Magazine Familly Torah Chevat 2022

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Les annonceurs sont entièrement responsables de leurs publications. Tous documents transmit à notre rédaction ne seront pas retournés.

Avec le Soutien de :

Rav Moshe Ben Moshe chlit’a, Rav Shalom Arush chlit’a, Rav Ron Chaya chlit’a, Rav Yaakov Mazouz chlit’a, Rav Acher Fitoussi chlit’a, Rav David Nacache chlit’a, Yeshiva Or Arachbi, Les Rabanim de Koupat Ha’ir . Et plein d’autres Gdoley aDor...

DEDICASSE :

A la réussite de ma femme, et de mes enfants que le créateur m’a donné ainsi qu’à l’élèvation de l’âme de mon père, la réussite de ma mère, ma soeur et mon frère et de toute ma famille en génèral.

De la Réussite de mes maitres et de tous leurs élèves ainsi que toutes leurs familles. De tous mes amis et connaissances.

Et en tout particulier à tout le peuple d’Israel que nous méritions tous de nous rapprocher de HaKadosh Barou’khou et de recevoir le Mashia’h Tsidkénou Amen.

SOMMAIRE: SPECIALTOUBICHEVAT Pages 4 7 RECETTE Pages 6 HABBADCHEVAT Pages 10-11 YITROFETEDESGARCONS Pages 12 13 LES48VOIESDELASAGESSE Pages 16 17

LES JARDINS DE RAV AROUSH Pages 18-21 ENFANTS Pages 22 23

IDEESCREATIVES Pages 24 25

VIVRESONTEMPS

Pages 26 29

RABBANIT AMARZATSA’L

Pages32

FEMMEVAILLANTE - LACHON ARACHEMOT ATSADIKIM Pages 34 SEGOULOT Pages 38

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Tou Bichvat :

Dans le calendrier juif, le 15 chevat est le nouvel an des arbres.C’est une date de référence qui nous permet de déduire certaines halakhot liées aux règles de ‘orla (fruit d’un arbre de moins de trois ans), de teroumoth (prélèvement dans la récolte pour les Cohanim) et de m’aasseroth (prélèvement des dîmes).

Mais c’est aussi le jour du « jugement » des arbres en faveur desquels nous « plaidons » : leurs fruits nous permettent de bénir le Créateur et nous en donnent envie. Celui qui récite une bénédiction sur les fruits suscite un surcroît d’abondance céleste qui se manifeste dans les récoltes à venir.

A la place d’honneur de ce traditionnel seder de Tou Bichvat, on trouve « les 7 espèces d’Israel » mentionnées par la Torah

Le Seder de Tou Bichvat

Pour marquer le jour de Tou Bichvat, on a l’habitude de goûter le maximum de fruits qu’il est possible de trouver dans la ville et de réciter pour chaque fruit les berakhot correspondantes (une fois chaque berakha par seouda).

Ce seder peut être célébré en fin de repas ou dans la journée indépendamment du repas.

On s’efforcera de consommer des 7 espèces d’Israël qui sont, comme nous l’avons dit, à l’honneur ce jour là : blé, orge, olives, dattes, raisins, figues, grenades.

Le Séder de Tou Bichvat n’est pas une loi mais une coutume aux segoulot merveilleuses attirant abondance et bénédiction. Selon l’usage des Ashkenazes : on pose sur la table au moins 15 espèces et pour chacune d’elles on récite l’un des 15 Chir LaMa’alot contenus dans les Psaumes.

Pour les Kabbalistes : on prépare 4 assiettes diérentes, chacune contenant entre 4 et 10 fruits, en tout 12 à 30 fruits (issu du livre « Pri Etz Hadar » réédité par le Rav Mordekhaï Éliyahou Zatsa’l).

Première assiette : les fruits qui se mangent en entier, tant l’intérieur que la pelure.

Par exemple : raisins, gues, pommes (dans ce cas précis, les pépins sont considérés comme faisant partie du fruit), conture de cédrats, citrons, (citronnelles ou contures), poires, fraises, caroubes, goyaves, kakis.

Demander : « Que ce soit Ta volonté que nous soyons beaux aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur ! Que je ne me conduise pas en hypocrite! »

Deuxième assiette : les fruits dont on mange la pelure et dont on jette l’intérieur.

Par exemple : olives, dattes, bigarreaux, abricots, pêches, prunes, mûres, lychees, cerises, cerises de Cayenne, mangues.

Demander : Que ce soit Ta volonté que nous ayons le mérite d’extraire de nous mêmes tout ce qui est inutile : haine, jalousie, tristesse, compétition, rancune, ressentiment !

Troisième assiette : les fruits dont on jette la pelure et dont on mange l’intérieur.

Demander : « Que ce soit Ta volonté que nous discernions le bien et la douceur en chaque personne, y compris en moi même ! Et que nous ayons le mérite de juger chacun

favorablement, sans voir aucune écorce ! »

Quatrième assiette : les sept espèces dont le pays d’Israëla été béni. Chacune des espèces renferme une segoula et une requête la caractérisant. Il sut de la contempler et d’y penser (surtout en ce moment, alors que les asticots nous narguent à tous les comptoirs).

La préséance des fruits d’Israel

Comme nous l’avons vu dans les halakhot sur les berakhot, les 7 espèces d’Israël ont la priorité. Par exemple, si on a une orange et une figue devant nous, on fera la bénédiction sur la figue et l’orange sera donc acquittée. Mais dans le cas où on préfère le fruit qui ne fait pas parti des 7 espèces d’Israël, on fera la bénédiction sur ce fruit en question.

En revanche, à Tou Bichvat, même si on a une préférence pour un autre fruit, on fera la bénédiction sur le fruit d’Israël.

Réciter la berakha de Chéhé’héyanou

Le jour de Tou Bichvat, il est bien d’avoir à sa table de nouveaux fruits que l’on a pas encore consommés dans l’année (de préférence des fruits d’Israël en faisant attention aux règles de prélèvements pour les fruits d’Israël), afin de réciter la bénédiction de Chéhé’héyanou.

Comment réciter cette bénédiction :

On commence par reciter la bénédiction sur le fruit (Boré Péri Ha ‘etz ou Ha adama) puis, on récite la bénédiction de Chéhé’héyanou avant de manger le fruit.

Dans le cas où on a déjà récité la bénédiction Boré Péri Ha’ets durant ce seder, mais que l’on souhaite réciter la bénédiction de Chéhé’héyanou sur un fruit que l’on a pas encore consommé dans l’année, on ne récitera pas la bénédiction de Boré Péri Ha’ets sur ce nouveau fruit mais directement la bénédiction de Chéhé’héyanou.

Les Supplications à Tou Bichvat

On ne récite pas de supplications le jour de Tou Bichvat ni lors de la prière de min’ha du 14 chevat.

Jeûner à Tou Bichvat

Il est interdit de jeûner à Tou Bichevat.

Tou Bichvat & Chabbat

Lorsque Tou Bichvat a lieu Chabbat, il faut d’abord célébrer les repas de Chabbat (prioritaires car prescrits par la Torah alors que Tou Bichvat est « une belle coutume »). On pourra donc commencer un repas de chabbat normalement (kiddouch, netilath yadayim, motsi) puis on pourra procéder au seder de Tou Bichvat avant de réciter le bircat hamazone

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Pommes au four à la cannelle, mielet jusde citron

Ingrédients, pour 6 pers

10 pommes Reinette 1 c. à soupe de miel liquide 1 c. à soupe de jus de citron 1 grosse pincée de cannelle en poudre beurre pour le plat

Recette :

Préchauffez le four à 180°C. Beurrez un plat allant au four. Entaillez les pommes comme pour éplucher une orange.

Délayez le miel liquide avec le jus de citron et la cannelle en poudre dans un bol.

Badigeonnez généreusement les pommes avec le mélange au miel, à l'aide d'un pinceau, puis déposez les dans le plat beurré allant au four. Enfournez et faites cuire les pommes au miel et au jus de citron pendant 20 à 30 minutes, jusqu'à ce qu’elles soient bien dorées.

A la sortie du four, dressez les pommes dans des assiettes à dessert et nappez les de sauce au miel restante dans le plat.

Dégustez bien bien chaud accompagné de boules de glace à la vanille et de petits biscuits sucrés.

Tomates farcies à la fraise

Ingrédients, pour 4 pers:

4 tomates rondes gros calibre, 100 g de cassonade, 8 fraises congelées

Pour l’appareil à crème prise: 10 cl de lait, 10 cl de crème, 2 œufs, 30 g de sucre

Recette :

Préchauffez le four à 180°C. Coupez le chapeau des tomates. Evidez les. Assaisonnez les de sucre. Placez les dans un plat à four avec du sucre et de l’eau au fond.

Enfournez pendant 45 minutes. Mélangez les ingrédients de l’appareil à crème prise. Une fois que les tomates sont confites, garnissez les avec deux fraises chacune. Ajoutez l’appareil à crème prise. Enfournez pendant 30 minutes.

Tartare d’ananas, gingembre et menthe

Ingrédients, pour 6 pers 1 ananas, 2 citrons vert, 1 gousse de vanille, 1 bouquet de menthe, 1 morceau de gingembre, 2 CaS rase de sucre de canne

Recette :

Peler l'ananas

Couper l'ananas en brunoise Émincer finement les zestes de citrons verts. Lever les suprêmes des citrons. Éplucher et râper le gingembre. Ciseler les feuilles de menthe. Fendre la gousse de vanille en deux, récupérer les graines

Mélanger le tout dans un saladier avec les 2 cuillers de sucre.

Filmer et mettre au frais.

Salade de fruits au yaourt

Ingrédients, pour 6pers 1 banane, 1 pomme, 1 orange, 70 g de mûres, 2 kiwis, 1 yaourt nature, 1 sachet de sucre vanillé, 2 c. à soupe de sucre

Recette

Coupez tout les fruits en petits morceaux et arrosez les de sucre vanillé. Mélangez le yaourt avec le sucre. Placez les fruits dans des verrines. Ajoutez 1 à 2 c. à soupe de yaourt sur le dessus. Mettez au réfrigérateur pendant 20 min. Dégustez.

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Le 10 Chevat est un moment charnière dans l'histoire. A travers la prise de fonction du Rabbi de Loubavitch, c'est le début de la dernière mission du peuple juif: achever le travail de l'exil et se préparer à la Rédemption messianique.

Le 10ème jour du mois juif de Chevat (Youd Chevat en hébreu) est une date des plus importantes dans le calendrier ‘hassidique. C’est l’anniversaire du décès du sixième Rabbi de Loubavitch, Rabbi Yossef Its’hak Schneersohn (1880 1950), de mémoire bénie.

C’est aussi le jour où, en 1951, le septième Rabbi, Rabbi Mena’hem Mendel Schneerson (1902 1994), de mémoire bénie, accepta formellement la direction du mouvement ‘Habad Loubavitch en prononçant un discours ‘hassidique (maamar) historique à un rassemblement en l’honneur du premier anniversaire du décès de son prédécesseur.

Dans ce maamar, le Rabbi reprit le thème du dernier maamar de son beau père, commentant le verset du Cantique des Cantiques « Bati légani a’hoti kala Je suis venu dans mon jardin, ma sœur, ma fiancée » qui évoque le retour de la Présence Divine dans ce monde lors de l’édification du tabernacle par Moïse.

Il annonça que notre génération aura la même tâche : rétablir la Présence Divine dans ce monde en transformant la folie du mauvais penchant en énergie du bien. De ce fait cette génération sera la dernière de l’exil et la première de la Rédemption messianique. Le maamar se conclut par les mots « et nous aurons le mérite de revoir le Rabbi, ici bas dans un corps, et il nous délivrera. »

Le 22 Chevat Décès de la Rabbanit

Le mercredi 10 février 1988 (22 Chevat 5748), celle qui était l’épouse du Rabbi depuis 59 ans, la Rabbanit ‘Haya Mouchka Schneerson, est décédée des suites d’une courte maladie.

Elle s’était sentie mal la veille et fut amenée à l’hôpital, où elle demanda un verre d’eau. Après avoir récité la bénédiction « Béni sois Tu, D.ieu... par la parole de qui toutes choses viennent à l’existence », elle rendit son âme à son Créateur.

La Rabbanit ‘Haya Mouchka était une femme érudite et sage et elle assumait sa position élevée de la manière la plus modeste qui soit. Bien qu’elle fut l’épouse d’un leader vénéré par des centaines de milliers de personne, on ne sut pratiquement rien d’elle jusqu’après son décès, quand ceux qui la connaissaient estimèrent qu’ils pouvaient désormais évoquer sa vie et sa personnalité sans violer son intimité jalousement gardée.

Dans un adieu digne d’une reine, un cortège de quinze mille personnes dirigé par une escorte officielle de la police l’accompagna au cimetière ‘Habad dans le Queens, à New York. Là, elle fut inhumée près de son père, le Rabbi précédent, Rabbi Yossef Its’hak Schneerson.

Le jour même de son enterrement, le Rabbi créa un fonds de charité en son nom, qui continue jusqu’à ce jour à soutenir diverses œuvres sociales et éducatives au bénéfice des femmes.

Dans les jours et les mois qui suivirent son décès, le Rabbi parla souvent sur le thème « Et le vivant prendra à cœur » 1 : comment le décès d’une personne proche doit inciter une personne à entreprendre des actions positives, sous la forme d’enseignements tirés de la vie du défunt et d’actes entrepris pour perpétuer sa mémoire.

L’enfance, le mariage, le travail, la religion, la maladie, toutes ces choses dont on pense connaître parfaitement la signification apparurent sous un jour nouveau dans les enseignements du Rabbi. Il en est de même des concepts de la mort et du deuil.

Le Rabbi a fait remarquer que la Torah prescrit différentes périodes de deuil pour le décès d’un proche parent. Certaines pratiques de deuil doivent être observées le premier jour, d’autres lois s’appliquent aux trois premiers jours, d’autres aux sept premiers jours, d’autres au premier mois et d’autres encore à la première année. Pourtant le « deuil » n’est il pas un sentiment plutôt qu’un acte ? Comment, alors, a demandé le Rabbi, une personne peut elle être commandée de faire le deuil, ou encore de réduire l’intensité de son deuil lorsque l’une

Le 10 Chevat le jour de deux Rabbis Hiloula du Rabbi précédent & prise de fonction du Rabbi
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de ces « périodes de deuil » s’achève ?

La mort, a expliqué le Rabbi, est un phénomène tellement dévastateur pour notre conscience qu’aucun des outils ordinaires de la vie ne peut nous permettre de l’affronter. Seule notre soumission à la loi suprarationnelle de D.ieu peut nous donner les forces de contenir notre deuil et ne pas le laisser submerger notre vie.

Quant à la notion de mort elle même, le Rabbi voyait la mort non comme la fin de la vie, mais comme le début d’une nouvelle forme de vie, plus élevée et plus grande. Car l’âme continue de vivre. Lorsque l’âme est libérée des limites de la condition physique, elle peut exprimer sa spiritualité et sa pureté sans être entravée en cela par l’obscurité du corps.

De plus, si nous définissons la vie non pas seulement en tant qu’existence, mais en termes de progression et d’accomplissement, une personne peut vivre au delà du point de séparation de son âme et de son corps. Si ceux de la terre des vivants sont motivés par son décès à accomplir des actes positifs, constructifs et divins, alors la mort elle même devient une forme de vie.

Enfin, un principe de base de la foi juive est la conviction que, à l’ère de Machia’h, ceux qui sont morts reviendront à la vie de manière éternelle. Ainsi, la mort n’est qu’une pause temporaire avant une nouvelle phase de la vie, bien plus importante. Le Talmud compare d’ailleurs la mort au sommeil, ce qui implique

que, tout comme le sommeil, elle est « une descente dans le but d’une ascension », une période de préparation à un lendemain plus grand et plus intense.

La correspondance du Rabbi

« Lorsqu’un proche parent décède, selon la volonté de D.ieu, ceux qui restent ici ne peuvent plus le voir avec leurs yeux ou l’entendre avec leurs oreilles. Cependant, l’âme dans le Monde de Vérité voit et entend, et quand elle voit que ses proches pleurent plus que la quantité requise en raison de son absence physique, elle en est peinée. En revanche, quand elle voit qu’après la période de deuil prescrite par la Torah, la vie a repris son cycle régulier et est pleine d’actions positives, elle peut reposer joyeusement. »

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Séoudat Yitro : les origines de cette coutume tunisienne

Il existe une coutume juive célébrée par les tunisiens et constantinois de célébrer la fête des garçons, le jeudi soir de la semaine de la Paracha Yitro. Au menu : poulet ou coquelet rôti, bouillon de poule pour certains, Minina ou Méguina qui n’est autre qu’une grosse omelette, pâtisseries et pièce montée avec ses choux à la crème caramélisés etc.

L’origine de cet usage est l’histoire d’une grave épidémie de jaunisse ayant sévi en Tunisie et à ses frontières au début du 19ème siècle, qui aurait infecté les petits garçons en mettant leurs jours en danger. Rabbi Its’hak ‘Haï Taïeb Lo Met (1743 1837 de l’ère vulgaire), pour contrecarrer la pandémie, demanda de faire boire aux enfants des bouillons de pigeons et de placer un pigeon vivant sur le ventre des enfants malades. Par ce dernier procédé, la jaunisse fut transmise du foie des enfants vers celui des pigeons qui moururent à la place des chérubins. La contagion aurait été éradiquée la veille de Chabbath Yitro

Depuis, chaque année, en signe de reconnaissance, les juifs de Tunisie et certains constantinois à cette occasion ont eu pour coutume de célébrer ce miracle en dressant une belle table en vue d’une Séoudat Hodaa (repas de remerciement), dégustant bouillons et rôtis de pigeons, pâtisseries (yoyo), Minina et pièce montée.

Cependant, aucune trace écrite de cette histoire n’a été rapportée par les Rabbanim de l’époque. Cela dit, selon les historiens, il subsisterait plusieurs traces de l’existence d’épidémies de diphtérie avec croup et jaunisse durant cette période, mais sans en faire le détail exact.

Toutefois, la transmission orale rapporterait aux noms de grands maîtres que l’événement eût bien lieu mais que le Rav Its’hak ‘Haï Taïeb Lo Met, par pudeur, refusa qu’on le mette à l’écrit pour ne point dévoiler au grand public qu’il fut méritant du dévoilement d’Eliaou Hanavi

L’ensemble des maîtres, connaissant la grandeur et les mérites de ce grand Tsadik, n’osèrent guère contredire le Rav sur ce point et ainsi éludèrent cet événement dans leurs ouvrages. Tous rapportèrent néanmoins que ce fut par le mérite du don de la Torah et de la tradition du repas de Yitro (en réalité bien antérieure à l’apparition de l’épidémie) que le miracle eut lieu (cf. introduction du livre Aroukh Hachoul’hane du cousin de Rabbi Its’hak ‘Haï Taïeb Lo Met, le Rav Its’hak Taïeb, Grand Rabbin de Tunisie de l’époque, Editions Eliezer Sadoune de Livourne).

Certains commentateurs rapportent qu’en souvenir de cette Séouda, il sera bon de consommer de la volaille en souvenir du miracle des pigeons venus manger la Manne déposée durant Chabbath à l’extérieur du camp par les mécréants Dathan et Aviram, qui cherchaient à mettre à l’épreuve la grandeur de l’Eternel et les enseignements de Moché.

La symbolique autour du repas

1. Dégustation de bouillon ou rôti de volaille en souvenir de l’épisode de la Manne et des oiseaux, ainsi que du traitement mis en place par Rabbi Its’hak ‘Haï Taïeb Lo Met contre la pandémie.

2. Il est notoire que la Minina ou Méguina ainsi que les yoyos et pâtisseries, dégustés à toutes les occasions chez les juifs d’Afrique du Nord, sont préparés en souvenir du sacrifice Min’ha fait en signe de remerciement à l’Eternel. Une offrande composée de farine, d’huile et d’œufs constituait ainsi une omelette ou une pâtisserie frite menée à l’Autel des sacrifices au Temple (ce qui constituait aussi le sacrifice du pauvre).

3. La pièce montée en souvenir du mont Sinaï fleuri où coulait le lait et le miel au moment du don de la Torah. Une pièce montée souvent garnie de fleurs en pâte d’amande, avec des choux fourrés à la crème représentant le lait (vu qu’il serait difficile de consommer des produits lactés avec de la volaille de par l’interdit) et caramélisés en souvenir du miel.

4. Les tables sont souvent ornées de petits ustensiles dorés et d’étoffes de couleurs pourpre, bleu ciel, doré, en souvenir des tentures et des ustensiles utilisés au Beth Hamikdach (Temple) ainsi que des vêtements du Cohen Gadol (Grand Prêtre).

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PIÈCE MONTÉE PARVÉE (AVEC DES CHOUX À LA CRÈME)

PAR PIROULIE.CANALBLOG.COM

Pourlapâteàchoux:

Ingrédients: 100 g de beurre (ou de margarine), 3 CaS de sucre, 125 g de farine, 3 ou 4 oeufs, 1 pincée de sel, 25 cl d'eau (ou 12.5cl de lait + 12.5 cl d'eau)

Préparation:

Faire bouillir 25 cl d'eau, avec le beurre, le sucre et le sel. Hors du feu ajouter la farine en une fois et bien mélanger jusqu'à ce que la pâte soit homogène. Faire dessécher la pâte sur le feu puis y ajouter un par un et hors du feu, les oeufs. Former les choux sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier sulfurisé. Faire cuire 20 min a 200°, ne pas les sortir tout de suite du four et les laisser sécher au four quelques minutes.

Pourlacrèmepâtissière:

Ingrédients:

3 Oeufs, 70 gr de Sucre, 2 Sachets de sucre vanillé, 40 gr de Farine, 1/2 litre de lait (ou lait de soja), 3 à 4 CaS de Rhum

Préparation:

Faire chauffer le lait de soja dans une casserole et pendant ce temps bien battre les oeufs et le sucre jusqu'à que le mélange blanchisse. Puis y ajouter la farine et la vanille et en dernier petit a petit ajouter le lait bouillant. Remettre sur le feu jusqu'à que la crème devienne épaisse puis transvaser dans une jatte pour qu'elle refroidisse. Utiliser une poche à douille pour remplir les choux par le bas

Caramel

Ingrédients: 200 g de sucre

Préparation:

Mettre dans une casserole très propre une fine couche de sucre (sans eau !) et faire chauffer à feu moyen sans remuer ni toucher le sucre avec une spatule en bougeant la casserole jusqu'à ce que le sucre commence à dorer rajouter si nécessaire du sucre en poudre et surveiller pour ne pas que le caramel fonce trop (sinon il sera amer )

Montage:

Faire un caramel clair et y tremper chaque choux des deux cotés, l’un pour le coller aux autres et l’autre pour la décoration en versant sur la pièce encore du caramel. Décorer avec des roses en pâte d’amande ou avec des fragées. Petit conseil utiliser un cône pour que votre pièce montée soit régulière.

Remarques je ne vous conseille pas de faire la pièce montée la veille, par contre vous pouvez faire les choux la veille mais ne les remplir et les recouvrir de caramel que le jour même Attention si votre appartement est trop chaud ta pièce montée risque de "pencher" donc si vous la préparez le matin il faut la mettre près d'une fenètre entrouverte ou au frais. La pièce montée est plus facile à faire en utilisant un cône recouvert de papier sulfurisé.

Rendre les autres méritant

Tout le monde possède des qualités, même si elles sont parfois difficiles à discerner sous la douleur et la confusion qui les dissimulent.

Nous vivons tous côte à côte dans ce monde. Il nous paraît évident de réagir lorsque nous voyons quelqu’un courir un danger physique. Nous avons la même responsabilité envers lui lorsque le danger est d’ordre moral.

Imaginez un instant que vous vous trouvez dans une chambre d’hôtel et que vous voyez l’occupant de la chambre voisine enjamber le balcon et s’apprêter à sauter dans le vide. Allez vous vous précipiter vers lui pour l’aider ? Ou bien allez vous observer la scène en retenant votre souffle et en écoutant la foule crier : « Vas y ! Saute ! ».

Vous savez que vous ne devez pas rester indifférent. Mais que pouvez vous faire pour l’aider ? S’il vous dit « Pourquoi ne sauterais je pas ? », qu’allez vous lui répondre ? De plus, avez vous même le droit de l’empêcher de sauter ?

Il ne suffit pas de « comprendre » les problèmes des autres. Vous avez le devoir de leur venir en aide. Luttez contre cette tendance qui consiste à rester en dehors, à critiquer et à hocher la tête devant les erreurs des autres. La Voie de la Sagesse N°40 s’appelle « Ma’hriya lekaf ze’hout », c’est à dire : « juger favorablement ». Nous devons aider les autres à modifier leurs habitudes de vie et à reprendre le bon chemin.

En tant qu’êtres humains, nous ne sommes pas indifférents et nous voulons apporter notre aide. Vous ferez tout ce qui est en votre pouvoir pour l’empêcher de sauter. Vous ne vous pardonnerez jamais d’être resté là sans rien faire.

Il s’agit de voir maintenant comment cela se traduira dans votre vie.

ACCEPTER D’ETRE RESPONSABLE.

Aider les autres, c’est savoir être responsable. L’une des plus importantes et des plus anciennes leçons du Judaïsme, c’est d’accepter d’être « le gardien de son frère ». Nous vivons tous près les uns des autres dans ce monde. Il nous paraît évident d’aider quelqu’un qui court un danger physique. Nous avons la même responsabilité envers lui lorsque le danger est d’ordre moral.

Aidez votre ami à faire face au problème qui le tourmente. Si vous sentez qu’il a besoin d’aide, n’hésitez pas à agir, même si, dans un premier temps, il vous en veut de forcer ses défenses. Même s’il s’agit de quelqu’un que vous n’aimez pas, vous ne pouvez pas vous dérober en vous disant : « Bien fait pour lui ! ».

Qu’il s’agisse d’un alcoolique, d’un employé paresseux ou d’un ami qui vous a trahi, accordez lui le bénéfice du doute avant de jeter l’éponge. Faites tout ce qui est en votre pouvoir pour le ramener à la raison. Essayez de l’aider d’au moins dix façons différentes avant de couper toute relation. N’apprécieriez vous pas que l’on vous accorde la même considération ?

Si l’on veut apporter une aide efficace aux autres, il est très important d’avoir un plan. Et pas seulement un plan, mais plusieurs plans de rechange ! Si votre premier plan échoue, essayez en un second. Si vous aimez suffisamment l’humanité, vous aurez la patience qui vous permettra de trouver la meilleure méthode d’approche.

Soyez créatifs. Cherchez toutes les solutions possibles. Soyez résolus à poursuivre vos efforts jusqu’au bout sans vous décourager.

SACHEZ MOTIVER LES AUTRES

Il ne s’agit pas d’ « expliquer » ou de « donner des leçons de morale » à quelqu’un qui a besoin d’aide. Ne lui parlez pas de sa blessure, essayez plutôt d’arrêter le saignement. Essayez de le réinsérer dans la vie.

Efforcez vous de motiver les autres afin qu’ils mènent une vie plus fructueuse. Pour cela, concentrez vous sur leur problème particulier : par exemple, manque de confiance en soi, arrogance, etc

Il ne s’agit pas d’ « expliquer » ou de « donner des leçons de morale » à quelqu’un qui a besoin d’aide. Ne lui parlez pas de sa blessure, essayez plutôt d’arrêter le saignement. Essayez de le réinsérer dans la vie.

Pour parvenir au but, il faut isoler la cause du problème. Il ne vous appartient pas de changer les gens, mais de savoir qu’ils sont susceptibles de changements. Vous pouvez leur apporter un éclairage différent qui changera peut être le regard qu’ils portent sur la vie, et leurs actions s’en ressentiront. C’est une forme de critique correctrice.

Si, par exemple, vous connaissez quelqu’un de déprimé, son état vient de ce qu’il pense que sa vie n’a pas de sens. Apprenez lui à apprécier ce qu’il possède. Proposez lui des choses concrètes : « Viens, allons courir ou nager ou dessiner... ou acheter un nouveau chapeau. » Parlez lui d’un problème où il pourra vous apporter son aide, ou essayez de le persuader de faire du volontariat dans une organisation où il pourra faire du bien aux autres. Tout cela l’aidera à sortir de sa dépression.

Les autres doivent sentir que l’intérêt que vous leur portez est sincère. Ils seront en confiance avec vous et se confieront plus volontiers. Vous ne leur direz pas directement comment ils pourraient vivre mieux, mais vous serez en sympathie avec eux et peut être auront ils envie de s’inspirer de votre approche positive de la vie.

Les erreurs humaines proviennent souvent d’une ignorance de ce qu’est la vie. Voyez s’il y a des questions auxquelles vous seriez capable de répondre. Vous devez analyser ce qui ne va pas. Par exemple, d’où vient l’insatisfaction de notre génération ? Une certaine décadence, l’égoïsme, le goût des solutions rapides et faciles, etc Comment votre aide peut elle se situer ? De toute manière, le simple fait d’essayer fera de vous quelqu’un de meilleur.

JUGER LES AUTRES FAVORABLEMENT

En jugeant quelqu’un avec un préjugé favorable, nous lui accordons, a priori, des qualités. Tout le monde possède des qualités, même si elles sont parfois

48 Voies #40:
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48 Voies De La Sagesse
Les
par le Rav Noa'h Weinberg

difficiles à discerner sous la douleur et la confusion qui les dissimulent.

Vous est il déjà arrivé d’acheter quelque chose dans un magasin et de vous apercevoir qu’un autre magasin, en ville, vendait le même article deux fois moins cher ? Vous étiez furieux contre le premier magasin !

En général, lorsque nous voyons quelqu’un commettre une mauvaise action, nous supposons instantanément qu’il s’agit d’un acte volontaire.

Les 48 Voies de la Sagesse disent : Ne considérez pas le propriétaire du premier magasin comme un vulgaire voleur. Voyez le plutôt comme une victime des rationalisations. Il est probable que, lorsqu’il a fixé son prix, il s’est persuadé qu’il était légitime de surfacturer l’article en question car son magasin était mieux situé et offrait un meilleur service.

Cela vous paraît il scandaleux ? Qu’en pensez vous ? Etes vous certain d’avoir toujours été au dessus de tout soupçon ?

Lorsque vous voyez quelqu’un mal se conduire, il est normal de se poser des questions. Mais ne tirez pas de conclusions avant d’avoir bien pesé tous les éléments. Il peut s’agir d’une simple erreur de bonne foi, ou d’un fait qui nous avait totalement échappé. Pensons-y avant de nous mettre en colère et d’émettre des jugements définitifs.

A titre d’exercice, essayez de juger favorablement vos parents. Ils ne font peut être pas toujours exactement ce que nous aurions souhaité, mais il est certain qu’ils nous aiment et ne veulent que notre bien. Soyez patients avec eux, et laissez leur le bénéfice du doute.

VOIR CE QUE CHACUN A DE BON EN LUI

Dans l’ensemble, les gens aspirent à se conduire correctement. Par conséquent, si quelqu’un commet une faute et se comporte mal, c’est à lui même qu’il

cause le plus de tort. En prenant ceci en considération, vous parviendrez à réduire votre animosité envers lui.

Ainsi, si vous connaissez quelqu’un d’arrogant, ne le repoussez pas en vous disant que c’est un incorrigible vantard. Plaignez le au contraire. Son arrogance de surface cache un grand sentiment d’insécurité. Dites vous qu’il doit souffrir de son arrogance qui éloigne les gens de lui et finit par l’isoler.

Il est facile de ne voir que les aspects négatifs de certaines personnalités. En jugeant quelqu’un avec un préjugé favorable, nous lui accordons, a priori, des qualités. Tout le monde possède des qualités, même si elles sont parfois difficiles à discerner sous la douleur et la confusion qui les dissimulent. Faites l’effort de mettre au jour ces qualités.

En quoi « accorder de la valeur aux autres » est une Voie de la Sagesse ?

En tant qu’être humain, vous devez vous intéresser aux autres autant qu’à vous même. Leur vie et leur souffrance sont aussi réelles que les vôtres. Lorsque nous aidons les autres, notre esprit est objectif et fonctionne bien. Nous pouvons ensuite l’exercer de la même manière pour nous-mêmes. Compatir aux souffrances de l’humanité ne suffit pas. Il faut trouver un remède. Faites partager aux autres les choses intéressantes que vous avez pu entendre. En entendant de sages paroles, demandez vous : « Comment cette idée peut elle aider mon ami ? » Lorsque quelqu’un fait quelque chose qui vous cause du tort, ne pensez pas systématiquement qu’on vous veut du mal. Ayez un préjugé favorable lorsque vous jugez les autres. Si vous voyez leurs côtés positifs, vous parviendrez à les aider. Nous avons tous besoin des autres. Apportez votre aide chaque fois que vous le pouvez. En dernier ressort, c’est vous le responsable.

Les 48 Voies De La Sagesse
par le Rav Noa'h Weinberg

Réussir son couple

Beaucoup de gens me confient qu'ils n'ont aucune raison de remercier D.ieu, parce que leur vie de couple n'est pas vraiment un jardin de roses, c'est le moins qu'on puisse dire.

Pourquoi ? A quel moment ont-ils loupé le coche ? Réussir son couple

Lors d'une de mes conférences, j'ai dis au groupe de personnes mariées qui y assistaient, que même si notre bouche était pleine de chants et de louanges comme l'océan est rempli d'eau, et que nos paroles étaient comme les vagues venant jusqu'au rivage, nous ne pourrions jamais remercier assez le Créateur pour le/la partenaire qu'Il nous a donné/e mari ou femme.

Tout le monde resta bouche bée, comme si personne ne comprenait pour quelle raison on devrait remercier pour son/sa conjoint/e.Et puis je posai la question : quelqu'un ici a t il déjà remercié Hachem pour son mari ou sa femme ? Personne ne leva la main. Au contraire, beaucoup vous diront qu'ils n'ont pas de raison de remercier, puisque leur vie de couple n'est pas un long fleuve tranquille.

Réfléchissons une seconde : pour faire sortir un merci de la bouche d'un enfant de 5 ans, même en lui donnant un diamant qui vaut des millions, vous n'y arriverez pas. Mais si vous lui donnez une sucette, qui vaut moins d'un euro, vous deviendrez son meilleur ami.

Pourquoi ?

Les enfants n'ont pas de conscience spirituelle, ils ne sont pas en mesure d'évaluer l'intériorité ou l'essence d'un objet de valeur s'il ne leur donne pas de satisfaction immédiate. De la même manière, une personne mariée qui n'a pas de conscience spirituelle ne parvient pas à comprendre la valeur de son/sa conjoint/e dans sa vie (c'est quelque chose d'impossible à faire, même si l'on essayait). Ajoutez à cela les trois faits suivants :

1. Corriger son âme est la plus grande chose que l'homme puisse acquérir dans sa vie.

2. La vie de couple est le meilleur moyen d'atteindre la correction de l'âme.

3. Nos conjoints sont des diamants qu'on ne peut pas changer, qu'on a préparé pour nous précisément, comme une chemise chez un tailleur, afin de nous aider à corriger notre âme.

Donc, lorsqu'on essaie, malgré tout, d'évaluer leur valeur, le diamant manque d'éclat.

Une fois qu'on a compris cela, qui voudrait encore d'une sucette ?

Avec l'aide de D.ieu, ce cours va nous aider à apprécier nos conjoints et l'institution du mariage juif, et nous donnera la clé du bonheur dans ce monde comme dans le futur. ***

En tant que Directeur d'un Kolel formant des enseignants à Ashdod (pour les institutions Hut Chel Hessed), j'ai pu remarquer un phénomène intéressant : les élèves qui réussissent le mieux ne sont pas forcément ceux qui sont les plus intelligents. Souvent, un élève brillant est dans la lune, rêvant à sa réussite de l'autre côté de l'océan qu'il voit derrière ses yeux vitreux. Ce sont en général des jeunes qui ont des difficultés financières, pleins de stress à cause d'une vie de couple problématique, tout cela en essayant de déterminer leur façon de penser et en laissant très peu de place pour l'étude dans le concret.

De l'autre côté, les élèves au quotient intellectuel moyen + qui jouissent du Chalom Bayt (la paix dans leur couple), sont libérés

de quelque stress ou inquiétude que ce soit, et peuvent s'investir à fond dans l'étude.

Le Chalom Bayt n'est pas seulement la clé pour réussir dans l'étude de la Torah. C'est la clé pour réussir à surmonter chaque épreuve, et pour réussir dans tous les domaines. En améliorant son Chalom Bayt, l'homme ressent de la satisfaction, de la joie, et peut réaliser le potentiel qu'il a en lui, ce qui se ressent entre autres dans l'étude.

Lorsque je compris qu'il manquait à mes élèves le fondement même sur lequel repose la vie de couple, j'établis un emploi du temps comprenant trois heures d'étude avec chaque groupe (moitié étude, moitié débat) dédiées uniquement au sujet du Chalom Bayt et de la vie de couple.

En quelques semaines, l'atmosphère ambiante avait radicalement changé les moroses étaient souriants, et les rêveurs devinrent brillants.

Les cours que je donnai sur le thème de la réussite d'une vie de couple juive étaient basés sur les principes que j'ai appris de mon maitre, le Rav Chalom Arouch chelita, qui les a lui même appris de ses maitres, des principes qui se sont transmis de génération en génération de notre saint maitre, Rabbi Nah'man de Breslev qui les a transmis à Rabbi Natan, et ainsi de suite jusqu'à aujourd'hui. La clé de la réussite du couple apparait dans le saint Zohar le mari symbolise le soleil, et la femme, la lune. La lune ne brille que grâce à la lumière du soleil qui se reflète sur elle, elle n'éclaire pas en elle même.

Ainsi, le mari est obligé d'éclairer sa femme, sans quoi elle est vouée à l'obscurité spirituelle et émotionnelle. Pour cette raison, la responsabilité première en ce qui concerne le Chalom Bayt repose sur les épaules du mari.

En tant que conseiller familial et matrimonial, j'ai remarqué que 9 couples sur 10 qui viennent me voir, arrivent à la première consultation avec une approche qui dit : « déjà, qu'il/elle change, ensuite je changerai. » Lorsque l'on attribue la responsabilité au mari, cela casse le cercle vicieux dans lequel le chien court infiniment après sa propre queue. Beaucoup de maris se sont opposés à cette approche « injuste », selon eux, mais j'ai pu voir de mes propres yeux à quel point elle fonctionne, et quels résultats probants elle a amené dans tous les cas dont je me suis occupés.

Hachem a créé le monde et y a instauré des règles, comme le soleil qui éclaire la lune, le mari éclaire et rayonne sur son épouse. Personne ne peut ignorer les lois de la création, qui lui ont été attribuées dès le début par le Créateur.

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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch chlit’a

La gratitude mêne à la joie

Dans mon article précédent, j'ai partagé avec vous l'importance du hakarath hatov, (gratitude), qui est la première étape vers kiboud av véÈm, (honorer ses parents).

Une fois que nos enfants comprennent et ont internalisé ce concept de base, l'unité familiale grâce à l'aide de D ieu se vit d'une façon harmonieuse.

Je voudrais continuer sur cette lancée en me focalisant plus particulièrement sur un autre chi'our (leçon) donné par mon père, le Rav Chmouel Scheinberg, z.ts.l. et intitulé : "Réflexions sur la relation entre la gratitude (hakarath hatov), la sim'ha (joie) et 'ahavath Hachem (l'amour de D ieu).

Avant les jours de fêtes de Roch Hachana et de Yom Kipour, nous lisons la paracha qui contient les tora'hoth la longue liste des souffrances que le peuple juif a enduré pendant de nombreuses années. Dans cette paracha, la Tora explique la raison de toutes ses tragédies : "Parce que vous n'avez pas servi D ieu avec joie."

Même s'il est certain que la sim'ha (joie) est un élément vital de l''Avodath Hachem (le Service divin), pour quelle raison l'absence de joie aboutie à un malheur et à des malheurs tels que ceux exposés dans les tora'hoth ?

Pour comprendre l'importance de la joie, ayons un regard sur ce qui arrive aux gens qui ne sont pas joyeux, qui ne sont pas heureux. Les gens qui ne sont pas heureux se plaignent constamment. Souvent, ils ne sont pas reconnaissants envers ceux qui les aident ; cet attribut est connu sous le nom de “kafouy tov” (l'ingratitude, qui est l'opposé du hakarath hatov). Ceci fut l'erreur tragique des juifs dans le midbar (le désert), lorsqu'ils se plaignirent de la manne (la nourriture envoyée du ciel par D ieu), au lieu d'être reconnaissants.

Selon Sforno (commentateur du 15ième/16ième siècles de la Bible), cette plainte continue ainsi que le manque de gratitude envers Hachem sont la source de nombreuses tragédies énumérées dans la paracha Haazinou (Deutéronome 32:6).

Dans cette paracha, nous sommes décrits comme étant un "'am nével " (“un peuple insensé”). Sforno traduit cette expression par : "une nation méprisable qui nie plutôt que d'admettre la gratitude qu'elle devrait avoir pour les nombreux actes de bonté de Hachem.”

Pour quelle raison les gens se plaignent ils continuellement ? Pourquoi ne sont ils jamais reconnaissants et heureux ? La réponse est simple : un manque d'ahavath Hachem, (amour de D ieu). Lorsque j'aime vraiment quelqu'un, je le perçois sans aucun défaut. Aucun parent ne se focalise sur les défauts de son enfant chéri. Si nous aimons Hachem de la façon dont nous devrions, si nous pouvions seulement commencer à nous inspirer de la description de l'ahavath Hachem de Chlomo Hamelekh (le Roi Salomon) : "Je suis malade d'amour" (en d'autres termes, un amour aveugle pour le tout puissant), alors nous ne nous plaindrions pas, nous se serions pas ingrats. Nous pouvons maintenant comprendre pourquoi la terrible punition qui est décrite dans le tora'ha est donnée à ceux qui ne servent pas Hachem joyeusement. Un manque de joie est le signal que notre relation avec Hachem est défectueuse. Une mistwa (commandement) que nous faisons sans joie est synonyme d'un manque de hakarath hatov (gratitude) et d'une manière de vivre dépourvue d'ahavath Hachem (amour de D ieu)

Maintenant que nous comprenons les bases d'une vie sans joie, découvrons comment ramener la joie dans notre 'Avodath Hachem.

* Premièrement, réfléchissons et prenons à coeur ce qu'on a fait de mal. David Hamelekh (le Roi David) affirme que "seulement ceux qui ont un coeur honnête peuvent se réjouir." La tora'ha (la souffrance) ne met pas seulement en évidence un coeur sans sim'ha, mais également le fait que nous échouons à servir Hachem avec bon coeur. Dés qu'on a rétabli une relation d'amour avec Hachem et que nous retrouvons la joie d'observer Ses mitswoth nous pouvons tout doucement retrouver Son chemin.

Dans ce cas, nous pouvons inverser le processus dangereux qui nous avait éloigné d'Hachem et nous a fait tellement souffrir, lorsque nous avons réalisé que le manque d'ahavath Hachem nous avait conduit à devenir ingrats et malheureux.

* Méditons sur les choses pour lesquelles nous devons être reconnaissants, sur tous les merveilleux cadeaux qu'Hachem nous a offerts et qu'Il nous offre continuellement (hakarath hatov). Cela rallumera notre amour naturel pour Hachem. Ceci, en retour, nous conduira à servir Hachem dans la joie.* "Je suis pour mon Bien aimé et mon Bien aimé est pour moi" (Cantique des Cantiques 2:16). Un grand rabbin commente : "Si je pouvais déterminer jusqu'à quel point Hachem m'aime (mon Bien aimé est pour moi), je mettrais tout simplement en valeur combien je L'aime (je suis pour mon Bien aimé)."

C'est notre devoir sacré de se focaliser sur ces traits de caractères qui nous amènerons à éprouver de l'amour pour Hachem, de la joie, et surtout la mida de hakarath hatov, la gratitude. Selon le sefer ha'Hinoukh (le “Livre de l'éducation”), nous pouvons atteindre la qualité de hakarath hatov envers Hachem à travers nos sentiments de gratitude pour nos amis et aussi et surtout pour nos parents. Dans ce dernier cas, ce sentiment revêt la forme de la mitswa du kiboud av vaÈm (le respect de nos parents).

Avec l'aide de Hachem, nos efforts pour se rapprocher de Lui en réévaluant et en perfectionnant nos midoth seront récompensés par le succès. * * *

Dans le deuxième chapitre de mon livre "Precious Jewels," (“Pierres précieuses”), je raconte une histoire qui est arrivée à ma fille Devora, qui est maintenant mariée et a de grands enfants.

Un certain jour, Devora arriva de l'école et me dit : "Maman, aujourd'hui notre maîtresse nous a dit que Roch Hachana est un yom tov (jour de fête) très sérieux et effrayant." Au regard de ma fille, je m'aperçus que cette frayeur l'avait énormément troublée.

J'enseigne à mes enfants et étudiants d'une manière différente. Au lieu de les "effrayer" à propos de Roch Hachana, je leur dis : "Les enfants, vous savez, dans quelques

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Le Jardin de l’éducation d’après Rav Shalom Arouch Chlit’a

semaines, nous célèbrerons Roch Hachana, le début de la nouvelle année.

Lorsque nous prions, faisons techouva (repentir) et que donnons la tsédaqa (charité), non seulement Hachem nous pardonne nos fautes, mais aussi nos coeurs se sentent heureux

Même si à Roch Hachana nous sommes en effet tous jugés et nous prions tous pour obtenir un bon jugement, ce n'est pas seulement un moment sérieux, mais c'est aussi un yom tov

joyeux Hachem effacera nos péchés parce que nous ferons techouva. Lorsque nous commencerons la nouvelle année, nos nechamoth (âmes) seront pures."

Si on élève nos enfants avec ahava (amour) et sim'ha (joie), ils reflèterons notre image comme dans un miroir. Chaque jour, Hachem vérifie dans notre coeur si nous sommes sincères. Quand Hachem voit que nous essayons vraiment, Il nous donne la hatsla'ha (le succès) pour atteindre notre but.

Prier pour avoir la foi

La bonne adresse

L’homme doit demander à HaChem qu’Il lui donne la foi.

Un Juif vint visiter le rav, auteur de ce livre, et lui conta ses misères, ses inquiétudes et ses peurs. Le rav lui dit que les inquiétudes et les peurs proviennent d’un manque de foi. Le Juif répondit : "La foi ? Justement, je n’en manque pas !"

Le rav lui dit : "En effet, tu crois au Créateur du monde, mais tu ne crois pas en la providence divine particulière, tu ne crois pas que tu es entre des bonnes mains, que tout ce qui t’arrive, vient d’HaChem béni soit Il, que tout est pour ton bien éternel. Un homme qui croit que tout est pour le bien, n’a aucune inquiétude ni peur, car il sait que tout ce qui arrivera est pour le bien. L’inquiétude et la peur proviennent de la pensée du mal à venir, ce qui se trouve aux antipodes de la foi que tout ce qui arrivera n’est que pour le bien. Certains ont peur d’une certaine maladie, de quelqu’un qui cause un préjudice, ou du mauvais oeil, etc. Un homme peut être inquiet d’être privé de subsistance, d’être licencié de son travail, etc. Ces peurs et inquiétudes proviennent d’un manque de foi qu’il se trouve entre les mains du Saint béni soit Il et que tout ce qu’HaChem fait, Il le fait pour le bien."

Le Juif l’interrogea : "Si c’est ainsi, que dois je faire ? Comment pourrai je mériter d’acquérir la foi ?"

Le rav lui répondit : "Demande à HaChem béni soit Il : Donne moi la foi, permet moi de croire que tout ce qui m’arrivera est pour mon bien. Puis je avoir le mérite de savoir que je suis entre Tes mains et que tout ce que tu feras pour moi est pour le bien.

Puis je avoir le mérite de savoir qu’il n’existe pas de souffrance sans faute, et si je veux devenir bon et que je m’efforce de me corriger, il ne m’arrivera aucun mal."

Le Juif lui dit : "Comment puis je demander la foi à HaChem béni soit Il ?"

Le rav lui répondit : "Connais tu une autre adresse ou une autre source pour recevoir la foi ? Tout provient d’HaChem béni soit Il et s’il te manque la foi, demande la à HaChem béni soit Il : Donne moi la foi en Toi, donne moi la foi que Tu es le nourricier, le guérisseur, donne moi la foi qu’il n’existe rien sans Toi et que personne ne peut me faire du mal ou toucher à mes possessions, etc. Et à chaque fois que tu sens en toi une inquiétude ou une peur, demande à HaChem béni soit Il qu’Il te donne la foi."

Le roi David, que son âme repose en paix, dit : “HaChem est la portion de mon sort, mon calice ; Tu consolides mon lot”. Le commentaire Metsoudat David écrit: “Tu as éveillé mon coeur à croire en Toi”. Le roi David savait qu’il reçut sa foi d’HaChem béni soit Il et il Lui rendit hommage pour cela. Chacun doit donc savoir qu’il faut remercier le Créateur pour la foi qu’il possède ; et s’il lui manque la foi, il doit demander au Créateur qu’Il la lui donne.

Chaque créature possède une étincelle de foi, la plus petite soit elle. C’est avec cette étincelle de foi qu’elle croit au Créateur du monde qu’il est nécessaire de Lui parler et développer ainsi sa foi. Car chaque entretien avec le Créateur est une expression de la foi, même si on ne demande pas explicitement la foi. Et il est certain que lorsqu’on présente une demande au Créateur, il faut avant tout Lui demander la chose la plus importante au monde, c’est à dire la foi.

Le Juste, Rabbi Nathan de Breslev, que son mérite nous protège, a écrit un livre de prières volumineux, qui n’est qu’un abrégé de nombreuses prières et requêtes qu’il prononça dans le courant de sa vie. Il suffit d’étudier avec attention ce livre pour s’apercevoir que la chose qu’il demandait par dessus tout, c’était la foi. Il demande en effet clairement : “Maître du monde, Donne moi la foi !” Et d’autres expressions similaires. Il faut se souvenir que ce Juste était le fils de gens pieux et qu’il grandit dans la sainteté et dans la pureté. Il se maria à l’âge de treize ans et jamais il ne leva les yeux au delà de quatre coudées, même dans une chambre fermée ! Déjà dans sa jeunesse, il était versé dans le Talmud, les décisionnaires et dans la Kabbale. Il devint un expert dans tous les domaines de la Tora et il poursuivit la voie de son maître, rabbi Na’hman de Breslev. Pourtant, nous voyons qu’il demandait, à de nombreuses reprises et par dessus tout, la foi ! Chacun suivra donc son exemple : même s’il lui semble qu’il possède la foi, tant que celle ci ne le conduit pas à une bonne vie, la joie, le calme, la tranquillité, la patience et l’entente avec autrui, il doit demander et prier encore et de nouveau pour la foi.

La prière dans l’isolement (hitbodedouth)

L’hitbodedouth, c’est la prière personnelle que l’homme exprime dans son coeur avec ses propres mots, sans l’aide d’aucun livre. Chacun doit consacrer chaque jour, au moins une heure à s’isoler pour s’unir et s’entretenir avec son Créateur. Il doit Le remercier pour tous les bienfaits qu’Il lui prodigue, se confesser et demander pardon pour toutes ses fautes. Il doit Le prier de combler ses insuffisances. Il peut choisir de se trouver seul avec le Créateur à l’heure et au lieu qui lui conviennent.

Le meilleur conseil pour mériter de la foi est la prière dans

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Rabbanite Zelda Rosenthal Le Jardin de l’éducation d’après Rav Shalom Arouch chlit’a Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch chlit’a

l’isolement, et ce pour plusieurs raisons :

a) Parler avec HaChem béni soit Il chaque jour pendant plus d’une heure introduit la foi à l’intérieur du coeur de l’homme.

b) Lorsque l’homme voit que ses prières et requêtes sont exaucées, sa foi dans le Créateur et Sa providence s’affermissent.

c) La prière dans l’isolement est la force principale que l’homme puise pour se transformer, échapper à ses défauts et mériter d’acquérir de bonnes qualités. Tout ceci a un nom, c’est la foi.

d) Le remerciement de l’homme au Créateur pour chaque bienfait fait briller en lui la lumière de la vérité et de la foi.

e) La confession que l’homme fait sur ses fautes, le conduit à savoir que tout est pour le bien, ce qui est l’essentiel de la foi.

Ressentir la foi

Le ‘Hazon Ich, que la mémoire du juste soit bénie, a dit : Comment peut on ressentir la foi en HaChem béni soit Il ? Demande tout ce que tu as besoin au Saint béni soit Il. Tu veux de nouvelles chaussures ? Dirige toi vers un recoin de la pièce et demande : “Maître du monde, je Te prie, vois mes chaussures déchirées, trouve moi de l’argent pour en acheter des neuves”. Il en va de même pour toute chose. De cette façon, tu t’habitueras à reconnaître et à ressentir que c’est HaChem béni soit Il qui te donne tout. C’est ainsi qu’on ressent la foi.

Le ‘Hafetz ‘Haïm, que la mémoire du juste soit bénie, conseillait à chacun de s’isoler dans son coin, d’épancher son coeur devant HaChem comme un fils à son père et de Lui demander avec de simples mots qu’Il le prenne en pitié et lui prodigue des bienfaits. Alors, il sera assuré qu’HaChem exaucera sa prière.

Rabbi Na’hman dit (Si’hot Maaran, 233) qu’il faut prier pour chaque chose : si son habit est déchiré et qu’il a besoin d’un habit, qu’il prie HaChem qu’Il lui donne un habit pour se vêtir, et de même pour toute chose, grande ou petite. Il doit s’habituer à prier HaChem béni soit Il pour subvenir à ses besoins.

Bien qu’il soit important de prier sur le principal, c’est à dire sur le culte d’HaChem béni soit Il et mériter ainsi de se rapprocher de Lui, il est nécessaire aussi de prier pour de moindres choses. Et il ajoute que celui qui ne se conduit pas ainsi même s’il reçoit d’HaChem béni soit Il les habits, la subsistance et tous ses besoins vitaux vit comme un animal qui reçoit, lui aussi, sa nourriture d’HaChem. Puisqu’il ne tire pas sa subsistance grâce à sa prière, sa vie est vraiment comme celle d’une bête. L’homme doit en effet tirer sa subsistance et combler ses besoins vitaux d’HaChem béni soit Il, par la prière et les supplications.

De même, Rabbi Nathan, son disciple, raconte la chose suivante : Une fois, il m’est arrivé qu’un bouton manqua à ma chemise ; mon maître m’a dit : Prie HaChem béni soit Il pour cela. J’étais étonné d’avoir à prier pour une chose aussi insignifiante et en vérité superflue. Le maître lui répondit en s’exclamant : “Ce n’est pas te faire honneur que de prier pour une telle chose ?”

En général, l’homme tend à penser qu’il n’a pas besoin de prier et demander à HaChem béni soit Il des choses insignifiantes, ou qu’il lui semble pouvoir obtenir de ses propres forces. C’est une pensée erronée, car elle renforce l’hérésie de ‘C’est ma puissance et ma force qui m’ont valu cette richesse’, c’est à dire qu’il pense que ces choses proviennent de sa seule force, sans considérer qu’il reçoit ce pouvoir d’HaChem béni soit Il.

En revanche, lorsque l’homme mérite de prier aussi sur des choses qui vont de soi, il a le mérite de comprendre qu’elles proviennent uniquement d’HaChem et que seul le Tout Puissant

les lui donne par Sa bonté et Sa miséricorde. En s’habituant à prier pour des choses insignifiantes, le coeur est imprégné de la foi que toute la force qu’on possède provient d’HaChem béni soit Il et c’est l’essentiel de la foi : savoir qu’il n’existe rien d’autre hormis HaChem béni soit Il.

Malgré tout, lorsque l’homme s’entête à penser que ces choses sont en son pouvoir, on lui montre des Cieux et contre son gré, qu’il n’est même pas maître des choses insignifiantes auxquelles il est habitué, afin qu’il reconnaisse sa nullité, qu’il prie sur toute chose et qu’ainsi il mérite d’acquérir la foi.

‘HaChem est bon envers tous’ La règle : Il faut prier HaChem béni soit Il pour toute chose au monde !

Qu’est ce que la foi ? C’est la prière, comme il est écrit (Exode 17:12) : “Les bras de Moché étaient fermes (emouna)”. Et le verset est traduit en araméen par : Ses bras étaient élevés dans la prière (Likouté Maaran, 7).

La foi conduit forcément à la prière, comme il est écrit (Psaumes 145:9) : “HaChem est bon envers tous ; Sa miséricorde s’étend à toutes Ses créatures”. “HaChem est bon envers tous”, c’est la prière. L’homme doit croire que le Saint béni soit Il est bon envers tous ; que ce soit pour la santé, la subsistance ou pour toute chose. Lorsqu’il croit de cette façon, il est certain que l’essentiel de ses efforts est dirigé dans la prière et les requêtes au Saint béni soit Il, sans avoir à multiplier ses initiatives. Au contraire, celui qui ne croit pas au Saint béni soit Il, doit toujours agir davantage. Par exemple, lorsqu’il a besoin d’une guérison, il cherche différents traitements et médecins ; et il est probable que ces traitements ou ces médecins soient inaccessibles ou inefficaces.

Mais le Saint béni soit Il est bon, Il guérit toutes les plaies et est toujours accessible, comme il est écrit (Deutéronome 4:7) : “Qui est comme HaChem notre D., accessible pour nous à chaque fois que nous L’invoquons ?” (Likouté Maaran, 14).

En d’autres termes, l’homme qui possède la foi sait qu’en toute situation le Seul qui peut résoudre les problèmes et combler ses manques, c’est HaChem béni soit Il. Que ce soit un manque de subsistance, de paix domestique, de santé, de vendre ou d’acheter un appartement ; les problèmes avec les voisins ou au travail ; les enfants qui quittent le droit chemin ou une dépression. Et chacun ajoutera de lui même le sujet qui le préoccupe. Dans tous les cas, il se tourne vers le Seul qui peut vraiment le secourir et l’essentiel de son initiative pour combler son manque est bien la prière.

Si la prière peut traiter des problèmes matériels de l’homme, à plus forte raison peut elle traiter de ses problèmes spirituels, qui sont bien plus importants et pour lesquels il faut évidemment multiplier les prières, car l’essentiel de la prière doit se concentrer sur les questions spirituelles.

À suivre...

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Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch Chlit’a

Ma vie ? La Tora et la prière ! Sur la Tora et le culte divin

Que le lecteur ne se trompe pas en pensant que dorénavant il pourra négliger l’étude de la Tora au bénéfice de la prière. Que D ieu nous en préserve, car il est évident que nous devons étudier beaucoup la Tora, y songer et approfondir son étude jour et nuit. Rien n’est plus évident.

Au contraire, la Tora et la prière sont liées ensemble d’un lien très puissant, comme il est rapporté dans Liqouté Moharan (I:2) : “La Tora et la prière se renforcent et s’éclairent réciproquement. On doit donc s’occuper des deux, respecter et accomplir la Tora étudiée, dont les lettres sont des étincelles spirituelles qui s’habillent dans la prière et s’y renouvellent comme dans une grossesse (‘Ibour).

C’est de cette manière qu’on perfectionne la lumière de la prière.”

D’une part, on apprend de cette causerie que la prière sans la Tora est très faible et vide de contenu, d’où la nécessité évidente de l’étudier. Mais d’autre part, nous sommes obligés de savoir que si on ne prie pas pour cela, l’étude de la Tora est impossible. Qui parmi nous est plus grand que rabbi 'Aqiva qui répandit des torrents de larmes pour mériter d’étudier la Tora et de se repentir : il s’agit de l’hitbodedouth, car où répandit il des torrents de larmes, sinon dans les prières de l’isolement ?

Qui parmi nous est plus grand que le Ben Ich ‘Haï, qui pratiquait très souvent, comme on le sait, l’hitbodedouth ? Que dira t on du ‘Hafets ‘Haïm qui pratiquait l’hitbodedouth deux heures par jour d’une façon régulière, à part beaucoup de supplications et de requêtes qu’il prononçait pour les cas de détresse collective et individuelle.

Combien d’hitbodedouth pratiqua le roi David qui connaissait toute la Tora ? Combien de prières prononça t il ? Combien de larmes répandit il ? Combien de fois demanda t il à Hachem qu’Il le rapproche de Lui ? Tous les justes n’ont cessé de pratiquer l’hitbodedouth.

Si les justes qui étaient attachés à Hachem et à Sa Tora, ont tant pratiqué l’hitbodedouth et ont tant supplié Hachem pour qu’Il les ramène à Lui, à plus forte raison celui qui est éloigné d’Hachem et de Sa Tora, doit il demander à Hachem de le rapprocher pour avoir le mérite de l’étudier, de l’enseigner, de la respecter, de l’accomplir et de la connaître. Combien doit il supplier Hachem pour qu’Il le rapproche de Lui, béni soit Il. Celui qui sait ne pas être attaché à la Tora depuis le jour de sa naissance, et qui a déjà fauté et transgressé l’ensemble de la Tora des milliers de fois, et qui continue à transgresser chaque jour ses interdits les plus graves, combien doit il supplier et implorer le Créateur pour qu’Il lui donne la force de maîtriser son mauvais penchant. Il doit faire cela afin de détruire tout mal en lui ; ses défauts et mauvais désirs, et pour qu’Il le rapproche à Lui, afin de mériter un vrai et total repentir.

Combien de prières sont elles nécessaires pour cela ? Nous répétons donc ces mots : l’homme doit savoir que sa rédemption, c’est la prière !

S’il on le mérite, la Tora est un remède De temps à autres, des élèves de sages (talmidé ‘hakhamim) qui ont étudié depuis leur enfance à la yéchiva, viennent me voir. A première vue, que leur manque t il ?

Rien ne vaut la vie de Tora ! Néanmoins, ils viennent me voir, alors qu’ils sont découragés et perplexes.

S’ils traversent une quelconque épreuve, ils sont désespérés et ont perdu toute confiance en eux mêmes. Ils sont incapables de

sortir de l’obscurité qui les enveloppe.

Pourquoi ? Que leur manque t il ? C’est la prière qui leur fait défaut ! Ils sont éloignés de la rédemption, parce qu’ils sont éloignés de la prière. Qu’en est il de leur étude de la Tora ? Ils sont loin d’accomplir ce qu’ils apprennent.

Le conseil essentiel pour accomplir ce qu’on étudie, est celui de la prière. Même celui qui étudie jour et nuit, avec l’intention d’accomplir tout ce qu’il apprend, doit encore prier beaucoup pour accéder à ce mérite. Si son intention n’est pas d’accomplir ce qu’il apprend, il est préférable qu’il s’abstienne d’étudier la Tora.

Par conséquent, un talmid ‘hakham qui délaisse la prière, est privé de l’essentiel, car le moyen qui lui permettra d’accomplir ce qu’il étudie, c’est la prière. De plus, sans la prière, on perd son lien avec Hachem, car l’essentiel de ce lien passe par la prière. Et pourquoi étudierait t on la Tora, sinon pour créer un lien avec Hachem ?

Lorsqu’on étudie la Tora, et en particulier les livres d’éthique (moussar) et de piété (‘hassidouth) la perfection ne vient que lorsqu’on transforme la Tora en une prière, comme notre saint Maître l’écrit dans Liqouté Moharan (I:22) : “En priant pour la Tora cachée, on s’élève de degré en degré, et ce qui était caché devient révélé, repoussant ainsi ce qui était caché à un niveau supérieur.” Il écrit dans le même texte que la prière se trouve à un niveau supérieur à la Tora.

Dans le Liqouté Moharan (II:25), Rabbi Na'hman de Breslev à écrit : “Il convient aussi de transformer la Tora en prière, c’est à dire lorsqu’on entend un mot de Tora de la part d’un authentique juste, il faut demander à Hachem de mériter d’accéder au contenu de cette parole et comme on en est éloigné, Lui demander d’avoir le mérite d’accomplir tout ce qu’elle contient.” “L’être intelligent et de bonne volonté, sera conduit par Hachem sur la vraie voie, et déduira de lui même ce qu’il doit faire pour l’appliquer : comment se conduire afin que ses paroles soient gracieuses et justes, afin de Lui plaire pour qu’Il puisse le rapprocher de Sa véritable adoration.”

Le thème de cette causerie est sublime, car la transformation de la Tora en prière, en fait un délice dans les Hauteurs célestes. Grâce à la prière, on construit des réceptacles spirituels destinés à recueillir une abondance de Tora dans le monde qui, sans la prière, ne pourrait être révélée. Sans la prière, la lumière de la Tora ne peut briller et influencer l’homme. Par conséquent, il n’y a pas de doute qu’il faille étudier la Tora, car “l’ignorant n’est pas pieux (‘hassid), et le sot ne craint pas la faute” (Avoth, 2:5). De plus, si l’homme n’étudie pas la Tora, à propos de quoi priera t il ? De fait, cet homme ignore ce qui est permis et interdit et quelle est la Volonté divine à son égard. Mais après l’étude, l’homme doit passer à l’action, et c’est alors qu’il faut pratiquer l’hitbodedouth

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Le Jardin de l’Isolement d’après Rav Shalom Arouch chlit’a

Comme il est écrit : “Sache aujourd’hui même, et place le sur ton coeur, etc.’” car il faut assimiler la Tora et la connaissance et l’inscrire dans le coeur, selon ce verset : “Écris le sur le tableau de ton coeur.” Or, cela n’est possible que si on prie pour accomplir ce qu’on a étudié. Il s’ensuit que la prière maintient la Tora, car on prie pour accomplir la Tora. Si on étudie sans pratiquer, on n’a rien fait.

De plus, Rabbi Na'hman a écrit (I:101) de superbes choses à propos de l’importance de l’étude de la Tora. Lorsque l’homme prend vraiment sur lui même le joug de la Tora, c’est à dire qu’il l’étudie en profondeur jusqu’à saisir sa pensée, il mérite alors de détruire ses défauts et son visage s’éclaire.

A première vue, il suffit donc d’étudier la Tora afin de parvenir à la réparation et la rédemption. Mais en vérité, afin d’accéder à un tel niveau d’étude en profondeur, et s’engager à vraiment prendre sur soi le joug de la Tora, il faut beaucoup prier. Si l’homme étudie en profondeur sans prier, il s’emplit d’orgueil, et la Tora, non seulement sera impuissante à le débarrasser de ses défauts, mais lui portera même préjudice ; comme nos Sages de mémoire bénie l’enseignent : “Si on ne le mérite pas, la Tora devient un poison mortel.” Nous voyons des impies parmi les érudits, qui s’opposent aux justes et les méprisent. D’après ce qui précède, on comprend combien l’homme a besoin d’hitbodedouth pour l’étude de la Tora, soit pour simplement mériter de s’asseoir et d’étudier, soit pour comprendre et déduire de justes conclusions ; soit pour se défendre de tout sentiment d’orgueil, soit pour mériter d’accomplir toute son étude ou éclairer son visage, à force d’étudier en profondeur. Il en résulte que de toutes manières, l’homme a besoin de beaucoup d’hitbodedouth et que l’étude de la Tora ne le dispense pas de la prière.

Au contraire, l’étude de la Tora est la principale raison de la multiplication des prières, car elle l’éveille à la prière, et la juste

voie de l’étude conduit au désir de l’accomplir et de l’exprimer par les mots ce qui n’est pratiquement rien d’autre que la prière.

De plus, il a besoin de prier pour la Miséricorde divine afin de mériter d’étudier en l’honneur de Son nom, comme l’on dit nos Sages : “Comment l’homme devient il sage ? En minimisant son commerce et en augmentant son étude. On leur répondit : Beaucoup agirent ainsi sans devenir sages pour autant ! Mais c’est qu’il faut demander miséricorde à Celui qui détient la sagesse.” (Nida, 70).

Et la Guemara de conclure : “Les deux sont nécessaires : accroître l’étude et prier pour la miséricorde.”

A plus forte raison lorsque nos Sages de mémoire bénie nous enseignent que la Tora possède ces deux forces : Si on le mérite, c’est un remède, sinon c’est un poison mortel. Sur quoi s’appuie celui qui croit en ces enseignements de nos Sages, bénie soit leur mémoire, pour ne pas faire partie de ceux qui goûteront à un poison mortel ? A sa bonne étoile ?

Celui qui possède un minimum de bon sens comprend que beaucoup de prières et de supplications sont nécessaires pour mériter que la Tora étudiée devienne un remède et non un poison mortel. L’étude de la Tora est l’un des sujets à propos duquel il convient de prier régulièrement une demi heure chaque jour, pendant une longue période. On doit demander à Hachem d’ouvrir les portes de l’étude, de mériter l’amour de la Tora, de déduire de justes conclusions, de l’accomplir, etc.

On doit prier ainsi durant une certaine période et remercier chaque jour pour ce qu’on mérite d’apprendre, même si on n’a étudié qu’une seule ligne. De même, on doit effectuer un honnête examen de conscience sur l’étude journalière de la Tora.

À suivre

Le Jardin de l’Isolement d’après Rav Shalom Arouch chlit’a

Mesure pour Mesure

Il était une fois un juif à la cour du sultan de Turquie que le sultan aimait et estimait plus que tous ses ministres d'État. Chaque jour, il l'appelait dans son palais pour passer du temps seul avec lui. Les ministres d'État étaient très jaloux du juif et cherchaient des moyens de le discréditer aux yeux du sultan et de le ruiner complètement.

Parmi les ministres se trouvait un certain pacha connu sous le nom de Kaptzin Pacha. Il haïssait le Juif bien plus que tous les autres ministres, mais il essayait de lui faire croire qu'il l'aimait vraiment. Chaque jour, il essayait de trouver des moyens de réaliser son véritable désir le discréditer aux yeux du sultan.

Un jour, Kaptzin Pacha s'est approché du juif et a sournoisement commencé à lui raconter comment il avait été avec le sultan…

"Et je l'ai entendu dire de sa propre bouche combien il t'aime. Mais une chose le tracasse. Quand tu lui parles, il ne supporte pas la mauvaise odeur qui s'échappe de ta bouche. Bien sûr, il ne peut pas se passer de toi, alors cette odeur lui cause de grandes souffrances."

Kaptzin Pacha a poursuivi: "Par conséquent, mon conseil est que chaque fois que vous vous présentez devant le sultan, vous devez tenir un mouchoir parfumé devant votre bouche. De cette façon, le sultan ne sentira pas la mauvaise odeur provenant de votre bouche."

Dans son innocence, le juif crut à ce que le pacha avait dit et décida de suivre son conseil.

Ensuite, le pacha alla trouver le sultan et lui dit qu'il avait entendu le juif parler de ses terribles souffrances. "…Parce qu'à chaque fois qu'il parle avec le Sultan, il trouve une mauvaise odeur émanant de la bouche du Sultan."

« Le Juif a donc décidé, continua le Pacha, que lorsqu'il viendra vous parler, monseigneur le Sultan, il tiendra devant sa bouche un mouchoir parfumé pour ne pas sentir la mauvaise odeur de la bouche du Sultan. Le signe que ce que je dis est vrai sera que demain, quand il viendra te parler, tu verras de tes propres yeux qu'il tiendra un mouchoir sur sa bouche."

En entendant cela, le sultan devint extrêmement en colère et dit au pacha : « Si je vois que vous avez raison, je le détruirai complètement.

Effectivement, le lendemain, le Juif vint trouver le sultan tenant un mouchoir sur la bouche, tout comme le Pacha le lui avait conseillé, puisqu'il croyait ce qu'on lui avait dit. Voyant cela, le sultan en prit la preuve que le pacha lui avait dit la vérité. Le sultan écrivit aussitôt une lettre à son bourreau en chef disant : « La personne qui vous apporte cette lettre doit être jetée immédiatement dans la fournaise où elle jette les condamnés à mort par le feu.

Le sultan ferma et scella la lettre et dit au juif : « Je voudrais que vous remettiez cette lettre

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personnellement au bourreau en chef dans tel ou tel endroit. Le juif prit la lettre et promit au sultan qu'il exécuterait ses instructions. Il n'avait aucune idée de ce qui était écrit dans la lettre et il est rentré chez lui.

Or, ce juif observait méticuleusement la mitsva des garçons juifs circoncis. Chaque fois qu'il était invité à pratiquer une circoncision, il ne laissait aucun obstacle se dresser sur son chemin, car cette mitsva était très précieuse à ses yeux.

Dieu voulait sauver son fidèle ami et il s'arrangea donc pour que le jour même où le juif était censé remettre la lettre du sultan au bourreau en chef, un homme vienne d'un certain village pour inviter le pasteur juif au village afin de circoncire son fils. Comme le juif ne manquait en aucun cas une occasion d'accomplir cette mitsva, il se mit à penser : « Comment puis je exécuter les instructions du sultan pour remettre sa lettre ?

Dieu a arrangé qu'à ce moment précis le pacha vienne vers lui. Le juif dit au pacha qu'il venait du sultan, qui lui avait remis une lettre à remettre à l'officier en question. Cependant, aujourd'hui, Dieu lui avait envoyé l'opportunité d'accomplir la mitsva de la circoncision.

"Et ma coutume n'est en aucun cas de laisser passer cette mitsva", a déclaré le Juif. « Par conséquent, je voudrais vous demander de prendre la lettre et de la remettre. »

Le pacha était ravi, car maintenant il pourrait porter d'autres accusations contre le juif pour n'avoir pas exécuté les souhaits du sultan en ce qui concerne la lettre. Le pacha prit la lettre de sa main et la remit entre les mains du bourreau, qui saisit aussitôt le pacha et le jeta dans la fournaise ardente. Il a été brûlé comme il le méritait conformément à la loi divine de "mesure pour mesure".

Le Juif ne savait rien du tout de ce qui était arrivé au Pacha. Le lendemain, il se rendit de nouveau chez le sultan, qui fut très surpris de le voir.

« N'avez vous pas encore remis la lettre que je vous ai remise pour cet officier ? » Il a demandé.

« Mon seigneur le sultan, répondit le juif, j'ai confié la lettre à Kaptzin Pacha pour qu'elle la remette à l'officier, parce que Dieu m'a envoyé une occasion d'accomplir la mitsva de circoncision, et c'est ma coutume de ne jamais laisser passer cette mitsva. "

Le sultan comprit que ce n'était pas un hasard si le pacha, qui avait tenté de discréditer le juif, avait été brûlé vif. Le sultan demanda immédiatement au juif : « Pourquoi tenez vous un mouchoir parfumé sur votre bouche quand vous me parlez ?

« Le pacha m'a conseillé de le faire, dit le juif, parce qu'il m'a dit qu'il vous avait entendu dire que vous ne supportiez pas l'odeur de ma bouche.

Le sultan raconta alors au juif comment le pacha avait tenté de le discréditer. « Il a dit que tu ne supportais pas l'odeur qui sortait de ma bouche !

Le sultan raconta au juif ce qui était écrit dans la lettre qu'il lui avait remise et lui dit : « Maintenant, je sais que Dieu règne sur la terre et sauve ses êtres chers de tout mal. Ce que le Pacha a comploté de vous faire lui a été fait, et Dieu lui a rendu le mal en face. »

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IDEES CREATIVES - CHOCO CHAUD

Comment donner du piquant à votre chocolat chaud.

Recette Chocolat chaud à la menthe : 24 cl de lait entier, 80 g de pépites de chocolat et 1 cuillère à café d'extrait de menthe.

Recette Chocolat chaud à l'orange : 24 cl de lait demi-écrémé, 1/2 cuillerée à soupe de sucre, une cuillère à soupe de zest d'orange et 56 g de chocolat noir.

Recette Chocolat chaud végétalien : 24 cl de lait d'amande vanille, 1/2 cuillère à soupe de cacao en poudre et 2 cuillerées à café de sucre de cacao.

Recette Chocolat chaud Aztèque : 24 cl de lait demi écrémé 140 g de chocolat noir concassé, 1/4 de cuillère à café de cannelle et une pincée de piment de Cayenne.

Recette Chocolat chaud au beurre de cacahuète : 24 cl de lait demi-écrémé, 12 cl de crème, 112 g de chocolat au lait concassé et 60 g de beurre de cacahuète sans morceaux.

Recette Chocolat chaud aux épices à pain d'épice : 1 cuillère à café de sirop d'érable, 1/2 cuillère à café d'épices à pain d'épice, 24 cl de lait entier et 1 cuillère à café de chocolat noir.

Recette Chocolat chaud au Nutella : 24 cl de lait entier, 2 cuillères à soupe de Nutella, 1 cuillère à soupe de cacao et une pincée de sel.

Recette Chocolat chaud au caramel : 12 cl de lait demi écrémé, 140 g de chocolat au lait concassés, 6 cl de crème et 3 cuillères à soupe de sauce caramel.

Recette Chocolat chaud à la lavande : 24 cl de lait entier, 1/4 de cuillère à café de lavande séchée et 80 g de chocolat blanc.

Recette Chocolat chaud à l'Irlandaise : 24 cl de lait demi-écrémé, 80 g de pépites de chocolat et 60 ml de Whisky. Et pour finir en beauté : guimauve,crème fouettée, bâton de cannelle et caramel.

IDEES CREATIVES - OMBRE CHINOISE

Lors de «l’Alliance entre les parties», D.ieu dit à Avraham : «Sache que tes enfants seront des étrangers sur une terre qui ne sera pas la leur et ils les asserviront et les feront souffrir et par la suite, ils sortiront avec de grandes richesses.» Certes, pour la plus grande partie de notre histoire, nous avons été des étrangers sur une terre qui ne nous appartenait pas. Il y eut l’exil égyptien, l’exil babylonien, l’exil grec et notre présent exil qui commença avec la destruction du Temple par les Romains en 69. L’exil est bien plus qu’un départ du pays natal. Un individu en exil est arraché à l’environnement qui nourrit son mode de vie et son identité spirituelle. En exil, c’est sur lui seul que tout repose.

Pourquoi sommes nous en exil ? L’exil est généralement considéré comme une punition pour des erreurs collectives ou individuelles. En fait, les prophètes le décrivent comme tel et dans nos prières, nous nous lamentons sur le fait qu’ «à cause de nos péchés nous avons été exilés de notre terre». Mais si l’exil n’avait pour but que de corriger nos fautes, son intensité devrait diminuer peu à peu. Et pourtant, nous observons qu’il va s’assombrissant. Plus complexe encore est le fait que notre situation d’exil avait été prédite à Avraham, dans son alliance avec D.ieu, comme partie intégrante de la mission historique du peuple Juif, bien longtemps avant que les péchés que l’exil expie ne soient accomplis.

On peut avoir une clé du sens profond de l’exil dans «les grandes richesses» qui allaient résulter du séjour du Peuple Juif en Egypte, promises par D.ieu à Avraham. Cette promesse constitue un thème récurent dans le récit que fait la Torah de l’exil égyptien et de l’Exode, au point que l’on a même l’impression que là était le but réel de notre esclavage en Egypte. Quand D.ieu entre en communication avec Moché, au Buisson Ardent et le charge de la mission de sortir les Juifs d’Egypte, durant la plaie de l’obscurité et juste avant l’Exode, D.ieu semble réellement supplier les Enfants d’Israël de sortir sa richesse de l’Egypte ! Le Talmud explique que le Peuple Juif n’était pas enclin à retarder son départ d’Egypte pour rassembler des richesses : A quoi est ce comparable ? A un homme enfermé dans une prison à qui il est dit : demain tu seras libéré et on te donnera beaucoup d’argent. Il répond : Je vous en supplie, libérez moi aujourd’hui et je ne demande rien de plus [Ainsi D.ieu devait les enjoindre :] Je vous en prie ! Demandez aux Egyptiens des ustensiles d’or et d’argent pour que le Juste [Avraham] ne dise pas : Il a accompli : «Ils seront asservis et torturés» mais Il n’a pas accompli «et par la suite ils sortiront avec de grandes richesses». Mais il est sûr qu’Avraham lui même aurait renoncé à cette promesse pour hâter la libération de ses enfants. Il apparaît donc clairement que l’or et l’argent que nous transportâmes hors d’Egypte

constituaient un élément indispensable à notre rédemption. L’éclat de l’or

Le Talmud offre du phénomène de l’exil l’explication suivante: «le peuple d’Israël fut exilé parmi les nations dans le seul but que les convertis puissent s’ajouter à lui». Au sens littéral, cela fait référence aux nombreux non Juifs qui, au cours des siècles de notre diaspora, sont entrés en contact avec le Peuple Juif et ont désiré se convertir au Judaïsme. Mais la ‘Hassidout explique que le Talmud fait également référence à des âmes d’une nature différente qui se trouvent transformées et élevées au cours de nos exils : les étincelles de sainteté que contient la réalité matérielle.

Le grand cabaliste Rabbi Its’hak Louria enseignait que chaque objet, chaque force et chaque phénomène qui existent ont en eux une étincelle de spiritualité, un petit point de divinité qui constitue leur âme, leur essence spirituelle, leur raison d’être. Cette étincelle représente le désir divin que la chose existe et sa fonction dans la perspective générale du projet divin de la création. Quand un homme utilise quelque chose pour servir son Créateur, il pénètre son écorce de matérialité et révèle et réalise son essence divine.

C’est à cette fin que nous fûmes dispersés à la surface du globe : pour entrer en contact avec ces étincelles de divinité qui attendent la rédemption dans tous les coins du monde. Chaque âme possède ses propres étincelles éparpillées dans le monde et qui forment une partie intégrante d’elle même : aucune âme n’est complète tant qu’elle n’a pas libéré ces étincelles constituant son être. Ainsi l’être humain avance dans la vie, mu de lieu en lieu, d’occupation en occupation par des forces qui semblent aléatoires. Mais tout est issu de la Providence Divine qui guide chacun vers des occasions et des circonstances en étroite relation avec son âme.

La leçon

Il est des circonstances où l’on est tenté d’échapper à l’exil en s’enfermant dans un cocon de spiritualité, dévouant nos jours et nos nuits à l’étude de la Torah ou à la prière. Mais au lieu de le fuir, on ne fait que s’y enfoncer davantage car l’on abandonne alors les membres de notre propre âme, les étincelles de spiritualité, dans le désert d’une matérialité que l’on se refuse à raffiner.

Ce n’est qu’en relevant les défis que la Providence Divine met sur notre chemin, en utilisant chaque parcelle d’or et d’argent matériels à une fin divine que nous pouvons soustraire ces étincelles à leur exil, que nous parvenons à une délivrance personnelle et que nous hâtons la Rédemption universelle.

Nos Sages ont dit que «l’homme est un univers en miniature», un microcosme de toute l’existence créée. L’être humain inclut donc ces deux mondes, la vie humaine présente à la fois un aspect terrestre et un aspect aquatique.

Et les Enfants d’Israël marchèrent sur la terre sèche à l’intérieur de la mer (Chemot 14 : 29)

Tout ce qui existe sur la terre a sa contrepartie dans la mer (Talmud ‘Houlin 127a)

La terre et la mer se ressemblent et pourtant ce sont des mondes complètement différents. Toutes deux constituent des environnements qui permettent la vie, donnant subsistance et protection à des myriades de créatures. Toutes deux sont des écosystèmes complexes avec une grande variété de minéraux, de végétaux et d’animaux qui forment une chaîne de vie à niveaux multiples. Mais malgré leurs similitudes, la mer et la terre présentent également des différences dans de nombreux domaines et tout particulièrement dans les relations des créatures qui les peuplent avec leur environnement.

Le secret des profondeurs

Les créatures terrestres se rencontrent sur la terre. Certaines espèces s’enterrent une partie du jour ou de l’année et il existe même sept espèces qui ne viennent que rarement, voire jamais, à la surface de la terre. Mais d’une manière générale, les créatures terrestres vivent sur la surface de la terre. Mais rien ne les empêche d’en quitter le contact direct pour de longues périodes.

Il n’en est pas de même pour les créatures aquatiques : elles vivent immergées dans leur environnement. Et pour la plupart des animaux marins, cette immersion est une question de vie ou de mort : un poisson hors de l’eau n’est pas seulement une

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L’âmeamphibienne PARACHA BECHALA’H

créature en dehors de son élément mais une créature qui ne peut survivre plus qu’un bref moment.

Bien sûr, les créatures terrestres ne sont pas moins dépendantes de la terre que leurs sœurs aquatiques de l’eau : sans la terre et ses ressources, un animal terrestre ne pourrait survivre. La différence réside dans la façon dont cette vérité apparaît chaque jour, chaque heure et chaque seconde de leur existence. Pour la créature aquatique, cette dépendance est constante et évidente. L’animal marin ne peut se séparer de l’environnement qui le contient ; sa vie et sa source de vie sont inexorablement liées. Par contre, la créature terrestre peut recevoir sa nourriture de la terre et puis l’oublier et même le nier. On peut même concevoir une telle créature vivant sa vie entière sans reconnaître ou démontrer, de quelque manière que ce soit, d’où vient sa subsistance.

C’est là le sens des personnalités «terre» et «mer» dans l’homme. Une partie de son être est déconnectée de sa raison d’être et de sa source : un moi «terrestre» oublieux du fait que son âme est «une étincelle de D.ieu en Haut», qu’à chaque seconde le don de la vie lui est renouvelé par son Créateur, que son existence n’a de sens que dans le contexte de son rôle dans l’intention divine. Un moi «terrestre» définit son existence dans les termes étroits de l’ego et de ses aspirations et désirs individuels.

Mais l’homme possède également une personnalité «aquatique», un moi spirituel qui transcende l’ego et l’individualité pour faire correspondre chaque pensée et chaque action au but ultime pour lequel il a été créé. Quand cet aspect de sa personnalité est manifeste, rien dans la personne n’est distinct de son attachement à sa source : comme un poisson dans l’eau, chaque moment de sa vie vient attester son indépendance absolue et sa dévotion à la source de sa nourriture et de sa vie.

Les Maîtres de la Cabale nous disent que certains Tsadikim (individus justes parfaits) passent leur vie entière comme des «poissons de la mer» entièrement immergés dans une conscience perpétuelle de la réalité divine. Moché, dont le nom exprime la nature aquatique de l’ âme, («Et elle l’appela Moché et dit : «parce que je l’ai tiré de l’eau».), était un tel individu. C’est ainsi que la Torah atteste : «Moché était l’homme le plus humble sur la surface de la terre». Il est sûr que Moché était conscient de sa propre grandeur ; il est certain qu’il savait être le seul être humain choisi par D.ieu pour transmettre Sa sagesse et Sa volonté à l’homme. Mais Moché ne considérait pas ses qualités comme étant son propre aboutissement car il

Sous la montagne PARACHA YITRO

Le 6 Sivan 2448 de la Création (1313 avant l’ère commune), la nation d’Israël tout entière se rassembla au pied du Mont Sinaï. Là, D.ieu nous choisit comme Son peuple et nous nous engageâmes à observer les lois de la vie telles qu’elles sont indiquées dans Sa Torah.

Le Talmud (Chabbat 88a) souligne toutefois qu’environ mille ans devaient passer avant que nous scellâmes notre alliance avec D.ieu. Tel qu’il était formulé au Sinaï, le contrat entre D.ieu et Israël contenait certains points faibles ; en fait, sa validité même pouvait être contestée. Ce n’est que neuf siècles et demi plus tard, avec les événements de Pourim, que notre acceptation de la Torah fut établie sur des fondations inébranlables.

La Torah nous relate que juste avant la Révélation sinaïtique, le peuple d’Israël «se tenait sous la montagne» (Chemot 19 : 17). Comment cela put il être possible ? Le Talmud interprète ce fait comme signifiant que «D.ieu tenait la montagne sur eux comme une amphore et leur dit : si vous acceptez la Torah,

avait complètement annulé et immergé son moi dans la mer de la réalité divine. Sa propre vie n’était que le plan divin réalisé par un véhicule sans ego ; ses enseignements étant «la présence divine parlant à travers sa gorge».

Des poissons «terrestres»

Ce ne veut pas dire que notre moi «terrestre», notre sens d’identité et d’individualité, doit être déraciné ou supprimé. Se préoccuper de soi même n’est pas, en soi, un trait négatif, mais simplement, quand il est livré à lui même, il risque de développer des attributs très négatifs. Si l’homme ne parvient pas une conscience et un comportement «aquatiques», s’il perd de vue la source et le but de la vie, il est sûr que son moi deviendra égoïste, que son identité se verra exclusivement tournée vers elle même et que son individualité s’en trouvera déconnectée et déracinée.

Ce n’est que lorsque nous nous immergeons dans la mer de la réalité divine que nous pouvons exploiter notre ego comme la force positive qu’il est réellement. Ce n’est qu’alors que nous pouvons correctement atteler notre valeur sans égale d’individu pour réaliser pleinement notre mission dans la vie. C’est là l’idéal exprimé par Yaakov dans la bénédiction qu’il donna à ses petits enfants, Menaché et Ephraïm : «Ils grouilleront comme des poissons au milieu de la terre». L’ultime défi pour l’homme n’est pas seulement d’être un «poisson» mais d’être un poisson «au milieu de la terre». Ici réside le sens profond du passage de la Mer Rouge, sept jours après la sortie d’Egypte. Dans sa description du miracle, la Torah décrit les Enfants d’Israël «marchant sur la terre sèche au milieu de la mer». Après notre rédemption de l’Egypte et de sa culture païenne, à la fois au sens physique et au sens spirituel, nous gagnâmes la force de «marcher sur la terre sèche» en tant qu’êtres distincts et uniques et en même temps de marcher «au milieu de la mer», de nous immerger dans la mer qui embrasse et absorbe tout, celle de l’universelle vérité des vérités.

Nos Sages nous disent que le partage de la Mer Rouge fut le tout premier pas d’un processus qui englobe toute notre histoire, que le chant de Moché et d’Israël à ce passage fut le premier refrain d’un chant qui culminera à l’ère de Machia’h, le but ultime de la création. Le partage de la Mer Rouge fut ce précédent qui continue de permettre et guider notre quête millénaire pour cette synthèse parfaite entre la mer et la terre, synthèse qui se réalisera pleinement à l’âge messianique quand «la terre sera remplie de la connaissance de D.ieu comme les eaux recouvrent la mer».

bien. Sinon, ce sera ici votre tombe». Mais un des principes les plus fondamentaux de la Torah n’est il pas qu’un contrat acquis par la force ne lie pas ? C’est pourquoi, conclut le Talmud, il y avait un élément qui contrevenait à la légitimité de notre engagement à observer la Torah. Mais durant les événements de Pourim, le Peuple Juif réaffirma son acceptation du Joug Divin sans aucune obligation d’En Haut. Selon les mots du livre d’Esther (9 : 27), ils «établirent et acceptèrent», signifiant, explique le Talmud, qu’ils établirent comme valide et incontestable ce qu’ils avaient accepté un millénaire auparavant au Sinaï.

Les âges sombres

Au Sinaï, D.ieu révéla Sa propre essence à l’homme. Comme le dit la Torah : «D.ieu descendit sur le Mont Sinaï» et nous «vîmes le D.ieu d’Israël». En ce jour, il nous fut donné «à connaître que D.ieu est l’Etre Suprême ; qu’il n’existe rien en dehors de Lui» ; « Face à face D.ieu [nous] parla sur la

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montagne de l’intérieur du feu» (Chemot 19 :20 et 24 :10 ; Bamidbar 4 :35 et 5 :4)

En termes de signes apparents de la Présence Divine dans nos vies, les événements de Pourim étaient diamétralement à l’opposé de ceux de Sinaï. La demeure de D.ieu sur terre, le Beth Hamikdach (le Saint Temple) à Jérusalem, était en ruines, sa reconstruction ordonnée quatorze ans plus tôt par l’empereur Cyrus avait été interrompue par le décret d’A’hachvéroch. L’ère de la prophétie, la communication directe de D.ieu à l’homme, touchait à sa fin. Comment cette obscurité spirituelle affecte t elle notre engagement à D.ieu ? Elle nous aiguillonna vers ce qui peut être décrit comme la plus grande démonstration de notre loyauté à D.ieu de toute notre histoire. Pendant onze mois, un décret d’extermination fut suspendu sur toute la communauté d’Israël. La seule chose qu’Esther put obtenir d’A’hachvéroch fut un nouveau décret qui permettait aux Juifs de se défendre contre tous ceux qui venaient les tuer. Le premier décret, qui avait appelé tous les citoyens du royaume à annihiler la minorité juive le 13 Adar, resta en vigueur jusqu’à cette date où les Juifs sortirent victorieux de cette guerre contre leurs ennemis, tuant soixante quinze mille de leurs assaillants. Pendant cette année entière où être Juif signifiait que sa vie pouvait, par décret impérial, lui être retirée, pas un seul Juif ne sortit des rangs de son peuple pour chercher la sécurité en s’assimilant au sein du monde païen. En fait, le Livre d’Esther rappelle que cette période vit même de nombreuses conversions au Judaïsme ! Des Juifs émanaient une telle foi en D.ieu, une telle confiance qu’Il les sauverait que nombre de leurs voisins furent motivés pour se joindre à un peuple qui entretenait une relation si puissante et si immuable avec D.ieu.

C’est là que réside le sens profond de l’ «obligation» à accepter la Torah au Sinaï et la validation de notre alliance avec D.ieu à Pourim. Au Sinaï, nous n’avions pas le choix. Face à une révélation si extraordinaire de la Vérité Divine, l’on pouvait difficilement douter ou désapprouver. Mais mille ans plus tard, nous réaffirmâmes cet engagement.

Alors pourquoi l’obligation ?

Cela ne signifie pas qu’à Pourim un nouveau contrat, valide, remplaça l’original. Si cela avait été le cas, quel aurait été le but de la Révélation sinaïtique ? Il est sûr que nous étions liés par l’engagement, entre D.ieu et nous, de la Torah durant les 950 années entre Moché et Esther. En fait, Pourim constitua l’accomplissement d’une vérité déjà implantée au Sinaï. Cette vérité veut que notre relation avec D.ieu ne soit pas contingente à la raison. Elle ne dépend pas de notre compréhension ni même de notre conscience de son existence. Elle transcende notre moi conscient, résidant au cœur même de notre âme.

C’est la raison pour laquelle nous fûmes obligés de recevoir la Torah au Mont Sinaï. Non parce que nous n’aurions pas librement choisi de le faire de nous mêmes mais parce qu’un engagement consciemment choisi n’aurait pas commencé à exprimer la véritable étendue de notre acceptation de la Torah.

Tel est le véritable sens de ce qui se passa alors que nous tenions sous la montagne. Mais pendant de nombreux siècles, les événements de Sinaï se prêtèrent à une interprétation erronée. Dans nos esprits, nous nous rappelions le moment où nous fûmes surpassés par la vérité divine et obligés de l’accepter. Cela venait il de notre intériorité, d’un endroit dans nos âmes inaccessibles au moi conscient ? Ou cela venait il de l’extérieur, d’une force externe qui nous forçait malgré notre propre volonté, à notre alliance avec D.ieu ?

Et puis vint Pourim avec la totale éclipse de toute Divinité perceptible. Rester un Juif, rester loyal à notre alliance avec D.ieu étaient un choix qui n’allait être influencé par aucune révélation extraordinaire. Mais en choisissant d’accepter la Torah dans de telles circonstances, nous affirmâmes que là est la véritable volonté du Juif. Nous affirmâmes que notre «obligation» au Sinaï n’allait pas contre notre volonté mais qu’elle était en complète harmonie avec notre désir le plus profond.

Faire des affaires avec D.ieu PARACHA MICHPATIM

"Si ton frère s'appauvrit et qu'il n'a plus de moyens, tu l'aideras [avec un prêt] ne prends de lui ni intérêt ni usure. Je suis l'Eternel ton D.ieu Qui t'a sorti d'Egypte pour être ton D.ieu. (Vayikra 25 :35 38)

De ceux là (de ces mots de conclusion) nos Sages ont conclu "celui qui prend sur lui l'interdiction de l'usure accepte sur lui le joug du Ciel mais celui qui rejette l'interdiction de l'usure rejette le joug du Ciel." Sifra, ibid

La Torah interdit strictement la collecte ou le paiement d'un intérêt pour un prêt contracté par un Juif à un autre Juif. Néanmoins, il existe une procédure, appelée héter iska (une clause de partenariat), par laquelle il est permis de profiter de fonds confiés à son prochain. Dans ce contrat de héter iska, il est stipulé que l'argent n'est pas un prêt mais un investissement dans un partenariat d'affaire dont le profit sera partagé entre le propriétaire du capital et celui qui en a obtenu la jouissance pour l'utiliser et l'investir.

Pourquoi un intérêt sur un prêt est il interdit alors que le partage des profits dans un investissement est permis?

La différence légale est que dans le cas d'un prêt, l'argent n'est plus la propriété du prêteur : à partir du moment où l'emprunteur le reçoit, il devient sien dans tous les aspects. Ainsi si le prêteur devait percevoir des frais ou un pourcentage en retour pour le bénéfice que l'emprunteur a tiré de l'argent, il serait récompensé pour le fait que l'argent lui a un jour appartenu et non pour quelque chose auquel il a contribué maintenant. Et c'est cela qu'interdit la Torah. Par ailleurs, dans le cas d'un agrément selon le héter iska, l'argent reste la propriété de l'investisseur (dans un partenariat avec celui à qui l'argent a été confié); la compensation qu'il reçoit n'est pas "des frais de profit" mais le profit que son argent est en train de produire.

L'âme et le corps

Le Zohar déclare que la Torah possède à la fois un corps et une âme. Le "corps" de la Torah est sa dimension matérielle.

La même approche s'applique aux lois de l'intérêt et du héter iska. Entrevues simplement dans leur application dans notre vie financière, elles peuvent paraître essentiellement techniques ou même rhétoriques, le héter emble un détour habile pour esquiver l'interdiction de l'intérêt. Il nous faut donc pénétrer l'âme de cette loi, l'esprit qui se cache derrière son application matérielle.

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Avant et après

Nos Sages nous disent que D.ieu Lui Même observe tous les commandements qu'Il nous enjoint. Un examen plus précis de leur formulation révèle qu'en fait, il y a deux aspects dans l'observance des mitsvot de D.ieu.

Citant le verset ( Psaumes 147) "Il instruit Yaakov de Ses paroles, de Ses statuts et de Ses lois à Israël", le Midrach enseigne: "L'approche de D.ieu ne ressemble pas à l'approche de chair et de sang. Cette dernière concerne ce que l'on instruit aux autres de faire mais que l'on ne fait pas soi même; D.ieu, cependant, ce qu'Il fait Lui Même est ce qu'Il demande à Israël de faire et d'observer". En d'autres termes, les mitsvot ont leur origine dans des actes divins. Cependant, d'autres sources impliquent l'inverse: c'est notre observance des mitsvot qui a pour résultat que D.ieu réponde de la même façon. Il existe ainsi deux niveaux dans l'observance des mitsvot de D.ieu: celui où Il nous précède et permet notre observance et un second niveau où D.ieu est "poussé" à ces actes en réponse à notre accomplissement.

Une mitsvah incorpore la volonté divine; accomplir une mitsvah crée un lien (le mot mitsvah signifie à la fois commandement et attachement) entre l'homme et D.ieu, entre le réalisateur humain et son concepteur divin. C'est la raison pour laquelle D.ieu doit d'abord "faire" une mitsvah avant que nous puissions la faire à notre tour.

Mais pourquoi D .ieu fait Il suivre notre observance par la Sienne? Quand D.ieu désira t Il que notre accomplissement de Ses commandements stimule en Lui une réponse analogue ?

La faux vide

La réponse à cette question réside dans une autre question, plus générale: pourquoi D.ieu nous a t Il commandé les mitsvot? Il est certain qu'Il n'a pas besoin de cela de notre part. Comme le dit Eliyahou "Si vous péchez, en quoi L'affectez vous? Si vos transgressions sont nombreuses, que Lui avez vous fait? Que peut Il recevoir de vous? Si vous êtes justes, que Lui donnez vous? Que peut Il recevoir de vous?" (Job35:6)

Mais D.ieu a fait plus que de tendre une liste de "faîtes" et "ne faîtes pas". Car le travail seul ne suffit pas. Si le travail n'a pas une fonction, le travailleur n'en tire aucune satisfaction, même lorsqu'il est pleinement récompensé.

Le Rabbi précédent, Rabbi Yossef Yits'hak, illustre ce point par la parabole suivante : un noble faisait une tournée dans ses terres et arriva près d'un paysan qui fauchait du blé. Le noble fut fasciné par les mouvements élégants des bras du paysan et le balayage gracieux de la faux dans les airs. Il apprécia tant ce spectacle qu'il établit un marché avec le paysan: pour dix roubles par jour, le paysan ferait les gestes de sa technique dans la salle de dessin du noble.

Le jour suivant, le paysan arriva au manoir, cachant difficilement sa joie devant sa nouvelle fonction. Après avoir balayé sa faux vide dans les airs pendant une heure, il récolta ses dix roubles, une somme bien supérieure à celle qu'il gagnait pendant une semaine de travail éreintant. Mais le jour suivant, son enthousiasme était quelque peu émoussé. Plusieurs jours passèrent et il annonça à son maître qu'il quittait son nouvel emploi.

Le noble lui dit: Je ne comprends pas. Pourquoi préfères tu travailler dehors, dans le froid de l'hiver et la chaleur de l'été alors que tu peux accomplir une tâche tellement plus facile dans le confort de ma demeure et gagner bien plus que ton salaire habituel? Mais Maître, répondit le paysan, je ne vois pas le travail.

Ainsi pour imprégner notre vie d'un sentiment d'accomplissement et de signification, D.ieu veilla à ce que chacune de nos actions ait un sens objectif, qu'elle L'affecte, Lui. En fait, c'est là le seul effet objectivement significatif qui peut exister puisque D.ieu est la seule réalité objective, toutes les autres étant, par définition, restreintes et artificielles. La vie n'est ni un repas gratuit humiliant ni une faux vide ramassant du blé imaginaire mais un véritable travail, un travail qui mérite les bénédictions qu'il produit et a un impact véritable, au delà de l'occupation et la récompense du travailleur.

L'argent de D.ieu

Ainsi l'interdiction de l'intérêt incorpore t elle le concept même du Joug divin, de D.ieu communiquant à notre vie un véritable travail et un véritable accomplissement.

Si l'observance des mitsvot de D.ieu n'avait pour but que de précéder notre observance mais non d'en résulter, notre relation avec Lui serait celle d'un emprunteur qui paie des intérêts. D.ieu ferait la Mitsvah nous accordant l'aptitude d'agir de même mais là son implication s'arrêterait. Le "capital" serait maintenant entièrement notre domaine. Nous ne ferions qu'un "paiement" en retour de ce qu'Il nous a donné, comme un emprunteur qui paie le prêteur pour le fait qu'il lui a accordé un prêt.

Mais le contrat qu'a signé D.ieu avec nous n'est pas celui là mais un investissement héter iska. Il nous avance le capital et insiste pour le paiement en retour mais Il insiste sur le fait qu'il s'agit d'un partenariat, une implication permanente. D.ieu désire que nous imitions Sa relation avec nous dans nos relations avec nos prochains, que la nature du "profit" qu'il tire de Sa création dicte la manière dont nous profitons de ce que nous prêtons à quelqu'un dans le besoin. Celui qui fait fi de l'interdiction de l'intérêt rejette le partenariat divin dans sa vie, un partenariat qui fait en sorte que chacune de nos entreprises est un accomplissement véritable et gratifiant.

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Le Secret de la colombe

Dans la même guemara (Nedarim 66b) nous avons un récit stupéfiant d’un homme qui avait fait vœu de répudier sa femme si Rabbi Ismaël ne réussissait pas a trouver en elle au moins un détail harmonieux, car elle était fort laide. Rabbi Ismaël a pose quelques questions à l’émissaire du mari:

Est ce que sa tête est mignonne ?

Non, Elle est ronde (comme un ballon).

Peut être que ses cheveux sont soyeux?

Non, ils sont comme une touffe de lin.

Et ses yeux sont ils en amande?

Non , ils sont ronds (comme des billes).

Et ses oreilles, de belle proportion?

Non, elles sont tellement grandes qu’elles ont l’air d’être doubles.

Et son nez, est il mignon ?

- Non, il semble de l’extérieur entièrement ferme.

Ses lèvres sont elles finement dessinées?

Non elles sont très épaisses. Et son cou?

- Très court. Et son ventre? Gonflé.

Et ses pieds?

- Larges, comme ceux d’une oie.

Et son nom peut être est il joli ?

Elle s’appelle Laideron.

Il dit: « C’est un nom qui lui convient parfaitement car elle est laide de la tête aux pieds et il est en complète harmonie avec son physique tellement ingrat. Dites le à son mari et qu’il vienne annuler son vœu! »

Ainsi fut fait.

C’est une histoire qui peut paraître burlesque mais étant rapportée dans le Talmud, C’est un cas extrême qui nous apprend combien nous devons faire des efforts pour déceler chez notre prochain la moindre parcelle de beauté, le point positif le plus minuscule qui suffit parfois a faire accepter l’autre. Dans son amour d’Israël, Rabbi Ismaël n’epargnait aucune peine pour faire régner la paix dans les foyers et aider les jeunes filles à être plus belles afin de trouver un bon époux.

Quand Rabbi Ismaël mourut, les jeunes filles qui avaient bénéficié de son aide prirent le deuil ainsi que celles qui ne pouvaient plus profiter de sa générosité. Ces récits sont une très grande leçon pour les femmes.

Pour plaire à son conjoint, l’épouse doit utiliser tous les moyens à sa portée “pour se faire belle avec modestie, charme et décense” (Réchit ‘Hokhma).

Le Maître du monde Lui même nous encourage dans cette voie puisqu’Il a fait descendre dans le désert, pendant 40 ans, une poudre spéciale qui servait à fabriquer du maquillage et des parfums.

Chaque matin, tombaient avec la manne, ces produits indispensables à la paix du foyer et aussi nécessaires que le pain et l’eau (la manne et le puits de Miryam) (Yoma 75).

‘Ezra Hassofer, de retour de Babel, à l’époque de la reconstruction de second Temple, a promulgué différents décrets pour renforcer le peuple juif et encourager le retour à la Torah. Il n’a pas oublié les femmes et il a nommé des colporteurs qui se rendaient de village en village pour vendre des bijoux, du maquillage, des parfums... Afin que toute épouse soit agréable aux yeux de son conjoint (Baba Kama 80).

La suite dans notre prochain numéro b’’h
P167
Rabbanite Rivka Amar Zats’al

Gardes ta langue !

Le Lachone HaRa discret

Le Talmud Yérouchalmi (Péah 81) raconte qu’un roi voulut construire un grand pont. Il ordonna aux juifs de la ville de lui construire ce pont, et pour cela il divisa les juifs de la ville en plusieurs groupes. Chaque jour, l’un des groupes devait sortir au travail de la construction, sans salaire.

Un matin, Monsieur Poirier décida qu’il préférait étudier la Torah que d’obéir aux ordres du roi, et ne se rendit pas au travail. Certaines personnes furent jalouses et voulurent lui faire du mal. «Qu’est ce que tu as apporté à manger aujourd’hui ?» dit quelqu’un à voix haute. «Des poires», répondit son ami. Quand l’un des responsables entendit le mot «poires», il se rappela de monsieur Poirier et s’aperçut qu’il n’était pas arrivé au travail. Il envoya immédiatement des policiers chez lui et leur ordonna de l’amener de force.

C’est un exemple de «Lachone HaRa discret». Le nom de Monsieur Poirier n’a pas été cité, et l’intention de nuire n’était pas ouverte, mais il y a eu une mauvaise parole contre autrui.

La mère de Yéhochoua ben ‘Hanania

De Yéhochoua ben ‘Hanania, son maître a dit : «Heureuse celle qui l’a enfanté». Qu’avait donc fait sa mère pour mériter pareil éloge ?

On raconte sur elle que dès les premiers jours après sa naissance, elle prit soin que son fils ait une éducation pure. Elle disait : «Je veux que ses oreilles enregistrent depuis sa plus tendre enfance des paroles de Torah.» Qu’a t elle fait ?

Elle emportait le berceau au Beit HaMidrach et le laissait là. Et les prières et les efforts de cette tsadkanit portèrent leur fruit. Elle a mérité que son fils Rabbi Yéhochoua devienne grand dans la Torah, et sa sagesse était tout aussi grande en ce qui concerne les affaires de ce monde, au point que l’empereur romain le respectait beaucoup et prenait conseil de lui sur des sujets concernant le royaume.

UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE.

Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM p.15

Bar H’abou. Rav H’aviva. H’aviva de Soura Difrate. Rav H’aviva, fils de Sourmaki. Rav H’aviva Bérav Yossef, fils de Rava. Rav H’aviva, fils de Rava. Rav H’aviva de H’ouznaa. Rav H’aga. Rav H’aga, fils de H’ana. Rabbi H’aga de Tsipori. Rav H’agaye de Déroma (du sud). Rabbi H’agayi Kouzamayi. Rabbi H’agayi, fils de El’hazar. Rabbi H’agaye, envoyé auprès de Rabbi Chime’hone Bar Yoh’aye. Abba H’ilfa H’aguera. Rabbi H’idka. Rabbi H’ounaa, beau père de Rabbi Ami. Rav H’ouna. Rav H’ouna Safra de Sidra. Rav Houna, fils de H’iya. H’oni Hamé’haguèl. H’oni Hamé’haguèl, petit fils de H’oni Hamé’haguèl. H’oni Hakatane (le petit). H’ouneya, fils de Yossef, fils de Paksass. Rabbi Houneya Ya’hakov, de Efratayime. Rabbi H’ouneya de H’avrane. Rabbi H’outspite Hamétourguémane ( le traducteur). H’izkiya, frère de Hillèl. H’izkiya, fils de Rabbi H’iya Hagadol (le grand). H’izkiya, fils de Rabbi H’iya, fils de Rav Kahana. H’izkiya, père de ‘Hikèch. H’izkiya, petit-fils de Rav. Rabbi H’izkiya, disciple de Rabbi Yirméya. Rabbi H’izkiya ‘Hakiya. H’izkiya, fils de Balyouti. H’izkiya Bérabbi Parnakh. Rabbi H’izkiya Houkak. Rabbi H’izkiya de l’époque de Abayé. Bar H’atya.

TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS

Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi.

Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote nous ce cœur de pierre et donne nous un cœur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.

Eshet Hail

Beto’h Kol Holey Ame’ha Israel

Adrien Moche Ben Israel Michael Miriam Mireille Janet Bat Ester Morde’hai ben Juliette Marie Ida bat Juliette H’aya bat Juliette Israel Michael ben Sarah David ben Ra’hel

Poupée Marguerite Gommara bat Esther Richard David ben Arlette Bougid ben Gazella Fortuna Diamantabat Garsona Nina Ginette bat Enriette Raphael et Eleazar bnei Tsipi David ben Avraham et Bouba Eliahou Daari ben Ovad Salomé Ra’hel Perle ‘Haya bat Myriam Emilie Mordehai Meir Haim ben Ra’hel

Odelia Odelia Bat Marie Ida David Philip ben Odelia Rahel Youda ben H’aya Itskhak ben Smadar Reouven ben Yasmine Sarah bat Myriam Hanna Rahel bat Fanny Acher Stéphane ben Moché

Ségoulot TOU BICHVAT

Sagesse & Parnassa

Le blé (gâteaux, pain) possède une ségoula pour la lucidité, la sagesse et la réussite dans les études. Demander aussi la parnassa (subsistance) dans l’abondance.

Chalom Bayit

La bière et l’orge perlé possèdent une ségoula pour le chalom bayit. Une femme sota (soupçonnée d’adultère, qui se voit être disculpée) devait amener un sacrifice d’orge, se purifier pour son mari, et méritait ainsi d’avoir un garçon.

Mariage et fecondité

Le vin, le jus de raisin, les raisins secs, les feuilles de vigne farcies possèdent une ségoula pour les zivougim (trouver son conjoint). Ce n’est pas sans raison que lors d’un mariage nous chantons « Les raisins de la vigne s'assemblent aux raisins de la vigne ». Le raisin est aussi la fécondité, « Ta femme sera comme une vigne féconde ».

Patiente

Etant donné que pour les figues il n’y a ni cueillette ni cuvée et/ou moisson. On les cueille à chaque fois en petite quantité. Cela exige de la patience.

Bouche pure

La grenade a la même couleur que les lèvres, comme il est dit « Tes lèvres sont comme un fil d’écarlate ». Sa ségoula est dans la protection de la bouche du Lachon hara (médisance) et des mauvaises paroles.

Enfants

Tsadikim, renom et mémoire

Les olives et son huile sont une ségoula pour avoir des enfants tsadikim. De la même manière que les feuilles des olives ne tombent pas, ainsi nous aurons le mérite que nos enfants ne se dirigeront vers aucune mauvaise direction. Mais également “un bon nom” car « Un bon renom est préférable à l’huile parfumée » et une bonne mémoire car l’huile d’olive est une ségoula reconnue pour la mémoire.

Santé

La datte possède une merveilleuse ségoula pour la grandeur et la réussite, comme la datte est le cœur du ciel, ainsi nous demandons « aide nous à nous élever comme la datte ». La datte est aussi une ségoula pour la guérison et la bonne santé.

La datte accomplit également des bienfaits médicaux et thérapeutiques. « Celui qui a la boulimie, on le nourrit de miel, car le miel ouvre les yeux de l’homme. » (Yoma 83, 2)

le

Ségoulot MARDI PARACHAT BECHALA’H

C’est une ségoula ancestrale dans le peuple juif pour la parnassa (votre subsistance matérielle) de lire le mardi de Parachat Béchala’h, le texte dans la Torah qui parle de la « Manne ».

C’est à dire lire depuis le chapitre 16 verset 1 jusqu’au verset 36 Ensuite, prier D.ieu qu’il vous accorde une bonne parnassa !

D après cours de la Rabbanite Yemima Mizra’hi
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