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Avec le Soutien de :
Rav Moshe Ben Moshe chlitâa, Rav Shalom Arush chlitâa, Rav Ron Chaya chlitâa, Rav Yaakov Mazouz chlitâa, Rav Acher Fitoussi chlitâa, Rav David Nacache chlitâa, Yeshiva Or Arachbi, Les Rabanim de Koupat Haâir . Et plein dâautres Gdoley aDor...
DEDICASSE :
A la rĂ©ussite de ma femme, et de mes enfants que le crĂ©ateur mâa donnĂ© ainsi quâĂ lâĂ©lĂšvation de lâĂąme de mon pĂšre, la rĂ©ussite de ma mĂšre, ma soeur et mon frĂšre et de toute ma famille en gĂ©nĂšral.
De la RĂ©ussite de mes maitres et de tous leurs Ă©lĂšves ainsi que toutes leurs familles. De tous mes amis et connaissances.
Et en tout particulier Ă tout le peuple dâIsrael que nous mĂ©ritions tous de nous rapprocher de HaKadosh Barouâkhou et de recevoir le Mashiaâh TsidkĂ©nou Amen.
HALAKHOTE
Pages 4 15
RECETTE
Pages 16
LES 48 VOIES DE LA SAGESSE Pages 20-21
LES JARDINS DE RAV AROUSH Pages 22 26
VIVRE SON TEMPS Pages 28 31
FEMME VAILLANTE - LACHON ARACHEMOT ATSADIKIM Pages 34
SEGOULOT Pages 38
Le âHamets
Il est interdit de possĂ©der toutes traces de âhamets pendant pessaâh, câest pourquoi, il faut le rechercher dans toute sa maison, mĂȘme dans les piĂšces oĂč lâon est certain de nâavoir jamais mangĂ© de âhamets. Câest une mitsva trĂšs importante, et la rĂ©compense est fonction de lâeffort
DĂ©finition
Le âhamets câest tout aliment, boisson ou produit, composĂ© dâune des 5 espĂšces des cĂ©rĂ©ales suivantes : blĂ©, orge, seigle, avoine ou Ă©peautre, qui aurait levĂ© ou fermentĂ©. La levure ou le levain est Ă©galement du âhamets
La Torah a Ă©mis un double interdit Ă lâencontre du âhamets Ă Pessah : celui dâen consommer et celui dâen possĂ©der
La recherche du âhamets est composĂ©e de 2 Ă©tapes :
âą Le nettoyage de la maison,
âą Puis la veille de Pessaâh, de la Recherche du âHamets, soit en hĂ©breu la bedikat âhamets, ultime Ă©tape de vĂ©rification.
OĂč nettoyer ?
On nettoie toutes les piĂšces de la maison afin quâil nây reste absolument aucune trace de âhamets. On sera particuliĂšrement mĂ©ticuleux et vigilant dans les endroits oĂč lâon dĂ©pose de la nourriture pendant lâannĂ©e (placard, rĂ©frigĂ©rateur, buffets, etc.) ainsi que dans les cartables et sacs des enfants. On recherchera dans les creux et recoins de toutes les parties de la maison.
Concernant les balcons, la cour, ou le jardin, on considĂšre que les oiseaux sâen chargent. On enlĂšvera simplement les morceaux de âhamets apparents quelques jours avant Pessaâh.
Il faut Ă©galement nettoyer les voitures de toutes traces de âhamets. Concernant un bureau, magasin ou mĂȘme un casier (Ă la synagogue par exemple), il doit ĂȘtre nettoyĂ© mĂȘme si on nâest pas propriĂ©taire. Câest Ă dire que câest au locataire dâassurer le nettoyage et non au propriĂ©taire.
Les cosmĂ©tiques Ă Pessaâh
Le âhamets nâest plus considĂ©rĂ© comme âhamets dĂšs lors quâil nâĂ©tait plus consommable par un chien au dĂ©but de Pessaâh.
Câest pourquoi les cosmĂ©tiques et produits de beautĂ© fĂ©minins sont autorisĂ©s Ă Pessaâh. Cependant certains sont plus rigoureux notamment sur tous les produits en contact avec les lĂšvres.
Les mĂ©dicaments pendant Pessaâh
Il est permis de prendre des mĂ©dicaments Ă Pessaâh, mĂȘme sâils contiennent du âhamets (amidon de blĂ©), Ă condition quâils nâaient pas un goĂ»t agrĂ©able et quâon les avale tels quels
Les pastilles Ă sucer, les sirops, etc. sont donc interdits.
La vente du hamets
AprĂšs avoir nettoyĂ© sa maison et fait la bedikat hamets (vĂ©rification), on regroupera tout le hamets encore en notre possession dont on aurait pas rĂ©ussi Ă se sĂ©parer (notamment en raison dâune perte importante dâargent : whisky, etc.), afin de vendre le hamets Ă un non juif le temps de Pessaâh par lâintermĂ©diaire dâune autoritĂ© rabbinique
Attention, on parle bien ici dâune perte importante et non dâun « simple sachet de pĂątes » quâon prĂ©fĂ©rera donner Ă un non juif.
Il est fortement conseillĂ© de sâoccuper de la vente du hamets avant la veille de Pessaâh, en prĂ©cisant le lieu oĂč sera stockĂ© le hamets, car Ă partir du moment oĂč le âhamets est interdit, on nâaura plus la propriĂ©tĂ© pour pouvoir le vendre. Il est donc impĂ©ratif que les dĂ©marches soient faites le plus tĂŽt possible.
Cachérisation pour Pessa
âh
DâaprĂšs la majoritĂ© des dĂ©cisionnaires, il est prĂ©fĂ©rable de ne pas inclure la vaisselle dans la vente mais uniquement le âhamets contenu dedans, car si on vend la vaisselle Ă un non juif on devra tremper Ă nouveau sa vaisselle dans un mikvĂ© (tĂ©vila).
Pendant Pessaâh, il est interdit dâutiliser de la vaisselle et des ustensiles de cuisine ayant servi pour le âhamets sans cachĂ©risation pour pessaâh au prĂ©alable.
Certains ustensiles sont « cachĂ©risables », dâautres non. Nous allons essayer, avec lâaide de D., de donner quelques explications de la cachĂ©risation ainsi que quelques cas prĂ©cis.
Cachérisation des Ustensiles
La cachĂ©risation se fait de la mĂȘme façon dont lâustensile est utilisĂ© :
Tout ustensile, qui absorbe des aliments directement par le feu, sans intermĂ©diaire liquide (comme une broche ou une grille), doit ĂȘtre rougie au feu jusquâĂ en faire jaillir des Ă©tincelles(= liboun).
Les ustensiles qui absorbent des aliments par lâintermĂ©diaire dâun liquide (comme les casseroles), devront ĂȘtre cachĂ©risĂ©s par lâeau bouillante (= hagâala). Câest Ă dire quâils devront ĂȘtre plongĂ©s entierement dans de lâeau bouillante puis ĂȘtre rincĂ©s Ă lâeau froide.
Les ustensiles qui risquent dâĂȘtre dĂ©tĂ©riorer par la cachĂ©risation (par le feu ou par lâeau bouillante), ne pourront pas ĂȘtre utilisĂ©s Ă Pessaâh.
La cachérisation des ustensiles étant trÚs complexe, il est préférable de se rapprocher de votre Rabbin avant toute opération.
Cachérisation de la vaisselle
Etant trĂšs absorbante, la vaisselle en porcelaine nâest pas cachĂ©risable pour Pessaâh. En revanche, dâaprĂšs le Choulkhan Aroukh, le verre, nâabsorbe ni ne rejette le goĂ»t des aliments, câest pourquoi il suffira de laver soigneusement la vaisselle et les verres en verre afin de pouvoir les utiliser pendant Pessaâh
Les Achkenazim ont lâhabitude de se montrer plus stricts (consulter un Rabbin dans ce cas pour connaĂźtre la procĂ©dure de cachĂ©risation du verre)
Les ustensiles en mĂ©tal, en pierre ou en plastique peuvent ĂȘtre cacherisĂ©s par la hagâala (immersion dans lâeau bouillante).
Il faudra faire attention de ne pas cachĂ©riser en mĂȘme temps de la vaisselle rĂ©servĂ©e aux produits lactĂ©s et celle pour la viande Ă moins que toutes les deux nâaient pas servi depuis 24h.
Concernant la cacherisation par la hagâala (immersion dans lâeau bouillante), il faudra dâabord cachĂ©riser la marmite avant de sâen servir pour immerger la vaisselle. Quand on aura fini de cachĂ©riser les ustensiles et la vaisselle, il faudra refaire la hagâala de la marmite.
Cachérisation des appareils ménagers
Le four : pour le cachĂ©riser, il faut le nettoyer Ă fond puis ne pas lâutiliser pendant au moins 24h. Ensuite, le faire chauffer Ă sa tempĂ©rature maximum pendant une heure ou plus. En revanche, les plaques du four doivent ĂȘtre cachĂ©risĂ©es par liboun (portĂ©s Ă incandescence), ce qui est impossible puisquâelles en seraient dĂ©tĂ©riorĂ©es. Il faudra donc prĂ©voir un second jeu de plaques pour Pessaâh.
Il est prĂ©fĂ©rable de ne pas utiliser son four Ă micro-ondes. Il sera cependant possible de lâutiliser si on le nettoie parfaitement, quâon y fait bouillir un bol dâeau mĂ©langĂ© avec un produit dâentretien puis quâon le nettoie de nouveau. Ensuite, on couvrira de façon totalement hermĂ©tique les aliments que lâon fera chauffer pendant la periode de Pessaâh.
Les grilles des cuisiniĂšres: sur lesquelles on pose les casseroles, doivent ĂȘtre nettoyĂ©es puis cacherisĂ©es Ă lâeau bouillante.
Un lave vaisselle Ă©lectrique peut ĂȘtre utilisĂ© Ă condition de lâavoir parfaitement nettoyĂ© puis de lâavoir fait tournĂ© Ă vide avec du produit vaisselle et de lâeau bouillante !
Les réfrigérateurs et les congélateurs, il suffit de les
nettoyer soigneusement pour sâen servir Ă Pessaâh.
La plata peut ĂȘtre cacherisĂ©e en la nettoyant soigneusement puis en versant de lâeau bouillante, directement depuis le rĂ©cipient oĂč lâeau Ă Ă©tĂ© chauffĂ©e (= keli richone).
Lâevier, il faut bien le nettoyer puis y verser de lâeau bouillante afin de le cachĂ©riser (mĂȘme sâil est en faĂŻence).
La table oĂč lâon mange, ou le plan de travail de la cuisine, il faudra les nettoyer puis y verser de lâeau bouillante. En revanche, si on craint de les abĂźmer, il suffira de bien les nettoyer puis de les recouvrir hermĂ©tiquement pour le plan de travail et avec une nappe neuve pour la table.
Quand faire la Bedikat âHamets ?
Cette annĂ©e la Bedikat âHamets aura lieu Jeudi soir avec la bĂ©nĂ©diction!!!
Il faudra faire preuve de zĂšle et donc se dĂ©pĂȘcher de faire la bedikat âhamets (recherche du âhamets) dĂšs la tombĂ©e de la nuit.
Câest une mitsva trĂšs importante puisquâil nous est dĂ©fendu dâentreprendre une autre activitĂ© que la bedikat âHamets Ă partir de la tombĂ©e de la nuit (ex : finir son repas, entreprendre un travail et mĂȘme dâĂ©tudier la Torah (sauf dans certaines conditions).
On a lâhabitude de prĂ©parer 10 petits morceaux de pain soigneusement enveloppĂ©s dans du papier que lâon cachera dans diverses piĂšces de la maison pour que le pĂšre de famille les recherche.
Comment procéder ?
On doit procĂ©der Ă la recherche du âhamets Ă la lueur dâune bougie de cire. En revanche, on nâutilisera pas une bougie avec plusieurs mĂšches car cela formerait une torche, dont on ne peut se servir. Si on nâa pas de bougie Ă sa disposition, on pourra se servir dâune petite lampe de poche.
On prendra une petite assiette afin de rassembler le âhamets trouvĂ© pour le brĂ»ler le lendemain.
Avant de faire la recherche du âhamets, on rĂ©cite la bĂ©nĂ©diction âŠâal biâour âhamets (âŠqui nous a ordonnĂ© de dĂ©truire le âhamets). Il est interdit de parler entre la berakha et jusquâĂ la fin de la vĂ©rification (bedika). Mais on pourra, aprĂšs avoir commencĂ© la recherche, parler de choses concernant la bedika.
AprĂšs avoir vĂ©rifiĂ© toute la maison, on dĂ©clare le âhamets quâon nâaurait pas vu, nul et non avenu, dans une phrase Ă rĂ©citer 3 fois. Il faudra dire ce texte Ă©galement dans une langue que lâon comprend afin dâĂȘtre pleinement conscient dâannuler le âhamets. Ă partir de ce moment, on aura soin de regrouper le âhamets restant que lâon veut consommer le soir et au petit dĂ©jeuner.
OĂč rechercher ?
On procĂšde Ă la bedikat âhamets (vĂ©rification) dans toutes
les piĂšces susceptibles de contenir du âhamets.
Si on a une voiture ou une autre maison (qui nâest pas habitĂ©e par dâautres personnes), on devra Ă©galement y rĂ©aliser une vĂ©rification la veille du 14 nissan aprĂšs avoir vĂ©rifiĂ© notre rĂ©sidence principale. Il faut Ă©galement faire la bedikat âhamets dans les synagogues et les maisons dâĂ©tudes
Pour un bureau ou un magasin, il est mieux dâaller y faire la bedikat âhamets dans la mesure du possible. Si câest impossible, on sâassurera quâil nây ait plus du tout de âhamets
Pour une vĂ©rification autre que notre rĂ©sidence principale, on ne rĂ©citera pas de bĂ©nĂ©diction car celle dite dans la maison suffira pour sâacquitter de toutes les bedikot que lâon doit faire.
Si on part pour Pessaâh ?
Si on part plus dâun mois avant Pessaâh, on nâest pas concernĂ© par la mitsva de la bedikat âhamets pour sa maison si on est absolument certain de ne pas revenir pendant Pessaâh.
Si on part dans le mois qui prĂ©cĂšde Pessaâh, on est tenu par la mitsva de la bedikat âhamets. On nettoiera donc sa maison et on fera la bedikat âhamets avant de partir (sans berakha), si on part avant le 14 nissan. Il est conseillĂ© de ne pas vendre toute la maison car on annulerait ainsi la mitsva du nettoyage et de la
bedikat âhamets. De mĂȘme, si on part plus dâun mois avant Pessaâh mais quâon risque de revenir avant ou pendant Pessaâh.
Il faudra Ă©galement refaire la vĂ©rification (bedika) dans sa chambre dâhĂŽtel la nuit du 14 Nissan
Biâour âhamets (dĂ©truire le âhamets)
Cette annĂ©e on brulera le âHamets vendredi matin jusquâĂ 9h30.
Si on trouve du âhamets pendant Pessaâh, il faudra le dĂ©truire immĂ©diatement. Yom Tov, on ne pourra pas le dĂ©truire : on le mettra de cĂŽtĂ©, on le couvrira puis on le dĂ©truira des lĂ fin de Yom Tov.
Kitniot, riz et Pessaâh
Dâapres le Choulkhan Aroukh les lĂ©gumineuses, appelĂ©s en hĂ©breu : kitniot, (y compris les pois chiches) et le riz sont autorisĂ©s Ă Pessaâh. Mais il faut soigneusement trier le riz pour sâassurer quâaucun grain de blĂ© ou de cĂ©rĂ©ale nây soit mĂ©langĂ©. Les Sefaradim, suivant lâavis du Choulkhan Aroukh, peuvent consommer du riz ou des kitniot Ă Pessaâh.
En revanche les Ashkenazim ont le mihnag (coutume) de ne pas consommer le riz et les kitniot pendant Pessaâh (Ă titre de âhoumra), et ne peuvent pas changer cette habitude comme les Habbad.
Certains sefardim ont lâhabitude de sâabstenir de consommer du riz Ă Pessaâh. Si cette personne souhaite cesser ce minhag, il devra procĂ©der Ă une annulation des voeux (hatarath nedarim).
La Matsa Chemoura
La Torah nous ordonne de consommer de la matsa le soir de Pessaâh. Afin de procĂ©der de la meilleure maniĂšre possible, on consommera de la Matsa Chemoura (=gardĂ©e), câest Ă dire de la matsa qui a Ă©tĂ© prĂ©parĂ©e spĂ©cifiquement (depuis la moisson) pour la mitsva de manger de la matsa le soir de Pessaâh. De plus, elle doit ĂȘtre faite Ă la main.
Certains ont lâhabitude de consommer de la matsa chemoura pendant les 7 (ou 8 Ă lâextĂ©rieur dâIsrael) jour de Pessaâh.
La matsa dans lâeau
Il est permis de tremper la matsa dans de lâeau Ă Pessaâh. En principe, ce sont les communautĂ©s âhassidiques qui sâimposent de ne pas consommer la matsa trempĂ©e.
La matsa âachira
Le Choulkhan Aroukh permet la consommation de matsa âachira, câest Ă dire de la matsa faite avec du vin ou des jus de fruits, nĂ©anmoins la fabrication industrielle de cette derniĂšre pose de telles difficultĂ©s que beaucoup de dĂ©cisionnaires prĂ©fĂšrent sâen abstenir.
Kimâha DĂ© Pisâha
La TsĂ©daka avant Pessaâh
Le RAMA Ă©crit dans lâune des ses notes sur le Choul'ha ne âArouâh (O.H 420 1) au dĂ©but des Hala' hot relatives Ă Pessaâh: Il est dâusage dâacheter du blĂ© afin de le distribuer aux nĂ©cessiteux pour les besoins de la fĂȘte (pour la fabrica tion des Matsot).
Il Ă©crit dans la Torah dans un verset au sujet de la fĂȘte de Pessaâh : « Tu te rĂ©jouiras devant Hachem ton D., toi, ton fils, ta fille, ton serviteur, ta servante, ainsi que le Levi qui habite parmi toi, et lâĂ©tranger ainsi que lâorphelin et la veuve qui sont au milieu de toi, Ă lâendroit quâHa chem ton D. choisira pour y faire rĂ©sider son Nom. » (Devarim chap.16)
Rashi explique ce verset au nom du Midrash : Le Levi, lâĂ©tranger, lâorphelin et la veuve, ces 4 sont Ă moi, comme les 4 qui sont Ă toi et qui sont ton fils, ta fille, ton serviteur et ta servante. Si tu rĂ©jouis les 4 qui sont Ă moi, je rĂ©jouirais les 4 qui sont Ă toi.
A partir de lĂ , nous prenons conscience de lâimportance de se soucier des nĂ©cessiteux durant Pessaâh et de les rĂ©jouir.
Celui qui se prĂ©occupe du Levi (qui ne possĂ©dait pas dâargent durant Pessaâh car les Leviim ne possĂ©daient aucun terrain en Erets IsraĂ«l), de lâĂ©tranger, de lâorphelin et de la veuve, desquels Hachem se souci et les considĂšre mĂȘme comme Ă©tant « Ă lui » Hachem le rĂ©compensera et rĂ©jouira les 4 qui sont Ă lui, son fils, sa fille, son serviteur et sa servante.
Si par contre, lâhomme ne rĂ©jouit pas les 4 qui appartiennent Ă Hachem, Hachem ne se souciera pas de rĂ©jouir les 4 qui sont Ă lui !
C'est pourquoi il est une sainte obligation qui incombe chaque juif de donner de la TsĂ©daka aux nĂ©cessiteux avant la fĂȘte de Pessaâh, afin quâils aient de quoi acheter le nĂ©cessaire pour Pessaâh.
Il existe aujourdâhui grĂące Ă D. des organismes de TsĂ©daka dignes de confiance, et il est possible de leur confier lâargent de « Kimâha DĂ© Pisâha » (TsĂ©daka avant Pessaâh) quâils redistribueront aux nĂ©cessiteux. De mĂȘme, il existe des endroits dans lesquels les administrateurs des synagogues collectent des fonds auprĂšs des fidĂšles, et sont responsables de la redistribution de cet argent aux nĂ©cessiteux. Il faut veiller Ă ne confier lâargent quâĂ des organismes dignes de confiance, comme nous lâavons dĂ©jĂ expliquĂ© antĂ©rieurement lors dâun cycle sur les Hala' hot relatives Ă la TsĂ©daka.
Le mois de Nissan est le mois propice Ă la RĂ©demption finale du peuple dâIsraĂ«l, comme lâenseignent nos maĂźtres dans la GuĂ©mara Rosh Ha Shana (11b) :
« Câest Ă Nissan que nos ancĂȘtre ont Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©s, et câest encore Ă Nissan que le peuple dâIsraĂ«l est appelĂ© Ă ĂȘtre dĂ©livrĂ©. »
Comme le prophĂšte Miâha lâa aussi annoncĂ© (Miâha 7 15) : « Comme lors de ta sortie dâEgypte, je lui ferais voir des merveilles ».
Le moyen le plus efficace pour hĂąter la GuĂ©oula (RĂ©demption finale) est la TsĂ©daka , comme lâenseigne le Midrash Tana DĂ©bĂ© Eliyahou (Seder Eliyahou Rabba chap.23) : « Nos ancĂȘtres nâont Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©s dâEgypte que lorsquâils Ă©tablirent par un pacte de se prodiguer du bien mutuellement, comme il est dit dans la Shira (Az Yashir MoshĂ©) : « Tu guides par ta bontĂ© ce peuple que tu viens de dĂ©livrer » (Chemot 15 13)
La bontĂ© (âHessed) entraĂźne la dĂ©livrance.
Il est Ă©galement dit au sujet de la RĂ©demption finale : « Observez la justice et pratiquez la bontĂ©, car ma dĂ©livrance est sur le point dâarriver, et ma justice va se dĂ©voiler. » (Ishaâya 56 1)
Travailler la veille de Pessaâh
La veille de Pessaâh, on ne se livre pas Ă des travaux dĂšs âhatsot (milieu de la journĂ©e). Il y a deux raisons Ă cet interdit : afin de ne pas ĂȘtre entraĂźnĂ© dans son travail et ainsi nĂ©gliger la prĂ©paration du seder, etc. La seconde raison est quâau temps du Beth Hamikdach, on apportait le korban Pessaâh (sacrifice de Pessaâh) Ă partir de âhatsot
Se couper les cheveux
Câest une mitsva de se couper les cheveux avant Pessaâh. NĂ©anmoins, il faudra les couper avant âhatsot(milieu de la journĂ©e).
Se couper les ongles
Il faudra Ă©galement se couper les ongles avant âhatsot.
Manger de la Matsa la veille de Pessaâh
DâaprĂšs la stricte halakha , il est interdit de manger de la matsa la veille de Pessaâh, afin dâen profiter pleinement le soir de Pessaâh oĂč câest une mitsva dâen consommer.
Jeûne des Premiers Nés
Le jeĂ»ne des Premiers NĂ©s est un usage qui a pour vocation la commĂ©moration du miracle dont les premiers nĂ©s dâIsraĂ«l ont bĂ©nĂ©ficiĂ© lors de la 10Ăšme plaie dâEgypte qui frappa tous les premiers nĂ©s Ă©gyptiens.
Selon notre usage, les filles aßnées ne jeûnent pas la veille de Pessa'h.
Le fait de jeĂ»ner la veille de Pessa'h peut entraĂźner des incommoditĂ©s physiques pour la cĂ©lĂ©bration du Seder et lâaccomplissement de toutes les Mitsvot du soir de Pessa'h, comme le fait de raconter la sortie dâEgypte qui est un commandement de la Torah, ou bien la consommation des 4 coupes de vin, la consommation de la Matsa et du Marror.
Câest pourquoi, depuis plusieurs gĂ©nĂ©rations, les grands dâIsraĂ«l ont instaurĂ© lâusage dâexempter les premiers nĂ©s de ce jeĂ»ne en les faisant assister Ă une SĂ©oudat Mitsva le matin de la veille de Pessa'h, aprĂšs lâoffice de Shaâharit.
Cette SĂ©oudat Mitsva est gĂ©nĂ©ralement le repas que lâon organise lors de lâachĂšvement de lâĂ©tude dâun traitĂ© du Talmud (Syoum Masseâhet).
Mais il peut ĂȘtre aussi un repas de mariĂ©s (ShĂ©vaâ BĂ©raâhot) ; dâune Brit Mila ; dâun Pidyon Ha Ben (rachat du premier nĂ©) ; ou mĂȘme dâune Bar Mitsva si lâenfant a 13 ans ce jour lĂ en date hĂ©braĂŻque.
Lorsquâil sâagit dâune SĂ©oudat Mitsva organisĂ©e en lâhonneur de lâachĂšvement de lâĂ©tude dâun traitĂ© du Talmud, il est important que les assistants Ă©coutent les propos de lâachĂšvement du traitĂ©.
Pour ĂȘtre rĂ©ellement exempt du jeĂ»ne, il est impĂ©ratif de consommer une quantitĂ© minimale de KazaĂŻt (27 g) lors de la SĂ©oudat Mitsva.
La veille de Pessa'h, les premiers nĂ©s doivent veiller Ă ne rien consommer depuis lâaube jusquâĂ la SĂ©oudat. Il nâest pas obligatoire de rĂ©aliser cette SĂ©oudat avec du pain. On peut la rĂ©aliser avec des fruits, des gĂąteaux ou autres Il est impĂ©ratif dâĂȘtre prĂ©sent Ă la SĂ©âouda pour ĂȘtre exempt du jeĂ»ne, et il est parfaitement insignifiant dâapporter quelque chose du repas Ă un premier nĂ© qui nây a pas assistĂ© Dans un tel cas, le premier nĂ© est encore soumis Ă son obligation de jeĂ»ner ce jour lĂ .
Un premier nĂ© qui se trouve dans les 12 mois de deuil sur son pĂšre ou sa mĂšre, ou pendant les 30 jours de deuil sur dâautres proches, doit assister lui aussi Ă la SĂ©oudat de clĂŽture dâun traitĂ© du Talmud la veille de Pessa'h.
Par contre, sâil se trouve dans les 7 jours de deuil, il ne peut pas y assister. Dans ce cas, si lâendeuillĂ© craint dâĂȘtre incommodĂ© par le jeĂ»ne et quâil ne pourra pas cĂ©lĂ©brer correctement le Seder, il devra « racheter » le jeĂ»ne par une somme dâargent quâil donnera Ă la TsĂ©daka.
Selon certains, lorsquâun enfant est premier nĂ©, son pĂšre jeĂ»ne Ă sa place jusquâĂ la Bar Mitsva de lâenfant. Si le pĂšre est lui aussi premier nĂ©, câest la mĂšre qui jeĂ»nera pour lâenfant jusquâĂ sa Bar Mitsva.
Mais selon dâautres, il nâest pas nĂ©cessaire de sâimposer cette rigueur.
Mais puisque nous avons lâusage dâexempter les premiers nĂ©s de jeĂ»ner par une SĂ©oudat Mitsva et quâil est relativement facile de sây rendre, le pĂšre ou la mĂšre de lâenfant doivent sâefforcer de sây rendre afin de sâexempter totalement du jeĂ»ne.
Si lâenfant nâa pas encore atteint lâĂąge de 30 jours, le pĂšre et la mĂšre sont exempts de jeĂ»ner pour lui. Cependant, il est bon mĂȘme dans ce cas que le pĂšre ou la mĂšre se rende Ă une SĂ©oudat Mitsva la veille de Pessa'h Aujourdâhui encore il est de coutume de mĂštre du sang dâagneau sur la porte des maisons.
Quatre expressions en rapport avec les quatre verres et quatre Ă©tapes
Dans le traitĂ© Pessahim (109b), la GuĂ©mara demande pourquoi les Sages ont instituĂ© de boire quatre verres la nuit du seder, puisque cela constitue des paires (un nombre pair), ce qui reprĂ©sente un danger de la part des dĂ©mons qui guettent. La GuĂ©mara rĂ©pond : « Quatre verres les Sages ont instituĂ© un geste de libertĂ©, et chaque verre est une mitsva indĂ©pendante. Cela signifie que les verres qui sont bus de façon libre nâont rien Ă voir lâun avec lâautre et ne sont pas considĂ©rĂ©s comme un groupe de quatre qui comprend deux paires, mais comme quatre unitĂ©s distinctes. Le âHida dit que la sortie dâEgypte a comportĂ© quatre Ă©tapes : PremiĂšre Ă©tape avant la sortie, car les plaies ont durĂ© douze mois, et alors lâesclavage sâest adouci car on ne frappait plus les travailleurs.
DeuxiĂšme Ă©tape Ă Roch Hachana de cette annĂ©e lĂ , le travail a Ă©tĂ© complĂštement interrompu, ainsi quâil est dit dans le traitĂ© Roch Hachana (10, 1).
TroisiĂšme Ă©tape la plaie des premiers nĂ©s, la sortie dâEgypte et lâouverture de la Mer, câest Ă dire la dĂ©livrance de la main de lâEgypte Ă Pessaâh.
QuatriĂšme Ă©tape Quand les Bnei IsraĂ«l ont reçu la Torah cinquante jour aprĂšs leur dĂ©part dâEgypte.
Le âHida met cela en rapport avec les quatre expressions de dĂ©livrance du dĂ©but de la paracha VaĂ©ra
PremiĂšre Ă©tape « Je vous ferai sortir ( VĂ© HOTSETI ) des souffrances de lâEgypte », ils travailleront mais ne souffriront plus.
DeuxiĂšme Ă©tape « Je vous sauverai ( VĂ© HITSALTI ) de leur servitude », ils arrĂȘteront complĂštement de travailler.
TroisiĂšme Ă©tape « Je vous dĂ©livrerai ( VĂ© GAALTI ) avec un bras tendu et des chĂątiments terribles », câest Ă dire la GuĂ©oula avec toutes ses merveilles.
QuatriĂšme Ă©tape « Je vous prendrai ( VĂ© LAKAâHTI ) comme Mon peuple », câest le don de la Torah, qui a fait de nous le peuple de Dieu.
DâaprĂšs cela, on comprend la GuĂ©mara, Ă©tant donnĂ© que les verres reprĂ©sentent la libertĂ©, ils ont Ă©tĂ© instituĂ©s selon un processus de libertĂ©, en quatre Ă©tapes diffĂ©rentes, il nây a donc pas Ă craindre des « paires ».
Il faut encore dire que ce « processus de libertĂ© » se termine par « Je vous amĂšnerai (vĂ©hĂ©veti) vers le pays », câest Ă dire que la GuĂ©oula nâest parfaite que lorsque nous sommes installĂ©s dans ce pays.
Donc de deux choses lâune : sâil sâagit dâun groupe, câest un groupe de cinq ; et si nous le divisons parce quâon nâa pas instituĂ© de cinquiĂšme verre, car nous Ă©tions encore loin dâĂȘtre installĂ©s dans le pays.
FILS de la HAGGADAH
Le récit de la Haggadah s'adresse à quatre fils; quatre types de juifs qui doivent pouvoir se retrouver dans cette expérience clé du judaïsme que représente la soirée du Seder
Le centre d'attention du Seder tourne autour des enfants. En vĂ©ritĂ©, c'est surtout pour eux que nous suivons plusieurs dĂ©tails de la cĂ©rĂ©monie du Seder. La base mĂȘme du Seder et de la Haggadah se trouve dans le commandement de la Torah " Et tu le raconteras Ă ton fils ". Haggadah, en effet, veut dire " raconter ". Ce commandement veut que tous les parents juifs remplissent leur obligation en racontant Ă leurs enfants les Ă©vĂ©nements de Yetsiate Mitsrayime, l"Exode " d'Ăgypte, qui a Ă©tĂ© le prĂ©lude Ă la RĂ©ception de la Torah au Mont SinaĂŻ naissance de la nation juive.
Le commandement de " raconter aux enfants " l'histoire de Pessa'h est répété quatre fois dans la Torah, et chaque fois différemment. Selon nos Sages, ceci est une indication que " la Torah parle de quatre fils ", c'est à dire quatre types d'enfants : un Sage, un Méchant, un Simplet, et un Qui ne sait pas demander (c'est à dire trop jeune pour demander). Il faut dire à chacun d'eux, selon son niveau et de la meilleur façon possible, la signification de Pessa'h.
L'ordre dans lequel sont introduits les Quatre Fils nous interpelle: pourquoi le Méchant est il juxtaposé au Sage?
Une question se pose immĂ©diatement : pourquoi le fils MĂ©chant a t il Ă©tĂ© placĂ© immĂ©diatement aprĂšs le Sage ? Il aurait dĂ» certainement ĂȘtre placĂ© au bout de la ligne, puisqu'il est le plus bas de tous !
Dans l'ouvrage d' Abouderham, l'ordre des Quatre Fils est expliqué sur la base de leur intelligence. Car le méchant fils n'est pas stupide (le mot hébreu pour " stupide " aurait été Choteh) ; il a de bonnes aptitudes mentales, mais son raisonnement " malin " l'a égaré. Il peut penser et discuter mais l'ennui avec lui c'est qu'il en est venu à de fausses conclusions, ou qu'il a choisi le mauvais chemin en connaissance de cause. De toutes façons, il a une meilleure compréhension que le Simplet et certainement plus que le dernier des quatre.
Une autre raison qui a été donnée pour avoir placé le Méchant immédiatement aprÚs le Sage est qu'ils sont opposés en ce qui concerne leur mode de vie.
LE DEVOIR DU SAGE
Le Racha (le fils méchant) fut placé immédiatement aprÚs le 'Hakham (le fils sage) pour nous rappeler, d'abord et avant tout, que nous ne devons pas nous " laver les mains " du Fils Méchant ; qu'il est de notre devoir de l'aider autant que les autres deux types : l'ignorant et le jeune. DeuxiÚmement, qu'il y a une bonne possibilité, sinon une certitude, que nos effort ne seront pas en vain.
Chaque Juif, quelle que soit sa situation prĂ©sente, devrait ĂȘtre " invitĂ© " Ă la table du Seder, mĂȘlĂ© Ă la discussion, aidĂ© Ă voir la lumiĂšre de la Torah et des Mitsvot.
Mais qui peut le faire ? Qui peut aider le Mauvais Fils ? Certainement pas le Simplet ni celui Qui ne sait pas demander. Seul le Sage peut le faire par une approche avisée, par la compassion et l'amour. C'est pourquoi le Mauvais fils fut placé immédiatement aprÚs et prÚs du fils Sage.
On peut demander : si cela est, pourquoi alors la réponse si dure de la Haggadah " S'il était là bas, il n'aurait pas été libéré" ?
La réponse est : c'est vrai ; là bas, en Egypte, il n'y avait aucun espoir pour lui, parce que la Torah n'avait pas encore été donnée. Avant que la Torah ne soit donnée, le Méchant se
serait exclu de lui mĂȘme du reste du peuple juif. Mais maintenant, la situation est tout Ă fait diffĂ©rente. Depuis que la Torah fut donnĂ©e au Mont SinaĂŻ, chaque Juif a une part dans la Torah; nul ne peut la lui prendre, pas plus qu'il ne peut lui mĂȘme se libĂ©rer de son engagement et de son association envers le peuple juif et envers la Torah. Qu'importe l'Ă©tat oĂč il se trouve, il est notre frĂšre et nous devons l'aider Ă devenir un juif connaissant et observant la Torah.
Les " Quatre Fils " de la Haggadah, tels que mentionnés, représentent quatre types de Juifs, et nous devons les impliquer tous dans la célébration de Pessah et dans tout ce que cela signifie.
Il y a encore un cinquiÚme fils: celui qui n'est pas présent à la table du Seder, qui n'est pas conscient de son judaïsme. Mais il y a encore un cinquiÚme fils, celui qui n'est pas présent à la table du Seder.
Ce n'est pas probablement de sa faute, car personne ne lui a jamais dit qu'il est Juif ou qu'Ă©tant juif sa vie devrait ĂȘtre diffĂ©rente. Nous devons donc l'inclure aussi dans notre sphĂšre d'influence, le faire sortir de son " Mitsrayim " (exil Ă©gyptien) et l'amener au " SinaĂŻ" pour y recevoir la Torah et les Mitsvot.
Et lorsque tous les Juifs seront prĂ©sents Ă la table du Seder et cĂ©lĂšbreront Pessa'h dans son vĂ©ritable esprit, nous pourrons ĂȘtre certains que la vraie RĂ©demption, par notre juste Machia h, ne sera pas longue Ă venir.
Tous les enfants juifs, garçons et filles, sont les " enfants de Dieu " ; et c'est notre devoir sacré de veiller à ce qu'ils vivent en conformité avec ce titre distinctif.
Basé sur un discours du Rabbi de Loubavitch (zats'l)
SEDER de PESSAH
Le plateau du Seder
Sur un plateau dont la table est garnie , on place trois MATSOT ( CHEMOUROT ) préparées spécialement pour ce but: elles représentent COHEN , LEVI et ISRAEL les divisions du peuple d'Israel.
Les MATSOT seront recouverte dâun napperon. Sur le plateau, on dispose les objets suivants:
1* Un bol de cerfeuil (ou de persil);
2* Un bol rempli de vinaigre ou d'eau salée pour y tremper le cerfeuil.
3* Un bol rempli de laitue et un autre contenant du raifort.
4* Un bol contenant le ' HAROSSETE , pate faßte de pommes rùpées auxquelles on a ajoute des amandes, de ta cannelle et du vin.
5* Le ZEROA , os garni de viande, rĂŽti a la braise.
6* Un oeuf dur cuit dans la cendre.
Les Matsot souvenir du pain de misĂšre que nos ancĂȘtres en manger en Egypte.
Les 4 verres souvenirs des 4 langages de délivrance.
La laitue et le raifort {herbes amĂšres = Maror ) rappellent lâamertume de la vie de nos ancĂȘtres en Egypte.
La HAROSSETE est le symbole du mortier et de lâargile employĂ©s pour la fabrication des briques.
Le ZEROA souvenir de lâagneau pascal.
Lâoeuf dur rappel de la destruction du temple.
Introduction au seder de Pessaâh
En signe de libertĂ©, il faut dresser la table avec la plus belle vaisselle dont on dispose et se conduire dâune façon princiĂšre lors cette soirĂ©e du seder (deux soirĂ©es en dehors dâIsraĂ«l). On prĂ©parera sa place de façon Ă pouvoir sâaccouder du cotĂ© gauche comme des hommes libres (les femmes et les enfants sâaccouderont Ă©galement).
On laissera malgré tout, un petit endroit de la table moins bien dressé pour rappeler la destruction du Temple.
Il est bon que les enfants dorment lâapres midi afin quâils puissent rester Ă©veillĂ©s et participer Ă tout le seder.
1Ăšre Ă©tape : Kadech Les 4 coupes de Vin
Câest une obligation de boire 4 coupes de vin durant le seder, 2 avant le repas (dont une pour le kiddoush) et 2 autres aprĂšs le repas. Il faudra les boire accoudĂ© (sous peine de reboire le verre si on ne sâest pas accoudĂ© (sans refaire la bĂ©nĂ©diction))
Les femmes sont également astreintes de boire les 4 coupes de vin accoudées.
Pourquoi 4 coupes de vin ?
Le chiffre 4 fait notamment référence à 4 différents termes de délivrance employés dans la Torah.
Ă priori, il faudra sâefforcer de ne pas faire le Kiddoush et ainsi commencer le seder avant la tombĂ©e de la nuit.
Il est recommandĂ© dâutiliser du vin rouge pour le Kiddoush. Lâusage sĂ©farade est de le prĂ©fĂ©rer Ă du vin blanc. On peut Ă©galement utiliser du jus de raisin. Chaque coupe doit contenir au minimum un reviâit de vin, soit 8,6 cl. Ă priori, il faudra sâefforcer de boire tout le contenu du verre mais, si on a bu la majoritĂ©, on sera quitte. Si on a un verre contenant plus dâun reviâit , il suffira dâen boire un reviâit. Dans tous les cas, il faudra boire un reviâit en une fois. Si on lâa bu en plusieurs temps, il faudra reboire un reviâit dâun seul coup.
Entre les 4 coupes de vin, il est bon de rincer son verre puis une tierce personne nous le remplira en signe de libertĂ©. Il est bien Ă©galement dâajouter 3 gouttes dâeau pour chaque coupe (le vin reprĂ©sentant la rigueur du jugement et lâeau la misĂ©ricorde).
2e Ă©tape : Ourâhats
Afin de pouvoir toucher et consommer un aliment mouillĂ© ou trempĂ©e dans un liquide, on doit se laver les mains. Câest pourquoi, aprĂšs avoir bu la premiĂšre coupe de vin, on se lave les mains exactement de la mĂȘme maniĂšre que pour manger du pain, sans rĂ©citer de bĂ©nĂ©diction.
3e Ă©tape : Karpass
ImmĂ©diatement aprĂšs sâĂȘtre lavĂ© les mains (Ourâhats), on prend mois quâun kazayith (= 27 grammes) de karpass (= cĂ©leri) soigneusement nettoyĂ© de toute bestiole, et on le trempe dans du vinaigre ou de lâeau salĂ©e (ou citronnĂ©). Puis le chef de famille ou une personne importante rĂ©cite la bĂ©nĂ©diction borĂ© pĂ©ri ha adama, avec lâintention dâacquitter les autres convives mais Ă©galement la salade (maror) quâon mangera ensuite.
Il nâest pas nĂ©cessaire de sâaccouder pour manger le karpass.
4e Ă©tape : Yaâhats
Des 3 matsot qui sont sur le plateau du seder, le chef de famille prend la matsa du milieu et la casse en deux. On remet la partie la plus petite entre les deux autres matsot entiĂšres et on confie la partie la plus grande Ă lâun des convives afin quâil la garde pour lâafikoman et on la couvre de la nappe.
Il ne faut pas briser la matsa du milieu avec un couteau mais Ă la main, comme le font les pauvres.
5e Ă©tape : Maguid
Câest une obligation de la Torah de raconter (haggada) la sortie dâEgypte Ă ses enfants. Il faut la raconter en dĂ©tail et prendre son temps. Câest une mitsva de rajouter et de raconter des Midrashim (histoires) et des explications sur le rĂ©cit.
Les sages ont compilĂ© les diffĂ©rentes Ă©tapes de la sortie dâEgypte dans la Haggadah. Câest pourquoi, on est tenu de lire toute la Haggadah.
Il est préférable de la lire en Hébreu puis de la traduire afin que tous les convives comprennent le texte. En revanche, si on souhaite la lire en Français, il faudra lire les passages « PESSAH, MATSA et MAROR » en hébreu.
6e et 7e Ă©tape : Roâhtsa puis Motsi-Matsa
Câest une obligation de consommer de la Matsa le soir de Pessaâh Ă diffĂ©rentes Ă©tapes du Seder :
âą lors du Motsi Matsa
âą pour le Maror
âą Ă la fin, lâAfikoman
Chaque fois, il faudra consommer un kazayith soit au minimum 29 grammes, accoudĂ© sur le cotĂ© gauche (pour de la matsa chemoura fait Ă la main, le volume de kazayith est dâenviron 20 grammes).
Pour le Motsi Matsa, on prendra les 3 matsot du plateau dont celle du milieu coupĂ©. AprĂšs sâĂȘtre lavĂ© les mains et rĂ©citer la berakha âAl Netilath Yadayim (Ă©tape du seder appelĂ© Roâhtsa), le chef de famille rĂ©citera la bĂ©nĂ©diction Ha motsi lekhem min ha arets, puis laissera glisser la Matsa infĂ©rieur et rĂ©citera la bĂ©nĂ©diction « âŠâal akhilat matsa » sur la supĂ©rieur et la brisĂ©e Il est prĂ©fĂ©rable de consommer 1 kazayith la supĂ©rieur et 1 kazayith de celle du milieu (coupĂ©).
Les personnes ĂągĂ©s qui aurait du mal Ă manger autant de matsa, elles peuvent la tremper dans de lâeau pour la ramollir ou se contenter de manger que le premier kazayith (du motsi).
8e Ă©tape : Maror
A lâĂ©poque du Beth Hamikdach, câĂ©tait un commandement positif de la Torah de consommer un Kazayith de Maror (herbes amĂšres) le soir de Pessaâh. Câest pourquoi aujourdâhui, on continue dâen manger en souvenir de ce commandement.
Les femmes sont Ă©galement tenues de consommer un kazayith de Maror.
Voici les lĂ©gumes que lâon peut utiliser en tant que Maror : la laitue, la romaine, la frisĂ©e, les endives, le raifort (seulement pour les achkĂ©nazes), et 2 autres moins connus de nos jours.
Il faut utiliser de la salade de prĂ©fĂ©rence, et si on en a pas, on prendra une autre sorte mentionnĂ©e dans lâordre ci dessus. Il faudra vĂ©rifier mĂ©ticuleusement les branches et bien les rincer.
AprĂšs avoir fait le Motsi Matsa, on prendra un kazayith de Maror (soit environ 29 grammes) que lâon trempera Ă peine dans le Harosseth puis on rĂ©citera la bĂ©nĂ©diction « âŠâal akhilath Maror » avant de le manger sans sâaccouder car câest en souvenir de lâesclavage qui a rendu amĂšres les vies des enfants dâIsrael en Egypte.
9e Ă©tape : Korekh
Le Korekh est un sandwich qui consiste en une feuille de maror recouverte dâun kazayith de matsa, trempĂ© dans le âharosset.
Pour rĂ©aliser le Korekh, on prend un kazayith de la 3e matsa (celle infĂ©rieure), on met un kazayith de maror Ă lâintĂ©rieur et on trempe le tout dans le âharosset. On dit avant de le manger : « Zekher lemikdach keHillel » (« En souvenir du Temple comme le faisait Hillel »).
Le Korekh doit ĂȘtre consommĂ© accoudĂ© sur le cotĂ© gauche. Si on a oubliĂ© de sâaccouder pour manger le korekh, on nâa pas besoin de recommencer Ă en manger. Celui qui se montre plus strict a cependant un mĂ©rite particulier.
Il est important de ne pas parler de choses sans rapport avec le repas depuis le moment oĂč lâon a rĂ©citĂ© le motsi matsa jusquâa ce quâon est mangĂ© le korekh.
10e Ă©tape : Choulkhan Orekh
On commence le repas et on mange dans la joie, chacun dans la mesure des possibilitĂ©s que D. lui offre. Celui qui sâaccoude pendant ce repas est digne de louanges, mais ce nâest pas obligatoire.
Il faudra faire attention de ne pas trop manger afin de pouvoir manger lâafikomen avec appĂ©tit.
11e Ă©tape : Tsafoun Afikomen
AprĂšs avoir fini le repas, on mange la matsa chemoura quâon avait cachĂ©e sous la nappe, appelĂ©e lâafikomen. On en distribue un kazayith Ă chacun, en souvenir du sacrifice pascal quâon mangeait Ă satiĂ©tĂ© Ă lâĂ©poque du Beth Hamikdach.
Il faut manger lâafikomen avec appĂ©tit en sâaccoudant sur le cotĂ© gauche et sans rĂ©citer de bĂ©nĂ©diction.
Si on a oubliĂ© de manger lâafikomen accoudĂ©, on devra recommencer.
Il est important de ne pas ĂȘtre rassasiĂ© Ă la fin de repas afin de pouvoir manger lâafikomen avec appĂ©tit et de ne pas de devoir se forcer : car se forcer pour manger nâest pas considĂ©rĂ© comme manger.
Si la matsa quâon a mise de cĂŽtĂ© ne suffit pas pour en donner un kazayith Ă chacun des convives, on la complĂšte avec une autre matsa chemoura.
Il faut veiller Ă manger lâafikomen avant minuit (minuit en heure modulaire = la moitiĂ© de la nuit et non 0h00).
Il est interdit de manger quoi que ce soit aprĂšs lâafikomen afin de garder le goĂ»t de la matsa dans la bouche. On pourra nĂ©anmoins boire de lâeau.
12e Ă©tape : Barekh
AprĂšs avoir manger lâafikomen, on lave et on rince sa coupe de vin (mĂȘme si elle Ă©tait propre). On se lave ensuite les mains pour accomplir la Mitsva de Mayim Aâharonim afin de rĂ©citer le bircat Hamazon.
On remplit la 3e coupe de vin puis on la soulĂšve dâau moins 10 cm et on rĂ©cite le Birkat Hamazone, en mentionnant le passage de « YaâalĂ© Veyavo ».
On ne sâaccoude pas pour rĂ©citer le Birkat Hamazon. On doit le rĂ©cite assis et non debout ni en marchant.
DĂšs quâon a terminĂ© le Birkat Hamazon, on rĂ©cite la bĂ©nĂ©diction de BorĂ© PĂ©ri Haguefen (avec lâintention dâen exempter la 4e coupe de vin) et on boit le vin en sâaccoudant. Comme pour les autres coupes de vin, si on ne sâest pas accoudĂ©, il faudra boire une autre coupe en sâaccoudant.
Celui qui a envie de boire un autre verre de vin entre la 3e et la
4e coupe, ne pourra pas la boire.
13e
Ă©tape : Hallel
Apres avoir récité le Birkat Hamazon, on récite le Hallel avec joie et allégresse sur la 4e coupe de vin. On garde la 4e coupe de vin en main pour réciter le Hallel mais si on a du mal à la garder en main pendant tout le Hallel, on peut la poser devant soi.
Il faut indiquer Ă tous les convives quâil convient de dire le Hallel avec enthousiasme et non Ă moitiĂ© endormi, ni Ă plus forte raison dâune façon lĂ©gĂšre et qui manque de sĂ©rieux, ni en se dĂ©pĂȘchant comme sâil sâagissait dâun fardeau dont on cherche Ă se dĂ©barrasser. Car nous avons un principe qui dit que « Tout va dâaprĂšs la conclusion ».
On aura soin de terminer le Hallel avant âHatsot (minuit juif) et de boire le 4e verre de vin avant ce temps Ă©galement. Si on a dĂ©passĂ© ce temps, on ne rĂ©cite pas la bĂ©nĂ©diction Ă la fin du Hallel.
On boit, la 4e coupe, accoudé comme pour les précédentes.
14e Ă©tape : Nirtsa
Puisse Hachem agrĂ©er nos actes et nous donner un salaire entier. Câest une mitsva de raconter la sortie dâEgypte aprĂšs le sĂ©der autant quâon le peut et certains ont lâhabitude de chanter des piyoutim comme âhad gadeya, etc.
Chacun Ă lâobligation de continuer Ă Ă©tudier les lois de Pessaâh, de raconter la sortie dâEgypte et de parler des miracles et des prodiges que D. fit pour nos ancĂȘtres, jusquâĂ ce que le sommeil sâempare de lui.
A lâorigine, la Mitsva de compter le âOmer consiste Ă compter les 7 semaines ou 49 jours qui sĂ©parent la fĂȘte de Pessaâh de la fĂȘte de Shavouâot.
Selon la Torah, lorsque le Beit Ha Mikdash existait, cette Mitsva sâaccompagnait dâune offrande de blĂ© et dâun sacrifice que lâon offrait le 2Ăšme jour de Pessaâh, mais de notre Ă©poque oĂč le Beit Ha Mikdash est dĂ©truit, la Mitsva de compter le âOmer persiste mais nâest plus quâune institution de nos maĂźtres, en souvenir du Beit Ha Mikdash. Ceci est lâopinion de la majoritĂ© des Rishonim, ainsi que de MARAN, lâauteur du Shoulâhan âArouâh. Cependant, cette Mitsva nâen reste pas moins une totale obligation.
On peut compter le âOmer dans toutes les langues. Si lâon compte en hĂ©breu et que lâon ne comprend pas ce que lâon dit, on nâest pas quitte et lâon doit de nouveau compter mais dans la langue que lâon comprend (sans rĂ©citer de nouveau la Beraâha).
Selon le strict Din, on peut compter le âOmer aprĂšs la Shkiâa (coucher du soleil), mais les personnes pointilleuses et scrupuleuses dâaccomplir les Mitsvot selon toutes les exigences de la Halaâha attendent la nuit pour compter le âOmer.
Si lâon nous demande entre le coucher du soleil et la sortie des Ă©toiles : « Combien doit on compter ce soir dans le âOmer ? » Nous devons rĂ©pondre : « Hier, nous avons comptĂ© tant. » Mais si lâon nous pose cette question avant le coucher du soleil, nous pouvons tout Ă fait rĂ©pondre le compte exact que nous compterons ce soir lĂ .
La Mitsva de compter le âOmer se fait en Ă©tant debout.
Si par oubli ou par ignorance, on a comptĂ© assis ou bien sâil sâagit dâune personne ĂągĂ©e ou malade, on est quitte de la Mitsva.
Si lâon a oubliĂ© de compter le âOmer durant la nuit, on peut se rattraper pendant la journĂ©e, mais sans Beraâha, et on reprendra le compte le soir suivant, avec Beraâha.
Par contre, si lâon nâa pas rattrapĂ© le compte sans Beraâha durant la journĂ©e, on ne peut plus continuer Ă compter avec Beraâha le soir. Il faudrait poursuivre le compte sans Beraâha.
Lorsquâon a un doute si lâon a comptĂ© la veille ou non, on poursuit le compte avec Beraâha.
Un enfant qui devient Bar Mitsva pendent la pĂ©riode du âOmer, doit continuer Ă compter, mais sans Beraâha, mĂȘme sâil a comptĂ© depuis le dĂ©but avec Beraâha sans rater le moindre jour.
Se
couper les Cheveux pendant le Omer
Le Shoulâhan âArouâh (O.H chap.493) fait mention de lâusage de ne pas se couper les cheveux durant la pĂ©riode du âOmer,
en signe de deuil sur la disparition des 24 000 Ă©lĂšves de Rabbi âAkiva.
Selon la tradition des Sefaradim, cet usage est maintenu jusquâau 34Ăšme jour du âOmer, au matin, alors que selon la tradition Ashkenaze, cet usage sâarrĂȘte dĂ©s le 33Ăšme jour du âOmer.
Les personnes qui craignent la parole dâHashem, ont Ă©galement la vigilance de ne pas se raser la barbe pendant le âOmer.
Les femmes ne sont pas concernĂ©es par lâinterdiction de se couper les cheveux pendant le âOmer.
Les femmes et le Omer
La Mitsva de compter le âOmer fait partie de la catĂ©gorie des Mitsvot Positives liĂ©es au temps (Mitsvot âAssĂ© SheHazeman Guerama). C'est Ă dire, des Mitsvot dont lâaccomplissement est soumis Ă un laps de temps avant lequel et au delĂ duquel la Mitsva nâest pas valide (Ex : le Tsitsit ou les Tefilin que lâon ne peut mettre que lorsquâil fait jour, ou le Loulav que lâon accomplie quâĂ Soukkot âŠ)
Les femmes sont gĂ©nĂ©ralement exemptes de toutes les Mitsvot âAssĂ© SheHazeman Guerama, exceptĂ© certaines Mitsvot comme la Mitsva dâallumer âHanouka, ou la lecture de la Meguila, puisque les femmes ont elles aussi bĂ©nĂ©ficiĂ©es des miracles commĂ©morĂ©s par ces Mitsvot.
Les femmes sont donc exemptes de la Mitsva de compter le âOmer.
Si toutefois une femme dĂ©sire malgrĂ© tout compter le âOmer, elle est autorisĂ©e Ă le faire, mais elle ne peut en aucun cas le faire avec la Beraâha, puisquâelle contient le terme « Vetsivanou » (« qui nous a ordonnĂ© »). Or, fondamentalement, la femme nâest pas ordonnĂ©e sur cette Mitsva, puisquâelle est liĂ©e au temps.
Cependant, chez les Ashkenazim, lâusage est de laisser les femmes rĂ©citer la Beraâha, mĂȘme sur une Mitsva de laquelle elles sont exemptes, conformĂ©ment Ă lâopinion du RaMA.
Mais une femme Sefarade doit se comporter selon lâopi nion de MARAN, lâauteur du Shoulâhan âArouâh, selon qui, les femmes nâont pas le droit de rĂ©citer une Beraâha sur une Mitsva de laquelle elles sont exemptes.
Selon nos maĂźtres les Kabbalistes, il est bon quâune femme ne compte pas du tout le âOmer, mĂȘme sans Beraâha.
HOL HA-MOâED
Les jours de âHol Ha-Moâed correspondent aux jours entre le (s) premiers(s) et le dernier(s) Yom Tov de Pessaâh, et entre le(s) premier(s) Yom Tov de Soukkot et Shemini âAtseret. Ces jours intermĂ©diaires sont surnommĂ©s jours de « âHol Ha Moâed » (« demi fĂȘtes »).
Nos maĂźtres enseignent dans le PirkĂ© Avot (chap.3) : Celui qui humilie (qui profane) les fĂȘtes, nâa pas droit au Monde Futur.
Rashi explique sur place : Il sâagit ici dâune personne qui profane les jours de âHol Ha Moâed en effectuant des activitĂ©s interdites, ou en se comportant de façon profane pendant ces jours lĂ .
Câest ainsi quâexpliquent de nombreux autres Rishonim
Câest la raison pour laquelle, nous devons honorer les jours de âHol HaMoâed par des vĂȘtements plus beaux que ceux que nous portons les autres jours de semaine durant toute lâannĂ©e.
Nous devons Ă©galement honorer les jours de âHol Ha Moâed en consommant de la viande de bĂ©tail et en buvant du vin. Cependant, si une personne nâaime pas le vin, elle nâest pas tenue de se forcer Ă en boire, et peut sâacquitter de son devoir en buvant du jus de raisin.
Leâhateâhila (Ă priori), il faut consommer du pain au repas du soir, ainsi quâĂ celui de la journĂ©e.
Selon le Kaf HaâhaĂŻm (O.H 530, note 3 et 4), il est bon « dâembellir la Mitsva » en faisant Motsi sur 2 pains pendant les jours de âHol Ha Moâed, comme nous le faisons les jours de Shabbat et de Yom Tov.
Le Gaon de Vilna Ă©tait trĂšs pointilleux sur la façon de se saluer pendant âHol Ha Moâed, et il tenait Ă se que les gens se disent la formule « Moâadim Lessimâha », ou bien « Moâed Tov »
Dans la Torah, ces jours sont qualifiĂ©s de « MikraĂ© Kodesh » (Saintes Convocations). Câest sous ce nom que nous les mentionnons dans la priĂšre de Moussaf.
Les jours de âHol Hamoâed sont frappĂ©s par une interdiction de travailler, afin quâils ne soient pas assimilĂ©s Ă des jours de semaine ordinaires, qui ne possĂšdent aucune saintetĂ© particuliĂšre
Durant ces jours de âHol HaMoâed, Il est une Mitsva dâaugmenter lâĂ©tude de la Torah, car les lois dâHashem sont droites et rĂ©jouissent le coeur (Tehilim).
Il est rapportĂ© dans la GuĂ©mara (Yeroushalmi Moâed Katan chap.2, Halaâha 3) :
Rabbi Aba Bar Memal dit : « Si il y avait quelquâun qui serait prĂȘt Ă se joindre Ă moi (afin dâannuler une institution de nos maĂźtres), jâaurais autorisĂ© le travail pendant âHol Ha Moâed. En effet, le seul objectif de lâinterdiction de
travailler pendant âHol Ha Moâed, nâest que manger, boire et « Ă©tudier la Torah », et au lieu de cela, pendant âHol Ha-Moâed, les gens mangent, boivent et « sâĂ©tourdissent dans des futilitĂ©s ».
A partir de cet enseignement, notre maĂźtre le Rav Ovadia YOSSEF ZAKOUTSAâL Ă©crit que la frivolitĂ© et les comportements lĂ©gers pendant âHol Ha Moâed, reprĂ©sentent un interdit encore plus grave que de travailler pendant ces jours lĂ , car tout le but de la Torah, lorsquâelle a ordonnĂ© lâobservance des fĂȘtes, nâĂ©tait que seulement sâattacher Ă Hashem, Ă sa Torah et Ă ses Mistvot
Durant les jours de âHol Ha Moâed, il est interdit dâeffectuer un travail (Melaâha) ou de fournir un effort physique important (Tirâha).
Il existe 5 situations dans lesquelles il est permis dâeffectuer un travail durant les jours de âHol Ha Moâed :
Les besoins de la collectivité (Tsorké Rabbim)
Les besoins de la fĂȘte (TsorkĂ© Hamoâed) En cas de perte du capital si la chose nâest pas faite durant âHol Ha Moâed (Davar Haaved)
Un employĂ© qui nâa pas de quoi cĂ©lĂ©brer la fĂȘte dignement (Poâel Sheen Lo Ma Leeâhol)
Pour une Mitsva qui risque de ne pas ĂȘtre accomplie, mĂȘme si elle ne concerne pas la fĂȘte.
7Ăšme JOUR DE PESSAâH
Le septiĂšme jour de Pessaâh est un jour oĂč des miracles ont Ă©tĂ© faits Ă nos pĂšres sur la mer, et la Torah dit (Chemot 12) : «Le septiĂšme jour est une convocation sainte pour vous, vous ne ferez aucun travail.» Dans la plupart des endroits oĂč figure dans la Torah lâordre du premier Yom Tov de Pessaâh, il y a Ă©galement Ă cĂŽtĂ© le rappel de la sortie dâEgypte. Mais Ă cĂŽtĂ© de lâordre de fĂȘter dans la saintetĂ© le septiĂšme jour de Pessaâh ne figure Ă aucun endroit le rappel du miracle qui sâest produit ce jour lĂ , le miracle de la mer.
De mĂȘme, quand la Torah raconte ce miracle lui mĂȘme, dans la parachat BĂ©chalaâh, il nây a aucune mention du jour oĂč ce miracle sâest produit, et il nây a non plus aucune Ă©vocation de cette fĂȘte. Il est dĂ©jĂ dit Ă un autre endroit quâaucune fĂȘte nâa Ă©tĂ© donnĂ©e Ă IsraĂ«l en souvenir de la chute de ses ennemis, mais uniquement pour le fait quâil avait Ă©tĂ© sauvĂ©. Car le Saint bĂ©ni soit Il ne Se rĂ©jouit pas de la chute des mĂ©chants, et on ne fait pas non plus aux bnei IsraĂ«l une fĂȘte Ă ce propos. Câest pourquoi la mitsva du dernier jour de Pessaâh a Ă©tĂ© donnĂ©e aux bnei IsraĂ«l avant quâils sachent quâen ce jour les Egyptiens allaient se noyer dans la mer.
Et câest pourquoi mĂȘme ensuite, la Torah dissimule le lien entre la saintetĂ© de cette fĂȘte et le passage de la mer.
Lâessentiel de la rĂ©jouissance des bnei IsraĂ«l en ce jour est pour la chira que MochĂ© et les bnei IsraĂ«l ont chantĂ©e ce jour lĂ par lâesprit saint. Ils ont mĂ©ritĂ© que leur chant soit inscrit dans la Torah Ă jamais, et le Saint bĂ©ni soit Il et toute Sa suite ont Ă©coutĂ© la Chira.
Les bnei IsraĂ«l ont lâhabitude de rester Ă©veillĂ©s toute la nuit du septiĂšme jour de Pessaâh, ou la plus grande partie de la nuit, et ils Ă©tudient la Torah, passent de la Torah aux ProphĂštes et aux Hagiographes, la Torah Ă©crite et la Torah orale, et ils terminent par les paroles du Zohar sur le passage de la mer.
On appelle cette suite de lectures «tikoun», parce que les bnei IsraĂ«l nâont pas atteint la perfection de leur rĂ©demption cette nuit lĂ , et grĂące au fait quâils font ce «tikoun» avec une grande foi en Hachem et en son serviteur MochĂ©, ainsi que par le mĂ©rite du fait quâils allaient recevoir la Torah, leur chira a Ă©tĂ© fixĂ©e Ă jamais. Cette nuit lĂ , chaque annĂ©e, est propice Ă lâĂ©lĂ©vation de lâĂąme dans la foi en Hachem et Sa Torah. Et quiconque vient pour se purifier, on lâaide du Ciel, câest une grande aide qui ne cesse jamais.
Msouki
Ingrédients pour 6 personnes
:
1 kg de viande. 2 oignons.
2 tomates. 5 gousses d 1 bùton de cannelle. Boutons de roses séchés. 10 cl huile d Sel et poivre. 2 carottes. 3 navets. 2 boutaqalas. (Chou rave.)
2 poireaux 1 courgette. 1 pied de cardon ou de cardon sauvage 1 bulbe de fenouil, 1 cĂ©leri en branche. Persil, coriandre (qosbor) aneth (septe) Menthe (nĂąnĂą) 150 g Petits pois. 250 gr de fĂšves fraĂźches. 3 artichauts. 500 gr dâĂ©pinards.
Recette :
Dans une cocotte type autocuiseur, mettre lâhuile, chauffer et faire revenir la viande. Ajouter les oignons, les tomates, remuer. Ajouter les Ă©pinards et les laisser rĂ©duire. Ajouter tous les lĂ©gumes, coupĂ©s en petits dĂ©s, lavĂ©s Ă grande eau. Faire cuire pendant 45 minutes Ă feu moyen Ă dĂ©couvert, en remuant constamment. Ajouter 1 verre dâeau Ajouter les herbes et une cuillĂšre Ă soupe de harissa.. Saler et poivrer. Fermer lâautocuiseur et laisser cuire sur feu moyen Âœ heure.
de Matsa bolognaise
Ingrédientspour 6 personnes :
Concentré de tomate / pulpe de tomate, l'huile d'olive, herbes de provences, 1kg de viande hach 1 packet de matsot carré, des oeufs, sel, persil moulu, feuille de salade verte
Recette :
Commencez d'abord par faire une sauce tomate( avec du concentré de tomate ou de la pulpe de tomate) cette fois ci je l'ai fait avec du concentré de tomate dilué , de l'huile d'olive et des herbes de provences, puis rajoutez la viande haché ( 1 kg pour une plaque de lasagnes, à peu prÚs).
Faites cuire cette bolognaise 10 mn environ. Huilez un grand plat rectangle allant au four. Mouillez légÚrement deux matsot (galettes) et trempez les dans de l'oeuf battu salé et persillé.
Posez ces galettes au fond du plat et rajoutez une couche de matsot identiques (trempées).
Couvrez ces matsot de la viande hachée et couvrez d'une couche de matsa trempée dans l'eau et l'oeuf battu, répétez l'opération une ou deux fois, terminez par une couche de matsa que vous arrosez avec de l'oeuf battu. Enfournez à four chaud 10 mn juste le temps que ça prenne et que ça dore un peu, à la sortie du four arrosez les lasagnes avec les restes de sauce tomate.
Vous pouvez déguster ces lasagnes, tiÚdes ou chaudes avec une petite salade verte c'est parfait.
MugCake au Chocolat
Ingrédients, pour 1 pers 1 oeuf 2 cl de lait 35 g de beurre 40 g de chocolat 20 g de farine 20 g de sucre
Recette :
Coupez le chocolat et le beurre en petits morceaux et placez les dans un mug. Faites fondre aux micro ondes 30 secondes en mélangeant bien avec une fourchette toutes les 10 secondes.
Ajoutez le sucre puis lâĆuf et mĂ©langez. Incorporez le lait et lorsque le mĂ©lange est bien lisse ajoutez doucement la farine.
Faites cuire le mug cake pendant 1 minute. DĂ©gustez Ă la sortie du micro ondes.
Croissant de Lune Ingrédients, pour 35 petits
2 tranche de foies de veau
2 petites Ă©chalotes le jus d'un demi citron(bien
1 cà c de cumin en poudre bien bombée huile d'olive coriandre fraßche
Recette : Emincer les Ă©chalotes les faire revenir dans une poĂȘle avec de l'huile d'olive. Couper le foie en petits cubes. Le rajouter aux Ă©chalotes. Saupoudrer de cumin , saler , remuez dans la poĂȘle rĂ©guliĂšrement pendant 5 mn. Rajouter le jus de citron.
Analyser les problĂšmes
La meilleure défense contre les abus est de remettre en question ce que vous voyez. Utilisez votre intelligence pour découvrir les incohérences et les rationalisations.
Dans le monde d'aujourd'hui, si quelqu'un demande "Comment allez vous", la réponse standard est "bien". En fait, une blague juive définit "nudnick" comme quelqu'un qui, lorsqu'on lui demande comment il va, vous le dit en fait !
La voie #44 est sho'el u'may'shiv littéralement "demander et répondre".
Un professionnel peut immĂ©diatement diagnostiquer les problĂšmes. Au moment oĂč vous franchissez la porte, le mĂ©decin dit : « Vous ĂȘtes anĂ©mique. Ou le garagiste dit : "Ce sont les bougies." C'est l'expĂ©rience !
The 48 Ways dit : Exposez vous à des personnes qui maßtrisent l'art des questions. Un expert en questions identifie la base du problÚme, trie les facteurs pertinents, détermine les informations supplémentaires nécessaires et tire la conclusion. C'est le pouvoir de vivre.
Les questions de base peuvent ĂȘtre appliquĂ©es Ă tout dans la vie :
DĂ©finir : quel est le problĂšme ?
Délibéré : Pourquoi est ce important pour moi ?
Postuler : qu'est ce que je vais faire ?
Pratiquez les et, Ă©ventuellement, poser de bonnes questions deviendra une seconde nature pour vous. Vous devez ĂȘtre prĂȘt Ă faire face Ă la vie. Parce que si vous ne le faites pas, la sagesse la plus profonde peut venir Ă vous et elle finira Ă la poubelle.
Questions réponses : la clé de la survie
Nous agissons parfois d'une maniÚre qui contredit nos croyances. "Questions et réponses" nous aide à découvrir nos propres incohérences et rationalisations. Et si nous n'abordons pas et ne résolvons pas ces problÚmes, nous souffrirons d'une terrible confusion !
Ouvrez vos yeux et votre esprit aux irrégularités de la vie. Ne restez pas assis passivement. Si vous voyez une contradiction, signalez la.
Pour comprendre les Ă©vĂ©nements actuels, vous devez vous demander : Quel est le cĆur du problĂšme ? Pourquoi les gens diffĂšrent ils? Ne comptez pas sur les analystes pour vous donner leur opinion prĂ© digĂ©rĂ©e. Vous devez faire le travail. Creusez et participez intelligemment Ă l'actualitĂ©.
Il y a un dicton juif : "Personne n'est jamais mort Ă cause d'une question." Cela signifie ne pas avoir peur de demander. Il n'y a rien de noble Ă rester silencieux et ignorant.
Les gens peuvent devenir agacĂ©s lorsque vous commencez Ă poser trop de questions ou Ă analyser les choses en morceaux. Mais ne laissez pas cela vous arrĂȘter. GrĂące Ă l'analyse, une personne prend un concept de l'abstrait et le rend rĂ©el. Et cela rend la vie fraĂźche et vivante.
Quelqu'un qui n'apprend pas l'art du questionnement perceptif est susceptible de toutes sortes de manipulations. Dans le monde d'aujourd'hui, il y a toujours quelqu'un qui veut nous inciter Ă acheter quelque chose dont nous n'avons pas besoin.
La meilleure défense contre les abus est de remettre en
question ce que vous voyez. Lorsque vous rencontrez une nouvelle idée ou un nouveau produit, demandez vous : pourquoi ai je besoin de cela ? Quelle est la motivation de la personne à promouvoir cette idée ? Cela vous sensibilisera, vous protégera et vous rendra sage.
Rechercher des incohérences
Les idées dans le vide signifient trÚs peu. Mais lorsqu'elles sont juxtaposées, des distinctions subtiles commencent à faire surface. Un aspect clé de la sagesse est de voir les relations entre les concepts et de se concentrer sur les domaines de similitude et de contradiction. C'est pourquoi il est si important d'étudier l'histoire pour avoir une idée du contexte.
La vie elle mĂȘme est pleine de contradictions. Lorsque vous ĂȘtes confrontĂ© Ă un problĂšme ou Ă une situation, Ă©tudiez la question et dĂ©finissez la prĂ©misse qui la sous tend. Demandez : y a t il quelque chose qui contredit cette idĂ©e ? Essayez de regarder plus profondĂ©ment les choses et les gens. Car rien n'est jamais tel qu'il apparaĂźt Ă la surface...
Par exemple : Dieu peut il rendre un rocher si lourd qu'il ne peut mĂȘme pas le soulever ?
Cette question implique une limitation de la puissance de Dieu soit il est incapable de créer un rocher aussi lourd, soit il est incapable de le soulever.
La rĂ©ponse est qu'il y a un dĂ©faut fondamental dans la question. La question suppose que les infinis un rocher infiniment lourd et un Dieu infini sont comparables. Mais comme nous devrions le savoir depuis le cours de mathĂ©matiques de 10e annĂ©e, deux infinis ne peuvent pas ĂȘtre comparĂ©s.
Retrouver les questions sans réponse
Nous nous promenons tous avec un sac plein de questions sans réponse. Et bien qu'ils ne semblent pas nous déranger, à un niveau plus profond, ils le font absolument. Voici quelques questions lancinantes que nous avons tous :
Quel est le but de la vie? Comment puis je réaliser mon potentiel ? Comment puis je éviter de répéter les erreurs ? Certaines personnes disent: "Il n'y a pas de réponses."
En vĂ©ritĂ©, le point de toutes les questions est les rĂ©ponses. Obtenir de la clartĂ© est un parcours long et difficile. Mais ne vous arrĂȘtez pas ! Personnellement, je travaille sur une question depuis 10 ans, en y rĂ©flĂ©chissant au moins deux fois par jour.
Sortez vos questions de vous. Et commencez à y répondre. Asseyez vous, faites une introspection et voyez quelles questions importantes restent en suspens. Si quelque chose vous tracasse, ne le laissez pas s'envenimer. Mettez le dans une liste et emportez la liste avec vous. Gardez ces questions à l'esprit, facilement disponibles lorsque vous rencontrez
quelqu'un qui pourrait ĂȘtre en mesure de vous donner un aperçu.
Si votre entreprise s'effondrait, vous ne resteriez pas là à perdre de l'argent vous trouveriez le problÚme et le résoudriez. Dans la vie aussi, vous ne pouvez pas simplement rester assis et perdre. Imaginez la vie !
Questions pour la vie
Appliquez vos compétences en questions réponses à tous les aspects de la vie. Par exemple, si vous voulez vous marier, assurez vous de connaßtre les bonnes questions à poser. Beaucoup de gens se font virer du mariage parce qu'ils n'ont pas la bonne définition. Leurs attentes sont basées sur un scénario hollywoodien.
Découvrez ce qu'est le mariage. Est ce un arrangement ? Un contrat? Un abri fiscal ? Aide domestique? Camaraderie? Une façon de vivre moins cher ? Un rituel pour satisfaire les grands parents indigents ?
Le judaïsme dit: "Le mariage est l'engagement qu'un homme et une femme prennent pour poursuivre ensemble leurs objectifs de vie." C'est un lien sacré entre deux personnes qui ne font plus qu'un. Il donne de la force à l'individu comme à l'unité. Il apporte l'épanouissement, l'amitié, la famille et bien plus encore.
Ne marchez pas dans l'allée tant que vous ne savez pas : Quel est le but du mariage ? Comment réussir son mariage ? Comment savoir si j'ai choisi le bon partenaire ?
Questions bronzées
Dans la sociĂ©tĂ© occidentale, les parents prennent la premiĂšre paire de chaussures d'un enfant et les font bronzer. C'est un rappel du moment oĂč le bĂ©bĂ© a atteint un niveau de maturitĂ© et d'indĂ©pendance. Dans le judaĂŻsme, nous immortalisons autre chose la premiĂšre question analytique d'un enfant, la premiĂšre fois qu'il a saisi une contradiction. C'est l'indĂ©pendance !
L'importance des bonnes questions est ancrée dans la conscience nationale juive. On voit par l'épisode du Buisson ardent, que le sage Moïse posait le point de contradiction : « Le buisson brûle, mais il ne se consume pas.
Lors du Seder de Pùque, les enfants sont encouragés à poser les fameuses Quatre Questions. Le Seder parle aussi de quatre enfants : un sage, un mauvais, un simple et un qui ne sait pas demander. Chacun est défini par le type de question qu'il pose.
Une yeshiva est une école pour apprendre à analyser et à poser des questions d'approfondissement. Le guide est le Talmud le plus grand manuel de questions réponses au monde. Le Talmud est construit sur la recherche de contradictions et, au fil des siÚcles, les Juifs en ont fait un art raffiné.
Parfois, le texte de la Torah sera trĂšs concis. Pourquoi? Pour nous inciter Ă poser des questions d'investigation et d'analyse. La Torah demande beaucoup d'efforts pour l'Ă©laborer par nous mĂȘmes, et plus nous Ă©tudions, plus nous aiguisons nos outils d'analyse indĂ©pendante.
Si vous étudiez suffisamment de questions, vous découvrez des schémas et votre cerveau commence à penser de cette maniÚre analytique. Vous avez entendu parler du diplÎme d'études supérieures appelé Doctor of Letters? Les étudiants de Yeshiva obtiennent un doctorat. d'interrogations. Et la star de la yeshiva est celle qui peut poser la meilleure question !
Un morceau de logique talmudique
Une histoire apocryphe du siĂšcle dernier raconte ceci :
Un Ă©rudit juif d'Odessa a Ă©tĂ© autorisĂ© Ă visiter Moscou. Il est montĂ© dans le train et a trouvĂ© un siĂšge vide. Au prochain arrĂȘt, un jeune homme monta et s'assit Ă cĂŽtĂ© de lui.
Le savant regarda le jeune homme et pensa : Ce type n'a pas l'air d'un paysan, et s'il n'est pas un paysan, il vient probablement de ce quartier. S'il vient de ce quartier, il doit ĂȘtre juif car c'est, aprĂšs tout, le quartier juif. D'un autre cĂŽtĂ©, s'il est juif, oĂč pourrait il aller ? Je suis le seul de notre district Ă avoir l'autorisation de se rendre Ă Moscou. Attendez juste Ă l'extĂ©rieur de Moscou, il y a un petit village appelĂ© Samvet, et vous n'avez pas besoin d'une autorisation spĂ©ciale pour vous y rendre.
Mais pourquoi irait il Ă Samvet ? Il va probablement rendre visite Ă l'une des familles juives lĂ bas. Mais combien y a t il de familles juives Ă Samvet ? Seulement deux les Bernstein et les Steinberg. Les Bernstein sont une famille terrible, donc il doit rendre visite aux Steinberg.
Mais pourquoi part il ? Les Steinberg n'ont que des filles, alors c'est peut ĂȘtre leur gendre. Mais s'il l'est, alors quelle fille a t il Ă©pousĂ©e ? Sarah a Ă©pousĂ© ce gentil avocat de Budapest, et Esther a Ă©pousĂ© un homme d'affaires de Zhadomir. Donc ça doit ĂȘtre le mari de Sarah. Ce qui veut dire qu'il s'appelle Alexander Cohen, si je ne me trompe pas.
Mais s'il vient de Budapest, avec tout l'antisémitisme qu'ils ont là bas, il a dû changer de nom. Quel est l'équivalent hongrois de Cohen ? Kovacs.
Mais s'il a changĂ© de nom, il doit avoir un statut particulier. Qu'est ce que ça pourrait ĂȘtre? Un doctorat de l'universitĂ©.
Ă ce stade, l'Ă©rudit se tourne vers le jeune homme et dit: "Comment allez vous, Dr Kovacs?"
"TrÚs bien, merci", répondit le passager surpris. « Mais comment se fait il que vous connaissiez mon nom ?
"Oh," répondit le savant, "c'était évident."
Pourquoi "Analyser les problĂšmes" est il un chemin vers la sagesse ?
Un sot est trop gĂȘnĂ© pour poser des questions. Ne sois pas idiot.
Une bonne question est la moitié de la réponse. Les questions et les réponses sont les outils de la vie pour clarifier.
Pour chaque contradiction, il existe une résolution égale et opposée.
L'ĂȘtre humain se rĂ©vĂšle par les questions qu'il pose. Posez une question Ă un Juif et il rĂ©pond par une question. Comparez un concept avec un autre, pour voir si une contradiction Ă©merge de tout ce qui Ă©tait prĂ©cĂ©demment supposĂ© vrai.
La vie n'est pas des "réponses instantanées". Nous devons travailler dur pour obtenir une compréhension complÚte. Lorsque vous tirez nos conclusions, ne vous fiez pas simplement aux opinions et hypothÚses extérieures. Une personne sage pose des questions. Et une personne sage cherche des réponses.
Le But de la Création
Le paradis dans ce monde
Toutes les plus belles choses du monde, des abondances matérielles en passant par le domaine spirituelles jusqu'à la délivrance totale[Gueoula] tout dépend d'une seule chose La paix dans la maison ,le Chalom Bayit
Concernant les biens matérielle la santé du mari, sa femme et de ses enfants, aussi bien physique que mentale ceux ci dépendent du Chalom bayit. Et particulierement la santé mentale, car une maison dans laquelle ne se trouve pas de Chalom Bayit tous sont touchés par des problÚmes psychologiques. Et aussi, la Parnassa, la richesse, la réussite etc , etc. tout dépend du Chalom Bayit
Concernant le domaine spirituelle Il est evident que tout dépend du Chalom Bayit, comme laTechouva, la lumiÚre de la Emouna, la connaissance de la Tora etc. Et la plus grande des élévations spirituelles laGueoula[la délivrance] dépend du Chalom Bayit
La perfection de la Création
Il faut bien comprendre que le but de la Création ne peut se réaliser rien que par le biais et seulement du Chalom Bayit. C'est pourquoi, peu importe quelles Mitsvots la personne fera dans ce monde ci ou quel service divin[avodat Hashem] il réalisera, en fin de compte si il n'y a pas de Chalom Bayit entre lui et sa femme ,le but pour lequel le Createur crea le monde n'aura pas été atteint
La source de tout le bien
Aussi nous disent nos sages (Traite Sota 17) :«Un homme et sa femme qui ont mĂ©ritĂ© La Cheh'ina rĂšgne entre eux » Un homme qui vit avec le Chalom Bayit ,la Cheh'ina l'accompagne tout le temps; Et en plus il mĂ©rite une protection divine de tous les malheurs du monde, une rĂ©ussite et une bĂ©nĂ©diction dans tous les domaines. A l'inverse, celui qui ne vit pas avec le Chalom Bayit est exposĂ© Ă tous les dangers ,et tout est fermĂ© et obscur devant lui ,comme nous le disent nos sages dans la suite du passage citĂ© plus haut :«Et si il n'ont pas mĂ©ritĂ© un feu les dĂ©vore» Et donc il est impossible qu'ils rĂ©ussissent quoi que ce soit , car le mot «Shalom» est un nom de D' , et Lui ne rĂšgne que dans un endroit ou se trouve la «paix»,le «Shalom». Il se trouve que le Chalom Bayit est la source de toutes les abondances de bĂ©nĂ©diction de D', qui vont amener la personne Ă l'Ă©lĂ©vation spirituelle et Ă la perfection de son essence en tant qu'ĂȘtre crĂ©Ă© Ă l'image de D' . Le Chalom Bayit est aussi la base et la source de la rĂ©paration de la crĂ©ation [le Tikoun]. C'est la raison pour laquelle lorsqu'on s'investi a l'Ă©tude et au travail pour mĂ©riter de vivre dans le Chalom Bayit, il faut bien intĂ©grer dans notre coeur ceci Le Chalom Bayit n'est pas une histoire de confort ,de niveau de vie, d'un «plus» ou une meilleure qualitĂ© de vie mais c'est le fondement le plus important ,en particulier dans la vie de l'homme et en gĂ©nĂ©ral dans la CrĂ©ation du monde entier .
Ce principe doit diriger notre chemin dans la vie et doit se trouver en prioritĂ© parmi tous les buts ou les ambitions qu'on recherche au cours de la vie Le Chalom Bayit est la chose la plus importante et la plus chĂšre qui existe dans l'univers !! Il faut investir toutes les forces possibles pour l'acquĂ©rir et ĂȘtre prĂȘt Ă faire de grandes concessions pour lui !!Et Ă tout prix ne pas le perdre !!!
Le Chalom vaut toute richesse
Un homme radin qui fait attention avec minutie aux dĂ©penses de sa femme et qui est prĂȘt aussi Ă se disputer pour quelques centimes ou n'importe quelle somme, qui selon lui elle dĂ©pensa en trop, celui ci perdra finalement a la fois le Chalom et aussi son argent .Car lorsqu'il n'y a pas de Chalom Bayit alors la
Parnassa est directement impactés.
En conclusion, cet homme veut gagner de l'argent et en fait perd beaucoup. En vĂ©ritĂ©, si il savait quelle bĂ©nĂ©diction existe dans le Chalom Bayit, il aurait su que cela ne vaut pas de perdre le Chalom mĂȘme pour un instant mĂȘme pour tout l'argent du monde, Ă plus forte raison pour quelques centimes.
Par contre , l'homme pour qui le respect de sa femme est plus important que toute les richesses au monde, Ă fortiori qu'il ne lui fera pas honte ne la critiquera pour quelques malheureux centimes qu'elle aurait pu Ă©conomiser ou mĂȘme pour des milliers celui ci aura toujours l'abondance et ne lui manquera rien. Car nos sages ont dit: «Honorez vos femmes pour que vous vous enrichissez»
Il ressort de cela, que cet homme Ă©tait prĂȘt a pardonner et dĂ©laisser son argent pour la paix de son foyer, a gagner a la fois le chalom et a la fois l'argent, puisque par le mĂ©rite du Chalom, la bĂ©nĂ©diction rĂšgne dans sa vie, et il recoit aussi l'abondance de parnassa
A suivre
Que D' nous donne la force de vivre selon ces conseils extraordinaires et fasse régner la paix dans tous les foyers du peuple d'Israël. Amen.
Le Pouvoir de lâexemple personnel
Les parents ont souvent l'habitude d'aller Ă la synagogue avec des jeunes enfants. Cependant, il est frĂ©quent de constater une des deux extrĂȘmes : soit le parent essaie de clouer l'enfant sur son siĂšge, soit il le libĂšre de toutes contraintes en le laissant se promener selon son dĂ©sir et dĂ©ranger les autres membres de la congrĂ©gation.
Evidemment, aucune de ces situations n'est bonne. Le Rambam nous enseigne de choisir entre les deux. Si un enfant est trop jeune, alors ce n'est pas une mitswa de l'amener Ă la synagogue. Lorsqu'il est assez ĂągĂ© pour apprendre Ă prier, le pĂšre devrait Ă la fois enseigner et servir d'exemple personnel. Cependant, il ne devrait pas devenir un surveillant qui lance Ă son enfant un regard menaçant Ă chaque foi que ce dernier lĂšve sa tĂȘte du livre de priĂšre.
Un pĂšre doit expliquer Ă son enfant la valeur de la priĂšre. Lorsqu'un enfant voit de quelle maniĂšre son pĂšre savoure sa priĂšre, il est inutile alors de le clouer sur son siĂšge. A Roch Hachana Ă Ouman, je vois des enfants de 6 ans assis Ă la synagogue des heures durant, au cĂŽtĂ© de leur pĂšre. Dans un lieu oĂč la priĂšre est d'une valeur prĂ©cieuse, les enfants veulent aussi prier.
L'Ă©ducation avec amour nous enseigne de donner, la reconnaissance et l'importance de remercier. DĂšs son plus jeune Ăąge, un enfant devrait apprendre qu'il ne mĂ©rite rien, mĂȘme pas un simple verre d'eau ou une tranche de pain, et que tout dans la vie est un merveilleux cadeau d'Hachem ; c'est par l'intermĂ©diaire de sa mĂšre ou son pĂšre qu'Hachem fait parvenir ce cadeau Ă l'enfant. Celui ci doit apprendre Ă remercier Hachem, sa maman ou son papa dĂšs l'instant oĂč il commence Ă parler. Dans ce contexte, l'exemple personnel est la meilleure Ă©ducation qui puisse exister.
Encore une fois, mĂȘme si une famille est religieuse, si elle ne sert part Hachem avec joie, les enfants ne voudront rien savoir du style de vie de leurs parents. Eduquer les enfants avec amour signifie leur montrer que vous ĂȘtes vous mĂȘme heureux : heureux de faire une mitswa, heureux dans votre pratique religieuse, heureux avec la Tora Tellement de gens se plaignent : du prix de la yĂ©chiva, du prix de la viande kacher, ainsi que toutes autres sortes de plaintes. Pourquoi ne se plaignent t ils pas du prix d'entrĂ©e du match de foot ou de prix Ă©levĂ© pour d'un voyage Ă Disneyworld ? Ils sont prĂȘts Ă payer pour leur dĂ©sir et appĂ©tits, mais rechigne le prix d'une mitswa. Cela montre Ă l'enfant que les plaisirs de ce monde sont plus importants qu'Hachem, que D ieu nous prĂ©serve.
La Guemara Souka raconte une histoire dĂšs plus Ă©tonnante Ă propos de la fille d'un Kohen, un prĂȘtre dans le Temple ; le nom de cette fille Ă©tait Martha la fille de Bilega. AprĂšs plusieurs annĂ©es Ă chercher l'Ăąme soeur, elle se maria avec... un soldat romain qui prit part Ă la destruction du Temple ! Lorsque les romains pĂ©nĂ©trĂšrent dans JĂ©rusalem et conquirent finalement le Mont du Temple, Martha entra dans le Saint des Saints, la Chambre du sanctuaire, et maudit le Saint Nom, que D ieu nous prĂ©serve.
La Guemara pose la question suivante : âPour quelle raison la fille d'un prĂȘtre a pu faire un acte aussi terrible ?â Nos sages expliquent que cette jeune femme avait entendu ses parents dĂ©prĂ©cier l'importance de certains rituels religieux. Lorsqu'un parent dĂ©vie lĂ©gĂšrement, un enfant quant Ă lui dĂ©vie deux fois plus.
L'éducation avec amour signifie donner l'exemple dans la joie ; lorsqu'un enfant voit qu'un parent apprécie tout ce qu'Hachem lui donne, l'enfant s'adaptera. Lorsque les parents font une
bĂ©nĂ©diction et prient avec ferveur et concentration, l'enfant fera de mĂȘme. Mais lorsque, que D ieu nous prĂ©serve, le parent s'Ă©gare un temps soit peu, l'enfant prend un chemin complĂštement diffĂ©rent. Lorsque la vanitĂ© d'une mĂšre est plus importante que les commandements d'Hachem, il ne faut pas s'attendre Ă ce que la fille soit pudique. Lorsque la jupe de la mĂšre ne couvre que le genou, la longueur de la jupe de la fille s'arrĂȘte sera Ă mi cuisse. Si les parents ne servent pas Hachem avec amour, ils auront de la chance si leur enfant sert Hachem Il m'est impossible de souligner suffisamment l'importance d'enseigner la reconnaissance aux enfants : que nous ne mĂ©ritons rien et que nous ne devons rien considĂ©rer comme acquis. Un enfant qui apprend Ă remercier Hachem, Ă remercier sa mĂšre et son pĂšre, grandira et deviendra un Ă©poux reconnaissant ou une Ă©pouse reconnaissante. On sait bien qu'il ne peut y avoir d'Ă©poux reconnaissant qui ne vive pas un mariage heureux. Ătre reconnaissant, en Ă©tant satisfait de son lot, est probablement l'indicateur d'emouna (de foi) le plus important qu'il soit. Lorsqu'une personne remercie Hachem pour la moindre chose qu'elle a dans sa vie, cette personne possĂšde une emouna forte.
Le plus souvent, nous constatons que les personnes qui ont l'emouna Ă©lĂšvent leurs enfants dans une atmosphĂšre d'amour pour Hachem et d'amour envers les autres personnes.
Si vous souhaitez ĂȘtre vraiment satisfaits de vos enfants, ne soyez pas un instructeur forcenĂ©. Un foyer juif n'est pas une
base d'entraĂźnement ou un camp de travail forcĂ©. Utilisez les principes que nous avons exposĂ©s dans cette sĂ©rie comme ligne de conduite, et mĂȘme si vous ne rĂ©alisez qu'une partie d'entre eux, vous verrez un changement visible chez vos enfants et dans l'ambiance de votre foyer. Avec l'aide d'Hachem, vous avez la possibilitĂ© d'Ă©duquer vos enfants avec amour ; cela transformera votre demeure en un Beth HaMiqdach (Temple) miniature.
Puissions nous tous le mériter, de nos jours et rapidement. Amen
raprocher dâun maitre
âTu tâattacheras Ă Luiâ
Câest un commandement positif dâadhĂ©rer aux Ă©rudits de la Tora (talmidĂ© âhakhamim) afin dâapprendre de leurs actions, comme il est Ă©crit (DeutĂ©ronome 10 : 20) : âTu tâattacheras Ă Lui seulâ car est il possible de sâattacher Ă la prĂ©sence divine qui est un feu dĂ©vorant ? Mais nos Sages ont expliquĂ© que ce prĂ©cepte consiste Ă sâattacher aux Sages et Ă leurs disciples (Rambam, Lois sur la connaissance, chapitre 6).
Lâhomme doit sâunir aux Justes, sâasseoir toujours en leur compagnie afin dâapprendre de leurs actions.
Un des fondements de la foi de notre sainte Tora, est la foi dans les Sages et câest lâun des quarante huit moyens dâacquĂ©rir la Tora. Puisque chacun ne peut trancher et dĂ©cider entre ce qui est permis et interdit, et quâon doit se fier aux grands dĂ©cisionnaires de sa gĂ©nĂ©ration, nous devons nous reposer sur nos saints maĂźtres pour les problĂšmes de foi et de religion. Et au fur et Ă mesure que lâon reconnaĂźtra lâĂ©minente saintetĂ© de nos maĂźtres, notre foi sera plus parfaite (âHaĂŻ Olam).
Aujourdâhui encore, bien que la Tora orale soit Ă©crite, une grande partie de la Tora orale ne lâest pas. Cet enseignement se transmet oralement du rav Ă son disciple et la seule voie de lâapprendre est de frĂ©quenter les Sages, en sâefforçant dâĂȘtre souvent en leur compagnie, ce qui permet de voir leurs actions et dâentendre leur opinions sur la vie en gĂ©nĂ©ral et en particulier.
Il est impossible dâĂ©crire dans un livre ces choses quâils reçurent oralement, eux aussi, de leurs maĂźtres. Par consĂ©quent, que lâhomme ne sâimagine pas quâil puisse connaĂźtre et saisir la Tora seulement par les livres, mais il doit sâapprocher et servir ceux qui ont mĂ©ritĂ© de recevoir, de connaĂźtre et de saisir la vĂ©ritĂ© de la Tora de leurs maĂźtres, comme leurs maĂźtres la reçurent des leurs, etc. jusquâĂ notre maĂźtre MoshĂ©. Il est impossible de mĂ©riter une foi parfaite Ă moins de se rapprocher des authentiques Justes de la gĂ©nĂ©ration et dâappliquer dans la mesure du possible, leurs conseils et leurs opinions. Car les authentiques Justes inspirent le principe de la vraie foi chez ceux qui les frĂ©quentent vraiment et suivent leurs conseils ; et les authentiques Justes reprĂ©sentent le principe de la saintetĂ© dâIsraĂ«l (Hichtapekhout HaNefech, VĂ©ritĂ© et foi, 11).
Quelques semaines avant son dĂ©cĂšs, rabbi Naâhman de Breslev, que son mĂ©rite nous protĂšge, dĂ©clara en guise de testament spirituel quâil fallait rechercher avec la plus grande prĂ©caution lâauthentique dirigeant, qui peut conduire ceux qui le frĂ©quentent, Ă rĂ©aliser leur rĂ©paration dans ce monde (LikoutĂ© Maaran Tanina, 8) : âPar consĂ©quent, il faut beaucoup rechercher pour trouver lâauthentique dirigeant digne que lâon sâapproche de lui. Car par le biais de sa sainte inspiration, il est proche de la prophĂ©tie et ainsi ceux qui lâapprochent, se renforcent et rĂ©parent leur foi sainte et authentique. Par consĂ©quent, tous ceux qui sâapprochent de lâauthentique dirigeant mĂ©ritent de la juste foi de la saintetĂ©â.
Rabbi Naâhman a donc bien soulignĂ© lâimportance de la recherche de lâauthentique dirigeant ; son intention Ă©tant que lâhomme mĂ©rite de trouver la sainte inspiration du Juste, car le Juste nâest pas un corps. Lâessentiel est de recevoir lâillumination de lâĂąme du Juste qui est lâĂąme de MochĂ©, car toute la rĂ©paration de lâhomme dans ce monde en dĂ©pend.
Par consĂ©quent, beaucoup de misĂ©ricorde divine est nĂ©cessaire pour mĂ©riter de frĂ©quenter un Juste authentique et dans la suite de son testament, il Ă©crit explicitement que tout dĂ©pend de la priĂšre (id.) : âMais en vĂ©ritĂ©, il faut beaucoup rechercher pour trouver un tel dirigeant authentique et il faut demander avec insistance Ă HaChem bĂ©ni soit Il, de mĂ©riter dâapprocher lâauthentique dirigeant, afin de mĂ©riter la vraie et parfaite foiâ.
Il faut donc bien se rappeler! La recherche pour trouver un authentique dirigeant ne peut se faire avec lâaide de la raison humaine, câest Ă dire en se rendant dâun endroit Ă un autre, chercher des Justes et rĂ©flĂ©chir sur chacun dâeux dans notre aveuglement et dĂ©cider dâaprĂšs notre propre comprĂ©hension sâil sâagit ou non, dâun authentique Juste.
Car celui qui agit ainsi se trompe bien Ă©videmment et commettra de graves fautes, en comparant par exemple les Justes entre eux et en disant: Celui lĂ est bon, celui lĂ ne lâest pas, que D. nous en prĂ©serve ; ou pire encore, il mĂ©dira ou Ă©coutera des propos mĂ©disants, quâHaChem ait pitiĂ©.
De toute façon, celui qui suit sa raison sâĂ©garera, soit en croyant en de faux Justes, soit en disqualifiant des Justes authentiques.
Par consĂ©quent, le seul conseil est de multiplier les priĂšres et les supplications, comme il est rapportĂ© dans le testament de rabbi Naâhman : âIl faut demander avec insistance dâHaChem bĂ©ni soit Il, de mĂ©riter dâapprocher lâauthentique dirigeant !â
Entre temps, il faut développer la paix et la fraternité sans disqualifier aucun Juif, et à plus forte raison un rav ou un groupe quelconque, et médire ou attiser une dispute.
Mais il faut multiplier ses priĂšres et avoir confiance quâHaChem nous conduira dans la juste voie. Lâessentiel est que cette recherche se dĂ©roule dans lâintĂ©gritĂ© et dans la vĂ©ritĂ©, et il est alors certain quâHaChem nous aidera, comme il est Ă©crit (Psaumes 18) : âTu te montres aimant pour qui Tâaime, loyal envers lâhomme loyalâ et de mĂȘme, (EcclĂ©siaste 8) : âCelui qui exĂ©cute Ses commandements ne connaĂźtra rien de fĂącheuxâ, et (Proverbes 10) : âCelui qui marche dans la droiture, marche avec sĂ©curitĂ©â.
En revanche, celui qui suit des voies tortueuses en recherchant le Juste tout en Ă©tant imbu dâorgueil et en pensant pouvoir juger qui est Juste et qui ne lâest pas, et Ă plus forte raison sâil cherche Ă contredire ou Ă disqualifier un Juif, alors dans ce cas âon encourage celui qui sâengage dans la voie quâil a choisieâ, comme il est Ă©crit (Psaumes id.) : âTu te montres sincĂšre avec les coeurs purs, et malicieux avec les perversâ, et ses critiques ne le conduiront quâĂ la GĂ©henne, que D. ait pitiĂ©.
Par consĂ©quent, les qualitĂ©s de vĂ©ritĂ© et de loyautĂ© sont nĂ©cessaires pour trouver avec confiance ce quâon cherche. Il est Ă©crit dans le âLivre de l'alef bethâ (Sefer HaMidot), au chapitre du Juste : Le principe de la perfection de lâĂąme dĂ©pend du rapprochement aux Justes.
Le rapprochement aux Justes est bénéfique dans ce monde et dans le monde à venir.
La venue du Machiaâh dĂ©pend du rapprochement au Juste.
Ceux qui sont proches du Juste dans sa vie, le seront aussi aprĂšs
leur mort.
Ce que tu entends du Juste sert davantage que ce que quâon apprend des livres.
Il convient dâinvestir beaucoup de temps afin de passer un seul moment en compagnie du Juste.
Le renforcement
Jâai entendu au nom de rabbi Naâhman quâil sâest entretenu une fois avec un homme qui Ă©tait perplexe dans sa foi. Notre maĂźtre, de mĂ©moire bĂ©nie, le soutint en lui disant que toute la CrĂ©ation du monde justifiait cette attente dâHaChem bĂ©ni soit Il : que les hommes qui souffrent de leur manque de foi Ă cause des confusions et de lâhĂ©rĂ©sie dans leurs pensĂ©es, que D. ait pitiĂ© dominent ces pensĂ©es et se renforcent dans la foi. HaChem bĂ©ni soit Il ne crĂ©a le monde que pour cela. Et grĂące Ă ces paroles, cet homme se renforça beaucoup chaque fois que des idĂ©es confuses lui venaient Ă lâesprit. Notre maĂźtre de mĂ©moire bĂ©nie a aussi expliquĂ© Ă plusieurs reprises que lâessentiel de la CrĂ©ation est de mĂ©riter la foi, comme il est Ă©crit (Psaumes 33 : 4) : âDroite est la parole dâHaChem, et toute Son oeuvre est avec vĂ©ritĂ©â (Siâhot HaMaaran, 222).
Il disait Ă©galement quâune grande incroyance rĂšgnera dans le monde Ă cause de nos multiples fautes. Heureux celui qui se renforce dans la foi pendant une telle pĂ©riode. Et il disait encore: âBien quâil ne serve Ă rien dâannoncer quâune grande incroyance se propagera dans le monde et quâil faut se renforcer dans la foi ; car malgrĂ© tout, la confusion et lâincroyance se renforceront. MĂȘme Daniel et ses compagnons ont annoncĂ© quâavant lâarrivĂ©e du Machiaâh (Daniel 12 : 10) : âBeaucoup seront triĂ©s, Ă©purĂ©s et passĂ©s au creuset, et les pervers exerceront leurs impiĂ©tĂ©s mais les sages comprendrontâ. Ainsi, puisquâils furent prĂ©venus de lâĂ©preuve prĂ©cĂ©dant lâarrivĂ©e du Machiaâh, quâils seront triĂ©s, Ă©purĂ©s et passĂ©s au creuset de la foi, heureux celui qui mĂ©ritera de surmonter lâĂ©preuve et restera intĂšgre dans sa foi en mĂ©ritant tout le bien qui nous attend, puisse t il se rĂ©aliser rapidement de nos jours comme tous les prophĂštes et sages lâont prĂ©dit.
Chacun doit donc tirer une leçon, en se prenant en pitiĂ©, rĂ©aliser sa foi et lâĂ©preuve disparaĂźtra dâelle mĂȘme. NĂ©anmoins, lâĂ©preuve sera grande et les âpervers exerceront leurs impiĂ©tĂ©sâ. MalgrĂ© tout, jâavertis la minoritĂ© dâhommes intĂšgres (cacher) qui
se renforceront dans leur foi et il est certain quâils subiront de grands conflits dans leur conscience afin quâĂ cette Ă©poque ces paroles leur servent de planche de salut, de renforcement et dâencouragement, lorsquâils verront que tout cela Ă©tait dĂ©jĂ prĂ©vuâ (Siâhot HaMaaran, 35).
On comprend Ă partir de cet entretien, quâaucun conseil nâest aussi efficace pour se sauver du dĂ©luge de lâincroyance se propageant dans le monde, que celui de sâengager Ă Ă©tudier amplement la foi, de sây conforter vigoureusement et de la demander avec insistance Ă HaChem. En conclusion, il convient Ă celui qui se prend en pitiĂ©, de sâĂ©vertuer de toutes ses forces et de sâinvestir dans lâĂ©tude de la foi.
SĂ©lection du livre Sefer HaMidot, chapitre Foi Obstacles Ă lâacquisition de la foi : Celui qui ne travaille pas sur son coeur, ne peut parvenir Ă la foi. Toute transgression introduit lâhĂ©rĂ©sie et lâincroyance dans le coeur.
Lâhomme perd sa foi Ă cause de la jalousie.
Celui qui se garde de transgresser lâinterdit de âTu ne convoiteras pasâ, est sauvĂ© de la colĂšre, de lâorgueil et du manque de foi provenant dâune grande colĂšre.
Celui qui est privé de foi, méprise la Tora.
On perd sa foi en jurant faussement.
La flatterie conduit Ă lâincroyance.
Facteurs qui conduisent Ă la foi :
LâhumilitĂ© conduit Ă la foi.
Il faut pleurer lorsquâon perd la foi.
Le silence conduit Ă la foi.
La charité conduit à la foi.
Combien de bĂȘtises et de confusions, en particulier les confusions de la foi, adhĂšrent au cerveau. Le sommeil dans la saintetĂ© aide Ă leur sĂ©paration du cerveau. Le sommeil dans la saintetĂ© est aussi bĂ©nĂ©fique pour la foi.
Mon pere que jâaime tant Sans malice
Câest aussi une rĂ©ponse Ă ceux qui se croient sages et ne pratiquent pas lâhitbodĂ©douth, mais se justifient en affirmant quâil suffit de dire les priĂšres Ă©crites, comme lâ'Amida, la lecture des Psaumes, etc.
En rĂ©alitĂ©, selon ce que nous avons Ă©crit, cela est comprĂ©hensible, car il faut pratiquer beaucoup dâhitbodĂ©douth et prier de nombreuses priĂšres individuelles venant du coeur avant de mĂ©riter de prier ces prodigieuses priĂšres Ă©crites, avec intention. Car si lâhomme ne multiplie pas lâhitbodĂ©douth pour implorer et demander Ă Hachem bĂ©ni soit Il de prier les dix huit bĂ©nĂ©dictions comme il convient, le mauvais penchant ne cessera pas de lâembrouiller en le poussant Ă les dire rapidement, tandis quâil se promet : demain, je tĂącherai de prier en me concentrant Chacun comprendra quâune telle personne est loin de pouvoir prier les dix huit bĂ©nĂ©dictions comme il convient.
Mais mĂȘme si on suppose que lâhomme prie le plus correctement possible lâ'Amida, elle ne remplacera pas lâhitbodĂ©douth. Elle ne lui âĂ©pargneraâ pas le temps de lâhitbodĂ©douth. En effet, dans lâ'Amida, lâhomme nâeffectue pas dâexamen de conscience sur la journĂ©e Ă©coulĂ©e ; il ne remercie pas pour chaque bienfait divin reçu ; il ne vĂ©rifie pas, par exemple, pourquoi il sâest Ă©nervĂ© avec son fils et ne prie pas sur tous ses dĂ©fauts, etc.
Si lâhomme considĂšre ce que nous avons Ă©crit, Ă savoir, que la priĂšre est la rĂ©demption, il commencera par prier sur la priĂšre. Câest aussi un des sujets quâil convient de choisir : pendant une certaine pĂ©riode, on doit se concentrer demi heure chaque jour et prier ainsi : âHachem, ouvre mes lĂšvres et que ma bouche dise Tes louanges. MaĂźtre du monde, aide moi Ă dire les mots justes, donne moi lâamour de la priĂšre, permets moi de prolonger la priĂšre autant quâil le faut, aide moi Ă me concentrer sur un sujet afin que le mauvais penchant ne perturbe pas la suite de mes idĂ©es, aide moi Ă ĂȘtre assidu dans ma priĂšre pour mĂ©riter la chose pour laquelle je prie, donne moi au moins une demi heure par jour pour me consacrer Ă un sujet dĂ©terminĂ©.
Un substitut aux souffrances
LâhitbodĂ©douth permet dâannuler totalement, ou au moins de rĂ©duire considĂ©rablement les souffrances subies par lâhomme dans ce monde, comme nous nous proposons de lâexpliquer. Ă titre de prĂ©ambule, voici une parabole : Un pĂšre punit son fils. Le fils stupide sâĂ©nervera contre son pĂšre et le dĂ©testera. Bien quâil ne se rĂ©jouisse pas de la punition reçue mais quâil en souffre, un fils un peu plus intelligent comprendra que la punition ne fut pas donnĂ©e en vain et il en cherchera les raisons. Lorsquâil aura trouvĂ©, il confessera sa faute, la regrettera, demandera pardon et sâengagera Ă ne plus rĂ©cidiver. Mais mĂȘme sâil ne trouve rien, il demandera Ă son pĂšre de le pardonner en gĂ©nĂ©ral et dira : âPardonne moi pour ce qui a provoquĂ© cette punition et aide moi de ne plus jamais fauter.â
Un fils encore plus intelligent sait que son pĂšre lâaime et quâil le punit afin quâil sâamĂ©liore. Par consĂ©quent, il recevra la punition avec joie et se tournera vers lui : âPĂšre, je sais que ta seule intention Ă©tait de mâĂ©veiller et me rapprocher de toi. Mon cher pĂšre, je te remercie de ne pas mâabandonner Ă mes Ă©garements.â Il vĂ©rifiera ses actions et cherchera pourquoi son pĂšre lâa puni.
Lorsquâil aura trouvĂ©, il confessera sa faute, la regrettera, demandera pardon et sâengagera Ă se corriger et Ă ne plus jamais fauter. Sâil ne trouve pas la raison de la punition, il demandera Ă son pĂšre : Montre moi pourquoi tu mâas puni.
Bien entendu, un tel fils se tient Ă un niveau supĂ©rieur, car il se rĂ©jouit des douleurs, mais son dĂ©faut est grand, car câest
seulement aprĂšs avoir reçu la punition, quâil commence Ă sâĂ©veiller et Ă rĂ©parer ses actions.
Un autre fils qui aime parfaitement son pĂšre nâattend pas de recevoir une punition pour sâĂ©veiller et comprendre quâil a fautĂ©, mais sâinterroge journellement ainsi : âQuelle est lâinstruction de mon pĂšre aujourdâhui ? Lâai je accomplie parfaitement ? Me conduis je selon sa volontĂ© ?â
Il pratique un examen de conscience sur chacune de ses pensĂ©es, paroles et actions, et se demande comment il convenait de se conduire. Pour chaque bonne action accomplie, il sâemplit de joie et remercie son pĂšre pour son aide. En revanche, il regrette profondĂ©ment chaque chose inconvenable. Il reconnaĂźt devant son pĂšre tous les bienfaits quâil reçoit de lui, car câest lui qui le nourrit, lâentretient, lui enseigne la sagesse, lâentendement et la connaissance, et ainsi de suite. Quant Ă sa conduite inconvenante, il se confesse devant lui, exprime son regret, lui demande pardon et promet dorĂ©navant dâessayer de corriger ses actions.
Il est Ă©vident quâun pĂšre est heureux dâavoir un tel fils et il se dit : âQuel fils charmant !
Il sait apprĂ©cier les bienfaits reçus et cherche vraiment Ă faire le bien. Il nâattend pas quâon le punisse mais sâefforce lui mĂȘme de corriger ses actions.â
âMĂȘme si je vois quâil sâĂ©gare, transgresse mes injonctions, nâa pas encore tout corrigĂ© et commet des fautes graves, comment puis je le punir ? Il consacre journellement un temps Ă son introspection, afin de se rectifier et exĂ©cuter ma volontĂ©. Punirais je un tel fils ? Au contraire, il suffit quâil ouvre la bouche et dĂ©jĂ jâexauce tous ses souhaits. LĂ oĂč il se trompe encore, je procĂšde par de trĂšs fines allusions et beaucoup dâamour, car je sais quâil corrige son erreur, dĂšs quâil la discerne.â
Le pĂšre continue Ă mĂ©diter : âSi seulement tous mes fils venaient Ă moi chaque jour, me parlaient de cette façon et me demandaient de subvenir Ă leurs besoins, il est certain que je cĂ©derais Ă leurs requĂȘtes. Et mĂȘme celui qui ne comprend pas et se met en colĂšre dĂšs que je le punis, sâil se tournait vers moi et me demandait une faveur, je lâexaucerais et peut ĂȘtre comprendrait il combien je lâaime.â
Ă suivre
La naissance PARACHA TAZRIA
La naissance et la renaissance sont les thĂšmes de ce Chabbat, Ă la fois par le contenu de la lecture hebdomadaire et la date dans le calendrier juif.
La naissance spirituelle Chaque dĂ©tail appartenant Ă notre monde humain a son parallĂšle au niveau spirituel. LâapogĂ©e des relations humaines se trouve dans celle qui unit lâhomme et la femme dans le mariage. Avec lâaide de D.ieu, le mariage conduit Ă la naissance des enfants, garçons et filles. Dans divers passages de la Torah, lâimage du mariage est utilisĂ©e pour dĂ©crire la relation qui unit le Peuple Juif Ă D.ieu. La plus cĂ©lĂšbre dâentre elles se lit dans le Cantique des Cantiques du Roi Salomon. La « bien aimĂ©e » quâon y trouve est le Peuple Juif qui entretient une relation complexe avec D.ieu : parfois, il sâĂ©loigne de Lui, parfois il sâen rapproche. Le ProphĂšte Yichayahou utilise Ă©galement une mĂ©taphore similaire : Notre Paracha sâouvre sur un passage Ă©voquant la femme qui donne naissance Ă un enfant : «Quand une femme conçoit et porte un fils». On explique habituellement ce passage par son sens littĂ©ral. Si câest un garçon, lâenfant doit ĂȘtre circoncis, et garçon ou fille, la mĂšre se doit dâapporter une offrande au Temple, en gĂ©nĂ©ral deux colombes. Elle apporte son don quarante jours aprĂšs la naissance, si câest un garçon et quatre vingt jours plus tard, si câest une fille. Ces colombes constituaient les offrandes les plus populaires apportĂ©es au Temple de JĂ©rusalem.
Le Rabbi cite le grand Sage marocain, Rabbi âHaĂŻm ben Attar (auteur du commentaire Ohr HaâhaĂŻm sur la Torah, 1696 1743) qui suggĂšre une autre maniĂšre de lire ce texte. Tout comme dans le Cantique des Cantiques ou dans Yichayahou, la femme reprĂ©sente le Peuple Juif : Ă travers une relation accomplie entre le Peuple Juif et D.ieu naĂźt un enfant. Rabbi âHaĂŻm explique que la naissance symbolise la RĂ©demption. Le sens de plĂ©nitude et dâaccomplissement que ressent un couple lorsquâils ont un enfant reflĂšte la trĂšs grande rĂ©alitĂ© spirituelle dont un Peuple Juif libre et indĂ©pendant fait lâexpĂ©rience lorsquâil est enfin capable de servir D.ieu dâune façon complĂšte.
Notre histoire nous prĂ©sente un certain nombre dâexemples de rĂ©demptions. Il y a plus de 3300 ans, il y eut la rĂ©demption dâEgypte. Alors que nous vivions en Terre dâIsraĂ«l, nous avons souvent subi les attaques et les persĂ©cutions de nos voisins et D.ieu nous en dĂ©livrait. Nous avons miraculeusement Ă©chappĂ© Ă une menace dâextermination, Ă lâĂ©poque de Pourim. Nous avons Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s de Babylone et sommes revenus en Terre dâIsraĂ«l oĂč nous avons construit le Second Temple. Quelques siĂšcles plus tard, nous avons Ă©tĂ© sauvĂ©s de lâoppression grecque, Ă lâĂ©poque de âHanoucca, etc.
Le problĂšme, Ă chacun de ces moments de rĂ©demption, Ă©tait quâils Ă©taient suivis dâune nouvelle phase dâexil. Notre espoir et notre foi sont dans la RĂ©demption ultime, qui sera permanente et totale. Cela mettra fin Ă tout conflit, pour nous, le Peuple Juif, mais aussi Ă lâĂ©chelle du monde entier. Rabbi âHaĂŻm explique que cette RĂ©demption permanente est symbolisĂ©e par la naissance dâun garçon dĂ©crite au dĂ©but de la Paracha. Le
mùle est physiquement plus fort et cette force dénote la permanence de la Rédemption.
Comment y parvenir ? Quand la femme, le Peuple Juif, «conçoit». La graine est semĂ©e dans le sol et cette ensemencement reprĂ©sente notre service de D.ieu dans notre monde matĂ©riel. En fait, il existe des idĂ©es merveilleuses, des sentiments et des Ă©tats de conscience auxquels nous devrions aspirer, mais la base rĂ©elle de toute chose est la rĂ©alitĂ© pratique de lâobservance des commandements de la Torah dans notre vie quotidienne, comme manger des aliments cachers, donner la charitĂ© ou observer le Chabbat. Ces rĂ©alitĂ©s concrĂštes crĂ©ent le lien tangible avec D.ieu qui mĂšne Ă la naissance et comme consĂ©quence de la naissance, Ă lâexpĂ©rience merveilleuse dâapporter des offrandes au Temple, et pour lâhumanitĂ© dans son ensemble, Ă lâaccomplissement du but de la CrĂ©ation.
La naissance et la renaissance
Les cĂ©rĂ©monies qui entourent le grand moment de la naissance et lâidĂ©e de la Brith Milah, lâAlliance de la Circoncision, qui crĂ©e un lien particulier entre D.ieu et lâenfant mĂąle nous sont expliquĂ©es. Les Sages nous disent quâune fille est considĂ©rĂ©e comme nĂ©e avec la circoncision. Câest pourquoi chaque Juif entre dans le monde avec un lien tout particulier avec D.ieu.
La joie de la naissance est, nous lâavons vu, exprimĂ©e par lâoffrande quâapporte la mĂšre, des deux colombes, au Temple. Il est courant que cette Paracha soit lue pendant le mois de Nissan, un mois joyeux, inextricablement liĂ© avec Pessaâh et la RĂ©demption dâEgypte. Cet Ă©vĂ©nement constitua en fait, la naissance du Peuple Juif. LâExode est dĂ©crit en ces termes par le ProphĂšte YĂ©âhezkyahou. Il utilise lâallĂ©gorie de la naissance pour dĂ©crire toute lâexpĂ©rience du Peuple Juif quittant lâEgypte, errant dans le dĂ©sert tout en mettant sa foi exclusivement en D.ieu, et finalement son dĂ©veloppement en une nation mĂ»re servant D.ieu par la Torah et ses commandements.
Nous trouvons Ă©galement des enseignements comparant notre expĂ©rience ultĂ©rieure dâexil Ă un Ă©tat de grossesse. Lâenfant pas encore nĂ©, est entiĂšrement formĂ© mais il ne fonctionne pas comme un ĂȘtre humain normal. Il possĂšde des yeux et des oreilles mais il ne peut ni voir ni entendre. De la mĂȘme façon, nous, le Peuple Juif, ne pouvons fonctionner convenablement, en utilisant pleinement notre stature et notre sensibilitĂ© spirituelles. Alors que nous sommes toujours en exil, nous accomplissons les Mitsvot mais nous ne sommes pas vĂ©ritablement conscients de leur importance. Câest pour cette raison que de nombreuses personnes nâont pas encore pris la mesure de lâimportance de les observer. Si nous avions la conscience dâune personne mĂ»re, câest avec allĂ©gresse que chacun dâentre nous sây livrerait de plein cĆur ! Comme dans le cas dâune mĂšre qui attend un bĂ©bĂ© devant naĂźtre de façon imminente, nous aussi attendons avec impatience la renaissance et le renouvellement du Peuple Juif et du monde, avec la venue de Machiaâh. Lâattitude adĂ©quate pendant ces derniers instants est lâaccomplissement des Mitsvot, lâĂ©tude de la Torah et tout particuliĂšrement lâamour de chacun. Câest ainsi que nous parviendrons Ă la naissance et la renaissance, pour le bien de lâhumanitĂ© toute entiĂšre.
Une rĂ©elle perfection ou des failles superficielles ? Nos Sages demandent : âQuel est le nom de Machiaâh ?â et rĂ©pondent : âle lĂ©preux de la Maison de Rabbiâ. Cela est trĂšs difficile Ă comprendre. Machiaâh va initier le processus de la RĂ©demption et est associĂ© au summum de la vie et de la vitalitĂ©. Comment son nom peut il ĂȘtre liĂ© Ă la lĂšpre (Tsaarat) qui est identifiĂ©e Ă la mort et Ă lâexil ? Cette difficultĂ© peut ĂȘtre rĂ©solue en sâappuyant sur ce quâĂ©nonce le LikouteĂŻ Torah qui explique ce que sera une personne atteinte de lĂšpre : Un homme dâune grande stature, dâune rĂ©elle perfection Bien que la conduite dâune telle personne soit dĂ©sirable et quâil ait tout corrigĂ© il est possible que sur la peau qui couvre sa chair restent encore des niveaux infĂ©rieurs sur lesquels le mal nâa pas Ă©tĂ© raffinĂ©. Cela rĂ©sultera en marques physiques sur sa chair, dâune maniĂšre qui transcende lâordre naturel Puisque la saletĂ© de la surface de ses vĂȘtements apparaĂźt ne pas avoir Ă©tĂ© raffinĂ©e, (des dĂ©fauts) apparaissent sur sa peau Bien plus, ces dĂ©fauts reflĂštent des niveaux trĂšs Ă©levĂ©s comme cela est indiquĂ© par le fait quâils ne sont pas impurs tant quâils ne sont pas dĂ©signĂ©s comme tels par un Cohen. Ce passage implique quâil existe des influences spirituelles sublimes qui, Ă cause du manque de rĂ©cipients appropriĂ©s (mis en Ă©vidence par âla saletĂ© de la surfaceâ) peuvent produire des effets nĂ©gatifs. Car mĂȘme quand une Ă©nergie puissante est libĂ©rĂ©e sans ĂȘtre retenue, elle cause des blessures. Câest la raison de la Tsaarat dont Machiaâh est affectĂ©.
La charge de Machiaâh Le Peuple Juif comme entitĂ© est comparĂ© Ă un corps humain. Cela sâapplique dans chaque gĂ©nĂ©ration, et aussi Ă toute la nation juive Ă travers lâhistoire. Tous les Juifs, ceux du passĂ©, du prĂ©sent et du futur font partie dâun ensemble organique. Puisque le bien est Ă©ternel, alors que le mal nâest que temporaire, le niveau spirituel de notre peuple a constamment avancĂ©. Un vaste rĂ©servoir de bien sâest empli au fil des siĂšcles. Le Peuple Juif comme il existe dans lâĂ©poque oĂč les pas qui marquent lâapproche de Machiaâh peuvent ĂȘtre entendus, a atteint le niveau de perfection mentionnĂ© dans le LikouteĂŻ Torah.
NĂ©anmoins, il reste encore des parcelles de mal sur la pĂ©riphĂ©rie, car le monde est encore dĂ©chirĂ© par lâinjustice et la violence. Aussi la lumiĂšre de la RĂ©demption ne peut elle encore ĂȘtre manifeste ; cela se reflĂšte dans les taches de lĂšpre qui apparaissent sur Machiaâh lui mĂȘme. Car comme le dit le ProphĂšte : âil a supportĂ© notre maladie et a endurĂ© notre souffrance avec des blessures, frappĂ© par D.ieu et affligĂ©â. Machiaâh endure la souffrance, non Ă cause de lui mĂȘme mais pour le Peuple Juif comme entitĂ©.
Lâapport positif
Il existe encore une difficultĂ©. Bien que le passage citĂ© plus haut explique pourquoi Machiaâh doit endurer la souffrance, il ne montre pas pourquoi la souffrance est identifiĂ©e Ă Machiaâh. Le nom de Machiaâh, quel quâil soit, doit ĂȘtre positif. Cette difficultĂ© peut aussi ĂȘtre rĂ©solue sur la base du passage
de LikouteĂŻ Torah citĂ© prĂ©cĂ©demment. Car ce passage explique que les plaies de la lĂšpre reflĂštent âdes niveaux trĂšs Ă©levĂ©sâ, leur source Ă©tant la lumiĂšre spirituelle transcendante associĂ©e Ă Machiaâh. NĂ©anmoins, pour que cette lumiĂšre sâexprime dâune maniĂšre positive, des ustensiles adĂ©quats sont requis.
La souffrance de Machiaâh apportera un raffinement final au monde en gĂ©nĂ©ral, en faisant un rĂ©cipient adĂ©quat pour la rĂ©vĂ©lation de son potentiel transcendant. Puisque la rĂ©vĂ©lation rĂ©side au cĆur de lâEre de la RĂ©demption, lâĂ©lĂ©ment catalyseur nĂ©cessaire est donc associĂ© au nom de Machiaâh.
Le nom
de la lecture de la Torah
Les concepts que lâon a Ă©voquĂ©s peuvent aussi rĂ©soudre une difficultĂ© concernant le nom de la premiĂšre des Parachyot quâon lit ce Chabbat. Metsora signifie lĂ©preux. On pourrait penser que le nom de la lecture de la Torah serait un mot Ă connotation plus positive. Cette question est renforcĂ©e par le fait que, dans les travaux des premiers Sages rabbiniques, Rav Saadia Gaon, Rachi et MaĂŻmonide, un nom diffĂ©rent est employĂ© pour cette lecture. Toutes ces autoritĂ©s se rĂ©fĂšrent Ă cette lecture par le nom de Zot Tihyeh, âcela seraâ. Ce nâest que dans les gĂ©nĂ©rations postĂ©rieures quâapparaĂźt le nom Metsora.
Lâexplication en est que dans ces gĂ©nĂ©rations ultĂ©rieures, des failles sont apparues dans le mur de lâexil, et par elles, brille la lumiĂšre de Machiaâh. A la lumiĂšre de Machiaâh, Metsora nâest pas un facteur nĂ©gatif mais comme cela a Ă©tĂ© expliquĂ© lâexpression dâune divinitĂ© transcendante.
Par
lâintermĂ©diaire de lâĂ©tude
La lecture de la Torah commence par une description du processus de purification pour une personne affligĂ©e de Tsaraat en ces termes : âce sont lĂ les lois du Metsoraâ. En mettant lâaccent sur Torat Hametsora (les lois du Metsora) et non Taharat Hametsora (la purification du Metsorah) une allusion est faite Ă un concept fondamental.
LâĂ©tude de la Torah dĂ©veloppe des rĂ©cipients humains qui permettent Ă la lumiĂšre, Ă toutes les lumiĂšres, mĂȘme les plus sublimes, dâĂȘtre acceptĂ©es et intĂ©riorisĂ©es dans notre monde. Par lâĂ©tude de la Torah, lâinfluence transcendante du Tsaraat peut ĂȘtre canalisĂ©e en une force positive.
De la mĂȘme façon, en ce qui concerne Machiaâh : lâĂ©tude des enseignements sur Machiaâh prĂ©cipitent sa rĂ©vĂ©lation, attirant son influence dans notre monde.
Avec une nouvelle vie Contrairement Ă cette annĂ©e, la Paracha Metsora est souvent lue en relation avec la Paracha Tazrya associĂ©e au fait de rĂ©pandre des graines et Ă la conception de la vie. Cela implique que les graines de notre service divin nâattendront pas sans fin dans le sol sombre de lâexil mais que le Metsora, la RĂ©demption, fleurira immĂ©diatement aprĂšs que les derniĂšres graines auront Ă©tĂ© semĂ©es.
De mĂȘme, la fusion de ces deux Parachyot implique que Metsora, la RĂ©demption, a dĂ©jĂ Ă©tĂ© conçue ; nous ne faisons quâattendre la naissance. Car la souffrance quâendure Machiaâh est lâĂ©tape finale avant sa rĂ©vĂ©lation. Puisse t elle avoir lieu immĂ©diatement !
Le nom du Machiaâh PARACHA METSORALe chemin boueux PESSAâH
SâIl avait ouvert la mer pour nous mais ne nous avait pas fait traverser sur une terre sĂšche, cela nous aurait suffi (Haggadah de Pessaâh)
Les lignes que vous venez de lire sont extraites du chant « DayĂ©nou » dans lequel nous Ă©numĂ©rons, lors du SĂ©der de Pessaâh, les quinze bienfaits que D.ieu nous dispensa quand Il nous libĂ©ra dâEgypte et nous choisit pour ĂȘtre Son Peuple. Nous remercions D.ieu pour chacun de Ses actes sĂ©parĂ©ment, reconnaissant chacun comme unique et particulier. Câest pourquoi nous disons : âSâIl nous avait fait sortir dâEgypte mais nâavait pas puni (les Egyptiens), cela nous aurait suffi SâIl nous avait nourri de la Manne mais ne nous avait pas donnĂ© le Chabbat, cela nous aurait suffiâŠâ etc. Bien des commentateurs de la Haggadah sont Ă©tonnĂ©s par ce texte : quâest ce que cela signifie que cela nous aurait suffi que D.ieu ouvre la mer pour nous mais ne nous fasse pas traverser sur la terre sĂšche ? Quel aurait Ă©tĂ© le but dâouvrir la mer si ce ne fut pour nous permettre de la traverser et dâĂ©chapper ainsi Ă la poursuite des armĂ©es de Pharaon ? De plus, les quinze actes Ă©numĂ©rĂ©s par lâauteur de la Haggadah dans DayĂ©nou ne constituent pas simplement une liste de miracles accomplis par D.ieu dans le processus de lâExode (dans lequel il y en eut beaucoup dâautres), mais un dĂ©veloppement majeur dans lâhistoire Juive : lâExode lui mĂȘme, lâouverture de la Mer Rouge, la Manne, le Don de la Torah, lâentrĂ©e en Terre Sainte, la construction du Beth Hamikdach, ces faits ont eu un impact profond sur nos vies comme Juifs jusquâĂ aujourdâhui mĂȘme. Quel est donc le vĂ©ritable sens de la traversĂ©e de la Mer Rouge âsur la terre sĂšcheâ ?
La plongĂ©e sous marine autonome Chacun de nous habite dans deux mondes, des mondes qui sont aussi Ă©loignĂ©s lâun de lâautre que deux mondes peuvent lâĂȘtre. Lâun est la partie ârĂ©vĂ©lĂ©eâ de notre existence : notre profession, notre famille et notre vie sociale, nos pensĂ©es et nos sentiments conscients. Mais simultanĂ©ment, nous habitons un monde âcachĂ©â, un monde de penchants et de dĂ©sirs subconscients, de vĂ©ritĂ©s connues de maniĂšre innĂ©e et de convictions profondes qui voient rarement sinon jamais le jour. Les enseignements cabalistiques et âhassidiques se rĂ©fĂ©rent Ă ces deux mondes comme la rĂ©alitĂ© de notre âterreâ et de notre âmerâ. Sur terre, les choses sont au grand jour, Ă tel point quâelles paraissent souvent dĂ©connectĂ©es de leur environnement et de leur source de vie (en regardant une foule
âunion PARACHA AâHAREILa Paracha de cette semaine prĂ©sente un paradoxe quelque peu Ă©tonnant. Les versets qui lâouvrent Ă©voquent Yom Kippour, le jour le plus saint de lâannĂ©e, au cours duquel le Peuple Juif «ressemble aux anges». En ce jour, «ils se purifient devant D.ieu». Et puis, la fin de la Paracha avertit : «ne rĂ©vĂšle pas la nuditĂ© de ton pĂšre, ne rĂ©vĂšle pas la nuditĂ© de ta mĂšre Nâaccomplis aucune de ces abominations». Il ne sâagit pas exactement de fautes dont il faille admonester les anges ! Pourquoi donc ces deux sujets sont ils inclus dans la mĂȘme Paracha ?
La rĂ©ponse Ă cette question se trouve en allusion dans le nom mĂȘme de cette lecture de la Torah : AâhareĂŻ, qui signifie «aprĂšs», et dans son premier verset : «Et D.ieu parla Ă MochĂ© aprĂšs la mort des deux fils dâAharon quand ils se furent rapprochĂ©s de D.ieu et quâils moururent». Yom Kippour est un jour oĂč chaque Juif «se rapproche de D.ieu». NĂ©anmoins, cette expĂ©rience ne doit pas se suffire Ă elle mĂȘme. Il faut, en outre, se concentrer sur ce qui arrive aprĂšs. La maniĂšre dont nous nous sommes rapprochĂ©s de D.ieu doit influer sur les jours et les semaines qui suivent. Les plus profondes aspirations de notre Ăąme et les moments
dâhommes dâaffaire bien habillĂ©s avançant sur les trottoirs dâune ville en pleine effervescence, on a du mal a croire quâils tirent leur nourriture de la terre). Dans la mer, tout est immergĂ© et cachĂ©. Au mieux, nous pouvons apercevoir des ombres de ce qui se passe prĂšs de la surface ; de ce qui se cache sous lâeau, nous ne voyons rien du tout.
Que se passe t il au niveau de lâindividu qui est lui aussi une crĂ©ation en soi ? Il existe les âmondes rĂ©vĂ©lĂ©sâ qui incluent les rĂ©alitĂ©s matĂ©rielles et physiques de mĂȘme que ces rĂ©alitĂ©s spirituelles qui sont rĂ©vĂ©lĂ©es et accessibles pour nous. Mais au delĂ de cette âterreâ rĂ©side la mer mystĂ©rieuse, les strates surnaturelles de la crĂ©ation.
Bien de la douleur et de la frustration dans nos vies viennent du fossĂ© entre le cĂŽtĂ© âterreâ et le cĂŽtĂ© âmerâ de notre personnalitĂ©. Si seulement nous pouvions concilier notre vie rĂ©vĂ©lĂ©e et notre moi inconscient ! Si seulement nous pouvions reconnaĂźtre notre vĂ©ritable volontĂ© et dĂ©couvrir nos aspirations les plus profondes ; si seulement les innombrables choix que nous faisons chaque jour dans notre existence terrestre pouvaient reflĂ©ter ce que nous sommes rĂ©ellement et ce que nous dĂ©sirons vĂ©ritablement ! Ceci, explique la âHassidout, est la signification spirituelle du âpartage de la merâ. Quand D.ieu ouvrit la Mer Rouge, Il ouvrit Ă©galement â toutes les eaux du monde â, depuis les mers physiques de la terre jusquâaux mers individuelles de chaque Ăąme, y compris la mer cosmique qui diffuse les plus profonds secrets de la CrĂ©ation. Selon les mots du Psalmiste : D.ieu â transforma la mer en terre sĂšche ; ils traversĂšrent la riviĂšre Ă pied â. Ce qui dâordinaire est submergĂ© et inaccessible devint manifeste et tangible, et traverser les profondeurs de son Ăąme fut comme marcher sur la terre ferme.
AprĂšs que â les enfants dâIsraĂ«l furent passĂ©s Ă travers la mer sur la terre ferme â, les eaux reprirent leur cours naturel. A nouveau le monde marin fut obscurci, Ă nouveau le subconscient devint un lieu mystĂ©rieux et secret. Mais il y avait eu un prĂ©cĂ©dent, un potentiel implantĂ© dans nos Ăąmes. Plus jamais la mer ne serait impĂ©nĂ©trable, plus jamais ce qui est cachĂ© dans lâhomme et ce qui est rĂ©vĂ©lĂ© ne constitueraient deux mondes sĂ©parĂ©s hermĂ©tiquement.
Avec Son ouverture des mers, D.ieu nous donna la force de pĂ©nĂ©trer nos mers individuelles de tracer des chemins de terre sĂšche sur le sol des ocĂ©ans de nos Ăąmes. Il nous donna ainsi la force de manifester notre moi cachĂ© dans notre vie quotidienne. Et Il transforma la mer en terre sĂšche, nous permettant dâaspirer Ă une synthĂšse complĂšte entre notre essence spirituelle et notre caractĂšre terrestre.
spirituels les plus Ă©levĂ©s de notre expĂ©rience religieuse doivent ĂȘtre rattachĂ©s aux rĂ©alitĂ©s de notre existence matĂ©rielle. La spiritualitĂ© nâest pas une dimension ajoutĂ©e, sĂ©parĂ©e de notre expĂ©rience quotidienne mais un moyen par lequel nous Ă©levons notre quotidien. En faisant la fusion entre notre rĂ©alitĂ© matĂ©rielle et notre rĂ©alitĂ© spirituelle, nous raffinons le monde, lâimprĂ©gnons de saintetĂ© et le transformons en rĂ©sidence pour la PrĂ©sence Divine. Câest la raison pour laquelle nous lisons les passages concernant les relations interdites dans la Paracha qui dĂ©crit le service du sacrifice de Yom Kippour et, de fait, nous lisons les interdictions concernant ces relations durant le service des priĂšres de Yom Kippour.
Nous vivons tous des moments oĂč notre cĆur se tourne vers le haut et oĂč nous nous sentons plus en unisson avec notre Ăąme et D.ieu, comme cela se produit par exemple Ă Yom Kippour, un jour oĂč nous nous mettons Ă lâĂ©cart de toutes prĂ©occupations matĂ©rielles. Mais mĂȘme alors, il faut que nos yeux soient tournĂ©s vers le bas. La force spirituelle de ces moments spĂ©ciaux doit ĂȘtre utilisĂ©e pour recharger notre service divin quotidien et nous motiver Ă agir selon les dĂ©sirs de D.ieu mĂȘme dans le contexte de situations oĂč nous pourrions ĂȘtre tentĂ©s de suivre un autre chemin.
La force de la retenue PARACHA KEDOCHIM
Vous est il dĂ©jĂ arrivĂ© de perdre le contrĂŽle de vous mĂȘme et Ă la derniĂšre seconde de rĂ©ussir Ă vous retenir ? Les batailles intĂ©rieures de cette sorte sont souvent associĂ©es avec les feux de la circulation et des reprĂ©sentations de ce genre de la police officielle. Quelquefois, elles se rencontrent Ă©galement sur le front de la vie domestique. La Paracha Kedochim (Vayikra 19 20) commence avec lâidĂ©e que nous devons ĂȘtre saints. Quâest ce que cela signifie exactement ? Le commentateur Rachi explique que le terme «saint» implique la retenue personnelle. Dans la vie, nous sommes confrontĂ©s Ă de nombreuses tentations. Etre saint signifie avoir lâaptitude Ă contrĂŽler ses impulsions immĂ©diates. Un autre commentateur, Naâhmanide, souligne que cette retenue peut parfois conduire la personne Ă un point se situant au delĂ de la simple lettre de la loi. La loi juive autorise lâhomme Ă manger de la nourriture cachĂšre. Mais cela signifie t il que lâon puisse se comporter comme un glouton ? Selon cette vision, mĂȘme si la nourriture est aussi cachĂšre que faire se peut, la retenue est la puissance. Elle montre que lâon est rĂ©ellement libre comme individu, plutĂŽt quâesclave de son appĂ©tit.
Vous rappelez vous lâhistoire de Yaakov, Essav et du plat de lentilles ? Lâune des maniĂšres de comprendre cette histoire est de voir quâEssav Ă©tait prĂȘt Ă vendre son droit dâaĂźnesse, le bien le plus prĂ©cieux de sa vie, contre un plat de nourriture. Lâon pourrait sâexclamer : «Câest pathĂ©tique ! »
Dâautres pourraient mĂȘme aller jusquâĂ ressentir de la sympathie pour quelquâun Ă qui il arrive dâĂȘtre lâesclave de ses sens. Ils pourraient arguer quâaprĂšs tout telle est notre humaine condition. NĂ©anmoins, de nombreux individus aspirent Ă ĂȘtre maĂźtres de leur propre ĂȘtre. Un ĂȘtre humain, oui. Un animal : non.
Une grande partie de la Paracha est consacrĂ©e Ă donner des directives Ă propos de cette espĂšce de contrĂŽle de soi, dans des domaines diffĂ©rents de la vie. Le thĂšme central en est celui des relations humaines. Le point dâorgue est le fameux enseignement : «Aime ton prochain comme toi mĂȘme» (Vayikra 19 :18). Rabbi Akiva en disait que câest lĂ le grand principe de la Torah ; il concerne tous les autres aspects de la pensĂ©e juive. La Paracha nous instruit Ă©galement de ne pas se venger ni de garder rancune. Cela nĂ©cessite trĂšs certainement la maĂźtrise de soi : dans nos actions, nos paroles et mĂȘme dans nos pensĂ©es. Mais une personne qui parvient Ă ce contrĂŽle existe t elle ? Nous pouvons imaginer quâelle serait un individu simple, naĂŻf ou inspirĂ©, qui ne voit jamais de mal en quiconque. Ou pouvons nous imaginer un homme puissant qui a atteint un vĂ©ritable contrĂŽle de sa personne ? Quâest ce que la puissance? Pendant longtemps, les gens ont pensĂ© quâil sâagissait dâacquĂ©rir la domination sur les autres. Mais dĂ©sormais nous rĂ©alisons quâil sâagit en fait de la maĂźtrise de soi mĂȘme. La vie quotidienne nous met face Ă de nombreux exemples de ces batailles dont parle la Paracha : dans les relations avec nos parents, dans les domaines professionnels, dans les questions de charitĂ©, dans les limites entre les hommes et les femmes et Ă©galement dans notre comportement quand nous sommes rĂ©ellement en situation de domination sur les autres, en tant que juges. Câest la raison pour laquelle la Paracha nous demande dâĂȘtre droits dans le jugement du riche comme du pauvre.
Kedochim nous met face au dĂ©fi de la retenue dans la puissance, pour construire un monde de bontĂ© pour le futur, un monde qui sera entiĂšrement rempli de saintetĂ©. Revenons sur le principe de lâamour du prochain. Lâon connaĂźt lâhistoire oĂč le cĂ©lĂšbre Sage Hillel, dĂ©fiĂ© de dire toute la Torah sur un pied, rĂ©pondit Ă celui qui lâinterrogeait : «ce que tu nâaimes pas, ne le fais pas Ă autrui. Câest lĂ toute la Torah, tout le reste nâest que commentaire. Va et Ă©tudie». LâidĂ©e que toute la Torah se concentre autour du thĂšme des relations avec autrui est intriguant. TrĂšs souvent, lâon divise les lois de la Torah en deux groupes : celles qui concernent les relations de lâhomme avec D.ieu, comme lâobservance du Chabbat et les lois de la cacherout et celles qui relĂšvent des relations avec autrui, comme lâinterdiction de voler ou de porter un faux tĂ©moignage dans une affaire de justice. Ici, toutefois, Hillel dit en effet que toute la Torah tourne autour du seul principe des relations avec autrui.
Ce principe est clairement exprimĂ© dans la Paracha, nous lâavons vu, en ces termes : «aime ton prochain comme toi mĂȘme». Il est inscrit parmi de nombreux autres commandements concernant notre comportement vis Ă vis dâautrui, comme, dans le mĂȘme verset, celui de ne pas se venger ou de garder rancune. Pourtant, il est clair que câest un enseignement qui se situe Ă un niveau bien diffĂ©rent que ces autres commandements.
Nous pouvons comprendre que si une personne observe convenablement cette loi, elle en fera de mĂȘme pour des commandements comme ne pas voler ou de ne porter de faux tĂ©moignage. Câest la raison pour laquelle Rabbi Akiva dit de cette loi : «câest un grand principe de la Torah». Câest un grand principe parce quâil inclut plus ou moins la moitiĂ© de la Torah : toutes les lois concernant les relations humaines. NĂ©anmoins, quâen est il des lois concernant les relations des hommes avec D.ieu ? Hillel semble aller plus loin que Rabbi Akiva. Pour Hillel, ce commandement inclut toutes les lois de la Torah. Comment le comprendre ? Une rĂ©ponse est donnĂ©e par Rabbi ChnĂ©our Zalman, le fondateur de la â Hassidout âHabad, en ces termes : lâeffet attendu de toute la Torah est de nous rendre plus sensibles Ă lâĂąme plutĂŽt que simplement au corps. Les Mitsvot (lois) entre lâhomme et D.ieu ont pour fonction dâattirer la DivinitĂ© dans les aspects matĂ©riels de la vie. Elles nous aident Ă briser la barriĂšre des apparences et Ă nous lier Ă la DivinitĂ© qui sây trouve renfermĂ©e.
Et cela a un effet direct sur notre maniĂšre de considĂ©rer les autres. Car en termes physiques et matĂ©riels, les gens sont divisĂ©s. Mais en ce qui concerne lâĂąme, nous sommes tous unis. Plus une personne est sensibilisĂ©e Ă cette unitĂ©, ressentant un vĂ©ritable amour pour autrui, plus elle exprime le but de toute la Torah. Et parallĂšlement, plus une personne observe la Torah, dans tous ses dĂ©tails, en lâintĂ©riorisant rĂ©ellement, plus elle Ă©prouve un vĂ©ritable amour pour autrui. Hillel tire de ce point un autre enseignement que lâon trouve exprimĂ© dans les Maximes de nos PĂšres. Il nous enjoint dâĂȘtre les disciples dâAharon, aimant tous ceux qui sont autour de nous et les attirant Ă la Torah. Nous pouvons exprimer notre amour vis Ă vis dâautrui en prenant soin dâeux, en termes physiques ou concrets. Mais nous pouvons aussi exprimer notre amour en en prenant soin spirituellement, les aidant Ă se rapprocher de la Torah. Chacun de nous possĂšde cette puissance dâamour, avec la force de donner aux autres, Ă la fois matĂ©riellement et spirituellement. GrĂące Ă cet amour, nous construisons une rĂ©action en chaĂźne qui conduit au but de la CrĂ©ation : la paix et lâamour entre lâhomme et son prochain, entre les nations, entre lâhumanitĂ© et D.ieu.
Gardes ta langue !
« La vie et la mort sont au pouvoir de la langue » Parfois, on peut dire la mĂȘme chose de deux façons totalement opposĂ©es, dont lâune est insultante et irritante et dont lâautre rĂ©jouit le coeur et apaise. Il arrive que le ton soit dĂ©terminant. Un accent de critique et dâaccusation est nĂ©gatif, alors quâune intonation dâinterrogation polie est positive.
Câest Ă©galement le cas dans la plupart des controverses entre les gens ; le problĂšme nâest pas en rĂ©alitĂ© la divergence quâil y a entre les deux cĂŽtĂ©s, mais la façon dont cette divergence est exposĂ©e. Sauf dans de rares cas, avec de la bonne volontĂ© on peut trouver une formule qui dĂ©finisse le point de dissension de façon Ă rendre son insignifiance Ă©vidente comparĂ© au dĂ©savantage de la division. Imaginons un homme qui dit Ă lâautre quâil a une tache sur son vĂȘtement, afin quâil lâenlĂšve ; il peut lui dire : « Ton habit est sale », ou : « Quel dommage ! Tu as ici une petite tache ». Tout auditeur est sensible Ă cela, câest pourquoi tout locuteur doit aussi y ĂȘtre sensible.
Eshet Hail
Par le mérite des femmes vertueuses
Les Sages ont dit que les bnei IsraĂ«l ont Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©s de lâEgypte par le mĂ©rite des femmes vertueuses de cette gĂ©nĂ©ration. Ils racontent leurs efforts dĂ©vouĂ©s pour venir en aide Ă leur mari afin de leur donner tout ce quâil leur fallait, sans parler du fait quâelles ont enfantĂ© et Ă©levĂ© leurs enfants Ă un moment oĂč elles travaillaient pĂ©niblement sous lâesclavage des Egyptiens.
Nous apprenons de lĂ que mĂȘme si extĂ©rieurement, la plus grande importance semble aller au rĂŽle de lâhomme, dans lâimportance intĂ©rieure, qui est ce qui influence la direction que prend la Providence divine et les miracles de Hachem, câest justement le rĂŽle des femmes qui est le facteur essentiel. Donc le service de Dieu des femmes sâapproche plus du dĂ©sintĂ©ressement total et pur, car elles nâont pas la compensation de lâextĂ©rioritĂ©. Et il est possible que ce soit justement Ă cause de cela que leur service est plus pur, la rĂ©compense en Ă©tant leur mĂ©rite. Le fait de sâen rendre compte peut encourager les femmes Ă remplir leur rĂŽle avec dâautant plus dâenthousiasme et dâĂ©nergie.
UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE.
Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM p.17
Rabbi Hâana PĂ©toraa. Rav Hâana, gendre de Rav Ada, fils de Ahava. Rav Hâana, fils de Ada. Rav Hâana, fils de Hinena. Rav Hâana, fils de Ahâa. Rav Hâana, fils de Abba. Rav Hâana, fils de KĂ©tina. Rav Hâana, fils de Bizna. Rav Hâana, pĂšre de Rabba, petit-fils de Hâana. Rav Hâana KartiguĂ©naa (de Carthage). Rav Hâana, fils de YĂ©houda. Rav Hâana, fils de YĂ©va. Rabbi Hâana Chaouna. Rav Hâana, fils de Hâanilayi. Hâana, fils de LĂ©vayi. Rav Hâanine. Rav Hâanine de Hâouznayi. Rav Hâanine, fils de Achi. Rav Hâanine, fils de AbayĂ©. Rav Hâanine, fils de Rav YĂ©va. Rav Hâanine, gendre de BĂ© NĂ©ssia. Rav Hâanine de Tsiporine. Rav Hâanine, fils de Papa. Hâanane, fils de Avichalome. Hâanane Hamitsri (lâEgyptien). Hâanane HanĂšhâba. Rav Hâanane, fils de Pitome. Hâanane, fils de Pinehâass. Rav Hâanane, fils de Abba. Rav Hâanane, fils de Rava. Rav Hâanane, fils de Rav Hâisda. Rav Hâanane de BĂ© TsĂ©louhâite. Hâanane de Goufta. Rabbi Hâanane, fils Zavdi. Rabbi Hâanane, fils de Moulda. Hâanane Hâayata (le tailleur). Rav Hâanane, fils de Yitshâak. Rav Hâanane, fils de Ami. Rav Hâanane de NĂ©hardĂ©âha. Rav Hâanane, fils de Tahâlifa. Rav Hâanane, pĂšre de Rabbi Chimeâhone. Rav Hâanane, fils de Rabbi BĂ©rĂ©khya Boutsraya. Rabbi Hâanane, fils de Pazi. Abba Hâanane. Rav HâinĂ©na, fils de Chila. Rav HâinĂ©na, fils de ChĂ©lĂšmeya. Rav HâinĂ©na, fils de Kahana. Rav HâinĂ©na, fils de Rav Idi. Rav HâinĂ©na, fils de Rav Ika. Rav HâinĂ©na, fils de Avine. Rav HâinĂ©na, fils de Rava de Pachrouneya. Rav HâinĂ©na, fils de Rav YĂ©hochoua. HâinĂ©na, fils de Rav Assi, fils de Mamal. Rav HâinĂ©na, fils de Rav Yitshâak. Rav HâinĂ©na Vardayine. HâinĂ©na, pĂšre de Rav Yaneta. Rav HâinĂ©na Sava. Rav HâinĂ©na, fils de Hâiya. Rav HâinĂ©na. Rav HâinĂ©na, fils de Papa. HâinĂ©na Karhâinaa.
TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS
Que le mĂ©rite de tous les Tsadikim que jâai mentionnĂ© devant toi, Notre Dâ et Dâ de nos pĂšres, les âHassidim, Sages, ProphĂštes et Tsadikim, que par le mĂ©rite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir misĂ©ricorde envers nous dans Ta grande bontĂ©, gratifie nous de la lumiĂšre de leur saintetĂ©, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous mĂ©ritions maintenant grĂące Ă leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi.
Inspire tous les Tsadikim, ceux dont jâai prononcĂ© le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin quâils nous dĂ©fendent et plaident pour nous devant le TrĂŽne de Ta Gloire, pour Ă©veiller Ta compassion et nous prendre en pitiĂ©, pour nous ramener vers toi avec sincĂ©ritĂ©. Ote nous ce cĆur de pierre et donne nous un cĆur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.
Betoâh Kol Holey Ameâha Israel
Adrien Moche Ben Israel Michael Miriam Mireille Janet Bat Ester Mordeâhai ben Juliette Marie Ida bat Juliette Hâaya bat Juliette Israel Michael ben Sarah David ben Raâhel PoupĂ©e Marguerite Gommara bat Esther Richard David ben Arlette Bougid ben Gazella Fortuna Diamanta bat Garsona Nina Ginette bat Enriette Raphael et Eleazar bnei Tsipi David ben Avraham et Bouba Eliahou Daari ben Ovad SalomĂ© Raâhel Perle âHaya bat Myriam Emilie Mordehai Meir Haim ben Raâhel
SĂ©goulot POURIM
https://segoulot.wordpress.com/2019/04/04/segoulot special pessah/
1 Chabbat avant Pessaâh il faudra preparer un chabbat encore plus copieu et riche que les autres chabbat de lâannee, en effet câest par le merite de ce chabbat que nos ancetres on meritait les miracles de la sortie dâegypte.
2 Pendant la Bdikat Hamets ne pas oublier de verifier dans les poches Segoula pour etre sauver du vol
3 Pendant le Biour Hamets prendre un papier et y inscrire toutes les choses qui vous causes du tort dans votre vie quotidienne exâ: la parnassa, la sante, le mariage etc⊠et bruler ce papier avec votre Hamets.
4 Lire en journee avant le seder de Pessaâh la priere du Korban Pessaâh ainsi que la Igueret de Rabbi Shimom dâOstropolie Protection pour toute lâannee.
5 Preparer en couple le mari et la femme la table du seder avant lâentree de la fete Segoula pour la Paix dans le couple.
6 Garder dans la maison un morceau de la matsa Afikoman toute lâannee pour une abondance dans la parnassa et protection .
7 Garder de la matsa qui a ete faite pour Pessaâh et la manger a Rosh Ashana.
8- Pendant que les enfants chantent le MA NISHTANA câest le moment de prier pour leurs reussite et pour ceux qui nâont pas encore dâenfants de prier pour en avoir.
9 La Matsa est la Richesse ; La Matsa est un traitement.
10 Les femmes faites attention dâaccomplir toute les mitsvot de seder de pessaâh : boire les 4 verres, reciter le Alel apres la priere de Arvit et la lecture de la Agada joyeusement et de ne pas parler de discution banal depuis le Kidouch et jusquâa la fin du Alel.
11 Le chant Eâhad Mi Yodea contient de merveilleux secrets.
12 Le soir du seder il faut profiter que les portes du ciel soient ouverte pour prier Borei Holam
13 Il est tres important de se vivre la sortie dâEgypte pas seulement de la lire.
14 Prendre soit de bien preparer le Seder car comme sera votre Seder comme ca sera votre annee.
15 Le milieu de la nuit est un moment propice pour demander a Hashem tous ce que vous desirez.
16 Honnerer sa femme dâun bijou ou/et dâun bel habit pour la fete.
17 Il faudra rester joyeux pendant Hol Amoed : habit, repas âŠ
18 Auqnd on invite Elihaou aNavi chez nous le soir du Seder chacun son tour ira a lâentree de la maison de fera un voeu.
19 Celui qui mange le lendemain du seder les signes du plateau meritera la crainte Divine.
20 Il ne faudra pas sâenerver le soir du seder car cela apporte un mauvais presage.
21 Le 7eme jour de Pessaâh implorer les cieux pour les choses compliquer quâHashem dans sa grande misericode, vous ouvre les portes, a lâaurore et reciter le Chirat Ayam .
22
Le shabbat apres Pessaâh ne pas oublier de faire les Halot en forme de clef pour ouvrir la parnassa.
23 Garde le sel du omer toute lâannee et une segoula pour la protection.
24 Boire lâeau de la pluie en Pessâah et Chavouot peut vous guerir de toutes les maladies.