Directeur : Borei Olam
SOMMAIRE :
Graphiste : Jonathan G.
LA QUOTI HALAKHIQUE
Directeur commercial : Rephael Hai
Pages 4-17
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LES 48 VOIES DE LA SAGESSE
Tel. : 050.229.65.22
Pages 20-21
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LES JARDINS DE RAV AROUSH Pages 22-29 ENFANTS Pages 30-31 IDEES CREATIVES Pages 32-33 VIVRE SON TEMPS Pages 34-37 RABBANIT AMAR ZATSA’L Pages 40 FEMME VAILLANTE - LACHON ARA Pages 42 CHEMOT ATSADIKIM - HILLOULOT Pages 44-45 DOSSIER COVID 19 - MASHI’AH Pages 46-49 SEGOULOT Pages 50
Avec le Soutien de : Rav Moshe Ben Moshe chlit’a, Rav Shalom Arush chlit’a, Rav Ron Chaya chlit’a, Rav Yaakov Mazouz chlit’a, Rav Acher Fitoussi chlit’a, Rav David Nacache chlit’a, Yeshiva Or Arachbi, Les Rabanim de Koupat Ha’ir . Et plein d’autres Gdoley aDor...
DEDICASSE : A la réussite de ma femme, et de mes enfants que le créateur m’a donné ainsi qu’à l’élèvation de l’âme de mon père, la réussite de ma mère, ma soeur et mon frère et de toute ma famille en génèral. De la Réussite de mes maitres et de tous leurs élèves ainsi que toutes leurs familles. De tous mes amis et connaissances. Et en tout particulier à tout le peuple d’Israel que nous méritions tous de nous rapprocher de HaKadosh Barou’khou et de recevoir le Mashia’h Tsidkénou Amen.
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Hilk’hot Pessa’h Le ‘Hamets Il est interdit de posséder toutes traces de ‘hamets pendant pessa’h, c’est pourquoi, il faut le rechercher dans toute sa maison, même dans les pièces où l’on est certain de n’avoir jamais mangé de ‘hamets. C’est une mitsva très importante, et la récompense est fonction de l’effort.
Définition Le ‘hamets c’est tout aliment, boisson ou produit, composé d’une des 5 espèces des céréales suivantes : blé, orge, seigle, avoine ou épeautre, qui aurait levé ou fermenté. La levure ou le levain est également du ‘hamets. La Torah a émis un double interdit à l’encontre du ‘hamets à Pessah : celui d’en consommer et celui d’en posséder. La recherche du ‘hamets est composée de 2 étapes :
Le nettoyage de la maison,
Puis la veille de Pessa’h, de la Recherche du ‘Hamets, soit en hébreu la bedikat ‘hamets, ultime étape de vérification.
Où nettoyer ? On nettoie toutes les pièces de la maison afin qu’il n’y reste absolument aucune trace de ‘hamets. On sera particulièrement méticuleux et vigilant dans les endroits où l’on dépose de la nourriture pendant l’année (placard, réfrigérateur, buffets, etc.) ainsi que dans les cartables et sacs des enfants. On recherchera dans les creux et recoins de toutes les parties de la maison. Concernant les balcons, la cour, ou le jardin, on considère que les oiseaux s’en chargent. On enlèvera simplement les morceaux de ‘hamets apparents quelques jours avant Pessa’h. Il faut également nettoyer les voitures de toutes traces de ‘hamets. Concernant un bureau, magasin ou même un casier (à la synagogue par exemple), il doit être nettoyé même si on n’est pas propriétaire. C’est à dire que c’est au locataire d’assurer le nettoyage et non au propriétaire.
Les cosmétiques à Pessa’h Le ‘hamets n’est plus considéré comme ‘hamets dès lors qu’il n’était plus consommable par un Page 4
chien au début de Pessa’h. C’est pourquoi les cosmétiques et produits de beauté féminins sont autorisés à Pessa’h. Cependant certains sont plus rigoureux notamment sur tous les produits en contact avec les lèvres.
Les médicaments pendant Pessa’h Il est permis de prendre des médicaments à Pessa’h, même s’ils contiennent du ‘hamets (amidon de blé), à condition qu’ils n’aient pas un goût agréable et qu’on les avale tels quels. Les pastilles à sucer, les sirops, etc. sont donc interdits.
La vente du hamets Cette Après avoir nettoyé sa maison et fait la bedikat hamets (vérification), on regroupera tout le hamets encore en notre possession dont on aurait pas réussi à se séparer (notamment en raison d’une perte importante d’argent : whisky, etc.), afin de vendre le hamets à un non juif le temps de Pessa’h par l’intermédiaire d’une autorité rabbinique. Attention, on parle bien ici d’une perte importante et non d’un « simple sachet de pâtes » qu’on préférera donner à un non-juif. Il est fortement conseillé de s’occuper de la vente du hamets avant la veille de Pessa’h, en précisant le lieu où sera stocké le hamets, car à partir du moment où le ‘hamets est interdit, on n’aura plus la propriété pour pouvoir le vendre. Il est donc impératif que les démarches soient faites le plus tôt possible.
Cachérisation pour Pessa’h D’après la majorité des décisionnaires, il est préférable de ne pas inclure la vaisselle dans la vente mais uniquement le ‘hamets contenu dedans, car si on vend la vaisselle à un non-juif on devra tremper à nouveau sa vaisselle dans un mikvé (tévila). Pendant Pessa’h, il est interdit d’utiliser de la vaisselle et des ustensiles de cuisine ayant servi pour le ‘hamets sans cachérisation pour pessa’h au préalable. Certains ustensiles sont « cachérisables », d’autres non. Nous allons essayer, avec l’aide de D., de donner quelques explications de la cachérisation
ainsi que quelques cas précis.
Cachérisation des appareils ménagers
Cachérisation des Ustensiles
Le four : pour le cachériser, il faut le nettoyer à fond puis ne pas l’utiliser pendant au moins 24h. Ensuite, le faire chauffer à sa température maximum pendant une heure ou plus. En revanche, les plaques du four doivent être cachérisées par liboun (portés à incandescence), ce qui est impossible puisqu’elles en seraient détériorées. Il faudra donc prévoir un second jeu de plaques pour Pessa’h.
La cachérisation se fait de la même façon dont l’ustensile est utilisé : Tout ustensile, qui absorbe des aliments directement par le feu, sans intermédiaire liquide (comme une broche ou une grille), doit être rougie au feu jusqu’à en faire jaillir des étincelles (= liboun). Les ustensiles qui absorbent des aliments par l’intermédiaire d’un liquide (comme les casseroles), devront être cachérisés par l’eau bouillante (= hag’ala). C’est à dire qu’ils devront être plongés entierement dans de l’eau bouillante puis être rincés à l’eau froide. Les ustensiles qui risquent d’être détériorer par la cachérisation (par le feu ou par l’eau bouillante), ne pourront pas être utilisés à Pessa’h. La cachérisation des ustensiles étant très complexe, il est préférable de se rapprocher de votre Rabbin avant toute opération.
Cachérisation de la vaisselle Etant très absorbante, la vaisselle en porcelaine n’est pas cachérisable pour Pessa’h. En revanche, d’après le Choulkhan Aroukh, le verre, n’absorbe ni ne rejette le goût des aliments, c’est pourquoi il suffira de laver soigneusement la vaisselle et les verres en verre afin de pouvoir les utiliser pendant Pessa’h. Les Achkenazim ont l’habitude de se montrer plus stricts… (consulter un Rabbin dans ce cas pour connaître la procédure de cachérisation du verre).
Les ustensiles en métal, en pierre ou en plastique peuvent être cacherisés par la hag’ala (immersion dans l’eau bouillante). Il faudra faire attention de ne pas cachériser en même temps de la vaisselle réservée aux produits lactés et celle pour la viande à moins que toutes les deux n’aient pas servi depuis 24h.
Il est préférable de ne pas utiliser son four à micro-ondes. Il sera cependant possible de l’utiliser si on le nettoie parfaitement, qu’on y fait bouillir un bol d’eau mélangé avec un produit d’entretien puis qu’on le nettoie de nouveau. Ensuite, on couvrira de façon totalement hermétique les aliments que l’on fera chauffer pendant la periode de Pessa’h.
Les grilles des cuisinières: sur lesquelles on pose les casseroles, doivent être nettoyées puis cacherisées à l’eau bouillante. Un lave vaisselle électrique peut être utilisé à condition de l’avoir parfaitement nettoyé puis de l’avoir fait tourné à vide avec du produit vaisselle et de l’eau bouillante ! Les réfrigérateurs et les congélateurs, il suffit de les nettoyer soigneusement pour s’en servir à Pessa’h. La plata peut être cacherisée en la nettoyant soigneusement puis en versant de l’eau bouillante, directement depuis le récipient où l’eau à été chauffée (= keli richone). L’evier, il faut bien le nettoyer puis y verser de l’eau bouillante afin de le cachériser (même s’il est en faïence). La table où l’on mange, ou le plan de travail de la cuisine , il faudra les nettoyer puis y verser de l’eau bouillante . En revanche, si on craint de les abîmer, il suffira de bien les nettoyer puis de les recouvrir hermétiquement pour le plan de travail et avec une nappe neuve pour la table.
Concernant la cacherisation par la hag’ala (immersion dans l’eau bouillante), il faudra d’abord cachériser la marmite avant de s’en servir pour immerger la vaisselle. Quand on aura fini de cachériser les ustensiles et la vaisselle, il faudra refaire la hag’ala de la marmite.
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Quand faire la Bedikat ‘Hamets ?
Où rechercher ?
Cette année la Bedikat ‘Hamets aura lieu Jeudi soir avec la bénédiction!!!
On procède à la bedikat ‘hamets (vérification) dans toutes les pièces susceptibles de contenir du ‘hamets.
Il faudra faire preuve de zèle et donc se dépêcher de faire la bedikat ‘hamets (recherche du ‘hamets) dès la tombée de la nuit. C’est une mitsva très importante puisqu’il nous est défendu d’entreprendre une autre activité que la bedikat ‘Hamets à partir de la tombée de la nuit (ex : finir son repas, entreprendre un travail et même d’étudier la Torah (sauf dans certaines conditions). On a l’habitude de préparer 10 petits morceaux de pain soigneusement enveloppés dans du papier que l’on cachera dans diverses pièces de la maison pour que le père de famille les recherche.
Comment procéder ?
Si on a une voiture ou une autre maison (qui n’est pas habitée par d’autres personnes), on devra également y réaliser une vérification la veille du 14 nissan après avoir vérifié notre résidence principale. Il faut également faire la bedikat ‘hamets dans les synagogues et les maisons d’études. Pour un bureau ou un magasin, il est mieux d’aller y faire la bedikat ‘hamets dans la mesure du possible. Si c’est impossible, on s’assurera qu’il n’y ait plus du tout de ‘hamets. Pour une vérification autre que notre résidence principale, on ne récitera pas de bénédiction car celle dite dans la maison suffira pour s’acquitter de toutes les bedikot que l’on doit faire.
Si on part pour Pessa’h ? Si on part plus d’un mois avant Pessa’h, on n’est pas concerné par la mitsva de la bedikat ‘hamets pour sa maison si on est absolument certain de ne pas revenir pendant Pessa’h.
On doit procéder à la recherche du ‘hamets à la lueur d’une bougie de cire. En revanche, on n’utilisera pas une bougie avec plusieurs mèches car cela formerait une torche, dont on ne peut se servir. Si on n’a pas de bougie à sa disposition, on pourra se servir d’une petite lampe de poche. On prendra une petite assiette afin de rassembler le ‘hamets trouvé pour le brûler le lendemain. Avant de faire la recherche du ‘hamets, on récite la bénédiction …’al bi’our ‘hamets (…qui nous a ordonné de détruire le ‘hamets). Il est interdit de parler entre la berakha et jusqu’à la fin de la vérification (bedika). Mais on pourra, après avoir commencé la recherche, parler de choses concernant la bedika. Après avoir vérifié toute la maison, on déclare le ‘hamets qu’on n’aurait pas vu, nul et non avenu, dans une phrase à réciter 3 fois. Il faudra dire ce texte également dans une langue que l’on comprend afin d’être pleinement conscient d’annuler le ‘hamets. À partir de ce moment, on aura soin de regrouper le ‘hamets restant que l’on veut consommer le soir et au petit déjeuner.
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Si on part dans le mois qui précède Pessa’h, on est tenu par la mitsva de la bedikat ‘hamets. On nettoiera donc sa maison et on fera la bedikat ‘hamets avant de partir (sans berakha), si on part avant le 14 nissan. Il est conseillé de ne pas vendre toute la maison car on annulerait ainsi la mitsva du nettoyage et de la bedikat ‘hamets. De même, si on part plus d’un mois avant Pessa’h mais qu’on risque de revenir avant ou pendant Pessa’h. Il faudra également refaire la vérification (bedika) dans sa chambre d’hôtel la nuit du 14 Nissan et cette année la nuit du 12 Nissan.
Bi’our ‘hamets (détruire le ‘hamets) Cette année on brulera le ‘Hamets vendredi sans bra’ha car on la recitera chabbat matin jusqu’à 9h30. Pour les personnes désireuses de manger du pain pour les 2 premiéres Séoudot du Chabbat il faudra faire très attention de jeter les restes de pain dans les toilette en y versant du détergeant dessu avant 9h30 du matin (de preference des pitot) Si on trouve du ‘hamets pendant Pessa’h, il faudra le détruire immédiatement. Yom Tov, on ne pourra pas le détruire : on le mettra de côté, on le couvrira puis on le détruira des là fin de Yom Tov.
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Kitniot, riz et Pessa’h D’apres le Choulkhan Aroukh les légumineuses, appelés en hébreu : kitniot, (y compris les pois chiches) et le riz sont autorisés à Pessa’h. Mais il faut soigneusement trier le riz pour s’assurer qu’aucun grain de blé ou de céréale n’y soit mélangé. Les Sefaradim, suivant l’avis du Choulkhan Aroukh, peuvent consommer du riz ou des kitniot à Pessa’h. En revanche les Ashkenazim ont le mihnag (coutume) de ne pas consommer le riz et les kitniot pendant Pessa’h (à titre de ‘houmra), et ne peuvent pas changer cette habitude comme les Habbad. Certains sefardim ont l’habitude de s’abstenir de consommer du riz à Pessa’h. Si cette personne souhaite cesser ce minhag, il devra procéder à une annulation des voeux (hatarath nedarim).
La Matsa Chemoura La Torah nous ordonne de consommer de la matsa le soir de Pessa’h. Afin de procéder de la meilleure manière possible, on consommera de la Matsa Chemoura (=gardée), c’est à dire de la matsa qui a été préparée spécifiquement (depuis la moisson) pour la mitsva de manger de la matsa le soir de Pessa’h. De plus, elle doit être faite à la main. Certains ont l’habitude de consommer de la matsa chemoura pendant les 7 (ou 8 à l’extérieur d’Israel) jour de Pessa’h.
La matsa dans l’eau Il est permis de tremper la matsa dans de l’eau à Pessa’h. En principe, ce sont les communautés ‘hassidiques qui s’imposent de ne pas consommer la matsa trempée.
La matsa ‘achira Le Choulkhan Aroukh permet la consommation de matsa ‘achira, c’est à dire de la matsa faite avec du vin ou des jus de fruits, néanmoins la fabrication industrielle de cette dernière pose de telles difficultés que beaucoup de décisionnaires préfèrent s’en abstenir.
Kim’ha Dé-Pis’ha La Tsédaka avant Pessa’h Le RAMA écrit dans l’une des ses notes sur le Choul'ha-ne ‘Arou’h (O.H 420-1) au début des Hala' hot relatives à Pessa’h: Il est d’usage d’acheter du blé afin de le distribuer aux nécessiteux pour les besoins de la fête (pour la fabrica-tion des Matsot). Il écrit dans la Torah dans un verset au sujet de la fête de Pessa’h : « …Tu te réjouiras devant Hachem ton D., toi, Page 8
ton fils, ta fille, ton serviteur, ta servante, ainsi que le Levi qui habite parmi toi, et l’étranger ainsi que l’orphelin et la veuve qui sont au milieu de toi, à l’endroit qu’Ha -chem ton D. choisira pour y faire résider son Nom. » (Devarim chap.16) Rashi explique ce verset au nom du Midrash : Le Levi, l’étranger, l’orphelin et la veuve, ces 4 sont à moi, comme les 4 qui sont à toi et qui sont ton fils, ta fille, ton serviteur et ta servante. Si tu réjouis les 4 qui sont à moi, je réjouirais les 4 qui sont à toi. A partir de là, nous prenons conscience de l’importance de se soucier des nécessiteux durant Pessa’h et de les réjouir. Celui qui se préoccupe du Levi (qui ne possédait pas d’argent durant Pessa’h car les Leviim ne possédaient aucun terrain en Erets Israël), de l’étranger, de l’orphelin et de la veuve, desquels Hachem se souci et les considère même comme étant « à lui » - Hachem le récompensera et réjouira les 4 qui sont à lui, son fils, sa fille, son serviteur et sa servante. Si par contre, l’homme ne réjouit pas les 4 qui appartiennent à Hachem, Hachem ne se souciera pas de réjouir les 4 qui sont à lui ! C'est pourquoi il est une sainte obligation qui incombe chaque juif de donner de la Tsédaka aux nécessiteux avant la fête de Pessa’h, afin qu’ils aient de quoi acheter le nécessaire pour Pessa’h. Il existe aujourd’hui – grâce à D. – des organismes de Tsédaka dignes de confiance, et il est possible de leur confier l’argent de « Kim’ha Dé-Pis’ha » (Tsédaka avant Pessa’h) qu’ils redistribueront aux nécessiteux. De même, il existe des endroits dans lesquels les administrateurs des synagogues collectent des fonds auprès des fidèles, et sont responsables de la redistribution de cet argent aux nécessiteux. Il faut veiller à ne confier l’argent qu’à des organismes dignes de confiance, comme nous l’avons déjà expliqué antérieurement lors d’un cycle sur les Hala' hot relatives à la Tsédaka. Le mois de Nissan est le mois propice à la Rédemption finale du peuple d’Israël, comme l’enseignent nos maîtres dans la Guémara Rosh Ha-Shana (11b) : « C’est à Nissan que nos ancêtre ont été délivrés, et c’est encore à Nissan que le peuple d’Israël est appelé à être délivré. » Comme le prophète Mi’ha l’a aussi annoncé (Mi’ha 715) : « Comme lors de ta sortie d’Egypte, je lui ferais voir des merveilles ». Le moyen le plus efficace pour hâter la Guéoula (Rédemption finale) est la Tsédaka , comme l’enseigne le Midrash Tana Débé Eliyahou (Seder Eliyahou Rabba chap.23) : « Nos ancêtres n’ont été délivrés d’Egypte que lorsqu’ils établirent par un pacte de se prodiguer du bien mutuellement, comme il est dit dans la Shira (Az Yashir Moshé) : « Tu guides par ta bonté ce peuple que tu viens de délivrer… » (Chemot 15-13) La bonté (‘Hessed) entraîne la délivrance.
Il est également dit au sujet de la Rédemption finale : « Observez la justice et pratiquez la bonté, car ma délivrance est sur le point d’arriver, et ma justice va se dévoiler. » (Isha’ya 56-1)
Lorsqu’il s’agit d’une Séoudat Mitsva organisée en l’honneur de l’achèvement de l’étude d’un traité du Talmud, il est important que les assistants écoutent les propos de l’achèvement du traité.
Travailler la veille de Pessa’h
Pour être réellement exempt du jeûne, il est impératif de consommer une quantité minimale de Kazaït (27 g) lors de la Séoudat Mitsva.
La veille de Pessa’h, on ne se livre pas à des travaux dès ‘hatsot (milieu de la journée). Il y a deux raisons à cet interdit : afin de ne pas être entraîné dans son travail et ainsi négliger la préparation du seder, etc. La seconde raison est qu’au temps du Beth Hamikdach, on apportait le korban Pessa’h (sacrifice de Pessa’h) à partir de ‘hatsot.
Se couper les cheveux C’est une mitsva de se couper les cheveux avant Pessa’h. Néanmoins, il faudra les couper avant ‘hatsot (milieu de la journée).
Se couper les ongles Il faudra également se couper les ongles avant ‘hatsot.
Manger de la Matsa la veille de Pessa’h D’après la stricte halakha , il est interdit de manger de la matsa la veille de Pessa’h, afin d’en profiter pleinement le soir de Pessa’h où c’est une mitsva d’en consommer.
Jeûne des Premiers Nés Le jeûne des Premiers Nés est un usage qui a pour vocation la commémoration du miracle dont les premiers nés d’Israël ont bénéficié lors de la 10ème plaie d’Egypte qui frappa tous les premiers nés égyptiens. Selon notre usage, les filles aînées ne jeûnent pas la veille de Pessa'h. Le fait de jeûner la veille de Pessa'h peut entraîner des incommodités physiques pour la célébration du Seder et l’accomplissement de toutes les Mitsvot du soir de Pessa'h, comme le fait de raconter la sortie d’Egypte qui est un commandement de la Torah, ou bien la consommation des 4 coupes de vin, la consommation de la Matsa et du Marror.
La veille de Pessa'h, les premiers nés doivent veiller à ne rien consommer depuis l’aube jusqu’à la Séoudat. Il n’est pas obligatoire de réaliser cette Séoudat avec du pain. On peut la réaliser avec des fruits, des gâteaux ou autres… Il est impératif d’être présent à la Sé’ouda pour être exempt du jeûne, et il est parfaitement insignifiant d’apporter quelque chose du repas à un premier né qui n’y a pas assisté. Dans un tel cas, le premier né est encore soumis à son obligation de jeûner ce jour là. Un premier né qui se trouve dans les 12 mois de deuil sur son père ou sa mère, ou pendant les 30 jours de deuil sur d’autres proches, doit assister lui aussi à la Séoudat de clôture d’un traité du Talmud la veille de Pessa'h. Par contre, s’il se trouve dans les 7 jours de deuil, il ne peut pas y assister. Dans ce cas, si l’endeuillé craint d’être incommodé par le jeûne et qu’il ne pourra pas célébrer correctement le Seder, il devra « racheter » le jeûne par une somme d’argent qu’il donnera à la Tsédaka. Selon certains, lorsqu’un enfant est premier né, son père jeûne à sa place jusqu’à la Bar Mitsva de l’enfant. Si le père est lui aussi premier né, c’est la mère qui jeûnera pour l’enfant jusqu’à sa Bar Mitsva. Mais selon d’autres, il n’est pas nécessaire de s’imposer cette rigueur. Mais puisque nous avons l’usage d’exempter les premiers nés de jeûner par une Séoudat Mitsva et qu’il est relativement facile de s’y rendre, le père ou la mère de l’enfant doivent s’efforcer de s’y rendre afin de s’exempter totalement du jeûne. Si l’enfant n’a pas encore atteint l‘âge de 30 jours, le père et la mère sont exempts de jeûner pour lui. Cependant, il est bon même dans ce cas que le père ou la mère se rende à une Séoudat Mitsva la veille de Pessa'h
C’est pourquoi, depuis plusieurs générations, les grands d’Israël ont instauré l’usage d’exempter les premiers nés de ce jeûne en les faisant assister à une Séoudat Mitsva le matin de la veille de Pessa'h, après l’office de Sha’harit.
Aujourd’hui encore il est de coutume de mètre du sang d’agneau sur la porte des maisons.
Cette Séoudat Mitsva est généralement le repas que l’on organise lors de l’achèvement de l’étude d’un traité du Talmud (Syoum Masse’het).
Dans le traité Pessahim (109b), la Guémara demande pourquoi les Sages ont institué de boire quatre verres la nuit du seder, puisque cela constitue des paires (un nombre pair), ce qui représente un danger de la part des démons qui guettent. La Guémara répond : « Quatre verres – les Sages ont institué un geste de liberté, et chaque verre est une mitsva indépendante. Cela signifie que les verres qui sont bus de façon libre
Mais il peut être aussi un repas de mariés (Shéva’ Béra’hot) ; d’une Brit Mila ; d’un Pidyon Ha-Ben (rachat du premier né) ; ou même d’une Bar Mitsva si l’enfant a 13 ans ce jour là en date hébraïque.
Quatre expressions en rapport avec les quatre verres et quatre étapes
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n’ont rien à voir l’un avec l’autre et ne sont pas considérés comme un groupe de quatre qui comprend deux paires, mais comme quatre unités distinctes. Le ‘Hida dit que la sortie d’Egypte a comporté quatre étapes : Première étape – avant la sortie, car les plaies ont duré douze mois, et alors l’esclavage s’est adouci car on ne frappait plus les travailleurs. Deuxième étape – à Roch Hachana de cette année-là, le travail a été complètement interrompu, ainsi qu’il est dit dans le traité Roch Hachana (10, 1). Troisième étape – la plaie des premiers-nés, la sortie d’Egypte et l’ouverture de la Mer, c’est-à-dire la délivrance de la main de l’Egypte à Pessa’h. Quatrième étape – Quand les Bnei Israël ont reçu la Torah cinquante jour après leur départ d’Egypte. Le ‘Hida met cela en rapport avec les quatre expressions de délivrance du début de la paracha Vaéra. Première étape – « Je vous ferai sortir ( Vé HOTSETI ) des souffrances de l’Egypte », ils travailleront mais ne souffriront plus. Deuxième étape – « Je vous sauverai ( Vé HITSALTI ) de leur servitude », ils arrêteront complètement de travailler. Troisième étape – « Je vous délivrerai ( Vé GAALTI ) avec un bras tendu et des châtiments terribles », c’est-à-dire la Guéoula avec toutes ses merveilles. Quatrième étape – « Je vous prendrai ( Vé LAKA’HTI ) comme Mon peuple », c’est le don de la Torah, qui a fait de nous le peuple de Dieu. D’après cela, on comprend la Guémara, étant donné que les verres représentent la liberté, ils ont été institués selon un processus de liberté, en quatre étapes différentes, il n’y a donc pas à craindre des « paires ». Il faut encore dire que ce « processus de liberté » se termine par « Je vous amènerai (véhéveti) vers le pays », c’est-à-dire que la Guéoula n’est parfaite que lorsque nous sommes installés dans ce pays. Donc de deux choses l’une : s’il s’agit d’un groupe, c’est un groupe de cinq ; et si nous le divisons parce qu’on n’a pas institué de cinquième verre, car nous étions encore loin d’être installés dans le pays.
LES 4 FILS de la HAGGADAH Le récit de la Haggadah s'adresse à quatre fils; quatre types de juifs qui doivent pouvoir se retrouver dans cette expérience clé du judaïsme que représente la soirée du Seder Le centre d'attention du Seder tourne autour des enfants. En vérité, c'est surtout pour eux que nous suivons plusieurs détails de la cérémonie du Seder. La base même du Seder et de la Haggadah se trouve dans le commandement de la Torah " Et tu le raconteras à ton fils ". Haggadah, en effet, veut dire " raconter ". Ce commandement veut que tous les parents juifs Page 10
remplissent leur obligation en racontant à leurs enfants les événements de Yetsiate Mitsrayime, l"Exode " d'Égypte, qui a été le prélude à la Réception de la Torah au Mont Sinaï - naissance de la nation juive. Le commandement de " raconter aux enfants " l'histoire de Pessa'h est répété quatre fois dans la Torah, et chaque fois différemment. Selon nos Sages, ceci est une indication que " la Torah parle de quatre fils ", c'est-à-dire quatre types d'enfants : un Sage, un Méchant, un Simplet, et un Qui-ne-sait-pas-demander (c'est à dire trop jeune pour demander). Il faut dire à chacun d'eux, selon son niveau et de la meilleur façon possible, la signification de Pessa'h. L'ordre dans lequel sont introduits les Quatre Fils nous interpelle: pourquoi le Méchant est-il juxtaposé au Sage? Une question se pose immédiatement : pourquoi le fils Méchant a-t il été placé immédiatement après le Sage ? Il aurait dû certainement être placé au bout de la ligne, puisqu'il est le plus bas de tous ! Dans l'ouvrage d' Abouderham, l'ordre des Quatre Fils est expliqué sur la base de leur intelligence. Car le méchant fils n'est pas stupide (le mot hébreu pour " stupide " aurait été Choteh) ; il a de bonnes aptitudes mentales, mais son raisonnement " malin " l'a égaré. Il peut penser et discuter mais l'ennui avec lui c'est qu'il en est venu à de fausses conclusions, ou qu'il a choisi le mauvais chemin en connaissance de cause. De toutes façons, il a une meilleure compréhension que le Simplet et certainement plus que le dernier des quatre. Une autre raison qui a été donnée pour avoir placé le Méchant immédiatement après le Sage est qu'ils sont opposés en ce qui concerne leur mode de vie.
LE DEVOIR DU SAGE
Le Racha (le fils méchant) fut placé immédiatement après le 'Hakham (le fils sage) pour nous rappeler, d'abord et avant tout, que nous ne devons pas nous " laver les mains " du Fils Méchant ; qu'il est de notre devoir de l'aider autant que les autres deux types : l'ignorant et le jeune. Deuxièmement, qu'il y a une bonne possibilité, sinon une certitude, que nos effort ne seront pas en vain. Chaque Juif, quelle que soit sa situation présente, devrait être " invité " à la table du Seder, mêlé à la discussion, aidé à voir la lumière de la Torah et des Mitsvot. Mais qui peut le faire ? Qui peut aider le Mauvais Fils ? Certainement pas le Simplet ni celui Qui-ne-sait pas-demander. Seul le Sage peut le faire par une approche avisée, par la compassion et l'amour. C'est pourquoi le Mauvais fils fut placé immédiatement après et près du fils Sage. On peut demander : si cela est, pourquoi alors la réponse si dure de la Haggadah " S'il était là-bas, il n'aurait pas été libéré" ? La réponse est : c'est vrai ; là-bas, en Egypte, il n'y avait aucun espoir pour lui, parce que la Torah n'avait pas encore été donnée. Avant que la Torah ne soit donnée, le Méchant se serait exclu de lui-même du reste du peuple juif. Mais maintenant, la situation est tout à fait différente. Depuis que la Torah fut donnée au Mont Sinaï, chaque Juif a une part dans la Torah; nul ne peut la lui prendre, pas plus qu'il ne peut lui même se libérer de son engagement et de son association envers le peuple juif et envers la Torah. Qu'importe l'état où il se trouve, il est notre frère et nous devons l'aider à devenir un juif connaissant et observant la Torah. Les " Quatre Fils " de la Haggadah, tels que mentionnés, représentent quatre types de Juifs, et nous devons les impliquer tous dans la célébration de Pessah et dans tout ce que cela signifie. Il y a encore un cinquième fils: celui qui n'est pas présent à la table du Seder, qui n'est pas conscient de son judaïsme. Mais il y a encore un cinquième fils, celui qui n'est pas présent à la table du Seder. Ce n'est pas probablement de sa faute, car personne ne lui a jamais dit qu'il est Juif ou qu'étant juif sa vie devrait être différente. Nous devons donc l'inclure aussi dans notre sphère d'influence, le faire sortir de son " Mitsrayim " (exil égyptien) et l'amener au " Sinaï" pour y recevoir la Torah et les Mitsvot. Et lorsque tous les Juifs seront présents à la table du Seder et célèbreront Pessa'h dans son véritable esprit, nous pourrons être certains que la vraie Rédemption, par notre juste Machia h, ne sera pas longue à venir. Tous les enfants juifs, garçons et filles, sont les " enfants de Dieu " ; et c'est notre devoir sacré de veiller à ce qu'ils vivent en conformité avec ce titre distinctif.
SEDER de PESSAH Le plateau du Seder Sur un plateau dont la table est garnie , on place trois MATSOT ( CHEMOUROT ) préparées spécialement pour ce but: elles représentent COHEN , LEVI et ISRAEL les divisions du peuple d'Israel. Les MATSOT seront recouverte d’un napperon. Sur le plateau, on dispose les objets suivants: 1* Un bol de cerfeuil (ou de persil); 2* Un bol rempli de vinaigre ou d'eau salée pour y tremper le cerfeuil. 3* Un bol rempli de laitue et un autre contenant du raifort. 4* Un bol contenant le ' HAROSSETE , pate faîte de pommes râpées auxquelles on a ajoute des amandes, de ta cannelle et du vin. 5* Le ZEROA , os garni de viande, rôti a la braise. 6* Un oeuf dur cuit dans la cendre. Les Matsot souvenir du pain de misère que nos ancêtres en manger en Egypte. Les 4 verres souvenirs des 4 langages de délivrance. La laitue et le raifort {herbes amères = Maror ) rappellent l’amertume de la vie de nos ancêtres en Egypte. La HAROSSETE est le symbole du mortier et de l’argile employés pour la fabrication des briques. Le ZEROA souvenir de l’agneau pascal. L’oeuf dur rappel de la destruction du temple.
Basé sur un discours du Rabbi de Loubavitch (zats'l)
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Introduction au seder de Pessa’h
2e étape : Our’hats
En signe de liberté, il faut dresser la table avec la plus belle vaisselle dont on dispose et se conduire d’une façon princière lors cette soirée du seder (deux soirées en dehors d’Israël). On préparera sa place de façon à pouvoir s’accouder du coté gauche comme des hommes libres (les femmes et les enfants s’accouderont également).
Afin de pouvoir toucher et consommer un aliment mouillé ou trempée dans un liquide, on doit se laver les mains. C’est pourquoi, après avoir bu la première coupe de vin, on se lave les mains exactement de la même manière que pour manger du pain, sans réciter de bénédiction.
On laissera malgré tout, un petit endroit de la table moins bien dressé pour rappeler la destruction du Temple. Il est bon que les enfants dorment l’apres-midi afin qu’ils puissent rester éveillés et participer à tout le seder.
1ère étape : Kadech – Les 4 coupes de Vin C’est une obligation de boire 4 coupes de vin durant le seder, 2 avant le repas (dont une pour le kiddoush) et 2 autres après le repas. Il faudra les boire accoudé (sous peine de reboire le verre si on ne s’est pas accoudé (sans refaire la bénédiction)). Les femmes sont également astreintes de boire les 4 coupes de vin accoudées. Pourquoi 4 coupes de vin ? Le chiffre 4 fait notamment référence à 4 différents termes de délivrance employés dans la Torah.
3e étape : Karpass Immédiatement après s’être lavé les mains (Our’hats), on prend mois qu’un kazayith (= 27 grammes) de karpass (= céleri) soigneusement nettoyé de toute bestiole, et on le trempe dans du vinaigre ou de l’eau salée (ou citronné). Puis le chef de famille ou une personne importante récite la bénédiction …boré péri ha-adama, avec l’intention d’acquitter les autres convives mais également la salade (maror) qu’on mangera ensuite. Il n’est pas nécessaire de s’accouder pour manger le karpass.
4e étape : Ya’hats Des 3 matsot qui sont sur le plateau du seder, le chef de famille prend la matsa du milieu et la casse en deux. On remet la partie la plus petite entre les deux autres matsot entières et on confie la partie la plus grande à l’un des convives afin qu’il la garde pour l’afikoman et on la couvre de la nappe.
Comment ?
Il ne faut pas briser la matsa du milieu avec un couteau mais à la main, comme le font les pauvres.
À priori, il faudra s’efforcer de ne pas faire le Kiddoush et ainsi commencer le seder avant la tombée de la nuit.
5e étape : Maguid
Il est recommandé d’utiliser du vin rouge pour le Kiddoush. L’usage séfarade est de le préférer à du vin blanc. On peut également utiliser du jus de raisin. Chaque coupe doit contenir au minimum un revi’it de vin, soit 8,6 cl. À priori, il faudra s’efforcer de boire tout le contenu du verre mais, si on a bu la majorité, on sera quitte. Si on a un verre contenant plus d’un revi’it , il suffira d’en boire un revi’it. Dans tous les cas, il faudra boire un revi’it en une fois. Si on l’a bu en plusieurs temps, il faudra reboire un revi’it d’un seul coup. Entre les 4 coupes de vin, il est bon de rincer son verre puis une tierce personne nous le remplira en signe de liberté. Il est bien également d’ajouter 3 gouttes d’eau pour chaque coupe (le vin représentant la rigueur du jugement et l’eau la miséricorde).
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C’est une obligation de la Torah de raconter (haggada) la sortie d’Egypte à ses enfants. Il faut la raconter en détail et prendre son temps. C’est une mitsva de rajouter et de raconter des Midrashim (histoires) et des explications sur le récit. Les sages ont compilé les différentes étapes de la sortie d’Egypte dans la Haggadah. C’est pourquoi, on est tenu de lire toute la Haggadah. Il est préférable de la lire en Hébreu puis de la traduire afin que tous les convives comprennent le texte. En revanche, si on souhaite la lire en Français, il faudra lire les passages « PESSAH, MATSA et MAROR » en hébreu.
6e et 7e étape : Ro’htsa puis Motsi-Matsa
9e étape : Korekh
C’est une obligation de consommer de la Matsa le soir de Pessa’h à différentes étapes du Seder :
Le Korekh est un sandwich qui consiste en une feuille de maror recouverte d’un kazayith de matsa, trempé dans le ‘harosset.
lors du Motsi Matsa
pour le Maror
à la fin, l’Afikoman
Chaque fois, il faudra consommer un kazayith soit au minimum 29 grammes, accoudé sur le coté gauche (pour de la matsa chemoura fait à la main, le volume de kazayith est d’environ 20 grammes). Pour le Motsi Matsa, on prendra les 3 matsot du plateau dont celle du milieu coupé. Après s’être lavé les mains et réciter la berakha ‘Al Netilath Yadayim (étape du seder appelé Ro’htsa), le chef de famille récitera la bénédiction Ha-motsi lekhem min ha-arets, puis laissera glisser la Matsa inférieur et récitera la bénédiction « …’al akhilat matsa » sur la supérieur et la brisée. Il est préférable de consommer 1 kazayith la supérieur et 1 kazayith de celle du milieu (coupé). Les personnes âgés qui aurait du mal à manger autant de matsa, elles peuvent la tremper dans de l’eau pour la ramollir ou se contenter de manger que le premier kazayith (du motsi).
8e étape : Maror A l’époque du Beth Hamikdach, c’était un commandement positif de la Torah de consommer un Kazayith de Maror (herbes amères) le soir de Pessa’h. C’est pourquoi aujourd’hui, on continue d’en manger en souvenir de ce commandement. Les femmes sont également tenues de consommer un kazayith de Maror. Voici les légumes que l’on peut utiliser en tant que Maror : la laitue, la romaine, la frisée, les endives, le raifort (seulement pour les achkénazes), et 2 autres moins connus de nos jours. Il faut utiliser de la salade de préférence, et si on en a pas, on prendra une autre sorte mentionnée dans l’ordre ci-dessus. Il faudra vérifier méticuleusement les branches et bien les rincer. Après avoir fait le Motsi Matsa, on prendra un kazayith de Maror (soit environ 29 grammes) que l’on trempera à peine dans le Harosseth puis on récitera la bénédiction « …’al akhilath Maror » avant de le manger sans s’accouder car c’est en souvenir de l’esclavage qui a rendu amères les vies des enfants d’Israel en Egypte.
Pour réaliser le Korekh, on prend un kazayith de la 3e matsa (celle inférieure), on met un kazayith de maror à l’intérieur et on trempe le tout dans le ‘harosset. On dit avant de le manger : « Zekher lemikdach keHillel… » (« En souvenir du Temple comme le faisait Hillel… »). Le Korekh doit être consommé accoudé sur le coté gauche. Si on a oublié de s’accouder pour manger le korekh, on n’a pas besoin de recommencer à en manger. Celui qui se montre plus strict a cependant un mérite particulier. Il est important de ne pas parler de choses sans rapport avec le repas depuis le moment où l’on a récité le motsi-matsa jusqu’a ce qu’on est mangé le korekh.
10e étape : Choulkhan Orekh On commence le repas et on mange dans la joie, chacun dans la mesure des possibilités que D. lui offre. Celui qui s’accoude pendant ce repas est digne de louanges, mais ce n’est pas obligatoire. Il faudra faire attention de ne pas trop manger afin de pouvoir manger l’afikomen avec appétit.
11e étape : Tsafoun – Afikomen Après avoir fini le repas, on mange la matsa chemoura qu’on avait cachée sous la nappe, appelée l’afikomen. On en distribue un kazayith à chacun, en souvenir du sacrifice pascal qu’on mangeait à satiété à l’époque du Beth Hamikdach. Il faut manger l’afikomen avec appétit en s’accoudant sur le coté gauche et sans réciter de bénédiction. Si on a oublié de manger l’afikomen accoudé, on devra recommencer. Il est important de ne pas être rassasié à la fin de repas afin de pouvoir manger l’afikomen avec appétit et de ne pas de devoir se forcer : car se forcer pour manger n’est pas considéré comme manger. Si la matsa qu’on a mise de côté ne suffit pas pour en donner un kazayith à chacun des convives, on la complète avec une autre matsa chemoura.
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Il faut veiller à manger l’afikomen avant minuit (minuit en heure modulaire = la moitié de la nuit et non 0h00). Il est interdit de manger quoi que ce soit après l’afikomen afin de garder le goût de la matsa dans la bouche. On pourra néanmoins boire de l’eau.
12e étape : Barekh Après avoir manger l’afikomen, on lave et on rince sa coupe de vin (même si elle était propre). On se lave ensuite les mains pour accomplir la Mitsva de Mayim A’haronim afin de réciter le bircat Hamazon. On remplit la 3e coupe de vin puis on la soulève d’au moins 10 cm et on récite le Birkat Hamazone, en mentionnant le passage de « Ya’alé Veyavo ». On ne s’accoude pas pour réciter le Birkat Hamazon. On doit le récite assis et non debout ni en marchant. Dès qu’on a terminé le Birkat Hamazon, on récite la bénédiction de Boré Péri Haguefen (avec l’intention d’en exempter la 4e coupe de vin) et on boit le vin en s’accoudant. Comme pour les autres coupes de vin, si on ne s’est pas accoudé, il faudra boire une autre coupe en s’accoudant. Celui qui a envie de boire un autre verre de vin entre la 3e et la 4e coupe, ne pourra pas la boire.
13e étape : Hallel Apres avoir récité le Birkat Hamazon, on récite le Hallel avec joie et allégresse sur la 4e coupe de vin. On garde la 4e coupe de vin en main pour réciter le Hallel mais si on a du mal à la garder en main pendant tout le Hallel, on peut la poser devant soi. Il faut indiquer à tous les convives qu’il convient de dire le Hallel avec enthousiasme et non à moitié endormi, ni à plus forte raison d’une façon légère et qui manque de sérieux, ni en se dépêchant comme s’il s’agissait d’un fardeau dont on cherche à se débarrasser. Car nous avons un principe qui dit que « Tout va d’après la conclusion ». On aura soin de terminer le Hallel avant ‘Hatsot (minuit juif) et de boire le 4e verre de vin avant ce temps également. Si on a dépassé ce temps, on ne récite pas la bénédiction à la fin du Hallel. On boit, la 4e coupe, accoudé comme pour les précédentes.
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14e étape : Nirtsa Puisse Hachem agréer nos actes et nous donner un salaire entier. C’est une mitsva de raconter la sortie d’Egypte après le séder autant qu’on le peut et certains ont l’habitude de chanter des piyoutim comme ‘had gadeya, etc. Chacun à l’obligation de continuer à étudier les lois de Pessa’h, de raconter la sortie d’Egypte et de parler des miracles et des prodiges que D. fit pour nos ancêtres, jusqu’à ce que le sommeil s’empare de lui.
LE OMER A l’origine, la Mitsva de compter le ‘Omer consiste à compter les 7 semaines ou 49 jours qui séparent la fête de Pessa’h de la fête de Shavou’ot. Selon la Torah, lorsque le Beit Ha-Mikdash existait, cette Mitsva s’accompagnait d’une offrande de blé et d’un sacrifice que l’on offrait le 2ème jour de Pessa’h, mais de notre époque où le Beit Ha-Mikdash est détruit, la Mitsva de compter le ‘Omer persiste mais n’est plus qu’une institution de nos maîtres, en souvenir du Beit Ha-Mikdash. Ceci est l’opinion de la majorité des Rishonim, ainsi que de MARAN, l’auteur du Shoul’han ‘Arou’h. Cependant, cette Mitsva n’en reste pas moins une totale obligation. On peut compter le ‘Omer dans toutes les langues. Si l’on compte en hébreu et que l’on ne comprend pas ce que l’on dit, on n’est pas quitte et l’on doit de nouveau compter mais dans la langue que l’on comprend (sans réciter de nouveau la Bera’ha). Selon le strict Din, on peut compter le ‘Omer après la Shki’a (coucher du soleil), mais les personnes pointilleuses et scrupuleuses d’accomplir les Mitsvot selon toutes les exigences de la Hala’ha attendent la nuit pour compter le ‘Omer. Si l’on nous demande entre le coucher du soleil et la sortie des étoiles : « Combien doit-on compter ce soir dans le ‘Omer ? » Nous devons répondre : « Hier, nous avons compté tant. » Mais si l’on nous pose cette question avant le coucher du soleil, nous pouvons tout à fait répondre le compte exact que nous compterons ce soir là. La Mitsva de compter le ‘Omer se fait en étant debout. Si par oubli ou par ignorance, on a compté assis ou bien s’il s’agit d’une personne âgée ou malade, on est quitte de la Mitsva. Si l’on a oublié de compter le ‘Omer durant la nuit, on peut se rattraper pendant la journée, mais sans Bera’ha, et on reprendra le compte le soir suivant, avec Bera’ha. Par contre, si l’on n’a pas rattrapé le compte sans Bera’ha durant la journée, on ne peut plus continuer à compter avec Bera’ha le soir. Il faudrait poursuivre le compte sans Bera’ha. Lorsqu’on a un doute si l’on a compté la veille ou non, on poursuit le compte avec Bera’ha. Un enfant qui devient Bar Mitsva pendent la période du ‘Omer, doit continuer à compter, mais sans Bera’ha, même s’il a compté depuis le début avec Bera’ha sans rater le moindre jour.
Se couper les Cheveux pendant le Omer Le Shoul’han ‘Arou’h (O.H chap.493) fait mention de l’usage de ne pas se couper les cheveux durant la période du ‘Omer, en signe de deuil sur la disparition des 24 000 élèves de Rabbi ‘Akiva.
maintenu jusqu’au 34ème jour du ‘Omer, au matin, alors que selon la tradition Ashkenaze, cet usage s’arrête dés le 33ème jour du ‘Omer. Les personnes qui craignent la parole d’Hashem, ont également la vigilance de ne pas se raser la barbe pendant le ‘Omer. Les femmes ne sont pas concernées par l’interdiction de se couper les cheveux pendant le ‘Omer.
Les femmes et le Omer La Mitsva de compter le ‘Omer fait partie de la catégorie des Mitsvot Positives liées au temps (Mitsvot ‘Assé SheHazeman Guerama). C'est-à-dire, des Mitsvot dont l’accomplissement est soumis à un laps de temps avant lequel et au-delà duquel la Mitsva n’est pas valide (Ex : le Tsitsit ou les Tefilin que l’on ne peut mettre que lorsqu’il fait jour, ou le Loulav que l’on accomplie qu’à Soukkot …). Les femmes sont généralement exemptes de toutes les Mitsvot ‘Assé SheHazeman Guerama, excepté certaines Mitsvot comme la Mitsva d’allumer ‘Hanouka, ou la lecture de la Meguila, puisque les femmes ont-elles aussi bénéficiées des miracles commémorés par ces Mitsvot. Les femmes sont donc exemptes de la Mitsva de compter le ‘Omer. Si toutefois une femme désire malgré tout compter le ‘Omer, elle est autorisée à le faire, mais elle ne peut en aucun cas le faire avec la Bera’ha, puisqu’elle contient le terme « Vetsivanou » (« …qui nous a ordonné… »). Or, fondamentalement, la femme n’est pas ordonnée sur cette Mitsva, puisqu’elle est liée au temps. Cependant, chez les Ashkenazim, l’usage est de laisser les femmes réciter la Bera’ha, même sur une Mitsva de laquelle elles sont exemptes, conformément à l’opinion du RaMA. Mais une femme Sefarade doit se comporter selon l’opi-nion de MARAN, l’auteur du Shoul’han ‘Arou’h, selon qui, les femmes n’ont pas le droit de réciter une Bera’ha sur une Mitsva de laquelle elles sont exemptes. Selon nos maîtres les Kabbalistes, il est bon qu’une femme ne compte pas du tout le ‘Omer, même sans Bera’ha.
Selon la tradition des Sefaradim, cet usage est
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d’augmenter l’étude de la Torah, car les lois d’Hashem sont droites et réjouissent le coeur (Tehilim). Il est rapporté dans la Guémara (Yeroushalmi Mo’ed Katan chap.2, Hala’ha 3) :
HOL HA-MO’ED Les jours de ‘Hol Ha-Mo’ed correspondent aux jours entre le(s) premiers(s) et le dernier(s) Yom Tov de Pessa’h, et entre le(s) premier(s) Yom Tov de Soukkot et Shemini ‘Atseret. Ces jours intermédiaires sont surnommés jours de « ‘Hol Ha-Mo’ed » (« demi fêtes »). Nos maîtres enseignent dans le Pirké Avot (chap.3) : Celui qui humilie (qui profane) les fêtes, n’a pas droit au Monde Futur. Rashi explique sur place : Il s’agit ici d’une personne qui profane les jours de ‘Hol Ha-Mo’ed en effectuant des activités interdites, ou en se comportant de façon profane pendant ces jours là.
Rabbi Aba Bar Memal dit : « Si il y avait quelqu’un qui serait prêt à se joindre à moi (afin d’annuler une institution de nos maîtres), j’aurais autorisé le travail pendant ‘Hol Ha-Mo’ed. En effet, le seul objectif de l’interdiction de travailler pendant ‘Hol Ha-Mo’ed, n’est que manger, boire et « étudier la Torah », et au lieu de cela, pendant ‘Hol Ha-Mo’ed, les gens mangent, boivent et « s’étourdissent dans des futilités ». A partir de cet enseignement, notre maître le Rav Ovadia YOSSEF ZAKOUTSA”L écrit que la frivolité et les comportements légers pendant ‘Hol HaMo’ed, représentent un interdit encore plus grave que de travailler pendant ces jours là, car tout le but de la Torah, lorsqu’elle a ordonné l’observance des fêtes, n’était que seulement s’attacher à Hashem, à sa Torah et à ses Mistvot. Durant les jours de ‘Hol Ha-Mo’ed, il est interdit d’effectuer un travail (Mela’ha) ou de fournir un effort physique important (Tir’ha). Il existe 5 situations dans lesquelles il est permis d’effectuer un travail durant les jours de ‘Hol Ha-Mo’ed :
C’est ainsi qu’expliquent de nombreux autres Rishonim.
Les besoins de la collectivité (Tsorké Rabbim)
C’est la raison pour laquelle, nous devons honorer les jours de ‘Hol HaMo’ed par des vêtements plus beaux que ceux que nous portons les autres jours de semaine durant toute l’année.
Les besoins de la fête (Tsorké Hamo’ed) En cas de perte du capital si la chose n’est pas faite durant ‘Hol Ha-Mo’ed (Davar Haaved)
Nous devons également honorer les jours de ‘Hol Ha-Mo’ed en consommant de la viande de bétail et en buvant du vin. Cependant, si une personne n’aime pas le vin, elle n’est pas tenue de se forcer à en boire, et peut s’acquitter de son devoir en buvant du jus de raisin.
Un employé qui n’a pas de quoi célébrer la fête dignement (Po’el Sheen Lo Ma Lee’hol) Pour une Mitsva qui risque de ne pas être accomplie, même si elle ne concerne pas la fête
Le’hate’hila (à priori), il faut consommer du pain au repas du soir, ainsi qu’à celui de la journée. Selon le Kaf Ha’haïm (O.H 530, note 3 et 4), il est bon « d’embellir la Mitsva » en faisant Motsi sur 2 pains pendant les jours de ‘Hol Ha-Mo’ed, comme nous le faisons les jours de Shabbat et de Yom Tov. Le Gaon de Vilna était très pointilleux sur la façon de se saluer pendant ‘Hol Ha-Mo’ed, et il tenait à se que les gens se disent la formule « Mo’adim Lessim’ha », ou bien « Mo’ed Tov ». Dans la Torah, ces jours sont qualifiés de « Mikraé Kodesh » (Saintes Convocations). C’est sous ce nom que nous les mentionnons dans la prière de Moussaf. Les jours de ‘Hol Hamo’ed sont frappés par une interdiction de travailler, afin qu’ils ne soient pas assimilés à des jours de semaine ordinaires, qui ne possèdent aucune sainteté particulière. Durant ces jours de ‘Hol HaMo’ed, Il est une Mitsva Page 16
Kol Ayechouot & Protection contre le Mach’kite pour Tsipora Yardena bat Ra’hel et ses enfants Amen
LE 7ème JOUR DE PESSA’H Le septième jour de Pessa’h est un jour où des miracles ont été faits à nos pères sur la mer, et la Torah dit (Chemot 12) : «Le septième jour est une convocation sainte pour vous, vous ne ferez aucun travail.» Dans la plupart des endroits où figure dans la Torah l’ordre du premier Yom Tov de Pessa’h, il y a également à côté le rappel de la sortie d’Egypte. Mais à côté de l’ordre de fêter dans la sainteté le septième jour de Pessa’h ne figure à aucun endroit le rappel du miracle qui s’est produit ce jour-là, le miracle de la mer. De même, quand la Torah raconte ce miracle lui-même, dans la parachat Béchala’h, il n’y a aucune mention du jour où ce miracle s’est produit, et il n’y a non plus aucune évocation de cette fête. Il est déjà dit à un autre endroit qu’aucune fête n’a été donnée à Israël en souvenir de la chute de ses ennemis, mais uniquement pour le fait qu’il avait été sauvé. Car le Saint béni soit-Il ne Se réjouit pas de la chute des méchants, et on ne fait pas non plus aux bnei Israël une fête à ce propos. C’est pourquoi la mitsva du dernier jour de Pessa’h a été donnée aux bnei Israël avant qu’ils sachent qu’en ce jour les Egyptiens allaient se noyer dans la mer.
lien entre la sainteté de cette fête et le passage de la mer. L’essentiel de la réjouissance des bnei Israël en ce jour est pour la chira que Moché et les bnei Israël ont chantée ce jour-là par l’esprit saint. Ils ont mérité que leur chant soit inscrit dans la Torah à jamais, et le Saint béni soit-Il et toute Sa suite ont écouté la Chira. Les bnei Israël ont l’habitude de rester éveillés toute la nuit du septième jour de Pessa’h, ou la plus grande partie de la nuit, et ils étudient la Torah, passent de la Torah aux Prophètes et aux Hagiographes, la Torah écrite et la Torah orale, et ils terminent par les paroles du Zohar sur le passage de la mer. On appelle cette suite de lectures «tikoun», parce que les bnei Israël n’ont pas atteint la perfection de leur rédemption cette nuit-là, et grâce au fait qu’ils font ce «tikoun» avec une grande foi en Hachem et en son serviteur Moché, ainsi que par le mérite du fait qu’ils allaient recevoir la Torah, leur chira a été fixée à jamais. Cette nuit-là, chaque année, est propice à l’élévation de l’âme dans la foi en Hachem et Sa Torah. Et quiconque vient pour se purifier, on l’aide du Ciel, c’est une grande aide qui ne cesse jamais.
Et c’est pourquoi même ensuite, la Torah dissimule le
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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg
Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg
48 Voies #30: Etre aimé des autres La façon la plus efficace d’être aimé est …d’aimer son prochain.
_____________________________________ Parfois on adopte l’attitude de celui qui dit :"Je n’ai besoin de personne. Je peux le faire tout seul!" Ahouv signifie littéralement "être aimé." Parce que le besoin humain d’être aimé est profond et naturel, que ce soit dans les relations familiales, professionnelles ou amicales. Nous en avons besoin comme de l’oxygène. Bien sûr, cet amour doit être mérité. Le Roi Solomon disait : "Comme l’eau réfléchit le visage, ainsi fait le coeur d’une personne." En d’autres termes, si vous êtes glacial, vous attirerez le froid ; si vous dispensez de la chaleur, vous attirerez de la chaleur. Quand les gens vous aiment, ils veulent vous aider à devenir sage et plein de valeurs. Ils vous porteront à des fonctions sociales, et vous aideront dans vos affaires. Ils vous donneront de bons conseils – et vous accepteront passionnément. Vous réussirez dans tous les domaines de la vie. QU’AIMEZ VOUS CHEZ LES AUTRES ? Commençons avec une définition de l’amour : "Prendre plaisir dans les qualités des autres." D’où l’expression "connaître c’est aimer." Faites une liste des gens que vous aimez. Etudiez-la et demandez-vous : à laquelle de leurs qualités ai-je plaisir ? Après avoir identifié leurs qualités, vous avez la base pour établir une vraie relation d’amour. En retour, pour être aimé des autres, vous devez devenir vertueux à leurs yeux. Faites leur ce que vous voudriez qu’ils vous fassent. Cela vous identifiera comme une source de plaisir – et tout le monde aime ceux qui leur procurent du plaisir ! La règle générale est d’être heureux et optimiste. Il est épuisant d’être entouré de personnes qui broient du noir et se plaignent à propos de tout et de rien. Soyez plein de joie et de vitalité et vous serez aimé ! AMOUR COMMUNICATIF Tous les parents aiment leurs enfants. Alors pourquoi tant d’enfants se sentent rejetés ? Parce que « ressentir » de l’amour envers eux n’est qu’une facette. Nous avons besoin aussi de « communiquer » cet amour. Beaucoup d’enfants ne font qu’entendre la colère ou les critiques de leurs parents et par conséquent perçoivent le mauvais message. Pour communiquer de l’amour, vous devez montrer que vous comprenez, appréciez et prenez plaisir dans l’essence de l’autre personne. Analysez le bien qu’elles font, et arrêtez de vous focaliser sur leurs défauts. Souvent, nous sommes plus prévenants envers les étrangers ! Forcez-vous à montrer aux gens que vous les appréciez. Voici quelques phrases bien pratiques : "J’aime ce que vous avez dit." "Je suis heureux que tu sois venu." "Tu l’as fait parfaitement." Mais ne confondez pas compliment et Page 20
flatterie (c’est-à-dire le compliment non sincère). Le judaïsme interdit la flatterie car elle trompe et manipule. Assurez-vous d’exprimer une appréciation honnête, et pas seulement pour s’attirer les bonnes grâces de la personne. DONNER EST LA CLE La façon la plus efficace d’être aimé est de donner aux autres. Quand vous donnez du plaisir physique, matériel, émotionnel ou spirituel aux autres – sans fioritures – ils vous aimeront. En pratique, comment devient-on un “donneur” ? La réponse est simple : commencez à donner. Certains disent "Je ne peux donner qu’à celui que j’aime." Ce n’est pas juste. Le terme hébreu pour “donner” hav, a la même racine que ahava, qui signifie amour. L’idée juive est que donner conduit à aimer. Quand je te donne, j’ai investi une part de moi-même. Tu deviens alors plus précieux à mes yeux et par conséquent je t’aime. C’est la raison pour laquelle les parents aiment leurs enfants plus que tout. C’est leur meilleur investissement. Intégrez dans votre esprit et votre coeur, qu’aider les autres va faire partie de votre philosophie de la vie. Quelques suggestions : rendez visite à des malades dans l’hôpital de votre quartier. Invitez des amis au repas de Chabbat. Proposez-vous comme volontaire pour servir des repas à des nécessiteux. Ou bien faites la vaisselle même si ce n’est pas votre tour ! Imitez Dieu et soyez un donneur. Faites-le avec zèle. Et inspirez votre entourage à faire de même. VOTRE PLAISIR EST LEUR PLAISIR Donner du plaisir aux autres nous procure une source extraordinaire de plaisir. Donner du plaisir donne à notre vie un but et du sens, parce que nous voyons l’impact positif que nous pouvons produire. Alors pourquoi ne le faisons-nous pas tout le temps ? Parce que nous sommes trop occupés à rechercher notre propre plaisir, drapés dans notre coquille narcissique. Sortons de notre petit univers. Regardons vers l’extérieur. Un simple « bonjour » élève l’esprit d’une personne, et montre que lui prêtez attention. De petites choses peuvent faire une grande différence ! Donner est le fondement de la relation, particulièrement dans le cadre du mariage. Quand deux personnes sont attachées à se donner mutuellement, la relation circule dans les deux sens – en se connectant, en créant un lien et en forgeant l’attachement. Mais quand les deux sont polarisés par prendre, alors la dynamique a un effet centrifuge – générant du stress et des tensions. Malheureusement aujourd’hui, beaucoup de gens se marient dans l’intention de profiter plus de la vie, mais pas pour donner. Comment un tel mariage peut-il survivre dans ces conditions ? AMOUR ET ADMIRATION Sachez distinguer entre “amour” et “admiration”. " Etre admiré signifie être respecté pour ses réalisations.
Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg Par contre être aimé signifie être apprécié pour ce qui constitue votre essence – y compris les imperfections ! Même si vos réalisations vous rapportent de l’admiration, elles ne vont pas vous faire gagner l’amour. Celui qui recherche l’admiration des autres, la perd habituellement. Mais être aimé par les autres peu prendre tout une vie. LA PEUR DE L’INTIMITE Un préalable pour être aimé est l’intime décision de vous mettre en situation d’être aimé. Pourquoi les gens s’éloignent-ils de l’intimité ? 1. Une personne peut avoir peur d’être blessée. (une fois que vous avez abaissé vos défenses, vous êtes plus vulnérable). 2. Un personne peut avoir peur de se connaître elle-même plus clairement (si les gens se rapprochent trop de vous, il révèlent des choses à la surface). 3. Une personne peut vouloir être simplement toute seule. Si vous êtes sensibles à l’une de ces raisons, faites-en une priorité pour la travailler. Tant que vous ne le faites pas, vous repoussez l’amour des autres. LE PLUS GRAND DE TOUS LES CADEAUX Le plus grand cadeau que vous pouvez faire à quelqu’un est la sagesse. Une personne peut bien vivre avec les mêmes chaussettes depuis un an, mais lui donner une nouvelle perspective peut lui changer la vie. A partir de maintenant, à chaque fois que vous apprendrez un petit peu de sagesse, pensez
comment vous pouvez vous appliquer à donner du plaisir aux autres. N’oubliez pas d’ ”envelopper le cadeau” de la sagesse – c’est-à-dire ciblez la personne à qui vous parlez et soyez pertinent. N’ennuyez pas votre interlocuteur, ne l’exaspérez pas ou ne marmonnez pas des mots raides et froids. Même si vous répétez des idées un peu “anciennes”, amenez-les avec la même fraîcheur que si vous les entendiez pour la première fois. En tout dernier point, de faites pas de la peine aux autres. Ne critiquez pas en disant: "C’est pour ton bien." Traitez les êtres humains comme s’ils étaient réels. Pensez à ce qu’ils sont et ce dont ils ont besoin. Soyez amical. Aidez-les. Partagez leurs problèmes. L’envers du décor est que si vous voulez acquérir plus de sagesse, vous devez être un élève assidu. Soyez attentifs et grandissez. Cela donnera du plaisir à votre enseignant et il/elle voudra vous en apprendre plus. EN QUOI "ETRE AIME" EST-IL UN INGREDIENT DE LA SAGESSE ?
Donner aux autres du plaisir est votre plaisir.
Voir les vertus chez les autres est une des plus grandes vertus que vous pouvez montrer. Si vous aimez les autres de cette façon, ils vous aimeront en retour.
Le premier endroit où gratifier les autres est votre propre famille.
L’amour apporte l’unité. Et l’unité implique le pouvoir.
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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch
Réaliser sa vie de couple 1ère partie Beaucoup de personnes me disent qu'ils n'ont pas sur quoi remercier D., puisque leurs vie de couple n'est pas exactement un jardin de rose, si ce n'est moins. Pourquoi ? Que perdent-elles sur le chemin ? Lors d'une de mes conférences que j'ai donné dans le passe, j'ai dit au public mariés qui se trouvait dans la salle, que même si nos lèvres étaient pleine de louanges et d'éloges comme l'océan plein d'eaux, et notre langue était comme les vagues qui arrivent jusqu'à la plage, cela ne suffirait pas pour remercier D-ieu de notre conjoint/e qu'Il nous a donne dans notre vie- le mari ou la femme. Tout les participants m'ont regardé bizarrement, comme si personnes d'entre eux ne compris pourquoi quelqu'un doit remercier D. sur sa femme ou son mari. Alors, j'ai posé la question est ce que quelqu'un d'entre vous a déjà remercier le Créateur sur son conjoint/e ? Personne ne leva la main. Au contraire plusieurs personnes te diront qu'elles n'ont aucune de raison de remercier, puisque leurs vie de couple n'est pas exactement un jardin de rose, si ce n'est moins. Réfléchissez a cela un instant- Vous ne réussirez pas à faire sortir de la bouche d'un enfant de 5 ans un «Merci» même si vous lui donner un diamant qui vaut 10 millions de dollars, mais si vous lui donner un bonbon, qui vaut un ou deux Shekels, vous deviendrez son meilleur ami. Pourquoi ? Aux enfants manquent la conscience spirituelle, c'est pourquoi ils ne peuvent évaluer la profondeur et l'importance d'une chose qui a grande valeur tant que celui-ci ne leurs donnent pas une satisfaction immédiate. De la même façon une personne mariée qui n'a pas la conscience spirituelle n'arrive pas a comprendre la valeur de sa/son conjoint/e dans sa vie.[une chose qui est impossible a faire même en essayant]. A tout cela rajouter les trois faits suivants: Le premier- La réparation de la nechama est la chose la plus élevés que la personne peut atteindre dans ce monde ci. Le second- La vie de couple est la meilleure façon d'arriver à cette réparation. Le troisième- Notre conjoint/e est un diamant inchangeable préparé pour nous sur mesure, comme un costume chez le couturier, pour nous aider a la réparation de notre âme. C'est pourquoi si on essaye d'évaluer la vrai valeur alors le diamant manque son éclair. Mais lorsqu'on comprend tout cela alors qui veut encore un bonbon ? Avec l'aide de D-ieu, cette série d'articles nous aidera a évaluer notre conjoint/e et l'institution de la vie de couple juive, et cela nous donnera les clés du bonheur dans ce monde ci et dans le monde a venir. *** Comme Roch Kollel pour l'étude de la halah'a [sous les institutions de H'out chel h'essed] j'ai remarqué un phénomène intéressant: Souvent les élèves qui réussirent a atteindre des hauts niveaux d'intelligence divine ne sont pas toujours les plus doués. Ainsi souvent, un élève qui rêve debout d'études et de réussites énormes plus loin que l'autre coté de la mer qu'il peut voir dans ses petits yeux. Ces élèves étaient en général, les jeunes qui Page 22
avaient des problèmes de Parnassa qui sont pleins de stress a cause de leurs problèmes de vie de couple, ce qui les empêche d'utiliser toute leur tête dans l'étude. D'u autres cotés les élèves qui avaient un Q.I. moyen-plus qui vivaient avec le Chalom Bayit étaient libres de soucis et de stress, c'est pourquoi ils ont pu investir toute leurs forces dans l'étude. La paix dans le foyer[ Chalom Bayit] n'est pas seulement la clé vers la réussite dans l'étude de la Tora, mais c'est la clé de la réussite dans toutes les épreuves et dans chaque domaine de la vie. Grace a l'amélioration du Chalom Bayit la personne peut atteindre la satisfaction, la joie et de mettre en œuvre le potentiel qui se trouve en lui, ce qui se dévoile entre autre dans son étude. Lorsque j'ai compris qu'il manque beaucoup a mes élèves de ce principe sur lequel se socle toute la vie de couple, j'ai construis un système d'étude de 3 heures avec chaque groupe – une partie étude et une partie discussion- consacré seulement au Chalom Bayit, et a la vie de couple. En quelques semaines l'atmosphère dans le Kollel changea d'un bout a l'autre- ceux qui avaient des visages nerveux sont devenus souriants et ceux qui rêvaient debout se sont transformé en des grands performants. Les cours que j'ai donné sur le sujet de la réussite de la vie de couple juive était basé sur les principes que j'ai appris de mon Rav, le rav Shalom Arush, qui lui-même a reçu de ses maitres des principes et des études qui ont était transmis de génération en génération depuis Rabenou hakadoch Rabbi nah'man de breslev qui passa a Rabbi nathan jusqu'à nos jours. La clé de la réussite de la vie de couple est déjà mentionner dans le Zohar hakadoch- le mari représente le soleil et la femme représente la lune. La lune n'éclaire seulement de ce que le soleil l'éclaire, elle n'a pas de lumière par elle-même. Ainsi, le mari doit éclairer sa femme, sinon elle est jugée à une obscurité spirituelle et sentimentale. Pour cette raison, la première responsabilité pour le Chalom bayit repose sur les épaules du mari. Comme conseiller sur le sujet de Chalom Bayit et vie de couple, j'ai remarque que 9 sur 10 des couples qui viennent pour leur premier conseil avec une demande qui dit: «Avant tout, que ma/mon conjoint/e et après cela moi», lorsque je tourne la responsabilité sur le mari alors, cela casse le manège cruelle du chien qui essaye d'attraper sa queue. Plusieurs maris se sont opposée a cette approche ''Pas juste'' comme il l'apelle, mais j'ai vu de mes yeux vraiment comment elle marche bien, et des résultats extraordinaires sont sortis dans chaque cas donc je me suis occupe. D-ieu a créé le monde avec des lois, comme le soleil qui éclaire la lune, de la même façon le mari éclaire sa femme, personne ne peut fermer les yeux devant les règles de la création qui ont était encré depuis le début par le créateur. Aujourd'hui en plus de ces articles, nous avons les livres «Le jardin de la paix» et «La sagesse féminine» du Rav Shalom Arush qui eux aussi aide dans la construction d'un foyer juif parfait et extraordinaire.
Le Jardin de l’Education d’après Rav Shalom Arouch
Tout reste dans la famille Celui qui n’a pas encore fait entrer les points de vue des autres dans sa maison, tant mieux, et qu’il ne le fasse jamais. Celui qui par contre a déjà fait entrer des points de vue extérieurs, qu’il les fasse sortir au plus vite. Ce que nous voulons dire ici, ce n’est pas de faire sortir au sens propre les parents de leur vie ou bien qu’ils s’éloignent de leurs proches, mais plutôt qu’ils sachent garder les sujets concernant leur maison entre eux ! Exemple : un enfant qui a beaucoup de problèmes de discipline, il est interdit de se plaindre de lui auprès des proches de la famille comme les grands-parents etc. Même si durant l’une des visites chez les grands-parents il y a un cas o la discipline de l’enfant manque, ce n’est pas ni le moment ni l’endroit de régler ça. Ils devront fermer les yeux et régler cela ensuite, entre eux . Si les proches savent déjà qu’un des enfants a des problèmes, et qu’ils posent des questions, on leur dira alors poliment : « Grâce à Dieu, cela s’est arrangé », ou bien « Grâce à Dieu nous recevons l’aide de quelqu’un de compétent. Merci beaucoup, vous nous avez beaucoup aidés, mais à présent tout va bien. » C’est le chemin à suivre : avec douceur et intelligence les parents doivent veiller avant tout à ne pas faire entrer d’opinions extérieures et si cela est déjà fait, les faire sortir le plus rapidement possible . Guide et animateur Tout cela s’appelle « préserver sa maison ». Lorsque les parents s’efforcent de se confronter à leurs problèmes uniquement entre eux accompagnés d’un guide qui sait réellement comment les diriger dans la bonne voie, alors, ils réussiront à résoudre leurs problèmes. Mais si d’autres personnes s’en mêlent, cela devient très compliqué. Aller s’arranger avec le père et la mère de chacun ou même le grand-père, et que chacun pense autre chose, et que la grand-mère dit encore autre chose, et que la tante pense qu’il faut uniquement agir de telle manière, et la copine qui a étudié la psychologie et qui est sûre que ce n’est que comme cela qu’il faut faire… C’est un tourbillon infernal et qui n’en finit plus . Le guide lui, n’est pas présent à l’intérieur de la maison. Il ne peut pas compliquer les choses en multipliant les conseils et les remarques. Il donne une ligne de conduite essentielle et générale à adopter, et les parents doivent se confronter seuls et apprendre seuls comment appliquer les conseils donnés de la manière qui leur est préférable. Ainsi, de nombreuses fois il suffit aux parents d’un livre détaillé qui les aidera, et uniquement sur les sujets qu’ils ne comprennent pas ou dont ils n’ont pas trouvé la réponse dans le livre alors ils se tourneront vers le Rav qui a rédigé le livre pour de plus amples explications et des conseils plus précis . Espace vital Il est réellement important de comprendre à quel point des influences et des opinions extérieures peuvent être néfastes pour un couple. Par exemple, l’un des conjoints n’est pas vraiment d’accord avec l’opinion de l’autre et pourtant il se rabaisse pour laisser la place au Chalom, à la paix. Cela est en soi difficile, mais c’est possible, à Page 24
partir du moment où il se dit que c’est véritablement l’opinion de l’autre et qu’il la respecte. Mais à partir du moment où le conjoint s’aperçoit que c’est une opinion qui vient d’un avis extérieur, alors il lui est impossible de l’accepter. Il ressent que l’on a provoqué l’autre conjoint et qu’on lui a rempli le cerveau d’autres pensées, et pour cela, il n’est pas prêt à se rabaisser et à accepter . Nous avons donc appris un fondement essentiel afin de préserver « la pureté de la maison » en évitant de faire entrer des avis extérieurs même s’ils sont justes et fondés. A plus forte raison si ces avis sont négatifs et tordus. Il faut faire attention et ne pas habiter chez les parents. Même des parents qui ont la tête sur les épaules et qui savent ne pas mettre leur nez dans les affaires du couple, il est très difficile qu’ils ne disent rien, qu’ils ne fassent pas de remarques partant d’un bon coeur et dans un souci de bonheur pour leurs enfants. Mais, cela est tout de même considéré comme un dommage. C’est déjà une brèche dans la forteresse protégée de la maison : tout doit rester entre le couple et uniquement entre eux . De la même façon, beaucoup de parents ne savent pas accorder au couple un espace d’indépendance financière sui se mêlent sans arrêt. Cela est encore plus difficile si les parents sont eux-mêmes remplis d’idées fausses et mauvais traits de caractère et qui eux-mêmes n’ont pas réussi leur éducation, que Dieu nous en préserve.
Le Jardin de l’Education d’après Rav Shalom Arouch
Comment éduquer Il vaut mieux s’abstenir ! Il existe une erreur déplorable et largement répandue : les parents croient qu’éduquer consiste à critiquer l’enfant et le blâmer pour chaque faute qu’il commet. Selon ces fausses conceptions, on devrait se conduire cruellement et humilier l’enfant afin qu’il réalise son erreur, en tire une leçon et ne récidive pas. De même, on devrait le comparer à d’autres, lui demander pourquoi il ne se conduit pas comme eux, etc. Les résultats d’une telle ‘éducation’ sont effrayants. L’enfant perd toute représentation personnelle positive et son potentiel d’être bon, et certains enfants qui perdent toute volonté et désir de vivre, préfèrent d’ailleurs mourir. Les mots manquent pour décrire la grandeur des dommages causés par ces erreurs dans l’éducation des enfants. Ces erreurs proviennent pour une grande part du désir des parents de voir leur enfant se comporter comme un adulte, déjà éduqué et intelligent. Ils oublient qu’il n’est qu’un enfant, que sa conduite infantile - avec ses défauts, ses dégâts et ses bêtises - est normale et saine. S’ils pouvaient se souvenir qu’ils furent autrefois des enfants, ils détourneraient leurs yeux de sa sauvagerie et le laisseraient vivre son enfance joyeusement. Par conséquent, si l’homme sait éduquer - c’est-à-dire aimer, faire plaisir, introduire chez l’enfant la bonne volonté, l’assurance, le désir et l’amour de l’amélioration, agir pour le bien - qu’il le fasse ! Par contre, si le parent en est incapable et si sa conception de l’éducation se réduit à la réprimande, à l’humiliation, aux cris et même à frapper l’enfant, que D. nous en préserve, alors il est préférable de s’abstenir de toute éducation ! Car le dommage causé par l’absence de l’éducation de son enfant, est négligeable comparée à celui d’une mauvaise éducation. Voici la règle : si tu ne sais pas comment éduquer correctement, ne fais rien. Il vaut mieux s’abstenir ! Il est préférable que l’enfant grandisse avec une âme saine sans éducation - qu’il apprenne à distinguer entre le bien et le mal en se développant - plutôt que de recevoir une prétendue ‘éducation’ qui détruit son âme, et de devenir quelqu’un malade spirituellement et incapable de bien vivre. La prière J’ai reçu cet enseignement de mes maîtres : la réussite des enfants dépend plus des prières des parents que de leurs initiatives. En d’autres termes, même si les parents donnent un bon exemple, s’ils éduquent leurs enfants avec amour comme il convient, ils doivent encore multiplier leurs prières pour eux, car ce monde est rempli de dangers et seule la prière les sauve, et inspire la crainte des Cieux à l’enfant Un traitement radical Les exemples d’épreuves de la foi concernant l’éducation des enfants ne manquent pas : dans le cas d’un enfant qui n’écoute pas ses parents - qui est cruel envers ses frères, rebelle, qui refuse tout habit, toute nourriture qu’on
lui propose, qui accapare tous les jouets, ou tout ce qui semble être nuisible et anti-éducatif – ceux-ci passent l’épreuve de la foi dans chacune de ces situations. Afin de réussir dans l’éducation des enfants, il faut se comporter selon les trois règles de la foi et savoir qu’HaChem conduit le monde d’après le principe de mesure pour mesure et que par le biais des enfants, Il montre aux parents ce qu’ils doivent corriger en eux-mêmes. Par exemple, lorsque l’enfant n’écoute pas son père, c’est le signe que le père n’écoute pas les injonctions du Saint béni soit-Il et qu’il n’écoutait pas son propre père alors qu’il était enfant. Lorsque l’enfant est cruel envers les autres, c’est un signe de cruauté chez le père, et ainsi de suite pour chaque problème. Dans la pratique, lorsque le parent voit un défaut chez son enfant, cela doit l’aider à prendre conscience, s’éduquer soi-même et se corriger, et ainsi le même défaut sera corrigée chez l’enfant, ainsi qu’il est rapporté (Likouté Maaran, 141) : Celui qui circoncit son coeur, s’afflige, regrette sincèrement ; la force du regret est ressentie dans le coeur des enfants, comme il est écrit (Deutéronome 30:6) : “Et HaChem ton D. circoncira ton coeur et celui de ta postérité”. Il en résulte que le repentir de l’homme influence immédiatement sur le coeur de ses enfants. C’est seulement lorsque l’homme traite radicalement son problème avec ses enfants et corrige profondément en lui le défaut qui fut à l’origine du problème, qu’il peut prier pour eux et résoudre le problème sans qu’il resurgisse. En revanche, s’il se conduit selon le principe de ‘C’est ma puissance et ma force’, et cherche toutes sortes d’artifices, sans traiter radicalement le problème, celui-ci ne cessera de grandir et d’empirer. Même dans des situations particulièrement difficiles – par exemple lorsque l’enfant devient cruel avec son frère, ce qui est difficilement accepté avec foi par le parent, car il y a préjudice à l’un des enfants et qu’on cherche à le protéger - le parent doit croire que telle est la volonté d’HaChem, car il n’existe aucune souffrance sans faute. Même si cela n’est pas facile, il doit annuler sa volonté devant la volonté divine. Il doit croire que c’est pour le bien, sans se mettre en colère. L’unique solution dans de telles ituations consiste à traiter le problème à sa racine, Page 25
Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch
en dédiant chaque jour un temps pour prier HaChem et Lui demander quelle est la raison de la cruauté de l’enfant. Peut-être est-il lui-même cruel ? Il priera pour que son fils s’améliore et devienne bon et qu’HaChem lui donne l’intelligence de bien se conduire et de réussir dans sa vie. En effet, un fois devenu adulte, il devra régler chaque préjudice causé dans sa jeunesse. Puisque l’enfant devra souffrir dans l’avenir pour chaque mal qu’il cause, il est nécessaire de prier qu’il ne fasse du mal à personne. La dépravation Les parents dont les enfants se dépravent, que D. nous en préserve, souffrent beaucoup. Lorsque le fils sort avec une non-Juive (ou la fille avec un non-Juif), qu’il se drogue, qu’il a de mauvaises fréquentations, etc., les parents sont alors particulièrement abattus et brisés. Ils doivent savoir qu’ils traversent une épreuve de la foi particulièrement difficile et comprendre que la mélancolie, le désespoir, les disputes, les accusations mutuelles entre époux ne sont d’aucun secours. Cela n’entraîne que d’autres conflits et d’autres souffrances, qui sont autant de préjudices pour leur santé et celle des autres enfants. Dans la plupart des cas, les jeunes gens qui se dépravent ont été frappés cruellement ou terriblement humiliés dans leur enfance et il est évident qu’il ne sert à rien d’utiliser des pressions supplémentaires, colère ou menaces ; au contraire, la meilleure méthode est de leur donner beaucoup de chaleur et d’amour. Si les parents se renforcent dans leur foi en HaChem que tout est pour le bien, s’ils agissent selon les règles que nous avons énoncées, s’ils corrigent ce qui est nécessaire, s’ils investissent toute leur force, énergie et peine, dans la prière afin que le Créateur du monde ait pitié et sauve leurs enfants, ils mériteront de les voir reprendre le bon chemin. De tels parents méritent une bonne mention à leur épreuve de la foi, et s’ils poursuivent leurs efforts et leurs prières, même après l’amélioration de la situation. Ils mériteront aussi que leurs enfants réussissent bien dans la vie. Par contre, celui qui ne voit pas ses problèmes avec le regard de la foi, se dégrade, tombe dans la colère et le désespoir qui, non seulement ne servent pas à rectifier la situation mais, au contraire, détruisent encore davantage. Ce parent échoue à l’épreuve de sa foi et bien qu’il se plaigne de la difficulté de l’épreuve, son désespoir ne peut le sauver de la situation où il se trouve. Quant à celui qui dit être croyant, il doit croire qu’HaChem béni soit-Il est omnipotent et peut facilement le sauver, pour peu qu’il s’adresse à Lui dans sa prière. La prière, le bon exemple et le repentir L’éducation des enfants exige deux démarches différentes. La première est générale. Elle consiste pour les parents à investir chaque jour un certain temps à prier pour leurs enfants, demander à HaChem qu’Il les conduise dans le droit chemin, qu’Il leur évite les mauvaises fréquentations, qu’Il leur donne la sagesse, l’entendement et la connaissance pour suivre la bonne et juste voie, qu’Il ouvre leur coeur à la Tora et aux vertus, etc. De plus, les parents doivent travailler sur eux-mêmes,
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corriger leurs défauts afin de montrer exemple et en tout cas, éviter de leur défauts. Tout ceci est nécessaire enfants, même lorsque des problèmes soulevés.
à leurs enfants le bon nuire à cause de leurs pour l’éducation des particuliers ne sont pas
La seconde démarche est nécessaire lorsqu’un problème exceptionnel se présente. Alors, prier pour l’enfant ne suffit pas et les parents doivent commencer un travail personnel qui consiste à se repentir sur la faute ou le défaut suggérés par la conduite de l’enfant. Ainsi, le problème sera assurément réparé puisqu’ils prennent leurs responsabilités. Les parents ne peuvent mériter à éduquer leurs enfants que grâce à la foi, car ils voient ainsi HaChem et le message qu’Il leur adresse dans chaque démarche de leur vie, et comprennent que l’éducation entière de leurs enfants dépend de leur prière et de leur repentir. Un conjoint convenable Le choix du conjoint est une des épreuves de la vie où nombreux succombent. C’est une épreuve de la foi qui commence dès la première étape de la recherche du conjoint et se prolonge toute la vie conjugale, bien après le mariage. Il existe plusieurs points dans cette épreuve de la recherche du conjoint, qui nécessitent un renforcement particulier. Une des plus grandes difficultés, c’est la longue attente avant le salut. On doit savoir que le Saint béni soit-Il s’occupe de l’homme de la meilleure façon et avec la plus grande précision en vue de son amélioration (tikoun) dans le monde. Tant qu’HaChem ne lui donne pas son conjoint, c’est le signe que la meilleure situation pour lui, maintenant, est d’être célibataire. HaChem sait que maintenant il peut s’approcher de Lui précisément grâce à cette privation du conjoint. C’est une grande règle concernant toutes sortes de privations que l’homme peut subir : il doit croire que ce manque est sa perfection et qu’il se trouve momentanément, dans la meilleure situation pour s’approcher d’HaChem béni soit-Il. L’homme célibataire doit profiter de ce temps d’attente pour accomplir sa présente mission dans l’étude de la Tora, la réalisation des commandements et dans la multiplication de ses prières pour trouver son conjoint. Chaque prière influencera d’une façon directe sur sa vie conjugale future, et c’est pourquoi il est nécessaire de prier sur chaque détail. En effet, il ne suffit pas de prier d’une façon générale, de se marier, mais on doit demander de vivre avec son conjoint dans la paix, d’être d’accord sur tous les sujets et dans le service d’HaChem, qu’aucun des deux ne soit stérile, que la paix règne entre les familles et d’autres détails, selon les règles de la paix domestique. Celui qui s’explique très bien la raison de sa venue au monde et sa finalité, ne panique pas du tout à l’idée du mariage, car sa vie a un sens et elle est remplie d’efforts pour atteindre et acquérir la foi. La volonté de se marier est donc justifiée lorsqu’on sait que la perfection de la foi ne peut être atteinte qu’après le mariage, puisque les principales épreuves qui attendent l’homme pour parfaire sa foi, arrivent dans la vie conjugale. Par conséquent, cet homme est confiant en HaChem qui connaît le moment propice et il est satisfait en toute situation. Il mérite une mention excellente à l’épreuve de la foi, puisqu’il accepte ce contretemps avec amour et joie et agit au mieux de ses possibilités. Sa vie est déjà belle dans ce monde, il méritera de
Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch
trouver un bon conjoint et une bonne récompense l’attend dans le monde futur. En revanche, celui à qui la foi manque, fait dépendre ce contretemps de toutes sortes de causes naturelles. Il entreprend de nombreuses actions avec beaucoup de labeur, ou désespère complètement en ignorant que lorsque viendra le moment du mariage, HaChem lui enverra son conjoint chez-lui s’il le faut, et qu’il se trouvera sous le dais nuptial (‘houpa) sans retard, d’après le temps fixé dans les Cieux. Un tel homme faillit à l’épreuve de la foi, il perd son assurance, se culpabilise, devient mélancolique, etc. Le bon conseil consiste à multiplier ses prières sur la foi et à demander : Maître du monde, donne-moi la foi que c’est Toi qui décides quand je me marierai, que Tu ne m’as pas oublié, que Tu m’aimes, que ce retard n’est que pour mon bien, etc. Le choix du conjoint est une épreuve supplémentaire. Tout homme doué de bon sens sait que personne ne peut deviner vraiment qui est son vrai conjoint dans les Cieux et il est impossible de connaître les qualités et dispositions du conjoint en question, avant de vivre ensemble. Par conséquent, il ne multiplie pas les investigations, mais il fait confiance à HaChem et Lui dit : Maître du monde, il est clair et évident pour Toi, que je ne peux savoir qui est mon authentique conjoint, Aie pitié de moi et Aide-moi à trouver le conjoint qui m’est destiné, et que je l’épouse sans retard et sans embarras. En conclusion, l’essentiel est d’avoir confiance en HaChem, multiplier les prières et il est évident que celui qui se conduit ainsi évite beaucoup de peines et de contrariétés, qu’il méritera de se marier et que sa vie conjugale sera bonne et belle. Une vie sociable De nombreuses épreuves attendent l’homme dans sa vie en société. A son travail avec ses collègues et supérieurs ; à l’armée avec ses compagnons et officiers ; au pensionnat et à l’école avec ses condisciples et enseignants ; à la maison avec le père, la mère, les frères et soeurs, etc. Les épreuves l’attendent dans tous les domaines : soit avec l’argent, lorsqu’on s’empare d’un objet qui appartient à autrui, ou qu’on utilise un bien sans l’accord de son propriétaire ; soit dans son travail, lorsqu’on rabaisse son statut, ou qu’on refuse de le promouvoir, qu’on le calomnie ou blesse son honneur.
raison : il pense que les gens lui veulent du mal. Il faut savoir que les gens ne sont que des bâtons aux mains du Saint béni soit-Il, et que leur mission est de frapper l’homme pour l’éveiller, comme il est écrit (Proverbes 13 : 24) : “Celui qui épargne le bâton hait son fils”, et ailleurs (id. 3 : 12) : “Celui qu’HaChem aime, Il le discipline”, et comme rabbi Na’hman de Breslev l’écrit (Likouté Maaran, 206) : Lorsque l’homme commet une transgression, que D. nous en préserve, il dévie de la bonne voie pour emprunter une voie tortueuse où se ramifient beaucoup de mauvaises routes et de chemins sinueux. Lorsqu’on s’engage dans cette mauvaise voie, que D. nous en garde, on se perd jusqu’à ce qu’il soit très difficile de revenir en arrière et d’en sortir. Cependant, HaChem béni soit-Il rappelle aussitôt l’homme qui s’égare de la raison et Il l’appelle pour qu’il revienne. Il appelle chacun selon son cas : parfois une allusion suffit, d’autres fois il est nécessaire d’appeler vraiment et certains doivent être bousculés et frappés, car c’est ce qui leur convient. Lorsque l’homme croyant est frappé d’une quelconque souffrance, il cherche ce qu’il doit corriger en lui-même, car il fait dépendre cette souffrance de sa faute et de sa foi déficiente, et il sait que s’il se tourne vers HaChem et Lui demande Son aide, Il l’aidera à tout réparer. Par conséquent, il se repent et mérite d’être sauvé, de vivre une bonne vie dans ce monde et d’attendre une récompense au paradis. Par contre, celui qui manque de foi impute la moindre adversité aux autres et pense à ce que l’autre doit faire pour se corriger, comme s’il était déjà arrivé à la perfection. Sa peine est double, parce qu’il ne peut corriger l’autre et ignore que tout dépend de son propre travail. Il reste donc avec sa peine et les reproches qu’il fait à autrui. La règle est que dans toutes les adversités éprouvées par l’homme, la foi est l’unique consolation ! Sache aussi qu’il n’existe rien hormis Lui, et éveille-toi immédiatement à chercher la signification des messages et des allusions qui te sont adressées à travers ces peines, agis en fonction des trois règles de la foi, prie pour chaque chose et il est certain que tu réussiras ta vie en société.
Dans chacune de ses épreuves, l’homme doit utiliser les trois règles de la foi et croire que tout ce qui lui arrive vient du Saint béni soit-Il, et que les gens ne sont que des bâtons aux mains d’HaChem pour l’éveiller et parfaire sa foi. La vie est tranquille, sereine et joyeuse pour celui qui mérite de vivre ainsi ; il s’arrange avec tout le monde et recevra une bonne mention au monde futur. Cependant, l’homme malheureux qui est privé de foi, souffre beaucoup et supporte sa peine sans pouvoir se consoler. Il pense sans cesse à se venger, ou comment se protéger d’untel. Une fois, il pense agir contre lui d’une telle façon, et une autre fois, d’une autre façon. Une fois, il pense agir seul, une autre fois, il veut associer d’autres contre lui. Il se sent angoissé et devient persécuté. Il ne trouve pas de paix, car il est rempli de douleurs, de tristesse, de colère, d’amertume et d’angoisses. Il ne peut se stabiliser nulle part parce qu’il s’imagine qu’il vivra mieux ailleurs. Tout ceci pour une seule
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Société d’après Rav Shalom Arouch
Au départ des larmes mais à la fin le Jackpot ! Au début on pleur et on ne comprend pas. Apres cela, le sourire ne descend pas du visage, et la joie se repend dans tous les membres et le gain est tout entier pour nous. Jackpot. J'ai entendu une superbe histoire. Le propriétaire d'un magasin dans le centre de Jérusalem avait une réussite extraordinaire. Il n'y a rien a dire la location dans un tel endroit centrale est énorme, mais le placement était tellement bon que cela valait le coup vu le nombre de client. Un jour Hashem décida de faire une bonne chose a cette personne. D-ieu envoya quelqu'un qui ouvra sur le trottoir d'en face un magasin qui vendait les mêmes produits ,un vrai concurrent. Et bien que nos sages ont écrit que personne ne pas touche ce qui est prêt a son ami dans sa Parnassa lui ressent que les ventes tombèrent sans parachute. La location quand a elle ne changea pas. En fin de compte les dépenses montèrent au dessus des gains et de cette il était prêt a tout perdre. Ce commerçant se tourna vers le Rav benayahou Chmoueli chlit''a et lui raconta toute son histoire, sans oublier le nouveau concurrent. Le commerçant s'assit devant le Rav tout plein de colère. ''Qu'est il arrivée ?'' lui questionna le Rav «Hashem t'a fait cela , tout est pour le bien , c'est pas le concurrent c'est Hashem !» «Quoi ?!?» s'étonna le commerçant devant le rav «Hashem!? C'est pas Hashem c'est cette personne qui est la cause !» Quand même ce commerçant avait un petit peu de Foi de Emouna en son Rav , le Rav Benayahou Chemoueli, et après qu'il se calma un petit peu , rien qu'un peu, il se tourna vers le Rav et lui dit «Quoi faire maintenant ? » «Avant tout, tout est pour le bien, et cela est important à savoir. Deuxièmement, ferme ce magasin et ouvre le dans un endroit ou la location est moins chère. Peut-être tu ne gagneras pas grand-chose mais au moins tu auras de la Parnassa. Prend sur toi le Din[décret] avec amour »lui répondit le Rav. Le commerçant sorti du bureau du rav tout plein de colère et ainsi sans vraiment avoir le choix changea d'emplacement son magasin, pas loin de mea Chearim. Au dessus de son magasin vivait une femme tout seule depuis plusieurs années. Le commerçant compris qu'elle est seul et l'aida comme il put. Avec le temps, il est devenu comme un fils pour elle et il l'aida sur tous les plans, bien entendu sans recevoir aucun salaire, rien que par sa bonté envers cette pauvre femme seule. Un jour elle lui demanda de monter chez elle, car elle voulait lui parlait d'une chose importante. Le commerçant était très fatiguée, après sa dure journée de travail face a de nombreux acheteurs, c'est pourquoi il renonça de monter chez elle. Apres plusieurs demandes il se fit convaincre et monta. La vieille femme commença a lui raconté toute sa vie, sur son seule fils qu'elle venait de perdre. Mais le commerçant, perdant la patience et fatigue Page 28
regarda sans arrêt sa montre. «Arrête de regarder ta montre, encore un petit peu de patience tu ma déjà donnée beaucoup de ta vie alors encore une petite heure, c'est tout…» lui dit la vielle femme Alors la vieille femme arriva au point important. Son David est décédé il n'y pas longtemps et il lui laissa une grosse somme d'argent. Puisqu'elle n'a pas d'héritiers, et aussi puisqu'elle vu combien il l'aida de tout son coeur, elle décida de lui faire hériter une grande part de l'argent. Avec le reste de l'argent elle lui demanda d'acheter une salle d'étude dans le Yechiva à sa mémoire, après son décès. Le commerçant étonné retourna chez son Rav , rav benayahou Chemoueli. «Ne m'a tu pas dit durant notre dernière rencontre que tu es sur le point de tout perdre »le questionna le Rav. Le commerçant raconta tout l'histoire au Rav. Il comprit aussi combien le conseil du Rav simple et droit le protégea de beaucoup de mauvais sang. «Tu voit »lui dit le Rav «Tout est pour le bien ! Quand l'épreuve commence, on ne comprend pas pourquoi cela nous arrive. C'est la raison pour laquelle nous devons mettre de cote notre compréhension et s'attacher a la Emouna, que tout vraiment tout est pour le bien. Remercier Dieu lui dire de façon claire 'Merci beaucoup a toi Hashem de m'avoir donnée de la Parnassa toutes ces années et merci a Toi de m'avoir fait changée d'endroit' …tu doit être heureux c'est tout. Apres tout l'homme doit annuler ses volontés face a la volonté d'Hashem. Et le plus important que tu es la réussite !» Au début on pleur et on ne comprend pas. Apres cela, le sourire ne descend pas du visage, et la joie se repend dans tous les membres et le gain est tout entier pour nous. Jackpot.
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Arrêtons la Pornographie sur Internet !!! Chaque jour, nos sites Internet en hébreu, en anglais, en français et en espagnol reçoivent une quantité prodigieuse de courrier. La majorité des lettres que nous recevons sont composées de mots d'encouragement pour nos sites : la qualité et la diversité des articles, l'intérêt des interviews, l'attrait des clips vidéo...
pour son animal ! Cela me fait pleurer pendant des heures. Je suis arrivée à un point où j'ai l'impression de mourir, un peu plus chaque jour. Je ne sais pas quoi faire. Je vous en prie, aidez-moi et dites-moi ce que je dois faire, s'il est encore temps...” Chers lecteurs, voici quelques aspects qui me semblent importants :
Récemment, ma boîte aux lettres personnelle de Breslev Israël a reçu un courrier d'une nature différente : des lettres dans lesquelles des parents ou des conjoint(e)s appellent à l'aide, lancent un cri de désespoir contre une drogue nouvelle. Cette drogue atteint un nombre croissant de personnes de notre génération. On appelle ses victimes : les drogués du Net. Être dépendant de l'Internet est une véritable tragédie. Cependant, lorsque cette tragédie s'accompagne de la fréquentation de sites pornographiques, les ingrédients pour une catastrophe sont réunis : un tsunami spirituel qui détruit les couples, fait renvoyer ses victimes de leur travail et qui renverse tout ce qui peut s'opposer à sa volonté.
.1Nous augmentons notre présence sur le Net. Cela ne fait pas encore une année que nous avons lancé le site en français et venons d'ouvrir un site en espagnol, en addition des sites déjà existants en hébreu et en anglais. Nous désirons ouvrir prochainement, avec l'aide de D-ieu, des sites Breslev Israël en russe, allemand...
Ci-dessous, je vous présente une lettre que j'ai reçue récemment de la part d'une jeune épouse de Tel Aviv ; cette personne décrit la façon dont son mari s'est retrouvé littéralement piégé par Internet et sa toile d'araignée empoisonnée. Cette toile a détruit son mariage et lui a volé son tout bonheur, toute sa joie. Jugez par vous-mêmes :
.3Nos activités sur le Net transcendent ce qu'il est possible d'imaginer. En coulisse, nous répondons à un nombre fantastique d'appels téléphoniques, de e-mail... Pour les cas les plus urgents, notre aide est disponible vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Nombreuses sont les personnes qui ont déjà reçu des réponses concrètes à leurs problèmes, leurs demandes de renseignements, de prières... Notre devise est de venir en aide aux personnes qui nous le demandent, peu importe leur passé, leur religion… C'est précisément pour cela que nous augmentons notre présence sur le Net. Nous ne comptons plus les lettres que nous avons reçues de la part de surfeurs d'Internet qui nous remercient pour leur avoir sauver la vie, littéralement.
“Cher rabbin, Je suis désolée de vous embêter avec mes problèmes personnels, mais je n'ai personne vers qui me tourner. Si je ne trouve pas quelqu'un pour m'écouter et venir à mon aide, je deviendrais folle ou je mettrais simplement fin à ma vie. Trop, c'est trop. Même si cela peut paraître prétentieux, je pense posséder les qualités qui peuvent rendre un homme heureux : j'ai 29 ans, je suis sportive et séduisante ; je possède un diplôme d'université, je suis plutôt intellectuelle et j'ai beaucoup de succès dans ma profession. Je suis mariée et j'ai un splendide petit garçon qui est âgé de trois ans. Tout semble aller pour le mieux, n'est-ce pas ? J'ai épousé un homme que j'ai rencontré à l'université. Les premières années de notre mariage ont été un véritable rêve : nous passions beaucoup de temps à nous parler, nous partagions les mêmes goûts ; pas un nuage, pas une ombre ne sont venus obscurcir ces années-là. Cependant... Il y a deux ans, mon mari créa une entreprise sur Internet ; le succès fut immédiat. Devant cette réussite, il quitta son poste de manager marketing dans une grande compagnie (dans laquelle il recevait un excellent salaire et de nombreux avantages) afin de pouvoir consacrer toutes ses heures à sa nouvelle activité. Les semaines passèrent et il commença à surfer le Net pour y jouer à des jeux de casino, de sport, voir de films et, le plus horrible, des films pornographiques. Monsieur le rabbin, je ne désire même pas vous dire ce qui arriva au gentil et bon jeune homme juif que j'avais rencontré et épousé. Il devint un animal, et tout notre environnement à la maison devint un enfer. Sa façon de parler, son comportement général et plus particulièrement à mon égard... tout cela devint abominable et grossier. Chaque fois que notre adorable fils désire jouer avec son père, celui-ci le repousse d'un revers de main. Il agit comme si notre fils le gênait, était une nuisance. Le maître d'un chien a plus de sympathie
.2Nos sites Internet sont destinés à tout le monde ! Nous souhaitons la bienvenue à l'humanité entière. Nos sites en français et en anglais ont une rubrique particulière à propos des Bnei Noah et nous ouvrons nos bras à tous nos ami(e)s qui ne sont pas juifs-ves. De nombreux articles leurs sont destinés et ils peuvent s'adresser à nous chaque fois qu'ils-elles le désirent.
.4Nos sites publient non seulement un nombre important d'articles sur les différents aspects de la vie, mais ils permettent également d'écouter notre Radio Breslev, 24 heures sur 24. Nous avons un magasin en ligne, un service très efficace de réponses à toutes les questions que nous pouvons recevoir de nos membres... Je réponds personnellement, ainsi que d'autres rabbins, aux questions de halakha et d'ordre général. Breslev Israël parraine également une retransmission en direct de mes leçons du mercredi soir à 20:45. .5Le nombre de divorce est effarant et la situation s'aggrave jour après jour. Une proportion extrêmement importante de lettres que nous recevons montre que la dépendance pornographique sur le Net est un facteur fondamental dans la détérioration de la vie des couples. .6La joie permet à chacun d'entre nous de fonctionner et vivre d'une façon convenable. Notre objectif sur le Net est de répandre la joie dans le monde. Rabbi Na'hman de Breslev a dit : “C'est une grande mitswa (obligation) d'être toujours joyeux.” À Breslev Israël, nous sommes déterminés à aider les personnes à vivre une vie plus heureuse grâce à la joie et l'emouna (la foi). Notre leitmotiv : Amour, Âme et Joie.
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David le jeune berger p.9 David était très en colère contre ses frères. Il savait qu'il venait d'avoir son tour de nettoyer, et ils le traitaient injustement. Le Yetzer Hara de David (Mauvais Penchant) a vu David se sentir triste et bouleversé et a vu une chance de profiter de sa faiblesse. Il dit à David de crier: «Pourquoi moi? Pourquoi mes frères s’en prennent toujours à moi! C'est tellement injuste! Je suis tellement en colère que je pense que je vais pleurer et m’ernerver! » Mais avant que David ne puisse le faire, son Yetzer Tov (Bon Penchant) est intervenu et lui a dit: «Allez, David, le nettoyage n'est pas un problème. Qu'as-tu à perdre en le faisant, à part un peu de temps et de sueur? Et si tu fais ce travail supplémentaire, tu gagneras en fait quelque chose de plus important que d'avoir tes frères sur ton dos. Tu recevras des mérites aux yeux d’Hashem parce que tu aura fait une mitsva (bonne action) spéciale et importante d'honorer tes parents. Ta mère sera fière de toi et ton père lui, sera heureux. Tu feras également preuve de gentillesse envers toute la famille, car tout le monde appréciera la maison bien rangée. Surtout, Hashem sera heureux de toi, David. N'est-ce pas une meilleure affaire? » A suivre... B”H
IDEES DECO TABLE SEDER
IDEES CREATIVES PESSA’H
L’artiste PARACHA VAYIKRA
Selon une conception courante, la créativité humaine et tout particulièrement la créativité artistique, ne peut s’épanouir que dans des conditions de liberté débridée. Les limites et les inhibitions, de quelque nature qu’elles soient, musèlent la créativité. L’histoire des efforts de l’humanité pour évoquer la beauté et le sens avec les matériaux de la vie a montré qu’en fait, c’était tout le contraire qui était vrai: des circonstances d’oppression ont encouragé l’humanité aux créations les plus profondes et les plus innovantes alors que les conditions de liberté absolue ont donné souvent naissance à des œuvres moindres et moins significatives. En fait, travailler dans des contraintes est intrinsèque au processus et au produit de la création artistique : le défi de réduire un paysage ou un portrait à une surface bi-dimensionnelle, limitée dans sa taille, est ce qui donne une grande peinture ; la nécessité d’exprimer une pensée ou un sentiment dans un nombre de mots limité, organisés en accord avec les lois rigides du mètre et de la rime est ce qui fait un grand poème. L’essence même de l’art, pourrait-on dire, jaillit de la tension entre l’esprit de l’artiste qui cherche à s’exprimer et les limites des moyens et des circonstances qui lui permettent de le faire. LaGalout «A cause de nos péchés», disons-nous dans la prière de Moussaf que nous récitons les jours de fêtes, «nous avons été exilés de notre terre et renvoyés de notre sol. Nous ne pouvons plus monter pour nous montrer et nous incliner devant Toi, et accomplir nos obligations dans Ta maison élue, dans la grande et sainte maison sur laquelle Ton nom est appelé». Les 613 Mitsvot (commandements) de la Torah forment un pont entre le fini et l’infini, ce sont les moyens par lesquels l’homme mortel peut se lier avec son Créateur et sa Source. Aujourd’hui, cependant, nous ne pouvons accomplir qu’un nombre limité de ces Mitsvot : des centaines d’entre elles ne peuvent être observées que lorsque le Saint Temple est érigé à Jérusalem et que la Communauté d’Israël réside, dans sa totalité, en Terre Sainte. En fait, la Torah interdit leur observance dans l’état actuel des choses. Ainsi la situation présente du Galout (exil) est-elle bien plus qu’un déplacement physique. Avant d’être renvoyés de notre terre et que la Maison de D.ieu ne nous soit enlevée, trois fois par an, lors des fêtes de pèlerinage (Pessa’h, Souccot et Chavouot), tous les Juifs se rendaient au Saint Temple «pour voir la face de D.ieu et en être vus», dans le lieu que Lui-même avait choisi pour Se rendre accessible à nous de façon directe et sans limite. C’est ainsi que nous pouvions alors observer les commandements associés au service du Temple, actualisant et expérimentant ces aspects de notre relation avec le Tout Puissant qu’ils incorporent. Mais depuis la destruction du Temple et notre exil de la Terre Sainte, ces moyens de nous lier à D.ieu nous sont interdits. Cela ne signifie pas pour autant que ces Mitsvot ont été abolies ou ont «expiré». Selon un principe fondamental de la foi juive (comme il est établi par Maïmonide), «quelque chose, qui est clairement indiqué Page 34
par la Torah comme étant une Mitsva, dure éternellement et ne sera jamais changé, abrogé ou complété». Le commandement garde toute sa force ; ce sont simplement les circonstances du Galout qui nous empêchent de l’accomplir. Et c’est là que réside le sentiment ultime de notre frustration dans l’exil : le fait que ces moyens de communication avec D.ieu existent mais que les contraintes de l’exil nous empêchent de les utiliser. La poésie de la prière Le Talmud (Pessa’him 86b) cite une règle d’étiquette intéressante, concernant les relations hôte/invité : «Tout ce que ton hôte ordonne, tu dois l’accomplir, sauf quand il dit : «Sors de ma maison». L’enseignement de la ‘Hassidout applique cette règle à notre relation avec D.ieu : en tant qu’ «invités» dans le monde de D.ieu, nous devons obéir à toutes Ses instructions sauf quand Il nous dit : «Sors». Quand Il nous bannit de Sa présence, nous ne devons pas obéir mais persister dans nos efforts pour nous rapprocher de Lui. Ainsi, même en nous soumettant à ses décrets, nous ne nous réconcilions pas avec le phénomène du Galout. Quand D.ieu commande : «fais ceci» ou «ne fais pas cela», nous obéissons ; et pourtant, nous refusons d’admettre le Galout en lui-même, nous refusons d’accepter la fermeture des moyens d’accès à D.ieu. Et de ce combat incessant, de cette tension sans répit entre notre acceptation des brides du Galout et notre aspiration à nous en libérer, naissent nos accomplissements les plus «créatifs» dans notre relation avec D.ieu. Empêchés d’accomplir bon nombre de Mitsvot dans leur réalisation concrète, nous dirigeons notre énergie et notre créativité vers leur essence spirituelle qui reste indemne et aucunement affectée par les circonstances du Galout. Prenons l’exemple des Korbanot (offrandes animales apportées sur l’autel du Saint Temple) dont nous lisons le détail dans la Paracha. Leur sens profond indique que l’homme doit sublimer l’ «âme animale» qui se trouve en lui, raffiner ses aspirations et ses désirs égocentriques. Aujourd’hui, nous y parvenons grâce à la prière. Trois fois par jour, nous contemplons la majesté de D.ieu, inspirant et réorientant notre moi naturel vers des buts plus élevés et plus adéquats que la simple satisfaction de ses instincts animaux. Selon les mots du prophète (Hochea 14 :3) «Nos lèvres accomplissent [ce qui était fait par] des bœufs». Bien plus encore, nous ne nous contentons pas d’une version exclusivement «spirituelle» de ces Mitsvot : chaque fois que c’est possible, nous les accompagnons d’actes concrets qui rappellent et évoquent la manière dont, à l’origine, s’accomplissait la Mitsva. Ainsi, en commémoration de Sim’hat Beth Hachoévah (festivités accompagnant le puisage de l’eau), tenue à Jérusalem lors de la fête de Souccot, nous menons des célébrations nocturnes, chantant, dansant et jouant des instruments de musique, bien que le cœur et l’essence de l’événement, le puisage de l’eau d’une source pour le verser sur l’Autel, soient absents de nos célébrations. En même temps, nous nous assurons que nos actions ne suggèrent en aucune façon l’accomplissement réel de la Mitsva, ce qui serait une violation des lois du Galout.
L’habit fait il l’homme? PARACHA TSAV
La Paracha Tsav donne un récit détaillé du service du Temple. La plupart des tâches associées au Temple et à son entretien étaient accomplies par les descendants de la famille des prêtres : les Cohanim. Il semblerait donc que la majorité des informations que nous présente la Paracha n’ont que peu d’intérêt pour le Juif «ordinaire», celui qui ne descend pas d’une lignée de Cohanim. Toutefois, tous les Juifs sont, en réalité, considérés comme des Cohanim, comme le déclare le verset : «Et vous serez pour Moi un royaume de prêtres et une nation sainte». Chacun des détails du service accompli dans le Saint Temple constitue, en réalité, pour nous un enseignement sur la façon de gérer notre vie et établir avec le Divin une relation plus étroite. L’un des services qui étaient accomplis dans le Temple nécessitait que soit nettoyé l’excès de cendres qui s’était accumulé sur l’autel. Tout d’abord, le Cohen enlevait une pelletée de cendres de l’intérieur de l’autel et la plaçait à l’est de la rampe qui menait au sommet de l’autel. Cela concluait le service de Haramat Hadéchène, le fait de «monter les cendres», qui constituait le rituel d’ouverture du service quotidien dans le Temple. Après cela, le prêtre changeait ses vêtements sacerdotaux et en revêtait d’autres, moins élégants. Puis il apportait le reste des cendres à l’extérieur du Temple, dans un lieu pur consacré. Le but de ce changement de vêtements apparaît logique. Enlever les cendres était un travail plutôt salissant et porter des vêtements souillés n’était ni approprié ni respectable pour le Cohen. Néanmoins, une analyse rapide des devoirs accomplis par les Cohanim à l’intérieur des limites du Temple révèle que l’ensemble des services réguliers n’était pas plus immaculé. Les prêtres abattaient des animaux pour les sacrifices, récoltaient le sang, l’aspergeaient sur l’autel et enfin nettoyaient les cendres. Chacune de ces tâches pouvait bien évidemment salir les habits du prêtre en charge. Pourquoi donc devait-il se changer pour pouvoir apporter les cendres dans un lieu situé à l’extérieur du camp ? Rachi, afin de répondre à cette question, propose une illustration : un serviteur ne porterait pas les mêmes vêtements pour cuisiner un repas pour son maître ou pour lui servir du vin. Quand un serviteur se trouve en présence de son maître, on attend de lui une présentation et une formalité différentes. De la même façon, la Torah souhaite tracer une distinction entre le service accompli à l’intérieur du Temple, à proximité directe avec la Présence Divine et le service accompli à l’extérieur de ses limites, là où la Présence Divine n’est pas manifeste.
fonctions bien moins valorisantes et dignes. Nous les accomplissons loin des feux de la rampe. Elles sont souvent ingrates ou lassantes et n’apportent pas les satisfactions personnelles d’un rôle public. Nous avons tendance à les accomplir, ou du moins à les ressentir, de mauvaise grâce voire à contrecoeur. Par rapport à des missions éblouissantes, reconnues publiquement, quel sentiment d’accomplissement peut-on ressentir lorsque l’on débarrasse les ordures ? Et pourtant, le véritable serviteur de D.ieu sait maîtriser ces deux rôles. Il peut, sans effort, passer du service du Temple, si éminent, où la présence divine se fait tangible, à la tâche plus matérielle de se débarrasser des cendres, qui implique que l’on se retire de l’arène de la sainteté pour pénétrer dans le monde ordinaire. Il peut accomplir les deux avec la même ferveur car il comprend que les deux rôles sont aussi importants l’un que l’autre dans l’accomplissement de la volonté Divine. Son élan personnel pour la gratification de son ego laisse la priorité au désir de D.ieu d’avoir une résidence sur la terre. Il en va de même dans nos relations personnelles. La fréquentation de certaines personnes semble redorer notre propre blason et promouvoir notre statut social. Nous nous sentons stimulés par leur présence et apprécions leur compagnie. Et puis, il y a les autres, ceux avec lesquels nous ne nous sentons pas très à l’aise. Nous les percevons comme les gens ennuyeux, les rejetés, les pathétiques perdants de notre société. Il se peut qu’ils aient besoin de notre écoute ou de notre empathie mais nous n’avons que peu ou pas de patience pour accéder à leurs demandes. Après tout, nous avons des occupations beaucoup plus importantes qui prennent tout notre temps. Descendre à leur niveau et même «changer nos vêtements» en nous investissant pour eux et tenter de considérer le monde à travers leur vision, est simplement trop nous demander, à nous qui sommes dans une posture sociale à maintenir. Et cependant, parce que nous sommes une véritable «nation de prêtres», c’est justement la compagnie de ces individus que nous devons rechercher, c’est précisément avec eux que nous devons nouer des relations de réciprocité. Plus nous sommes prêts à nous «abaisser» pour une autre personne, plus D.ieu baisse sa dimension spirituelle pour s’intéresser à nos besoins comme nous en serons témoins dans le futur très proche quand D.ieu, en personne, sortira chacun de nous de son exil personnel et nous conduira tous vers la Rédemption finale.
Pour se conformer à l’explication de Rachi, il aurait semblé plus approprié qu’un autre Cohen accomplisse la tâche d’apporter les cendres à l’extérieur du campement. Après tout, au palais royal, cuisiner et verser le vin ne constitueraient-ils pas deux emplois différents accomplis par deux serviteurs différents ? Mais le fait que ce fût le même Cohen qui accomplît les deux tâches nous donne une perspective sur la réelle signification du service Divin. Il apparaît fréquemment que certains rôles dans la vie sont imprégnés de distinction et de prestige. Nous les accomplissons dignement, vêtus d’habits recherchés. Quand nous sommes appelés à accomplir de telles activités, nous nous sentons octroyés d’un sentiment d’importance et de dignité. Et puis viennent d’autres Page 35
La fête de l’enfant PARACHA PESSA’H
Quand, pour la dernière fois, vous êtes-vous sentis libres ? Pour bon nombre d’entre nous, ployant sous le poids de notre travail, de notre famille et des responsabilités sociales, la liberté semble aussi rare qu’elle est essentielle, aussi inaccessible qu’elle est désirable. Nous la désirons, nous en avons besoin, mais comment y parvenir ? Mais regardez un enfant. Observez-le alors qu’il joue, qu’il est plongé dans son livre préféré ou qu’il dort souriant à ses rêves. Il est tranquille. Il sait que son père et sa mère le nourrissent, le protègent et prennent soin de tout. L’enfant est libre. Libre de révéler sa véritable personnalité, libre de grandir et de se développer, de s’ouvrir aux joies et aux promesses de la vie. C’est la raison pour laquelle, Pessa’h, la fête de la libération, est tant la fête de l’enfant. Car c’est l’enfant qui nous permet de réaliser que nous aussi sommes les enfants de D.ieu et donc profondément et éternellement libres. C’est l’enfant qui ouvre nos yeux sur le sens profond de Pessa’h : en nous sortant d’Egypte pour faire de nous Son peuple élu, D.ieu nous libéra de tous les esclavages et de toutes les soumissions de tous temps. L’enfant est donc le participant le plus important du Séder de Pessa’h. De nombreuses coutumes du Séder ont tout particulièrement pour but d’étonner l’enfant, de stimuler sa curiosité, de l’obliger à demander : Mah Nichtana Halaïlah Hazé ?» «Pourquoi cette nuit est-elle différente de toutes les autres nuits ?» Car la Haggada tout entière, ce «récit»de l’histoire de notre rédemption d’Egypte que nous lisons au Séder, est construite autour du concept «Quand ton enfant te demandera… Tu diras à ton enfant». A Pessa’h, nous désirons pénétrer dans l’esprit de l’enfant, voir la réalité à travers sa perspective. Car sinon, comment goûter à la liberté? Quatre fils Mais les enfants, comme l’attestera chaque parent, se présentent sous de multiples personnalités. Si l’on observe de plus près la discussion de la Torah dans le dialogue du Séder, l’on peut constater qu’elle comporte plusieurs versions des questions des enfants et des réponses des parents. La Haggada explique que «la Torah s’adresse à quatre fils : le sage, l’impie, le simple et celui qui ne sait pas poser de questions». Selon la façon dont l’enfant pose sa question, le cas échéant, la Torah offre quatre approches différentes pour expliquer le message de la fête et la signification de notre liberté. L’enfant «sage» pose des questions intelligentes, bien structurées qui reflètent la droiture de ses observations et son désir de connaissance, d’appréciation et de participation. Le père, fier, répond par une explication détaillée des observances du Séder, du commencement jusqu’à la fin, jusqu’à la loi selon laquelle «on ne doit pas consommer de dessert après la viande de l’offrande pascale», pour que son goût s’attarde dans nos bouches longtemps après le Séder. Le fils «impie» observant les efforts et les dépenses impliqués dans l’organisation de la soirée du Séder, demande : «Qu’est-ce que ce travail qui est le vôtre ?». Page 36
«Ce travail qui est le vôtre» souligne la Haggada. C’est quelque chose à laquelle il ne veut pas participer. «C’est à cause de ce que D.ieu m’a fait», répond le père sur le même ton, «quand j’ai quitté l’Egypte». «M’a fait… quand J’ai quitté l’Egypte», impliquant par là, commente la Haggada, que «s’il [l’enfant impie] s’était trouvé là-bas, il n’aurait pas été sauvé». Au fils «simple» qui ne peut que questionner «Qu’est-ce que c’est ?» le père répond par une réponse appropriée sur le sens de cette soirée. Et au père de «l’enfant qui ne sait pas poser de questions », la Torah instruit : «Dis à ton enfant». C’est à lui à initier la discussion, à l’amener à parler et à participer. Là-bas et ici De toutes ces réponses diverses, c’est celle adressée au «fils impie» qui demande clarification. Pourquoi devons-nous lui dire qu’il aurait été laissé en Egypte à l’époque de ’Exode ? Et de fait, c’est ce qui eut lieu. Nos Sages nous disent que seul un cinquième des Juifs quittèrent l’Egypte en direction du Sinaï, lors du premier Pessa’h. Les quatre autres cinquièmes refusèrent de s’en aller, préférant l’esclavage du Pharaon à l’engagement pour D.ieu. Ces Juifs ne furent pas sauvés. Car bien que D.ieu acceptât les Juifs en Egypte, comme ils étaient, dans leur statut spirituel dépravé après deux siècles d’esclavage dans la société la plus immorale de la terre, Il émettait cependant une condition : il fallait désirer la liberté pour la mériter. Cependant, quel intérêt y a-t-il à dire au fils impie que «s’il avait été là-bas, il n’aurait pas été sauvé» ? Voulons-nous repousser encore davantage un enfant déjà éloigné ? En réalité, notre message à cet enfant n’est pas celui d’un rejet ou d’un bannissement mais celui d’acceptation et de promesse. S’il avait été là-bas, lui disons-nous, il n’aurait pas été sauvé. L’Exode d’Egypte eut lieu avant la Révélation Sinaïtique, avant que D.ieu ne choisisse chacun des enfants Juif pour être le Sien. Là-bas, en Egypte, la Rédemption était une question de choix individuel. Mais il n’y était pas, il est ici. «Ici», c’est après le Sinaï. Ici, libres, c’est ce que nous sommes et non ce que nous pouvons rejeter ou refuser d’être. Il est vrai que nous sommes en exil, mais «en ce jour, prophétise Yichayahou, vous serez rassemblés, un par un, Ô enfants d’Israël». Quand D.ieu reviendra nous délivrer, pas un seul Juif ne sera laissé derrière. Le Cinquième fils Aussi différents que puissent paraître les «quatre fils» de la Haggada, ils ont tous un point commun : impliqués, défiants, incapables ou indifférents, ils sont tous présents à la table du Séder. Mais aujourd’hui, dans notre exil spirituel, il existe un cinquième fils : le Juif qui est absent de la table du Séder. Il ne pose pas de questions, ne lance aucun défi, ne montre aucun intérêt. Car il ne sait rien du Séder, rien du sens de l’Exode, rien de la Révélation du Sinaï où nous avons assumé notre mission et notre rôle en tant que Juifs. C’est à ces enfants de D.ieu que nous devons nous consacrer longtemps avant la première nuit de Pessa’h. Pour ne pas les oublier.
Des animaux pieds-nus PARACHA CHEMINI
Tous les animaux à quatre pattes qui marchent à même leurs pattes seront impurs pour toi (Vayikra 11 :27) Par exemple, le chien, l'ours et le chat (Rachi ibid) Nos Sages mettent l'accent, à plusieurs occasions, sur l'importance de placer une barrière protectrice entre nos pieds et le sol. “Une personne devrait vendre les poutres du toit de sa maison pour s'acheter des chaussures”, nous enjoignent-ils. Ils vont jusqu'à compter celui qui marche pieds-nus parmi “ceux que fuit D.ieu”. Les enseignements 'hassidiques parlent d'un égal besoin urgent de “chaussures spirituelles”, pour protéger l'individu de la “terre”. Marcher pieds-nus à travers la vie, permettre un contact total, sans barrière, entre nous-mêmes et la matérialité de notre monde est nuisible à l'accomplissement de notre mission et de notre rôle de “peuple saint” dont la vie doit être dirigée par des aspirations plus élevées, plus spirituelles. (Par ailleurs nous sommes invités à avoir un contact illimité avec le “sol saint”, avec ces domaines et ces aspects du monde matériel qui manifestent ouvertement leur origine et leur dessein divins. C'est ainsi que lorsque D.ieu apparut à Moché au buisson ardent, Il l'instruisit “Ote tes chaussures de tes pieds, car l'endroit sur lequel tu te tiens est une terre sainte”. Pareillement, les Cohanim qui servaient dans le Saint Temple marchaient pieds-nus; en fait un service accompli par un Cohen qui avait la plus infime séparation entre les pieds et le sol était rendu invalide pour cette raison. L'interdiction de la Torah sur le fait d'être à même le sol s'étend également au royaume animal: Seuls les animaux possédant des sabots sont Cacher, “convenables” pour l'alimentation. Les animaux qui marchent sur leurs pattes sans “chaussures” entre les pattes et le sol sont exclus de notre régime alimentaire, car ce trait anatomique reflète une nature et des caractéristiques que nous ne devons pas ingérer en nous-mêmes. Le chien, l'ours et le chat Le Zohar nous enseigne que “il y a trois facteurs (internes) (en l'homme): le cerveau, le cœur et le foie”. Le cerveau est le siège de l'intellect, le cœur celui des émotions et du caractère et le foie, l'organe le plus complexe et le plus important des régulateurs du métabolisme, représente la personne physique. [Aussi un roi, Mélè'h, est-il celui dont le Moa'h (cerveau) exerce la plus haute autorité, le Lev (cœur) est le second à commander, tous deux ont la priorité sur le Kaved (foie); (Mélè'h est l'acrostiche de Moa'h, Lev, Kaved, dans cet ordre précis). Cette hiérarchie des priorités se retrouve également dans la constitution verticale du corps humain dont le cerveau se trouve le plus haut placé (même au sens littéral, physique) parmi les organes du corps, le cœur sous le cerveau et le foie sous les deux. Par contre, dans le corps de l'animal à quatre pattes, les trois sont au même niveau. (Ainsi un être humain se conduit “comme un animal” lorsque son esprit n'exerce pas son autorité sur son cœur et que ses pensées et ses sentiments n'ont aucun impact sur sa vie physique]
physique, représentées par ces trois animaux sans sabots. Le Talmud note que “un chien reconnaît son maître; un chat ne reconnaît pas son maître”. Par contre, le chat est cité pour son raffinement et ses qualités (“Si nous n'avions pas reçu la Torah, nous apprendrions la discrétion du chat”), alors que le chien est un symbole virtuel de grossièreté et d'impudence. “Reconnaître son maître”, au sens spirituel signifie posséder une conscience de D.ieu et apprécier qu'Il est notre Maître. Le “chat” représente celui qui est déficient dans ce domaine. Son cœur est peut-être noble et raffiné, mais son esprit est matérialiste, consumé par des pensées matérielles et il accepte sans discrimination tout ce que la vie peut lui apporter. Le “chien”, par ailleurs, “reconnaît son maître”, son esprit occupe sa juste place. Le fait d'être “sans sabots” s'exprime dans la bassesse de son caractère et de ses émotions. Dans ce domaine-ci, il n'arrive pas à ériger des défenses contre la matérialité de la terre. Et puis on trouve la créature qui va sur ses pattes et dont le matérialisme est purement physique. Il n'est pas déficient intellectuellement ni faible émotionnellement mais un simple hédoniste. Puisqu'il ne possède pas de “sabots” entre sa personne physique et la terre, il s'adonne à ses penchants matérialistes sans aucune retenue. Il fait partie, selon les mots du Talmud, de ceux “qui mangent et qui boivent comme les ours, sont enveloppés de chair comme les ours et sans repos, comme les ours”. Les sabots fendus Pour qu'un animal soit cacher, il faut qu'il ait des sabots, mais un animal possédant de simples sabots, comme le chameau ou le cheval, n'est pas rituellement pur. Les sabots doivent être fendus. Car le but de la vie sur terre n'est pas d'échapper à sa matérialité mais de la sanctifier. Alors qu'un contact avec la terre, sans discrimination rend une créature non -cacher, il en va de même pour l'absence de tout contact. Les deux extrêmes sont inadéquats. Il faut qu'il y ait un élément de distanciation dans nos engagements dans le monde de la matérialité, au risque de devenir les esclaves de ce que nous sommes venus dominer. Mais il faut aussi qu'il y ait engagement car développer le monde matériel et en faire “une demeure pour D.ieu” est l'essence de notre mission dans la vie. Basé sur une entrée sans date dans le journal du Rabbi et sur un discours prononcé le 29 Mena’hem Av 5710 (12 Août 1950)
Sur les milliers d'espèces qui “marchent sur leurs pattes” Rachi cite trois exemples: le chien, l'ours et le chat. Car tout comme il existe trois dimensions de base dans l'homme, il y a trois sortes de matérialités: la matérialité intellectuelle, la matérialité émotionnelle et la matérialité Page 37
Le Secret de la colombe Etudions à nouveau les recommandations du roi Salomon : “La sagesse des femmes édifie la maison” (Proverbes 14, 1). Mais la plus grande des sagesses est de comprendre qu’on ne peut nullement changer son mari! C’est un monde à part et c’est celui qui nous convient le mieux car il a été spécialement choisi pour nous par D. Lui-même. Ne nou la mentons pas s’il ne ressemble pas à notre père, à notre cousin ou à notre voisin. Et surtout, ne nous avisons pas de le comparer, à son détriment, à quelqu’un d’autre, en sa présence ! La différence n’est pas un handicap, c’est une richesse à préserver. Toutefois, si nous désirons à tout prix changer quelqu’un, c’est une excellente idée à condition que nous commencions par nous-même. Nous pourrions alors nous rendre compte de la vérité profonde de l’affirmation de Rabbi Israel de Salant : “ Il est plus facile d’étudier tout le Talmud (qui est une oeuvre gigantesque et complexe) que de changer un seul trait de caractère “. Accepter l’autre tel qu’il est, c’est le fondement même d’un mariage réussi. Malgré l’amour qu’ils portent à leur partenaire, de nombreux époux ne se sont jamais sentis acceptés. Le mariage n’est pas une maison d’éducation surveillée, et les partenaires doivent aller l’un vers l’autre sans reproches et appréhensions. Partager la vie d’un homme ou d’une femme qui ne vous accepte pas, c’est comme traverser un tunnel dont on n’aperçois pas la sortie. L’idéal est de prendre en considération l’opinion et la personnalité de chacun. C’est le seul chemin qui puisse mener à un véritable respect mutuel. Le respect, c’est donc apprécier l’indépendance de l’autre, sa manière à lui d’être unique, sa façon d’aborder la vie et la manière de faire les choses différemment. Dévaloriser l’autre, c’est lui manquer de respect et, plus brutalement, le mépriser. Ce mépris qui refuse toute valeur à notre prochain est le pire des comportements. Les époux qui réussissent leur vie de couple qui cultivent une estime réciproque, en honorant ce qu’il y a de meilleur en chacun d’eux. Mais comment arriver à une telle attitude magnanime quand entre mari et femme, il y a un fossé profond d’éducation, d’intellligence, d’instruction ? La répose se trouve dans la Bible qui nous rapporte à ce sujet un exemple hautement édifiant : Débora était prophétesse avec tous les attributs inhérents à une tele fonction : sagesse, richesse, courage. De surcroît, elle gouvernait et jugeait Israel et était commandant en chef de toutes les armées. Page 40
Les Sages nous aprprennent que son mari était igrorant et illettré et que Débora l’a aidé à avoir un rang honorable dans la société et à mériter la vie future (Eliahou Rabba 8, 9). Cette femme exceptionnelle, malgréses multiple charges, n’a point négligé son rôle de ‘ézer Kenegdo, de soutien de son mari, à tel point qu’on le surnommait “l’homme aux flambeaux”. Elle l’incitait à fabriquer des mèches de grande qualité et à les offrir au Sanctuaire de Silo, afin qu’une belle lumière éclaire les lieux saints. Plus près de notre époque, on a proposé à une jeune fille belle, intelligent et riche, un jeune homme de bonne famille, réservé, timide et discret. Ils se sont fréquentés très peu de temps et décidèrent de s’unir. Après quelques semaines de vie conjugale, la jeune femme s’aperçut qu’elle avait été abusée sur la véritable personnalité de son mari : il était simple d’esprit: Elle aurait pu divorcer, car elle avait toujours rêvé d’épouser yn futur Roch yechiva ou Grand Rabbin. Elle se résolut d’accepter la décision du Ciel et dùqider son conjoint à hériter du monde future. Pour cela, il lui fallait acquérir le mérite de la Torah, celui des prières à la synagogue et celui du ’hessed, bonté et charité envers les pauvres. Elle utilisa sa fortune pour mener à bien son noble programme. Elle engagea un étudiant de la Torah pour venir tous les jours raconter à son époux, pendant une heure, les midrachim du Talmus. Elle fit ensuite un don important à une synagogue afin que le comité accepte d’engager le pauvre homme comme bedeau. Il était le premier à ouvrir la synagogue, rangeait les livres après les offices, mettait de l’ordre, écoutait toutes les prières et répondait aussi amen avec les fidéles. Enfin, elle acheta une grande quantité de produits alimentaires et d’entretien pour que son conjoint les répartisse équitablement entre divers cartons destinés aux nécessiteux. C’est ainsi qu’elle a consacré sa vie à un simple d’esprit car elle savait qu’il était une partie d’ellle-même. Le Ciel l’a récompensée largement : tous ses enfants sont de brillant étudiants de yechiva et occupent des postes importants dans de grands centre de Torah. La suite dans notre prochain numéro b’’h Rabbanite Rivka Amar Zats’al P121
Gardes ta langue !
« Noa’h et Yits’hak Les accomplissements de l'homme s'expriment de deux façons: les "chroniques" de Noa'h et les "chroniques de Yits'hak". Le nom "Noa'h" signifie "la tranquillité"; "Yits'hak" signifie "le rire”. Nombreux sont ceux qui rêvent de tranquillité et consacrent leur vie à sa recherche, dans le chaos et les luttes qui définissent l'existence présente. En fait, "la Torah fut donnée pour apporter la paix au monde", pour transformer ses différentes forces et luttes en un miroir harmonieux de l'harmonie parfaite de Son Créateur. Mais l'on peut également rétorquer qu'une existence des plus tranquilles n'est pas une existence; que si le but de la Création avait été la tranquillité, ce but aurait été également (voire mieux) servi en ne créant pas du tout de monde. Il est donc peu étonnant que bien peu de gens ne trouvent de satisfaction durable dans la tranquillité. Nous voulons plus de la vie que l'absence de discorde. Nous voulons la joie, nous voulons le rire dans notre vie. C'est là que réside l'intention ultime de la Création: faire de notre monde une source de joie pour l'homme et pour D.ieu. Ainsi, si une Parachah de la Torah s'appelle “Toldot”, ce sont les “toldot” de Yits'hak plutôt que de Noa'h. S'il est une "chronique" qui retrace la saga de l'homme et une "progéniture" qui résume le fruit de ses labeurs, c'est une chronique de joie et une progéniture de rire.
Eshet Hail
Par le mérite des femmes vertueuses Les Sages ont dit que les bnei Israël ont été délivrés de l’Egypte par le mérite des femmes vertueuses de cette génération. Ils racontent leurs efforts dévoués pour venir en aide à leur mari afin de leur donner tout ce qu’il leur fallait, sans parler du fait qu’elles ont enfanté et élevé leurs enfants à un moment où elles travaillaient péniblement sous l’esclavage des Egyptiens. Nous apprenons de là que même si extérieurement, la plus grande importance semble aller au rôle de l’homme, dans l’importance intérieure, qui est ce qui influence la direction que prend la Providence divine et les miracles de Hachem, c’est justement le rôle des femmes qui est le facteur essentiel. Donc le service de Dieu des femmes s’approche plus du désintéressement total et pur, car elles n’ont pas la compensation de l’extériorité. Et il est possible que ce soit justement à cause de cela que leur service est plus pur, la récompense en étant leur mérite. Le fait de s’en rendre compte peut encourager les femmes à remplir leur rôle avec d’autant plus d’enthousiasme et d’énergie.
Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg
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UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM p.12 Elicha, fils de Avouya. Elicha, père de Rabbi Yichma’hèl Kohène Gadol ( le Grand Prêtre). Elicha, père de Rabbi Yichmaèl, l’ami de Rabbi ‘Hakiva. Elicha, père de Rabbi Yossi. Elicha, père de Rabbi Yéhochoua. Elicha Ba’hal Kénafayime. Rabbi Alakhssa. Rabbi Alexandra. Rabbi Alexandri. Rabbi Alexandri, fils de H’igueri. Rabbi Alexandri de Tsédouki. Elnatane. Rabbi Elayi Hazakène ( l’Ancien). Rabbi Elayi. Rabbi Elayi, fils de El’hazar (autre version : Rabbi Elayi, fils de Elicha). Rabbi Elayi, fils de Bérékhya (autre version : Rabbi El’hazar, fils de Bérékhya). Rabbi Elayi, fils de Ménah’ème. TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce cœur de pierre et donne-nous un cœur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.
Msouki Ingrédients, :
1 kg de viande. 2 oignons. 2 tomates. 5 gousses d’ail. 1 bâton de cannelle. Boutons de roses séchés. 10 cl huile d’olive. Sel et poivre. 2 carottes. 3 navets. 2 boutaqalas. (Chou rave.) 2 poireaux 1 courgette. 1 pied de cardon ou de cardon sauvage 1 bulbe de fenouil 1 céleri en branche. Persil, coriandre (qosbor) aneth (septe) Menthe (nânâ) 150 g Petits pois. 250 gr de fèves fraîches. 3 artichauts. 500 gr d’épinards. Recette :
Dans une cocotte type autocuiseur, mettre l’huile, chauffer et faire revenir la viande. Ajouter les oignons, les tomates, remuer. Ajouter les épinards et les laisser réduire. Ajouter tous les légumes, coupés en petits dés, lavés à grande eau. Faire cuire pendant 45 minutes à feu moyen à découvert, en remuant constamment. Ajouter 1 verre d’eau Ajouter les herbes et une cuillère à soupe de harissa.. Saler et poivrer. Fermer l’autocuiseur et laisser cuire sur feu moyen ½ heure.
Harossette Ingrédients, :
250 g de dattes 250 g de noix (pesées épluchées) 300 g d'amandes 1/2 pomme 3 à 4 cuillères à soupe de vin rouge doux 4 cuillères à soupe de jus d'orange 1/2 cuillère à café de cannelle 1 grosse pincée de noix muscade et de cannelle pour enrober les boules Recette
Couper les dattes en petits morceaux après les avoir bien vérifiées pour ôter celles qui sont véreuses (j'utilise des dattes branchées deglet nour) Faire bouillir quelques minutes les amandes pour les émonder (facultatif je ne l'avais pas fait l'année dernière). Mixer tous les fruits secs en plusieurs fois, ajouter la pomme coupée en morceaux et continuer à moudre puis bien mélanger en ajoutant le vin, le jus d'orange, la cannelle et éventuellement la noix muscade. Former des boules et les rouler dans un peu de cannelle.
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Nathan Avraham Israel bat Tsipora Yardena Richard David ben Arlette Ra’hel Corine bat Nina Ginette Odelia Rahel Bat Marie Ida David Philip ben Odelia Rahel Youda ben H’aya Itskhak ben Smadar Reouven ben Yasmine Sarah bat Myriam Hanna Rahel bat Fanny Acher Stéphane ben Moché
Adrien Moche Ben Israel Michael David ben Ra’hel Miriam Mireille Janet Bat Ester Morde’hai ben Juliette Marie Ida bat Juliette H’aya bat Juliette
Beto’h Kol Holey Ame’ha Israel
Israel Michael ben Sarah Bougid ben Gazella Fortuna Diamanta bat Garsona Nina Ginette bat Enriette Raphael et Eleazar bnei Tsipi David ben Avraham et Bouba Eliahou Daari ben Ovad Salomé Ra’hel Perle ‘Haya bat Myriam Emilie
HILLOULOT TSADIKIM
1 Nissan : Le Rav Chalom Dov Ber Schneersson voir 11 Nissan : HaRav Moché ben Nah’mam - Le Rambam 13 Nissan : Rabbi Menahem Mendel - Le Tsemak’h Tsedek Maran aBeth Yossef - Rabbi Yossef Caro 15 Nissan : Its’hak Avinou 26 Nissan : Yéochoua Ben Noun 30 Nissan : HaRav Haim Vital - Or aHayim Akadoch Cliquez ICI pour consulter toutes les Hilloulot du mois Cliquez ICI pour consulter toutes les Hilloulot du mois
KAMEA CONTRE les VIRUS du ARIZ’AL A IMPRIMER
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10 Ségoulot importantes en cette période de Coronavirus, pour notre protection à tous A Télècharger sur www.FamillyTorah.com 1. Prière de Rabbénou Tam Cette prière de Rabbénou Tam est rapportée dans l’ouvrage Yossef Omets (lettre 484) « Je suis garant qu’il n’arrivera rien de fâcheux pendant cette journée à celui qui récite cette prière chaque jour ; et celui-ci réussira dans toutes ses entreprises. » ּוב ַתחֲ נּונִ ים ִל ְּפנֵי ֶּמלֶּ ְך ַמ ְּל ֵכי הַ ְְּּלָּ כִ ים הַ ָּקדשֹש ְּ ֶּש ַתעַ ְּמדּו ִב ְּת ִפלָּ ה ְּבבַ ָּק ָּשה,ְּבבַ ָּק ָּשה ִמכֶּם ִמיכָּאֵ ל ְּוג ְַּב ִריאֵ ל ְּּורפָּ אֵ ל , ֵהן ִמ ִל ִילין,יס ִטים ֶּשלאֹ יַזִ יקּוני; ֵהן ִמ ֵש ִדים ְּ ֵהן ִמ ִל,ּובכָּל ָּמקשֹם ֶּשאֲ נִ י השֹלֵ ְך ְּ בָּ רּוך הּוא ֶּשאַ צְּ ִליחַ ְּבכָּל ְּד ָּרכַי השֹלכִ ים ּובָּ ִאים לָּ עשֹלָּ ם ִמן הַ כֹ ל ְּ ַ ֵהן ִמכָּל פֻּ ְּרעָּ נֻּּישֹת ה, הֵ ן ֵמ ָּרעָּ ב,הֵ ן ֵמ ִאיש ו ְִּא ָּשה ִמכָּל ָּדבָּ ר ַרע; הֵ ן ֵמחֶּ ֶּרב ו ְֶּּדבֶּ ר אשֹדי וְּלאֹ ְּבז ְַּר ִעי ִ גּופי וְּלאֹ ִב ְּמ ִ לאֹ ְּב,יַצִ ילֵ נִ י אֲ ֹדנָּי אֱ ֹלהֵ י י ְִּש ָּראֵ ל ֶּשלאֹ י ְִּש ְּלטּו ִבי ֶּש ְּתהֵ א הַ ָּשעָּ ה הַ ז ֹאת עֵ ת ָּרצשֹן ְּלפָּ נֶּיָך ֶּש ִת ְּש ַמע אֶּ ת ְּת ִפלָּ ִתי ּובַ ָּק ָּש ִתי,בשֹתי ַ ֲֵאֹלהי א ֵ י ְִּהי ָּרצשֹן ִמ ְּלפָּ נֶּיָך אֲ ֹדנָּי אֱ ֹלהַ י ו (trois fois) ׃ יְּה ָּ ֹהו צְּ בָּ אשֹת ִע ְָּּנּו ִמ ְּש ַֽגָּב־לָּ נּו אֱ ֹלהֵ י ַ ַֽיעֲקֹ ב ֶּ ַֽסלָּ ה (trois fois) ׃ יְּה ָּ ֹהו צְּ בָּ אשֹת ַ ַֽא ְּש ֵרי אָּ ָּדם בֹטֵ חַ ַֽ ָּבְך (trois fois) קר ֵ ַֽאנּו ְּ השֹשיעָּ ה הַ ְֶּּלֶּ ְך יַעֲ נֵנּו ְּבישֹם־ ׇ ִ ׃ יְּה ָּ ֹהו ֹתי אַ ְּב ָּרהָּ ם ְּויִצְּ חָּ ק ְּוי ְִּדגּו לָּ רֹב ְּב ֶּק ֶּרב ַ ְּשם אֲ ב ֵ כל־רע יְּבָּ ֵרְך אֶּ ת־הַ נְּ עָּ ִרים ְּוי ִָּק ֵרא בָּ הֶּ ם ְּש ִמי ו ָּ הַ ְַּ ְּלאָּ ְך הַ גֹ אֵ ל אֹ ִתי ִמ ׇ (trois fois) ׃ הָּ ָּ ַֽא ֶּרץ (sept fois) יתי אֲ ֹדנָּי ִ ִישּוע ְּתָך ִקּו ַֽ ָּ ׃ ִל (sept fois) פּור ָּקנְָּך סַ בָּ ִרית אֲ ֹדנָּי ְּ ׃ ְּל (sept fois) ְּגּודנּו וְּהּוא ָּיגֻּד עָּ ֵ ַֽקב ֶּ ׃ גָּד גְּ דּוד י ֹכְָּך אַ צְּ ִליחַ ִב ְּד ָּרכַי כְּ משֹ ֶּשעָּ ָּשה יְּהשֹשֻּ עַ ְּבעָּ ְּברשֹ הַ ּי ְַּר ֵדן ִעם י ְִּש ָּראֵ ל בַ ְִּ ְּלחָּ ָּמה ִעם הַ כְּ ַנ ֲענִ י ְּו ָּשב ְּב ָּשלשֹם ְּלאַ ְּרצש 2. Prière de Rabbi Yéhouda Hé’hassid Nous avons reçu de Rabbi Yéhouda Hé’hassid que celui qui récite chaque jour les 3 versets suivants à l’endroit et à l’envers, sera préservé de tout malheur. (De notre Maitre le ‘Hida dans l’ouvrage Yossef Besséder, Siman 8) סשֹבבֵ נִ י סֶּ לָּ ה׃ ְּ אַ ָּתּה סֵ ֶּתר ִלי ִמצַ ר ִתצְּ ֵרנִ י ָּרנֵי פַ לֵ ט ְּת סשֹבבֵ נִ י פַ לֵ ט ָּרנֵי ִתצְּ ֵרנִ י ִמצַ ר ִלי סֵ ֶּתר אַ ָּתה ְּ סֶּ לָּ ה ְּת ִב ְּטחּו ַֽ ַביהֹ וָּה ֲע ֵדי־עַ ד כִ י ְּביָּּה יְּהֹ וָּה צּור עשֹלָּ ִמים׃ עשֹלָּ ִמים צּור יְּהֹ וָּה ְּביָּּה כִ י עַ ד ֲע ֵדי בַ יהֹ וָּה ִב ְּטחּו ִתן יְּהֹ וָּה יְּבָּ ֵרְך אֶּ ת־עַ ְּשֹ בַ ָּשלַֽ שֹם׃ ֵ ְּ ַֽיהֹ וָּה עֹ ז ְּלעַ ְּשֹ י ִתן ְּלעַ ְּשֹ עֹ ז ְּ ַֽיהֹ וָּה ֵ בַ ָּשלשֹם עַ ְּשֹ אֶּ ת יְּבָּ ֵרְך ְּ ַֽיהֹ וָּה י 3. Récit des 42 voyages des Bné Israël dans le désert Cette Ségoula est rapportée par le Mékoubal Rabbi Chimchone d’Ostropoli 4. Ana Békoa’h 5. Bénédiction de Acher Yatsar Rabbi Moché ben Makhir affirme que celui qui récite la bénédiction de Acher Yatsar avec une grande ferveur, et mot à mot, ne tombera jamais malade. 6. Séder du Pitoum Hakétorèt 7. 100 bénédictions Il faut veiller à réciter 100 bénédictions (avec ferveur) au minimum chaque jour. 8. Garder sa langue Faire attention à ne prononcer aucune parole de médisance. 9. Lecture du Chéma’ « Tout celui qui récite le Chéma’, les démons/anges malfaisants s’écartent de lui. » 10. La Tsédaka Donner la Tsédaka sauve de la mort ! Page 48
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Ségoulot de Pessa’h 1- Chabbat avant Pessa’h il faudra preparer un chabbat encore plus copieu et riche que les autres chabbat de l’annee, en effet c’est par le merite de ce chabbat que nos ancetres on meritait les miracles de la sortie d’egypte. 2- Pendant la Bdikat Hamets ne pas oublier de verifier dans les poches – Segoula pour etre sauver du vol 3- Pendant le Biour Hamets prendre un papier et y inscrire toutes les choses qui vous causes du tort dans votre vie quotidienne ex’: la parnassa, la sante, le mariage etc… et bruler ce papier avec votre Hamets. 4- Lire en journee avant le seder de Pessa’h la priere du Korban Pessa’h ainsi que la Igueret de Rabbi Shimom d’Ostropolie – Protection pour toute l’annee. 5- Preparer en couple le mari et la femme la table du seder avant l’entree de la fete – Segoula pour la Paix dans le couple. 6- Garder dans la maison un morceau de la matsa Afikoman toute l’annee – pour une abondance dans la parnassa et protection . 7- Garder de la matsa qui a ete faite pour Pessa’h et la manger a Rosh Ashana. 8- Pendant que les enfants chantent le MA NISHTANA c’est le moment de prier pour leurs reussite et pour ceux qui n’ont pas encore d’enfants de prier pour en avoir. 9- La Matsa est la Richesse ; La Matsa est un traitement. 10- Les femmes- faites attention d’accomplir toute les mitsvot de seder de pessa’h : boire les 4 verres, reciter le Alel apres la priere de Arvit et la lecture de la Agada joyeusement et de ne pas parler de discution banal depuis le Kidouch et jusqu’a la fin du Alel. 11- Le chant E’had Mi Yodea contient de merveilleux secrets. 12- Le soir du seder il faut profiter que les portes du ciel soient ouverte pour prier Borei Holam 13- Il est tres important de se vivre la sortie d’Egypte pas seulement de la lire. 14- Prendre soit de bien preparer le Seder car comme sera votre Seder comme ca sera votre annee. 15- Le milieu de la nuit est un moment propice pour demander a Hashem tous ce que vous desirez. 16- Honnerer sa femme d’un bijou ou/et d’un bel habit pour la fete. 17- Il faudra rester joyeux pendant Hol Amoed : habit, repas … 18- Auqnd on invite Elihaou aNavi chez nous le soir du Seder chacun son tour ira a l’entree de la maison de fera un voeu. 19- Celui qui mange le lendemain du seder les signes du plateau meritera la crainte Divine. 20- Il ne faudra pas s’enerver le soir du seder car cela apporte un mauvais presage. 21- Le 7eme jour de Pessa’h implorer les cieux pour les choses compliquer qu’Hashem dans sa grande misericode, vous ouvre les portes, a l’aurore et reciter le Chirat Ayam . 22- Le shabbat apres Pessa’h ne pas oublier de faire les Halot en forme de clef pour ouvrir la parnassa. 23- Garde le sel du omer toute l’annee et une segoula pour la protection. 24- Boire l’eau de la pluie en Pess’ah et Chavouot peut vous guerir de toutes les maladies.