète à deux reprises le fait que le Beth Hamikdach se tenait sur le lieu exact de la Akédah. Dans son Michné Torah (Lois du Saint Temple: 2 ;1) il écrit: "Le lieu de l'autel est très exactement précisé et ne doit jamais être changé... Its'hak fut lié sur (le site) du Saint Temple ". La loi qui suit statue : "L'on tient par tradition que le lieu où David et Chlomo construisirent l'autel (du Saint Temple) est l'endroit même où Avraham construisit (son autel) et y lia Its'hak...". La codification des lois de la Torah par Maïmonide est connue pour son langage concis et exact, ce qui pose la question de savoir pourquoi il se répète et ce, dans deux lois consécutives. Mais un examen plus attentif met en lumière des différences entre les deux citations. Dans la première loi, la Akédah est décrite dans des termes qui soulignent le fait que "Its'hak était lié" ; dans la seconde loi, l'accent est placé sur l'acte d'Avraham: la particularité que "c'est le lieu exact où Avraham construisit (son) autel et y lia Its'hak". Une autre différence montre qu'en dépit du fait que la première loi commence en évoquant l'emplacement de l'autel, elle se conclut par la déclaration générale que "Its'hak fut lié dans le Saint Temple"; seule la seconde loi précise spécifiquement que la Akédah eut lieu là où se situait l'autel. Ces différences reflètent les deux éléments distincts dans la Akédah et le Beth Hamikdach : leurs rôles comme véhicules de la Révélation Divine et comme monuments de l'engagement de l'homme pour D.ieu. La première loi est reliée à l'élément de la "Révélation Divine" qui est un produit de l'événement de la Akédah, le fait que Its'hak y fut lié comme offrande pour D.ieu; la seconde loi fait allusion à l'amour et la crainte de D.ieu extraordinaires, implicites dans l'acte d'Avraham. C'est pourquoi la Révélation Divine découle essentiellement de l'objet de la Akédah (Its'hak), alors que le service de D.ieu qu'elle illustre vient de l'acteur de la Akédah (Avraham). De la même façon, la première loi n'est pas reliée à l'autel en tant que tel, centre du "service divin" dans le Temple mais à l'autel comme composante de l' "autre" Beth Hamikdach: le Temple comme révélateur du Divin, centré sur l'Arche et le Saint des Saints. Dans la seconde loi, il est significatif qu'Avraham lia son fils sur le site du futur autel destiné à personnifier l'engagement humain dans la relation entre l'homme et D.ieu.
Vieillir ‘HAYE SARAH
La Torah considère l'âge avancé comme une vertu et une bénédiction. Tout au long de la Torah, "vieux" (zaken) est synonyme de "sage". La Torah nous enjoint de respecter les personnes âgées, quel que soit leur degré d'érudition et de piété parce qu'à travers toutes les épreuves et les expériences que chaque année supplémentaire de la vie leur a apportées, elles ont acquis une sagesse que le prodige le plus accompli ne peut égaler. La Torah décrit Avraham, dans notre Parachah, comme celui qui a "vieilli et était rempli de jours" ( Béréchit 24-1), les jours qu’il a accumulés, chacun comble d'étude et d accomplissement, impliquant que chaque jour, son mérite croissait. C'est pourquoi un âge bien avancé est considéré comme la plus grande des bénédictions accordée à l'homme. Cela contraste de façon notoire avec l'attitude qui prévaut dans les pays "développés" du monde d'aujourd'hui. Aujourd'hui la vieillesse est une déficience. La jeunesse est considérée comme la qualité essentielle dans chaque domaine, du commerce au gouvernement ou la jeunesse insiste sur l'importance d'apprendre de ses propres erreurs plutôt que de construire en s'inspirant de la vie et de l'expérience des anciens. A 50 ans , une personne est considérée comme " au bout" et reçoit déjà l'allusion que sa fonction serait mieux remplie par quelqu'un de plus jeune de 25 ans; dans de nombreuses sociétés et institutions, la retraite est obligatoire à 65 ans ou plus tôt. C est ainsi que la société ordonne que les dernières années soient marquées par l'inactivité et le déclin. On fait sentir aux personnes âgées qu'elles sont inutiles voire une charge et qu'il est préférable de les confiner dans des maisons de retraite. Après des décennies d'accomplissement, leurs connaissances et leurs talents n'ont soudain plus aucune valeur; après des décennies de contribution à la société, elles deviennent soudain des récipients inutiles, reconnaissantes pour chaque moment que la génération plus jeune prend sur son temps de travail ou de jeu pour passer et consacrer une demi-heure à bavarder ou pour le cadeau incontournable de l'anniversaire ou de la fête des pères ou des mères. Il semble, en surface, que l'attitude contemporaine soit, tout au moins partiellement justifiée. N'est-il pas un fait avéré que plus la personne avance en âge et plus elle s'affaiblit physiquement? Mais justement, toute la question se pose ici: la valeur de la personne doit-elle se mesurer à sa force physique? Notre attitude vis-à-vis des personnes âgées reflète notre conception même de ce qu'est la valeur! Si leur force physique s'est quelque peu amoindrie, alors que leur sagacité et leur clairvoyance ont grandi, le considérons-nous comme un progrès ou comme un déclin? Il est vrai qu'un jeune de 20 ans peut danser toute la nuit alors que sa grand-mère s'arrêtera au bout de quelques minutes. Mais l'homme n'a pas été créé pour danser sans arrêt. L'homme a été créé pour rendre la Page 25
vie sur terre, plus pure, plus claire et plus sainte. Dans ce sens, la maturité spirituelle des personnes âgées peut faire bien plus que de compenser leur affaiblissement physique. Ce dernier peut même être utilisé comme tremplin spirituel qui permet de redonner la priorité a ce qui est prioritaire, c'est-à-dire autre chose que l'exclusive quête de gains matériels. Il est sûr que la santé physique du corps affecte sa productivité. La vie est un mariage de l'âme et du corps et nourrie par un corps solide et un esprit sain, elle est la plus productive. Mais les effets du processus de vieillissement sur la personne sont largement définis par la manière dont elle considère ce mariage et cette association. Quels sont les moyens et quel est le but? L âme n'est elle rien de plus qu'un moteur qui conduit le corps pour lui procurer ce dont il a besoin et ce qu'il recherche, l'affaiblissement physique du corps conduirait alors également à la détérioration spirituelle, une descente dans l'ennui, la futilité et le désespoir. Mais lorsqu'on considère le corps comme un accessoire de l'âme, alors c'est tout le contraire qui est vrai: la croissance spirituelle de l'âge avancé donne de la force au corps lui permettant de conduire une vie productive tant que le Tout-Puissant nous accorde le don de la vie. La vie : une définition Mais il y a plus que cela. Il y a plus dans la différence entre la perspective de la Torah considérant l'âge mûr et le monde moderne que la dichotomie classique entre l'âme et le corps, entre la question de priorité entre le matériel et le spirituel. À la base des maisons de retraite est la notion que la vie est constituée de moments productifs et de moments non productifs. Les premières 20-30 années de la vie sont considérées comme une période de peu d'accomplissement puisque c'est le moment où l'individu acquiert la connaissance et l'expérience qui lui permettront d'aborder la période productive de sa vie. Les 30-40 années suivantes sont le temps où ses énergies créatrices se réalisent, il rend alors ce qu'ont investi pour lui ses aînés maintenant passifs et il investit à son tour pour la jeune génération encore passive. Enfin, il pénètre dans ses années de "crépuscule", il met sa période de réel accomplissement derrière lui, il a travaillé dur toute sa vie pour pouvoir maintenant s'installer et jouir du fruit de son labeur. Si son esprit créateur s'agite encore, on lui conseille de s'occuper à un passe-temps pour occuper son temps. En fait, le temps est maintenant quelque chose à remplir avec des passe-temps et ses connaissances et son savoir-faire sont mis au grenier du vieil âge. C’est la quadrature du cercle, il revient a sa jeunesse, une fois de plus, il est un récipient passif dans un monde formé et mené par l'initiative des autres. Néanmoins, la Torah ne reconnaît pas de distinction entre les phases de la vie, car elle voit la productivité comme l'essence même de la vie: les mots comme "une période de vie non productive" sont une contradiction. Il existe des différences marquées entre l'enfance, l'age adulte etc. mais ils diffèrent Page 26
dans la manière, (et non le fait), de la productivité de la personne. La retraite et la jouissance passive des fruits de son labeur ont aussi leur temps et leur espace, dans le Monde Futur". " Aujourd hui est le moment de faire, demain de ramasser la récompense" affirme le Talmud. Le fait même que D ieu ait accordé a un homme des jours supplémentaires de vie physique signifie qu'il n’a pas encore terminé sa mission sur terre, qu'il a encore quelque chose à accomplir dans ce monde. Aussi l'aphorisme " l'homme est né pour le labeur" (Job 5:7) exprime un fait des plus essentiels de la nature humaine. Une personne ne ressent de véritable satisfaction que de quelque chose qu'elle a gagné par ses propres efforts et initiatives: des cadeaux non mérités et gratuits ("le pain de la honte" selon la terminologie de la Kabbale) sont vides et déshumanisants. Comme l'observe le Talmud, "une personne préfère une seule mesure de son propre grain que neuf mesures de celui de son prochain". Un adulte qui travaille, alourdi par le poids des demandes de la vie peut se rappeler avec nostalgie de son enfance " un paradis" de liberté des responsabilités et des tâches. Mais lorsqu'il était enfant, il dédaignait un tel paradis, n'aspirant qu'à ce qui était réel et créatif. Confier à un enfant une responsabilité et il s'épanouira; considérez-le comme un "récipient" passif et improductif de l'éducation et il grandira rebelle. Car l'enfant est aussi vivant et en tant que tel il cherche l'accomplissement; depuis le moment de sa naissance, il influence déjà positivement son entourage, s'il est simplement stimulé par ses parents dans sa soif de connaissance et d’affection. La même chose est vraie pour les adultes de tous âges. La promesse d'"une retraite heureuse" est un mythe cruel; la nature même de la vie humaine est que l'homme ne connaît de bonheur véritable que lorsqu'il contribue activement au monde qu'il habite. L'état physique affaibli de l'âge avance (ou de maladie, à D.ieu ne plaise) n'est pas une condamnation à l'inactivité mais un défi pour trouver des moyens nouveaux et supérieurs d'accomplissement. Pourquoi? Pourquoi la nature humaine n'a-t-elle signification que lorsqu'elle est productive?
de
Parce que D.ieu a créé l'homme pour être Son partenaire dans la Création. Le Midrach nous dit que " D.ieu dit au juste: "de même que Je suis un créateur des mondes, de même tu devrais l'être". Le Midrach relate également l'échange entre un philosophe grec et le Sage talmudique Rabbi Hochiah: "si la circoncision est ce que D.ieu désire, demanda le penseur occidental, pourquoi D.ieu n a-t-Il pas
créé Adam circoncis?" Rabbi Hochiah de répliquer: "tout ce qui a été créé en six jours de la création demande à être ajusté et amélioré par l'homme: la graine de moutarde doit être adoucie, le blé doit être moulu …".D ieu créa spécifiquement un monde non achevé pour que l'homme le développe et le perfectionne. D.ieu est l'Initiateur et le Pourvoyeur ultime, nous accordant l existence et la vie et nous équipant de facultés et de ressources. Mais D.ieu veut que nous soyons plus que des récepteurs passifs de Ses dons. Il veut un partenariat dans lequel nous pourrions créer et donner comme Il crée et donne, et ou Il recevrait de nous comme nous recevons de Lui. Ainsi fit-Il de ce désir d'accomplissement l'essence même de la vie humaine. Une action Le fait triste reste néanmoins que la retraite moderne, obligatoire ou pas, est une donnée contemporaine. Année après année, elle détruit des millions de vie et condamne des ressources humaines extraordinaires à l'oubli ou au gâchis. Que faut-il donc faire? Une campagne pour changer cette pratique et le système de valeurs qui lui est sous-jacent? Regarder l'aspect plus souriant de la retraite et chercher à en utiliser les aspects positifs? En fait, il faut faire les deux. Il faut changer les attitudes des patrons du monde du travail et la société en tant qu'entité. Mais surtout, il faut changer notre perception personnelle des personnes âgées. Il nous faut leur dire: vous n'êtes pas inutiles; bien au contraire, vous êtes des
soutiens de la société bien plus importants qu'avant et à chaque jour qui passe, votre expérience et votre valeur s'accroissent. Les changements que vous vivez en avançant dans les années ne doivent pas entraîner votre retraite d'une vie productive mais sont l'occasion de découvrir des façons nouvelles et plus significatives pour vous développer, vous-mêmes et votre entourage. Une longue vie est un cadeau divin et le Tout-Puissant vous a certainement donné les outils pour l'optimiser. En même temps, nous devons exploiter les opportunités que nous donnent les maisons de retraite. S'il existe d innombrables hommes et femmes retraités cherchant comment remplir leur temps, établissons pour eux des centres d'étude de la Torah où ils pourront passer plusieurs heures par jour et augmenter leur connaissance et leur productivité. Ouvrons de tels centres dans chaque communauté et établissons des cours et des ateliers dans chaque maison de retraite. Si les difficultés et les occupations professionnelles ont empêché bon nombre d'entre eux d'acquérir les merveilleuses perspectives de la Torah quand ils étaient plus jeunes, la retraite leur procure une opportunité en or pour apprendre et grandir, l'éducation comme la productivité est une entreprise qui dure toute la vie. La Torah leur donnera un nouveau mode de vie. Elle les éclairera sur leur véritable valeur et leur potentiel et les transformera en véritables luminaires pour leur famille et leur communauté. La retraite, bien utilisée, peut devenir la force la plus puissante pour l'éradiquer de l'esprit et de la vie de l'homme.
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Le Secret de la colombe Le roi Salomon décrit l‘épouse modèle en ces termes : “ Tous les jours de sa vie, elle travaille à son bonheur : jamais elle ne lui cause de peine “ (Proverbes 31, 12) et il ajoute : “ elle ouvre la bouche avec sagesse “ (Proverbes 31,26). De plus, dans le Cantique des Cantiques (2,14), le bien-aimé proclame : “ … laisse-moi entendre ta voix, car ta voix est suave “.
griffes que bien des femmes creusent le tombeau de leur bonheur. Seule une femme sotte est capable de condamner et de se plaindre sans cesse.
Ces versets mettent l’accent sur la force de la parole et sur l’impact qu’elle a sur l’harmonie du couple. Dans son introduction à ses livres, le ‘Hafets ‘Haim écrit : “ Le langage, plus que toute autre faculté, définit l’homme … on reconnaît un coléreux à ses mots irrités et blessants. L’homme bon, affable, est celui qui prononce des mots agréables, plein de douceur … La langue, par l’intermédiaire du verbe, met la personnalité au grand jour… “ A la racine de toute amitié rompue, de toute carrière brisée ou de tout divorce, la Torah discerne un germe de haine éclos généralement d’un propos mal placé. Beaucoup de souffrances et de peines pourraient être évitées si on s’abstenait de semer ces ferments. En vérité, le principe est fort simple : en effaçant de son vocabulaire tous les mots qui blessent et ceux qui divisent, l’homme peut améliorer d’un seul coup sa vie et celle de son entourage … Mais les mots peuvent aussi opérer des miracles. Des mots d’encouragement ont la force de chasser le désespoir dans les situations les plus difficiles. Les mots ont le don de transformer l’ordinaire et de le sanctifier. Ils transforment une coupe de vin en Kidouch, une miche de pain en offrande sacrée, et font d’un homme et d’une femme un couple uni par la sainteté du mariage… C’est la raison pour laquelle, selon le ‘Hovot Halevavot, “ la bouche est la plume du coeur “, la bouche exprime et écrit ce que ressent le coeur. La Torah souligne le lien étroit entre les mots et le coeur et nous exhorte à remplacer les ténèbres par la umière et la vulgarité par la noblesse… Pour éviter donc à notre couple de tomber dans une situation désastreuse, recherchons la meilleure façon de parler. Nous nous adresserons à notre époux d’une voix douce et avec déférence. Nous nous appliquerons à proscrire toutes récriminations et scènes de ménage. Nous bannirons de notre vocabulaire critique et reproche. Une enquête portant sur des milliers de cas d’abandon du domicile conjugale révèle que les hommes s’enfuient principalement parce qu’ils sont las des querelles de leurs épouses. C’est à coup de Page 30
Un psychologue a déclaré : “ J’ai vu bien des choses dans ma vie, mais jamais je n’ai vu quelqu’un accepter volontiers une critique. Toute critiques, quelle soit banale, méchante ou constructive, est intolérable. Bien entendu, on peut profiter d’une critique, à la longue, péniblement. Mais l’accepter, c’est tout autre chose. L’accepter, c’est l’ingurgiter comme de la crème, sans sourciller, sans broncher, sans souhaiter être mort “. De nos jours, personne ne sait critiquer et personne ne sait accepter les remontrances. Ceci était déjà valable à l’époque du Talmud (il y a plus de 2000 ans !), comme cela est exprimé dans la Guemara (‘Arakhin 16) : “ Rabbi Tarfon déclare : Je serais étonné qu’existe dans notre génération un homme qui accepte la réprimande. Et Rabbi Ele’azar ben ‘Azaria d’ajouter : Je serais étonné qu’existe dans notre génération un homme qui sait comment réprimander “. La Guemara (Yebamot 65b) ajoute : “ De la même façon qu’il y a une mitsva de dire ce qui peut être accepté par notre prochain, il y a une mitsva de ne point dire quelque chose qui serait irrecevable. Rabbi Abba précise que tout ceci doit être considéré comme une obligation “. La suite dans notre prochain numéro b’’h Rabbanite Rivka Amar Zats’al P92
Gardes ta langue !
Science & Torah
Nous eliminons trois mille accusateurs
Le léopard, le guépard et le jaguar
Réduire de dix mots par jour nos paroles interdites revient à s’abstenir de plus de trois mille mots par an. Or de même que dans l’étude de la Torah chaque mot constitue une mitsva en soi, chaque parole interdite est une faute à part entière. Mais chaque faute entraîne la création d’un ange accusateur.
sont tous les trois des félins. Et leur pelage taché de noir peut amener à les confondre. Mais leurs ressemblances s'arrêtent là.
Ainsi, en combattant notre mauvais penchant et en supprimant trois mille paroles interdites, nous éliminons trois mille accusateurs et créons des défenseurs à la place, ainsi qu’il est dit : « quand on s’abstient de commettre une faute, on reçoit la même récompense que si l’on avait accompli une mitsva. »
Eshet Hail Une bonne chose Il y avait une femme de Sidon qui était restée dix ans avec son mari sans avoir d’enfants. Ils allèrent trouver Rabbi Chimon bar Yo’haï pour divorcer. Il leur dit: «Par votre vie, de même que vous vous êtes maries avec un repas de fête, séparez-vous avec un repas de fête.» Ils firent ce qu’avait dit Rabbi Chimon, et donnèrent un grand festin. La femme fit beaucoup boire son mari, et quand il reprit ses esprits, il lui dit: «Ma fille, regarde tout ce que j’ai de bon dans la maison, prends ce que tu veux et retourne dans la maison de ton père.» Quand il se fut endormi, elle dit à ses servantes de le coucher dans un lit, de le prendre et de l’emmener chez son père. C’est ce qu’elles firent. Quand il se réveilla au milieu de la nuit une fois que l’influence du vin se fut dissipée, il lui dit: «Ma fille, où suis-je ?» Elle répondit: «Chez mon père». Il lui dit: «Qu’est-ce que je fais chez ton père ?» Elle répondit: «Ne m’as-tu pas dit hier soir de prendre toute bonne chose que je trouverais chez toi et de l’emmener chez mon père ? Comme je n’ai rien trouvé de meilleur que toi dans le monde entier, c’est toi que j’ai choisi.» Au matin, ils allèrent chez Rabbi Chimon bar Yo’haï pour lui raconter l’histoire. Il pria pour eux, et ils eurent des enfants. (Midrach Chir HaChirim Raba parachah 1 siman 31)
Le guépard, champion du sprint Le guépard est le mammifère le plus rapide du monde. Le félin, qui vit en Afrique, peut atteindre des vitesses assez folles de quelque 110 km/h ! Comment ? Grâce à un corps d'athlète : allure svelte -- le poids moyen des mâles avoisine les 50 kilos seulement -- et musclée, pattes longues et fines. Autres signes particuliers : des traits noirs qui partent de ses yeux, comme deux larmes éternelles, et des griffes non rétractiles.
Le léopard grimpe aux arbres On trouve également des léopards en Afrique, mais ils vivent aussi en Asie du Sud-Est.
Le léopard a un corps musclé, tout comme le guépard donc, mais il a des pattes plus larges. Le poids moyen du léopard frôle les 60 kilos. Fait marquant : grâce à des muscles pectoraux particulièrement développés, il peut grimper aux arbres. Quant aux taches qui ornent son pelage, il s'agit en réalité de rosettes -- que l'on appelle aussi des ocelles --, à savoir, des taches aux contours noirs, mais vides à l'intérieur. Petite précision : certains léopards présentent un pelage qui apparaît presque uni, un pelage noir. Ils souffrent d'une anomalie pigmentaire et nous avons l'habitude de les appeler panthères noires. Les termes panthère et léopard peuvent donc être employés pour désigner un même animal.
Le jaguar et sa mâchoire hors norme Le jaguar appartient à la même famille de félins que le léopard. Mais il vit en Amérique centrale et en Amérique du Sud. Son apparence est un peu plus massive.
Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg
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UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM p.10 Rav Ada, fils de Ahava (ils sont deux ou trois à porter ce même nom). Rav Ada, fils de Abba. Ada, fils de Avimi. Rav Ada, fils de Rav Yitsh’ak. Ada, fils de H’abou. Rav Ada, fils de Rava. Bar Ada Méchouh’aa. Rav Ada de Kisri. Ada Mari. Rav Ada de Soura. Rav Ada de Yafo. Rav Ada Narchaa. Rav Ada Karh’inaa. Rav Ada, fils de Ah’a. Ada Dayala. Ada, fils de Maneyoumi. Rav Ada, fils de Chimi. Rav Ada, fils de Avine (autre version : Rav Ada, fils de Idi). Rav Ada Sava. Rav Ada, fils de H’iya. Rav Ada Bérav Avya. Ada Tah’lifa. Rav Ada Bérav ‘Haza. Rav Ada Bérav ‘Hika. Rav Ada, fils de Guèrchone. Rav Ada, fils de H’anina. Rav Ada, fils de Matna. Rav Ada. Ada, Bérav Simelayi. Rav Ada, fils de Papa. Rav Ada, fils de H’ama. Rav Ada de Bé Kélouh’ite. Ada Tsayada. Rabbi Ada, fils de Houneya. Rabbi Ada Bérabbi Chime’hone. Adda, petit-fils de H’ana Guéniva. Rav Ada de H’outra. Ada, fils de ‘Hatalya. Ada Harpanaa. Admone, fils de Gadayi. Ahava, père de Rav Ada. Ahava, fils de Rabbi Zéra (autre version : Rabbi Zé’hira). Rav Ahilayi. Le fils de Ahini. Rav Aharone. Avya. Rav Avira Sava. One, fils de Emi. Rav Ouneya. Ounekéloss Haguèr ( le converti). Oustéya. Ouri. Abba Ouryane, Ich Tsayedine (homme de Tsayedine). Rabbi Ochaya, fils de Rabbi Yéhouda Habossème ( le parfumeur). Rabbi Ochaya Rabba, fils de H’ama, fils de Bisna. Rabbi Ochaya, fils de H’iya. Rabbi Ochaya Zé’hira de H’avraya. Ochaya, Ich Tarya (homme de Tarya). Rabbi Ochaya, fils de Chamaye. Ochaya Hakohène (le Prêtre). Ochaya, fils de Zé’hira. Ochaya, fils de Zavda. Rav Ochaya, fils de Rav Idi. Rabbi Ochaya, fils de Rabbi Simelayi de Kisrine. TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce cœur de pierre et donne-nous un cœur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.
Risotto aux champignons Ingrédients pour 4 pers : 052g de riz rond, 052g de champignons, romarin, 02cl de vin blanc, 1oignon, 1cube de bouillon de volaille, huile d'olive, persil, sel, poivre Recette (prépa 30min cuisson 20min):
Diluez le cube de bouillon de volaille avec un litre d’eau dans une casserole et portez-la à ébullition. Laissez réduire un peu. Pendant ce temps, lavez les champignons, égouttez-les et coupez-les en lamelles. Épluchez l’oignon et hachez-le. Faites revenir dans une poêle les lamelles de champignons et les morceaux d’oignon avec un filet d'huile. Ajoutez le riz cru. Mélangez bien, salez et poivrez. Aromatisez avec 1 c. à soupe de romarin et 1 c. à soupe de persil haché puis remuez à nouveau. Dès que le riz commence à devenir transparent, incorporez le vin blanc sans cesser de mélanger. Baissez le feu et laissez réduire quelques minutes sur feu doux. Versez enfin le bouillon sur la préparation, louche par louche, à mesure que le riz absorbe le liquide, jusqu'à ce qu'il soit cuit bien cuit. Décorez avec du persil au moment de servir.
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Salade de patates douces rôties Ingrédients pour 4 pers: 2 patates douces, 1 CaS de miel, 1 grosse poignée de noix de pécan, 1 CaC de canelle, grains de grenade, 1 CaC d'huile de coco vierge, 1 salade feuille de chêne Pour la vinaigrette : 1 CaC d’huie de noix, 1 CaC de vinaigre de Cidre,1 CaC de moutarde de Dijon, 1 CaC de miel, 1 pincée de sel rose de l’Himalaya Recette : Préchauffez le four sur th. 6/180°. Brossez et lavez les patates douces, ne les épluchez pas. Placez-les sur une plaque couverte de papier sulfurisé, arrosez d’huile de coco et faites cuire environ 45 mn. Retournez-les à mi-cuisson. Dans une poêle, faites caraméliser les noix de pécan avec du miel, du sel, du poivre. Préparez la vinaigrette avec l’huile de noix, le vinaigre, la moutarde, le miel et 1 pincée de sel. Disposez la salade lavée dans un plat, mélangez avec la vinaigrette. Coupez les patates douces en tranches, saupoudrez-les de cannelle et ajoutez-les tièdes à la salade. Parsemez de noix de pécan et de grains de grenade.
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Nathan Avraham Israel bat Tsipora Yardena Yehoudit bat Miriam Janet Ra’hel Corine bat Nina Ginette Odelia Rahel Bat Marie Ida David Philip ben Odelia Rahel Youda ben H’aya Itskhak ben Smadar Reouven ben Yasmine Sarah bat Myriam Hanna Rahel bat Fanny Acher Stéphane ben Moché
Adrien Moche Ben Israel Michael Miriam Mireille Janet Bat Ester Morde’hai ben Juliette Marie Ida bat Juliette H’aya bat Juliette Israel Michael ben Sarah
Beto’h Kol Holey Ame’ha Israel
Bougid ben Gazella Fortuna Diamanta bat Garsona Nina Ginette bat Enriette Raphael et Eleazar bnei Tsipi David ben Avraham et Bouba Eliahou Daari ben Ovad Salomé Ra’hel Perle ‘Haya bat Myriam Emilie
Ainsi que toutes les victimes du Covi19 Kol aNéchamot Chééne lahéme mi chéyitpalel Alléhéme véyomar Aléhéme Kadish.
HILLOULOT TSADIKIM 3 ‘Hechvan : Maaran Rav Yossef Ovadia - Rishon Letsion 9 ‘Hechvan : Le Roch - Rav Acher Bar Yehiel 10 ‘Hechvan : Gad - 7eme fils de Yaakov Avinou 11 ‘Hechvan : Ra’hel Imenou 15 ‘Hechvan- : HaRav Arie Leib - le Baal Hessourim 15 ‘Hechvan : Rav Avraham Yechayaou Qarelitz - le ‘Hazon Ich 21 ‘Hechvan- : Rabbi David ben Zimra - le Ridvaz 24 ‘Hechvan : Binyamin - 12eme fils de Yaakov Avinou Cliquez ICI pour consulter toutes les Hilloulot du mois
KAMEA CONTRE les VIRUS du ARIZ’AL A IMPRIMER
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10 Ségoulot importantes en cette période de Coronavirus, pour notre protection à tous A Télècharger sur www.FamillyTorah.com 1. Prière de Rabbénou Tam Cette prière de Rabbénou Tam est rapportée dans l’ouvrage Yossef Omets (lettre 484) « Je suis garant qu’il n’arrivera rien de fâcheux pendant cette journée à celui qui récite cette prière chaque jour ; et celui-ci réussira dans toutes ses entreprises. » ּוב ַתחֲ נּונִ ים ִל ְּפנֵי ֶּמלֶּ ְך ַמ ְּל ֵכי הַ ְְּּלָּ כִ ים הַ ָּקדשֹש ְּ ֶּש ַתעַ ְּמדּו ִב ְּת ִפלָּ ה ְּבבַ ָּק ָּשה,ְּבבַ ָּק ָּשה ִמכֶּם ִמיכָּאֵ ל ְּוג ְַּב ִריאֵ ל ְּּורפָּ אֵ ל , ֵהן ִמ ִל ִילין,יס ִטים ֶּשלאֹ יַזִ יקּוני; ֵהן ִמ ֵש ִדים ְּ ֵהן ִמ ִל,ּובכָּל ָּמקשֹם ֶּשאֲ נִ י השֹלֵ ְך ְּ בָּ רּוך הּוא ֶּשאַ צְּ ִליחַ ְּבכָּל ְּד ָּרכַי השֹלכִ ים ּובָּ ִאים לָּ עשֹלָּ ם ִמן הַ כֹ ל ְּ ַ ֵהן ִמכָּל פֻּ ְּרעָּ נֻּּישֹת ה, הֵ ן ֵמ ָּרעָּ ב,הֵ ן ֵמ ִאיש ו ְִּא ָּשה ִמכָּל ָּדבָּ ר ַרע; הֵ ן ֵמחֶּ ֶּרב ו ְֶּּדבֶּ ר אשֹדי וְּלאֹ ְּבז ְַּר ִעי ִ גּופי וְּלאֹ ִב ְּמ ִ לאֹ ְּב,יַצִ ילֵ נִ י אֲ ֹדנָּי אֱ ֹלהֵ י י ְִּש ָּראֵ ל ֶּשלאֹ י ְִּש ְּלטּו ִבי ֶּש ְּתהֵ א הַ ָּשעָּ ה הַ ז ֹאת עֵ ת ָּרצשֹן ְּלפָּ נֶּיָך ֶּש ִת ְּש ַמע אֶּ ת ְּת ִפלָּ ִתי ּובַ ָּק ָּש ִתי,בשֹתי ַ ֲֵאֹלהי א ֵ י ְִּהי ָּרצשֹן ִמ ְּלפָּ נֶּיָך אֲ ֹדנָּי אֱ ֹלהַ י ו (trois fois) ׃ יְּה ָּ ֹהו צְּ בָּ אשֹת ִע ְָּּנּו ִמ ְּש ַֽגָּב־לָּ נּו אֱ ֹלהֵ י ַ ַֽיעֲקֹ ב ֶּ ַֽסלָּ ה (trois fois) ׃ יְּה ָּ ֹהו צְּ בָּ אשֹת ַ ַֽא ְּש ֵרי אָּ ָּדם בֹטֵ חַ ַֽ ָּבְך (trois fois) קר ֵ ַֽאנּו ְּ השֹשיעָּ ה הַ ְֶּּלֶּ ְך יַעֲ נֵנּו ְּבישֹם־ ׇ ִ ׃ יְּה ָּ ֹהו ֹתי אַ ְּב ָּרהָּ ם ְּויִצְּ חָּ ק ְּוי ְִּדגּו לָּ רֹב ְּב ֶּק ֶּרב ַ ְּשם אֲ ב ֵ כל־רע יְּבָּ ֵרְך אֶּ ת־הַ נְּ עָּ ִרים ְּוי ִָּק ֵרא בָּ הֶּ ם ְּש ִמי ו ָּ הַ ְַּ ְּלאָּ ְך הַ גֹ אֵ ל אֹ ִתי ִמ ׇ (trois fois) ׃ הָּ ָּ ַֽא ֶּרץ (sept fois) יתי אֲ ֹדנָּי ִ ִישּוע ְּתָך ִקּו ַֽ ָּ ׃ ִל (sept fois) פּור ָּקנְָּך סַ בָּ ִרית אֲ ֹדנָּי ְּ ׃ ְּל (sept fois) ְּגּודנּו וְּהּוא ָּיגֻּד עָּ ֵ ַֽקב ֶּ ׃ גָּד גְּ דּוד י ֹכְָּך אַ צְּ ִליחַ ִב ְּד ָּרכַי כְּ משֹ ֶּשעָּ ָּשה יְּהשֹשֻּ עַ ְּבעָּ ְּברשֹ הַ ּי ְַּר ֵדן ִעם י ְִּש ָּראֵ ל בַ ְִּ ְּלחָּ ָּמה ִעם הַ כְּ ַנ ֲענִ י ְּו ָּשב ְּב ָּשלשֹם ְּלאַ ְּרצש 2. Prière de Rabbi Yéhouda Hé’hassid Nous avons reçu de Rabbi Yéhouda Hé’hassid que celui qui récite chaque jour les 3 versets suivants à l’endroit et à l’envers, sera préservé de tout malheur. (De notre Maitre le ‘Hida dans l’ouvrage Yossef Besséder, Siman 8) סשֹבבֵ נִ י סֶּ לָּ ה׃ ְּ אַ ָּתּה סֵ ֶּתר ִלי ִמצַ ר ִתצְּ ֵרנִ י ָּרנֵי פַ לֵ ט ְּת סשֹבבֵ נִ י פַ לֵ ט ָּרנֵי ִתצְּ ֵרנִ י ִמצַ ר ִלי סֵ ֶּתר אַ ָּתה ְּ סֶּ לָּ ה ְּת ִב ְּטחּו ַֽ ַביהֹ וָּה ֲע ֵדי־עַ ד כִ י ְּביָּּה יְּהֹ וָּה צּור עשֹלָּ ִמים׃ עשֹלָּ ִמים צּור יְּהֹ וָּה ְּביָּּה כִ י עַ ד ֲע ֵדי בַ יהֹ וָּה ִב ְּטחּו ִתן יְּהֹ וָּה יְּבָּ ֵרְך אֶּ ת־עַ ְּשֹ בַ ָּשלַֽ שֹם׃ ֵ ְּ ַֽיהֹ וָּה עֹ ז ְּלעַ ְּשֹ י ִתן ְּלעַ ְּשֹ עֹ ז ְּ ַֽיהֹ וָּה ֵ בַ ָּשלשֹם עַ ְּשֹ אֶּ ת יְּבָּ ֵרְך ְּ ַֽיהֹ וָּה י 3. Récit des 42 voyages des Bné Israël dans le désert Cette Ségoula est rapportée par le Mékoubal Rabbi Chimchone d’Ostropoli 4. Ana Békoa’h 5. Bénédiction de Acher Yatsar Rabbi Moché ben Makhir affirme que celui qui récite la bénédiction de Acher Yatsar avec une grande ferveur, et mot à mot, ne tombera jamais malade. 6. Séder du Pitoum Hakétorèt 7. 100 bénédictions Il faut veiller à réciter 100 bénédictions (avec ferveur) au minimum chaque jour. 8. Garder sa langue Faire attention à ne prononcer aucune parole de médisance. 9. Lecture du Chéma’ « Tout celui qui récite le Chéma’, les démons/anges malfaisants s’écartent de lui. » 10. La Tsédaka Donner la Tsédaka sauve de la mort ! Page 38
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La Colère http://famillytorah.com/?p=161 La colère est destructrice, il est écrit que celui qui s’énerve chasse son âme de son corps ainsi que toutes ses bonnes actions, une autre âme vient à sa place la remplacer. (Rav Haim Vital) Il est dit aussi de celui qui s’énerve que D.ieu et lui ne peuvent résider dans le même endroit. En effet celui qui s’énerve contre les évènements qui lui arrivent remet en cause la providence divine, c’est pour cela que celui qui se met en colère est comparer à l’idolâtre. Contre la colère voici differente ségoulot simple:
1. Regarder ses ongles calme de la colere 2. Changer de pieces, de chambres calme de la colere 3. Regarder le visage d’un bebe sauve de la colere – Zohar Parachat Vayetse Lire la Igueret_arambam sauve de la colere 1. Prendre les 4 pants du Tsitsit dans sa main et les poser contre son coeur sauve de la colere – pant en hebreu se dit Kanaf valeur numerique 150 * 4 pants = 600 valeur numerique du mot colere en hebreu Kaas
2. Se taire ou parler avec une voix basse calme de la colere 3. Ne pas regarder le visage de la personne avec qui nous sommes enerves calme de la colere 4. Mettre des pieces dans la Tsedaka (une amende) chaque fois que on s’enerve sauve de la colere – Pelei Yoets 5. Celui qui se plain souvent ou triste arrive a la colere – Michlei 15
6. 7. 8. 9.
Celui qui tombe dans la colere tombera dans la faute de la semence en vain La colere d’une femme peut detruire son foyer La colere detruit la vue – Traite Nedarim 22
La colere pendant un repas transforme la nourriture en poison de serpent – shoulhan la table sont les meme lettre que le mot lenahash vers le serpent 10. Celui qui reussi en ne pas s’enerver et se mettre en colere s’enrichira – Likoutei Etsit 49
11. Celui qui reussi en ne pas s’enerver et se mettre en colere apprend les secrets de la Kabala – Reshit Hokhma
12. Celui qui reussi en ne pas s’enerver et se mettre en colere rapproche l’avenu du Machia’h – Likoutei Etsot 50 13. Celui qui reussi en ne pas s’enerver et se mettre en colere purifie les Klipot – Likoutei Etsot 50
14. Celui qui reussi en ne pas s’enerver et se mettre en colere et etudie la torah se verra trouver avant les Anges de Sharet
15. Celui qui est habitue de manger du pain au petit dejeuner se verra sauver de la colere 16. Le souvenir d’un acte de bonte et gentillesse de la personne avec qui vous etes enerves vous ferra
oublier la colere que vous ressentez contre lui/elle 17. Se renforcer dans la Emouna que tout ce que D.eu fait c’est pour le bien et que si quelqu’un nous enerve ce n’est qu’un envoye de D.ieu donc c’est pour notre bien et donc pourquoi s’enerver contre cette personne car comme il est ecrit dans la Guemara: « une personne ne peut lever le petit doigt sans que de la haut on lui a dit de lever son doigt.