Magazine Familly Torah Nissan 2022

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Avec le Soutien de :

Rav Moshe Ben Moshe chlit’a, Rav Shalom Arush chlit’a, Rav Ron Chaya chlit’a, Rav Yaakov Mazouz chlit’a, Rav Acher Fitoussi chlit’a, Rav David Nacache chlit’a, Yeshiva Or Arachbi, Les Rabanim de Koupat Ha’ir . Et plein d’autres Gdoley aDor...

DEDICASSE :

A la rĂ©ussite de ma femme, et de mes enfants que le crĂ©ateur m’a donnĂ© ainsi qu’à l’élĂšvation de l’ñme de mon pĂšre, la rĂ©ussite de ma mĂšre, ma soeur et mon frĂšre et de toute ma famille en gĂ©nĂšral.

De la RĂ©ussite de mes maitres et de tous leurs Ă©lĂšves ainsi que toutes leurs familles. De tous mes amis et connaissances.

Et en tout particulier Ă  tout le peuple d’Israel que nous mĂ©ritions tous de nous rapprocher de HaKadosh Barou’khou et de recevoir le Mashia’h TsidkĂ©nou Amen.

HALAKHOTE

Pages 4 15

RECETTE

Pages 16

LES 48 VOIES DE LA SAGESSE Pages 20-21

LES JARDINS DE RAV AROUSH Pages 22 26

VIVRE SON TEMPS Pages 28 31

FEMME VAILLANTE - LACHON ARACHEMOT ATSADIKIM Pages 34

SEGOULOT Pages 38

SOMMAIRE :

Le ‘Hamets

Il est interdit de possĂ©der toutes traces de ‘hamets pendant pessa’h, c’est pourquoi, il faut le rechercher dans toute sa maison, mĂȘme dans les piĂšces oĂč l’on est certain de n’avoir jamais mangĂ© de ‘hamets. C’est une mitsva trĂšs importante, et la rĂ©compense est fonction de l’effort

DĂ©finition

Le ‘hamets c’est tout aliment, boisson ou produit, composĂ© d’une des 5 espĂšces des cĂ©rĂ©ales suivantes : blĂ©, orge, seigle, avoine ou Ă©peautre, qui aurait levĂ© ou fermentĂ©. La levure ou le levain est Ă©galement du ‘hamets

La Torah a Ă©mis un double interdit Ă  l’encontre du ‘hamets Ă  Pessah : celui d’en consommer et celui d’en possĂ©der

La recherche du ‘hamets est composĂ©e de 2 Ă©tapes :

‱ Le nettoyage de la maison,

‱ Puis la veille de Pessa’h, de la Recherche du ‘Hamets, soit en hĂ©breu la bedikat ‘hamets, ultime Ă©tape de vĂ©rification.

OĂč nettoyer ?

On nettoie toutes les piĂšces de la maison afin qu’il n’y reste absolument aucune trace de ‘hamets. On sera particuliĂšrement mĂ©ticuleux et vigilant dans les endroits oĂč l’on dĂ©pose de la nourriture pendant l’annĂ©e (placard, rĂ©frigĂ©rateur, buffets, etc.) ainsi que dans les cartables et sacs des enfants. On recherchera dans les creux et recoins de toutes les parties de la maison.

Concernant les balcons, la cour, ou le jardin, on considùre que les oiseaux s’en chargent. On enlùvera simplement les morceaux de ‘hamets apparents quelques jours avant Pessa’h.

Il faut Ă©galement nettoyer les voitures de toutes traces de ‘hamets. Concernant un bureau, magasin ou mĂȘme un casier (Ă  la synagogue par exemple), il doit ĂȘtre nettoyĂ© mĂȘme si on n’est pas propriĂ©taire. C’est Ă  dire que c’est au locataire d’assurer le nettoyage et non au propriĂ©taire.

Les cosmĂ©tiques Ă  Pessa’h

Le ‘hamets n’est plus considĂ©rĂ© comme ‘hamets dĂšs lors qu’il n’était plus consommable par un chien au dĂ©but de Pessa’h.

C’est pourquoi les cosmĂ©tiques et produits de beautĂ© fĂ©minins sont autorisĂ©s Ă  Pessa’h. Cependant certains sont plus rigoureux notamment sur tous les produits en contact avec les lĂšvres.

Les mĂ©dicaments pendant Pessa’h

Il est permis de prendre des mĂ©dicaments Ă  Pessa’h, mĂȘme s’ils contiennent du ‘hamets (amidon de blĂ©), Ă  condition qu’ils n’aient pas un goĂ»t agrĂ©able et qu’on les avale tels quels

Les pastilles Ă  sucer, les sirops, etc. sont donc interdits.

La vente du hamets

AprĂšs avoir nettoyĂ© sa maison et fait la bedikat hamets (vĂ©rification), on regroupera tout le hamets encore en notre possession dont on aurait pas rĂ©ussi Ă  se sĂ©parer (notamment en raison d’une perte importante d’argent : whisky, etc.), afin de vendre le hamets Ă  un non juif le temps de Pessa’h par l’intermĂ©diaire d’une autoritĂ© rabbinique

Attention, on parle bien ici d’une perte importante et non d’un « simple sachet de pĂątes » qu’on prĂ©fĂ©rera donner Ă  un non juif.

Il est fortement conseillĂ© de s’occuper de la vente du hamets avant la veille de Pessa’h, en prĂ©cisant le lieu oĂč sera stockĂ© le hamets, car Ă  partir du moment oĂč le ‘hamets est interdit, on n’aura plus la propriĂ©tĂ© pour pouvoir le vendre. Il est donc impĂ©ratif que les dĂ©marches soient faites le plus tĂŽt possible.

Cachérisation pour Pessa

’h

D’aprĂšs la majoritĂ© des dĂ©cisionnaires, il est prĂ©fĂ©rable de ne pas inclure la vaisselle dans la vente mais uniquement le ‘hamets contenu dedans, car si on vend la vaisselle Ă  un non juif on devra tremper Ă  nouveau sa vaisselle dans un mikvĂ© (tĂ©vila).

Pendant Pessa’h, il est interdit d’utiliser de la vaisselle et des ustensiles de cuisine ayant servi pour le ‘hamets sans cachĂ©risation pour pessa’h au prĂ©alable.

Certains ustensiles sont « cachĂ©risables », d’autres non. Nous allons essayer, avec l’aide de D., de donner quelques explications de la cachĂ©risation ainsi que quelques cas prĂ©cis.

Cachérisation des Ustensiles

La cachĂ©risation se fait de la mĂȘme façon dont l’ustensile est utilisĂ© :

Tout ustensile, qui absorbe des aliments directement par le feu, sans intermĂ©diaire liquide (comme une broche ou une grille), doit ĂȘtre rougie au feu jusqu’à en faire jaillir des Ă©tincelles(= liboun).

Les ustensiles qui absorbent des aliments par l’intermĂ©diaire d’un liquide (comme les casseroles), devront ĂȘtre cachĂ©risĂ©s par l’eau bouillante (= hag’ala). C’est Ă  dire qu’ils devront ĂȘtre plongĂ©s entierement dans de l’eau bouillante puis ĂȘtre rincĂ©s Ă  l’eau froide.

Les ustensiles qui risquent d’ĂȘtre dĂ©tĂ©riorer par la cachĂ©risation (par le feu ou par l’eau bouillante), ne pourront pas ĂȘtre utilisĂ©s Ă  Pessa’h.

La cachérisation des ustensiles étant trÚs complexe, il est préférable de se rapprocher de votre Rabbin avant toute opération.

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Hilk’hot Pessa’h

Cachérisation de la vaisselle

Etant trĂšs absorbante, la vaisselle en porcelaine n’est pas cachĂ©risable pour Pessa’h. En revanche, d’aprĂšs le Choulkhan Aroukh, le verre, n’absorbe ni ne rejette le goĂ»t des aliments, c’est pourquoi il suffira de laver soigneusement la vaisselle et les verres en verre afin de pouvoir les utiliser pendant Pessa’h

Les Achkenazim ont l’habitude de se montrer plus stricts (consulter un Rabbin dans ce cas pour connaĂźtre la procĂ©dure de cachĂ©risation du verre)

Les ustensiles en mĂ©tal, en pierre ou en plastique peuvent ĂȘtre cacherisĂ©s par la hag’ala (immersion dans l’eau bouillante).

Il faudra faire attention de ne pas cachĂ©riser en mĂȘme temps de la vaisselle rĂ©servĂ©e aux produits lactĂ©s et celle pour la viande Ă  moins que toutes les deux n’aient pas servi depuis 24h.

Concernant la cacherisation par la hag’ala (immersion dans l’eau bouillante), il faudra d’abord cachĂ©riser la marmite avant de s’en servir pour immerger la vaisselle. Quand on aura fini de cachĂ©riser les ustensiles et la vaisselle, il faudra refaire la hag’ala de la marmite.

Cachérisation des appareils ménagers

Le four : pour le cachĂ©riser, il faut le nettoyer Ă  fond puis ne pas l’utiliser pendant au moins 24h. Ensuite, le faire chauffer Ă  sa tempĂ©rature maximum pendant une heure ou plus. En revanche, les plaques du four doivent ĂȘtre cachĂ©risĂ©es par liboun (portĂ©s Ă  incandescence), ce qui est impossible puisqu’elles en seraient dĂ©tĂ©riorĂ©es. Il faudra donc prĂ©voir un second jeu de plaques pour Pessa’h.

Il est prĂ©fĂ©rable de ne pas utiliser son four Ă  micro-ondes. Il sera cependant possible de l’utiliser si on le nettoie parfaitement, qu’on y fait bouillir un bol d’eau mĂ©langĂ© avec un produit d’entretien puis qu’on le nettoie de nouveau. Ensuite, on couvrira de façon totalement hermĂ©tique les aliments que l’on fera chauffer pendant la periode de Pessa’h.

Les grilles des cuisiniĂšres: sur lesquelles on pose les casseroles, doivent ĂȘtre nettoyĂ©es puis cacherisĂ©es Ă  l’eau bouillante.

Un lave vaisselle Ă©lectrique peut ĂȘtre utilisĂ© Ă  condition de l’avoir parfaitement nettoyĂ© puis de l’avoir fait tournĂ© Ă  vide avec du produit vaisselle et de l’eau bouillante !

Les réfrigérateurs et les congélateurs, il suffit de les

nettoyer soigneusement pour s’en servir à Pessa’h.

La plata peut ĂȘtre cacherisĂ©e en la nettoyant soigneusement puis en versant de l’eau bouillante, directement depuis le rĂ©cipient oĂč l’eau Ă  Ă©tĂ© chauffĂ©e (= keli richone).

L’evier, il faut bien le nettoyer puis y verser de l’eau bouillante afin de le cachĂ©riser (mĂȘme s’il est en faĂŻence).

La table oĂč l’on mange, ou le plan de travail de la cuisine, il faudra les nettoyer puis y verser de l’eau bouillante. En revanche, si on craint de les abĂźmer, il suffira de bien les nettoyer puis de les recouvrir hermĂ©tiquement pour le plan de travail et avec une nappe neuve pour la table.

Quand faire la Bedikat ‘Hamets ?

Cette annĂ©e la Bedikat ‘Hamets aura lieu Jeudi soir avec la bĂ©nĂ©diction!!!

Il faudra faire preuve de zĂšle et donc se dĂ©pĂȘcher de faire la bedikat ‘hamets (recherche du ‘hamets) dĂšs la tombĂ©e de la nuit.

C’est une mitsva trĂšs importante puisqu’il nous est dĂ©fendu d’entreprendre une autre activitĂ© que la bedikat ‘Hamets Ă  partir de la tombĂ©e de la nuit (ex : finir son repas, entreprendre un travail et mĂȘme d’étudier la Torah (sauf dans certaines conditions).

On a l’habitude de prĂ©parer 10 petits morceaux de pain soigneusement enveloppĂ©s dans du papier que l’on cachera dans diverses piĂšces de la maison pour que le pĂšre de famille les recherche.

Comment procéder ?

On doit procĂ©der Ă  la recherche du ‘hamets Ă  la lueur d’une bougie de cire. En revanche, on n’utilisera pas une bougie avec plusieurs mĂšches car cela formerait une torche, dont on ne peut se servir. Si on n’a pas de bougie Ă  sa disposition, on pourra se servir d’une petite lampe de poche.

On prendra une petite assiette afin de rassembler le ‘hamets trouvĂ© pour le brĂ»ler le lendemain.

Avant de faire la recherche du ‘hamets, on rĂ©cite la bĂ©nĂ©diction 
’al bi’our ‘hamets (
qui nous a ordonnĂ© de dĂ©truire le ‘hamets). Il est interdit de parler entre la berakha et jusqu’à la fin de la vĂ©rification (bedika). Mais on pourra, aprĂšs avoir commencĂ© la recherche, parler de choses concernant la bedika.

AprĂšs avoir vĂ©rifiĂ© toute la maison, on dĂ©clare le ‘hamets qu’on n’aurait pas vu, nul et non avenu, dans une phrase Ă  rĂ©citer 3 fois. Il faudra dire ce texte Ă©galement dans une langue que l’on comprend afin d’ĂȘtre pleinement conscient d’annuler le ‘hamets. À partir de ce moment, on aura soin de regrouper le ‘hamets restant que l’on veut consommer le soir et au petit dĂ©jeuner.

OĂč rechercher ?

On procĂšde Ă  la bedikat ‘hamets (vĂ©rification) dans toutes

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les piùces susceptibles de contenir du ‘hamets.

Si on a une voiture ou une autre maison (qui n’est pas habitĂ©e par d’autres personnes), on devra Ă©galement y rĂ©aliser une vĂ©rification la veille du 14 nissan aprĂšs avoir vĂ©rifiĂ© notre rĂ©sidence principale. Il faut Ă©galement faire la bedikat ‘hamets dans les synagogues et les maisons d’études

Pour un bureau ou un magasin, il est mieux d’aller y faire la bedikat ‘hamets dans la mesure du possible. Si c’est impossible, on s’assurera qu’il n’y ait plus du tout de ‘hamets

Pour une vĂ©rification autre que notre rĂ©sidence principale, on ne rĂ©citera pas de bĂ©nĂ©diction car celle dite dans la maison suffira pour s’acquitter de toutes les bedikot que l’on doit faire.

Si on part pour Pessa’h ?

Si on part plus d’un mois avant Pessa’h, on n’est pas concernĂ© par la mitsva de la bedikat ‘hamets pour sa maison si on est absolument certain de ne pas revenir pendant Pessa’h.

Si on part dans le mois qui prĂ©cĂšde Pessa’h, on est tenu par la mitsva de la bedikat ‘hamets. On nettoiera donc sa maison et on fera la bedikat ‘hamets avant de partir (sans berakha), si on part avant le 14 nissan. Il est conseillĂ© de ne pas vendre toute la maison car on annulerait ainsi la mitsva du nettoyage et de la

bedikat ‘hamets. De mĂȘme, si on part plus d’un mois avant Pessa’h mais qu’on risque de revenir avant ou pendant Pessa’h.

Il faudra Ă©galement refaire la vĂ©rification (bedika) dans sa chambre d’hĂŽtel la nuit du 14 Nissan

Bi’our ‘hamets (dĂ©truire le ‘hamets)

Cette annĂ©e on brulera le ‘Hamets vendredi matin jusqu’à 9h30.

Si on trouve du ‘hamets pendant Pessa’h, il faudra le dĂ©truire immĂ©diatement. Yom Tov, on ne pourra pas le dĂ©truire : on le mettra de cĂŽtĂ©, on le couvrira puis on le dĂ©truira des lĂ  fin de Yom Tov.

Kitniot, riz et Pessa’h

D’apres le Choulkhan Aroukh les lĂ©gumineuses, appelĂ©s en hĂ©breu : kitniot, (y compris les pois chiches) et le riz sont autorisĂ©s Ă  Pessa’h. Mais il faut soigneusement trier le riz pour s’assurer qu’aucun grain de blĂ© ou de cĂ©rĂ©ale n’y soit mĂ©langĂ©. Les Sefaradim, suivant l’avis du Choulkhan Aroukh, peuvent consommer du riz ou des kitniot Ă  Pessa’h.

En revanche les Ashkenazim ont le mihnag (coutume) de ne pas consommer le riz et les kitniot pendant Pessa’h (à titre de ‘houmra), et ne peuvent pas changer cette habitude comme les Habbad.

Certains sefardim ont l’habitude de s’abstenir de consommer du riz Ă  Pessa’h. Si cette personne souhaite cesser ce minhag, il devra procĂ©der Ă  une annulation des voeux (hatarath nedarim).

La Matsa Chemoura

La Torah nous ordonne de consommer de la matsa le soir de Pessa’h. Afin de procĂ©der de la meilleure maniĂšre possible, on consommera de la Matsa Chemoura (=gardĂ©e), c’est Ă  dire de la matsa qui a Ă©tĂ© prĂ©parĂ©e spĂ©cifiquement (depuis la moisson) pour la mitsva de manger de la matsa le soir de Pessa’h. De plus, elle doit ĂȘtre faite Ă  la main.

Certains ont l’habitude de consommer de la matsa chemoura pendant les 7 (ou 8 Ă  l’extĂ©rieur d’Israel) jour de Pessa’h.

La matsa dans l’eau

Il est permis de tremper la matsa dans de l’eau Ă  Pessa’h. En principe, ce sont les communautĂ©s ‘hassidiques qui s’imposent de ne pas consommer la matsa trempĂ©e.

La matsa ‘achira

Le Choulkhan Aroukh permet la consommation de matsa ‘achira, c’est Ă  dire de la matsa faite avec du vin ou des jus de fruits, nĂ©anmoins la fabrication industrielle de cette derniĂšre pose de telles difficultĂ©s que beaucoup de dĂ©cisionnaires prĂ©fĂšrent s’en abstenir.

Kim’ha DĂ© Pis’ha

La TsĂ©daka avant Pessa’h

Le RAMA Ă©crit dans l’une des ses notes sur le Choul'ha ne ‘Arou’h (O.H 420 1) au dĂ©but des Hala' hot relatives Ă  Pessa’h: Il est d’usage d’acheter du blĂ© afin de le distribuer aux nĂ©cessiteux pour les besoins de la fĂȘte (pour la fabrica tion des Matsot).

Il Ă©crit dans la Torah dans un verset au sujet de la fĂȘte de Pessa’h : « Tu te rĂ©jouiras devant Hachem ton D., toi, ton fils, ta fille, ton serviteur, ta servante, ainsi que le Levi qui habite parmi toi, et l’étranger ainsi que l’orphelin et la veuve qui sont au milieu de toi, Ă  l’endroit qu’Ha chem ton D. choisira pour y faire rĂ©sider son Nom. » (Devarim chap.16)

Rashi explique ce verset au nom du Midrash : Le Levi, l’étranger, l’orphelin et la veuve, ces 4 sont Ă  moi, comme les 4 qui sont Ă  toi et qui sont ton fils, ta fille, ton serviteur et ta servante. Si tu rĂ©jouis les 4 qui sont Ă  moi, je rĂ©jouirais les 4 qui sont Ă  toi.

A partir de lĂ , nous prenons conscience de l’importance de se soucier des nĂ©cessiteux durant Pessa’h et de les rĂ©jouir.

Celui qui se prĂ©occupe du Levi (qui ne possĂ©dait pas d’argent durant Pessa’h car les Leviim ne possĂ©daient aucun terrain en Erets IsraĂ«l), de l’étranger, de l’orphelin et de la veuve, desquels Hachem se souci et les considĂšre mĂȘme comme Ă©tant « Ă  lui » Hachem le rĂ©compensera et rĂ©jouira les 4 qui sont Ă  lui, son fils, sa fille, son serviteur et sa servante.

Si par contre, l’homme ne rĂ©jouit pas les 4 qui appartiennent Ă  Hachem, Hachem ne se souciera pas de rĂ©jouir les 4 qui sont Ă  lui !

C'est pourquoi il est une sainte obligation qui incombe chaque juif de donner de la TsĂ©daka aux nĂ©cessiteux avant la fĂȘte de Pessa’h, afin qu’ils aient de quoi acheter le nĂ©cessaire pour Pessa’h.

Il existe aujourd’hui grĂące Ă  D. des organismes de TsĂ©daka dignes de confiance, et il est possible de leur confier l’argent de « Kim’ha DĂ© Pis’ha » (TsĂ©daka avant Pessa’h) qu’ils redistribueront aux nĂ©cessiteux. De mĂȘme, il existe des endroits dans lesquels les administrateurs des synagogues collectent des fonds auprĂšs des fidĂšles, et sont responsables de la redistribution de cet argent aux nĂ©cessiteux. Il faut veiller Ă  ne confier l’argent qu’à des organismes dignes de confiance, comme nous l’avons dĂ©jĂ  expliquĂ© antĂ©rieurement lors d’un cycle sur les Hala' hot relatives Ă  la TsĂ©daka.

Le mois de Nissan est le mois propice Ă  la RĂ©demption finale du peuple d’IsraĂ«l, comme l’enseignent nos maĂźtres dans la GuĂ©mara Rosh Ha Shana (11b) :

« C’est Ă  Nissan que nos ancĂȘtre ont Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©s, et c’est encore Ă  Nissan que le peuple d’IsraĂ«l est appelĂ© Ă  ĂȘtre dĂ©livrĂ©. »

Comme le prophĂšte Mi’ha l’a aussi annoncĂ© (Mi’ha 7 15) : « Comme lors de ta sortie d’Egypte, je lui ferais voir des merveilles ».

Le moyen le plus efficace pour hĂąter la GuĂ©oula (RĂ©demption finale) est la TsĂ©daka , comme l’enseigne le Midrash Tana DĂ©bĂ© Eliyahou (Seder Eliyahou Rabba chap.23) : « Nos ancĂȘtres n’ont Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©s d’Egypte que lorsqu’ils Ă©tablirent par un pacte de se prodiguer du bien mutuellement, comme il est dit dans la Shira (Az Yashir MoshĂ©) : « Tu guides par ta bontĂ© ce peuple que tu viens de dĂ©livrer » (Chemot 15 13)

La bontĂ© (‘Hessed) entraĂźne la dĂ©livrance.

Il est Ă©galement dit au sujet de la RĂ©demption finale : « Observez la justice et pratiquez la bontĂ©, car ma dĂ©livrance est sur le point d’arriver, et ma justice va se dĂ©voiler. » (Isha’ya 56 1)

Travailler la veille de Pessa’h

La veille de Pessa’h, on ne se livre pas Ă  des travaux dĂšs ‘hatsot (milieu de la journĂ©e). Il y a deux raisons Ă  cet interdit : afin de ne pas ĂȘtre entraĂźnĂ© dans son travail et ainsi nĂ©gliger la prĂ©paration du seder, etc. La seconde raison est qu’au temps du Beth Hamikdach, on apportait le korban Pessa’h (sacrifice de Pessa’h) Ă  partir de ‘hatsot

Se couper les cheveux

C’est une mitsva de se couper les cheveux avant Pessa’h. NĂ©anmoins, il faudra les couper avant ‘hatsot(milieu de la journĂ©e).

Se couper les ongles

Il faudra Ă©galement se couper les ongles avant ‘hatsot.

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Manger de la Matsa la veille de Pessa’h

D’aprĂšs la stricte halakha , il est interdit de manger de la matsa la veille de Pessa’h, afin d’en profiter pleinement le soir de Pessa’h oĂč c’est une mitsva d’en consommer.

Jeûne des Premiers Nés

Le jeĂ»ne des Premiers NĂ©s est un usage qui a pour vocation la commĂ©moration du miracle dont les premiers nĂ©s d’IsraĂ«l ont bĂ©nĂ©ficiĂ© lors de la 10Ăšme plaie d’Egypte qui frappa tous les premiers nĂ©s Ă©gyptiens.

Selon notre usage, les filles aßnées ne jeûnent pas la veille de Pessa'h.

Le fait de jeĂ»ner la veille de Pessa'h peut entraĂźner des incommoditĂ©s physiques pour la cĂ©lĂ©bration du Seder et l’accomplissement de toutes les Mitsvot du soir de Pessa'h, comme le fait de raconter la sortie d’Egypte qui est un commandement de la Torah, ou bien la consommation des 4 coupes de vin, la consommation de la Matsa et du Marror.

C’est pourquoi, depuis plusieurs gĂ©nĂ©rations, les grands d’IsraĂ«l ont instaurĂ© l’usage d’exempter les premiers nĂ©s de ce jeĂ»ne en les faisant assister Ă  une SĂ©oudat Mitsva le matin de la veille de Pessa'h, aprĂšs l’office de Sha’harit.

Cette SĂ©oudat Mitsva est gĂ©nĂ©ralement le repas que l’on organise lors de l’achĂšvement de l’étude d’un traitĂ© du Talmud (Syoum Masse’het).

Mais il peut ĂȘtre aussi un repas de mariĂ©s (ShĂ©va’ BĂ©ra’hot) ; d’une Brit Mila ; d’un Pidyon Ha Ben (rachat du premier nĂ©) ; ou mĂȘme d’une Bar Mitsva si l’enfant a 13 ans ce jour lĂ  en date hĂ©braĂŻque.

Lorsqu’il s’agit d’une SĂ©oudat Mitsva organisĂ©e en l’honneur de l’achĂšvement de l’étude d’un traitĂ© du Talmud, il est important que les assistants Ă©coutent les propos de l’achĂšvement du traitĂ©.

Pour ĂȘtre rĂ©ellement exempt du jeĂ»ne, il est impĂ©ratif de consommer une quantitĂ© minimale de KazaĂŻt (27 g) lors de la SĂ©oudat Mitsva.

La veille de Pessa'h, les premiers nĂ©s doivent veiller Ă  ne rien consommer depuis l’aube jusqu’à la SĂ©oudat. Il n’est pas obligatoire de rĂ©aliser cette SĂ©oudat avec du pain. On peut la rĂ©aliser avec des fruits, des gĂąteaux ou autres Il est impĂ©ratif d’ĂȘtre prĂ©sent Ă  la Sé’ouda pour ĂȘtre exempt du jeĂ»ne, et il est parfaitement insignifiant d’apporter quelque chose du repas Ă  un premier nĂ© qui n’y a pas assistĂ© Dans un tel cas, le premier nĂ© est encore soumis Ă  son obligation de jeĂ»ner ce jour lĂ .

Un premier nĂ© qui se trouve dans les 12 mois de deuil sur son pĂšre ou sa mĂšre, ou pendant les 30 jours de deuil sur d’autres proches, doit assister lui aussi Ă  la SĂ©oudat de clĂŽture d’un traitĂ© du Talmud la veille de Pessa'h.

Par contre, s’il se trouve dans les 7 jours de deuil, il ne peut pas y assister. Dans ce cas, si l’endeuillĂ© craint d’ĂȘtre incommodĂ© par le jeĂ»ne et qu’il ne pourra pas cĂ©lĂ©brer correctement le Seder, il devra « racheter » le jeĂ»ne par une somme d’argent qu’il donnera Ă  la TsĂ©daka.

Selon certains, lorsqu’un enfant est premier nĂ©, son pĂšre jeĂ»ne Ă  sa place jusqu’à la Bar Mitsva de l’enfant. Si le pĂšre est lui aussi premier nĂ©, c’est la mĂšre qui jeĂ»nera pour l’enfant jusqu’à sa Bar Mitsva.

Mais selon d’autres, il n’est pas nĂ©cessaire de s’imposer cette rigueur.

Mais puisque nous avons l’usage d’exempter les premiers nĂ©s de jeĂ»ner par une SĂ©oudat Mitsva et qu’il est relativement facile de s’y rendre, le pĂšre ou la mĂšre de l’enfant doivent s’efforcer de s’y rendre afin de s’exempter totalement du jeĂ»ne.

Si l’enfant n’a pas encore atteint l‘ñge de 30 jours, le pĂšre et la mĂšre sont exempts de jeĂ»ner pour lui. Cependant, il est bon mĂȘme dans ce cas que le pĂšre ou la mĂšre se rende Ă  une SĂ©oudat Mitsva la veille de Pessa'h Aujourd’hui encore il est de coutume de mĂštre du sang d’agneau sur la porte des maisons.

Quatre expressions en rapport avec les quatre verres et quatre Ă©tapes

Dans le traitĂ© Pessahim (109b), la GuĂ©mara demande pourquoi les Sages ont instituĂ© de boire quatre verres la nuit du seder, puisque cela constitue des paires (un nombre pair), ce qui reprĂ©sente un danger de la part des dĂ©mons qui guettent. La GuĂ©mara rĂ©pond : « Quatre verres les Sages ont instituĂ© un geste de libertĂ©, et chaque verre est une mitsva indĂ©pendante. Cela signifie que les verres qui sont bus de façon libre n’ont rien Ă  voir l’un avec l’autre et ne sont pas considĂ©rĂ©s comme un groupe de quatre qui comprend deux paires, mais comme quatre unitĂ©s distinctes. Le ‘Hida dit que la sortie d’Egypte a comportĂ© quatre Ă©tapes : PremiĂšre Ă©tape avant la sortie, car les plaies ont durĂ© douze mois, et alors l’esclavage s’est adouci car on ne frappait plus les travailleurs.

DeuxiĂšme Ă©tape Ă  Roch Hachana de cette annĂ©e lĂ , le travail a Ă©tĂ© complĂštement interrompu, ainsi qu’il est dit dans le traitĂ© Roch Hachana (10, 1).

TroisiĂšme Ă©tape la plaie des premiers nĂ©s, la sortie d’Egypte et l’ouverture de la Mer, c’est Ă  dire la dĂ©livrance de la main de l’Egypte Ă  Pessa’h.

QuatriĂšme Ă©tape Quand les Bnei IsraĂ«l ont reçu la Torah cinquante jour aprĂšs leur dĂ©part d’Egypte.

Le ‘Hida met cela en rapport avec les quatre expressions de dĂ©livrance du dĂ©but de la paracha VaĂ©ra

PremiĂšre Ă©tape « Je vous ferai sortir ( VĂ© HOTSETI ) des souffrances de l’Egypte », ils travailleront mais ne souffriront plus.

DeuxiĂšme Ă©tape « Je vous sauverai ( VĂ© HITSALTI ) de leur servitude », ils arrĂȘteront complĂštement de travailler.

TroisiĂšme Ă©tape « Je vous dĂ©livrerai ( VĂ© GAALTI ) avec un bras tendu et des chĂątiments terribles », c’est Ă  dire la GuĂ©oula avec toutes ses merveilles.

QuatriĂšme Ă©tape « Je vous prendrai ( VĂ© LAKA’HTI ) comme Mon peuple », c’est le don de la Torah, qui a fait de nous le peuple de Dieu.

D’aprĂšs cela, on comprend la GuĂ©mara, Ă©tant donnĂ© que les verres reprĂ©sentent la libertĂ©, ils ont Ă©tĂ© instituĂ©s selon un processus de libertĂ©, en quatre Ă©tapes diffĂ©rentes, il n’y a donc pas Ă  craindre des « paires ».

Il faut encore dire que ce « processus de libertĂ© » se termine par « Je vous amĂšnerai (vĂ©hĂ©veti) vers le pays », c’est Ă  dire que la GuĂ©oula n’est parfaite que lorsque nous sommes installĂ©s dans ce pays.

Donc de deux choses l’une : s’il s’agit d’un groupe, c’est un groupe de cinq ; et si nous le divisons parce qu’on n’a pas instituĂ© de cinquiĂšme verre, car nous Ă©tions encore loin d’ĂȘtre installĂ©s dans le pays.

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FILS de la HAGGADAH

Le récit de la Haggadah s'adresse à quatre fils; quatre types de juifs qui doivent pouvoir se retrouver dans cette expérience clé du judaïsme que représente la soirée du Seder

Le centre d'attention du Seder tourne autour des enfants. En vĂ©ritĂ©, c'est surtout pour eux que nous suivons plusieurs dĂ©tails de la cĂ©rĂ©monie du Seder. La base mĂȘme du Seder et de la Haggadah se trouve dans le commandement de la Torah " Et tu le raconteras Ă  ton fils ". Haggadah, en effet, veut dire " raconter ". Ce commandement veut que tous les parents juifs remplissent leur obligation en racontant Ă  leurs enfants les Ă©vĂ©nements de Yetsiate Mitsrayime, l"Exode " d'Égypte, qui a Ă©tĂ© le prĂ©lude Ă  la RĂ©ception de la Torah au Mont SinaĂŻ naissance de la nation juive.

Le commandement de " raconter aux enfants " l'histoire de Pessa'h est répété quatre fois dans la Torah, et chaque fois différemment. Selon nos Sages, ceci est une indication que " la Torah parle de quatre fils ", c'est à dire quatre types d'enfants : un Sage, un Méchant, un Simplet, et un Qui ne sait pas demander (c'est à dire trop jeune pour demander). Il faut dire à chacun d'eux, selon son niveau et de la meilleur façon possible, la signification de Pessa'h.

L'ordre dans lequel sont introduits les Quatre Fils nous interpelle: pourquoi le Méchant est il juxtaposé au Sage?

Une question se pose immĂ©diatement : pourquoi le fils MĂ©chant a t il Ă©tĂ© placĂ© immĂ©diatement aprĂšs le Sage ? Il aurait dĂ» certainement ĂȘtre placĂ© au bout de la ligne, puisqu'il est le plus bas de tous !

Dans l'ouvrage d' Abouderham, l'ordre des Quatre Fils est expliqué sur la base de leur intelligence. Car le méchant fils n'est pas stupide (le mot hébreu pour " stupide " aurait été Choteh) ; il a de bonnes aptitudes mentales, mais son raisonnement " malin " l'a égaré. Il peut penser et discuter mais l'ennui avec lui c'est qu'il en est venu à de fausses conclusions, ou qu'il a choisi le mauvais chemin en connaissance de cause. De toutes façons, il a une meilleure compréhension que le Simplet et certainement plus que le dernier des quatre.

Une autre raison qui a été donnée pour avoir placé le Méchant immédiatement aprÚs le Sage est qu'ils sont opposés en ce qui concerne leur mode de vie.

LE DEVOIR DU SAGE

Le Racha (le fils méchant) fut placé immédiatement aprÚs le 'Hakham (le fils sage) pour nous rappeler, d'abord et avant tout, que nous ne devons pas nous " laver les mains " du Fils Méchant ; qu'il est de notre devoir de l'aider autant que les autres deux types : l'ignorant et le jeune. DeuxiÚmement, qu'il y a une bonne possibilité, sinon une certitude, que nos effort ne seront pas en vain.

Chaque Juif, quelle que soit sa situation prĂ©sente, devrait ĂȘtre " invitĂ© " Ă  la table du Seder, mĂȘlĂ© Ă  la discussion, aidĂ© Ă  voir la lumiĂšre de la Torah et des Mitsvot.

Mais qui peut le faire ? Qui peut aider le Mauvais Fils ? Certainement pas le Simplet ni celui Qui ne sait pas demander. Seul le Sage peut le faire par une approche avisée, par la compassion et l'amour. C'est pourquoi le Mauvais fils fut placé immédiatement aprÚs et prÚs du fils Sage.

On peut demander : si cela est, pourquoi alors la réponse si dure de la Haggadah " S'il était là bas, il n'aurait pas été libéré" ?

La réponse est : c'est vrai ; là bas, en Egypte, il n'y avait aucun espoir pour lui, parce que la Torah n'avait pas encore été donnée. Avant que la Torah ne soit donnée, le Méchant se

serait exclu de lui mĂȘme du reste du peuple juif. Mais maintenant, la situation est tout Ă  fait diffĂ©rente. Depuis que la Torah fut donnĂ©e au Mont SinaĂŻ, chaque Juif a une part dans la Torah; nul ne peut la lui prendre, pas plus qu'il ne peut lui mĂȘme se libĂ©rer de son engagement et de son association envers le peuple juif et envers la Torah. Qu'importe l'Ă©tat oĂč il se trouve, il est notre frĂšre et nous devons l'aider Ă  devenir un juif connaissant et observant la Torah.

Les " Quatre Fils " de la Haggadah, tels que mentionnés, représentent quatre types de Juifs, et nous devons les impliquer tous dans la célébration de Pessah et dans tout ce que cela signifie.

Il y a encore un cinquiÚme fils: celui qui n'est pas présent à la table du Seder, qui n'est pas conscient de son judaïsme. Mais il y a encore un cinquiÚme fils, celui qui n'est pas présent à la table du Seder.

Ce n'est pas probablement de sa faute, car personne ne lui a jamais dit qu'il est Juif ou qu'Ă©tant juif sa vie devrait ĂȘtre diffĂ©rente. Nous devons donc l'inclure aussi dans notre sphĂšre d'influence, le faire sortir de son " Mitsrayim " (exil Ă©gyptien) et l'amener au " SinaĂŻ" pour y recevoir la Torah et les Mitsvot.

Et lorsque tous les Juifs seront prĂ©sents Ă  la table du Seder et cĂ©lĂšbreront Pessa'h dans son vĂ©ritable esprit, nous pourrons ĂȘtre certains que la vraie RĂ©demption, par notre juste Machia h, ne sera pas longue Ă  venir.

Tous les enfants juifs, garçons et filles, sont les " enfants de Dieu " ; et c'est notre devoir sacré de veiller à ce qu'ils vivent en conformité avec ce titre distinctif.

Basé sur un discours du Rabbi de Loubavitch (zats'l)

Page 9 LES 4

SEDER de PESSAH

Le plateau du Seder

Sur un plateau dont la table est garnie , on place trois MATSOT ( CHEMOUROT ) préparées spécialement pour ce but: elles représentent COHEN , LEVI et ISRAEL les divisions du peuple d'Israel.

Les MATSOT seront recouverte d’un napperon. Sur le plateau, on dispose les objets suivants:

1* Un bol de cerfeuil (ou de persil);

2* Un bol rempli de vinaigre ou d'eau salée pour y tremper le cerfeuil.

3* Un bol rempli de laitue et un autre contenant du raifort.

4* Un bol contenant le ' HAROSSETE , pate faßte de pommes rùpées auxquelles on a ajoute des amandes, de ta cannelle et du vin.

5* Le ZEROA , os garni de viande, rĂŽti a la braise.

6* Un oeuf dur cuit dans la cendre.

Les Matsot souvenir du pain de misĂšre que nos ancĂȘtres en manger en Egypte.

Les 4 verres souvenirs des 4 langages de délivrance.

La laitue et le raifort {herbes amĂšres = Maror ) rappellent l’amertume de la vie de nos ancĂȘtres en Egypte.

La HAROSSETE est le symbole du mortier et de l’argile employĂ©s pour la fabrication des briques.

Le ZEROA souvenir de l’agneau pascal.

L’oeuf dur rappel de la destruction du temple.

Introduction au seder de Pessa’h

En signe de libertĂ©, il faut dresser la table avec la plus belle vaisselle dont on dispose et se conduire d’une façon princiĂšre lors cette soirĂ©e du seder (deux soirĂ©es en dehors d’IsraĂ«l). On prĂ©parera sa place de façon Ă  pouvoir s’accouder du cotĂ© gauche comme des hommes libres (les femmes et les enfants s’accouderont Ă©galement).

On laissera malgré tout, un petit endroit de la table moins bien dressé pour rappeler la destruction du Temple.

Il est bon que les enfants dorment l’apres midi afin qu’ils puissent rester Ă©veillĂ©s et participer Ă  tout le seder.

1Ăšre Ă©tape : Kadech Les 4 coupes de Vin

C’est une obligation de boire 4 coupes de vin durant le seder, 2 avant le repas (dont une pour le kiddoush) et 2 autres aprĂšs le repas. Il faudra les boire accoudĂ© (sous peine de reboire le verre si on ne s’est pas accoudĂ© (sans refaire la bĂ©nĂ©diction))

Les femmes sont également astreintes de boire les 4 coupes de vin accoudées.

Pourquoi 4 coupes de vin ?

Le chiffre 4 fait notamment référence à 4 différents termes de délivrance employés dans la Torah.

À priori, il faudra s’efforcer de ne pas faire le Kiddoush et ainsi commencer le seder avant la tombĂ©e de la nuit.

Il est recommandĂ© d’utiliser du vin rouge pour le Kiddoush. L’usage sĂ©farade est de le prĂ©fĂ©rer Ă  du vin blanc. On peut Ă©galement utiliser du jus de raisin. Chaque coupe doit contenir au minimum un revi’it de vin, soit 8,6 cl. À priori, il faudra s’efforcer de boire tout le contenu du verre mais, si on a bu la majoritĂ©, on sera quitte. Si on a un verre contenant plus d’un revi’it , il suffira d’en boire un revi’it. Dans tous les cas, il faudra boire un revi’it en une fois. Si on l’a bu en plusieurs temps, il faudra reboire un revi’it d’un seul coup.

Entre les 4 coupes de vin, il est bon de rincer son verre puis une tierce personne nous le remplira en signe de libertĂ©. Il est bien Ă©galement d’ajouter 3 gouttes d’eau pour chaque coupe (le vin reprĂ©sentant la rigueur du jugement et l’eau la misĂ©ricorde).

2e Ă©tape : Our’hats

Afin de pouvoir toucher et consommer un aliment mouillĂ© ou trempĂ©e dans un liquide, on doit se laver les mains. C’est pourquoi, aprĂšs avoir bu la premiĂšre coupe de vin, on se lave les mains exactement de la mĂȘme maniĂšre que pour manger du pain, sans rĂ©citer de bĂ©nĂ©diction.

3e Ă©tape : Karpass

ImmĂ©diatement aprĂšs s’ĂȘtre lavĂ© les mains (Our’hats), on prend mois qu’un kazayith (= 27 grammes) de karpass (= cĂ©leri) soigneusement nettoyĂ© de toute bestiole, et on le trempe dans du vinaigre ou de l’eau salĂ©e (ou citronnĂ©). Puis le chef de famille ou une personne importante rĂ©cite la bĂ©nĂ©diction borĂ© pĂ©ri ha adama, avec l’intention d’acquitter les autres convives mais Ă©galement la salade (maror) qu’on mangera ensuite.

Il n’est pas nĂ©cessaire de s’accouder pour manger le karpass.

4e Ă©tape : Ya’hats

Des 3 matsot qui sont sur le plateau du seder, le chef de famille prend la matsa du milieu et la casse en deux. On remet la partie la plus petite entre les deux autres matsot entiùres et on confie la partie la plus grande à l’un des convives afin qu’il la garde pour l’afikoman et on la couvre de la nappe.

Il ne faut pas briser la matsa du milieu avec un couteau mais Ă  la main, comme le font les pauvres.

5e Ă©tape : Maguid

C’est une obligation de la Torah de raconter (haggada) la sortie d’Egypte Ă  ses enfants. Il faut la raconter en dĂ©tail et prendre son temps. C’est une mitsva de rajouter et de raconter des Midrashim (histoires) et des explications sur le rĂ©cit.

Les sages ont compilĂ© les diffĂ©rentes Ă©tapes de la sortie d’Egypte dans la Haggadah. C’est pourquoi, on est tenu de lire toute la Haggadah.

Comment
?
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Il est préférable de la lire en Hébreu puis de la traduire afin que tous les convives comprennent le texte. En revanche, si on souhaite la lire en Français, il faudra lire les passages « PESSAH, MATSA et MAROR » en hébreu.

6e et 7e Ă©tape : Ro’htsa puis Motsi-Matsa

C’est une obligation de consommer de la Matsa le soir de Pessa’h Ă  diffĂ©rentes Ă©tapes du Seder :

‱ lors du Motsi Matsa

‱ pour le Maror

‱ à la fin, l’Afikoman

Chaque fois, il faudra consommer un kazayith soit au minimum 29 grammes, accoudĂ© sur le cotĂ© gauche (pour de la matsa chemoura fait Ă  la main, le volume de kazayith est d’environ 20 grammes).

Pour le Motsi Matsa, on prendra les 3 matsot du plateau dont celle du milieu coupĂ©. AprĂšs s’ĂȘtre lavĂ© les mains et rĂ©citer la berakha ‘Al Netilath Yadayim (Ă©tape du seder appelĂ© Ro’htsa), le chef de famille rĂ©citera la bĂ©nĂ©diction Ha motsi lekhem min ha arets, puis laissera glisser la Matsa infĂ©rieur et rĂ©citera la bĂ©nĂ©diction « 
’al akhilat matsa » sur la supĂ©rieur et la brisĂ©e Il est prĂ©fĂ©rable de consommer 1 kazayith la supĂ©rieur et 1 kazayith de celle du milieu (coupĂ©).

Les personnes ĂągĂ©s qui aurait du mal Ă  manger autant de matsa, elles peuvent la tremper dans de l’eau pour la ramollir ou se contenter de manger que le premier kazayith (du motsi).

8e Ă©tape : Maror

A l’époque du Beth Hamikdach, c’était un commandement positif de la Torah de consommer un Kazayith de Maror (herbes amĂšres) le soir de Pessa’h. C’est pourquoi aujourd’hui, on continue d’en manger en souvenir de ce commandement.

Les femmes sont Ă©galement tenues de consommer un kazayith de Maror.

Voici les lĂ©gumes que l’on peut utiliser en tant que Maror : la laitue, la romaine, la frisĂ©e, les endives, le raifort (seulement pour les achkĂ©nazes), et 2 autres moins connus de nos jours.

Il faut utiliser de la salade de prĂ©fĂ©rence, et si on en a pas, on prendra une autre sorte mentionnĂ©e dans l’ordre ci dessus. Il faudra vĂ©rifier mĂ©ticuleusement les branches et bien les rincer.

AprĂšs avoir fait le Motsi Matsa, on prendra un kazayith de Maror (soit environ 29 grammes) que l’on trempera Ă  peine dans le Harosseth puis on rĂ©citera la bĂ©nĂ©diction « 
’al akhilath Maror » avant de le manger sans s’accouder car c’est en souvenir de l’esclavage qui a rendu amĂšres les vies des enfants d’Israel en Egypte.

9e Ă©tape : Korekh

Le Korekh est un sandwich qui consiste en une feuille de maror recouverte d’un kazayith de matsa, trempĂ© dans le ‘harosset.

Pour rĂ©aliser le Korekh, on prend un kazayith de la 3e matsa (celle infĂ©rieure), on met un kazayith de maror Ă  l’intĂ©rieur et on trempe le tout dans le ‘harosset. On dit avant de le manger : « Zekher lemikdach keHillel » (« En souvenir du Temple comme le faisait Hillel »).

Le Korekh doit ĂȘtre consommĂ© accoudĂ© sur le cotĂ© gauche. Si on a oubliĂ© de s’accouder pour manger le korekh, on n’a pas besoin de recommencer Ă  en manger. Celui qui se montre plus strict a cependant un mĂ©rite particulier.

Il est important de ne pas parler de choses sans rapport avec le repas depuis le moment oĂč l’on a rĂ©citĂ© le motsi matsa jusqu’a ce qu’on est mangĂ© le korekh.

10e Ă©tape : Choulkhan Orekh

On commence le repas et on mange dans la joie, chacun dans la mesure des possibilitĂ©s que D. lui offre. Celui qui s’accoude pendant ce repas est digne de louanges, mais ce n’est pas obligatoire.

Il faudra faire attention de ne pas trop manger afin de pouvoir manger l’afikomen avec appĂ©tit.

11e Ă©tape : Tsafoun Afikomen

AprĂšs avoir fini le repas, on mange la matsa chemoura qu’on avait cachĂ©e sous la nappe, appelĂ©e l’afikomen. On en distribue un kazayith Ă  chacun, en souvenir du sacrifice pascal qu’on mangeait Ă  satiĂ©tĂ© Ă  l’époque du Beth Hamikdach.

Il faut manger l’afikomen avec appĂ©tit en s’accoudant sur le cotĂ© gauche et sans rĂ©citer de bĂ©nĂ©diction.

Si on a oubliĂ© de manger l’afikomen accoudĂ©, on devra recommencer.

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Il est important de ne pas ĂȘtre rassasiĂ© Ă  la fin de repas afin de pouvoir manger l’afikomen avec appĂ©tit et de ne pas de devoir se forcer : car se forcer pour manger n’est pas considĂ©rĂ© comme manger.

Si la matsa qu’on a mise de cĂŽtĂ© ne suffit pas pour en donner un kazayith Ă  chacun des convives, on la complĂšte avec une autre matsa chemoura.

Il faut veiller Ă  manger l’afikomen avant minuit (minuit en heure modulaire = la moitiĂ© de la nuit et non 0h00).

Il est interdit de manger quoi que ce soit aprĂšs l’afikomen afin de garder le goĂ»t de la matsa dans la bouche. On pourra nĂ©anmoins boire de l’eau.

12e Ă©tape : Barekh

AprĂšs avoir manger l’afikomen, on lave et on rince sa coupe de vin (mĂȘme si elle Ă©tait propre). On se lave ensuite les mains pour accomplir la Mitsva de Mayim A’haronim afin de rĂ©citer le bircat Hamazon.

On remplit la 3e coupe de vin puis on la soulĂšve d’au moins 10 cm et on rĂ©cite le Birkat Hamazone, en mentionnant le passage de « Ya’alĂ© Veyavo ».

On ne s’accoude pas pour rĂ©citer le Birkat Hamazon. On doit le rĂ©cite assis et non debout ni en marchant.

DĂšs qu’on a terminĂ© le Birkat Hamazon, on rĂ©cite la bĂ©nĂ©diction de BorĂ© PĂ©ri Haguefen (avec l’intention d’en exempter la 4e coupe de vin) et on boit le vin en s’accoudant. Comme pour les autres coupes de vin, si on ne s’est pas accoudĂ©, il faudra boire une autre coupe en s’accoudant.

Celui qui a envie de boire un autre verre de vin entre la 3e et la

4e coupe, ne pourra pas la boire.

13e

Ă©tape : Hallel

Apres avoir récité le Birkat Hamazon, on récite le Hallel avec joie et allégresse sur la 4e coupe de vin. On garde la 4e coupe de vin en main pour réciter le Hallel mais si on a du mal à la garder en main pendant tout le Hallel, on peut la poser devant soi.

Il faut indiquer Ă  tous les convives qu’il convient de dire le Hallel avec enthousiasme et non Ă  moitiĂ© endormi, ni Ă  plus forte raison d’une façon lĂ©gĂšre et qui manque de sĂ©rieux, ni en se dĂ©pĂȘchant comme s’il s’agissait d’un fardeau dont on cherche Ă  se dĂ©barrasser. Car nous avons un principe qui dit que « Tout va d’aprĂšs la conclusion ».

On aura soin de terminer le Hallel avant ‘Hatsot (minuit juif) et de boire le 4e verre de vin avant ce temps Ă©galement. Si on a dĂ©passĂ© ce temps, on ne rĂ©cite pas la bĂ©nĂ©diction Ă  la fin du Hallel.

On boit, la 4e coupe, accoudé comme pour les précédentes.

14e Ă©tape : Nirtsa

Puisse Hachem agrĂ©er nos actes et nous donner un salaire entier. C’est une mitsva de raconter la sortie d’Egypte aprĂšs le sĂ©der autant qu’on le peut et certains ont l’habitude de chanter des piyoutim comme ‘had gadeya, etc.

Chacun Ă  l’obligation de continuer Ă  Ă©tudier les lois de Pessa’h, de raconter la sortie d’Egypte et de parler des miracles et des prodiges que D. fit pour nos ancĂȘtres, jusqu’à ce que le sommeil s’empare de lui.

A l’origine, la Mitsva de compter le ‘Omer consiste Ă  compter les 7 semaines ou 49 jours qui sĂ©parent la fĂȘte de Pessa’h de la fĂȘte de Shavou’ot.

Selon la Torah, lorsque le Beit Ha Mikdash existait, cette Mitsva s’accompagnait d’une offrande de blĂ© et d’un sacrifice que l’on offrait le 2Ăšme jour de Pessa’h, mais de notre Ă©poque oĂč le Beit Ha Mikdash est dĂ©truit, la Mitsva de compter le ‘Omer persiste mais n’est plus qu’une institution de nos maĂźtres, en souvenir du Beit Ha Mikdash. Ceci est l’opinion de la majoritĂ© des Rishonim, ainsi que de MARAN, l’auteur du Shoul’han ‘Arou’h. Cependant, cette Mitsva n’en reste pas moins une totale obligation.

On peut compter le ‘Omer dans toutes les langues. Si l’on compte en hĂ©breu et que l’on ne comprend pas ce que l’on dit, on n’est pas quitte et l’on doit de nouveau compter mais dans la langue que l’on comprend (sans rĂ©citer de nouveau la Bera’ha).

Selon le strict Din, on peut compter le ‘Omer aprùs la Shki’a (coucher du soleil), mais les personnes pointilleuses et scrupuleuses d’accomplir les Mitsvot selon toutes les exigences de la Hala’ha attendent la nuit pour compter le ‘Omer.

Si l’on nous demande entre le coucher du soleil et la sortie des Ă©toiles : « Combien doit on compter ce soir dans le ‘Omer ? » Nous devons rĂ©pondre : « Hier, nous avons comptĂ© tant. » Mais si l’on nous pose cette question avant le coucher du soleil, nous pouvons tout Ă  fait rĂ©pondre le compte exact que nous compterons ce soir lĂ .

La Mitsva de compter le ‘Omer se fait en Ă©tant debout.

Si par oubli ou par ignorance, on a comptĂ© assis ou bien s’il s’agit d’une personne ĂągĂ©e ou malade, on est quitte de la Mitsva.

Si l’on a oubliĂ© de compter le ‘Omer durant la nuit, on peut se rattraper pendant la journĂ©e, mais sans Bera’ha, et on reprendra le compte le soir suivant, avec Bera’ha.

Par contre, si l’on n’a pas rattrapĂ© le compte sans Bera’ha durant la journĂ©e, on ne peut plus continuer Ă  compter avec Bera’ha le soir. Il faudrait poursuivre le compte sans Bera’ha.

Lorsqu’on a un doute si l’on a comptĂ© la veille ou non, on poursuit le compte avec Bera’ha.

Un enfant qui devient Bar Mitsva pendent la pĂ©riode du ‘Omer, doit continuer Ă  compter, mais sans Bera’ha, mĂȘme s’il a comptĂ© depuis le dĂ©but avec Bera’ha sans rater le moindre jour.

Se

couper les Cheveux pendant le Omer

Le Shoul’han ‘Arou’h (O.H chap.493) fait mention de l’usage de ne pas se couper les cheveux durant la pĂ©riode du ‘Omer,

en signe de deuil sur la disparition des 24 000 Ă©lĂšves de Rabbi ‘Akiva.

Selon la tradition des Sefaradim, cet usage est maintenu jusqu’au 34Ăšme jour du ‘Omer, au matin, alors que selon la tradition Ashkenaze, cet usage s’arrĂȘte dĂ©s le 33Ăšme jour du ‘Omer.

Les personnes qui craignent la parole d’Hashem, ont Ă©galement la vigilance de ne pas se raser la barbe pendant le ‘Omer.

Les femmes ne sont pas concernĂ©es par l’interdiction de se couper les cheveux pendant le ‘Omer.

Les femmes et le Omer

La Mitsva de compter le ‘Omer fait partie de la catĂ©gorie des Mitsvot Positives liĂ©es au temps (Mitsvot ‘AssĂ© SheHazeman Guerama). C'est Ă  dire, des Mitsvot dont l’accomplissement est soumis Ă  un laps de temps avant lequel et au delĂ  duquel la Mitsva n’est pas valide (Ex : le Tsitsit ou les Tefilin que l’on ne peut mettre que lorsqu’il fait jour, ou le Loulav que l’on accomplie qu’à Soukkot 
)

Les femmes sont gĂ©nĂ©ralement exemptes de toutes les Mitsvot ‘AssĂ© SheHazeman Guerama, exceptĂ© certaines Mitsvot comme la Mitsva d’allumer ‘Hanouka, ou la lecture de la Meguila, puisque les femmes ont elles aussi bĂ©nĂ©ficiĂ©es des miracles commĂ©morĂ©s par ces Mitsvot.

Les femmes sont donc exemptes de la Mitsva de compter le ‘Omer.

Si toutefois une femme dĂ©sire malgrĂ© tout compter le ‘Omer, elle est autorisĂ©e Ă  le faire, mais elle ne peut en aucun cas le faire avec la Bera’ha, puisqu’elle contient le terme « Vetsivanou » (« qui nous a ordonnĂ© »). Or, fondamentalement, la femme n’est pas ordonnĂ©e sur cette Mitsva, puisqu’elle est liĂ©e au temps.

Cependant, chez les Ashkenazim, l’usage est de laisser les femmes rĂ©citer la Bera’ha, mĂȘme sur une Mitsva de laquelle elles sont exemptes, conformĂ©ment Ă  l’opinion du RaMA.

Mais une femme Sefarade doit se comporter selon l’opi nion de MARAN, l’auteur du Shoul’han ‘Arou’h, selon qui, les femmes n’ont pas le droit de rĂ©citer une Bera’ha sur une Mitsva de laquelle elles sont exemptes.

Selon nos maĂźtres les Kabbalistes, il est bon qu’une femme ne compte pas du tout le ‘Omer, mĂȘme sans Bera’ha.

Page 13 LE
OMER

HOL HA-MO’ED

Les jours de ‘Hol Ha-Mo’ed correspondent aux jours entre le (s) premiers(s) et le dernier(s) Yom Tov de Pessa’h, et entre le(s) premier(s) Yom Tov de Soukkot et Shemini ‘Atseret. Ces jours intermĂ©diaires sont surnommĂ©s jours de « ‘Hol Ha Mo’ed » (« demi fĂȘtes »).

Nos maĂźtres enseignent dans le PirkĂ© Avot (chap.3) : Celui qui humilie (qui profane) les fĂȘtes, n’a pas droit au Monde Futur.

Rashi explique sur place : Il s’agit ici d’une personne qui profane les jours de ‘Hol Ha Mo’ed en effectuant des activitĂ©s interdites, ou en se comportant de façon profane pendant ces jours lĂ .

C’est ainsi qu’expliquent de nombreux autres Rishonim

C’est la raison pour laquelle, nous devons honorer les jours de ‘Hol HaMo’ed par des vĂȘtements plus beaux que ceux que nous portons les autres jours de semaine durant toute l’annĂ©e.

Nous devons Ă©galement honorer les jours de ‘Hol Ha Mo’ed en consommant de la viande de bĂ©tail et en buvant du vin. Cependant, si une personne n’aime pas le vin, elle n’est pas tenue de se forcer Ă  en boire, et peut s’acquitter de son devoir en buvant du jus de raisin.

Le’hate’hila (Ă  priori), il faut consommer du pain au repas du soir, ainsi qu’à celui de la journĂ©e.

Selon le Kaf Ha’haĂŻm (O.H 530, note 3 et 4), il est bon « d’embellir la Mitsva » en faisant Motsi sur 2 pains pendant les jours de ‘Hol Ha Mo’ed, comme nous le faisons les jours de Shabbat et de Yom Tov.

Le Gaon de Vilna Ă©tait trĂšs pointilleux sur la façon de se saluer pendant ‘Hol Ha Mo’ed, et il tenait Ă  se que les gens se disent la formule « Mo’adim Lessim’ha », ou bien « Mo’ed Tov »

Dans la Torah, ces jours sont qualifiĂ©s de « MikraĂ© Kodesh » (Saintes Convocations). C’est sous ce nom que nous les mentionnons dans la priĂšre de Moussaf.

Les jours de ‘Hol Hamo’ed sont frappĂ©s par une interdiction de travailler, afin qu’ils ne soient pas assimilĂ©s Ă  des jours de semaine ordinaires, qui ne possĂšdent aucune saintetĂ© particuliĂšre

Durant ces jours de ‘Hol HaMo’ed, Il est une Mitsva d’augmenter l’étude de la Torah, car les lois d’Hashem sont droites et rĂ©jouissent le coeur (Tehilim).

Il est rapportĂ© dans la GuĂ©mara (Yeroushalmi Mo’ed Katan chap.2, Hala’ha 3) :

Rabbi Aba Bar Memal dit : « Si il y avait quelqu’un qui serait prĂȘt Ă  se joindre Ă  moi (afin d’annuler une institution de nos maĂźtres), j’aurais autorisĂ© le travail pendant ‘Hol Ha Mo’ed. En effet, le seul objectif de l’interdiction de

travailler pendant ‘Hol Ha Mo’ed, n’est que manger, boire et « Ă©tudier la Torah », et au lieu de cela, pendant ‘Hol Ha-Mo’ed, les gens mangent, boivent et « s’étourdissent dans des futilitĂ©s ».

A partir de cet enseignement, notre maĂźtre le Rav Ovadia YOSSEF ZAKOUTSA”L Ă©crit que la frivolitĂ© et les comportements lĂ©gers pendant ‘Hol Ha Mo’ed, reprĂ©sentent un interdit encore plus grave que de travailler pendant ces jours lĂ , car tout le but de la Torah, lorsqu’elle a ordonnĂ© l’observance des fĂȘtes, n’était que seulement s’attacher Ă  Hashem, Ă  sa Torah et Ă  ses Mistvot

Durant les jours de ‘Hol Ha Mo’ed, il est interdit d’effectuer un travail (Mela’ha) ou de fournir un effort physique important (Tir’ha).

Il existe 5 situations dans lesquelles il est permis d’effectuer un travail durant les jours de ‘Hol Ha Mo’ed :

Les besoins de la collectivité (Tsorké Rabbim)

Les besoins de la fĂȘte (TsorkĂ© Hamo’ed) En cas de perte du capital si la chose n’est pas faite durant ‘Hol Ha Mo’ed (Davar Haaved)

Un employĂ© qui n’a pas de quoi cĂ©lĂ©brer la fĂȘte dignement (Po’el Sheen Lo Ma Lee’hol)

Pour une Mitsva qui risque de ne pas ĂȘtre accomplie, mĂȘme si elle ne concerne pas la fĂȘte.

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7ùme JOUR DE PESSA’H

Le septiĂšme jour de Pessa’h est un jour oĂč des miracles ont Ă©tĂ© faits Ă  nos pĂšres sur la mer, et la Torah dit (Chemot 12) : «Le septiĂšme jour est une convocation sainte pour vous, vous ne ferez aucun travail.» Dans la plupart des endroits oĂč figure dans la Torah l’ordre du premier Yom Tov de Pessa’h, il y a Ă©galement Ă  cĂŽtĂ© le rappel de la sortie d’Egypte. Mais Ă  cĂŽtĂ© de l’ordre de fĂȘter dans la saintetĂ© le septiĂšme jour de Pessa’h ne figure Ă  aucun endroit le rappel du miracle qui s’est produit ce jour lĂ , le miracle de la mer.

De mĂȘme, quand la Torah raconte ce miracle lui mĂȘme, dans la parachat BĂ©chala’h, il n’y a aucune mention du jour oĂč ce miracle s’est produit, et il n’y a non plus aucune Ă©vocation de cette fĂȘte. Il est dĂ©jĂ  dit Ă  un autre endroit qu’aucune fĂȘte n’a Ă©tĂ© donnĂ©e Ă  IsraĂ«l en souvenir de la chute de ses ennemis, mais uniquement pour le fait qu’il avait Ă©tĂ© sauvĂ©. Car le Saint bĂ©ni soit Il ne Se rĂ©jouit pas de la chute des mĂ©chants, et on ne fait pas non plus aux bnei IsraĂ«l une fĂȘte Ă  ce propos. C’est pourquoi la mitsva du dernier jour de Pessa’h a Ă©tĂ© donnĂ©e aux bnei IsraĂ«l avant qu’ils sachent qu’en ce jour les Egyptiens allaient se noyer dans la mer.

Et c’est pourquoi mĂȘme ensuite, la Torah dissimule le lien entre la saintetĂ© de cette fĂȘte et le passage de la mer.

L’essentiel de la rĂ©jouissance des bnei IsraĂ«l en ce jour est pour la chira que MochĂ© et les bnei IsraĂ«l ont chantĂ©e ce jour lĂ  par l’esprit saint. Ils ont mĂ©ritĂ© que leur chant soit inscrit dans la Torah Ă  jamais, et le Saint bĂ©ni soit Il et toute Sa suite ont Ă©coutĂ© la Chira.

Les bnei IsraĂ«l ont l’habitude de rester Ă©veillĂ©s toute la nuit du septiĂšme jour de Pessa’h, ou la plus grande partie de la nuit, et ils Ă©tudient la Torah, passent de la Torah aux ProphĂštes et aux Hagiographes, la Torah Ă©crite et la Torah orale, et ils terminent par les paroles du Zohar sur le passage de la mer.

On appelle cette suite de lectures «tikoun», parce que les bnei IsraĂ«l n’ont pas atteint la perfection de leur rĂ©demption cette nuit lĂ , et grĂące au fait qu’ils font ce «tikoun» avec une grande foi en Hachem et en son serviteur MochĂ©, ainsi que par le mĂ©rite du fait qu’ils allaient recevoir la Torah, leur chira a Ă©tĂ© fixĂ©e Ă  jamais. Cette nuit lĂ , chaque annĂ©e, est propice Ă  l’élĂ©vation de l’ñme dans la foi en Hachem et Sa Torah. Et quiconque vient pour se purifier, on l’aide du Ciel, c’est une grande aide qui ne cesse jamais.

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Msouki

Ingrédients pour 6 personnes

:

1 kg de viande. 2 oignons.

2 tomates. 5 gousses d 1 bùton de cannelle. Boutons de roses séchés. 10 cl huile d Sel et poivre. 2 carottes. 3 navets. 2 boutaqalas. (Chou rave.)

2 poireaux 1 courgette. 1 pied de cardon ou de cardon sauvage 1 bulbe de fenouil, 1 cĂ©leri en branche. Persil, coriandre (qosbor) aneth (septe) Menthe (nĂąnĂą) 150 g Petits pois. 250 gr de fĂšves fraĂźches. 3 artichauts. 500 gr d’épinards.

Recette :

Dans une cocotte type autocuiseur, mettre l’huile, chauffer et faire revenir la viande. Ajouter les oignons, les tomates, remuer. Ajouter les Ă©pinards et les laisser rĂ©duire. Ajouter tous les lĂ©gumes, coupĂ©s en petits dĂ©s, lavĂ©s Ă  grande eau. Faire cuire pendant 45 minutes Ă  feu moyen Ă  dĂ©couvert, en remuant constamment. Ajouter 1 verre d’eau Ajouter les herbes et une cuillĂšre Ă  soupe de harissa.. Saler et poivrer. Fermer l’autocuiseur et laisser cuire sur feu moyen Âœ heure.

de Matsa bolognaise

Ingrédientspour 6 personnes :

Concentré de tomate / pulpe de tomate, l'huile d'olive, herbes de provences, 1kg de viande hach 1 packet de matsot carré, des oeufs, sel, persil moulu, feuille de salade verte

Recette :

Commencez d'abord par faire une sauce tomate( avec du concentré de tomate ou de la pulpe de tomate) cette fois ci je l'ai fait avec du concentré de tomate dilué , de l'huile d'olive et des herbes de provences, puis rajoutez la viande haché ( 1 kg pour une plaque de lasagnes, à peu prÚs).

Faites cuire cette bolognaise 10 mn environ. Huilez un grand plat rectangle allant au four. Mouillez légÚrement deux matsot (galettes) et trempez les dans de l'oeuf battu salé et persillé.

Posez ces galettes au fond du plat et rajoutez une couche de matsot identiques (trempées).

Couvrez ces matsot de la viande hachée et couvrez d'une couche de matsa trempée dans l'eau et l'oeuf battu, répétez l'opération une ou deux fois, terminez par une couche de matsa que vous arrosez avec de l'oeuf battu. Enfournez à four chaud 10 mn juste le temps que ça prenne et que ça dore un peu, à la sortie du four arrosez les lasagnes avec les restes de sauce tomate.

Vous pouvez déguster ces lasagnes, tiÚdes ou chaudes avec une petite salade verte c'est parfait.

MugCake au Chocolat

Ingrédients, pour 1 pers 1 oeuf 2 cl de lait 35 g de beurre 40 g de chocolat 20 g de farine 20 g de sucre

Recette :

Coupez le chocolat et le beurre en petits morceaux et placez les dans un mug. Faites fondre aux micro ondes 30 secondes en mélangeant bien avec une fourchette toutes les 10 secondes.

Ajoutez le sucre puis l’Ɠuf et mĂ©langez. Incorporez le lait et lorsque le mĂ©lange est bien lisse ajoutez doucement la farine.

Faites cuire le mug cake pendant 1 minute. DĂ©gustez Ă  la sortie du micro ondes.

Croissant de Lune Ingrédients, pour 35 petits

2 tranche de foies de veau

2 petites Ă©chalotes le jus d'un demi citron(bien

1 càc de cumin en poudre bien bombée huile d'olive coriandre fraßche

Recette : Emincer les Ă©chalotes les faire revenir dans une poĂȘle avec de l'huile d'olive. Couper le foie en petits cubes. Le rajouter aux Ă©chalotes. Saupoudrer de cumin , saler , remuez dans la poĂȘle rĂ©guliĂšrement pendant 5 mn. Rajouter le jus de citron.

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Lazarne

Analyser les problĂšmes

La meilleure défense contre les abus est de remettre en question ce que vous voyez. Utilisez votre intelligence pour découvrir les incohérences et les rationalisations.

Dans le monde d'aujourd'hui, si quelqu'un demande "Comment allez vous", la réponse standard est "bien". En fait, une blague juive définit "nudnick" comme quelqu'un qui, lorsqu'on lui demande comment il va, vous le dit en fait !

La voie #44 est sho'el u'may'shiv littéralement "demander et répondre".

Un professionnel peut immĂ©diatement diagnostiquer les problĂšmes. Au moment oĂč vous franchissez la porte, le mĂ©decin dit : « Vous ĂȘtes anĂ©mique. Ou le garagiste dit : "Ce sont les bougies." C'est l'expĂ©rience !

The 48 Ways dit : Exposez vous à des personnes qui maßtrisent l'art des questions. Un expert en questions identifie la base du problÚme, trie les facteurs pertinents, détermine les informations supplémentaires nécessaires et tire la conclusion. C'est le pouvoir de vivre.

Les questions de base peuvent ĂȘtre appliquĂ©es Ă  tout dans la vie :

DĂ©finir : quel est le problĂšme ?

Délibéré : Pourquoi est ce important pour moi ?

Postuler : qu'est ce que je vais faire ?

Pratiquez les et, Ă©ventuellement, poser de bonnes questions deviendra une seconde nature pour vous. Vous devez ĂȘtre prĂȘt Ă  faire face Ă  la vie. Parce que si vous ne le faites pas, la sagesse la plus profonde peut venir Ă  vous et elle finira Ă  la poubelle.

Questions réponses : la clé de la survie

Nous agissons parfois d'une maniÚre qui contredit nos croyances. "Questions et réponses" nous aide à découvrir nos propres incohérences et rationalisations. Et si nous n'abordons pas et ne résolvons pas ces problÚmes, nous souffrirons d'une terrible confusion !

Ouvrez vos yeux et votre esprit aux irrégularités de la vie. Ne restez pas assis passivement. Si vous voyez une contradiction, signalez la.

Pour comprendre les Ă©vĂ©nements actuels, vous devez vous demander : Quel est le cƓur du problĂšme ? Pourquoi les gens diffĂšrent ils? Ne comptez pas sur les analystes pour vous donner leur opinion prĂ© digĂ©rĂ©e. Vous devez faire le travail. Creusez et participez intelligemment Ă  l'actualitĂ©.

Il y a un dicton juif : "Personne n'est jamais mort Ă  cause d'une question." Cela signifie ne pas avoir peur de demander. Il n'y a rien de noble Ă  rester silencieux et ignorant.

Les gens peuvent devenir agacĂ©s lorsque vous commencez Ă  poser trop de questions ou Ă  analyser les choses en morceaux. Mais ne laissez pas cela vous arrĂȘter. GrĂące Ă  l'analyse, une personne prend un concept de l'abstrait et le rend rĂ©el. Et cela rend la vie fraĂźche et vivante.

Quelqu'un qui n'apprend pas l'art du questionnement perceptif est susceptible de toutes sortes de manipulations. Dans le monde d'aujourd'hui, il y a toujours quelqu'un qui veut nous inciter Ă  acheter quelque chose dont nous n'avons pas besoin.

La meilleure défense contre les abus est de remettre en

question ce que vous voyez. Lorsque vous rencontrez une nouvelle idée ou un nouveau produit, demandez vous : pourquoi ai je besoin de cela ? Quelle est la motivation de la personne à promouvoir cette idée ? Cela vous sensibilisera, vous protégera et vous rendra sage.

Rechercher des incohérences

Les idées dans le vide signifient trÚs peu. Mais lorsqu'elles sont juxtaposées, des distinctions subtiles commencent à faire surface. Un aspect clé de la sagesse est de voir les relations entre les concepts et de se concentrer sur les domaines de similitude et de contradiction. C'est pourquoi il est si important d'étudier l'histoire pour avoir une idée du contexte.

La vie elle mĂȘme est pleine de contradictions. Lorsque vous ĂȘtes confrontĂ© Ă  un problĂšme ou Ă  une situation, Ă©tudiez la question et dĂ©finissez la prĂ©misse qui la sous tend. Demandez : y a t il quelque chose qui contredit cette idĂ©e ? Essayez de regarder plus profondĂ©ment les choses et les gens. Car rien n'est jamais tel qu'il apparaĂźt Ă  la surface...

Par exemple : Dieu peut il rendre un rocher si lourd qu'il ne peut mĂȘme pas le soulever ?

Cette question implique une limitation de la puissance de Dieu soit il est incapable de créer un rocher aussi lourd, soit il est incapable de le soulever.

La rĂ©ponse est qu'il y a un dĂ©faut fondamental dans la question. La question suppose que les infinis un rocher infiniment lourd et un Dieu infini sont comparables. Mais comme nous devrions le savoir depuis le cours de mathĂ©matiques de 10e annĂ©e, deux infinis ne peuvent pas ĂȘtre comparĂ©s.

Retrouver les questions sans réponse

Nous nous promenons tous avec un sac plein de questions sans réponse. Et bien qu'ils ne semblent pas nous déranger, à un niveau plus profond, ils le font absolument. Voici quelques questions lancinantes que nous avons tous :

Quel est le but de la vie? Comment puis je réaliser mon potentiel ? Comment puis je éviter de répéter les erreurs ? Certaines personnes disent: "Il n'y a pas de réponses."

En vĂ©ritĂ©, le point de toutes les questions est les rĂ©ponses. Obtenir de la clartĂ© est un parcours long et difficile. Mais ne vous arrĂȘtez pas ! Personnellement, je travaille sur une question depuis 10 ans, en y rĂ©flĂ©chissant au moins deux fois par jour.

Sortez vos questions de vous. Et commencez à y répondre. Asseyez vous, faites une introspection et voyez quelles questions importantes restent en suspens. Si quelque chose vous tracasse, ne le laissez pas s'envenimer. Mettez le dans une liste et emportez la liste avec vous. Gardez ces questions à l'esprit, facilement disponibles lorsque vous rencontrez

Route 44 -
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48 Voies De La Sagesse
Les
par le Rav Noa'h Weinberg

quelqu'un qui pourrait ĂȘtre en mesure de vous donner un aperçu.

Si votre entreprise s'effondrait, vous ne resteriez pas là à perdre de l'argent vous trouveriez le problÚme et le résoudriez. Dans la vie aussi, vous ne pouvez pas simplement rester assis et perdre. Imaginez la vie !

Questions pour la vie

Appliquez vos compétences en questions réponses à tous les aspects de la vie. Par exemple, si vous voulez vous marier, assurez vous de connaßtre les bonnes questions à poser. Beaucoup de gens se font virer du mariage parce qu'ils n'ont pas la bonne définition. Leurs attentes sont basées sur un scénario hollywoodien.

Découvrez ce qu'est le mariage. Est ce un arrangement ? Un contrat? Un abri fiscal ? Aide domestique? Camaraderie? Une façon de vivre moins cher ? Un rituel pour satisfaire les grands parents indigents ?

Le judaïsme dit: "Le mariage est l'engagement qu'un homme et une femme prennent pour poursuivre ensemble leurs objectifs de vie." C'est un lien sacré entre deux personnes qui ne font plus qu'un. Il donne de la force à l'individu comme à l'unité. Il apporte l'épanouissement, l'amitié, la famille et bien plus encore.

Ne marchez pas dans l'allée tant que vous ne savez pas : Quel est le but du mariage ? Comment réussir son mariage ? Comment savoir si j'ai choisi le bon partenaire ?

Questions bronzées

Dans la sociĂ©tĂ© occidentale, les parents prennent la premiĂšre paire de chaussures d'un enfant et les font bronzer. C'est un rappel du moment oĂč le bĂ©bĂ© a atteint un niveau de maturitĂ© et d'indĂ©pendance. Dans le judaĂŻsme, nous immortalisons autre chose la premiĂšre question analytique d'un enfant, la premiĂšre fois qu'il a saisi une contradiction. C'est l'indĂ©pendance !

L'importance des bonnes questions est ancrée dans la conscience nationale juive. On voit par l'épisode du Buisson ardent, que le sage Moïse posait le point de contradiction : « Le buisson brûle, mais il ne se consume pas.

Lors du Seder de Pùque, les enfants sont encouragés à poser les fameuses Quatre Questions. Le Seder parle aussi de quatre enfants : un sage, un mauvais, un simple et un qui ne sait pas demander. Chacun est défini par le type de question qu'il pose.

Une yeshiva est une école pour apprendre à analyser et à poser des questions d'approfondissement. Le guide est le Talmud le plus grand manuel de questions réponses au monde. Le Talmud est construit sur la recherche de contradictions et, au fil des siÚcles, les Juifs en ont fait un art raffiné.

Parfois, le texte de la Torah sera trĂšs concis. Pourquoi? Pour nous inciter Ă  poser des questions d'investigation et d'analyse. La Torah demande beaucoup d'efforts pour l'Ă©laborer par nous mĂȘmes, et plus nous Ă©tudions, plus nous aiguisons nos outils d'analyse indĂ©pendante.

Si vous étudiez suffisamment de questions, vous découvrez des schémas et votre cerveau commence à penser de cette maniÚre analytique. Vous avez entendu parler du diplÎme d'études supérieures appelé Doctor of Letters? Les étudiants de Yeshiva obtiennent un doctorat. d'interrogations. Et la star de la yeshiva est celle qui peut poser la meilleure question !

Un morceau de logique talmudique

Une histoire apocryphe du siĂšcle dernier raconte ceci :

Un Ă©rudit juif d'Odessa a Ă©tĂ© autorisĂ© Ă  visiter Moscou. Il est montĂ© dans le train et a trouvĂ© un siĂšge vide. Au prochain arrĂȘt, un jeune homme monta et s'assit Ă  cĂŽtĂ© de lui.

Le savant regarda le jeune homme et pensa : Ce type n'a pas l'air d'un paysan, et s'il n'est pas un paysan, il vient probablement de ce quartier. S'il vient de ce quartier, il doit ĂȘtre juif car c'est, aprĂšs tout, le quartier juif. D'un autre cĂŽtĂ©, s'il est juif, oĂč pourrait il aller ? Je suis le seul de notre district Ă  avoir l'autorisation de se rendre Ă  Moscou. Attendez juste Ă  l'extĂ©rieur de Moscou, il y a un petit village appelĂ© Samvet, et vous n'avez pas besoin d'une autorisation spĂ©ciale pour vous y rendre.

Mais pourquoi irait il Ă  Samvet ? Il va probablement rendre visite Ă  l'une des familles juives lĂ  bas. Mais combien y a t il de familles juives Ă  Samvet ? Seulement deux les Bernstein et les Steinberg. Les Bernstein sont une famille terrible, donc il doit rendre visite aux Steinberg.

Mais pourquoi part il ? Les Steinberg n'ont que des filles, alors c'est peut ĂȘtre leur gendre. Mais s'il l'est, alors quelle fille a t il Ă©pousĂ©e ? Sarah a Ă©pousĂ© ce gentil avocat de Budapest, et Esther a Ă©pousĂ© un homme d'affaires de Zhadomir. Donc ça doit ĂȘtre le mari de Sarah. Ce qui veut dire qu'il s'appelle Alexander Cohen, si je ne me trompe pas.

Mais s'il vient de Budapest, avec tout l'antisémitisme qu'ils ont là bas, il a dû changer de nom. Quel est l'équivalent hongrois de Cohen ? Kovacs.

Mais s'il a changĂ© de nom, il doit avoir un statut particulier. Qu'est ce que ça pourrait ĂȘtre? Un doctorat de l'universitĂ©.

À ce stade, l'Ă©rudit se tourne vers le jeune homme et dit: "Comment allez vous, Dr Kovacs?"

"TrÚs bien, merci", répondit le passager surpris. « Mais comment se fait il que vous connaissiez mon nom ?

"Oh," répondit le savant, "c'était évident."

Pourquoi "Analyser les problĂšmes" est il un chemin vers la sagesse ?

Un sot est trop gĂȘnĂ© pour poser des questions. Ne sois pas idiot.

Une bonne question est la moitié de la réponse. Les questions et les réponses sont les outils de la vie pour clarifier.

Pour chaque contradiction, il existe une résolution égale et opposée.

L'ĂȘtre humain se rĂ©vĂšle par les questions qu'il pose. Posez une question Ă  un Juif et il rĂ©pond par une question. Comparez un concept avec un autre, pour voir si une contradiction Ă©merge de tout ce qui Ă©tait prĂ©cĂ©demment supposĂ© vrai.

La vie n'est pas des "réponses instantanées". Nous devons travailler dur pour obtenir une compréhension complÚte. Lorsque vous tirez nos conclusions, ne vous fiez pas simplement aux opinions et hypothÚses extérieures. Une personne sage pose des questions. Et une personne sage cherche des réponses.

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48 Voies De La Sagesse
Les
par le Rav Noa'h Weinberg

Le But de la Création

Le paradis dans ce monde

Toutes les plus belles choses du monde, des abondances matérielles en passant par le domaine spirituelles jusqu'à la délivrance totale[Gueoula] tout dépend d'une seule chose La paix dans la maison ,le Chalom Bayit

Concernant les biens matérielle la santé du mari, sa femme et de ses enfants, aussi bien physique que mentale ceux ci dépendent du Chalom bayit. Et particulierement la santé mentale, car une maison dans laquelle ne se trouve pas de Chalom Bayit tous sont touchés par des problÚmes psychologiques. Et aussi, la Parnassa, la richesse, la réussite etc , etc. tout dépend du Chalom Bayit

Concernant le domaine spirituelle Il est evident que tout dépend du Chalom Bayit, comme laTechouva, la lumiÚre de la Emouna, la connaissance de la Tora etc. Et la plus grande des élévations spirituelles laGueoula[la délivrance] dépend du Chalom Bayit

La perfection de la Création

Il faut bien comprendre que le but de la Création ne peut se réaliser rien que par le biais et seulement du Chalom Bayit. C'est pourquoi, peu importe quelles Mitsvots la personne fera dans ce monde ci ou quel service divin[avodat Hashem] il réalisera, en fin de compte si il n'y a pas de Chalom Bayit entre lui et sa femme ,le but pour lequel le Createur crea le monde n'aura pas été atteint

La source de tout le bien

Aussi nous disent nos sages (Traite Sota 17) :«Un homme et sa femme qui ont mĂ©ritĂ© La Cheh'ina rĂšgne entre eux » Un homme qui vit avec le Chalom Bayit ,la Cheh'ina l'accompagne tout le temps; Et en plus il mĂ©rite une protection divine de tous les malheurs du monde, une rĂ©ussite et une bĂ©nĂ©diction dans tous les domaines. A l'inverse, celui qui ne vit pas avec le Chalom Bayit est exposĂ© Ă  tous les dangers ,et tout est fermĂ© et obscur devant lui ,comme nous le disent nos sages dans la suite du passage citĂ© plus haut :«Et si il n'ont pas mĂ©ritĂ© un feu les dĂ©vore» Et donc il est impossible qu'ils rĂ©ussissent quoi que ce soit , car le mot «Shalom» est un nom de D' , et Lui ne rĂšgne que dans un endroit ou se trouve la «paix»,le «Shalom». Il se trouve que le Chalom Bayit est la source de toutes les abondances de bĂ©nĂ©diction de D', qui vont amener la personne Ă  l'Ă©lĂ©vation spirituelle et Ă  la perfection de son essence en tant qu'ĂȘtre crĂ©Ă© Ă  l'image de D' . Le Chalom Bayit est aussi la base et la source de la rĂ©paration de la crĂ©ation [le Tikoun]. C'est la raison pour laquelle lorsqu'on s'investi a l'Ă©tude et au travail pour mĂ©riter de vivre dans le Chalom Bayit, il faut bien intĂ©grer dans notre coeur ceci Le Chalom Bayit n'est pas une histoire de confort ,de niveau de vie, d'un «plus» ou une meilleure qualitĂ© de vie mais c'est le fondement le plus important ,en particulier dans la vie de l'homme et en gĂ©nĂ©ral dans la CrĂ©ation du monde entier .

Ce principe doit diriger notre chemin dans la vie et doit se trouver en prioritĂ© parmi tous les buts ou les ambitions qu'on recherche au cours de la vie Le Chalom Bayit est la chose la plus importante et la plus chĂšre qui existe dans l'univers !! Il faut investir toutes les forces possibles pour l'acquĂ©rir et ĂȘtre prĂȘt Ă  faire de grandes concessions pour lui !!Et Ă  tout prix ne pas le perdre !!!

Le Chalom vaut toute richesse

Un homme radin qui fait attention avec minutie aux dĂ©penses de sa femme et qui est prĂȘt aussi Ă  se disputer pour quelques centimes ou n'importe quelle somme, qui selon lui elle dĂ©pensa en trop, celui ci perdra finalement a la fois le Chalom et aussi son argent .Car lorsqu'il n'y a pas de Chalom Bayit alors la

Parnassa est directement impactés.

En conclusion, cet homme veut gagner de l'argent et en fait perd beaucoup. En vĂ©ritĂ©, si il savait quelle bĂ©nĂ©diction existe dans le Chalom Bayit, il aurait su que cela ne vaut pas de perdre le Chalom mĂȘme pour un instant mĂȘme pour tout l'argent du monde, Ă  plus forte raison pour quelques centimes.

Par contre , l'homme pour qui le respect de sa femme est plus important que toute les richesses au monde, Ă  fortiori qu'il ne lui fera pas honte ne la critiquera pour quelques malheureux centimes qu'elle aurait pu Ă©conomiser ou mĂȘme pour des milliers celui ci aura toujours l'abondance et ne lui manquera rien. Car nos sages ont dit: «Honorez vos femmes pour que vous vous enrichissez»

Il ressort de cela, que cet homme Ă©tait prĂȘt a pardonner et dĂ©laisser son argent pour la paix de son foyer, a gagner a la fois le chalom et a la fois l'argent, puisque par le mĂ©rite du Chalom, la bĂ©nĂ©diction rĂšgne dans sa vie, et il recoit aussi l'abondance de parnassa

A suivre

Que D' nous donne la force de vivre selon ces conseils extraordinaires et fasse régner la paix dans tous les foyers du peuple d'Israël. Amen.

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La Paix Domestique d’aprùs Rav Shalom Arouch chlit’a

Le Pouvoir de l’exemple personnel

Les parents ont souvent l'habitude d'aller Ă  la synagogue avec des jeunes enfants. Cependant, il est frĂ©quent de constater une des deux extrĂȘmes : soit le parent essaie de clouer l'enfant sur son siĂšge, soit il le libĂšre de toutes contraintes en le laissant se promener selon son dĂ©sir et dĂ©ranger les autres membres de la congrĂ©gation.

Evidemment, aucune de ces situations n'est bonne. Le Rambam nous enseigne de choisir entre les deux. Si un enfant est trop jeune, alors ce n'est pas une mitswa de l'amener Ă  la synagogue. Lorsqu'il est assez ĂągĂ© pour apprendre Ă  prier, le pĂšre devrait Ă  la fois enseigner et servir d'exemple personnel. Cependant, il ne devrait pas devenir un surveillant qui lance Ă  son enfant un regard menaçant Ă  chaque foi que ce dernier lĂšve sa tĂȘte du livre de priĂšre.

Un pĂšre doit expliquer Ă  son enfant la valeur de la priĂšre. Lorsqu'un enfant voit de quelle maniĂšre son pĂšre savoure sa priĂšre, il est inutile alors de le clouer sur son siĂšge. A Roch Hachana Ă  Ouman, je vois des enfants de 6 ans assis Ă  la synagogue des heures durant, au cĂŽtĂ© de leur pĂšre. Dans un lieu oĂč la priĂšre est d'une valeur prĂ©cieuse, les enfants veulent aussi prier.

L'Ă©ducation avec amour nous enseigne de donner, la reconnaissance et l'importance de remercier. DĂšs son plus jeune Ăąge, un enfant devrait apprendre qu'il ne mĂ©rite rien, mĂȘme pas un simple verre d'eau ou une tranche de pain, et que tout dans la vie est un merveilleux cadeau d'Hachem ; c'est par l'intermĂ©diaire de sa mĂšre ou son pĂšre qu'Hachem fait parvenir ce cadeau Ă  l'enfant. Celui ci doit apprendre Ă  remercier Hachem, sa maman ou son papa dĂšs l'instant oĂč il commence Ă  parler. Dans ce contexte, l'exemple personnel est la meilleure Ă©ducation qui puisse exister.

Encore une fois, mĂȘme si une famille est religieuse, si elle ne sert part Hachem avec joie, les enfants ne voudront rien savoir du style de vie de leurs parents. Eduquer les enfants avec amour signifie leur montrer que vous ĂȘtes vous mĂȘme heureux : heureux de faire une mitswa, heureux dans votre pratique religieuse, heureux avec la Tora Tellement de gens se plaignent : du prix de la yĂ©chiva, du prix de la viande kacher, ainsi que toutes autres sortes de plaintes. Pourquoi ne se plaignent t ils pas du prix d'entrĂ©e du match de foot ou de prix Ă©levĂ© pour d'un voyage Ă  Disneyworld ? Ils sont prĂȘts Ă  payer pour leur dĂ©sir et appĂ©tits, mais rechigne le prix d'une mitswa. Cela montre Ă  l'enfant que les plaisirs de ce monde sont plus importants qu'Hachem, que D ieu nous prĂ©serve.

La Guemara Souka raconte une histoire dĂšs plus Ă©tonnante Ă  propos de la fille d'un Kohen, un prĂȘtre dans le Temple ; le nom de cette fille Ă©tait Martha la fille de Bilega. AprĂšs plusieurs annĂ©es Ă  chercher l'Ăąme soeur, elle se maria avec... un soldat romain qui prit part Ă  la destruction du Temple ! Lorsque les romains pĂ©nĂ©trĂšrent dans JĂ©rusalem et conquirent finalement le Mont du Temple, Martha entra dans le Saint des Saints, la Chambre du sanctuaire, et maudit le Saint Nom, que D ieu nous prĂ©serve.

La Guemara pose la question suivante : “Pour quelle raison la fille d'un prĂȘtre a pu faire un acte aussi terrible ?” Nos sages expliquent que cette jeune femme avait entendu ses parents dĂ©prĂ©cier l'importance de certains rituels religieux. Lorsqu'un parent dĂ©vie lĂ©gĂšrement, un enfant quant Ă  lui dĂ©vie deux fois plus.

L'éducation avec amour signifie donner l'exemple dans la joie ; lorsqu'un enfant voit qu'un parent apprécie tout ce qu'Hachem lui donne, l'enfant s'adaptera. Lorsque les parents font une

bĂ©nĂ©diction et prient avec ferveur et concentration, l'enfant fera de mĂȘme. Mais lorsque, que D ieu nous prĂ©serve, le parent s'Ă©gare un temps soit peu, l'enfant prend un chemin complĂštement diffĂ©rent. Lorsque la vanitĂ© d'une mĂšre est plus importante que les commandements d'Hachem, il ne faut pas s'attendre Ă  ce que la fille soit pudique. Lorsque la jupe de la mĂšre ne couvre que le genou, la longueur de la jupe de la fille s'arrĂȘte sera Ă  mi cuisse. Si les parents ne servent pas Hachem avec amour, ils auront de la chance si leur enfant sert Hachem Il m'est impossible de souligner suffisamment l'importance d'enseigner la reconnaissance aux enfants : que nous ne mĂ©ritons rien et que nous ne devons rien considĂ©rer comme acquis. Un enfant qui apprend Ă  remercier Hachem, Ă  remercier sa mĂšre et son pĂšre, grandira et deviendra un Ă©poux reconnaissant ou une Ă©pouse reconnaissante. On sait bien qu'il ne peut y avoir d'Ă©poux reconnaissant qui ne vive pas un mariage heureux. Être reconnaissant, en Ă©tant satisfait de son lot, est probablement l'indicateur d'emouna (de foi) le plus important qu'il soit. Lorsqu'une personne remercie Hachem pour la moindre chose qu'elle a dans sa vie, cette personne possĂšde une emouna forte.

Le plus souvent, nous constatons que les personnes qui ont l'emouna Ă©lĂšvent leurs enfants dans une atmosphĂšre d'amour pour Hachem et d'amour envers les autres personnes.

Si vous souhaitez ĂȘtre vraiment satisfaits de vos enfants, ne soyez pas un instructeur forcenĂ©. Un foyer juif n'est pas une

base d'entraĂźnement ou un camp de travail forcĂ©. Utilisez les principes que nous avons exposĂ©s dans cette sĂ©rie comme ligne de conduite, et mĂȘme si vous ne rĂ©alisez qu'une partie d'entre eux, vous verrez un changement visible chez vos enfants et dans l'ambiance de votre foyer. Avec l'aide d'Hachem, vous avez la possibilitĂ© d'Ă©duquer vos enfants avec amour ; cela transformera votre demeure en un Beth HaMiqdach (Temple) miniature.

Puissions nous tous le mériter, de nos jours et rapidement. Amen

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Le Jardin de l’éducation d’aprĂšs Rav Shalom Arouch Chlit’a

raprocher d’un maitre

“Tu t’attacheras à Lui”

C’est un commandement positif d’adhĂ©rer aux Ă©rudits de la Tora (talmidĂ© ‘hakhamim) afin d’apprendre de leurs actions, comme il est Ă©crit (DeutĂ©ronome 10 : 20) : “Tu t’attacheras Ă  Lui seul” car est il possible de s’attacher Ă  la prĂ©sence divine qui est un feu dĂ©vorant ? Mais nos Sages ont expliquĂ© que ce prĂ©cepte consiste Ă  s’attacher aux Sages et Ă  leurs disciples (Rambam, Lois sur la connaissance, chapitre 6).

L’homme doit s’unir aux Justes, s’asseoir toujours en leur compagnie afin d’apprendre de leurs actions.

Un des fondements de la foi de notre sainte Tora, est la foi dans les Sages et c’est l’un des quarante huit moyens d’acquĂ©rir la Tora. Puisque chacun ne peut trancher et dĂ©cider entre ce qui est permis et interdit, et qu’on doit se fier aux grands dĂ©cisionnaires de sa gĂ©nĂ©ration, nous devons nous reposer sur nos saints maĂźtres pour les problĂšmes de foi et de religion. Et au fur et Ă  mesure que l’on reconnaĂźtra l’éminente saintetĂ© de nos maĂźtres, notre foi sera plus parfaite (‘HaĂŻ Olam).

Aujourd’hui encore, bien que la Tora orale soit Ă©crite, une grande partie de la Tora orale ne l’est pas. Cet enseignement se transmet oralement du rav Ă  son disciple et la seule voie de l’apprendre est de frĂ©quenter les Sages, en s’efforçant d’ĂȘtre souvent en leur compagnie, ce qui permet de voir leurs actions et d’entendre leur opinions sur la vie en gĂ©nĂ©ral et en particulier.

Il est impossible d’écrire dans un livre ces choses qu’ils reçurent oralement, eux aussi, de leurs maĂźtres. Par consĂ©quent, que l’homme ne s’imagine pas qu’il puisse connaĂźtre et saisir la Tora seulement par les livres, mais il doit s’approcher et servir ceux qui ont mĂ©ritĂ© de recevoir, de connaĂźtre et de saisir la vĂ©ritĂ© de la Tora de leurs maĂźtres, comme leurs maĂźtres la reçurent des leurs, etc. jusqu’à notre maĂźtre MoshĂ©. Il est impossible de mĂ©riter une foi parfaite Ă  moins de se rapprocher des authentiques Justes de la gĂ©nĂ©ration et d’appliquer dans la mesure du possible, leurs conseils et leurs opinions. Car les authentiques Justes inspirent le principe de la vraie foi chez ceux qui les frĂ©quentent vraiment et suivent leurs conseils ; et les authentiques Justes reprĂ©sentent le principe de la saintetĂ© d’IsraĂ«l (Hichtapekhout HaNefech, VĂ©ritĂ© et foi, 11).

Quelques semaines avant son dĂ©cĂšs, rabbi Na’hman de Breslev, que son mĂ©rite nous protĂšge, dĂ©clara en guise de testament spirituel qu’il fallait rechercher avec la plus grande prĂ©caution l’authentique dirigeant, qui peut conduire ceux qui le frĂ©quentent, Ă  rĂ©aliser leur rĂ©paration dans ce monde (LikoutĂ© Maaran Tanina, 8) : “Par consĂ©quent, il faut beaucoup rechercher pour trouver l’authentique dirigeant digne que l’on s’approche de lui. Car par le biais de sa sainte inspiration, il est proche de la prophĂ©tie et ainsi ceux qui l’approchent, se renforcent et rĂ©parent leur foi sainte et authentique. Par consĂ©quent, tous ceux qui s’approchent de l’authentique dirigeant mĂ©ritent de la juste foi de la saintetĂ©â€.

Rabbi Na’hman a donc bien soulignĂ© l’importance de la recherche de l’authentique dirigeant ; son intention Ă©tant que l’homme mĂ©rite de trouver la sainte inspiration du Juste, car le Juste n’est pas un corps. L’essentiel est de recevoir l’illumination de l’ñme du Juste qui est l’ñme de MochĂ©, car toute la rĂ©paration de l’homme dans ce monde en dĂ©pend.

Par consĂ©quent, beaucoup de misĂ©ricorde divine est nĂ©cessaire pour mĂ©riter de frĂ©quenter un Juste authentique et dans la suite de son testament, il Ă©crit explicitement que tout dĂ©pend de la priĂšre (id.) : “Mais en vĂ©ritĂ©, il faut beaucoup rechercher pour trouver un tel dirigeant authentique et il faut demander avec insistance Ă  HaChem bĂ©ni soit Il, de mĂ©riter d’approcher l’authentique dirigeant, afin de mĂ©riter la vraie et parfaite foi”.

Il faut donc bien se rappeler! La recherche pour trouver un authentique dirigeant ne peut se faire avec l’aide de la raison humaine, c’est Ă  dire en se rendant d’un endroit Ă  un autre, chercher des Justes et rĂ©flĂ©chir sur chacun d’eux dans notre aveuglement et dĂ©cider d’aprĂšs notre propre comprĂ©hension s’il s’agit ou non, d’un authentique Juste.

Car celui qui agit ainsi se trompe bien Ă©videmment et commettra de graves fautes, en comparant par exemple les Justes entre eux et en disant: Celui lĂ  est bon, celui lĂ  ne l’est pas, que D. nous en prĂ©serve ; ou pire encore, il mĂ©dira ou Ă©coutera des propos mĂ©disants, qu’HaChem ait pitiĂ©.

De toute façon, celui qui suit sa raison s’égarera, soit en croyant en de faux Justes, soit en disqualifiant des Justes authentiques.

Par consĂ©quent, le seul conseil est de multiplier les priĂšres et les supplications, comme il est rapportĂ© dans le testament de rabbi Na’hman : “Il faut demander avec insistance d’HaChem bĂ©ni soit Il, de mĂ©riter d’approcher l’authentique dirigeant !”

Entre temps, il faut développer la paix et la fraternité sans disqualifier aucun Juif, et à plus forte raison un rav ou un groupe quelconque, et médire ou attiser une dispute.

Mais il faut multiplier ses priĂšres et avoir confiance qu’HaChem nous conduira dans la juste voie. L’essentiel est que cette recherche se dĂ©roule dans l’intĂ©gritĂ© et dans la vĂ©ritĂ©, et il est alors certain qu’HaChem nous aidera, comme il est Ă©crit (Psaumes 18) : “Tu te montres aimant pour qui T’aime, loyal envers l’homme loyal” et de mĂȘme, (EcclĂ©siaste 8) : “Celui qui exĂ©cute Ses commandements ne connaĂźtra rien de fĂącheux”, et (Proverbes 10) : “Celui qui marche dans la droiture, marche avec sĂ©curitĂ©â€.

En revanche, celui qui suit des voies tortueuses en recherchant le Juste tout en Ă©tant imbu d’orgueil et en pensant pouvoir juger qui est Juste et qui ne l’est pas, et Ă  plus forte raison s’il cherche Ă  contredire ou Ă  disqualifier un Juif, alors dans ce cas ‘on encourage celui qui s’engage dans la voie qu’il a choisie’, comme il est Ă©crit (Psaumes id.) : “Tu te montres sincĂšre avec les coeurs purs, et malicieux avec les pervers”, et ses critiques ne le conduiront qu’à la GĂ©henne, que D. ait pitiĂ©.

Par consĂ©quent, les qualitĂ©s de vĂ©ritĂ© et de loyautĂ© sont nĂ©cessaires pour trouver avec confiance ce qu’on cherche. Il est Ă©crit dans le “Livre de l'alef beth” (Sefer HaMidot), au chapitre du Juste : Le principe de la perfection de l’ñme dĂ©pend du rapprochement aux Justes.

Le rapprochement aux Justes est bénéfique dans ce monde et dans le monde à venir.

La venue du Machia’h dĂ©pend du rapprochement au Juste.

Ceux qui sont proches du Juste dans sa vie, le seront aussi aprĂšs

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Le Jardin de la Foi d’aprùs Rav Shalom Arouch chlit’a

leur mort.

Ce que tu entends du Juste sert davantage que ce que qu’on apprend des livres.

Il convient d’investir beaucoup de temps afin de passer un seul moment en compagnie du Juste.

Le renforcement

J’ai entendu au nom de rabbi Na’hman qu’il s’est entretenu une fois avec un homme qui Ă©tait perplexe dans sa foi. Notre maĂźtre, de mĂ©moire bĂ©nie, le soutint en lui disant que toute la CrĂ©ation du monde justifiait cette attente d’HaChem bĂ©ni soit Il : que les hommes qui souffrent de leur manque de foi Ă  cause des confusions et de l’hĂ©rĂ©sie dans leurs pensĂ©es, que D. ait pitiĂ© dominent ces pensĂ©es et se renforcent dans la foi. HaChem bĂ©ni soit Il ne crĂ©a le monde que pour cela. Et grĂące Ă  ces paroles, cet homme se renforça beaucoup chaque fois que des idĂ©es confuses lui venaient Ă  l’esprit. Notre maĂźtre de mĂ©moire bĂ©nie a aussi expliquĂ© Ă  plusieurs reprises que l’essentiel de la CrĂ©ation est de mĂ©riter la foi, comme il est Ă©crit (Psaumes 33 : 4) : “Droite est la parole d’HaChem, et toute Son oeuvre est avec vĂ©ritĂ©â€ (Si’hot HaMaaran, 222).

Il disait Ă©galement qu’une grande incroyance rĂšgnera dans le monde Ă  cause de nos multiples fautes. Heureux celui qui se renforce dans la foi pendant une telle pĂ©riode. Et il disait encore: “Bien qu’il ne serve Ă  rien d’annoncer qu’une grande incroyance se propagera dans le monde et qu’il faut se renforcer dans la foi ; car malgrĂ© tout, la confusion et l’incroyance se renforceront. MĂȘme Daniel et ses compagnons ont annoncĂ© qu’avant l’arrivĂ©e du Machia’h (Daniel 12 : 10) : “Beaucoup seront triĂ©s, Ă©purĂ©s et passĂ©s au creuset, et les pervers exerceront leurs impiĂ©tĂ©s mais les sages comprendront”. Ainsi, puisqu’ils furent prĂ©venus de l’épreuve prĂ©cĂ©dant l’arrivĂ©e du Machia’h, qu’ils seront triĂ©s, Ă©purĂ©s et passĂ©s au creuset de la foi, heureux celui qui mĂ©ritera de surmonter l’épreuve et restera intĂšgre dans sa foi en mĂ©ritant tout le bien qui nous attend, puisse t il se rĂ©aliser rapidement de nos jours comme tous les prophĂštes et sages l’ont prĂ©dit.

Chacun doit donc tirer une leçon, en se prenant en pitiĂ©, rĂ©aliser sa foi et l’épreuve disparaĂźtra d’elle mĂȘme. NĂ©anmoins, l’épreuve sera grande et les ‘pervers exerceront leurs impiĂ©tĂ©s’. MalgrĂ© tout, j’avertis la minoritĂ© d’hommes intĂšgres (cacher) qui

se renforceront dans leur foi et il est certain qu’ils subiront de grands conflits dans leur conscience afin qu’à cette Ă©poque ces paroles leur servent de planche de salut, de renforcement et d’encouragement, lorsqu’ils verront que tout cela Ă©tait dĂ©jĂ  prĂ©vu” (Si’hot HaMaaran, 35).

On comprend Ă  partir de cet entretien, qu’aucun conseil n’est aussi efficace pour se sauver du dĂ©luge de l’incroyance se propageant dans le monde, que celui de s’engager Ă  Ă©tudier amplement la foi, de s’y conforter vigoureusement et de la demander avec insistance Ă  HaChem. En conclusion, il convient Ă  celui qui se prend en pitiĂ©, de s’évertuer de toutes ses forces et de s’investir dans l’étude de la foi.

SĂ©lection du livre Sefer HaMidot, chapitre Foi Obstacles Ă  l’acquisition de la foi : Celui qui ne travaille pas sur son coeur, ne peut parvenir Ă  la foi. Toute transgression introduit l’hĂ©rĂ©sie et l’incroyance dans le coeur.

L’homme perd sa foi à cause de la jalousie.

Celui qui se garde de transgresser l’interdit de “Tu ne convoiteras pas”, est sauvĂ© de la colĂšre, de l’orgueil et du manque de foi provenant d’une grande colĂšre.

Celui qui est privé de foi, méprise la Tora.

On perd sa foi en jurant faussement.

La flatterie conduit à l’incroyance.

Facteurs qui conduisent Ă  la foi :

L’humilitĂ© conduit Ă  la foi.

Il faut pleurer lorsqu’on perd la foi.

Le silence conduit Ă  la foi.

La charité conduit à la foi.

Combien de bĂȘtises et de confusions, en particulier les confusions de la foi, adhĂšrent au cerveau. Le sommeil dans la saintetĂ© aide Ă  leur sĂ©paration du cerveau. Le sommeil dans la saintetĂ© est aussi bĂ©nĂ©fique pour la foi.

Le Jardin de la Foi d’aprùs Rav Shalom Arouch Chlit’a

Mon pere que j’aime tant Sans malice

C’est aussi une rĂ©ponse Ă  ceux qui se croient sages et ne pratiquent pas l’hitbodĂ©douth, mais se justifient en affirmant qu’il suffit de dire les priĂšres Ă©crites, comme l’'Amida, la lecture des Psaumes, etc.

En rĂ©alitĂ©, selon ce que nous avons Ă©crit, cela est comprĂ©hensible, car il faut pratiquer beaucoup d’hitbodĂ©douth et prier de nombreuses priĂšres individuelles venant du coeur avant de mĂ©riter de prier ces prodigieuses priĂšres Ă©crites, avec intention. Car si l’homme ne multiplie pas l’hitbodĂ©douth pour implorer et demander Ă  Hachem bĂ©ni soit Il de prier les dix huit bĂ©nĂ©dictions comme il convient, le mauvais penchant ne cessera pas de l’embrouiller en le poussant Ă  les dire rapidement, tandis qu’il se promet : demain, je tĂącherai de prier en me concentrant Chacun comprendra qu’une telle personne est loin de pouvoir prier les dix huit bĂ©nĂ©dictions comme il convient.

Mais mĂȘme si on suppose que l’homme prie le plus correctement possible l’'Amida, elle ne remplacera pas l’hitbodĂ©douth. Elle ne lui â€œĂ©pargnera” pas le temps de l’hitbodĂ©douth. En effet, dans l’'Amida, l’homme n’effectue pas d’examen de conscience sur la journĂ©e Ă©coulĂ©e ; il ne remercie pas pour chaque bienfait divin reçu ; il ne vĂ©rifie pas, par exemple, pourquoi il s’est Ă©nervĂ© avec son fils et ne prie pas sur tous ses dĂ©fauts, etc.

Si l’homme considĂšre ce que nous avons Ă©crit, Ă  savoir, que la priĂšre est la rĂ©demption, il commencera par prier sur la priĂšre. C’est aussi un des sujets qu’il convient de choisir : pendant une certaine pĂ©riode, on doit se concentrer demi heure chaque jour et prier ainsi : “Hachem, ouvre mes lĂšvres et que ma bouche dise Tes louanges. MaĂźtre du monde, aide moi Ă  dire les mots justes, donne moi l’amour de la priĂšre, permets moi de prolonger la priĂšre autant qu’il le faut, aide moi Ă  me concentrer sur un sujet afin que le mauvais penchant ne perturbe pas la suite de mes idĂ©es, aide moi Ă  ĂȘtre assidu dans ma priĂšre pour mĂ©riter la chose pour laquelle je prie, donne moi au moins une demi heure par jour pour me consacrer Ă  un sujet dĂ©terminĂ©.

Un substitut aux souffrances

L’hitbodĂ©douth permet d’annuler totalement, ou au moins de rĂ©duire considĂ©rablement les souffrances subies par l’homme dans ce monde, comme nous nous proposons de l’expliquer. À titre de prĂ©ambule, voici une parabole : Un pĂšre punit son fils. Le fils stupide s’énervera contre son pĂšre et le dĂ©testera. Bien qu’il ne se rĂ©jouisse pas de la punition reçue mais qu’il en souffre, un fils un peu plus intelligent comprendra que la punition ne fut pas donnĂ©e en vain et il en cherchera les raisons. Lorsqu’il aura trouvĂ©, il confessera sa faute, la regrettera, demandera pardon et s’engagera Ă  ne plus rĂ©cidiver. Mais mĂȘme s’il ne trouve rien, il demandera Ă  son pĂšre de le pardonner en gĂ©nĂ©ral et dira : “Pardonne moi pour ce qui a provoquĂ© cette punition et aide moi de ne plus jamais fauter.”

Un fils encore plus intelligent sait que son pĂšre l’aime et qu’il le punit afin qu’il s’amĂ©liore. Par consĂ©quent, il recevra la punition avec joie et se tournera vers lui : “PĂšre, je sais que ta seule intention Ă©tait de m’éveiller et me rapprocher de toi. Mon cher pĂšre, je te remercie de ne pas m’abandonner Ă  mes Ă©garements.” Il vĂ©rifiera ses actions et cherchera pourquoi son pĂšre l’a puni.

Lorsqu’il aura trouvĂ©, il confessera sa faute, la regrettera, demandera pardon et s’engagera Ă  se corriger et Ă  ne plus jamais fauter. S’il ne trouve pas la raison de la punition, il demandera Ă  son pĂšre : Montre moi pourquoi tu m’as puni.

Bien entendu, un tel fils se tient Ă  un niveau supĂ©rieur, car il se rĂ©jouit des douleurs, mais son dĂ©faut est grand, car c’est

seulement aprĂšs avoir reçu la punition, qu’il commence Ă  s’éveiller et Ă  rĂ©parer ses actions.

Un autre fils qui aime parfaitement son pĂšre n’attend pas de recevoir une punition pour s’éveiller et comprendre qu’il a fautĂ©, mais s’interroge journellement ainsi : “Quelle est l’instruction de mon pĂšre aujourd’hui ? L’ai je accomplie parfaitement ? Me conduis je selon sa volontĂ© ?”

Il pratique un examen de conscience sur chacune de ses pensĂ©es, paroles et actions, et se demande comment il convenait de se conduire. Pour chaque bonne action accomplie, il s’emplit de joie et remercie son pĂšre pour son aide. En revanche, il regrette profondĂ©ment chaque chose inconvenable. Il reconnaĂźt devant son pĂšre tous les bienfaits qu’il reçoit de lui, car c’est lui qui le nourrit, l’entretient, lui enseigne la sagesse, l’entendement et la connaissance, et ainsi de suite. Quant Ă  sa conduite inconvenante, il se confesse devant lui, exprime son regret, lui demande pardon et promet dorĂ©navant d’essayer de corriger ses actions.

Il est Ă©vident qu’un pĂšre est heureux d’avoir un tel fils et il se dit : “Quel fils charmant !

Il sait apprĂ©cier les bienfaits reçus et cherche vraiment Ă  faire le bien. Il n’attend pas qu’on le punisse mais s’efforce lui mĂȘme de corriger ses actions.”

“MĂȘme si je vois qu’il s’égare, transgresse mes injonctions, n’a pas encore tout corrigĂ© et commet des fautes graves, comment puis je le punir ? Il consacre journellement un temps Ă  son introspection, afin de se rectifier et exĂ©cuter ma volontĂ©. Punirais je un tel fils ? Au contraire, il suffit qu’il ouvre la bouche et dĂ©jĂ  j’exauce tous ses souhaits. LĂ  oĂč il se trompe encore, je procĂšde par de trĂšs fines allusions et beaucoup d’amour, car je sais qu’il corrige son erreur, dĂšs qu’il la discerne.”

Le pĂšre continue Ă  mĂ©diter : “Si seulement tous mes fils venaient Ă  moi chaque jour, me parlaient de cette façon et me demandaient de subvenir Ă  leurs besoins, il est certain que je cĂ©derais Ă  leurs requĂȘtes. Et mĂȘme celui qui ne comprend pas et se met en colĂšre dĂšs que je le punis, s’il se tournait vers moi et me demandait une faveur, je l’exaucerais et peut ĂȘtre comprendrait il combien je l’aime.”

À suivre

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Le Jardin de l’Isolement d’aprùs Rav Shalom Arouch chlit’a

La naissance PARACHA TAZRIA

La naissance et la renaissance sont les thĂšmes de ce Chabbat, Ă  la fois par le contenu de la lecture hebdomadaire et la date dans le calendrier juif.

La naissance spirituelle Chaque dĂ©tail appartenant Ă  notre monde humain a son parallĂšle au niveau spirituel. L’apogĂ©e des relations humaines se trouve dans celle qui unit l’homme et la femme dans le mariage. Avec l’aide de D.ieu, le mariage conduit Ă  la naissance des enfants, garçons et filles. Dans divers passages de la Torah, l’image du mariage est utilisĂ©e pour dĂ©crire la relation qui unit le Peuple Juif Ă  D.ieu. La plus cĂ©lĂšbre d’entre elles se lit dans le Cantique des Cantiques du Roi Salomon. La « bien aimĂ©e » qu’on y trouve est le Peuple Juif qui entretient une relation complexe avec D.ieu : parfois, il s’éloigne de Lui, parfois il s’en rapproche. Le ProphĂšte Yichayahou utilise Ă©galement une mĂ©taphore similaire : Notre Paracha s’ouvre sur un passage Ă©voquant la femme qui donne naissance Ă  un enfant : «Quand une femme conçoit et porte un fils». On explique habituellement ce passage par son sens littĂ©ral. Si c’est un garçon, l’enfant doit ĂȘtre circoncis, et garçon ou fille, la mĂšre se doit d’apporter une offrande au Temple, en gĂ©nĂ©ral deux colombes. Elle apporte son don quarante jours aprĂšs la naissance, si c’est un garçon et quatre vingt jours plus tard, si c’est une fille. Ces colombes constituaient les offrandes les plus populaires apportĂ©es au Temple de JĂ©rusalem.

Le Rabbi cite le grand Sage marocain, Rabbi ‘HaĂŻm ben Attar (auteur du commentaire Ohr Ha’haĂŻm sur la Torah, 1696 1743) qui suggĂšre une autre maniĂšre de lire ce texte. Tout comme dans le Cantique des Cantiques ou dans Yichayahou, la femme reprĂ©sente le Peuple Juif : Ă  travers une relation accomplie entre le Peuple Juif et D.ieu naĂźt un enfant. Rabbi ‘HaĂŻm explique que la naissance symbolise la RĂ©demption. Le sens de plĂ©nitude et d’accomplissement que ressent un couple lorsqu’ils ont un enfant reflĂšte la trĂšs grande rĂ©alitĂ© spirituelle dont un Peuple Juif libre et indĂ©pendant fait l’expĂ©rience lorsqu’il est enfin capable de servir D.ieu d’une façon complĂšte.

Notre histoire nous prĂ©sente un certain nombre d’exemples de rĂ©demptions. Il y a plus de 3300 ans, il y eut la rĂ©demption d’Egypte. Alors que nous vivions en Terre d’IsraĂ«l, nous avons souvent subi les attaques et les persĂ©cutions de nos voisins et D.ieu nous en dĂ©livrait. Nous avons miraculeusement Ă©chappĂ© Ă  une menace d’extermination, Ă  l’époque de Pourim. Nous avons Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s de Babylone et sommes revenus en Terre d’IsraĂ«l oĂč nous avons construit le Second Temple. Quelques siĂšcles plus tard, nous avons Ă©tĂ© sauvĂ©s de l’oppression grecque, Ă  l’époque de ‘Hanoucca, etc.

Le problĂšme, Ă  chacun de ces moments de rĂ©demption, Ă©tait qu’ils Ă©taient suivis d’une nouvelle phase d’exil. Notre espoir et notre foi sont dans la RĂ©demption ultime, qui sera permanente et totale. Cela mettra fin Ă  tout conflit, pour nous, le Peuple Juif, mais aussi Ă  l’échelle du monde entier. Rabbi ‘HaĂŻm explique que cette RĂ©demption permanente est symbolisĂ©e par la naissance d’un garçon dĂ©crite au dĂ©but de la Paracha. Le

mùle est physiquement plus fort et cette force dénote la permanence de la Rédemption.

Comment y parvenir ? Quand la femme, le Peuple Juif, «conçoit». La graine est semĂ©e dans le sol et cette ensemencement reprĂ©sente notre service de D.ieu dans notre monde matĂ©riel. En fait, il existe des idĂ©es merveilleuses, des sentiments et des Ă©tats de conscience auxquels nous devrions aspirer, mais la base rĂ©elle de toute chose est la rĂ©alitĂ© pratique de l’observance des commandements de la Torah dans notre vie quotidienne, comme manger des aliments cachers, donner la charitĂ© ou observer le Chabbat. Ces rĂ©alitĂ©s concrĂštes crĂ©ent le lien tangible avec D.ieu qui mĂšne Ă  la naissance et comme consĂ©quence de la naissance, Ă  l’expĂ©rience merveilleuse d’apporter des offrandes au Temple, et pour l’humanitĂ© dans son ensemble, Ă  l’accomplissement du but de la CrĂ©ation.

La naissance et la renaissance

Les cĂ©rĂ©monies qui entourent le grand moment de la naissance et l’idĂ©e de la Brith Milah, l’Alliance de la Circoncision, qui crĂ©e un lien particulier entre D.ieu et l’enfant mĂąle nous sont expliquĂ©es. Les Sages nous disent qu’une fille est considĂ©rĂ©e comme nĂ©e avec la circoncision. C’est pourquoi chaque Juif entre dans le monde avec un lien tout particulier avec D.ieu.

La joie de la naissance est, nous l’avons vu, exprimĂ©e par l’offrande qu’apporte la mĂšre, des deux colombes, au Temple. Il est courant que cette Paracha soit lue pendant le mois de Nissan, un mois joyeux, inextricablement liĂ© avec Pessa’h et la RĂ©demption d’Egypte. Cet Ă©vĂ©nement constitua en fait, la naissance du Peuple Juif. L’Exode est dĂ©crit en ces termes par le ProphĂšte Yé’hezkyahou. Il utilise l’allĂ©gorie de la naissance pour dĂ©crire toute l’expĂ©rience du Peuple Juif quittant l’Egypte, errant dans le dĂ©sert tout en mettant sa foi exclusivement en D.ieu, et finalement son dĂ©veloppement en une nation mĂ»re servant D.ieu par la Torah et ses commandements.

Nous trouvons Ă©galement des enseignements comparant notre expĂ©rience ultĂ©rieure d’exil Ă  un Ă©tat de grossesse. L’enfant pas encore nĂ©, est entiĂšrement formĂ© mais il ne fonctionne pas comme un ĂȘtre humain normal. Il possĂšde des yeux et des oreilles mais il ne peut ni voir ni entendre. De la mĂȘme façon, nous, le Peuple Juif, ne pouvons fonctionner convenablement, en utilisant pleinement notre stature et notre sensibilitĂ© spirituelles. Alors que nous sommes toujours en exil, nous accomplissons les Mitsvot mais nous ne sommes pas vĂ©ritablement conscients de leur importance. C’est pour cette raison que de nombreuses personnes n’ont pas encore pris la mesure de l’importance de les observer. Si nous avions la conscience d’une personne mĂ»re, c’est avec allĂ©gresse que chacun d’entre nous s’y livrerait de plein cƓur ! Comme dans le cas d’une mĂšre qui attend un bĂ©bĂ© devant naĂźtre de façon imminente, nous aussi attendons avec impatience la renaissance et le renouvellement du Peuple Juif et du monde, avec la venue de Machia’h. L’attitude adĂ©quate pendant ces derniers instants est l’accomplissement des Mitsvot, l’étude de la Torah et tout particuliĂšrement l’amour de chacun. C’est ainsi que nous parviendrons Ă  la naissance et la renaissance, pour le bien de l’humanitĂ© toute entiĂšre.

Une rĂ©elle perfection ou des failles superficielles ? Nos Sages demandent : “Quel est le nom de Machia’h ?” et rĂ©pondent : “le lĂ©preux de la Maison de Rabbi”. Cela est trĂšs difficile Ă  comprendre. Machia’h va initier le processus de la RĂ©demption et est associĂ© au summum de la vie et de la vitalitĂ©. Comment son nom peut il ĂȘtre liĂ© Ă  la lĂšpre (Tsaarat) qui est identifiĂ©e Ă  la mort et Ă  l’exil ? Cette difficultĂ© peut ĂȘtre rĂ©solue en s’appuyant sur ce qu’énonce le LikouteĂŻ Torah qui explique ce que sera une personne atteinte de lĂšpre : Un homme d’une grande stature, d’une rĂ©elle perfection Bien que la conduite d’une telle personne soit dĂ©sirable et qu’il ait tout corrigĂ© il est possible que sur la peau qui couvre sa chair restent encore des niveaux infĂ©rieurs sur lesquels le mal n’a pas Ă©tĂ© raffinĂ©. Cela rĂ©sultera en marques physiques sur sa chair, d’une maniĂšre qui transcende l’ordre naturel Puisque la saletĂ© de la surface de ses vĂȘtements apparaĂźt ne pas avoir Ă©tĂ© raffinĂ©e, (des dĂ©fauts) apparaissent sur sa peau Bien plus, ces dĂ©fauts reflĂštent des niveaux trĂšs Ă©levĂ©s comme cela est indiquĂ© par le fait qu’ils ne sont pas impurs tant qu’ils ne sont pas dĂ©signĂ©s comme tels par un Cohen. Ce passage implique qu’il existe des influences spirituelles sublimes qui, Ă  cause du manque de rĂ©cipients appropriĂ©s (mis en Ă©vidence par “la saletĂ© de la surface”) peuvent produire des effets nĂ©gatifs. Car mĂȘme quand une Ă©nergie puissante est libĂ©rĂ©e sans ĂȘtre retenue, elle cause des blessures. C’est la raison de la Tsaarat dont Machia’h est affectĂ©.

La charge de Machia’h Le Peuple Juif comme entitĂ© est comparĂ© Ă  un corps humain. Cela s’applique dans chaque gĂ©nĂ©ration, et aussi Ă  toute la nation juive Ă  travers l’histoire. Tous les Juifs, ceux du passĂ©, du prĂ©sent et du futur font partie d’un ensemble organique. Puisque le bien est Ă©ternel, alors que le mal n’est que temporaire, le niveau spirituel de notre peuple a constamment avancĂ©. Un vaste rĂ©servoir de bien s’est empli au fil des siĂšcles. Le Peuple Juif comme il existe dans l’époque oĂč les pas qui marquent l’approche de Machia’h peuvent ĂȘtre entendus, a atteint le niveau de perfection mentionnĂ© dans le LikouteĂŻ Torah.

NĂ©anmoins, il reste encore des parcelles de mal sur la pĂ©riphĂ©rie, car le monde est encore dĂ©chirĂ© par l’injustice et la violence. Aussi la lumiĂšre de la RĂ©demption ne peut elle encore ĂȘtre manifeste ; cela se reflĂšte dans les taches de lĂšpre qui apparaissent sur Machia’h lui mĂȘme. Car comme le dit le ProphĂšte : “il a supportĂ© notre maladie et a endurĂ© notre souffrance avec des blessures, frappĂ© par D.ieu et affligĂ©â€. Machia’h endure la souffrance, non Ă  cause de lui mĂȘme mais pour le Peuple Juif comme entitĂ©.

L’apport positif

Il existe encore une difficultĂ©. Bien que le passage citĂ© plus haut explique pourquoi Machia’h doit endurer la souffrance, il ne montre pas pourquoi la souffrance est identifiĂ©e Ă  Machia’h. Le nom de Machia’h, quel qu’il soit, doit ĂȘtre positif. Cette difficultĂ© peut aussi ĂȘtre rĂ©solue sur la base du passage

de LikouteĂŻ Torah citĂ© prĂ©cĂ©demment. Car ce passage explique que les plaies de la lĂšpre reflĂštent “des niveaux trĂšs Ă©levĂ©s”, leur source Ă©tant la lumiĂšre spirituelle transcendante associĂ©e Ă  Machia’h. NĂ©anmoins, pour que cette lumiĂšre s’exprime d’une maniĂšre positive, des ustensiles adĂ©quats sont requis.

La souffrance de Machia’h apportera un raffinement final au monde en gĂ©nĂ©ral, en faisant un rĂ©cipient adĂ©quat pour la rĂ©vĂ©lation de son potentiel transcendant. Puisque la rĂ©vĂ©lation rĂ©side au cƓur de l’Ere de la RĂ©demption, l’élĂ©ment catalyseur nĂ©cessaire est donc associĂ© au nom de Machia’h.

Le nom

de la lecture de la Torah

Les concepts que l’on a Ă©voquĂ©s peuvent aussi rĂ©soudre une difficultĂ© concernant le nom de la premiĂšre des Parachyot qu’on lit ce Chabbat. Metsora signifie lĂ©preux. On pourrait penser que le nom de la lecture de la Torah serait un mot Ă  connotation plus positive. Cette question est renforcĂ©e par le fait que, dans les travaux des premiers Sages rabbiniques, Rav Saadia Gaon, Rachi et MaĂŻmonide, un nom diffĂ©rent est employĂ© pour cette lecture. Toutes ces autoritĂ©s se rĂ©fĂšrent Ă  cette lecture par le nom de Zot Tihyeh, “cela sera”. Ce n’est que dans les gĂ©nĂ©rations postĂ©rieures qu’apparaĂźt le nom Metsora.

L’explication en est que dans ces gĂ©nĂ©rations ultĂ©rieures, des failles sont apparues dans le mur de l’exil, et par elles, brille la lumiĂšre de Machia’h. A la lumiĂšre de Machia’h, Metsora n’est pas un facteur nĂ©gatif mais comme cela a Ă©tĂ© expliquĂ© l’expression d’une divinitĂ© transcendante.

Par

l’intermĂ©diaire de l’étude

La lecture de la Torah commence par une description du processus de purification pour une personne affligĂ©e de Tsaraat en ces termes : “ce sont lĂ  les lois du Metsora”. En mettant l’accent sur Torat Hametsora (les lois du Metsora) et non Taharat Hametsora (la purification du Metsorah) une allusion est faite Ă  un concept fondamental.

L’étude de la Torah dĂ©veloppe des rĂ©cipients humains qui permettent Ă  la lumiĂšre, Ă  toutes les lumiĂšres, mĂȘme les plus sublimes, d’ĂȘtre acceptĂ©es et intĂ©riorisĂ©es dans notre monde. Par l’étude de la Torah, l’influence transcendante du Tsaraat peut ĂȘtre canalisĂ©e en une force positive.

De la mĂȘme façon, en ce qui concerne Machia’h : l’étude des enseignements sur Machia’h prĂ©cipitent sa rĂ©vĂ©lation, attirant son influence dans notre monde.

Avec une nouvelle vie Contrairement Ă  cette annĂ©e, la Paracha Metsora est souvent lue en relation avec la Paracha Tazrya associĂ©e au fait de rĂ©pandre des graines et Ă  la conception de la vie. Cela implique que les graines de notre service divin n’attendront pas sans fin dans le sol sombre de l’exil mais que le Metsora, la RĂ©demption, fleurira immĂ©diatement aprĂšs que les derniĂšres graines auront Ă©tĂ© semĂ©es.

De mĂȘme, la fusion de ces deux Parachyot implique que Metsora, la RĂ©demption, a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© conçue ; nous ne faisons qu’attendre la naissance. Car la souffrance qu’endure Machia’h est l’étape finale avant sa rĂ©vĂ©lation. Puisse t elle avoir lieu immĂ©diatement !

Le nom du Machia’h PARACHA METSORA

Le chemin boueux PESSA’H

S’Il avait ouvert la mer pour nous mais ne nous avait pas fait traverser sur une terre sùche, cela nous aurait suffi (Haggadah de Pessa’h)

Les lignes que vous venez de lire sont extraites du chant « DayĂ©nou » dans lequel nous Ă©numĂ©rons, lors du SĂ©der de Pessa’h, les quinze bienfaits que D.ieu nous dispensa quand Il nous libĂ©ra d’Egypte et nous choisit pour ĂȘtre Son Peuple. Nous remercions D.ieu pour chacun de Ses actes sĂ©parĂ©ment, reconnaissant chacun comme unique et particulier. C’est pourquoi nous disons : “S’Il nous avait fait sortir d’Egypte mais n’avait pas puni (les Egyptiens), cela nous aurait suffi S’Il nous avait nourri de la Manne mais ne nous avait pas donnĂ© le Chabbat, cela nous aurait suffi
” etc. Bien des commentateurs de la Haggadah sont Ă©tonnĂ©s par ce texte : qu’est ce que cela signifie que cela nous aurait suffi que D.ieu ouvre la mer pour nous mais ne nous fasse pas traverser sur la terre sĂšche ? Quel aurait Ă©tĂ© le but d’ouvrir la mer si ce ne fut pour nous permettre de la traverser et d’échapper ainsi Ă  la poursuite des armĂ©es de Pharaon ? De plus, les quinze actes Ă©numĂ©rĂ©s par l’auteur de la Haggadah dans DayĂ©nou ne constituent pas simplement une liste de miracles accomplis par D.ieu dans le processus de l’Exode (dans lequel il y en eut beaucoup d’autres), mais un dĂ©veloppement majeur dans l’histoire Juive : l’Exode lui mĂȘme, l’ouverture de la Mer Rouge, la Manne, le Don de la Torah, l’entrĂ©e en Terre Sainte, la construction du Beth Hamikdach, ces faits ont eu un impact profond sur nos vies comme Juifs jusqu’à aujourd’hui mĂȘme. Quel est donc le vĂ©ritable sens de la traversĂ©e de la Mer Rouge “sur la terre sĂšche” ?

La plongĂ©e sous marine autonome Chacun de nous habite dans deux mondes, des mondes qui sont aussi Ă©loignĂ©s l’un de l’autre que deux mondes peuvent l’ĂȘtre. L’un est la partie “rĂ©vĂ©lĂ©e” de notre existence : notre profession, notre famille et notre vie sociale, nos pensĂ©es et nos sentiments conscients. Mais simultanĂ©ment, nous habitons un monde “cachĂ©â€, un monde de penchants et de dĂ©sirs subconscients, de vĂ©ritĂ©s connues de maniĂšre innĂ©e et de convictions profondes qui voient rarement sinon jamais le jour. Les enseignements cabalistiques et ‘hassidiques se rĂ©fĂ©rent Ă  ces deux mondes comme la rĂ©alitĂ© de notre “terre” et de notre “mer”. Sur terre, les choses sont au grand jour, Ă  tel point qu’elles paraissent souvent dĂ©connectĂ©es de leur environnement et de leur source de vie (en regardant une foule

La Paracha de cette semaine prĂ©sente un paradoxe quelque peu Ă©tonnant. Les versets qui l’ouvrent Ă©voquent Yom Kippour, le jour le plus saint de l’annĂ©e, au cours duquel le Peuple Juif «ressemble aux anges». En ce jour, «ils se purifient devant D.ieu». Et puis, la fin de la Paracha avertit : «ne rĂ©vĂšle pas la nuditĂ© de ton pĂšre, ne rĂ©vĂšle pas la nuditĂ© de ta mĂšre N’accomplis aucune de ces abominations». Il ne s’agit pas exactement de fautes dont il faille admonester les anges ! Pourquoi donc ces deux sujets sont ils inclus dans la mĂȘme Paracha ?

La rĂ©ponse Ă  cette question se trouve en allusion dans le nom mĂȘme de cette lecture de la Torah : A’hareĂŻ, qui signifie «aprĂšs», et dans son premier verset : «Et D.ieu parla Ă  MochĂ© aprĂšs la mort des deux fils d’Aharon quand ils se furent rapprochĂ©s de D.ieu et qu’ils moururent». Yom Kippour est un jour oĂč chaque Juif «se rapproche de D.ieu». NĂ©anmoins, cette expĂ©rience ne doit pas se suffire Ă  elle mĂȘme. Il faut, en outre, se concentrer sur ce qui arrive aprĂšs. La maniĂšre dont nous nous sommes rapprochĂ©s de D.ieu doit influer sur les jours et les semaines qui suivent. Les plus profondes aspirations de notre Ăąme et les moments

d’hommes d’affaire bien habillĂ©s avançant sur les trottoirs d’une ville en pleine effervescence, on a du mal a croire qu’ils tirent leur nourriture de la terre). Dans la mer, tout est immergĂ© et cachĂ©. Au mieux, nous pouvons apercevoir des ombres de ce qui se passe prĂšs de la surface ; de ce qui se cache sous l’eau, nous ne voyons rien du tout.

Que se passe t il au niveau de l’individu qui est lui aussi une crĂ©ation en soi ? Il existe les “mondes rĂ©vĂ©lĂ©s” qui incluent les rĂ©alitĂ©s matĂ©rielles et physiques de mĂȘme que ces rĂ©alitĂ©s spirituelles qui sont rĂ©vĂ©lĂ©es et accessibles pour nous. Mais au delĂ  de cette “terre” rĂ©side la mer mystĂ©rieuse, les strates surnaturelles de la crĂ©ation.

Bien de la douleur et de la frustration dans nos vies viennent du fossĂ© entre le cĂŽtĂ© “terre” et le cĂŽtĂ© “mer” de notre personnalitĂ©. Si seulement nous pouvions concilier notre vie rĂ©vĂ©lĂ©e et notre moi inconscient ! Si seulement nous pouvions reconnaĂźtre notre vĂ©ritable volontĂ© et dĂ©couvrir nos aspirations les plus profondes ; si seulement les innombrables choix que nous faisons chaque jour dans notre existence terrestre pouvaient reflĂ©ter ce que nous sommes rĂ©ellement et ce que nous dĂ©sirons vĂ©ritablement ! Ceci, explique la ‘Hassidout, est la signification spirituelle du “partage de la mer”. Quand D.ieu ouvrit la Mer Rouge, Il ouvrit Ă©galement “ toutes les eaux du monde ”, depuis les mers physiques de la terre jusqu’aux mers individuelles de chaque Ăąme, y compris la mer cosmique qui diffuse les plus profonds secrets de la CrĂ©ation. Selon les mots du Psalmiste : D.ieu “ transforma la mer en terre sĂšche ; ils traversĂšrent la riviĂšre Ă  pied ”. Ce qui d’ordinaire est submergĂ© et inaccessible devint manifeste et tangible, et traverser les profondeurs de son Ăąme fut comme marcher sur la terre ferme.

AprĂšs que “ les enfants d’IsraĂ«l furent passĂ©s Ă  travers la mer sur la terre ferme ”, les eaux reprirent leur cours naturel. A nouveau le monde marin fut obscurci, Ă  nouveau le subconscient devint un lieu mystĂ©rieux et secret. Mais il y avait eu un prĂ©cĂ©dent, un potentiel implantĂ© dans nos Ăąmes. Plus jamais la mer ne serait impĂ©nĂ©trable, plus jamais ce qui est cachĂ© dans l’homme et ce qui est rĂ©vĂ©lĂ© ne constitueraient deux mondes sĂ©parĂ©s hermĂ©tiquement.

Avec Son ouverture des mers, D.ieu nous donna la force de pĂ©nĂ©trer nos mers individuelles de tracer des chemins de terre sĂšche sur le sol des ocĂ©ans de nos Ăąmes. Il nous donna ainsi la force de manifester notre moi cachĂ© dans notre vie quotidienne. Et Il transforma la mer en terre sĂšche, nous permettant d’aspirer Ă  une synthĂšse complĂšte entre notre essence spirituelle et notre caractĂšre terrestre.

spirituels les plus Ă©levĂ©s de notre expĂ©rience religieuse doivent ĂȘtre rattachĂ©s aux rĂ©alitĂ©s de notre existence matĂ©rielle. La spiritualitĂ© n’est pas une dimension ajoutĂ©e, sĂ©parĂ©e de notre expĂ©rience quotidienne mais un moyen par lequel nous Ă©levons notre quotidien. En faisant la fusion entre notre rĂ©alitĂ© matĂ©rielle et notre rĂ©alitĂ© spirituelle, nous raffinons le monde, l’imprĂ©gnons de saintetĂ© et le transformons en rĂ©sidence pour la PrĂ©sence Divine. C’est la raison pour laquelle nous lisons les passages concernant les relations interdites dans la Paracha qui dĂ©crit le service du sacrifice de Yom Kippour et, de fait, nous lisons les interdictions concernant ces relations durant le service des priĂšres de Yom Kippour.

Nous vivons tous des moments oĂč notre cƓur se tourne vers le haut et oĂč nous nous sentons plus en unisson avec notre Ăąme et D.ieu, comme cela se produit par exemple Ă  Yom Kippour, un jour oĂč nous nous mettons Ă  l’écart de toutes prĂ©occupations matĂ©rielles. Mais mĂȘme alors, il faut que nos yeux soient tournĂ©s vers le bas. La force spirituelle de ces moments spĂ©ciaux doit ĂȘtre utilisĂ©e pour recharger notre service divin quotidien et nous motiver Ă  agir selon les dĂ©sirs de D.ieu mĂȘme dans le contexte de situations oĂč nous pourrions ĂȘtre tentĂ©s de suivre un autre chemin.

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L

La force de la retenue PARACHA KEDOCHIM

Vous est il dĂ©jĂ  arrivĂ© de perdre le contrĂŽle de vous mĂȘme et Ă  la derniĂšre seconde de rĂ©ussir Ă  vous retenir ? Les batailles intĂ©rieures de cette sorte sont souvent associĂ©es avec les feux de la circulation et des reprĂ©sentations de ce genre de la police officielle. Quelquefois, elles se rencontrent Ă©galement sur le front de la vie domestique. La Paracha Kedochim (Vayikra 19 20) commence avec l’idĂ©e que nous devons ĂȘtre saints. Qu’est ce que cela signifie exactement ? Le commentateur Rachi explique que le terme «saint» implique la retenue personnelle. Dans la vie, nous sommes confrontĂ©s Ă  de nombreuses tentations. Etre saint signifie avoir l’aptitude Ă  contrĂŽler ses impulsions immĂ©diates. Un autre commentateur, Na’hmanide, souligne que cette retenue peut parfois conduire la personne Ă  un point se situant au delĂ  de la simple lettre de la loi. La loi juive autorise l’homme Ă  manger de la nourriture cachĂšre. Mais cela signifie t il que l’on puisse se comporter comme un glouton ? Selon cette vision, mĂȘme si la nourriture est aussi cachĂšre que faire se peut, la retenue est la puissance. Elle montre que l’on est rĂ©ellement libre comme individu, plutĂŽt qu’esclave de son appĂ©tit.

Vous rappelez vous l’histoire de Yaakov, Essav et du plat de lentilles ? L’une des maniĂšres de comprendre cette histoire est de voir qu’Essav Ă©tait prĂȘt Ă  vendre son droit d’aĂźnesse, le bien le plus prĂ©cieux de sa vie, contre un plat de nourriture. L’on pourrait s’exclamer : «C’est pathĂ©tique ! »

D’autres pourraient mĂȘme aller jusqu’à ressentir de la sympathie pour quelqu’un Ă  qui il arrive d’ĂȘtre l’esclave de ses sens. Ils pourraient arguer qu’aprĂšs tout telle est notre humaine condition. NĂ©anmoins, de nombreux individus aspirent Ă  ĂȘtre maĂźtres de leur propre ĂȘtre. Un ĂȘtre humain, oui. Un animal : non.

Une grande partie de la Paracha est consacrĂ©e Ă  donner des directives Ă  propos de cette espĂšce de contrĂŽle de soi, dans des domaines diffĂ©rents de la vie. Le thĂšme central en est celui des relations humaines. Le point d’orgue est le fameux enseignement : «Aime ton prochain comme toi mĂȘme» (Vayikra 19 :18). Rabbi Akiva en disait que c’est lĂ  le grand principe de la Torah ; il concerne tous les autres aspects de la pensĂ©e juive. La Paracha nous instruit Ă©galement de ne pas se venger ni de garder rancune. Cela nĂ©cessite trĂšs certainement la maĂźtrise de soi : dans nos actions, nos paroles et mĂȘme dans nos pensĂ©es. Mais une personne qui parvient Ă  ce contrĂŽle existe t elle ? Nous pouvons imaginer qu’elle serait un individu simple, naĂŻf ou inspirĂ©, qui ne voit jamais de mal en quiconque. Ou pouvons nous imaginer un homme puissant qui a atteint un vĂ©ritable contrĂŽle de sa personne ? Qu’est ce que la puissance? Pendant longtemps, les gens ont pensĂ© qu’il s’agissait d’acquĂ©rir la domination sur les autres. Mais dĂ©sormais nous rĂ©alisons qu’il s’agit en fait de la maĂźtrise de soi mĂȘme. La vie quotidienne nous met face Ă  de nombreux exemples de ces batailles dont parle la Paracha : dans les relations avec nos parents, dans les domaines professionnels, dans les questions de charitĂ©, dans les limites entre les hommes et les femmes et Ă©galement dans notre comportement quand nous sommes rĂ©ellement en situation de domination sur les autres, en tant que juges. C’est la raison pour laquelle la Paracha nous demande d’ĂȘtre droits dans le jugement du riche comme du pauvre.

Kedochim nous met face au dĂ©fi de la retenue dans la puissance, pour construire un monde de bontĂ© pour le futur, un monde qui sera entiĂšrement rempli de saintetĂ©. Revenons sur le principe de l’amour du prochain. L’on connaĂźt l’histoire oĂč le cĂ©lĂšbre Sage Hillel, dĂ©fiĂ© de dire toute la Torah sur un pied, rĂ©pondit Ă  celui qui l’interrogeait : «ce que tu n’aimes pas, ne le fais pas Ă  autrui. C’est lĂ  toute la Torah, tout le reste n’est que commentaire. Va et Ă©tudie». L’idĂ©e que toute la Torah se concentre autour du thĂšme des relations avec autrui est intriguant. TrĂšs souvent, l’on divise les lois de la Torah en deux groupes : celles qui concernent les relations de l’homme avec D.ieu, comme l’observance du Chabbat et les lois de la cacherout et celles qui relĂšvent des relations avec autrui, comme l’interdiction de voler ou de porter un faux tĂ©moignage dans une affaire de justice. Ici, toutefois, Hillel dit en effet que toute la Torah tourne autour du seul principe des relations avec autrui.

Ce principe est clairement exprimĂ© dans la Paracha, nous l’avons vu, en ces termes : «aime ton prochain comme toi mĂȘme». Il est inscrit parmi de nombreux autres commandements concernant notre comportement vis Ă  vis d’autrui, comme, dans le mĂȘme verset, celui de ne pas se venger ou de garder rancune. Pourtant, il est clair que c’est un enseignement qui se situe Ă  un niveau bien diffĂ©rent que ces autres commandements.

Nous pouvons comprendre que si une personne observe convenablement cette loi, elle en fera de mĂȘme pour des commandements comme ne pas voler ou de ne porter de faux tĂ©moignage. C’est la raison pour laquelle Rabbi Akiva dit de cette loi : «c’est un grand principe de la Torah». C’est un grand principe parce qu’il inclut plus ou moins la moitiĂ© de la Torah : toutes les lois concernant les relations humaines. NĂ©anmoins, qu’en est il des lois concernant les relations des hommes avec D.ieu ? Hillel semble aller plus loin que Rabbi Akiva. Pour Hillel, ce commandement inclut toutes les lois de la Torah. Comment le comprendre ? Une rĂ©ponse est donnĂ©e par Rabbi ChnĂ©our Zalman, le fondateur de la ‘ Hassidout ‘Habad, en ces termes : l’effet attendu de toute la Torah est de nous rendre plus sensibles Ă  l’ñme plutĂŽt que simplement au corps. Les Mitsvot (lois) entre l’homme et D.ieu ont pour fonction d’attirer la DivinitĂ© dans les aspects matĂ©riels de la vie. Elles nous aident Ă  briser la barriĂšre des apparences et Ă  nous lier Ă  la DivinitĂ© qui s’y trouve renfermĂ©e.

Et cela a un effet direct sur notre maniĂšre de considĂ©rer les autres. Car en termes physiques et matĂ©riels, les gens sont divisĂ©s. Mais en ce qui concerne l’ñme, nous sommes tous unis. Plus une personne est sensibilisĂ©e Ă  cette unitĂ©, ressentant un vĂ©ritable amour pour autrui, plus elle exprime le but de toute la Torah. Et parallĂšlement, plus une personne observe la Torah, dans tous ses dĂ©tails, en l’intĂ©riorisant rĂ©ellement, plus elle Ă©prouve un vĂ©ritable amour pour autrui. Hillel tire de ce point un autre enseignement que l’on trouve exprimĂ© dans les Maximes de nos PĂšres. Il nous enjoint d’ĂȘtre les disciples d’Aharon, aimant tous ceux qui sont autour de nous et les attirant Ă  la Torah. Nous pouvons exprimer notre amour vis Ă  vis d’autrui en prenant soin d’eux, en termes physiques ou concrets. Mais nous pouvons aussi exprimer notre amour en en prenant soin spirituellement, les aidant Ă  se rapprocher de la Torah. Chacun de nous possĂšde cette puissance d’amour, avec la force de donner aux autres, Ă  la fois matĂ©riellement et spirituellement. GrĂące Ă  cet amour, nous construisons une rĂ©action en chaĂźne qui conduit au but de la CrĂ©ation : la paix et l’amour entre l’homme et son prochain, entre les nations, entre l’humanitĂ© et D.ieu.

Page 32 AIDEZ A LA DIFFUSION DE LA TORAH PUBLIEZ DANS NOTRE E-MAGAZINE ET DEVENEZ PARTENAIRE DE LA GRANDE MITSVA DE ZIKOUYE ARABIM Pleine Page : 500 Sh / 134€ Demi Page : 300 Sh / 80€ Quart de Page : 200 Sh / 54€ DEDICACEZ UNE ETUDE [ ] Ilouye Nishmat (ElĂ©vation de l’ame) de : ................................................................... [ ] RĂ©foua ShĂ©lĂ©ma (Bonne guĂ©rison) pour : ................................................................ [ ] Je dĂ©die une Ă©tude pour : ..................................................................................... Toutes les DĂ©dicaces sont valable pour une parution au prix de 52Sh / 14€ REGLEZ OU FAITES UN DON PAR PAYPAL : CB / VISA / ISRACARD MASTERCARD ... Envoyez un rĂšglement Ă  famillytorah@gmail.com en prĂ©cisant la nature du rĂšglement PAR BIT : (972) 0502296522 CONTACTEZ NOUS PAR EMAIL : FAMILLYTORAH@GMAIL.COM ABONNEZ VOUS EN ENVOYANT VIA WHATS UP : MAG FT AU (972) 050.22.965.22

Gardes ta langue !

« La vie et la mort sont au pouvoir de la langue » Parfois, on peut dire la mĂȘme chose de deux façons totalement opposĂ©es, dont l’une est insultante et irritante et dont l’autre rĂ©jouit le coeur et apaise. Il arrive que le ton soit dĂ©terminant. Un accent de critique et d’accusation est nĂ©gatif, alors qu’une intonation d’interrogation polie est positive.

C’est Ă©galement le cas dans la plupart des controverses entre les gens ; le problĂšme n’est pas en rĂ©alitĂ© la divergence qu’il y a entre les deux cĂŽtĂ©s, mais la façon dont cette divergence est exposĂ©e. Sauf dans de rares cas, avec de la bonne volontĂ© on peut trouver une formule qui dĂ©finisse le point de dissension de façon Ă  rendre son insignifiance Ă©vidente comparĂ© au dĂ©savantage de la division. Imaginons un homme qui dit Ă  l’autre qu’il a une tache sur son vĂȘtement, afin qu’il l’enlĂšve ; il peut lui dire : « Ton habit est sale », ou : « Quel dommage ! Tu as ici une petite tache ». Tout auditeur est sensible Ă  cela, c’est pourquoi tout locuteur doit aussi y ĂȘtre sensible.

Eshet Hail

Par le mérite des femmes vertueuses

Les Sages ont dit que les bnei IsraĂ«l ont Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©s de l’Egypte par le mĂ©rite des femmes vertueuses de cette gĂ©nĂ©ration. Ils racontent leurs efforts dĂ©vouĂ©s pour venir en aide Ă  leur mari afin de leur donner tout ce qu’il leur fallait, sans parler du fait qu’elles ont enfantĂ© et Ă©levĂ© leurs enfants Ă  un moment oĂč elles travaillaient pĂ©niblement sous l’esclavage des Egyptiens.

Nous apprenons de lĂ  que mĂȘme si extĂ©rieurement, la plus grande importance semble aller au rĂŽle de l’homme, dans l’importance intĂ©rieure, qui est ce qui influence la direction que prend la Providence divine et les miracles de Hachem, c’est justement le rĂŽle des femmes qui est le facteur essentiel. Donc le service de Dieu des femmes s’approche plus du dĂ©sintĂ©ressement total et pur, car elles n’ont pas la compensation de l’extĂ©rioritĂ©. Et il est possible que ce soit justement Ă  cause de cela que leur service est plus pur, la rĂ©compense en Ă©tant leur mĂ©rite. Le fait de s’en rendre compte peut encourager les femmes Ă  remplir leur rĂŽle avec d’autant plus d’enthousiasme et d’énergie.

UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE.

Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM p.17

Rabbi H’ana PĂ©toraa. Rav H’ana, gendre de Rav Ada, fils de Ahava. Rav H’ana, fils de Ada. Rav H’ana, fils de Hinena. Rav H’ana, fils de Ah’a. Rav H’ana, fils de Abba. Rav H’ana, fils de KĂ©tina. Rav H’ana, fils de Bizna. Rav H’ana, pĂšre de Rabba, petit-fils de H’ana. Rav H’ana KartiguĂ©naa (de Carthage). Rav H’ana, fils de YĂ©houda. Rav H’ana, fils de YĂ©va. Rabbi H’ana Chaouna. Rav H’ana, fils de H’anilayi. H’ana, fils de LĂ©vayi. Rav H’anine. Rav H’anine de H’ouznayi. Rav H’anine, fils de Achi. Rav H’anine, fils de AbayĂ©. Rav H’anine, fils de Rav YĂ©va. Rav H’anine, gendre de BĂ© NĂ©ssia. Rav H’anine de Tsiporine. Rav H’anine, fils de Papa. H’anane, fils de Avichalome. H’anane Hamitsri (l’Egyptien). H’anane HanĂšh’ba. Rav H’anane, fils de Pitome. H’anane, fils de Pineh’ass. Rav H’anane, fils de Abba. Rav H’anane, fils de Rava. Rav H’anane, fils de Rav H’isda. Rav H’anane de BĂ© TsĂ©louh’ite. H’anane de Goufta. Rabbi H’anane, fils Zavdi. Rabbi H’anane, fils de Moulda. H’anane H’ayata (le tailleur). Rav H’anane, fils de Yitsh’ak. Rav H’anane, fils de Ami. Rav H’anane de NĂ©hardé’ha. Rav H’anane, fils de Tah’lifa. Rav H’anane, pĂšre de Rabbi Chime’hone. Rav H’anane, fils de Rabbi BĂ©rĂ©khya Boutsraya. Rabbi H’anane, fils de Pazi. Abba H’anane. Rav H’inĂ©na, fils de Chila. Rav H’inĂ©na, fils de ChĂ©lĂšmeya. Rav H’inĂ©na, fils de Kahana. Rav H’inĂ©na, fils de Rav Idi. Rav H’inĂ©na, fils de Rav Ika. Rav H’inĂ©na, fils de Avine. Rav H’inĂ©na, fils de Rava de Pachrouneya. Rav H’inĂ©na, fils de Rav YĂ©hochoua. H’inĂ©na, fils de Rav Assi, fils de Mamal. Rav H’inĂ©na, fils de Rav Yitsh’ak. Rav H’inĂ©na Vardayine. H’inĂ©na, pĂšre de Rav Yaneta. Rav H’inĂ©na Sava. Rav H’inĂ©na, fils de H’iya. Rav H’inĂ©na. Rav H’inĂ©na, fils de Papa. H’inĂ©na Karh’inaa.

TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS

Que le mĂ©rite de tous les Tsadikim que j’ai mentionnĂ© devant toi, Notre D’ et D’ de nos pĂšres, les ‘Hassidim, Sages, ProphĂštes et Tsadikim, que par le mĂ©rite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir misĂ©ricorde envers nous dans Ta grande bontĂ©, gratifie nous de la lumiĂšre de leur saintetĂ©, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous mĂ©ritions maintenant grĂące Ă  leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi.

Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcĂ© le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous dĂ©fendent et plaident pour nous devant le TrĂŽne de Ta Gloire, pour Ă©veiller Ta compassion et nous prendre en pitiĂ©, pour nous ramener vers toi avec sincĂ©ritĂ©. Ote nous ce cƓur de pierre et donne nous un cƓur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.

Beto’h Kol Holey Ame’ha Israel

Adrien Moche Ben Israel Michael Miriam Mireille Janet Bat Ester Morde’hai ben Juliette Marie Ida bat Juliette H’aya bat Juliette Israel Michael ben Sarah David ben Ra’hel PoupĂ©e Marguerite Gommara bat Esther Richard David ben Arlette Bougid ben Gazella Fortuna Diamanta bat Garsona Nina Ginette bat Enriette Raphael et Eleazar bnei Tsipi David ben Avraham et Bouba Eliahou Daari ben Ovad SalomĂ© Ra’hel Perle ‘Haya bat Myriam Emilie Mordehai Meir Haim ben Ra’hel

Ilan
Youda
Itskhak
Sarah
Acher
Esther bat Sarah
Sacha Morde’hai ben Brigitte Ra’hel Barbara Bra’ha bat Sarah Sabine
ben Yafa Odette Odelia Bat Marie Ida David Philip ben Odette Odelia
ben H’aya
ben Smadar Reouven ben Yasmine
bat Myriam Hanna Rahel bat Fanny
StĂ©phane ben MochĂ© Rav Moshe ben Yona Rav Shalom ben Yemina Israel Meir ben Sima Sim’ha Rav David Menashe ben Esher

SĂ©goulot POURIM

https://segoulot.wordpress.com/2019/04/04/segoulot special pessah/

1 Chabbat avant Pessa’h il faudra preparer un chabbat encore plus copieu et riche que les autres chabbat de l’annee, en effet c’est par le merite de ce chabbat que nos ancetres on meritait les miracles de la sortie d’egypte.

2 Pendant la Bdikat Hamets ne pas oublier de verifier dans les poches Segoula pour etre sauver du vol

3 Pendant le Biour Hamets prendre un papier et y inscrire toutes les choses qui vous causes du tort dans votre vie quotidienne ex’: la parnassa, la sante, le mariage etc
 et bruler ce papier avec votre Hamets.

4 Lire en journee avant le seder de Pessa’h la priere du Korban Pessa’h ainsi que la Igueret de Rabbi Shimom d’Ostropolie Protection pour toute l’annee.

5 Preparer en couple le mari et la femme la table du seder avant l’entree de la fete Segoula pour la Paix dans le couple.

6 Garder dans la maison un morceau de la matsa Afikoman toute l’annee pour une abondance dans la parnassa et protection .

7 Garder de la matsa qui a ete faite pour Pessa’h et la manger a Rosh Ashana.

8- Pendant que les enfants chantent le MA NISHTANA c’est le moment de prier pour leurs reussite et pour ceux qui n’ont pas encore d’enfants de prier pour en avoir.

9 La Matsa est la Richesse ; La Matsa est un traitement.

10 Les femmes faites attention d’accomplir toute les mitsvot de seder de pessa’h : boire les 4 verres, reciter le Alel apres la priere de Arvit et la lecture de la Agada joyeusement et de ne pas parler de discution banal depuis le Kidouch et jusqu’a la fin du Alel.

11 Le chant E’had Mi Yodea contient de merveilleux secrets.

12 Le soir du seder il faut profiter que les portes du ciel soient ouverte pour prier Borei Holam

13 Il est tres important de se vivre la sortie d’Egypte pas seulement de la lire.

14 Prendre soit de bien preparer le Seder car comme sera votre Seder comme ca sera votre annee.

15 Le milieu de la nuit est un moment propice pour demander a Hashem tous ce que vous desirez.

16 Honnerer sa femme d’un bijou ou/et d’un bel habit pour la fete.

17 Il faudra rester joyeux pendant Hol Amoed : habit, repas 


18 Auqnd on invite Elihaou aNavi chez nous le soir du Seder chacun son tour ira a l’entree de la maison de fera un voeu.

19 Celui qui mange le lendemain du seder les signes du plateau meritera la crainte Divine.

20 Il ne faudra pas s’enerver le soir du seder car cela apporte un mauvais presage.

21 Le 7eme jour de Pessa’h implorer les cieux pour les choses compliquer qu’Hashem dans sa grande misericode, vous ouvre les portes, a l’aurore et reciter le Chirat Ayam .

22

Le shabbat apres Pessa’h ne pas oublier de faire les Halot en forme de clef pour ouvrir la parnassa.

23 Garde le sel du omer toute l’annee et une segoula pour la protection.

24 Boire l’eau de la pluie en Pess’ah et Chavouot peut vous guerir de toutes les maladies.

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