Directeur : Borei Olam
SOMMAIRE :
Graphiste : Jonathan G.
SPECIAL TEVETH
Directeur commercial : Rephael Hai
Pages 4-9
Publicité et Abonnement :
LES 48 VOIES DE LA SAGESSE
Tel. : 050.229.65.22
Pages 6-8
E-mail : famillytorah@gmail.com Site : https://segoulot.wordpress.com/ : Familly Torah le mag & ses Ségoulot : Familly Torah & Segoulot : Familly Torah & Segoulot : Magazine Familly Torah : famillytorah_segoulot : +972 (0)50.22.965.22 Pour s’inscrire à la liste de diffusion Envoyez : « Emag FT + Nom & Prénom » Distribution Gratuite : Par Email, SMS WhatsUp et Réseaux Sociaux La reproduction et copie d’articles, illustrations et des publicités (sans l’accord écrit de l’annonceur et du journal), publiés dans ce magazine à des fins commerciales, sont strictement interdites sous peine de poursuites.
Les annonceurs sont entièrement responsables de leurs publications. Tous documents transmit à notre rédaction ne seront pas retournés.
LES JARDINS DE RAV AROUSH Pages 10-15 ENFANTS Pages 17 IDEES CREATIVES Pages 18-18
VIVRE SON TEMPS Pages 22-26 RABBANIT AMAR ZATSA’L Pages 30 FEMME VAILLANTE - LACHON ARA CHEMOT ATSADIKIM Pages 32 RECETTE Pages 34
SEGOULOT Pages 36
Avec le Soutien de : Rav Moshe Ben Moshe chlit’a, Rav Shalom Arush chlit’a, Rav Ron Chaya chlit’a, Rav Yaakov Mazouz chlit’a, Rav Acher Fitoussi chlit’a, Rav David Nacache chlit’a, Yeshiva Or Arachbi, Les Rabanim de Koupat Ha’ir . Et plein d’autres Gdoley aDor...
DEDICASSE : A la réussite de ma femme, et de mes enfants que le créateur m’a donné ainsi qu’à l’élèvation de l’âme de mon père, la réussite de ma mère, ma soeur et mon frère et de toute ma famille en génèral. De la Réussite de mes maitres et de tous leurs élèves ainsi que toutes leurs familles. De tous mes amis et connaissances. Et en tout particulier à tout le peuple d’Israel que nous méritions tous de nous rapprocher de HaKadosh Barou’khou et de recevoir le Mashia’h Tsidkénou Amen.
Page 3
Le jeûne du 10 Tevet Le jeûne du 10 Tevet (‘assara beteveth) est l’un des quatre jeûnes institués par les prophètes. Il correspond au « jeûne du dixième mois » évoqué par le prophète Zekharya (8-19). Ce jeûne commémore le début du long et pénible siège de Jérusalem par le Roi babylonien Nabuchodonosor qui commença le 10 Tevet 3336. Il se termina le 17 Tamouz 3338 lors qu’une brèche fut ouverte dans la muraille de Jérusalem. Le 9 Av de cette année, le Temple fut détruit et le peuple juif fut exilé en Babylonie pendant 70 ans…
kadish. Qui est concerné par ces jêunes ? Toute personne en bonne condition physique doit jeûner pour ces 4 jeûnes, les hommes à partir de 13 ans et les femmes dès l’age de 12 ans. Cette obligation commence au lever du jour et se termine à la sortie des étoiles. Le cas du malade
C’est donc un jour de jeûne, de deuil et de repentir afin de réveiller les coeurs et de les guider vers la techouva. Le jeûne sera un souvenir de nos fautes ainsi que des fautes de nos ancêtres puisque nous sommes affligés des mêmes malheurs qu’eux (exil). L’évocation de ces souvenirs doit nous inciter à nous améliorer et ainsi hâter la venue de Machia’h.
Un malade (même qui n’est pas en danger), un convalescent (s’il est encore faible), les personnes âgées et les gens faibles (pour qui le jeûne est pénible) ainsi qu’une femme 30 jours minimum après l’accouchement (si la femme en ressent vraiment le besoin, elle peut ne pas jeûner jusqu’à 2 ans après l’accouchement) sont dispensés de jeûne (même une partie de la journée). Cependant, ils mangeront alors discrètement.
Lecture de la Torah le vendredi après -midi
Le cas de la femme enceinte
C’est le seul jeûne (parmi les 4 institués par les prophètes) qui peut tomber un vendredi et qu’on ne déplace pas (malgré que le vendredi soit nécessaire pour se préparer pour le Chabbat), contrairement aux 3 autres jeunes qui seront repoussés à Jeudi ou Dimanche s’il tombe Chabbat (et non à vendredi). C’est donc le seul jour ou l’on peut lire la Torah un vendredi après-midi, puisqu’on sort la Torah à la prière de min’ha ces jours de jeûne.
Une femme enceinte, dès que la grossesse devient reconnaissable, est également dispensée même si elle n’est pas gênée par le jeûne. Avant que la grossesse ne se voit, dès besoin, elle sera dispensée (après consultation d’un rabbin).
Le 10 Tevet de nos jours
En Israël, le 10 Tevet a été désigné par le Grand Rabbinat comme jour du Kaddish public, en souvenir des victimes de la Shoah, dont le lieu et la date du décès sont pour la plupart inconnus. Aussi sont associés tous ceux qui auraient péri de façon tragique, sans qu’il y ait quiconque pour réciter spécifiquement le
Le cas des mineurs Les garçons de moins de 13 ans et les filles de moins de 12 ans sont totalement dispensés de jeûner, même une partie de la journée. Les Permissions Pour ces jeûnes, il est possible de se laver, de se parfumer, de porter des chaussures en cuir et d’avoir des rapports conjugaux. Se brosser les dents Il n’est pas convenable de se rincer la bouche pendant un jour de jeûne, comme nous le faisons le matin au réveil. Certains avis permettent de le faire, jusqu’à une quantité de Revi’it (8,1 cl). A notre époque, une personne habituée à se brosser les dents chaque matin avec du dentifrice, et qui ne supporterai pas de ne pas le faire pendant un jour de jeune, ou une bien personne de mauvaise haleine si elle ne se brosse pas les dents avec du dentifrice, pourra dans tous les cas, se brosser les dents pendant un jour de jeûne, en respectant les 2 conditions suivantes :
•
Ne pas introduire une quantité d’un Revi’it (8,1 cl) d’eau en une seule fois. Veiller à tout recracher sans avaler la moindre goutte d’eau. Page 4
LE 5 TEVETH L’affaire éclata en 5747-1987 : des livres avaient disparus de la bibliothèque centrale du mouvement ‘Habad à New York, abritée dans la maison voisine du 770. La constatation en avait été faite : des ouvrages précieux, des manuscrits remontant jusqu’au Baal Chem Tov avaient été dérobés dans l’intention de les vendre à des collectionneurs. Cela dépassait la simple idée de vol, même s’il était grave. Ces documents avaient été rassemblés par le précédent Rabbi de Loubavitch, Rabbi Yossef Its’hak, et ses ancêtres. Au prix d’immenses difficultés, se mettant lui-même parfois en péril, il avait transporté avec lui ces textes au travers de toutes les tribulations qu’il avait connues en U.R.S.S. puis pendant la seconde guerre mondiale jusqu’à son arrivée aux Etats-Unis. Certes, ils représentaient une sagesse essentielle, une connaissance profonde nécessaire mais aussi, ils renfermaient une sainteté d’une puissance incomparable. N’avaient-ils pas été, pour beaucoup, rédigés de la main même du Baal Chem Tov ou de ses successeurs ? C’est dire que le drame dépassait largement celui, très réel, de l’acte criminel.
Une rapide enquête établit que le responsable était un proche qui revendiquait une sorte de droit de propriété sur les livres et comptait en tirer un profit personnel. C’est ainsi que le Rabbi fit état publiquement des événements en cours, soulignant leur gravité, montrant qu’ainsi on détournait la bibliothèque du but voulu par Rabbi Yossef Its’hak. Faute d’autre
solution, l’affaire arriva devant
un tribunal civil new-yorkais. La question se posait en ces termes : Rabbi Yossef Its’hak avait-il possédé cette bibliothèque comme un bien propre – dans ce cas, une revendication personnelle pouvait être entendue – ou l’avait-il constituée et préservée dans un but plus général – et alors cette intention devait être respectée. La bataille juridique fut complexe. Le juge, non-juif, se rendait compte qu’il devait acquérir une perception nouvelle pour traiter un tel sujet. La salle du tribunal retentit ainsi, sans doute pour la première fois, de propos sur le ‘hassidisme, sur l’essence d’un Rabbi et la nature de son lien avec les hassidim. La femme du Rabbi, la Rabbanite ‘Haya Mouchka, fut citée comme témoin : quelle avait été l’intention de son père, Rabbi Yossef Its’hak ? Les livres lui appartenaient-ils à titre personnel ? Elle fit cette réponse bouleversante, qui frappa le juge et contribua largement à la décision finale : « Le Rabbi et les livres appartiennent aux ‘hassidim. » Le juge trancha donc que tous les livres dérobés devaient être restitués. Le 5 Tévèt, ils furent ramenés à leur endroit légitime, dans la bibliothèque du mouvement ‘Habad, permettant de nombreuses rééditions et constituant un pôle de référence pour tous.
Depuis lors, le 5 Tévèt est un jour de fête, celui de la « victoire des livres ». Si un tel événement put se produire, souligna le Rabbi, c’est sans doute parce que l’étude des textes était insuffisante et il demanda que, chaque année, chacun enrichisse sa propre biblioPage 5 5 Page
Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg 48 Voies #39: Partager le fardeau Un cœur brisé fait davantage souffrir qu’une fracture de l’épaule. Soyez sensible à la douleur des autres. Un cœur brisé fait davantage souffrir qu’une fracture de l’épaule. Soyez sensible à la douleur des autres. Votre conscience et votre énergie vitale y gagneront en acuité. Vous est-il déjà arrivé, alors que vous êtes déprimé, que quelqu’un vous donne une tape dans le dos en vous disant : « Allez, secoue-toi un peu, tu as tout pour être heureux ! ». Vous avez certainement eu envie de lui donner des coups. Pourquoi ? Parce que, bien qu’il essaye de vous aider, il n’a pas la moindre idée de ce que vous ressentez. La Voie 39 s’intitule « Nossè be’ol im ‘havèro », littéralement « aide ton ami à porter son fardeau ». Autrement dit, sachez voir et partager la douleur des autres. On ne peut pas traverser la vie comme s’il s’agissait d’une course d’obstacles où il n’y a que des rapports de force et où il convient de tirer son épingle du jeu. Il faut, au contraire, apprendre à aider les autres à partager leur fardeau. Devant la douleur physique, tout le monde se met en quatre pour apporter des pansements, de l’eau, un défibrillateur… Mais lorsque la douleur est d’ordre affectif ou moral, s’il s’agit d’une souffrance due à la dépression, nous ne savons pas quoi faire. Et nous avons tendance à battre en retraite. Et pourtant, ce sont là précisément des situations où nous devrions sortir de notre passivité pour partager la douleur de notre prochain. Parce qu’un cœur brisé fait plus mal qu’un bras cassé. Chaque individu est confronté (consciemment ou non) à des dizaines de fardeaux qu’il doit supporter de son mieux : problèmes de manque de confiance en soi, de projets avortés, d’échecs, de doutes, d’incompétence… Le grand défi de la vie consiste à les surmonter. Si vous aspirez à vivre dans un monde « humain », vous devez sortir de vous-mêmes et être attentifs aux problèmes des autres. Vous ne pouvez pas vivre les yeux bandés dans un monde où « moi seul j’existe ». Ce serait un monde barbare, non civilisé. Savoir se mettre à la place de l’autre Nous saluons nos connaissances d’un cordial « Comment allez -vous ? », alors qu’en fait, nous n’avons aucune envie d’entendre une réponse détaillée à notre question ! Pour aider les autres à supporter leur fardeau, il faut commencer par les voir comme des êtres humains et non comme des objets. Ainsi, les convenances sociales font que nous saluons nos connaissances d’un cordial « Comment allez -vous ? », alors qu’en fait, nous n’avons aucune envie d’entendre une réponse détaillée à notre question ! Sachez observer. Cette personne est-elle gaie ou triste ? Faible ou forte ? Anxieuse ou sûre d’elle ? Mesurez à quel point les problèmes des autres, leurs espoirs, leurs rêves, leurs aspirations, sont tout aussi réels que les vôtres. Demandez-vous « De quelle nature est leur fardeau ? ». Essayez d’imaginer à quel point il pèse sur leurs épaules. Certaines personnes parviennent cependant à dissimuler leurs émotions. Ne vous fiez pas toujours aux apparences. Quelqu’un peut donner l’impression d’être calme et méthodique alors qu’il se sent intérieurement en plein désarroi. Essayez de vous mettre à la place de l’autre. Quel effet cela fait-il d’être vieux, faible, dur d’oreille, de perdre ses dents, de voir mourir un proche ? De commencer un nouveau travail ?
Page 6
D’emménager dans un nouveau quartier ? Cet employé, à la poste, son travail n’est pas facile. Comment le supporte-t-il ? Cette personne qui passe devant vous dans la file d’attente, pourquoi est-elle si tendue ? Soyez attentifs à la réalité qui vous entoure. Lorsque vous parlez, par exemple, à une personne âgée, essayez d’imaginer qu’à votre âge, il était aussi créatif et dynamique que vous. Quant aux enfants, on a trop tendance à les traiter comme des jouets, en oubliant à quel point ils perspicaces et sensibles. Une question de point de vue En présence d’une personne inconnue, nous parvenons à l’évaluer en ayant recours, inconsciemment, à une approche instinctive, affective ou intellectuelle. Votre subconscient analyse ainsi, à votre insu, la personne qui s’assied à côté de vous dans un avion, par exemple. Essayez maintenant d’utiliser cette possibilité de manière plus consciente. Il nous arrive d’entrer en conflit avec des interlocuteurs dont nous nous demandons comment ils peuvent défendre des points de vue aussi différents des nôtres. C’est pour cela que nous devons essayer de voir le monde avec les yeux de nos contradicteurs. Supposons, par exemple, que vos parents vous sermonnent en vous disant que vous êtes en train de gâcher votre vie. Ils veulent, en fait, dire par là que vous ne répondez pas à leurs attentes ! Ne contre-attaquez pas, de vous lancez pas dans une escalade verbale qui risque de se terminer par des injures et des insultes. Essayez plutôt de vous mettre à leur place, d’imaginer leur anxiété. Quelle serait votre réaction si vous aviez un enfant qui vous cause du souci. Qu’est-ce qui les préoccupe ? Ils se tracassent pour moi. Ils sont inquiets et s’imaginent que je vais gâcher ma vie. Et ils le prennent très mal. Chaque individu est un monde en soi, qui n’a pas nécessairement la même manière de penser que vous. Essayez de pénétrer leur monde et de deviner ce qu’ils pensent. Ne soyez pas trop prompt à imposer votre opinion ; examinez aussi la leur. Sachez écouter. Essayer de voir les choses sous un autre angle vous permettra à tout le moins de diminuer votre colère et d’augmenter votre capacité d’empathie. Etre réceptif à l’autre en cas de conflit Lorsque vous êtes en désaccord avec quelqu’un, ne vous focalisez pas sur la logique et la justesse de votre position.
Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg Essayez de voir quel est le problème de votre interlocuteur. Y a-t-il quelque chose qui l’empêche de voir où est la vérité ?
Sachez voir pourquoi votre ami est « bloqué ». Il ne veut peut-être pas reconnaître qu’il a commis une erreur. Ne le poussez donc pas dans ses retranchements. Ne poursuivez pas une discussion qui le met mal à l’aise. Essayez au contraire de le détendre. Ne réagissez jamais violemment en oubliant la sensibilité de votre interlocuteur. Si votre employé n’a pas fait son travail, c’est peut-être parce qu’il a besoin de conseils, ou de marques d’appréciation. De même, si vous donnez des cours à quelqu’un, faites en sorte que la communication ne se fasse pas en sens unique. Voyez s’il vous écoute, s’il est intéressé, s’il accepte ce que vous dites, si, au contraire, il semble être en désaccord, s’il vous paraît stimulé, perturbé, heureux…Vous devez sentir tout cela, le percevoir.
compréhension et d’empathie est souvent à l’origine de nombreux conflits familiaux. Lorsque vous rentrez le soir à la maison essayez d’être réceptif à votre entourage. Mettez-vous à la place de votre femme, imaginez les efforts qu’elle fait pour que la famille fonctionne de manière harmonieuse. Dites-lui à quel point vous appréciez le mal qu’elle se donne. Essayez de voir comment vous pouvez l’aider davantage. De même, pour les jeunes. Imaginez un adolescent qui rentre à la maison et se plante devant la télévision avec un plateau-repas. C’est insultant pour ses parents qui sont vécus comme faisant juste partie du décor, et n’étant bons qu’à régler les factures. Lorsque vous rentrez à la maison, observez le visage de votre mère. Est-elle soucieuse ? Demandez-lui s’il y quelque chose que vous pouvez faire pour l’aider. Avec les personnes avec qui vous êtes constamment en relation, demandez-vous :
•
Comment va mon professeur aujourd’hui ?
L’inverse est également vrai. Essayez d’aller au-delà des paroles du professeur qui vous transmet un savoir et d’apprécier ce que cela signifie pour lui, sur le plan personnel. Vous atteindrez ainsi une nouvelle dimension. C’est ainsi que s’acquiert la sagesse.
•
Le boucher, le boulanger, l’esthéticienne : qu’ont-ils l’air de ressentir ?
•
Comment vont vos parents ? Ont-ils l’air fatigués ?
Partager le fardeau
•
Stressés ? Inquiets ?
Lorsque quelqu’un sait que vous comprenez ce qu’il éprouve, son fardeau s’allège instantanément. Supposons qu’un de vos amis vienne de perdre un proche parent. Vous allez lui rendre visite et même s’il ne veut pas parler, le fait que vous soyez simplement assis près de lui fera paraître son fardeau moins lourd. Il sait que vous comprenez ce qu’il ressent.
•
Et votre conjoint(e) ? Que puis-je faire pour l’aider ?
•
Ceux dont vous vous préoccupez le plus, ce sont vos enfants. Vous les aimez, mais les comprenez-vous réellement ? Cela suppose que vous ayez accepté la difficile évidence qu’ils sont des entités indépendantes. Et cela signifie qu’il ne faut pas vous focaliser sur votre propre tristesse en voyant qu’ils ne répondent peut-être pas à vos attentes.
•
Des millions de parents sont en conflit avec leurs enfants. Ils les aiment plus que tout au monde mais leurs relations sont empreintes d’hostilité et de souffrance. C’est réellement tragique et cela uniquement parce qu’ils ne sont pas réceptifs à l’autre.
Ceci s’applique également à un malade. Votre visite lui fera du bien ; il se sentira même peut-être un peu mieux. S’il voit que vous lui consacrez du temps et que vous le comprenez, vous aurez un peu allégé son fardeau. Vous l’aurez peut-être aidé bien plus que vous ne le croyez. Il ne s’agit cependant pas d’en rester à la compassion. Essayez d’alléger de manière plus concrète le fardeau d’autrui. Pour un malade, cela signifie par exemple aller ouvrir la fenêtre de sa chambre, ou lui masser les pieds ou encore prier avec lui. Vous aussi, vous êtes passé par là. Il arrive que quelqu’un de pauvre devienne très riche et qu’il évite alors ses anciennes connaissances. Le rappel de son passé est trop douloureux.
Le judaïsme affirme le contraire : nous avons l’obligation toute particulière de compatir aux souffrances de quelqu’un qui est confronté à une épreuve que nous avons nous aussi subie dans le passé. C’est pourquoi la Torah précise : « Tu aimeras l’étranger car vous aussi avez été étrangers en Egypte ». L’expérience de l’Egypte nous rend plus sensibles à la détresse des autres. Nous la comprenons car nous sommes également passés par là. Il s’agit bien sûr de nos ancêtres, mais notre mémoire collective nationale nous a dotés d’une réceptivité particulière à la douleur des autres. Tout commence à la maison Pour mettre en pratique ces principes, le plus simple est de commencer avec votre famille et vos amis. Un manque de
Voyez comme le manque de sagesse peut être destructeur ! Se relier à l’humanité tout entière Il faudrait parvenir à élargir votre horizon. Ressentir profondément toutes les souffrances, même celles qui ne vous concernent pas directement. Lorsque vous entendez aux informations que quelqu’un a été assassiné, pensez à lui. Pensez à ceux qui sont seuls chez eux et sont dans l’incapacité de se déplacer. Imaginez ce que c’est que d’être pauvre et à quel point c’est humiliant. Pensez à eux qui sont le plus vulnérables : les veuves et les orphelins. Si vous ne le faites pas, votre cœur s’endurcira. Pensez aux victimes de la société. Pensez aux victimes de crimes, aux victimes du grand âge, aux victimes de discriminations. Pensez aux souffrances de personnes que vous ne connaîtrez jamais, à la situation désespérée de millions d’étrangers de par le monde. En « partageant le fardeau » d’une personne déprimée, nous nous immunisons, en quelque sorte, en commençant à voir la vie de manière plus objective. Et nous nous réconfortons en
Page 7
Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg voyant que d’autres personnes peuvent ressentir et connaître les mêmes sentiments que nous.
Vous pouvez clamer que vous êtes quelqu’un de bien… Vous pouvez le répéter à la moindre occasion… Mais si, au fond de vous, vous restez insensible, vous vous bercez d’illusions. Etre sensible au divin Pensez à la souffrance de Dieu. Dieu souffre lorsque l’homme souffre. Lorsque vous avez des enfants, vous vous rendez compte que vous ne pouvez pas les contraindre à obéir. Vous ne pouvez pas les réduire à n’être que des objets. Il faut, pour leur bien, les laisser commettre leurs propres erreurs. Ils doivent devenir indépendants. Nous autres, humains, commettons beaucoup de fautes, et le Tout-Puissant souffre lui aussi, pour ainsi dire, de nos folies. Pensez au Tout-Puissant. Il a créé un monde merveilleux, doté de potentialités immenses, et Il souffre en voyant tout ce gâchis, et cette confusion dans laquelle Ses enfants se débattent. Peut-être pourrez-vous faire quelque chose à ce sujet ? Partager la joie Imaginez que vous venez d’avoir un bébé et qu’il n’y ait personne à qui l’annoncer. Ou bien que votre petite amie vient de vous dire « oui », et qu’il n’y ait personne avec qui partager la bonne nouvelle. Vous marchez dans la rue et vous avez envie de crier « Je suis fiancé ! ». Qui cela intéresse-t-il ? C’est terrible de ne pas pouvoir partager sa joie.
Page 8
Dans un mariage juif, tout le monde partage la joie des mariés. Pourquoi ? Parce que la joie partagée apporte une sorte de confirmation de la réalité de l’évènement, sa pleine authentification. Alors, la prochaine fois que vous serez invité à un mariage, ne vous contentez pas de manger ! Enfin, partager un fardeau, si lourd soit-il, c’est partager un sentiment de joie. Pourquoi ? Parce qu’apporter son aide à quelqu’un procure vraiment du plaisir. Et qu’ensuite, lorsque votre ami aura résolu son problème, sa joie retrouvée sera la vôtre autant que la sienne. En quoi « partager le fardeau » est une Voie de la Sagesse ? - Tout le monde veut être quelqu’un de bien et aider l’humanité. Pour faire en sorte que le monde soit plus humain, soyez attentif aux autres et sachez partager leurs peines. - Pour pouvoir se comporter avec les autres de manière efficace et intelligente, sachez cerner leur personnalité. - Où que vous vous trouviez (en classe, au travail ou dans une soirée) intéressez-vous aux gens autour de vous. Parlez-leur, demandez-leur leur nom, observez leurs expressions, et sachez écouter. - Si vous ne vous intéressez pas aux autres, vous ne ferez en général qu’ajouter à leur fardeau, en disant, par exemple, ce qu’il ne faut pas dire alors qu’ils sont dans la peine. - Partager le fardeau des autres est le moyen de nous relier au reste du monde, en nous rattachant à l’unicité intrinsèque de l’humanité et à l’univers tout entier.
Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg
Page 9
La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch chlit’a Encore une fois ensemble !
Ce livre arriva vraiment à la dernière seconde, un petit instant avant qu'il ne reste plus rien à sauver .Car il faut que tu saches que divorcer une fois cela fait déjà très mal, mais une deuxième fois !! Ce que l'on appelle une «fête familiale» peut devenir aussi moins joyeux, lorsque le marié, la mariée, le bar-mitsva ou la bat-mitsva sont des enfants de parents divorcés. Il y a peu de temps je me suis trouvé dans une fête de Bar-mitsva ou le Bar-mitsva est issu de parents divorcés. Imaginez vous quelle ambiance tendue régnait dans la salle de réception, et de l'autre coté, une grande confusion. Du coté des hommes le père biologique du jeune homme et le grand père étaient assis d'un coté de la table, et le père adoptif et les proches de sa famille était assis de l'autre coté de la table. Il était très embêtant de voir comment ils ont papoté pendant que le grand père disait des paroles de bénédictions au Bar-mitsva. Du coté des femmes, les choses était encore plus embêtantes .La mère de l'enfant était assise au centre de la table et la mère adoptive était assise sur le coté de la table avec ses proches. L'atmosphère ressemblait à des soldats qui se tiennent les uns en face des autres, prêts à combattre… Souvent les mariages d'enfants de parents divorcés deviennent un vrai cauchemar-Qui invite qui? Qui paye quoi? Et encore un million de raisons pour crées des embrouilles… Quelqu'un pense ce qu’il advient aux enfants ? Est ce que la souffrance du divorce ne leur a pas suffit? Vivre à la maison sans Papa ou Maman ? Le dommage que le divorce a entrainé, a, sans doute détruit les enfants sur tous les plans, plus que tout.
Alors réfléchissez un instant. Savez-vous quelle grande Mitsva est de faire régner la paix entre les personnes, ou le couple ? Combien est-elle précieuse ? C'est ce qui rend la lettre reçue à la rédaction en une lettre très précieuse pour moi: «Bonjour à toi cher Rav Brody, Tout d'abord ,merci beaucoup.Je voulais te remercier pour le livre extraordinaire qui a atterri entre mes mains-«Le Jardin de la Paix»du Rav Shalom Arush(traduit en anglais par toi),et merci beaucoup à toi et à la rédaction du site d'avoir ouvert devant moi le monde de la Hassidout Breslev. J'ai 38 ans et la majeure partie de ma vie je n'ai pas respecté la Tora et les Mitsvots .Grâce à D. ces dernières années j'ai commencé a me rapprocher du Judaïsme par la Hassidout H'abad, je prie 3 fois par jour ,je mets les Tefilines et j'ai même commencé à respecter le Chabbat mais j'ai senti qu'il me manquait quelque chose , la partie essentiel de ma vie de couple (maintenant je le sais et surtout je sais quoi faire)
Ma femme et Moi avons divorcés en 2009. Nous avons 5 enfants exceptionnels. Nous nous sommes remariés il y un an, mais les mêmes problèmesse sont répétés encore et encore et déposèrent notre vie de couple sur un «banc de sable». Tout se réveilla encore une fois après « la lune de miel ». J'avoue et me confesse que j'étais prêt à « démolir le paquet » pour une deuxième fois (ma femme était très malheureuse).Et je ne peut pas expliquer combien c'est dur ,mais encore plus dur de savoir que je fais la même bêtise-2 fois !! Mais seulement à la dernière minute, comme on dit, deux de mes bons amis m’ont recommandé de lire le livre «Le jardin de la Paix ».du Rav Shalom Arush, je n'ai pas pensé deux fois a l'acheter.
J'ai déjà lu le livre deux fois avec une grande attention. Maintenant j'ai commencé le troisième tour de lecture. Tout
Page 10
en lisant, j’ai noté dans la marge inferieure des points importants à retenir. C'est impressionnant, j'ai fini le livre sans m'arrêter et je l’ai recommençé .C'est quelque chose qui ne m’était jamais arrivé…sans doute ,ce livre'a complètement changé ma vie, d'un coté à l'autre en peu de temps ! La vérité, je me sens un petit peu bête de la façon dont je me suis comporté envers la lecture du livre. Avant je ne connaissais ni le livre ni son auteur ,mais je le conseille chaudement de le donneràa tout celui qui peux juste le lire-il est impossible d'imaginer les changements qu'il entraine dans la vie de couple et la paix dans la famille. Ce livre m'a sauvé, moi et ma famille, de malheur et douleur superflu !! Et avec l'aide de D. je continue à travailler mes caractères pour être capable d'être le mari et le Papa que D. veut que je sois. Le livre m'a renforcé comme les articles sur le site, sur le sujet de la garde de ma sainteté personnelle .Je ne savais pas combien, par exemple, la garde de mes yeux aide à la paix de mon foyer. De ma vie je n'aurai jamais rêvé de faire cela si je n'avais pas lu le merveilleux livre du Rav. Je suis très malheureux que la sainte Cheh'ina ai quitté ma maison toutes ces années, et les douleurs que j'ai causé à ma femme et mes enfants. Tu ne peux pas te rendre compte combien je tremblais de la simple pensée de divorcer une autre fois, Merci mon D. que ce n'est pas arrivé. Maintenant je sais que dans toutes les situations, dans chaque chose dans la vie- Le Créateur m'envoie un message. Le livre est arrivé vraiment un instant avant qu'il ne soit trop tard. Le premier divorce était comme cela pas très sympa( en langage doux)… Et je ne veux même pas penser à ce qui se serait passé la deuxième fois! Merci à D. et au Rav Aruch de ne pas avoir raté la deuxième occasion.
Avec beaucoup d'estime, Eddy, Etats-Unis.» Vous comprenez .Il n'y a pas besoin d'être professeur ou conseiller professionnel pour sauver la vie de couple. Tout simplement donner a celui qui en a besoin[je pense que tout le monde en a besoin plus ou moins]les livres- «Le Jardin de la Paix» pour les hommes ou «La sagesse Féminine» pour les femmes, et vous sauverai énormément de foyers des divorces, douleurs et beaucoup de tristesses. Car sauver un foyer c'est comme sauver un monde entier. Comme ca on pourra faire du monde un endroit meilleur à vivre.
Rav Lazer Brody
Le Jardin de l’éducation d’après Rav Shalom Arouch Chlit’a
Remercier Hachem Quand j'étais en deuil de mon père, HaRav Chmouel Scheinberg, z.ts.l., un ancien talmid (étudiant) me demanda ce qui me manquait le plus depuis sa disparition. J'ai répondu : "Ce qui me manque c'est de ne plus être capable d'apprendre de sa 'hokhma, sagesse." HaRav Chmouel Scheinberg était un enseignant par excellence. Quand il expliquait des concepts compliqués, il commençait à la base, par les fondations et réussissait à les clarifier de telle manière que ses élèves n'oubliaient jamais ses leçons. Dans “Precious Jewels” (“Pierres précieuses”) – la biographie de Harav Chmouel Scheinberg – j'ai écrit: “Les talmidim d'il y a 40 ans sont venus pour les chiva, la semaine de deuil. L'un d'entre eux a dit qu'il n'a rien oublié de ses cours de 'Houmach (Bible). Un autre élève a dit qu'il peut ouvrir un 'Houmach à n'importe quel endroit que Rabbi Scheinberg lui a enseigné et se souvenir du commentaire de ce dernier.” Dans les deux articles précédents nous avons parlé des fondations sur lesquelles un juif devrait construire sa vie. Des chiourim de mon père, j'aimerais continuer à développer sur le sujet du Hakarath Hatov (gratitude). De la sorte, nous pourrons comprendre plus en profondeur ce concept décisif. Le Midrach souligne de quelle manière la mitswa des bikourim – offrir les premiers fruits au Beith Hamiqdach (Temple) – prouve notre Hakarath Hatov envers Hachem. À la fin des moissons – au lieu de se reposer chez soi après des mois de dur labeur – le fermier est tenu de montrer sa gratitude envers Hachem en offrant les premiers fruits au Beith Hamiqdach.
La mitswa d'honorer un parent est aussi basée sur le concept de montrer sa gratitude. C'est la raison pour laquelle un enfant rebelle – ou un enfant qui frappe ou blasphème un parent – démontre un manque de Hakarath Hatov au point d'être puni sévèrement. Le fléau du sang et le fléau des grenouilles – à l'époque où les juifs étaient en Égypte – ont été initiés par Aharon (le frère de Moché/Moïse). Hachem a ordonné Aharon – plutôt que Moché – de frapper l'eau et la terre, parce que Moché devait une dette de gratitude à l'eau et à la terre. De fait, c'est la rivière du Nil qui avait sauvé la vie du petit Moché, lorsqu'il avait été placé et caché dans un berceau. Par la suite, la terre avala un Égyptien tué par Moché pour avoir frappé un esclave juif.
La Tora nous apprend (Devarim 23:40) qu'un descendant de Ammon et Moav ne devrait jamais se marier avec un juif. D'autre part, un égyptien ne peut pas se marier avec un juif jusqu'à la troisième génération seulement. À partir de la quatrième génération, un mariage est théoriquement possible. Selon la Tora, la différence de traitement s'explique par le fait que “Ammon et Moav ne vous ont pas procuré du pain et de l'eau lorsque vous voyagiez dans le désert.” Cependant, il est important de préciser que presque trois millions de juifs ont quitté l'Égypte ! Une énorme quantité de nourriture et d'eau était donc nécessaire afin de nourrir tant de gens. Ainsi, parce que les Ammonites et les Moabites n'ont pas procuré aux trois millions de juifs à boire et à manger, il leur est interdit de se marier avec une personne du peuple juif. Pour quelle raison ? Pourquoi doit-on les considérer pires que les égyptiens ?
Selon le Ramban, les peuples d'Ammon et de Moav ne possédaient pas la vertu du Hakarath Hatov. Après tout, lorsque leur ancêtre Lot fut capturé par Sodom, Avraham lui sauva la vie ! Ainsi, les peuples d'Ammon et de Moav ne doivent leur entière existence qu'au 'hessed (bonté) d'Avraham. C'est la raison pour laquelle ils auraient dû exprimer leur Hakarath Hatov aux descendants d'Avraham. Celui qui ne possède pas d'Hakarath Hatov et fait le mal au lieu du bien agit d'une manière méprisable. * Quelle est la base de ce manque d'Hakarath Hatov ? * Un manque d'émet (vérité). L'individu qui possède la mida (trait de caractère) de la vérité, éprouve l'obligation d'exprimer sa gratitude. Mais une personne qui ne possède pas la mida de la émet, trouvera des fausses raisons – des prétextes – pour mériter le 'hessed d'une autre personne, au lieu de reconnaître qu'elle doit à son bienfaiteur une dette de gratitude. Ammon et Moav par exemple, peuvent prétendre qu'Avraham avait sauvé Lot afin de faire savoir publiquement qu'il était un héros et un guerrier. Une personne qui manque de Hakaroth Hatov montre une fausse perspective de vie Dans le livre Choftim (Juges), on trouve un autre exemple de manque total de Hakarath Hatov. “Et le peuple servit Hachem pendant toute la vie de Josué, et tout le temps que vécurent, après lui, les vieillards témoins de toutes les grandes oeuvres que D-ieu avait accomplies pour Israël” (Choftim 2:7). Deux versets plus loin, le prophète continue en disant : “On l'ensevelit (Josué) dans le territoire de sa possession, à Timnat-Hérès dans la montagne d'Ephraïm, au nord du Mont Gaach.” Et Rachi de commenter : “Et ils vécurent beaucoup de jours après Josué, mais pas beaucoup d'années, puisque ils avaient été négligents dans leur eulogie pour Josué, comme ont le voit dans le verset où il est dit “Mont Gaach” (montagne en colère). Pourquoi la montagne était-elle en colère ? Parce que les ancêtres n'avaient pas fait d'eulogie convenable pour Josué. Par conséquent, ils furent punis en ne vivant que quelques "jours" après Josué, et non une longue vie. Bien que Josué fut à la fois le chef spirituel et militaire qui conquit la Terre d'Israël, le peuple juif n'a pas pleuré le défunt comme il le devait. Apportons une vision plus positive : également dans le livre de Choftim (les Juges), nous apprenons que Gédéon avait entendu quelqu'un parler à son ami d'un rêve qu'il venait de faire. “J'ai eu un songe où je voyais une miche de pain d'orge
Page 11
Le Jardin de l’éducation d’après Rav Shalom Arouch chlit’a roulant dans le camp des Madianites. Parvenue à l'une des tentes, elle la heurta et la fit tomber, de sorte qu'elle se renversa sens dessus dessous.
labeur. En offrant le 'Omer à Hachem on exprime notre Hakarath Hatov à Celui qui nous fournit notre subsistance et tous nos besoins.
L'autre répondit : “Ceci n'est autre chose que l'épée de Gédéon, fils de Joas, l'israélite. Hachem a livré en son pouvoir les Madianites et tout leur camp ! ” (Choftim 7:13-14). Nos Sages nous ont appris que la raison pour laquelle l'épée de Gédéon est décrite comme une miche de pain d'orge est pour informer le peuple juif qu'il sortira victorieux d'un combat contre les Madianites, grâce au mérite de l'offrande de l''Omer (Vayiqra Rabba, 28:6). On retrouve également ce commentaire dans Rachi, Choftim, 7:13-14.
Cette idée du Hakarath Hatov s'applique à Gédéon. Dans la mesure où le peuple juif montre sa gratitude à Hachem – en présentant le qorban 'Omer – il a le pouvoir de conquérir les Madianites.
Pour comprendre la signification de l'offrande du 'Omer et pour quelle raison cela devait influencer la destinée d'Israël dans sa guerre menée contre les Madianites, nous devons lire ce que dit le “sefer Ha'hinoukh” à propos du qorban Ha'Omer (l'offrande du 'Omer qui était amené au Beith Hamiqdach/le Temple). Dans la description de la mitswa 302, le “sefer Ha'hinouhk” explique que le qorban Ha'Omer nous apprend la grande bonté d'Hachem qui nous accorde une nouvelle récolte chaque année et pour cette raison, on offrait le 'Omer afin de se souvenir de la grande bonté de D-ieu avant de profiter des fruits de notre
Le livre de Choftim continu : “En entendant le récit de ce songe et son interprétation, Gédéon se prosterna” (Choftim 7:15). Nos Sages expliquent que Gédéon a exprimé immédiatement son Hakarath Hatov en s'agenouillant devant Hachem. La leçon que nous apprenons du comportement exemplaire de Gédéon est simple : les tsadiqim expriment leur gratitude envers Hachem par des actions, plutôt que des paroles. Dans mon prochain article, nous essaierons de savoir la façon dont la Hakarath Hatov peut aider une personne à surmonter les obstacles dans son service divin, ainsi que la façon dont la Hakarath Hatov nous enseigne à honorer la Tora - et ceux qui l'étudient. Ceci nous permettra de transmettre l'amour de la Tora et des midoth tovoth (bons traits de caractère) à nos enfants.
Rabbanite Zelda Rosenthal
Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch chlit’a aura évidemment le mérite de tout réparer. Par exemple : un homme qui souffre de la colère et voit qu’il ne réussit pas à s’en débarrasser, bien qu’il le veuille, doit se plier aux sept règles énoncées. a) Quelle est la volonté divine ? Chaque fois qu’il se juge sur sa colère, ou qu’il défaille dans ce défaut, il doit se demander : Quelle est la volonté divine à mon encontre maintenant ? Que je tombe dans la mélancolie et dans la mortification ? Que je tombe encore plus profondément dans les abîmes et conséquemment, je ne pourrais rien corriger ? Ou veut-Il que je me renforce dans la joie, dans la foi et dans l’espoir ? Alors, je pourrai continuer à accomplir de bonnes actions selon mes capacités et en plus, travailler sur le défaut de la colère. HaChem béni soit-Il veut évidemment que je me renforce dans la joie et je ferai tout mon possible pour agir selon Sa volonté. Savoir se juger - Nous voulons nous repentir Un homme qui veut se rapprocher d’HaChem et se repentir, doit étudier soigneusement les sept règles de la ‘correction du jugement’, et prier pour mériter de les observer, car sans ces règles il peut s’éloigner d’HaChem béni soit-Il, à cause de son désir de ne pas se repentir.
Comme nous l’avons dit, lorsque l’homme commence à apprendre la vérité, et quelles doivent être ses qualités et ses actions, il s’observe et se rend compte de ses multiples insuffisances, il comprend quel est son mauvais désir et son plus grand défaut. Et s’il ne sait pas comment se juger d’après les règles que nous avons énoncées, il tombe aussitôt dans le désespoir. Il comprend alors d’après sa raison que le repentir signifie se culpabiliser, se mortifier, tomber dans la mélancolie et il lui vient à l’esprit qu’il ne pourra jamais changer. Bien entendu, ce sont les pensées du mauvais penchant, mais grâce aux règles de la correction du jugement, il apprend que cette insuffisance ou ce défaut est dû à la providence divine particulière et exacte ; que sa mission dans cette réincarnation consiste à le réparer et que l’arrêt de sa progression spirituelle est pour son bien, jusqu’à ce qu’il construise des moyens - par le biais de la prière et du service d’HaChem - et qu’ensuite il
Page 12
Il est possible alors de passer à l’étape suivante : b) Repentir et confession orale. L’homme doit se conduire selon les lois du repentir du Rambam, c’est-à-dire qu’il se confesse sur sa faute, et tente de détailler sa chute lorsqu’il se met en colère, qu’il la regrette, demande le pardon. Et lorsqu’il parviendra à l’étape de
l’engagement sur le futur, il doit reconnaître la réalité qu’il ne peut s’engager à ne plus se mettre en colère, car il voit, à chaque fois que se présente à lui un cas où sa patience est mise à l’épreuve, qu’il succombe et oublie son engagement ; il se met en colère, encore et toujours. La règle suivante lui viendra donc en aide : c) Croire qu’HaChem ne lui fait pas subir une épreuve qu’il ne peut surmonter ! C’est à dire qu’il doit croire qu’il possède les forces pour se débarrasser de ce défaut, par le biais de l’étude et de la prière. Et c’est la règle suivante : d) L’étude. Il doit étudier chaque jour sur le défaut de la colère et son détriment, et à l’opposé sur l’utilité de sa domination, les conseils pour se maîtriser, etc. Il est nécessaire d’étudier dans ce livre ce que nous avons écrit sur la colère, et dans d’autres livres, comme le livre d’éthique (Sefer HaMidot), au chapitre ‘Colère’, comme dans Likouté Etsot (Recueil de conseils), etc.
Le Jardin de l’éducation d’après Rav Shalom Arouch Chlit’a
On récoltera ainsi une variété de paroles et de prières et on méritera de supprimer sa colère avec la sagesse ainsi acquise.
tikoun) et en plus, rendre hommage pour ce qu’il a déjà mérité d’accomplir, puis prier pour pouvoir continuer à se renforcer.
e) La prière peut agir sur tout ! L’homme doit consacrer chaque jour un temps pour prier sur l’anéantissement de sa colère, et croire avec une parfaite foi que grâce à la prière il peut tout réparer ! Lorsque l’homme multiplie ses prières sur un sujet particulier, il verra de ses propres yeux comment il acquiert la sagesse et que la plupart des cas où il a failli dans le passé ne sont plus des épreuves pour lui. Il est nécessaire de se souvenir que pour tous les travaux que l’homme doit accomplir, et en particulier le travail sur la colère, l’essentiel de son travail doit porter sur la prière pour acquérir la foi. Il doit demander à HaChem béni soit-Il, de lui donner une foi parfaite, car la colère ne provient que d’un manque de foi, comme nous l’expliquons longuement dans le chapitre intitulé ‘La foi dans les qualités’.
Un homme qui veut se repentir et corriger ses actions, mais qui ne consacre pas de temps à son jugement et sa prière, est comparable à un homme qui veut arriver à un certain endroit sans faire les premiers pas. Car l’examen de conscience journalier et la prière sont les seuls moyens pratiques que l’homme possède pour corriger ses défauts, supprimer ses désirs et s’éloigner de tous les interdits de la Tora, c’est-à-dire se repentir.
f) Demander un cadeau. Même s’il a multiplié considérablement ses prières, et qu’il entre encore souvent en colère, l’homme devra toujours se souvenir qu’HaChem ne lui doit rien et continuer à demander un cadeau, par pitié et miséricorde. Ainsi, il ne sera jamais impatient, ne se désespérera ni ne relâchera sa prière. Finalement, il méritera très certainement - comme beaucoup d’autres qui méritèrent de suivre le chemin de la droiture - à anéantir complètement en lui le défaut de la colère, grâce aux étapes énoncées plus haut. g) Remercier et rendre hommage. Il faut rendre hommage chaque jour au Créateur du monde pour le fait qu’Il le fasse mériter de prier sur la colère, et Le remercier pour chaque épreuve de colère qu’il a eu le mérite de surmonter, même si sa victoire ne fut pas complète, mais après avoir réussi quand même à atténuer sa virulence. Pour conclure, il doit rendre hommage au Créateur du monde sur chaque sujet accompli. Il se renforcera ainsi pour poursuivre son travail avec l’aide du Créateur, car Il voit qu’il rend hommage comme il se doit. Les premiers pas Plusieurs amis partent en randonnée. Sur leur chemin, ils voient un homme se tenir au milieu du carrefour et après quelques jours, lorsqu’ils reviennent, ils le voient toujours à la même place. Ils l’interrogent : Pourquoi te tiens-tu ici ? Il leur répond : Je veux arriver à Jérusalem. Ils lui demandent : “Depuis combien de jours te tiens-tu ici ?”. “Déjà une semaine”, leur répond-il. Ils lui disent : “Depuis si longtemps tu restes ici dans l’espoir d’atteindre Jérusalem ? Si tu commençais à y aller, même en rampant, tu pourrais y arriver”. Le sens de cette parabole est le suivant : un homme qui veut se corriger et se repentir, désire changer mais il croit que cela arrivera tout seul et il est comparable à celui qui se tient au milieu de la route et attend d’arriver à Jérusalem, sans faire le moindre pas pour se diriger vers son but. On connaît cet adage populaire : C’est le premier pas qui coûte ! Même lorsque la route est longue, il faut commencer à marcher afin de parvenir à son but. Le premier pas dans la voie de la réparation et du repentir consiste à consacrer au moins une heure (soixante minutes) à l’examen de conscience et à la prière. Un homme qui veut changer doit consacrer une heure chaque jour, pour juger ses actions et désirs selon les règles de la ‘correction du jugement’ ; prier sur chaque détail de sa vie nécessitant une correction
Sache que l’homme ne peut se contenter des trois prières qu’il récite chaque jour dans son Livre de prières, car peu sont ceux qui ont le mérite de les dire en dirigeant leur coeur comme il convient. Mais même celui qui les récite avec une parfaite intention, toute sa requête est réduite finalement à quelques lignes. Et comment peut-il espérer changer et se repentir en ne prononçant que quelques lignes ? D’autant plus que les événements auxquels l’homme est confronté jour après jour, comme la recherche du conjoint, la paix domestique, les qualités morales, etc. sont absents de la prière telle qu’elle est fixée. A plus forte raison, les épreuves qu’il affronte et pour lesquelles la prière est encore nécessaire, et pour lesquelles l’homme ne trouve aucune expression dans le Livre de prières. Par conséquent, on sait que les Justes de toutes les générations ont ajouté des prières, à celles des trois prières fixes qu’ils récitaient longuement, et qu’ils prononçaient mot à mot, tout en dirigeant leur coeur. Chacun déduira des Justes cette règle : si les Justes multiplièrent tant leurs prières, en ajoutant de nombreuses supplications et des requêtes afin de pouvoir se réparer, à plus forte raison quelqu’un comme moi, qui n’est pas tellement Juste, doit ajouter des prières pour mériter de se conduire selon la volonté divine. Je ne me contenterai donc pas de ces quelques lignes de prière, que je ne mérite même pas de dire avec la bonne intention. Rabbi Israël Méïr zts’l de Radin, l’auteur du ‘Hafets ‘Haïm a écrit (Likouté Amarim 1:47) : “Car si nous priions et ouvrions notre coeur devant le Saint béni soit-Il, nos prières et nos demandes seraient exaucées. Donc l’homme ne se contentera pas de réciter les dix-huit bénédictions trois fois par jour, mais il devra ouvrir son coeur en prières et requêtes plusieurs fois par jour dans l’isolement, ou chez lui et au plus profond de son coeur”. Prier pour la prière
Un homme qui s’éveille et veut commencer à se juger et à prier sur tous les événements de sa vie, doit savoir qu’il est nécessaire de prier pour cela aussi, en demandant à HaChem d’avoir le mérite de s’isoler, prier et se juger comme il convient toute sa vie, car sa réparation dans ce monde en dépend. Un bon conseil consiste à commencer chaque jour son heure de prière dans l’isolement (hitbodedouth) par cinq minutes de prière sur la prière dans l’isolement, c’est-à-dire de demander à HaChem béni soit-Il qu’Il lui donne le mérite de prier dans l’isolement comme il convient, et de le sauver de la prière dans un mauvais isolement. Qu’Il mette sur ses lèvres de bonnes paroles afin qu’il ait le mérite de s’exprimer devant le Saint béni soit-Il. Qu’il ait le mérite de Lui rendre hommage pour tout ce qu’il faut. Qu’il
Page 13
Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch chlit’a
ait le mérite de se repentir de toutes ses fautes. Qu’il ait le mérite de multiplier ses requêtes sur ses insuffisances, car ses insuffisances ne proviennent que de l’insuffisance de sa prière. En outre, il doit demander au Créateur : Puissè-je mériter de croire en ma prière, que je puisse opérer tous les saluts dont j’ai besoin, corriger tout ce qui est nécessaire et combler toutes mes insuffisances. Puissè-je mériter de m’occuper chaque jour de prière et juger chaque détail de ma vie, dans l’authentique correction du jugement. Puissè-je mériter de Te rendre un grand hommage chaque jour, croire que tout provient de la providence divine, que tout est pour le bien, et croire qu’HaChem ne me fait pas subir une épreuve que je ne peux pas surmonter, lorsque je prie pour son succès. Puissé-je mériter toujours que l’unique et seul conseil soit pour moi la prière, et que je ne Te demande toujours qu’un cadeau et que jamais je ne ressente qu’on me doit quelque chose. Lorsque l’homme demande chaque jour pendant cinq minutes d’avoir le mérite de s’isoler et de se juger comme il convient, il acquiert la prière dans l’isolement, toutes les accusations portées contre lui sont annulées et sa vie devient douce, merveilleuse et belle. La règle essentielle du service d’HaChem est la suivante : lorsqu’on veut entreprendre la réalisation d’un quelconque précepte ou d’une bonne conduite, il faut pour cela multiplier ses prières. Sinon, il est vraisemblable qu’on agisse selon le principe : ‘C’est ma puissance et ma force’, qu’on soit rempli d’orgueil et d’égocentrisme, ce qui éloignerait d’HaChem davantage que si on s’abstenait. Par conséquent, les Cieux ne délivrent pas un ‘permis’ pour accomplir une quelconque action, avant de s’assurer que l’homme multiplie ses prières pour cela, de sorte que si on lui donnait le niveau qu’il demande, il n’en éprouverait aucune fierté. Car un homme qui reçoit quelque chose après de multiples prières, sait bien évidemment que c’est un don céleste, sans en éprouver le moindre orgueil ou le sentiment d’avoir obtenu ce qu’il voulait par son seul mérite. La vraie réussite consiste à continuer à vivre avec la foi que tout provient d’HaChem, qu’il n’y a rien d’autre hormis Lui, même
Page 14
lorsqu’on est parvenu au plus haut des niveaux. Le secret de la bonne vie Nous avons déjà cité cette parole de Rabbi Nathan, que son mérite nous protège : “Partout où je constate une insuffisance, je sais que soit on n’a pas du tout prié pour y remédier, soit qu’on a prié insuffisamment”. Cette déclaration renferme le secret de la bonne vie. Lorsque l’homme a le mérite de prier jour après jour sur chaque détail de sa vie, physique et spirituelle, il a le mérite de combler tous ses manques. Mais à qui ressemblent ceux qui disent qu’ils ne prient pas parce qu’ils n’en trouvent pas le temps ? Au fils de riches qui va en haillons, affamé et blessé. Lorsqu’on lui demande avec étonnement : Pourquoi ne demandes-tu pas à ton père qu’il t’aide, qu’il te donne des habits décents et du pain à manger ? Quelle est la réponse de cet insensé? Je n’ai pas le temps. De même, celui qui ne prie pas et qui souffre de nombreux manques, avec des problèmes de paix domestique, subsistance, défauts, désirs, mélancolie, paresse, etc. On l’interroge : Demande à ton Père céleste, qu’Il comble tes manques. Et il répond : Je n’ai pas le temps. L’homme qui comprend le secret de la prière, prie pour tous ses besoins, matériels et spirituels. En vérité, l’essentiel de sa prière doit porter sur des demandes spirituelles et par voie de conséquence, ses autres besoins seront eux aussi comblés. Il devra donc prier sur chaque détail de son adoration: sur la prière du matin - puisse-t-il prier avec joie et en dirigeant son cœur. Sur les actions de grâce après le repas et les autres bénédictions - puisse-t-il les prononcer mot à mot, de vive voix et en dirigeant son cœur. Sur la préservation de son regard - il doit prier et juger s’il se défend vraiment des regards interdits et s’il observe le précepte “Tu ne convoiteras point”. Ainsi, il doit passer en revue toute la journée écoulée et prier sur chaque détail de son culte, de ses relations avec son prochain, et multiplier ses prières jusqu’à mériter de combler toutes ses insuffisances. Grâce à son jugement et suivant les règles de la ‘correction du jugement’, il méritera, même après avoir fauté, de se rapprocher d’HaChem et de sortir blanchi chaque jour du jugement d’En-Haut. Il sera innocenté aussi après sa mort et méritera d’entrer au paradis sans voir l’enfer.
Le Jardin de l’Isolement d’après Rav Shalom Arouch chlit’a
Ouvrir notre coeur à D.ieu - Le secret du bonheur Comme le dit Rabbi Nathan de Breslev, que son mérite nous protège : “Partout où je constate un manque, soit on n’a pas du tout prié, soit on n’a pas prié suffisamment.” Cette formule détient en elle-même le secret de la vie en ce monde. Si l’homme a le mérite de prier chaque jour sur chaque détail de sa vie, tant dans les domaines matériels que spirituels, il méritera de réparer tous ses défauts. Mais à quoi sont comparables ceux qui ne prient pas, en prétextant le manque de temps ? A un fils de riches vêtu de guenilles, affamé et blessé, auquel on demande pourquoi il ne réclame pas l’aide de son père, qui l’habillerait correctement et le nourrirait de pain – et qui répond sottement : “Je ne trouve pas le temps …” De même l’homme qui ne prie pas et garde ses défauts : problèmes de paix domestique, de subsistance ; mauvais traits de caractère, désirs impurs, mélancolie et paresse – auquel on demande : “Pourquoi ne demandes-tu pas à ton Père céleste qu’Il réponde à tes besoins ? Et qui répond : 'Je n’ai pas assez de temps pour cela…' L’homme qui comprend le sens de la prière, prie pour ce qui lui manque, tant dans les domaines matériels que spirituels. En vérité, l’essentiel de la prière doit porter sur les questions spirituelles, et par voie de conséquence, ses autres besoins seront eux aussi satisfaits. Par conséquent, l’homme doit prier sur chaque détail de son adoration divine, sur sa prière du matin, qu’il mérite de prier avec joie et concentration. Sur les grâces et autres bénédictions – qu’il prononcera mot à mot, à haute voix et avec l’intention adéquate. Concernant la protection du regard, il doit prier et se juger lui-même pour savoir s’il se détourne vraiment des choses prohibées et applique l’interdit de ‘Tu ne convoiteras point’. Ainsi, il passera en revue toute la journée écoulée et priera sur chaque détail de son service divin et ses relations entre l’homme et son prochain. Il multipliera ses prières sur toute chose, jusqu’à ce qu’il mérite de réparer tous ses défauts. Aspirez sans cesse à voir Sa face Il est très important que l’homme consacre, d’une manière régulière, un certain temps de son isolement à implorer pour la foi et la demander à Hachem, béni soit-Il : “Hachem, je T’en prie, donne-moi la parfaite foi. Puissé-je croire d’une parfaite foi que le mal n’existe pas dans le monde car tout est entre Tes mains, et tout n’est que pour le bien. Donne-moi la foi que Tu m’aimes tel que je suis et que Tu m’agrées.” “Donne-moi la parfaite foi que rien n’existe hormis Toi, c’est-à-dire que tout être au monde paraissant me porter préjudice n’est qu’un bâton entre Tes mains, afin de m’éveiller à me rapprocher de Toi. Donne-moi la foi que ce n’est pas la faute de ma femme, ni celle de ma belle-mère, ni de mon patron, ni d’Untel ; mais que Tu me fais signe pour que je m’approche de Toi et que je m’adresse à Toi.” “Donne-moi la parfaite foi que Tu ne veux pas de ma culpabilité ou de ma mortification, car mon ego vient de Toi et rien n’existe hormis Toi, béni sois-Tu. Donne-moi la foi que grâce à la prière on peut tout réparer et en finir avec chaque défaut du caractère et mauvais désir. Donne-moi la foi que chaque défaut dont je souffre provient d’une insuffisance de ma prière. Donne-moi la volonté de multiplier mes prières et de les prolonger sur chacun de mes défauts,
tant dans les domaines matériels que spirituels, pour mériter du bonheur spirituel et matériel.” “Donne-moi la foi que tout est entre Tes mains, Hachem béni sois-Tu, afin que je puisse annuler en moi le principe de 'C’est ma force et ma puissance' et afin que toute initiative se limite à la prière. Donne-moi la parfaite foi que tout défaut dont je souffre provient d’un manque de prières, afin que je puisse les multiplier.” Ta prière Sache que l’homme ne peut se contenter des trois prières qu’il récite chaque jour dans son Rituel des prières, car peu sont ceux qui ont le mérite de prier en dirigeant leur coeur comme il convient. Mais même pour celui qui prie avec une parfaite intention, toute sa requête est réduite finalement à quelques lignes. Et comment peut-il espérer changer et se repentir en ne prononçant que ces quelques lignes ? D’autant plus que les événements auxquels l’homme est confronté jour après jour, comme la recherche de sa conjointe, la paix domestique, les qualités morales, etc. sont absents de la prière telle qu’elle est fixée. A plus forte raison, les épreuves qu’il affronte et pour lesquelles la prière est encore nécessaire mais n’est écrite dans aucun Livre de prières. Par conséquent, on sait que les justes de toutes les générations ont ajouté des suppliques, à celles des trois prières fixes qu’ils récitaient longuement, et qu’ils prononçaient mot à mot, tout en dirigeant leur coeur. Chacun déduira des justes cette règle : si les justes multiplièrent tant leurs prières, en ajoutant de nombreuses supplications et requêtes afin de pouvoir se réparer, à plus forte raison quelqu’un comme moi, qui n’est pas assez juste, doit-il ajouter des prières pour mériter de se conduire selon la volonté divine. Je ne me contenterai donc pas de ces quelques lignes de prière, que je ne mérite même pas de dire avec la bonne intention. Rabbi Israël Méïr zts’l de Radin, l’auteur du ‘Hafets ‘Haïm a écrit (Likouté Amarim 1:47) : “Car si nous pouvions prier et ouvrir notre coeur au Saint béni soit-Il, nos prières et nos requêtes seraient exaucées. L’homme ne se contentera donc pas de réciter les dix-huit bénédictions trois fois par jour, mais ouvrira son coeur en prières et requêtes plusieurs fois par jour dans l’isolement, ou chez lui et au plus profond de son coeur.”
À suivre…
Page 15
Page 16
L’histoire de la confiance. Part5 Le roi revint le voir, et vit que tout était préparé devant lui, et qu'il était très heureux. Il est entré et a dor-
mi, comme avant. Et il lui a demandé comme avant, et l'autre a répondu comme avant. Le roi alla donc convoquer le ministre et lui ordonna de ne tirer aucun argent du Trésor pour payer aucun de ses hommes ce jour-là. Le matin, l'homme s'est rendu chez le ministre pour recevoir son salaire journalier, et le ministre ne voulait pas le payer. Il lui a demandé : « Mais n'avons-nous pas convenu que vous me paieriez chaque jour ? Il répondit que le roi avait décrété de ne payer personne ce jour-là. Et tout ce qu'il a discuté avec lui était en vain. Le ministre a dit : « Il vaut mieux que je vous paie pour deux jours demain, mais aujourd'hui il est impossible de vous payer. Qu'est ce qu'il a fait? Il alla et brisa un morceau de son épée, et fixa un morceau de bois à sa place, et la différence ne pouvait pas être discernée de loin. Puis il alla polir ce morceau de métal et acheta avec lui son repas habituel. Le roi revint et vit que son bonheur était encore plus complet qu'auparavant. Il entra de nouveau dans la mai-
son et y dormit, et lui demanda comme auparavant, et il expliqua qu'il avait été obligé de casser un morceau de l'épée, et l'avait poli et acheté avec lui son repas. "Plus tard, quand je serai payé pour ce jour-là, j'utiliserai l'argent pour réparer l'épée, et les dommages ne seront pas du tout remarqués. Car je peux réparer toutes sortes de choses cassées, et il n'y aura aucun dommage à la propriété Du roi." Le Roi se rendit alors chez lui, et appela le ministre, disant qu'il y avait quelqu'un condamné à la peine de mort. "Alors appelez cet homme que vous avez engagé comme soldat et commandez qu'il soit spécifiquement celui qui le décapite." Le ministre a fait en conséquence. Il l'a appelé, et il est venu devant le roi. Et le Roi ordonna de rassembler tous les nobles, pour venir voir cette farce : Étant qu'il y avait un homme qui avait inséré un morceau de bois à la place de la lame de son épée. Alors l'homme se présenta devant le roi et tomba à genoux en demandant : « Mon seigneur le roi, pourquoi ai-je été appelé ? Le roi répondit : « Pour couper la tête du condamné à mort. Il lui répondit d'un air suppliant, disant qu'il n'avait jamais versé de sang de sa vie et que le
roi devrait donc choisir quelqu'un d'autre. Mais le roi lui répondit qu'il devait précisément verser le sang de l'homme. Puis il demanda au roi si la culpabilité de l'homme était certaine. "Je n'ai jamais versé de sang de ma vie, d'autant plus difficile qu'il me serait d'exécuter quelqu'un dont la culpabilité n'était pas assurée." Le roi répondit qu'il était incontestable que l'homme était coupable, car il y avait certainement une condamnation précise. « Et maintenant, c'est précisément vous qui devez verser son sang. Voyant qu'il serait impossible d'influencer la décision du Roi, l'homme se tourna vers le Saint, Béni soit-Il et dit : "D.ieu Tout-Puissant, je n'ai jamais versé de sang de ma vie. Si cet homme n'est pas coupable, que le métal de mon épée se change en bois." Il dégaina son épée, et tout le monde vit que c'était du bois, et c'était un objet d'une grande hilarité. Et le roi vit que c'était un homme charmant, et il le laissa partir. . FIN.
Page 17
IDEES CREATIVES - DIY HIVER
IDEES CREATIVES - SNOW MAN
La sagesse de Yossef PARACHA MIKETS
Pharaon, le roi d’Egypte, fit deux rêves, lit-on dans la Paracha de cette semaine. Dans le premier, le souverain se voyait debout devant le Nil. “Et voici que sortaient du fleuve sept vaches, belles et grasses et elles broutaient dans l’herbe. Et voici que sept autres vaches sortaient après elles de la rivière, laides et décharnées et elles venaient se mettre à côté des autres vaches sur la rive du fleuve. Et les vaches laides et décharnées mangeaient les sept vaches belles et grasses (Béréchit 41:1-4). Dans le second rêve, le Pharaon voit sept épis de blé fins et rabougris avaler sept épis pleins de grains. Aucun des spécialistes égyptiens ne peut donner au Pharaon d’interprétation de ses rêves qui le satisfasse. Et puis, “le jeune esclave hébreu” Yossef est sorti de sa prison et conduit au palais royal. Il interprète les rêves comme signifiant que sept années d’abondance [représentées par les vaches grasses et les épis fournis] seront suivies de sept années de famine [représentées par les vaches maigres et les épis rabougris] Yossef donne alors des conseils à Pharaon pour gérer la situation: “Maintenant le Pharaon doit devoir chercher un homme visionnaire et sage et le nommer à la tête de l’Egypte. Un rationnement devra être imposé pendant les années d’abondance, explique Yossef, pendant lesquelles l’on engrangera le blé pour les années de famine à venir.” Pharaon est enthousiasmé par la clairvoyance de Yossef. “Peut-il y avoir un autre homme habité par l esprit divin comme cet homme-là?” demande-t-il à ses conseillers. “Personne ne possède ta lucidité, dit-il à Yossef. Tu dirigeras ma maison et tout mon peuple sera conduit selon tes ordres. Seul mon trône te sera interdit”. C’est ainsi que Yossef est nommé vice-roi d’Egypte. Tout le reste est l’Histoire. Trois questions Les commentateurs bibliques se débattent avec trois questions majeures concernant cette histoire remarquable. A. Il est difficile de comprendre comment, à la suite de son interprétation des rêves, Yossef commença à donner à Pharaon des conseils sur la famine à venir. Comment à cet esclave, tout juste libéré, est offert, au royaume d’Egypte, un poste qui lui donne un pouvoir absolu. Pharaon avait ordonné qu’on sorte Yossef de la prison et qu’on le fasse venir au palais pour interpréter ses rêves et non pour devenir conseiller du roi! B. Il est évident, d’après le récit, que Pharaon fut saisi de stupeur par la façon dont Yossef résolut son problème. Mais nul n’est besoin d’être un spécialiste hors pair pour conseiller, dans le cas de sept années d’abondance suivies de sept années de famine, d’emmagasiner de la nourriture tant qu’il est encore temps! Quel coup de génie renfermait le conseil de Yossef? C. Pharaon fut également stupéfait par l’interprétation que donna Yossef des rêves eux-mêmes, ce qu’aucun de ses propres conseillers n’avait pu imaginer. Mais l’interprétation de Yossef semble simple et évidente: Quand les vaches sont-elles grasses? Quand il y a beaucoup à manger et quand sont elles décharnées? Quand elles n’ont pas de quoi brouter! Et la même chose est vraie pour les épis! Ainsi, pourquoi le Pharaon était-il étonné par l’interprétation de Yossef? Et pourquoi personne d’autre n’avait-il pu en faire autant? Unir les vaches Les experts en interprétation des rêves avaient, en fait, trouvé les versions de Yossef. Mais ils les avaient rejetées parce qu’elles ne tenaient pas compte d’un détail important des rêves.
Page 22
Dans le premier rêve de Pharaon, il avait vu comment les sept vaches laides et décharnées qui suivaient les sept vaches grasses “se tenaient près des autres vaches [grasses] sur la rive du fleuve”. En d’autres termes, c’était un moment au cours duquel les deux groupes de vaches existaient ensemble et c’est seulement par la suite que les vaches maigres commencèrent à dévorer les grasses. C’est ce détail du rêve qui poussa les interprètes du Pharaon à repousser l’interprétation que Yossef allait par la suite proposer, et les obligea à offrir une série de décodages farfelus. Car comment était-il possible que l’abondance et la famine coexistent? Et c’est ici que s’exerça le génie de Yossef. Quand il commença à dire à Pharaon de se préparer aux années de famine, il ne lui offrit pas un conseil, qui aurait été malvenu, sur la façon de gérer son pays. Mais ce conseil faisait partie de l’interprétation des rêves elle-même. Yossef avait compris que la présence de toutes les vaches, les grasses et les maigres, contenait la solution pour la famine menaçante. Durant les années d’abondance, l’Egypte devait “vivre” avec les années de famine, comme si elles étaient actuelles. Pendant la période de jouissance des années fastes, l’Egypte devait déjà imaginer la réalité de la future famine et chaque jour engranger de la nourriture. Les sept vaches maigres devaient être également présentes et vivantes dans l’esprit des gens et dans leur comportement pendant la période de richesse. Et en conséquence, si ce système était implanté en Egypte, la nation continuerait à jouir de l’abondance, même pendant les années de famine. C’est ainsi que toutes les vaches allaient coexister. C’est cette version qui intéressa tant Pharaon dans l’interprétation de Yossef. Pour commencer, Pharaon fut frappé par l’ingéniosité de Yossef qui prenait en compte le détail qui avait échappé à tous. Mais ce qui l’impressionna encore davantage fut la démonstration que ses rêves, non seulement contenaient la prémonition des futurs événements mais offraient également les instructions pour y faire face, non seulement les problèmes mais également les solutions. Avez vous besoin de D.ieu? Avez-vous un ami véritable? La sagesse de Yossef apparaît clairement quand nous réfléchissons au message spirituel qui se cache derrière l’histoire. Car nous le savons, les histoires de la Torah contiennent toujours des enseignements spirituels. Nous vivons tous des cycles d’abondance et des cycles de famine dans notre vie. Parfois, les choses vont très bien: nous avons l’aisance matérielle, le succès et le confort. Trop souvent, dans ces moments, nous oublions d’investir du temps et de l’énergie pour cultiver une véritable intimité émotionnelle avec notre époux ou notre épouse, pour développer une véritable relation avec nos amis, pour créer des liens sincères avec D.ieu. Nous sentons que nous nous suffisons à nous-mêmes et que nous n’avons besoin de personne dans notre vie.
Et pourtant, une période de famine arrive, une crise sérieuse éclate (à D.ieu ne plaise) et nous sentons soudain le besoin de nous dépasser et de renouer avec ceux que nous aimons, avec D.ieu. Mais nous ne savons pas comment faire. Parce que lorsque nous ne nourrissons pas nos relations et notre spiritualité pendant les années d’abondance, et que la roue tourne, nous manquons cruellement des outils dont nous avons désespérément besoin pour survivre à la crise. C’est là l’essence de la sagesse de Yossef: ne jamais séparer les années d’abondance des années de famine. Quand nous vivons dans l’aisance, nous ne devons pas nous laisser devenir aveugles et insensibles devant ce qui est réellement important dans la vie. Les priorités que nous cultivons “pendant les bons moments” doivent être de l’espèce qui nous soutiendra également dans d’autres circonstances.
Le cou PARACHA VAYIGASH
L’histoire de Yossef et de ses frères à laquelle la Torah consacre plus d’une douzaine de chapitres détaillés (Béréchit 37 - 50), n’est pas une simple saga familiale. Les douze fils de Yaakov sont les fondateurs des douze tribus d’Israël et leurs actes et leurs expériences, leurs conflits et leurs réconciliations, leurs séparations et leurs réunions, tracent un schéma significatif dans le plan de l’histoire juive. L’un de ces événements est la réunion poignante entre Yossef et Binyamin que décrit le chapitre 45 de Béréchit : «Et [Yossef] tomba sur le cou de son frère Binyamin et pleura, et Binyamin pleura sur son cou». Le Talmud (Meguila 16 b) interprète ces pleurs sur le cou de l’autre comme l’expression de la souffrance et de la douleur sur les futures tragédies de leurs histoires respectives : «[Yossef] pleura sur les deux Sanctuaires qui allaient se tenir sur le territoire de Binyamin et seraient détruits… et Binyamin pleura sur le Sanctuaire de Chiloh qui serait érigé sur le territoire de Yossef puis détruit». [Chaque tribu reçut une part de la terre d’Israël. La partie principale du Temple : le Hé’hal, le Saint des Saints et l’Autel appartenaient au territoire de Binyamin. Néanmoins, avant la construction du Temple, le Michkan, sanctuaire portatif qu’avait utilisé le peuple d’Israël dans son voyage dans le désert, avait été installé après son entrée en Terre Sainte sous Yehochouha, à Chiloh dans le territoire de Yossef.] C’est là que réside la signification des pleurs de Yossef et de Binyamin sur le cou de leur frère : dans la Torah le cou est une métaphore courante pour le Temple. Les Sanctuaires sont des liens entre le ciel et la terre, des points de contact entre le Créateur et Sa création. D.ieu Qui transcende le fini, transcende également l’infini et Il choisit de désigner un lieu et une structure matériels comme siège de Sa présence manifeste dans le monde. Le Sanctuaire est donc le «cou» du monde, la jonction qui lie son corps à sa tête. La tête d’une personne contient ses facultés supérieures : l’esprit, les organes sensoriels etc. mais c’est le cou qui joint la tête au corps et transmet le flot de conscience et de vitalité de l’un vers l’autre. De même, le Temple est ce qui lie le monde à sa source de vie céleste. Une jonction précaire «Tout comme l’âme emplit le corps, disent nos Sages, ainsi D.ieu emplit le monde.» Tout comme existe un «cou» qui joint le monde à son âme divine, il y a également le besoin d’un «Temple», Beth Hamikdach personnel dans la vie de chaque individu, un «cou» pour joindre sa tête spirituelle (son âme) à son corps matériel. L’âme humaine est une étincelle pure et parfaite de son Créateur mais, pour qu’elle soit la tête de sa vie, l’homme doit construire un «cou» pour joindre son âme à son être physique. Il doit sanctifier son esprit, son cœur et son comportement, pour qu’ils forment un conduit à travers lequel son essence divine puisse animer son être entier. La destruction du Sanctuaire, qu’elle se fasse au niveau cosmique ou individuel, est comparable à la fracture de la jonction entre la tête et le corps, entre le Créateur et la création, entre l’âme et le corps physique. En fait, les deux sont liés. Quand le Temple se dressait à Jérusalem, cela resserrait le lien entre le corps et l’âme de chaque individu. Et quand l’homme répare son «Temple» personnel, comblant le fossé entre la matière et l’essence dans sa propre vie, il contribue à la reconstruction du Temple universel.
Le moi et l’autre Mais pourquoi Yossef et Binyamin pleurèrent-ils chacun sur le cou de l’autre ? N’étaient-ils pas malheureux de la destruction future de leur propre «cou» ? Nous voyons émerger un schéma : destruction des Sanctuaires installés Binyamin mais non sur le Sanctuaire Binyamin pleure sur la destruction du mais pas sur le sien.
Yossef pleure sur la dans la province de situé dans la sienne. Sanctuaire de Yossef
La question est donc claire : pourquoi devrions-nous pleurer sur les déficiences spirituelles de l’autre mais non sur les nôtres ? Pour y répondre, il nous faut tout d’abord examiner la nature des pleurs en général. Qu’ont pour effet les larmes ? Elles servent à libérer les sentiments de détresse et de frustration devant la prise de conscience d’une situation inadéquate. Ainsi pleurer soulage bien que la situation qui a suscité ces larmes reste inchangée. Est-ce un phénomène positif ? A première vue, cela ne le paraît pas. La détresse et la frustration sont ce qui conduit l’homme à rectifier la réalité négative qui les a fait naître. Les diminuer par d’autres moyens paraît aller à l’encontre de leur but. Mais quand on a fait tout ce qui était possible, lorsque les larmes n’entraînent pas un engagement moindre, on peut alors souligner leur utilité constructive. Elles peuvent servir à exprimer notre empathie. Et elles peuvent servir à alerter les autres de la gravité de la situation, d’autres qui sont à même de faire quelque chose. De fait, on peut éduquer, inspirer, pousser et assister de toutes les manières possibles son ami pour qu’il se développe et s’améliore. Néanmoins, en dernier ressort, le seul qui puisse effectuer un changement véritable et durable, c’est l’homme lui-même. C’est pourquoi Yossef et Binyamin se permirent de pleurer sur la destruction des Sanctuaires de l’autre. Mais en fin de compte, seul Yossef pouvait réparer le Sanctuaire détruit de Chiloh, la dimension de «Yossef» dans la relation entre Israël et le Tout Puissant. Binyamin ne pouvait que l’encourager et l’assister. Après avoir contribué de toutes ses forces aux efforts de Yossef, Binyamin, par ses pleurs, exprima sa tristesse et son empathie sur le cou de son frère. La même chose s’applique aux pleurs de Yossef sur les Sanctuaires du domaine de Binyamin. Néanmoins, en ce qui concerne nos propres maladies spirituelles, il n’existe pas quelque chose comme «avoir fait tout son possible». D.ieu a accordé le libre-arbitre à l’homme et l’a pourvu des ressources nécessaires pour surmonter chaque défi moral et spirituel. C’est ainsi que s’explique l’approche sans larme de Yossef et Binyamin sur la destruction de leur propre Sanctuaire. Pleurer sur son propre «cou», sur l’état négatif de la relation entre son propre corps et son âme (et ses répercussions cosmiques dans la relation entre D.ieu et la création) est contreproductif car cela affaiblit les forces intérieures qui nous obligent à rétablir cette relation. C’est la «reconstruction» qui, pour chacun, est impérative.
Cela explique pourquoi Yossef et Binyamin pleurèrent chacun sur le cou de l’autre : l’état de la tête n’est jamais cause de détresse, car l’âme ne peut jamais être compromise ou corrompue. Mais ils prévoyaient les époques où le «cou» entre l’esprit et la matière serait endommagé.
Page 23
Le secret PARACHA VAYE’HI Et Yaakov appela ses fils et il dit : «rassemblez-vous pour que je puisse vous révéler ce qui vous arrivera à la fin des temps» (Béréchit 49 :1) Le Talmud explique que «Yaakov désirait révéler à ses fils «la fin des jours» (Kets Hayamim, le temps de la Rédemption complète et finale par Machia’h), et c’est alors que la Présence Divine le quitta». Cette affirmation soulève une question évidente : pourquoi Yaakov avait-il un tel désir ? Qu’aurait apporté une telle connaissance ? Le fait que les Enfants d’Israël connaissent la date de la venue de Machia’h n’aurait-il pas eu sur leur moral un effet dévastateur? Savoir que la Rédemption n’aurait pas lieu avant plus de 3500 ans n’aurait-il pas été une source de découragement et de désespoir pour les Juifs en Egypte? L’opportunité Dans le «Cantique de la mer» (le Psaume de louange que chanta le Peuple d’Israël au moment de sa délivrance des armées de Pharaon), un verset nous dit : «Apporte-les et plante-les sur la montagne de Ton héritage, la base de Ta résidence que toi, D.ieu, as établie». Le Zohar explique que si nous avions été méritants, D.ieu Lui-Même nous aurait transportés en Terre Sainte et Lui-Même aurait construit le Temple à Jérusalem, ces actes devenant éternels et inaltérables. En d’autres termes, la sortie d’Egypte aurait constitué la Rédemption ultime. Ce n’est que par une série d’échecs de notre part (comme la faute du Veau d’Or et celui des Explorateurs) que notre entrée en Terre d’Israël et la construction du Temple furent entreprises par des efforts humains et furent aussi finies et vulnérables que leurs auteurs. Ainsi, attendons-nous encore le jour où D.ieu Lui-Même nous rassemblera de tous les coins de la terre et reconstruira le Temple, rendant Sa présence manifeste dans nos vies devenues inaltérables et éternelles. C’est cette «fin» que Yaakov désirait révéler. Si nous avions su que la sortie d’Egypte (annoncée dans l’alliance d’Avraham avec D.ieu) devait constituer la Rédemption finale et ultime, nous aurions été poussés à saisir l’occasion et assurer que tout son potentiel soit réalisé. Construire dans l’obscurité Néanmoins, D.ieu empêcha Yaakov de révéler ces faits à ses enfants. La «fin des jours» devait rester un mystère, même si sa révélation eût pu encourager nos efforts pour perfectionner le monde et le préparer à la Rédemption. Car pour que l’homme participe réellement au perfectionnement de la création, il est crucial que le cadre temporel de l’avènement messianique lui reste inconnu. Comme il a été dit précédemment, la Rédemption finale est un acte divin, inaltérable et éternel. Ainsi, si l’homme doit
Page 24
jouer un rôle significatif dans sa venue, c’est par des actes qui sont eux-mêmes inaltérables et éternels. C’est pourquoi nous nous trouvons en exil, un état de déplacement physique et spirituel, un état dans lequel la Main de D.ieu qui guide l’histoire nous est cachée et nos vies semblent livrées au hasard et à la chance. Quand un individu garde son intégrité et sa loyauté envers D.ieu, même dans de telles conditions, il manifeste une alliance «éternelle», un engagement que ni les aléas du temps ni ceux de l’histoire ne viendront ébranler. Aussi, l’exil n’est-il pas seulement une situation dont nous devons être sauvés mais aussi la condition qui permet notre participation significative dans le processus de la Rédemption. L’exil signifie être dans le noir, habiter un monde dans lequel une épaisseur opaque obscurcit le contenu spirituel, un monde sourd aux tintements de l’horloge cosmique de l’histoire et aveugle à sa propre progression régulière vers l’harmonie spirituelle. C’est seulement dans de telles conditions que nos actes positifs revêtent l’éternité qui définit l’âge messianique. Si nous connaissions la date de l’ère messianique, nos actes seraient de nature prévisionnelle, stimulés par notre claire vision du progrès de l’histoire vers la perfection. La conscience supra rationnelle Et pourtant, Yaakov nous révéla la fin des temps. Il ne nous indiqua pas la date précise de la venue de Machia’h, D.ieu l’en empêcha pour que notre expérience de l’exil soit complète et garantir l’engagement «éternel» qui fait de nous de véritables partenaires dans le projet divin d’un monde messianique parfait. Mais le fait même qu’il désira nous l’indiquer eut ses conséquences. La Torah établit que «D.ieu accomplit le désir de ceux qui Le craignent». Si Yaakov désirait que nous sachions, alors, d’une manière ou d’une autre, cette connaissance nous fut transmise. Bien plus, Yaakov est l’un des trois Patriarches d’Israël, que nos Sages ont décrits comme «ne servant que comme véhicules du désir divin, à chaque moment de leur vie». Si Yaakov désirait que nous connaissions le secret de la «fin des jours», c’est un désir qui était en toute adéquation avec la volonté divine. D.ieu veut que nous voulions savoir, et que nous sachions réellement, pour que nous soyons poussés par ce désir et cette connaissance. Mais en même temps, Il ne nous permet pas de savoir exactement pour que nos actes soient vrais et inconditionnels et non contingents de ces «informations internes». Ainsi menons-nous nos vies dans l’obscurité, dépourvus de toute conscience de notre place dans l’histoire. Quelques secondes avant que ne soit vaincue l’obscurité, nous ne percevons que la nuit la plus complète. Mais cela n’a lieu qu’à la surface de notre vie, au niveau dans lequel nous agissons pour apporter au monde la Rédemption. Sous cette apparence, existe une âme consciente, une âme imperméable à l’emploi du temps externe, une âme sensible aux moments les plus opportuns pour la Rédemption et capable de révéler ce savoir et ce potentiel.
Le nom et les nombres PARACHA CHEMOT Tous les dimanches, le Rabbi se tenait devant la porte de son bureau pour saluer et donner une bénédiction à tous ceux qui venaient le voir. Souvent, il restait debout pendant des heures au cours desquelles des milliers de personnes passaient devant lui, beaucoup cherchant une bénédiction ou un conseil pour un problème personnel ou un dilemme spirituel. Un jour, l’on demanda au Rabbi comment il avait la force de rester ainsi debout toute la journée, quelques fois sept ou huit heures, pour satisfaire chacun. Le Rabbi eut cette réponse : «Quand on compte des diamants, on ne se fatigue pas !» La Paracha de Chemot commence par le compte de Yaakov, ses fils et leur famille, en tout soixante-dix personnes qui descendirent en Egypte. Le récit relate ensuite la façon dont «les Enfants d’Israël fructifièrent, s’accrurent énormément et devinrent très forts». La population juive en Egypte, qui comptait soixante-dix âmes à son arrivée, connut une croissance extraordinaire et devint une nation forte et puissante qui menaça la sécurité du Pharaon d’Egypte. C’est donc la raison pour laquelle ce premier verset de la Paracha procède au décompte de ceux qui descendirent en Egypte, pour montrer le contraste frappant entre leur modeste nombre originel et la croissance remarquable qui suivit. Rachi, dans son commentaire du verset, semble suggérer une raison supplémentaire à ce décompte : «Bien que [D.ieu] les compte par leur nom de leur vivant, Il les compte à nouveau après leur mort, pour montrer combien Ils lui sont précieux. Car ils sont comparés aux étoiles qu’Il fait sortir et rentrer par leurs nombres et leurs noms, comme il est dit : «Lui qui fait sortir leurs hôtes par leurs nombres ; Il les appelle par leurs noms». Ce qui étonne Rachi est le fait qu’il ait été nécessaire de répéter les noms des fils de Yaakov qui avaient déjà été précédemment mentionnés à la fin du livre de Beréchit. Si la Torah désirait souligner leur croissance en nombre, il aurait semblé suffisant de ne donner que leur nombre et non leurs noms. C’est pourquoi Rachi invoque ici l’amour que leur porte D.ieu pour justifier la présence de leurs noms ainsi que celle de leurs nombres. En effet, le fait de compter et de nommer des objets leur confère une signification et une importance. Le Peuple Juif est comparé aux étoiles, les joyaux célestes de D.ieu, qu’Il compte avec amour chaque soir en les appelant par leur nom. Le matin, elles sont rassemblées et une fois encore appelées par leur nom. Ce compte met en lumière la qualité de l’étoile commune à toutes les étoiles, son essence, son identité en tant qu’étoile. Ainsi chaque étoile est comptée comme toutes les autres, ni plus, ni moins. Cependant, le fait d’être appelée par son nom désigne la qualité particulière de chacune : son éclat, sa beauté spécifiques aussi bien que les qualités spirituelles qui en émanent. Ainsi, tous les Juif possèdent une âme essentielle, une «étoile» à l’intérieur d’eux-mêmes qui les rend tous également grands
et précieux devant D.ieu. Mais en même temps, chaque âme possède des qualités uniques qui se reflètent dans le nom de la personne. Le fait d’être comptés met l’accent sur la qualité essentielle, indivisible que nous partageons tous alors que le fait d’être nommés souligne nos forces et nos attributs individuels. Bien que compter et nommer concernent tous deux l’essence de la personne, chacun s’adresse à un niveau différent. Un compte révèle l’essence de l’âme comme elle existe dans les sphères célestes avant sa descente sur terre. Dans le royaume céleste, toutes les âmes sont identiques car elles n’ont pas encore revêtu le corps qui leur donnera ses attributions spécifiques, elles n’ont pas encore de nom. Il leur sera donné une fois qu’elles descendront sur terre où il est un reflet de leur essence. Etre «compté par le nom» permet à sa qualité essentielle, qui est au-dessus du corps et au-dessus du nom, d’illuminer la personne à l’intérieur de son corps. Le livre de Chemot commence par «voici les noms des Enfants d’Israël qui sont descendus en Egypte». L’Egypte est le symbole de la descente de l’âme sur terre. «Compter par le nom» est préalable à la descente de l’âme sur terre pour lui donner les forces nécessaires pour surmonter les limites imposées par l’obscurité du monde matériel. L’élément de l’âme qui est «compté» possède une supériorité sur celui qui est «nommé» dans le sens où il est transcendant, universel et indivisible. Et pourtant la personne remplit sa mission dans ce monde grâce à l’élément «nommé» de son âme, les énergies et les capacités uniques avec lesquelles il contribue au monde. Par ces efforts, l’âme essentielle parvient à son élévation. C’est là le sens du fait que les fils de Yaakov furent comptés «vivants et après leur mort». Tout comme les étoiles sont comptées par leur «nom» «quand elles sortent et rentrent», les âmes sont comptées avant et après leur mort. Le premier compte, au moment où elles «sortent» dans leur voyage sur terre, habillées dans un corps, leur donne la force de résister aux forces négatives et malveillantes du monde physique. C’est grâce à ce flux d’énergie initial que la personne peut s’engager dans sa mission. Puis le compte est réitéré quand elle «rentre», au moment de la mort. Cette fois-ci, c’est l’élément «compté» ou incarné de l’âme qui élève son essence. Que nous en soyons conscients ou non, D.ieu continue à compter chaque personne par son nom, nous imprégnant ainsi de l’énergie spirituelle pour compléter notre mission particulière dans le monde. Chacun de nous ne compte ni plus ni moins que l’autre, mais chacun possède quelque chose d’unique et qu’il ne partage avec personne. Nous sommes tous le reflet d’une âme essentielle, unique et indivisible. Ainsi sommes-nous tous dépendants les uns des autres pour achever l’élévation de cette âme essentielle. L’acte positif d’un seul individu peut apporter la délivrance à l’univers tout entier. Chaque individu possède une voix à faire entendre, et aucune voix n’est ignorée, pour parvenir à l’objectif ultime, la Rédemption complète par notre juste Machia’h.
Page 25
La liberté en 5 dimensions PARACHA VAERA Nos Sages parlent de la relation très proche qui unit l’individu et l’histoire du Peuple Juif comme elle est décrite dans la Torah. Les événements importants de l’esclavage d’Egypte et de l’Exode relatés dans notre Paracha peuvent prendre place dans le monde personnel de chacun. Un exemple nous en est donné par les plaies. La Haggada de Pessa’h rappelle une discussion à leur propos qui se tint entre deux Sages anciens, Rabbi Eliézer et Rabbi Akiva. Rabbi Eliézer dit que chaque plaie consistait en fait en quatre plaies. Rabbi Akiva dit, quant à lui, non quatre plaies mais cinq. Quel est le sens de ce débat ? Et quel enseignement contient-il pour chacun ? Dans l’histoire, la fonction des plaies fut de briser la force négative de l’Egypte et du Pharaon, qui avaient asservi les Juifs. En nous-mêmes, cela correspond à notre tentative de briser notre situation d’asservissement présente. A qui ou à quoi sommes-nous asservis ? A nos propres tendances négatives. Selon Rabbi Eliézer, cet esclavage intérieur consiste en quatre niveaux et en cinq niveaux selon Rabbi Akiva. Le premier niveau s’exprime quand le négatif en nous a tant de force qu’il peut nous contraindre à faire quelque chose de mal. Cela se situe au simple niveau de la vie quotidienne où la personne se bat pour garder le contrôle de son comportement. Le second niveau, plus subtil, est celui où la personne se comporte bien mais est sans cesse inquiète de ce que les autres pensent d’elle. Elle est prise au piège de sa propre conscience de la société. Le troisième niveau est encore plus subtil. L’homme ressent le sens de sa liberté et ne soucie aucunement de l’opinion publique mais il reste limité par ses propres facultés intellectuelles et sa raison, froid et sans passion. Pourtant le Judaïsme enseigne : «Tu aimeras ton D.ieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force», demandant plus que le froid raisonnement. Le quatrième niveau appartient à celui qui va au-delà de la compréhension. Il agit dans un esprit de sacrifice de soi. Pour Rabbi Eliézer, c’est là le plus haut qu’un être humain puisse atteindre. Mais Rabbi Akiva voit encore un problème possible. La personne peut continuer à être prisonnière de son propre sens de la justice : «Je me sacrifie ! Ne suis-je pas extraordinaire !» Car, pour Rabbi Akiva, le cinquième niveau de liberté est celui où l’homme s’est totalement dégagé de la conscience de son moi. Alors il peut réellement se dévouer au service de D.ieu, apportant finalement la Rédemption, non seulement à lui-même mais au monde entier. La pluie, une rivière, le feu et la glace La veille de leur entrée en Terre Sainte, Moché décrivit aux Enfants d’Israël la nature de leur nouvelle patrie de la manière suivante : Car la terre où vous allez entrer pour en hériter n’est pas comme la terre d’Egypte d’où vous venez… C’est une terre de collines et de vallées qui boit l’eau des cieux (Bamidbar 11 :10).
Page 26
Nos sages expliquent que c’est cela qui distingue la terre d’Israël de «la terre dont vous venez» puisque «la terre d’Egypte n’absorbe pas d’eau de pluie ; mais c’est le Nil qui se lève et l’irrigue» (Rachi, Beréchit,47 :10). La pluie représente la relation réciproque entre le ciel et la terre. La ‘Hassidout cite la description que fait la Torah (Beréchit 2 : 6) de la première chute de pluie : « une vapeur se soulève de la terre» vers les cieux, et les cieux la renvoie comme une pluie qui «désaltère la surface de la terre». Cela, expliquent les Maîtres de la ‘Hassidout, représente la vérité spirituelle selon laquelle «un réveil d’en bas suscite un réveil d’en Haut», D.ieu répond aux efforts de l’homme, répondant à nos prières, nos aspirations et nos actions par une nourriture d’en Haut. Mais la pluie seule ne suffit pas à faire fleurir la terre et lui faire donner des fruits. Le sol doit être labouré avant de pouvoir recevoir la graine et absorber la pluie. Spirituellement cela signifie qu’il ne suffit pas d’envoyer des «vapeurs» de sentiments élevés ; il faut d’abord «labourer» notre ego, écraser les mottes de grossièreté dans notre personnalité pour que notre vie puisse être apte à recevoir le flot de nourriture d’En Haut. En «Terre d’Israël», on laboure et on est nourri par la pluie. Mais en «Egypte», les choses étaient différentes. L’Egypte était nourrie, non par une pluie qui tombait mais par les débordements du Nil qui inondaient périodiquement la terre. Il n’était pas non plus nécessaire de labourer le sol : les flux du Nil laissaient derrière eux des étendues extrêmement fertiles qui ne demandaient aucun travail avant d’être semées. L’Egyptien spirituel est celui qui ne reconnaît pas la source divine des bénédictions de la vie. Il pense que tout vient d’en bas, que tout ce qu’il possède ou accomplit, il le doit à ses propres efforts. Il ne voit pas non plus le besoin de «labourer» sa personnalité, il est bien comme il est. Une pluie perverse Quand la pluie tomba sur l’Egypte, elle tomba sous forme de grêle. Celle-ci consista en de la glace à l’extérieur et du feu à l’intérieur. C’est pourquoi la Torah décrit la septième des Dix Plaies qui tomba sur les Egyptiens ainsi : «Et D.ieu fit tomber de la grêle sur la terre d’Egypte. Et il y eut de la grêle et du feu brûlant dans la grêle…» (Chemot 9 :23-24). On parle souvent de personnalités «chaudes» et «froides». L’homme chaleureux est toujours prêt à tendre la main et à offrir un sourire à son prochain tandis qu’une personne «froide» est indifférente au sort des autres. Mais l’individu froid est aussi enflammé par l’amour propre, par ses passions égoïstes. En fait, c’est son excès de chaleur intérieure qui est la cause de son extérieur glacial. Quand la pluie tombe en Egypte, elle tombe comme un feu enveloppé de glace. Dans cette terre qui n’est pas labourée, où la source divine de son eau est invisible et méconnue, la nourriture qui tombe d’en haut est pervertie comme une source accrue d’amour du moi et de plus grande séparation entre l’homme et son prochain.
Page 27
AIDEZ A LA DIFFUSION DE LA TORAH PUBLIEZ DANS NOTRE E-MAGAZINE ET DEVENEZ PARTENAIRE DE LA GRANDE MITSVA DE ZIKOUYE ARABIM DEDUCTIBLE DU MAASSER Pleine Page : 500 Sh / 125€ Demi Page : 300 Sh / 75€ Quart de Page : 200 Sh / 50€
DEDICACEZ UNE ETUDE [ ] Ilouye Nishmat (Elévation de l’ame) de : ................................................................... [ ] Réfoua Shéléma (Bonne guérison) pour : ................................................................ [ ] Je dédie une étude pour : ..................................................................................... Toutes les Dédicaces sont valable pour une parution au prix de 52Sh / 13€
REGLEZ OU FAITES UN DON VIA PAYPAL : CB / VISA / ISRACARD MASTERCARD ... Envoyez un règlement à famillytorah@gmail.com en précisant la nature du règlement CONTACTEZ NOUS PAR EMAIL : FAMILLYTORAH@GMAIL.COM
ABONNEZ VOUS EN ENVOYANT VIA WHATS UP : MAG FT AU (972) 050.22.965.22
Page 28
Page 28
Le Secret de la colombe Savoir rester belle pour son mari, C’est un bonheur qui n’a pas de prix. Quand la Torah parle de la beauté de la femme, elle fait allusion en premier lieu à la beauté morale. Toutefois, les Sages affirment : l’essence même de la femme, c’est la beauté (Ketoubot 59b). Cet adage est lourd de conséquence et il pourrait prêter à confusion. Il est indispensable de l’analyser afin de connaître l’attitude à adopter dans la vie. Il est clair, cependant, qu’on ne doit admirer que la vertu et la sagesse. Le roi Salomon nous met en garde : “Un anneau d’or au groin d’un porc, telle est une belle femme dépourvue de jugement” (Proverbes 11,22). Et il
beauté qu’elle possédait à un haut niveau et qui à présent ont disparu dans la tombe. Seules ses bonnes actions restent. Rabbi Akiva enseigne : “Qui peut-on qualifier d’homme riche? C’est celui dont la femme est belle dans sa conduite” (Chabbat 25b). Nous pouvons en déduire que la beauté physique n’a de sens que si elle est accompagnée de la beauté intérieure. C’est également ce que nous apprend Noé, lors de ses bénédictions à ses enfants, en avertissant ainsi Japhet : “Seulement lorsqu’il résidera dans les tentes de Sem il sera appelé beau” (Genèse 9, 27), afin qu’esthétique et Torah soient toujours associés. Il n’y a pas de plus grande laideur que la “beauté” d’un être immoral. Toutefois, la beauté physique a aussi un rôle à jouer au sein du couple, comme le proclame la Guemara: “La femme (vertueuse), qui est jolie, procure à son mari un tel bonheur qu’il imagine que ses jours sont doublés” (Yebamot 63b). Mais est-il en notre pouvoir de changer la nature si le Ciel nous gratifiés d’un physique ingrat ?! La réponse nous est fournie par une anecdote extraordinaire (Nedarim 66a) : Un homme a fait le voeu de ne point épouser sa nièce qui était laide, à ses yeux, ayant une fausse dent fort repoussante. Rabbi Ismael fils de Rabbi Yossi, ayant eu vent de cette affaire, a recuilli la jeune personne dans sa maison, lui a fait poser une dent en or pour remplacer l’objet de sa disgrâce. Il l’a ensuite confiée à sa femme qui lui a acheté des vêtements tres élégants et des bijoux chatoyants. Puis, Rabbi Ismael a convoqué l’oncle et lui a présenté la jeune fille. “ As-tu fait le voeu de ne point te marier avec elle ?”
ajoute : “ Mensonge que la grâce! Vanité que la beauté! La femme qui craint l’Eternel est seule digne de louanges” (Proverbes 31,30).
On ne peut glorifier la beauteé physique quand elle n’est pas accompagnée par des qualités de coeur et d’esprit. C’est pourquoi le dernier verset parle, entre autre, d’une femme qui vient de mourir. Son mari et ses enfants lui font une oraison funèbre. C’est un instant où il ne sied pas de parler de la grâce et de la
Page 30
L’homme repondit: “ Je n’ai pas eu l’intention de m’interdire une créature si belle”. Et il fut délié de son voeu qui avait été prononcé par erreur. Rabbi Ismael a pleuré et s’est exclamé : “ Les filles d’Israel sont jolies, c’est la pauvreté qui les enlaidit!” La suite dans notre prochain numéro b’’h Rabbanite Rivka Amar Zats’al P163
Gardes ta langue !
Eshet Hail
Des bénédictions pour ceux qui gardent leur langue
Jusqu’ où doit aller la pudeur ?
Le ‘Hafets ‘Haïm écrit : Outre toutes les parachiot que nous avons citées qui parlent de l’interdiction du Lachone HaRa, le Saint béni soit-Il a donné une bénédiction spéciale à celui qui se garde de cette faute, et le contraire pour ceux qui disent régulièrement du Lachone HaRa, et à propos desquels il est écrit «maudit».
Comme la pudeur est un sujet extrêmement élevé, dont dépend la protection d’Israël, la difficulté à l’observer est immense. C’est pourquoi toute fille d’Israël doit faire de nombreux efforts pour arriver à la perfection dans ce domaine. De plus, elle doit prier beaucoup, et demander l’aide de son Père du Ciel d’un coeur brisé, pour vaincre les obstacles qui se dressent sur sa route.
C’est dans la parachat Ki Tavo (27, 12) : ceux là se tiendront pour bénir le peuple sur le mont Guerizim. Chacune des dix malédictions commence d’abord par une bénédiction pour celui qui se garde de cette faute. C’est pourquoi on a d’abord donné les bénédictions à voix haute pour tout homme d’Israël qui se garde de cette faute, et tout Israël a répondu Amen. Ensuite on a dit : «Maudit celui qui frappe son prochain en secret» (ibid. 24), ce qui désigne l’interdiction du Lachone HaRa, et tout Israël a répondu Amen. Combien il faut se garder de cette faute, qui est maudite de tout Israël! Heureux celui qui s’en préserve, il est béni de tout Israël.
On raconte l’histoire de la fille du ‘Hatam Sofer, le gaon Moché Sofer zatsal. Un homme s’était épris de sa beauté et la suivait partout où elle allait. Quand elle s’en aperçut, elle rentra chez elle, s’enferma dans sa chambre et éclata en pleurs et en prières. Quand son père sentit ce qui se passait, il lui demanda pourquoi elle pleurait. Elle lui répondit qu’elle suppliait le Créateur de lui prendre sa beauté pour qu’elle ne constitue pas un obstacle pour les gens. Quand son père vit la profondeur de son dévouement, il la bénit que par ce mérite, elle aurait un fils qui éclairerait les yeux d’Israël. C’est ce qui se passa, sa beauté disparut, et elle mit au monde un fils qui devint grand en Israël.
UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM p.15
Rav Voustini. Vardimoss, fils de Rabbi Yossé. Rabbi Valass. Rav Zavda. Rav Zavdi, fils de Lévi. Rabbi Zévdya Bérabbi Ya’hakov, fils de Zavdi. Rabbi Zévadya, gendre de Rabbi Lévi. Zévouloune, fils de Dane, disciple de Chmouèl. Rav Zévide. Rav Zévide de Néhardé’ha. Rabbi Zévida. Zouga de Hadayiv. Rabbi Zouga. Zouga, proche de Rabbi Abba, fils de Zavda. Rabbi Zouhamayi. Rabbi Zivayi. Rabbi Zilayi. Rav Zouti. Rav Zoutra, fils de Rabbi Zéra. Rabbi Zoutra, fils de Touviya. Rabbi Zoutra, Maître de la Bérayeta. Mar Zoutra H’assida (le Pieux). Mar Zoutra, l’ami de Rav Achi. Mar Zoutra Rabba. Mar Zoutra Bérav Avdimi. Mar Zoutra, fils de Rav Tavi. Mar Zoutra, fils de Richba. Mar Zoutra, fils de Rav Mari. Mar Zoutra, fils de Rav Mari, fils de Issour. Zounine. Rabbi Zinoune Hah’azane (le chantre). Rabbi Zéra. Rabbi Zéra, fils de Ada. Rabbi Zéra de Kisri. Rabbi Zéra, fils de Mamal. Rabbi Zakaye. Rabbi Zakaye d’Alexandrie. Rabbi Zakaye de Chab. Rabbi Zakaye de Kavoul. Zakaye Tabah’a (le boucher). Bène Zakaye. Zékharya, fils de Kévoutal. Rabbi Zékharya, fils de Hakatsav (le boucher). Rabbi Zékharya, fils de Avkoulass. Rabbi Zékharya, gendre de Rabbi Lévi. Rabbi Zé’hira Hakadmone( le premier). Rabbi Zé’hira. Zé’hira. Rabbi Zé’hira, fils de Rabbi Avahou de Kisrine. Zé’hira, fils de H’ama, l’hôte de tous les Rabanimes de Kisri. Rabbi Zéra, fils de H’ama. Zé’hira du village de Ramine. Rabbi Zé’hira, fils de H’anina. Zé’hira Bérav Houna Hakohène (le Prêtre). Zé’hiri. Rabbi Zé’hiri de Dihavoute. Rabbi Zérika. Rabbi Zérikane, fils de H’amouye, fils de Rabbi Zérikane. Rabbi Zérikane de Tayeba. TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi.
Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce cœur de pierre et donne-nous un cœur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.
Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg
Page 33
Gratin polenta au chèvre Ingrédients, pour 6 pers 2 tomates, 1 oignon, 1citron (jus), 120gr de bûche de chèvre, 160gr de polenta (farine de mais), 200 gr de pois chiche en conserve, 8CàS de coulis de tomate, 2CàS d’herbes de provence, sel et poivre Recette : Préchauffez le four à 210° C (th. 7). Pelez et émincez l’oignon. Faites-le fondre à feu doux dans une poêle à revêtement antiadhésif, sans matière grasse, jusqu’à coloration. Ajoutez les pois chiches égouttés, le jus de citron et les herbes de Provence. Salez et poivrez. Laissez cuire 5 minutes à couvert et réservez. Lavez les tomates, coupez-les en rondelles fines. Faites de même avec la bûche de chèvre. Dans une casserole, faites bouillir 1 litre d’eau, jetez la polenta en pluie et laissez cuire 5 minutes sans cesser de remuer. Elle doit se détacher facilement de la casserole. Mettez la polenta dans un plat à gratin et assaisonnez. Déposez dessus les pois chiches et leur jus de cuisson. Recouvrez de rondelles de tomates et de la bûche de chèvre. Enfournez pour 30 minutes. Dégustez bien chaud nappé de coulis de tomate.
Gratin d’aubergines, courgettes, tomate et parmesan Ingrédients, pour 4 pers: 3 tomates olivette, 2 courgettes, 1 aubergine, 1 gousse d’ail, 3 brins de thym, 50gr de parmesan frais (ou fromage râpé), huile d’olive, sel et poivre
Gratin d’aubergines, courgettes, tomate et parmesan Ingrédients, pour 4 pers ou plus: 1 kg de chou-fleur, 40cl de lait, 20gr de fecule de mais, 60gr de raisins secs, 100gr de pain rassis, 1CàC de coriandre deshydratee, ½ CàC de curry en poudre, 1 CàC d’ail semoule, sel et poivre Recette : Faites cuire le chou-fleur à la vapeur. Préparez une béchamel légère en diluant la fécule de maïs dans le lait froid. Ajoutez le curry, l’ail semoule, le sel, le poivre et portez sur feu doux jusqu’à l’épaississement sans cesser de remuer. Répartissez le chou-fleur dans un plat à gratin, ajoutez les raisins secs et nappez de béchamel au curry. Préchauffez le four à 250 °C (th. 6/7). Mixez le pain avec la coriandre et répartissez cette chapelure sur la béchamel. Enfournez pour 15 minutes et dégustez bien chaud.
Gratin de poireaux à la moutarde Ingrédients, pour 6pers: 4 gros blancs de poireau, 100gr de gruyère râpé, 10cl de crème liquide, 1CàS de lait, 1CàS de moutarde (à l’ancienne), sel et poivre du moulin Recette
Recette :
Préchauffez le four à th. 6 -180 °C. Lavez et séchez les légumes et les brins de thym. Coupez les extrémités des courgettes. Retirez les pédoncules des aubergines et des tomates. Taillez tous les légumes en rondelles très fines. Frottez l’intérieur d’un plat à four avec la gousse d’ail coupée en deux et versez au fond un filet d’huile d’olive. Répartissez une couche d’aubergine dans le fond du plat. Salez, poivrez, arrosez d’un filet d’huile d’olive et montez les légumes ainsi de suite. Saupoudrez de parmesan. Parsemez de thym. Enfournez pour 35 minutes.
Lavez les poireaux. Plongez-les 10 minutes dans de l’eau bouillante salée. Égouttez-les soigneusement, puis coupez les en gros tronçons. Disposez-les debout dans un plat à gratin beurré. Préchauffez le four à th. 6 – 180 °C. Mélangez le gruyère râpé avec la moutarde, la crème liquide et le lait. Salez et poivrez. Versez la préparation sur les poireaux. Enfournez pour 20 minutes. Servez directement dans le plat de cuisson.
Servez dès la sortie du four.
Page 34
Page 34
Mordehai Meir Haim ben Ra’hel Odelia Odelia Bat Marie Ida David Philip ben Odelia Rahel Youda ben H’aya Itskhak ben Smadar Reouven ben Yasmine Sarah bat Myriam Hanna Rahel bat Fanny Acher Stéphane ben Moché
Beto’h Kol Holey Ame’ha Israel
Adrien Moche Ben Israel Michael Miriam Mireille Janet Bat Ester Morde’hai ben Juliette Marie Ida bat Juliette H’aya bat Juliette Israel Michael ben Sarah David ben Ra’hel Poupée Marguerite Gommara bat Esther Richard David ben Arlette Bougid ben Gazella Fortuna Diamanta bat Garsona Nina Ginette bat Enriette Raphael et Eleazar bnei Tsipi David ben Avraham et Bouba Eliahou Daari ben Ovad Salomé Ra’hel Perle ‘Haya bat Myriam Emilie
Ségoulot de la Afrachat Hala La Afrachat Hala est une Mitsva qui raméne la sainteté dans la maison et la presence Divine, elle est un temp propice pour la femme de prier D.ieu de tout son etre. Comme son Nom l’indique voici les 8 Ségoulot que nous méritons grâce à cette merveilleuse Mitsva: 1. הצלחה-הLa Réussite
2.פרנסה בשפע-פLa Parnassa 3. רפואה שלמה-רUne Guerison Complete 4. שלום בית ושמירה שלידה-שLa Paix Conjugale et la Protection pour la femme enceinte 5. תפילות-תL’Acceptation de nos Prières 6. חופה-חLe Mariage 7. לידה קלה-לUn Accouchement dans la Facilité 8. הצלחה-הLa Réussite
Ségoulot du Kissouye Rosh (couvre chef) 1. Merite d’avoir des enfants tsadikim comme il est raporte dans le Traite Yoma daf 47 : »7 enfants a eu Kimhit et 2.
tous etait des grands Pretres » Merite que la Presence Divine reside dans sa maison comme il est raporte dans le Traite Berakhot daf 24 : »Rav Chechet dit : les cheveux de la femme sont nudites »
3. Merite de donner la force a son marie de ne pas fauter avec d’autres femmes – mesure pour mesure 4. Merite d’avoir une grande crainte de D.ieu et sa priere est entendu car la presence Divine reside dans sa maison 5. Si elle etait sterile elle meritera de tomber enceinte car D.ieu sera son partenaire ( nombreux sont les recits de Tsadikim qui prouve cette Segoula Si une femme ne porte pas de foulard elle devra en rendre des comptes dans le monde future Merite d’etre sauvee de maladie dangereuse Merite d’etre sauvee d’accident grave Tant que la femme ne porte pas de foulard l’epee de la Justice Divine est tendu au dessus de sa tete ce qui amene des problemes de paix conjugales, met en danger la vie de ses enfants etc… 10. Merite d’etre beni dans la Parnassa
6. 7. 8. 9.
Page 36
Page 36