E-Magazine FamillyTorah Tevet 2020

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Directeur : Borei Olam

SOMMAIRE :

Graphiste : Jonathan G.

SPECIAL MOIS DE TEVET

Directeur commercial : Rephael Hai

Pages 4-13

Publicité et Abonnement :

LES 48 VOIES DE LA SAGESSE

Tel. : 050.229.65.22

Pages 16-17

E-mail : famillytorah@gmail.com Site : https://famillytorah.com : Familly Torah : Familly Torah : Familly Torah : Familly Torah : +972 (0)50.22.965.22 Pour s’inscrire à la liste de diffusion Envoyez : « Emag FT + Nom & Prénom »

LES JARDINS DE RAV AROUSH Pages 18-21 ENFANTS Pages 23 VIVRE SON TEMPS Pages 24-27 RABBANIT AMAR ZATSA’L Pages 30

Distribution Gratuite : Par Email, SMS WhatsUp et Réseaux Sociaux

FEMME VAILLANTE - LACHON ARA SCIENCE ET TORAH

La reproduction et copie d’articles, illustrations et des publicités (sans l’accord écrit de l’annonceur et du journal), publiés dans ce magazine à des fins commerciales, sont strictement interdites sous peine de poursuites.

Pages 32

Les annonceurs sont entièrement responsables de leurs publications. Tous documents transmit à notre rédaction ne seront pas retournés.

Pages 36-39

CHEMOT ATSADIKIM - HILLOULOT Pages 34-34 DOSSIER COVID 19 - MASHI’AH SEGOULOT Pages 40

Avec le Soutien de : Rav Moshe Ben Moshe chlit’a, Rav Shalom Arush chlit’a, Rav Ron Chaya chlit’a, Rav Yaakov Mazouz chlit’a, Rav Acher Fitoussi chlit’a, Rav David Nacache chlit’a, Yeshiva Or Arachbi, Les Rabanim de Koupat Ha’ir . Et plein d’autres Gdoley aDor...

DEDICASSE : A la réussite de ma femme, et de mes enfants que le créateur m’a donné ainsi qu’à l’élèvation de l’âme de mon père, la réussite de ma mère, ma soeur et mon frère et de toute ma famille en génèral. De la Réussite de mes maitres et de tous leurs élèves ainsi que toutes leurs familles. De tous mes amis et connaissances. Et en tout particulier à tout le peuple d’Israel que nous méritions tous de nous rapprocher de HaKadosh Barou’khou et de recevoir le Mashia’h Tsidkénou Amen.

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Le mois de téveth est le quatrième à partir de tichri, et le dixième à partir de nissan. Il est placé sous le signe du Capricorne, c’est-à-dire du mouton ou de l’agneau. Nous avons vu, à propos du mois de ‘hechwan, que celui-ci était placé sous le signe du Scorpion, symbole de la sécheresse, et que son nom hébraïque était boul, associé au « maboul » (« déluge »). Au déluge a succédé l’arc de Hachem, signe d’alliance entre Lui et la terre (Berèchith 9, 13 et suivants), d’où le lien entre kislev et le signe du Sagittaire.

L’une des particularités de ce mois réside dans le fait que le mois de kislev qui le précède pouvant compter soit 29 soit 30 jours selon les années, la fête de ‘Hanouka s’achève soit le 2 soit le 3 téveth. Le mois de téveth fait partie des périodes de tristesse, et ce non seulement parce qu’il est marqué par le jeûne que l’on observe le 10, rappel du commencement du siège de Jérusalem par Nabuchodonosor, siège qui se termina par la destruction du premier Temple.

Le 8 et le 9 de ce mois, appelés « jeûnes des S’il a beaucoup plu en ‘hechwan et en kislev, tsaddiqim », qui ne font plus partie des jeûnes nous apprend le Séfèr ha-toda‘a, et si les canoniques, rappellent deux événements précipitations ont cessé en téveth, c’est là un malheureux : signe de bénédiction pour le reste de l’année. C’est le 8 téveth qu’a été achevée la traduction C’est alors que la végétation repousse, et que de la Tora en grec sur ordre du roi Ptolémée les troupeaux peuvent retourner paître dans les Philadelphe (-283 à -246). Les Sages (Sofrim 1, 7) ont considéré que ce jour-là a été aussi herbages. funeste à Israël que celui où l’on a Le nom de ce mois pourrait venir de l’araméen confectionné le veau d’or, étant donné qu’il est « tebitou » qui signifie « inondation » : La terre, impossible de traduire la Tora de façon gorgée d’eau par les pluies d’automne, devient adéquate. de la boue dans laquelle on s’enfonce. Dans le Tanakh, le nom hébraïque de ce mois Quant au jeûne du 9 téveth, il commémore les n’apparaît qu’une seule fois : « Esther fut décès d’Ezra le Scribe et de Néhémie, qui ont emmenée auprès du roi Assuérus, dans son dirigé fidèlement le peuple juif à son retour de palais royal, au dixième mois, c’est le mois de l’exil babylonien. téveth, dans la septième année de son règne » (Esther 2, 7). Jacques KOHN zal’

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Kol Ayechouot & Protection contre le Mach’kite pour Tsipora Yardena bat Ra’hel Corine et sa famille


ROCH HODECH ELBNAT par Kisse Rahamim C’est le premier Tévèt, pendant la fête de Hanoucca que les juifs de Tunisie célèbrent le Roch Hodech elbnat, la néoménie des jeunes filles. TRADITIONS: Les juifs de Tunisie célèbrent avec allégresse cet événement dont on ne trouve cependant pas trace dans la Bible. Des gâteaux de toutes sortes sont préparés à cette occasion : yoyos, makroudes, manicotis ou deblas, briks au miel, farka aux dattes spécialement préparées pour cette circonstance. Sous l’influence européenne, des gâteaux européens étaient préparés et une pièce montée pour les fiancés. Les jeunes gens ont coutume de gâter leur fiancée avec des friandises et des bijoux. Cette fête était toute faite de joie et de gaieté. La femme y retrouve ainsi la place qui lui revient. HISTORIQUE : On commémore l’histoire de Judith ce jour. On ne sait pas clairement quand l’histoire que nous allons raconter a réellement eu lieu. L’histoire est apparue pour la première fois dans un livre très ancien du nom de l’héroïne, Yehoudit (Judith), et elle était écrite en hébreu. Cependant, le texte original fut perdu et seule une traduction grecque est demeurée, malheureusement pas très précise. L’histoire fut racontée dans différentes versions. Selon l’une d’entre elles, elle se produisit pendant la révolte des Maccabées contre l’oppression syrienne, et Yehoudit était la fille de Yo’hanane, le grand prêtre, père de la famille des Hasmonéens.

Quoi qu’il en soit, l’acte héroïque de Yehoudit inspira la foi et le courage dans le cœur des Juifs à travers les âges. Béthul, en Judée, était assiégée. Le général syrien, Holopherne, avait investi la ville à la tête d’une puissante armée. Lorsqu’il prenait une ville et l’occupait, il avait coutume de n’épargner personne, sans considération de sexe ni d’âge. Il n’y eut donc rien d’étonnant à ce que les Juifs assiégés de Béthul aient lutté avec le courage du désespoir. L’ennemi finit par se résoudre à un siège de longue durée. Les vivres et les réserves d’eau furent épuisés trop vite et la force des assiégés déclina. Les habitants se rendirent en foule sur la place du marché pour exiger du commandant de la place, Ouzi, et des Anciens qu’ils ouvrent des négociations avec Holopherne, en vue de la capitulation. Après bien des efforts, cependant, Ouzi et les magistrats obtinrent de la population un délai de cinq jours, pendant lesquels, disaient-ils, le secours de D.ieu pouvait encore intervenir. Lorsque la foule se fût dispersée, une femme demeura sur place, comme enracinée, plongée dans de profondes réflexions. Finalement, elle bougea. Mais au lieu de rentrer chez elle, elle s’approcha hardiment d’Ouzi et des Anciens auxquels elle tint ce langage : –De quel droit mettez-vous D.ieu à l’épreuve en Lui donnant une sorte d’ultimatum ? Si vous avez la foi, de quel droit fixez-vous une date extrême à Son intervention ? Et ne savez-vous donc pas que de se livrer au pouvoir d’Holopherne est pire que la mort ? Ouzi et les Anciens prêtèrent une oreille attentive aux reproches que leur formulait ainsi Yehoudit, fille du Grand-Prêtre Yo’hanane et veuve de Manassé que, depuis plusieurs années déjà, elle pleurait, retranchée volontairement de la vie publique et consacrant son existence à la piété et à la ferveur, à la charité et à la réflexion.

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L’histoire de Yehoudit (Judith)

de leur garantir la vie sauve pour le jour où la ville tombera ? »

–Tu as raison, ma fille ! dirent-ils dans un profond soupir de détresse. Mais pour l’heure, une pluie diluvienne, qui remplirait nos citernes, pourrait seule écarter la fatalité. Le peuple meurt de soif. Prie, Yehoudit ! Peut-être le Tout-Puissant exaucera-t-Il tes supplications.

La victoire

Un courage inébranlable

–Prier ? Voilà ce que nous devons faire tous !, répliqua Yehoudit, mais sans, pour autant, abandonner l’espérance. J’ai conçu un plan de manœuvre que je m’en vais vous soumettre. Peut-être est-ce par mon intermédiaire que D.ieu fera notre salut à tous. Autorisez-moi et ma servante à quitter la ville, et j’irai chez Holopherne ! –Comment, Yehoudit ! se récrièrent-ils. Sais-tu ce que tu dis et à quoi tu veux t’exposer ? Ton honneur et ta vie sont en jeu ! Un espoir si ténu vaut-il un tel sacrifice ? D.ieu a fait le salut un jour par Yaël, la femme de ‘Hever, et a livré Sisséra au pouvoir d’une faible femme ! répliqua fièrement Yehoudit. Au camp ennemi Rien ne put ébranler sa détermination. En vain, les Anciens et le haut-commandement militaire s’efforcèrent-ils de la dissuader. Vaincus par la résistance opiniâtre qu’elle opposait à leurs arguments, ils finirent par se résigner et lui accordèrent leur bénédiction. Yehoudit quitta la cité, revêtue de ses plus beaux atours qu’elle n’avait plus portés depuis la mort de son époux. Un voile épais couvrait son beau visage. Sa servante l’accompagnait, portant sur la tête un panier tout rempli de pains et de fromages, avec, en sus, quelques bouteilles de vin fort et vieux. Le soleil, déjà, s’était caché derrière les montagnes, et les deux femmes poursuivirent leur route en murmurant une prière. Bientôt une sentinelle avancée de l’ennemi les interpella. Mais d’une voix sans réplique, Yehoudit lui dit : « Nous apportons des informations au général ! Conduisez-nous immédiatement auprès de lui ! » Holopherne fut impressionné par le charme qui se dégageait de Yehoudit. Cependant, il la questionna : « Qui es-tu ? Dans quel but viens-tu me voir ? » La foi ferme des assiégés Je viens de Béthul. Je peux te dire comment prendre la ville ! répondit Yehoudit. Puis elle dit qu’elle connaissait de réputation la valeur militaire d’Holopherne et qu’elle était venue à lui dans l’espoir qu’elle aurait ainsi la vie sauve. « En ce qui concerne la ville assiégée, conclut-elle, la vie y est devenue insupportable, car les gens ont faim, et soif, surtout. Cependant, leur foi est demeurée ferme, et tant qu’ils la garderont intacte, vous ne pourrez pas prendre la ville d’assaut. Mais les réserves d’aliments licites sont épuisées. Bientôt, ils ne pourront plus s’abstenir de se nourrir de bêtes impures. À ce moment, la colère divine s’acharnera sur eux et livrera leur cité en votre pouvoir. J’ai convenu avec les sentinelles de venir les voir chaque soir en secret après la tombée de la nuit, pour prendre des informations sur l’évolution de la situation. Serait-il possible

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Intéressé d’une part, charmé d’autre part par la beauté et le maintien altier de cette inconnue, Holopherne acquiesça et donna l’ordre aussitôt à ses hommes de laisser Yehoudit et sa servante aller et venir hors du camp chaque soir après la tombée de la nuit. –Si tu dis la vérité et m’aides à prendre la ville, je ferai de toi ma femme ! dit-il à Yehoudit. Mais Yehoudit, chaque soir, quand elle se rendait auprès des assiégés, les exhortait au courage et à la persévérance, faisant informer Ouzi que le succès de sa première démarche autorisait tous les espoirs. Le troisième soir, Holopherne convia la « transfuge » à un tête-à-tête sous sa tente et interdit à ses hommes de le déranger sous n’importe quel prétexte. Une table était dressée sous sa tente seigneuriale, chargée de mets les plus appétissants et de vins les plus rares. Mais Yehoudit les déclina, tenant essentiellement, insista-t-elle, à se nourrir des aliments qu’elle avait elle-même préparés et apportés. Or, les fromages de Yehoudit avaient certes bon goût, mais ils étaient fort salés ; quant aux vins qui les accompagnaient, tentateurs pour la soif ravivée du conquérant, ils étaient vieux et forts. L’ivresse vint vite, puis la torpeur, et Holopherne partit au royaume des rêves. « Donne-moi la force ! juste cette fois-ci ! », pria Yehoudit, usant de la formule même que Samson avait rendue inoubliable. Puis, faisant appel à tout son courage, elle prit l’épée du général et l’en frappa de toutes ses forces. Holopherne, ainsi, perdit définitivement... sa tête. Cette tête, Yehoudit l’enveloppa dans son voile et, peu de temps plus tard, quitta le campement en compagnie de sa servante et, mine de rien, alla vers la ville, faisant semblant d’agir comme aux soirs précédents. Mais cette fois-ci, elle demanda aux sentinelles de la faire entrer et elle se rendit sur-le-champ chez Ouzi, lui montrant le cadeau qu’elle lui avait apporté. Sans perdre de temps à écouter de vains éloges, elle interrompit l’enthousiaste commandant : « Nous n’avons pas de temps à perdre ! Donne immédiatement l’ordre de partir à l’assaut. Les soldats d’Holopherne vont perdre la tête lorsqu’ils courront avertir leur chef et le trouveront... sans tête. Dans leur désarroi, il est probable qu’ils prendront la fuite, et la victoire sera nôtre. » Il en fut fait ainsi, et les prévisions de Yehoudit se réalisèrent. Béthul put à nouveau respirer, grâce à la bravoure et à la foi d’une « faible femme ».

Kol aYechouot à Reouven M.B., Noa B., Yael T., Nathan A.I. et David Y.


Kol aYechouot à Reouven M.B., Noa B., Yael T., Nathan A.I. et David Y.

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1987: Le 5 Tévet

chef de la Grande Assemblée, il établit le canon des 24

La victoire des Sefarim le 5 Tévet 5747 (1987)

livres des Saintes Écritures (le Tanakh) et instaura un

Le véritable parachèvement d’un Sefer Torah, dit le Rabbi, est dans les sefarim, les livres de Torah imprimés, des livres comme ceux qui nous furent restitués le 5 Tévet... Ce

jour

marque

peuple juif jusqu’à nos jours.

Natsa’h qui célèbre la délivrance en 5747 (1987) d’une

mais il a aussi compilé le Livre des Chroniques (Divré

décision

plaçant

HaYamim) jusqu'à ce qu'il atteigne la généalogie de

l’imprimatur juridique des États-Unis sur la propriété

lui-même et qui fut complété par Ne'hemia. Ezra était

exclusive et totale par le mouvement ‘Habad-Loubavitch

membre de la Grande Assemblée (Anché Knesseth

de la grande bibliothèque et collection de livres de Torah

HaGuedola). Il laissa un patrimoine durable pour le

et de manuscrits des Rabbis de ‘Habad. « Le jour où

rajeunissant du peuple juif pour qu'il se rapproche de

“notre côté fut victorieux” (Didane Natsa’h) ouvertement,

D-ieu et garde en vie la flamme de la Tora en préparant

à la vue de toutes les nations (à la Cour fédérale) au

le chemin pour la rédemption finale.

Cour

‘hassidique

perpétuation du judaïsme authentique au sein du

Ezra n'a pas seulement écrit le livre qui porte son nom,

la

fête

prière telle que nous la connaissons, garantissant la

de Didane

de

la

ensemble de lois et de pratiques parmi lesquelles la

fédérale

américaine

sujet des livres et des manuscrits de nos Rabbis, dans la bibliothèque de Loubavitch. » (Note du Rabbi de Loubavitch dans le discours du mardi 5 Tevet 5747)

Le 10 Tévet Jérusalem assiégée Le dixième jour du mois de Tévet de l'an 3336 depuis la

Le 8 et 9 Tévet

Création (-425 de l'ère vulgaire), les armées de

Un composite de tristesse

l'empereur babylonien Nabuchodonosor établirent le

Bien que le 8 et le 9 Tévet aient été établis comme des jours de jeûne distincts, les rabbins les réunirent

au

jeûne du 10 Tévet, mentionné dans la Bible par le prophète Ézéchiel comme étant un jour de deuil, afin que le mois ne soit pas plein de tristesse et de deuil.

siège de Jérusalem. Trente mois plus tard, le 17 Tamouz 3338, une brèche fut ouverte dans les murs de la cité et le 9 Av de cette année, le Saint Temple fut détruit. Suite à cela, le peuple juif fut exilé en Babylonie pendant 70 ans. Le 10 Tévet est un jour de jeûne, de deuil et de

Dans le même esprit, à notre époque, le 10 Tévet est devenu le jour où le kaddish est dit pour les victimes de l’Holocauste, dont le jour du martyre est inconnu pour la plupart.

repentir. Nous nous abstenons de manger et de boire depuis l'aube jusqu'à la tombée de la nuit, et ajoutons les Séli'hot et d'autres passages à nos prières. Le jeûne s’achève à la tombée de la nuit, ou dès que l’on peut

Une ancienne coutume juive, qui fut ravivée par le Rabbi, Rabbi Mena’hem Mendel Schneerson, de

voir trois étoiles de taille moyenne dans le ciel.

mémoire

bénie, est d’adresser à la communauté en de tels jours de jeûne des paroles d’inspiration qui incitent l’âme au repentir.

Le 9 Tévet : Hiloula d’Ezra le Scribe et de Né’hémia Ezra le Scribe quitta ce monde le 9 Tévet de l’an 3448 (313 avant l’ère commune), 1000 ans exactement après le don de la Torah sur le mont Sinaï. C’est lui qui dirigea le retour du peuple juif à la Terre d’Israël après l’exil babylonien. C’est aussi lui qui supervisa la construction du Second Temple. Il aida également à mettre un terme à la vague de mariages mixtes qui frappa les Juifs à cette époque. En tant que Page 8

Kol aYechouot à Yehoudit bat Miriam et son mari ainsi que Eliran M.I., Salome K. et son mari


Le jeûne du 10 Tevet

Le cas du malade

Le jeûne du 10 Tevet (‘assara beteveth) est l’un des quatre jeûnes institués par les prophètes. Il correspond au « jeûne du dixième mois » évoqué par le prophète Zekharya (8-19).

Un malade (même qui n’est pas en danger), un convalescent (s’il est encore faible), les personnes âgées et les gens faibles (pour qui le jeûne est pénible) ainsi qu’une femme 30 jours minimum après l’accouchement (si la femme en ressent vraiment le besoin, elle peut ne pas jeûner jusqu’à 2 ans après l’accouchement) sont dispensés de jeûne (même une partie de la journée). Cependant, ils mangeront alors discrètement.

Ce jeûne commémore le début du long et pénible siège de Jérusalem par le Roi babylonien Nabuchodonosor qui commença le 10 Tevet 3336. Il se termina le 17 Tamouz 3338 lors qu’une brèche fut ouverte dans la muraille de Jérusalem. Le 9 Av de cette année, le Temple fut détruit et le peuple juif fut exilé en Babylonie pendant 70 ans… C’est donc un jour de jeûne, de deuil et de repentir afin de réveiller les coeurs et de les guider vers la techouva. Le jeûne sera un souvenir de nos fautes ainsi que des fautes de nos ancêtres puisque nous sommes affligés des mêmes malheurs qu’eux (exil). L’évocation de ces souvenirs doit nous inciter à nous améliorer et ainsi hâter la venue de Machia’h. Lecture de la Torah le vendredi après-midi C’est le seul jeûne (parmi les 4 institués par les prophètes) qui peut tomber un vendredi et qu’on ne déplace pas (malgré que le vendredi soit nécessaire pour se préparer pour le Chabbat), contrairement aux 3 autres jeunes qui seront repoussés à Jeudi ou Dimanche s’il tombe Chabbat (et non à vendredi). C’est donc le seul jour ou l’on peut lire la Torah un vendredi après-midi, puisqu’on sort la Torah à la prière de min’ha ces jours de jeûne. Le 10 Tevet de nos jours En Israël, le 10 Tevet a été désigné par le Grand Rabbinat comme jour du Kaddish public, en souvenir des victimes de la Shoah, dont le lieu et la date du décès sont pour la plupart inconnus. Aussi sont associés tous ceux qui auraient péri de façon tragique, sans qu’il y ait quiconque pour réciter spécifiquement le kadish. Qui est concerné par ce jeûne ?

Toute personne en bonne condition physique doit jeûner pour ce jeûne, les hommes à partir de 13 ans et les femmes dès l’age de 12 ans. Cette obligation commence au lever du jour et se termine à la sortie des étoiles.

Le cas de la femme enceinte

Une femme enceinte, dès que la grossesse devient reconnaissable, est également dispensée même si elle n’est pas gênée par le jeûne. Avant que la grossesse ne se voit, dès besoin, elle sera dispensée (après consultation d’un rabbin). Le cas des mineurs

Les garçons de moins de 13 ans et les filles de moins de 12 ans sont totalement dispensés de jeûner, même une partie de la journée. Les Permissions

Pour ces jeûnes, il est possible de se laver, de se parfumer, de porter des chaussures en cuir et d’avoir des rapports conjugaux. Se brosser les dents

Il n’est pas convenable de se rincer la bouche pendant un jour de jeûne, comme nous le faisons le matin au réveil. Certains avis permettent de le faire, jusqu’à une quantité de Revi’it (8,1 cl). A notre époque, une personne habituée à se brosser les dents chaque matin avec du dentifrice, et qui ne supporterai pas de ne pas le faire pendant un jour de jeune, ou une bien personne de mauvaise haleine si elle ne se brosse pas les dents avec du dentifrice, pourra dans tous les cas, se brosser les dents pendant un jour de jeûne, en respectant les 2 conditions suivantes :

Ne pas introduire une quantité d’un Revi’it (8,1 cl) d’eau en une seule fois.

Veiller à tout recracher sans avaler la moindre goutte d’eau.

Kol aYechouot à Yehoudit bat Miriam et son mari ainsi que Eliran M.I., Salome K. et son mari

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LE 7 TEVETH - MARDI 22 DECEMBRE

LE 10 TEVETH - LUNDI 25 DECEMBRE

Rabbi Tsvi ben HaBa'al Chem Tov Né à Brody (Galicie) et décédé à Mézibouz (Pologne) en 1779. Fils du Ba'al Chem Tov. Le Ba'al Chem Tov vécut pendant quelques années à Brody, où il se maria à la soeur d'un illustre érudit, Rabbi Avraham Gerchon Kitover. Un fils - Rabbin Tzvi - et une fille - Adel naquirent de cette union. Le Rabbin Tsvi apprit la Tora de son père et de son oncle, le Rabbin Gerchon. Son père le Ba'al Chem Tov lui recommanda de ne pas chercher un poste rabbinique et d'économiser ses mots. Ses amis ne purent jamais lui faire prononcer des paroles qui n'avaient pas été longuement réfléchies à propos de son père. Le Rabbin Tsvi était un fidèle émissaire de son père dans ses nombreuses missions pour sauver les juifs dans le malheur. Comme son père, il donnait tout son argent pour la charité. Il fut connu pour sa grande

Rav Nathan Sternhartz de Breslev

humilité et sa manière très simple de se comporter. Il est considéré comme un tsadiq nistar (un tsadiq caché), ses

Né en 5540 (1780) à Némirov (Pologne), il décéda en

grandes actions furent méconnues du grand public. Le

5605 (1845) à Breslev (Ukraine). Son père était un

rabbin Tsvi a été enterré près de son père à Mézibouz. Il

important et riche marchand. Jeune homme, il vécut à

laissa deux fils vertueux, le rabbin Aharon de Tityov et le

Némirov, à environ 14 km au nord de Breslev. Il était

rabbin Dov d'Olnov.

connu pour son érudition en Tora et on l'appelait "Ilouï (génie) de Némirov". En 1802, en dépit de l'opposition de sa famille, Rabbi Nathan devint proche de Rabbi Na'hman de Breslev. Il devint son principal disciple; il avait l'habitude de transcrire les pensées de Rabbi Na'hman et de rédiger ses écrits. Il a également écrit les débuts de l'histoire des 'hassidim breslev. Il est l'auteur du "Liqouté Halakhoth" et "Liqouté Tefiloth". Il a transcrit l'enseignement de Rabbi Na'hman dans les livres "Liqouté Moharan" et "Sefer HaMidoth". Rabbi Na'hman a dit à propos de Rabbi Nathan : "En l'absence

de

Rabbi

Nathan,

aucun

de

mes

enseignements ne serait resté." Prendre en compte la spiritualité de la vie de la personne et garder un but précis dans sa vie étaient les principes conducteurs qui l'ont amené à la porte du Rabbi. Il travailla avec grande abnégation pour rapprocher les juifs du judaïsme et propager la Tora du Rabbi, en dépit des oppositions qu'il rencontra. Rabbi Nathan était connu pour être très ponctuel et faisait très attention au temps; il possédait un nombre important d'horloges chez lui. Il disait : "Il n'y a pas d'homme qui n'a pas son temps" (Éthique des pères) signifie que celui qui n'est pas à l'heure n'est pas un homme."

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LE 20 TEVETH - LUNDI 4 JANVIER Rabbi Moché ben Maimon (Maïmonides) Né à Cordova, Espagne, 1135. Décédé au Caire, Égypte, 1204. Populairement connu comme le Rambam (d'après les initiales de son nom) et Maïmonide (en grec pour "fils de Maïmon). Hala'histe, commentateur, philosophe. Rambam reçu sa première leçon de Tora de son père, un illustre érudit qui retrace son ascendance jusqu'à Rabbi Yéhouda HaNasi, un compilateur de la Michna, et du Roi David. Quand il avait 13 ans, Cordova fut conquise par les Almonhads, une secte musulmane fanatique. La famille était forcée de fuir, errant d'un endroit à l'autre, restant finalement à Fez, Maroc. En 1165, Rambam s'installa au Caire, où il trouva refuge et la liberté de religion. À l'âge de 23 ans, Rambam commença à écrire ses commentaires sur la Michna, Pérouch Hamichnayot, en Arabe. Quand son frère David, qui supportait la famille entière, périt en mer. Rambam commença à étudier la médecine et devint physicien en écrivant. Il fut désigné comme docteur de la cour du Sultan Saladin. Il utilisa son influence pour aider ses paires Juifs. Vers 1170, le Rambam commença d'écrire son monumental Michné Tora, un inventaire de toutes les Lois Juives extraites du Talmud et les travaux des Géonim. Des centaines de milliers de Juifs à travers le monde étudient quotidiennement un ou plusieurs chapitres du Michné Tora. Le Séfer HaMitswoth de Rambam, écrit en Arabe, énumère et explique les 613 préceptes de la Tora. En 1185, Rambam a écrit un traité philosophique majeur, Moré Névou'him ("Guide du Perplexe"). Il s'adresse aux personnes qui étaient déroutées par les contradictions entre les enseignements de la Tora et la philosophie d'Aristote. Rambam démontre qu'il n'y a pas de conflit entre les deux, si leurs fondements sont compris et interprétés correctement. Le livre a éveillé la controverse. Le Rabbin Chlomo à Montpellier, Provence fut rejoint par de nombreux érudits dans son opposition de l'étude de philosophie en générale et de Moré Névou'him en particulier. En dépit d'un accort hargneux, Rambam est resté une autorité incontesté en Tora.

Rabbi Ya'aqov Abou'hatsera Né à Tafillalt, Maroc, 1808 et décédé à Dimanhour, Égypte, 1880. Kabbaliste, commentateur de Tora, Halakhiste. Le Rabbin Massoud père du Rabbin Ya'aqov Abou'hatséra, était le Chef Rabbin de la province de Tafilalet. Rabbin Ya'aqov Abou'hatséra occupa la position de son père après sa mort. Il fut au rabbinat jusqu'à peu de temps avant sa mort. Le Rabbin Ya'aqov était un kabbaliste renommé pour sa piété et accoutumé à faire des miracles. On dit qu'Éliyahou Hanavi lui est apparu. Il aimait la solitude et [à un moment] n'a pas quitté le bet midrache (salle d'étude) toute une semaine, excepté le vendredi soit. Il fut un maître en charité, et sa maison était grande ouverte pour les invités. Durant l'hiver 1879, le Rabbin Abou'hatséra se prépara pour aller en Érets Israël. Cependant, arrivé à la ville d'Alexandrie, en Égypte, il raconta à ceux qui étaient avec lui qu'il a eu une révélation en rêve qu'il allait mourir le prochain Chabath. Il leur dit également qu'il avait accepté le décret divin. Il est décédé le dimanche. Le Rabbin Abou'hatséra a laissé quatre fils vertueux. Les nombreux descendants de renom du Rabbin Abou'hatséra, inclut son petit-fils Yisraël Abou'hatséra, connu sous le nom de "Baba Salé". Ses travaux écrits inclus des commentaires de Tora et des travaux d'éthique (pour la plupart de nature kabbalistique) et des responsa (réponses) sur les lois de dédommagements et de problèmes financiers sous le titre de "Yorou Michpate'ha Lé'Ya'aqov".

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LE 24 TEVETH - VENDREDI 8 DECEMBRE

La philosophie 'Habad

L'Admour Hazakène Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi (1745-1812) Rabbi Chnéour Zalman Baroukhovitch, fils de Rabbi Baroukh et de la Rabbanit Rivka, naquit le 18 Eloul 5505 (1745). Descendant en droite ligne du Maharal de Prague, l’arbre généalogique de sa famille remonte au roi David. Le Baal Chem Tov, par la bénédiction de qui cette naissance se produisit, indiqua aux parents de quelle façon il fallait éduquer l’enfant. Son âme, en effet, issue du monde spirituel d’Atsilout, descendait sur terre pour la première fois, avec la mission de traduire son propre enseignement dans les termes de la raison. À un an, l’enfant parlait déjà comme un adulte. Régulièrement, le Baal Chem Tov était, à sa demande, tenu informé de tout ce qui le concernait. Très tôt, les qualités intellectuelles de Rabbi Chnéour Zalman furent reconnues. À deux ans, il témoignait d’une mémoire hors du commun et d’une intelligence fabuleuse. À trois ans, il fut conduit chez le Baal Chem Tov, qui lui coupa les cheveux pour la première fois et le bénit. Par la suite, il ne devait plus jamais le revoir. À cinq ans, sa connaissance de la Torah était immense. Il pouvait expliquer clairement le passage du Talmud le plus ardu. Déjà, lors de sa Bar Mitsva, les plus grands érudits le déclarèrent apte à discuter la Loi et lui décernèrent le titre de « Gaon ». Il se maria, en 5520 (1760), avec la Rabbanit Shterna, fille de Rabbi Yéhouda Leïb Segal et de la Rabbanit Beïla. Le beau-père de Rabbi Chnéour Zalman, un important érudit de la communauté de Vitebsk, appartenait aux mitnagdim et fit souffrir son gendre, lorsqu’il devint un ‘hassid. Rabbi Chnéour Zalman s’installa dans la région de Vitebsk et fut conduit, dans un premier temps, à rechercher le bien-être de ses frères juifs, qu’il engagea à constituer des colonies agricoles. Là, ils pouvaient vivre à l’abri des souffrances que leur imposaient les non-juifs. De plus, ils pouvaient, de la sorte, être exemptés de certains impôts. Pour réaliser tout cela, il acheta des terres avec l’argent qu’il avait reçu pour son mariage. Là, il installa de nombreuses familles juives et nomma également des professeurs pour leur enseigner la Torah. Page 12

De 5518 à 5523 (1758 à 1763), Rabbi Chnéour Zalman mit au point les idées fondamentales de son système philosophique, basé sur l’amour et la crainte de D.ieu provoqués par une réflexion profonde. Son enseignement ensuite structuré à partir de la ‘Hassidout, sur l’ordre du Maguid qui, dans un premier temps, refusa de l’orienter dans le service de D.ieu et lui demanda de bâtir son propre système. En effet, il se rendit chez le Maguid de Mézéritch peu après, en 5524 (1764). Il hésita un moment entre Vilna et Mézéritch, puis, considérant qu’auprès du Gaon de Vilna, il se consacrait à l’étude, dans laquelle il était déjà versé, il décida d’aller chez le Maguid, afin d’apprendre à prier. Il devint aussitôt son ‘hassid. Son maître le nomma Maguid de Lyozna en 5527 (1767), puis le chargea, en 5730 (1770), de rédiger le Choul’hane Aroukh, dont il commença immédiatement la compilation. Après la disparition du Maguid, Rabbi Chnéour Zalman introduisit la ‘Hassidout ‘Habad et s’engagea dans la défense de l’enseignement du Baal Chem Tov, contesté par les mitnagdim. A ce titre, il fonda, en 5532 (1772), sa yéchiva à Lyozna. L’accès en était réservé à ceux qui avaient déjà accumulé d’énormes connaissances, aussi bien dans la partie législative de la Torah que dans la Kabbalah. Il se rendit, en 5534 (1774), en compagnie de Rabbi Mena’hem Mendel de Horodok, chez le Gaon de Vilna, qui refusa de les recevoir. Il sortit ensuite vainqueur de la grande confrontation de Minsk, en 5543 (1783), puis de celle de Chklov. Parallèlement, son enseignement reçut une diffusion de plus en plus large. Il rédigea le Choul’hane Aroukh, dont la première partie, les « Lois de l’étude de la Torah », fut publiée en 5554 (1794). Pour ce qui est de la ‘Hassidout, son système de pensée est exposé dans son œuvre monumentale, le Tanya, « Loi écrite de la ‘Hassidout », d’abord diffusée sous forme manuscrite, puis imprimée en 5557 (1797). En outre, une large compilation de ses commentaires se trouve dans deux importants volumes, « Torah Or » et « Likoutei Torah ». Le Tséma’h Tsédek, son petit fils, publia le « Torah Or » en 5597 (1837) et le « Likoutei Torah » en 5608 (1848).

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Une ère nouvelle après le 19 Kislev Il fit alors l’objet d’une dénonciation de la part de ses opposants. En effet, il était responsable, en Russie, de la collecte des fonds pour soutenir la communauté ’hassidique de Terre Sainte, dirigée par Rabbi Mena’hem Mendel de Vitebsk. Or, Erets Israël était alors sous domination turque et la Turquie était l’ennemi de la Russie. Il fut donc arrêté, en 5559 (1799), le lendemain de la fête de Souccot, puis emprisonné à Pétersbourg, dans la forteresse Pétropavlov. Son incarcération sema le désarroi parmi les ‘hassidim ‘Habad et sa première réaction fut de leur écrire une lettre pour leur interdire tout acte de vengeance. Il fut libéré le mardi 19 Kislev, date qui est devenue le Rosh Hachana de la ‘Hassidout, un jour où l’on ne dit pas les ta’hanoun. Par la suite, son enseignement se diffusa largement. Deux ans plus tard, il fut de nouveau convoqué à Pétersbourg, le lendemain de Souccot. Il fut libéré au milieu de la fête de ‘Hanouccah et quitta Pétersbourg le 11 Mena’hem Av 5561 (1801) pour s’installer à Lyadi.

« Rabbénou Zalman ». Le décès de l’Admour Hazaken survint dans le village de Piena, à l’issue du Chabbat Chemot 5573 (1812). Il fut enterré à Haditz. Mon grand-père (le Rabbi Maharach) demanda au Tséma’h Tsédek: “Que recherchait notre grand-père (l’Admour Hazaken) en introduisant les voies de la ‘Hassidout? Pourquoi a-t-il enseigné la ‘Hassidout?” Le Tséma’h Tsédek lui répondit: “Les voies de la ‘Hassidout impliquent que tous les ‘Hassidim ne constituent qu’une seule et même famille, basée sur la Torah et pétrie d’affection. La ‘Hassidout illumine et vivifie toute chose. Elle peut même éclairer ce qui n’est pas bon. Elle permet de prendre conscience de son propre mal et, de cette manière, de le corriger”.

Rabbi Chnéour Zalman prit position contre l’invasion française de la Russie, conscient de l’influence néfaste qu’elle aurait sur les Juifs. Poursuivi par les armées de Napoléon Bonaparte, fortes de quarante mille hommes, il dut s’enfuir, sur le conseil du général Nébrowsky et quitter Lyadi, la veille du Chabbat qui bénit le mois d’Eloul 5572 (1812). Avec sa famille et de nombreux ‘hassidim, il erra d’une ville à l’autre et arriva, le 12 Tévet 5573 (1812) dans le village de Pyéna, près de Koursk. C’est là qu’il quitta ce monde, à l’issue du Chabbat, veille du dimanche 24 Tévet (le 26 décembre 1812). Il repose à Haditch près de Poltava. Rabbi Chnéour Zalman eut trois fils et trois filles. Ses trois fils furent Rabbi Dov Ber, qui lui succéda, Rabbi ‘Haïm Avraham et Rabbi Moché. Tous trois se consacrèrent en particulier à la diffusion des écrits de leur père. Ses trois filles furent la Rabbanit Freïda, la Rabbanit Devorah Léa, mère du Tséma’h Tsédek, qui offrit sa vie en échange de celle de son père à la suite d’une accusation portée contre la ‘Hassidout auprès du tribunal céleste, et la Rabbanit Ra’hel. Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi est appelé de différentes manières :

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Les 'Hassidim l'appellent l'Admour HaZakène en hébreu ou l'Alter Rebbe en yiddish, ce qui veut dire « le Vieux Rabbi », du fait qu'il fut le premier Rabbi de 'Habad et le père de la dynastie des Rabbis de 'Habad. Il est appelé aussi Baal HaTanya vehaChoul'hane Aroukh, signifiant « l'Auteur du Tanya et du Choul'hane Aroukh », ou seulement Baal HaTanya. Il est fait souvent référence à lui comme « le Rav », du fait de son extraordinaire génie en matière de loi juive. Ainsi, son Choul'hane Aroukh est souvent appelé « Choul’hane Aroukh HaRav » pour le distinguer du Choul’hane Aroukh de Rabbi Yossef Karo dont il est une synthèse magistrale.

Dans certains ouvrages de Halakha comme le Michna Broura, on l'appelle par l'acronyme « GRaZ », pour « le Gaon Rabbénou Zalman », ou « RaZ » pour Kol Ayechouot & Protection contre le Mach’kite pour les familles Madar, Parienti, Cohen, Mouly, Temim, Moradi et leurs proches

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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg

48 Voies #27: Le Bonheur Le bonheur est une question d'état d'esprit. Il suffit de développer les outils qui permettent de l'atteindre.

_____________________________________ Un jeune homme est un jour venu me voir à Jérusalem. Comme il avait une capacité au bonheur assez inhabituelle, je lui demandai quel était son secret. Il me dit : " Quand j’avais 11 ans, j’ai reçu de Dieu le don d’être heureux. " Alors que je faisais du vélo un fort coup de vent me projeta sur le sol, sur la trajectoire d’un camion qui fonçait. Le camion roula sur moi et me sectionna une jambe. " Alors que je restais à me lamenter, je réalisai que je devrai vivre le reste de ma vie avec une jambe en moins. Que c’était déprimant ! Ainsi je réalisais que rester en état de dépression ne me rendrait pas ma jambe. Alors je décidai ici et maintenant de ne plus gaspiller ma vie à me désespérer. " Quand mes parents arrivèrent à l’hôpital ils furent choqués et peinés. Alors je leur dit : 'Je me suis adapté. Dorénavant, vous devrez aussi vous y habituer.' " Depuis lors, je vois mes amis se faire du souci pour des choses insignifiantes : leur bus arrive en retard, ils ont eu une mauvaise note à leur examen, quelqu’un les a insultés. Mais moi je profite simplement de la vie." A 11 ans, ce jeune homme a atteint la clairvoyance que se focaliser sur ce qui nous manque est une perte d’énergie, et que la clé du bonheur est d’apprécier ce que nous possédons. Comme cela semble simple ! La Voie n°27 est samea’h be ‘helko – littéralement « se satisfaire de sa part. » Le bonheur est accessible. Alors pourquoi tant de personnes sont-elles malheureuses ? Nous ne disposons pas des bons outils. LE JOIE EST UN ETAT D’ESPRIT Les sociétés occidentales perçoivent communément le bonheur comme la concrétisation de ce qu’on accomplit et acquiert. • "Ma vie entière s’améliorerait si j’avais une voiture ..." • "J’ai simplement besoin d’un meilleur travail et ainsi je pourrai me détendre et être heureux ..." • "Si je pouvais rencontrer la bonne jeune fille ..." Vous possédez la voiture et que se passe-t-il ? Pendant une semaine, vous ne touchez pas terre. Puis vous retombez dans la mélancolie. Cela vous semble familier ? Le bonheur n’est pas un événement. Le bonheur est un état d’esprit. Vous pouvez tout posséder et rester toujours malheureux. Ou bien vous pouvez posséder relativement peu de choses et ressentir une joie illimitée. Le Talmud dit : " Qui est riche ? Celui qui est satisfait de sa part." (Pirkei Avot 4:1) C’est pourquoi la prière du matin débute avec une série de bénédictions remerciant Dieu pour les choses qui paraissent simples et évidentes : • "Merci, mon Dieu de me donner la vie." • "Merci mon Dieu de me donner la vue." • "Merci mon Dieu de me donner l’usage de mes mains et de mes jambes." • "Merci mon Dieu de me donner la capacité de penser." Une fois que vous maîtriserez l’art d’identifier, d’apprécier et de goûter consciemment le plaisir de ce Page 16

que vous possédez déjà, alors vous connaîtrez toujours le bonheur. RENDEZ VOS PROBLEMES INSIGNIFIANTS Vous vous tenez au 70ème étage de l’Empire State Building, contemplant le panorama de la ville. Soudain un homme relativement costaud vous bouscule avec brutalité, tire de toutes ses forces sur la fenêtre, l’ouvre et annonce son intention de sauter. Vous hurlez : "Arrêtez ! ne sautez pas !" Le personnage d’un mètre quatre-vingt penché hors de la fenêtre se tourne vers vous et dit de façon menaçante : "Essayez de m’arrêter et je vous entraîne dans ma chute !" Bon ... Pas de problème, Monsieur. Faites un bon voyage. Quelles sont vos dernières volontés ?" Il dit : "Laissez-moi vous raconter mes soucis. Ma femme m’a quitté, mes enfants ne me parlent plus, j’ai perdu mon emploi et ma tortue est morte. Alors pourquoi continuerais-je à vivre ?" Tout à coup vous avez un éclair de génie. " Monsieur, fermez vos yeux une minute et imaginez que vous êtes aveugle. Pas de couleurs, pas de vision d’enfants qui jouent, pas de champs de fleurs, pas de coucher de soleil. Maintenant imaginez que subitement un miracle survienne. Vous ouvrez vos yeux et vous recouvrez la vue ! Allez-vous sauter – ou resterez-vous dans les parages pendant une semaine pour profiter du paysage ?" " Je resterai une semaine." " Mais alors que deviennent tous vos soucis ?" " Oh, j’estime qu’ils ne sont pas si graves. Je peux VOIR !" Un globe oculaire vaut a minima 5 millions de dollars. Vous en possédez deux ? Vous êtes donc riches ! Si vous appréciez réellement votre vue, alors les autres soucis ne représentent rien. Si vous tenez tout pour acquis, alors rien dans la vie ne pourra vous donner réellement de bonheur. LES TROIS IDEES FAUSSES SUR LE CHEMIN DU BONHEUR Idée fausse n°1 : "Une fois que je connaîtrai les outils pour être heureux, cela va marcher comme par magie. " N’attendez pas que les résultats viennent automatiquement. Il est possible de comprendre intellectuellement comment atteindre le bonheur, mais pas comment le mettre en pratique. En fait, de nombreuses personnes préfèrent être dans l’inconfort et malheureuses plutôt que d’endurer la difficulté de changer leurs habitudes. De même qu’apprendre un nouveau savoir-faire nécessite des efforts, vous devez avoir la volonté d’investir de sérieux efforts pour atteindre le bonheur réel. Idée fausse n°2 : "Si je suis content et satisfait de ce que j’ai, je perdrai ma motivation pour progresser." Le bonheur ne vous pompe pas votre énergie. Il en ajoute ! Demandez à une personne heureuse : "J’ai un bateau. Voulez-vous aller pêcher ?" Elle dira : "Super ! allons-y !" Maintenant interrogez un dépressif : "Allons pêcher !" Il répondra, "Je suis fatigué. Demain peut-être. Et de toutes façons, il risque de pleuvoir ..." Les gens heureux sont énergiques et ambitieux. Ils n’ont pas assez de temps pour faire tout ce qu’ils veulent.

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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg Idée fausse n°3 : Le bonheur est facultatif. Si je veux être déprimé, c’est mon droit. Par un beau dimanche après-midi, vous êtes dans un parc pour un pique-nique entre amis. Soudain l’ambiance est gâchée par quelqu’un qui se plaint : "Qui a oublié les fourchettes ? Il fait trop chaud pour une partie de volley-ball. Je veux rentrer immédiatement à la maison." Vous avez l’obligation d’être heureux quand votre humeur affecte négativement votre entourage. Ne gâchez pas la joie. Nous essayons tous d’avoir un visage heureux lorsque nous participons à une fête. Mais qu’en est-il lorsque nous sommes à la maison, avec nos enfants ? Ou quand nous traînons les pieds au bureau le lundi matin ? Comme un trou au milieu de la chaussée, un visage aigri est un danger public. Être heureux fait partie de la considération que l’on doit à notre entourage. LE DECOMPTE DES PLAISIRS QUOTIDIENS Pour commencer à apprécier la vie, mettez le doigt sur les choses sur lesquelles vous êtes extrêmement reconnaissant et comptez-les chaque matin pendant un mois – par exemple, vos yeux, vos mains, vos enfants, votre chat. Réservez un moment chaque jour pour contempler ces plaisirs. Ressentez de la gratitude pour eux. Cet exercice peut changer l’humeur des plus malheureux d’entre nous. Par exemple, la prochaine fois que vous rendrez visite à votre tante (celle qui adore se plaindre), dites lui avec beaucoup de respect : " Tatie, je suis venu ici aujourd’hui pour souffrir avec toi. Mais avant de souffrir, j’aimerais partager avec toi cinq plaisirs que tu as eus aujourd’hui." "Je n’ai eu aucun plaisir." "Tatie, as-tu eu du café pour le petit-déjeuner ?" "Oui." Ne la laissez pas répondre pour la forme. Faites-lui partager ce plaisir. "Etait-il sucré ? Chaud ? Est-ce que son arôme persiste ? Cela t’a-t-il donné de l’énergie ?" (Elle jouera le jeu parce qu’elle voudra à nouveau se plaindre ...)

reconnaissant. La plupart des gens ne voient pas passer les 15 premières minutes. Les 15 minutes suivantes, le stylo devient plus lent. Les 15 minutes suivantes deviennent plus dures, mais vous pouvez continuer si vous incluez vos sourcils et les chaussettes … Les 15 dernières minutes sont insoutenables. Une fois que la liste est établie, ajoutez une bénédiction chaque jour. La puissance de cet exercice est claire : vous devez être conscients de toutes vos bénédictions acquises, de façon à apprécier toute nouvelle bénédiction qui vous arrive. PRIORISEZ VOS BENEDICTIONS Pour affiner votre savoir-faire et devenir un expert, établissez une priorité dans votre liste. Qu’est-ce qui a plus de valeur : Vos mains ou vos pieds ? - Vos yeux ou vos oreilles ? Le goût ou le toucher ? Comparer chaque plaisir vous oblige à en caractériser les différents aspects subtils ; et pour quantifier ce que chacun d’eux vous apporte respectivement comme plaisir. Suivez cette procédure et travaillez-y chaque jour. Votre reconnaissance continuera à grandir, construisant une solide fondation pour une vie de bonheur. EN QUOI LE « BONHEUR » EST-IL UNE VOIE VERS LA SAGESSE ? 

La joie est une énergie et un pouvoir de vie.

Concentrez-vous sur ce que vous avez et vous serez heureux. Focalisez-vous sur ce qui vous manque et vous serez malheureux.

Le bonheur n’est pas le but de la vie ; c’est le moyen d’exploiter votre énergie intérieure en vue d’accomplir votre potentiel.

Les gens heureux sont en bonne santé, optimistes et ont plus de force pour réussir.

Le bonheur ce n’est pas "vivre dans un état de semi-dépression." Cela est simplement de la survie.

Le bonheur est sous votre contrôle. En ne le contrôlant pas, vous devenez esclave de vos émotions.

Le bonheur nécessite de la discipline, de la détermination et beaucoup de travail.

Le bonheur n’est pas fortuit. N’attendez pas qu’il arrive. Sortez et créez-le.

"D’accord, il était sucré. Et très bon." "Super, Tatie ! Encore quatre autres !" "Je n’en ai plus d’autres." "T’es-tu lavé le visage ? Etait-ce agréable ? Chaud ? Rafraîchissant ?" Revivez la situation avec elle. Puis une autre. Après qu’elle ait décrit les cinq plaisirs, ses plaintes ne seront pas aussi fortes. Pour s’entraîner, asseyez-vous avec votre épouse (ou votre voisin de chambre) tous les soirs et discutez d’un plaisir que chacun de vous a eu ce jour-là. Au bout du compte, vous aurez une épouse ou un voisin plus heureux ! Introduisez cette méthode dans vos habitudes familiales, ainsi vos enfants apprendront aussi à apprécier les petites joies quotidiennes. UNE HEURE BENEDICTIONS

POUR

LE

FESTIVAL

DES

L’exercice suivant est un peu plus sophistiqué. Passez une heure à écrire tout ce pour quoi vous êtes Kol Ayechouot & Protection contre le Mach’kite pour les familles Madar, Parienti, Mouly, Temim, Monrady

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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch

Eclairer et ne pas critiquer Beaucoup de personnes ont un instinct de critiquer ou de faire des remarques sans réfléchir à l’impact de cela. Arrêtez-vous un instant, et changer qu’une seule lettre en hébreu de ‫יר‬ de critiquer.

‫להע‬en

‫להאיר‬c’est à dire

éclairer au lieu

‘’Vraiment ce n’est pas l’habitude de ma femme, elle n’a jamais délaissé de cette façon la maison et les enfants’’ S’étonna en rentrant à la maison. En parallèle, il commença à se poser des questions a propos de la sante de sa femme, peut être est arrivé quelque chose ?!... Il rentra à la maison quand des ‘’boules de boues’’- les enfants qui se sont salit toute au long de la journée et n’ont pas encore prit une bonne douche – l’entourent avec joie. Son étonnement se renforça lorsqu’il vit toute la maison «à l’envers». Des taches de manger étaient collées sur les murs et des bouts de chocolats écrasé par terre. Une série de fourmi marcha dans la cuisine tout en portant leurs trouvailles sur leurs dos. Une partie des armoires était ouvertes une partie non, et dedans aussi le balagan fêtés, grâce au bébé heureux, qui vient de sortir la tête d’une des armoires avec un regard craignant que personne ne l’embête dans son travail. Le paysage effrayant était le même dans le salon dans les chambres et dans tout le reste de la maison. Comme ci la troisième guerre mondiale s’était réaliser ici… avec un tel balagan même les missiles de Ah’maninjad ne valent plus rien ?!? Il pensa en lui… Alors il fit attention à un papier accroché sur le frigidaire avec écrit dessus «Aujourd’hui je l’ai fait» en gros et gras, cela augmenta son étonnement car non seulement il ne compris pas ce qui se passe mais en plus il ne compris pas l’énigme écrite sur le frigidaire. En fin, il arriva dans sa chambre et ce qu’il vit réussit à lui frapper dessus l’étonnement de sa vie. Sa femme assise sur son lit, dans sa main un verre de café, un journal sur ses genoux et des écouteurs du MP3 dans les oreilles. Au premier instant il pensa lui dire es-tu devenu folle ? Mais de sa bouche sorti les mots :’’Qu’est ce qui passe ? Peux-tu m’expliquer ? » Elle lui répondu de façon pastorale : «Aujourd’hui je l’ai fait» «Tu as quoi ?!»Il s’efforça de ne pas crier. «Ecoute, tous les jours tu rentre du travail le soir, tu me raconte combien tu travaille dure et tu te brise tout entier pour apporter la Parnassa à notre famille. Cependant dans la même respiration, tu n’oublie jamais de rappeler que moi je suis toute la journée à la maison, me repose et ne fait rien. Alors aujourd’hui j’ai décidé de le faire, et je n’ai rien fait comme tu pense ! Et voila les résultats !» Cette histoire cache en elle le message principale de la maison avec amour et calme, le besoin important de remercier, reconnaitre et complimenter sur chaque chose dans la vie de tous les jours, et grâce à ca de remplir les batteries, les forces du conjoint. De la même façon qu’il n’existe pas de téléphone portable sans batterie ou de voiture sans essence, ainsi il est obligatoire de remplir les atteries de notre conjoint en reconnaissant tous les bienfaits qu’il fait pour nous afin qu’il est la force de continuer et de faire. La critique n’arrivera jamais à faire des résultats tel que les bonnes paroles les compliments et les remerciements

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peuvent donner. Car la critique rien que baisse et détruit la motivation de s’investir et d’accomplir encore, quand a la reconnaissance qui offre toutes les énergies dont ont besoin les actes. Ainsi, il est interdit de critiquer et il est obligatoire de remercier et de complimenter !! Parfois on pense que si on remercie notre conjoint sur son aide il arrêtera de la faire en ressentant que ce n’est pas sa tache. Mais, en réalité, ce qui se passe est le contraire, et aussi peu importe quelles sont les taches que la femme accomplit et si elle apporte la Parnassa a la maison de toutes les façons il faut la remercier énormément sur tout ce qu’elle fait. Il faut aussi savoir, même si c’est la tache du mari d’apporter la Parnassa a la maison il faut quand même le remercier sur ses efforts. Les actes des gens se nourrissent des compliments qu’ils reçoivent, et surtout le juif YEhoudi qui ressemble au mot Hodaya qui est le remerciement, doit mettre cela comme lumière à ses pas. On raconte sur le H’afets h’aim que lorsqu’on lui apporta une fois une soupe, il dévoilaun grand enthousiasme sur son gout et sa texture délicieuse. Les gens qui se trouvait avec lui étaient toute étonné comment un tel Tsadik complètement saint et lié a Hashem donne un tel intérêt au bon gout de cette soupe. Finalement, il se dévoila que son intention n’était que de remercier la maitresse de maison sur ses efforts et que des personnes jouissent de son travail. Aussi sur Rabbi Israel Abouh’atseira- Baba Salei on raconte qu’il complimenter énormément sa femmequi était plus jeune que lui, même si lui n’avait plus aucun lien avec les désirs matériels de ce onde ci, quand même il n’oublie jamais de remercier de la louanger sur le bon manger. On raconte aussi sur la femme d’un patron de plusieurs champs qui avait l’habitude de préparer à manger pour les travailleurs des champs. Une fois elle apporta la casserole devant les travailleurs comme a l’habitude. Chacun prit sa part mais a leur grand étonnement elle leur servit de la paille bouillit. Les travailleurs étonnés ont questionné la femme du patron qu’est ce que change ce jour des autres, est elle venu se moquer d’eux ? Elle leur répondu : «Ca fait un bout de temps que je vous prépare des bons repas et je n’ai jamais entendu de remerciements ou de compliments sur le bon manger alors j’ai compris que surement vous ne sentez aucun gout dans la nourriture et ne vous dérangera pas de manger de la paille bouilli et vous ferait même pas attention a cela» Il est tellement important que les deux conjoints s’habituent à dire Merci sur chaque bienfait que le second lui fait et se souviennent que comme le reflet du visage dans l’eau ainsi le coeur de l’homme a l’autre ! Selon le comportement de la personne envers comme ca le comportement des autres envers lui. Sur cela on raconte l’histoire d’un paysan russe qui n’avait jamais connu les nouveautés du monde moderne et décida d’aller faire un tour à Moscou la capitale. Il arriva a Moscou prit une chambre d’hôtel à un prix élevés. En rentrant dans la chambre qui était toute murés de miroir remarqua que quelqu’un d’autre était dans sa chambre. Il descend à la réception tout en se plaignant sur cela. Le réceptionniste lui dit que si il sourit a cette personne celle la aussi lui sourira. Ainsi il rentra dans sa chambre sourit et le «second» lui rend le même sourire. De cette façon il rentra à la maison et appris a toute sa famille, que si tu souris a l’autre lui aussi te sourira et si tu t’énerve il s’énervera contre toi...

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Soyons des parents ! Un enseignant du primaire a voulu punir un enfant en retard en lui faisant écrire 200 fois : « Un élève ne devrait pas être en retard à l'école. » Le principal est intervenu et a demandé à l'enseignant : « Pourquoi punir l'enfant ? Ce sont très probablement les parents qui sont responsables. Pourquoi ne pas leur demander d'écrire 200 fois : Ne causez pas à votre enfant de retard pour l'école. » Les actes des parents ont un effet profond sur les enfants, même en ce qui concerne les « détails techniques » tels que les amener à l'école à l'heure. Puisque les jeunes enfants ont un penchant prodigieux pour le mal et qu’ils n’ont généralement pas encore le sens des responsabilités, les parents doivent être le bon penchant et le rempart de l’ordre et de la responsabilité. Nous devons être des parents ! Contrairement aux avions, nos enfants ne disposent pas de système de pilotage automatique ; ils dépendent de nous pour les guider. Sans surveillance parentale, ils sont complètement perdus. Les moments classiques de prise de contrôle de la situation pour un parent sont l'heure du coucher et celle du réveil le lendemain matin. Un enfant qui part à l’école à temps, après s’être bien organisé et avoir mangé quelque chose de nutritif il sera alors capable de fonctionner de se concentrer et d'être au meilleur de ses capacités. Toute sa journée sera brillante, car il est parti du bon pied, grâce à l'aide et à la direction du parent attentionné qui l'a aidé à se lever à l'heure et lui a préparé le petit-déjeuner. Un parent m'a un jour parlé de son fils de 13 ans, particulièrement grincheux pendant une semaine. Chaque fois que le parent demandait à son fils de faire quelque chose, il haussait les épaules et disait : « Je suis trop fatigué ! » Le vendredi après-midi, la mère du garçon a vu que ses yeux étaient brillants et l'a donc forcé à faire une sieste de trois heures. Le garçon s'est réveillé de bonne humeur, comme s'il était né à nouveau.

également pour s'assurer que les enfants préparent leurs devoirs. Un parent impliqué dans les études de son enfant sera également au courant des progrès et des difficultés de son enfant. Un tel parent est capable de résoudre de petits problèmes avant qu'ils ne se transforment en gros problèmes en voyant si son enfant comprend ce qu'il apprend ou non. Ce parent pourra aider l'enfant à renforcer ses points faibles ou à rechercher une aide extérieure, comme un bon tuteur, avant que l'enfant ne prenne du retard. Les parents peuvent également rendre un excellent service à leurs enfants en les aidant à se préparer aux examens. Il semble que nous nous intéressions ici à l’évidence ; malheureusement cependant, de nombreux parents ignorent l’importance de la responsabilité parentale ou bien en ont une notion erronée, libérale, de « non-intervention » en matière d’éducation des enfants, ou leur attention est ailleurs, portée sur des domaines qui sont plus tentants que leurs enfants, qui eux, sont souvent gênants. Ceux qui mettent les besoins quotidiens de leurs enfants en bas de la liste de leurs priorités verront plus que probablement du chagrin plutôt que de la gratification. Par contre, ceux qui paient leur dû en tant que parents vont « semer dans les larmes et récolter dans la joie », Amen !

Ce qui s’était passé, c’est que la semaine précédente, pendant Hanoukka, le garçon allait prier au lever du soleil avec son père. Il n'avait tout simplement pas assez dormi toute la semaine. Mais une fois que la mère est intervenue et a obligé le garçon à faire une sieste, tout s'est de nouveau passé pour le mieux. Les parents ne peuvent pas compter sur les enfants pour prendre des décisions justes et responsables. Une attitude de laisser-faire parental est préjudiciable à un enfant. Si l'un des parents doit sortir de la maison le soir, l'autre parent doit coucher les enfants. Et si les deux parents doivent s’absenter, il est conseillé de coucher les enfants avant leur départ. Si cela n’est pas réalisable, alors les enfants devraient être laissés avec une supervision responsable adéquate et des directives claires, telles que l'heure du coucher. La surveillance et les conseils des parents sont essentiels non seulement pour des questions techniques telles que l'heure du coucher et l'heure du réveil, mais Kol Ayechouot & Protection contre le Mach’kite pour les familles Brami, Wasserman, Sasson, Tapiro et leurs proches

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Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch

S’améliorer Projet de convalescence Nous présentons à présent un plan de travail pour l’épreuve que nous venons de mentionner. Le lecteur en déduira quel travail devra être effectué pour les autres épreuves et comment les supporter dans la foi et avec réussite. Avant de commencer à travailler sur soi, il est nécessaire que l’homme change sa mauvaise conduite. S’il était avare, envieux et cruel, il doit dorénavant être bon et donner à sa femme sans compter. Il lui enverra de l’argent, des cadeaux. Si cela est possible, il lui parlera et lui promettra de s’occuper de tous leurs problèmes, matériels et spirituels et d’en assumer l’entière responsabilité. Il devra parler à ses enfants, les rassurer en leur affirmant qu’il ne les abandonnera pas et qu’il ne les a jamais abandonnés. Il devra leur expliquer qu’il est parti pour s’occuper de plusieurs affaires importantes, que son absence de la maison est salutaire et qu’ils devront écouter leur mère, l’aider, etc. Comme on dit, il doit commencer par ‘devenir un homme’. a) La foi. La première étape du travail sur soi, consiste à multiplier les prières afin d’accepter ce qui arrive avec la foi que cela provient d’HaChem et accepter sa propre responsabilité au lieu de culpabiliser les autres. Il ne peut commencer à travailler sur lui-même tant qu’il ne croit pas d’une foi parfaite que ce qui arrive est l’expression de la volonté divine, sans se mortifier, être déprimé et à plus forte raison culpabiliser autrui. Il doit accepter la réalité tout en croyant, avec joie et l’esprit serein, que c’est la volonté d’HaChem. C’est seulement dans ces conditions, qu’il peut passer aux étapes suivantes. b) L’étude. Il doit appendre les règles de la paix domestique, telles qu’elles sont énoncées dans le livre BéGan Eden MiKedem (Autrefois au jardin d’Eden), écrit par l’auteur de cet ouvrage ; écouter les cours enregistrés par l’auteur sur ce sujet ; apprendre quelles erreurs il a commises durant sa vie conjugale. Il doit étudier ces règles honnêtement afin de savoir ce qu’il doit corriger et quel doit être le contenu de sa prière, et non se mortifier ou tomber dans la mélancolie. c) Examen de conscience et repentir. Il doit consacrer chaque jour un temps pour prier sur son problème, demander à HaChem béni soit-Il qu’Il lui pardonne d’avoir fait souffrir sa femme et ses enfants, en détaillant ses fautes selon ce qu’il a appris et répéter ses prières à HaChem béni soit-Il pour qu’Il insuffle dans le coeur de sa femme un pardon intégral. d) Introspection. Il doit multiplier la méditation sur ses zones d’erreurs par une étude intensive ; il doit insister, en particulier dans la prière, sur chaque problème jusqu’à ce qu’il pénètre dans son coeur, pour qu’il puisse le corriger. Par exemple, une des bases de la paix domestique consiste à ne jamais critiquer sa femme. C’est un problème qui, pour être résolu, nécessite des prières redoublées, car c’est une propension naturelle et cruelle chez l’homme que de critiquer son entourage, pour ses erreurs ou ses défauts. Le mari pense même qu’il est tenu de réprimander sa femme afin qu’elle se corrige. Mais en vérité, la critique n’amène pas de correction, elle ne fait que détruire son assurance en l’amenant à la conclusion que son mari la déteste, ou tout au moins qu’il ne l’aime pas, alors qu’elle est une femme parfaite ; car son but n’est rien d’autre que d’être parfaite aux yeux de son mari. Il est donc nécessaire de multiplier les prières à HaChem en Lui disant : “Maître du monde, je Te

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remercie de m’avoir éloigné de ma maison afin de travailler sur moi-même et réparer mes erreurs. Créateur du monde, je Te prie de m’aider à passer mes épreuves domestiques. Tu m’as enseigné qu’il est interdit de formuler la moindre critique envers sa femme. A ma grande douleur, il m’est très difficile d’obéir à cette injonction : à chaque fois que je vois ma femme commettre une erreur, contraire à ma volonté ou à ma compréhension, mon coeur s’emplit d’orgueil pour la critiquer. Ainsi je me sens supérieur à elle. Cela m’amène à me conduire avec cruauté et à la critiquer et quelquefois je la critique même sans m’en rendre compte et je me justifie en pensant qu’il convient de la critiquer. Je T’en prie, Souverain miséricordieux, aies pitié de moi, de ma femme et de mes enfants. Donne-moi la sagesse, la compréhension et la connaissance pour savoir que ces critiques sont destructrices, qu’elles n’arrangent rien et que chaque critique adressée à ma femme est une humiliation. Je l’humilie, je détruis sa confiance et l’image positive qu’elle a d’elle-même. Cela déclenche chez elle des crises de pleurs, des cris et des disputes. Cela détruit la paix du ménage et heurte les enfants davantage que tout autre chose. Maître du monde, aies pitié de moi, donne-moi la force spirituelle et intellectuelle pour n’adresser à ma femme aucune critique, d’aucune manière, à aucun moment et nulle part, quoi qu’il arrive. Car la critique n’est pas une façon de corriger et elle ne fait que détruire davantage. Créateur du monde, je Te prie d’avoir pitié de moi. Donne-moi la force de m’abstenir de toute critique, donne-moi cette connaissance parfaite que ma femme est mon miroir, que les insuffisances que je vois en elle m’appartiennent en propre et que les changements que ma femme doit vraiment opérer ne peuvent s’effectuer avec des critiques ou des réprimandes, mais seulement en l’aimant et en l’honorant davantage. Ensuite, je chercherai l’origine de mon problème et je prierai pour me corriger. Donne-moi la foi que plus je l’aimerai et l’honorerai, et plus ma femme changera pour le bien et que cela ne sera possible que si je n’élève aucune critique contre elle, mais qu’au contraire je la loue et ne cesse de lui dire des mots d’amour. Je t’en prie, aide-moi à maîtriser le mauvais penchant qui me pousse à la critique. Donne-moi la connaissance, la miséricorde, chasse de moi cette cruauté de ne voir que les insuffisances et les défauts de ma femme et de la critiquer. Donne-moi au contraire de bons yeux pour voir sa beauté, ses bonnes actions, la louer, l’honorer, la soutenir, l’admirer et la complimenter. Aide-moi toujours, en toute occasion, pour me maîtriser et garder le silence, multiplier mes prières et m’engager à préférer tomber dans une fournaise plutôt que d’humilier ma femme. De même, le mari multipliera ses prières pour chaque situation parmi les plus importantes, qui sont un obstacle à la paix domestique. e) Suivre les conseils donnés plus haut pendant une longue période. Entre temps, envoyer à sa femme de l’argent et des cadeaux ; lui faire du bien sans s’attendre à la moindre gratitude de sa part. Ne pas essayer de revenir à la maison, se contenter d’attendre le temps où HaChem voudra le faire revenir chez lui. C’est le point essentiel de son épreuve : il doit croire qu’HaChem décidera quand il reviendra à la maison, en s’abstenant de toute initiative pratique à ce sujet et ne précipitant pas les choses. Même s’il voit que tous ses efforts pour faire du bien se soldent apparemment par un échec et que de son côté elle réagit de plus en plus mal. Il ne doit pas désespérer, qu’il continue à remplir ses devoirs avec foi, qu’il continue à prier et

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à lui faire du bien. S’il agit en vérité comme il faut, il verra que sa femme elle-même lui demandera de revenir. Alors, ils goûteront la paix du ménage, leur vie sera différente de ce qu’elle était autrefois ; ils auront fait peau neuve, comme s’ils étaient de nouveaux mariés. Pour conclure ce chapitre, il faut souligner plusieurs points qui concernent toutes les situations de la vie : 1) Il faut traiter ses problèmes lorsqu’ils sont encore au premier stade de leur développement, sans attendre la crise. 2) La voie unique pour traiter de ses problèmes est l’application des trois niveaux de la foi et surtout de la partie consacrée au repentir. 3) Grâce à la foi, on voit que même la plus grande crise est pour le bien. Le divorce Quiconque veut accéder à une vraie paix domestique doit lire ce chapitre et à plus forte raison s’il pense divorcer, ou s’il va divorcer. Même celui qui a déjà divorcé doit l’étudier afin de savoir comment poursuivre sa vie après la rupture. Nous avons demandé à un sage contemporain comment il expliquait le nombre élevé de divorces de cette génération. Il répondit que cette génération est trop gâtée, qu’elle ne fut pas avertie que la vie conjugale requiert beaucoup d’efforts et de courage. En conséquence, à la moindre dispute on court au Tribunal rabbinique. Il nous a encore dit : “Nous avions aussi beaucoup de difficultés, disputes, malentendus, etc., comme n’importe quel jeune couple, mais jamais nous n’aurions pensé divorcer pour cela, car nous étions prêts à investir toutes nos forces et nos efforts pour réussir dans notre vie conjugale. Béni soit HaChem, nous avons eu le mérite de traverser toutes ces épreuves et d’engendrer une génération bénie de justes et de marier nos enfants et petits-enfants. Nous avons même des arrières petits enfants et tous nous apportent beaucoup de joie. Si nous n’avions pas été préparés à subir des difficultés et si nous ne nous étions pas évertués à réparer notre vie conjugale, nous aurions perdu tout ce bien”. De ce qui précède, chacun apprendra à corriger cette fausse idée préconçue que la paix au ménage est évidente et vient d’elle-même. Lorsque nous voyons des couples qui vivent en paix, nous croyons à tort qu’il en fut ainsi depuis le début de leur mariage. En vérité, même les justes et les hommes de qualité ont dû subir des difficultés dans leur vie conjugale. Ils ont dû, eux aussi, traverser des conflits, des disputes ; ils durent, eux aussi, ‘passer l’éponge’ et ‘baisser la tête’ afin de parvenir à une situation de paix et de bonheur dans leur foyer. La conclusion est la suivante : lorsque le couple comprend que le mariage ne s’arrête pas à la cérémonie nuptiale, sous le baldaquin (houpa), et qu’ils sont prêts à apprendre et à travailler sur eux-mêmes, aucune cause ne peut justifier le divorce. Le problème commence lorsqu’un membre du couple ou les deux ensembles ne sont pas prêts à reconnaître qu’ils doivent se corriger et qu’ils ne veulent pas fournir les efforts nécessaires pour parvenir à la paix dans leur ménage. L’oeil de la foi

épreuves de la foi, et le principal exercice de la foi a lieu chez-lui. Par conséquent, celui qui reçoit une juste orientation dans la foi, l’étudie et la travaille, mérite de l’acquérir et de connaître l’authentique paix domestique. Il en ressort que la racine de tous les cas de divorce est un manque de foi. Au lieu de régler ses problèmes et de calmer les souffrances qu’il éprouve au sein de sa maison d’une manière convenable, par l’intermédiaire du repentir et de la prière, en recevant une juste orientation sur la paix au ménage, l’homme pense que le divorce est la solution à tous ses problèmes et la panacée de ses maux. En vérité, il substitue d’anciens maux liés à la vie conjugale par de nouveaux maux liés au divorce et qui sont encore plus difficiles à supporter et à résoudre. Tant que l’homme ne se repent pas et qu’il subit des souffrances dictées par un jugement céleste, il ne peut y échapper, quoi qu’il fasse. Aucun conseil, aucune orientation, la plus juste qui soit, n’est efficace tant qu’il ne se repent pas. En raison de ses fautes, il ne mérite pas de goûter à la paix domestique. Et il est certain que le divorce ne lui sera d’aucune utilité. Personne ne peut fuir le Saint béni soit-Il et si l’homme divorce, ses souffrances s’aggraveront sans aucun doute, comme il est dit au nom de rabbi Na’hman, que son mérite nous protège : Si l’homme n’est pas prêt à souffrir un peu, il devra souffrir beaucoup. L’instruction adéquate Il faut savoir que tant que le mariage tient bon, une instruction adéquate peut résoudre tous les problèmes de paix domestique et même les plus difficiles. Des milliers, voire des dizaines de milliers de couples qui ont souffert du manque de paix domestique, peuvent témoigner de la force d’une instruction adéquate dirigée vers la foi. Une partie d’entre eux étaient déjà inscrits au Tribunal rabbinique et leur divorce était déjà fixé. Ils méritèrent de recevoir des Cieux cette instruction sur le thème de la paix domestique, par l’écoute des cours donnés et enregistrés par l’auteur de ce livre. Leur vie s’est entièrement transformée en bien et ils vivent désormais paisiblement ensemble. La force d’un tel enseignement est tellement grande que chaque fois que l’auteur de ce livre reçoit des couples désirant divorcer, il ne les laisse pas raconter leurs misères et leurs problèmes, leurs erreurs et leurs reproches mutuels, mais il leur demande avant tout d’écouter les enregistrements de ses cours traitant du sujet et d’étudier le livre BéGan Eden MiKedem (Autrefois au jardin d’Eden). C’est seulement ensuite, lorsque des problèmes subsistent, qu’ils sont autorisés à revenir consulter le rav. En réalité, aucun couple n’est jamais revenu, car l’enseignement adéquat de la paix domestique, basée sur les voies du repentir et les règles de cette paix, suffit pour que le couple comprenne très bien que leurs reproches n’étaient pas fondés, quelles furent leurs erreurs et quel travail doivent-ils accomplir dans leur vie. Ils n’ont plus besoin de demander conseil car ils ont trouvé la paix au foyer. Tous s’expriment de la même façon : c’est dommage de ne pas avoir reçu cet enseignement depuis plusieurs années, cela nous aurait épargné beaucoup de peines, de disputes et de souffrances. À suivre...

Puisque la finalité de la Création, est la foi et que le Créateur du monde veut que tous parviennent à ce but, Il soumet l’homme, au cours de sa vie, à des exercices et des

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David le jeune berger p.5 Un jour, David avait pris ses moutons paître dans les montagnes. Tout d'un coup, il entendit l'un des moutons crier d'angoisse. Il s'est rendu compte qu'il était en difficulté, donc il se précipita à son secours. Quand il est arrivé, il a vu qu'il avait soif et qu'il était faible. Mais afin d'étancher la soif du mouton, David savait qu'il aurait à exécuter un long chemin jusqu'au puits le plus proche, puiser de l'eau pour le mouton, et porter l'eau tout le chemin du retour dans un lourd tonneau de terre. Mais David n'était pas paresseux, et il était désintéressé, donc il a fait ce qu'il devait faire et revint avec de l'eau pour le mouton. Malgré touts les efforts de David, le mouton avait encore du mal à récupérer. David savait exactement quoi faire. Il avait une arme secrète pour l'aider avec ce problème et tous les autres. Il avait une Emouna en son Créateur et n'abandonné jamais. "Il n'y a rien de tel dans le monde entier que le désespoir», dit-il à lui-même. "J'ai juste besoin de prier." Alors il se leva, les yeux au ciel, et pria Hachem, en disant: "Créateur du monde, s'il vous plaît ayez pitié de vos créatures merveilleuses! Guérissez-les de toutes les maladies! ". Après avoir fini de prier, David caressait doucement la tête du mouton. «Hachem aidera, j'en suis sûr," et il encouragea le mouton. Quand David soigna le mouton malade et l'aida à se remettre sur pied, il lui murmura à l'oreille: «N'es pas peur petit mouton. Je vais rester avec toi et veiller sur toi ». Jour après jour, le mouton allé de mieux en mieux, jusqu'à ce qu'il récupère finalement sa force. David était très heureux, et il a remercié Hachem pour la guérison du mouton.


La vérité de la Torah PARACHA MIKETS

Plusieurs opinions existent, selon l’opinion générale, à propos des récits de la Torah. Certains affirment que toutes les histoires doivent être comprises comme symboliques et allégoriques. Leur but, disent-ils, est de nous enseigner des leçons dans le service Divin et non de relater l’histoire. La perspective traditionnelle veut que chaque récit de la Torah soit considéré comme la chronique d’événements s’étant réellement produits. L’approche ‘hassidique emprunte une troisième voie. Pour citer une référence cabalistique, disons que «la Torah parle des royaumes supérieurs et fait allusion aux royaumes inférieurs». Cela signifie que tous les récits de la Torah sont une description des relations qui unissent les attributs Divins, dans les sphères célestes. Néanmoins, puisque l’existence matérielle est une expansion de l’existence spirituelle, tout ce qui se passe dans le monde spirituel est reflété dans ce monde. Chaque récit de la Torah est donc le rappel d’un événement concret mais cet événement lui-même évoque bien plus que ce qui ne fait qu’apparaître dans le monde matériel. Il s’agit d’une dynamique qui commence dans les sublimes sphères spirituelles et a des ramifications dans notre existence elle-même. L’infini dans des chaînes Ces concepts apparaissent dans la Paracha de cette semaine, Mikets, qui se concentre sur la libération de prison de Yossef. Yossef sert d’analogie pour le Peuple Juif. Car son nom, signifiant «ajouter», se réfère à un potentiel infini et illimité de croissance, c’est-à-dire à l’âme que chacun de nous possède : «une réelle partie de D.ieu, En-Haut». Cela va encore plus loin. La prière que récite Ra’hel, quand elle nomme son fils Yossef, «Que D.ieu m’ajoute (Yossef) un autre fils (Ben A’hèr)» fait allusion à la mission spirituelle du Peuple juif. Les entités qui, jusqu’ici, ont été A’hèr, («autre», étranger à son essence divine) sont rapprochées et considérées avec la proximité d’un ben («un fils»). La prison dans laquelle Yossef est retenu se réfère au corps, à l’existence matérielle en tant qu’entité. Cela tend à confiner la force infinie de l’âme et à en nier l’expression. Bien que D.ieu ait donné à l’homme Sa Torah, Sa Volonté et Sa Sagesse, la Torah n’en est pas moins affectée par les limites de l’existence matérielle et sa source Divine n’est pas toujours évidente.

finalement Vayehi, quelque chose qui appartient au passé. Yossef quitte la prison et devient dirigeant de l’Egypte. Dans notre analogie, cela signifie qu’un Juif est envoyé dans ce monde pour révéler la Divinité. C’est le but de son existence et ce but sera finalement atteint. La nature matérielle de l’existence profane peut, initialement restreindre l’expression de la véritable nature du Juif. Mais ces limites ne sont que temporaires. En dernier ressort, tout comme Yossef devint le maître de l’Egypte, chaque Juif deviendra une source de puissance spirituelle, démontrant à quel point l’infinie Divinité peut imprégner l’existence matérielle finie. Faire de la fin un commencement On peut encore approfondir cette idée en faisant le lien entre un point de grammaire hébraïque et un concept mystique. Le mot Mikets peut signifier «au commencement» ou «à la fin». Dans la même veine, le Zohar parle de Kets Dismola, «la fin gauche» et de Kets Hayamin, «la fin droite». Pour appliquer ces concepts à notre Paracha, la question est de savoir si Mikets se réfère à la fin des deux années d’épreuves et de tribulations de Yossef en Egypte ou au commencement des deux années menant à sa prise de pouvoir. Selon la première interprétation, Mikets fait allusion aux épreuves les plus difficiles que Yossef rencontra en Egypte, car c’est avant l’aube que l’obscurité se fait la plus sombre. Selon la seconde interprétation, Mikets évoque l’aube de la rédemption de Yossef. Il existe un lien entre les deux. Enfouies dans les difficultés de Kets Dismola, les derniers moments de l’exil, se trouvent des étincelles divines. Faire face à ces difficultés fait jaillir ces étincelles et apporte Kets Hayamin, le commencement de la Rédemption. Il arrive que l’on parle du Peuple juif en l’appelant Yossef. Que la transition vécue par Yossef se manifeste pour notre peuple dans son intégralité. Car nous aussi avons rencontré les difficultés de l’exil et attendons avec impatience la révélation de Kets Hayamin, les premiers rayons de la Rédemption. Que cela se produise dans le futur immédiat !

Une fin aux limites Le premier verset de la Paracha de cette semaine évoque ces concepts : Vayehi Mikets Chnatayim Yamim, «et il se produisit à la fin de deux années». «Deux années» renvoie à la Torah qui comporte deux éléments : la Torah Ecrite et la Torah Orale. Dans son existence confinée dans la matérialité, sa force paraît avoir un kets, «une fin» et «une limite». Pourtant, parce que Yossef, c’est-à-dire dans notre analogie le Peuple juif, est illimité dans son essence, le Kets, c’est-à-dire les restrictions de l’existence matérielle, deviendront Page 24

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Inspirez le changement PARACHA VAYIGASH

Activer le potentiel Dans son Siddour, Rabbi Chnéor Zalman de Lyadi écrit : «Il convient de dire, avant la prière : ‘Voici je prends sur moi le commandement positif : Tu aimeras ton prochain comme toi-même’.» Témoigner de l’amour à son prochain prépare l’homme à intensifier son lien avec D.ieu. Car un engagement sincère à l’égard de toute l’humanité requiert un véritable altruisme et c’est cette approche qui devrait caractériser notre relation avec D.ieu. Mais pourquoi une déclaration est-elle nécessaire ? Pourquoi l’accent n’est-il pas plutôt placé sur le fait de méditer sur ce concept plutôt que de prononcer ces mots ? On peut avancer qu’au niveau de notre essence, l’unité est bien présente au sein de notre peuple : «ils sont tous complémentaires et ont le même un Père. »Trop souvent, cependant, cette unité ne se manifeste pas dans les relations entre les hommes. En faisant cette déclaration concrète, l’on active son potentiel et on lui permet de s’exprimer dans notre monde matériel. L’importance de cette déclaration dépasse de loin ces quelques mots mesurés. L’objectif en est qu’un acte conduise à un autre, dans un cycle qui se renforce par lui-même et qui poussera la personne à exprimer son amour pour ses prochains, ce qui encouragera les autres à agir de même. Faire une déclaration d’intention ouvre un canal à nos sentiments d’amour intérieurs, ce qui leur permettra de se manifester concrètement. Un lien unificateur Le même principe s’applique à la Paracha de cette semaine. Vayigach signifie : «Et il s’approcha». Yehouda s’approcha de Yossef. Mais l’approche de Yehouda avait un but plus profond que d’établir une proximité physique. Rachi explique que Yehouda dit à Yossef : «Que mes mots puissent entrer dans tes oreilles», c’est-à-dire qu’il désirait établir une communication entre eux.

contraire, le monde paraît exister comme une somme d’entités distinctes. Exprimer cette unicité profonde entre les hommes sert de catalyseur pour parvenir à l’unicité du monde en général et permet au monde matériel de servir d’agent pour exprimer cette vérité spirituelle. Cela se reflète dans la conduite de Yaacov et de ses fils en Egypte. Bien que le fait de s’installer en Egypte représentait une descente en exil et que l’Egypte était une nation moralement dépravée, Yaacov et ses fils y établirent un modèle d’existence spirituelle. Le Pharaon leur attribua la meilleure région du pays, leur promettant : «le meilleur de l’Egypte sera à vous». Ils exploitèrent au mieux cette opportunité. En fait, nos Sages expliquent que ce furent les meilleures années de Yaacov. Toute sa vie, il avait aspiré à exprimer les valeurs spirituelles des réalités de la vie quotidienne. En Egypte, il put réaliser cet idéal. Découvrir son identité La pertinence de ces idées ne se confine pas à des périodes où la Divinité se manifeste ouvertement. Bien au contraire, le récit commence par la plus grande dissimulation. Yehouda ignorait qu’il s’adressait à Yossef. Il pensait parler au vice-roi d’Egypte et il devait plaider pour la libération de Binyamin. Malgré sa position de faiblesse, Yehouda avança en direction de l’unicité et son approche conduisit à la révélation que ce maître n’était nul autre que Yossef. Notre conduite et nos choix prioritaires doivent suivre la même structure. Nul n’est besoin d’accepter les normes du monde en général. En imitant la conduite de Yehouda et en aspirant à l’unité, au sein même de notre situation présente, nous pouvons mettre en route un enchaînement d’événements qui conduiront à l’expression manifeste de la nature Divine de notre monde.

L’action de Yehouda eut des répercussions extraordinaires. Comme l’indique le récit : «Yossef ne put plus se retenir». Après des années de séparation, les frères s’embrassèrent et parlèrent librement. Les fils de Yaacov revinrent chez leur père avec le message que Yossef était toujours en vie, Yaacov descendit en Egypte et tous les Juifs furent réunis. De l’intérieur vers l’extérieur La spirale mise en route par l’approche de Yehouda eut de plus larges ramifications. Le Zohar comprend leur union comme symbolisant le rapprochement du monde physique et du monde spirituel. Expliquons-nous. Dans son essence, le monde en général forme un avec D.ieu. C’est là le sens de la phrase du Chéma «D.ieu est Un». Il ne s’agit pas seulement du fait qu’il n’y a qu’un seul D.ieu mais que toute existence forme un avec Lui. Cependant, cette unicité n’est pas révélée ouvertement. Bien au Kol aYechouot aux familles Ben Moché, Roubin, Arush, Fitoussi, Chaya, Yossef, Fanger, Lasri et Cohen

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Une femme qui sort VAYE‘HI

Ce Chabbat est Chabbat ‘Hazak, le Chabbat où se conclut la lecture du Livre de Béréchit. On a la coutume de s’écrier, à la fin de la lecture de la Torah : ‘Hazak,’Hazak venit’hazèk, «Sois fort, sois fort, que nous soyons renforcés». C’est ainsi que la conclusion de chacun des Livres de la Torah ajoute de la force à tous les sujets qui nous concernent. Elle contribue également à renforcer le monde en général puisque «le Saint Béni soit-Il regarda dans la Torah et créa le monde, une personne regarde dans la Torah et maintient (donc) le monde». Puisque la proclamation ‘Hazak, ‘Hazak… intervient à la conclusion de la lecture de la Torah, il s’ensuit qu’elle partage un lien avec le sujet qui précède immédiatement, ici, la mort de Yossef et son ensevelissement en Egypte. Cela soulève une question : pourquoi ce passage est-il choisi pour conclure le Livre de Beréchit ? Comment «renforce-t-il» le Peuple juif dans son service de D.ieu ? Apparemment, il semble évoquer une descente et un événement malheureux. Plus tôt, on a pu lire dans la Paracha la déclaration de Yaakov : «Ne m’enterrez pas en Egypte». «Quand je vais être réuni à mes pères… enterrez moi dans leur lieu de sépulture… dans la grotte, dans le champ de Ma’hpélah». On peut relever deux points dans les propos de Yaacov : l’avantage d’être enterré en Israël et dans la grotte de Ma’hpélah et le désir de ne pas être enterré en Egypte, une terre dont le niveau spirituel était des plus bas. Yossef, par contre, ne mérita pas (du moins au début) d’être conduit en Erets Israël (et encore moins dans la grotte de Ma’hpélah). Il fut enseveli en Egypte, dans l’intention (tout au moins de la part des Egyptiens) que sa dépouille reste en Egypte pendant une longue période. On peut expliquer que du point de vue des Juifs, l’ensevelissement de Yossef présentait une dimension positive. Il permit aux Juifs d’avoir la force et le courage personnel de subir l’exil. Yossef était le dirigeant de l’Egypte, comme le Pharaon le lui avait dit : «Sans toi, personne ne pourra lever la main ou le pied dans toute la terre d’Egypte» (Beréchit : 41 :44). C’est lui qui était la source de subsistance des Juifs. C’est ainsi qu’ils pouvaient intérioriser l’idée que bien qu’ils fussent en exil, personne ne pouvait les déranger. L’inhumation de Yossef prolongeait donc son influence même après sa mort. Ces idées gardent toute leur actualité. En effet, l’exil d’Egypte est la source de tous les exils qui allaient suivre pour le Peuple juif. Ainsi, la leçon associée à l’enterrement de Yossef concerne également tous les autres exils que les Juifs durent endurer, y compris notre exil présent. En fait, la relation avec l’exil contemporain est encore accentuée par le fait que le dirigeant de notre génération, le Rabbi précédent (Rabbi Yossef Its’hak, beau-père du Rabbi Mena’hem Mendel) s’appelle également Yossef. Son service, qui impliquait «répandre les sources de la ‘Hassidout et du Page 26

Judaïsme vers l’extérieur», traduire la Torah en «soixante-dix langues», renvoie au service de Yossef. Ce dernier, comme l’explique la ‘Hassidout, est lié à la prière de Ra’hel (sa mère) quand il fut nommé : «Que D.ieu m’ajoute un autre fils» (Yossef Hachem li ben a’her). Cela signifie que le service de Yossef consiste à transformer «les autres», ceux qui se sont éloignés et sont devenus étrangers au Judaïsme, en «fils». En fait, ces «fils» sont à un niveau supérieur à celui de ceux qui ont naturellement suivi le chemin des «fils», comme le déclarent nos Sages : «A l’endroit des Baalé Techouvah (ceux qui reviennent à D.ieu), les Tsaddikim (Justes) parfaits ne peuvent se tenir». Le Rabbi précédent a déclaré que nous sommes dans les derniers jours de l’exil et que tout ce qui reste à faire est de «polir les boutons» (des manteaux) et se tenir prêts à accueillir le Machia’h. Puisque plus de quarante ans passés à «polir les boutons» se sont écoulés, il est donc clair que tout obstacle et toute difficulté que rencontrent les Juifs ne sont que des défis. Le mot hébreu pour «défi» est nissayone. Il possède également la connotation de ness, «élévation» : il s’agit d’élever la personne au-dessus de son niveau présent. Nous voyons que ce concept s’exprime par rapport à Avraham qui dut subir diverses épreuves. Avant chacune d’entre elles, il était déjà à un niveau spirituel élevé, a fortiori après qu’il les eut surmontées. C’est parce que D.ieu voulait qu’il s’élève encore davantage qu’Il lui donna ces épreuves supplémentaires. La même chose s’applique à notre génération. Nous vivons dans une période qui suit toutes les épreuves des Juifs des générations précédentes. La seule raison pour laquelle D.ieu nous fait subir d’autres épreuves est de nous faire encore grandir en les surmontant. Que cela nous conduise à la Rédemption du Peuple juif, thème central du Livre de Chemot que nous allons commencer. La description de la libération d’Egypte de notre Peuple renferme également des allusions à la délivrance messianique ultime. Qu’elle se produise rapidement, de nos jours !


Le défi, la croissance et la transition CHEMOT

Le paradoxe de l’exil L’exil constitue un défi : D.ieu y est comme caché. Nous devons donc réveiller nos ressources spirituelles les plus profondes et renforcer notre attachement à Lui. Cette idée se retrouve dans la Paracha de cette semaine qui décrit les descentes successives vécues par le Peuple Juif en Egypte. Tant que Yossef et ses frères vivaient, les Juifs jouissaient de prospérité et de sécurité. Mais avec la mort du dernier fils de Yaacov, les travaux forcés firent irruption, on jeta dans le Nil les nouveau-nés et survinrent d’autres actes d’une cruauté inouïe. Et quand Moché apporta la promesse de la rédemption, l’oppression du Peuple Juif s’accrut encore au point que Moché lui-même s’écria : «Depuis que je me suis rendu chez le Pharaon pour parler en Ton nom, il a fait du mal à ce peuple» (Chemot 5 : 23). Cependant, la Torah évoque également comment les Juifs implorèrent D.ieu, attirant Son attention (Chemot 2 : 2 3-24). En réponse, D.ieu transmit la promesse de la rédemption et l’engagement que «lorsque tu sortiras ce peuple d’Egypte, tu serviras D.ieu sur cette montagne» (Chemot 3 :12). En d’autres termes, D.ieu s’engagea à donner la Torah aux Juifs. Cela révéla la possibilité d’un lien plus élevé et plus profond avec D.ieu, rapprochement qui n’aurait pu être atteint auparavant. L’histoire d’un nom Ces deux pôles se retrouvent dans le nom de notre Paracha, Chemot, qui signifie «noms». Il existe deux dimensions dans le nom d’une personne. D’un côté, il représente les aspects extérieurs de son être, ce qui apparaît dans le fait que le nom de quelqu’un est nécessaire dans sa relation avec autrui. Il n’a pas besoin d’un nom pour lui-même. Cela va même plus loin ; plusieurs individus, avec des personnalités totalement différentes, peuvent partager le même nom, ce qui démontre que, du moins apparemment, le nom ne décrit pas qui nous sommes réellement. Cependant, comme l’écrit Rabbi Chnéor Zalman de Lyadi dans le Tanya, un nom représente la nature d’une entité et sa force vitale. C’est un canal qui permet à cette nature intérieure de s’exprimer. Il ne s’agit pas simplement d’une idée théorique. Le nom affecte la conduite quotidienne. Nous observons que lorsque nous appelons une personne par son nom, nous attirons son attention. Plus encore, quand un homme s’évanouit, souvent il suffit de murmurer son nom à son oreille pour qu’il se réveille. Lions ces observations aux concepts d’exil et de rédemption. Tant que n’est révélée que l’expression extérieure du nom des Juifs, il leur est possible d’être subjugués par les forces matérielles. Mais quand c’est l’essence du nom des Juifs, Israël, qui s’exprime, il n’y a aucun potentiel pour l’exil. Car le nom Israël indique que «nous avons combattu D.ieu et avec les hommes et avons gagné» (Beréchit 32 :29). Cela souligne la différence fondamentale entre l’exil et la rédemption. L’exil ne représente pas, en effet, un changement dans l’essence de notre relation avec D.ieu.

De Sa perspective, même en exil nous sommes «(Ses) enfants et (nous) changer pour une autre nation, Il ne le peut» (Kidouchin 36a). Et en ce qui concerne le Peuple Juif, nos Sages commentent le verset «je dors mais mon cœur est éveillé» (Chir Hachirim 5 :2) ainsi: «bien que je dorme en exil, mon cœur est éveillé pour le Saint béni soit-Il». Quelle est la différence entre l’exil et la Rédemption ? Le fait que «notre nom est invoqué» et que nous répondions, c’est-à-dire que cette relation s’exprime ouvertement ou est cachée. La destinée et la direction Rien dans le cycle de l’exil et de la rédemption n’est dû au hasard. C’est un processus ordonné par D.ieu. Il désire que les Juifs atteignent des sommets dans le Service Divin et ainsi structura-t-Il les défis de l’exil pour nous obliger à exprimer notre potentiel spirituel le plus profond. Et Il nous donna la possibilité de les surmonter. La Torah y fait allusion en mentionnant les noms des tribus, au début de la Paracha. Nos Sages expliquent que c’est un exemple qui nous montre la façon dont D.ieu chérit notre peuple : «Puisqu’ils sont comme des étoiles, Il appela chacun par son nom». Dans la Loi de la Torah, nous rencontrons le principe selon lequel une entité importante ne peut jamais être annulée». En répétant les noms du Peuple Juif, la Torah met l’accent sur leur importance pour D.ieu et assure que leur existence ne sera jamais annulée par l’exil. La Torah ne mentionne pas le nom de notre peuple en tant qu’entité mais mentionne plutôt le nom de chacune des tribus, chacune représentant une approche différente du Service Divin. Cela attribue, non seulement à l’essence du Peuple Juif mais aussi à chaque approche individuelle, la force de supporter l’exil et de traverser cette expérience. De l’exil à la rédemption Le cycle de l’exil juif et de la rédemption est significatif pour le monde en général. Le but de la création est d’établir une résidence pour D.ieu. Elle est construite par l’engagement du Peuple Juif dans les différents aspects de l’expérience profane. Durant l’exil, les Juifs sont éparpillés dans différents pays et entrent en contact avec des cultures variées. Ainsi, le défi de l’exil renforce-t-il le lien avec D.ieu et élève-t-il également l’environnement, rendant manifeste la Divinité imprégnée dans notre monde. La saga de l’exil et de la Rédemption n’est pas simplement une histoire qui appartient au passé. Bien au contraire, signe avant-coureur de la transition ultime de l’exil à la rédemption, elle affecte toutes les dimensions de notre existence présente. Pour emprunter une expression de Rabbi Yossef Its’hak (le Rabbi précédent) : «tout est prêt pour la Rédemption, les boutons eux-mêmes ont été polis». Il suffit que nous ouvrions nos yeux, reconnaissions les signes de l’influence de Machia’h et créions les moyens d’inclure l’humanité.

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Le Secret de la colombe Un petit conte viendra illustrer nos propos : Il étais une fois un roi riche et puissant mais bossu, borgne et boiteux ! Comme il désirait vivement qu’on fasse son portrait, il fît publier dans son royaume qu’il recherchait un peintre de talent. L’un d’eux se présenta et dessina le roi sans ses handicaps : avec deux yeux, deux jambes sans aucun défaut et un dos droit. A la vue de ce portrait, le roi se mit dans une grande colère et qualifia l’auteur de falsificateur et de trompeur. Il le fit pendre sur la place publique. Un second artiste arriva au palais et, instruit par l’exemple de son prédécesseur, il dessina un roi bossu, borne et boiteux. Le courroux de sa majesté fut sans bornes et il le fit pendre pour outrage à la royauté. Le souverain se mit en quête d’un troisème peintre et un oiseau rare releva le défi, alorsque tous ses collèguess’étaient dérobés, craignant pour leur vie. Il représentale roi se rendant à la chase, montant un coursier majestueux, en position de tir, oeil fermé, dos courbé, et le tout de profil. C’était une image splendide, et ceci sans avoir changé aucun détail des disgrâces du souverain. Imitons ce bel exemple et contemplons notre époux sous un jour des plus flatteurs … et peut-être de profil ! Ne photographions pas notre mari juste quand il ferme les yeux ou fait une grimace … car une mouche l’a piqué ! N’oublions pas qu’une des règles principales du respect, c’est de ne point contredire ou d’interompre notre mari lorsqu’il parle. Complèter ses phrases, rectifier “l’exactitude” des faits, s’emparer de la conversation à son détriment, c’est piétiner son amour-propre et le dévaloriser. Une telle femme, dans son inconscience et sa frivolité, ne se rend pas compte qu’elle cause un préjudice irréparable. Lors d’une réunion d’amis, Monsieur a voulu relater un certain événement alors que Madame se trouvait avec lui : Le mari : En allant faire des courses avec ma femme dimanche … La femme : Non, c’était lundi. Le mari continue : Nous avons assisté à un terrible accident. Une Honda roulait à toute vitesse …

l’épouse accapare la conversation au grand dam de son conjoint. Il y a des choses beaucoup plus importantes que de rectifier le récit que notre époux secomplait à raconter. Laissons-le libre de donner sa version des faits, même si elle est fantaisiste. Sachons fermer les yeux sur ces futilités et ne laissons pas sombrer la paix du foyer. Notre bonheur ne peut pas se construire sur l’humiliation de notre conjoint. On ne compte pas non plus les femmes qui, lors de leurs papotages avec les voisines ou les amies, calomnient leur mari et se livrent à des révélations sur sa conduite privée ou sur ses défaut. Si l’époux venait à l’apprendre, cela causerait dans leur foyer une rancune durable et détruirait toute confiance. N’est-ce pas là une grave transgression des règles de chemirat halachon, de se garder de toute médisance ? La femme : Mon mari ne m’aide jamais. On croirait qu’il vit à l’hôtel ou que je suis sa servante ! Pourquoi ne pas dire à la voisine : La femme : Mon mari remplit à merveille son rôle de père de famille. Il travaille très dur pour subvenir aux besoins de la maisonée. De surplus, il étudie la Torah. Quand il peut il met la main à la pâte pour me soulager. Je suis fière de lui ! Il n’y a pa plus grande ingratitude que d’affirmer, quand l’époux participe aux travaux du foyer : - C’est naturel, c’est ta maison et de toute façon, il n’accomplit pas le dixième de son devoir ! Bien au contraire, l’épouse devra rendre justice à son mari pour la moindre aide qu’il lui procure. Ne parlons pas de toutes sortes de plaisanteries de mauvais goût que l’on fait sur le compte de notre conjoint pour amuser “innocemment” la galerie. La critique est une étincelle dangereuse qui peut causer une explosion dans la poudrière de l’amour-propre. Une femme vertueuse s’éloignera de tous ces prototypes négatifs et nuisibles.

La suite dans notre prochain numéro b’’h Rabbanite Rivka Amar Zats’al

La femme : C’était une Hyundai, mon cousin a la même … Les interruptions intempestives continuent jusqu’à ce que

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Leida Kala pour Salomé Keren bat Yehoudit behito vezmano

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Gardes ta langue !

Science & Torah

Une récompense pour chaque instant de silence

Saviez-vous quelle antilope ajoute de l'humidité à l'air?

Le ‘Hafets ‘Haïm écrit dans ‘Hovot HaChemira : « Sache aussi que celui qui prend sur lui de se garder des paroles interdites reçoit en plus une récompense séparée pour chaque jour où il s’est engagé à faire attention, ainsi qu’il est écrit « arrête ta langue du mal ». Et même s’il n’a pas eu l’occasion de surmonter des épreuves, il recevra une grande récompense. A quoi est-ce que cela ressemble ? A quelqu’un qui nomme un gardien sur ses biens : le gardien recevra certainement un salaire pour son temps de garde, même s’il ne s’est pas présenté de voleurs à ce moment-là. De même, quand on garde sa langue de paroles interdites, par le fait qu’on s’empêche de les prononcer, c’est déjà suffisant pour recevoir une énorme récompense qu’aucun ange ni aucune creature ne peuvent imaginer, comme l’a écrit le Gra dans sa célèbre lettre.

Eshet Hail

L'antilope sauge, qui vit en Asie centrale, a un nez étrange qui ressemble à une sorte d'aspirateur. Ce nez est conçu pour filtrer l'air sec et poussiéreux de la zone, ainsi que pour lui ajouter de l'humidité. La sauge est un animal en voie de disparition, et dans ses habitats naturels, de grands efforts sont faits pour le préserver.

Saviez-vous quel est l'arbre le plus coloré? Il s'agit de l’Eucalyptus des îles, également connues sous le nom de "Rainbow Eucalyptus". Son nom lui a été donné, bien sûr, en raison de ses couleurs spectaculaires. Des rayures colorées recouvrent son tronc, et tout au long de l'année, le tronc jette une partie de ses coquilles, révélant à chaque fois une couleur différente.

Le courage d’une fille d’Israël

Toute fille d’Israël doit savoir que plus une mitsva est difficile à accomplir, plus elle exige de dévouement, plus grande est sa récompense, et que celui qui l’accomplit est heureux en ce monde et dans le monde à venir. Une femme qui s’habille selon les lois de la pudeur en vigueur chez les juifs, et qui se trouve obligée de traverser un bureau ou un magasin avec toute une équipe de travailleurs et de travailleuses qui n’observent pas les mitsvot, quel courage il lui faut pour accomplir sa tâche de digne fille d’Israël ! Elle doit conserver sa délicatesse de langage, s’écarter des plaisanteries et des conversations futiles, et le mauvais penchant lui suscite parfois la crainte d’être licenciée si elle ne se conduit pas «normalement» en société… Combien de courage doit avoir cette femme, quelles convictions inébranlables, et non pas seulement pour ne pas fauter ni faire fauter les autres, mais pour être fière de sa pudeur et ne montrer aucun sentiment d’infériorité. Au contraire, elle doit se considérer comme représentant les filles d’Israël avec coeur et fierté, les filles de Sarah, Rivka, Ra’hel et Léa, nos saintes Mères.

Saviez-vous comment respire le poisson? La plupart des animaux ont des poumons qui absorbent l'oxygène de l'air et le transfèrent aux cellules du corps. Mais les poissons, qui vivent dans l'eau, n'ont pas de poumons, seulement des branchies. Les branchies absorbent l'oxygène directement de l'eau, le transfèrent dans le corps du poisson et relâchent en même temps l'eau dans la mer.

Saviez-vous quel est le plus long coléoptère du monde? Il s'agit du coléoptère Hercules, qui est une espèce spéciale de scarabée rhinocéros. Bien que le coléoptère Titan soit plus gros que lui, le coléoptère Hercules est considéré comme le plus long des coléoptères, atteignant près de 20 cm de longueur.


Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg

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UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM p.11 Rav Ah’ayi. Rabbi Ah’ayi, fils de Yochiya, frère de Bérébi. Rav Ah’advouya, fils de Matena. Rav Ah’advouye, fils de Ami. Rav Ah’advouye. Eh’i Chakya. Rav Eh’i. Ah’iya. Ah’iya Hababli ( le Babylonien). Rabbi Ah’iya Hagadol ( le Grand) . Ah’itayi. Rav Ah’li. Atitouss. Rav Eyeva. Rabbi Eyeva, fils de Kahana. Ayevou, père de Rav. Ayevou, fils de Rav. Ayevou et H’izkiya, petit-fils de Rav. Rabbi Ayevou, fils de Naguera (autre version : fils de Agueri). Eyevote, fils de Ihi. Ivi. Mar Idayi. Rav Idi. Rav Idi, père de Rabbi Ya’hakov, qui n’est autre que Bar Bé Rav Déh’ade Yoma (l’étudiant d’un jour). Rav Idi Sarsaya Dérav Chéchète. Rav Idi, fils de Avine Naguera ( le menuisier). Rav Idi, fils de Abba. Rav Idi, fils de Guèrchone. Rav Idi de H’outraya. Rav Idi, fils de Chicha. Idi, fils de Ochaya. Rav Idi Bérav Ika. Idi, père de Chmouèl. Rav Idi. Rav Ihi. Ayo. Ila de Yavné. Rabbi Ilayi. Rabbi Ila, fils de Rav Chmouèl, fils de Marta. Rabbi Ilayi de Nètsivine, et son fils. Elime, et son fils Yossef. Ilass, et son fils Hillèl. Ilouféssa. Alyo’héna, fils de Hakaf. Ile’héni. Ilfa. Rabbi Ilfé Hachéni ( le second). Rabbi Ilfé, fils de Karouya. Emi. Rabbi Eni. Rabbi Aneya, fils de Pazi. Ineya. Rabbi Ineya. Rabbi Ineya, fils de Sissé. Issé, fils de ‘Hakiva (autre version : fils de ‘Hakavya) surnommé aussi Yossef, Ich Houtsal (homme de Houtsal), et aussi Yossef Hababli ( le Babylonien) , et aussi Issé, fils de Gour Aryé, et aussi Issé, fils de Yéhouda, et encore Issé, fils de Gamelièl, et enfin Issé, fils de Mahalalèl. Mais son nom d’origine est Issé, fils de ‘Hakavya. Issé, fils de Hinèye. Issé, père de Rabbi Zéra (autre version : frère de Rabbi Zéra). Issé, fils de Ménahème. Issé, fils de Rabbi Yitsh’ak Bérav Yéhouda. Rabbi Issé de Kisrine. Issé, fils de Chamaye. Abba Issé, fils de Yoh’anane. Rabbi Issé. Issour Guiyora. Issak (ils sont deux à porter ce nom). Efa, fils de Rah’ba.

TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce cœur de pierre et donne-nous un cœur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.

Risotto aux deux chocolats Ingrédients pour 4 pers :

50 g de riz rond arborio cru, 50 ml de lait demi-écrémé, 10 g de sucre blanc, 30 g de chocolat noir, 10 g de chocolat blanc Recette :

Déposer le riz dans une casserole et couvrir d’eau froide. Porter à ébullition puis retirer du feu et égoutter.

Fondant au chocolat et fromage blanc Ingrédients pour 8 pers:

200 g de chocolat noir, 200 g de fromage blanc, 30 g de farine blanche, 50 g de sucre roux, 4 œufs Recette :

Faire fondre le chocolat au bain marie.

Remettre le riz dans la casserole avec le lait et le sucre. Porter à ébullition puis baisser le feu et laisser mijoter, à découvert, en brassant très souvent au cours de la cuisson. Cuire environ 35 minutes ou jusqu’à ce que la préparation soit crémeuse et le riz cuit. Ajouter le chocolat et laisser fondre.

Séparer les jaunes des blancs d'œufs.

Verser dans un bol et couvrir d’une pellicule plastique collée directement sur la surface du riz. Réfrigérer jusqu’à ce que le risotto soit bien froid. Ajouter les morceaux de chocolat blanc. Mélanger et servir.

Incorporer les blancs d’œufs montés en neige ferme.

Dans un saladier, fouetter les jaunes avec le sucre jusqu‘à blanchiment. Ajouter la farine, le fromage blanc, et enfin le chocolat fondu. Mélanger.

Préchauffer le four à 180°C. Beurrer un moule et verser la pâte. Cuire pendant environ 20 minutes. Tester la cuisson à l’aide d’une pointe de couteau.

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Nathan Avraham Israel bat Tsipora Yardena Richard David ben Arlette Ra’hel Corine bat Nina Ginette Odelia Rahel Bat Marie Ida David Philip ben Odelia Rahel Youda ben H’aya Itskhak ben Smadar Reouven ben Yasmine Sarah bat Myriam Hanna Rahel bat Fanny Acher Stéphane ben Moché

Adrien Moche Ben Israel Michael David ben Ra’hel Miriam Mireille Janet Bat Ester Morde’hai ben Juliette Marie Ida bat Juliette H’aya bat Juliette

Beto’h Kol Holey Ame’ha Israel

Israel Michael ben Sarah Bougid ben Gazella Fortuna Diamanta bat Garsona Nina Ginette bat Enriette Raphael et Eleazar bnei Tsipi David ben Avraham et Bouba Eliahou Daari ben Ovad Salomé Ra’hel Perle ‘Haya bat Myriam Emilie

Ainsi que toutes les victimes du Covi19 Kol aNéchamot Chééne lahéme mi chéyitpalel Alléhéme véyomar Aléhéme Kadish.

HILLOULOT TSADIKIM 7 Tevet: Rabbi Tsvi ben HaBaal Chem Tov 9 Tevet : Ezra le scribe et Ne’hemia ben ‘Haklhliah 10 Tevet : Rav Nathan ben Sternhartz de Breslev 20 Tevet : Rabbi Moche ben Maimon - Maimonide Rabbi Yaa’kov Abou’hatsera 24 Tevet : Harav Chneur Zlman de Liadi - Le Baal Hatanya Harav Moche Morde’hai Biderman - Le Rabbi de Lelov

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KAMEA CONTRE les VIRUS du ARIZ’AL A IMPRIMER

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10 Ségoulot importantes en cette période de Coronavirus, pour notre protection à tous A Télècharger sur www.FamillyTorah.com 1. Prière de Rabbénou Tam Cette prière de Rabbénou Tam est rapportée dans l’ouvrage Yossef Omets (lettre 484) « Je suis garant qu’il n’arrivera rien de fâcheux pendant cette journée à celui qui récite cette prière chaque jour ; et celui-ci réussira dans toutes ses entreprises. » ‫ּוב ַתחֲ נּונִ ים ִל ְּפנֵי ֶּמלֶּ ְך ַמ ְּל ֵכי הַ ְְּּלָּ כִ ים הַ ָּקדשֹש‬ ְּ ‫ ֶּש ַתעַ ְּמדּו ִב ְּת ִפלָּ ה ְּבבַ ָּק ָּשה‬,‫ְּבבַ ָּק ָּשה ִמכֶּם ִמיכָּאֵ ל ְּוג ְַּב ִריאֵ ל ְּּורפָּ אֵ ל‬ ,‫ ֵהן ִמ ִל ִילין‬,‫יס ִטים ֶּשלאֹ יַזִ יקּוני; ֵהן ִמ ֵש ִדים‬ ְּ ‫ ֵהן ִמ ִל‬,‫ּובכָּל ָּמקשֹם ֶּשאֲ נִ י השֹלֵ ְך‬ ְּ ‫בָּ רּוך הּוא ֶּשאַ צְּ ִליחַ ְּבכָּל ְּד ָּרכַי‬ ‫השֹלכִ ים ּובָּ ִאים לָּ עשֹלָּ ם ִמן הַ כֹ ל‬ ְּ ַ‫ ֵהן ִמכָּל פֻּ ְּרעָּ נֻּ​ּישֹת ה‬,‫ הֵ ן ֵמ ָּרעָּ ב‬,‫הֵ ן ֵמ ִאיש ו ְִּא ָּשה ִמכָּל ָּדבָּ ר ַרע; הֵ ן ֵמחֶּ ֶּרב ו ֶּ​ְּדבֶּ ר‬ ‫אשֹדי וְּלאֹ ְּבז ְַּר ִעי‬ ִ ‫גּופי וְּלאֹ ִב ְּמ‬ ִ ‫ לאֹ ְּב‬,‫יַצִ ילֵ נִ י אֲ ֹדנָּי אֱ ֹלהֵ י י ְִּש ָּראֵ ל ֶּשלאֹ י ְִּש ְּלטּו ִבי‬ ‫ ֶּש ְּתהֵ א הַ ָּשעָּ ה הַ ז ֹאת עֵ ת ָּרצשֹן ְּלפָּ נֶּיָך ֶּש ִת ְּש ַמע אֶּ ת ְּת ִפלָּ ִתי ּובַ ָּק ָּש ִתי‬,‫בשֹתי‬ ַ ֲ‫ֵאֹלהי א‬ ֵ ‫י ְִּהי ָּרצשֹן ִמ ְּלפָּ נֶּיָך אֲ ֹדנָּי אֱ ֹלהַ י ו‬ (trois fois) ‫׃ יְּה ָּ ֹהו צְּ בָּ אשֹת ִע ְָּּנּו ִמ ְּש ַֽגָּב־לָּ נּו אֱ ֹלהֵ י ַ ַֽיעֲקֹ ב ֶּ ַֽסלָּ ה‬ (trois fois) ‫׃ יְּה ָּ ֹהו צְּ בָּ אשֹת ַ ַֽא ְּש ֵרי אָּ ָּדם בֹטֵ חַ ַֽ ָּבְך‬ (trois fois) ‫קר ֵ ַֽאנּו‬ ְּ ‫השֹשיעָּ ה הַ ֶּ​ְּלֶּ ְך יַעֲ נֵנּו ְּבישֹם־ ׇ‬ ִ ‫׃ יְּה ָּ ֹהו‬ ‫ֹתי אַ ְּב ָּרהָּ ם ְּויִצְּ חָּ ק ְּוי ְִּדגּו לָּ רֹב ְּב ֶּק ֶּרב‬ ַ ‫ְּשם אֲ ב‬ ֵ ‫כל־רע יְּבָּ ֵרְך אֶּ ת־הַ נְּ עָּ ִרים ְּוי ִָּק ֵרא בָּ הֶּ ם ְּש ִמי ו‬ ָּ ‫הַ ְַּ ְּלאָּ ְך הַ גֹ אֵ ל אֹ ִתי ִמ ׇ‬ (trois fois) ‫׃ הָּ ָּ ַֽא ֶּרץ‬ (sept fois) ‫יתי אֲ ֹדנָּי‬ ִ ִ‫ישּוע ְּתָך ִקּו‬ ַֽ ָּ ‫׃ ִל‬ (sept fois) ‫פּור ָּקנְָּך סַ בָּ ִרית אֲ ֹדנָּי‬ ְּ ‫׃ ְּל‬ (sept fois) ‫ְּגּודנּו וְּהּוא ָּיגֻּד עָּ ֵ ַֽקב‬ ֶּ ‫׃ גָּד גְּ דּוד י‬ ֹ‫כְָּך אַ צְּ ִליחַ ִב ְּד ָּרכַי כְּ משֹ ֶּשעָּ ָּשה יְּהשֹשֻּ עַ ְּבעָּ ְּברשֹ הַ ּי ְַּר ֵדן ִעם י ְִּש ָּראֵ ל בַ ְִּ ְּלחָּ ָּמה ִעם הַ כְּ ַנ ֲענִ י ְּו ָּשב ְּב ָּשלשֹם ְּלאַ ְּרצש‬ 2. Prière de Rabbi Yéhouda Hé’hassid Nous avons reçu de Rabbi Yéhouda Hé’hassid que celui qui récite chaque jour les 3 versets suivants à l’endroit et à l’envers, sera préservé de tout malheur. (De notre Maitre le ‘Hida dans l’ouvrage Yossef Besséder, Siman 8) ‫סשֹבבֵ נִ י סֶּ לָּ ה׃‬ ְּ ‫אַ ָּתּה סֵ ֶּתר ִלי ִמצַ ר ִתצְּ ֵרנִ י ָּרנֵי פַ לֵ ט ְּת‬ ‫סשֹבבֵ נִ י פַ לֵ ט ָּרנֵי ִתצְּ ֵרנִ י ִמצַ ר ִלי סֵ ֶּתר אַ ָּתה‬ ְּ ‫סֶּ לָּ ה ְּת‬ ‫ִב ְּטחּו ַֽ ַביהֹ וָּה ֲע ֵדי־עַ ד כִ י ְּביָּּה יְּהֹ וָּה צּור עשֹלָּ ִמים׃‬ ‫עשֹלָּ ִמים צּור יְּהֹ וָּה ְּביָּּה כִ י עַ ד ֲע ֵדי בַ יהֹ וָּה ִב ְּטחּו‬ ‫ִתן יְּהֹ וָּה יְּבָּ ֵרְך אֶּ ת־עַ ְּשֹ בַ ָּשלַֽ שֹם׃‬ ֵ ‫ְּ ַֽיהֹ וָּה עֹ ז ְּלעַ ְּשֹ י‬ ‫ִתן ְּלעַ ְּשֹ עֹ ז ְּ ַֽיהֹ וָּה‬ ֵ ‫בַ ָּשלשֹם עַ ְּשֹ אֶּ ת יְּבָּ ֵרְך ְּ ַֽיהֹ וָּה י‬ 3. Récit des 42 voyages des Bné Israël dans le désert Cette Ségoula est rapportée par le Mékoubal Rabbi Chimchone d’Ostropoli 4. Ana Békoa’h 5. Bénédiction de Acher Yatsar Rabbi Moché ben Makhir affirme que celui qui récite la bénédiction de Acher Yatsar avec une grande ferveur, et mot à mot, ne tombera jamais malade. 6. Séder du Pitoum Hakétorèt 7. 100 bénédictions Il faut veiller à réciter 100 bénédictions (avec ferveur) au minimum chaque jour. 8. Garder sa langue Faire attention à ne prononcer aucune parole de médisance. 9. Lecture du Chéma’ « Tout celui qui récite le Chéma’, les démons/anges malfaisants s’écartent de lui. » 10. La Tsédaka Donner la Tsédaka sauve de la mort ! Page 38


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30 Mitsvot très favorables pour avoir des enfants 1. Respecter scrupuleusement les lois de la pureté familiale. Voir Midrach Rabba Tazria, chapitre 14, passage 7 et Séfer Haéchkol, Hilkhot Tsniout, page 35b. Dans Brakhot 31b, il est rapporté que ‘Hanna, la maman de Chmouel Hanavi, a prié pour être exaucée et avoir un garçon, grâce au mérite du respect des lois de la pureté familiale.

2. Le Respect des parents. Midrash Tan’houma, Parachat Kédochim, passage 15 et Yalkout Chim’oni, Iyov, passage 927. Pour des personnes mariées, le respect des parents doit se faire conformément à la Halakha et non suivant ses pulsions ou ses sentiments. (aussi bon pour la Longévité)

3. Faire beaucoup de ‘Hessed [conformément à la Halakha et non suivant ses pulsions ou ses sentiments]. Voir 4.

Talmud Baba Batra 9b et Zara ‘Haya Vékayama [Rav ‘Haïm Mordékhaï Krohn], page 34. Enseigner la Torah aux autres ou aider, financièrement, un enfant pour qu’il puisse étudier la Torah. Noa’h a mérité des enfants dès l’instant où il a fait des remontrances aux fauteurs de son époque.

5. Hakhnassat Or’him – avoir des invités. Midrash Tan’houma, Parachat Ki Tétsé, passage 2. 6. Le soir du Séder, accomplir scrupuleusement la Mitsva de raconter la sortie d’Egypte. 7. Pour les hommes : ne pas se raser la barbe. Baba Salé et Rav ‘Haïm Kaniewski au nom du Ben Ich ‘Haï. Zara 8.

‘Haya Vékayama, page 37. Accomplir scrupuleusement les lois de l’allumage des bougies du Chabbath. Dans Brakhot 31b, il est rapporté que ‘Hanna, la maman de Chmouel Hanavi, a prié pour être exaucée et avoir un garçon, grâce au mérite du

9.

respect des lois de l’allumage des bougies du Chabbath [elles sont assez nombreuses]. Allumer les bougies de Chabbath et stopper tout travail interdit, 10-15 minutes avant l’heure indiquée dans le

calendrier. 10. Etudier les lois du Chabbath [le mari et la femme] et les appliquer sans aucune faille.

11. Il faut respecter les lois concernant la Mitsva. Voir Choul’han ‘Aroukh, chapitre 240. 12. Il faut penser aux besoins de sa femme et pas uniquement à satisfaire ses besoins [dans tous les domaines]. 13. Il est interdit de forcer sa femme à accomplir la Mitsva. Talmud Erouvin 100b. 14. La femme a des besoins particuliers. Il faut s’efforcer de les satisfaire [dans la limite du permis], surtout lorsqu’il s’agit de la Mitsva. 15. Les Téfilot sont indispensables. Voir Talmud Nidda 70b-71a.

16. Voir Talmud Nidda fin de la page 31a et début de la page 31b. 17. Participer à l’édition de livres de Torah. Zara ‘Haya Vékayama, pages 58-59. 18. Acheter des Mézouzot de très bonne qualité. Etudier les lois de la Mézouza afin d’être certain d’accomplir correctement la Mitsva [où les placer, à quel endroit de la porte, aux portes de quelle pièce, etc.] Les vérifier tous les ans pendant le mois de Eloul. Les placer dans de beaux étuis. 19. Etudier toutes les lois de la Havdala récitée à la sortie du Chabbath et des fêtes, afin de les accomplir scrupuleusement. Zara ‘Haya Vékayama, pages 59-60.

20. Ne jamais faire honte à qui que ce soit. Dans une telle éventualité, il faut tout faire pour obtenir son pardon. 21. Ne jamais dire du mal d’un Talmid ‘Hakham et honorer tous ceux qui étudient la Torah. 22. La maman doit avoir la tête couverte [perruque, foulard ou chapeau]. 23. Prier sur le tombeau de Ra’hel Iménou 24. S’efforcer de réciter la Havdala en choisissant du vin et non du jus de raisin. 25. Vérifier les Mézouzot. 26. Dire à un Cohen de penser à soi durant la Birkat Cohanim [nom des parents et de leur mère]. 27. Accomplir la Mitsva de Chiloua’h Haken. (également pour trouver un conjoint et pour la longévité) 28. A la sortie du Chabbath, consommer un plat chaud [le mari et la femme]. 29. Répondre au Kaddich et surtout Amen Yéhé Chémeh Rabba… de toutes ses forces et avec la plus grande concentration.

30. Demander à une personne ayant subi une honte et n’ayant pas répliqué, de prier pour soi.


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