Magazine Familly Torah Chevat 2021

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Directeur : Borei Olam

SOMMAIRE :

Graphiste : Jonathan G.

SPECIAL MOIS DE CHEVAT

Directeur commercial : Rephael Hai

Pages 4-13

Publicité et Abonnement :

LES 48 VOIES DE LA SAGESSE

Tel. : 050.229.65.22

Pages 14-15

E-mail : famillytorah@gmail.com Site : https://famillytorah.com : Familly Torah : Familly Torah : Familly Torah : Familly Torah : +972 (0)50.22.965.22 Pour s’inscrire à la liste de diffusion Envoyez : « Emag FT + Nom & Prénom » Distribution Gratuite : Par Email, SMS WhatsUp et Réseaux Sociaux La reproduction et copie d’articles, illustrations et des publicités (sans l’accord écrit de l’annonceur et du journal), publiés dans ce magazine à des fins commerciales, sont strictement interdites sous peine de poursuites. Les annonceurs sont entièrement responsables de leurs publications. Tous documents transmit à notre rédaction ne seront pas retournés.

LES JARDINS DE RAV AROUSH Pages 18-24 ENFANTS Pages 25 IDEES CREATIVES Pages 26-27 QUESTIONS AUX RAV Pages 28-29 VIVRE SON TEMPS Pages 30-35 RABBANIT AMAR ZATSA’L Pages 38 FEMME VAILLANTE - LACHON ARA SCIENCE ET TORAH Pages 40 CHEMOT ATSADIKIM - HILLOULOT Pages 42-43 DOSSIER COVID 19 - MASHI’AH

Avec le Soutien de :

Pages 44-47

Rav Moshe Ben Moshe chlit’a, Rav Shalom Arush chlit’a, Rav Ron Chaya chlit’a, Rav Yaakov Mazouz chlit’a, Rav Acher Fitoussi chlit’a, Rav David Nacache chlit’a, Yeshiva Or Arachbi, Les Rabanim de Koupat Ha’ir . Et plein d’autres Gdoley aDor...

SEGOULOT Pages 48

DEDICASSE : A la réussite de ma femme, et de mes enfants que le créateur m’a donné ainsi qu’à l’élèvation de l’âme de mon père, la réussite de ma mère, ma soeur et mon frère et de toute ma famille en génèral. De la Réussite de mes maitres et de tous leurs élèves ainsi que toutes leurs familles. De tous mes amis et connaissances. Et en tout particulier à tout le peuple d’Israel que nous méritions tous de nous rapprocher de HaKadosh Barou’khou et de recevoir le Mashia’h Tsidkénou Amen.

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Comment dit-on Abraham en chinois ?

8 faits sur le mois hébraïque de Chevat Les Juifs du monde entier inaugurent cette semaine le nouveau mois de Chevat. Bien qu’il ne soit pas aussi connu que les mois hébraïques de Tichri ou de Nissan, lors desquels nous célébrons les Fêtes Solennelles et Pessa’h, Chevat est un mois riche de sens et de symbolique. C’est le onzième mois de la Torah La Torah ne donne pas de noms aux mois de l’année. Au lieu de cela, elle appelle Nissan, le mois du printemps, « le premier mois ». En comptant à partir de Nissan, elle fait ainsi de Chevat le 11ème mois. C’est du babylonien pour moi : Le nom apparaît d’abord dans le Livre de Zacharie, et est considéré comme un emprunt de l’ancien akkadien. Lié au mot « fouet », le nom fait référence aux fortes pluies de la saison, au moment où l’hiver tire à sa fin. La pluie, dans la tradition juive, connote la bénédiction. L’âge du Verseau Le signe du mois de Chevat est le Verseau, le porteur d’eau. Cela lie encore une fois Chevat à la saison des pluies, reflétant le verset biblique : « l’eau coulera de ses puits » (Nombres 24,7). Faites comme un arbre Chevat est bien connu pour être le mois de Tou BiChevat, le Nouvel An pour les arbres, mais selon la Michna, il existe une opinion selon laquelle ce Nouvel An devrait être célébré le premier du mois, et non le 15.

Le Midrash explique que Moïse passa le mois de Chevat à traduire toute la Torah dans les 70 principales langues parlées à cette époque. Ceci nous enseigne une leçon extrêmement importante : chaque Juif a un lien avec la Torah, même celui qui ne peut pas la lire dans son texte original. Un mois essentiel dans l’histoire de ‘Habad : Deux événements importants dans la vie du Rabbi – Rabbi Mena’hem Mendel Schneerson, de mémoire bénie – eurent lieu au cours du mois de Chevat : Le 10 Chevat est à la fois la date à laquelle son beaupère, Rabbi Yossef Its’hak Schneersohn, de mémoire bénie – le 6ème Rabbi de Loubavitch, décéda en 1950 et la date un an plus tard, où le Rabbi prit sur lui la direction du mouvement. Le 22 Chevat en 1988 est le jour où l’épouse du Rabbi, la Rabbanit ‘Haya Mouchka Schneerson, quitta ce monde. Un message caché : Nous ne savons pas qui donna le premier cet acrostiche spécial au mois de Chevat, mais le mot « Chevat » est composé des initiales des mots Chenishma Bessorot Tovot : puissions-nous être bénis de pouvoir partager de bonnes nouvelles. Voilà qui est approprié en ce mois qui célèbre les bénédictions de l’abondance, du renouvellement de la vie et de l’importance de la Torah.

Le discours du roi Le mois de Chevat fut celui où Moïse se prépara à sa disparition le mois suivant, le 7 Adar. C’est à ce moment qu’il adressa sa réprimande aux enfants d’Israël, comme indiqué dans le Deutéronome. Par égard pour le peuple juif, Moïse avait gardé ces paroles de réprimande et de critiques jusqu’au dernier moment avant de quitter ce monde.

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Le 15ème jour de Chevat est le Nouvel An des Arbres, connu sous le nom de Tou BiChevat. Il tombe cette année jeudi 28 janvier 2021. Le 10 Chevat - le jour de deux Rabbis Hiloula du Rabbi précédent & prise de fonction du Rabbi Le 10 Chevat est un moment charnière dans l'histoire. A travers la prise de fonction du Rabbi de Loubavitch, c'est le début de la dernière mission du peuple juif: achever le travail de l'exil et se préparer à la Rédemption messianique. Le 10ème jour du mois juif de Chevat (Youd Chevat en hébreu) est une date des plus importantes dans le calendrier ‘hassidique. C’est l’anniversaire du décès du sixième Rabbi de Loubavitch, Rabbi Yossef Its’hak Schneersohn (1880-1950), de mémoire bénie. C’est aussi le jour où, en 1951, le septième Rabbi, Rabbi Mena’hem Mendel Schneerson (1902-1994), de mémoire bénie, accepta formellement la direction du mouvement ‘Habad-Loubavitch en prononçant un discours ‘hassidique (maamar) historique à un rassemblement en l’honneur du premier anniversaire du décès de son prédécesseur. Dans ce maamar, le Rabbi reprit le thème du dernier maamar de son beau-père, commentant le verset du Cantique des Cantiques « Bati légani a’hoti kala – Je suis venu dans mon jardin, ma sœur, ma fiancée » qui évoque le retour de la Présence Divine dans ce monde lors de l’édification du tabernacle par Moïse. Il annonça que notre génération aura la même tâche : rétablir la Présence Divine dans ce monde en transformant la folie du mauvais penchant en énergie du bien. De ce fait cette génération sera la dernière de l’exil et la première de la Rédemption messianique. Le maamar se conclut par les mots « et nous aurons le mérite de revoir le Rabbi, ici-bas dans un corps, et il nous délivrera. »

D’après la loi biblique, il existe un cycle agricole de sept ans qui s’achève par l’année sabbatique, la Chemitah. Lorsque le Saint Temple se tenait à Jérusalem, la première, la seconde, la quatrième et la cinquième année de ce cycle, les fermiers devaient prélever une seconde dîme de leur récolte et la consommer à Jérusalem. Cette dîme s’appelle Maasser Chéni, la Seconde Dîme, car elle s’ajoute (aux deux pour cent qui doivent être données au Cohen et) aux dix pour cent qui sont donnés au Lévite. Les troisième et sixième années du cycle, la seconde dîme est donnée aux pauvres qui pouvaient la consommer où bon leur semble. [L’année sabbatique, aucune dîme n’est prélevée. Tous les produits de la terre qui poussent cette année-là sont sans propriétaire et quiconque peut les prendre.] Il était donc primordial de déterminer le moment où la nouvelle année débute pour les produits agricoles. Nos Sages ont établi qu’un fruit dont la floraison s’est faite avant le 15 Chevat appartient à la récolte de l’année précédente. Si la floraison s’est faite après, c’est un fruit de la « nouvelle année ». [Les céréales et les légumes ont le même Nouvel An que nous autres, humains, le 1er Tichri.] Pourquoi cette date ? Dans l’espace méditerranéen, la saison des pluies commence à la fête de Souccot. Il faut ensuite environ quatre mois (depuis Souccot, le 15 Tichri, jusqu’au 15 Chevat) pour que les pluies de la nouvelle année saturent le sol et les arbres et produisent des fruits. Tous les fruits ayant fleuri auparavant sont donc un produit des pluies de l’année précédente et leur dîme est prélevée avec l’ensemble des récoltes de cette année. Bien que ce jour soit un Roch Hachana pour les arbres, nous lui accordons beaucoup d’importance parce que « L’homme est [comparé à] un arbre des champs » (Deutéronome 20,19). En cultivant des racines profondes – notre foi en D.ieu et notre engagement dans Ses voies –, nous produisons de nombreux fruits : Torah et Mitsvot. Coutumes En ce jour il est de coutume de consommer les fruits avec lesquels la Torah fait l’éloge de la Terre Sainte (Deutéronome 8, 8) : olives, dattes, raisins, figues et grenades. Si vous goûtez à l’un de ces fruits pour la première fois cette saison, n’oubliez pas de réciter la bénédiction de Chéhé’heyanou. (Dans cette bénédiction, récitée en de joyeuses occasions, nous remercions D.ieu

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de nous avoir « accordé vie, soutenus et permis d'atteindre ce moment. » Cette bénédiction est dite avant celle de « Ha’ets » que l’on dit avant de consommer le fruit.) De par la nature festive de ce jour, nous omettons les Ta’hanoun (demande de pardon de nos fautes et confessions) des prières. Les bonnes résolutions d’un arbre pour le Nouvel An Tou BiChevat – le 15 du mois hébraïque de Chevat – est connu comme étant le « Nouvel An pour les arbres ». Il est donc naturel que ce soit pour les arbres un temps propice à l’introspection, tout comme c'est le cas pour les humains à Roch Hachana. Voici donc la liste des questions qu’un honnête arbre doit se poser pour le Nouvel An :

Ai-je correctement abrité les pousses qui croissent sous mon feuillage, de sorte qu’elles aussi pourront grandir et donner une nouvelle génération, tout comme moi ?  Ai-je grandi en direction du soleil, comme il sied à un arbre, en m’élevant toujours plus haut vers celui que je ne pourrai jamais atteindre, mais qui me nourrit à mesure que je m’élève vers lui ?  Me suis-je assuré que mes racines demeurent fermement plantées dans le sol qui les nourrit, et y ai -je laissé tomber mes feuilles en automne pour, à mon tour, donner de la vitalité à la source de ma subsistance ?  Ai-je veillé à ce que mes fruits soient doux et qu’ils nourrissent tous ceux qui sont venus les apprécier ? Est-ce que tous ceux qui m’ont rendu visite sont repartis avec la joie au cœur ?  Ai-je doucement oscillé au vent, acceptant ce que D.ieu envoie, mais sans jamais me rompre ni perdre espoir ?  Ai-je grandi en force et en sagesse avec ce nouvel anneau d’écorce cette année ? Maintenant que j'y pense, voilà une introspection qui ne peut pas faire de mal aux humains non plus ! Célébrer le plaisir La célébration de Tou BiChevat – le 15ème jour du mois hébraïque de Chevat – n’est pas mentionnée dans la Bible. La plus ancienne référence à cette fête se trouve dans le Talmud, dans lequel Tou BiChevat est appelé « le Nouvel An des arbres ». Le Talmud n’attribue une importance à cette date que relativement aux lois du prélèvement des dîmes agricoles. Il y a de cela environ 500 ans, les Kabbalistes révélèrent le sens profond de Tou BiChevat. Ils enseignèrent que cette fête est un jour propice pour réparer la faute d’Adam et Ève. De façon surprenante, par le simple fait de consommer des fruits lors du dîner festif de Tou BiChevat, nous pouvons contribuer à cette réparation cosmique (« tikoun »). Mais de quelle manière ? Comment « réparons-nous » la transgression d’Adam et Ève selon les Kabbalistes ? Tout d’abord, analysons quelle fut cette transgression et ensuite nous pourrons comprendre le sens mystique de la fête de Tou BiChevat et la raison pour laquelle nous la célébrons en mangeant des fruits.

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La Torah relate que D.ieu plaça Adam et Ève dans le jardin pour « le cultiver et le garder »1 La tradition orale du Judaïsme enseigne qu’il s’agissait là des devoirs et des interdictions de la Torah. Les devoirs sont appelés les « mitsvot positives » et les interdictions, les « mitsvot négatives ». Adam et Ève n’eurent que très peu de devoirs à accomplir : « Mangez de tous les fruits du jardin »2 et leur seule interdiction fut de ne pas manger du fruit de l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal.3 Quelle est la signification de cela ? La Torah enseigne que D.ieu créa le monde de sorte que nous puissions connaître le bien en général, et Sa bonté en particulier. Ressentir Sa bonté – s’attacher à D.ieu – constitue la plus grande joie que l’on puisse imaginer. D.ieu nous donne la capacité de nous attacher à Lui en œuvrant dans le sens de Son plan pour la création. Tout comme nous nous sentons liés aux personnes pour le bien desquelles nous agissons, le service de D.ieu nous permet de nous lier à Lui. Paradoxalement, servir D.ieu est une forme de service de soi, car cela procure un profond sentiment de plénitude et de bonheur. Si nous consommons et apprécions les fruits de ce monde dans l’esprit de servir D.ieu par cela – car c’est ce qu’Il nous demande –, alors nous sommes pleinement dans le service de D.ieu et nous nous attachons à Lui par cela. À ce moment, notre service de D.ieu consiste en notre reconnaissance que les fruits de ce monde sont autant de cadeaux qu’Il nous fait et en les acceptant et en en jouissant consciemment. De fait, à la source de la vie juive se trouve le plaisir : le bonheur de se lier à D.ieu. Nous nous relions à Lui en Le servant, et cela implique d’obéir à Son commandement de profiter des fruits de ce monde. Lorsqu’ils étaient dans le Jardin d’Eden, l’obligation d’Adam et Ève consistait exclusivement en jouir de tous les succulents fruits du jardin, à l’exception notable d’un unique fruit défendu. Évidemment, c’est celui-là qu’ils s’en furent manger. Cette faute illustre à quel point ils méconnaissaient le véritable sens du plaisir. Plutôt que de considérer que les fruits sont agréables parce qu’ils sont les cadeaux de D.ieu et d’en retirer un plaisir dans le cadre de leur service de D.ieu, ils voulurent les consommer indépendamment de leur relation avec D.ieu, ce qui était, de fait, contre Sa volonté. L’art de recevoir Comme nous l’avons expliqué, le véritable bonheur est de ressentir une connexion avec D.ieu. Nous ressentons le summum du plaisir spirituel lorsque nous éprouvons les plaisirs matériels de ce monde dans le cadre de notre service divin. Alors, l’acte de recevoir et de jouir des bienfaits que D.ieu nous prodigue est remarquablement transformé en un acte de dévotion désintéressé. Nous pouvons désormais comprendre que l’unique désir de D.ieu en donnant à Adam et Ève ces deux mitsvot était de leur accorder le plaisir absolu, celui de s’attacher à Lui. Le véritable plaisir ne résidait pas dans le goût des fruits, mais dans la consommation et l’appréciation de ces dons de D.ieu. Tel était le moyen de Le servir et de se lier à Lui : le Plaisir Absolu. Et là est la source de toute mauvaise action : lorsque, au lieu de considérer les plaisirs de ce monde comme un

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don de D.ieu, d’en profiter dans le service de D.ieu et de les utiliser comme un moyen de s’attacher à D.ieu, nous recherchons des plaisirs indépendants de toute relation à D.ieu. En d’autres mots, l’objet du plaisir est-il nous-mêmes ou bien notre relation à D.ieu ? Il y a une différence fondamentale entre avoir du plaisir et recevoir du plaisir. S’il s’agit d’avoir du plaisir, peu importe d’où il provient. Avoir du plaisir est dénué de toute relation avec une réalité qui nous dépasse. C’est simplement un désir égoïste de ressentir un plaisir particulier pour ce plaisir lui-même. Recevoir du plaisir, en revanche, est quelque chose d’ancré dans le désir de l’âme de servir le dessein de D.ieu, qui est qu’elle ressente la joie ultime de se connecter à Lui. Adam et Ève mangèrent du fruit défendu parce qu’ils se trompaient sur le but de leur existence sur terre et, par voie de conséquence, sur ce qui est source de véritable plaisir en ce monde. Ils n’avaient pas idée de ce qui pouvait apporter à leur vie du sens et de la joie. Suite à leur erreur fatale, D.ieu leur dit : « Parce que vous avez mangé de l’arbre dont Je vous avais commandé de ne pas manger, la terre est devenue maudite. »4 D.ieu ne punissait pas la terre à cause de la transgression d’Adam et Ève, Il les informait que leur approche pervertie des plaisirs physiques avait transformé la terre en une source de malédiction plutôt qu’en source de bénédiction pour eux et leurs descendants. Selon notre manière de considérer le monde physique, celui-ci sera soit maudit, soit béni. Si nous le voyons comme le vecteur d’une relation avec D.ieu, et si, en tant que service de D.ieu, nous recevons avec gratitude envers D.ieu les fruits délicieux dont il recèle, nous ressentirons la présence de D.ieu et le monde physique s’en trouvera béni. Le monde devient alors un pont entre l’humain et le divin. Mais si nous nous focalisons sur la matière, faisant abstraction de toute relation avec D.ieu, et percevons à tort ce monde comme la source de nos plaisirs plutôt que comme une passerelle vers D.ieu, alors il devient une barrière entre nous et D.ieu et une malédiction pour nous. Nous comprenons maintenant quelle fut la teneur de la faute d’Adam et Ève, et nous pouvons commencer à apprécier la façon dont nous pouvons contribuer à la réparer à Tou BiChevat. Le jour de Tou BiChevat, une nouvelle sève commence à s’élever à l’intérieur des arbres. Et nous suscitons une abondance dans ce processus naturel lorsque nous célébrons cette fête. Le Talmud dit que plus encore qu’un bébé désire téter, une mère veut allaiter. Non seulement la mère éprouve-t-elle un immense plaisir dans le fait d’allaiter, mais le flot de son lait est généré par la tétée du bébé. Plus le bébé désire téter, plus la mère a du lait à lui donner. Ce principe s’applique également à notre relation avec D.ieu.

reconnaîtrions pas la teneur. La force d’une bénédiction À Tou BiChevat, nous prenons un fruit et, avant de le goûter, nous récitons une bénédiction : « Béni es-Tu, Eternel notre D.ieu, roi de l’univers, qui crée le fruit de l’arbre. » En d’autres mots : « Toi, D.ieu, est la source de cette bénédiction. » En faisant cela, nous œuvrons à réparer la transgression d’Adam et Ève. Car une pomme n’est pas seulement une pomme. Une pomme est une bénédiction. Je peux peut-être croire que les pommes proviennent des arbres, mais une bénédiction ne peut provenir que de D.ieu. Si je considère sérieusement le mystère et le miracle du goût, du parfum, de la beauté et des nutriments que cette pomme recèle, je m’aperçois qu’il y a là bien plus qu’un fruit : il s’agit d’un merveilleux cadeau divin. Lorsque je déguste une pomme en étant conscient de cela, je ressens naturellement la présence de D.ieu dans la matérialité. Quand je récite une bénédiction avant de manger pour exprimer ma reconnaissance que ma nourriture est un don de D.ieu, je révèle le divin qui s’y trouve et le plaisir physique transitoire est alors sublimé, car il est pénétré d’un plaisir spirituel éternel. Dès lors, l’aliment ne nourrit plus seulement mon corps, mais aussi mon âme. En revanche, si je mange sans dire de bénédiction, c’est comme si j’avais volé cette nourriture. Peut-être nourrira-t-elle mon corps et m’apportera-t-elle du plaisir, mais elle ne fera rien pour mon âme. L’âme est seulement nourrie lorsqu’elle est amenée à ressentir sa connexion éternelle avec D.ieu. Tou BiChevat est un moment propice pour célébrer le fait que la consommation des fruits et le plaisir qui l’accompagne peuvent être une passerelle vers le divin, et comment celle-ci peut ramener la bénédiction ici-bas sur cette terre. Lorsque nous dégustons les fruits de l’année écoulée comme de merveilleux cadeaux de D.ieu et exprimons notre aspiration à la présence divine manifeste dans le fruit, nous sommes comme le bébé qui tète le lait de sa mère avec grand appétit. Nous puisons ainsi en grande abondance le « lait de la terre » : la sève dans les arbres s’élève avec profusion, de sorte qu’il y aura de nombreux fruits l’année prochaine. À l’inverse d’Adam et Ève qui recherchèrent un plaisir distinct de D.ieu et firent du plaisir physique une barrière entre l’homme et D.ieu, à Tou BiChevat nous apprécions les fruits comme des cadeaux de D.ieu et vivons le plaisir qu’ils nous procurent comme une connexion avec D.ieu. Ainsi réparons-nous la faute d’Adam et Ève. Nous libérons la terre de son destin d’être une malédiction pour nous, une barrière entre nous et D.ieu. Nous la transformons en passerelle, de sorte qu’elle devient une source de bénédiction sous forme de plaisirs accordés par D.ieu.

D.ieu souhaite nous donner le plus grand de tous les plaisirs, qui est d’être connecté à Lui. Mais si nous ne reconnaissons pas qu’il s’agit-là du plus grand plaisir, et si nous ne le voulons pas, alors Il ne peut nous le donner. Bien sûr, D.ieu pourrait nous le donner tout de même, mais ce serait en pure perte, car nous n’en

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Le 22 Chevat – Décès de la Rabbanit Le mercredi 10 février 1988 (22 Chevat 5748), celle qui était l’épouse du Rabbi depuis 59 ans, la Rabbanit ‘Haya Mouchka Schneerson, est décédée des suites d’une courte maladie. Elle s’était sentie mal la veille et fut amenée à l’hôpital, où elle demanda un verre d’eau. Après avoir récité la bénédiction « Béni sois-Tu, D.ieu... par la parole de qui toutes choses viennent à l’existence », elle rendit son âme à son Créateur. La Rabbanit ‘Haya Mouchka était une femme érudite et sage et elle assumait sa position élevée de la manière la plus modeste qui soit. Bien qu’elle fut l’épouse d’un leader vénéré par des centaines de milliers de personne, on ne sut pratiquement rien d’elle jusqu’après son décès, quand ceux qui la connaissaient estimèrent qu’ils pouvaient désormais évoquer sa vie et sa personnalité sans violer son intimité jalousement gardée. Dans un adieu digne d’une reine, un cortège de quinze mille personnes dirigé par une escorte officielle de la police l’accompagna au cimetière ‘Habad dans le Queens, à New York. Là, elle fut inhumée près de son père, le Rabbi précédent, Rabbi Yossef Its’hak Schneerson. Le jour même de son enterrement, le Rabbi créa un fonds de charité en son nom, qui continue jusqu’à ce jour à soutenir diverses œuvres sociales et éducatives au bénéfice des femmes. Dans les jours et les mois qui suivirent son décès, le Rabbi parla souvent sur le thème « Et le vivant prendra à cœur »1 : comment le décès d’une personne proche doit inciter une personne à entreprendre des actions positives, sous la forme d’enseignements tirés de la vie du défunt et d’actes entrepris pour perpétuer sa mémoire. L’enfance, le mariage, le travail, la religion, la maladie, toutes ces choses dont on pense connaître parfaitement la signification apparurent sous un jour nouveau dans les enseignements du Rabbi. Il en est de même des concepts de la mort et du deuil. Le Rabbi a fait remarquer que la Torah prescrit différentes périodes de deuil pour le décès d’un proche parent. Certaines pratiques de deuil doivent être observées le premier jour, d’autres lois s’appliquent aux trois premiers jours, d’autres aux sept premiers jours, d’autres au premier mois et d’autres encore à la première année. Pourtant le « deuil » n’est-il pas un sentiment plutôt qu’un acte ? Comment, alors, a demandé le Rabbi, une personne peut-elle être commandée de faire le deuil, ou encore de réduire l’intensité de son deuil lorsque l’une de ces « périodes de deuil » s’achève ? La mort, a expliqué le Rabbi, est un phénomène tellement dévastateur pour notre conscience qu’aucun des outils ordinaires de la vie ne peut nous permettre de l’affronter. Seule notre soumission à la loi suprarationnelle de D.ieu peut nous donner les forces de contenir notre deuil et ne pas le laisser submerger notre vie.

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Quant à la notion de mort elle-même, le Rabbi voyait la mort non comme la fin de la vie, mais comme le début d’une nouvelle forme de vie, plus élevée et plus grande. Car l’âme continue de vivre. Lorsque l’âme est libérée des limites de la condition physique, elle peut exprimer sa spiritualité et sa pureté sans être entravée en cela par l’obscurité du corps. De plus, si nous définissons la vie non pas seulement en tant qu’existence, mais en termes de progression et d’accomplissement, une personne peut vivre au-delà du point de séparation de son âme et de son corps. Si ceux de la terre des vivants sont motivés par son décès à accomplir des actes positifs, constructifs et divins, alors la mort elle-même devient une forme de vie. Enfin, un principe de base de la foi juive est la conviction que, à l’ère de Machia’h, ceux qui sont morts reviendront à la vie de manière éternelle. Ainsi, la mort n’est qu’une pause temporaire avant une nouvelle phase de la vie, bien plus importante. Le Talmud compare d’ailleurs la mort au sommeil, ce qui implique que, tout comme le sommeil, elle est « une descente dans le but d’une ascension », une période de préparation à un lendemain plus grand et plus intense. La correspondance du Rabbi « Lorsqu’un proche parent décède, selon la volonté de D.ieu, ceux qui restent ici ne peuvent plus le voir avec leurs yeux ou l’entendre avec leurs oreilles. Cependant, l’âme dans le Monde de Vérité voit et entend, et quand elle voit que ses proches pleurent plus que la quantité requise en raison de son absence physique, elle en est peinée. En revanche, quand elle voit qu’après la période de deuil prescrite par la Torah, la vie a repris son cycle régulier et est pleine d’actions positives, elle peut reposer joyeusement. »

Kol aYechouot à Yehoudit bat Miriam et son mari ainsi que Eliran M.I., Salome K. et son mari


Kol aYechouot Ă Yehoudit bat Miriam et son mari ainsi que Eliran M.I., Salome K. et son mari

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Tou Bichvat 5781 aura lieu Jeudi 28 Janvier 2021. Tou Bichvat : Dans le calendrier juif, le 15 chevat est le nouvel an des arbres.C’est une date de référence qui nous permet de déduire certaines halakhot liées aux règles de ‘orla (fruit d’un arbre de moins de trois ans), de teroumoth (prélèvement dans la récolte pour les Cohanim) et de m’aasseroth (prélèvement des dîmes). Mais c’est aussi le jour du « jugement » des arbres en faveur desquels nous « plaidons » : leurs fruits nous permettent de bénir le Créateur et nous en donnent envie. Celui qui récite une bénédiction sur les fruits suscite un surcroît d’abondance céleste qui se manifeste dans les récoltes à venir. A la place d’honneur de ce traditionnel seder de Tou Bichvat, on trouve « les 7 espèces d’Israel » mentionnées par la Torah.

Le Seder de Tou Bichvat

les 7 espèces d’Israël ont la priorité. Par exemple, si on a une orange et une figue devant nous, on fera la bénédiction sur la figue et l’orange sera donc acquittée. Mais dans le cas où on préfère le fruit qui ne fait pas parti des 7 espèces d’Israël, on fera la bénédiction sur ce fruit en question. En revanche, à Tou Bichvat, même si on a une préférence pour un autre fruit, on fera la bénédiction sur le fruit d’Israël.

Réciter la berakha de Chéhé’héyanou Le jour de Tou Bichvat, il est bien d’avoir à sa table de nouveaux fruits que l’on a pas encore consommés dans l’année (de préférence des fruits d’Israël en faisant attention aux règles de prélèvements pour les fruits d’Israël), afin de réciter la bénédiction de Chéhé’héyanou.

Comment réciter cette bénédiction : On commence par reciter la bénédiction sur le fruit (Boré Péri Ha-‘etz ou Ha-adama) puis, on récite la bénédiction de Chéhé’héyanou avant de manger le fruit.

Pour marquer le jour de Tou Bichvat, on a l’habitude de goûter le maximum de fruits qu’il est possible de trouver dans la ville et de réciter pour chaque fruit les berakhot correspondantes (une fois chaque berakha par seouda).

Dans le cas où on a déjà récité la bénédiction Boré Péri Ha’ets durant ce seder, mais que l’on souhaite réciter la bénédiction de Chéhé’héyanou sur un fruit que l’on a pas encore consommé dans l’année, on ne récitera pas la bénédiction de Boré Péri Ha’ets sur ce nouveau fruit mais directement la bénédiction de Chéhé’héyanou.

Ce seder peut être célébré en fin de repas ou dans la journée indépendamment du repas.

Les Supplications à Tou Bichvat

On s’efforcera de consommer des 7 espèces d’Israël qui sont, comme nous l’avons dit, à l’honneur ce jour là : blé, orge, olives, dattes, raisins, figues, grenades.

La préséance des fruits d’Israel

On ne récite pas de supplications le jour de Tou Bichvat ni lors de la prière de min’ha du 14 chevat.

Jeûner à Tou Bichvat Il est interdit de jeûner à Tou Bichevat.

Comme nous l’avons vu dans les halakhot sur les berakhot,

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Séoudat Yitro : les origines de cette coutume tunisienne Il existe une coutume juive célébrée par les tunisiens et constantinois de célébrer la fête des garçons, le jeudi soir de la semaine de la Paracha Yitro. Au menu : poulet ou coquelet rôti, bouillon de poule pour certains, Minina ou Méguina qui n’est autre qu’une grosse omelette, pâtisseries et pièce montée avec ses choux à la crème caramélisés etc. L’origine de cet usage est l’histoire d’une grave épidémie de jaunisse ayant sévi en Tunisie et à ses frontières au début du 19ème siècle, qui aurait infecté les petits garçons en mettant leurs jours en danger. Rabbi Its’hak ‘Haï Taïeb Lo Met (1743-1837 de l’ère vulgaire), pour contrecarrer la pandémie, demanda de faire boire aux enfants des bouillons de pigeons et de placer un pigeon vivant sur le ventre des enfants malades. Par ce dernier procédé, la jaunisse fut transmise du foie des enfants vers celui des pigeons qui moururent à la place des chérubins. La contagion aurait été éradiquée la veille de Chabbath Yitro… Depuis, chaque année, en signe de reconnaissance, les juifs de Tunisie et certains constantinois à cette occasion ont eu pour coutume de célébrer ce miracle en dressant une belle table en vue d’une Séoudat Hodaa (repas de remerciement), dégustant bouillons et rôtis de pigeons, pâtisseries (yoyo), Minina et pièce montée. Cependant, aucune trace écrite de cette histoire n’a été rapportée par les Rabbanim de l’époque. Cela dit, selon les historiens, il subsisterait plusieurs traces de l’existence d’épidémies de diphtérie avec croup et jaunisse durant cette période, mais sans en faire le détail exact. Toutefois, la transmission orale rapporterait aux noms de grands maîtres que l’événement eût bien lieu mais que le Rav Its’hak ‘Haï Taïeb Lo Met, par pudeur, refusa qu’on le mette à l’écrit pour ne point dévoiler au grand public qu’il fut méritant du dévoilement d’Eliaou Hanavi…

L’ensemble des maîtres, connaissant la grandeur et les mérites de ce grand Tsadik, n’osèrent guère contredire le Rav sur ce point et ainsi éludèrent cet événement dans leurs ouvrages. Tous rapportèrent néanmoins que ce fut par le mérite du don de la Torah et de la tradition du repas de Yitro (en réalité bien antérieure à l’apparition de l’épidémie) que le miracle eut lieu (cf. introduction du livre Aroukh Hachoul’hane du cousin de Rabbi Its’hak ‘Haï Taïeb Lo Met, le Rav Its’hak Taïeb, Grand Rabbin de Tunisie de l’époque, Editions Eliezer Sadoune de Livourne). Certains commentateurs rapportent qu’en souvenir de cette Séouda, il sera bon de consommer de la volaille en souvenir du miracle des pigeons venus manger la Manne déposée durant Chabbath à l’extérieur du camp par les mécréants Dathan et Aviram, qui cherchaient à mettre à l’épreuve la grandeur de l’Eternel et les enseignements de Moché. La symbolique autour du repas 1. Dégustation de bouillon ou rôti de volaille en souvenir de l’épisode de la Manne et des oiseaux, ainsi que du traitement mis en place par Rabbi Its’hak ‘Haï Taïeb Lo Met contre la pandémie. 2. Il est notoire que la Minina ou Méguina ainsi que les yoyos et pâtisseries, dégustés à toutes les occasions chez les juifs d’Afrique du Nord, sont préparés en souvenir du sacrifice Min’ha fait en signe de remerciement à l’Eternel. Une offrande composée de farine, d’huile et d’œufs constituait ainsi une omelette ou une pâtisserie frite menée à l’Autel des sacrifices au Temple (ce qui constituait aussi le sacrifice du pauvre). 3. La pièce montée en souvenir du mont Sinaï fleuri où coulait le lait et le miel au moment du don de la Torah. Une pièce montée souvent garnie de fleurs en pâte d’amande, avec des choux fourrés à la crème représentant le lait (vu qu’il serait difficile de consommer des produits lactés avec de la volaille de par l’interdit) et caramélisés en souvenir du miel. 4. Les tables sont souvent ornées de petits ustensiles dorés et d’étoffes de couleurs pourpre, bleu ciel, doré, en souvenir des tentures et des ustensiles utilisés au Beth Hamikdach (Temple) ainsi que des vêtements du Cohen Gadol (Grand Prêtre).

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PIÈCE MONTÉE PARVÉE (AVEC DES CHOUX À LA CRÈME) PAR PIROULIE.CANALBLOG.COM

Pour la pâte à choux: Ingrédients: 100 g de beurre (ou de margarine), 3 CaS de sucre, 125 g de farine, 3 ou 4 oeufs, 1 pincée de sel, 25 cl d'eau (ou 12.5cl de lait + 12.5 cl d'eau) Préparation: Faire bouillir 25 cl d'eau, avec le beurre, le sucre et le sel. Hors du feu ajouter la farine en une fois et bien mélanger jusqu'à ce que la pâte soit homogène. Faire dessécher la pâte sur le feu puis y ajouter un par un et hors du feu, les oeufs. Former les choux sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier sulfurisé. Faire cuire 20 min a 200°, ne pas les sortir tout de suite du four et les laisser sécher au four quelques minutes.

Pour la crème pâtissière: Ingrédients: 3 Oeufs, 70 gr de Sucre, 2 Sachets de sucre vanillé, 40 gr de Farine, 1/2 litre de lait (ou lait de soja), 3 à 4 CaS de Rhum Préparation: Faire chauffer le lait de soja dans une casserole et pendant ce temps bien battre les oeufs et le sucre jusqu'à que le mélange blanchisse. Puis y ajouter la farine et la vanille et en dernier petit a petit ajouter le lait bouillant. Remettre sur le feu jusqu'à que la crème devienne épaisse puis transvaser dans une jatte pour qu'elle refroidisse. Utiliser une poche à douille pour remplir les choux par le bas

Caramel Ingrédients: 200 g de sucre Préparation: Mettre dans une casserole très propre une fine couche de sucre (sans eau !) et faire chauffer à feu moyen sans remuer ni toucher le sucre avec une spatule en bougeant la casserole jusqu'à ce que le sucre commence à dorer rajouter si nécessaire du sucre en poudre et surveiller pour ne pas que le caramel fonce trop (sinon il sera amer ) Montage: Faire un caramel clair et y tremper chaque choux des deux cotés, l’un pour le coller aux autres et l’autre pour la décoration en versant sur la pièce encore du caramel. Décorer avec des roses en pâte d’amande ou avec des fragées. Petit conseil utiliser un cône pour que votre pièce montée soit régulière.

Remarques je ne vous conseille pas de faire la pièce montée la veille, par contre vous pouvez faire les choux la veille mais ne les remplir et les recouvrir de caramel que le jour même Attention si votre appartement est trop chaud ta pièce montée risque de "pencher" donc si vous la préparez le matin il faut la mettre près d'une fenètre entrouverte ou au frais. La pièce montée est plus facile à faire en utilisant un cône recouvert de papier sulfurisé.


Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg

48 Voies #28: Protéger ce qui est précieux Construisez une barrière pour éviter de tomber dans l’erreur.

_____________________________________ Quel est le but d’une barrière ? Garder et protéger. S’il y a un trou au milieu de la chaussée, la municipalité érige une barrière afin que personne ne se blesse en y tombant. La barrière nous préserve du danger. La Voie n°28 est ha'osseh seyag lid'varav – littéralement "faites une barrière protectrice." Lorsque vous trouvez un « trou » dans votre vie, vous avez besoin d’une barrière pour éviter de tomber dedans, et vous blesser, vous et les autres. Vous avez besoins d’outils pour vous permettre d’éviter de tomber dans l’erreur. Nous faisons tous des erreurs. Mais que faites-vous si vous répétez la même erreur jour après jour ? Par exemple : si vous vous disputez avec votre épouse et que vous le regrettez ... puis vous recommencez et vous le regrettez ... puis vous recommencez et vous le regrettez ... La vie est trop courte pour attendre que les dommages soient faits pour construire une barrière. Commencez dès maintenant à faire une liste des faiblesses que vous avez besoin de corriger – comme par exemple dépenser au-delà de votre budget, ou négliger femme et enfants, ou être toujours en retard. Le Roi David dit dans les Psaumes : "Mes fautes sont devant moi constamment." Faites une liste de vos erreurs, et révisez-les quotidiennement pour vous assurer qu’elles ne se répèteront plus. Prenez vos précautions. Réalisez de quelles barrières vous avez besoin – et érigez-les aujourd’hui ! METTEZ AU POINT UNE STRATEGIE Les gens ont un meilleur rapport avec les procédures techniques qu’avec les rêves et les aspirations vagues. Ainsi si vous avez le moindre espoir de réaliser un rêve, il doit être concrétisé. Elaborez un plan détaillé étape par étape. Plus la stratégie sera concrète, plus elle marchera effectivement. Chaque fois que vous prendrez une bonne résolution, engagez-vous. Fixez une date et une heure où vous entrerez en action, et écrivez-le dans votre agenda. Listez les objectifs et contrôlez vos progrès. Au fur et à mesure que vous déroulez votre plan de bataille, identifiez les pièges potentiels qui peuvent survenir, et bâtissez des stratégies pour les éviter. Puis si les des obstacles se dressent, souvenez-vous : ils sont là pour me vaincre, pour renforcer ma résolution et m’aider à grandir ! CONTROLE PERSONNEL DE LA QUALITE Les projets qui réussissent ont un système de contrôle de la qualité. Dans le monde des affaires, on peut perdre un marché pour un produit déficient, même si le reste est parfait… Nous ne pouvons nous permettre de changer chaque fois que nous avons un problème. La clé du succès est de rester conséquent. Les gens qui sont d’humeur inégale – un jour haut, un jour bas – mettent plus de temps à atteindre leurs objectifs et entretenir des relations. C’est à ce niveau qu’interviennent les Page 14

barrières. Sans lignes de démarcation claires, les gens peuvent trouver toutes sortes de raisonnements faussement logiques pour faire passer leur comportement comme rationnel. Par exemple, "mon cas est exceptionnel," ou "cela ne m’affectera pas," etc. Si nous avons établi une barrière avec objectivité, au moment de la tentation, la porte du rationnel se fermera selon qu’une chose est permise ou non. Il n’y a pas de place au débat ou pour présenter notre raisonnement sous un faux semblant. Les barrières sont nécessaires plus particulièrement dans les cas où les pulsions physiques peuvent affecter notre objectivité. Imaginez une méthode pour vous assurer que quoi que vous fassiez vous ne tomberez jamais en-dessous de vos capacités et objectifs. Etablissez des standards d’excellence et tenez-vous y. RETABLISSEZ VOTRE CONFIANCE La clé est de réaliser que lorsque vous entreprenez quelque chose, vous êtes tenus de l’accomplir complètement. Chaque fois que vous échouez à suivre une décision ou une idée, vous souffrez non seulement d’une perte de temps, mais du manque de confiance en soi que cela génère. Cela diminue votre crédibilité. Après un certain temps, vous ne ferez plus aucun effort. Demandez-vous à quel moment vous perdez habituellement votre inspiration pour réaliser une décision. Puis élaborez un système qui vous rendra difficile le fait de faire marche arrière. Pour rétablir la confiance, choisissez des choses dans votre liste “à faire”, même les petites, celles qui ne prennent pas beaucoup de temps. Mener à bien 10 petites choses renforcera votre confiance bien plus qu’une seule grande. Et vos succès avec les petites choses vous donnera confiance pour vous attaquer aux grandes ! L’estime de soi est le carburant qui nous conduit à la grandeur. Que pourrait-il y avoir de plus valable ? Ne laissez pas votre estime de soi glisser. Cela vaut la peine de la protéger ! LE SYSTEME COMPTABLE SPIRITUEL La meilleure barrière pour ne pas gâcher sa vie est le ‘heshbon hanefesh - "la comptabilité spirituelle." Vous avez besoin d’un système permanent pour évaluer vos performances et pour faire l’inventaire du niveau où vous vous tenez. Chaque nuit avant d’aller dormir, résumez les événements de la journée, et identifiez vos profits et vos pertes. Puis faites un plan pour que la prochaine journée soit productive. Posez-vous les questions : " Qu’ai-je accompli aujourd’hui ? " " Ai-je accompli ce que j’avais prévu ? " " Comment puis-je m’améliorer demain ? " " Quelles sont mes forces et mes faiblesses ? " " Quels sont mes profits ? Mes pertes ? " " Où en suis-je par rapport à mes objectifs à long terme ? "

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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg " Qu’est-ce qui m’empêche de grandir ? " Détectez votre propre talon d’Achille – que ce soit la paresse, la jalousie ou la mauvaise humeur. Concentrez-vous sur cela et souvenez-vous : "Voilà l’ennemi." Prenez-vous en à votre propre faiblesse, et utilisez cette rage pour vous motiver au changement. VOYAGEZ AU-DELA DE VOUS-MEME Si vous voyagez, vous consulterez bien sûr d’abord un guide touristique pour savoir ce que vous allez découvrir. Vous ne donnez pas un simple « coup d’oeil » - vous ne voulez pas manquer un lieu ou un événement important ! La même chose est valable dans la vie. Celui qui ne fait que donner un « coup d’oeil » reste dans le noir à propos de ce que peut offrir la vie. Plus vous êtes préparés, plus vous pouvez vous adapter aux circonstances. Alors asseyez-vous et planifiez votre vie. (Et n’oubliez pas les contingences !) " Voyagez au-delà de vous-même" signifie aussi regarder le futur proche. Les Sages enseignent que "les yeux du Sage sont devant sa tête." Cela veut dire qu’un Sage ne perd pas son temps à être obsédé par les erreurs passées, mais regarde en avant pour voir comment les corriger. Quand vous aurez 70 ans, que voudrez-vous regarder en arrière et voir ce que vous avez accompli ? Si vous saviez que vous n’avez plus qu’un jour à vivre, vous vous demanderiez : "Qui suis-je ? Quel est le sens de la vie ?" A ce moment-là, il sera trop tard. Posez-vous la question dès maintenant. SOLLICITEZ L’AIDE D’AUTRUI Nous ne sommes pas seuls. De nombreuses personnes ont dû affronter des situations semblables. Certains ont réussi à dépasser les obstacles, alors que d’autres les affrontent encore. Mais tous ont une connaissance et des conseils dont nous pouvons bénéficier – et ils sont habituellement plus qu’heureux de vous aider. Un bon moyen d’ériger une barrière est d’engager un « coach » amical. Si vous voulez maigrir, par exemple, demandez à un ami de noter chaque fois que vous mangez plus qu’un morceau de gâteau, ou que vous grignotez entre les repas. Il vous gardera de franchir la ligne jaune quelle que soit la limite que vous avez fixée pour vous-même. Vous pouvez même établir un système de pénalités. Demandez au « coach » : « Si tu me vois me ronger un ongle, alors je te verse 50 €. » A 50 € l’ongle, vous allez certainement arrêter votre manie bien avant de mettre votre compte bancaire dans le rouge ! Les Sages enseignent : « Deux valent mieux qu’un. Quand un tombe, le second le relève. » Lorsque les choses deviennent difficiles, cherchez un système de soutien. Il y a beaucoup de potentiel.

impudique et de la violence à la télévision. Avant de manger, une personne se lave les mains pour s’assurer qu’elle ne consomme pas de saletés ou de germes. De même, celui qui est sensibilisé par sa santé spirituelle fait le tri entre toutes les formes de consommation : quel film regarder, avec quel ami passer son temps, et quel niveau de moralité dans les affaires atteindre. Les rues sont remplies d’une multitude de possibilités. Mais on ne doit pas consommer sans distinction. Evitez les erreurs que commet l’humanité dans son ensemble. Par exemple, beaucoup de gens : 

n’apprécient pas ce qu’ils ont ;

pensent que le succès financier signifie que vous êtes une personne valable ;

n’aiment pas prendre des décisions et leurs responsabilités ;

ne savent pas pourquoi ils vivent.

Les 48 Voies disent : mettez des limites. Réfléchissez avant de consommer. La liberté est la capacité à dire : « Je choisis de ne pas participer. » EN QUOI “CONSTRUIRE DES BARRIERES” EST-IL UNE VOIE VERS LA SAGESSE ? La vie est difficile. Quand vous avez un travail difficile vous avez besoin d’outils robustes. 

Si vous ne vous protégez pas, vous perdrez confiance en vous-même et renoncerez à la vie.

Faites la guerre avec une stratégie. Faites un plan pour savoir où vous allez.

N’essayez pas de tout faire tout seul. Sollicitez l’aide d’autrui.

Protégez vos valeurs des assauts de la société.

Maintenez des exigences élevées et mettez au point une méthode pour vous contrôler.

Etant données les multiples possibilités de trouver des justifications, beaucoup risquent de "tordre la raison pour donner libre cours à leurs désirs."

CONSTRUISEZ UNE BARRIERE PAR RAPPORT AUX MALADIES DE LA SOCIETE La base de la liberté est la capacité à s’élever au-dessus du plus petit commun dénominateur de la rue. Tout le monde a ressenti l’agression des panneaux d’affichage, des émissions de radio insignifiantes, de la mode Kol Ayechouot & Protection contre le Mach’kite pour les familles Madar, Parienti, Mouly, Temim, Monrady

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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch

Une naissance quotidienne Combien de fois naissons-nous durant notre vie ? Une seule fois pensez-vous ? À vrai dire, si nous faisons référence à notre naissance physique, chaque homme et femme naît bel et bien une seule fois durant sa vie : notre bulletin de naissance l'atteste ! Pourtant, nous savons tous-tes que les étapes de la vie laissent une marque indélébile sur notre façon de penser et d'agir. Il nous suffit de penser à ce que nous faisions lorsque nous étions adolescents-tes pour avoir souvent l'impression d'être devenus-es une autre personne. Cela est heureux sur bien des aspects : la maturité acquise avec les années permet de nous rapprocher de la sagesse, ou pour le moins, d'espérer nous en rapprocher. Pensons également à la vie de couple : les hommes et femmes qui connaissent les joies du mariage sont très différents de ce qu'ils étaient après leur première rencontre. La personne qui n'acquiert pas l'intelligence nécessaire au fonctionnement harmonieux de la vie de couple possède peu de chance de savoir ce qu'est la paix conjugale. Accumuler des années de vie commune nous apprend à nous comporter d'une façon nouvelle et, en fin de compte, nous modifie en profondeur. Nous pouvons également appliquer cette logique au monde du travail. Quel rapport existe-t-il réellement entre une personne qui apprend un métier et celle qu'elle sera après vingt années d'expérience ? Le bulletin de naissance reste le même, mais l'apprenti s'est métamorphosé en employé expérimenté… Ainsi, laissons de côté notre bulletin de naissance et intéressons-nous à nos différentes naissances. Les plus connues sont les suivantes : la naissance, avec les plaisirs liés à la vie de bébé : tout le monde fait ce que nous désirons. De fait, la vie de bébé peut être comparée à celle de roi : il suffit d'ouvrir la bouche pour être entendu ! La deuxième étape est celle de l'adolescence. Cette étape en est une d'interrogations ; c'est celle où chacun-e cherche la voie qui sera la sienne dans la vie. L'âge adulte arrive ensuite, avec ses nombreux défis : les rencontres qui nous permettent de croiser notre futur-e conjoint-e ; l'établissement d'une famille, les difficultés financières, celles liées au marché du travail… À chaque étape, nous devons réfléchir afin d'adopter la meilleure attitude, choisir les meilleures réponses. Chaque fois, cela s'apparente à une nouvelle naissance : une nouvelle personne est née, celle qui a appris, qui a compris et qui a accumulé un peu plus de sagesse. Les étapes dont nous avons fait référence jusqu'ici nous sont le plus souvent imposées. Elles s'invitent sans crier gare et sans être véritablement souhaitées par le sujet qu'elles concernent. Cependant, si nous voulons obtenir le rendement maximum de ces naissances multiples, nous devons accepter avec joie non seulement celles qui nous sont imposées – par notre conjoint-e, notre patron, la crise financière… – mais nous devons également chercher à les favoriser, à naître le plus souvent possible. Si nous considérons ces nombreuses naissances pour ce qu'elles doivent être – des occasions multiples de nous rapprocher de la vérité (dans notre vie de couple, dans notre façon d'agir envers nos enfants, dans l'amélioration de nos traits de caractères…) – nous pouvons opérer des changements importants et drastiques en peu de temps.

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Une condition indispensable à la réussite de ce renouvellement d'un type unique est notre volonté réelle d'atteindre la vérité, quel qu'elle soit. Cependant, si nous désirons imposer notre point de vue à notre environnement (notre conjoint-e, nos enfants, nos amis-es…), rien ne sert de se mentir. Dans ce cas, ce n'est pas la vérité qui nous intéresse ; plutôt, nous désirons nous faire plaisir, suivre nos envies… aux dépends des autres. Autant le savoir… et le faire savoir aux personnes qui nous entourent. Des exemples concrets Il existe peu de défis plus difficiles à relever que de mener une vie de couple harmonieuse. Les femmes sont celles qui souffrent le plus de cette situation : ce sont elles qui demandent le plus souvent à divorcer. Dans la majorité des cas, c'est le “divorce pour faute” qui est invoqué. La situation conflictuelle nous amène à nous poser la question suivante : si le mari décide de satisfaire les demandes de sa femme, quel est l'obstacle insurmontable qui l'en empêche vraiment ? Ne serait-ce pas son amour propre, sa fierté ? Au sein du couple, naître tous les jours signifie renouveler quotidiennement son amour pour son conjoint… ainsi que notre désir de le satisfaire. Peu importe ce que sa femme lui a fait ou dit, le mari qui désire vivre une vie du couple harmonieuse doit se lever tous les jours avec cette seule idée en tête : celle de rendre heureuse sa femme, au-delà de ce qui est arrivé la veille. L'éducation des enfants est une tâche d'une complexité hors normes. Tout ce que nous disons semble avoir été dit pour rien ; toutes les leçons de morale semblent être une perte de temps… Le véritable danger consiste pour les parents à perdre espoir en la capacité de bien faire de leurs enfants. En d'autres termes, si nous n'attendons rien d'eux, nous pensons que nos enfants ne pourront plus nous décevoir. Cette attitude cruelle et dévastatrice s'explique le plus souvent par l'épuisement physique et moral des parents. Après avoir passé des années à répéter la même chose, il est difficile de trouver l'énergie pour continuer. Pourtant, naître tous les jours signifie se lever chaque matin avec une vision idéale de nos enfants. Rien ne doit rester sur notre coeur de ce qui a été dit ou vu de négatif la veille ; aujourd'hui est un nouveau jour et l'amour que nous ressentons pour nos enfants est intact et important. La crise économique nous menace tous et toutes. Les questions abondent : vais-je pouvoir conserver mon emploi ? Mon salaire est-il garanti ? Que ferais-je en cas de licenciement ? Etc. Une naissance quotidienne dans le travail signifie faire ce qui nous est demandé, sans tenir compte de facteurs qui pourraient assombrir notre horizon. Avec la joie au coeur, nous commençons chaque nouvelle journée avec une énergie qu'il impossible de trouver autrement. Se renouveler, c'est prendre chaque tâche pour ce qu'elle est, sans se soucier de celle qui suivra. La vision que nous venons de décrire n'est pas faite pour rester dans les livres. Si nous parvenons à la faire pénétrer dans notre vie de tous les jours, nous devenons une nouvelle personne, chaque jour, plusieurs fois par jour. Le but doit rester devant nos yeux : celui de supprimer entièrement les effets négatifs du passé… ou des inquiétudes liées à l'avenir. À l'image d'un bébé qui a déjà oublié ce que est arrivé quelques minutes auparavant et qui ne se soucie pas de l'avenir, nous devons vivre notre vie chaque seconde, pour la seconde présente.

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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch

Physiothérapie spirituelle Centre pour le développement de l'enfant Quand Moché est monté en CP, tout le monde était excité. Il était intelligent et avait beaucoup d'amis - le rêve de chaque enseignant. Tout le monde a donc été surpris lorsque le professeur est venu voir les parents de Moché pour leur dire qu'il avait un gros problème d'écriture. Ses parents l'amenèrent chez un physiothérapeute spécialisé dans les problèmes d'écriture. Le spécialiste dit aux parents de Moché qu’en raison de leur peur du syndrome de mort subite chez le nourrisson, ils ne lui avaient pas permis d’être suffisamment de temps sur le ventre quand il était petit bébé. Ainsi, le développement de ses bras, mains et épaules avait été gravement compromis. Même si le problème ne s'était produit que pendant les premiers mois de sa vie, il influençait tout le développement de l'enfant. Moché aurait maintenant besoin de mois de thérapie sérieuse et intensive pour compenser ce qu'il n'avait pas effectué durant les premiers mois de sa vie. Le spécialiste ne pouvait pas non plus promettre aux parents de Moché que ce serait la même chose - il ne pouvait qu'espérer qu'avec le temps, la situation s'améliorerait considérablement. C'est une histoire vraie ; une parmi tant d’autres. Nous voyons dans cette histoire que même les « petites choses » dans l’enfance, et même dans la petite enfance, ont une énorme influence sur le reste de la vie de l’enfant. Si cela est vrai de la physicalité, c'est encore plus vrai dans la spiritualité. Un enfant qui boit de la Emouna dans le lait de sa mère commence sa vie avec une base profonde de Emouna qui le portera toute sa vie. Mais un enfant qui n'est pas élevé sur les genoux de la Emouna devra travailler et lutter intensément pour atteindre le niveau le plus élémentaire de Emouna exigé d'un juif. De plus, le message est double : les parents doivent savoir comment donner à leur enfant le « traitement spirituel » dont leur enfant a besoin, au bon moment, et ils doivent également travailler sur leur propre Emouna, car la plupart des adultes de cette génération n'ont pas non plus été élevés avec la Emouna. Yiddish Mamé Ce concept répond également à une question que beaucoup de gens me posent : pourquoi parle-t-on autant de la Emouna ? On n'en parlait pas autant durant les générations précédentes… La réponse est simple : dans les générations précédentes, un bébé était constamment aux côtés de sa mère pendant au moins les deux premières années de sa vie. Plus important encore, l'image classique de la mère juive depuis des générations est une femme de Emouna ! Elle priait et parlait à Hachem en permanence, et son livre de Psaumes était usé et rempli de larmes. Elle croyait aux tsadikim avec une foi simple et parfaite et débordait d'amour pour la Torah. Elle aimait, encourageait, bénissait et renforçait tout le monde autour d'elle. Elle a littéralement nourri la Emouna, l'amour, la

chaleur et la force émotionnelle dans le corps et l'âme de ses enfants. Cependant, dans notre génération, les mères ont souvent besoin de travailler, ou elles sont au téléphone, ou doivent gérer la maison. De plus, même dans les familles religieuses et ultra-orthodoxes, la mère n'est pas nécessairement l'image d'une Emouna parfaite. Cela suppose que les enfants sont avec leurs mères, par opposition aux baby-sitters ou aux enseignants. La relation d'un enfant et d'une vraie mère ne peut tout simplement pas être comparée à celle d'une nounou qui ne fait finalement que son travail. Par conséquent, le fondement profond de la Emouna et de l'estime de soi qui existait autrefois, fait grandement défaut à notre génération. En outre, rappelez-vous que Rabbi Nah’man enseigne que la Emouna et le nefech (niveau le plus bas de l'âme correspondant aux émotions) sont le même aspect - ce qui signifie que chaque faiblesse de emouna crée une faiblesse correspondante dans la stabilité émotionnelle et la santé d'une personne. Maintenant, tirons parti de ce que nous venons d’apprendre - qu’une faiblesse dans les premiers stades de la vie s’aggrave à mesure que l’enfant grandit, et la réparer à un stade ultérieur nécessite un travail intensif. Il est possible de dire que nous sommes une génération handicapée sur le plan de la Emouna ! Et ce que nous-mêmes n'avons pas, nous ne pouvons pas le transmettre à nos enfants… D'où la nécessité de travailler avec une intensité et un dévouement particuliers sur notre Emouna et notre croyance en nous-mêmes dans un effort concerté pour restaurer ce qui nous manquait dans nos années de jeunesse. Il n'y a tout simplement pas d'autre option ; il est impossible de restaurer une fondation faible sans un effort intensif d'une échelle beaucoup plus grande que ce qui aurait été initialement nécessaire. Ce n’est pas différent de quelqu'un qui commence la physiothérapie après une opération, chacun de nous doit investir dans sa Emouna avec des exercices spirituels quotidiens afin de revenir à une vie émotionnelle et spirituelle saine.

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Rétablir sa santé émotionnelle Le problème de presque tout le monde dans notre génération est que nous ne croyons pas en nous mêmes. Nous ne croyons pas que nous sommes bons, et que notre volonté la plus profonde est seulement d'être bons. Nous ne croyons pas que le mal que nous voyons en nous -mêmes n’est pas notre vrai moi, mais seulement le reflet de notre mauvais penchant et de notre handicap en Emouna et donc de la stabilité émotionnelle handicapée. Ces maux émotionnels gâchent la conviction qu’Hachem nous aime, que le monde est fondamentalement bon et que la vie est douce. Cela crée un manque d'estime de soi, ce qui crée alors une multitude de problèmes supplémentaires. Si nous ne croyons pas en nous-mêmes comme étant bons - comment pouvons-nous croire que nos enfants sont fondamentalement bons et que le mauvais en eux n'est pas leur vrai moi ? Comment pouvons-nous construire une relation conjugale saine et solide ? Et comment pouvons-nous vraiment nous rapprocher d’Hachem ? Encore plus, quelqu'un qui se considère

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comme fondamentalement mauvais souffre de toutes sortes de troubles émotionnels. Chaque petit revers détruit encore plus sa fragile estime de soi. Il n’est pas étonnant que tant de gens ne ressentent même plus le désir de vivre… Rien de tout cela ne fait de nous de mauvais parents - c'est simplement la réalité de notre génération « avancée » qui a détruit les fondements sains du « vieux monde » fondements qui sont à la base de notre personnalité et de notre santé physique, émotionnelle et spirituelle. Cependant, au lieu de nous plaindre de la situation, nous devons également considérer cela comme venant d’Hachem, pour notre meilleur. C'est la mission spéciale de notre génération de révéler la Emouna en nous-mêmes et en Hachem, et de travailler en particulier sur eux. Et comme je l'ai déjà dit, le travail est double : nous devons travailler sur notre propre Emouna et notre croyance en nous-mêmes par des rappels quotidiens, et nous devons travailler sur le renforcement de nos enfants, afin que la prochaine génération grandisse en meilleure santé, avec la Emouna et une estime de soi intégrée dès sa venue au monde.

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Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch

Chercher la soluton Les blessures du coeur Un couple projetant le divorce doit savoir ce qui l’attend et quel problème difficile ils se préparent à affronter. Nous n’aborderons ici que partiellement, les problèmes et les souffrances des divorcés. Certains sont incapables d’oublier leur ancien conjoint et éprouvent de la nostalgie ; aussi sont-ils incapables de poursuivre leur vie ou nouer de nouveaux liens. Souvent, le couple divorce hâtivement et il découvre alors que la solitude est plus difficile à supporter que tous les problèmes de la vie conjugale. Une femme divorcée a témoigné devant nous : “J’ai attendu ce divorce dans l’espoir d’une délivrance, mais après coup, une terrible douleur m’a saisie et j’ai ressenti un vide, comme si on m’avait coupé un membre”. Et c’est exactement ce qui se passe : la Tora désigne le divorce, comme un document (gueth) de retranchement (kritout). C’est un acte qui tranche l’âme du couple - unique en essence - en deux parties. Et c’est douloureux. De plus, la solitude risque de se prolonger, car rares sont ceux qui acceptent d’épouser une personne divorcée, qui trouve difficilement un bon parti, en particulier lorsqu’elle a des enfants, des dettes ou la charge d’une pension alimentaire envers son premier conjoint. On comprend très bien que les couples qui traversent ces souffrances à la suite de leur divorce - même s’ils ne le reconnaissent pas toujours explicitement - regrettent en fait, l’acte qu’ils ont commis. Rejette la colère de ton coeur Certains réagissent à l’opposé : leur coeur est blessé et souffre, ils ne peuvent oublier et pardonner l’humiliation subie, et ils s’emplissent de colère et de haine envers leur ancien conjoint. Et on sait que tant qu’un membre du couple garde dans son coeur la moindre peine, colère ou douleur, ni lui ni l’autre ne trouve la tranquillité d’esprit. Le premier en raison de la colère ou de la haine qui le harcèle et le second à cause de l’attribut de rigueur qui plane sur sa tête et qui est provoqué par les poursuites de son ancien conjoint. Il s’ensuit que la dissension entre eux ne prend fin que s’ils s’apaisent mutuellement. Quelle est donc l’utilité du divorce ? Ils doivent réaliser à présent, après leur divorce, ce qu’ils auraient dû accomplir durant leur vie conjugale. De plus, un couple marié a des raisons de s’apaiser mutuellement, afin de poursuivre leur vie en commun, et certaines conditions sont nécessaires à cela : exprimer l’amour, offrir des cadeaux, etc. Alors qu’à présent, après le divorce, la seule raison de s’apaiser est de ne pas conserver la rancune dans les coeurs. Les conditions d’un tel apaisement sont dures et dans de nombreux cas ces blessures ne se guérissent pas. La fin des disputes, ou leur début ? On doit savoir que la solution du divorce qui semble être la fin des disputes, est en réalité le début d’un long et difficile conflit, qui se prolonge toute la vie. Cela concerne surtout le cas des parents d’un enfant, et à

plus forte raison dans celui de plusieurs enfants, où apparaissent constamment des nouveaux problèmes, qui auraient été évités si le divorce n’avait pas eu lieu. Les événements familiaux deviennent des cauchemars. Un anniversaire, une bar-mitsva, un mariage, etc., sont l’occasion de conflits pour décider chez qui aura lieu la fête, qui y participera, etc. Cela peut aussi s’exprimer ainsi : S’il vient, je ne viens pas ! Fais attention de ne pas l’amener avec toi ! Ces sortes de disputes sont le lot habituel en de telles circonstances. Chacun y réagit selon les douleurs qu’il ressent, et y ajoute un épanchement de colère brûlante menaces, pleurs et malédictions - et chacun reste sur ses positions et ressent que l’autre agit ‘exprès’ contre lui, etc. Pour un couple divorcé qui doit se rencontrer à nouveau, les souvenirs resurgissent chaque fois. On ouvre d’anciennes blessures et cela est encore plus vrai, lorsqu’on voit l’ancien conjoint accompagné de sa nouvelle famille. Alors, la jalousie l’emporte et des sentiments de haine et de vengeance s’éveillent. La relation avec les enfants est très délicate et éveille des disputes et des reproches sans fin. Par exemple : Pourquoi ne visite-il pas ses enfants ? Il ne s’intéresse pas à son enfant ! Etc. Ou le contraire : Il le visite trop souvent, il tente de monter mon enfant contre moi ! Dans de nombreux cas et pour se venger, on ne permet pas à son ancien conjoint de revoir ses enfants, ou il doit limiter ses visites à quelques heures par semaine, et seulement en présence de l’assistante sociale. Il y a aussi le problème de la pension alimentaire, des procès, des réclamations, etc., et d’autres soucis, qu’HaChem nous épargne. Lorsque les enfants posent certains problèmes - par exemple si l’enfant doit surmonter une difficulté scolaire, spirituelle, relationnelle, physique, etc. - il est alors très difficile pour des parents divorcés d’y faire face et de trouver une solution. Les accusations sont réciproques et chacun rejette la responsabilité sur l’autre. S’ils continuaient à vivre ensemble, ils trouveraient plus facilement une solution à tous ces problèmes grâce à l’harmonie du couple et à la conjugaison de leurs efforts. Bref, la solution qui semblait pouvoir alléger leur vie, s’avère être un fardeau et un objet de complications sans fin.

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La vraie solution Au lieu de penser à cette prétendue solution, qui n’est rien d’autre qu’une série de nouvelles souffrances et dont les conséquences sont nombreuses et désagréables, le couple doit entreprendre un examen de conscience authentique et responsable : sont-ils prêts à sacrifier leurs enfants sur l’autel de leur orgueil, ou bien veulent-ils reconnaître la vérité, et accepter qu’ils ignorent comment vivre ensemble et qu’ils doivent recevoir un enseignement adéquat ? Il est certain qu’ils doivent recevoir un enseignement qui leur montrera comment résoudre leurs problèmes. L’expérience montre qu’un simple enseignement et plusieurs bons conseils suffisent pour éviter les souffrances de nombreux cas de divorce, et permettent à de nombreux couples une vie paisible et heureuse. Un manque de connaissance La plupart des cas de divorce, sans parler des exceptions, sont causés par une méconnaissance de la part du mari, des règles de la vie conjugale. Par exemple, même le mari qui n’agit pas avec excès, ne frappe pas et n’élève pas la voix qui aide à la maison, fait les emplettes et apparemment se conduit comme il le convient - mais critique sa femme et lui fait des reproches, cela suffit pour la dégoûter et qu’elle ressente que la mort vaut mieux que cette vie avec lui. Pour celui qui comprend quelque peu la nature de la femme, ce qui précède est évident et il le considérera comme une première règle indispensable pour la paix domestique. Par contre, celui qui ignore cette règle, ne jouira jamais de la paix dans son ménage - même s’il accomplit de bonnes actions - car aucune femme au monde ne supporte d’être critiquée, sous aucune forme que ce soit. Par conséquent, il est interdit de critiquer sa femme, même si cela est justifié. Cela est encore plus vrai lorsque le mari ne comprend pas sa femme, n’écoute pas ses plaintes, ignore comment l’apaiser, ne l’apprécie pas, ne l’honore pas, et encore plus s’il la dédaigne et la fait souffrir. Il est alors certain que cette malheureuse femme n’a aucune raison de continuer à vivre avec lui, car en se mariant tout son espoir était de trouver quelqu’un qui éclaire sa vie, lui fait plaisir, l’écoute et l’honore. Si non seulement elle ne reçoit pas ce qu’elle espérait, mais le contraire, elle perd toute raison d’être mariée. Par conséquent, lorsqu’une femme vit avec de tels sentiments - même si elle a des enfants de son mari et qu’ils ont eu de bons jours ensemble, et même si elle éprouve une grande crainte du divorce - elle n’est plus prête à continuer à subir les souffrances causées par les critiques et la cruauté de son mari et exige le divorce de toutes ses forces. Quand au mari, il ne comprend pas du tout ce qui se passe avec sa femme, ou ce qu’il a pu faire pour qu’elle veuille divorcer. Son incompréhension naît de son ignorance de la nature de la femme, des règles de la paix domestique et il doit recevoir un enseignement approprié. Des envies de débauche De nombreux cas de divorce proviennent des envies de débauche du mari, qui l’incitent à délaisser la femme de sa jeunesse et ses enfants, pour suivre une étrangère. Le mauvais penchant lui fait croire que le plus grand bien consiste à vivre avec cette femme étrangère et il est persuadé que c’est le paradis sur terre. Mais il ignore que s’il se laisse séduire par cette étrangère, il connaîtra les peines de l’enfer au lieu de goûter au paradis convoité.

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Pendant qu’un homme marié suit une femme étrangère, sa vie devient vraiment un enfer : les scènes à la maison, les enfants heurtés, qu’HaChem nous en préserve. La colère divine est rigoureuse envers cette conduite, comme il est écrit “Leur D. déteste la débauche”. La rigueur céleste, les punitions s’abattent sur lui matin et soir, dans son corps, son âme et son argent, à cause de cette grave faute qu’il commet devant le Saint béni soit-Il, envers sa femme et ses enfants. Même s’il divorce et épouse la femme étrangère, il verra combien la fausse douceur et la compréhension qu’elle lui montra, passent comme un nuage car maintenant qu’elle n’a plus de concurrente, elle lui révèle son vrai visage : c’est une femme comme les autres, qui exige le respect et une vraie relation, se plaint sans cesse, crie et vexe. Elle exige que son mari l’écoute constamment afin d’apaiser son coeur, etc. Et comme il ignorait comment vivre avec sa première femme, et qu’il croyait que ses difficultés et ses peines provenaient d’elle, maintenant encore il ignore comment vivre avec sa nouvelle femme. Cela est encore plus vrai, maintenant que l’aide des Cieux lui est complètement retirée, car la douleur de sa première femme soulève une terrible accusation céleste, qui ne lui laissera aucun répit, ni dans ce monde, ni dans le monde futur. Il n’a fait qu’échanger un moindre mal, pour le pire. Un homme n’a pas besoin d’arriver à la situation terrible de l’adultère pour compromettre la paix de son ménage, mais toutes sortes de liens légers avec d’autres femmes hormis la sienne - comme les relations ‘amicales’ et affectueuses au travail - dégradent considérablement l’union du mariage, basée sur une fidélité absolue, et à partir du moment où l’exclusivité de l’un des conjoints est bafouée, tout s’écroule. Qui est le fauteur de troubles ? Quelquefois le divorce est causé par un parent qui se mêle des affaires du couple et provoque des troubles entre eux. Mais en vérité peu importe la cause et le fauteur de troubles, car en dernier ressort, en dehors de quelques exceptions, tout dépend du mari. S’il vivait selon la foi qu’il n’y a pas de souffrances sans faute, il se repentirait, apprendrait les règles de la paix domestique, jouirait très certainement de la paix au foyer et HaChem transformerait même ceux qui jusqu’à présent fomentaient des troubles chez lui, en aide et soutien de la famille ou les éloigneraient. Bref, il aurait trouvé la paix par le mérite de son repentir. La crise spirituelle Le divorce est une profonde crise pour l’âme, une blessure qui se cicatrise avec difficulté. Des sentiments de détresse, d’échec brûlant, une grande déception emplissent le coeur et ne quittent jamais la personne divorcée, où qu’elle aille. Nous avons rencontré plus d’une fois des gens divorcés depuis plusieurs années, qui traînent avec eux leur douleur en tout lieu, leur blessure n’étant pas encore cicatrisée. Il est rapporté dans la Guemara (traité Guitin 90) que lorsque l’homme divorce sa première femme, l’autel en verse des larmes. C’est que la coupure et la brisure du plus profond lien de l’âme est évidemment un terrible drame. Il n’est jamais trop tard A la lumière de ce que nous avons dit précédemment, on comprend que chacun doit faire le maximum, y compris ‘passer souvent l’éponge’, pour éviter le divorce. Pourtant, si ce livre n’est pas parvenu chez un homme à temps, s’il a commis des

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erreurs et qu’il a déjà divorcé, il ne peut revenir sur son passé et reprendre son mariage du début ; mais il peut travailler sur lui-même, se corriger et commencer une nouvelle vie ! Sache que même si tu désespères de ta vie, le Saint béni soit-Il ne désespère pas de toi. Il nourrit de bons projets pour toi, si tu te conduis avec la foi. Il y a en effet une règle qu’il ne faut pas oublier : si tu crois qu’il est possible de détruire, tu dois croire aussi qu’il est possible de réparer ! Il est vrai que jusqu’à présent tu t’es trompé, tu as détruit et tu t’es détruit ; mais maintenant, après le fait accompli, puisque tu t’es éveillé à comprendre ta faute, oublie le passé et recommence ta vie, apprends dès lors à vivre avec la foi, prépare-toi à une nouvelle vie et à une nouvelle voie qui t’attend. Regarder en avant Un homme divorcé doit regarder en avant. Mais s’il n’accepte pas cette réalité, la nécessité de regarder en avant, il est impuissant à affronter la vie et à se reconstruire. Car bien qu’il ait traversé une crise difficile et qu’il doive résoudre les problèmes rattachés au passé, il doit accepter ce qui s’est passé avec la foi et se demander ce qu’HaChem veut dorénavant de lui. Il doit savoir que le Créateur désire qu’il poursuive la mission pour laquelle il vit dans ce monde. C’est en effet une règle de foi concernant toutes les situations de la vie : ce qui est passé est fini et nous devons nous occuper du futur, et continuer le cours de la vie à partir de ce point, avec la foi, selon la volonté divine. À suivre...

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David le jeune berger p.7 Hashem, le Bienveillant, a vu la façon dont le petit David prenait soin de tous les moutons avec une telle compassion et avec quelle fidélité il a travaillé pour son père. Alors Hashem, qui voulait que le peuple juif ait un chef compatissant, choisirait finalement David, le berger fidèle, pour devenir le chef de son peuple élu, qui est comme un troupeau sacré. Hashem savait que de tous ceux de la génération de David, il y avait personne d'autre qui serait aussi attentionné que David. Seul David pourrait conduire les Juifs avec une telle compassion. Il était le seul à avoir les vraies qualités d'un leader attentionné. Et c’est exactement ce qui s’est passé. Comme vous le verrez plus loin dans ce livre, même lorsque David le berger est devenu un grand et célèbre roi, il est toujours resté humble et simple. Il n'a jamais cessé d'être prévenant et compatissant. Il se souciait des pauvres et leur fournissait de la nourriture et des vêtements. Le roi David a ouvert des soupes populaires pour nourrir gratuitement les nécessiteux. Il a fait don de son propre argent aux orphelins et aux veuves, et il a toujours aidé ceux qui en avaient besoin. Plus important encore, David nous a appris comment nous rapprocher de Hashem. Il nous a appris à prier pour tout ce dont nous avons besoin, afin que nous puissions bâtir une confiance ferme et constante en Hashem. Il nous a appris à marcher sur le chemin du repentir et des bonnes actions, sur le chemin de la emuna, et de suivre les commandements de Hachem. C'est le chemin de la vie!


IDEES CREATIVES


IDEES CREATIVES


Mauvais œil ?! Question:

Faire des courses à mes enfants avec l’argent du Ma’asser

Est-ce que le mauvais œil existe ?

Question :

Réponse:

Tous les mois, je prélève notre Ma'asser pour ensuite donner à mes enfants qui sont tous Avrékhim, mais je m'aperçois qu'il leur manque beaucoup de choses pour la maison ou les enfants et qu'en donnant l'argent, c'est peut-être mal utilisé.

Bonjour, Le 'Ayin Hara' existe. Nous prions tous les jours pour en être épargné. Il y a de nombreuses Halakhot découlant des risques encourus par le 'Ayin Hara'. Plusieurs exemples sont rapportés dans le Talmud et le Choul'han 'Aroukh à propos de ce sujet. Voir Talmud Brakhot 55b, Talmud Erouvin 64a-b, Talmud Baba Métsia 84a, Talmud 'Houlin 7b, Choul'han 'Aroukh Ora'h 'Haïm, chapitre 141, Halakha 6 [éviter de faire monter au Séfer Torah, deux frères, l'un après l'autre], Choul'han 'Aroukh Ora'h 'Haïm, chapitre 303, Halakha 15 [permission de porter à l'extérieur, durant Chabbath, un objet protégeant contre le 'Ayin Hara'], Choul'han 'Aroukh Even Haézer, chapitre 62, Halakha 3 [lorsqu'il y a deux mariages au même moment, on récite les Chéva' Brakhot une fois pour chaque 'Hatan-Kalla], Choul'han 'Aroukh Yoré Déa, chapitre 198, Halakha 48. Dans cette dernière référence, il s'agit des femmes qui se rendent au Mikvé. D'après certains décisionnaires, elles ne doivent pas y aller au vu et au su de l'entourage afin que le 'Ayin Hara' n'ait pas d'emprise sur elles. Cette explication tire son origine dans le Talmud Nidda 66a. Assez souvent, la personne, elle-même, peut être à l'origine du 'Ayin Hara' qui la touche : essentiellement par un comportement pas suffisamment modeste. 2. Il est à noter que plus le niveau spirituel de la personne est élevé [étude de la Torah, accomplissement des Mitsvot d'une manière scrupuleuse], moins le 'Ayin Hara' aura d'emprise sur elle.

Puis-je, avec l'argent du Ma'asser, leur acheter ce qui leur manque plutôt que leur donner l'argent directement ?

Réponse: Il est absolument permis d'agir comme mentionné dans votre question, car il n'est pas obligatoire de transmettre une somme d'argent, il est possible de donner des aliments ou des objets, l'essentiel étant que leurs besoins soient comblés. Les preuves abondent dans les écrits de nos maîtres. Voir Rachi sur Talmud Soucca 49b, Séfer 'Hassidim, passage 454, Choul'han 'Aroukh - Yoré Déa, chapitre 248, Halakha 8, Michna Broura, chapitre 180, passage 3, Choul'han 'Aroukh - Ora'h 'Haïm, chapitre 429, Halakha 1 et Cha'ar Hatsiyoun, passage 7, Choul'han 'Aroukh - Ora'h 'Haïm, chapitre 529, Halakha 2. Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire. Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.

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Parler à un défunt Question : J'ai malheureusement perdu un ami très cher, et j'aimerais savoir si les Sages permettent qu'on s'adresse, parfois, à un être disparu en pensée. Je ne parle pas de lui adresser une prière, ni même d'essayer d'établir une relation avec la personne décédée, mais simplement du fait d'adresser une parole, mentalement, au défunt.

Réponse: Il est absolument permis d'agir comme mentionné dans votre question si cela peut vous apporter un soulagement, l'essentiel étant de ne pas lui demander quoi que ce soit, si ce n'est d'intervenir auprès du Créateur en votre faveur.

Acher Yatsar : Pourquoi une brakha aussi longue ? Question : Pourquoi la Halakha demande de réciter une aussi longue bénédiction après être allé aux toilettes ? Comment faire la bénédiction alors qu'on est en caleçon, par exemple ? Faut-il s'habiller en pleine nuit pour faire la bénédiction et se déshabiller à nouveau pour se recoucher ? Pourquoi n'avoir pas institué une bénédiction sans prononcer le nom d'Hachem pour ce genre de circonstances ?

Réponse: 1. Si nous étions pleinement conscients du fait que le corps est une créature extraordinaire et fabuleuse, nous aurions pensé que la Brakha Acher Yatsar n'est absolument pas suffisante pour décrire l'admirable sagesse et le génie sublime qui s'y trouvent. Nos Sages affirment que, pour chaque respiration, nous devrions ressentir l'obligation de louer Hachem, le Créateur, pour ce si beau cadeau qu'est la vie et pour cette si belle œuvre qu'est le corps. Voir Midrash Rabba, chapitre 14, passage 9 sur Béréchit et chapitre 2, passage 37 sur Dévarim. 2. Le Ari zal nous dévoile que cette Brakha doit être composée de 45 mots, valeur numérique de =[ ‫אדם‬être humain]. Voir Maguène Avraham, chapitre 6, passage 2 et Kaf Ha'haïm, passage 1. 3. Lorsque l'on doit réciter la Brakha au milieu de la nuit : il n'est pas obligatoire de s'habiller comme pour la prière. Il suffit d'être recouvert de son pyjama ou de porter un caleçon et de se couvrir à l'aide de sa couverture. Voir Birkat Eytan, page 578. 4. Si l'on ne peut vraiment pas faire Nétilat Yadaïm : d'après certains de nos maîtres, il suffit de frotter ses mains sur un habit. Voir Birkat Eytan, page 578.

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A propos des serpents et des bâtons PARACHA VAERA

Moché et Aharon se présentèrent devant Pharaon et ils firent comme D.ieu l’avait commandé : “Aharon jeta son bâton devant Pharaon et ses serviteurs et il se transforma en serpent. Pharaon ordonna également cela à [ses] sages et sorciers…chacun jeta son bâton et ils devinrent des serpents ; mais le bâton d’Aharon avala leurs bâtons. (Exode 7:10-12) La Torah met l’accent sur le fait que ce fut le bâton d’Aharon qui avala ceux des sorciers égyptiens. Nos Sages expliquent que puisqu’il est naturel qu’un serpent en avale un autre, D.ieu fit en sorte que le bâton d’Aharon avale les autres après qu’ils aient tous repris leur forme originelle et inanimée, démontrant ainsi l’impuissance des idoles d’Egypte d’une façon manifestement miraculeuse. Mais le miracle de l’engloutissement du bâton est plus qu’un signe et un avertissement à Pharaon; il y a également une leçon à tirer ici, pour chacun d’entre nous, sur la manière dont nous devons faire face aux différents “Pharaons” que nous rencontrons au cours de notre vie. Les voies de la Torah sont “des voies de douceur et tous ses chemins sont de paix”, notre mission est de créer la lumière et non de combattre l’obscurité. Néanmoins, il est des temps où nous sommes forcés de nous résoudre à la bataille quand nous devons vaincre ceux qui cherchent à nous vaincre. C’est pourquoi, le doux berger d’Israël, Moché, et Aharon l’homme de paix par excellence, se retrouvèrent dans les rôles de “juge et châtieur de Pharaon” et des Egyptiens, écrasant leur puissance et oblitérant, l’un après l’autre, leurs dieux et leurs mythes. Mais quand il va en guerre, le Juif n’est pas un guerrier. Même quand il consume le serpent de l’ennemi, il n’est pas un serpent lui-même, lançant du poison et de la haine. Son instrument de vengeance est vide de ressentiment vengeur comme le bâton dur aussi dépourvu de rage guerrière que peut l’être un bâton sans vie. Prenez-moi en compte Pharaon dit : Je vous laisserai partir. Sacrifiez à votre D.ieu dans le désert mais n’allez pas trop loin. Priez pour moi. (Exode 8 :24) Un ‘hassid remarqua: l’âme animale de l’homme qui comprend ses désirs matériels et égoïstes, sait qu’il est inutile d’essayer de dissuader un Juif de servir son Créateur. Aussi quand un Juif veut prier il ne tente pas de l’arrêter ; il tente plutôt de transformer son service en une autre entreprise égocentrique. Va, dit le Pharaon de l’intérieur, sers ton D.ieu, mais ne va pas trop loin, ne perds pas de vue le monde dans lequel tu vis. Prie aussi pour moi, n’oublie pas mes besoins…

Et D.ieu fit tomber de la grêle sur la terre d’Egypte. Et il y avait de a grêle et du feu à l’intérieur de la grêle… (Chemot 9:23-24) La pluie représente la relation réciproque entre le ciel et la terre. “ne vapeur se soulève de la terre” vers les cieux et les cieux la renvoient comme pluie qui “étanche la face de la terre”. Cela représente la vérité spirituelle selon laquelle “un réveil d’en bas suscite un réveil d’En Haut”, c’est à dire que D.ieu répond aux efforts humains, à nos prières, nos aspirations et nos actes par de la nourriture d’En Haut. C’est la doctrine de la terre nourrie de pluie. Mais en Egypte, les choses étaient différentes. L’Egypte était nourrie non de la pluie qui tombait mais des eaux du Nil qui débordaient et inondaient périodiquement la terre. Il n’était pas non plus nécessaire de labourer son sol: les eaux du Nil laissaient derrière elles une terre extrêmement fertile qui n’avait pas besoin d’être travaillée pour être semée. L’Egyptien spirituel est celui qui ne reconnaît pas la source divine dans les bénédictions de la vie. Il croit que tout vient d’en bas, que tout ce qu’il a et a réussi, il ne le doit qu’à lui-même. Il ne voit pas non plus le besoin de “labourer” sa personnalité, il est bien comme il est. Le feu et la glace Quand la pluie tombe en Egypte, elle tombe en tant que grêle, une grêle constituée de glace à l’extérieur et de feu à l’intérieur. Nous parlons souvent de personnalités “chaudes” et “froides”. Une personne chaleureuse est quelqu’un d’affectueux, de passionné, d’ouvert, toujours prêt à tendre la main et à sourire à son ami. Une personne “froide” est réservée, égocentrique, indifférente au sort des autres. Mais la personne froide est aussi enflammée du feu de l’amour-propre, embrasée par des passions égoïstes. En fait, c’est son excès de chaleur intérieure qui est la cause de son extérieur glacial. Quand il pleut en Egypte, ce qu’il tombe, c’est de la glace entourant du feu. Dans cette terre non cultivée où la source divine de l’eau est invisible et méconnue, la nourriture qui descend d’En Haut est pervertie en une source d’amour propre intense et d’une immense étrangeté entre l’homme et son prochain. Extrait du journal du Rabbi daté “Vaéra 5702 (1942)”.

La météorologie de l’âme Car la terre dans laquelle vous allez entrer pour en hériter n’est pas comme la terre d’Egypte d’où vous venez…C’est une terre de montagnes et de vallées, qui boit l’eau de la pluie des cieux. (Deutéronome 11 :10) Page 30

Kol aYechouot aux familles Ben Moché, Roubin, Arush, Fitoussi, Chaya, Yossef, Fanger, Lasri et Cohen


Notre autre têtes PARACHA BO

Et D.ieu parla à Moché et à Aaron en Terre d'Egypte, en ces termes: ce mois sera pour vous la tête des mois, le premier des mois de votre année. Chemot 12:1-2 Rabbi Eliézer dit: le monde a été créé en Tichri...Rabbi Yehochoua dit: le monde a été créé en Nissan. Talmud Roch Hachanah 10b-11a Le Talmud nous relate un échange entre les érudits d'Athènes et Rabbi Yehochoua au cours duquel les philosophes grecs lancèrent au Sage du Talmud le défi d'identifier le centre exact du monde. Rabbi Yehochoua désigna un champ, en haut d'une colline proche, et dit: "au milieu de ce champ il y a un puits. Ce puits est le centre du monde. Si vous le désirez vous pouvez prendre des cordes et le mesurer". Comme chaque écolier le sait aujourd'hui, la terre est une sphère, ce qui signifie que tous ses points convergent vers son centre. Si un certain point est considéré comme le sommet ou la base du globe, ou si une certaine moitié est désignée comme son hémisphère nord ou sud, ce sont là des expressions d'une certaine vue conceptuelle ou historique de notre monde. Dans des termes purement géométriques, la surface d'une sphère n'a ni sommet ni base ou centre, tout comme un cercle est une ligne qui ne comporte ni début ni fin absolus. Le temps où nous évoluons possède également une forme circulaire. Quand nous traversons le temps, nous entrons en contact avec les nombreuses qualités que lui a attribuées son Créateur: la liberté à Pessa'h, la crainte à Roch Hachanah, la joie à Soukkot, etc. Mais chaque année, nous revenons, comme un voyageur qui fait le tour du monde, au même point du cycle annuel où nous nous trouvions l'année précédente. En théorie, chaque point de ce cycle peut être considéré comme son commencement. Cela explique un fait curieux du calendrier juif. Nous savons que l'année juive commence le premier Tichri, jour où nous observons Roch Hachanah, "la tête de l'année", et finit douze (ou treize) mois plus tard, le 29 Elloul. Mais si la tête de l'année est le premier Tichri, pourquoi la Torah ( dans Vayikra 23:24) se réfère-t-elle à Tichri comme au "septième mois" de l'année? Et pourquoi le mois de Nissan, arrivant au milieu de l'année qui commence par Tichri est-il désigné, dans la première mitsvah commandée au Peuple Juif, comme "la tête des mois, le premier des mois de ton année"? Mais comme une sphère à deux pôles, l'année juive possède deux " têtes" ou points premiers de référence, chacun d'eux étant son commencement de façon égale. Notre voyage annuel à travers le temps est en fait un double voyage, un voyage Tichri-Elloul et un voyage Nissan-Adar. Chaque jour du calendrier juif, nous rencontrons ces deux niveaux car ils existent simultanément dans deux contextes différents. (Pour citer un exemple, dans l'année Tichri-Elloul, Yom Kippour est l'apogée des Dix Jours de Repentance qui commencent à Roch Hachanah; dans le calendrier

Nissan-Adar, Yom Kippour représente le "second Don de la Torah" couronnant un processus de 120 jours qui commence à Chavouoth. Dans l'année Tichri-Elloul, le septième jour de Pessa'h est la " naissance des âmes" cosmiques, suivant leur conception à Chemini Atséreth, le huitième jour de Soukkot; dans le cycle Nissan-Adar, Pessa'h est la première fête, entamant un cycle qui culmine à Pourim, " le dernier miracle" et la frontière dernière dans notre quête de connexion avec D.ieu.) Un peuple miraculeux Comme il a déjà été noté, la Torah fait référence à ces deux commencements de l'année juive comme aux "têtes": le premier Tichri étant "Roch Hachanah", la tête de l'année alors que le mois de Nissan est désigné comme "la tête des mois". La tête est la partie la plus élevée du corps, à la fois aux sens littéral, spatial et par le fait qu'elle représente le siège des facultés les plus élevées et les plus élaborées. De manière plus significative, elle sert dans le centre nerveux et dirige tout, donnant la conscience et les commandes aux diverses composantes du corps, pour les guider vers un but commun. L'année juive possède non une, mais deux têtes. Car la vie juive embrasse deux modes d'existence, différents voire opposés, chacun possédant son propre centre nerveux et ses particularités. La "tête de l'année" à laquelle nous sommes tous familiers, celle au cours de laquelle nous faisons sonner le Choffar et où nous prions pour une année en bonne santé et prospère, a lieu le premier Tichri.Le premier Tichri est l'anniversaire de la création de l'univers et plus précisément de la Création de l'homme par D.ieu. En ce jour, nous réaffirmons notre engagement à D.ieu, notre Créateur et notre Roi et demandons qu'Il nous inscrive dans le livre de la vie. Mais si le premier Tichri est le premier jour de l'histoire humaine, le mois de Nissan marque la naissance du temps juif. Le premier Nissan , 2448 ans après la création d' Adam, D.ieu ordonna Sa première mitsvah à la nation qui fuyait l'Egypte, pour établir un calendrier basé sur le cycle mensuel lunaire. Le quinze de ce mois, le Peuple Juif sortait de la terre d'Egypte et s'embarquait dans un voyage de sept semaines vers le Mont Sinaï. Le Juif, est un citoyen du monde de D.ieu, un statut qu'il partage avec tous les autres peuples et toutes les autres créations. En tant que tel, sa tête de l'année est le premier Tichri, jour anniversaire de l'homme et Roch Hachanah du monde naturel. Mais le Juif habite également une autre réalité, une réalité née des événements supra naturels de l'Exode, le partage de la Mer Rouge et la Révélation divine de Sinaï. Cette dimension de sa vie possède sa propre " tête", le mois miraculeux de Nissan. Pendant les vingt-cinq premiers siècles de l'histoire humaine, la relation essentielle entre le Créateur et Sa création était une relation "naturelle". La Torah relate des miracles et des événements surnaturels avant l'Exode mais ce sont là des exceptions, de l'abandon temporel du cours normal de la façon normale dont

Kol aYechouot aux familles Ben Moché, Roubin, Arush, Fitoussi, Chaya, Yossef, Fanger, Lasri et Cohen

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D.ieu gérait le monde en accord avec la formule prédéfinie que nous appelons les " lois de la nature". Par contre, l'Exode, produisit le Juif, un être dont l'existence est un miracle perpétuel. Le Juif fait de la rédemption une constante, menant une vie dans laquelle le miracle est la norme. D.ieu de l'Exode C'est la raison pour laquelle quand D.ieu Se révéla à Sinaï, Il proclama: "Je suis l'Eternel ton D.ieu qui t'ai fait sortir de la terre d'Egypte, de la maison de l'esclavage". N'aurait-il pas été plus approprié, demandent les commentateurs, que D.ieu Se présente comme Créateur des cieux et de la terre? Le fait que nous Lui devons notre existence-même n'est-il pas plus significatif que celui qu'Il nous sortit d'Egypte? Mais D.ieu comme Créateur des cieux et de la terre, D.ieu comme Créateur de la natrure est le D.ieu qu'Israël partage avec le reste de la Création. Toutefois, à Sinai, D.ieu ne s'adressa pas à nous comme D.ieu de la Création mais comme D.ieu de l'Exode. A Sinaï, un nouveau chapitre s'ouvrit dans les relations entre le divin et l'humain puisque D.ieu et le peuple d'Israël s'engagèrent dans une relation miraculeuse, une relation qui ne reconnaît pas les dictats de la convention et de la normalité. C'est pour cette raison que nos Sages vont jusqu'à questionner l'inclusion des premières 2448 années de l'histoire dans la Torah. Dans son commentaire du tout premier verset de la Torah, Rachi cite la question posée par Rabbi Yits'hak: Pourquoi la Torah commence-t-elle par " au commencement [D.ieu créa les ciel et la terre]'? Elle aurait dû commencer par " ce mois sera pour vous [la tête des mois]" qui est la première mitsvah enjointe à Israël. Si la Torah est le document qui souligne notre mission comme peuple non astreint aux lois de la nature et de l'histoire, quel est l'intérêt des événements précédant l'Exode? Et quand bien même ils auraient une valeur historique et éducative, la Torah devrait-elle commencer par ces évènements? Des références croisées Et pourtant, la Torah ne commence pas par cette première mitsvah, ordonnée le premier Nissan, mais par la création du monde, le premier Tichri. Notre alliance avec D.ieu, bien qu'elle soit un produit de l'Exode et du caractère miraculeux de Nissan, prend ses racines dans le sol naturel de Tichri. En fait, l'Exode lui-même commence également au mois de Tichri: le Talmud note que le processus de notre libération d'Egypte commença le premier Tichri, quand le travail forcé, imposé à nos ancêtres par les Egyptiens, s'interrompit six mois avant leur départ effectif d'Egypte. Le contraire est également vrai: la création du monde naturel en Tichri tire ses origines du mois de Nissan. Nos Sages nous disent qu'alors que le monde physique fut créé en six jours qui culminèrent le premier Tichri, la " pensée" ou l'idée de la création fut créée six mois plus tôt (mois conceptuels, puisque le temps physique Page 32

lui-même fit partie de la création), le premier Nissan. En d'autres termes, les systèmes temporels naturel et miraculeux sont mutuellement liés, chacun servant de base à l'autre. En tant que Juifs, nous suivons les deux cycles, progressant dans les deux mondes. D'une part, les événements les plus naturels de nos vies sont basés sur le miraculeux et sont imprégnés d'une vision transcendante. Par ailleurs, nos accomplissements les plus miraculeux sont accrochés à la réalité naturelle. Car notre mission dans la vie ne peut aboutir que si nous habitons les deux mondes, que si nous appartenons au monde naturel et en même temps, nous élevons au-dessus pour transcender ses contraintes et ses limites. Le paradoxe Notre mission dans la vie est de transformer la nature même de la réalité; selon les mots du Midrach "construire un édifice pour D.ieu dans les mondes inférieurs". Cela, écrit Rabbi Chnéour Zalman dans son Tanya, est tout ce qui concerne l'homme; c'est le but de sa création, et de la création de tous les mondes: transformer la monde matériel, qui, de par sa nature, cache la face du Créateur, en un environnement réceptif à la vérité divine, en un lieu où la bonté et la perfection divines sont chez elles et constituent la réalité dominante. Mais c'est ici que surgit le paradoxe, un cercle logique apparemment fermé: faisons-nous, nous-mêmes partie de ce "monde inférieur" que nous devons transformer, ou sommes-nous un peu au-dessus? Si nous en faisons partie, comment pouvons-nous le changer et l'élever? Comme le dit le Talmud: " un prisonnier ne peut se libérer lui-même de prison". D'un autre côté, si nous sommes, par essence, des êtres transcendants, existant au-delà des restrictions de la réalité naturelle, quelque effet que nous puissions alors exercer sur le monde ne peut être considéré comme " une demeure pour D.ieu dans les mondes inférieurs". Car le monde en soi n'a pas été transformé, il n'a qu'été dépassé par une force supérieure. Il aurait fallu qu'il change de l'intérieur. Ainsi pour achever Son but dans la création: une résidence dans les mondes inférieurs, D.ieu créa le Juif, un hybride des réalités de Tichri et Nissan. Car c'est seulement en incorporant ces deux cycles temporels dans nos vies, en combinant une approche qui défie le naturel avec un mode d’action limité aux normes de la nature, que nous pouvons parvenir à la rédemption pour nous-mêmes et pour notre monde. Ce n'est qu'en tirant d'en haut pour changer de l'intérieur que nous pouvons faire de notre monde une résidence pour D.ieu.


Le chant de Miriam PARACHA BECHALAK’H

Et Miriam, la prophétesse...prit le tambourin dans sa main; et toutes les femmes la suivirent avec des tambourins et des danses Et Miriam les appela: Chantez pour D.ieu... (Chemot 15:20-21) Nous ne chantons pas quand nous avons peur, quand nous sommes désespérés, endormis ou après un repas trop lourd. Nous chantons quand nous nous rapprochons de quelqu'un que nous aimons, quand nous espérons des temps meilleurs, quand nous célébrons un accomplissement ou attendons une révélation. Nous ne chantons pas quand nous sommes contents de nous. Nous chantons quand nous aspirons à quelque chose ou quand nous avons goûté à la joie et grimpons dans les cieux. Le chant est une prière, l'engagement de s'élever au-dessus des petitesses de la vie et d'adhérer à la source. Le chant est la quête de la Rédemption. Le Midrach relate dix chants importants dans l'histoire d'Israël, dix occasions où notre expérience de la rédemption trouva son expression dans la mélodie et les paroles. Les neuf premiers furent les chants qui retentirent la nuit de l'Exode d'Egypte (Yichayahou 30:29), le Cantique de la Mer (Chemot15:1-21), le Chant du puits (Bamidbar 21:17-20), le chant de Moché quand il eut accompli l'écriture de la Torah (Devarim 31-32), le chant par lequel Yehochoua arrêta le soleil (Yehochoua 10:12-13), le chant de Dvorah (Choftim 5), le chant du roi David (Chmouël II :22), le chant d'inauguration du Beth Hamikdach (Tehillim 30) et le Cantique des Cantiques du Roi Chlomo, exprimant l'amour entre le marié Divin et son épouse Israël (Chir Hachirim). Le dixième chant, poursuit le Midrach sera le chir 'hadach, le "nouveau chant" de la Rédemption Ultime, une Rédemption qui sera entière et absolue, une Rédemption qui annihilera toute la souffrance, l'ignorance, la jalousie et la haine de la surface de la terre, une Rédemption qui prendra de telles proportions que l'impatience qu'elle suscite et la joie qu'elle apporte requièrent un "chant nouveau", un vocabulaire musical tout à fait original, pour pouvoir capturer la voix de l'ultime aspiration des Créations. Bis Le chant de Rédemption le plus célèbre des dix est Chirat Hayam, le "Chant de la mer" chanté par Moché et les enfants d'Israël quand ils eurent traversé la Mer Rouge. Nous récitons ce chant chaque jour dans nos prières du matin et le lisons publiquement à la synagogue deux fois par an: le septième jour de Pessa'h ( l'anniversaire du miracle de la Mer Rouge) et un Chabbat d'hiver, dans le cours des lectures hebdomadaires de la Torah, un Chabbat qui se distingue donc avec le nom: Chabbat Chirah, le "Chabbat du Chant". Le " Chant de la Mer" glorifie D.ieu pour la rédemption miraculeuse d'Israël quand Il ouvrit la Mer Rouge pour

eux et noya les Egyptiens qui les poursuivaient. Il exprime le désir d'Israël que D.ieu les guide vers leur pays et repose Sa présence sur eux dans le Saint Temple. Il se conclut avec une référence à la Rédemption Ultime quand " D.ieu régnera à jamais". En fait, " le chant de la mer" présente deux versions, une version masculine et une version féminine. Quand Moché et les Enfants d'Israël eurent chanté leur chant, "Miriam la prophétesse, la soeur de Moché, prit le tambourin dans sa main; et toutes les femmes suivirent avec des tambourins et des danses. Et Miriam les appela: " Chantez à D.ieu, car Il est le plus Saint; le cavalier et son cheval, Il les a jetés dans la mer..." Les hommes chantèrent puis les femmes chantèrent, jouèrent du tambourin et dansèrent. Les hommes chantèrent, chantèrent leur joie devant la délivrance, chantèrent leur aspiration à une rédemption encore plus parfaite mais quelque chose manquait. Une dimension que seule une femme pouvait apporter. Le sentiment et la foi Miriam, la soeur aînée de Moché et d'Aharon, suscita et dirigea ce "bis" du "Chant de la mer", Miriam qui avait été appelée " amertume" (mar en hébreu signifie "amer") parce qu'au moment de sa naissance, le Peuple Juif était entré dans la phase la plus difficile de l'exil égyptien, Miriam qui, lorsque le nourrisson Moché avait été placé dans une corbeille, sur le bord du Nil, "se tenait, l'observant pour voir ce qu'il adviendrait de lui" (Chemot 2:4). Car c'était Miriam qui, avec son puits profond de sentiment féminin, éprouva dans toute sa réalité l'amertume du galout (exil et persécution). Ce fut Miriam, avec son aptitude féminine à l'endurance, à la persévérance et à l'espoir, qui se tint, seule, pour observer la petite vie tendre qui fuyait dans une corbeille au bord de la rivière monstrueuse. Et ce fut encore Miriam, dont la vigilance devant ce qui allait devenir et devant sa mission envers son peuple, ne faillit jamais. L'image de cette jeune femme cachée dans l'épaisseur des buissons au bord du fleuve, animée par l'espoir de la rédemption, persévérant en dépit de l'amertume de l’exil dans son coeur, n'est pas sans évoquer l'image d'une autre Matriarche qui observe: Ra'hel. Comme le Prophète Yrmiahou le décrit, c'est Ra'hel qui, dans sa tombe solitaire sur le chemin de Bethléhem à Jérusalem, pleure sur la souffrance de ses enfants en exil. C'est elle, plus que les Patriarches ou les leaders d'Israël, qui ressent la profondeur de notre douleur. C'est son intervention devant D.ieu qui, après que la leur a échoué , apporte la Délivrance. Miriam et son chœur apportèrent au " Chant de la mer" l'intensité du sentiment et de la profondeur de la foi spécifiques aux femmes. Leur expérience de l'amertume de l'exil avait été beaucoup plus intense que celle des hommes et pourtant leur foi avait été plus forte et plus durable. Ainsi leur aspiration à la rédemption avait été beaucoup plus poignante. Et c'est également pour cette raison que leur joie, lorsque celle-ci se réalisa, et leur aspiration à ce qu'elle soit définitive Page 33


s'exprimèrent avec encore plus d'intensité par les tambourins et les danses. Aujourd'hui Le grand Cabbaliste, Rabbi Yits'hak Louria ( le Ari, zal) écrit que la dernière génération avant la venue de Machia'h sera la réincarnation de la génération de l'Exode. Aujourd'hui, alors que nous tenons au seuil de la Rédemption Ultime, ce sont à nouveau les femmes dont le chant est le plus poignant, dont le tambourin est le plus porteur d'espoir, dont la danse est la plus joyeuse. Aujourd'hui, comme alors, l'aspiration des femmes pour Machia'h, une aspiration qui est plus profonde que celle des hommes, inspire et emporte, forme les accents dominants de la mélodie de la Rédemption.

Le jour où rien ne se passa PARACHA YITRO

[Le 1er Sivan,] Moché ne dit rien du tout au Peuple Juif car ils étaient fatigués du voyage. Talmud, Chabbat 86b Le premier jour du mois de Sivan, en l'an 2448 depuis la Création (1313 avant l'ère vulgaire), six semaines après l'Exode, le Peuple d'Israël arriva au Mont Sinaï. Six jours plus tard, la nation entière se tenait au pied de la montagne lorsque D.ieu Se révéla à elle et lui donna la Torah. Depuis lors, nous célébrons la fête de Chavouoth (6-7 Sivan) comme "le temps du Don de notre Torah". Le dix-neuvième chapitre du livre de Chemot décrit la dernière semaine de préparation pour la Révélation sinaïtique. Analysant le récit de la Torah, le Talmud ( Chabbat 86b-8a) établit la chronique des événements de ces six jours, du 1er au 6 Sivan: 1er Sivan: Moché ne dit rien du tout au Peuple Juif puisqu'ils étaient fatigués du voyage. 2 Sivan: A l'aube, Moché monta sur le Mont Sinaï. Il en rapporta le message suivant: "Vous avez vu ce que J'ai fait à l'Egypte et la façon dont Je vous ai portés sur les ailes des aigles et vous ai conduits vers Moi. Maintenant si vous écoutez Ma voix et gardez Mon alliance, vous serez Mon trésor choisi parmi les nations, car toute la terre est Mienne. Vous serez pour Moi un royaume de prêtres et une nation sainte" (Chemot 19:4-6). 3 Sivan: D.ieu commanda à Moché d'entourer le Mont Sinaï d'une barrière, marquant ainsi les limites où chacun devrait se tenir lorsque D.ieu Se révèlerait sur la montagne et donnerait la Torah. Les Cohanim (prêtres) pourraient s'approcher davantage que le reste du peuple, Aharon pourrait être encore plus près que les Cohanim et Moché seul serait enjoint par D.ieu de monter sur la montagne(ibid verset 12). 4 Sivan: Le Peuple Juif reçu l’ordre de se purifier et de se sanctifier en préparation au Don de la Torah, en interrompant toute intimité conjugale et en s'immergeant dans un Mikvé ( verset 14). Page 34

5 Sivan: Moché construisit un autel au pied de la montagne et scella l'alliance entre D.ieu et Israël. Le Peuple entier proclama: "Naassé venichma", -tout ce que D.ieu commande, nous le ferons et l'entendrons (comprendrons)- (Chemot 24: 4-8). 6 Sivan: Le Don de la Torah. "Quand vint le matin, il y eut du tonnerre et des éclairs et un épais nuage sur la montagne...Le son du Chofar retentit, de plus en plus fort...D.ieu descendit sur le Mont Sinaï...et prononça les paroles suivantes en ces termes: "Je suis l'Eternel ton D.ieu Qui t'ai fait sortir d'Egypte..." (Chemot 19:16-20:2). Un blanc mystérieux La révélation de Sinaï fut le point culminant et l'accomplissement de l'Exode. De nombreux mois auparavant, également à Sinaï, lorsque D.ieu était apparu à Moché dans un buisson ardent et lui avait commandé de sortir le Peuple Juif d'Egypte, Il avait dit: "C'est là le signe que Je t'ai envoyé: quand tu sortiras cette nation d'Egypte, vous servirez D.ieu sur cette montagne" (ibid, 3:12). Ainsi depuis le jour de la sortie d'Egypte, le Peuple d'Israël comptait littéralement les jours qui les rapprochaient du jour où ils se rassembleraient pour "servir D.ieu sur cette montagne" et recevraient la vérité des vérités. Jusqu'à ce jour, nous reproduisons leur compte de quarante-neuf jours par notre propre "supputation de l'Omer". A la lumière de ce qui précède, les événements, ou plutôt l'absence d'événement du 1er Sivan est extrêmement difficile à comprendre. Après six semaines d'impatience et de préparation pour le grand jour, tout devait-il s'arrêter parce que le peuple Juif était fatigué de son voyage? Est-il possible que le jour même où ils arrivèrent au Mont Sinaï, ils ne firent rien du tout en préparation du Don de la Torah? Le silence de l'esprit juif Mais regardons de plus près ce que nous dit la Torah des actions du Peuple Juif en ce 1er Sivan: Le troisième mois de l'Exode des Enfants d'Israël de la terre d'Egypte, en ce jour, ils arrivèrent dans le désert du Sinaï. Ils voyagèrent de Rephidim et arrivèrent au désert du Sinaï et campèrent dans le désert; et Israël campa là, devant la montagne. ( Chemot 19:1-2) Dans son commentaire de ces versets, Rachi note l'utilisation grammaticale inhabituelle du singulier vayi'han: "et il campa" (plutôt que vaya'hanou: "et ils campèrent") pour parler de tout le Peuple Juif. Rachi explique que la Torah désire nous informer qu'"ils campèrent comme un seul homme, avec un seul cœur, contrairement à tous les autres campements marqués par le désaccord et les querelles". En fait nous trouvons de nombreuses occurrences de discordes, voire de rébellions, au cours des voyages d'Israël dans le désert. Et pourtant était-ce si terrible que cela? Tous les autres campements ( il y en eut 42 en tout) furent-ils marqués par des querelles et Sinaï fut-il la seule exception pacifique?


Mais les dissensions et les discordes qui caractérisaient les campements juifs doivent être comprises dans un autre sens qu'exclusivement négatives. En effet, les différences d'opinions n'émergent pas nécessairement de l'égocentrisme et de l'animosité; elles peuvent aussi provenir d'une quête sincère de la vérité et du désir d'accomplir pleinement son potentiel individuel. En fait, quand elles ne sont pas corrompues par l'amour-propre, les dissensions et les divergences d'opinion peuvent s'avérer constructives et productives. Néanmoins ce qui était acceptable et même désirable dans les 41 autres campements était intolérable au Sinaï. Car une part importante de nos préparatifs pour recevoir la Torah était et reste l'éradication absolue de toutes différences de points de vue et de compréhension.

vinrent cinq jours d'activité de préparation intense pour Sinaï. Initialement l'individualité humaine constitue un empêchement pour recevoir l'essence infinie de la connaissance divine. Mais une fois que nous nous sommes ouverts pour recevoir la Torah de D.ieu, nous pouvons réactiver nos facultés individuelles pour absorber et assimiler ce que nous avons reçu. Une fois encore, les différences vont émerger. Moché, Aharon, les prêtres et l'ensemble du peuple verront chacun leurs frontières clairement délimitées. Car chacun doit maintenant prendre l'essence de la Torah, qu'il a reçue de manière égale, et l'appliquer dans sa propre vie, avec les outils de sa propre connaissance et de sa propre expérience.

La raison peut en être mieux saisie en examinant la différence entre l'étude de la Torah avant Sinaï et après le Don de la Torah. Auparavant, la Torah était déjà étudiée par nos ancêtres: Chem, le fils de Noa'h, dirigeait une académie de Torah avec son arrière-petit-fils Eber, dans laquelle Avraham, Yits'hak et Yaakov étudièrent; les trois patriarches eux-mêmes établirent également des yechivot. Et tout au long de l'exil égyptien, la tribu de Lévi (qui n'était pas asservie) s'adonnait à l'étude de la. Cela signifie qu'au Sinaï, contrairement à ce qui est parfois la perception commune, ne nous fut pas donnés un code de lois ou un corpus de sagesse qui était complètement inconnu auparavant. Ce qui se passa fut qu'ils furent les réceptacles d'une révélation qui transforma complètement la nature de notre relation avec la Torah. Avant Sinaï, l'intellect humain était l'outil qui permettait d'accéder à la Torah. La sagesse divine avait été exprimée en mots et idées accessibles à l'esprit humain et l'esprit humain œuvrait pour les appréhender et les digérer, dans la mesure de ses capacités. Mais au Sinaï, D.ieu nous donna Sa Torah. Toute entière. Il choisit de nous donner l'ensemble de Sa sagesse, quelles que soient les limites de notre intellect. A ce moment-là, Moché et le plus simple des Juifs étaient égaux. Pour préparer ce don divin de la Torah à Sinaï, le Peuple Juif devait faire abnégation des différentes aptitudes et facultés intellectuelles individuelles. Il devait faire la transition d'une appréhension active de la Torah à une réception passive d'un don d'En Haut. Ainsi le 1er Sivan, jour où ils arrivèrent au Sinaï, fut-il loin d'être un jour sans événement. Bien au contraire, ce fut un jour de préparation intense, impliquant une activité jamais vue: établir un camp qui était celui d'"un seul homme avec un seul cœur"; non seulement atteindre un consensus dans l'action ( " comme un seul homme") mais abandonner également l' approche individuelle, les perspectives et les intuitions personnelles pour une réceptivité sans égocentrisme ( "un seul cœur"), pré-requis essentiel dans le don divin de la Torah. Le retour au moi A la suite du grand jour sans événement du 1er Sivan Page 35




Le Secret de la colombe On recommande aux jeunes mariés de se complimenter l’un l’autre, trois fois par jour. C’est bien suffisant. L’éloge ne doit pas être dispensé avec une petite cuiller, mais avec une louche ! La femme : - Quand tu as remplacé cette ampoule grillée, tu as éclairé mon coeur. - Tu ne peux imaginer combien cela me soulage lorsque tu prends sur toi de vider les ordures ou d’acheter du pain et du lait tous les matins. - Quel père merveilleux ! Avec quelle patience et quelle intelligence tu as aidé le petit à faire ses devoirs. - Comme tu es élégant ! - Quelle chance j’ai d’être ta femme … Mais attention, l’éloge doit être sincère, jaillissant de notre coeur. Il exprimera gratitude et encouragement. Si nous voulons que notre nous aide, nous devons affirmer ouvertement notre confiance en lui et lui donner une belle réputation à justifier. Il fera des efforts prodigieux pour éviter de démériter à nos yeux. Nous devons surtout beaucoup prier pour réussir notre vie de couple. Si les paroles ont un pouvoir de vie et de mort, si la pensée peut sublimer la réalité, qu’en est-iI des actes ? Le Sefer Ha’hinoukh répond à cette question : “ Après les actes, le coeur est entraîné … Le fait est connu et avéré que l’esprit de l’homme se façonne profondément et se modifie selon ses activités. C’est là ce que pensent nos Sages lorsqu’ils déclarent (Makot 23b): “L’Eternel a voulu purifier Israel, c’est pourquoi Il a multiplié pour eux les enseignement et les commandements”. Par la variété et la multiplicité des actes religieux, toutes nos pensées sont occupées et c’est ainsi que nous pouvons progresser moralement” (Mitsva 16).

Le ’Hazon Ich écrit (Emouna Vebita’hon, page 23): “Il n’y a pas de meilleur remède pour influencer le coeur que d’accomplir des actes louables “. C’est ainsi qu’au prix de très grands efforts, on arrive à changer le mal en bien. Rabbi Yéhouda Halévi explique que les mitsvot pratique font de l’homme un homme (Kouzari). Telle est la force de l’action sur la personnalité ! Nous voilà donc averties de l’influence profonde, sur notre mari, d’une attitude hautement positive de notre part. Mais il faut également tenir compte de ses aspirations après une longue journée de travail. L’homme est empreint, lui aussi, de sensibilité, mais elle est cachée, inavouée,. Il se vexe lorsqu’il pense que son épouse l’ignore ou ne lui prodigue pas une attention empressée. C’est pourquoi, lorsqu’il arrive à la maison, arrêtons nos occupations en cours (même avec nos enfants), coupons le téléphone et recevons-le avec un grand sourire, amour et chaleur, selon la sentence des Pirké Avot (1, 15) : “Accueille tout le monde (et surtout le conjoint) avec affabilité”. Le grand malheur, ce n’est pas seulement que nous ne considérons pas notre mari comme un roi, mais nous le mettons même pas à égalité avec un étranger ! Si nous sommes fatiguées, tristes ou déprimées, il nous semble absolument naturel de lui présenter un visage maussade du plus mauvais effet. Toutefois, nous savons très bien nous dominer et sourire quand une voisine sonne à la porte. Nous devrions, au moins, accorder à notre conjoint la même sollicitude que nous dispensons à un enfant qui revient de l’école ou à une amie qui désire emprunter un objet.

La suite dans notre prochain numéro b’’h Rabbanite Rivka Amar Zats’al

La femme, elle aussi, en se comportant avec déférence envers son mari, attisera en son propre coeur la flamme d’un amour véritable et durable. Page 38

Leida Kala pour Salomé Keren bat Yehoudit behito vezmano

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Gardes ta langue ! Par le mérite de garder sa langue... « Il regardera le serpent d’airain et vivra » (21, 9) Nous avons devons nous une histoire merveilleuse qui prouve mieux que mille témoins tout ce qu’il y a à gagner quand on évite le Lachone HaRa. Cela s’est passé dans une famille de Tibériade, dont la maison se trouvait sur une pente, si bien que dans la cour on pouvait s’amuser à « glisser ». L’un des enfants de la famille, âgé de dix ans, jouait tranquillement dans la cour, et au cours d’une de ses glissades il heurta une grosse pierre, que le choc fit sortir de sa place. Personne ne fit attention qu’au même moment, un serpent venimeux de deux mètres était sorti du trou et avait piqué l’enfant. Plus tard, le petit frère du garçon raconta qu’il avait vu une jolie « corde » qui se promenait par terre… L’enfant qui avait été mordu se mit à vomir et s’évanouit, et sa situation empirait d’instant en instant. La famille, qui ne savait pas qu’il s’agissait d’une morsure de serpent, n’attacha aucune signification à son état, et ce n’est qu’après une très sérieuse aggravation qu’on l’amena chez un médecin, qui diagnostiqua une morsure et l’envoya immédiatement à l’hôpital. Au cours de la première nuit, l’enfant était sans connaissance, et les médecins exprimaient du souci pour sa santé. Mais le lendemain matin, il ouvrit les yeux et cria pour tous ceux qui étaient auprès de son lit : « Je promets que je ne dirai plus de Lachone HaRa », puis il referma les yeux. Immédiatement après, il se mit à aller mieux, jusqu’à ce qu’en quelques jours il recouvra totalement la santé. Les médecins exprimèrent leur étonnement de cette amélioration rapide, et affirmèrent qu’ils n’avaient jamais rencontré pareil phénomène. Tout commentaire serait superflu…

Eshet Hail La vigilance sur les lieux de travail Il faut savoir que dans de nombreux lieux de travail, il se trouve que des hommes et des femmes travaillent ensemble. Cette situation risque de provoquer de graves écueils à cause de la proximité continuelle entre les travailleurs et les travailleuses. C’est pourquoi a priori, même si la femme est obligée de sortir de chez elle pour travailler, elle doit choisir un lieu de travail où il n’y ait pas de mixité. Si elle n’en a pas trouvé et qu’elle est obligée de travailler dans un endroit mixte, qu’elle demande à un Rav connu si ce lieu de travail convient, si d’après les conditions il est permis d’y travailler. Elle ne doit prendre aucune décision en la matière de sa propre initiative sans avoir obtenu l’avis d’un Rav compétent. Et de toutes façons, partout où la femme se trouve, elle doit faire très attention à observer les règles de la pudeur et à s’éloigner de toute chose laide.

Science & Torah Saviez-vous quel animal cachait des logiciels espions? Le dauphin est un animal très intelligent. Sa formation est souvent destinée au divertissement et au divertissement, mais il peut également participer à des missions militaires. Par exemple, l'armée américaine a entraîné des dauphins à installer des logiciels espions et des mines navales contre les navires ennemis. Saviez-vous ce qu'est un vélo à vibration osseuse? Les vélos à roues hautes, l'un des premiers types de vélos construits pour la première fois en 1870, étaient également appelés «vibrateurs osseux» parce que leur mouvement inconfortable provoquait une très forte vibration dans la conduite et une instabilité - et aussi parce que leur chute causait une grande douleur, en raison de leur grande hauteur. Saviez-vous qui est le mammifère le plus lent du monde? C'est le paresseux, qui vit dans les forêts amazoniennes. Il passe la majeure partie de sa vie suspendu à un arbre, et une fois par semaine seulement il descend de l'arbre pour déféquer dans une fosse et les couvrir. La vitesse maximale du paresseux est d'environ 2 mètres par minute (soit 0,12 km / h ...), et c'est en effet le mammifère le plus lent. Saviez-vous qu'il y a des chutes d'eau sous le niveau de la mer? La vérité est qu'il n'y en a pas, bien sûr. Si toute la zone est pleine d'eau, comment l'eau tombera-t-elle dans les chutes d'eau? Mais dans les récifs près de l'île Maurice, il y a une illusion unique: en regardant la zone depuis les airs, l'eau coule rapidement et dans une direction telle que l'illusion d'une cascade sous la surface de l'eau se crée.


Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg

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UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM p.11 Rav Ah’ayi. Rabbi Ah’ayi, fils de Yochiya, frère de Bérébi. Rav Ah’advouya, fils de Matena. Rav Ah’advouye, fils de Ami. Rav Ah’advouye. Eh’i Chakya. Rav Eh’i. Ah’iya. Ah’iya Hababli ( le Babylonien). Rabbi Ah’iya Hagadol ( le Grand) . Ah’itayi. Rav Ah’li. Atitouss. Rav Eyeva. Rabbi Eyeva, fils de Kahana. Ayevou, père de Rav. Ayevou, fils de Rav. Ayevou et H’izkiya, petit-fils de Rav. Rabbi Ayevou, fils de Naguera (autre version : fils de Agueri). Eyevote, fils de Ihi. Ivi. Mar Idayi. Rav Idi. Rav Idi, père de Rabbi Ya’hakov, qui n’est autre que Bar Bé Rav Déh’ade Yoma (l’étudiant d’un jour). Rav Idi Sarsaya Dérav Chéchète. Rav Idi, fils de Avine Naguera ( le menuisier). Rav Idi, fils de Abba. Rav Idi, fils de Guèrchone. Rav Idi de H’outraya. Rav Idi, fils de Chicha. Idi, fils de Ochaya. Rav Idi Bérav Ika. Idi, père de Chmouèl. Rav Idi. Rav Ihi. Ayo. Ila de Yavné. Rabbi Ilayi. Rabbi Ila, fils de Rav Chmouèl, fils de Marta. Rabbi Ilayi de Nètsivine, et son fils. Elime, et son fils Yossef. Ilass, et son fils Hillèl. Ilouféssa. Alyo’héna, fils de Hakaf. Ile’héni. Ilfa. Rabbi Ilfé Hachéni ( le second). Rabbi Ilfé, fils de Karouya. Emi. Rabbi Eni. Rabbi Aneya, fils de Pazi. Ineya. Rabbi Ineya. Rabbi Ineya, fils de Sissé. TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce cœur de pierre et donne-nous un cœur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.

Crumble pomme caramel Ingrédients pour 4 pers :

Pomme rôties caramélisées

6 pommes (type Reinette), 1 citron (jus), 150gr de beurre doux très dur, 60gr de beurre salé, 150g de farine, 150gr de sucre roux, 75gr de sucre en poudre

Ingrédients pour 4 pers:

Recette :

Recette :

Préchauffez le four à th. 6 – 180 °C. Pelez et coupez les pommes en tout petits quartiers. Arrosez-les de jus de citron pour qu’ils ne noircissent pas. Coupez le beurre salé en parcelles dans une casserole. Ajoutez le sucre en poudre et faites chauffer doucement jusqu’à obtention d’un caramel ambré. Ajoutez les quartiers de pommes et faites cuire 10 minutes à feu doux en retournant sans arrêt pour qu’ils soient bien caramélisés. Dans une jatte, mélangez le sucre roux, la farine et le beurre doux en morceaux. Travaillez du bout des doigts jusqu’à obtention d’une pâte sableuse. Versez les pommes caramélisées dans un plat à four beurré. Recouvrez-les de pâte et enfournez. Faites cuire 35 minutes. Servez dès la sortie du four avec de la crème glacée à la vanille.

4 pommes (type Reinette), 1 citron, 2 feuilles de laurier, 4CaS de gelée de coing, 4 CaS de sucre cristal

Préchauffez le four à th. 6 – 180 °C. Lavez et séchez les pommes. Épluchez un tiers de la hauteur de la pomme, en partant du pédoncule. Posez les pommes debout dans un plat à four. Pressez le citron. Mélangez le jus de citron et la gelée de coing. Versez le mélange dans le fond du plat et ajoutez les feuilles de laurier. Saupoudrez les pommes de sucre. Enfournez pour 30 minutes et arrosez régulièrement les pommes de leur jus de cuisson. Sortez les pommes du four et laissez tiédir avant de servir.

Astuce de Cyril Lignac : Dans cette recette, lorsque vous préparez le crumble, je vous conseille de remplacer une bonne partie de la farine par de la poudre d’amandes et de noisettes. Ce sera bien meilleur.

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Nathan Avraham Israel bat Tsipora Yardena Richard David ben Arlette Ra’hel Corine bat Nina Ginette Odelia Rahel Bat Marie Ida David Philip ben Odelia Rahel Youda ben H’aya Itskhak ben Smadar Reouven ben Yasmine Sarah bat Myriam Hanna Rahel bat Fanny Acher Stéphane ben Moché

Adrien Moche Ben Israel Michael David ben Ra’hel Miriam Mireille Janet Bat Ester Morde’hai ben Juliette Marie Ida bat Juliette H’aya bat Juliette

Beto’h Kol Holey Ame’ha Israel

Israel Michael ben Sarah Bougid ben Gazella Fortuna Diamanta bat Garsona Nina Ginette bat Enriette Raphael et Eleazar bnei Tsipi David ben Avraham et Bouba Eliahou Daari ben Ovad Salomé Ra’hel Perle ‘Haya bat Myriam Emilie

Ainsi que toutes les victimes du Covi19 Kol aNéchamot Chééne lahéme mi chéyitpalel Alléhéme véyomar Aléhéme Kadish.

HILLOULOT TSADIKIM 5 Kislev : Rav Chmouel Eliezer Halevi Eidels le Maharcha 12Kislev : Rav Chlomo Louria le Maharchal 13 Kislev : L’Amora Ravina bere derav Houna 14 Kislev : Reouven - 1er fils de Yaakov Avinou 15 Kislev : Rabbi Yehouda HaNassi 19 Kislev : Rabbi ‘Hai Taib de Tunisie Rav Dov Ber - Le Maguid de Mezritch 24 Kislev : Shimon - 2eme fils de Yaakov Avinou 26 Kislev : HaRav Avraham David - Le Ra’avad

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KAMEA CONTRE les VIRUS du ARIZ’AL A IMPRIMER

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10 Ségoulot importantes en cette période de Coronavirus, pour notre protection à tous A Télècharger sur www.FamillyTorah.com 1. Prière de Rabbénou Tam Cette prière de Rabbénou Tam est rapportée dans l’ouvrage Yossef Omets (lettre 484) « Je suis garant qu’il n’arrivera rien de fâcheux pendant cette journée à celui qui récite cette prière chaque jour ; et celui-ci réussira dans toutes ses entreprises. » ‫ּוב ַתחֲ נּונִ ים ִל ְּפנֵי ֶּמלֶּ ְך ַמ ְּל ֵכי הַ ְְּּלָּ כִ ים הַ ָּקדשֹש‬ ְּ ‫ ֶּש ַתעַ ְּמדּו ִב ְּת ִפלָּ ה ְּבבַ ָּק ָּשה‬,‫ְּבבַ ָּק ָּשה ִמכֶּם ִמיכָּאֵ ל ְּוג ְַּב ִריאֵ ל ְּּורפָּ אֵ ל‬ ,‫ ֵהן ִמ ִל ִילין‬,‫יס ִטים ֶּשלאֹ יַזִ יקּוני; ֵהן ִמ ֵש ִדים‬ ְּ ‫ ֵהן ִמ ִל‬,‫ּובכָּל ָּמקשֹם ֶּשאֲ נִ י השֹלֵ ְך‬ ְּ ‫בָּ רּוך הּוא ֶּשאַ צְּ ִליחַ ְּבכָּל ְּד ָּרכַי‬ ‫השֹלכִ ים ּובָּ ִאים לָּ עשֹלָּ ם ִמן הַ כֹ ל‬ ְּ ַ‫ ֵהן ִמכָּל פֻּ ְּרעָּ נֻּ​ּישֹת ה‬,‫ הֵ ן ֵמ ָּרעָּ ב‬,‫הֵ ן ֵמ ִאיש ו ְִּא ָּשה ִמכָּל ָּדבָּ ר ַרע; הֵ ן ֵמחֶּ ֶּרב ו ֶּ​ְּדבֶּ ר‬ ‫אשֹדי וְּלאֹ ְּבז ְַּר ִעי‬ ִ ‫גּופי וְּלאֹ ִב ְּמ‬ ִ ‫ לאֹ ְּב‬,‫יַצִ ילֵ נִ י אֲ ֹדנָּי אֱ ֹלהֵ י י ְִּש ָּראֵ ל ֶּשלאֹ י ְִּש ְּלטּו ִבי‬ ‫ ֶּש ְּתהֵ א הַ ָּשעָּ ה הַ ז ֹאת עֵ ת ָּרצשֹן ְּלפָּ נֶּיָך ֶּש ִת ְּש ַמע אֶּ ת ְּת ִפלָּ ִתי ּובַ ָּק ָּש ִתי‬,‫בשֹתי‬ ַ ֲ‫ֵאֹלהי א‬ ֵ ‫י ְִּהי ָּרצשֹן ִמ ְּלפָּ נֶּיָך אֲ ֹדנָּי אֱ ֹלהַ י ו‬ (trois fois) ‫׃ יְּה ָּ ֹהו צְּ בָּ אשֹת ִע ְָּּנּו ִמ ְּש ַֽגָּב־לָּ נּו אֱ ֹלהֵ י ַ ַֽיעֲקֹ ב ֶּ ַֽסלָּ ה‬ (trois fois) ‫׃ יְּה ָּ ֹהו צְּ בָּ אשֹת ַ ַֽא ְּש ֵרי אָּ ָּדם בֹטֵ חַ ַֽ ָּבְך‬ (trois fois) ‫קר ֵ ַֽאנּו‬ ְּ ‫השֹשיעָּ ה הַ ֶּ​ְּלֶּ ְך יַעֲ נֵנּו ְּבישֹם־ ׇ‬ ִ ‫׃ יְּה ָּ ֹהו‬ ‫ֹתי אַ ְּב ָּרהָּ ם ְּויִצְּ חָּ ק ְּוי ְִּדגּו לָּ רֹב ְּב ֶּק ֶּרב‬ ַ ‫ְּשם אֲ ב‬ ֵ ‫כל־רע יְּבָּ ֵרְך אֶּ ת־הַ נְּ עָּ ִרים ְּוי ִָּק ֵרא בָּ הֶּ ם ְּש ִמי ו‬ ָּ ‫הַ ְַּ ְּלאָּ ְך הַ גֹ אֵ ל אֹ ִתי ִמ ׇ‬ (trois fois) ‫׃ הָּ ָּ ַֽא ֶּרץ‬ (sept fois) ‫יתי אֲ ֹדנָּי‬ ִ ִ‫ישּוע ְּתָך ִקּו‬ ַֽ ָּ ‫׃ ִל‬ (sept fois) ‫פּור ָּקנְָּך סַ בָּ ִרית אֲ ֹדנָּי‬ ְּ ‫׃ ְּל‬ (sept fois) ‫ְּגּודנּו וְּהּוא ָּיגֻּד עָּ ֵ ַֽקב‬ ֶּ ‫׃ גָּד גְּ דּוד י‬ ֹ‫כְָּך אַ צְּ ִליחַ ִב ְּד ָּרכַי כְּ משֹ ֶּשעָּ ָּשה יְּהשֹשֻּ עַ ְּבעָּ ְּברשֹ הַ ּי ְַּר ֵדן ִעם י ְִּש ָּראֵ ל בַ ְִּ ְּלחָּ ָּמה ִעם הַ כְּ ַנ ֲענִ י ְּו ָּשב ְּב ָּשלשֹם ְּלאַ ְּרצש‬ 2. Prière de Rabbi Yéhouda Hé’hassid Nous avons reçu de Rabbi Yéhouda Hé’hassid que celui qui récite chaque jour les 3 versets suivants à l’endroit et à l’envers, sera préservé de tout malheur. (De notre Maitre le ‘Hida dans l’ouvrage Yossef Besséder, Siman 8) ‫סשֹבבֵ נִ י סֶּ לָּ ה׃‬ ְּ ‫אַ ָּתּה סֵ ֶּתר ִלי ִמצַ ר ִתצְּ ֵרנִ י ָּרנֵי פַ לֵ ט ְּת‬ ‫סשֹבבֵ נִ י פַ לֵ ט ָּרנֵי ִתצְּ ֵרנִ י ִמצַ ר ִלי סֵ ֶּתר אַ ָּתה‬ ְּ ‫סֶּ לָּ ה ְּת‬ ‫ִב ְּטחּו ַֽ ַביהֹ וָּה ֲע ֵדי־עַ ד כִ י ְּביָּּה יְּהֹ וָּה צּור עשֹלָּ ִמים׃‬ ‫עשֹלָּ ִמים צּור יְּהֹ וָּה ְּביָּּה כִ י עַ ד ֲע ֵדי בַ יהֹ וָּה ִב ְּטחּו‬ ‫ִתן יְּהֹ וָּה יְּבָּ ֵרְך אֶּ ת־עַ ְּשֹ בַ ָּשלַֽ שֹם׃‬ ֵ ‫ְּ ַֽיהֹ וָּה עֹ ז ְּלעַ ְּשֹ י‬ ‫ִתן ְּלעַ ְּשֹ עֹ ז ְּ ַֽיהֹ וָּה‬ ֵ ‫בַ ָּשלשֹם עַ ְּשֹ אֶּ ת יְּבָּ ֵרְך ְּ ַֽיהֹ וָּה י‬ 3. Récit des 42 voyages des Bné Israël dans le désert Cette Ségoula est rapportée par le Mékoubal Rabbi Chimchone d’Ostropoli 4. Ana Békoa’h 5. Bénédiction de Acher Yatsar Rabbi Moché ben Makhir affirme que celui qui récite la bénédiction de Acher Yatsar avec une grande ferveur, et mot à mot, ne tombera jamais malade. 6. Séder du Pitoum Hakétorèt 7. 100 bénédictions Il faut veiller à réciter 100 bénédictions (avec ferveur) au minimum chaque jour. 8. Garder sa langue Faire attention à ne prononcer aucune parole de médisance. 9. Lecture du Chéma’ « Tout celui qui récite le Chéma’, les démons/anges malfaisants s’écartent de lui. » 10. La Tsédaka Donner la Tsédaka sauve de la mort ! Page 46


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Ségoulot de TouBichevat Le Séder de Tou Bichvat n’est pas une loi mais une coutume aux segoulot merveilleuses attirant abondance et bénédiction. Selon l’usage des Ashkenazes : on pose sur la table au moins 15 espèces et pour chacune d’elles on récite l’un des 15 Chir LaMa’alot contenus dans les Psaumes. Pour les kabbalistes : on prépare 4 assiettes diérentes, chacune contenant entre 4 et 10 fruits, en tout 12 à 30 fruits (issu du livre « Pri Etz Hadar » réédité par le Rav Mordekhaï Éliyahou Zatsa’l). Première assiette : les fruits qui se mangent en entier, tant l’intérieur que la pelure. Par exemple : raisins, gues, pommes (dans ce cas précis, les pépins sont considérés comme faisant partie du fruit), conture de cédrats, citrons, (citronnelles ou contures), poires, fraises, caroubes, goyaves, kakis. Demander : « Que ce soit Ta volonté que nous soyons beaux aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur ! Que je ne me conduise pas en hypocrite! » Deuxième assiette : les fruits dont on mange la pelure et dont on jette l’intérieur. Par exemple : olives, dattes, bigarreaux, abricots, pêches, prunes, mûres, lychees, cerises, cerises de Cayenne, mangues. Demander : « Que ce soit Ta volonté que nous ayons le mérite d’extraire de nous-mêmes tout ce qui est inutile : haine, jalousie, tristesse, compétition, rancune, ressentiment ! Troisième assiette : les fruits dont on jette la pelure et dont on mange l’intérieur. Demander : « Que ce soit Ta volonté que nous discernions le bien et la douceur en chaque personne, y compris en moi-même ! Et que nous ayons le mérite de juger chacun favorablement, sans voir aucune écorce ! » Quatrième assiette : les sept espèces dont le pays d’Israël a été béni. Chacune des espèces renferme une segoula et une requête la caractérisant. Il sut de la contempler et d’y penser (surtout en ce moment, alors que les asticots nous narguent à tous les comptoirs). Blé : chalva (amuse-gueule à base de blé soué), biscuits, pain. Segoula pour l’esprit, la raison et la réussite dans les études. Demander également de gagner sa vie abondamment. « Qui te rassasie du meilleur froment. » (Psaumes 147, 14) Orge : bière et orge perlé. Segoula pour la bonne entente du couple. La femme soupçonnée d’adultère devait apporter un sacrice d’orges pour redevenir pure envers son époux. C’est alors qu’elle mettait au monde un garçon. Vigne : vin, jus de raisin, raisins secs, feuilles de vigne farcies. La vigne constitue une segoula pour se marier. Ce n’est pas pour rien que lors des mariages on chante Invè HaGuéfen beInvè HaGuéfen, « Les raisins de la vigne dans les raisins de la vigne ». La vigne représente aussi la fécondité. « Ton épouse est comme une vigne féconde » (Psaumes 128, 3) Figue : demander de pouvoir s’armer de patience. Étant donné que pour les figues, il n’y a ni cueillette ni cuvée et/ou moisson. On les cueille à chaque fois en petite quantité. Cela exige de la patience. Grenade : demander de s’abstenir de médisance et de paroles négatives. la grenade a la couleur des lèvres, comme il est écrit : « Tes lèvres sont comme un rouge écarlate » (Cantique des Cantiques 3, 4). Olive : huile d’olive et olives. Segoula pour élever des enfants intègres. De même que les feuilles de l’olive ne chutent pas, ainsi nous demandons à avoir des enfants qui ne quitteront jamais le droit chemin. Bon renom : « Mieux vaut un bon renom qu’une bonne huile. » Mémoire : l’huile d’olive constitue une segoula pour la mémoire (en revanche, les olives elles-mêmes risquent de mener à l’oubli). Le miel ( tamar - la datte ) Demandons à D. de nous aider à nous élever (lehitamer) à l’instar de la datte (tamar). La datte accomplit également des bienfaits médicaux et thérapeutiques.


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