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Avec le Soutien de :
Rav Moshe Ben Moshe chlit’a, Rav Shalom Arush chlit’a, Rav Ron Chaya chlit’a, Rav Yaakov Mazouz chlit’a, Rav Acher Fitoussi chlit’a, Rav David Nacache chlit’a, Yeshiva Or Arachbi, Les Rabanim de Koupat Ha’ir . Et plein d’autres Gdoley aDor...
DEDICASSE :
A la réussite de ma femme, et de mes enfants que le créateur m’a donné ainsi qu’à l’élèvation de l’âme de mon père, la réussite de ma mère, ma soeur et mon frère et de toute ma famille en génèral.
De la Réussite de mes maitres et de tous leurs élèves ainsi que toutes leurs familles. De tous mes amis et connaissances.
Et en tout particulier à tout le peuple d’Israel que nous méritions tous de nous rapprocher de HaKadosh Barou’khou et de recevoir le Mashia’h Tsidkénou Amen.
HALAKHOTE
Pages 4 15
RECETTE
Pages 16
LES 48 VOIES DE LA SAGESSE Pages 20-21
LES JARDINS DE RAV AROUSH Pages 22 26
VIVRE SON TEMPS Pages 28 31
FEMME VAILLANTE - LACHON ARACHEMOT ATSADIKIM Pages 34
SEGOULOT Pages 38
Le ‘Hamets
Il est interdit de posséder toutes traces de ‘hamets pendant pessa’h, c’est pourquoi, il faut le rechercher dans toute sa maison, même dans les pièces où l’on est certain de n’avoir jamais mangé de ‘hamets. C’est une mitsva très importante, et la récompense est fonction de l’effort
Définition
Le ‘hamets c’est tout aliment, boisson ou produit, composé d’une des 5 espèces des céréales suivantes : blé, orge, seigle, avoine ou épeautre, qui aurait levé ou fermenté. La levure ou le levain est également du ‘hamets
La Torah a émis un double interdit à l’encontre du ‘hamets à Pessah : celui d’en consommer et celui d’en posséder
La recherche du ‘hamets est composée de 2 étapes :
• Le nettoyage de la maison,
• Puis la veille de Pessa’h, de la Recherche du ‘Hamets, soit en hébreu la bedikat ‘hamets, ultime étape de vérification.
Où nettoyer ?
On nettoie toutes les pièces de la maison afin qu’il n’y reste absolument aucune trace de ‘hamets. On sera particulièrement méticuleux et vigilant dans les endroits où l’on dépose de la nourriture pendant l’année (placard, réfrigérateur, buffets, etc.) ainsi que dans les cartables et sacs des enfants. On recherchera dans les creux et recoins de toutes les parties de la maison.
Concernant les balcons, la cour, ou le jardin, on considère que les oiseaux s’en chargent. On enlèvera simplement les morceaux de ‘hamets apparents quelques jours avant Pessa’h.
Il faut également nettoyer les voitures de toutes traces de ‘hamets. Concernant un bureau, magasin ou même un casier (à la synagogue par exemple), il doit être nettoyé même si on n’est pas propriétaire. C’est à dire que c’est au locataire d’assurer le nettoyage et non au propriétaire.
Les cosmétiques à Pessa’h
Le ‘hamets n’est plus considéré comme ‘hamets dès lors qu’il n’était plus consommable par un chien au début de Pessa’h.
C’est pourquoi les cosmétiques et produits de beauté féminins sont autorisés à Pessa’h. Cependant certains sont plus rigoureux notamment sur tous les produits en contact avec les lèvres.
Les médicaments pendant Pessa’h
Il est permis de prendre des médicaments à Pessa’h, même s’ils contiennent du ‘hamets (amidon de blé), à condition qu’ils n’aient pas un goût agréable et qu’on les avale tels quels
Les pastilles à sucer, les sirops, etc. sont donc interdits.
La vente du hamets
Après avoir nettoyé sa maison et fait la bedikat hamets (vérification), on regroupera tout le hamets encore en notre possession dont on aurait pas réussi à se séparer (notamment en raison d’une perte importante d’argent : whisky, etc.), afin de vendre le hamets à un non juif le temps de Pessa’h par l’intermédiaire d’une autorité rabbinique
Attention, on parle bien ici d’une perte importante et non d’un « simple sachet de pâtes » qu’on préférera donner à un non juif.
Il est fortement conseillé de s’occuper de la vente du hamets avant la veille de Pessa’h, en précisant le lieu où sera stocké le hamets, car à partir du moment où le ‘hamets est interdit, on n’aura plus la propriété pour pouvoir le vendre. Il est donc impératif que les démarches soient faites le plus tôt possible.
Cachérisation pour Pessa
’h
D’après la majorité des décisionnaires, il est préférable de ne pas inclure la vaisselle dans la vente mais uniquement le ‘hamets contenu dedans, car si on vend la vaisselle à un non juif on devra tremper à nouveau sa vaisselle dans un mikvé (tévila).
Pendant Pessa’h, il est interdit d’utiliser de la vaisselle et des ustensiles de cuisine ayant servi pour le ‘hamets sans cachérisation pour pessa’h au préalable.
Certains ustensiles sont « cachérisables », d’autres non. Nous allons essayer, avec l’aide de D., de donner quelques explications de la cachérisation ainsi que quelques cas précis.
Cachérisation des Ustensiles
La cachérisation se fait de la même façon dont l’ustensile est utilisé :
Tout ustensile, qui absorbe des aliments directement par le feu, sans intermédiaire liquide (comme une broche ou une grille), doit être rougie au feu jusqu’à en faire jaillir des étincelles(= liboun).
Les ustensiles qui absorbent des aliments par l’intermédiaire d’un liquide (comme les casseroles), devront être cachérisés par l’eau bouillante (= hag’ala). C’est à dire qu’ils devront être plongés entierement dans de l’eau bouillante puis être rincés à l’eau froide.
Les ustensiles qui risquent d’être détériorer par la cachérisation (par le feu ou par l’eau bouillante), ne pourront pas être utilisés à Pessa’h.
La cachérisation des ustensiles étant très complexe, il est préférable de se rapprocher de votre Rabbin avant toute opération.
Cachérisation de la vaisselle
Etant très absorbante, la vaisselle en porcelaine n’est pas cachérisable pour Pessa’h. En revanche, d’après le Choulkhan Aroukh, le verre, n’absorbe ni ne rejette le goût des aliments, c’est pourquoi il suffira de laver soigneusement la vaisselle et les verres en verre afin de pouvoir les utiliser pendant Pessa’h
Les Achkenazim ont l’habitude de se montrer plus stricts (consulter un Rabbin dans ce cas pour connaître la procédure de cachérisation du verre)
Les ustensiles en métal, en pierre ou en plastique peuvent être cacherisés par la hag’ala (immersion dans l’eau bouillante).
Il faudra faire attention de ne pas cachériser en même temps de la vaisselle réservée aux produits lactés et celle pour la viande à moins que toutes les deux n’aient pas servi depuis 24h.
Concernant la cacherisation par la hag’ala (immersion dans l’eau bouillante), il faudra d’abord cachériser la marmite avant de s’en servir pour immerger la vaisselle. Quand on aura fini de cachériser les ustensiles et la vaisselle, il faudra refaire la hag’ala de la marmite.
Cachérisation des appareils ménagers
Le four : pour le cachériser, il faut le nettoyer à fond puis ne pas l’utiliser pendant au moins 24h. Ensuite, le faire chauffer à sa température maximum pendant une heure ou plus. En revanche, les plaques du four doivent être cachérisées par liboun (portés à incandescence), ce qui est impossible puisqu’elles en seraient détériorées. Il faudra donc prévoir un second jeu de plaques pour Pessa’h.
Il est préférable de ne pas utiliser son four à micro-ondes. Il sera cependant possible de l’utiliser si on le nettoie parfaitement, qu’on y fait bouillir un bol d’eau mélangé avec un produit d’entretien puis qu’on le nettoie de nouveau. Ensuite, on couvrira de façon totalement hermétique les aliments que l’on fera chauffer pendant la periode de Pessa’h.
Les grilles des cuisinières: sur lesquelles on pose les casseroles, doivent être nettoyées puis cacherisées à l’eau bouillante.
Un lave vaisselle électrique peut être utilisé à condition de l’avoir parfaitement nettoyé puis de l’avoir fait tourné à vide avec du produit vaisselle et de l’eau bouillante !
Les réfrigérateurs et les congélateurs, il suffit de les
nettoyer soigneusement pour s’en servir à Pessa’h.
La plata peut être cacherisée en la nettoyant soigneusement puis en versant de l’eau bouillante, directement depuis le récipient où l’eau à été chauffée (= keli richone).
L’evier, il faut bien le nettoyer puis y verser de l’eau bouillante afin de le cachériser (même s’il est en faïence).
La table où l’on mange, ou le plan de travail de la cuisine, il faudra les nettoyer puis y verser de l’eau bouillante. En revanche, si on craint de les abîmer, il suffira de bien les nettoyer puis de les recouvrir hermétiquement pour le plan de travail et avec une nappe neuve pour la table.
Quand faire la Bedikat ‘Hamets ?
Cette année la Bedikat ‘Hamets aura lieu Jeudi soir avec la bénédiction!!!
Il faudra faire preuve de zèle et donc se dépêcher de faire la bedikat ‘hamets (recherche du ‘hamets) dès la tombée de la nuit.
C’est une mitsva très importante puisqu’il nous est défendu d’entreprendre une autre activité que la bedikat ‘Hamets à partir de la tombée de la nuit (ex : finir son repas, entreprendre un travail et même d’étudier la Torah (sauf dans certaines conditions).
On a l’habitude de préparer 10 petits morceaux de pain soigneusement enveloppés dans du papier que l’on cachera dans diverses pièces de la maison pour que le père de famille les recherche.
Comment procéder ?
On doit procéder à la recherche du ‘hamets à la lueur d’une bougie de cire. En revanche, on n’utilisera pas une bougie avec plusieurs mèches car cela formerait une torche, dont on ne peut se servir. Si on n’a pas de bougie à sa disposition, on pourra se servir d’une petite lampe de poche.
On prendra une petite assiette afin de rassembler le ‘hamets trouvé pour le brûler le lendemain.
Avant de faire la recherche du ‘hamets, on récite la bénédiction …’al bi’our ‘hamets (…qui nous a ordonné de détruire le ‘hamets). Il est interdit de parler entre la berakha et jusqu’à la fin de la vérification (bedika). Mais on pourra, après avoir commencé la recherche, parler de choses concernant la bedika.
Après avoir vérifié toute la maison, on déclare le ‘hamets qu’on n’aurait pas vu, nul et non avenu, dans une phrase à réciter 3 fois. Il faudra dire ce texte également dans une langue que l’on comprend afin d’être pleinement conscient d’annuler le ‘hamets. À partir de ce moment, on aura soin de regrouper le ‘hamets restant que l’on veut consommer le soir et au petit déjeuner.
Où rechercher ?
On procède à la bedikat ‘hamets (vérification) dans toutes
les pièces susceptibles de contenir du ‘hamets.
Si on a une voiture ou une autre maison (qui n’est pas habitée par d’autres personnes), on devra également y réaliser une vérification la veille du 14 nissan après avoir vérifié notre résidence principale. Il faut également faire la bedikat ‘hamets dans les synagogues et les maisons d’études
Pour un bureau ou un magasin, il est mieux d’aller y faire la bedikat ‘hamets dans la mesure du possible. Si c’est impossible, on s’assurera qu’il n’y ait plus du tout de ‘hamets
Pour une vérification autre que notre résidence principale, on ne récitera pas de bénédiction car celle dite dans la maison suffira pour s’acquitter de toutes les bedikot que l’on doit faire.
Si on part pour Pessa’h ?
Si on part plus d’un mois avant Pessa’h, on n’est pas concerné par la mitsva de la bedikat ‘hamets pour sa maison si on est absolument certain de ne pas revenir pendant Pessa’h.
Si on part dans le mois qui précède Pessa’h, on est tenu par la mitsva de la bedikat ‘hamets. On nettoiera donc sa maison et on fera la bedikat ‘hamets avant de partir (sans berakha), si on part avant le 14 nissan. Il est conseillé de ne pas vendre toute la maison car on annulerait ainsi la mitsva du nettoyage et de la
bedikat ‘hamets. De même, si on part plus d’un mois avant Pessa’h mais qu’on risque de revenir avant ou pendant Pessa’h.
Il faudra également refaire la vérification (bedika) dans sa chambre d’hôtel la nuit du 14 Nissan
Bi’our ‘hamets (détruire le ‘hamets)
Cette année on brulera le ‘Hamets vendredi matin jusqu’à 9h30.
Si on trouve du ‘hamets pendant Pessa’h, il faudra le détruire immédiatement. Yom Tov, on ne pourra pas le détruire : on le mettra de côté, on le couvrira puis on le détruira des là fin de Yom Tov.
Kitniot, riz et Pessa’h
D’apres le Choulkhan Aroukh les légumineuses, appelés en hébreu : kitniot, (y compris les pois chiches) et le riz sont autorisés à Pessa’h. Mais il faut soigneusement trier le riz pour s’assurer qu’aucun grain de blé ou de céréale n’y soit mélangé. Les Sefaradim, suivant l’avis du Choulkhan Aroukh, peuvent consommer du riz ou des kitniot à Pessa’h.
En revanche les Ashkenazim ont le mihnag (coutume) de ne pas consommer le riz et les kitniot pendant Pessa’h (à titre de ‘houmra), et ne peuvent pas changer cette habitude comme les Habbad.
Certains sefardim ont l’habitude de s’abstenir de consommer du riz à Pessa’h. Si cette personne souhaite cesser ce minhag, il devra procéder à une annulation des voeux (hatarath nedarim).
La Matsa Chemoura
La Torah nous ordonne de consommer de la matsa le soir de Pessa’h. Afin de procéder de la meilleure manière possible, on consommera de la Matsa Chemoura (=gardée), c’est à dire de la matsa qui a été préparée spécifiquement (depuis la moisson) pour la mitsva de manger de la matsa le soir de Pessa’h. De plus, elle doit être faite à la main.
Certains ont l’habitude de consommer de la matsa chemoura pendant les 7 (ou 8 à l’extérieur d’Israel) jour de Pessa’h.
La matsa dans l’eau
Il est permis de tremper la matsa dans de l’eau à Pessa’h. En principe, ce sont les communautés ‘hassidiques qui s’imposent de ne pas consommer la matsa trempée.
La matsa ‘achira
Le Choulkhan Aroukh permet la consommation de matsa ‘achira, c’est à dire de la matsa faite avec du vin ou des jus de fruits, néanmoins la fabrication industrielle de cette dernière pose de telles difficultés que beaucoup de décisionnaires préfèrent s’en abstenir.
Kim’ha Dé Pis’ha
La Tsédaka avant Pessa’h
Le RAMA écrit dans l’une des ses notes sur le Choul'ha ne ‘Arou’h (O.H 420 1) au début des Hala' hot relatives à Pessa’h: Il est d’usage d’acheter du blé afin de le distribuer aux nécessiteux pour les besoins de la fête (pour la fabrica tion des Matsot).
Il écrit dans la Torah dans un verset au sujet de la fête de Pessa’h : « Tu te réjouiras devant Hachem ton D., toi, ton fils, ta fille, ton serviteur, ta servante, ainsi que le Levi qui habite parmi toi, et l’étranger ainsi que l’orphelin et la veuve qui sont au milieu de toi, à l’endroit qu’Ha chem ton D. choisira pour y faire résider son Nom. » (Devarim chap.16)
Rashi explique ce verset au nom du Midrash : Le Levi, l’étranger, l’orphelin et la veuve, ces 4 sont à moi, comme les 4 qui sont à toi et qui sont ton fils, ta fille, ton serviteur et ta servante. Si tu réjouis les 4 qui sont à moi, je réjouirais les 4 qui sont à toi.
A partir de là, nous prenons conscience de l’importance de se soucier des nécessiteux durant Pessa’h et de les réjouir.
Celui qui se préoccupe du Levi (qui ne possédait pas d’argent durant Pessa’h car les Leviim ne possédaient aucun terrain en Erets Israël), de l’étranger, de l’orphelin et de la veuve, desquels Hachem se souci et les considère même comme étant « à lui » Hachem le récompensera et réjouira les 4 qui sont à lui, son fils, sa fille, son serviteur et sa servante.
Si par contre, l’homme ne réjouit pas les 4 qui appartiennent à Hachem, Hachem ne se souciera pas de réjouir les 4 qui sont à lui !
C'est pourquoi il est une sainte obligation qui incombe chaque juif de donner de la Tsédaka aux nécessiteux avant la fête de Pessa’h, afin qu’ils aient de quoi acheter le nécessaire pour Pessa’h.
Il existe aujourd’hui grâce à D. des organismes de Tsédaka dignes de confiance, et il est possible de leur confier l’argent de « Kim’ha Dé Pis’ha » (Tsédaka avant Pessa’h) qu’ils redistribueront aux nécessiteux. De même, il existe des endroits dans lesquels les administrateurs des synagogues collectent des fonds auprès des fidèles, et sont responsables de la redistribution de cet argent aux nécessiteux. Il faut veiller à ne confier l’argent qu’à des organismes dignes de confiance, comme nous l’avons déjà expliqué antérieurement lors d’un cycle sur les Hala' hot relatives à la Tsédaka.
Le mois de Nissan est le mois propice à la Rédemption finale du peuple d’Israël, comme l’enseignent nos maîtres dans la Guémara Rosh Ha Shana (11b) :
« C’est à Nissan que nos ancêtre ont été délivrés, et c’est encore à Nissan que le peuple d’Israël est appelé à être délivré. »
Comme le prophète Mi’ha l’a aussi annoncé (Mi’ha 7 15) : « Comme lors de ta sortie d’Egypte, je lui ferais voir des merveilles ».
Le moyen le plus efficace pour hâter la Guéoula (Rédemption finale) est la Tsédaka , comme l’enseigne le Midrash Tana Débé Eliyahou (Seder Eliyahou Rabba chap.23) : « Nos ancêtres n’ont été délivrés d’Egypte que lorsqu’ils établirent par un pacte de se prodiguer du bien mutuellement, comme il est dit dans la Shira (Az Yashir Moshé) : « Tu guides par ta bonté ce peuple que tu viens de délivrer » (Chemot 15 13)
La bonté (‘Hessed) entraîne la délivrance.
Il est également dit au sujet de la Rédemption finale : « Observez la justice et pratiquez la bonté, car ma délivrance est sur le point d’arriver, et ma justice va se dévoiler. » (Isha’ya 56 1)
Travailler la veille de Pessa’h
La veille de Pessa’h, on ne se livre pas à des travaux dès ‘hatsot (milieu de la journée). Il y a deux raisons à cet interdit : afin de ne pas être entraîné dans son travail et ainsi négliger la préparation du seder, etc. La seconde raison est qu’au temps du Beth Hamikdach, on apportait le korban Pessa’h (sacrifice de Pessa’h) à partir de ‘hatsot
Se couper les cheveux
C’est une mitsva de se couper les cheveux avant Pessa’h. Néanmoins, il faudra les couper avant ‘hatsot(milieu de la journée).
Se couper les ongles
Il faudra également se couper les ongles avant ‘hatsot.
Manger de la Matsa la veille de Pessa’h
D’après la stricte halakha , il est interdit de manger de la matsa la veille de Pessa’h, afin d’en profiter pleinement le soir de Pessa’h où c’est une mitsva d’en consommer.
Jeûne des Premiers Nés
Le jeûne des Premiers Nés est un usage qui a pour vocation la commémoration du miracle dont les premiers nés d’Israël ont bénéficié lors de la 10ème plaie d’Egypte qui frappa tous les premiers nés égyptiens.
Selon notre usage, les filles aînées ne jeûnent pas la veille de Pessa'h.
Le fait de jeûner la veille de Pessa'h peut entraîner des incommodités physiques pour la célébration du Seder et l’accomplissement de toutes les Mitsvot du soir de Pessa'h, comme le fait de raconter la sortie d’Egypte qui est un commandement de la Torah, ou bien la consommation des 4 coupes de vin, la consommation de la Matsa et du Marror.
C’est pourquoi, depuis plusieurs générations, les grands d’Israël ont instauré l’usage d’exempter les premiers nés de ce jeûne en les faisant assister à une Séoudat Mitsva le matin de la veille de Pessa'h, après l’office de Sha’harit.
Cette Séoudat Mitsva est généralement le repas que l’on organise lors de l’achèvement de l’étude d’un traité du Talmud (Syoum Masse’het).
Mais il peut être aussi un repas de mariés (Shéva’ Béra’hot) ; d’une Brit Mila ; d’un Pidyon Ha Ben (rachat du premier né) ; ou même d’une Bar Mitsva si l’enfant a 13 ans ce jour là en date hébraïque.
Lorsqu’il s’agit d’une Séoudat Mitsva organisée en l’honneur de l’achèvement de l’étude d’un traité du Talmud, il est important que les assistants écoutent les propos de l’achèvement du traité.
Pour être réellement exempt du jeûne, il est impératif de consommer une quantité minimale de Kazaït (27 g) lors de la Séoudat Mitsva.
La veille de Pessa'h, les premiers nés doivent veiller à ne rien consommer depuis l’aube jusqu’à la Séoudat. Il n’est pas obligatoire de réaliser cette Séoudat avec du pain. On peut la réaliser avec des fruits, des gâteaux ou autres Il est impératif d’être présent à la Sé’ouda pour être exempt du jeûne, et il est parfaitement insignifiant d’apporter quelque chose du repas à un premier né qui n’y a pas assisté Dans un tel cas, le premier né est encore soumis à son obligation de jeûner ce jour là.
Un premier né qui se trouve dans les 12 mois de deuil sur son père ou sa mère, ou pendant les 30 jours de deuil sur d’autres proches, doit assister lui aussi à la Séoudat de clôture d’un traité du Talmud la veille de Pessa'h.
Par contre, s’il se trouve dans les 7 jours de deuil, il ne peut pas y assister. Dans ce cas, si l’endeuillé craint d’être incommodé par le jeûne et qu’il ne pourra pas célébrer correctement le Seder, il devra « racheter » le jeûne par une somme d’argent qu’il donnera à la Tsédaka.
Selon certains, lorsqu’un enfant est premier né, son père jeûne à sa place jusqu’à la Bar Mitsva de l’enfant. Si le père est lui aussi premier né, c’est la mère qui jeûnera pour l’enfant jusqu’à sa Bar Mitsva.
Mais selon d’autres, il n’est pas nécessaire de s’imposer cette rigueur.
Mais puisque nous avons l’usage d’exempter les premiers nés de jeûner par une Séoudat Mitsva et qu’il est relativement facile de s’y rendre, le père ou la mère de l’enfant doivent s’efforcer de s’y rendre afin de s’exempter totalement du jeûne.
Si l’enfant n’a pas encore atteint l‘âge de 30 jours, le père et la mère sont exempts de jeûner pour lui. Cependant, il est bon même dans ce cas que le père ou la mère se rende à une Séoudat Mitsva la veille de Pessa'h Aujourd’hui encore il est de coutume de mètre du sang d’agneau sur la porte des maisons.
Quatre expressions en rapport avec les quatre verres et quatre étapes
Dans le traité Pessahim (109b), la Guémara demande pourquoi les Sages ont institué de boire quatre verres la nuit du seder, puisque cela constitue des paires (un nombre pair), ce qui représente un danger de la part des démons qui guettent. La Guémara répond : « Quatre verres les Sages ont institué un geste de liberté, et chaque verre est une mitsva indépendante. Cela signifie que les verres qui sont bus de façon libre n’ont rien à voir l’un avec l’autre et ne sont pas considérés comme un groupe de quatre qui comprend deux paires, mais comme quatre unités distinctes. Le ‘Hida dit que la sortie d’Egypte a comporté quatre étapes : Première étape avant la sortie, car les plaies ont duré douze mois, et alors l’esclavage s’est adouci car on ne frappait plus les travailleurs.
Deuxième étape à Roch Hachana de cette année là, le travail a été complètement interrompu, ainsi qu’il est dit dans le traité Roch Hachana (10, 1).
Troisième étape la plaie des premiers nés, la sortie d’Egypte et l’ouverture de la Mer, c’est à dire la délivrance de la main de l’Egypte à Pessa’h.
Quatrième étape Quand les Bnei Israël ont reçu la Torah cinquante jour après leur départ d’Egypte.
Le ‘Hida met cela en rapport avec les quatre expressions de délivrance du début de la paracha Vaéra
Première étape « Je vous ferai sortir ( Vé HOTSETI ) des souffrances de l’Egypte », ils travailleront mais ne souffriront plus.
Deuxième étape « Je vous sauverai ( Vé HITSALTI ) de leur servitude », ils arrêteront complètement de travailler.
Troisième étape « Je vous délivrerai ( Vé GAALTI ) avec un bras tendu et des châtiments terribles », c’est à dire la Guéoula avec toutes ses merveilles.
Quatrième étape « Je vous prendrai ( Vé LAKA’HTI ) comme Mon peuple », c’est le don de la Torah, qui a fait de nous le peuple de Dieu.
D’après cela, on comprend la Guémara, étant donné que les verres représentent la liberté, ils ont été institués selon un processus de liberté, en quatre étapes différentes, il n’y a donc pas à craindre des « paires ».
Il faut encore dire que ce « processus de liberté » se termine par « Je vous amènerai (véhéveti) vers le pays », c’est à dire que la Guéoula n’est parfaite que lorsque nous sommes installés dans ce pays.
Donc de deux choses l’une : s’il s’agit d’un groupe, c’est un groupe de cinq ; et si nous le divisons parce qu’on n’a pas institué de cinquième verre, car nous étions encore loin d’être installés dans le pays.
FILS de la HAGGADAH
Le récit de la Haggadah s'adresse à quatre fils; quatre types de juifs qui doivent pouvoir se retrouver dans cette expérience clé du judaïsme que représente la soirée du Seder
Le centre d'attention du Seder tourne autour des enfants. En vérité, c'est surtout pour eux que nous suivons plusieurs détails de la cérémonie du Seder. La base même du Seder et de la Haggadah se trouve dans le commandement de la Torah " Et tu le raconteras à ton fils ". Haggadah, en effet, veut dire " raconter ". Ce commandement veut que tous les parents juifs remplissent leur obligation en racontant à leurs enfants les événements de Yetsiate Mitsrayime, l"Exode " d'Égypte, qui a été le prélude à la Réception de la Torah au Mont Sinaï naissance de la nation juive.
Le commandement de " raconter aux enfants " l'histoire de Pessa'h est répété quatre fois dans la Torah, et chaque fois différemment. Selon nos Sages, ceci est une indication que " la Torah parle de quatre fils ", c'est à dire quatre types d'enfants : un Sage, un Méchant, un Simplet, et un Qui ne sait pas demander (c'est à dire trop jeune pour demander). Il faut dire à chacun d'eux, selon son niveau et de la meilleur façon possible, la signification de Pessa'h.
L'ordre dans lequel sont introduits les Quatre Fils nous interpelle: pourquoi le Méchant est il juxtaposé au Sage?
Une question se pose immédiatement : pourquoi le fils Méchant a t il été placé immédiatement après le Sage ? Il aurait dû certainement être placé au bout de la ligne, puisqu'il est le plus bas de tous !
Dans l'ouvrage d' Abouderham, l'ordre des Quatre Fils est expliqué sur la base de leur intelligence. Car le méchant fils n'est pas stupide (le mot hébreu pour " stupide " aurait été Choteh) ; il a de bonnes aptitudes mentales, mais son raisonnement " malin " l'a égaré. Il peut penser et discuter mais l'ennui avec lui c'est qu'il en est venu à de fausses conclusions, ou qu'il a choisi le mauvais chemin en connaissance de cause. De toutes façons, il a une meilleure compréhension que le Simplet et certainement plus que le dernier des quatre.
Une autre raison qui a été donnée pour avoir placé le Méchant immédiatement après le Sage est qu'ils sont opposés en ce qui concerne leur mode de vie.
LE DEVOIR DU SAGE
Le Racha (le fils méchant) fut placé immédiatement après le 'Hakham (le fils sage) pour nous rappeler, d'abord et avant tout, que nous ne devons pas nous " laver les mains " du Fils Méchant ; qu'il est de notre devoir de l'aider autant que les autres deux types : l'ignorant et le jeune. Deuxièmement, qu'il y a une bonne possibilité, sinon une certitude, que nos effort ne seront pas en vain.
Chaque Juif, quelle que soit sa situation présente, devrait être " invité " à la table du Seder, mêlé à la discussion, aidé à voir la lumière de la Torah et des Mitsvot.
Mais qui peut le faire ? Qui peut aider le Mauvais Fils ? Certainement pas le Simplet ni celui Qui ne sait pas demander. Seul le Sage peut le faire par une approche avisée, par la compassion et l'amour. C'est pourquoi le Mauvais fils fut placé immédiatement après et près du fils Sage.
On peut demander : si cela est, pourquoi alors la réponse si dure de la Haggadah " S'il était là bas, il n'aurait pas été libéré" ?
La réponse est : c'est vrai ; là bas, en Egypte, il n'y avait aucun espoir pour lui, parce que la Torah n'avait pas encore été donnée. Avant que la Torah ne soit donnée, le Méchant se
serait exclu de lui même du reste du peuple juif. Mais maintenant, la situation est tout à fait différente. Depuis que la Torah fut donnée au Mont Sinaï, chaque Juif a une part dans la Torah; nul ne peut la lui prendre, pas plus qu'il ne peut lui même se libérer de son engagement et de son association envers le peuple juif et envers la Torah. Qu'importe l'état où il se trouve, il est notre frère et nous devons l'aider à devenir un juif connaissant et observant la Torah.
Les " Quatre Fils " de la Haggadah, tels que mentionnés, représentent quatre types de Juifs, et nous devons les impliquer tous dans la célébration de Pessah et dans tout ce que cela signifie.
Il y a encore un cinquième fils: celui qui n'est pas présent à la table du Seder, qui n'est pas conscient de son judaïsme. Mais il y a encore un cinquième fils, celui qui n'est pas présent à la table du Seder.
Ce n'est pas probablement de sa faute, car personne ne lui a jamais dit qu'il est Juif ou qu'étant juif sa vie devrait être différente. Nous devons donc l'inclure aussi dans notre sphère d'influence, le faire sortir de son " Mitsrayim " (exil égyptien) et l'amener au " Sinaï" pour y recevoir la Torah et les Mitsvot.
Et lorsque tous les Juifs seront présents à la table du Seder et célèbreront Pessa'h dans son véritable esprit, nous pourrons être certains que la vraie Rédemption, par notre juste Machia h, ne sera pas longue à venir.
Tous les enfants juifs, garçons et filles, sont les " enfants de Dieu " ; et c'est notre devoir sacré de veiller à ce qu'ils vivent en conformité avec ce titre distinctif.
Basé sur un discours du Rabbi de Loubavitch (zats'l)
SEDER de PESSAH
Le plateau du Seder
Sur un plateau dont la table est garnie , on place trois MATSOT ( CHEMOUROT ) préparées spécialement pour ce but: elles représentent COHEN , LEVI et ISRAEL les divisions du peuple d'Israel.
Les MATSOT seront recouverte d’un napperon. Sur le plateau, on dispose les objets suivants:
1* Un bol de cerfeuil (ou de persil);
2* Un bol rempli de vinaigre ou d'eau salée pour y tremper le cerfeuil.
3* Un bol rempli de laitue et un autre contenant du raifort.
4* Un bol contenant le ' HAROSSETE , pate faîte de pommes râpées auxquelles on a ajoute des amandes, de ta cannelle et du vin.
5* Le ZEROA , os garni de viande, rôti a la braise.
6* Un oeuf dur cuit dans la cendre.
Les Matsot souvenir du pain de misère que nos ancêtres en manger en Egypte.
Les 4 verres souvenirs des 4 langages de délivrance.
La laitue et le raifort {herbes amères = Maror ) rappellent l’amertume de la vie de nos ancêtres en Egypte.
La HAROSSETE est le symbole du mortier et de l’argile employés pour la fabrication des briques.
Le ZEROA souvenir de l’agneau pascal.
L’oeuf dur rappel de la destruction du temple.
Introduction au seder de Pessa’h
En signe de liberté, il faut dresser la table avec la plus belle vaisselle dont on dispose et se conduire d’une façon princière lors cette soirée du seder (deux soirées en dehors d’Israël). On préparera sa place de façon à pouvoir s’accouder du coté gauche comme des hommes libres (les femmes et les enfants s’accouderont également).
On laissera malgré tout, un petit endroit de la table moins bien dressé pour rappeler la destruction du Temple.
Il est bon que les enfants dorment l’apres midi afin qu’ils puissent rester éveillés et participer à tout le seder.
1ère étape : Kadech Les 4 coupes de Vin
C’est une obligation de boire 4 coupes de vin durant le seder, 2 avant le repas (dont une pour le kiddoush) et 2 autres après le repas. Il faudra les boire accoudé (sous peine de reboire le verre si on ne s’est pas accoudé (sans refaire la bénédiction))
Les femmes sont également astreintes de boire les 4 coupes de vin accoudées.
Pourquoi 4 coupes de vin ?
Le chiffre 4 fait notamment référence à 4 différents termes de délivrance employés dans la Torah.
À priori, il faudra s’efforcer de ne pas faire le Kiddoush et ainsi commencer le seder avant la tombée de la nuit.
Il est recommandé d’utiliser du vin rouge pour le Kiddoush. L’usage séfarade est de le préférer à du vin blanc. On peut également utiliser du jus de raisin. Chaque coupe doit contenir au minimum un revi’it de vin, soit 8,6 cl. À priori, il faudra s’efforcer de boire tout le contenu du verre mais, si on a bu la majorité, on sera quitte. Si on a un verre contenant plus d’un revi’it , il suffira d’en boire un revi’it. Dans tous les cas, il faudra boire un revi’it en une fois. Si on l’a bu en plusieurs temps, il faudra reboire un revi’it d’un seul coup.
Entre les 4 coupes de vin, il est bon de rincer son verre puis une tierce personne nous le remplira en signe de liberté. Il est bien également d’ajouter 3 gouttes d’eau pour chaque coupe (le vin représentant la rigueur du jugement et l’eau la miséricorde).
2e étape : Our’hats
Afin de pouvoir toucher et consommer un aliment mouillé ou trempée dans un liquide, on doit se laver les mains. C’est pourquoi, après avoir bu la première coupe de vin, on se lave les mains exactement de la même manière que pour manger du pain, sans réciter de bénédiction.
3e étape : Karpass
Immédiatement après s’être lavé les mains (Our’hats), on prend mois qu’un kazayith (= 27 grammes) de karpass (= céleri) soigneusement nettoyé de toute bestiole, et on le trempe dans du vinaigre ou de l’eau salée (ou citronné). Puis le chef de famille ou une personne importante récite la bénédiction boré péri ha adama, avec l’intention d’acquitter les autres convives mais également la salade (maror) qu’on mangera ensuite.
Il n’est pas nécessaire de s’accouder pour manger le karpass.
4e étape : Ya’hats
Des 3 matsot qui sont sur le plateau du seder, le chef de famille prend la matsa du milieu et la casse en deux. On remet la partie la plus petite entre les deux autres matsot entières et on confie la partie la plus grande à l’un des convives afin qu’il la garde pour l’afikoman et on la couvre de la nappe.
Il ne faut pas briser la matsa du milieu avec un couteau mais à la main, comme le font les pauvres.
5e étape : Maguid
C’est une obligation de la Torah de raconter (haggada) la sortie d’Egypte à ses enfants. Il faut la raconter en détail et prendre son temps. C’est une mitsva de rajouter et de raconter des Midrashim (histoires) et des explications sur le récit.
Les sages ont compilé les différentes étapes de la sortie d’Egypte dans la Haggadah. C’est pourquoi, on est tenu de lire toute la Haggadah.
Il est préférable de la lire en Hébreu puis de la traduire afin que tous les convives comprennent le texte. En revanche, si on souhaite la lire en Français, il faudra lire les passages « PESSAH, MATSA et MAROR » en hébreu.
6e et 7e étape : Ro’htsa puis Motsi-Matsa
C’est une obligation de consommer de la Matsa le soir de Pessa’h à différentes étapes du Seder :
• lors du Motsi Matsa
• pour le Maror
• à la fin, l’Afikoman
Chaque fois, il faudra consommer un kazayith soit au minimum 29 grammes, accoudé sur le coté gauche (pour de la matsa chemoura fait à la main, le volume de kazayith est d’environ 20 grammes).
Pour le Motsi Matsa, on prendra les 3 matsot du plateau dont celle du milieu coupé. Après s’être lavé les mains et réciter la berakha ‘Al Netilath Yadayim (étape du seder appelé Ro’htsa), le chef de famille récitera la bénédiction Ha motsi lekhem min ha arets, puis laissera glisser la Matsa inférieur et récitera la bénédiction « …’al akhilat matsa » sur la supérieur et la brisée Il est préférable de consommer 1 kazayith la supérieur et 1 kazayith de celle du milieu (coupé).
Les personnes âgés qui aurait du mal à manger autant de matsa, elles peuvent la tremper dans de l’eau pour la ramollir ou se contenter de manger que le premier kazayith (du motsi).
8e étape : Maror
A l’époque du Beth Hamikdach, c’était un commandement positif de la Torah de consommer un Kazayith de Maror (herbes amères) le soir de Pessa’h. C’est pourquoi aujourd’hui, on continue d’en manger en souvenir de ce commandement.
Les femmes sont également tenues de consommer un kazayith de Maror.
Voici les légumes que l’on peut utiliser en tant que Maror : la laitue, la romaine, la frisée, les endives, le raifort (seulement pour les achkénazes), et 2 autres moins connus de nos jours.
Il faut utiliser de la salade de préférence, et si on en a pas, on prendra une autre sorte mentionnée dans l’ordre ci dessus. Il faudra vérifier méticuleusement les branches et bien les rincer.
Après avoir fait le Motsi Matsa, on prendra un kazayith de Maror (soit environ 29 grammes) que l’on trempera à peine dans le Harosseth puis on récitera la bénédiction « …’al akhilath Maror » avant de le manger sans s’accouder car c’est en souvenir de l’esclavage qui a rendu amères les vies des enfants d’Israel en Egypte.
9e étape : Korekh
Le Korekh est un sandwich qui consiste en une feuille de maror recouverte d’un kazayith de matsa, trempé dans le ‘harosset.
Pour réaliser le Korekh, on prend un kazayith de la 3e matsa (celle inférieure), on met un kazayith de maror à l’intérieur et on trempe le tout dans le ‘harosset. On dit avant de le manger : « Zekher lemikdach keHillel » (« En souvenir du Temple comme le faisait Hillel »).
Le Korekh doit être consommé accoudé sur le coté gauche. Si on a oublié de s’accouder pour manger le korekh, on n’a pas besoin de recommencer à en manger. Celui qui se montre plus strict a cependant un mérite particulier.
Il est important de ne pas parler de choses sans rapport avec le repas depuis le moment où l’on a récité le motsi matsa jusqu’a ce qu’on est mangé le korekh.
10e étape : Choulkhan Orekh
On commence le repas et on mange dans la joie, chacun dans la mesure des possibilités que D. lui offre. Celui qui s’accoude pendant ce repas est digne de louanges, mais ce n’est pas obligatoire.
Il faudra faire attention de ne pas trop manger afin de pouvoir manger l’afikomen avec appétit.
11e étape : Tsafoun Afikomen
Après avoir fini le repas, on mange la matsa chemoura qu’on avait cachée sous la nappe, appelée l’afikomen. On en distribue un kazayith à chacun, en souvenir du sacrifice pascal qu’on mangeait à satiété à l’époque du Beth Hamikdach.
Il faut manger l’afikomen avec appétit en s’accoudant sur le coté gauche et sans réciter de bénédiction.
Si on a oublié de manger l’afikomen accoudé, on devra recommencer.
Il est important de ne pas être rassasié à la fin de repas afin de pouvoir manger l’afikomen avec appétit et de ne pas de devoir se forcer : car se forcer pour manger n’est pas considéré comme manger.
Si la matsa qu’on a mise de côté ne suffit pas pour en donner un kazayith à chacun des convives, on la complète avec une autre matsa chemoura.
Il faut veiller à manger l’afikomen avant minuit (minuit en heure modulaire = la moitié de la nuit et non 0h00).
Il est interdit de manger quoi que ce soit après l’afikomen afin de garder le goût de la matsa dans la bouche. On pourra néanmoins boire de l’eau.
12e étape : Barekh
Après avoir manger l’afikomen, on lave et on rince sa coupe de vin (même si elle était propre). On se lave ensuite les mains pour accomplir la Mitsva de Mayim A’haronim afin de réciter le bircat Hamazon.
On remplit la 3e coupe de vin puis on la soulève d’au moins 10 cm et on récite le Birkat Hamazone, en mentionnant le passage de « Ya’alé Veyavo ».
On ne s’accoude pas pour réciter le Birkat Hamazon. On doit le récite assis et non debout ni en marchant.
Dès qu’on a terminé le Birkat Hamazon, on récite la bénédiction de Boré Péri Haguefen (avec l’intention d’en exempter la 4e coupe de vin) et on boit le vin en s’accoudant. Comme pour les autres coupes de vin, si on ne s’est pas accoudé, il faudra boire une autre coupe en s’accoudant.
Celui qui a envie de boire un autre verre de vin entre la 3e et la
4e coupe, ne pourra pas la boire.
13e
étape : Hallel
Apres avoir récité le Birkat Hamazon, on récite le Hallel avec joie et allégresse sur la 4e coupe de vin. On garde la 4e coupe de vin en main pour réciter le Hallel mais si on a du mal à la garder en main pendant tout le Hallel, on peut la poser devant soi.
Il faut indiquer à tous les convives qu’il convient de dire le Hallel avec enthousiasme et non à moitié endormi, ni à plus forte raison d’une façon légère et qui manque de sérieux, ni en se dépêchant comme s’il s’agissait d’un fardeau dont on cherche à se débarrasser. Car nous avons un principe qui dit que « Tout va d’après la conclusion ».
On aura soin de terminer le Hallel avant ‘Hatsot (minuit juif) et de boire le 4e verre de vin avant ce temps également. Si on a dépassé ce temps, on ne récite pas la bénédiction à la fin du Hallel.
On boit, la 4e coupe, accoudé comme pour les précédentes.
14e étape : Nirtsa
Puisse Hachem agréer nos actes et nous donner un salaire entier. C’est une mitsva de raconter la sortie d’Egypte après le séder autant qu’on le peut et certains ont l’habitude de chanter des piyoutim comme ‘had gadeya, etc.
Chacun à l’obligation de continuer à étudier les lois de Pessa’h, de raconter la sortie d’Egypte et de parler des miracles et des prodiges que D. fit pour nos ancêtres, jusqu’à ce que le sommeil s’empare de lui.
A l’origine, la Mitsva de compter le ‘Omer consiste à compter les 7 semaines ou 49 jours qui séparent la fête de Pessa’h de la fête de Shavou’ot.
Selon la Torah, lorsque le Beit Ha Mikdash existait, cette Mitsva s’accompagnait d’une offrande de blé et d’un sacrifice que l’on offrait le 2ème jour de Pessa’h, mais de notre époque où le Beit Ha Mikdash est détruit, la Mitsva de compter le ‘Omer persiste mais n’est plus qu’une institution de nos maîtres, en souvenir du Beit Ha Mikdash. Ceci est l’opinion de la majorité des Rishonim, ainsi que de MARAN, l’auteur du Shoul’han ‘Arou’h. Cependant, cette Mitsva n’en reste pas moins une totale obligation.
On peut compter le ‘Omer dans toutes les langues. Si l’on compte en hébreu et que l’on ne comprend pas ce que l’on dit, on n’est pas quitte et l’on doit de nouveau compter mais dans la langue que l’on comprend (sans réciter de nouveau la Bera’ha).
Selon le strict Din, on peut compter le ‘Omer après la Shki’a (coucher du soleil), mais les personnes pointilleuses et scrupuleuses d’accomplir les Mitsvot selon toutes les exigences de la Hala’ha attendent la nuit pour compter le ‘Omer.
Si l’on nous demande entre le coucher du soleil et la sortie des étoiles : « Combien doit on compter ce soir dans le ‘Omer ? » Nous devons répondre : « Hier, nous avons compté tant. » Mais si l’on nous pose cette question avant le coucher du soleil, nous pouvons tout à fait répondre le compte exact que nous compterons ce soir là.
La Mitsva de compter le ‘Omer se fait en étant debout.
Si par oubli ou par ignorance, on a compté assis ou bien s’il s’agit d’une personne âgée ou malade, on est quitte de la Mitsva.
Si l’on a oublié de compter le ‘Omer durant la nuit, on peut se rattraper pendant la journée, mais sans Bera’ha, et on reprendra le compte le soir suivant, avec Bera’ha.
Par contre, si l’on n’a pas rattrapé le compte sans Bera’ha durant la journée, on ne peut plus continuer à compter avec Bera’ha le soir. Il faudrait poursuivre le compte sans Bera’ha.
Lorsqu’on a un doute si l’on a compté la veille ou non, on poursuit le compte avec Bera’ha.
Un enfant qui devient Bar Mitsva pendent la période du ‘Omer, doit continuer à compter, mais sans Bera’ha, même s’il a compté depuis le début avec Bera’ha sans rater le moindre jour.
Se
couper les Cheveux pendant le Omer
Le Shoul’han ‘Arou’h (O.H chap.493) fait mention de l’usage de ne pas se couper les cheveux durant la période du ‘Omer,
en signe de deuil sur la disparition des 24 000 élèves de Rabbi ‘Akiva.
Selon la tradition des Sefaradim, cet usage est maintenu jusqu’au 34ème jour du ‘Omer, au matin, alors que selon la tradition Ashkenaze, cet usage s’arrête dés le 33ème jour du ‘Omer.
Les personnes qui craignent la parole d’Hashem, ont également la vigilance de ne pas se raser la barbe pendant le ‘Omer.
Les femmes ne sont pas concernées par l’interdiction de se couper les cheveux pendant le ‘Omer.
Les femmes et le Omer
La Mitsva de compter le ‘Omer fait partie de la catégorie des Mitsvot Positives liées au temps (Mitsvot ‘Assé SheHazeman Guerama). C'est à dire, des Mitsvot dont l’accomplissement est soumis à un laps de temps avant lequel et au delà duquel la Mitsva n’est pas valide (Ex : le Tsitsit ou les Tefilin que l’on ne peut mettre que lorsqu’il fait jour, ou le Loulav que l’on accomplie qu’à Soukkot …)
Les femmes sont généralement exemptes de toutes les Mitsvot ‘Assé SheHazeman Guerama, excepté certaines Mitsvot comme la Mitsva d’allumer ‘Hanouka, ou la lecture de la Meguila, puisque les femmes ont elles aussi bénéficiées des miracles commémorés par ces Mitsvot.
Les femmes sont donc exemptes de la Mitsva de compter le ‘Omer.
Si toutefois une femme désire malgré tout compter le ‘Omer, elle est autorisée à le faire, mais elle ne peut en aucun cas le faire avec la Bera’ha, puisqu’elle contient le terme « Vetsivanou » (« qui nous a ordonné »). Or, fondamentalement, la femme n’est pas ordonnée sur cette Mitsva, puisqu’elle est liée au temps.
Cependant, chez les Ashkenazim, l’usage est de laisser les femmes réciter la Bera’ha, même sur une Mitsva de laquelle elles sont exemptes, conformément à l’opinion du RaMA.
Mais une femme Sefarade doit se comporter selon l’opi nion de MARAN, l’auteur du Shoul’han ‘Arou’h, selon qui, les femmes n’ont pas le droit de réciter une Bera’ha sur une Mitsva de laquelle elles sont exemptes.
Selon nos maîtres les Kabbalistes, il est bon qu’une femme ne compte pas du tout le ‘Omer, même sans Bera’ha.
HOL HA-MO’ED
Les jours de ‘Hol Ha-Mo’ed correspondent aux jours entre le (s) premiers(s) et le dernier(s) Yom Tov de Pessa’h, et entre le(s) premier(s) Yom Tov de Soukkot et Shemini ‘Atseret. Ces jours intermédiaires sont surnommés jours de « ‘Hol Ha Mo’ed » (« demi fêtes »).
Nos maîtres enseignent dans le Pirké Avot (chap.3) : Celui qui humilie (qui profane) les fêtes, n’a pas droit au Monde Futur.
Rashi explique sur place : Il s’agit ici d’une personne qui profane les jours de ‘Hol Ha Mo’ed en effectuant des activités interdites, ou en se comportant de façon profane pendant ces jours là.
C’est ainsi qu’expliquent de nombreux autres Rishonim
C’est la raison pour laquelle, nous devons honorer les jours de ‘Hol HaMo’ed par des vêtements plus beaux que ceux que nous portons les autres jours de semaine durant toute l’année.
Nous devons également honorer les jours de ‘Hol Ha Mo’ed en consommant de la viande de bétail et en buvant du vin. Cependant, si une personne n’aime pas le vin, elle n’est pas tenue de se forcer à en boire, et peut s’acquitter de son devoir en buvant du jus de raisin.
Le’hate’hila (à priori), il faut consommer du pain au repas du soir, ainsi qu’à celui de la journée.
Selon le Kaf Ha’haïm (O.H 530, note 3 et 4), il est bon « d’embellir la Mitsva » en faisant Motsi sur 2 pains pendant les jours de ‘Hol Ha Mo’ed, comme nous le faisons les jours de Shabbat et de Yom Tov.
Le Gaon de Vilna était très pointilleux sur la façon de se saluer pendant ‘Hol Ha Mo’ed, et il tenait à se que les gens se disent la formule « Mo’adim Lessim’ha », ou bien « Mo’ed Tov »
Dans la Torah, ces jours sont qualifiés de « Mikraé Kodesh » (Saintes Convocations). C’est sous ce nom que nous les mentionnons dans la prière de Moussaf.
Les jours de ‘Hol Hamo’ed sont frappés par une interdiction de travailler, afin qu’ils ne soient pas assimilés à des jours de semaine ordinaires, qui ne possèdent aucune sainteté particulière
Durant ces jours de ‘Hol HaMo’ed, Il est une Mitsva d’augmenter l’étude de la Torah, car les lois d’Hashem sont droites et réjouissent le coeur (Tehilim).
Il est rapporté dans la Guémara (Yeroushalmi Mo’ed Katan chap.2, Hala’ha 3) :
Rabbi Aba Bar Memal dit : « Si il y avait quelqu’un qui serait prêt à se joindre à moi (afin d’annuler une institution de nos maîtres), j’aurais autorisé le travail pendant ‘Hol Ha Mo’ed. En effet, le seul objectif de l’interdiction de
travailler pendant ‘Hol Ha Mo’ed, n’est que manger, boire et « étudier la Torah », et au lieu de cela, pendant ‘Hol Ha-Mo’ed, les gens mangent, boivent et « s’étourdissent dans des futilités ».
A partir de cet enseignement, notre maître le Rav Ovadia YOSSEF ZAKOUTSA”L écrit que la frivolité et les comportements légers pendant ‘Hol Ha Mo’ed, représentent un interdit encore plus grave que de travailler pendant ces jours là, car tout le but de la Torah, lorsqu’elle a ordonné l’observance des fêtes, n’était que seulement s’attacher à Hashem, à sa Torah et à ses Mistvot
Durant les jours de ‘Hol Ha Mo’ed, il est interdit d’effectuer un travail (Mela’ha) ou de fournir un effort physique important (Tir’ha).
Il existe 5 situations dans lesquelles il est permis d’effectuer un travail durant les jours de ‘Hol Ha Mo’ed :
Les besoins de la collectivité (Tsorké Rabbim)
Les besoins de la fête (Tsorké Hamo’ed) En cas de perte du capital si la chose n’est pas faite durant ‘Hol Ha Mo’ed (Davar Haaved)
Un employé qui n’a pas de quoi célébrer la fête dignement (Po’el Sheen Lo Ma Lee’hol)
Pour une Mitsva qui risque de ne pas être accomplie, même si elle ne concerne pas la fête.
7ème JOUR DE PESSA’H
Le septième jour de Pessa’h est un jour où des miracles ont été faits à nos pères sur la mer, et la Torah dit (Chemot 12) : «Le septième jour est une convocation sainte pour vous, vous ne ferez aucun travail.» Dans la plupart des endroits où figure dans la Torah l’ordre du premier Yom Tov de Pessa’h, il y a également à côté le rappel de la sortie d’Egypte. Mais à côté de l’ordre de fêter dans la sainteté le septième jour de Pessa’h ne figure à aucun endroit le rappel du miracle qui s’est produit ce jour là, le miracle de la mer.
De même, quand la Torah raconte ce miracle lui même, dans la parachat Béchala’h, il n’y a aucune mention du jour où ce miracle s’est produit, et il n’y a non plus aucune évocation de cette fête. Il est déjà dit à un autre endroit qu’aucune fête n’a été donnée à Israël en souvenir de la chute de ses ennemis, mais uniquement pour le fait qu’il avait été sauvé. Car le Saint béni soit Il ne Se réjouit pas de la chute des méchants, et on ne fait pas non plus aux bnei Israël une fête à ce propos. C’est pourquoi la mitsva du dernier jour de Pessa’h a été donnée aux bnei Israël avant qu’ils sachent qu’en ce jour les Egyptiens allaient se noyer dans la mer.
Et c’est pourquoi même ensuite, la Torah dissimule le lien entre la sainteté de cette fête et le passage de la mer.
L’essentiel de la réjouissance des bnei Israël en ce jour est pour la chira que Moché et les bnei Israël ont chantée ce jour là par l’esprit saint. Ils ont mérité que leur chant soit inscrit dans la Torah à jamais, et le Saint béni soit Il et toute Sa suite ont écouté la Chira.
Les bnei Israël ont l’habitude de rester éveillés toute la nuit du septième jour de Pessa’h, ou la plus grande partie de la nuit, et ils étudient la Torah, passent de la Torah aux Prophètes et aux Hagiographes, la Torah écrite et la Torah orale, et ils terminent par les paroles du Zohar sur le passage de la mer.
On appelle cette suite de lectures «tikoun», parce que les bnei Israël n’ont pas atteint la perfection de leur rédemption cette nuit là, et grâce au fait qu’ils font ce «tikoun» avec une grande foi en Hachem et en son serviteur Moché, ainsi que par le mérite du fait qu’ils allaient recevoir la Torah, leur chira a été fixée à jamais. Cette nuit là, chaque année, est propice à l’élévation de l’âme dans la foi en Hachem et Sa Torah. Et quiconque vient pour se purifier, on l’aide du Ciel, c’est une grande aide qui ne cesse jamais.
Msouki
Ingrédients pour 6 personnes
:
1 kg de viande. 2 oignons.
2 tomates. 5 gousses d 1 bâton de cannelle. Boutons de roses séchés. 10 cl huile d Sel et poivre. 2 carottes. 3 navets. 2 boutaqalas. (Chou rave.)
2 poireaux 1 courgette. 1 pied de cardon ou de cardon sauvage 1 bulbe de fenouil, 1 céleri en branche. Persil, coriandre (qosbor) aneth (septe) Menthe (nânâ) 150 g Petits pois. 250 gr de fèves fraîches. 3 artichauts. 500 gr d’épinards.
Recette :
Dans une cocotte type autocuiseur, mettre l’huile, chauffer et faire revenir la viande. Ajouter les oignons, les tomates, remuer. Ajouter les épinards et les laisser réduire. Ajouter tous les légumes, coupés en petits dés, lavés à grande eau. Faire cuire pendant 45 minutes à feu moyen à découvert, en remuant constamment. Ajouter 1 verre d’eau Ajouter les herbes et une cuillère à soupe de harissa.. Saler et poivrer. Fermer l’autocuiseur et laisser cuire sur feu moyen ½ heure.
de Matsa bolognaise
Ingrédientspour 6 personnes :
Concentré de tomate / pulpe de tomate, l'huile d'olive, herbes de provences, 1kg de viande hach 1 packet de matsot carré, des oeufs, sel, persil moulu, feuille de salade verte
Recette :
Commencez d'abord par faire une sauce tomate( avec du concentré de tomate ou de la pulpe de tomate) cette fois ci je l'ai fait avec du concentré de tomate dilué , de l'huile d'olive et des herbes de provences, puis rajoutez la viande haché ( 1 kg pour une plaque de lasagnes, à peu près).
Faites cuire cette bolognaise 10 mn environ. Huilez un grand plat rectangle allant au four. Mouillez légèrement deux matsot (galettes) et trempez les dans de l'oeuf battu salé et persillé.
Posez ces galettes au fond du plat et rajoutez une couche de matsot identiques (trempées).
Couvrez ces matsot de la viande hachée et couvrez d'une couche de matsa trempée dans l'eau et l'oeuf battu, répétez l'opération une ou deux fois, terminez par une couche de matsa que vous arrosez avec de l'oeuf battu. Enfournez à four chaud 10 mn juste le temps que ça prenne et que ça dore un peu, à la sortie du four arrosez les lasagnes avec les restes de sauce tomate.
Vous pouvez déguster ces lasagnes, tièdes ou chaudes avec une petite salade verte c'est parfait.
MugCake au Chocolat
Ingrédients, pour 1 pers 1 oeuf 2 cl de lait 35 g de beurre 40 g de chocolat 20 g de farine 20 g de sucre
Recette :
Coupez le chocolat et le beurre en petits morceaux et placez les dans un mug. Faites fondre aux micro ondes 30 secondes en mélangeant bien avec une fourchette toutes les 10 secondes.
Ajoutez le sucre puis l’œuf et mélangez. Incorporez le lait et lorsque le mélange est bien lisse ajoutez doucement la farine.
Faites cuire le mug cake pendant 1 minute. Dégustez à la sortie du micro ondes.
Croissant de Lune Ingrédients, pour 35 petits
2 tranche de foies de veau
2 petites échalotes le jus d'un demi citron(bien
1 càc de cumin en poudre bien bombée huile d'olive coriandre fraîche
Recette : Emincer les échalotes les faire revenir dans une poêle avec de l'huile d'olive. Couper le foie en petits cubes. Le rajouter aux échalotes. Saupoudrer de cumin , saler , remuez dans la poêle régulièrement pendant 5 mn. Rajouter le jus de citron.
Analyser les problèmes
La meilleure défense contre les abus est de remettre en question ce que vous voyez. Utilisez votre intelligence pour découvrir les incohérences et les rationalisations.
Dans le monde d'aujourd'hui, si quelqu'un demande "Comment allez vous", la réponse standard est "bien". En fait, une blague juive définit "nudnick" comme quelqu'un qui, lorsqu'on lui demande comment il va, vous le dit en fait !
La voie #44 est sho'el u'may'shiv littéralement "demander et répondre".
Un professionnel peut immédiatement diagnostiquer les problèmes. Au moment où vous franchissez la porte, le médecin dit : « Vous êtes anémique. Ou le garagiste dit : "Ce sont les bougies." C'est l'expérience !
The 48 Ways dit : Exposez vous à des personnes qui maîtrisent l'art des questions. Un expert en questions identifie la base du problème, trie les facteurs pertinents, détermine les informations supplémentaires nécessaires et tire la conclusion. C'est le pouvoir de vivre.
Les questions de base peuvent être appliquées à tout dans la vie :
Définir : quel est le problème ?
Délibéré : Pourquoi est ce important pour moi ?
Postuler : qu'est ce que je vais faire ?
Pratiquez les et, éventuellement, poser de bonnes questions deviendra une seconde nature pour vous. Vous devez être prêt à faire face à la vie. Parce que si vous ne le faites pas, la sagesse la plus profonde peut venir à vous et elle finira à la poubelle.
Questions réponses : la clé de la survie
Nous agissons parfois d'une manière qui contredit nos croyances. "Questions et réponses" nous aide à découvrir nos propres incohérences et rationalisations. Et si nous n'abordons pas et ne résolvons pas ces problèmes, nous souffrirons d'une terrible confusion !
Ouvrez vos yeux et votre esprit aux irrégularités de la vie. Ne restez pas assis passivement. Si vous voyez une contradiction, signalez la.
Pour comprendre les événements actuels, vous devez vous demander : Quel est le cœur du problème ? Pourquoi les gens diffèrent ils? Ne comptez pas sur les analystes pour vous donner leur opinion pré digérée. Vous devez faire le travail. Creusez et participez intelligemment à l'actualité.
Il y a un dicton juif : "Personne n'est jamais mort à cause d'une question." Cela signifie ne pas avoir peur de demander. Il n'y a rien de noble à rester silencieux et ignorant.
Les gens peuvent devenir agacés lorsque vous commencez à poser trop de questions ou à analyser les choses en morceaux. Mais ne laissez pas cela vous arrêter. Grâce à l'analyse, une personne prend un concept de l'abstrait et le rend réel. Et cela rend la vie fraîche et vivante.
Quelqu'un qui n'apprend pas l'art du questionnement perceptif est susceptible de toutes sortes de manipulations. Dans le monde d'aujourd'hui, il y a toujours quelqu'un qui veut nous inciter à acheter quelque chose dont nous n'avons pas besoin.
La meilleure défense contre les abus est de remettre en
question ce que vous voyez. Lorsque vous rencontrez une nouvelle idée ou un nouveau produit, demandez vous : pourquoi ai je besoin de cela ? Quelle est la motivation de la personne à promouvoir cette idée ? Cela vous sensibilisera, vous protégera et vous rendra sage.
Rechercher des incohérences
Les idées dans le vide signifient très peu. Mais lorsqu'elles sont juxtaposées, des distinctions subtiles commencent à faire surface. Un aspect clé de la sagesse est de voir les relations entre les concepts et de se concentrer sur les domaines de similitude et de contradiction. C'est pourquoi il est si important d'étudier l'histoire pour avoir une idée du contexte.
La vie elle même est pleine de contradictions. Lorsque vous êtes confronté à un problème ou à une situation, étudiez la question et définissez la prémisse qui la sous tend. Demandez : y a t il quelque chose qui contredit cette idée ? Essayez de regarder plus profondément les choses et les gens. Car rien n'est jamais tel qu'il apparaît à la surface...
Par exemple : Dieu peut il rendre un rocher si lourd qu'il ne peut même pas le soulever ?
Cette question implique une limitation de la puissance de Dieu soit il est incapable de créer un rocher aussi lourd, soit il est incapable de le soulever.
La réponse est qu'il y a un défaut fondamental dans la question. La question suppose que les infinis un rocher infiniment lourd et un Dieu infini sont comparables. Mais comme nous devrions le savoir depuis le cours de mathématiques de 10e année, deux infinis ne peuvent pas être comparés.
Retrouver les questions sans réponse
Nous nous promenons tous avec un sac plein de questions sans réponse. Et bien qu'ils ne semblent pas nous déranger, à un niveau plus profond, ils le font absolument. Voici quelques questions lancinantes que nous avons tous :
Quel est le but de la vie? Comment puis je réaliser mon potentiel ? Comment puis je éviter de répéter les erreurs ? Certaines personnes disent: "Il n'y a pas de réponses."
En vérité, le point de toutes les questions est les réponses. Obtenir de la clarté est un parcours long et difficile. Mais ne vous arrêtez pas ! Personnellement, je travaille sur une question depuis 10 ans, en y réfléchissant au moins deux fois par jour.
Sortez vos questions de vous. Et commencez à y répondre. Asseyez vous, faites une introspection et voyez quelles questions importantes restent en suspens. Si quelque chose vous tracasse, ne le laissez pas s'envenimer. Mettez le dans une liste et emportez la liste avec vous. Gardez ces questions à l'esprit, facilement disponibles lorsque vous rencontrez
quelqu'un qui pourrait être en mesure de vous donner un aperçu.
Si votre entreprise s'effondrait, vous ne resteriez pas là à perdre de l'argent vous trouveriez le problème et le résoudriez. Dans la vie aussi, vous ne pouvez pas simplement rester assis et perdre. Imaginez la vie !
Questions pour la vie
Appliquez vos compétences en questions réponses à tous les aspects de la vie. Par exemple, si vous voulez vous marier, assurez vous de connaître les bonnes questions à poser. Beaucoup de gens se font virer du mariage parce qu'ils n'ont pas la bonne définition. Leurs attentes sont basées sur un scénario hollywoodien.
Découvrez ce qu'est le mariage. Est ce un arrangement ? Un contrat? Un abri fiscal ? Aide domestique? Camaraderie? Une façon de vivre moins cher ? Un rituel pour satisfaire les grands parents indigents ?
Le judaïsme dit: "Le mariage est l'engagement qu'un homme et une femme prennent pour poursuivre ensemble leurs objectifs de vie." C'est un lien sacré entre deux personnes qui ne font plus qu'un. Il donne de la force à l'individu comme à l'unité. Il apporte l'épanouissement, l'amitié, la famille et bien plus encore.
Ne marchez pas dans l'allée tant que vous ne savez pas : Quel est le but du mariage ? Comment réussir son mariage ? Comment savoir si j'ai choisi le bon partenaire ?
Questions bronzées
Dans la société occidentale, les parents prennent la première paire de chaussures d'un enfant et les font bronzer. C'est un rappel du moment où le bébé a atteint un niveau de maturité et d'indépendance. Dans le judaïsme, nous immortalisons autre chose la première question analytique d'un enfant, la première fois qu'il a saisi une contradiction. C'est l'indépendance !
L'importance des bonnes questions est ancrée dans la conscience nationale juive. On voit par l'épisode du Buisson ardent, que le sage Moïse posait le point de contradiction : « Le buisson brûle, mais il ne se consume pas.
Lors du Seder de Pâque, les enfants sont encouragés à poser les fameuses Quatre Questions. Le Seder parle aussi de quatre enfants : un sage, un mauvais, un simple et un qui ne sait pas demander. Chacun est défini par le type de question qu'il pose.
Une yeshiva est une école pour apprendre à analyser et à poser des questions d'approfondissement. Le guide est le Talmud le plus grand manuel de questions réponses au monde. Le Talmud est construit sur la recherche de contradictions et, au fil des siècles, les Juifs en ont fait un art raffiné.
Parfois, le texte de la Torah sera très concis. Pourquoi? Pour nous inciter à poser des questions d'investigation et d'analyse. La Torah demande beaucoup d'efforts pour l'élaborer par nous mêmes, et plus nous étudions, plus nous aiguisons nos outils d'analyse indépendante.
Si vous étudiez suffisamment de questions, vous découvrez des schémas et votre cerveau commence à penser de cette manière analytique. Vous avez entendu parler du diplôme d'études supérieures appelé Doctor of Letters? Les étudiants de Yeshiva obtiennent un doctorat. d'interrogations. Et la star de la yeshiva est celle qui peut poser la meilleure question !
Un morceau de logique talmudique
Une histoire apocryphe du siècle dernier raconte ceci :
Un érudit juif d'Odessa a été autorisé à visiter Moscou. Il est monté dans le train et a trouvé un siège vide. Au prochain arrêt, un jeune homme monta et s'assit à côté de lui.
Le savant regarda le jeune homme et pensa : Ce type n'a pas l'air d'un paysan, et s'il n'est pas un paysan, il vient probablement de ce quartier. S'il vient de ce quartier, il doit être juif car c'est, après tout, le quartier juif. D'un autre côté, s'il est juif, où pourrait il aller ? Je suis le seul de notre district à avoir l'autorisation de se rendre à Moscou. Attendez juste à l'extérieur de Moscou, il y a un petit village appelé Samvet, et vous n'avez pas besoin d'une autorisation spéciale pour vous y rendre.
Mais pourquoi irait il à Samvet ? Il va probablement rendre visite à l'une des familles juives là bas. Mais combien y a t il de familles juives à Samvet ? Seulement deux les Bernstein et les Steinberg. Les Bernstein sont une famille terrible, donc il doit rendre visite aux Steinberg.
Mais pourquoi part il ? Les Steinberg n'ont que des filles, alors c'est peut être leur gendre. Mais s'il l'est, alors quelle fille a t il épousée ? Sarah a épousé ce gentil avocat de Budapest, et Esther a épousé un homme d'affaires de Zhadomir. Donc ça doit être le mari de Sarah. Ce qui veut dire qu'il s'appelle Alexander Cohen, si je ne me trompe pas.
Mais s'il vient de Budapest, avec tout l'antisémitisme qu'ils ont là bas, il a dû changer de nom. Quel est l'équivalent hongrois de Cohen ? Kovacs.
Mais s'il a changé de nom, il doit avoir un statut particulier. Qu'est ce que ça pourrait être? Un doctorat de l'université.
À ce stade, l'érudit se tourne vers le jeune homme et dit: "Comment allez vous, Dr Kovacs?"
"Très bien, merci", répondit le passager surpris. « Mais comment se fait il que vous connaissiez mon nom ?
"Oh," répondit le savant, "c'était évident."
Pourquoi "Analyser les problèmes" est il un chemin vers la sagesse ?
Un sot est trop gêné pour poser des questions. Ne sois pas idiot.
Une bonne question est la moitié de la réponse. Les questions et les réponses sont les outils de la vie pour clarifier.
Pour chaque contradiction, il existe une résolution égale et opposée.
L'être humain se révèle par les questions qu'il pose. Posez une question à un Juif et il répond par une question. Comparez un concept avec un autre, pour voir si une contradiction émerge de tout ce qui était précédemment supposé vrai.
La vie n'est pas des "réponses instantanées". Nous devons travailler dur pour obtenir une compréhension complète. Lorsque vous tirez nos conclusions, ne vous fiez pas simplement aux opinions et hypothèses extérieures. Une personne sage pose des questions. Et une personne sage cherche des réponses.
Le But de la Création
Le paradis dans ce monde
Toutes les plus belles choses du monde, des abondances matérielles en passant par le domaine spirituelles jusqu'à la délivrance totale[Gueoula] tout dépend d'une seule chose La paix dans la maison ,le Chalom Bayit
Concernant les biens matérielle la santé du mari, sa femme et de ses enfants, aussi bien physique que mentale ceux ci dépendent du Chalom bayit. Et particulierement la santé mentale, car une maison dans laquelle ne se trouve pas de Chalom Bayit tous sont touchés par des problèmes psychologiques. Et aussi, la Parnassa, la richesse, la réussite etc , etc. tout dépend du Chalom Bayit
Concernant le domaine spirituelle Il est evident que tout dépend du Chalom Bayit, comme laTechouva, la lumière de la Emouna, la connaissance de la Tora etc. Et la plus grande des élévations spirituelles laGueoula[la délivrance] dépend du Chalom Bayit
La perfection de la Création
Il faut bien comprendre que le but de la Création ne peut se réaliser rien que par le biais et seulement du Chalom Bayit. C'est pourquoi, peu importe quelles Mitsvots la personne fera dans ce monde ci ou quel service divin[avodat Hashem] il réalisera, en fin de compte si il n'y a pas de Chalom Bayit entre lui et sa femme ,le but pour lequel le Createur crea le monde n'aura pas été atteint
La source de tout le bien
Aussi nous disent nos sages (Traite Sota 17) :«Un homme et sa femme qui ont mérité La Cheh'ina règne entre eux » Un homme qui vit avec le Chalom Bayit ,la Cheh'ina l'accompagne tout le temps; Et en plus il mérite une protection divine de tous les malheurs du monde, une réussite et une bénédiction dans tous les domaines. A l'inverse, celui qui ne vit pas avec le Chalom Bayit est exposé à tous les dangers ,et tout est fermé et obscur devant lui ,comme nous le disent nos sages dans la suite du passage cité plus haut :«Et si il n'ont pas mérité un feu les dévore» Et donc il est impossible qu'ils réussissent quoi que ce soit , car le mot «Shalom» est un nom de D' , et Lui ne règne que dans un endroit ou se trouve la «paix»,le «Shalom». Il se trouve que le Chalom Bayit est la source de toutes les abondances de bénédiction de D', qui vont amener la personne à l'élévation spirituelle et à la perfection de son essence en tant qu'être créé à l'image de D' . Le Chalom Bayit est aussi la base et la source de la réparation de la création [le Tikoun]. C'est la raison pour laquelle lorsqu'on s'investi a l'étude et au travail pour mériter de vivre dans le Chalom Bayit, il faut bien intégrer dans notre coeur ceci Le Chalom Bayit n'est pas une histoire de confort ,de niveau de vie, d'un «plus» ou une meilleure qualité de vie mais c'est le fondement le plus important ,en particulier dans la vie de l'homme et en général dans la Création du monde entier .
Ce principe doit diriger notre chemin dans la vie et doit se trouver en priorité parmi tous les buts ou les ambitions qu'on recherche au cours de la vie Le Chalom Bayit est la chose la plus importante et la plus chère qui existe dans l'univers !! Il faut investir toutes les forces possibles pour l'acquérir et être prêt à faire de grandes concessions pour lui !!Et à tout prix ne pas le perdre !!!
Le Chalom vaut toute richesse
Un homme radin qui fait attention avec minutie aux dépenses de sa femme et qui est prêt aussi à se disputer pour quelques centimes ou n'importe quelle somme, qui selon lui elle dépensa en trop, celui ci perdra finalement a la fois le Chalom et aussi son argent .Car lorsqu'il n'y a pas de Chalom Bayit alors la
Parnassa est directement impactés.
En conclusion, cet homme veut gagner de l'argent et en fait perd beaucoup. En vérité, si il savait quelle bénédiction existe dans le Chalom Bayit, il aurait su que cela ne vaut pas de perdre le Chalom même pour un instant même pour tout l'argent du monde, à plus forte raison pour quelques centimes.
Par contre , l'homme pour qui le respect de sa femme est plus important que toute les richesses au monde, à fortiori qu'il ne lui fera pas honte ne la critiquera pour quelques malheureux centimes qu'elle aurait pu économiser ou même pour des milliers celui ci aura toujours l'abondance et ne lui manquera rien. Car nos sages ont dit: «Honorez vos femmes pour que vous vous enrichissez»
Il ressort de cela, que cet homme était prêt a pardonner et délaisser son argent pour la paix de son foyer, a gagner a la fois le chalom et a la fois l'argent, puisque par le mérite du Chalom, la bénédiction règne dans sa vie, et il recoit aussi l'abondance de parnassa
A suivre
Que D' nous donne la force de vivre selon ces conseils extraordinaires et fasse régner la paix dans tous les foyers du peuple d'Israël. Amen.
Le Pouvoir de l’exemple personnel
Les parents ont souvent l'habitude d'aller à la synagogue avec des jeunes enfants. Cependant, il est fréquent de constater une des deux extrêmes : soit le parent essaie de clouer l'enfant sur son siège, soit il le libère de toutes contraintes en le laissant se promener selon son désir et déranger les autres membres de la congrégation.
Evidemment, aucune de ces situations n'est bonne. Le Rambam nous enseigne de choisir entre les deux. Si un enfant est trop jeune, alors ce n'est pas une mitswa de l'amener à la synagogue. Lorsqu'il est assez âgé pour apprendre à prier, le père devrait à la fois enseigner et servir d'exemple personnel. Cependant, il ne devrait pas devenir un surveillant qui lance à son enfant un regard menaçant à chaque foi que ce dernier lève sa tête du livre de prière.
Un père doit expliquer à son enfant la valeur de la prière. Lorsqu'un enfant voit de quelle manière son père savoure sa prière, il est inutile alors de le clouer sur son siège. A Roch Hachana à Ouman, je vois des enfants de 6 ans assis à la synagogue des heures durant, au côté de leur père. Dans un lieu où la prière est d'une valeur précieuse, les enfants veulent aussi prier.
L'éducation avec amour nous enseigne de donner, la reconnaissance et l'importance de remercier. Dès son plus jeune âge, un enfant devrait apprendre qu'il ne mérite rien, même pas un simple verre d'eau ou une tranche de pain, et que tout dans la vie est un merveilleux cadeau d'Hachem ; c'est par l'intermédiaire de sa mère ou son père qu'Hachem fait parvenir ce cadeau à l'enfant. Celui ci doit apprendre à remercier Hachem, sa maman ou son papa dès l'instant où il commence à parler. Dans ce contexte, l'exemple personnel est la meilleure éducation qui puisse exister.
Encore une fois, même si une famille est religieuse, si elle ne sert part Hachem avec joie, les enfants ne voudront rien savoir du style de vie de leurs parents. Eduquer les enfants avec amour signifie leur montrer que vous êtes vous même heureux : heureux de faire une mitswa, heureux dans votre pratique religieuse, heureux avec la Tora Tellement de gens se plaignent : du prix de la yéchiva, du prix de la viande kacher, ainsi que toutes autres sortes de plaintes. Pourquoi ne se plaignent t ils pas du prix d'entrée du match de foot ou de prix élevé pour d'un voyage à Disneyworld ? Ils sont prêts à payer pour leur désir et appétits, mais rechigne le prix d'une mitswa. Cela montre à l'enfant que les plaisirs de ce monde sont plus importants qu'Hachem, que D ieu nous préserve.
La Guemara Souka raconte une histoire dès plus étonnante à propos de la fille d'un Kohen, un prêtre dans le Temple ; le nom de cette fille était Martha la fille de Bilega. Après plusieurs années à chercher l'âme soeur, elle se maria avec... un soldat romain qui prit part à la destruction du Temple ! Lorsque les romains pénétrèrent dans Jérusalem et conquirent finalement le Mont du Temple, Martha entra dans le Saint des Saints, la Chambre du sanctuaire, et maudit le Saint Nom, que D ieu nous préserve.
La Guemara pose la question suivante : “Pour quelle raison la fille d'un prêtre a pu faire un acte aussi terrible ?” Nos sages expliquent que cette jeune femme avait entendu ses parents déprécier l'importance de certains rituels religieux. Lorsqu'un parent dévie légèrement, un enfant quant à lui dévie deux fois plus.
L'éducation avec amour signifie donner l'exemple dans la joie ; lorsqu'un enfant voit qu'un parent apprécie tout ce qu'Hachem lui donne, l'enfant s'adaptera. Lorsque les parents font une
bénédiction et prient avec ferveur et concentration, l'enfant fera de même. Mais lorsque, que D ieu nous préserve, le parent s'égare un temps soit peu, l'enfant prend un chemin complètement différent. Lorsque la vanité d'une mère est plus importante que les commandements d'Hachem, il ne faut pas s'attendre à ce que la fille soit pudique. Lorsque la jupe de la mère ne couvre que le genou, la longueur de la jupe de la fille s'arrête sera à mi cuisse. Si les parents ne servent pas Hachem avec amour, ils auront de la chance si leur enfant sert Hachem Il m'est impossible de souligner suffisamment l'importance d'enseigner la reconnaissance aux enfants : que nous ne méritons rien et que nous ne devons rien considérer comme acquis. Un enfant qui apprend à remercier Hachem, à remercier sa mère et son père, grandira et deviendra un époux reconnaissant ou une épouse reconnaissante. On sait bien qu'il ne peut y avoir d'époux reconnaissant qui ne vive pas un mariage heureux. Être reconnaissant, en étant satisfait de son lot, est probablement l'indicateur d'emouna (de foi) le plus important qu'il soit. Lorsqu'une personne remercie Hachem pour la moindre chose qu'elle a dans sa vie, cette personne possède une emouna forte.
Le plus souvent, nous constatons que les personnes qui ont l'emouna élèvent leurs enfants dans une atmosphère d'amour pour Hachem et d'amour envers les autres personnes.
Si vous souhaitez être vraiment satisfaits de vos enfants, ne soyez pas un instructeur forcené. Un foyer juif n'est pas une
base d'entraînement ou un camp de travail forcé. Utilisez les principes que nous avons exposés dans cette série comme ligne de conduite, et même si vous ne réalisez qu'une partie d'entre eux, vous verrez un changement visible chez vos enfants et dans l'ambiance de votre foyer. Avec l'aide d'Hachem, vous avez la possibilité d'éduquer vos enfants avec amour ; cela transformera votre demeure en un Beth HaMiqdach (Temple) miniature.
Puissions nous tous le mériter, de nos jours et rapidement. Amen
raprocher d’un maitre
“Tu t’attacheras à Lui”
C’est un commandement positif d’adhérer aux érudits de la Tora (talmidé ‘hakhamim) afin d’apprendre de leurs actions, comme il est écrit (Deutéronome 10 : 20) : “Tu t’attacheras à Lui seul” car est il possible de s’attacher à la présence divine qui est un feu dévorant ? Mais nos Sages ont expliqué que ce précepte consiste à s’attacher aux Sages et à leurs disciples (Rambam, Lois sur la connaissance, chapitre 6).
L’homme doit s’unir aux Justes, s’asseoir toujours en leur compagnie afin d’apprendre de leurs actions.
Un des fondements de la foi de notre sainte Tora, est la foi dans les Sages et c’est l’un des quarante huit moyens d’acquérir la Tora. Puisque chacun ne peut trancher et décider entre ce qui est permis et interdit, et qu’on doit se fier aux grands décisionnaires de sa génération, nous devons nous reposer sur nos saints maîtres pour les problèmes de foi et de religion. Et au fur et à mesure que l’on reconnaîtra l’éminente sainteté de nos maîtres, notre foi sera plus parfaite (‘Haï Olam).
Aujourd’hui encore, bien que la Tora orale soit écrite, une grande partie de la Tora orale ne l’est pas. Cet enseignement se transmet oralement du rav à son disciple et la seule voie de l’apprendre est de fréquenter les Sages, en s’efforçant d’être souvent en leur compagnie, ce qui permet de voir leurs actions et d’entendre leur opinions sur la vie en général et en particulier.
Il est impossible d’écrire dans un livre ces choses qu’ils reçurent oralement, eux aussi, de leurs maîtres. Par conséquent, que l’homme ne s’imagine pas qu’il puisse connaître et saisir la Tora seulement par les livres, mais il doit s’approcher et servir ceux qui ont mérité de recevoir, de connaître et de saisir la vérité de la Tora de leurs maîtres, comme leurs maîtres la reçurent des leurs, etc. jusqu’à notre maître Moshé. Il est impossible de mériter une foi parfaite à moins de se rapprocher des authentiques Justes de la génération et d’appliquer dans la mesure du possible, leurs conseils et leurs opinions. Car les authentiques Justes inspirent le principe de la vraie foi chez ceux qui les fréquentent vraiment et suivent leurs conseils ; et les authentiques Justes représentent le principe de la sainteté d’Israël (Hichtapekhout HaNefech, Vérité et foi, 11).
Quelques semaines avant son décès, rabbi Na’hman de Breslev, que son mérite nous protège, déclara en guise de testament spirituel qu’il fallait rechercher avec la plus grande précaution l’authentique dirigeant, qui peut conduire ceux qui le fréquentent, à réaliser leur réparation dans ce monde (Likouté Maaran Tanina, 8) : “Par conséquent, il faut beaucoup rechercher pour trouver l’authentique dirigeant digne que l’on s’approche de lui. Car par le biais de sa sainte inspiration, il est proche de la prophétie et ainsi ceux qui l’approchent, se renforcent et réparent leur foi sainte et authentique. Par conséquent, tous ceux qui s’approchent de l’authentique dirigeant méritent de la juste foi de la sainteté”.
Rabbi Na’hman a donc bien souligné l’importance de la recherche de l’authentique dirigeant ; son intention étant que l’homme mérite de trouver la sainte inspiration du Juste, car le Juste n’est pas un corps. L’essentiel est de recevoir l’illumination de l’âme du Juste qui est l’âme de Moché, car toute la réparation de l’homme dans ce monde en dépend.
Par conséquent, beaucoup de miséricorde divine est nécessaire pour mériter de fréquenter un Juste authentique et dans la suite de son testament, il écrit explicitement que tout dépend de la prière (id.) : “Mais en vérité, il faut beaucoup rechercher pour trouver un tel dirigeant authentique et il faut demander avec insistance à HaChem béni soit Il, de mériter d’approcher l’authentique dirigeant, afin de mériter la vraie et parfaite foi”.
Il faut donc bien se rappeler! La recherche pour trouver un authentique dirigeant ne peut se faire avec l’aide de la raison humaine, c’est à dire en se rendant d’un endroit à un autre, chercher des Justes et réfléchir sur chacun d’eux dans notre aveuglement et décider d’après notre propre compréhension s’il s’agit ou non, d’un authentique Juste.
Car celui qui agit ainsi se trompe bien évidemment et commettra de graves fautes, en comparant par exemple les Justes entre eux et en disant: Celui là est bon, celui là ne l’est pas, que D. nous en préserve ; ou pire encore, il médira ou écoutera des propos médisants, qu’HaChem ait pitié.
De toute façon, celui qui suit sa raison s’égarera, soit en croyant en de faux Justes, soit en disqualifiant des Justes authentiques.
Par conséquent, le seul conseil est de multiplier les prières et les supplications, comme il est rapporté dans le testament de rabbi Na’hman : “Il faut demander avec insistance d’HaChem béni soit Il, de mériter d’approcher l’authentique dirigeant !”
Entre temps, il faut développer la paix et la fraternité sans disqualifier aucun Juif, et à plus forte raison un rav ou un groupe quelconque, et médire ou attiser une dispute.
Mais il faut multiplier ses prières et avoir confiance qu’HaChem nous conduira dans la juste voie. L’essentiel est que cette recherche se déroule dans l’intégrité et dans la vérité, et il est alors certain qu’HaChem nous aidera, comme il est écrit (Psaumes 18) : “Tu te montres aimant pour qui T’aime, loyal envers l’homme loyal” et de même, (Ecclésiaste 8) : “Celui qui exécute Ses commandements ne connaîtra rien de fâcheux”, et (Proverbes 10) : “Celui qui marche dans la droiture, marche avec sécurité”.
En revanche, celui qui suit des voies tortueuses en recherchant le Juste tout en étant imbu d’orgueil et en pensant pouvoir juger qui est Juste et qui ne l’est pas, et à plus forte raison s’il cherche à contredire ou à disqualifier un Juif, alors dans ce cas ‘on encourage celui qui s’engage dans la voie qu’il a choisie’, comme il est écrit (Psaumes id.) : “Tu te montres sincère avec les coeurs purs, et malicieux avec les pervers”, et ses critiques ne le conduiront qu’à la Géhenne, que D. ait pitié.
Par conséquent, les qualités de vérité et de loyauté sont nécessaires pour trouver avec confiance ce qu’on cherche. Il est écrit dans le “Livre de l'alef beth” (Sefer HaMidot), au chapitre du Juste : Le principe de la perfection de l’âme dépend du rapprochement aux Justes.
Le rapprochement aux Justes est bénéfique dans ce monde et dans le monde à venir.
La venue du Machia’h dépend du rapprochement au Juste.
Ceux qui sont proches du Juste dans sa vie, le seront aussi après
leur mort.
Ce que tu entends du Juste sert davantage que ce que qu’on apprend des livres.
Il convient d’investir beaucoup de temps afin de passer un seul moment en compagnie du Juste.
Le renforcement
J’ai entendu au nom de rabbi Na’hman qu’il s’est entretenu une fois avec un homme qui était perplexe dans sa foi. Notre maître, de mémoire bénie, le soutint en lui disant que toute la Création du monde justifiait cette attente d’HaChem béni soit Il : que les hommes qui souffrent de leur manque de foi à cause des confusions et de l’hérésie dans leurs pensées, que D. ait pitié dominent ces pensées et se renforcent dans la foi. HaChem béni soit Il ne créa le monde que pour cela. Et grâce à ces paroles, cet homme se renforça beaucoup chaque fois que des idées confuses lui venaient à l’esprit. Notre maître de mémoire bénie a aussi expliqué à plusieurs reprises que l’essentiel de la Création est de mériter la foi, comme il est écrit (Psaumes 33 : 4) : “Droite est la parole d’HaChem, et toute Son oeuvre est avec vérité” (Si’hot HaMaaran, 222).
Il disait également qu’une grande incroyance règnera dans le monde à cause de nos multiples fautes. Heureux celui qui se renforce dans la foi pendant une telle période. Et il disait encore: “Bien qu’il ne serve à rien d’annoncer qu’une grande incroyance se propagera dans le monde et qu’il faut se renforcer dans la foi ; car malgré tout, la confusion et l’incroyance se renforceront. Même Daniel et ses compagnons ont annoncé qu’avant l’arrivée du Machia’h (Daniel 12 : 10) : “Beaucoup seront triés, épurés et passés au creuset, et les pervers exerceront leurs impiétés mais les sages comprendront”. Ainsi, puisqu’ils furent prévenus de l’épreuve précédant l’arrivée du Machia’h, qu’ils seront triés, épurés et passés au creuset de la foi, heureux celui qui méritera de surmonter l’épreuve et restera intègre dans sa foi en méritant tout le bien qui nous attend, puisse t il se réaliser rapidement de nos jours comme tous les prophètes et sages l’ont prédit.
Chacun doit donc tirer une leçon, en se prenant en pitié, réaliser sa foi et l’épreuve disparaîtra d’elle même. Néanmoins, l’épreuve sera grande et les ‘pervers exerceront leurs impiétés’. Malgré tout, j’avertis la minorité d’hommes intègres (cacher) qui
se renforceront dans leur foi et il est certain qu’ils subiront de grands conflits dans leur conscience afin qu’à cette époque ces paroles leur servent de planche de salut, de renforcement et d’encouragement, lorsqu’ils verront que tout cela était déjà prévu” (Si’hot HaMaaran, 35).
On comprend à partir de cet entretien, qu’aucun conseil n’est aussi efficace pour se sauver du déluge de l’incroyance se propageant dans le monde, que celui de s’engager à étudier amplement la foi, de s’y conforter vigoureusement et de la demander avec insistance à HaChem. En conclusion, il convient à celui qui se prend en pitié, de s’évertuer de toutes ses forces et de s’investir dans l’étude de la foi.
Sélection du livre Sefer HaMidot, chapitre Foi Obstacles à l’acquisition de la foi : Celui qui ne travaille pas sur son coeur, ne peut parvenir à la foi. Toute transgression introduit l’hérésie et l’incroyance dans le coeur.
L’homme perd sa foi à cause de la jalousie.
Celui qui se garde de transgresser l’interdit de “Tu ne convoiteras pas”, est sauvé de la colère, de l’orgueil et du manque de foi provenant d’une grande colère.
Celui qui est privé de foi, méprise la Tora.
On perd sa foi en jurant faussement.
La flatterie conduit à l’incroyance.
Facteurs qui conduisent à la foi :
L’humilité conduit à la foi.
Il faut pleurer lorsqu’on perd la foi.
Le silence conduit à la foi.
La charité conduit à la foi.
Combien de bêtises et de confusions, en particulier les confusions de la foi, adhèrent au cerveau. Le sommeil dans la sainteté aide à leur séparation du cerveau. Le sommeil dans la sainteté est aussi bénéfique pour la foi.
Mon pere que j’aime tant Sans malice
C’est aussi une réponse à ceux qui se croient sages et ne pratiquent pas l’hitbodédouth, mais se justifient en affirmant qu’il suffit de dire les prières écrites, comme l’'Amida, la lecture des Psaumes, etc.
En réalité, selon ce que nous avons écrit, cela est compréhensible, car il faut pratiquer beaucoup d’hitbodédouth et prier de nombreuses prières individuelles venant du coeur avant de mériter de prier ces prodigieuses prières écrites, avec intention. Car si l’homme ne multiplie pas l’hitbodédouth pour implorer et demander à Hachem béni soit Il de prier les dix huit bénédictions comme il convient, le mauvais penchant ne cessera pas de l’embrouiller en le poussant à les dire rapidement, tandis qu’il se promet : demain, je tâcherai de prier en me concentrant Chacun comprendra qu’une telle personne est loin de pouvoir prier les dix huit bénédictions comme il convient.
Mais même si on suppose que l’homme prie le plus correctement possible l’'Amida, elle ne remplacera pas l’hitbodédouth. Elle ne lui “épargnera” pas le temps de l’hitbodédouth. En effet, dans l’'Amida, l’homme n’effectue pas d’examen de conscience sur la journée écoulée ; il ne remercie pas pour chaque bienfait divin reçu ; il ne vérifie pas, par exemple, pourquoi il s’est énervé avec son fils et ne prie pas sur tous ses défauts, etc.
Si l’homme considère ce que nous avons écrit, à savoir, que la prière est la rédemption, il commencera par prier sur la prière. C’est aussi un des sujets qu’il convient de choisir : pendant une certaine période, on doit se concentrer demi heure chaque jour et prier ainsi : “Hachem, ouvre mes lèvres et que ma bouche dise Tes louanges. Maître du monde, aide moi à dire les mots justes, donne moi l’amour de la prière, permets moi de prolonger la prière autant qu’il le faut, aide moi à me concentrer sur un sujet afin que le mauvais penchant ne perturbe pas la suite de mes idées, aide moi à être assidu dans ma prière pour mériter la chose pour laquelle je prie, donne moi au moins une demi heure par jour pour me consacrer à un sujet déterminé.
Un substitut aux souffrances
L’hitbodédouth permet d’annuler totalement, ou au moins de réduire considérablement les souffrances subies par l’homme dans ce monde, comme nous nous proposons de l’expliquer. À titre de préambule, voici une parabole : Un père punit son fils. Le fils stupide s’énervera contre son père et le détestera. Bien qu’il ne se réjouisse pas de la punition reçue mais qu’il en souffre, un fils un peu plus intelligent comprendra que la punition ne fut pas donnée en vain et il en cherchera les raisons. Lorsqu’il aura trouvé, il confessera sa faute, la regrettera, demandera pardon et s’engagera à ne plus récidiver. Mais même s’il ne trouve rien, il demandera à son père de le pardonner en général et dira : “Pardonne moi pour ce qui a provoqué cette punition et aide moi de ne plus jamais fauter.”
Un fils encore plus intelligent sait que son père l’aime et qu’il le punit afin qu’il s’améliore. Par conséquent, il recevra la punition avec joie et se tournera vers lui : “Père, je sais que ta seule intention était de m’éveiller et me rapprocher de toi. Mon cher père, je te remercie de ne pas m’abandonner à mes égarements.” Il vérifiera ses actions et cherchera pourquoi son père l’a puni.
Lorsqu’il aura trouvé, il confessera sa faute, la regrettera, demandera pardon et s’engagera à se corriger et à ne plus jamais fauter. S’il ne trouve pas la raison de la punition, il demandera à son père : Montre moi pourquoi tu m’as puni.
Bien entendu, un tel fils se tient à un niveau supérieur, car il se réjouit des douleurs, mais son défaut est grand, car c’est
seulement après avoir reçu la punition, qu’il commence à s’éveiller et à réparer ses actions.
Un autre fils qui aime parfaitement son père n’attend pas de recevoir une punition pour s’éveiller et comprendre qu’il a fauté, mais s’interroge journellement ainsi : “Quelle est l’instruction de mon père aujourd’hui ? L’ai je accomplie parfaitement ? Me conduis je selon sa volonté ?”
Il pratique un examen de conscience sur chacune de ses pensées, paroles et actions, et se demande comment il convenait de se conduire. Pour chaque bonne action accomplie, il s’emplit de joie et remercie son père pour son aide. En revanche, il regrette profondément chaque chose inconvenable. Il reconnaît devant son père tous les bienfaits qu’il reçoit de lui, car c’est lui qui le nourrit, l’entretient, lui enseigne la sagesse, l’entendement et la connaissance, et ainsi de suite. Quant à sa conduite inconvenante, il se confesse devant lui, exprime son regret, lui demande pardon et promet dorénavant d’essayer de corriger ses actions.
Il est évident qu’un père est heureux d’avoir un tel fils et il se dit : “Quel fils charmant !
Il sait apprécier les bienfaits reçus et cherche vraiment à faire le bien. Il n’attend pas qu’on le punisse mais s’efforce lui même de corriger ses actions.”
“Même si je vois qu’il s’égare, transgresse mes injonctions, n’a pas encore tout corrigé et commet des fautes graves, comment puis je le punir ? Il consacre journellement un temps à son introspection, afin de se rectifier et exécuter ma volonté. Punirais je un tel fils ? Au contraire, il suffit qu’il ouvre la bouche et déjà j’exauce tous ses souhaits. Là où il se trompe encore, je procède par de très fines allusions et beaucoup d’amour, car je sais qu’il corrige son erreur, dès qu’il la discerne.”
Le père continue à méditer : “Si seulement tous mes fils venaient à moi chaque jour, me parlaient de cette façon et me demandaient de subvenir à leurs besoins, il est certain que je céderais à leurs requêtes. Et même celui qui ne comprend pas et se met en colère dès que je le punis, s’il se tournait vers moi et me demandait une faveur, je l’exaucerais et peut être comprendrait il combien je l’aime.”
À suivre
La naissance PARACHA TAZRIA
La naissance et la renaissance sont les thèmes de ce Chabbat, à la fois par le contenu de la lecture hebdomadaire et la date dans le calendrier juif.
La naissance spirituelle Chaque détail appartenant à notre monde humain a son parallèle au niveau spirituel. L’apogée des relations humaines se trouve dans celle qui unit l’homme et la femme dans le mariage. Avec l’aide de D.ieu, le mariage conduit à la naissance des enfants, garçons et filles. Dans divers passages de la Torah, l’image du mariage est utilisée pour décrire la relation qui unit le Peuple Juif à D.ieu. La plus célèbre d’entre elles se lit dans le Cantique des Cantiques du Roi Salomon. La « bien aimée » qu’on y trouve est le Peuple Juif qui entretient une relation complexe avec D.ieu : parfois, il s’éloigne de Lui, parfois il s’en rapproche. Le Prophète Yichayahou utilise également une métaphore similaire : Notre Paracha s’ouvre sur un passage évoquant la femme qui donne naissance à un enfant : «Quand une femme conçoit et porte un fils». On explique habituellement ce passage par son sens littéral. Si c’est un garçon, l’enfant doit être circoncis, et garçon ou fille, la mère se doit d’apporter une offrande au Temple, en général deux colombes. Elle apporte son don quarante jours après la naissance, si c’est un garçon et quatre vingt jours plus tard, si c’est une fille. Ces colombes constituaient les offrandes les plus populaires apportées au Temple de Jérusalem.
Le Rabbi cite le grand Sage marocain, Rabbi ‘Haïm ben Attar (auteur du commentaire Ohr Ha’haïm sur la Torah, 1696 1743) qui suggère une autre manière de lire ce texte. Tout comme dans le Cantique des Cantiques ou dans Yichayahou, la femme représente le Peuple Juif : à travers une relation accomplie entre le Peuple Juif et D.ieu naît un enfant. Rabbi ‘Haïm explique que la naissance symbolise la Rédemption. Le sens de plénitude et d’accomplissement que ressent un couple lorsqu’ils ont un enfant reflète la très grande réalité spirituelle dont un Peuple Juif libre et indépendant fait l’expérience lorsqu’il est enfin capable de servir D.ieu d’une façon complète.
Notre histoire nous présente un certain nombre d’exemples de rédemptions. Il y a plus de 3300 ans, il y eut la rédemption d’Egypte. Alors que nous vivions en Terre d’Israël, nous avons souvent subi les attaques et les persécutions de nos voisins et D.ieu nous en délivrait. Nous avons miraculeusement échappé à une menace d’extermination, à l’époque de Pourim. Nous avons été libérés de Babylone et sommes revenus en Terre d’Israël où nous avons construit le Second Temple. Quelques siècles plus tard, nous avons été sauvés de l’oppression grecque, à l’époque de ‘Hanoucca, etc.
Le problème, à chacun de ces moments de rédemption, était qu’ils étaient suivis d’une nouvelle phase d’exil. Notre espoir et notre foi sont dans la Rédemption ultime, qui sera permanente et totale. Cela mettra fin à tout conflit, pour nous, le Peuple Juif, mais aussi à l’échelle du monde entier. Rabbi ‘Haïm explique que cette Rédemption permanente est symbolisée par la naissance d’un garçon décrite au début de la Paracha. Le
mâle est physiquement plus fort et cette force dénote la permanence de la Rédemption.
Comment y parvenir ? Quand la femme, le Peuple Juif, «conçoit». La graine est semée dans le sol et cette ensemencement représente notre service de D.ieu dans notre monde matériel. En fait, il existe des idées merveilleuses, des sentiments et des états de conscience auxquels nous devrions aspirer, mais la base réelle de toute chose est la réalité pratique de l’observance des commandements de la Torah dans notre vie quotidienne, comme manger des aliments cachers, donner la charité ou observer le Chabbat. Ces réalités concrètes créent le lien tangible avec D.ieu qui mène à la naissance et comme conséquence de la naissance, à l’expérience merveilleuse d’apporter des offrandes au Temple, et pour l’humanité dans son ensemble, à l’accomplissement du but de la Création.
La naissance et la renaissance
Les cérémonies qui entourent le grand moment de la naissance et l’idée de la Brith Milah, l’Alliance de la Circoncision, qui crée un lien particulier entre D.ieu et l’enfant mâle nous sont expliquées. Les Sages nous disent qu’une fille est considérée comme née avec la circoncision. C’est pourquoi chaque Juif entre dans le monde avec un lien tout particulier avec D.ieu.
La joie de la naissance est, nous l’avons vu, exprimée par l’offrande qu’apporte la mère, des deux colombes, au Temple. Il est courant que cette Paracha soit lue pendant le mois de Nissan, un mois joyeux, inextricablement lié avec Pessa’h et la Rédemption d’Egypte. Cet événement constitua en fait, la naissance du Peuple Juif. L’Exode est décrit en ces termes par le Prophète Yé’hezkyahou. Il utilise l’allégorie de la naissance pour décrire toute l’expérience du Peuple Juif quittant l’Egypte, errant dans le désert tout en mettant sa foi exclusivement en D.ieu, et finalement son développement en une nation mûre servant D.ieu par la Torah et ses commandements.
Nous trouvons également des enseignements comparant notre expérience ultérieure d’exil à un état de grossesse. L’enfant pas encore né, est entièrement formé mais il ne fonctionne pas comme un être humain normal. Il possède des yeux et des oreilles mais il ne peut ni voir ni entendre. De la même façon, nous, le Peuple Juif, ne pouvons fonctionner convenablement, en utilisant pleinement notre stature et notre sensibilité spirituelles. Alors que nous sommes toujours en exil, nous accomplissons les Mitsvot mais nous ne sommes pas véritablement conscients de leur importance. C’est pour cette raison que de nombreuses personnes n’ont pas encore pris la mesure de l’importance de les observer. Si nous avions la conscience d’une personne mûre, c’est avec allégresse que chacun d’entre nous s’y livrerait de plein cœur ! Comme dans le cas d’une mère qui attend un bébé devant naître de façon imminente, nous aussi attendons avec impatience la renaissance et le renouvellement du Peuple Juif et du monde, avec la venue de Machia’h. L’attitude adéquate pendant ces derniers instants est l’accomplissement des Mitsvot, l’étude de la Torah et tout particulièrement l’amour de chacun. C’est ainsi que nous parviendrons à la naissance et la renaissance, pour le bien de l’humanité toute entière.
Une réelle perfection ou des failles superficielles ? Nos Sages demandent : “Quel est le nom de Machia’h ?” et répondent : “le lépreux de la Maison de Rabbi”. Cela est très difficile à comprendre. Machia’h va initier le processus de la Rédemption et est associé au summum de la vie et de la vitalité. Comment son nom peut il être lié à la lèpre (Tsaarat) qui est identifiée à la mort et à l’exil ? Cette difficulté peut être résolue en s’appuyant sur ce qu’énonce le Likouteï Torah qui explique ce que sera une personne atteinte de lèpre : Un homme d’une grande stature, d’une réelle perfection Bien que la conduite d’une telle personne soit désirable et qu’il ait tout corrigé il est possible que sur la peau qui couvre sa chair restent encore des niveaux inférieurs sur lesquels le mal n’a pas été raffiné. Cela résultera en marques physiques sur sa chair, d’une manière qui transcende l’ordre naturel Puisque la saleté de la surface de ses vêtements apparaît ne pas avoir été raffinée, (des défauts) apparaissent sur sa peau Bien plus, ces défauts reflètent des niveaux très élevés comme cela est indiqué par le fait qu’ils ne sont pas impurs tant qu’ils ne sont pas désignés comme tels par un Cohen. Ce passage implique qu’il existe des influences spirituelles sublimes qui, à cause du manque de récipients appropriés (mis en évidence par “la saleté de la surface”) peuvent produire des effets négatifs. Car même quand une énergie puissante est libérée sans être retenue, elle cause des blessures. C’est la raison de la Tsaarat dont Machia’h est affecté.
La charge de Machia’h Le Peuple Juif comme entité est comparé à un corps humain. Cela s’applique dans chaque génération, et aussi à toute la nation juive à travers l’histoire. Tous les Juifs, ceux du passé, du présent et du futur font partie d’un ensemble organique. Puisque le bien est éternel, alors que le mal n’est que temporaire, le niveau spirituel de notre peuple a constamment avancé. Un vaste réservoir de bien s’est empli au fil des siècles. Le Peuple Juif comme il existe dans l’époque où les pas qui marquent l’approche de Machia’h peuvent être entendus, a atteint le niveau de perfection mentionné dans le Likouteï Torah.
Néanmoins, il reste encore des parcelles de mal sur la périphérie, car le monde est encore déchiré par l’injustice et la violence. Aussi la lumière de la Rédemption ne peut elle encore être manifeste ; cela se reflète dans les taches de lèpre qui apparaissent sur Machia’h lui même. Car comme le dit le Prophète : “il a supporté notre maladie et a enduré notre souffrance avec des blessures, frappé par D.ieu et affligé”. Machia’h endure la souffrance, non à cause de lui même mais pour le Peuple Juif comme entité.
L’apport positif
Il existe encore une difficulté. Bien que le passage cité plus haut explique pourquoi Machia’h doit endurer la souffrance, il ne montre pas pourquoi la souffrance est identifiée à Machia’h. Le nom de Machia’h, quel qu’il soit, doit être positif. Cette difficulté peut aussi être résolue sur la base du passage
de Likouteï Torah cité précédemment. Car ce passage explique que les plaies de la lèpre reflètent “des niveaux très élevés”, leur source étant la lumière spirituelle transcendante associée à Machia’h. Néanmoins, pour que cette lumière s’exprime d’une manière positive, des ustensiles adéquats sont requis.
La souffrance de Machia’h apportera un raffinement final au monde en général, en faisant un récipient adéquat pour la révélation de son potentiel transcendant. Puisque la révélation réside au cœur de l’Ere de la Rédemption, l’élément catalyseur nécessaire est donc associé au nom de Machia’h.
Le nom
de la lecture de la Torah
Les concepts que l’on a évoqués peuvent aussi résoudre une difficulté concernant le nom de la première des Parachyot qu’on lit ce Chabbat. Metsora signifie lépreux. On pourrait penser que le nom de la lecture de la Torah serait un mot à connotation plus positive. Cette question est renforcée par le fait que, dans les travaux des premiers Sages rabbiniques, Rav Saadia Gaon, Rachi et Maïmonide, un nom différent est employé pour cette lecture. Toutes ces autorités se réfèrent à cette lecture par le nom de Zot Tihyeh, “cela sera”. Ce n’est que dans les générations postérieures qu’apparaît le nom Metsora.
L’explication en est que dans ces générations ultérieures, des failles sont apparues dans le mur de l’exil, et par elles, brille la lumière de Machia’h. A la lumière de Machia’h, Metsora n’est pas un facteur négatif mais comme cela a été expliqué l’expression d’une divinité transcendante.
Par
l’intermédiaire de l’étude
La lecture de la Torah commence par une description du processus de purification pour une personne affligée de Tsaraat en ces termes : “ce sont là les lois du Metsora”. En mettant l’accent sur Torat Hametsora (les lois du Metsora) et non Taharat Hametsora (la purification du Metsorah) une allusion est faite à un concept fondamental.
L’étude de la Torah développe des récipients humains qui permettent à la lumière, à toutes les lumières, même les plus sublimes, d’être acceptées et intériorisées dans notre monde. Par l’étude de la Torah, l’influence transcendante du Tsaraat peut être canalisée en une force positive.
De la même façon, en ce qui concerne Machia’h : l’étude des enseignements sur Machia’h précipitent sa révélation, attirant son influence dans notre monde.
Avec une nouvelle vie Contrairement à cette année, la Paracha Metsora est souvent lue en relation avec la Paracha Tazrya associée au fait de répandre des graines et à la conception de la vie. Cela implique que les graines de notre service divin n’attendront pas sans fin dans le sol sombre de l’exil mais que le Metsora, la Rédemption, fleurira immédiatement après que les dernières graines auront été semées.
De même, la fusion de ces deux Parachyot implique que Metsora, la Rédemption, a déjà été conçue ; nous ne faisons qu’attendre la naissance. Car la souffrance qu’endure Machia’h est l’étape finale avant sa révélation. Puisse t elle avoir lieu immédiatement !
Le nom du Machia’h PARACHA METSORALe chemin boueux PESSA’H
S’Il avait ouvert la mer pour nous mais ne nous avait pas fait traverser sur une terre sèche, cela nous aurait suffi (Haggadah de Pessa’h)
Les lignes que vous venez de lire sont extraites du chant « Dayénou » dans lequel nous énumérons, lors du Séder de Pessa’h, les quinze bienfaits que D.ieu nous dispensa quand Il nous libéra d’Egypte et nous choisit pour être Son Peuple. Nous remercions D.ieu pour chacun de Ses actes séparément, reconnaissant chacun comme unique et particulier. C’est pourquoi nous disons : “S’Il nous avait fait sortir d’Egypte mais n’avait pas puni (les Egyptiens), cela nous aurait suffi S’Il nous avait nourri de la Manne mais ne nous avait pas donné le Chabbat, cela nous aurait suffi…” etc. Bien des commentateurs de la Haggadah sont étonnés par ce texte : qu’est ce que cela signifie que cela nous aurait suffi que D.ieu ouvre la mer pour nous mais ne nous fasse pas traverser sur la terre sèche ? Quel aurait été le but d’ouvrir la mer si ce ne fut pour nous permettre de la traverser et d’échapper ainsi à la poursuite des armées de Pharaon ? De plus, les quinze actes énumérés par l’auteur de la Haggadah dans Dayénou ne constituent pas simplement une liste de miracles accomplis par D.ieu dans le processus de l’Exode (dans lequel il y en eut beaucoup d’autres), mais un développement majeur dans l’histoire Juive : l’Exode lui même, l’ouverture de la Mer Rouge, la Manne, le Don de la Torah, l’entrée en Terre Sainte, la construction du Beth Hamikdach, ces faits ont eu un impact profond sur nos vies comme Juifs jusqu’à aujourd’hui même. Quel est donc le véritable sens de la traversée de la Mer Rouge “sur la terre sèche” ?
La plongée sous marine autonome Chacun de nous habite dans deux mondes, des mondes qui sont aussi éloignés l’un de l’autre que deux mondes peuvent l’être. L’un est la partie “révélée” de notre existence : notre profession, notre famille et notre vie sociale, nos pensées et nos sentiments conscients. Mais simultanément, nous habitons un monde “caché”, un monde de penchants et de désirs subconscients, de vérités connues de manière innée et de convictions profondes qui voient rarement sinon jamais le jour. Les enseignements cabalistiques et ‘hassidiques se référent à ces deux mondes comme la réalité de notre “terre” et de notre “mer”. Sur terre, les choses sont au grand jour, à tel point qu’elles paraissent souvent déconnectées de leur environnement et de leur source de vie (en regardant une foule
’union PARACHA A’HAREILa Paracha de cette semaine présente un paradoxe quelque peu étonnant. Les versets qui l’ouvrent évoquent Yom Kippour, le jour le plus saint de l’année, au cours duquel le Peuple Juif «ressemble aux anges». En ce jour, «ils se purifient devant D.ieu». Et puis, la fin de la Paracha avertit : «ne révèle pas la nudité de ton père, ne révèle pas la nudité de ta mère N’accomplis aucune de ces abominations». Il ne s’agit pas exactement de fautes dont il faille admonester les anges ! Pourquoi donc ces deux sujets sont ils inclus dans la même Paracha ?
La réponse à cette question se trouve en allusion dans le nom même de cette lecture de la Torah : A’hareï, qui signifie «après», et dans son premier verset : «Et D.ieu parla à Moché après la mort des deux fils d’Aharon quand ils se furent rapprochés de D.ieu et qu’ils moururent». Yom Kippour est un jour où chaque Juif «se rapproche de D.ieu». Néanmoins, cette expérience ne doit pas se suffire à elle même. Il faut, en outre, se concentrer sur ce qui arrive après. La manière dont nous nous sommes rapprochés de D.ieu doit influer sur les jours et les semaines qui suivent. Les plus profondes aspirations de notre âme et les moments
d’hommes d’affaire bien habillés avançant sur les trottoirs d’une ville en pleine effervescence, on a du mal a croire qu’ils tirent leur nourriture de la terre). Dans la mer, tout est immergé et caché. Au mieux, nous pouvons apercevoir des ombres de ce qui se passe près de la surface ; de ce qui se cache sous l’eau, nous ne voyons rien du tout.
Que se passe t il au niveau de l’individu qui est lui aussi une création en soi ? Il existe les “mondes révélés” qui incluent les réalités matérielles et physiques de même que ces réalités spirituelles qui sont révélées et accessibles pour nous. Mais au delà de cette “terre” réside la mer mystérieuse, les strates surnaturelles de la création.
Bien de la douleur et de la frustration dans nos vies viennent du fossé entre le côté “terre” et le côté “mer” de notre personnalité. Si seulement nous pouvions concilier notre vie révélée et notre moi inconscient ! Si seulement nous pouvions reconnaître notre véritable volonté et découvrir nos aspirations les plus profondes ; si seulement les innombrables choix que nous faisons chaque jour dans notre existence terrestre pouvaient refléter ce que nous sommes réellement et ce que nous désirons véritablement ! Ceci, explique la ‘Hassidout, est la signification spirituelle du “partage de la mer”. Quand D.ieu ouvrit la Mer Rouge, Il ouvrit également “ toutes les eaux du monde ”, depuis les mers physiques de la terre jusqu’aux mers individuelles de chaque âme, y compris la mer cosmique qui diffuse les plus profonds secrets de la Création. Selon les mots du Psalmiste : D.ieu “ transforma la mer en terre sèche ; ils traversèrent la rivière à pied ”. Ce qui d’ordinaire est submergé et inaccessible devint manifeste et tangible, et traverser les profondeurs de son âme fut comme marcher sur la terre ferme.
Après que “ les enfants d’Israël furent passés à travers la mer sur la terre ferme ”, les eaux reprirent leur cours naturel. A nouveau le monde marin fut obscurci, à nouveau le subconscient devint un lieu mystérieux et secret. Mais il y avait eu un précédent, un potentiel implanté dans nos âmes. Plus jamais la mer ne serait impénétrable, plus jamais ce qui est caché dans l’homme et ce qui est révélé ne constitueraient deux mondes séparés hermétiquement.
Avec Son ouverture des mers, D.ieu nous donna la force de pénétrer nos mers individuelles de tracer des chemins de terre sèche sur le sol des océans de nos âmes. Il nous donna ainsi la force de manifester notre moi caché dans notre vie quotidienne. Et Il transforma la mer en terre sèche, nous permettant d’aspirer à une synthèse complète entre notre essence spirituelle et notre caractère terrestre.
spirituels les plus élevés de notre expérience religieuse doivent être rattachés aux réalités de notre existence matérielle. La spiritualité n’est pas une dimension ajoutée, séparée de notre expérience quotidienne mais un moyen par lequel nous élevons notre quotidien. En faisant la fusion entre notre réalité matérielle et notre réalité spirituelle, nous raffinons le monde, l’imprégnons de sainteté et le transformons en résidence pour la Présence Divine. C’est la raison pour laquelle nous lisons les passages concernant les relations interdites dans la Paracha qui décrit le service du sacrifice de Yom Kippour et, de fait, nous lisons les interdictions concernant ces relations durant le service des prières de Yom Kippour.
Nous vivons tous des moments où notre cœur se tourne vers le haut et où nous nous sentons plus en unisson avec notre âme et D.ieu, comme cela se produit par exemple à Yom Kippour, un jour où nous nous mettons à l’écart de toutes préoccupations matérielles. Mais même alors, il faut que nos yeux soient tournés vers le bas. La force spirituelle de ces moments spéciaux doit être utilisée pour recharger notre service divin quotidien et nous motiver à agir selon les désirs de D.ieu même dans le contexte de situations où nous pourrions être tentés de suivre un autre chemin.
La force de la retenue PARACHA KEDOCHIM
Vous est il déjà arrivé de perdre le contrôle de vous même et à la dernière seconde de réussir à vous retenir ? Les batailles intérieures de cette sorte sont souvent associées avec les feux de la circulation et des représentations de ce genre de la police officielle. Quelquefois, elles se rencontrent également sur le front de la vie domestique. La Paracha Kedochim (Vayikra 19 20) commence avec l’idée que nous devons être saints. Qu’est ce que cela signifie exactement ? Le commentateur Rachi explique que le terme «saint» implique la retenue personnelle. Dans la vie, nous sommes confrontés à de nombreuses tentations. Etre saint signifie avoir l’aptitude à contrôler ses impulsions immédiates. Un autre commentateur, Na’hmanide, souligne que cette retenue peut parfois conduire la personne à un point se situant au delà de la simple lettre de la loi. La loi juive autorise l’homme à manger de la nourriture cachère. Mais cela signifie t il que l’on puisse se comporter comme un glouton ? Selon cette vision, même si la nourriture est aussi cachère que faire se peut, la retenue est la puissance. Elle montre que l’on est réellement libre comme individu, plutôt qu’esclave de son appétit.
Vous rappelez vous l’histoire de Yaakov, Essav et du plat de lentilles ? L’une des manières de comprendre cette histoire est de voir qu’Essav était prêt à vendre son droit d’aînesse, le bien le plus précieux de sa vie, contre un plat de nourriture. L’on pourrait s’exclamer : «C’est pathétique ! »
D’autres pourraient même aller jusqu’à ressentir de la sympathie pour quelqu’un à qui il arrive d’être l’esclave de ses sens. Ils pourraient arguer qu’après tout telle est notre humaine condition. Néanmoins, de nombreux individus aspirent à être maîtres de leur propre être. Un être humain, oui. Un animal : non.
Une grande partie de la Paracha est consacrée à donner des directives à propos de cette espèce de contrôle de soi, dans des domaines différents de la vie. Le thème central en est celui des relations humaines. Le point d’orgue est le fameux enseignement : «Aime ton prochain comme toi même» (Vayikra 19 :18). Rabbi Akiva en disait que c’est là le grand principe de la Torah ; il concerne tous les autres aspects de la pensée juive. La Paracha nous instruit également de ne pas se venger ni de garder rancune. Cela nécessite très certainement la maîtrise de soi : dans nos actions, nos paroles et même dans nos pensées. Mais une personne qui parvient à ce contrôle existe t elle ? Nous pouvons imaginer qu’elle serait un individu simple, naïf ou inspiré, qui ne voit jamais de mal en quiconque. Ou pouvons nous imaginer un homme puissant qui a atteint un véritable contrôle de sa personne ? Qu’est ce que la puissance? Pendant longtemps, les gens ont pensé qu’il s’agissait d’acquérir la domination sur les autres. Mais désormais nous réalisons qu’il s’agit en fait de la maîtrise de soi même. La vie quotidienne nous met face à de nombreux exemples de ces batailles dont parle la Paracha : dans les relations avec nos parents, dans les domaines professionnels, dans les questions de charité, dans les limites entre les hommes et les femmes et également dans notre comportement quand nous sommes réellement en situation de domination sur les autres, en tant que juges. C’est la raison pour laquelle la Paracha nous demande d’être droits dans le jugement du riche comme du pauvre.
Kedochim nous met face au défi de la retenue dans la puissance, pour construire un monde de bonté pour le futur, un monde qui sera entièrement rempli de sainteté. Revenons sur le principe de l’amour du prochain. L’on connaît l’histoire où le célèbre Sage Hillel, défié de dire toute la Torah sur un pied, répondit à celui qui l’interrogeait : «ce que tu n’aimes pas, ne le fais pas à autrui. C’est là toute la Torah, tout le reste n’est que commentaire. Va et étudie». L’idée que toute la Torah se concentre autour du thème des relations avec autrui est intriguant. Très souvent, l’on divise les lois de la Torah en deux groupes : celles qui concernent les relations de l’homme avec D.ieu, comme l’observance du Chabbat et les lois de la cacherout et celles qui relèvent des relations avec autrui, comme l’interdiction de voler ou de porter un faux témoignage dans une affaire de justice. Ici, toutefois, Hillel dit en effet que toute la Torah tourne autour du seul principe des relations avec autrui.
Ce principe est clairement exprimé dans la Paracha, nous l’avons vu, en ces termes : «aime ton prochain comme toi même». Il est inscrit parmi de nombreux autres commandements concernant notre comportement vis à vis d’autrui, comme, dans le même verset, celui de ne pas se venger ou de garder rancune. Pourtant, il est clair que c’est un enseignement qui se situe à un niveau bien différent que ces autres commandements.
Nous pouvons comprendre que si une personne observe convenablement cette loi, elle en fera de même pour des commandements comme ne pas voler ou de ne porter de faux témoignage. C’est la raison pour laquelle Rabbi Akiva dit de cette loi : «c’est un grand principe de la Torah». C’est un grand principe parce qu’il inclut plus ou moins la moitié de la Torah : toutes les lois concernant les relations humaines. Néanmoins, qu’en est il des lois concernant les relations des hommes avec D.ieu ? Hillel semble aller plus loin que Rabbi Akiva. Pour Hillel, ce commandement inclut toutes les lois de la Torah. Comment le comprendre ? Une réponse est donnée par Rabbi Chnéour Zalman, le fondateur de la ‘ Hassidout ‘Habad, en ces termes : l’effet attendu de toute la Torah est de nous rendre plus sensibles à l’âme plutôt que simplement au corps. Les Mitsvot (lois) entre l’homme et D.ieu ont pour fonction d’attirer la Divinité dans les aspects matériels de la vie. Elles nous aident à briser la barrière des apparences et à nous lier à la Divinité qui s’y trouve renfermée.
Et cela a un effet direct sur notre manière de considérer les autres. Car en termes physiques et matériels, les gens sont divisés. Mais en ce qui concerne l’âme, nous sommes tous unis. Plus une personne est sensibilisée à cette unité, ressentant un véritable amour pour autrui, plus elle exprime le but de toute la Torah. Et parallèlement, plus une personne observe la Torah, dans tous ses détails, en l’intériorisant réellement, plus elle éprouve un véritable amour pour autrui. Hillel tire de ce point un autre enseignement que l’on trouve exprimé dans les Maximes de nos Pères. Il nous enjoint d’être les disciples d’Aharon, aimant tous ceux qui sont autour de nous et les attirant à la Torah. Nous pouvons exprimer notre amour vis à vis d’autrui en prenant soin d’eux, en termes physiques ou concrets. Mais nous pouvons aussi exprimer notre amour en en prenant soin spirituellement, les aidant à se rapprocher de la Torah. Chacun de nous possède cette puissance d’amour, avec la force de donner aux autres, à la fois matériellement et spirituellement. Grâce à cet amour, nous construisons une réaction en chaîne qui conduit au but de la Création : la paix et l’amour entre l’homme et son prochain, entre les nations, entre l’humanité et D.ieu.
Gardes ta langue !
« La vie et la mort sont au pouvoir de la langue » Parfois, on peut dire la même chose de deux façons totalement opposées, dont l’une est insultante et irritante et dont l’autre réjouit le coeur et apaise. Il arrive que le ton soit déterminant. Un accent de critique et d’accusation est négatif, alors qu’une intonation d’interrogation polie est positive.
C’est également le cas dans la plupart des controverses entre les gens ; le problème n’est pas en réalité la divergence qu’il y a entre les deux côtés, mais la façon dont cette divergence est exposée. Sauf dans de rares cas, avec de la bonne volonté on peut trouver une formule qui définisse le point de dissension de façon à rendre son insignifiance évidente comparé au désavantage de la division. Imaginons un homme qui dit à l’autre qu’il a une tache sur son vêtement, afin qu’il l’enlève ; il peut lui dire : « Ton habit est sale », ou : « Quel dommage ! Tu as ici une petite tache ». Tout auditeur est sensible à cela, c’est pourquoi tout locuteur doit aussi y être sensible.
Eshet Hail
Par le mérite des femmes vertueuses
Les Sages ont dit que les bnei Israël ont été délivrés de l’Egypte par le mérite des femmes vertueuses de cette génération. Ils racontent leurs efforts dévoués pour venir en aide à leur mari afin de leur donner tout ce qu’il leur fallait, sans parler du fait qu’elles ont enfanté et élevé leurs enfants à un moment où elles travaillaient péniblement sous l’esclavage des Egyptiens.
Nous apprenons de là que même si extérieurement, la plus grande importance semble aller au rôle de l’homme, dans l’importance intérieure, qui est ce qui influence la direction que prend la Providence divine et les miracles de Hachem, c’est justement le rôle des femmes qui est le facteur essentiel. Donc le service de Dieu des femmes s’approche plus du désintéressement total et pur, car elles n’ont pas la compensation de l’extériorité. Et il est possible que ce soit justement à cause de cela que leur service est plus pur, la récompense en étant leur mérite. Le fait de s’en rendre compte peut encourager les femmes à remplir leur rôle avec d’autant plus d’enthousiasme et d’énergie.
UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE.
Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM p.17
Rabbi H’ana Pétoraa. Rav H’ana, gendre de Rav Ada, fils de Ahava. Rav H’ana, fils de Ada. Rav H’ana, fils de Hinena. Rav H’ana, fils de Ah’a. Rav H’ana, fils de Abba. Rav H’ana, fils de Kétina. Rav H’ana, fils de Bizna. Rav H’ana, père de Rabba, petit-fils de H’ana. Rav H’ana Kartiguénaa (de Carthage). Rav H’ana, fils de Yéhouda. Rav H’ana, fils de Yéva. Rabbi H’ana Chaouna. Rav H’ana, fils de H’anilayi. H’ana, fils de Lévayi. Rav H’anine. Rav H’anine de H’ouznayi. Rav H’anine, fils de Achi. Rav H’anine, fils de Abayé. Rav H’anine, fils de Rav Yéva. Rav H’anine, gendre de Bé Néssia. Rav H’anine de Tsiporine. Rav H’anine, fils de Papa. H’anane, fils de Avichalome. H’anane Hamitsri (l’Egyptien). H’anane Hanèh’ba. Rav H’anane, fils de Pitome. H’anane, fils de Pineh’ass. Rav H’anane, fils de Abba. Rav H’anane, fils de Rava. Rav H’anane, fils de Rav H’isda. Rav H’anane de Bé Tsélouh’ite. H’anane de Goufta. Rabbi H’anane, fils Zavdi. Rabbi H’anane, fils de Moulda. H’anane H’ayata (le tailleur). Rav H’anane, fils de Yitsh’ak. Rav H’anane, fils de Ami. Rav H’anane de Néhardé’ha. Rav H’anane, fils de Tah’lifa. Rav H’anane, père de Rabbi Chime’hone. Rav H’anane, fils de Rabbi Bérékhya Boutsraya. Rabbi H’anane, fils de Pazi. Abba H’anane. Rav H’inéna, fils de Chila. Rav H’inéna, fils de Chélèmeya. Rav H’inéna, fils de Kahana. Rav H’inéna, fils de Rav Idi. Rav H’inéna, fils de Rav Ika. Rav H’inéna, fils de Avine. Rav H’inéna, fils de Rava de Pachrouneya. Rav H’inéna, fils de Rav Yéhochoua. H’inéna, fils de Rav Assi, fils de Mamal. Rav H’inéna, fils de Rav Yitsh’ak. Rav H’inéna Vardayine. H’inéna, père de Rav Yaneta. Rav H’inéna Sava. Rav H’inéna, fils de H’iya. Rav H’inéna. Rav H’inéna, fils de Papa. H’inéna Karh’inaa.
TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS
Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi.
Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote nous ce cœur de pierre et donne nous un cœur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.
Beto’h Kol Holey Ame’ha Israel
Adrien Moche Ben Israel Michael Miriam Mireille Janet Bat Ester Morde’hai ben Juliette Marie Ida bat Juliette H’aya bat Juliette Israel Michael ben Sarah David ben Ra’hel Poupée Marguerite Gommara bat Esther Richard David ben Arlette Bougid ben Gazella Fortuna Diamanta bat Garsona Nina Ginette bat Enriette Raphael et Eleazar bnei Tsipi David ben Avraham et Bouba Eliahou Daari ben Ovad Salomé Ra’hel Perle ‘Haya bat Myriam Emilie Mordehai Meir Haim ben Ra’hel
Ségoulot POURIM
https://segoulot.wordpress.com/2019/04/04/segoulot special pessah/
1 Chabbat avant Pessa’h il faudra preparer un chabbat encore plus copieu et riche que les autres chabbat de l’annee, en effet c’est par le merite de ce chabbat que nos ancetres on meritait les miracles de la sortie d’egypte.
2 Pendant la Bdikat Hamets ne pas oublier de verifier dans les poches Segoula pour etre sauver du vol
3 Pendant le Biour Hamets prendre un papier et y inscrire toutes les choses qui vous causes du tort dans votre vie quotidienne ex’: la parnassa, la sante, le mariage etc… et bruler ce papier avec votre Hamets.
4 Lire en journee avant le seder de Pessa’h la priere du Korban Pessa’h ainsi que la Igueret de Rabbi Shimom d’Ostropolie Protection pour toute l’annee.
5 Preparer en couple le mari et la femme la table du seder avant l’entree de la fete Segoula pour la Paix dans le couple.
6 Garder dans la maison un morceau de la matsa Afikoman toute l’annee pour une abondance dans la parnassa et protection .
7 Garder de la matsa qui a ete faite pour Pessa’h et la manger a Rosh Ashana.
8- Pendant que les enfants chantent le MA NISHTANA c’est le moment de prier pour leurs reussite et pour ceux qui n’ont pas encore d’enfants de prier pour en avoir.
9 La Matsa est la Richesse ; La Matsa est un traitement.
10 Les femmes faites attention d’accomplir toute les mitsvot de seder de pessa’h : boire les 4 verres, reciter le Alel apres la priere de Arvit et la lecture de la Agada joyeusement et de ne pas parler de discution banal depuis le Kidouch et jusqu’a la fin du Alel.
11 Le chant E’had Mi Yodea contient de merveilleux secrets.
12 Le soir du seder il faut profiter que les portes du ciel soient ouverte pour prier Borei Holam
13 Il est tres important de se vivre la sortie d’Egypte pas seulement de la lire.
14 Prendre soit de bien preparer le Seder car comme sera votre Seder comme ca sera votre annee.
15 Le milieu de la nuit est un moment propice pour demander a Hashem tous ce que vous desirez.
16 Honnerer sa femme d’un bijou ou/et d’un bel habit pour la fete.
17 Il faudra rester joyeux pendant Hol Amoed : habit, repas …
18 Auqnd on invite Elihaou aNavi chez nous le soir du Seder chacun son tour ira a l’entree de la maison de fera un voeu.
19 Celui qui mange le lendemain du seder les signes du plateau meritera la crainte Divine.
20 Il ne faudra pas s’enerver le soir du seder car cela apporte un mauvais presage.
21 Le 7eme jour de Pessa’h implorer les cieux pour les choses compliquer qu’Hashem dans sa grande misericode, vous ouvre les portes, a l’aurore et reciter le Chirat Ayam .
22
Le shabbat apres Pessa’h ne pas oublier de faire les Halot en forme de clef pour ouvrir la parnassa.
23 Garde le sel du omer toute l’annee et une segoula pour la protection.
24 Boire l’eau de la pluie en Pess’ah et Chavouot peut vous guerir de toutes les maladies.