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Avec le Soutien de :
Rav Moshe Ben Moshe chlit’a, Rav Shalom Arush chlit’a, Rav Ron Chaya chlit’a, Rav Yaakov Mazouz chlit’a, Rav Acher Fitoussi chlit’a, Rav David Nacache chlit’a, Yeshiva Or Arachbi, Les Rabanim de Koupat Ha’ir . Et plein d’autres Gdoley aDor...
DEDICASSE :
A la réussite de ma femme, et de mes enfants que le créateur m’a donné ainsi qu’à l’élèvation de l’âme de mon père, la réussite de ma mère, ma soeur et mon frère et de toute ma famille en génèral.
De la Réussite de mes maitres et de tous leurs élèves ainsi que toutes leurs familles. De tous mes amis et connaissances.
Et en tout particulier à tout le peuple d’Israel que nous méritions tous de nous rapprocher de HaKadosh Barou’khou et de recevoir le Mashia’h Tsidkénou Amen.
SOMMAIRE: SPECIALTOUBICHEVAT Pages 4 7 RECETTE Pages 6 HABBADCHEVAT Pages 10-11 YITROFETEDESGARCONS Pages 12 13 LES48VOIESDELASAGESSE Pages 16 17
LES JARDINS DE RAV AROUSH Pages 18-21 ENFANTS Pages 22 23
IDEESCREATIVES Pages 24 25
VIVRESONTEMPS
Pages 26 29
RABBANIT AMARZATSA’L
Pages32
FEMMEVAILLANTE - LACHON ARACHEMOT ATSADIKIM Pages 34 SEGOULOT Pages 38
Tou Bichvat :
Dans le calendrier juif, le 15 chevat est le nouvel an des arbres.C’est une date de référence qui nous permet de déduire certaines halakhot liées aux règles de ‘orla (fruit d’un arbre de moins de trois ans), de teroumoth (prélèvement dans la récolte pour les Cohanim) et de m’aasseroth (prélèvement des dîmes).
Mais c’est aussi le jour du « jugement » des arbres en faveur desquels nous « plaidons » : leurs fruits nous permettent de bénir le Créateur et nous en donnent envie. Celui qui récite une bénédiction sur les fruits suscite un surcroît d’abondance céleste qui se manifeste dans les récoltes à venir.
A la place d’honneur de ce traditionnel seder de Tou Bichvat, on trouve « les 7 espèces d’Israel » mentionnées par la Torah
Le Seder de Tou Bichvat
Pour marquer le jour de Tou Bichvat, on a l’habitude de goûter le maximum de fruits qu’il est possible de trouver dans la ville et de réciter pour chaque fruit les berakhot correspondantes (une fois chaque berakha par seouda).
Ce seder peut être célébré en fin de repas ou dans la journée indépendamment du repas.
On s’efforcera de consommer des 7 espèces d’Israël qui sont, comme nous l’avons dit, à l’honneur ce jour là : blé, orge, olives, dattes, raisins, figues, grenades.
Le Séder de Tou Bichvat n’est pas une loi mais une coutume aux segoulot merveilleuses attirant abondance et bénédiction. Selon l’usage des Ashkenazes : on pose sur la table au moins 15 espèces et pour chacune d’elles on récite l’un des 15 Chir LaMa’alot contenus dans les Psaumes.
Pour les Kabbalistes : on prépare 4 assiettes diérentes, chacune contenant entre 4 et 10 fruits, en tout 12 à 30 fruits (issu du livre « Pri Etz Hadar » réédité par le Rav Mordekhaï Éliyahou Zatsa’l).
Première assiette : les fruits qui se mangent en entier, tant l’intérieur que la pelure.
Par exemple : raisins, gues, pommes (dans ce cas précis, les pépins sont considérés comme faisant partie du fruit), conture de cédrats, citrons, (citronnelles ou contures), poires, fraises, caroubes, goyaves, kakis.
Demander : « Que ce soit Ta volonté que nous soyons beaux aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur ! Que je ne me conduise pas en hypocrite! »
Deuxième assiette : les fruits dont on mange la pelure et dont on jette l’intérieur.
Par exemple : olives, dattes, bigarreaux, abricots, pêches, prunes, mûres, lychees, cerises, cerises de Cayenne, mangues.
Demander : Que ce soit Ta volonté que nous ayons le mérite d’extraire de nous mêmes tout ce qui est inutile : haine, jalousie, tristesse, compétition, rancune, ressentiment !
Troisième assiette : les fruits dont on jette la pelure et dont on mange l’intérieur.
Demander : « Que ce soit Ta volonté que nous discernions le bien et la douceur en chaque personne, y compris en moi même ! Et que nous ayons le mérite de juger chacun
favorablement, sans voir aucune écorce ! »
Quatrième assiette : les sept espèces dont le pays d’Israëla été béni. Chacune des espèces renferme une segoula et une requête la caractérisant. Il sut de la contempler et d’y penser (surtout en ce moment, alors que les asticots nous narguent à tous les comptoirs).
La préséance des fruits d’Israel
Comme nous l’avons vu dans les halakhot sur les berakhot, les 7 espèces d’Israël ont la priorité. Par exemple, si on a une orange et une figue devant nous, on fera la bénédiction sur la figue et l’orange sera donc acquittée. Mais dans le cas où on préfère le fruit qui ne fait pas parti des 7 espèces d’Israël, on fera la bénédiction sur ce fruit en question.
En revanche, à Tou Bichvat, même si on a une préférence pour un autre fruit, on fera la bénédiction sur le fruit d’Israël.
Réciter la berakha de Chéhé’héyanou
Le jour de Tou Bichvat, il est bien d’avoir à sa table de nouveaux fruits que l’on a pas encore consommés dans l’année (de préférence des fruits d’Israël en faisant attention aux règles de prélèvements pour les fruits d’Israël), afin de réciter la bénédiction de Chéhé’héyanou.
Comment réciter cette bénédiction :
On commence par reciter la bénédiction sur le fruit (Boré Péri Ha ‘etz ou Ha adama) puis, on récite la bénédiction de Chéhé’héyanou avant de manger le fruit.
Dans le cas où on a déjà récité la bénédiction Boré Péri Ha’ets durant ce seder, mais que l’on souhaite réciter la bénédiction de Chéhé’héyanou sur un fruit que l’on a pas encore consommé dans l’année, on ne récitera pas la bénédiction de Boré Péri Ha’ets sur ce nouveau fruit mais directement la bénédiction de Chéhé’héyanou.
Les Supplications à Tou Bichvat
On ne récite pas de supplications le jour de Tou Bichvat ni lors de la prière de min’ha du 14 chevat.
Jeûner à Tou Bichvat
Il est interdit de jeûner à Tou Bichevat.
Tou Bichvat & Chabbat
Lorsque Tou Bichvat a lieu Chabbat, il faut d’abord célébrer les repas de Chabbat (prioritaires car prescrits par la Torah alors que Tou Bichvat est « une belle coutume »). On pourra donc commencer un repas de chabbat normalement (kiddouch, netilath yadayim, motsi) puis on pourra procéder au seder de Tou Bichvat avant de réciter le bircat hamazone
Pommes au four à la cannelle, mielet jusde citron
Ingrédients, pour 6 pers
10 pommes Reinette 1 c. à soupe de miel liquide 1 c. à soupe de jus de citron 1 grosse pincée de cannelle en poudre beurre pour le plat
Recette :
Préchauffez le four à 180°C. Beurrez un plat allant au four. Entaillez les pommes comme pour éplucher une orange.
Délayez le miel liquide avec le jus de citron et la cannelle en poudre dans un bol.
Badigeonnez généreusement les pommes avec le mélange au miel, à l'aide d'un pinceau, puis déposez les dans le plat beurré allant au four. Enfournez et faites cuire les pommes au miel et au jus de citron pendant 20 à 30 minutes, jusqu'à ce qu’elles soient bien dorées.
A la sortie du four, dressez les pommes dans des assiettes à dessert et nappez les de sauce au miel restante dans le plat.
Dégustez bien bien chaud accompagné de boules de glace à la vanille et de petits biscuits sucrés.
Tomates farcies à la fraise
Ingrédients, pour 4 pers:
4 tomates rondes gros calibre, 100 g de cassonade, 8 fraises congelées
Pour l’appareil à crème prise: 10 cl de lait, 10 cl de crème, 2 œufs, 30 g de sucre
Recette :
Préchauffez le four à 180°C. Coupez le chapeau des tomates. Evidez les. Assaisonnez les de sucre. Placez les dans un plat à four avec du sucre et de l’eau au fond.
Enfournez pendant 45 minutes. Mélangez les ingrédients de l’appareil à crème prise. Une fois que les tomates sont confites, garnissez les avec deux fraises chacune. Ajoutez l’appareil à crème prise. Enfournez pendant 30 minutes.
Tartare d’ananas, gingembre et menthe
Ingrédients, pour 6 pers 1 ananas, 2 citrons vert, 1 gousse de vanille, 1 bouquet de menthe, 1 morceau de gingembre, 2 CaS rase de sucre de canne
Recette :
Peler l'ananas
Couper l'ananas en brunoise Émincer finement les zestes de citrons verts. Lever les suprêmes des citrons. Éplucher et râper le gingembre. Ciseler les feuilles de menthe. Fendre la gousse de vanille en deux, récupérer les graines
Mélanger le tout dans un saladier avec les 2 cuillers de sucre.
Filmer et mettre au frais.
Salade de fruits au yaourt
Ingrédients, pour 6pers 1 banane, 1 pomme, 1 orange, 70 g de mûres, 2 kiwis, 1 yaourt nature, 1 sachet de sucre vanillé, 2 c. à soupe de sucre
Recette
Coupez tout les fruits en petits morceaux et arrosez les de sucre vanillé. Mélangez le yaourt avec le sucre. Placez les fruits dans des verrines. Ajoutez 1 à 2 c. à soupe de yaourt sur le dessus. Mettez au réfrigérateur pendant 20 min. Dégustez.
Le 10 Chevat est un moment charnière dans l'histoire. A travers la prise de fonction du Rabbi de Loubavitch, c'est le début de la dernière mission du peuple juif: achever le travail de l'exil et se préparer à la Rédemption messianique.
Le 10ème jour du mois juif de Chevat (Youd Chevat en hébreu) est une date des plus importantes dans le calendrier ‘hassidique. C’est l’anniversaire du décès du sixième Rabbi de Loubavitch, Rabbi Yossef Its’hak Schneersohn (1880 1950), de mémoire bénie.
C’est aussi le jour où, en 1951, le septième Rabbi, Rabbi Mena’hem Mendel Schneerson (1902 1994), de mémoire bénie, accepta formellement la direction du mouvement ‘Habad Loubavitch en prononçant un discours ‘hassidique (maamar) historique à un rassemblement en l’honneur du premier anniversaire du décès de son prédécesseur.
Dans ce maamar, le Rabbi reprit le thème du dernier maamar de son beau père, commentant le verset du Cantique des Cantiques « Bati légani a’hoti kala Je suis venu dans mon jardin, ma sœur, ma fiancée » qui évoque le retour de la Présence Divine dans ce monde lors de l’édification du tabernacle par Moïse.
Il annonça que notre génération aura la même tâche : rétablir la Présence Divine dans ce monde en transformant la folie du mauvais penchant en énergie du bien. De ce fait cette génération sera la dernière de l’exil et la première de la Rédemption messianique. Le maamar se conclut par les mots « et nous aurons le mérite de revoir le Rabbi, ici bas dans un corps, et il nous délivrera. »
Le 22 Chevat Décès de la Rabbanit
Le mercredi 10 février 1988 (22 Chevat 5748), celle qui était l’épouse du Rabbi depuis 59 ans, la Rabbanit ‘Haya Mouchka Schneerson, est décédée des suites d’une courte maladie.
Elle s’était sentie mal la veille et fut amenée à l’hôpital, où elle demanda un verre d’eau. Après avoir récité la bénédiction « Béni sois Tu, D.ieu... par la parole de qui toutes choses viennent à l’existence », elle rendit son âme à son Créateur.
La Rabbanit ‘Haya Mouchka était une femme érudite et sage et elle assumait sa position élevée de la manière la plus modeste qui soit. Bien qu’elle fut l’épouse d’un leader vénéré par des centaines de milliers de personne, on ne sut pratiquement rien d’elle jusqu’après son décès, quand ceux qui la connaissaient estimèrent qu’ils pouvaient désormais évoquer sa vie et sa personnalité sans violer son intimité jalousement gardée.
Dans un adieu digne d’une reine, un cortège de quinze mille personnes dirigé par une escorte officielle de la police l’accompagna au cimetière ‘Habad dans le Queens, à New York. Là, elle fut inhumée près de son père, le Rabbi précédent, Rabbi Yossef Its’hak Schneerson.
Le jour même de son enterrement, le Rabbi créa un fonds de charité en son nom, qui continue jusqu’à ce jour à soutenir diverses œuvres sociales et éducatives au bénéfice des femmes.
Dans les jours et les mois qui suivirent son décès, le Rabbi parla souvent sur le thème « Et le vivant prendra à cœur » 1 : comment le décès d’une personne proche doit inciter une personne à entreprendre des actions positives, sous la forme d’enseignements tirés de la vie du défunt et d’actes entrepris pour perpétuer sa mémoire.
L’enfance, le mariage, le travail, la religion, la maladie, toutes ces choses dont on pense connaître parfaitement la signification apparurent sous un jour nouveau dans les enseignements du Rabbi. Il en est de même des concepts de la mort et du deuil.
Le Rabbi a fait remarquer que la Torah prescrit différentes périodes de deuil pour le décès d’un proche parent. Certaines pratiques de deuil doivent être observées le premier jour, d’autres lois s’appliquent aux trois premiers jours, d’autres aux sept premiers jours, d’autres au premier mois et d’autres encore à la première année. Pourtant le « deuil » n’est il pas un sentiment plutôt qu’un acte ? Comment, alors, a demandé le Rabbi, une personne peut elle être commandée de faire le deuil, ou encore de réduire l’intensité de son deuil lorsque l’une
Le 10 Chevat le jour de deux Rabbis Hiloula du Rabbi précédent & prise de fonction du Rabbide ces « périodes de deuil » s’achève ?
La mort, a expliqué le Rabbi, est un phénomène tellement dévastateur pour notre conscience qu’aucun des outils ordinaires de la vie ne peut nous permettre de l’affronter. Seule notre soumission à la loi suprarationnelle de D.ieu peut nous donner les forces de contenir notre deuil et ne pas le laisser submerger notre vie.
Quant à la notion de mort elle même, le Rabbi voyait la mort non comme la fin de la vie, mais comme le début d’une nouvelle forme de vie, plus élevée et plus grande. Car l’âme continue de vivre. Lorsque l’âme est libérée des limites de la condition physique, elle peut exprimer sa spiritualité et sa pureté sans être entravée en cela par l’obscurité du corps.
De plus, si nous définissons la vie non pas seulement en tant qu’existence, mais en termes de progression et d’accomplissement, une personne peut vivre au delà du point de séparation de son âme et de son corps. Si ceux de la terre des vivants sont motivés par son décès à accomplir des actes positifs, constructifs et divins, alors la mort elle même devient une forme de vie.
Enfin, un principe de base de la foi juive est la conviction que, à l’ère de Machia’h, ceux qui sont morts reviendront à la vie de manière éternelle. Ainsi, la mort n’est qu’une pause temporaire avant une nouvelle phase de la vie, bien plus importante. Le Talmud compare d’ailleurs la mort au sommeil, ce qui implique
que, tout comme le sommeil, elle est « une descente dans le but d’une ascension », une période de préparation à un lendemain plus grand et plus intense.
La correspondance du Rabbi
« Lorsqu’un proche parent décède, selon la volonté de D.ieu, ceux qui restent ici ne peuvent plus le voir avec leurs yeux ou l’entendre avec leurs oreilles. Cependant, l’âme dans le Monde de Vérité voit et entend, et quand elle voit que ses proches pleurent plus que la quantité requise en raison de son absence physique, elle en est peinée. En revanche, quand elle voit qu’après la période de deuil prescrite par la Torah, la vie a repris son cycle régulier et est pleine d’actions positives, elle peut reposer joyeusement. »
Séoudat Yitro : les origines de cette coutume tunisienne
Il existe une coutume juive célébrée par les tunisiens et constantinois de célébrer la fête des garçons, le jeudi soir de la semaine de la Paracha Yitro. Au menu : poulet ou coquelet rôti, bouillon de poule pour certains, Minina ou Méguina qui n’est autre qu’une grosse omelette, pâtisseries et pièce montée avec ses choux à la crème caramélisés etc.
L’origine de cet usage est l’histoire d’une grave épidémie de jaunisse ayant sévi en Tunisie et à ses frontières au début du 19ème siècle, qui aurait infecté les petits garçons en mettant leurs jours en danger. Rabbi Its’hak ‘Haï Taïeb Lo Met (1743 1837 de l’ère vulgaire), pour contrecarrer la pandémie, demanda de faire boire aux enfants des bouillons de pigeons et de placer un pigeon vivant sur le ventre des enfants malades. Par ce dernier procédé, la jaunisse fut transmise du foie des enfants vers celui des pigeons qui moururent à la place des chérubins. La contagion aurait été éradiquée la veille de Chabbath Yitro
Depuis, chaque année, en signe de reconnaissance, les juifs de Tunisie et certains constantinois à cette occasion ont eu pour coutume de célébrer ce miracle en dressant une belle table en vue d’une Séoudat Hodaa (repas de remerciement), dégustant bouillons et rôtis de pigeons, pâtisseries (yoyo), Minina et pièce montée.
Cependant, aucune trace écrite de cette histoire n’a été rapportée par les Rabbanim de l’époque. Cela dit, selon les historiens, il subsisterait plusieurs traces de l’existence d’épidémies de diphtérie avec croup et jaunisse durant cette période, mais sans en faire le détail exact.
Toutefois, la transmission orale rapporterait aux noms de grands maîtres que l’événement eût bien lieu mais que le Rav Its’hak ‘Haï Taïeb Lo Met, par pudeur, refusa qu’on le mette à l’écrit pour ne point dévoiler au grand public qu’il fut méritant du dévoilement d’Eliaou Hanavi
L’ensemble des maîtres, connaissant la grandeur et les mérites de ce grand Tsadik, n’osèrent guère contredire le Rav sur ce point et ainsi éludèrent cet événement dans leurs ouvrages. Tous rapportèrent néanmoins que ce fut par le mérite du don de la Torah et de la tradition du repas de Yitro (en réalité bien antérieure à l’apparition de l’épidémie) que le miracle eut lieu (cf. introduction du livre Aroukh Hachoul’hane du cousin de Rabbi Its’hak ‘Haï Taïeb Lo Met, le Rav Its’hak Taïeb, Grand Rabbin de Tunisie de l’époque, Editions Eliezer Sadoune de Livourne).
Certains commentateurs rapportent qu’en souvenir de cette Séouda, il sera bon de consommer de la volaille en souvenir du miracle des pigeons venus manger la Manne déposée durant Chabbath à l’extérieur du camp par les mécréants Dathan et Aviram, qui cherchaient à mettre à l’épreuve la grandeur de l’Eternel et les enseignements de Moché.
La symbolique autour du repas
1. Dégustation de bouillon ou rôti de volaille en souvenir de l’épisode de la Manne et des oiseaux, ainsi que du traitement mis en place par Rabbi Its’hak ‘Haï Taïeb Lo Met contre la pandémie.
2. Il est notoire que la Minina ou Méguina ainsi que les yoyos et pâtisseries, dégustés à toutes les occasions chez les juifs d’Afrique du Nord, sont préparés en souvenir du sacrifice Min’ha fait en signe de remerciement à l’Eternel. Une offrande composée de farine, d’huile et d’œufs constituait ainsi une omelette ou une pâtisserie frite menée à l’Autel des sacrifices au Temple (ce qui constituait aussi le sacrifice du pauvre).
3. La pièce montée en souvenir du mont Sinaï fleuri où coulait le lait et le miel au moment du don de la Torah. Une pièce montée souvent garnie de fleurs en pâte d’amande, avec des choux fourrés à la crème représentant le lait (vu qu’il serait difficile de consommer des produits lactés avec de la volaille de par l’interdit) et caramélisés en souvenir du miel.
4. Les tables sont souvent ornées de petits ustensiles dorés et d’étoffes de couleurs pourpre, bleu ciel, doré, en souvenir des tentures et des ustensiles utilisés au Beth Hamikdach (Temple) ainsi que des vêtements du Cohen Gadol (Grand Prêtre).
PIÈCE MONTÉE PARVÉE (AVEC DES CHOUX À LA CRÈME)
PAR PIROULIE.CANALBLOG.COM
Pourlapâteàchoux:
Ingrédients: 100 g de beurre (ou de margarine), 3 CaS de sucre, 125 g de farine, 3 ou 4 oeufs, 1 pincée de sel, 25 cl d'eau (ou 12.5cl de lait + 12.5 cl d'eau)
Préparation:
Faire bouillir 25 cl d'eau, avec le beurre, le sucre et le sel. Hors du feu ajouter la farine en une fois et bien mélanger jusqu'à ce que la pâte soit homogène. Faire dessécher la pâte sur le feu puis y ajouter un par un et hors du feu, les oeufs. Former les choux sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier sulfurisé. Faire cuire 20 min a 200°, ne pas les sortir tout de suite du four et les laisser sécher au four quelques minutes.
Pourlacrèmepâtissière:
Ingrédients:
3 Oeufs, 70 gr de Sucre, 2 Sachets de sucre vanillé, 40 gr de Farine, 1/2 litre de lait (ou lait de soja), 3 à 4 CaS de Rhum
Préparation:
Faire chauffer le lait de soja dans une casserole et pendant ce temps bien battre les oeufs et le sucre jusqu'à que le mélange blanchisse. Puis y ajouter la farine et la vanille et en dernier petit a petit ajouter le lait bouillant. Remettre sur le feu jusqu'à que la crème devienne épaisse puis transvaser dans une jatte pour qu'elle refroidisse. Utiliser une poche à douille pour remplir les choux par le bas
Caramel
Ingrédients: 200 g de sucre
Préparation:
Mettre dans une casserole très propre une fine couche de sucre (sans eau !) et faire chauffer à feu moyen sans remuer ni toucher le sucre avec une spatule en bougeant la casserole jusqu'à ce que le sucre commence à dorer rajouter si nécessaire du sucre en poudre et surveiller pour ne pas que le caramel fonce trop (sinon il sera amer )
Montage:
Faire un caramel clair et y tremper chaque choux des deux cotés, l’un pour le coller aux autres et l’autre pour la décoration en versant sur la pièce encore du caramel. Décorer avec des roses en pâte d’amande ou avec des fragées. Petit conseil utiliser un cône pour que votre pièce montée soit régulière.
Remarques je ne vous conseille pas de faire la pièce montée la veille, par contre vous pouvez faire les choux la veille mais ne les remplir et les recouvrir de caramel que le jour même Attention si votre appartement est trop chaud ta pièce montée risque de "pencher" donc si vous la préparez le matin il faut la mettre près d'une fenètre entrouverte ou au frais. La pièce montée est plus facile à faire en utilisant un cône recouvert de papier sulfurisé.
Rendre les autres méritant
Tout le monde possède des qualités, même si elles sont parfois difficiles à discerner sous la douleur et la confusion qui les dissimulent.
Nous vivons tous côte à côte dans ce monde. Il nous paraît évident de réagir lorsque nous voyons quelqu’un courir un danger physique. Nous avons la même responsabilité envers lui lorsque le danger est d’ordre moral.
Imaginez un instant que vous vous trouvez dans une chambre d’hôtel et que vous voyez l’occupant de la chambre voisine enjamber le balcon et s’apprêter à sauter dans le vide. Allez vous vous précipiter vers lui pour l’aider ? Ou bien allez vous observer la scène en retenant votre souffle et en écoutant la foule crier : « Vas y ! Saute ! ».
Vous savez que vous ne devez pas rester indifférent. Mais que pouvez vous faire pour l’aider ? S’il vous dit « Pourquoi ne sauterais je pas ? », qu’allez vous lui répondre ? De plus, avez vous même le droit de l’empêcher de sauter ?
Il ne suffit pas de « comprendre » les problèmes des autres. Vous avez le devoir de leur venir en aide. Luttez contre cette tendance qui consiste à rester en dehors, à critiquer et à hocher la tête devant les erreurs des autres. La Voie de la Sagesse N°40 s’appelle « Ma’hriya lekaf ze’hout », c’est à dire : « juger favorablement ». Nous devons aider les autres à modifier leurs habitudes de vie et à reprendre le bon chemin.
En tant qu’êtres humains, nous ne sommes pas indifférents et nous voulons apporter notre aide. Vous ferez tout ce qui est en votre pouvoir pour l’empêcher de sauter. Vous ne vous pardonnerez jamais d’être resté là sans rien faire.
Il s’agit de voir maintenant comment cela se traduira dans votre vie.
ACCEPTER D’ETRE RESPONSABLE.
Aider les autres, c’est savoir être responsable. L’une des plus importantes et des plus anciennes leçons du Judaïsme, c’est d’accepter d’être « le gardien de son frère ». Nous vivons tous près les uns des autres dans ce monde. Il nous paraît évident d’aider quelqu’un qui court un danger physique. Nous avons la même responsabilité envers lui lorsque le danger est d’ordre moral.
Aidez votre ami à faire face au problème qui le tourmente. Si vous sentez qu’il a besoin d’aide, n’hésitez pas à agir, même si, dans un premier temps, il vous en veut de forcer ses défenses. Même s’il s’agit de quelqu’un que vous n’aimez pas, vous ne pouvez pas vous dérober en vous disant : « Bien fait pour lui ! ».
Qu’il s’agisse d’un alcoolique, d’un employé paresseux ou d’un ami qui vous a trahi, accordez lui le bénéfice du doute avant de jeter l’éponge. Faites tout ce qui est en votre pouvoir pour le ramener à la raison. Essayez de l’aider d’au moins dix façons différentes avant de couper toute relation. N’apprécieriez vous pas que l’on vous accorde la même considération ?
Si l’on veut apporter une aide efficace aux autres, il est très important d’avoir un plan. Et pas seulement un plan, mais plusieurs plans de rechange ! Si votre premier plan échoue, essayez en un second. Si vous aimez suffisamment l’humanité, vous aurez la patience qui vous permettra de trouver la meilleure méthode d’approche.
Soyez créatifs. Cherchez toutes les solutions possibles. Soyez résolus à poursuivre vos efforts jusqu’au bout sans vous décourager.
SACHEZ MOTIVER LES AUTRES
Il ne s’agit pas d’ « expliquer » ou de « donner des leçons de morale » à quelqu’un qui a besoin d’aide. Ne lui parlez pas de sa blessure, essayez plutôt d’arrêter le saignement. Essayez de le réinsérer dans la vie.
Efforcez vous de motiver les autres afin qu’ils mènent une vie plus fructueuse. Pour cela, concentrez vous sur leur problème particulier : par exemple, manque de confiance en soi, arrogance, etc
Il ne s’agit pas d’ « expliquer » ou de « donner des leçons de morale » à quelqu’un qui a besoin d’aide. Ne lui parlez pas de sa blessure, essayez plutôt d’arrêter le saignement. Essayez de le réinsérer dans la vie.
Pour parvenir au but, il faut isoler la cause du problème. Il ne vous appartient pas de changer les gens, mais de savoir qu’ils sont susceptibles de changements. Vous pouvez leur apporter un éclairage différent qui changera peut être le regard qu’ils portent sur la vie, et leurs actions s’en ressentiront. C’est une forme de critique correctrice.
Si, par exemple, vous connaissez quelqu’un de déprimé, son état vient de ce qu’il pense que sa vie n’a pas de sens. Apprenez lui à apprécier ce qu’il possède. Proposez lui des choses concrètes : « Viens, allons courir ou nager ou dessiner... ou acheter un nouveau chapeau. » Parlez lui d’un problème où il pourra vous apporter son aide, ou essayez de le persuader de faire du volontariat dans une organisation où il pourra faire du bien aux autres. Tout cela l’aidera à sortir de sa dépression.
Les autres doivent sentir que l’intérêt que vous leur portez est sincère. Ils seront en confiance avec vous et se confieront plus volontiers. Vous ne leur direz pas directement comment ils pourraient vivre mieux, mais vous serez en sympathie avec eux et peut être auront ils envie de s’inspirer de votre approche positive de la vie.
Les erreurs humaines proviennent souvent d’une ignorance de ce qu’est la vie. Voyez s’il y a des questions auxquelles vous seriez capable de répondre. Vous devez analyser ce qui ne va pas. Par exemple, d’où vient l’insatisfaction de notre génération ? Une certaine décadence, l’égoïsme, le goût des solutions rapides et faciles, etc Comment votre aide peut elle se situer ? De toute manière, le simple fait d’essayer fera de vous quelqu’un de meilleur.
JUGER LES AUTRES FAVORABLEMENT
En jugeant quelqu’un avec un préjugé favorable, nous lui accordons, a priori, des qualités. Tout le monde possède des qualités, même si elles sont parfois
difficiles à discerner sous la douleur et la confusion qui les dissimulent.
Vous est il déjà arrivé d’acheter quelque chose dans un magasin et de vous apercevoir qu’un autre magasin, en ville, vendait le même article deux fois moins cher ? Vous étiez furieux contre le premier magasin !
En général, lorsque nous voyons quelqu’un commettre une mauvaise action, nous supposons instantanément qu’il s’agit d’un acte volontaire.
Les 48 Voies de la Sagesse disent : Ne considérez pas le propriétaire du premier magasin comme un vulgaire voleur. Voyez le plutôt comme une victime des rationalisations. Il est probable que, lorsqu’il a fixé son prix, il s’est persuadé qu’il était légitime de surfacturer l’article en question car son magasin était mieux situé et offrait un meilleur service.
Cela vous paraît il scandaleux ? Qu’en pensez vous ? Etes vous certain d’avoir toujours été au dessus de tout soupçon ?
Lorsque vous voyez quelqu’un mal se conduire, il est normal de se poser des questions. Mais ne tirez pas de conclusions avant d’avoir bien pesé tous les éléments. Il peut s’agir d’une simple erreur de bonne foi, ou d’un fait qui nous avait totalement échappé. Pensons-y avant de nous mettre en colère et d’émettre des jugements définitifs.
A titre d’exercice, essayez de juger favorablement vos parents. Ils ne font peut être pas toujours exactement ce que nous aurions souhaité, mais il est certain qu’ils nous aiment et ne veulent que notre bien. Soyez patients avec eux, et laissez leur le bénéfice du doute.
VOIR CE QUE CHACUN A DE BON EN LUI
Dans l’ensemble, les gens aspirent à se conduire correctement. Par conséquent, si quelqu’un commet une faute et se comporte mal, c’est à lui même qu’il
cause le plus de tort. En prenant ceci en considération, vous parviendrez à réduire votre animosité envers lui.
Ainsi, si vous connaissez quelqu’un d’arrogant, ne le repoussez pas en vous disant que c’est un incorrigible vantard. Plaignez le au contraire. Son arrogance de surface cache un grand sentiment d’insécurité. Dites vous qu’il doit souffrir de son arrogance qui éloigne les gens de lui et finit par l’isoler.
Il est facile de ne voir que les aspects négatifs de certaines personnalités. En jugeant quelqu’un avec un préjugé favorable, nous lui accordons, a priori, des qualités. Tout le monde possède des qualités, même si elles sont parfois difficiles à discerner sous la douleur et la confusion qui les dissimulent. Faites l’effort de mettre au jour ces qualités.
En quoi « accorder de la valeur aux autres » est une Voie de la Sagesse ?
En tant qu’être humain, vous devez vous intéresser aux autres autant qu’à vous même. Leur vie et leur souffrance sont aussi réelles que les vôtres. Lorsque nous aidons les autres, notre esprit est objectif et fonctionne bien. Nous pouvons ensuite l’exercer de la même manière pour nous-mêmes. Compatir aux souffrances de l’humanité ne suffit pas. Il faut trouver un remède. Faites partager aux autres les choses intéressantes que vous avez pu entendre. En entendant de sages paroles, demandez vous : « Comment cette idée peut elle aider mon ami ? » Lorsque quelqu’un fait quelque chose qui vous cause du tort, ne pensez pas systématiquement qu’on vous veut du mal. Ayez un préjugé favorable lorsque vous jugez les autres. Si vous voyez leurs côtés positifs, vous parviendrez à les aider. Nous avons tous besoin des autres. Apportez votre aide chaque fois que vous le pouvez. En dernier ressort, c’est vous le responsable.
Réussir son couple
Beaucoup de gens me confient qu'ils n'ont aucune raison de remercier D.ieu, parce que leur vie de couple n'est pas vraiment un jardin de roses, c'est le moins qu'on puisse dire.
Pourquoi ? A quel moment ont-ils loupé le coche ? Réussir son couple
Lors d'une de mes conférences, j'ai dis au groupe de personnes mariées qui y assistaient, que même si notre bouche était pleine de chants et de louanges comme l'océan est rempli d'eau, et que nos paroles étaient comme les vagues venant jusqu'au rivage, nous ne pourrions jamais remercier assez le Créateur pour le/la partenaire qu'Il nous a donné/e mari ou femme.
Tout le monde resta bouche bée, comme si personne ne comprenait pour quelle raison on devrait remercier pour son/sa conjoint/e.Et puis je posai la question : quelqu'un ici a t il déjà remercié Hachem pour son mari ou sa femme ? Personne ne leva la main. Au contraire, beaucoup vous diront qu'ils n'ont pas de raison de remercier, puisque leur vie de couple n'est pas un long fleuve tranquille.
Réfléchissons une seconde : pour faire sortir un merci de la bouche d'un enfant de 5 ans, même en lui donnant un diamant qui vaut des millions, vous n'y arriverez pas. Mais si vous lui donnez une sucette, qui vaut moins d'un euro, vous deviendrez son meilleur ami.
Pourquoi ?
Les enfants n'ont pas de conscience spirituelle, ils ne sont pas en mesure d'évaluer l'intériorité ou l'essence d'un objet de valeur s'il ne leur donne pas de satisfaction immédiate. De la même manière, une personne mariée qui n'a pas de conscience spirituelle ne parvient pas à comprendre la valeur de son/sa conjoint/e dans sa vie (c'est quelque chose d'impossible à faire, même si l'on essayait). Ajoutez à cela les trois faits suivants :
1. Corriger son âme est la plus grande chose que l'homme puisse acquérir dans sa vie.
2. La vie de couple est le meilleur moyen d'atteindre la correction de l'âme.
3. Nos conjoints sont des diamants qu'on ne peut pas changer, qu'on a préparé pour nous précisément, comme une chemise chez un tailleur, afin de nous aider à corriger notre âme.
Donc, lorsqu'on essaie, malgré tout, d'évaluer leur valeur, le diamant manque d'éclat.
Une fois qu'on a compris cela, qui voudrait encore d'une sucette ?
Avec l'aide de D.ieu, ce cours va nous aider à apprécier nos conjoints et l'institution du mariage juif, et nous donnera la clé du bonheur dans ce monde comme dans le futur. ***
En tant que Directeur d'un Kolel formant des enseignants à Ashdod (pour les institutions Hut Chel Hessed), j'ai pu remarquer un phénomène intéressant : les élèves qui réussissent le mieux ne sont pas forcément ceux qui sont les plus intelligents. Souvent, un élève brillant est dans la lune, rêvant à sa réussite de l'autre côté de l'océan qu'il voit derrière ses yeux vitreux. Ce sont en général des jeunes qui ont des difficultés financières, pleins de stress à cause d'une vie de couple problématique, tout cela en essayant de déterminer leur façon de penser et en laissant très peu de place pour l'étude dans le concret.
De l'autre côté, les élèves au quotient intellectuel moyen + qui jouissent du Chalom Bayt (la paix dans leur couple), sont libérés
de quelque stress ou inquiétude que ce soit, et peuvent s'investir à fond dans l'étude.
Le Chalom Bayt n'est pas seulement la clé pour réussir dans l'étude de la Torah. C'est la clé pour réussir à surmonter chaque épreuve, et pour réussir dans tous les domaines. En améliorant son Chalom Bayt, l'homme ressent de la satisfaction, de la joie, et peut réaliser le potentiel qu'il a en lui, ce qui se ressent entre autres dans l'étude.
Lorsque je compris qu'il manquait à mes élèves le fondement même sur lequel repose la vie de couple, j'établis un emploi du temps comprenant trois heures d'étude avec chaque groupe (moitié étude, moitié débat) dédiées uniquement au sujet du Chalom Bayt et de la vie de couple.
En quelques semaines, l'atmosphère ambiante avait radicalement changé les moroses étaient souriants, et les rêveurs devinrent brillants.
Les cours que je donnai sur le thème de la réussite d'une vie de couple juive étaient basés sur les principes que j'ai appris de mon maitre, le Rav Chalom Arouch chelita, qui les a lui même appris de ses maitres, des principes qui se sont transmis de génération en génération de notre saint maitre, Rabbi Nah'man de Breslev qui les a transmis à Rabbi Natan, et ainsi de suite jusqu'à aujourd'hui. La clé de la réussite du couple apparait dans le saint Zohar le mari symbolise le soleil, et la femme, la lune. La lune ne brille que grâce à la lumière du soleil qui se reflète sur elle, elle n'éclaire pas en elle même.
Ainsi, le mari est obligé d'éclairer sa femme, sans quoi elle est vouée à l'obscurité spirituelle et émotionnelle. Pour cette raison, la responsabilité première en ce qui concerne le Chalom Bayt repose sur les épaules du mari.
En tant que conseiller familial et matrimonial, j'ai remarqué que 9 couples sur 10 qui viennent me voir, arrivent à la première consultation avec une approche qui dit : « déjà, qu'il/elle change, ensuite je changerai. » Lorsque l'on attribue la responsabilité au mari, cela casse le cercle vicieux dans lequel le chien court infiniment après sa propre queue. Beaucoup de maris se sont opposés à cette approche « injuste », selon eux, mais j'ai pu voir de mes propres yeux à quel point elle fonctionne, et quels résultats probants elle a amené dans tous les cas dont je me suis occupés.
Hachem a créé le monde et y a instauré des règles, comme le soleil qui éclaire la lune, le mari éclaire et rayonne sur son épouse. Personne ne peut ignorer les lois de la création, qui lui ont été attribuées dès le début par le Créateur.
Rav Lazer BrodyLa gratitude mêne à la joie
Dans mon article précédent, j'ai partagé avec vous l'importance du hakarath hatov, (gratitude), qui est la première étape vers kiboud av véÈm, (honorer ses parents).
Une fois que nos enfants comprennent et ont internalisé ce concept de base, l'unité familiale grâce à l'aide de D ieu se vit d'une façon harmonieuse.
Je voudrais continuer sur cette lancée en me focalisant plus particulièrement sur un autre chi'our (leçon) donné par mon père, le Rav Chmouel Scheinberg, z.ts.l. et intitulé : "Réflexions sur la relation entre la gratitude (hakarath hatov), la sim'ha (joie) et 'ahavath Hachem (l'amour de D ieu).
Avant les jours de fêtes de Roch Hachana et de Yom Kipour, nous lisons la paracha qui contient les tora'hoth la longue liste des souffrances que le peuple juif a enduré pendant de nombreuses années. Dans cette paracha, la Tora explique la raison de toutes ses tragédies : "Parce que vous n'avez pas servi D ieu avec joie."
Même s'il est certain que la sim'ha (joie) est un élément vital de l''Avodath Hachem (le Service divin), pour quelle raison l'absence de joie aboutie à un malheur et à des malheurs tels que ceux exposés dans les tora'hoth ?
Pour comprendre l'importance de la joie, ayons un regard sur ce qui arrive aux gens qui ne sont pas joyeux, qui ne sont pas heureux. Les gens qui ne sont pas heureux se plaignent constamment. Souvent, ils ne sont pas reconnaissants envers ceux qui les aident ; cet attribut est connu sous le nom de “kafouy tov” (l'ingratitude, qui est l'opposé du hakarath hatov). Ceci fut l'erreur tragique des juifs dans le midbar (le désert), lorsqu'ils se plaignirent de la manne (la nourriture envoyée du ciel par D ieu), au lieu d'être reconnaissants.
Selon Sforno (commentateur du 15ième/16ième siècles de la Bible), cette plainte continue ainsi que le manque de gratitude envers Hachem sont la source de nombreuses tragédies énumérées dans la paracha Haazinou (Deutéronome 32:6).
Dans cette paracha, nous sommes décrits comme étant un "'am nével " (“un peuple insensé”). Sforno traduit cette expression par : "une nation méprisable qui nie plutôt que d'admettre la gratitude qu'elle devrait avoir pour les nombreux actes de bonté de Hachem.”
Pour quelle raison les gens se plaignent ils continuellement ? Pourquoi ne sont ils jamais reconnaissants et heureux ? La réponse est simple : un manque d'ahavath Hachem, (amour de D ieu). Lorsque j'aime vraiment quelqu'un, je le perçois sans aucun défaut. Aucun parent ne se focalise sur les défauts de son enfant chéri. Si nous aimons Hachem de la façon dont nous devrions, si nous pouvions seulement commencer à nous inspirer de la description de l'ahavath Hachem de Chlomo Hamelekh (le Roi Salomon) : "Je suis malade d'amour" (en d'autres termes, un amour aveugle pour le tout puissant), alors nous ne nous plaindrions pas, nous se serions pas ingrats. Nous pouvons maintenant comprendre pourquoi la terrible punition qui est décrite dans le tora'ha est donnée à ceux qui ne servent pas Hachem joyeusement. Un manque de joie est le signal que notre relation avec Hachem est défectueuse. Une mistwa (commandement) que nous faisons sans joie est synonyme d'un manque de hakarath hatov (gratitude) et d'une manière de vivre dépourvue d'ahavath Hachem (amour de D ieu)
Maintenant que nous comprenons les bases d'une vie sans joie, découvrons comment ramener la joie dans notre 'Avodath Hachem.
* Premièrement, réfléchissons et prenons à coeur ce qu'on a fait de mal. David Hamelekh (le Roi David) affirme que "seulement ceux qui ont un coeur honnête peuvent se réjouir." La tora'ha (la souffrance) ne met pas seulement en évidence un coeur sans sim'ha, mais également le fait que nous échouons à servir Hachem avec bon coeur. Dés qu'on a rétabli une relation d'amour avec Hachem et que nous retrouvons la joie d'observer Ses mitswoth nous pouvons tout doucement retrouver Son chemin.
Dans ce cas, nous pouvons inverser le processus dangereux qui nous avait éloigné d'Hachem et nous a fait tellement souffrir, lorsque nous avons réalisé que le manque d'ahavath Hachem nous avait conduit à devenir ingrats et malheureux.
* Méditons sur les choses pour lesquelles nous devons être reconnaissants, sur tous les merveilleux cadeaux qu'Hachem nous a offerts et qu'Il nous offre continuellement (hakarath hatov). Cela rallumera notre amour naturel pour Hachem. Ceci, en retour, nous conduira à servir Hachem dans la joie.* "Je suis pour mon Bien aimé et mon Bien aimé est pour moi" (Cantique des Cantiques 2:16). Un grand rabbin commente : "Si je pouvais déterminer jusqu'à quel point Hachem m'aime (mon Bien aimé est pour moi), je mettrais tout simplement en valeur combien je L'aime (je suis pour mon Bien aimé)."
C'est notre devoir sacré de se focaliser sur ces traits de caractères qui nous amènerons à éprouver de l'amour pour Hachem, de la joie, et surtout la mida de hakarath hatov, la gratitude. Selon le sefer ha'Hinoukh (le “Livre de l'éducation”), nous pouvons atteindre la qualité de hakarath hatov envers Hachem à travers nos sentiments de gratitude pour nos amis et aussi et surtout pour nos parents. Dans ce dernier cas, ce sentiment revêt la forme de la mitswa du kiboud av vaÈm (le respect de nos parents).
Avec l'aide de Hachem, nos efforts pour se rapprocher de Lui en réévaluant et en perfectionnant nos midoth seront récompensés par le succès. * * *
Dans le deuxième chapitre de mon livre "Precious Jewels," (“Pierres précieuses”), je raconte une histoire qui est arrivée à ma fille Devora, qui est maintenant mariée et a de grands enfants.
Un certain jour, Devora arriva de l'école et me dit : "Maman, aujourd'hui notre maîtresse nous a dit que Roch Hachana est un yom tov (jour de fête) très sérieux et effrayant." Au regard de ma fille, je m'aperçus que cette frayeur l'avait énormément troublée.
J'enseigne à mes enfants et étudiants d'une manière différente. Au lieu de les "effrayer" à propos de Roch Hachana, je leur dis : "Les enfants, vous savez, dans quelques
semaines, nous célèbrerons Roch Hachana, le début de la nouvelle année.
Lorsque nous prions, faisons techouva (repentir) et que donnons la tsédaqa (charité), non seulement Hachem nous pardonne nos fautes, mais aussi nos coeurs se sentent heureux
Même si à Roch Hachana nous sommes en effet tous jugés et nous prions tous pour obtenir un bon jugement, ce n'est pas seulement un moment sérieux, mais c'est aussi un yom tov
joyeux Hachem effacera nos péchés parce que nous ferons techouva. Lorsque nous commencerons la nouvelle année, nos nechamoth (âmes) seront pures."
Si on élève nos enfants avec ahava (amour) et sim'ha (joie), ils reflèterons notre image comme dans un miroir. Chaque jour, Hachem vérifie dans notre coeur si nous sommes sincères. Quand Hachem voit que nous essayons vraiment, Il nous donne la hatsla'ha (le succès) pour atteindre notre but.
Prier pour avoir la foi
La bonne adresse
L’homme doit demander à HaChem qu’Il lui donne la foi.
Un Juif vint visiter le rav, auteur de ce livre, et lui conta ses misères, ses inquiétudes et ses peurs. Le rav lui dit que les inquiétudes et les peurs proviennent d’un manque de foi. Le Juif répondit : "La foi ? Justement, je n’en manque pas !"
Le rav lui dit : "En effet, tu crois au Créateur du monde, mais tu ne crois pas en la providence divine particulière, tu ne crois pas que tu es entre des bonnes mains, que tout ce qui t’arrive, vient d’HaChem béni soit Il, que tout est pour ton bien éternel. Un homme qui croit que tout est pour le bien, n’a aucune inquiétude ni peur, car il sait que tout ce qui arrivera est pour le bien. L’inquiétude et la peur proviennent de la pensée du mal à venir, ce qui se trouve aux antipodes de la foi que tout ce qui arrivera n’est que pour le bien. Certains ont peur d’une certaine maladie, de quelqu’un qui cause un préjudice, ou du mauvais oeil, etc. Un homme peut être inquiet d’être privé de subsistance, d’être licencié de son travail, etc. Ces peurs et inquiétudes proviennent d’un manque de foi qu’il se trouve entre les mains du Saint béni soit Il et que tout ce qu’HaChem fait, Il le fait pour le bien."
Le Juif l’interrogea : "Si c’est ainsi, que dois je faire ? Comment pourrai je mériter d’acquérir la foi ?"
Le rav lui répondit : "Demande à HaChem béni soit Il : Donne moi la foi, permet moi de croire que tout ce qui m’arrivera est pour mon bien. Puis je avoir le mérite de savoir que je suis entre Tes mains et que tout ce que tu feras pour moi est pour le bien.
Puis je avoir le mérite de savoir qu’il n’existe pas de souffrance sans faute, et si je veux devenir bon et que je m’efforce de me corriger, il ne m’arrivera aucun mal."
Le Juif lui dit : "Comment puis je demander la foi à HaChem béni soit Il ?"
Le rav lui répondit : "Connais tu une autre adresse ou une autre source pour recevoir la foi ? Tout provient d’HaChem béni soit Il et s’il te manque la foi, demande la à HaChem béni soit Il : Donne moi la foi en Toi, donne moi la foi que Tu es le nourricier, le guérisseur, donne moi la foi qu’il n’existe rien sans Toi et que personne ne peut me faire du mal ou toucher à mes possessions, etc. Et à chaque fois que tu sens en toi une inquiétude ou une peur, demande à HaChem béni soit Il qu’Il te donne la foi."
Le roi David, que son âme repose en paix, dit : “HaChem est la portion de mon sort, mon calice ; Tu consolides mon lot”. Le commentaire Metsoudat David écrit: “Tu as éveillé mon coeur à croire en Toi”. Le roi David savait qu’il reçut sa foi d’HaChem béni soit Il et il Lui rendit hommage pour cela. Chacun doit donc savoir qu’il faut remercier le Créateur pour la foi qu’il possède ; et s’il lui manque la foi, il doit demander au Créateur qu’Il la lui donne.
Chaque créature possède une étincelle de foi, la plus petite soit elle. C’est avec cette étincelle de foi qu’elle croit au Créateur du monde qu’il est nécessaire de Lui parler et développer ainsi sa foi. Car chaque entretien avec le Créateur est une expression de la foi, même si on ne demande pas explicitement la foi. Et il est certain que lorsqu’on présente une demande au Créateur, il faut avant tout Lui demander la chose la plus importante au monde, c’est à dire la foi.
Le Juste, Rabbi Nathan de Breslev, que son mérite nous protège, a écrit un livre de prières volumineux, qui n’est qu’un abrégé de nombreuses prières et requêtes qu’il prononça dans le courant de sa vie. Il suffit d’étudier avec attention ce livre pour s’apercevoir que la chose qu’il demandait par dessus tout, c’était la foi. Il demande en effet clairement : “Maître du monde, Donne moi la foi !” Et d’autres expressions similaires. Il faut se souvenir que ce Juste était le fils de gens pieux et qu’il grandit dans la sainteté et dans la pureté. Il se maria à l’âge de treize ans et jamais il ne leva les yeux au delà de quatre coudées, même dans une chambre fermée ! Déjà dans sa jeunesse, il était versé dans le Talmud, les décisionnaires et dans la Kabbale. Il devint un expert dans tous les domaines de la Tora et il poursuivit la voie de son maître, rabbi Na’hman de Breslev. Pourtant, nous voyons qu’il demandait, à de nombreuses reprises et par dessus tout, la foi ! Chacun suivra donc son exemple : même s’il lui semble qu’il possède la foi, tant que celle ci ne le conduit pas à une bonne vie, la joie, le calme, la tranquillité, la patience et l’entente avec autrui, il doit demander et prier encore et de nouveau pour la foi.
La prière dans l’isolement (hitbodedouth)
L’hitbodedouth, c’est la prière personnelle que l’homme exprime dans son coeur avec ses propres mots, sans l’aide d’aucun livre. Chacun doit consacrer chaque jour, au moins une heure à s’isoler pour s’unir et s’entretenir avec son Créateur. Il doit Le remercier pour tous les bienfaits qu’Il lui prodigue, se confesser et demander pardon pour toutes ses fautes. Il doit Le prier de combler ses insuffisances. Il peut choisir de se trouver seul avec le Créateur à l’heure et au lieu qui lui conviennent.
Le meilleur conseil pour mériter de la foi est la prière dans
l’isolement, et ce pour plusieurs raisons :
a) Parler avec HaChem béni soit Il chaque jour pendant plus d’une heure introduit la foi à l’intérieur du coeur de l’homme.
b) Lorsque l’homme voit que ses prières et requêtes sont exaucées, sa foi dans le Créateur et Sa providence s’affermissent.
c) La prière dans l’isolement est la force principale que l’homme puise pour se transformer, échapper à ses défauts et mériter d’acquérir de bonnes qualités. Tout ceci a un nom, c’est la foi.
d) Le remerciement de l’homme au Créateur pour chaque bienfait fait briller en lui la lumière de la vérité et de la foi.
e) La confession que l’homme fait sur ses fautes, le conduit à savoir que tout est pour le bien, ce qui est l’essentiel de la foi.
Ressentir la foi
Le ‘Hazon Ich, que la mémoire du juste soit bénie, a dit : Comment peut on ressentir la foi en HaChem béni soit Il ? Demande tout ce que tu as besoin au Saint béni soit Il. Tu veux de nouvelles chaussures ? Dirige toi vers un recoin de la pièce et demande : “Maître du monde, je Te prie, vois mes chaussures déchirées, trouve moi de l’argent pour en acheter des neuves”. Il en va de même pour toute chose. De cette façon, tu t’habitueras à reconnaître et à ressentir que c’est HaChem béni soit Il qui te donne tout. C’est ainsi qu’on ressent la foi.
Le ‘Hafetz ‘Haïm, que la mémoire du juste soit bénie, conseillait à chacun de s’isoler dans son coin, d’épancher son coeur devant HaChem comme un fils à son père et de Lui demander avec de simples mots qu’Il le prenne en pitié et lui prodigue des bienfaits. Alors, il sera assuré qu’HaChem exaucera sa prière.
Rabbi Na’hman dit (Si’hot Maaran, 233) qu’il faut prier pour chaque chose : si son habit est déchiré et qu’il a besoin d’un habit, qu’il prie HaChem qu’Il lui donne un habit pour se vêtir, et de même pour toute chose, grande ou petite. Il doit s’habituer à prier HaChem béni soit Il pour subvenir à ses besoins.
Bien qu’il soit important de prier sur le principal, c’est à dire sur le culte d’HaChem béni soit Il et mériter ainsi de se rapprocher de Lui, il est nécessaire aussi de prier pour de moindres choses. Et il ajoute que celui qui ne se conduit pas ainsi même s’il reçoit d’HaChem béni soit Il les habits, la subsistance et tous ses besoins vitaux vit comme un animal qui reçoit, lui aussi, sa nourriture d’HaChem. Puisqu’il ne tire pas sa subsistance grâce à sa prière, sa vie est vraiment comme celle d’une bête. L’homme doit en effet tirer sa subsistance et combler ses besoins vitaux d’HaChem béni soit Il, par la prière et les supplications.
De même, Rabbi Nathan, son disciple, raconte la chose suivante : Une fois, il m’est arrivé qu’un bouton manqua à ma chemise ; mon maître m’a dit : Prie HaChem béni soit Il pour cela. J’étais étonné d’avoir à prier pour une chose aussi insignifiante et en vérité superflue. Le maître lui répondit en s’exclamant : “Ce n’est pas te faire honneur que de prier pour une telle chose ?”
En général, l’homme tend à penser qu’il n’a pas besoin de prier et demander à HaChem béni soit Il des choses insignifiantes, ou qu’il lui semble pouvoir obtenir de ses propres forces. C’est une pensée erronée, car elle renforce l’hérésie de ‘C’est ma puissance et ma force qui m’ont valu cette richesse’, c’est à dire qu’il pense que ces choses proviennent de sa seule force, sans considérer qu’il reçoit ce pouvoir d’HaChem béni soit Il.
En revanche, lorsque l’homme mérite de prier aussi sur des choses qui vont de soi, il a le mérite de comprendre qu’elles proviennent uniquement d’HaChem et que seul le Tout Puissant
les lui donne par Sa bonté et Sa miséricorde. En s’habituant à prier pour des choses insignifiantes, le coeur est imprégné de la foi que toute la force qu’on possède provient d’HaChem béni soit Il et c’est l’essentiel de la foi : savoir qu’il n’existe rien d’autre hormis HaChem béni soit Il.
Malgré tout, lorsque l’homme s’entête à penser que ces choses sont en son pouvoir, on lui montre des Cieux et contre son gré, qu’il n’est même pas maître des choses insignifiantes auxquelles il est habitué, afin qu’il reconnaisse sa nullité, qu’il prie sur toute chose et qu’ainsi il mérite d’acquérir la foi.
‘HaChem est bon envers tous’ La règle : Il faut prier HaChem béni soit Il pour toute chose au monde !
Qu’est ce que la foi ? C’est la prière, comme il est écrit (Exode 17:12) : “Les bras de Moché étaient fermes (emouna)”. Et le verset est traduit en araméen par : Ses bras étaient élevés dans la prière (Likouté Maaran, 7).
La foi conduit forcément à la prière, comme il est écrit (Psaumes 145:9) : “HaChem est bon envers tous ; Sa miséricorde s’étend à toutes Ses créatures”. “HaChem est bon envers tous”, c’est la prière. L’homme doit croire que le Saint béni soit Il est bon envers tous ; que ce soit pour la santé, la subsistance ou pour toute chose. Lorsqu’il croit de cette façon, il est certain que l’essentiel de ses efforts est dirigé dans la prière et les requêtes au Saint béni soit Il, sans avoir à multiplier ses initiatives. Au contraire, celui qui ne croit pas au Saint béni soit Il, doit toujours agir davantage. Par exemple, lorsqu’il a besoin d’une guérison, il cherche différents traitements et médecins ; et il est probable que ces traitements ou ces médecins soient inaccessibles ou inefficaces.
Mais le Saint béni soit Il est bon, Il guérit toutes les plaies et est toujours accessible, comme il est écrit (Deutéronome 4:7) : “Qui est comme HaChem notre D., accessible pour nous à chaque fois que nous L’invoquons ?” (Likouté Maaran, 14).
En d’autres termes, l’homme qui possède la foi sait qu’en toute situation le Seul qui peut résoudre les problèmes et combler ses manques, c’est HaChem béni soit Il. Que ce soit un manque de subsistance, de paix domestique, de santé, de vendre ou d’acheter un appartement ; les problèmes avec les voisins ou au travail ; les enfants qui quittent le droit chemin ou une dépression. Et chacun ajoutera de lui même le sujet qui le préoccupe. Dans tous les cas, il se tourne vers le Seul qui peut vraiment le secourir et l’essentiel de son initiative pour combler son manque est bien la prière.
Si la prière peut traiter des problèmes matériels de l’homme, à plus forte raison peut elle traiter de ses problèmes spirituels, qui sont bien plus importants et pour lesquels il faut évidemment multiplier les prières, car l’essentiel de la prière doit se concentrer sur les questions spirituelles.
À suivre...
Ma vie ? La Tora et la prière ! Sur la Tora et le culte divin
Que le lecteur ne se trompe pas en pensant que dorénavant il pourra négliger l’étude de la Tora au bénéfice de la prière. Que D ieu nous en préserve, car il est évident que nous devons étudier beaucoup la Tora, y songer et approfondir son étude jour et nuit. Rien n’est plus évident.
Au contraire, la Tora et la prière sont liées ensemble d’un lien très puissant, comme il est rapporté dans Liqouté Moharan (I:2) : “La Tora et la prière se renforcent et s’éclairent réciproquement. On doit donc s’occuper des deux, respecter et accomplir la Tora étudiée, dont les lettres sont des étincelles spirituelles qui s’habillent dans la prière et s’y renouvellent comme dans une grossesse (‘Ibour).
C’est de cette manière qu’on perfectionne la lumière de la prière.”
D’une part, on apprend de cette causerie que la prière sans la Tora est très faible et vide de contenu, d’où la nécessité évidente de l’étudier. Mais d’autre part, nous sommes obligés de savoir que si on ne prie pas pour cela, l’étude de la Tora est impossible. Qui parmi nous est plus grand que rabbi 'Aqiva qui répandit des torrents de larmes pour mériter d’étudier la Tora et de se repentir : il s’agit de l’hitbodedouth, car où répandit il des torrents de larmes, sinon dans les prières de l’isolement ?
Qui parmi nous est plus grand que le Ben Ich ‘Haï, qui pratiquait très souvent, comme on le sait, l’hitbodedouth ? Que dira t on du ‘Hafets ‘Haïm qui pratiquait l’hitbodedouth deux heures par jour d’une façon régulière, à part beaucoup de supplications et de requêtes qu’il prononçait pour les cas de détresse collective et individuelle.
Combien d’hitbodedouth pratiqua le roi David qui connaissait toute la Tora ? Combien de prières prononça t il ? Combien de larmes répandit il ? Combien de fois demanda t il à Hachem qu’Il le rapproche de Lui ? Tous les justes n’ont cessé de pratiquer l’hitbodedouth.
Si les justes qui étaient attachés à Hachem et à Sa Tora, ont tant pratiqué l’hitbodedouth et ont tant supplié Hachem pour qu’Il les ramène à Lui, à plus forte raison celui qui est éloigné d’Hachem et de Sa Tora, doit il demander à Hachem de le rapprocher pour avoir le mérite de l’étudier, de l’enseigner, de la respecter, de l’accomplir et de la connaître. Combien doit il supplier Hachem pour qu’Il le rapproche de Lui, béni soit Il. Celui qui sait ne pas être attaché à la Tora depuis le jour de sa naissance, et qui a déjà fauté et transgressé l’ensemble de la Tora des milliers de fois, et qui continue à transgresser chaque jour ses interdits les plus graves, combien doit il supplier et implorer le Créateur pour qu’Il lui donne la force de maîtriser son mauvais penchant. Il doit faire cela afin de détruire tout mal en lui ; ses défauts et mauvais désirs, et pour qu’Il le rapproche à Lui, afin de mériter un vrai et total repentir.
Combien de prières sont elles nécessaires pour cela ? Nous répétons donc ces mots : l’homme doit savoir que sa rédemption, c’est la prière !
S’il on le mérite, la Tora est un remède De temps à autres, des élèves de sages (talmidé ‘hakhamim) qui ont étudié depuis leur enfance à la yéchiva, viennent me voir. A première vue, que leur manque t il ?
Rien ne vaut la vie de Tora ! Néanmoins, ils viennent me voir, alors qu’ils sont découragés et perplexes.
S’ils traversent une quelconque épreuve, ils sont désespérés et ont perdu toute confiance en eux mêmes. Ils sont incapables de
sortir de l’obscurité qui les enveloppe.
Pourquoi ? Que leur manque t il ? C’est la prière qui leur fait défaut ! Ils sont éloignés de la rédemption, parce qu’ils sont éloignés de la prière. Qu’en est il de leur étude de la Tora ? Ils sont loin d’accomplir ce qu’ils apprennent.
Le conseil essentiel pour accomplir ce qu’on étudie, est celui de la prière. Même celui qui étudie jour et nuit, avec l’intention d’accomplir tout ce qu’il apprend, doit encore prier beaucoup pour accéder à ce mérite. Si son intention n’est pas d’accomplir ce qu’il apprend, il est préférable qu’il s’abstienne d’étudier la Tora.
Par conséquent, un talmid ‘hakham qui délaisse la prière, est privé de l’essentiel, car le moyen qui lui permettra d’accomplir ce qu’il étudie, c’est la prière. De plus, sans la prière, on perd son lien avec Hachem, car l’essentiel de ce lien passe par la prière. Et pourquoi étudierait t on la Tora, sinon pour créer un lien avec Hachem ?
Lorsqu’on étudie la Tora, et en particulier les livres d’éthique (moussar) et de piété (‘hassidouth) la perfection ne vient que lorsqu’on transforme la Tora en une prière, comme notre saint Maître l’écrit dans Liqouté Moharan (I:22) : “En priant pour la Tora cachée, on s’élève de degré en degré, et ce qui était caché devient révélé, repoussant ainsi ce qui était caché à un niveau supérieur.” Il écrit dans le même texte que la prière se trouve à un niveau supérieur à la Tora.
Dans le Liqouté Moharan (II:25), Rabbi Na'hman de Breslev à écrit : “Il convient aussi de transformer la Tora en prière, c’est à dire lorsqu’on entend un mot de Tora de la part d’un authentique juste, il faut demander à Hachem de mériter d’accéder au contenu de cette parole et comme on en est éloigné, Lui demander d’avoir le mérite d’accomplir tout ce qu’elle contient.” “L’être intelligent et de bonne volonté, sera conduit par Hachem sur la vraie voie, et déduira de lui même ce qu’il doit faire pour l’appliquer : comment se conduire afin que ses paroles soient gracieuses et justes, afin de Lui plaire pour qu’Il puisse le rapprocher de Sa véritable adoration.”
Le thème de cette causerie est sublime, car la transformation de la Tora en prière, en fait un délice dans les Hauteurs célestes. Grâce à la prière, on construit des réceptacles spirituels destinés à recueillir une abondance de Tora dans le monde qui, sans la prière, ne pourrait être révélée. Sans la prière, la lumière de la Tora ne peut briller et influencer l’homme. Par conséquent, il n’y a pas de doute qu’il faille étudier la Tora, car “l’ignorant n’est pas pieux (‘hassid), et le sot ne craint pas la faute” (Avoth, 2:5). De plus, si l’homme n’étudie pas la Tora, à propos de quoi priera t il ? De fait, cet homme ignore ce qui est permis et interdit et quelle est la Volonté divine à son égard. Mais après l’étude, l’homme doit passer à l’action, et c’est alors qu’il faut pratiquer l’hitbodedouth
Comme il est écrit : “Sache aujourd’hui même, et place le sur ton coeur, etc.’” car il faut assimiler la Tora et la connaissance et l’inscrire dans le coeur, selon ce verset : “Écris le sur le tableau de ton coeur.” Or, cela n’est possible que si on prie pour accomplir ce qu’on a étudié. Il s’ensuit que la prière maintient la Tora, car on prie pour accomplir la Tora. Si on étudie sans pratiquer, on n’a rien fait.
De plus, Rabbi Na'hman a écrit (I:101) de superbes choses à propos de l’importance de l’étude de la Tora. Lorsque l’homme prend vraiment sur lui même le joug de la Tora, c’est à dire qu’il l’étudie en profondeur jusqu’à saisir sa pensée, il mérite alors de détruire ses défauts et son visage s’éclaire.
A première vue, il suffit donc d’étudier la Tora afin de parvenir à la réparation et la rédemption. Mais en vérité, afin d’accéder à un tel niveau d’étude en profondeur, et s’engager à vraiment prendre sur soi le joug de la Tora, il faut beaucoup prier. Si l’homme étudie en profondeur sans prier, il s’emplit d’orgueil, et la Tora, non seulement sera impuissante à le débarrasser de ses défauts, mais lui portera même préjudice ; comme nos Sages de mémoire bénie l’enseignent : “Si on ne le mérite pas, la Tora devient un poison mortel.” Nous voyons des impies parmi les érudits, qui s’opposent aux justes et les méprisent. D’après ce qui précède, on comprend combien l’homme a besoin d’hitbodedouth pour l’étude de la Tora, soit pour simplement mériter de s’asseoir et d’étudier, soit pour comprendre et déduire de justes conclusions ; soit pour se défendre de tout sentiment d’orgueil, soit pour mériter d’accomplir toute son étude ou éclairer son visage, à force d’étudier en profondeur. Il en résulte que de toutes manières, l’homme a besoin de beaucoup d’hitbodedouth et que l’étude de la Tora ne le dispense pas de la prière.
Au contraire, l’étude de la Tora est la principale raison de la multiplication des prières, car elle l’éveille à la prière, et la juste
voie de l’étude conduit au désir de l’accomplir et de l’exprimer par les mots ce qui n’est pratiquement rien d’autre que la prière.
De plus, il a besoin de prier pour la Miséricorde divine afin de mériter d’étudier en l’honneur de Son nom, comme l’on dit nos Sages : “Comment l’homme devient il sage ? En minimisant son commerce et en augmentant son étude. On leur répondit : Beaucoup agirent ainsi sans devenir sages pour autant ! Mais c’est qu’il faut demander miséricorde à Celui qui détient la sagesse.” (Nida, 70).
Et la Guemara de conclure : “Les deux sont nécessaires : accroître l’étude et prier pour la miséricorde.”
A plus forte raison lorsque nos Sages de mémoire bénie nous enseignent que la Tora possède ces deux forces : Si on le mérite, c’est un remède, sinon c’est un poison mortel. Sur quoi s’appuie celui qui croit en ces enseignements de nos Sages, bénie soit leur mémoire, pour ne pas faire partie de ceux qui goûteront à un poison mortel ? A sa bonne étoile ?
Celui qui possède un minimum de bon sens comprend que beaucoup de prières et de supplications sont nécessaires pour mériter que la Tora étudiée devienne un remède et non un poison mortel. L’étude de la Tora est l’un des sujets à propos duquel il convient de prier régulièrement une demi heure chaque jour, pendant une longue période. On doit demander à Hachem d’ouvrir les portes de l’étude, de mériter l’amour de la Tora, de déduire de justes conclusions, de l’accomplir, etc.
On doit prier ainsi durant une certaine période et remercier chaque jour pour ce qu’on mérite d’apprendre, même si on n’a étudié qu’une seule ligne. De même, on doit effectuer un honnête examen de conscience sur l’étude journalière de la Tora.
À suivre
Le Jardin de l’Isolement d’après Rav Shalom Arouch chlit’aMesure pour Mesure
Il était une fois un juif à la cour du sultan de Turquie que le sultan aimait et estimait plus que tous ses ministres d'État. Chaque jour, il l'appelait dans son palais pour passer du temps seul avec lui. Les ministres d'État étaient très jaloux du juif et cherchaient des moyens de le discréditer aux yeux du sultan et de le ruiner complètement.
Parmi les ministres se trouvait un certain pacha connu sous le nom de Kaptzin Pacha. Il haïssait le Juif bien plus que tous les autres ministres, mais il essayait de lui faire croire qu'il l'aimait vraiment. Chaque jour, il essayait de trouver des moyens de réaliser son véritable désir le discréditer aux yeux du sultan.
Un jour, Kaptzin Pacha s'est approché du juif et a sournoisement commencé à lui raconter comment il avait été avec le sultan…
"Et je l'ai entendu dire de sa propre bouche combien il t'aime. Mais une chose le tracasse. Quand tu lui parles, il ne supporte pas la mauvaise odeur qui s'échappe de ta bouche. Bien sûr, il ne peut pas se passer de toi, alors cette odeur lui cause de grandes souffrances."
Kaptzin Pacha a poursuivi: "Par conséquent, mon conseil est que chaque fois que vous vous présentez devant le sultan, vous devez tenir un mouchoir parfumé devant votre bouche. De cette façon, le sultan ne sentira pas la mauvaise odeur provenant de votre bouche."
Dans son innocence, le juif crut à ce que le pacha avait dit et décida de suivre son conseil.
Ensuite, le pacha alla trouver le sultan et lui dit qu'il avait entendu le juif parler de ses terribles souffrances. "…Parce qu'à chaque fois qu'il parle avec le Sultan, il trouve une mauvaise odeur émanant de la bouche du Sultan."
« Le Juif a donc décidé, continua le Pacha, que lorsqu'il viendra vous parler, monseigneur le Sultan, il tiendra devant sa bouche un mouchoir parfumé pour ne pas sentir la mauvaise odeur de la bouche du Sultan. Le signe que ce que je dis est vrai sera que demain, quand il viendra te parler, tu verras de tes propres yeux qu'il tiendra un mouchoir sur sa bouche."
En entendant cela, le sultan devint extrêmement en colère et dit au pacha : « Si je vois que vous avez raison, je le détruirai complètement.
Effectivement, le lendemain, le Juif vint trouver le sultan tenant un mouchoir sur la bouche, tout comme le Pacha le lui avait conseillé, puisqu'il croyait ce qu'on lui avait dit. Voyant cela, le sultan en prit la preuve que le pacha lui avait dit la vérité. Le sultan écrivit aussitôt une lettre à son bourreau en chef disant : « La personne qui vous apporte cette lettre doit être jetée immédiatement dans la fournaise où elle jette les condamnés à mort par le feu.
Le sultan ferma et scella la lettre et dit au juif : « Je voudrais que vous remettiez cette lettre
personnellement au bourreau en chef dans tel ou tel endroit. Le juif prit la lettre et promit au sultan qu'il exécuterait ses instructions. Il n'avait aucune idée de ce qui était écrit dans la lettre et il est rentré chez lui.
Or, ce juif observait méticuleusement la mitsva des garçons juifs circoncis. Chaque fois qu'il était invité à pratiquer une circoncision, il ne laissait aucun obstacle se dresser sur son chemin, car cette mitsva était très précieuse à ses yeux.
Dieu voulait sauver son fidèle ami et il s'arrangea donc pour que le jour même où le juif était censé remettre la lettre du sultan au bourreau en chef, un homme vienne d'un certain village pour inviter le pasteur juif au village afin de circoncire son fils. Comme le juif ne manquait en aucun cas une occasion d'accomplir cette mitsva, il se mit à penser : « Comment puis je exécuter les instructions du sultan pour remettre sa lettre ?
Dieu a arrangé qu'à ce moment précis le pacha vienne vers lui. Le juif dit au pacha qu'il venait du sultan, qui lui avait remis une lettre à remettre à l'officier en question. Cependant, aujourd'hui, Dieu lui avait envoyé l'opportunité d'accomplir la mitsva de la circoncision.
"Et ma coutume n'est en aucun cas de laisser passer cette mitsva", a déclaré le Juif. « Par conséquent, je voudrais vous demander de prendre la lettre et de la remettre. »
Le pacha était ravi, car maintenant il pourrait porter d'autres accusations contre le juif pour n'avoir pas exécuté les souhaits du sultan en ce qui concerne la lettre. Le pacha prit la lettre de sa main et la remit entre les mains du bourreau, qui saisit aussitôt le pacha et le jeta dans la fournaise ardente. Il a été brûlé comme il le méritait conformément à la loi divine de "mesure pour mesure".
Le Juif ne savait rien du tout de ce qui était arrivé au Pacha. Le lendemain, il se rendit de nouveau chez le sultan, qui fut très surpris de le voir.
« N'avez vous pas encore remis la lettre que je vous ai remise pour cet officier ? » Il a demandé.
« Mon seigneur le sultan, répondit le juif, j'ai confié la lettre à Kaptzin Pacha pour qu'elle la remette à l'officier, parce que Dieu m'a envoyé une occasion d'accomplir la mitsva de circoncision, et c'est ma coutume de ne jamais laisser passer cette mitsva. "
Le sultan comprit que ce n'était pas un hasard si le pacha, qui avait tenté de discréditer le juif, avait été brûlé vif. Le sultan demanda immédiatement au juif : « Pourquoi tenez vous un mouchoir parfumé sur votre bouche quand vous me parlez ?
« Le pacha m'a conseillé de le faire, dit le juif, parce qu'il m'a dit qu'il vous avait entendu dire que vous ne supportiez pas l'odeur de ma bouche.
Le sultan raconta alors au juif comment le pacha avait tenté de le discréditer. « Il a dit que tu ne supportais pas l'odeur qui sortait de ma bouche !
Le sultan raconta au juif ce qui était écrit dans la lettre qu'il lui avait remise et lui dit : « Maintenant, je sais que Dieu règne sur la terre et sauve ses êtres chers de tout mal. Ce que le Pacha a comploté de vous faire lui a été fait, et Dieu lui a rendu le mal en face. »