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Avec le Soutien de :
Rav Moshe Ben Moshe chlit’a, Rav Shalom Arush chlit’a, Rav Ron Chaya chlit’a, Rav Yaakov Mazouz chlit’a, Rav Acher Fitoussi chlit’a, Rav David Nacache chlit’a, Yeshiva Or Arachbi, Les Rabanim de Koupat Ha’ir . Et plein d’autres Gdoley aDor...
DEDICASSE :
A la réussite de ma femme, et de mes enfants que le créateur m’a donné ainsi qu’à l’élèvation de l’âme de mon père, la réussite de ma mère, ma soeur et mon frère et de toute ma famille en génèral.
De la Réussite de mes maitres et de tous leurs élèves ainsi que toutes leurs familles. De tous mes amis et connaissances.
Et en tout particulier à tout le peuple d’Israel que nous méritions tous de nous rapprocher de HaKadosh Barou’khou et de recevoir le Mashia’h Tsidkénou Amen.
SOMMAIRE :
POURIM KATAN
Pages 4
ASTROLOGIE MOIS DE ADAR Pages 5
ANNEE AMBOLISMIQUE Pages 6
RECETTE Pages 6
LES 48 VOIES DE LA SAGESSE Pages 12 13
LES JARDINS DE RAV AROUSH Pages 14-19
ENFANTS
Pages 20 21
IDEES CREATIVES Pages 22 23
VIVRE SON TEMPS Pages 24 29
RABBANIT AMAR ZATSA’L
Pages 32
FEMME VAILLANTE - LACHON ARACHEMOT ATSADIKIM
Pages 34 SEGOULOT Pages 38
Observées les quatorzième et quinzième jours du premier mois d’Adar lors des années embolismiques du calendrier juif, ces dates sont marquées par quelques coutumes de joie, dont l’omission du tahanoun et la tenue d’un festin. Elles ont généralement lieu au cours du mois de février dans le calendrier grégorien.
Pourim Katan et Chouchan Pourim Katan dans les sources juives
Dans la Mishna et les Talmuds
Pourim Katan et Chouchan Pourim Katan sont nés des contingences relatives au calendrier hébraïque, qui doit occasionnellement insérer un second mois d’Adar afin que la fête de Pessa’h soit célébrée au printemps (cette intercalation se produit sept fois au cours d’un cycle de dix neuf ans afin que le calendrier hébraïque, lunaire à l’origine, puisse coïncider avec le calendrier solaire). Interrogés sur les pratiques à tenir les quatorzième et quinzième jours de ce second mois d’Adar, les Sages, voulant « rattacher la délivrance de Mardochée à celle de Moïse », décrètent que c’est en cette date que doivent être respectées les observances particulières à la fête de Pourim, soit la lecture du rouleau d’Esther, les dons aux pauvres, l’envoi de colis alimentaires entre amis et un festin joyeux. Ils tirent en outre du verset prescrivant la lecture du Livre d’Esther « chaque année » qu’elle ne doit avoir lieu qu’une fois par an. De même, les dons aux pauvres ne se font qu’au second mois. Cependant, les rabbins élaborant sur cette clause, en concluent que, si les quatorzième et quinzième jours du premier mois d’Adar ne peuvent donner lieu à des manifestations positives de joie (dons aux pauvres, envois de colis alimentaires entre amis) afin de conserver tout leur panache aux quatorzième et quinzième jours du second mois, ils convient de leur conserver une certaine atmosphère, en interdisant comme au second mois diverses manifestations de tristesse (jeûne, oraison funèbre, …).
Tahanoun
Les autorités médiévales traduisent les injonctions de leurs prédécesseurs de l’ère talmudique en préconisant l’omission de passages liturgiques austères dont le Tahanoun (« office de supplications ») ; Moïse Maïmonide étend cette prescription aux deux jours de la fête mineure tandis que Rabbi Yaacov ben Asher la limite au jour correspondant à celui de la lecture du rouleau d’Esther lors du second mois d’Adar (soit le 15 Adar pour les villes ceintes de muraille à l’époque de Josué, le 14 pour les villes qui ne l’étaient pas et les deux jours pour les cas douteux comme Tibériade). Les usages varient également dans les communautés ashkénazes sur l’omission du psaume 20, sur la récitation du tzidkatekha lors de l’office de min’ha du treize Adar et sur d’autres points. Les avis sont également partagés sur l’interdiction des oraisons funèbres et des jeûnes en ces jours : Rabbi Yossef Caro, après les avoir autorisés dans le Beit Yossef en se conformant à l’opinion de Rabbi Yaacov ben Asher, décide de les interdire dans le Choulhan Arouh en signalant l’existence d’opinions plus clémentes. Rabbi Moshe Isserlès, auteur du complément ashkénaze au Choulhan Arouh, les interdit également mais divers commentaires témoignent de la persistance du débat sur la question jusqu’au xixe siècle au moins.
Par ailleurs, diverses autorités dont Rabbi Yaacov Möllin signalent la coutume de festoyer joyeusement en ce jour comme on le ferait à Pourim ; cet usage aurait été attesté au xiie siècle chez le tossaphiste Rabbi Yehiel de Paris et Rabbi Yaacov ben Asher le rapporte également au nom de Rabbi Isaac Alfassi (qui ne le fait cependant que le quatorze Adar). Toutefois, Rabbi Moshe Isserlès les récuse, écrivant qu’on veillera seulement à mieux manger en ce jour qu’à l’ordinaire. Les maîtres du hassidisme, si prompts à fêter Chouchan Pourim avec autant d’ardeur que Pourim, s’en tiennent à cette décision, peut être parce que Rabbi Isaac Louria n’évoque pas Pourim Katan dans ses enseignements. Les rabbins ont également débattu s’il fallait tenir ce festin pendant un jour ou deux et s’il ne devait pas, malgré la décision du Choulhan Arouh, s’accompagner d’envoi de colis alimentaires aux amis et de dons aux pauvres car ceux-ci doivent, selon Maïmonide, primer sur le festin.
Observance de Pourim Katan et Chouchan Pourim Katan
Statut
Les quatorzième et quinzième jours du premier mois d’Adar sont «aussi des jours de festin et de joie» et leur caractère providentiel est le même que celui de Pourim. Le jour est cependant plus librement ouvré et les prescriptions propres à Pourim, dont la lecture du rouleau d’Esther, n’ont pas cours ; il n’y a, par conséquent, pas lieu de réciter la bénédiction sur les miracles lors de l’action de grâce qui suit ces repas ni lors des prières quotidiennes mais on n’interrompt pas l’officiant ou l’orant qui aurait commencé à les réciter par erreur.
Festin
Il est d’usage de manger plus abondamment à Pourim Katan et/ou à Chouchan Pourim Katan (les ashkénazes le font au cours des deux jours, tandis que les séfarades ne le font que le jour correspondant à celui de la lecture du rouleau d’Esther au second mois d’Adar) afin de marquer la joie. Ce ou ces repas ne doivent cependant pas prendre l’ampleur du festin de Pourim.
Deuil et
liturgie
Équivalents en caractère mais moins sévèrement observés, Pourim Katan et Chouchan Pourim Katan ne devraient pas donner lieu à des manifestations de tristesse. Les passages austères de la liturgie, dont le Tahanoun, certains psaumes et, à Chabbat, tzidkatekha, sont par conséquent omis à partir de l’office de min’ha du treize Adar.
Quel est le caractère d’une personne née au mois d’Adar ?
Une personne qui est née en Adar est du signe du poisson. C'est un signe d'eau, ce qui signifie qu'il y a une tendance, une attirance particulière vers les désirs terrestres, mais, d'un autre côté, un grand potentiel de se retenir face à ces désirs en question, puisque le mois d'Adar renferme la force de Yossef Hatsadik qui a résisté à a la femme de Potifar.
Le caractère du poisson peut être très lunatique, car, d'un côté, la planète de Jupiter lui donne une tendance à la bonté et la Tsédaka, mais d'un autre côté, l'influence de Mars et Saturne qui encercle Jupiter, Mars étant une planète qui génère les disputes et la guerre, et Saturne la froideur et l'indifférence qui peut se transformer en cruauté (Chabbath 156a).
Tout va dépendre des actions de la personne qui est née en Adar, car, par l'observance du Chabbath, il est possible d'annuler la mauvaise influence de Saturne, et, par la Brit Mila et tout ce que cette Mitsva suppose (Chmirat Habrit, le respect des lois relatives aux relations interdites), on peut annuler aussi l'influence de Mars, et c'est alors Jupiter qui domine "Vénahafokh Hou", on inverse les vapeurs et le poisson passe de la cruauté à la bonté !
Le poisson a du mal à exprimer ses sentiments, il en est gêné, s'il est contrarié, il prend sur lui et ne dit rien, et après, il rumine, et d'un seul coup, il explose. Son entourage reste perplexe, car personne n'a remarqué qu'il y a eu une accumulation de contrariétés et de frustrations qui n'ont pas été exprimées.
L'odorat du poisson est très développé, il est donc très dérangé par des mauvaises odeurs auxquelles les autres ne font parfois même pas attention. Il aime bien rêver et parfois exprimer ses rêves par le dessin ou d'autres créations artistiques. En revanche, il ne fera pas grand chose pour réaliser ses rêves; il y aura donc souvent un manque d'ambition chez le poisson.
Bien que le poisson soit plutôt introverti, parfois, il peut soudainement s'ouvrir en société et rayonner en dégageant beaucoup d'énergie et de joie, mais ceci n'est pas régulier et peut soudainement s'inverser.
Le poisson bénéficie d'une protection particulière contre l'Ayin Hara'.
13 faits sur les années embolismiques du calendrier juif
1. Déclarer une année embolismique fait partie de la première mitsva Dans le 12ème chapitre de l’Exode, D.ieu nous a commandé d’observer Pessa’h au printemps. L’année embolismique du calendrier hébraïque veille à ce que celui ci reste cohérent avec le cycle solaire de sorte que les fêtes soient célébrées au bon moment.
2. Un mois est ajouté Contrairement à l’année bissextile grégorienne (et julienne), dans laquelle un jour supplémentaire est ajouté, l’année embolismique juive se voit ajouter un mois entier.
3. Une année enceinte
En hébreu, l’année embolismique est appelée « chana méoubéreth », une « année enceinte », du fait du mois supplémentaire qu’elle contient.
4.
Le secret
Les différents calculs permettant de déterminer la durée de chaque année sont connus sous le nom de « sod ha ibour ». Sod peut être traduit par « secret » ou « conseil ».
5. La cour suprême
Déclarer une année embolismique était le domaine du plus haut tribunal rabbinique : le Sanhédrine. Selon Rabbi Méïr, la procédure était dirigée par un groupe de trois juges. Rabbi Shimon ben Gamliel, cependant, enseigna que trois sages engageaient la discussion, puis deux autres se joignaient à la délibération et deux autres encore s’ajoutaient pour la déclaration finale.
6. Les Sages étaient des astronomes experts
L’équinoxe de printemps était le facteur qui prévalait sur tous les autres. Si elle devait tomber plus tard que la première moitié de Nissan (c’est à dire à partir du 16 Nissan), alors l’année était automatiquement déclarée embolismique. Les conditions printanières devaient être également manifestes. Si l’orge en Israël n’avait pas encore mûri et que les arbres ne portaient pas encore des fruits de saison, c’était également une raison suffisante pour retarder Nissan en ajoutant un deuxième mois d’Adar.
7. Il y avait aussi d’autres facteurs Le Sanhédrine considérait également plusieurs facteurs non liés à la saison. Si les routes ou les ponts étaient en mauvais état à cause de la saison des pluies d’hiver, par exemple, cela empêcherait les pèlerins de se rendre à Jérusalem pour Pessa’h. Déclarer une année embolismique donnait aux équipes de voirie le temps de tout mettre en ordre.
8. Elle survient désormais 7 fois sur 19 ans Au 4ème siècle de l’ère commune, le sage Hillel vit que les grands tribunaux allaient bientôt disparaître et que la procédure de déclaration des années embolismiques ne pourrait plus avoir cours. Lui et son tribunal rabbinique établirent le calendrier perpétuel que nous suivons aujourd’hui, avec des cycles de dix neuf ans, chaque cycle comprenant sept années embolismiques.
9. Elle peut durer 385, 384 ou 383 jours
L’année la plus longue possible est de 385 jours. Il arrive toutefois qu’une année embolismique ne dure que 383 jours. En effet, les mois de ‘Hechvane et de Kislev peuvent tous deux avoir 29 ou 30 jours.
10. Les contrats peuvent être compliqués
Si un contrat de location a été établi en spécifiant un prix à l’année, puis qu’une année embolismique a été déclarée, le treizième mois est inclus dans le loyer fixé. Si le contrat précise le prix mensuel, le 13ème mois doit être réglé. Dans le cas où le contrat mentionne les deux (100 par mois, 1 200 par an, par exemple), le locataire est désavantagé et doit payer pour le 13ème mois.
11. Le mois ajouté est Adar I Comment un calendrier de 12 mois peut il soudainement atteindre 13 mois ? Le dernier mois de l’année, Adar, devient Adar I et Adar II. Lequel des deux Adar est considéré comme le véritable Adar est sujet à débat. Tous conviennent cependant que Pourim (célébré chaque année le 14 et le 15 Adar) est célébrée en Adar II, de sorte à être un mois avant Pessa’h.
12.
60 jours de joie
Nos sages disent : « Quand Adar entre, nous augmentons dans la joie. » Si nous augmentons chaque jour dans la joie, un mois d’Adar entier en plus signifie tellement plus de joie. Voilà quelque chose qui mérite d’être célébré !
13. Batel be chichim Une année embolismique comporte 60 jours de Adar, le Rabbi des Loubavitch disait « 60 veut dire annulé dans 60 batel be chichim », Tous les problèmes, douleurs, tristesse, désespoir et consternation sont annulés grâce aux 60 jours de joie du mois des 2 mois de Adar.
Coutume de Pourim Katane
En jetant un coup d’œil attentif à votre calendrier juif, vous remarquerez que cette année , nous célébrons Pourim Katane, le « petit Pourim ». En effet, comme cette année est une année embolismique et que nous avons un mois d’Adar supplémentaire, la joyeuse fête de Pourim a été décalée jusqu’au 14 Adar II. Toutefois, nous célébrons le 14 Adar I en tant quePourim Katane.
Le Code de Loi Juive écrit à propos de Pourim Katane (en citant les Proverbes) : « Celui qui a le cœur content se réjouit en permanence. »
Il peut paraître étrange que ce soit ce jour là en particulier qui fut choisi pour nous enseigner le devoir d’être toujours joyeux. Car après tout, mis à part la coutume de faire un repas un peu plus copieux que d’habitude, nous ne faisons rien de spécial en ce jour. On s’abstient seulement de jeûner, de dire des prières de pénitence et de prononcer une oraison funèbre.
Mais l’idée est justement là : même les jours où il n’y a pas d’événements aussi importants que la conclusion de la Torah ou que le festin de Pourim, nous devons être dans un état constant de joie, du simple fait que nous renfermons tous une parcelle de D.ieu et qu’Il nous aime.
Yehuda Shurpin, Chabad.org
Filets de Rougets au Basilic
Ingrédients, pour 2 pers
6 Filets de rougets
Basilic frais1 bouquet
1 CàS d’Huile aromatisée à l'ail, au piment et au basilic
1 CàS de Vinaigre de Xérès (mélangez du vin blanc avec un peu de jus de pomme ) Poivre du moulin, fleur de sel
Recette :
Préchauffez le four à 200°C. Mettez les filets dans un plat, badigeonnez les au pinceau avec l'huile aromatisée, d'abord côté chair. Salez les légèrement et poivrez les, puis retournez les côté peau, badigeonnez les également. Faites chauffer le grill du four, glissez la plaque dessous, grillez légèrement les filets 2 minutes à l'unilatérale. Dressez les filets sur un plat en les alignant. Parsemez de feuilles de basilic ciselées, d'un peu de fleur de sel et d'un tour de moulin à poivre. Ajoutez un trait de vinaigre et d'huile aromatisée.
Servez aussitôt.
Curry de Saumon
Ingrédients, pour 3 pers: 3 Filets de saumon 20 cl Lait de coco 15 cl Eau 2 CàS Huile végétale 3 gousses d’Ail 1 CàC de Farine 1 CàC de Cumin 1 CàC de Coriandre 1 CàC Curcuma 1 CàC de Curry 1/2 CàC de Piment doux 1 pincée de Sel
Recette :
Pelez et écrasez les gousses d'ail.
Dans une sauteuse, faites dorer chaque côté des pavés de saumon avec l'huile et les gousses d'ail écrasées.
Dans un bol, mélangez la farine, le piment, le cumin, la coriandre, le curcuma, le curry et le sel avec l'eau. Versez la préparation dans la sauteuse.
Faites mijoter durant 3 minutes en remuant à l'aide d'une spatule.
Ajoutez le lait de coco. Couvrez la sauteuse et faites mijoter durant 7 minutes. Servez immédiatement avec du riz.
Découpez le thon en cubes. Faites le macérer dans un récipient rempli d'eau très salée et réservez au réfrigérateur. Coupez les tomates et le concombre en cubes. Hachez l'ail et l'oignon. Pressez les 4 citrons, récupérez le jus et ôtez les pépins. Egouttez le thon et mettez le dans un saladier. Ajoutez le jus des citrons verts, l'huile d'olive et mélangez. Ajoutez les tomates, le concombre, l'ail, l'oignon et le lait de coco. Mélangez le tout délicatement.
Servez bien frais.
Daurade à la citronelle Ingrédients, pour 4pers
1 kg de Daurade vidée 2 Tomates 1 Oignon1 4 tiges de Citronnelle 2 CàS d’Huile d'olive Quelques brins de Coriandre Quelques brins de Ciboulette
1 Piment rouge Sel, poivre
Recette :
Préchauffez votre four à 200°C. Nettoyez et lavez la daurade vidée préalablement par le poissonnier. Épongez la soigneusement. Hachez la ciboulette, la coriandre, 2 tiges de citronnelle. Émincez l'oignon et coupez les tomates en fines lamelles. Mélangez le tout dans un bol, salez, poivrez et ajoutez le piment haché. Farcissez le poisson avec cette préparation. Incisez en croix les 2 faces de la daurade et insérez y le reste de la citronnelle hachée. Badigeonnez la poisson d'huile d'olive sur toutes ses faces. Enfournez la daurade à la citronnelle pour 40 minutes.
Servez ce poisson bien chaud.
Établissez la paix ", la tranquillité d'esprit
Même si le monde bascule, l'homme peut continuer à vivre en paix avec lui même. Le moyen d'atteindre l'équilibre intérieur est de se concentrer sur les besoins de l'âme.
Nous voulons tous la paix. Mais, lorsque les Juifs se saluent avec la bénédiction de "Shalom Aleikhem", ils signifient vraiment paix et tranquillité intérieures parce que tous les plaisirs du monde ne sont que des jalons, sur un chemin qui mène à la paix de l'esprit.
Établissez la paix la quarante deuxième voie vers la sagesse, et sa signification pour diriger les gens vers la paix.
La racine du mot "paix" est "SLM" perfection. La vraie paix est bien au delà de l'absence de guerre. En fait, la paix intérieure ne dépend pas d'événements extérieurs. Même si le monde est bouleversé, un être humain peut continuer à vivre dans sa plénitude intérieure. Inversement, même dans un monde de paix et de tranquillité, une personne peut être déchirée de l'intérieur en petits morceaux.
Qu'est-ce que la paix intérieure ?
Chacun de nous se sent à un moment ou à un autre en conflit interne. Cela se manifeste généralement lorsqu'une décision morale doit être prise. Plus la décision morale est grande, plus le conflit interne est grand.
Quelle est la racine du dilemme interne ? Qui sont les parties au conflit ? Ou en d'autres termes : qui combat qui ?
Les quarante huit voies disent : C'est une bataille entre les deux composants humains opposés le corps et l'âme. Le corps est attiré par le confort et le plaisir sensoriels transitoires. Il rêve de repos et de désengagement, il a tendance à se tromper dans les illusions, à sombrer dans la luxure et à reporter à demain tout ce qui est possible. Le corps dit : « Donnez moi de la nourriture, de la chaleur et un oreiller. Laissez moi prendre la vie facile... »
L'âme, quant à elle, aspire au sens, à l'accomplissement, à la persévérance, à la grandeur, à la réalité et à la vérité.
Ces deux forces se heurtent. Nous voulons être forts, mais nous avons envie de fuir. Nous voulons réussir et transcender, mais nous ne voulons pas faire d'effort. Nous voulons atteindre l'indépendance personnelle mais nous voulons nous laisser emporter par l'une des tentations. Et même quand on n'en a pas conscience, cette guerre ne cesse de faire rage parmi nous. Chacun doit se demander : est ce que je veux croitre et grandir, ou est ce que je préfère rester « juste quelqu’un » ? »
Bonjour, il est temps de se réveiller ! La paix ne viendra que lorsque nous réglerons ce différend interne.
La paix - la victoire de l'âme Le Talmud dit que « les justes satisfont leurs désirs » (dans la main droite). C'est à dire, tandis que les justes déterminent pour leurs convoitises quoi faire, les méchants sont manipulés par les convoitises et ils déterminent pour eux. La question est « Qui dirige le spectacle ? » Et qui, en fin de compte, déterminera ce qui est fait ?
Les poursuivants du plaisir croient qu'il faut se soumettre au corps et se laisser emporter par ses caprices. Mais le plaisir de la luxure, ne dure jamais longtemps, et laisse souvent un goût amer dans nos bouches. Chaque fois qu'une personne succombe aux convoitises du corps par exemple lorsqu'elle ne se contrôle pas et se met en colère, ou qu'elle ne parvient pas à maintenir ses opinions, ou qu'elle succombe à la convoitise physique elle en profite pendant un bref instant,
mais à la fin il a un sentiment de dépression et de colère contre elle même.
L'estime de soi la seule vraie tranquillité d'esprit ne vient que de l'empathie avec l'âme.
Alors quel est le but ? Amener le corps à être d’accord avec la volonté de l'âme ! Parce qu'il n'y a aucun moyen d'atteindre la paix de l'esprit, en étant soumis au corps. L'âme n'abandonnera jamais, jamais !
En revanche, le corps peut marcher avec l'âme. Bien sûr, ça fait un peu mal de s'éloigner du plaisir immédiat, mais il peut survivre même sans.
Exercice du corps
Quand nous disons "faire en sorte que le corps soit d'accord avec l'âme", cela ne signifie pas que le corps doit être éliminé.
Les motivations physiques sont de bonnes forces qui doivent être exploitées et dirigées. La méthode est, d'apprendre au corps à investir, au moins la même énergie et le même enthousiasme dans la poursuite du sens, que celui qu'il investit dans l'envie d'acheter une tablette de chocolat. Le corps est là où est la luxure, là où est le pouvoir. Nous l'utiliserons pour réaliser nos vrais désirs.
Imaginons un homme faisant un long jogging pour la première fois de sa vie. Le corps proteste : "Ne sois pas masochiste... je vais bientôt faire une crise cardiaque... il n'y a aucune chance que je puisse continuer après le prochain tour... ça suffit...!"
Seule une forte volonté sera capable de résister à la résistance du corps et d'atteindre la ligne d'arrivée. comment? Tout en calmant constamment le corps, expliquant la grande importance du maintien de la forme physique, des dimensions corporelles et de la santé. "C'est ce que vous voulez vraiment... Imaginez à quel point vous vous sentirez bien... vous serez apprécié... vivrez plus longtemps."
Deux mois plus tard, si la même personne décide d'abandonner une course quotidienne, le corps se plaindra : « Hé, le plaisir de m'entraîner me manque, c'est quoi le problème ?
Nous examinerons et déciderons de ce que nous voulons vraiment, quelle que soit la volonté du corps. Nous peindrons les réalisations en termes élogieux, jusqu'à ce qu'elles réduisent le stress du corps. Nous continuerons à lutter jusqu'à ce que la volonté du corps s'épuise et devienne un partenaire à part entière de la volonté de l'âme. Comme pour le jogging, on peut estimer : combien de temps et d'investissement faut il, jusqu'à ce que le corps soit d'accord avec mon objectif ? Cela peut prendre un certain temps pour que le corps s'adapte mais avec le temps, cela deviendra beaucoup plus facile pour nous.
L'utilisation de « récompenses » et de « punitions » facilitera nos efforts. Nous ne devons pas cesser de travailler sur nous mêmes. Nous apporterons nos super objectifs pour saisir le corps dans les oreilles et exploiter le pouvoir de la luxure en lui, pour réaliser le désir de l'âme.
Il est probable que le corps se déchaîne dans son combat contre nous, mais nous n'abandonnerons pas. Car si seulement le corps a une chance, il va immédiatement galoper frénétiquement en avant ! Objectifs spirituels, motivations physiques
Comment savoir quelle voix écouter, quand on est au milieu d'une confrontation morale et que les deux options sont également tentantes ?
Si le résultat de la décision est le confort et la facilité, il s'agit très probablement de la position du corps. Si le résultat est plus de gentillesse et de patience, c'est signe que c'est l'âme.
La clé est de se concentrer sur vos objectifs. Une personne qui ne comprend pas ce que veut vraiment son âme restera prisonnière d'une lutte constante.
L'âme veut être bonne et aider les gens. Il faut savoir qu'il y a des gens qui vivent dans l'illusion de la paix intérieure. Ils peuvent dire : « Je veux faire ce qui est juste », mais en même temps, ils peuvent être trop hystériques pour s'asseoir et en parler. Le corps a peur de perdre le contrôle.
Les gens qui sont vraiment parvenus à la paix intérieure diront : « Vérifions les choses ensemble. L'âme n'a pas peur.
Un bon chemin vers la paix
L'un des meilleurs moyens d'amener votre corps à un sens spirituel est de choisir un bon motif.
Une personne a besoin de concentrer sa vie autour d'un principe plus grand que lui même. Ainsi, le corps s'unira autour de la volonté de l'âme. Lorsque nous nous battons pour un principe auquel nous croyons, le conflit entre le corps et l'âme s'équilibre presque automatiquement. Nous sommes prêts à faire tous les efforts, car lorsqu'il s'agit de questions d'une importance primordiale, la voix du corps diminue et s'affaiblit. Pour cette raison, partout dans le monde, à travers l'histoire, des gens ont sacrifié leur vie pour de nobles causes.
Le nationalisme est un exemple de cette idée. La guerre, aussi destructrice qu'elle puisse être, crée une cause plus élevée que l'importance des individus en guerre. Après l'une des dernières guerres, des enfants ont demandé à leurs parents : « Quand y aura t il une autre guerre ? Les parents se sont demandé : « Que voulez vous dire ? La guerre est une chose terrible ! Et les enfants ont répondu : "Quand il y avait une guerre, toute la nation était unie, il n'y avait pas de désaccord, tout le monde était gentil les uns avec les autres. La guerre était si belle...!"
C'est l'ironie. Lorsqu'une nation se bat pour son existence, il y a un sentiment de paix intérieure. Les gens ne s'inquiètent pas des bagatelles telles que la nouvelle voiture du voisin ou une tache tenace sur une nouvelle chemise. Il y a quelque chose de plus important nous écouterons attentivement toute idée viable. N'importe qui peut diriger, pourvu qu'il soit apte à le faire. Nous nous exalterons selon l'exaltation de la situation. Bien sûr, il existe des moyens beaucoup plus efficaces pour obtenir cet effet.
Nous aiderons les autres à atteindre leur plein potentiel Une fois que nous parvenons à atteindre un certain niveau de paix intérieure, nous aiderons les autres à atteindre ce niveau. Nous connaissons déjà le chemin que nous avons parcouru
étapes de diagnostic et processus de conflits internes sur le même chemin nous allons maintenant promener d'autres personnes.
Regardez le potentiel de votre ami et élevez le à la grandeur. Soyez ambitieux pour lui. Ajustez vous à l'élever. Imaginez : « Si je peux le mettre en contact avec son âme, comment cela augmentera t il ses pouvoirs ? S'il parvient à faire partie de l'entité combinée du corps et de l'âme, quelles hauteurs peut il atteindre ? S'il est plus heureux, ses relations s'amélioreront. Quelles choses sera t il capable de réaliser des choses merveilleuses, si seulement il était plus fort dans ses décisions ? "
Bien sûr, la question évidente est : comment pouvons nous amener quelqu'un d'autre à transcender ? Beaucoup de gens se sont tellement habitués à la réalité des conflits internes qu'ils l'acceptent comme une situation de statu quo. Ils acceptent la médiocrité comme mode de vie, comme si la grandeur n'appartenait qu'aux grands. Souvent, les gens ne savent pas ce qu'ils veulent vraiment accomplir dans la vie. Et ceux qui ne savent pas dans quoi il vaut la peine d'investir perdent également la motivation d'essayer.
Nous essaierons d'apprendre à nos amis à acquérir des objectifs pour eux mêmes et à identifier les objectifs dans lesquels il vaut la peine d'investir. Nous continuerons à leur demander : « Que voulez vous ? » Nous essaierons de nous concentrer sur eux : « Pouvez vous être vraiment heureux, si votre ambition se résume à être une 'petite tête' ? Pouvez vous atteindre la paix intérieure quand vous vous sentez perdu ?
Celui qui inspire les autres acquiert une autre dimension de sagesse. En agissant objectivement pour rendre les autres puissants, nous acquérons également la même objectivité pour nous mêmes.
Et en plus de cela. Celui qui réussit à libérer le potentiel d'un autre a également le privilège de se transcender et de progresser. Parce que le plus beau cadeau qu'une personne puisse offrir aux autres, c'est la paix et la tranquillité intérieures. Et vous avez une part dans chacune de leurs réalisations.
La quarante deuxième voie faire la paix Quand on voit grand, on devient grand. Regardez le monde qui vous entoure et voyez jusqu'où vous pouvez aller.
La grandeur est atteinte lorsque l'on marche sur les traces de l'âme, tout en exploitant les forces du corps.
La vraie paix ne vient que lorsque la volonté du corps est le succès de l'âme.
Si nous parvenons à faire transcender les autres, nous gagnerons nous mêmes en transcendance.
beauté
votre femme
Chaque femme a besoin d’honneur et d’attention comme de l’aire pour respirer. L’homme pense : je fais ce qu’il faut j’apporte la Parnassa, j’aide, il pense que cela suffit pour que...
Honore ta femme
Nous devons savoir que le Mauvais penchant de l'homme c'est la luxure. Lorsqu'un homme voit quelque chose qui lui rappelle qune femme, ses sens se réveillent immédiatement et il commence à créer des images.
Mais, chez la femme, le mauvais penchant est dans son désir de recevoir les compliments et des honneurs. La femme a besoin que son mari l'honore, la loue, et c'est éssentiel pour parvenir à la paix conjugale.
Lorsque le mari n'honore pas sa femme, elle ne ressent aucune vitalité, même si elle reçoit les honneurs de ses parents, de ses amis, même si elle a un travail honorable et jouit d'une position réussie, a un bon métier, est riche, etc. ., mais si son mari ne la complimente pas, cette femme est complètement malheureuse.
Mais si le mari l'honore et le loue, elle ressent une grande satisfaction, tout comme un grand érudit de la Torah qui comprend une nouvelle interprétation des écrits, ressent une plus grande satisfaction spirituelle.
Chaque femme a besoin d'honneur et d'attention comme de l'air pour respirer. L'homme pense : "Je fais ce qu'il faut , j'apporte de la subsistance, j'aide", il pense qu'il suffit que sa femme soit heureuse, mais il ne sait pas que tout ce qu'il fait, s'il ne sait pas donner à sa femme attention et respect, c'est comme s'il n'y avait rien fait votre malheureuse épouse se sentira désespérée et déprimée.
Beaucoup d'hommes prétendent qu'ils ne peuvent pas louer leur femme, car ils ne veulent pas mentir. Parce qu'ils ne sont pas convaincus de ce qu'ils disent, ils ne peuvent pas les prononcer. Par exemple, Comment lui dire qu'elle est soignée si ce n'est pas le cas ? Etc.
Ces maris qui sont tellement "épris de vérité" ont besoin d'étudier les écrits de nos sages, grâce auxquels ils apprendront à exprimerde nombreuses louanges authentiques à leurs femmes :
Cette histoire est connue, elle raconte qu'un Sage rencontra une personne laide, et dit: "Comme cet homme est laid." L'homme lui répondit : « Va dire à l'artisan qui m'a fait : "Combien est laide l'œuvre que tu as créée ' Le sage entendit cette remarque et eut très honte, car en vérité, cette personne avait raison, car si le Créateur l'a fait de cette façon là réside sa beauté.
De là, nous apprenons que si une personne croit que le Créateur a créé sa femme de cette façon, alors elle est la plus belle du monde. Parce que si HaChem lui a donné cette beauté, et ce que le Créateur fait est certainement la plus belle chose au monde, alors elle est la plus belle femme qui soit. HaChem a vu que c'est la beauté la plus complète pour rectifier l'âme de la femme et du mari
Par conséquent, il peut et doit lui dire, sincèrement : « Tu es belle », « tu es drôle », « ta beauté est très spéciale » et si elle lui répond : « Tu le dis cela comme ça », il répondra : « sur les goûts il n'y a rien d'écrit ", selon mon goût, tu es la plus belle du monde". Et vous devez rester ferme dans votre opinion, même si vous ne pensez pas qu'elle le pense, restez fort et continuez à dire ces mots. Et, bien sûr, il les dira sincèrement, car il sait que cette beauté lui a été donnée par le Créateur Lui même, et par conséquent, c'est parfait.
Dans le Talmud ( Traité Yebamót ) nous lisons : « Tout homme sans femme se retrouve sans joie. La personne qui croit en la Torah peut dire à sa femme : « Tu es ma joie », puisque les
paroles du Talmud sont vraies, et son intention est que si la personne a la paix dans sa maison, alors elle aura de la joie. Si l'homme vit avec sa femme dans l'union, alors il vivra dans la joie, mais si chacun vit séparément il n'y a sûrement pas de joie du tout.
De plus, il est écrit que celui qui n'a pas de femme : « se retrouve sans bénédictions ». Par conséquent, il dira : « Tu es ma bénédiction. Et aussi : « Il est sans mur protecteur », donc il dira : « Tu es mon mur protecteur ». Et aussi "il est sans bien être", alors il lui dira : "Tu génères mon bien être" Et de plus : « Quiconque reste sans femme n'est pas un être humain. Alors, il vous dira : « Sans vous, je ne suis pas un être humain ! », « Sans vous je ne suis rien ! », « Je ne vaux rien sans toi ».Comme il s'agit d'une expression spécifique du Talmud, vous pouvez l'exprimer sans aucun mensonge.
Dans la Torah est écrite l'interdiction de se comporter avec mépris envers les pierres du sanctuaire. Rachi dit : « Et bien que ces pierres n'aient aucune connaissance pour être offensées si elles sont méprisées, la Torah dit que puisqu'elles nous profitent, il est interdit de se conduire vers elles avec mépris, d'autant plus si nous nous référons à un être humain qui est offensé si on le méprise. Et encore plus avec l'épouse, qui est digne de tout honneur et doit être hautement respectée et louée.
Dans le précepte "Et tu te réjouiras de ta fête" il est mentionné que la femme n'est pas obligée de faire des sacrifices de joie, car chez la femme son mari est celui qui la rend heureuse Cela signifie que chez la femme la joie vient uniquement et exclusivement de son mari. Et cette vérité une réalité tangible et qui l'est impossible de nier La joie de la femme vient de son mari.
Par conséquent, le mari doit toujours chercher comment prononcer des paroles d'honneur et de louange des compliments. Par exemple, lorsque la femme a préparé le repas , il doit dire : « Quelles bonnes mains tu as », « quels aliments savoureux tu sais préparer », « quel bon goût tu as», etc. Et même si elle dit la même chose tous les jours, cela lui fera encore plaisir, et encore plus s'il trouve un nouveau compliment , elle le mérite !
Puisse HaChem nous aider à respecter et à réjouir nos femmes comme il se doit, Amen !
Raheli RaklessMontrer notre gratitude
Hakarath Tova (la gratitude) nous permet de triompher de tous les obstacles dans notre 'Avodath Hachem (Service divin), même des désirs qui nous semblent impossibles à vaincre.
Nous souvenons nous qu'avant que les Anché Knesset HaGuedola (les membres de la Grande Assemblée) ne détruisent le désir pour l'idolâtrie, le peuple juif avait un besoin maladif pour l'idolâtrie ? Chaque personne éprouvait une envie irrésistible de se courber devant des faux dieux ! Ainsi, la question mérite d'être posée : dans la mesure où ce besoin était maladif, pour quelle raison pendant la période historique des Juges le peuple juif fut il montré du doigt pour son attitude face à l'idolâtrie ?
La réponse à cette question est surprenante : parce qu'il n'affichait pas suffisamment son hakarath Tova (la gratitude) pour lutter contre son désir ardent pour l'idolâtrie.
La hakarath Tova possède le pouvoir de déjouer les plans du yetser hara' (le mauvais penchant) pour le désir pour le mal. Si nous passons en revue notre vie et que nous en profitons pour prendre conscience de tout le bien qu'Hachem (D ieu) a fait pour nous, nous pouvons aisément vaincre notre mauvais penchant, même un mauvais penchant aussi irrésistible que le désir de servir de faux dieux.
Réfléchissons un instant sur les actes exceptionnels de bonté, sur les miracles et sur les faits merveilleux qu'Hachem a réalisés pour nous et nos ancêtres dans le passé et qu'Il continue de réaliser aujourd'hui encore. Ce sentiment de gratitude nous donnera la force de surmonter notre yetser hara' et de le remplace par notre désir de faire la volonté de D ieu.
Lorsque nous sommes reconnaissants envers Hachem, nous désirons naturellement honorer la Tora et ceux qui étudient les paroles de D ieu. En appliquant ce principe tous les jours de notre vie, nous montrons l'exemple à nos enfants et nous instillons en eux un amour pour Hachem et Sa Tora Gratitude envers les enseignants
“
La personne qui apprend de son collègue un seul chapitre [de Tora], une seule loi, un seul verset, une seule expression, ou même une seule lettre, doit le traiter avec honneur.” (Pirqé Avoth 6:3)
David Hamelekh (le Roi David) apprit deux halakhoth (lois) d'A'hitofel : 1) Il n'est pas bon d'apprendre la Tora tout seul et 2) Une personne doit entrer dans le Beith Hamidrach (la salle d'étude) avec révérence et derekh eretz (savoir vivre) jusqu'au moment où la peur du Ciel repose sur elle.
Même si A'hitofel était un racha' (une personne méchante), qui n'obtint aucune portion dans le Monde futur parce qu'il parlait lachone hara' (la calomnie) David Hamelekh le traitait avec tous les honneurs. De fait, le Roi David appelait A'hitofel son “Rabbi personnel.”
David Hamelekh appréciait à sa juste valeur l'importance de la Tora et par conséquent, il avait compris que même deux simples halakhoth sont suffisamment importantes pour obliger une personne à afficher sa gratitude. Si le Roi David se sentait obligé d'honorer le méchant A'hitofel, à plus forte raison sommes nous obligés d'honorer un érudit de la Tora duquel nous avons appris la plus petite quantité de Tora. Ceci est la véritable signification de hakarath hatov
“Heureux ceux dont la voie est intègre, qui suivent la Tora de l'Éternel” (Téhilim119:1). Le Midrach pose la question : “Que signifient les mots 'Heureux ceux dont la voie est intègre' ?” Ces mots semblent superflus. Le verset aurait pu dire : "Heureux son ceux qui suivent la Tora de l'Éternel.” Selon le Midrach, ces mots veulent dire : "Heureux ceux qui honorent
un érudit de la Tora, qui suivent la Tora de l'Éternel.” Le Midrach continue : “[La Tora] est un arbre de vie pour ceux qui la saisissent et heureux sont ses partisans.”
De la même façon, Moché (Moïse) a dit : “Si vous protégez un érudit de la Tora c'est à dire, si vous l'honorez alors, la Tora vous protègera également et elle vous honorera.”
“Ceux qui M'honorent, J'honorerai, et ceux qui Me méprisent, Je les déshonorerai” (Pirqé Avoth 4:1). Cela signifie qu'honorer un érudit de la Tora est l'équivalent d'honorer Hachem. D'autre part, la personne qui n'honore pas un érudit de la Tora parce qu'elle n'apprécie pas à sa juste valeur l'importance de la Tora, sera déshonorée.
Notre obligation d'honorer un érudit de la Tora est une conséquence directe de notre obligation d'honorer la Tora Elle même. De fait, un érudit de la Tora voue la totalité de sa vie à l'étude du message d'Hachem et à transmettre la Tora au peuple juif.
L'obligation d'honorer la Tora provient de notre obligation d'agir avec gratitude envers chaque chose que la Tora fait pour nous. La Tora est notre vie ; c'est Elle qui donne la vitalité à chacune de nos journées. La Tora nous permet de nous rapprocher de D ieu et du Monde futur.
C'est pour cela qu'honorer un érudit de la Tora revient à honorer Hachem. Selon le sefer Ha'hinoukh, la fondation de cette obligation est liée à la mitswa de “Qiboud av vé ème (l'honneur que doivent accorder les enfants à leurs parents) : montrer notre gratitude pour toutes les bonnes choses qui nous sont conférées.
Ce concept est expliqué dans la Guémara qui le présente sous son aspect pratique avec l'histoire de la fameuse tragédie des disciples de Rabbi 'Aqiva. Ce drame eut lieu quelques semaines avant la fête de Chavou'oth Rabbi 'Aqiva avait douze mille paires d'élèves qui moururent tous durant la même période car ils ne s'étaient pas montré suffisamment d'honneur entre eux. Pour quelle raison la Guémara fait elle référence à ces disciples comme étant “douze mille paires d'élèves” ? N'aurait il pas été plus simple de dire qu'ils étaient vingt quatre mille élèves ? De plus, qu'on fait de si terrible ces élèves pour en mourir ? Manquer de respect envers son prochain ce qui était leur faute ne signifie qu'ils se faisaient preuve d'animosité. Pourtant, ils furent tous condamnés par le Ciel à mourir. Enfin, la Guémara nous apprend que le monde resta “vide”, jusqu'à ce que Rabbi 'Aqiva se présente devant les rabbins du sud et qu'il leur enseigne la Tora
En fait, les disciples de Rabbi 'Aqiva ne manquaient pas seulement de qavod haTora (respect envers la Tora). Plutôt, il leur manquait la mida (le trait de caractère) essentiel et
important de hakarath Tova (la gratitude) ! La Guémara fait référence à ces élèves comme “douze mille paires” car les vingt quatre mille disciples apprenaient ensemble comme 'havroutoth (partenaires d'étude).
Chacun de ces disciples bénéficiait de son ami. Si nous sommes obligés d'honorer la personne de laquelle nous avons appris une seule lettre, à plus forte raison devons nous montrer qavod (honneur) à notre 'havrouta dont nous bénéficions constamment.
Les disciples furent punis d'une façon extrêmement sévère car il leur manquait la hakarath Tova (la gratitude), ce qui représente un grave péché. Leur manque de hakarath Tova envers leur partenaire d'étude reflétait leur manque d'appréciation véritable pour la Tora, ce quine sied pas à des disciples de leur stature : ils étaient des disciples de Rabbi 'Aqiva. Pour cette raison, ils étaient inaptes à transmettre la Tora aux futures générations.
Qu'est il possible d'apprendre du fait que cette terrible tragédie eut lieu spécifiquement pendant la période entre la fête de Pessa'h (la Pâques juive) et Chavou'oth (le don de la Tora) ?
Cela peut nous permettre de comprendre l'importance de nous préparer d'une façon adéquate pour Qabalath HaTora (lorsque
nous avons reçu la Tora). Ceci peut être fait de la façon suivante :
*Réfléchir et contempler la façon dont la Tora peut avoir une influence importante dans notre vie et nous amener dans le Monde futur.
*Intérioriser et prendre en considération le lien qui existe entre hakarath Tova (la gratitude) et l'importance d'honorer la Tora et les érudits de la Tora
Si nous apprécions à sa juste valeur l'importance de la Tora ainsi que son impact constant dans notre vie, nous deviendrons des récipients [adéquats] pour recevoir la Tora
En résumé, si nous reconnaissons et nous souvenons constamment :
De ce qu'Hachem a fait pour nous ; De ce qu'Hachem fait constamment pour nous ; De ce qu'Hachem fera pour nous ;
De ce qu'Hachem fait pour nous, sans que nous en soyons conscients, nous ressentirons toujours la hakarath Tova (la gratitude).
Détailler sa prière Marcher avec la Tora
A la lumière de tout ce qui précède, la conclusion qui s’impose est que l’essentiel de la prière doit porter sur la foi.
On sait que lorsque l’homme prie et demande quelque chose à HaChem béni soit Il, sa demande doit être détaillée en expliquant les différents aspects de la chose attendue, comme il est rapporté à propos d’un homme qui étant exténué par une longue marche, se mit à prier : “Maître du monde, donne moi un âne”, sans préciser qu’il voulait un âne pour le monter. Or, voici qu’au moment où il priait, une caravane passa où une ânesse venait de mettre bas. Les voyageurs ne savaient que faire de l’ânon qui ne pouvait pas se tenir sur ses pattes et qui les retardait. Lorsqu’ils passèrent auprès de l’homme et qu’ils entendirent sa prière, ils se réjouirent de l’occasion de se débarrasser du jeune animal, ils le lui donnèrent gracieusement et poursuivirent aussitôt leur route, laissant derrière eux l’homme déconcerté. D’un côté, il voyait comment sa prière fut exaucée en un clin d’oeil, mais de l’autre, lorsqu’il pria pour un âne il ne pensait pas à ce jeune ânon qu’il devrait maintenant porter sur ses épaules et qui alourdirait encore davantage sa marche, déjà difficile.
La prière de cet homme fut en effet entendue, et il reçut l’âne qu’il demanda, mais au lieu de monter l’âne, c’est l’âne qui le monta, parce qu’il n’avait pas détaillé sa prière comme il faut.
Nos Sages nous enseignèrent que chaque demande doit être précise et détaillée.
Lorsque l’homme demande la foi au Créateur, il doit donc préciser sa demande ; car s’il ne fait que répéter sa demande, et dit par exemple : “Maître du monde, donne moi la foi, Maître du monde, donne moi la foi” c’est très bien, mais il manque encore de nombreux détails qui enrichissent la prière, la colorent et lui donnent un contenu ; et l’homme peut y ajouter à chaque fois de nouveaux éléments.
L’abondance que l’on reçoit est proportionnelle aux paroles prononcées. En effet, on peut se demander à première vue pourquoi la prière est elle nécessaire ? HaChem béni soit Il ne
connaît Il pas nos pensées ? Mais comme la parole est un réceptacle grâce auquel on reçoit l’abondance, celle ci n’est prodiguée que selon la parole prononcée. Il s’ensuit que lorsqu’on prie en limitant ses paroles, on reçoit de même une chose limitée ; comme cet homme qui demanda un âne et qui reçut un âne inutile.
En revanche, lorsqu’on détaille abondamment sa prière, la chose reçue est elle aussi complète et détaillée. Il est donc nécessaire de prolonger ses prières, de multiplier et de varier ses paroles afin de recevoir une chose pleine et complète.
Etudier à condition d’agir
Pour que l’homme puisse multiplier ses prières, afin qu’elles soient variées et riches de contenu, il doit éprouver un grand désir d’acquérir la chose requise. Par conséquent, il doit bien étudier le sujet afin de connaître ses grandes qualités et propriétés, aussi bien que les grands dommages qui s’ensuivent lorsqu’on en est privé ; et cela jusqu’à ce qu’il considère que sa vie et sa finalité dépendent de cette chose.
C’est alors qu’il s’enflammera pour cette chose qu’il désirera ; elle lui sera chère et il la représentera à HaChem avec amour et maints détails. Par conséquent, lorsqu’on veut prier pour la foi, il est nécessaire d’étudier ce livre à plusieurs reprises ; de méditer sur l’importance de chaque principe, de chaque niveau, de chaque
épreuve étudiée, et alors, il est certain qu’on priera pour la foi avec désir et volonté et avec force de détails jusqu’à mériter de l’accomplir en vérité.
Par exemple : lorsqu’on étudie les niveaux de la foi, il faut prier pour accomplir le premier niveau de la foi, qui consiste à croire que tout ce qui arrive est en accord avec la volonté divine, et détailler dans la prière tous les aspects étudiés concernant ce niveau ; comme demander au Créateur qu’Il lui donne la parfaite foi qu’Il est le maître de toutes les actions, et que toute action dans le monde dépend de la providence divine particulière. De même, on doit prier pour croire que les épreuves proviennent de la volonté divine, et il faut les détailler explicitement ; comme lorsque sa femme crie sur lui, il ne verra qu’HaChem en face de lui, et il devra croire d’une foi parfaite que sa femme n’est pas en colère contre lui, mais qu’HaChem lui parle. Mais s’il ne réussit pas dans ce travail, qu’il voie HaChem, sans dépendre d’aucune cause naturelle, etc.
De même, il priera pour le second niveau, qui est la foi que tout est pour le bien, et que sa bouche se remplisse des mots appris dans ce livre : Maître du monde !
Donne moi la pure foi que tout est pour le bien, que je mérite de délaisser la raison et de comprendre avec la foi parfaite que tout est pour le bien ; que même si je vois d’après l’intellect que ce qui m’arrive est terrible et dramatique, je rejette cette pensée qui me conduit au désespoir, et que je croie d’une foi parfaite que c’est pour le bien ; que j’accepte tout avec joie et amour et que je sache qu’il n’existe aucun mal dans le monde. Et de même, il faut détailler toutes les épreuves qui lui arrivent, et croire que chaque chose est pour le bien.
Il en va de même pour le troisième niveau, il doit prier qu’il croie parfaitement qu’il n’existe aucune souffrance sans faute et que tout ce qui lui arrive est un message de la part du Créateur. De même dans chaque chapitre étudié, dans celui sur les épreuves de la foi, il doit prier sur les siennes, par exemple sur la paix domestique, d’avoir le mérite d’accomplir tout ce qu’il a étudié ; de ne pas oublier un seul instant qu’il est soumis à une épreuve de la foi, en maîtrisant sa colère et croire que tout est pour le bien. De même, il doit prier le Créateur et même le supplier avec toutes sortes d’expressions différentes pour qu’Il ait pitié de lui et le fasse mériter de tel niveau ou telle qualité, et de l’épargner de tout manque de foi.
De même, il faut détailler les qualités et les niveaux de la foi, et savoir comme elle est importante aux yeux d’HaChem et combien de bienfaits il mériterait de recevoir s’il avait la foi, etc. Et inversement, il faut détailler tous les préjudices que lui entraîne le manque de foi. Il existe encore de nombreux détails que chacun peut comprendre de lui même et lorsque l’homme prie ainsi sur ce qu’il a appris et que son entretien devient chaque fois plus détaillé, il peut prolonger sa prière avec beaucoup de plaisir et mériter d’accomplir ce qu’il a appris.
Une biche gracieuse
Sache que la prière composée avec la Tora que l’homme a apprise est remplie de charme et qu’elle est exaucée par le Créateur. Car cette prière est vraiment l’accomplissement de la Tora et elle prouve que cet homme veut accomplir ce qu’il a appris de toute sa force, comme un homme qui désire une chose et la demande à celui qui peut la lui donner. Dans ce cas, il est évident qu’il explique au mieux ce dont il a besoin, avec tous les détails nécessaires, et le pourquoi de ce besoin. Il tentera aussi de trouver grâce aux yeux de cette personne pour la convaincre de son grand besoin pour cette chose. Il est évident qu’il ne vient pas lui dire brièvement: Donne moi ceci ou cela.
Par conséquent, cette idée de faire une prière de la Tora, se situe au niveau des merveilleux délices du Créateur du monde,
comme il est rapporté (Likouté Maaran Tanina, 25) :
“
Il convient aussi de faire de la Tora une prière, à savoir, se servir des mots de Tora étudiés et entendus pour les intégrer dans une prière, demander et supplier HaChem béni soit Il à propos de tout ce qui est dit dans cette étude, quand aura t il le mérite de parvenir à un tel niveau et combien il en est éloigné. HaChem conduira l’homme sage à suivre la voie de la vérité. Il comprendra par lui même comment ses paroles doivent être agréables, ses arguments justes pour être agréés par HaChem béni soit Il ; qu’Il le rapproche vraiment de Son culte, surtout lorsqu’on prie avec les mots de la Tora, car cela provoque un grand plaisir dans les Cieux.
Conseils supplémentaires pour mériter la foi
Il est écrit dans les Si’hot Maaran (les Causeries de rav Na’hman, 146) : “Le mot Kachia (problème) est l’acrostiche hébraïque des mots du verset “’Chema ‘HaChem ‘Koli ‘Ekra” (Ecoute HaChem ma voix qui T’appelle, Psaumes 27 : 7). Lorsque la foi est très déficiente, on peut la mériter grâce aux cris vers HaChem béni soit Il, c’est à dire élever et augmenter la foi jusqu’à la disparition de tout problème. Le cri en soi, exprimé aussi dans le coeur, est très bénéfique, même lorsque l’homme ne mérite pas encore. Car le cri du coeur montre que l’homme conserve une étincelle de foi sainte et s’il ne restait aucune trace de sa foi, que D. nous en préserve, il ne crierait pas. Il en résulte que le cri par lui même est l’expression de la foi. Comprends le bien”.
‘Je suis rempli de foi lorsque je parle’ La foi dépend de la bouche de l’homme. Lorsqu’il veut se renforcer dans la foi ou qu’il la perd, que D. nous en préserve, le conseil à donner est le suivant : prononcer des paroles de foi selon sa compréhension, comme il est écrit dans les Psaumes (89 : 2) : “Ma bouche proclamera Ta foi”, c’est à dire qu’il est nécessaire d’exprimer des idées de la foi avec les lèvres. Lorsque l’homme éprouve un relâchement de sa foi, il doit au moins exprimer des paroles de foi et dire à voix intelligible : Je crois d’une foi parfaite qu’HaChem béni soit Il est Unique, qu’Il me voit, me surveille, m’aime toujours en toute circonstance et qu’Il écoute constamment mes prières.
Chacun doit multiplier ses paroles de foi afin de se renforcer, selon le thème qu’on veut consolider, par exemple : Je crois qu’HaChem béni soit Il est le seul qui nourrisse; je crois qu’HaChem béni soit Il est le seul qui guérisse, qu’Il est le seul à pouvoir me guérir ; je crois qu’HaChem béni soit Il est le seul à me donner le juste conseil pour tel ou tel problème, etc. Car lorsqu’on prononce en vérité des paroles de foi avec la bouche, on réveille l’étincelle de la foi authentique qui est présente en chaque Juif, et on mérite d’acquérir la foi adéquate (Hichtapekhout HaNefech, 45), comme il est écrit (Psaumes 116 : 10) : “Je suis rempli de foi quand je parle”.
En revanche, il faut faire très attention de ne proférer aucune parole d’hérésie ou d’incrédulité, même en plaisantant, que D. nous en préserve ; c’est à dire que même si on est croyant dans le coeur, il est absolument interdit de prononcer une parole d’hérésie au nom de quiconque sous prétexte de se moquer de lui, car de cette manière, la foi est endommagée. Il est en effet interdit de plaisanter à propos d’HaChem béni soit Il (Likouté Etsot, 46).
Le jugement
Il existe une bonne recommandation pour parvenir à la foi, c’est de s’habituer à se juger chaque jour pour chaque pensée, parole et action et se demander s’il convient, oui ou non, de se conduire ainsi. En se jugeant ainsi sur tout, on parvient à la foi que le Créateur voit et surveille nos actions ; à la foi dans l’existence du Créateur et en la providence divine particulière.
La foi se renforce et s’enracine ainsi grâce à la crainte du Créateur qui juge toute chose.
Celui qui craint les Cieux, craindra bien sûr qu’HaChem le juge pour chacune de ses pensées, paroles et actions. Par conséquent, il fera précéder son propre jugement, se confessera, regrettera, demandera pardon pour tout, corrigera ses actions, sans attendre d’être jugé d’En Haut. Par contre, celui qui ne se juge pas, montre de cette manière qu’il est, pour ainsi dire “son propre maître”, qu’il n’a de compte à rendre à personne et dans la pratique, il vit sans la foi car selon la foi, il y a un ordre, un jugement et un Juge.
La simple crainte de la punition est le fondement de la foi. Sans elle, la foi authentique et sainte est impossible. A plus forte raison, on ne peut parvenir sans elle à la crainte révérencielle de la Gloire d’HaChem, qui représente le plus haut niveau de la
crainte d’HaChem, auquel il faut aspirer et qui est le principe de la foi. Pourtant, lorsqu’on s’efforce de se conduire selon la simple crainte des Cieux la peur de la punition en se jugeant une fois par jour sur la journée écoulée, la foi s’enracine et peut aussi conduire à la foi concrète et à la crainte révérencielle.
Il convient ici d’avertir à nouveau le lecteur de ne pas tomber dans la mélancolie, que D. nous en préserve, à cause du jugement porté sur soi même. Dès qu’on s’aperçoit que le jugement mène à la tristesse, il faut tout arrêter, prier pour la foi et la joie, afin de croire que tout provient de la providence divine pour le bien. Les manques spirituels sont liés aussi à la providence divine selon la mission. La raison pour laquelle on ne réussit pas à les corriger jusqu’à maintenant, est que le Créateur veut la multiplication de nos prières. On ne peut continuer à se juger que lorsqu’on est joyeux.
À suivre...Prier pour recevoir Un canal d’abondance
Un homme m’a raconté que dans son hitbodedouth il ne demandait rien, mais se contentait d’un peu de remerciements. Je lui ai dis qu’en ne demandant rien à Hachem béni soit Il, il entravait le plaisir du Saint béni soit Il, car “la vache désire allaiter plus que le veau ne veut téter.” Le Saint béni soit Il a créé le monde entier afin de prodiguer une abondance de biens à Israël.
Et le Saint béni soit Il veut donner plus que l’homme ne veut recevoir, ainsi qu’il est rapporté dans Liqouté Moharan (I:102) : “Tout ce que le Saint béni soit Il a créé, Il le créa en Son honneur (Avoth 6), afin de révéler Son royaume, ce qui par voie de conséquence, subjugue les forces du mal devant la Présence divine. Comment le royaume divin se révèle t il ?”
“Par l’abondance de biens prodigués à Israël. C’est alors que chacun reconnaît le pouvoir de Son royaume (Psaumes 103). Comment faire descendre cette abondance de biens ? Grâce aux prières, car les mots de la prière sont des récipients aptes à recevoir l’abondance. C’est la raison pour laquelle chacun doit prier de telle façon à faire venir l’abondance dans le monde, comme nos Sages de mémoire bénie l’enseignent (Sanhédrin 37) : 'Chacun doit dire : le monde a été créé pour moi'.”
On comprend de cette causerie que lorsque le Saint béni soit il prodigue un bien abondant à Israël, Son royaume se révèle au monde entier et le mal disparaît ; car lorsqu’un Juif réussit à recevoir une abondance de bénédictions, toutes les nations du monde reconnaissent qu’Hachem est le Souverain suprême du monde, et il est alors évident que la réussite d’Israël est surnaturelle et que toute sa réussite provient d’Hachem béni soit Il.
Ne constatons nous pas que le pays d’Israël est le plus petit de tous et que le monde entier s’occupe de lui et l’observe ? C’est que les nations du monde ressentent bien la spécificité du peuple d’Israël.
Comment faire descendre l’abondance ? Par la prière ; chacun de ses mots étant un récipient propre à la recevoir. A titre d’exemple, la prière est comparable à des sacs que l’homme peut remplir des bienfaits qu’Hachem lui prodigue. Mais celui qui n’en possède pas, n’a rien pour recevoir cette abondance. Les mots de la prière sont comme des morceaux de sac, qu’il faut coudre les uns avec les autres, ou comme des fils qui servent à tisser une étoffe. Chaque prière qui s’ajoute équivaut à
un autre morceau du sac qui recevra l’abondance. Chaque nouvelle prière est un nouveau morceau de sac.
Lorsque le sac est suffisamment grand et solide, c’est alors qu’on peut recevoir des trésors. Plus l’homme prie et plus il prépare de sacs, des récipients qui recevront en abondance. Et plus les sacs sont grands et plus on reçoit de biens. Lorsque l’homme médite sur la prière de cette façon, il abandonne son approche négative de la vie, qui l’incitait à croire que le manque et la nécessité de prier sont une punition. Bien au contraire, il prendra grand plaisir à prier, car cette adoration est pure et agréable : il s’agit de construire des récipients qui recevront directement du Tout puissant une abondance bénie.
Chaque fois qu’il aura besoin de quelque chose, il priera avec patience, se construira des récipients et “coudra des sacs” jusqu’à ce que sa requête soit satisfaite.
La règle est la suivante : Hachem béni soit Il ne cesse de prodiguer une abondance de bienfaits et lorsque Israël ne peut les recevoir à cause de ses fautes, le Saint béni soit Il est attristé. Or, il est impossible de se repentir sans la prière, le repentir n’étant que prières et supplications : il s’agit de demander à Hachem de nous pardonner pour avoir fauté devant Lui ; de nous rapprocher de Son service et nous aider à maîtriser dorénavant notre mauvais penchant ; de Lui demander de ne plus jamais fauter et qu’Il nous prodigue l’intelligence et la connaissance pour maîtriser nos désirs charnels et nos défauts.
Il s’ensuit qu’il est impossible de recevoir l’abondance sans la prière et cela pour deux L’homme doit donc demander beaucoup à Hachem : Maître du monde, puissé je mériter de m’approcher de la
prière. Aide moi à ne négliger aucune des trois prières de la journée. Accorde moi de prier chaque prière sérieusement : celle du matin, de l’après midi, du soir, le Tiqoun ‘Hatsoth, les Psaumes, le Liqouté Tefiloth, etc. Aies pitié de moi, afin que je sache que la prière représente l’essentiel de l’union et de la ferveur ; et que lorsque je prie les dix huit bénédictions, je ne me dépêche pas pour finir au plus vite. Comment est il possible de se presser lorsqu’on se tient devant le Roi des rois et qu’on peut s’unir et s’attacher à Lui ? Je veux me lier à Toi et non fuir devant Toi. Je veux m’attacher à Toi et non me couper de Toi. Maître du monde, Tu m’as donné des “pauses” journalières pour me lier à Toi, m’attacher à Ta lumière, Te connaître et reconnaître Tes bienfaits et renouveler mes forces et ma vie.
Aide moi à maîtriser mon mauvais penchant qui ne cherche qu’à m’empêcher de prier et murmure des pensées méprisantes pour la prière. Permets moi de croire que la prière est supérieure à toutes les activités de ce monde, afin que j’y investisse toutes mes forces.
En vérité, on assiste ici à la guerre du mauvais penchant contre l’homme. Chacun sait que rien n’égale la bonté d’Hachem et que rien n’est meilleur et plus doux que de s’attacher à Hachem. Chaque Juif désire s’attacher à la lumière divine et lorsque enfin vient le commandement, où il est possible de
s’introduire près d’Hachem béni soit Il, où il peut s’unir et s’attacher à Lui, il se dépêche Le mauvais penchant réussit à embrouiller le monde entier pour l’empêcher de prier avec concentration.
Lorsque l’homme comprend tout ce qui précède, et quel mérite il a de pouvoir s’attacher à Hachem, peut il se poser la question de savoir si sa prière a été acceptée et exaucée ? Il est évident qu’il n’y pense pas ; car comme il est entièrement plongé dans l’union avec Hachem et qu’il s’attache à Lui, il est déjà exaucé. Il est donc évident que l’homme doit beaucoup prier sur la prière, afin de prier comme il le faut.
Nous constatons ici la profondeur de ce précepte, son mérite, sa grâce et son pouvoir de rédemption : il ne viendrait donc à l’esprit de personne de recevoir un aussi grand présent sans beaucoup prier pour cela.
Si l’homme comprend fortement et clairement, que la rédemption est la prière, il priera évidemment beaucoup pour elle. La prière étant la rédemption de l’homme, lorsque l’homme se rapproche du culte de la prière, la rédemption de son âme a déjà commencé. Il est maintenant possible de comprendre cette déclaration de Rabbi Nathan de Breslev : “Mon Machia’h est déjà là” car il eut le mérite de prier comme il le fallait ; et lorsque l’homme mérite de prier, il peut dire pleinement : “Mon Machia’h est déjà là.” À suivre
Le Jardin de l’Isolement d’après Rav Shalom Arouch chlit’aLe grincheux Grizzly part1
Au coeur de la Vallée du Lupin a vécu un Grizzly féroce et sa famille craintive, 700 livres de pure colère et de férocité, effrayant quiconque qui oserait s'approcher de cette pure monstruosité.
Son "Grrrrrrrrrrrrrowwwlll !!!" pourrait être confondu avec l'explosion d'un volcan et ses crises de colère pourraient provoquer une énorme érosion.
Il restait seul toute la journée et toute la nuit car si quelqu'un s'approchait, il le dévorerait.
Eh bien, la vieille Mme Grizzly en avait finalement marre de son méchant mari Grizzly, il était temps pour lui de se réveiller !
Alors elle a emballé quelques affaires et elle et les petits étaient tous prêts pour trouver le sage dont ils ont entendu parler mais qu'ils n'ont jamais rencontré, Isaac l'aubergiste, qui avait une sacrée réputation pour construire la fondation spirituelle des hommes et des animaux.
Mme Grizzly savait que tout ce dont Grincheux avait besoin était des conseils et de l'amour, avec l'aide du vieil Isaac et beaucoup de force d'en haut.
Le grincheux Grizzly part2
Alors ils ont voyagé à travers les montagnes, les buissons et les arbres. Ils pêchaient du poisson quand ils avaient faim et partageaient du miel avec des abeilles.
Tous les animaux des bois les aidés en leur indiquant la route la plus rapide pour arriver chez Isaac.
Quand Mme Grizzly et ses petits sont finalement arrivés à la maison de Isaac, ils ont frappé à la porte arrière et ont été accueillis avec un sourire amical. Mme Grizzly s'est présentée et a rapidement partagé son sort. Elle a demandé à Isaac d'aider sonmari et de faire en sorte que tout s’arrange pour le mieux.
Isaac savait que la colère pouvait causer beaucoup de mal, alors ilpartit tout de suite aider le Grizzly grincheux à se calmer Après avoir dépassé le havre des cerfs et s'être approché de la crête de l'ours Il vu au loin une parcelle de fleurs de Lupin juste de l'autre côté du pont
Et qui pensez-vous qu'il a trouvé en train de piétiner les fleurs et de leurs sauter dessu ? Nul autre que le Grizzly grincheux , le seulcontrevenant au code d'honneur de la vallée.
Il semblait que les abeilles collectaient du pollen à la manière des ours, alors l'ours s'est retourné contre eux et a fait une crise toute la journée
TEROUMA
"C'est tout ce dont il s'agit pour l'homme", écrit Rabbi Chnéour Zalman dans le Tanya, "c'est le but de sa création et de la création de tous les mondes, supérieurs et inférieurs: qu'il y ait pour D.ieu une résidence dans les mondes inférieurs" (en hébreu, Dirah Beta'htonim).
La première de ces "résidences" à être construite, et celle qui servit de prototype à tous les efforts ultérieurs pour faire pour D.ieu un foyer dans le monde matériel, fut le Michkan, le sanctuaire portable construit par les Enfants d'Israël dans le désert du Sinaï, après le Don de la Torah.
Cela explique la description inhabituellement détaillée qu’en fait la Torah du Michkan. Pas moins de 13 chapitres de Chemot sont remplis des détails de cette construction, depuis la dimension de chaque pilier jusqu'aux couleurs de chaque tapisserie.
Car si le but même de la création est d'incorporer ces poutres de soutien et ces socles de fondation, ces tapisseries et ces meubles, ces poteaux de cuivre et ces crochets d'argent, il est alors évident que chacun de ses détails est revêtu d'une importance suprême pour nous. C'est ici que réside le prototype du travail de notre vie pour faire de ce monde et de nos vies une résidence pour D.ieu.
Trois domaines
Le Midrach et les commentateurs bibliques, et tout particulièrement les penseurs cabalistes et 'hassidiques développent ce thème, décrivant le Michkan comme un modèle de l'homme, de l'univers physique ou de la création dans son entité.
Dans l'un des carnets manuscrits découvert après sa disparition, le Rabbi résume les commentaires de Rabénou Be'hayé, Rabbi Moché Isserles (le Ramah), Rabbi Yechayahou Horowitz (le Chaloh) et d'autres, sur ce sujet, démontrant comment les trois domaines primordiaux du Michkan sont mis en parallèle avec les divisions correspondantes dans la création, le temps et l'âme commune d'Israël.
Maïmonide décrit l'univers consistant en trois strates: la matière non raffinée (la terre et les créatures terrestres), la matière raffinée (les étoiles et les corps célestes) et les êtres entièrement spirituels (des entités qui sont "des formes seules, sans matière, comme les anges qui n'ont pas de corps physique mais des formes variées"). Etendant la division au règne du temps, nous avons six jours de travail (la matière non raffinée), le Chabbat (la matière raffinée) et "le Chabbat des Chabbat", Yom Kippour, dans lequel nous comptons les degrés d'une spiritualité entière. Parmi les âmes d'Israël, se trouvent les "Israélites" dont la vie est dévouée, dans l'ensemble, au travail de la vie matérielle: fermiers, marchands, soldats et hommes d'état, la tribu de Lévi dont le service dans le Saint Temple impliquait le raffinement et l'élévation du monde matériel et le Cohen Gadol (Grand Prêtre) qui personnifiait l'apogée de la spiritualité accessible à l'homme.
Dans le Michkan également, ces trois domaines sont représentés par :
1) la cour 2) la chambre extérieure du Sanctuaire (le "Saint") et, 3) le "Saint des Saints", la chambre intérieure derrière le "Voile" ou Paro'het.
La cour comprenait également les éléments les plus terrestres et "triviaux" du service du Temple: c'est ici que les Cohanim se lavaient les mains et les pieds pour se purifier de leur contact avec le monde matériel avant de commencer leur service ou de pénétrer réellement dans le Michkan; c'est ici que la graisse des Korbanot (sacrifices animaux) représentant l'excès de matérialité dans la vie de l'homme était brûlée sur l'Autel etc. Le "Saint" dans lequel seuls les Cohanim pouvaient pénétrer était la scène d'éléments du service du Temple plus "raffinés": l'allumage de la Menorah, la combustion des encens et la disposition sur la Table du "Pain de présentation" mangé le
Chabbat par les Cohanim.
Et enfin, le "Saint des Saints" qui abritait seulement l'Arche et dans lequel le Cohen Gadol ne pouvait pénétrer que Yom Kippour, représentait la plus grande transcendance du matériel dans le service du divin de l'homme.
Le Michkan incluait ces trois domaines parce que la tâche de faire une Résidence pour D.ieu dans les royaumes inférieurs embrassent tous ces domaines de la vie: le Juif sert D.ieu dans ses moments les plus élevés; nous Le servons également dans notre effort pour élever et raffiner notre monde; et nous aspirons enfin à Lui faire un "foyer" dans les activités les plus ordinaires de la vie quotidienne.
L'Autel et l'Arche Lequel des nombreux composants du Michkan représente t il sa fonction essentielle? Selon Na'hamanide, l'essence de la "Résidence pour D.ieu" est son cœur spirituel. Aussi le grand commentateur écrit il: Le principal but du Sanctuaire est de servir de lieu de résidence pour la Présence Divine. Cela se réalise dans l'Arche, comme D.ieu dit à Moché: "Je communiquerai avec toi là bas, te parlant d'au dessus du Kaporet (la couverture de l'Arche)…" (commentaire de Na'hmanide sur Chemot 25, 1). Par ailleurs, Maïmonide définit le Sanctuaire comme une maison pour D.ieu qui est destinée pour l'offrande des sacrifices (Michné Torah, Lois du Saint Temple 1:1) Maïmonide dit que l'Autel extérieur dans la cour est le point central du Sanctuaire, l'axe autour duquel tout tourne. En d'autres termes, il existe deux façons de définir le concept d'un endroit et d'une structure matériels qui servent de "Résidence pour D.ieu": a) un lieu où et par lequel D.ieu choisit de Se révéler à l'homme; b) un lieu où et par lequel l'homme sert D.ieu. Il est bien entendu que le Michkan était les deux à la fois. C'était un lieu d'où D.ieu parlait à Moché, où l'homme pouvait être le témoin de la Présence Divine; et c'était un lieu où l'homme s'offrait lui même et les matériaux de sa vie à D.ieu. La question est de savoir laquelle de ces deux fonctions est la plus essentielle et laquelle sert et facilite l'autre. L'homme de la mystique et l'homme de la Hala'ha e Rabbi explique que les différentes perspectives exprimées par Na'hmanide et par Maïmonide reflètent les courants respectifs de la pensée toranique que représentent ces deux éminents Sages.
Pour Na'hmanide, un cabaliste et mystique réputé, le point central du Michkan réside dans son cœur spirituel. Le Saint des Saints, l'Autel contenant les Tables du Témoignage sur lesquelles la Torah s'exprime dans son expression la plus pure etc. sont là ce qui exprime l'essence de la Résidence Divine, un portail dans le monde matériel à travers lequel D.ieu envoie un rayon de Sa lumière infinie. Tout le reste ne fait que "préparer le terrain" à cette révélation, pour élever l'homme et son monde à un état de réceptivité de cette lumière.
Pour Maimonide, l'homme de Loi par excellence, l'essence du Michkan réside dans l'Autel, dans l'entreprise humaine pour offrir les éléments quotidiens, matériels de sa vie à D.ieu. Tout le reste est là pour permettre et aider le service matériel de l'homme de son Créateur.
La tente d'Assignation "Ceux ci et ceux là sont les mots du D.ieu Vivant" déclare le Talmud à propos des discussions entre les Sages au sujet des interprétations de la Torah. La vue mystique exprimée par Na'hmanide et la perspective hala'hique de Maimonide font toutes deux partie intégrante de la "Résidence pour D.ieu" construite dans le désert du Sinaï et de la "Résidence pour D.ieu" que nous faisons chacun de notre vie. Ici, chaque accomplissement humain n'est qu'un moyen de se faire réceptif à l'infini de D.ieu. Et en même temps, chaque révélation divine émanant d'En Haut n'est qu'une force donnée à l'homme pour révéler la Divinité implicite dans le fini et la matérialité de son existence.
L’anatomie d’une résidence PARACHALe bruit PARACHA TETSAVE
Le bruit est analysable comme un signe de résistance. Considérez les sons émis par une bûche dans les flammes, un fagot de paille en feu ou une lampe à huile. Dans chacun de ces cas, la matière succombe à l’énergie qui y est enfermée. La bûche offre la plus grande résistance, criant son refus à se départir de sa forme extérieure dans un craquement sonore et des explosions soudaines. La paille, pas aussi solide que la bûche, proteste dans des grésillements chuchotés. Quant à l’huile dans la lampe, la plus fine des trois substances, elle brûle silencieusement, laissant libre cours à l’essence qu’elle renferme.
C’est ainsi que le Prophète Eliyah expérimenta t il l’immanence de D.ieu comme “une petite voix silencieuse”. Dans son moi raffiné, le corps matériel ne résista pas à la spiritualité de l’âme. Aussi percevait il la réalité divine non comme une tempête abattant toutes les normes, mais de la manière tranquille dont une personne est consciente de la vie qui se répand en elle.
Et pourtant, Aharon, le Cohen Gadol (le Grand Prêtre), le paroxysme du raffinement et de la spiritualité, reçoit l’ordre de porter une robe avec des clochettes cousues à son ourlet de sorte que “leur son puisse être entendu quand il entre dans le Saint devant D.ieu”. Car le Cohen Gadol représente l’ensemble d’Israël dans son service du Tout Puissant, incluant ceux dont la connexion avec D.ieu est encore un corps à corps bruyant pour transcender leur moi extérieur, lié à la terre et apporter de la lumière à leur véritable identité intérieure.
Les pommes et les grenades
A la lumière de ce qui précède, nous pouvons comprendre le sens plus profond du débat qui opposa deux de nos Sages concernant les pommes et les grenades de la robe du Cohen Gadol.
Le débat concerne la question de savoir comment interpréter le mot Beto’ham, qui se traduit soit par “entre elles” ou dans une traduction plus littérale “au milieu d’elles”. La Torah commande t elle de “faire sur le bord des grenades et des clochettes d’or entre elles” ou bien de fixer les “clochettes d’or à l’intérieur d’elles” ?
Rachi, dans son commentaire du verset affirme que les clochettes sont “entre elles […], entre chaque groupe de deux grenades, on attachait une clochette et on la faisait pendre sur le bord de la robe”.
Na’hmanide est en désaccord: “je ne sais pas pourquoi le Maître (Rachi) sépare les clochettes, une clochette entre deux grenades, écrit il. Dans ce cas, les grenades ne serviraient à rien. Et si elles sont là pour une raison esthétique, pourquoi alors seraient elles fabriquées comme des grenades creuses? Elles auraient dû être faites comme des pommes dorées [Les clochettes] étaient plutôt littéralement à l’intérieur d’elles, car les grenades étaient comme de petites grenades vides, non ouvertes et les clochettes étaient placées à l’intérieur…” Les commentateurs ultérieurs prennent également part au débat: “Pourquoi [Na’hmanide favorise t il les pommes par rapport aux grenades?” demande Rabbi Eliyah Mizra’hi. D’autres commentateurs expliquent que la difficulté que trouve Na’hmanide dans l’interprétation de Rachi est que la forme creuse des grenades (Rachi dit lui même qu’elles étaient “rondes et creuses”) indique qu’elles ont une fonction plutôt qu’un but esthétique; mais que veut dire Na’hmanide quand il affirme que “si elles avaient un but esthétique elles auraient dû être faites comme des pommes dorées” ?
Et il est de fait que la Menorah était décorée de sphères ressemblant à des pommes dont le seul but était décoratif. Peut être que Na’hmanide en déduit que dans la fabrication du Sanctuaire et de ses accessoires, le fruit décoratif choisi était la pomme? Mais cela même requiert une explication. Pourquoi
des pommes ? Et pourquoi, selon Rachi, la Menorah était elle embellie par des pommes et la robe du Cohen Gadol par des grenades?
Des actes isolés
Les pommes comme les grenades représentent le Peuple Juif. La Torah compare Israël à une “pomme” (“Comme une pomme parmi les arbres du bois, ainsi est ma
Bien aimée” (Cantique des Cantiques 2: 2), tout comme à une “grenade” (“tes lèvres sont comme un fil d’écarlate et ta bouche est belle; ta tempe est comme un morceau de grenade parmi tes boucles” (Ibid, 4: 3)).
Mais alors que la pomme représente Israël quand elle est vertueuse, la grenade se réfère aux “creux” ou à ceux qui sont “vides parmi les tiens”. Interprété par le Talmud, le verset “ta tempe est comme un morceau de grenade” vient dire que “même ceux qui sont vides parmi les tiens sont pleins de bonnes actions comme la grenade [est pleine de graines]”. (Raka, le mot hébreu pour “ta tempe” est étymologiquement relié au mot Reik, “vide”. Ainsi “ta tempe” est rendu par étymologiquement par “ceux qui des tiens qui sont vides”).
La grenade est plus que le modèle d’un tout qui contient de nombreuses entités. A un niveau plus profond, cette métaphore évoque également le paradoxe de quelqu’un qui peut être “vide” et en même temps “plein de bonnes actions comme une grenade”.
La grenade est un fruit extrêmement “compartimenté”. Chacune de ses centaines de graines est séparée des autres par une membrane épaisse. De la même façon, il est possible qu’une personne fasse de bonnes actions et pourtant elles restent des actes isolés, avec peu ou pas d’effet sur sa nature et son caractère. Ainsi, contrairement à celui qui ressemble à la “pomme” dont le bon goût va de son cœur à la peau, celui qui est comparable à la “grenade” contient de nombreuses qualités mais elles ne deviennent pas partie intégrante de sa personnalité. Il peut être plein de bonnes actions, mais il reste moralement et spirituellement vide.
Cela explique le lien entre les grenades et les clochettes sur le bord de la robe sacerdotale. Comme cela a été expliqué, les clochettes bruyantes représentent l’individu imparfait qui aspire à transcender ses déficiences. Bien qu’il apparaisse encore comme un pauvre spirituellement, il refuse d’agir en accord avec l’attitude bruyante qui caractérise sa vie.
Un bruit harmonieux
Pour devenir une pomme, il faut d’abord être une grenade. Le premier pas vers le perfectionnement est de se comporter comme si l’on était parfait. En fait, avant qu’Eliyah n’expérimente D.ieu dans une “petite et silencieuse voix”, il avait d’abord rencontré le vent, la tempête et le feu. C’est pourquoi Na’hmanide voit la grenade remplie des clochettes sur le bord de la robe d’Aharon comme une phase préliminaire dans le service divin plutôt que comme le service lui même. Néanmoins, la beauté est à trouver dans la perfection de la pomme des sept lampes d’huile d’olive pure de la Menorah, représentant la flamme silencieuse et tranquille de l’âme. Si les fruits de la robe sacerdotale étaient esthétiques, argue Na’hmanide, ce ne serait pas des grenade, mais des pommes. Ces fruits vides ne sont que fonctionnels, une étape préparatoire dans la quête de l’âme pour la perfection et l’union avec leur source en D.ieu.
Selon Rachi, toutefois, la beauté d’Israël réside aussi dans ses grenades. En fait, dans un certain sens, le combat de l’âme imparfaite est encore plus beau que la perfection sereine de son compagnon plus vertueux. Car l’individu parfaitement juste sert D.ieu en étant ce qu’il est, alors que chaque acte positif des “vides parmi les tiens” est un acte de sacrifice et de dépassement de soi. Ainsi, avant même qu’une personne n’atteigne la perfection, même si elle passe sa vie entière dans cette quête, la clameur de ses efforts est une musique à l’oreille de D.ieu.
application contemporaine
Certains proclament que la Torah et les Mitsvot sont une affaire personnelle entre le Juif et D.ieu et non quelque chose à diffuser dans les rues. Les Tefilines, Chabbat, la sainteté de la vie familiale, les concepts “ésotériques” comme la “réalité divine” ou “Machia’h” ne doivent pas être exposés sur la place publique. Jamais, dans notre histoire en tant que nation une telle chose n’a été faite, disent ils. Vous vulgarisez le Judaïsme, accusent ils. Mais c’est le bord de l’histoire, la génération la plus basse et la plus superficielle. En cette génération, la petite voix de D.ieu résonne comme un bruit étrange. Cette voix devrait elle être
Faute et sainteté PARACHA KI TISSA
Après le récit que fait la Torah de la Révélation sinaïtique et de l’ascension de Moché sur la montagne pour recevoir de D.ieu la Torah, viennent 16 chapitres, comprenant les sections de Terouma,, Tetsavéh, Ki Tissa, Vayakhel et Pekoudé, dans lesquelles sont relatés :
a) les instructions de D.ieu concernant l’érection du Sanctuaire (Chemot 25 31, couvrant les Parachiot Teroumah, Tetsavéh et la première partie de Ki Tissa) ; b) la faute du Veau d’Or et le Don des deuxièmes Tables (Chemot 32 34, entièrement dans Ki Tissa) ; c) les dons du Peuple des matériaux pour le Sanctuaire (Chemot 35) et la construction du Sanctuaire, son érection et sa sanctification (Chemot 36 40 ; cela comprend les Parachiot de Vayakhel et Pekoudé).
En accord avec la règle selon laquelle “ il n’y a pas de “ plus tôt ” et de “ plus tard ” dans la Torah ”, (c’est à dire que la Torah ne relate pas forcément les événements dans leur ordre chronologique), les commentaires bibliques diffèrent dans leur interprétation de la chronologie de ces événements. Il n’y a pas moins de trois versions différentes quant au moment de la construction du Michkan (le Sanctuaire) par rapport à l’érection du Veau d’Or.
Tous tombent d’accord sur la période de presque dix mois sur laquelle courent ces événements :
1) le 6 Sivan (ou le 7 selon Rabbi Yossi), D.ieu Se révéla à tout Israël et proclama les Dix Commandements; le matin suivant, Moché monta sur le Mont Sinaï pour recevoir, de D.ieu, la Torah ;
2) quarante jours plus tard, le 16 Tamouz, le peuple fit le Veau d’Or et se leva le lendemain pour l’adorer. Le 17 Tamouz, Moché descendit de la montagne avec les Tables du Témoignage ; voyant le peuple danser autour de l’idole, il brisa les Tables au pied de la montagne ;
3) le 19 Tamouz, Moché monta sur la montagne pour une nouvelle période de quarante jours afin de plaider pour le pardon d’Israël. A la fin de cette période, D.ieu lui ordonna de sculpter deux nouvelles Tables sur lesquelles Il inscrirait les Dix Commandements pour remplacer les Tables brisées.
4) le 1er Eloul, Moché monta sur la montagne avec les Tables qu’il avait sculptées pour une nouvelle période de quarante jours qui s’acheva le 10 Tichri (Yom Kippour). Ce jour là, Moché reçut les secondes Tables de D.ieu et D.ieu exprima son pardon entier pour la faute d’Israël ;
5) la construction des composants et des ustensiles du Michkan fut achevée deux mois et demi plus tard, le 25 Kislev
tue, n’être chuchotée que parmi les “pommes” ? Ou son appel ne devrait il pas résonner, même s’il est bruyant, jusqu’à être entendu?
Parler à cette génération dans son propre langage, le langage du son étouffé, de l’incessante compartimentation et de vide emballage ne fait qu’augmenter le niveau du bruit. Mais combattre le feu par le feu n’est pas seulement efficace, cela éclaire aussi les facettes du potentiel personnel qui, sinon, ne se réaliserait jamais. Les clochettes et les grenades qui diffusent la vérité divine sont plus que les moyens pour obtenir quelque chose de beau, elles sont elles mêmes la beauté.
(le premier jour de ‘Hanoukah). Mais le Michkan ne fut érigé que trois mois plus tard, le 1er Nissan ( ce qui fut précédé par une semaine d’ “ initiation ”, 23 29 Adar). Ce qui précède est tiré de l’explication que donne le Talmud du récit de la Torah. Le point de dissension entre les commentateurs concerne les instructions de D.ieu à propos du Michkan et de la donation du peuple pour ses matériaux. Na’hmanide est d’avis que les événements eurent lieu dans l’ordre dans lequel ils apparaissent dans la Torah. Aussi les instructions de D.ieu à Moché concernant le Sanctuaire (données dans Teroumah et Tetsavéh) vinrent elles immédiatement après la Révélation de Sinaï, durant les quarante jours passés sur la montagne. Leur réalisation fut néanmoins repoussée par la faute d’Israël et la nécessité pour Moché d’obtenir le pardon de D.ieu et les secondes Tables, de sorte que la donation décrite au début de Vayakhel ( Chemot 35) eut lieu le 11 Tichri, le jour suivant Yom Kippour, et fut suivie de la construction et de l’érection du Michkan.
Rachi (qui suit le Midrach Tan’houma) relève les nombreuses indications de la Torah et du Talmud selon lesquelles le Sanctuaire était une réponse et un pardon pour la faute du Veau d’Or. De la même façon, Rachi est de l’avis que les instructions divines contenues dans Teroumah et Tetsavéh furent communiquées à Moché, à Yom Kippour, après le repentir d’Israël, le pardon de D.ieu et l’octroi des nouvelles Tables à Moché.
Une troisième opinion, celle du Zohar, statue qu’à la fois les instructions de D.ieu et la donation d’Israël des matériaux eurent lieu avant le Veau d’Or. Ainsi, la construction du Michkan ne venait elle pas comme conséquence du péché d’Israël et de sa repentance mais c’était une Mitsvah déjà commandée et entamée avant l’incident du Veau d’Or.
Le Tsaddik, le Baal Techouvah et le pécheur
En fait, ces trois versions désignent trois différents états du peuple à qui l’on a commandé et donné la puissance de faire une Résidence pour D.ieu.
Selon le Zohar, le commandement de faire un Michkan était destiné à une nation de Tsaddikim, des justes parfaits non entachés de fautes ou de mauvaises actions (d’après l’enseignement talmudique selon lequel au Sinaï le peuple juif venait de naître et était aussi pur de culpabilité ou de passé sombre qu’un nouveau né). Le don des matériaux du Michkan fut également fait par des Tsaddikim.
Selon Rachi, le commandement de faire un Michkan était adressé à des Baalé Techouvah (repentants ou ceux qui “ reviennent ”), des individus qui avaient été la proie des corruptions du matériel mais qui s’étaient redressés de leur dégradation antérieure et avaient forgé un lien plus fort avec D.ieu. En fait, l’implication en est que si le Peuple d’Israël n’avait pas péché en faisant et servant un veau en or, il n’y aurait pas eu la nécessité, ni l’occasion, d’une structure matérielle pour abriter la Présence Divine. Le dénominateur commun de ces deux approches est que le
péché du Veau d’Or ne traversa pas (comme dans le Texte) le commandement de construire le Michkan et le don de ses matériaux par le peuple : selon le Zohar, les deux eurent lieu avant qu’Israël ne serve le Veau d’Or, et selon Rachi, les deux vinrent après. En d’autres termes, les deux approches partagent la notion que le commandement de construire le Michkan n’aurait pas “ survécu ” à la faute d’Israël.
C’est en cela que réside l’originalité de l’approche de Na’hmanide. Selon lui le commandement et la force de construire une demeure pour D.ieu restaient en vigueur même lorsque le peuple adorait une idole d’or. Contrairement à la Torah elle même, le commandement de construire le Michkan ne fut pas révoqué, et aucune seconde “ édition ” ne fut nécessaire. Cela signifie que la capacité de faire un Sanctuaire pour D.ieu échoit aussi à une nation de pécheurs et transgresseurs de la Volonté Divine !
En d’autres termes, les différentes interprétations du récit de la Torah mises en évidence par Na’hmanide, Rachi et le Zohar tournent autour de la question suivante : “ qui peut faire une résidence pour D.ieu dans le monde matériel ? Le Juste parfait, la personnalité unique du Baal Techouvah ? Ou même l’impie, le Rachah ?
Une approche indique que seul le Tsaddik peut prendre des objets matériels comme l’or, le bois, ou des peaux d’animaux et les transformer en Résidence pour D.ieu. Parce qu’il est éloigné des attaches de la matérialité, il peut découvrir le potentiel spirituel qui se cache dans le “ monde inférieur ” sans être happé par son infériorité. C’est l’approche du Zohar qui voit la construction du Michkan comme rendue seulement possible par les dons des justes parfaits.
Une seconde approche argue que seuls les Baalé Techouvah, qui ont été la proie des corruptions de la matérialité peuvent vraiment exploiter son potentiel divin. Ainsi, poursuit cette ligne de pensée, si Israël n’était pas tombée au plus profond de la corruption matérielle en adorant une idole d’or, la construction d’une Résidence en or pour D.ieu n’aurait pas été possible. C’est là le concept sous jacent à l’interprétation de Rachi, qui date le commandement divin de construire le Michkan au 10 Tichri, après le retour à D.ieu d’Israël et le renouvellement de l’alliance.
Une troisième approche rejette complètement le concept que faire “ une Résidence pour D.ieu dans le monde matériel ” nécessite un état particulier ou une condition spirituelle propice. N’est ce pas le but lui même de la Création du monde ? N’est ce pas l’essence de la mission de l’homme sur
terre ? L’homme ne perd jamais cette capacité car elle fait partie intégrante de son être lui même. C’est cette conception qui se cache derrière la lecture que fait Na’hamnide des chapitres de la dernière moitié de Chemot, dans laquelle le commandement de construire le Michkan reste une force à travers les hauts et les bas de la relation d’Israël avec D.ieu, même lorsque le reste de la Torah se trouve brisé en morceaux.
Tous ont raison
“
L’un et l’autre sont les mots du D.ieu vivant ” dit le Talmud à propos des divergences dans les interprétations de la Torah par nos Sages. La Résidence de D.ieu sur terre peut et doit être tous les trois : un trône pour D.ieu construit par Ses Justes parfaits, une résidence construite par la force transformatrice de la Techouvah et une habitation divine de chaque effort humain pour Le servir, quelque basse que soit son origine. En fait, l’Arche dans le Michkan originel contenait les premières Tables brisées aussi bien que les secondes. Aussi abritait il : a) les premières Tables accordées à une nation de Tsaddikim ; b) mais elles étaient brisées , ce qui représentait la profondeur de l’iniquité dans laquelle Israël était tombée entre temps, et c) les secondes Tables, représentant la force de la Techouvah.
C’est pourquoi le commandement divin de faire une demeure a partir des matériaux de la vie physique s’adresse au Tsaddik, au Baal Techouvah et au Rachah.
Au Tsaddik, il dit : “ tu n’es jamais trop saint, trop spirituel, trop pur pour t’engager dans la tâche de Me faire une Demeure dans les éléments les plus bas de Ma Création. En fait, grâce à ta sainteté, ta spiritualité et ta pureté, toi seul peux créer dans Ma demeure sur terre une certaine dimension. Au Baal Techouvah, il dit: “quand tu désespères devant tes iniquités ou simplement ton passé négatif (comme tu le devrais) rappelle toi cela : “ce passé est ce qui fait de toi le constructeur d’une composante essentielle de Mon foyer sur terre. Toi et seulement toi peux parvenir à une réelle transformation de la matérialité en divinité.
Et au Rachah, il dit : quel que distant que soit ton comportement quotidien de Mon programme pour la vie, quel que soit le conflit créé avec Ma volonté quand tu n’accomplis qu’une Mitsvah, ton accomplissement de Mon commandement, même s’il est unique, sera une part de ta vie physique qui deviendra pour Ma présence une Résidence ”.
Sous la montagne
PARACHA VAYAKHELL’un des plus grands paradoxes d’une vie basée sur la foi concerne la nécessité de travailler pour vivre. Si D.ieu est la source de toutes les bénédictions, pourquoi devrait on se fatiguer pour gagner sa subsistance? Et si nous travaillons, comment éviter de penser que c’est notre travail seul qui est à la source de nos réalisations matérielles? Nous paraissons déchirés entre une passivité absolue et le reniement l’implication de D.ieu dans le monde. Aussi le croyant s’engage t il dans ce qui peut être dénommé un “travail passif”. Dans les versets qui ouvrent la Paracha Vayakhel, Moché instruit le Peuple d’Israël: Six jours le travail sera fait ; mais le septième jour sera pour toi un jour saint, un Chabbat des Chabbat pour D.ieu Il n’est pas écrit “six jours tu feras ton travail”, mais “six jours le travail sera fait”. La forme passive suggère que même au cours des six jours de travail de la semaine, quand le Juif a la permission, voire l’obligation, de travailler, il doit s’occuper mais non se préoccuper de ses entreprises matérielles. C’est dans ce sens que l’enseignement ‘hassidique interprète le verset (Psaumes 128: 2): “si tu manges le travail de tes mains, tu seras heureux et tout ira bien pour toi”. Ce qu’implique le Roi David, enseignent les Sages, c’est que le travail dans lequel s’engage un individu pour ses besoins matériels (de sorte que “tu manges”) ne devrait être que “de tes mains”, une activité utilisant l’homme extérieur mais ne demandant pas un engagement intériorisé. Les “mains” et les “pieds” servent à exécuter nos entreprises matérielles mais la pensée et les sentiments restent attachés au Divin. C’est le même concept qui est impliqué par le verset: “Six jours le travail sera fait”. On ne “fait” pas le travail, il “est fait” comme par lui même. Le cœur et l’esprit sont ailleurs et seules les facultés pratiques de l’individu sont engagées dans ce travail. Le Juif ne travaille pas “pour gagner sa vie” mais pour façonner un “kéli”, un réceptacle, pour recevoir les bénédictions de D.ieu. C’est le sens des paroles de la Torah: “et l’Eternel ton D.ieu te bénira dans tout ce que tu feras”. L’homme n’est pas soutenu par ses propres efforts mais par la bénédiction divine; cependant, D.ieu désire que Sa bénédiction se réalise par “tout ce que tu feras”. Le travail de l’homme ne fait que donner un canal naturel à la bénédiction divine de subsistance et il doit sans cesse se rappeler que ce n’est rien de plus qu’un canal. Bien que ses mains préparent ce canal, son esprit et son cœur restent concentrés sur la source de la bénédiction.
Les maîtres ‘hassidiques vont plus loin. En réalité, disent ils, l’homme ne devrait pas être autorisé à travailler du tout. Car de D.ieu il est dit: “Je remplis les cieux et la terre” et “toute la terre est emplie de Sa Gloire”. La réponse adéquate à la nature omniprésente de D.ieu devrait être une passivité absolue. Agir différemment nous rendrait coupables de ce que le Talmud décrit comme “faire des gestes devant le roi”. Si une personne se tenant en présence du roi devait faire autre chose que dévouer son attention au roi, elle pourrait le payer de sa vie. Ainsi, ce n’est que parce que la Torah elle même permet et même ordonne “six jours le travail sera fait” et “l’Eternel ton D.ieu te bénira dans tout ce que tu feras” que le travail est permis et désirable. Mais aller au delà de l’implication recommandée par la Torah, au delà du “travail passif” de “faire un réceptacle”, serait, en premier lieu montrer un manque de confiance en ce que la subsistance humaine vient de D.ieu et, d’autre part, “faire des gestes devant le roi”, un acte de rébellion à la face de D.ieu.
Le double Chabbat
Cela explique l’expression “Chabbat Chabbaton” “un Chabbat des Chabbat” utilisée par Moché dans les versets
cités précédemment. Chabbat n’est pas un jour de repos suivant six jours de travail intense. C’est plutôt un “Chabbat des Chabbat”, un Chabbat suivant six jours, eux mêmes sortes de “Chabbat”, six jours de travail passif, au cours desquels on n’engage que sa personnalité extérieure tout en gardant sa véritable attention concentrée vers un lieu plus élevé.
En réalité, un véritable jour de repos ne peut que suivre une telle semaine. Citant le verset “six jours tu travailleras et feras tout ton travail”, nos Sages expliquent: “le Chabbat, la personne devrait considérer que tout son travail est accompli”. C’est là le véritable repos, un repos dans lequel on se sent totalement libéré des préoccupations de la semaine. Si, toutefois, durant les six jours, la personne s’est préoccupée des considérations matérielles, le septième jour, elle risque d’être envahie par l’anxiété; même si son corps cesse de travailler, son esprit ne peut trouver de repos. Mais par contre, si elle a donné au travail sa place adéquate durant la semaine, la lumière du Chabbat l’illuminera et ce sera Chabbat Chabbaton, un double Chabbat. Car Chabbat imprégnera toute sa semaine et quand ce jour lui même arrivera, il sera rempli d’une double sainteté.
Le jour qui suit Yom Kippour
Cela explique également le contexte dans lequel Moché adresse les versets cités à toute la congrégation d’Israël. Nos Sages s’interrogent sur la façon dont la construction du Michkan (le Tabernacle) put apporter le pardon pour la faute du Veau d’Or et la rectifier. Ostensiblement semblable (le Veau et le Michkan étaient une “consécration” de la matière, et en particulier de l’or), le Michkan était en réalité l’opposé même du Veau: le Veau consistait en une déification du matériel alors que le Michkan était une soumission du matériel pour l’utiliser au service du Divin. Ainsi, le jour suivant le premier Yom Kippour, tout de suite après que D.ieu eut accordé le plein pardon pour le péché d’Israël, Moché transmit les instructions de D.ieu au Peuple pour Lui construire une “Résidence parmi eux”; ce même jour le peuple donna son or, son argent et son cuivre pour la construction du Michkan.
Mais au préalable, Moché avait rassemblé le Peuple et lui avait ordonné, au nom de D.ieu: “Six jours le travail sera fait; mais le septième sera pour vous un jour saint, un Chabbat des Chabbat pour D.ieu…”. Cela implique que, comme le Michkan, ce commandement est une réfutation et non un pardon du péché d’idolâtrie.
Maïmonide remonte aux origines de l’idolâtrie et l’attribue au fait que la Providence Divine est canalisée à travers des forces et des objets. Les premiers idolâtres reconnaissaient que le soleil, la lune et les étoiles tiraient de D.ieu leur force pour nourrir la terre, mais ils leur attribuaient une signification divine. Leur erreur était de les considérer comme objets de culte alors qu’ils n’étaient rien de plus que les instruments de D.ieu comme “une hache dans les mains du bûcheron”. Dans un certain sens, se préoccuper de façon excessive de son travail et du monde matériel est aussi une forme d’idolâtrie. Car cela aussi implique l’erreur d’attacher du sens à ce qui n’est rien de plus qu’un réceptacle ou un canal pour la bénédiction Divine. La préoccupation matérialiste est une façon de courber la tête, une forme de culte mal placé. Ce n’est que lorsque l’homme voit dans les efforts qu’il investit dans son travail ce qu’ils sont réellement, une manière de créer un canal naturel pour les bénédictions divines, que son travail prend sa forme passive et que le centre de ses pensées se dirigent vers D.ieu.
C’est la façon dont l’idolâtrie, dans ses formes ouvertes ou plus subtiles, est rectifiée. Six jours de travail passif au sens d’un détachement mental et de la réalisation que le travail humain n’est qu’un instrument pour D.ieu, culminant dans un
“
Chabbat des Chabbat” exclusivement concentré sur la source de nos bénédictions, sont la correction et la négation des instincts idolâtres. . Face à une révélation si extraordinaire de la Vérité Divine, l’on pouvait difficilement douter ou désapprouver. Mais mille ans plus tard, nous réaffirmâmes cet engagement.
Alors pourquoi l’obligation ?
Cela ne signifie pas qu’à Pourim un nouveau contrat, valide, remplaça l’original. Si cela avait été le cas, quel aurait été le but de la Révélation sinaïtique ? Il est sûr que nous étions liés par l’engagement, entre D.ieu et nous, de la Torah durant les 950 années entre Moché et Esther. En fait, Pourim constitua l’accomplissement d’une vérité déjà implantée au Sinaï. Cette vérité veut que notre relation avec D.ieu ne soit pas contingente à la raison. Elle ne dépend pas de notre compréhension ni même de notre conscience de son existence. Elle transcende notre moi conscient, résidant au cœur même de notre âme.
C’est la raison pour laquelle nous fûmes obligés de recevoir la Torah au Mont Sinaï. Non parce que nous n’aurions pas librement choisi de le faire de nous mêmes mais parce qu’un engagement consciemment choisi n’aurait pas commencé à exprimer la véritable étendue de notre acceptation de la Torah.
Tel est le véritable sens de ce qui se passa alors que nous tenions sous la montagne. Mais pendant de nombreux siècles, les événements de Sinaï se prêtèrent à une interprétation erronée. Dans nos esprits, nous nous rappelions le moment où nous fûmes surpassés par la vérité divine et obligés de l’accepter. Cela venait il de notre intériorité, d’un endroit dans nos âmes inaccessibles au moi conscient ? Ou cela venait il de l’extérieur, d’une force externe qui nous forçait malgré notre propre volonté, à notre alliance avec D.ieu ?
Et puis vint Pourim avec la totale éclipse de toute Divinité perceptible. Rester un Juif, rester loyal à notre alliance avec D.ieu étaient un choix qui n’allait être influencé par aucune révélation extraordinaire. Mais en choisissant d’accepter la Torah dans de telles circonstances, nous affirmâmes que là est la véritable volonté du Juif. Nous affirmâmes que notre «obligation» au Sinaï n’allait pas contre notre volonté mais qu’elle était en complète harmonie avec notre désir le plus profond.
Le Secret de la colombe
Nous trouvons une nouvelle preuve dans la Guemara de l’importance pour la femme de paraître sous son plus bel aspect aux yeux de son époux (Ketoubot 16b) : selon Beth Hillel il est recommandé de flatter la mariée et de dire à son mari : “La kala est belle et gracieuse” (même si elle est vilaine, borne ou bossue) et ceci pour la rendre chère aux yeux de son époux et lui éviter le regret d’avoir peut être fait une mauvaise affaire.
Nous voulons toucher à un problème déicat qui est trés mal connu du public.
Les femmes désirent qu’à la maison, leurs époux les aiment “nature”, comme elles sont, sans s’apprêter outre mesure.
Par contre, quand elles sortent travailler, faire des empletes ou rendre visite à des amies, elles n’ont plus la même exigence. Elles se maquillent, se parfument, s’habillent élégament. C’est le monde à l’envers! Certes, dans la rue on doit être présentable mais pour notre époux, il faut être beaucoup plus que cela et rechercher à attirer son attention. Il en ressortira une grande joie qui aura une influence positive sur son moral et ceci à la seule condition qu’il soit convaincu qu’elle se fait belle pour lui, sinon il éprouvera de la répugnance.
Le petit dialogue suivant en apporte confirmation : Une épouse a dit à son conjoint : Plus j’avance en âge et plus il m’est difficile de garder la ligne!
Un jour, après avoir vainement tenté de mettre un vêtement trop étroit, elle s’est exclamée : Il me tarde d’être grand mère! Après tout, si une grand mère prend de l’embonpoint, qui s’en souci? Le grand père, répondit l’époux. Combien c’est désolant!
La majorité des époux n’osent pas exiger de leur
femme qu’elle s’habille et se maquille en leur honneur. C’est une question d’amour propre. Quand à l’épouse, elle ressent parfois une contrainte de devoir être coquette pour son époux en particulier, d’autant plus qu’il ne fait pas de compliments et n’a pas l’air d’apprécier ni de remarquer ses efforts.
La suite dans notre prochain numéro b’’h Rabbanite Rivka Amar Zats’alGardes ta langue !
L’histoire d’un livre
Rabbi Ephraïm Zeitchik a écrit dans son livre HaMéorot HaGuedolim que le ‘Hafets ‘Haïm zatsal a entrepris la rédaction du Chemirat HaLachon à la suite d’un sermon donné par le gaon Rabbi Israël Salanter zatsal, dans lequel il avait dit : « Si seulement pouvait se trouver un homme qui écrive un livre de halakhot sur le sujet de l’interdiction du Lachone HaRa ! » Quand le ‘Hafets ‘Haïm publia son livre, Rabbi Israël lui envoya un messager spécial pour se le procurer. On sait également que dans la pochette de tefilin de Rabbi Israël zatsal, il prenait avec lui le livre ‘Hafets ‘Haïm. On raconte encore que quand le ‘Hafets ‘Haïm publia son livre, Rabbi Israël lui dit qu’il valait la peine d’être publié même s’il était la cause qu’un seul juif pousse un soupir de peine sur le fait de dire du Lachone HaRa
La femme de Manoa’h
Eshet Hail
La mère de Chimchon s’appelle chez nos Sages Tslalphonit, car elle était une émanation (néetsélet) de notre mère Eve qui était la pierre de touche du monde. La femme de Manoa’h a mérité qu’un ange parle avec elle, parce que c’était une femme juste. L’ange de Hachem s’est révélé à elle alors qu’elle était dans les champs pour lui annoncer la naissance de Chimchon, il lui a dit qu’il allait lui donner la bénédiction d’avoir un fils, qui serait un nazir consacré à Dieu, par conséquent elle devait se garder dès maintenant et jusqu’à sa naissance de boire du vin ou de l’alcool et de manger de toute chose impure qui risquerait d’avoir une influence sur l’âme de son fils le tsadik. L’ange lui a aussi annoncé que l’enfant qui allait lui naître sauverait Israël des Philistins. La femme de Manoa’h a mérité un fils, qui est Chimchon, et qui a jugé Israël pendant vingt ans. Pourquoi s’appelle t il Chimchon ? C’est la même racine que chémech, le soleil. De même que le soleil se trouve dans un écrin, et quand il sort il brûle les méchants et guérit les justes, de même quand Chimchon était nazir, on ne voyait pas sa puissance, et quand il l’a manifestée ouvertement, il a puni les Philistins.
UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE.
Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM p.16
Rabbi Hiya, sans plus de précisions, qui n’est autre que Rabbi H’iya Rabba. Rabbi H’iya, fils de Achi. Rabbi H’iya, fils de Assi. Rav H’iya, fils de Rav. Rabbi H’iya, fils de Abba Hakohène (le Prêtre). Rabbi H’iya, fils de Abba, neveu de Bar Kapara. Rabbi H’iya, fils de Ada. Rabbi H’iya, fils de Rav Ada de Yafo. Rabbi H’iya, fils de Avya. Rav H’iya, fils de Avine Naguera (le menuisier). Rav H’iya, fils de Yossef. Rabbi H’iya, fils de Papa. Rav H’iya, fils de Rav Houna. Rabbi H’iya, fils de Rav Houna. Rav H’iya, fils de Ami. Rabbi H’iya, fils de Rabba, fils de Nah’méni. Rabbi H’iya, fils de Nah’méni. Rabbi H’iya Bérav Nah’mane. H’iya, fils de Néh ‘émeya. Rabbi H’iya, fils de Minama. Rabbi H’iya, fils de Rav Midifta. Rav H’iya Arikha (le long). Rabbi H’iya, fils de H’inena. Rabbi H’iya, homme de ‘Hako. Rabbi H’iya de H’iguera. Rabbi H’iya, fils de Mayera. Rabbi H’iya Bérav Matna. Rabbi H’iya, fils de Zarnouki. Rabbi H’iya Paroudaa. Rabbi H’iya, fils de Rav Yitsh’ak. Rabbi H’iya, fils de Rabbi Yitsh’ak ‘Hatichaya. Rabbi H’iya de Hourmine. Rabbi H’iya, fils de Loulyani. Rav H’iya Bérabbi Natane. Rav H’iya Vasstineya. Rabbi H’iya, fils de Gameda. Rabbi H’iya Bérouna. Rabbi H’iya, fils de Yéhouda. Rabbi H’iya, fils de Zaza, de Kisrine. Rabbi H’iya Barmaza. Rabbi H’iya, fils de Avoua. Rabbi H’iya Avoye. Rabbi H’iya du village de Téh’oumine. Rabbi H’iya, fils de Chabtaye. Rabbi H’iya, fils de ‘Hamerame. Rabbi H’iya, fils de Ah’a, père de Rabbi Ah’a. Rabbi H’iya, fils de Rav Yéva. Rabbi H’iya, fils de Zé’hiri. Rabbi H’iya, fils de Ya’hakov. H’iya, fils de ‘Houkva. Rabbi H’iya, fils de Titass. Rabbi H’iya Kara. Rabbi H’iya, fils de Yanaye. Rabbi H’iya Katouspaa. Rabbi H’iya, fils de Gourya. Rabbi H’iya de Tsiporine. Rabbi H’iya, fils de Taneh’oum.
TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS
Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi.
Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote nous ce cœur de pierre et donne nous un cœur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.