E-Magazine Familly Torah Kislev 2020

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Directeur : Borei Olam

SOMMAIRE :

Graphiste : Jonathan G.

SPECIAL MOIS DE KISLEV

Directeur commercial : Rephael Hai

Pages 4-14

Publicité et Abonnement :

LES 48 VOIES DE LA SAGESSE

Tel. : 050.229.65.22

Pages 16-17

E-mail : famillytorah@gmail.com Site : https://famillytorah.com : Familly Torah : Familly Torah : Familly Torah : Familly Torah : +972 (0)50.22.965.22 Pour s’inscrire à la liste de diffusion Envoyez : « Emag FT + Nom & Prénom » Distribution Gratuite : Par Email, SMS WhatsUp et Réseaux Sociaux La reproduction et copie d’articles, illustrations et des publicités (sans l’accord écrit de l’annonceur et du journal), publiés dans ce magazine à des fins commerciales, sont strictement interdites sous peine de poursuites. Les annonceurs sont entièrement responsables de leurs publications. Tous documents transmit à notre rédaction ne seront pas retournés.

LES JARDINS DE RAV AROUSH Pages 20-23 ENFANTS Pages 25 IDEES CREATIVES Pages 26-27 QUESTIONS AUX RAV Pages 28-29 VIVRE SON TEMPS Pages 30-33 RABBANIT AMAR ZATSA’L Pages 36 FEMME VAILLANTE - LACHON ARA SCIENCE ET TORAH Pages 38 CHEMOT ATSADIKIM - HILLOULOT Pages 40-41 DOSSIER COVID 19 - MASHI’AH

Avec le Soutien de :

Pages 42-45

Rav Moshe Ben Moshe chlit’a, Rav Shalom Arush chlit’a, Rav Ron Chaya chlit’a, Rav Yaakov Mazouz chlit’a, Rav Acher Fitoussi chlit’a, Rav David Nacache chlit’a, Yeshiva Or Arachbi, Les Rabanim de Koupat Ha’ir . Et plein d’autres Gdoley aDor...

SEGOULOT Pages 46

DEDICASSE : A la réussite de ma femme, et de mes enfants que le créateur m’a donné ainsi qu’à l’élèvation de l’âme de mon père, la réussite de ma mère, ma soeur et mon frère et de toute ma famille en génèral. De la Réussite de mes maitres et de tous leurs élèves ainsi que toutes leurs familles. De tous mes amis et connaissances. Et en tout particulier à tout le peuple d’Israel que nous méritions tous de nous rapprocher de HaKadosh Barou’khou et de recevoir le Mashia’h Tsidkénou Amen.

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Le mois de Kislev est le troisième à partir de Tichri, et le neuvième à partir de Nissan. Il est placé sous le signe du Sagittaire, c’est-à-dire du tireur à l’arc. Nous avons vu, à propos du mois de ‘hechwan, qu’il correspond au signe du Scorpion, symbole de la sécheresse, et que son nom hébraïque était boul, associé au « maboul » (« déluge »). Or, au déluge a succédé l’arc de Hachem, signe d’alliance entre Lui et la terre (Berèchith 9, 13 et suivants), d’où ce lien entre le Scorpion et le Sagittaire.

Le nom de kislev n’apparaît qu’à deux reprises dans le Tanakh : « Ce fut, en la quatrième année du roi Darius, que la parole de Hachem vint à Zacharie, le quatrième [jour] du neuvième mois, [au mois] de kislev » (Zacharie 7, 1). « Paroles de Néhémie, fils de Hakalya. Ce fut au mois de kislev, la vingtième année [du règne de Darius], et moi j’étais à Suse, la capitale » (Néhémie 1, 1). Le mot kislev pourrait venir de l’araméen kislimo, qui signifie « nuage ». C’est le mois le plus nuageux de l’année. Il pourrait également venir de « kessil », mot hébraïque désignant la constellation d’Orion, laquelle illumine particulièrement le ciel pendant ce mois-là. On l’a également rapproché de deux versets du livre de Job : « Sa confiance (kislo) sera retranchée… » (8, 14), et : « Si j’ai mis ma confiance (kisli) dans l’or… » (31, 24), ainsi que de : « Car Hachem sera ta confiance (kessilekha)… » (Proverbes 3, 26), comme pour souligner l’importance qu’a revêtue la confiance en Hachem lors des événements qui ont eu lieu ce mois-là, et tout particulièrement lors de ceux qui ont abouti à la fête de ‘Hanouka.

Tout comme ‘hechwan, kislev est à durée variable : 29 ou 30 jours.

Trois autres événements ont eu lieu au mois de kislev : – Le 3 kislev, les Grecs ont jeté des immondices dans le Temple, provoquant ainsi la révolte victorieuse des Hasmonéens. – Le 7 kislev, le roi de Juda Joïakim a brûlé le livre écrit par Baruch sous la dictée de Jérémie (Jérémie 36, 22). – c’est surtout un 25 de kislev que les révoltés hasmonéens reprennent possession du Temple de Jérusalem, qu’ils purifient et font revenir au culte judaïque, trois ans exactement après sa profanation. Depuis, Hanoucca est fêtée huit jours à dater du 25 de kislev Jacques KOHN zal’

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Kol Ayechouot & Protection contre le Mach’kite pour Tsipora Yardena bat Ra’hel Corine et sa famille


La dissimulation face au dévoilement Le nom du mois Kislev s’écrit Caf Samekh Lamed Vav. Caf et Samekh sont reliés au kissoui, la dissimulation, ce qui est caché. Par contre, les lettres Lamed et Vav, de valeur numérique égale à 36, sont à mettre en relation avec les 36 lumières de Hanoucah, ce qui correspond au contraire au dévoilement.

(10) et 26, on obtient 36 : une allusion aux 36 lumières de Hanoucah. Car la lumière de Hanoucah allume l’espoir d’Israël et illumine les consciences, de sorte que nous prenions toutes et tous conscience de la Présence divine, au sein même de l’exil que représente la vie d’une âme d’Israël dans le monde de la matière. Hodesh tov oumvorakh ! Shmouel DARMON

L’exil, en tant que dissimulation de la Présence divine, n’a pour finalité que de faire découvrir le divin à l’intérieur de la matérialité. Ce regard de vérité est pourtant touché par notre plus grand ennemi Amalek, avatar de tous les ennemis de notre peuple : la force du doute. Car dit l’E-ternel, il s’est attaqué à Kess Y-H, le trône de D. En effet, Kess, dissimulation, est aussi lié à Kissé, le trône, cependant il manque la lettre Aleph à Kess, pour former le mot Kissé ! Lorsque l’homme ne voit pas Aloufo chel olam, le Maître du monde, le Aleph, dans toutes les phases de sa vie, il y a alors kess : dissimulation et gola, exil. Par contre, si l’homme comprend que D. est avec lui, en permanence, et qu’il se renforce dans la foi, alors il intègre le Aleph au sein même de la dissimulation : il transforme ainsi l’obscurité en lumière, kess en kissé, en transformant sa réalité en trône divin ! C’est alors que l’exil défectueux gola devient délivrance guéoula (gola ajouté au aleph). La lettre Aleph est écrite avec un Yod, un Vav et un autre Yod, ce qui fait au total 26. D’après une autre écriture, il est composé avec un Yod, un Vav et un Dalet : ce qui épelle la lettre Yod. En ajoutant Yod Kol Ayechouot & Protection contre le Mach’kite pour Tsipora Yardena bat Ra’hel Corine et sa famille

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Kislev le mois ‘Hassidique Certains mois semblent être marqués par un caractère particulier qui les distingue du cycle général du calendrier. Le mois de Kislev fait partie de ceux-là. S’il est un qualificatif apte à le définir, c’est sans doute celui de “mois ‘hassidique”, et d’abord par l’accumulation des dates dont le lien avec l’histoire de la Hassidout n’est plus à souligner. Ainsi, ce mois commence par un Roch Hodech qui, dans les mémoires, les livres et les cœurs, est resté un jour particulièrement faste: celui où le Rabbi, après un malaise cardiaque survenu pendant les fêtes de Tichri, se montra, pour la première fois, en public. On sait que la période fut celle, non d’une absence, mais d’un redoublement de force et qu’elle introduisit, pour tous les Hassidim, à une ère d’initiatives renouvelées, d’enthousiasme et de dynamisme neufs. Dans le cours du mois, d’autres dates évoquent des événements plus anciens mais tous porteurs de messages précieux: le 9 Kislev, naissance du deuxième Rabbi de Loubavitch, l’Admour Haemtsaï, le 10 Kislev, anniversaire de sa libération des prisons tsaristes, le14 Kislev, date du mariage du Rabbi, le 19 Kislev, date de la libération de prison du premier Rabbi de Loubavitch, l’Admour Hazaken, anniversaire désigné comme le Roch Hachana de la ‘Hassidout. Toutes ces dates sont comme mises tant en lumière qu’en perspective par la fête de Hanoucca, le 25 du mois. On pourrait légitimement s’interroger sur la nécessité d’égrener ainsi le souvenir, de marquer des jours anciens. Ce serait pourtant commettre une erreur grave. Certes, le peuple juif est celui de la mémoire et ce trait est, chez lui, si caractéristique qu’il explique nombre de ses attitudes, de ses rites et de ses choix de vie. Cependant, loin de s’arrêter à cette idée, si juste et importante soit-elle, conserver ces jours comme autant de rendez-vous indispensables, c’est leur donner un sens qui la dépasse. De telles dates sont importantes d’abord parce qu’elles nous éclairent, scandant pour nous les jours d’une série d’accents toniques, au sens strict du terme. Il s’agit de Page 6

savoir en tirer l’élan et la force nécessaires à toutes les réalisations à venir. Ce n’est pas là qu’un vœu abstrait. Nous savons que notre temps réclame un effort supplémentaire, que parvenir au parachèvement le rend, plus que jamais, urgent. Ces jours nous sont, dans ce cadre, une inspiration. Jours de joie, jours propices, jours de lumière, ils nous tracent, du cœur de l’obscurité, le chemin vers la Délivrance finale, celle que le Machia’h nous apportera. Le 19 du mois de Kislev, le Youd Tet Kislev, est le jour anniversaire de la libération de Rabbi Schnéour Zalman de Liady, fondateur de la ‘Hassidout ‘Habad, des prisons tsaristes. Cet évènement, pris dans sa linéarité, semble assez simple. Et pourtant, les ’hassidim lui accordent une signification de toute évidence très profonde. Les faits : en 1798 Rabbi Schnéour Zalman est, à la suite du Baal Chem Tov et du Maguid de Mézeritch dont il a été le disciple, l’un des grands Maîtres du ‘hassidisme en plein essor. Il se heurte à l’opposition souvent farouche des tenants du judaïsme synagogal d’alors, inquiets de ce mouvement qui embrase les masses juives laissées jusque-là à l’écart. Calomnies et machinations (on osera, par exemple, dénoncer l’envoi de subsides aux ‘hassidim de Terre Sainte, laquelle est sous la domination de l’empire turc, le grand ennemi de la Russie) aboutiront à l’arrestation du Rabbi par la police tsariste. Crime de haute trahison : Rabbi Schnéour Zalman est conduit à Petersbourg dans le sinistre fourgon noir dont la seule vue inspire la terreur. Il est emprisonné dans la terrible forteresse bâtie sur une ile au milieu de la Neva. A son procès, le Rabbi doit répondre à de nombreuses questions sur les pratiques et la foi juives. On fait traduire en russe le Tanya, l’immense livre sur lequel il a travaillé vingt ans, dont il a pesé chaque mot, chaque lettre, un ouvrage fondamental de la ‘Hassidout.

Kol aYechouot à Reouven M.B., Noa B., Yael T., Nathan A.I. et David Y.


Le 19 Kislev enfin, cinquante-trois jours après son arrestation, on annonce à Rabbi Schnéour Zalman qu’il a été reconnu innocent des crimes dont on l’accusait. Il est libre. Depuis, le 19 Kislev est une grande fête ‘hassidique : on l’appelle le « Roch Hachana, le Nouvel an, de la ‘Hassidout ». C’est que, pour les ‘hassidim, ce moment dépasse infiniment sa ponctualité historique. Il marque un tournant capital de notre histoire spirituelle telle qu’elle s’inscrit dans ce monde. Un tribunal, ici-bas, a en effet tranché. Mais quelle était la question vraiment posée ? Le tribunal d’en-bas, le tribunal russe, renvoie à celui d’En-Haut. Et la question réellement débattue, celle qui était posée En-Haut et à la résolution de laquelle était attachée la sentence des magistrats tsaristes était celle-ci : Rabbi Schnéour Zalman, le grand Maître qui avait porté à un tel degré d’achèvement la pensée ‘hassidique, pouvait-il propager son enseignement ? Quelques siècles auparavant déjà, Rabbi Yts’hak Louria avait annoncé que, dans les dernières générations, il deviendrait nécessaire de dévoiler la sagesse de la Cabbale. La ’Hassidout la porte en elle. Et les ‘hassidim savent aussi que le Baal Chem Tov a interrogé, au cours d’une élévation que nous sommes impuissants à seulement imaginer, le Machia’h, le Messie lui-même : « Maître, quand viendras-tu ? Lorsqu'au dehors seront répandues les sources de ton enseignement ». Mais pourquoi, peut-on s’interroger, les dernières générations au mérite semble-t-il plus limité que les générations plus anciennes, doivent-elles recevoir pareille révélation ? Parce que, nous dit le Rabbi dans l’un de ses discours, « l’obscurité de l’exil se fait de plus en plus intense. Pour la vaincre, il faut donc avoir recours à une lumière de plus en plus forte. C’est pour cela qu’a été révélée l’âme de la Torah mettant en éveil et révélant les forces les plus profondes de l’âme juive ».

Bien sûr, la dissémination de ces « sources » avait déjà commencé. Les disciples du Baal Chem Tov d’abord, puis ceux du Maguid (qui a quitté ce monde le 19 Kislev de l’année 1772) en avaient reçu le premier surgissement. Il s’exprimait par des commentaires d’une grande concision. Rabbi Schnéour Zalman, cependant, avait voulu aller bien plus loin. Expliquant largement chaque concept, il entendait apporter la dimension la plus profonde de la Torah à la population la plus large, à ce petit peuple à la vie humble et difficile, ignoré des pesants docteurs de la Loi. Certes, le Tanya peut être l’objet d’une étude méditative toute une vie durant sans même que soit dépassé un niveau encore assez superficiel de son sens. Mais l’important est d’entrer dans ce champ de sens-là dont la plénitude apparaitra avec l’ultime libération, celle des temps messianiques. Or, chacun, dans le Tanya comme dans toute la ‘Hassidout héritée de Rabbi Schnéour Zalman, peut trouver une entrée à sa mesure. Chacun peut recevoir les vivifiantes sources. Ainsi, la libération de Rabbi Schnéour Zalman par un tribunal terrestre ne peut que signifier l’acquiescement du Tribunal céleste. Oui, les temps annoncés peuvent maintenant s’accomplir, désormais les sources de la Hassidout peuvent être pleinement libérées, jaillir avec une force encore inconnue et, partout, se répandre. Alors aussi, c’est l’horizon même du temps qui apparait et la fin de l’Histoire qui peut être aperçue. Comment les ‘hassidim pourront-ils jamais danser toute la grandeur, chanter toute la joie d’un tel moment ? Barou’h Ziegelman

Kol aYechouot à Reouven M.B., Noa B., Yael T., Nathan A.I. et David Y.

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Hanouka Hanouka 5781 commencera le 25 Kislev 5779 soit le Vendredi 11 Décembre 2020. Nous allumerons donc la première lumière le Jeudi 10 Décembre au soir. La dernière lumière sera allumée le dimanche 17 décembre au soir. Signification & Origine A l’époque du second Beth Hamikdach, les autorités grecques prirent des mesures de répression contre le peuple Juif. Elles empêchèrent la pratique des mitsvot ainsi que l’étude de la Torah. Les grecs s’approprièrent les biens, l’argent et les filles des Juifs. Ils pénétrèrent dans le Temple et le saccagèrent. Une famille de Cohen Gadol, les ‘Hachmonaïm, réussirent miraculeusement à prendre le dessus et délivrèrent le peuple Juif le 25 Kislev. Mais lorsqu’ils voulurent rallumer la grande Ménorah du Beth Hamikdach, ils ne trouvèrent aucune « huile pure » hormis une fiole dont la quantité n’aurait dû suffire que pour un seul jour. Un miracle se produisit et l’huile brûla huit jours, le temps de se procurer de l’huile pure. Pour se souvenir de ce miracle, les sages de l’époque ont institué de se réjouir durant ces huit jours, de louer Hachem et d’allumer des lumières chaque soir afin de proclamer et de diffuser le miracle de Hanouka. Il est interdit de jeuner et de prononcer des éloges funèbres durant ces 8 jours de ‘Hanouka. Cependant il est permis de travailler.

Si 30 minutes se sont déjà écoulées depuis la sortie des étoiles alors on réalisera cette mitsva dès que possible afin de pouvoir diffuser le miracle au maximum (tant qu’il y a encore des passants dans la rue). Mais en cas de force majeure on pourra allumer toute la nuit. Le Ben Ich ‘Hai nous précise qu’on ne doit pas manger ni même étudier avant d’allumer. Et si nous avons entamé un repas ou commencé à étudier, on devra s’interrompre pour allumer. Hanoukia VS. ‘Arvit Les jours de ‘hanouka, 2 mitsvot se présentent à nous à la sortie des étoiles : La prière de ‘Arvit et l’allumage de la ‘Hanoukia. Il existe un principe dans la halakha qui donne la priorité à ce qui est plus fréquent. Dans notre cas, la mitsva de l’allumage de la ‘Hanoukia ne dure que 8 jours alors que prier ‘Arvit est constant tous les jours de l’année. Ainsi il faudra faire la tefila d’Arvit avant d’allumer les nerot de ‘Hanouka. Sachant qu’il est possible d’avancer et de prier la téfila de ‘Arvit avant la sortie des étoiles, ces 8 jours de ‘Hanouka, il est préférable de prier ‘Arvit un peu plus tôt et ainsi pouvoir allumer la ‘Hanoukia immédiatement après la sortie des étoiles. Hanoukia VS. Lecture du Chema Dans le cas où on a prié ‘Arvit avant la sortie des étoiles, il faut relire le Chema après la sortie des étoiles. Comme la lecture du Chema le soir est une obligation constante tous les jours de l’année, il faudra lire le Chema avant d’allumer les nerot de ‘Hanouka. Préparation de la ‘Hanoukia

La mitsva de l’allumage C’est l’allumage lui-même qui constitue la mitsva. C’est pourquoi, il faudra s’assurer que toutes les conditions nécessaires pour la validité de la mitsva soient présentes au moment de l’allumage (quantité d’huile, hauteur, courant d’air, etc.).

Le ‘Hafets ‘Haim, dans son explication de la halakha (Mishna Beroura), nous précise qu’il est bien et juste de préparer la ‘Hanoukia alors qu’il fait encore jour afin de pouvoir l’allumer à son retour de la synagogue immédiatement à la sortie des étoiles. Où placer les lumières ?

Il est interdit de se servir de la lueur diffusée par les lumières de ‘Hanouka pour s’éclairer. Il est également interdit d’allumer une autre flamme ou une cigarette à partir de ces lumières. Il faut allumer les bougies de Hanouka avec beaucoup de soin car c’est une mitsva extrêmement précieuse par laquelle nous proclamons le miracle et remercions D. des prodiges qu’il a accomplis pour nous. Il nous est enseigné dans le traité Chabbat (23b) que celui qui respecte cette mitsva scrupuleusement mérite d’avoir des enfants érudits en Torah.

Sachant que les nérot de Hanouka sont allumées dans le but de diffuser le miracle, il est important de positionner la ‘Hanoukia à un endroit visible de l’extérieur. La ‘Hanoukia doit être idéalement située entre 24 et 80 cm du sol. Il faut allumer les lumières à l’endroit où elles resteront. Si le chef de famille est alité et ne peut se lever, on ne pourra pas lui apporter la ‘hanoukia pour allumer les nerot puis la reposer à coté de la porte. Il faudra demander à une tierce personne d’allumer.

Quand allumer ? Le moment idéal (lekhat’hila) pour l’allumage commence juste après la sortie des étoiles et dure 30 minutes.

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Si on habite en maison, on placera la ‘Hanoukia à l’extérieur devant la porte d’entrée (du coté gauche, en face de la mezouza) ou s’il y a une cour/jardin entre la rue et la maison, on la placera dans la rue, devant le portail (du coté gauche, en face de la mezouza. Si le

Kol aYechouot à Yehoudit bat Miriam et son mari ainsi que Eliran M.I., Salome K. et son mari


portail ne nécessite pas de de mezouza, on la positionnera du coté droit). Si on habite en appartement, on la placera à la fenêtre qui donne sur l’extérieur afin qu’elle soit visible par un maximum de passants. En revanche, si la ‘Hanoukia ne peut pas être visible de l’extérieur (étage élevé (plus de 10m soit à partir du 4e étage environ), problème sécuritaire, etc.) alors il est important de la placer à l’intérieur de la maison à moins de 10 cm de la porte, au coté opposé à la mezouza. Cela permettra aux personnes qui rentrent « d’être entourées » de 2 mitsvot : la mezouza et la ‘hanoukia. Du faite que c’est l’allumage qui constitue la mitsva, il est donc très important de s’assurer que toutes les conditions nécessaires pour la validité de la mitsva soient réunies. C’est pourquoi, si on a allumé les nerot de hanouka et que le vent les a éteintes :

1.

Si elles étaient positionnées à un endroit où il peut y avoir un courant d’air, il faudra les déplacer puis les rallumer sans réciter la bénédiction.

2.

Si elles se sont éteintes accidentellement, d’après la stricte halakha, on n’est pas obligé de les rallumer. Mais celui qui veut être plus stricte et les rallumer (sans réciter la berakha), attirera la bénédiction sur lui. Pour tout cas particulier, il est conseillé de se référer au Rav de votre communauté. Avec quoi allumer ? Toutes les huiles et toutes les mèches sont valables pour allumer les lumières de Hanouka, mais la meilleure façon de réaliser cette mitsva est d’utiliser de l’huile d’olive. Bien que les bougies de cire soient valables, il est mieux d’utiliser de l’huile d’olive car c’est avec de l’huile d’olive que s’est produit le miracle mais aussi car la lumière produite est plus belle. Le Rav Mordekhaï Eliyahou (Zatsal) nous précise que la meilleure manière de réaliser cette mitsva est d’utiliser de l’huile d’olive consommable et produite en Israel. Il faut mettre suffisamment d’huile pour que les lumières brûlent au moins une demi-heure. Si on a utilisé des bougies trop petites, ou que la quantité d’huile n’était pas suffisante, il faudra éteindre les flammes, remplacer les bougies par des bougies plus grandes ou rajouter de l’huile puis allumer de nouveau les flammes mais cette fois ci, sans bénédictions. Qui doit allumer ? Les femmes & ‘Hanouka Malgré le principe que les femmes sont dispensées des mitsvot qui sont liées à un temps spécifique (tsitsit, tefilin, soucca, etc.), les femmes sont concernées par l’obligation d’allumer les nérot de ‘Hanouka car le miracle de ‘Hanouka a concerné les hommes comme les femmes. Sachant également qu’une femme, Yehoudit, a joué un role majeur

dans la délivrance du peuple Juif de l’emprise grecque. Une femme qui habite seule doit également allumer les nerot de ‘Hanouka. Les femmes ont pris le minhag de ne pas faire de travaux ménagers (hormis la préparation des repas) tant que les lumières de ‘Hanouka brillent (soit une demi-heure minimum) afin qu’elles sachent qu’il est interdit de se servir de la lueur diffusée par les lumières de ‘Hanouka pour s’éclairer (dans certaines communautés, les hommes ont aussi cette habitude). Une mitsva liée au foyer Chaque foyer a l’obligation d’allumer les lumières de Hanouka. Nous avons l’habitude que ce soit le père qui allume et acquitte ainsi son foyer. En revanche, si le mari rentre tard ou est en déplacement, il est indiqué et même recommandé qu’il charge son épouse d’allumer les lumières de Hanouka à la tombée de la nuit et il sera acquitté par cet allumage malgré son absence (il pourra s’il le veut les allumer sans berakha de son coté ou à son retour). On pourra, pour habituer les jeunes enfants (en âge d’être éduqué), leur faire allumer les flammes « supplémentaires » (c’est à dire, les autres nerot à l’exception de la première qu’on allume). Le minhag de nos frères achkenazim est d’allumer une ‘Hanoukia par membre du foyer à l’exception de la femme qui est acquittée par son mari. Comment allumer la ‘Hanoukia ? D’après la stricte Halakha, la mitsva est d’allumer une flamme par jour mais le minhag de nos jours est d’ajouter une flamme supplémentaire chaque jour dès le 2ème jour ainsi le huitième jours il y aura 8 nerot allumées. Le premier soir, on allume à l’aide du chamach (flamme supplémentaire) une lumière puis on en ajoute une de plus chaque jour jusqu’au huitième soir où on en allumera huit. Le second soir, on allumera d’abord la lumière qu’on ajoute puis celle de la veille. On procèdera donc à l’allumage de gauche à droite. De cette façon, on récitera toujours la berakha sur la lumière qu’on ajoute ! Lorsque l’on allume les nerot de ‘Hanouka, il est important d’attendre que la flamme « monte d’elle-même », c’est à dire que la majeure partie de la mèche flambe avant de retirer sa main et de passer à une autre mèche. On pensera à allumer le chamach avant de réciter les bénédictions car c’est une flamme ordinaire qui n’est pas concernée par la mitsva (certains ont l’habitude de l’allumer à la fin).

Kol aYechouot à Yehoudit bat Miriam et son mari ainsi que Eliran M.I., Salome K. et son mari

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Suivi du Tehilim 30 ‘‫ל‬: Mizmor shir ‘Hanoucat abiyit leDavid.

Les bénédictions à réciter Le premier soir de ‘Hanouka on récitera bénédictions avant d’allumer les lumières :

3

Dans le cas où l’on se sert du chamach pour l’allumage, on pensera à l’allumer avant de réciter les bénédictions car c’est une flamme ordinaire qui n’est pas concernée par la mitsva.

‫ברוך אתה ה’ אלקינו מלך העולם אשר קדשנו במצותיו וצונו‬ ‫להדליק נר חנכה‬

Après avoir allumé la première lumière obligatoire on chantera le texte « Ha-nerot halalou… » tout en allumant les flammes « supplémentaires ».

> Sur la mitsva d’allumer les nerot de ‘Hanouka :

 

Baroukh ata Ado-naï, Elo-hènou, melekh haolam, asher qidéshanou bemitsvotav, vètzivanou lahdlik ner ‘Hanouka

Béni Tu es, Hachem, notre D. Roi de l’univers, qui nous as sanctifiés par Tes commandements et nous as prescrit d’allumer la lumière de ‘Hanouka > Sur les miracles :

‫ברוך אתה ה’ אלקינו מלך העולם שעשה נסים לאבותינו בימים‬ ‫ההם בזמן הזה‬

Baroukh ata Ado-naï, Elo-hènou, melekh haolam, chéassa nissim laavoteinou bayamim hahem bazéman hazé

Béni Tu es, Hachem, notre D. Roi de l’univers, qui as accompli des miracles pour nos ancêtres, en leur temps, à cette époque-ci > Sur le temps :

‫ברוך אתה ה’ אלקינו מלך העולם שהחיינו וקימנו והגיענו לזמן הזה‬

Le Ben Ich ‘Hai et Le Mishna Beroura lui nous éclaire sur le texte « Ha-nerot Halalou). Sans compter les 2 premiers mots qui signifient « Ces lumières-là : », ce passage contient 36 mots qui correspondent aux 36 lumières qui seront allumées lors de la fête de ‘Hanouka. Les 2 premiers mots eux contiennent huit lettres qui sont une allusion aux 8 jours de ‘Hanouka. Oublier d’allumer Si on n’a pas allumé avant le lever du jour, on allumera alors sans berakha dans la journée. Quelqu’un qui n’a pas pu allumer du tout les lumières de ‘Hanouka, ne pourra plus remplacer la ou les allumage(s) perdu(s). Il continuera à allumer le même nombre de lumières que tout le monde en récitant la berakha. Dès qu’il allumera pour la première fois, il récitera également la bénédiction de chéhé’héyanou.

Baroukh ata Ado-naï, Elo-hènou, melekh haolam, chéhé’héyanou vékiyémanou véhiguiy’anou lazéman hazé

Etre invité pendant ‘Hanouka

Dans le cas ou on est invité et que l’on dort chez des amis ou de la famille, on sera acquitté par l’allumage du chef de famille. On n’aura donc pas le droit d’allumer avec berakha dans la chambre qui nous est réservée.

Béni Tu es, Hachem, notre D. Roi de l’univers, qui nous as maintenus en vie, nous as soutenus et nous as permis d’atteindre ce temps Les autres soirs, on ne récite que les deux premières berakhot. Après l’allumage des bougies on récite: ‫הנרות הללו אנו מדליקין על הניסים ועל התשועות ועל הנפלאות שעשית לאבותינו‬ ‫בימים ההם בזמן הזה‬ ‫על ידי כוהניך הקדושים וכל שמונת ימי חנוכה הנרות הללו קודש הם ואין לנו רשות‬ ‫להשתמש בהם אלא לראותם בלבד כדי להודות לשמך על נסיך ועל נפלאותיך ועל‬ ‫ישועותיך‬ Haneirot Hallalu anu madlikin, Al hanisim v'al hanifla-ot V'al hat'shu-ot v' al hanifla-ot She-asitah la-avotei-nu Bayamim ha-heim ba-z'man azeh. Al yidei ko-ane’ha hakedoshim V'hol shmonat yemei ‘hanukah. Haneirot hallalu, kodesh heim Ve-ein lanu reshout lehishtameish bahem Elah lirotam bilvad. Kedei le-odot lishim’hah Al nise’hah ve-al niflei-ote’hah ve-al yeshou-ote’hah. Ces bougies, nous allumons en souvenir des miracles et des victoires et des prodiges, que tu as mené pour nos ancêtres en ces jours la en ces temps la, par le biais de tes prêtres saints. Durant les 8 jours de ’Hanoucca, ces bougies sont consacrées. C’est pourquoi nous ne pouvons en faire usage si ce n’est de les contempler, en signe de reconnaissance a Ton Nom, pour Tes miracles, Tes prodiges, et Tes victoires.

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Rajout : « ‘al hanissim » On rajoute dans les ‘amidoth (prières quotidiennes) que l’on récite les jours de ‘Hanouka, le passage ‘al hanissim qui mentionne le miracle de ‘hanouka. Le premier soir de ‘hanouka, on fera la prière de ‘Arvit avant l’allumage tout en mentionnant le miracle de ‘hanouka dans la ‘amida, bien qu’on n’ait pas encore allumé la ‘hanoukia. On dit également Hamazone.

‘al

hanissim

dans

le

Bircat

Se rendre au cimetière pendant ‘Hanouka Comme nous l’avons vu, les sages de l’époque ont institué de se réjouir et de louer Hachem pendant ces jours de ‘Hanouka. On ne fait donc pas d’éloge funèbre pour un disparu. Il est préférable également d’éviter de se rendre au cimetière (même pour la fin des 7 jours ou du mois de deuil) car la proximité avec la tombe du défunt éveille le chagrin et les pensées douloureuses. Il est mieux d’aller se recueillir avant ‘Hanouka.

Kol Ayechouot & Protection contre le Mach’kite pour les familles Giambellucco et Brami et leurs proches


En revanche les règles de deuil sont maintenues, que l’on soit dans la semaine, le mois ou l’année.

BEIGNETS ET DONUTS...DE HANNOUKA !!!!

Hanouka & Chabbat Vendredi soir La veille de Chabbat, avant le coucher du soleil on allume d’abord les lumières de ‘Hanouka puis celle de Chabbat. Comme les lumières de ‘hanouka doivent brûler au moins une demi-heure après la tombée de la nuit, il faudra mettre suffisamment d’huile pour que les lumières puissent brûler une demi-heure après la sortie des étoiles. Samedi soir A la sortie de Chabbat, on fera d’abord la havdala puis on allumera les lumières de ‘hanouka (dans le cas où on fait la havdala à la synagogue et que l’on souhaite

également allumer la ‘Hanouka alors on allumera d’abord la ‘hanoukia puis on fera la havdala dans le but de retarder la sortie de Chabbat mais aussi de diffuser au maximum le miracle). Que faire de l’huile restante ? A la fin de ‘Hanouka, s’il reste de l’huile dans les réceptacles de la ‘Hanoukia (qui n’a pas complètement brûlé), il est interdit de l’utiliser car elle a été réservée pour la mitsva de l’allumage des nérot de ‘Hanouka et donc possède une certaine sainteté. On ne pourra donc pas s’en servir pour manger, cuisiner ou pour allumer les nérot de Chabbat. Il faudra la brûler complètement afin de ne pas l’utiliser pour un autre usage. Il en est de même pour une mèche ou la cire d’une bougie (certains les gardent pour les bruler avant Pessa’h avec le Bi’our ‘Hamets). En revanche, il n’est pas interdit d’utiliser l’huile qui reste dans la bouteille d’huile achetée pour ‘Hanouka.

INGRÉDIENTS: 2 Oeufs, 1 sachet de levure déshydraté, 60 grs de sucre, 60 grs de beurre ou margarine, 250 ml de lait ou lait de soja, 1 pincée de sel, 1 cuillère à café de vanilla , 500 grs de farine ou un peu plus RÉALISATION Dans la cuve de la MAP, mettre le lait et la levure, l'oeuf, puis tous les autres ingrédients sauf le beurre en terminant par le sel. Lancer le programme pâte de la MAP. Rajouter le beurre au bip ou dans votre robot quand la pâte est homogène et à été travaillée un moment. La pâte doit avoir la consistance d'une pâte à pain souple qui ne colle pas aux doigts (au départ il est normal que la pâte soit collante :elle doit adhérer au paroi du bol ou de la cuve pour finir par s'en détacher, la quantité de liquide dépend de la qualité de la farine utilisée). Laisser le programme se finir (si vous n'utilisez pas la MAP laisser reposer la pâte environ 1 heure). Lorsque le programme est fini, sortir le pâton de la machine et étaler la pâte sur votre plan de travail légèrement fariné sur une épaisseur de 5 mm environ. Découper des disques d'environ 6 cm de diamètre à l'aide d'un emporte pièce ou d'un verre pour former 10 à 15 petits beignets. Placer les disques sur une plaque à pâtisserie recouverte de film étirable huilé, et les couvrir également de film étirable huilé ou fariné et les laisser lever au minimum 30 minutes. (vous pouvez les couvrir avec un torchon propre si vous avez peur que la pâte colle au film) Chauffer de l'huile dans une friteuse ou dans une poêle et quand l'huile est assez chaude (attention pas trop !) faire cuire les beignets deux à trois minutes de chaque côté. Sortir les beignets, les poser sur du papier absorbant puis les saupoudrer de sucre semoule ou de sucre glace.

Il est conseillé d’émettre une condition verbale avant la fête de ‘Hanouka en déclarant que l’on ne réserve pas l’huile et les mèches exclusivement à cette Mitsva.

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IDEES CREATIVES - HANOUCCA


IDEES CREATIVES - HANOUCCA


Chansons de Hanouka Mi Yemalel

Mi yemalel g'vurot Yisra-el, Otan mi yimneh? Hen b'khol dor yakum hagibor, Go-el ha-am. Sh'ma! Bayamim hahem bazman hazeh, Makabi moshiyah ufodeh Uv'yamenu kol am Yisra-el, Yit'ahed, yakum veyiga-el. Qui peut raconter les choses qui nous ont frappé, Qui peut les compter? A chaque époque, se lève un héros Sauveur du peuple. Écoutes! Dans les jours d'antan en cette période Un Maccabée a sauvé et racheter Et de nos jours tout le peuple d’Israël S’unira, se lèvera et se ferra délivrer. Yémé Hahanoucca

Yémé Hahanoucca Hanoucca mikdachenou Be guil ou beshimha memalim et libeyenou Layla vayom sivoveinou nissov Soufganiot nouhal gam larov Aa(i)rou aadlikou Nerot Hanoucca rabim Al anissim veal aniflaot Acher ‘holelou amaccabim Les jours de Hanouccah l'inauguration de notre Temple Du bonheur et de la joie remplisse nos cœurs Nuit et jour nos toupies tournent Des beignets nous en mangerons la plupart Éclairez! Allumez! Beaucoup de bouges ide Hanouccah Sur les miracles et sur les prodiges qui ont provoqué des Maccabées. Ner li, ner li Ner li, ner li, ner li dakik, Ba hanoucca neri adlik. Ba hanoucca neri ya'ir, Ba hanoucca shirim ashir.

Ma bougie, ma bougie, ma petite bougie, Lorsque Hanoucca vient, je vais allumer ma bougie. Lorsque vient Hanoucca, ma bougie brillera,

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Yodim Atem li’hvod ma? Li’hvod Hahanouka

Avi hidlik nerot li, vechamach lo avouka Yodim atem li’hvod ma (x3), li’hvod HaHanoucca : (Refrain). Mori hevi sevivon li, be ofereth yetsouka (Refrain). Imi natna leviva li, leviva ’hama oumetouka (Refrain). Dodi natan techoura li, perouta a’hat che’houka (Refrain). Mon père a allumé des bougies pour moi, il a utilisé pour cela un flambeau Savez vous en quel honneur? (x3) En l’honneur de Hanoucca : (Refrain) Mon maitre m’a apporté une toupie, Une toupie en plomb forgé (Refrain) Ma mère m’a donné un gâteau, Un gâteau chaud et sucré (Refrain) Mon oncle m’a donné une pièce, Une pièce de monnaie frappée (Refrain)

AlHanissim

Hannérote halalou anou madliquim Âl hannissim vé âl hapourquane vé âl haguévourote véâl hattéchouôte vé âl hanniflaote vé âl ha né'hamote, ché âssita laavotéinou bayamim hahém bazémane hazé âl yédé Cohanéikha haquédochim. Ces chandeliers de lumières, nous allumons pour les miracles pour le salut pour les manifestations de la force pour les aides dans la détresse pour les prodiges pour les miséricordes que Tu as réalisés pour nos Pères en ces jours-là, en cette époque-ci, par Tes Cohanim saints.

Maoz tsour yeshouâti

Maôz tsour yéchouâti lékha naé léchabé(é)a'h. Tikhone béit téfilati vé cham toda nézabé(é)a'h. Léêt takhine matbéa'h, mitsar haménabé(é)a'h. Az égmor, béchir mizmor, 'hanoukate hammizbé(é)a'h. Forteresse rocher de mon salut, vers Toi il convient de louer. Restaure la Maison de ma prière et là, le sacrifice d'action de remerciement nous sacrifierons. A l'époque où Tu prépares l'écrasement du persécuteur en ses gémissements Alors j'achèverai par un chant vigoureux de louange, l'inauguration de l'autel.


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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg

48 Voies #26: Connaitre sa place Chaque individu apporte une contribution unique au monde. Essayez de découvrir qui vous êtes et comment vous vous insérez dans ce grand tout.

_____________________________________ Imaginez un comptable pérorant au milieu d'une assemblée de médecins et leur tenant des discours sur la médecine. Ce serait d'un ridicule achevé. Une des données les plus importantes pour parvenir à la sagesse est de savoir qui l'on est et où se trouve la place de chacun dans l'univers. L'arrogance est un obstacle si l'on veut progesser. Les Monsieur ou Madame "je sais tout" restent figés dans leur suffisance. Ne soyez ni arrogant, ni suffisant. Prenez la mesure de votre ignorance. Si vous prenez conscience du fait que la sagesse est votre bien le plus précieux, vous deviendrez de plus en plus exigeant. La Voie de la Sagesse n°26 s'intitule "hamakir et mikomo", soit littéralement "connaître sa place". Savez-vous comment vous vous situez dans votre relation aux autres ? Essayez d'évaluer honnêtement vos points forts et vos faiblesses. En apprenant à faire cette estimation, vous saurez à tout moment si vous vous trouvez dans la position la plus favorable dans une situation donnée. Si c'est le cas, ne vous laissez pas retenir par une fausse modestie. Vous ne devez pas hésiter à vous mettre en avant et à vous manifester. Mais en revanche, cela implique que vous sachiez reconnaître que d'autres peuvent être plus qualifiés que vous et qu'il vous appartient alors de rester à votre place. Le silence est quelquefois d'or. On apprend dans le Talmud que "l'on de doit pas prendre la parole en présence de quelqu'un qui vous dépasse en sagesse". Ne soyez jamais trop prompt à mettre votre grain de sel dans la conversation. Vous pouvez avoir une très haute opinion de vous-même et vous retrouver un jour au milieu d'une assemblée de surdoués; vous vous rendrez alors compte de vos manques en matière de connaissances. Il se peut également que vous ayez une piètre opinion de vous-même et que vous vous retrouviez entouré d'ignorants; vous réaliserez alors que vous n'êtes pas aussi nul que vous le pensiez. Nos Sages conseillent de mettre un petit papier dans notre poche de droite et un autre dans notre poche de gauche. Sur l'un des papiers il est écrit: "Le monde entier n'a été créé que pour moi" (Talmud Sanhedrin 38a), et sur l'autre figurent les paroles d'Abraham: "Je ne suis que poussière et cendre." (Genèse ch18, v27). Sachez quelle est votre place. Avant de prendre la parole, attendez une seconde et posez-vous la question: "Est-ce le bon moment pour me mettre en avant, ou ne devrais-je pas plutôt rester à ma place ?" Votre rôle particulier Chaque être humain se présente comme une combinaison unique faite de personnalité et de talents Page 16

divers mais aussi modifiable en fonction du temps et des circonstances. Chacun de nous a un rôle particulier à jouer en ce monde. Notre rôle dépend de nombreux facteurs qui ne reposent pas seulement sur nos talents propres, mais aussi sur les besoins d'une époque donnée. Il importe pour chacun de découvrir quelle peut être sa contribution spécifique. La Torah nous raconte que Moïse vit un jour un chef de corvée égyptien tuer un Juif. "Moïse se tourna de côté et d'autre et il vit qu'il n'y avait pas d'homme; il frappa l'Egyptien et l'ensevelit dans le sable." (Genèse ch12, v11-12) Pourquoi la Torah nous dit-elle qu' "il n'y avait pas d'homme ?" Parce que Moïse cherchait à voir s' il n'y avait pas quelqu'un d'autre que lui, quelqu'un de plus qualifié que lui pour agir. Si vous cherchez à vous mettre en avant alors que ce n'est pas nécessaire, vous le faites davantage pour satisfaire votre ego que pour le bien des autres. Moïse ne s'est décidé à agir que lorsqu'il a vu qu'il n'y avait personne de mieux placé que lui pour le faire. Savoir, c'est être responsable. Si vous avez un certain savoir, il est de votre responsabilité de le partager et d'agir en conséquence. Vous devez en tenir compte pour connaître votre place. Bien exercer son jugement Pour éviter de fâcheuses erreurs de jugement, apprenez à bien évaluer les opinions des autres. Nous avons souvent tendance à attribuer à quelqu'un une certaine sagesse parce que cette personne est plus âgée, ou plus expérimentée ou plus élevée dans la hiérarchie. Mais ce n'est pas forcément vrai. Ce n'est pas parce que quelqu'un a réussi dans les affaires qu'il est le mieux placé pour vous donner des conseils de bonheur conjugal. Lorsque quelqu'un émet un jugement, replacez ses propos en perspective. Cette personne sait-elle vraiment de quoi elle parle ? Ou bien n' est-ce qu'un beau parleur ? Par contre, si vous avez l'impression que vos connaissances sont insuffisantes, ne laissez pas votre ego envahir le terrain. Nous avons tous tendance à penser que nous avons suffisamment de bon sens pour savoir comment conduire notre vie, mais il faut savoir parfois se tourner vers les autres pour leur demander conseil. Si vous envisagez de vous marier, essayez de trouver une personne avisée et demandez-lui: "Comment dois-je me préparer au mariage ? Quels traits de caractère dois-je rechercher chez la personne que j'épouserai ? Comment saurai-je que j'ai fait le bon choix ?" Affirmez-vous Nous manquons quelquefois de conviction pour défendre notre position car nous nous disons: "Qui peut être certain que son opinion est vraiment la bonne?"

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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg La Voie de la Connaissance n°48 vous dit: Vous pouvez atteindre une certitude absolue. Vous avez, par exemple, la certitude absolue que votre main comporte cinq doigts. Personne ne pourra vous faire croire que vous avez 75 doigts. Vous pouvez compter ces doigts sur votre main. Vous avez des preuves irréfutables et votre conviction est inébranlable. Le Judaïsme nous dit: Nous devons parvenir à cette même certitude absolue en ce qui concerne nos croyances et nos valeurs. Pour vous y exercer, commencez par définir quelques critères. Prenons l'exemple du mariage. Commencez par vous demander: "Est-ce que je l'aime?", " Qu'est-ce que l'amour?", "En quoi l'amour est-il différent d'une simple attirance?" L'amour repose sur la connaissance de l'autre. Je peux aimer l'autre d'autant plus que je le connais mieux. Comment savoir si j'aime vraiment ou s'il ne s'agit que d'une simple attirance? Si vous vous dites: "Elle est parfaite", ou "Il est parfait", méfiez-vous ! Vous n'êtes pas dans la réalité. Vous êtes sous l'emprise d'une attirance passagère. L'amour véritable demande un effort. Vous devez être prêt à vouloir faire cet effort. Prenez vos responsabilités et pesez bien vos décisions. Ne vous dites pas que, "de toute façon, ça s'arrangera." Il faut faire l'effort de s'interroger sur ses décisions et comprendre en fonction de quoi vous les avez prises. Demandez-vous : Quelle est ma position sur cette question? Est-ce que je sais vraiment de quoi je parle? Quels sont mes critères? Ai-je des preuves de ce que j'avance? Est-ce moi qui parle ou suis-je en train de répéter comme un perroquet quelque chose que j'ai entendu ou lu? Si vous ne vous affirmez pas avec assurance, vous vous ferez manipuler comme une marionnette par la société. Et la société peut commettre de graves erreurs en matière de conduite dans la vie. Analysez vos relations avec les autres. Etre attentif aux autres marques l'étape la plus importante dans cet effort de connaître sa place. Ne vous contentez pas d'être simplement présent parmi les autres. Observez-les. Quand vous paraissent-ils forts? Quand les sentez-vous faibles? Cette observation vous aidera à mieux vous situer par rapport aux autres. Essayez d'analyser la dynamique des relations que vous estimez importantes. S'agit-il d'une relation entre enseignant et étudiant? Entre parent et enfant? S'agit-il d'une relation d'amitié ou d'un mélange de plusieurs de ces relations?

ans comme s'il en avait 15. Inversement, on voit des enfants adultes se comporter envers leurs parents comme lorsqu'ils étaient petits. Toutes ces attitudes doivent être corrigées. Connaître sa place vis-à-vis de Dieu Un des moyens élémentaires de connaître sa place est de placer votre relation à Dieu en perspective. La première chose que fait un Juif chaque matin c'est de réciter la prière "Modeh ani" : "Je te remercie, mon Dieu, de me faire, aujourd'hui encore, la grâce de me rendre mon âme" Plus une personne s'élève spirituellement, plus elle fait preuve d'humilité. Plus nous nous rapprochons de Dieu, plus nous prenons la mesure de nos limites, de notre fragilité et de notre mortalité. Nous intégrons le fait que tout ce qui humain est précaire et que seul Dieu est éternel On disait de Moïse qu'il était "le plus humble des hommes" parce qu'il connaissait sa place lorsqu'il se tenait devant Dieu. Tout autre attitude ne laisse aucune place à Dieu. C'est pourquoi le Talmud compare l'arrogance à l'idolâtrie: l'une et l'autre repoussent la présence divine. En étant humbles devant Dieu, nous percevons l'unité du monde, nous sommes plus détendus, plus calmes et plus réceptifs qu'en faisant preuve d'une complaisance coupable qui se traduit par une énergie négative. Et ceci rejailllit sur nos relations avec les autres, qu'il s'agisse du domaine des affaires, du mariage, de la communauté ou même de la nation. Moïse n'est devenu le guide de la nation juive que parce qu'il se voyait avant tout comme le serviteur du peuple et le serviteur de Dieu. Il était capable de comprendre quels étaient les besoins et les aspirations de la nation tout entière. Il était à sa place. Pourquoi "connaître sa place" est une étape sur la voie de la sagesse ? - Réfléchissez bien avant de parler en présence de personnes plus compétentes que vous. - En comprenant les autres, nous pouvons voir ce que nous savons et ce que nous ignorons. - N'hésitez pas à demander des conseils. - Si vous ne prenez pas votre vie en main, vous vous ferez manipuler par les autres. - Si les circonstances l'exigent, n'hésitez pas à vous mettre en avant. - Vous avez été créé pour jouer, dans la vie, un rôle unique qui est le vôtre.

En vous posant ces questions, vous parviendrez à déterminer si vous êtes en position d'équilibre. Par exemple, dans un bon mariage, les points forts des deux conjoints doivent se conjuguer et se compléter. Vous pouvez, par contre, découvrir qu'avec certaines personnes, vos relations relèvent du rapport de force et de la compétition. Certains parents traitent quelquefois leur enfant de 25 Kol Ayechouot & Protection contre le Mach’kite pour les familles Madar, Parienti, Mouly, Temim, Monrady

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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg

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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch

Les caractéristiques de l’homme et la femme dans Torah La chose principale qu’un homme puisse donner à sa femme, c’est une oreille attentive. Une femme attache principalement de l’importance au rapprochement spirituel de l’homme. Tout le temps que ta femme passe au téléphone à dire tout ce qu’elle a sur le cœur aux autres, c’est signe que tu ne lui portes pas une oreille attentive. La femme tient à l’attention qu’on lui porte et à son honneur, plus qu’à l’air qu’elle respire. Il faut ressentir sa femme comme on se ressent soit même. Lorsque l’homme place sa femme à la première place, elle est comblée et dit à son mari avec volonté « va servir Hachem ».

une honte pour la femme ; cela la fait souffrir et provoque de la tristesse et de la dépression. La principale volonté de la femme c’est le lien des âmes.

La femme a la capacité d’apprécier la qualité des invités.

Que l’homme n’éloigne pas sa femme de la maison de ses parents.

Lorsqu’il est écrit dans la torah « et il te dominera », cela veut dire que tout dépend de l’homme, tout.

L’homme représente la logique et la femme représente les sentiments.

« Tu seras attirée vers ton mari et il te dominera » – l’homme détermine les humeurs de sa femme, toute sa vie et sa joie doivent forcément venir de lui.

L’homme représente la vérité et la femme représente la foi.

La plus grande erreur qu’un homme puisse faire par rapport à l’honneur qu’il doit à sa femme, ce sont les critiques. A cause des critiques le mari perd tout ! Il n’arrivera jamais à des résultats véritables, et à la fin il se retrouvera humilié.

L’homme représente la pensée et la femme représente la parole. L’homme représente la sagesse représente la compréhension.

et

la

femme

L’homme représente le représente le receveur.

et

la

femme

donneur

Hachem a donné à la femme un mental spécifique pour s’occuper des besoins de la maison.

L’homme représente le silence et la femme la parole.

L’amour véritable c’est honorer, donner de l’estime, de l’importance, la réjouir, et se lier à son âme. Le désir c’est exactement l’inverse.

L’homme représente la torah écrite et la femme la torah orale.

Dès le début de la relation l’homme doit faire ressentir à sa femme qu’il est son meilleur ami : il est comme son père, sa mère, sa meilleure amie, il est tout pour elle. Sans la compréhension de la femme, la sagesse de l’homme ne vaut rien. La femme est le miroir de l’intérieur de son mari et non de son extérieur. Le désir fait une séparation et non un lien. Un lien uniquement physique, sans lien spirituel, est Page 20

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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch

Des parents proactifs Le laisser-faire peut être une bonne attitude en politique, mais cela ne fonctionne pas dans le domaine de la parentalité. Un parent doit être proactif ; ne pas vivre la vie de l'enfant pour lui, ne pas le dicter ou le dominer, mais surveiller et savoir ce qui se passe dans la vie de l’enfant. Les parents doivent être pleinement conscients et au courant de ce que font leurs enfants. J'ai souvent vu des enfants agir comme des terroristes à la synagogue, après que leurs pères leur aient donné carte blanche. Un enfant doit être dans la bonne direction. Il est préférable qu'un père surveille son enfant et s'abstienne même de prier plutôt que de prier et que son enfant dérange des douzaines d'autres personnes. Ne confondez pas aimer et gâter son enfant. Gâter son enfant, c’est le résultat d'un manque de limites et de bonne direction ; cela détruit le caractère d'un enfant. Nous devons donner à nos enfants beaucoup de chaleur et d'attention, mais établir des frontières et des lignes directrices fermes. Un enfant doit sentir qu'il est important pour son parent ; par conséquent, nous devrions éteindre les téléphones portables lorsque nous passons du temps avec nos enfants. Un bon moment pour bâtir une bonne relation avec son enfant est lorsque l’on étudie avec lui et qu’on l'aide à faire ses devoirs. Patience et compréhension sont les mots clés. Si un parent montre de l'impatience, l'enfant sentira que le parent ne veut pas être avec lui. Un père qui repasse avec son fils sur ses cours de Torah a une excellente opportunité d'enseigner à son fils l'amour de la Torah en lui montrant son propre enthousiasme. Surtout, si un père montre à son fils que chaque fois qu'il passe en revue un certain passage, il y trouve des nuances, le fils apprendra à repasser joyeusement sur ce qu’il a étudié et à retenir ainsi ce qu'il apprend. La Guemara raconte l'histoire de Rabbi Preida, qui devait enseigner 400 fois à un étudiant un passage particulier de la Torah pour que celui-ci puisse le comprendre et le retenir. Une fois, alors qu’ils commençaient à apprendre un nouveau passage ensemble, certaines personnes sont venues trouver Rabbi Preida pour une question importante. Apres leur départ, le Rav reprit son étude avec son élève.

perdu ma concentration. » « Pas de problème, » déclara alors Rabbi Preida. « Recommençons... » Il enseigna le même passage à l'étudiant 400 fois de plus, jusqu'à ce que celui-ci comprenne enfin. La patience de Rabbi Preida et son dévouement à enseigner un garçon à l’esprit simple ont fait une impression prodigieuse dans la cour céleste. Une voix du Ciel demanda à Rabbi Preida : « Qu'est-ce que tu préfères ? 400 ans de longévité ou le Gan Eden pour toute ta génération ? » Rabbi Preida choisit cette seconde option. En récompense, Hachem lui a accordé les deux, et il a vécu 400 ans supplémentaires ! Toute personne qui lit l'histoire ci-dessus dans la Guemara (Traité Erouvin) est stupéfaite : d’où est-ce que Rabbi Preida a-t-il puisé une telle patience ? Imaginez combien il aurait pu accomplir tout seul, en tant que saint sage talmudique, au lieu de « gaspiller » son temps avec un imbécile qui avait besoin de 400 fois pour comprendre un seul passage. La réponse est que Rabbi Preida avait un tel amour pour la Torah que les nombreuses relectures ne l'ont pas contrarié. Et il avait un tel amour pour tous les enfants d’Hachem qu'il ne pouvait supporter l'idée que même l'un d'entre eux ne puisse pas apprendre. L'amour et la patience de Rabbi Preida nous guident tous. Chaque parent serait bien avisé de s'évaluer dans ce domaine. N'oublions pas que nous ne pouvons réussir en tant que parents que si nous désirons être parents. La parentalité est notre tâche principale dans la vie. Ne troquons pas nos responsabilités avec des baby-sitters comme les jeux télévisés ou informatiques ; nos enfants sont trop précieux pour ça !

Après avoir revu le passage 400 fois, l'étudiant manquait encore de compréhension. « Que se passe-t-il ? » demanda Rabbi Preida. « J'avais peur que vous vous leviez et que vous partiez avec ces gens, » dit l'étudiant, « alors j'ai Kol Ayechouot & Protection contre le Mach’kite pour les familles Brami, Wasserman, Sasson, Tapiro et leurs proches

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Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch

Saisir le message d’Hachem Être attentif aux messages On comprend qu’en général, le mari expulsé éprouve une grande difficulté à accepter la réalité avec la foi car s’il parvient à une telle situation, c’est le signe évident qu’il est éloigné de la foi et qu’il n’a jamais prêté attention aux messages que le Créateur du monde lui adressait, puisqu’il refusait de reconnaître ses erreurs et ses défauts et il est certain qu’il ne peut accepter cette grande humiliation et admettre la vérité. La voie d’HaChem béni soit-Il consiste toujours à commencer par suggérer en douceur. Lorsque l’homme ne s’éveille pas, les suggestions deviennent plus accentuées et si cela ne suffit pas, Il le frappe alors plus durement, etc. Pour l’homme qui est expulsé de sa maison, il est certain que de nombreuses allusions et contradictions précédèrent la séparation. Mais il ne chercha pas à comprendre le sens des messages, des crises, des disputes, des plaintes, etc. Il ne recherchait pas ce qu’HaChem, béni soit- Il, lui suggérait : écouter les paroles de sa femme, tenter de les comprendre, découvrir la racine du problème, etc. Autrement, il ne serait pas arrivé à une telle situation. Il se contenta de contredire les arguments de sa femme sans penser un seul instant qu’il devait peut-être corriger réellement quelque chose en lui. Par conséquent, il lui est difficile maintenant d’accepter avec foi la douloureuse épreuve de son expulsion. Chez moi tout va bien ! Parfois, il semble au mari qu’il est parfait, qu’il participe au mieux de ses possibilités aux devoirs de la maison et il reçoit donc avec difficultés les remontrances de sa femme. Il doit savoir que ses pensées sur ce qu’il accomplit à la maison ne présentent aucun intérêt et que sa femme, en dernier ressort, est insatisfaite. Un point c’est tout. A toi de changer cette situation, car tu es tenu de faire plaisir à ta femme. A quoi cette situation est-elle comparable ? A un mécanicien qui promet de réparer un moteur le mieux possible. Il change toutes les pièces, etc. Pourtant, en dernier ressort, le moteur ne fonctionne pas. Peut-il se disculper en invoquant qu’il pense avoir fait ce qui était nécessaire ? Pourtant, la réalité nous prouve qu’il n’a pas réparé le moteur. Selon cet adage populaire : ‘L’opération a réussi mais le malade est mort’. Ici aussi, le mari doit savoir que le Saint béni soit-Il dirige le monde providentiellement et avec justice. Si sa femme est insatisfaite, il doit changer quelque chose et ne peut accuser sa femme ; mais même s’il l’accuse cela ne résoudra pas le problème, cela la blessera seulement davantage. Le seul problème est le manque de foi Un homme privé de foi et traversant une telle crise trébuche sur toutes sortes d’obstacles possibles. Il accuse sa femme, vit dans la rage, la vengeance, etc., ou bien il languit sa femme envers laquelle il éprouve soudainement Page 22

de l’amour, ou ce sont ses enfants qui lui manquent. Il se sent malheureux, méprisé et brisé. Mais s’il possédait la foi, il comprendrait combien il est bon pour lui maintenant d’être éloigné d’eux. Et puisqu’il aime tant sa femme, il doit savoir que c’est elle qui lui permet de profiter de ce répit qu’HaChem lui accorde afin d’apprendre comment ne pas l’offenser à l’avenir, l’écouter, éviter de la critiquer, l’honorer, lui faire plaisir, etc. Et s’il aime tant ses enfants, c’est aussi sa femme qui lui permet de se renforcer dans son travail sur lui-même avec bonne volonté et courage, afin que de retour à la maison, il ne revienne pas aux anciennes erreurs qui ont détruit la paix de son ménage et ébranlé la force spirituelle et la confiance personnelle des enfants, qui sont garants de leur réussite dans la vie. Le conseil d’A’hitophel En général, toutes sortes de ‘conseillers’ se joignent à cette ‘fête’ : les proches de la famille, les amis, les connaissances ; tous ont une idée claire et tranchante de la façon dont il doit se comporter en une telle situation. Le premier lui conseille de divorcer sa femme, le second l’encourage de cesser de la soutenir, etc. Sa mère lui dit : tu es trop bon, elle profite de ton bon caractère, etc. Ces mauvais conseils ne conduisent qu’à la destruction définitive d’un foyer juif qu’on pourrait sauver, si on se conduisait avec la foi. Par contre, le vrai conseil consiste à commencer dès maintenant à ‘être un homme’ : il doit chercher à faire du bien à sa femme sans attendre la monnaie de sa pièce, lui envoyer de l’argent, soutenir les enfants, s’assurer qu’il ne leur manque rien, leur demander d’écouter leur mère, etc. A plus forte raison, de ne pas la faire souffrir ou de se servir des enfants comme d’une arme dirigée contre elle. Une nouvelle page On doit savoir qu’en vérité, si un homme est arrivé à une telle situation, c’est seulement à cause des grandes erreurs qu’il a commises. Mais maintenant, après ce qui s’est passé, s’il le veut, il peut commencer de suite à suivre la voie de la foi, passer l’épreuve avec succès et tout corriger. S’il se renforce à présent dans la foi, sans confusion, il verra la providence divine et que cette nouvelle situation est entièrement pour son bien.

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Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch

Un cadeau merveilleux Comme nous l’avons dit, il dispose à présent du loisir et du calme pour méditer et corriger ce qui est nécessaire. Parfois, ce sont les dettes qui ont entraîné les tensions et zizanies au sein du couple. A présent, il peut traiter radicalement le problème sans se disputer avec les gens de sa maison. Parfois c’est un de ses défauts qui a détruit la paix du ménage, comme la colère, la paresse, l’avarice, l’ingratitude, etc. A présent, il a tout le loisir de travailler sur lui-même pour corriger ses défauts. A plus forte raison s’il a de graves problèmes, comme l’intoxication aux drogues, l’alcoolisme, le jeu, la violence, etc. A présent qu’il est libre, il peut traiter le problème à la source. Il s’ensuit que grâce à la foi, non seulement il n’est pas ébranlé, mais au contraire il voit son épreuve comme une occasion rêvée pour se corriger. Il fait donc ce qu’il peut et se renforce dans la prière afin que le Créateur du monde l’aide à tout réparer. Lorsqu’HaChem béni soit-Il verra qu’il accomplit ses devoirs, et que sa femme se rendra aussi à l’évidence qu’il travaille sur lui-même et qu’il change - ce qui lui donnera un espoir – il n’aura plus besoin de chercher à revenir à la maison, car c’est sa femme elle-même qui fera tout pour qu’il revienne. Lorsqu’il reviendra, après avoir travaillé sur lui-même et accomplit toutes les corrections nécessaires, sa relation avec sa femme sera complètement différente. Il en découle que cette ‘tragédie’ est en réalité un cadeau d’HaChem béni soit-Il, une merveilleuse occasion pour tourner une nouvelle page dans sa vie. Et ce cadeau ne pouvait lui parvenir que par l’intermédiaire de la foi. Une précipitation satanique Il est très important que le mari ne brûle pas les étapes pour tenter de revenir à la maison, mais qu’il croie d’une foi parfaite que le Créateur connaît le temps opportun de son retour et qu’il attende le salut divin avec patience jusqu’à l’heure propice, avec l’accord complet et le bon vouloir de chacun. Entre temps, qu’il agisse de son côté et profite au mieux du temps qui lui est imparti. Même si le mari prétend que sa présence à la maison est indispensable, afin de traiter de tel ou tel problème urgent, comme les dettes, les factures, etc., il lui est interdit de revenir et doit les régler à distance. Car si les couples qui vivent en paix éprouvent beaucoup de difficultés à affronter les tensions causées par les dettes, sans discorde, à plus forte raison ceux qui sont privés de la paix domestique n’ont aucune chance de corriger ce qui est nécessaire dans une telle situation. En fait, HaChem béni soit-Il a vu qu’il ne pouvait traiter ses problèmes comme il convient, dans la prière, l’examen de conscience, le repentir et d’autres efforts indispensables, à moins de rester un certain temps hors de sa maison, dans un lieu tranquille.

que ses beauxparents sont responsables de cette rupture par leurs incitations, leurs médisances, leurs efforts pour la protéger et la disculper. Même si sa femme a des amies divorcées - ou d’autres personnes qui selon lui son fautives - et qui la persuadent de se conduire ainsi. Dans tous les cas, il doit accepter sa part de responsabilité et il doit corriger ce qui est nécessaire. En effet, si sa femme était satisfaite, s’il savait lui faire plaisir et comment l’écouter, la comprendre, la soulager, l’encourager, la consoler, être attentif à ses requêtes, elle aurait ressenti qu’il est son meilleur ami et n’aurait pas besoin de chercher une bonne âme à qui confier ses peines. Il est certain qu’elle n’aurait pas raconté ses problèmes conjugaux à ses parents et n’aurait écouté l’avis de personne. Elle aurait fait confiance en son mari et ils ne seraient jamais parvenus à une telle situation, qui a forcé ses parents ou qui que ce soit, à lui donner de mauvais conseils. Il faut bien comprendre que la femme veut sentir qu’elle a auprès d’elle le meilleur ami du monde, qui est à la fois père, mère et meilleure amie, etc. Elle doit ressentir avec une entière confiance, qu’elle a près d’elle quelqu’un qui l’écoute, la comprend et la justifie en toute occasion. Non pas comme ces maris qui lorsque leurs femmes ouvrent leur coeur, se conduisent comme des témoins dénonciateurs de leurs complices, la réprimandent, l’accusent et l’humilient, même à propos de ses sentiments, au lieu de la soutenir et de la justifier. Sache qu’à chaque fois que ta femme éprouve le besoin d’ouvrir son coeur auprès de ses amies, c’est le signe qu’elle ne peut pas tout te raconter. Tant que ta femme a besoin de l’assistance de ses parents, c’est le signe que tu ne lui donnes pas l’amour et l’aide dont elle a besoin. Tant que ta femme passe des heures au téléphone, c’est le signe que tu n’es pas pour elle l’oreille attentive dont elle a besoin. Puisque nous avons appris que tout dépend du mari, certains lecteurs peuvent penser qu’il faille tomber dans une dépression ou nourrir des sentiments de culpabilité. Même si l’homme s’est égaré jusqu’à aujourd’hui, la mélancolie, le désespoir, la paranoïa, ne peuvent l’aider, mais la juste voie est qu’il apprenne ce qui est nécessaire de corriger : ouvrir une nouvelle page, agir pour réparer les erreurs et bien entendu, multiplier ses prières et demander au Créateur Son aide pour chaque étape.

J’accuse Il est évident que celui qui possède la foi n’accuse personne de ses problèmes conjugaux, même s’il pense Kol Ayechouot & Protection contre le Mach’kite pour les familles Lugassy, Beziz, Mimoun, Bensimon, Sebag, Chemouny, Chichportiche, Atouel, Benita et leurs amis et proches

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David le jeune berger p.5 David a commencé à courir après l'agneau. Il a couru vite entre les montagnes et les rochers. Il savait qu'il devait rapporter l'agneau au troupeau. Au moment où il était sur le point de rattraper l'agneau, il monta sur un rocher très élevé. Il a été pris au piège, incapables de redescendre tout seul et en grand danger de tomber du rocher. Encore une fois, David pria son Père miséricordieux, Lui demandant: "S'il vous plaît, aidez-moi à descendre cet agneau de la montagne!" David a continué à gravir les rochers, toujours plus haut, avec la prière sur les lèvres tout le temps, jusqu'à ce qu'enfin il était en mesure d'atteindre l'agneau et le sauver. Il serra l'animal tremblant dans ses bras et le ramena en toute sécurité le vers le bas de la vallée où le reste de ses moutons broutaient. Il a ensuite remercié Hashem, en chantant de tout son cœur:

"Merci,

créateur

du

monde,

pour

votre

merveilleuse gentillesse!" Alors, chers enfants, quelles sont les leçons que vous pouvez tirer de cette histoire de David? Tout d'abord, regarder sur les créatures vivantes de la façon dont David prenait soin d'eux. Ayez pitié des animaux et aider les. Soyez sûr de ne jamais faire à un animal quelconque douleur. Ne jamais être méchant et jeter des pierres sur un chat ou un chien, ou tourmenter toute autre créature, pas même une seule fois! Comme il est dit clairement dans la Torah: «On n'est pas autorisé à tourmenter une créature vivante." Au lieu de cela, tout comme David l'a fait, nous sommes tenus d'avoir toujours la miséricorde et d'aider tous les êtres vivants. Les Juifs croient que Hachem a pitié de toutes ses créations, à partir de maintenant, ne nuits jamais à aucun animal.


IDEES CREATIVES


IDEES CREATIVES - HIVER


Tout raconter à son chiddou’kh ?!

Mazal bloqué, m’a-t-on ensorcelé

Question:

Question :

Doit-on raconter tout son passé à son Chiddoukh, sachant que j'ai commis énormément d'erreurs plus ou moins graves, mais que j'ai fait Téchouva ?

Je pense que quelqu'un m'a ensorcelé. Depuis 9 ans toutes mes portes sont fermées. Je n'ai aucune Parnassa, je ne trouve pas mon Zivoug, et rien ne fonctionne bien depuis 9 ans. Je ne sais pas comment enlever ce blocage ?

Réponse: Bonjour, Première règle : Toute vérité n'est pas bonne à dire. Seconde règle : Il est interdit de dire des mensonges. Troisième règle : Ne pas dire la vérité, n'est pas toujours considéré comme du mensonge. Quatrième règle : Il ne faut pas faire à autrui ce qui est haïssable pour soi. Cinquième règle : Parfois, l'autre parti passe sous silence certains détails. Dans certains cas, il est possible d'agir de la sorte. Pour une réponse plus précise et taillée sur mesure, je vous invite à me contacter par le biais du service téléphonique - Question au Rav - de Torah-Box, tous les jours de 09h30 à 00h30. Depuis la France, au 01.80.20.50.00. Depuis Israël, au 02.374.15.15. Tapez sur la touche 2 pour le service Question au Rav. Tapez, de nouveau, sur la touche 2 pour choisir un Rav. Lorsque vous y serez invité, tapez le code d’identification : 04. Qu'Hachem vous protège et vous bénisse.

Réponse: Si ce n'est pas de la sorcellerie, il y a un Téhilim qui ouvre le Mazal en fonction de votre mois de naissance. Si vous me transmettez votre mois de naissance, je vous enverrai le Téhilim correspondant. Comment se protéger de la sorcellerie ? La Torah interdit de procéder à toute forme de sorcellerie (Deutéronome 18,10). Avant de savoir comment enlever la sorcellerie, il faut savoir est-ce que la personne est vraiment ensorcelée ? Dans le Séfer Mifalot Elokim de Rav Chmouel de Garmiza (qui est un livre de profondeurs de la Torah), il est écrit : "Comment un homme peut savoir s’il est ensorcelé ? Il doit aller à coté d’un nid de fourmi et vérifier si elles grimpent sur lui. Si oui, cela prouvera que l’homme n’est pas ensorcelé. Par contre, si elles l’évitent étrangement, c’est qu’il possède un sort." Pas de souci, on a une solution : lire les Kétorèt. Les Kétorèt sont les encens qui sont l'un des secrets pris par Moché lorsqu’il est monté au ciel. Il l’a pris au Satan lui-même et l’a enseigné à Aharon pour arrêter les mauvais décrets. Le mot "Kétorèt", au sens profond, veut dire "rattacher". En effet, la sorcellerie détache l’homme du Créateur et affaiblie les anges ('Houlin 7a) et la Kétorèt le rattache. Je profite pour rappeler qu’il est interdit d’aller consulter des voyants et des marabouts, même si on pense que cela marche !

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Rêver que ses dents se cassent Question : On dit que rêver de perdre ses dents est un mauvais rêve et qu'il faut jeûner le lendemain. Qu'en est-il de rêver que ses dents se cassent ou s'effritent (mais pas qu'on les perd) ?

Réponse: La Guémara (Brakhot 55,56,57) explique longuement le sujet des rêves et prouve aussi que, souvent, le rêve est la conséquence d’une pensée ou d'une réflexion à ce sujet au cours de la journée passée. Il est écrit dans le Choul'han Aroukh (chapitre 288, Halakha 5) au nom d’anciens livres qu'il existe trois rêves pour lesquels il faut jeûner Chabbath, dont celui que des dents se déracinent. Sur place, le Michna Broura (15) ajoute que ce n'est que si ce jeûne est un plaisir pour la personne qui a rêvé qu'il lui sera permis de le faire (du fait qu'elle est très perturbée par le rêve, et qu'en jeûnant, cela lui apporte du réconfort). En aucun cas il n'est donc permis de jeûner Chabbath à une personne qui n’est pas de nature à prêter attention aux mauvais rêves, même pour ce rêve-ci. Le Yalkout Yossef dans les lois de Chabbath (volume 1, page 380) écrit à ce sujet qu’il ne faut pas jeûner à Chabbath sur un mauvais rêve ni même sur l’un des trois rêves mentionnés dans le traité Brakhot, mais plutôt consacré cette journée à l'étude de la Torah et à la lecture de Téhilim, afin d’obtenir le pardon du ciel. Si toutefois la personne est très perturbée et qu’elle sait que ses rêves se réalisent, elle pourra jeûner Chabbath. Dans le Choul'han Aroukh (chapitre 220, Halakha 1,2), la Halakha dit que la personne qui a fait un mauvais rêve peut, grâce à la lecture d’un texte (voir dans les Sidourim) devant trois personnes, ou durant la bénédiction des Cohanim, changer ce mauvais rêve en bon, et d’ajouter que le jeûne a la force d’annuler un mauvais rêve, comme le lin se consume auprès du feu (à condition qu’elle jeûne le jour même qui suit le rêve - voir Chabbath 11a). Le Michna Broura 6,7 sur place explique que tout cela est à condition que la personne fasse Téchouva, car sans cela, le jeûne n’a aucune valeur. De plus, le jeûne est facultatif alors que la Téchouva est essentielle. Dans le traité Brakhot (56a), la Gémara nous démontre que les rêves dépendent de leurs interprétations pour le bien et le mal. Dans le Chout Tachbets (volume 2, chapitre 128), il est expliqué que parfois les rêves sont prémonitoires lorsqu’ils proviennent d’un ange et parfois ils ne le sont pas, car il s’agit uniquement de l’œuvre des démons. - Voir également Yabi'a Omer (volume 1, chapitre 41,42). Dans le livre Pitrone 'Halomot, il est expliqué que les démons se font un plaisir de faire peur aux gens dans les rêves, et de les voir jeûner pour cela les amuse. Pour conclure, celui qui rêve que ses dents se déracinent n’a pas besoin de jeûner, et à plus forte raison votre rêve qui ne fait pas partie de la liste des trois rêves cités dans le Choul'han Aroukh. Si cela vous perturbe quand même, vous pouvez faire une "Hatavat 'Halom" auprès du Rav de votre communauté. N.B : il est important de lire chaque soir avant de dormir le Kriat Chéma' Ché'al Hamita, qui protège également des mauvais rêves.

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La force du caractère PARACHA TOLEDOT

L’enseignement juif envisage la vie de l’individu comme l’expression d’une lutte intérieure. Un côté de l’homme se lie à la nature, intouchée et incontrôlée, comme les forêts vierges et les champs en friches. L’autre côté possède une qualité divine, exprimant D.ieu Qui a créé la nature pour y installer Sa résidence. L’aspect de l’individualité non «cultivé» s’appelle «l’âme naturelle» ou «l’âme animale». Parfois les Sages le décrivent comme «le penchant vers le mal». Le problème est que, la plupart du temps, il n’apparaît pas «mauvais» mais tout juste comme libre et sans retenue : naturel. La qualité Divine est connue comme «l’âme Divine», l’étincelle de D.ieu à l’intérieur de tout un chacun. Parfois elle est simplement qualifiée comme «le penchant vers le bien». Ces deux forces, l’âme naturelle et l’âme divine, combattent à l’intérieur de l’être humain. Chacune tente de s’imposer dans la vie quotidienne de l’individu, à propos de ce qu’il pense, de ce qu’il dit et de ce qu’il fait. Mais l’âme divine ne cherche pas à simplement gagner cette bataille, son but est de transformer l’âme naturelle, de la raffiner et de révéler son extraordinaire potentiel de bien. La relation de ces deux dimensions qui s’affrontent dans la vie humaine est décrite dans notre Paracha, à travers le récit concernant Yaacov et Essav, le premier représentant l’âme divine et le second l’âme naturelle. Car tout ce qui est relaté dans la Torah ne nous éclaire pas simplement sur notre histoire mais aussi sur notre psychologie spirituelle. Chaque événement faisant l’objet d’une description se produisit il y a des milliers d’années et se répète également sous une autre forme dans la vie de chaque homme. Essav naquit le premier. L’âme naturelle exprime, pour ainsi dire la première, ses revendications dans notre conscience. Nos besoins primaires et premiers sont relatifs à l’âme naturelle et au corps : la nourriture, le confort physique. Essav grandit comme un homme des champs, un chasseur. La Torah relate qu’à sa naissance, Yaacov tenait dans sa main le talon d’Essav. Yaacov, l’âme divine, tente de transformer Essav. Yaacov grandit comme un homme «qui résidait dans les tentes». Les Sages expliquent que cette expression n’a pas seulement pour but de conceptualiser la civilisation mais aussi l’étude. D.ieu révèle Sa volonté et Sa sagesse à travers Ses enseignements qui s’expriment aujourd’hui dans des milliers de volumes d’explications sur la Torah. Notre ancêtre, Yaacov, était un érudit et la connaissance mène à l’action.

Le résultat de cette démarche fut que Yaacov reçut la bénédiction de Its’hak : une merveilleuse bénédiction à propos de la rosée des cieux et de la richesse de la terre. Nos Sages commentent cette bénédiction en expliquant son sens métaphorique exprimant la sagesse et son sens littéral : l’abondance matérielle. Car le Juif ne doit pas renoncer au monde : son but est de transformer le monde entier en une résidence pour D.ieu. Mais avons-nous la force de changer notre propre vie ? Ou sommes-nous entièrement le produit de notre propre vie ? Après tout, nous sommes ballotés par les influences de toutes sortes exercées sur notre vie de toutes parts : celle, très puissante des camarades de notre classe à l’école et au lycée, le barrage quotidien des medias, l’influence plus subtile de la littérature, de l’art et même de l’architecture (et bien d’autres encore). Tout cela additionné forme une organisation extraordinaire de forces qui agissent sur l’esprit de chaque individu. En conséquence de quoi, certains sociologues vont même jusqu’à douter de notre aptitude à avoir une perspective indépendante sur quoi que ce soit. Un exemple de quelqu’un qui exprima réellement son indépendance, basée sur la volonté de D.ieu plutôt que sur la pression de ses pairs apparaît dans notre Sidra. Il s’agit de Rivkah, la femme d’Its’hak et l’une de nos plus célèbres matriarches. Nous l’avons déjà rencontrée dans la Sidra de la semaine passée où elle avait exprimé sa détermination à quitter sa maison et à partir loin pour devenir l’épouse d’Its’hak. Il ne s’agissait alors pas d’une impulsion à voyager due à sa jeunesse, d’une envie de changement. Rivkah était issue d’un environnement idolâtre. Tout le monde dans son entourage, y compris sa famille la plus proche et la société dans laquelle elle vivait, révérait des idoles, comme les différentes forces naturelles et les adorait de façon parfois abominable. Son grand oncle Avraham était célèbre pour son rejet de l’idolâtrie et pour sa foi en un D.ieu unique. Mais Avraham vivait bien loin, en terre de Canaan. Néanmoins, elle avait réussi à s’ériger au-dessus de cette situation. Comme le souligne Rachi, malgré son environnement, elle était parvenue à formuler et à maintenir une perspective personnelle et indépendante sur la vie. «Bien qu’elle fût la fille d’un homme vil, la sœur d’un homme vil, et que sa ville natale fût un lieu de personnes viles, elle n’avait pas appris de leurs méfaits». Et puis, quand le serviteur d’Avraham était venu chercher une épouse pour Its’hak, elle avait saisi l’occasion de s’unir à la célèbre famille de monothéistes. Malgré la désapprobation de ses parents, elle avait insisté pour le faire.

Its’hak, le père des deux hommes, dit à son fils Essav de sortir dans les champs et de chasser pour lui préparer un plat savoureux. Leur mère, Rivkah s’adressa à Yaacov et lui dit que cet ordre le concernait, lui : Yaacov plutôt qu’Essav devait rapporter ces mets succulents à Its’hak. N’était-il pas suffisant que Yaacov, l’érudit, reste simplement dans la tente de la Torah, en train d’étudier ? Devait-il aussi se lever et chercher à changer le monde ? Page 30

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Etendez-vous PARACHA VAYETSE

La plupart des gens sont d’accord pour dire que le cerveau est un outil très performant. Cependant, ils ne sont pas tous d’accord sur la manière et le moment de l’utiliser. Certains disent : «J’utilise ma tête pour les défis matériels et physiques que me lance la vie : pour conduire mes affaires, écrire un C.V., chercher à acheter une maison, construire un bateau, faire un programme informatique… Tout cela fait partie des choses pour lesquelles le raisonnement et la logique sont des outils indispensables. Mais quand il s’agit de ma vie spirituelle, intellectuelle, de mes convictions religieuses, du temps que je consacre à la méditation et à la prière, tout cela ne peut être rationnalisé et jaugé selon les échelles de la logique. Ce sont des domaines où je m’abandonne à mon subconscient, à mon intuition.» D’autres empruntent une approche diamétralement opposée : «Au contraire, arguent-ils, l’aspect spirituel de la vie est celui où le guide de l’intellect est le plus nécessaire. C’est justement parce qu’il est spirituel et subtil qu’il est le plus vulnérable à la falsification. En ce qui concerne mes entreprises matérielles, je peux me laisser conduire en pilotage automatique. De plus, je ne considère pas que ce soit si important pour moi. Si je ne réussis pas dans ce domaine, ce n’est pas la fin du monde. Mais dans ma vie spirituelle, ce qui est essentiel pour moi, je ne veux pas d’erreurs. Là, je soumets chacune de mes actions, chacune de mes pensées et chacun de mes sentiments à l’outil le plus précieux que je possède : mon intellect.» Qui a raison, qui a tort ? Selon un Midrach fascinant à propos des habitudes de sommeil de Yaakov, tous ont tort. Dans le chapitre 28 de Béréchit, nous découvrons la manière dont Yaakov, voyageant de la Terre Sainte à ‘Haran, passa une nuit au Mont Moriah (le Mont du Temple) : «Il arriva à ce lieu ; il y dormit, car le soleil s’était couché… et il s’étendit en ce lieu.» Comme nos Sages ne cessent de le répéter, la Torah ne contient pas un seul mot, pas une seule lettre qui soient superflus. Dès lors, quel est le sens de cette phrase qui paraît redondante : «et il s’étendit en ce lieu» ? La Torah nous a déjà dit qu’il «y dormit». Quel message recèlent ces mots apparemment inutiles? Le Midrach commente : «Dans ce lieu, il s’étendit car pendant les quatorze années où il s’était caché dans la maison de Ever, il ne s’était pas couché… Dans ce lieu, il s’étendit car pendant toutes les vingt années qu’il allait passer chez Lavan, il ne se coucherait pas.» Cette nuit-là, la nuit que Yaakov passa dans le lieu le plus saint du monde, était encadrée par les périodes les plus intensément spirituelles et les plus intensément matérielles de sa vie. Pendant les quatorze années précédant cette nuit, Yaakov avait été enfermé dans la maison de son maître Ever (l’arrière arrière petit-fils de Noa’h), consacrant chaque seconde de son temps à la quête de la sagesse divine. Les vingt années qui

devaient suivre cette nuit, Yaakov allait travailler sous les ordres du fourbe Lavan, son oncle, s’occupant de son troupeau et amassant une fortune pour lui-même. Selon son propre témoignage, son implication dans son travail était telle que «le sommeil a fui mes yeux» ( Beréchit :31 :40) Mais durant cette nuit-là qui s’interposa entre ces deux périodes et les joignit, Yaakov «s’étendit». Une personne couchée place sa tête et le reste de son corps au même niveau. Ainsi, il abandonne l’avantage le plus important de l’homme sur toutes les autres créatures vivantes : le fait que chez l’être humain, la tête est positionnée au-dessus du corps. Parce que, comme l’enseigne la ‘Hassidout, la stature verticale de l’homme est bien plus qu’un simple aspect anatomique. Elle reflète une vérité plus profonde, celle que, dans l’être humain, l’esprit dirige le cœur, la tête est le maître de la personne physique. Cela, écrit Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi dans le Tanya, est la nature «innée» de l’homme. Une personne qui se laisse diriger par ses émotions et ses instincts est une personne qui a renoncé au trait le plus important de son humanité, à la propriété la plus éminente de l’homme par rapport à l’animal. Là réside, dit le Rabbi, le sens profond du commentaire midrachique selon lequel Yaakov ne s’était pas «étendu» pendant les quatorze années passées chez Ever et les vingt années au service de Lavan. Yaakov nous dit ici que le principe selon lequel «l’esprit domine le cœur» s’applique à tous les domaines de la vie, de l’entreprise la plus spirituelle à l’occupation la plus matérielle, à toutes les occupations de la vie, sauf quand vous êtes sur le Mont Moriah. Il existe une vérité plus élevée, une vérité qui transcende la matérialité et la spiritualité, une vérité qui surpasse à la fois l’intellect et l’instinct. D.ieu n’est ni spirituel ni matériel. Il a créé les deux royaumes et est présent de la même manière dans les deux. Il nous a donné les moyens de nous lier à Sa vérité suprême dans les deux domaines. La prière est, par exemple, un canal spirituel pour se lier à D.ieu, alors que le fait de donner la charité en est un chemin matériel. Et Il nous a donné un guide, notre esprit rationnel, avec lequel naviguer dans les deux domaines de la vie. Mais nous avons également besoin d’être liés à la vérité spirituelle plus élevée qui dépasse l’esprit et la matière. En fait, ce n’est que grâce à ce lien que nous pouvons habiter deux mondes si différents et les incorporer tous deux dans notre vie. C’est la raison pour laquelle Yaakov devait passer une nuit au Mont Moriah, site du Saint Temple, lieu de la plus grande révélation de D.ieu à l’homme et du plus grand engagement de l’homme dans son service divin, le lieu où est manifeste la vérité divine essentielle. Seule une rencontre au Mont Moriah peut établir un pont entre «les années Ever» et les «années Lavan». Seule une rencontre au Mont Moriah peut placer nos entreprises spirituelles et nos quêtes matérielles dans la même vie, les faire cohabiter harmonieusement et même se nourrir mutuellement et imposer les mêmes critères d’intégrité dans les deux.

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Une femme qui sort VAYICHLA’KH

« Et Dina, la fille de Léa qu’elle avait donnée à Yaakov, sortit voir les filles du pays. Et Ch’hem, le fils de ‘Hamor le ‘Hivite, prince du pays, la vit et il l’enleva… » (Béréchit 34:1-2) Dans le trente-quatrième chapitre de Béréchit, nous lisons l’enlèvement de Dina, le complot de ses frères pour neutraliser le peuple de Ch’hem, son sauvetage et la destruction de la ville. Nos Sages notent que dans le verset qui ouvre le récit, la Torah introduit Dina comme étant la fille de Léa. On ne se réfère pas à elle en tant que “fille de Yaakov” ni en tant que “fille de Yaakov et Léa”, ni même en tant que “fille de Léa et Yaakov” mais comme “fille de Léa qu’elle avait donnée à Yaakov”. Rachi explique: “Parce qu’elle sortit, elle est appelée la “fille de Léa”. Car [Léa] également était une femme qui sortait, comme il est écrit: “Et Léa sortit pour l’accueillir” (Béréchit 30 :16). En ce qui la concerne, il a été dit: “Telle mère, telle fille”. A première vue, cela paraît constituer une critique des comportements de Léa et de Dina. La caractéristique d’une femme juive est sa discrétion dans son vêtement et dans son comportement comme cela s’exprime dans le verset (Psaumes 45:14) “Toute la gloire de la fille du roi se trouve dans l’intériorité”. Une jeune fille juive, semble impliquer Rachi, n’a pas à sortir visiter les filles d’une terre païenne; quand elle le fait, elle ne se comporte pas comme la fille de Yaakov, mais comme sa mère, connue pour s’être, à certaines occasions, avancée à sortir de son propre gré. Pour la fille du roi, quitter son sanctuaire intérieur, c’est s’exposer à toutes sortes de rencontres dangereuses, comme le démontre tragiquement l’histoire de Dina. Cependant, cela ne peut être l’intention de Rachi car cela va a contrario de ce qu’il écrit dans son commentaire dans un verset précédent. Quelques chapitres plus tôt, lorsque Yaakov se prépare à la rencontre avec son frère impie Essav, nous lisons: «Et Yaakov prit ses deux épouses, ses deux servantes et ses onze fils et il traversa le gué de Yabok» (Béréchit 32:23). Et Rachi de demander: et qu’en est-il de sa fille? « Où était Dina? «Yaakov l’avait placée dans une caisse et l’y avait enfermée de peur qu’Essav ne jette ses yeux sur elle. Pour cela, Yaakov fut puni car s’il ne l’avait pas cachée de ses yeux, peut-être l’[Essav] aurait-elle ramené sur le bon chemin. [La punition fut qu’]elle tomba entre les mains de Ch’hem. » En d’autres termes, c’était le fait que Yaakov avait isolé Dina, et non les sorties de Léa et de Dina, qui fut la cause de la détresse de Dina. Elle n’aurait pas dû être cachée des yeux d’Essav. Sa rencontre avec le monde « grand et méchant » n’aurait pas dû être empêchée ; en fait, elle aurait été positive. Yaakov craignait qu’elle ne soit corrompue par son mauvais oncle; il aurait dû réaliser qu’avec ses solides bases morales et son intégrité absolue, elle était plutôt prête à influencer positivement Essav. Page 32

Il est assez intéressant, d’observer également ici une relation mère-fille. La Torah (Béréchit 29:17) nous dit que “les yeux de Léa étaient faibles”. Rachi explique qu’ils étaient faibles à cause des pleurs. Elle pleurait en pensant qu’elle serait la destinée de Essav. Car tout le monde disait : Rivka a deux fils et Lavan a deux filles; l’aîné, Essav, est destiné à la fille aînée (Léa) et le cadet (Yaakov) à la fille plus jeune (Ra’hel). Et cela était bien plus qu’une spéculation publique ; selon le Midrach, ces mariages avaient été ordonnés dans le ciel. Mais les prières pleines de larmes de Léa changèrent le décret divin et les deux sœurs furent mariés au fils le plus jeune et juste parfait. Mais Léa était l’âme-sœur potentielle d’Essav. Si elle-même ne s’était pas sentie la force de relever le défi de faire face à son impiété, sa fille et héritière spirituelle, Dina aurait pu servir d’instrument pour la rédemption d’Essav. C’est là le sens plus profond de l’adage “telle mère, telle fille” relevé par Rachi. Nos enfants héritent non seulement de nos traits visibles mais aussi de nos potentiels irréalisés. Physiquement, une mère aux yeux bruns peut transmettre à son enfant son potentiel pour des yeux bleus, hérités de sa mère à elle mais dormant dans ses gènes. Spirituellement, un parent peut donner à son enfant l’aptitude de parvenir à ce qui chez lui, le parent, n’est rien de plus qu’un potentiel subtil enfoui dans le plus profond de son âme. Ainsi, la sortie de Dina, pour faire connaissance avec les filles du pays, était parfaitement en harmonie avec les talents uniques de sa mère. Son exposition à un environnement étranger n’aurait pas affecté sa féminité juive, sa gloire intérieure de fille du roi. Au contraire, elle était née avec le rôle d’une femme juive qui sort pour servir de source de lumière à son entourage sans pour autant compromettre sa discrétion et son intériorité. Mais c’est plutôt la tentative de Yaakov de l’enfermer qui suscita le désastre. En sortant vers “les filles du pays”, Dina était réellement la fille de Léa, au sens positif. Elle n’était pas la fille de Yaakov, car Yaakov avait hésité à exploiter sa nature extravertie.


Une femme qui sort VAYICHLA’KH

Dans les bénédictions qu’il donna à ses enfants avant de quitter ce monde, Yaakov assigna à chacun d’eux une tâche particulière dans la formation du Peuple Juif. Les douze fils de Yaakov devinrent les douze tribus d’Israël dont toutes les vocations individuelles réalisent la mission d’Israël. A Yehouda, le quatrième fils de Yaakov fut confié le rôle de souverain et dirigeant, dans les mots mêmes de Yaakov: “le sceptre ne quittera pas Yehouda, pas plus que la plume du législateur ne quittera ses descendants; devant lui les nations se soumettront jusqu’à la venue de Chiloh”. Depuis le Roi David, tous les dirigeants légitimes du Peuple Juif : les rois, les nessiim (les princes), les exilarques, et ce jusqu’à Machia’h, ont appartenu et appartiendront à la tribu de Yehouda. Par le droit, la souveraineté aurait dû appartenir à Reouven, le fils aîné de Yaakov. Mais Yehouda avait péché contre son père, perdant de ce fait son droit qui fut alors transféré à Yehouda. Pourquoi Yehouda ? Nos Sages identifient deux qualités qui lui valurent la position suprême en Israël : a)

Quand les autres fils de Yaakov complotèrent pour tuer Yossef, Yehouda sauva sa vie: « Quel bienfait tirerons-nous en tuant notre frère et en couvrant son sang? » argua Yehouda, « vendons-le aux Ismaélites et ne lui faisons pas de mal de nos propres mains, car il est notre frère, de notre chair ». Les autres acceptèrent et Yossef fut sorti du puits infesté de serpents dans lequel il avait été jeté. Puis il fut vendu comme esclave.

b)

b) Yehouda reconnut publiquement sa culpabilité dans l’épisode avec Tamar, sauvant ainsi de la mort elle-même et les deux fils qui allaient lui naître. Il semblerait toutefois que Reouven ne fut pas moins vertueux que Yehouda. En fait en relation à ces deux domaines, les actes de Reouven furent plus grands et ses intentions plus pures.

En ce qui concerne le complot pour tuer Yossef, ce fut Reouven qui sauva le premier la vie de Yossef en suggérant à ses frères qu’au lieu de le tuer, il était préférable de le jeter dans le puits. Comme l’atteste la Torah, il agit ainsi “pour le sauver de leurs mains et le rendre à leur père” (Reouven ignorait que le puits était rempli de serpents et de scorpions). La Torah témoigne également que Reouven n’était pas présent lorsque Yossef fut vendu et relate son choc lorsqu’il ne le retrouva pas dans le puits alors qu’il était revenu l’en sortir, et ses reproches à l’encontre de ses frères pour l’acte qu’ils venaient de commettre.

En ce qui concerne la pénitence publique de Yehouda, là encore il avait été surpassé par Reouven. Reouven admit également qu’il avait péché et s’en repentit. Mais alors que Yehouda se trouvait devant le choix d’admettre sa responsabilité ou de causer la disparition de trois vies innocentes, dans le cas de Reouven, il ne devait affronter aucun dilemme semblable. Plus encore, sa pénitence ne s’interrompit pas avec la reconnaissance unique de sa culpabilité mais continua à consumer son être tout entier pendant de nombreuses années. En fait, la raison pour laquelle Reouven n’était pas présent lors de la vente de son frère Yossef, neuf années après son méfait contre son père, était qu’“il était occupé, vêtu d’un sac [habit de deuil] et jeûnait”. Le Rabbi explique qu’en ce qui concerne les qualités personnelles, Reouven dépassait, en effet, Yehouda, à la fois dans la pureté de ses intentions à l’égard de Yossef, et dans l’intensité de sa repentance sur ses manquements. Mais Yehouda fut celui qui dans les faits sauva Yossef, alors que Reouven sans le vouloir l’avait mis en danger mortel. Dans le même esprit, la repentance de Yehouda sauva trois vies alors que les remords de Reouven n’aidèrent personne ; en fait s’il n’avait pas été préoccupé de son sac de deuil et son jeûne, il aurait pu empêcher que Yossef soit vendu en esclavage. En fait, Reouven garda ses droits de fils aîné de Yaakov pour tout ce qui le concernait en tant qu’individu. Mais il perdit son rôle de chef en négligeant les préalables essentiels pour cette fonction. Pensant que dans l’instant Yossef était en sécurité, il se précipita pour s’occuper de ses propres prières et de sa pénitence, oubliant que se soucier de son prochain doit toujours prendre la priorité sur ses propres aspirations, quelque pieuses qu’elles soient. Alors que Reouven pria et jeûna, Yehouda agit. Yehouda gagna la fonction de chef d’Israël en reconnaissant que lorsque l’autre est dans le besoin, a besoin de nous, nous devons mettre de côté nos considérations et nos préoccupations personnelles et nous impliquer. Même si nos motivations manquent de perfection, il est des situations où l’on ne peut se permettre d’attendre.

Yehouda, quant à lui, ne fit que suggérer une façon plus profitable de se débarrasser de Yossef (la Torah n’évoque pas d’intentions cachées de sa part) et fut responsable de la vente de Yossef comme esclave. En fait plus loin, nous voyons les autres frères accuser Yehouda “C’est toi qui nous as dit de le vendre. Si tu nous avais dit de le ramener [à la maison] nous t’aurions écouté” (Rachi Beréchit 38:). Page 33




Le Secret de la colombe Le livre Or’hot ‘Haim (Kéter Roch) spécifie qu’il ne faut pas prononcer des mots durs, sévères, qui sont inacceptables mais s’exprimer avec douceur. Celui qui, de par sa nature, en est totalement incapable, sera exempt d’accomplir la mitsva de réprimander, tokha’ha. Même quand on s’exprime avec délicatesse, le Rambam nous avertit de ne point tomber dans une persécution verbale: “Je donne mon avis une, deux ou trois fois. S’il m’écoute, tant mieux. Autrement, je n’insiste plus; je le laisse dans sa sottise. Telle est toujours mon attitude” (Iguéret HaRambam). Répéter les choses plus de trois fois, c’est tourmenter et éveiller la colère et les querelles, sans aucune utilité pratique. Pourtant, les conjoints ne se lassent pas de revenir sur les mêmes reproches … des centaines de fois. Voici quelques exemples : La femme : Tu as acheté du shampoing pour cheveux secs. Tu ne sais pas encore que j’ai les cheveux gras ?! Et qu’est-ce que c’est cette marque de lessive ? Elle ne me plaît pas du tout. Le mari : La prochaine fois, tu iras toi-même au super! Je suis lassé de tes réflexions! Tu n’es jamais contente.

dans toute la maison. Je n’en peux plus de ce désordre! Le mari : Tu me pourchasses sans cesse et tu me persécutes. Ce n’est plus une maison, c’est une prison. Je crois que je vais m’échapper de cet enfer! A qui devons-nous donner raison ? A la femme ou au mari ? A personne ! En Israel, une devise fort populaire s’adresse aux conducteurs : “L’essentiel n’est pas d’avoir raison, mais d’agir avec bon sens”. Nous devons nous conduire envers notre conjoint avec sagesse et efficacité afin de l’inciter à répondre à nos désirs, sans le blesser, et surtout avec beaucoup de patience. Adoptons chaque jour cette belle prière : “Mon D., donne-moi la force de changer ce qui peut être changé, la résignation de supporter ce qui ne peut être changé et l’intelligence de discerner entre les différentes situations”. Il serait fortement louable de regarder toujours le verre à demi plein : La femme : J’apprécie ce que tu fais à la maison. Tu me soulages très gentiment de beaucoup de petites corvées. J’aimerais que tu me conseilles utilement pour une meilleure organisation de la maison et une répartition plus adéquate des différentes tâches.

La bonne méthode serait de réagir sans colère et de manière constructive : La femme : Merci pour tous les achats que tu viens de faire. Tu m’as rendu un grand service. J’ai économisé un temps précieux que j’ai pu consacrer aux enfants. Cependant, j’ai commis l’erreur de ne pas avoir noté les marques de mes produits préférés. En effet, l’épouse intelligente qui recherche par tous les moyens la paix du foyer, doit établir une liste détaillée et claire de tous les achats. Et même si, dans ce cas, l’époux fqit des erreurs; il faut savoir se taire et le respeccter, en le regardant avec les “yeux du coeur”. Autre scénario : La femme : Quand tu ouvres un tiroir ou une porte, tu ne les refermes jamais! Tu laisses ton linge traîner Page 36

Leida Kala pour Salomé Keren bat Yehoudit behito vezmano

Mais ce n’est pas toujours que nous avons cette sérénité de coeur. Ainsi, une dame s’est confiée à son amie : Il y a des jours où l’envie me vient d’accabler mon mari d’injures et de reproches.Combien je suis fière de moi, le lendemain, de m’être retenue! Tout est dans la façon de voir les choses et sous quel angle les examiner. La suite dans notre prochain numéro b’’h Rabbanite Rivka Amar Zats’al P97



Gardes ta langue !

Science & Torah

Pourquoi Rav Houna a-t-il jeûné pendant quarante jours ? Le Rav Tsedaka zatsal avait l’habitude de citer la Guemara (Baba Metsia 33b) qui parle de Rav Hisda et Rav Houna alors qu’ils avaient un différend. Rav Hisda fit quarante jeûnes parce qu’il avait causé de la peine à Rav Houna, et Rav Houna fit quarante jeûnes parce qu’il avait soupçonné Rav Hisda pour rien. C’est terrible ! Si le grand Rav Houna, pour un léger soupçon contre son ami, a jeûné pendant quarante jours, que dire de ceux qui parlent n’importe comment de leurs amis, et à plus forte raison des grands d’Israël ? Que le Ciel nous préserve! Pendant la fête de Soukot, un an avant la disparition du Rav zatsal, quelqu’un de sa famille est venu le voir, et l’a trouvé assis en train de regarder une photo du ‘Hafets ‘Haïm zatsal. Quand notre maître a senti sa présence, il lui a dit : « Celui qui garde ce visage devant les yeux ne peut pas faiblir dans la maîtrise de sa langue selon la halakhah. »

Eshet Hail L’honneur de nos Saintes Mères

On sait que tous les justes, hommes et femmes, qui se trouvent dans le Gan Eden, connaissent un plaisir sans bornes, pour chaque petit détail qu’ils ont observé en ce monde. Et chacun attend et espère ce bien qu’il méritera dans le monde à venir. En particulier, il méritera la résurrection des morts, au moment où tous les morts se lèveront de leur tombe pour connaître un bonheur qui n’a pas été révélé même aux prophètes. Nous, les dernières générations, nous rencontrerons les premières générations, jusqu’aux saints patriarches et matriarches, Sarah, Rivka, Ra’hel et Léa, ainsi que tous les Tsadikim de chaque génération. Demandons-nous avec quel visage nous allons rencontrer nos mères ? Combien de bonheur, d’honneur et de joie ce sera pour les femmes qui ont observé toutes les lois de la pudeur, cette rencontre si émouvante avec nos saintes mères, rester dans leur entourage, jouir de leur sainteté, et l’éclat de la Cheh'ina qui les couronne ! En revanche, quelle honte insigne attend celles qui n’ont pas observé convenablement les lois de la pudeur ! Comme elles se tiendront sous les remontrances de celles qui les entourent, jusqu’à nos saintes mères qui ont su se donner entièrement à la pudeur ! Ceci enseigne à toute femme combien cela vaut la peine pour elle d’observer tous les détails de ces lois.

Quelle est la forme d'une goutte de pluie? Nous savons tous comment dessiner la goutte étroite en haut et large en bas. En fait, les gouttes de pluie commencent leur voyage lorsque leur forme est plutôt arrondie et légèrement aplatie, comme un chignon rond. Mais la vitesse à laquelle les gouttes tombent au sol aplatit un peu les gouttes, leur donnant la forme de la goutte que nous connaissons. Il n'y a rien de tel que l'odeur de pluie qui vient de tomber! est-ce vrai? La pluie elle-même n'a pas d'odeur et l'odeur enivrante de la pluie, et surtout de la première pluie, vient en fait du sol. Dans certaines plantes sur terre, il y a des bactéries qui sécrètent des produits chimiques dans l'air lorsqu'il pleut. Ce sont ces produits chimiques qui sont responsables de la merveilleuse odeur de la pluie. Où pleut-il le moins? La réponse que la plupart des gens donneront à cette question sera probablement «dans le désert». Mais en fait, il y a des moments où les déserts sont en fait pluvieux. En revanche, le vaste continent antarctique, entièrement recouvert de neige et de glace, est celui où le moins de pluie tombe - 165 mm de pluie par an, en moyenne. Et où pleut-il le plus? À l'autre extrême de l'Antarctique se trouve la ville de Charpongji en Inde, qui est la ville la plus humide du monde. En un an, une énorme quantité de pluie y tombe - environ 26 460 mm en moyenne. Il y a des régions du monde où il ne pleut pas nécessairement lorsque les températures baissent, mais tout au long de l'année, et aussi quand il fait très chaud. Dans les déserts, par exemple, il y a des situations de pluie qui tombe lorsque la température est très élevée. Lorsqu'il pleut dans une période très chaude, il n'arrive pas toujours à atteindre le sol. Si les températures sont particulièrement élevées, il sera possible de remarquer de fortes pluies dans le ciel, mais à mesure que les gouttes s'approchent du sol - elles s'évaporent, avant même de les toucher.


Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg

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UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM p.11 Rabbi Ah’i de Kafré. Rav Ah’a, fils de Rav. Rav Ah’a, fils de Rava. Rav Ah’a, fils de Ya’hakov. Rav Ah’a, fils de Tah’lifa. Rav Ah’a, fils de Ika. Rav Ah’a de Difta. Rav Ah’a, fils de Abba. Rav Ah’a, fils de Rav Ah’a. Rav Ah’a Sar Habira (le Prince de la capitale). Rav Ah’a Bérav Houna. Rav Ah’a, fils de H’anina. Rav Ah’a, fils de Ada. Rabbi Ah’a Arikha, qui n’est autre que Rav Ah’a, fils de Papa. Rabbi Ah’a, fils de Avine, fils de Bineyamine. Rav Ah’a, fils de Yossef. Rav Ah’a Bérav Avya. Rav Ah’a, fils de ‘Havéra. Rav Ah’a, fils de ‘Haza. Rav Ah’a, fils de Yéva. Rav Ah’a, fils de Abayé. Rav Ah’a, fils de Bivi. Rav Ah’a, fils de Ahava. Rabbi Ah’a, frère de Mar Ah’ayi (autre version : de Mine Ah’a). Rav Ah’a, fils de Yitsh’ak. Rabbi Ah’a de Parzika. Rav Ah’a Guélilaa. Rabbi Ah’a, frère de Rabbi Yossi de Braktiya. Rav Ah’a, fils de Zé’hira. Rav Ah’a, fils de Rabbi Zéra. Rav Ah’a Sava (autre version : Rav Ah’a Tava) . Rav Ah’a, fils de ‘Houla. Rav Ah’a, fils de Dalya. Rav Ah’a de Bé H’ouzaa. Rav Ah’a, fils de Maneyoumi. Rav Ah’a, fils de Kétina. Rav Ah’a, fils de Ochaya. Rav Ah’a, fils de Rav Achi. Rav Ah’a de Houtsal. Rav Ah’a, fils de Pineh’ass. Rav Ah’a, fils de H’anilayi. Rav Ah’a, fils de Rav Nah’mane. Rav Ah’a Kartiguénaa (de Carthage), surnommé, selon certains, Rav H’ana). Rabbi Ah’a, fils de Chalka. Rav Ah’a, fils H’ana. Rabbi Ah’a, fils de Rabbi H’iya, fils de Abba. Rav Ah’a Bérav Ami. Rav Ah’a, fils de Bizna. Rav Ah’a, fils de Avine, fils de Bineyamine. Ah’a, fils de Chila, homme du village de Tamareta. Rav Ah’a Bérabbi Yossi. Rav Ah’a, fils de Ravina. Rav Ah’a, Maître de la Bérayeta. Rav Ah’a, frère de Abba, père de Rabbi Yirmiya, fils de Abba. TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce cœur de pierre et donne-nous un cœur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.

Saumon laqué aux légumes et sauce tariaki Ingrédients pour 4 pers : 4 pavés de saumon, miel, sauce teriyaki, 2 carottes, 1/2 chou chinois, 100 g de pois gourmands, 5 g de gingembre frais, 5 branches de coriandre, huile d'olive, graines de sésame, sel, poivre Recette : Préchauffez le four à 220°C. Pelez, lavez les carottes puis coupez-les en julienne, ainsi que les pois gourmands . Rincez le chou puis émincez-le finement. Épluchez, lavez le gingembre puis râpez-le dans un bol. Effeuillez la coriandre et ciselez-la. Versez 2 CaS d’huile d’olive dans une grande poêle au feu. Faites-y sauter les carottes pendant 1 min en y ajoutant un peu de sel. Ajoutez ensuite le chou et les pois gourmands. Laissez cuire le tout pendant 3 min à couvert. Poivrez votre préparation. Ajoutez le gingembre, la coriandre et 3 CaS de graines de sésame. Mélangez bien. Dans un grand plat, assaisonnez les pavés de saumon avec du sel. Mettez une autre poêle au feu. Versez-y un peu d’huile et laissez chauffer. Faites-y dorer les pavés de saumon 1 min sur chaque face puis retirez-les à l’aide d’une écumoire. Disposez-les ensuite dans un plat allant au four. Enfournez pendant 4 min. A la place des pavés de saumon, versez 4 CaS de sauce teriyaki et 1 CaS de miel dans la poêle. Mélangez et portez à ébullition. Retirez le saumon du four puis, couvrez-le avec la préparation au miel. Disposez les légumes dans une assiette. Dressez le saumon dessus. Répandez à nouveau 1 CaS de la préparation au miel dessus. Servez accompagnez de nouille / riz blanc.

Pot au feu de boeuf Ingrédients pour 8 pers:

750 g de paleron de boeuf, 750 de plat de côte de boeuf, 2 os à moelle, 3 poireaux, 3 carottes, 2 navets, 1 branche de céleri, 1 oignon piqué de 2 clous de girofle, 1 gousse d'ail, 1 bouquet garni (persil, thym, laurier), sel, poivre Recette :

Epluchez poireaux, carottes, navets, céleri. Coupez les en gros morceaux. Mettez-les dans une grande marmite avec 3 l d'eau, os sans moelle, oignon, ail, bouquet garni, sel. Lorsque l'eau bout, plongez-y la viande. Laissez cuire doucement 2 h 30 à 3 heures environ. Ecumez de temps en temps. Avant la fin de cuisson ajoutez l'os à moelle dans la marmite. Passez le bouillon et servez le tel quel avec une biscotte ou du vermicelle (une cuillère à soupe par personne) qu'on à laissé bouillir 5 min. Présentez la viande à part avec du gros sel, des cornichons et des oignons au vinaigre, et bien sur l'os à moelle, des pommes de terre nature.

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Nathan Avraham Israel bat Tsipora Yardena Richard David ben Arlette Ra’hel Corine bat Nina Ginette Odelia Rahel Bat Marie Ida David Philip ben Odelia Rahel Youda ben H’aya Itskhak ben Smadar Reouven ben Yasmine Sarah bat Myriam Hanna Rahel bat Fanny Acher Stéphane ben Moché

Adrien Moche Ben Israel Michael David ben Ra’hel Miriam Mireille Janet Bat Ester Morde’hai ben Juliette Marie Ida bat Juliette H’aya bat Juliette

Beto’h Kol Holey Ame’ha Israel

Israel Michael ben Sarah Bougid ben Gazella Fortuna Diamanta bat Garsona Nina Ginette bat Enriette Raphael et Eleazar bnei Tsipi David ben Avraham et Bouba Eliahou Daari ben Ovad Salomé Ra’hel Perle ‘Haya bat Myriam Emilie

Ainsi que toutes les victimes du Covi19 Kol aNéchamot Chééne lahéme mi chéyitpalel Alléhéme véyomar Aléhéme Kadish.

HILLOULOT TSADIKIM 5 Kislev : Rav Chmouel Eliezer Halevi Eidels le Maharcha 12Kislev : Rav Chlomo Louria le Maharchal 13 Kislev : L’Amora Ravina bere derav Houna 14 Kislev : Reouven - 1er fils de Yaakov Avinou 15 Kislev : Rabbi Yehouda HaNassi 19 Kislev : Rabbi ‘Hai Taib de Tunisie Rav Dov Ber - Le Maguid de Mezritch 24 Kislev : Shimon - 2eme fils de Yaakov Avinou 26 Kislev : HaRav Avraham David - Le Ra’avad

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KAMEA CONTRE les VIRUS du ARIZ’AL A IMPRIMER

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10 Ségoulot importantes en cette période de Coronavirus, pour notre protection à tous A Télècharger sur www.FamillyTorah.com 1. Prière de Rabbénou Tam Cette prière de Rabbénou Tam est rapportée dans l’ouvrage Yossef Omets (lettre 484) « Je suis garant qu’il n’arrivera rien de fâcheux pendant cette journée à celui qui récite cette prière chaque jour ; et celui-ci réussira dans toutes ses entreprises. » ‫ּוב ַתחֲ נּונִ ים ִל ְּפנֵי ֶּמלֶּ ְך ַמ ְּל ֵכי הַ ְְּּלָּ כִ ים הַ ָּקדשֹש‬ ְּ ‫ ֶּש ַתעַ ְּמדּו ִב ְּת ִפלָּ ה ְּבבַ ָּק ָּשה‬,‫ְּבבַ ָּק ָּשה ִמכֶּם ִמיכָּאֵ ל ְּוג ְַּב ִריאֵ ל ְּּורפָּ אֵ ל‬ ,‫ ֵהן ִמ ִל ִילין‬,‫יס ִטים ֶּשלאֹ יַזִ יקּוני; ֵהן ִמ ֵש ִדים‬ ְּ ‫ ֵהן ִמ ִל‬,‫ּובכָּל ָּמקשֹם ֶּשאֲ נִ י השֹלֵ ְך‬ ְּ ‫בָּ רּוך הּוא ֶּשאַ צְּ ִליחַ ְּבכָּל ְּד ָּרכַי‬ ‫השֹלכִ ים ּובָּ ִאים לָּ עשֹלָּ ם ִמן הַ כֹ ל‬ ְּ ַ‫ ֵהן ִמכָּל פֻּ ְּרעָּ נֻּ​ּישֹת ה‬,‫ הֵ ן ֵמ ָּרעָּ ב‬,‫הֵ ן ֵמ ִאיש ו ְִּא ָּשה ִמכָּל ָּדבָּ ר ַרע; הֵ ן ֵמחֶּ ֶּרב ו ֶּ​ְּדבֶּ ר‬ ‫אשֹדי וְּלאֹ ְּבז ְַּר ִעי‬ ִ ‫גּופי וְּלאֹ ִב ְּמ‬ ִ ‫ לאֹ ְּב‬,‫יַצִ ילֵ נִ י אֲ ֹדנָּי אֱ ֹלהֵ י י ְִּש ָּראֵ ל ֶּשלאֹ י ְִּש ְּלטּו ִבי‬ ‫ ֶּש ְּתהֵ א הַ ָּשעָּ ה הַ ז ֹאת עֵ ת ָּרצשֹן ְּלפָּ נֶּיָך ֶּש ִת ְּש ַמע אֶּ ת ְּת ִפלָּ ִתי ּובַ ָּק ָּש ִתי‬,‫בשֹתי‬ ַ ֲ‫ֵאֹלהי א‬ ֵ ‫י ְִּהי ָּרצשֹן ִמ ְּלפָּ נֶּיָך אֲ ֹדנָּי אֱ ֹלהַ י ו‬ (trois fois) ‫׃ יְּה ָּ ֹהו צְּ בָּ אשֹת ִע ְָּּנּו ִמ ְּש ַֽגָּב־לָּ נּו אֱ ֹלהֵ י ַ ַֽיעֲקֹ ב ֶּ ַֽסלָּ ה‬ (trois fois) ‫׃ יְּה ָּ ֹהו צְּ בָּ אשֹת ַ ַֽא ְּש ֵרי אָּ ָּדם בֹטֵ חַ ַֽ ָּבְך‬ (trois fois) ‫קר ֵ ַֽאנּו‬ ְּ ‫השֹשיעָּ ה הַ ֶּ​ְּלֶּ ְך יַעֲ נֵנּו ְּבישֹם־ ׇ‬ ִ ‫׃ יְּה ָּ ֹהו‬ ‫ֹתי אַ ְּב ָּרהָּ ם ְּויִצְּ חָּ ק ְּוי ְִּדגּו לָּ רֹב ְּב ֶּק ֶּרב‬ ַ ‫ְּשם אֲ ב‬ ֵ ‫כל־רע יְּבָּ ֵרְך אֶּ ת־הַ נְּ עָּ ִרים ְּוי ִָּק ֵרא בָּ הֶּ ם ְּש ִמי ו‬ ָּ ‫הַ ְַּ ְּלאָּ ְך הַ גֹ אֵ ל אֹ ִתי ִמ ׇ‬ (trois fois) ‫׃ הָּ ָּ ַֽא ֶּרץ‬ (sept fois) ‫יתי אֲ ֹדנָּי‬ ִ ִ‫ישּוע ְּתָך ִקּו‬ ַֽ ָּ ‫׃ ִל‬ (sept fois) ‫פּור ָּקנְָּך סַ בָּ ִרית אֲ ֹדנָּי‬ ְּ ‫׃ ְּל‬ (sept fois) ‫ְּגּודנּו וְּהּוא ָּיגֻּד עָּ ֵ ַֽקב‬ ֶּ ‫׃ גָּד גְּ דּוד י‬ ֹ‫כְָּך אַ צְּ ִליחַ ִב ְּד ָּרכַי כְּ משֹ ֶּשעָּ ָּשה יְּהשֹשֻּ עַ ְּבעָּ ְּברשֹ הַ ּי ְַּר ֵדן ִעם י ְִּש ָּראֵ ל בַ ְִּ ְּלחָּ ָּמה ִעם הַ כְּ ַנ ֲענִ י ְּו ָּשב ְּב ָּשלשֹם ְּלאַ ְּרצש‬ 2. Prière de Rabbi Yéhouda Hé’hassid Nous avons reçu de Rabbi Yéhouda Hé’hassid que celui qui récite chaque jour les 3 versets suivants à l’endroit et à l’envers, sera préservé de tout malheur. (De notre Maitre le ‘Hida dans l’ouvrage Yossef Besséder, Siman 8) ‫סשֹבבֵ נִ י סֶּ לָּ ה׃‬ ְּ ‫אַ ָּתּה סֵ ֶּתר ִלי ִמצַ ר ִתצְּ ֵרנִ י ָּרנֵי פַ לֵ ט ְּת‬ ‫סשֹבבֵ נִ י פַ לֵ ט ָּרנֵי ִתצְּ ֵרנִ י ִמצַ ר ִלי סֵ ֶּתר אַ ָּתה‬ ְּ ‫סֶּ לָּ ה ְּת‬ ‫ִב ְּטחּו ַֽ ַביהֹ וָּה ֲע ֵדי־עַ ד כִ י ְּביָּּה יְּהֹ וָּה צּור עשֹלָּ ִמים׃‬ ‫עשֹלָּ ִמים צּור יְּהֹ וָּה ְּביָּּה כִ י עַ ד ֲע ֵדי בַ יהֹ וָּה ִב ְּטחּו‬ ‫ִתן יְּהֹ וָּה יְּבָּ ֵרְך אֶּ ת־עַ ְּשֹ בַ ָּשלַֽ שֹם׃‬ ֵ ‫ְּ ַֽיהֹ וָּה עֹ ז ְּלעַ ְּשֹ י‬ ‫ִתן ְּלעַ ְּשֹ עֹ ז ְּ ַֽיהֹ וָּה‬ ֵ ‫בַ ָּשלשֹם עַ ְּשֹ אֶּ ת יְּבָּ ֵרְך ְּ ַֽיהֹ וָּה י‬ 3. Récit des 42 voyages des Bné Israël dans le désert Cette Ségoula est rapportée par le Mékoubal Rabbi Chimchone d’Ostropoli 4. Ana Békoa’h 5. Bénédiction de Acher Yatsar Rabbi Moché ben Makhir affirme que celui qui récite la bénédiction de Acher Yatsar avec une grande ferveur, et mot à mot, ne tombera jamais malade. 6. Séder du Pitoum Hakétorèt 7. 100 bénédictions Il faut veiller à réciter 100 bénédictions (avec ferveur) au minimum chaque jour. 8. Garder sa langue Faire attention à ne prononcer aucune parole de médisance. 9. Lecture du Chéma’ « Tout celui qui récite le Chéma’, les démons/anges malfaisants s’écartent de lui. » 10. La Tsédaka Donner la Tsédaka sauve de la mort ! Page 44


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http://famillytorah.com/category/segoulot/ Ségoulot de Hanouccah Hanouka est une fête remplie de différentes Ségoulot et coutumes. Dans cet article, vous découvrirez différentes ‘combines’ pour avoir une tranquillité d’esprit toute l’année, des enfants dans le droit chemin ou encore une meilleure Parnassa. Que se cache derrière les bougies de ‘Hanouka ? C’est le Or Ha-ganouz (la lumière cachée), cette lumière céleste qui était allumée dans le monde au cours des 36 premières heures (Séfer Harokéa’h, Halakhot ‘Hanouka 221). 1. Téchouva Rabbi Na’hman de Breslev appelle ‘Hanouka « La fête de Bikour ‘Holim » - Hachem descend près de ses âmes les plus malades.Les bougies de ‘Hanouka rapprochent l’homme le plus éloigné du monde. Face aux bougies, priez pour tous ceux qui sont abandonnés et qui ont besoin de faire Téchouva ! 2. Tranquilité Hachem donne huit jours de tranquillité d’esprit. L’auteur du « ‘Hévout Yaïr » promet : celui qui s’assoit une demiheure en face de la ‘Hanoukia, observe les bougies ainsi que le bien qui l’entoure, méritera la tranquillité d’esprit toute l’année. 3. Optimiste Le ‘Hida Hakadoch dit : face à la ‘Hanoukia, demandez une seule chose : « Je veux voir le bien qui se trouve dans chaque personne. Donne-moi un bon œil. Je veux voir le bien qui est en moi, voir le bien qui est dans mes épreuves. » Voir la vie avec optimisme est une Ségoula que l’on peut obtenir grâce aux bougies de ‘Hanouka, qui ne le voudrait pas ? 4. Mériter des Miracles Le ‘Hida pleurait du fait qu’il n’avait pas les moyens d’avoir une ‘Hanoukia en argent. On raconte qu’il mettait des verres simples, au centre desquels se trouvait un bougeoir de couleur argenté en tant que Chamach. Avoir la plus belle ‘Hanoukia possible est une Ségoula pour mériter des miracles. 5. Sagesse C’est une Ségoula pour la sagesse et la mémoire, et pour des enfants d’un niveau exceptionnel. 6. Des enfants purs Chaque soir, asseyez-vous et priez face aux bougies… pour la bonne éducation des enfants : 1. Que les enfants n’aient pas honte d’être religieux. Le Rabbi de Slonim disait : « C’est un moment propice pour demander une génération bénie, droite, de Talmidé ‘Hakhamim, craignant Hachem et intègres... Et des filles pudiques, qui aiment la Torah et craignent D.ieu. » 2. Que nous ayons de la satisfaction de nos enfants, car c’est la condition minimale pour faire grandir des enfants qui réussissent et qui illuminent. 3. Que nous sachions ne pas montrer plus d’amour pour un enfant en particulier de la famille par rapport à un autre. 4. Hachem, fais-moi comprendre que dans l’éducation, on ne peut que s’efforcer et espérer les résultats. On allume les bougies, et ensuite on ne fait que les regarder. Je n’ai aucune maîtrise sur le déroulement de leur combustion. 5. Que nous intériorisons le message : « Ein lanou réchout léhichtamèch bahèm » « Nous n’avons pas le droit de s’en servir ». Que nous ne nous « servions » pas des enfants en les oppressant, et d’un autre côté, pas non plus pour recevoir de l’admiration de l’entourage. 6. Que nous méritions d’être un Chamach (serviteur) loyal. Que nous ne nous sentions pas des parents exploités. Un serviteur loyal connaît aussi sa place : je ne suis pas le copain de mes enfants ! 7. « Ha-nérot halalou kodech hèm » « Ces bougies sont saintes ». Que je mérite de voir la profondeur et la sainteté de mes enfants. 7. Protection C’est une Ségoula de dire sept fois à voix haute et la huitième fois à voix basse le verset : « Vihi No’am Hachem Elokénou ‘Alénou Ou-ma’assé Yadénou Konéna ‘Alénou Ou-ma’assé Yadénou Konénéhou » (« Que la bienveillance de l’Eternel, notre D.ieu, soit avec nous ! Fais prospérer l’œuvre de nos mains ; oui, l’œuvre de nos mains, fais-la prospérer »). C’est une excellente Ségoula pour la protection. De même, réciter tout le chapitre 91 des Téhilim (« Yochev Bé-sétèr ‘Elione... »), surnommé le « chant des maux ». Il enlève le mal du corps et de l’esprit, ainsi que le mauvais œil et les peurs. 8. Ecarter le mauvais Le ‘Hida disait : il récitera le psaume 67 avec la forme de la Ménora. C’est une Ségoula pour éviter les mauvais évènements, et cela lui sera considéré comme s’il avait allumé la Ménora dans le Beth Hamikdach. 9. Zivoug La veille de Chabbath qui est aussi ‘Hanouka, lorsque les bougies de Chabbath sont allumées à côté de celles de ‘Hanouka, on demandera à Hachem : « Réjouis-nous d’un foyer parfait » (le Rabbi de Slonim). 10. Avoir des enfants Lors de la huitième bougie de ‘Hanouka, dire : de la même manière que sont allumées ici huit bougies, que j’ai le mérite de circoncire mon fils le huitième jour (le Rabbi de Roujzin). Celui qui doit subir une opération ou doit passer un examen important, prendra sur lui de ne faire aucune Mélakha (travail interdit) au cours de l’un des jours de ‘Hanouka, et il sera sauvé de ce malheur (le Ben Ich ‘Haï). 11. Parnassa Le père du Rambam disait : « On ne doit pas abandonner cette coutume ancienne des beignets frits et enduits de miel, et lorsque le sfeung’ est frit dans beaucoup d’huile, il y aura une bénédiction dans la Parnassa toute l’année. On ne doit pas dénigrer cette coutume, et tout celui qui s’empresse de faire des sfeung’ verra des délivrances.»


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