Magazine Familly Torah Iyar 2022

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Avec le Soutien de :

Rav Moshe Ben Moshe chlit’a, Rav Shalom Arush chlit’a, Rav Ron Chaya chlit’a, Rav Yaakov Mazouz chlit’a, Rav Acher Fitoussi chlit’a, Rav David Nacache chlit’a, Yeshiva Or Arachbi, Les Rabanim de Koupat Ha’ir . Et plein d’autres Gdoley aDor...

DEDICASSE :

A la réussite de ma femme, et de mes enfants que le créateur m’a donné ainsi qu’à l’élèvation de l’âme de mon père, la réussite de ma mère, ma soeur et mon frère et de toute ma famille en génèral.

De la Réussite de mes maitres et de tous leurs élèves ainsi que toutes leurs familles. De tous mes amis et connaissances.

Et en tout particulier à tout le peuple d’Israel que nous méritions tous de nous rapprocher de HaKadosh Barou’khou et de recevoir le Mashia’h Tsidkénou Amen.

HALAKHOTE

Pages 4 6

RECETTE Pages 8

SPECIAL IYAR Pages 10-15

LES 48 VOIES DE LA SAGESSE Pages 16 17

LES JARDINS DE RAV AROUSH Pages 18 22

ENFANTS Pages 23

IDEES CREATIVES

Pages 24 25

VIVRE SON TEMPS Pages 26 30

RAV RAPHAEL ROUBIN CHLIT’A Pages 33

RABBANIT AMAR ZATSA’L

Pages 34

FEMME VAILLANTE - LACHON ARACHEMOT ATSADIKIM

Pages 36

SEGOULOT Pages 40

Directeur : Borei Olam Graphiste : Hai
SOMMAIRE
:

Rappel des Halak’hote du mois de Iyar

Le compte du ‘Omer

Nous apprenons du verset Vayikra 23,15 et du verset Devarim 16,9, l’obligation de compter le ‘Omerdepuis le 16 Nissan (2e jour de Pessa’h), jour où l’on offrait au Beth Hamikdach l’offrande appelée « ‘Omer », et de compter jour par jour pendant sept semaines, jusqu’à Chavou’ot.

A l’époque du Beth Hamikdach, c’était une mitsva de la Torah de compter le ‘Omer. De nos jours, d’après la majorité des décisionnaires, c’est une obligation d’ordre rabbinique en souvenir du Temple.

Comment compter le ‘omer ?

La mitsva consiste à compter chaque soir : « Aujourd’hui nous sommes le éniène jour du ‘omer ». On compte le ‘omer le soir, de préférence dès la sortie des étoiles.

Il faut être debout, les personnes âgées ou malades peuvent rester assis. Si on a malgré tout compté assis, on sera quitte de notre obligation et on ne devra pas recompter.

Avant de faire le compte du ‘omer, on récite la bénédiction suivante :

temps.

Il est recommandé d’habituer les petits garçons à compter le ‘omer chaque jour avec la bénédiction dans le but de les éduquer.

Si on a oublié ?

Si on a oublié de compter le ‘omer au début de la nuit, on peut encore le compter toute la nuit avec la bénédiction. Mais si la nuit est passée, on pourra compter le lendemain dans la journée sans bénédiction et ensuite continuer à dire la sefirat ha’omer avec bénédiction les soirs suivants.

En revanche, si quelqu’un qui a oublié de compter toute une journée (la nuit ainsi que la journée suivante) il ne pourra plus compter les jours suivants du ‘omer avec la bénédiction car il est écrit « elles devront être sept semaines entières » Vayikra 23,15.

Le compte n’étant plus complet, on comptera les jours suivants mais sans réciter la bénédiction.

Il en est de même pour quelqu’un qui s’est trompé dans la sefirat ha’omer et qui s’en aperçoit plus tard.

Période

du ‘Omer : Usages et Coutumes

Entre Pessa’h et Chavou’ot (période du ‘omer), 24 000 élèves de Rabbi ‘Akiva ont disparu car ils ne s’accordaient pas suffisamment de respect l’un vis à vis de lautre.

Baroukh ata Ado naï, Elo hènou, melekh haolam, asher kideshanou bemitzvotav, vètzivanou ‘al sefirat ha’omer

Béni Tu es, Hachem, notre D. Roi de l’univers, qui nous as sanctifiés par Tes commandements et nous as ordonné de compter le ‘omer.Ensuite on comptera les jours et les semaines (par ex : « aujourd’hui nous sommes le Xème jour du ‘omer, ce qui fait X semaine(s) et X jours »). Après la séfira (compte), on dit : « HaRa’haman hou ya’hazir ‘avodath beit haMikdach limekoma bimehéra beyaménou » (« Le Miséricordieux restaurera le service du Temple, bientôt, de nos jours »).

L’usage est de conclure la séfirat ha’omer par le tehilim 67 et Ana bekhoa’h (se référer à votre sidour).

Le compte pouvant se faire dans toutes les langues, dès le coucher du soleil et tant qu’on a pas encore compter, on fera attention de ne pas indiquer à quelqu’un quel est le jour du ‘omer à compter. On préférera répondre « hier nous étions le Xème jour du ‘omer.»

Les femmes et les enfants

Les femmes sont exemptes de l’obligation de compter le ‘omer puisqu’il s’agit d’un commandement lié au

C’est pourquoi nous avons l’habitude de marquer cette période par quelques coutumes de deuil.

Mariage & Musique

L’usage séfarade est de ne pas célébrer de mariage ni d’écouter de la musique instrumentale depuis Pessa’h jusqu’au 33e jour du ‘omer inclus, la mort des élèves ayant cessée ce jour là.

Couper les cheveux et la barbe

Nous avons l’habitude de ne pas nous couper les cheveux, ni pour les hommes de se raser, jusqu’au 34e jour du ‘omer.

Certains ont l’habitude de ne pas se couper les cheveux ni se raser durant toute la période du ‘omer soit jusqu’à la veille de Chavou’ot.

En revanche, une personne qui risque de perdre son emploi ou beaucoup d’argent peut se couper les cheveux et la barbe pendant la période du ‘omer.

De plus, une personne qui est particulièrement

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• ה
לע
רמועה
התא ךורב ’
ונוצו ויתוצמב ונשדק רשא םלועה ךלמ וניקלא
תריפס •

incommodée de ne pas se raser pendant autant de temps, peut se raser le jour de Roch ‘Hodesh Iyar ou tous les vendredi en l’honneur de Chabbat.

La bénédiction de Chéhé’héyanou

La bénédiction de Chéhé’héyanou exprime la joie que nous ressentons d’arriver à un moment précis. Or, cette période n’étant pas joyeuse, on évitera de réciter cette berakha jusqu’à Lag ba’omer.

Si on a un fruit qui est nouveau, c’est à dire qui, chaque année, n’est disponible qu’à cette période là, alors on pourra faire la bénédiction sur ce fruit.

En revanche pour un vêtement, on préféra attendre Chabbat pour porter ce nouvel habit et ainsi réciter la bénédiction.

Lag Ba’omer : 33e jour du ‘Omer

Le 33e jour du ‘omer, appelé Lag ba’omer en hébreu, est un jour de réjouissance en l’honneur de la hilloula (célébration du jour du décès) de Rabbi Chim’on bar Yo’hai (Rachbi)

Rabbi Chim’on bar Yo’hai (135 170) était un géant de la Torah. Il rédigea notamment le « Zohar » qu’il reçu oralement de son maître Rabbi ‘Akiva.

Certains ont l’habitude d’organiser une soirée spéciale d’étude en l’honneur de Rabbi Chim’on bar Yo’hai. Les passages de la Guemara et du Zohar mentionnant Rachbi ysont étudiés.

Les Yom Haatsmaout

Yom Haatsmaout est célébré le 5 Iyar.

Du fait que nous vivons en direct le retour d’Israël sur sa terre, il est parfois difficile de prendre le recul suffisant pour se rendre compte de l’ampleur historique des événements C’est pour cela que chaque année à l’approche du jour de l’indépendance d’Israël [Yom Ha’atsmaout] beaucoup se posent la question à savoir :

Faut il réciter le Hallel (composé de psaumes de louanges à D.ieu), ou non ? Dans quel cas la halakh’a nous ordonne de dire le Hallel et est ce que Yom Ha’atsmaout rentre dans cette définition ?

Il est rapporté dans le Tamud (Pessah’im 117a) : « Les prophètes ont institué à Israël de réciter le Hallel à chaque moment important et pour tout malheur (qui ne vienne pas !) et lorsqu’ils sont délivrés, on le récite pour leur libération. »

Pour préciser ceci, Rashi écrit dans ses commentaires comme par exemple H’anouka . Nous disons donc le Hallel à Hanouka parce que nous avons été libérés de l’empire grec. Rashi nous fait donc

comprendre que dans toute situation où comme à H’anouka Israël sera libéré du joug des nations, il faudra dire le Hallel par ordre des prophètes.

En effet, comme l’explique le Maharal de Prague (cf. hidoushim chabat 22b) : jusqu’alors, la Judée était sous occupation grecque et H’anouka commémore la libération de la Judée ainsi que son indépendance politique.

Il est rapporté également dans d’autres endroits (Meguilat Taanit Michna 23, cf. Rav Hah’aï Gaon para. 26) le même avis : la loi est qu’il faut réciter le Hallel lors de chaque délivrance : c’est une obligation instituée par les prophètes.

Dans ce cas, pourquoi ne récite t on pas le Hallel à Pourim pour célébrer la délivrance du décret d’extermination qui pesait sur le Peuple d’Israel ? Trois explications sont rapportées dans le Talmud (Meguila 14a) :

• On récite le Hallel uniquement lorsque le miracle s’est passé en Israël (à Pourim nous étions en Babylonie)

• On récite le Hallel lorsqu’on n’est plus soumis à une nation étrangère (à Pourim nous étions encore soumis à l’empire babylonien)

• La lecture de la Meguila d’Esther nous acquitte de la récitation du Hallel

A partir des deux premiers arguments, on déduit donc que si le miracle de notre libération s’est produit en Israël et qu’on n’est plus soumis à une nation étrangère, on doit dire le Hallel : c’est exactement le cas de Yom Ha’atsmaout.

Le 5 Iyar 5708 (1948), après presque 2000 d’exil et de souffrance, un état juif et souverain est établi en terre d’Israël. Cette date marque donc la délivrance du Peuple d’Israel face à l’asservissement des nations et du joug de l’exil. Ainsi, le Peuple d’Israël jouit à nouveau d’une indépendance politique en terre Sainte comme à l’époque de Hanouka.

C’est pour cela, que suite à la création de l’Etat d’Israël, la Rabbanout Harashit léisrael, le grand Rabbinat d’Israël (institution reconnue non seulement en Israël mais également dans le monde entier), avec à sa tête le Rav Meir Hai Ouziel et le Rav Itsh’ak Hertzog a tranché la halah’a et a fixé de réciter le Hallel le jour de Yom Ha’atsmaout.

Réciter donc le Hallel à Yom Ha’atsmaout est une obligation [Mitsva], comme cela a été institué par les prophètes à chaque fois que le Peuple d’Israël est libéré.

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Concernant le fait de dire la berakh’a [bénédiction] sur ce Hallel :

• si la création de l’état d’Israël n’est pas un évènement majeur de l’histoire juive, pas comparable avec la sortie d’Egypte accompagnée de tant de miracles, alors cette lecture devrait se faire sans berah’a, comme une « simple » lecture de Tehilim.

• En revanche, s’il s’agit d’un évènement historique et religieux de la plus haute importance, cas clairement prévu par la halah’a pour remercier D.ieu par cette lecture, alors la berah’a devient une obligation halakhique.

Aussi, dire la berah’a dans ce cas n’est donc pas un simple détail de halakh’a [Loi juive] mais au contraire un point fondamental : quelle est notre compréhension profonde des évènements que nous vivons aujourd’hui ?

Le Rav Avraham Guisser, Rav du Ychouv Ofra explique dans son livre « Sefer Hatefilot leYomHaatsmaout » [Livre de prière de Yom Haatsmaout] (page 3) tout le cheminement qui a conduit à la décision actuelle.

Au départ. Le Hallel fut institué sans berakh’a

« Au tout début, la Rabanout Harachit LeIsrael [Le Grand Rabinat d’Israël] avait fixé de dire des chants, des paroles de remerciements, et la lecture du Hallel sans obligation de dire la berak’ha. De très nombreux avis avaient été donnés sur ce sujet :

Le Rav Ouziel pensait qu’il était obligatoire de dire la berakh’a de »Sheeh’eyanou » [bénédiction de reconnaissance dite en particulier lors des fêtes]

Le Rav Ounteman et le Rav Mishoulam Raata, le Rav Ouziel et le Rav Ertzog et d’autres encore avaient tranché qu’il fallait dire le Hallel avec berakh’a.

Cependant, celui qui décida fut le Rav Hertzog qui ne voulut pas obliger la berakh’a, comme il l’écrivit lui même dans une réponse (Note 2) au sujet de la berakh’a du Hallelet de celle de Sheeh’eyanou :

» Je ne vois pas pourquoi il n’y a pas de sage qui puisse trancher dans ce domaine, quel que soit le courant concerné… Que les choses soient claires : nous n’avons pas interdit les brekhah’ot ! Mais afin de ne pas tomber dans les controverses internes, ou venant de l’extérieur, nous sommes tombés d’accord pour lire le Hallel sans berakh’a. »

Durant toutes les années, ils y avaient des coutumes diverses et de nombreuses recommandations dans les communautés à ce sujet.

Les Suite à la guerre de Kippour, le Hallel fut réciter avec berakh’a

En l’an 5734 (1973) fut publiée une décision du conseil du Grand Rabbinat d’Israël, du temps du Rav Shlomo Goren et du Rav Ovadia Yossef, qui dit ceci :

« Ainsi, le Conseil du Grand Rabinat d’Israël décide à la majorité qu’il y a une grande place d’après la Halakh’a, pour dire cette année le Hallel avec Berakh’a le jour de Yom Haatsmaout prochain. Et par le mérite des Saints et Purs qui se sont sacrifiés et qui sont tombés dans les guerres d’Israël et dans la guerre de Kippour pour la sanctification du Nom Divin, du Peuple et de la Terre (d’Israël), nous aurons le mérite de voir la réalisation de la prophétie de la délivrance pleine et entière. »

Pessa’h Chéni

A l’époque du Beth Hamikdach, pour celui qui n’avait pu offrir le sacrifice (korban) de Pessa’h le 14 Nissan, la Torah a prévu un rattrapage pour apporter ce korban : le 14 Iyar soit un mois plus tard.

Ce korban est appelé « Pessa’h Cheni » (le second Pessah).

En souvenir de ce korban, nous avons l’habitude de marquer ce jour en consommant un peu de matsa Attention la berakha sur la Matsa en dehors de Pessa’h est « Boré Miné Mézonot » pour les Sefaradim mais reste « Ha Motsi » pour les Ashkenazim.

On ne récite pas les Ta’hanounim ni jour de Pessa’h Cheni ni lors de la tefila de Minha de la veille de Pessa’h Cheni.

Les halakhot pour Lag Ba’omer

On ne dit pas de supplications (Ta’hanounim) depuis la prière de Min’ha de la veille de Lag Ba’omer et jusqu’a la fin de Lag Ba’omer.

Les séfaradim pourront se couper les cheveux et la barbe dès le lendemain matin, 34e jour du ‘omer.

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La berakh’a sur le Hallel à Yom Ha’atsmaout

Brochette aux 3 viandes

Ingrédients pour 6 pers

1 blanc de poulet

400 g de tranche grasse de bœuf 400 g d'épaule d'agneau

1 poivron rouge

1 poivron jaune

2 oignons

150 g de haricots plats

8 tomates cerises 6 c. à s. d'huile d'olive

2 branches de thym citron

1 gousse d'ail sel, poivre

Recette :

Peler, hacher la gousse d'ail | Laver, sécher et effeuiller le thym citron | Couper les 3 viandes en petits cubes | Les mettre dans un plat creux | Les arroser d'huile d'olive | Parsemer de thym et d'ail haché | Mélanger, laisser mariner 20 minutes| Laver les légumes | Épépiner les poivrons, peler les oignons |Les couper en cubes | Effiler les haricots | Les plonger 5 minutes dans l'eau bouillante | Les égoutter, les couper en 2 | Préchauffer le four en position gril ou préparer le barbecue | Recouvrir la plaque du four de papier d'aluminium | Égoutter les viandes | Les piquer sur des brochettes en les alternant avec les légumes | Les arroser de l'huile de marinade | Laisser cuire 15 minutes les retournant régulièrement | Servir avec des tomates à la provençale.

Brochettes de saumon très facile

Ingrédients pour 4 pers :

400 g de saumon frais

12 tomates cerises

1 poivron vert

1 citron vert

1 c. à café de thym 2 c. à soupe d’huile pics à brochette sel, poivre

Recette :

Découpez le saumon en gros cubes. Placez les dans un plat. Arrosez avec l’huile, le thym, salez et poivrez.

Pressez le citron dessus, mélangez délicatement et laissez mariner 15 min.

Pendant ce temps, rincez le poivron sous l’eau, coupez le en deux.

Retirez le pédoncule, les pépins et les peaux blanches avec un petit couteau, puis coupez le en gros dés (de la taille des cubes de saumon).

Embrochez les cubes de poisson, les dés de poivron et les tomates cerise en les alternant.

Grillez les brochettes 5 minutes au barbecue ou à la poêle, en retournant à mi cuisson.

C’est prêt !

Brochettes de grenailles au romarin

Ingrédients, pour 1 pers: 40 petites pommes de terre grenailles 8 longues branches de romarin 6 cuil. à soupe d’huile d’olive Sel fleur de sel Poivre

Recette :

Lavez les pommes de terre, plongez les dans une grande casserole d’eau bouillante salée. Comptez 10 min de cuisson dès la reprise de l’ébullition, puis égouttez les. Ébranchez le romarin en conservant un petit plumet à l’une des extrémités.

Transpercez délicatement les pommes de terre avec une brochette métallique, mettez les dans un saladier, salez, poivrez, arrosez les d’huile et mélangez bien.

Glissez les pommes de terre sur les branches de romarin, pour composer 8 brochettes de 5 pommes de terre.

Faites les dorer sur les braises d’un barbecue ou sur un gril en fonte, pendant 10 à 15 min, en les retournant souvent, jusqu’à ce qu’elles soient uniformément dorées.

Parsemez les de fleur de sel au moment de servir.

Brochettes de canard et de pommes glacées au miel

Ingrédients, pour 4 pers: Glaçage au miel 125 ml de miel 60 ml de sauce soya 30 ml (2 CàS) de vinaigre de cidre 1 ml (1/4 CàThé) de cannelle moulue

Brochettes

2 magrets de canard 350 g chacun, dégraissés complètement

2 pommes jaunes, épépinées et coupées en 6 cubes chacune

8 brochettes de bois, trempées dans l’eau 30 minutes, ou métalliques Sel et poivre

Recette :

Glaçage au miel

Dans une petite casserole, porter à ébullition tous les ingrédients. Bien mélanger. Laisser réduire environ 2 minutes. Réserver.

Brochettes

Préchauffer le barbecue à puissance élevée. Huiler la grille. Couper chaque magret en 8 cubes. Enfiler les cubes de canard et les pommes en alternance sur les brochettes. Huiler légèrement. Saler et poivrer. Réduire l’intensité du barbecue à feu moyen. Griller les brochettes de 3 à 4 minutes de chaque côté en les badigeonnant régulièrement avec le glaçage au miel, ou jusqu’à la cuisson désirée.

Servir sur une salade verte et napper avec le reste du glaçage. Accompagner de pommes de terre grillées.

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Une nouvelle opportunité

Pessa’h Chéni (le « Second Pessa’h ») est célébré le 14 Iyar, un mois après la veille de Pessa’h. La Torah relate que la première année qui suivit l’Exode, alors que le peuple juif se préparait à apporter le sacrifice pascal :

« Certains hommes étaient impurs du fait [qu’ils avaient été en contact avec] un cadavre et ils ne pouvaient pas offrir le sacrifice pascal en ce jour. Ils s’approchèrent de Moïse... et dirent : « Nous ne sommes pas purs... [mais] pourquoi serions nous empêchés d’offrir le sacrifice de D.ieu en son temps ?... »

Et Moïse leur répondit « Tenez vous là et écoutez le commandement de D.ieu vous concernant. »

D.ieu dit... « Si un homme est impur... ou sur un chemin éloigné [le jour du sacrifice pascal]... il apportera l’offrande de Pessa’h à D.ieu, le second mois, le quatorzième jour au crépuscule... ».

Tous ceux qui n’avaient pu apporter le sacrifice pascal, parce qu’ils étaient impurs ou qu’ils aient volontairement transgressé la volonté de D.ieu, se voyaient donc offrir la possibilité de compenser leur manquement en amenant un sacrifice le jour de Pessa’h Chéni « Il n’est jamais trop tard ! »

Le Rabbi précédent a expliqué que « Pessa’h Chéni nous enseigne que “rien n’est jamais perdu : il n’est jamais trop tard !” Notre conduite peut toujours être rectifiée. Même celui qui est impur, qui était éloigné, quand bien même l’aurait il désiré, peut toujours se corriger. » Rien ne justifie le désespoir. Chaque individu, quelle que soit sa situation, a toujours la possibilité de faire un saut en avant (traduction littérale du mot Pessa’h) dans son service divin.

Quand on comprend le sens de Pessa’h Chéni, on peut se demander pourquoi il fut institué un mois entier après Pessa’h, au mois d’Iyar. N’aurait il pas été plus opportun de remédier à nos déficiences dès l’occasion la plus proche, au mois de Nissan ?

Nous pouvons répondre à cette question en comparant les caractéristiques spirituelles de Nissan à celles d’Iyar. Nissan est le mois de la révélation, le mois au cours duquel D.ieu révéla Sa grandeur et sauva le peuple juif en dépit de ses déficiences. Iyar, à l’inverse, est le mois de l’entreprise humaine, une qualité exprimée par la Mitsva du compte de l’Omer. Le thème d’Iyar, le raffinement personnel initié par l’individu lui même, est en accord avec la nature de Pessa’h Chéni, la fête au cours de laquelle l’individu qui n’était pas motivé par Pessa’h reçoit une nouvelle occasion de s’élever.

Pessa’h et le ‘hamets rassemblés

Les différentes étapes du service divin représentées par

Pessa’h Richone (le premier Pessa’h) et Pessa’h Chéni se reflètent dans l’une des différences halakhiques (rituelles) les concernant. À Pessa’h Richone, toutes les traces de ‘hamets doivent être effacées ; à Pessa’h Chéni, bien que l’on mange de la matsa, on peut posséder du ‘hamets.

À Pessa’h Richone, sous l’impulsion des révélations de Nissan initiées par D.ieu, nous aspirons à atteindre de nouvelles élévations de liberté spirituelle en dépassant les limites de nos propres personnalités. Cela nécessite de laisser en arrière notre ‘hamets, c'est à dire notre égocentrisme. Et puis vient le mois d’Iyar, avec ses exigences de travail spirituel individuel. À Pessa’h Chéni, de la même façon, nous nous concentrons sur la rectification et l’élévation de notre niveau de conduite présente. Et, puisque dans ce type de avoda (service divin) nous devons confronter tous les composants présents de notre nature, la possession du ‘hamets à Pessa’h Chéni est autorisée.

Le désir profond de notre coeur À la lumière de ce qui précède, nous pouvons expliquer pourquoi la Mitsva de Pessa’h Chéni vient en réponse à la requête sincère d’individus qui se trouvaient impurs. L’un des buts du Judaïsme est de « faire descendre » c’est à dire de révéler la sainteté dans le monde. Toutefois, un objectif encore plus important en est d’élever le monde et les aspects physiques de l’homme, de transformer toutes les caractéristiques de notre être pour faire jaillir la divinité essentielle qui se trouve à l’intérieur de nous mêmes.

L’institution de Pessa’h Chéni fut suscitée par le désir ressenti dans leur coeur de ceux qui, malgré leur impureté, avaient protesté : « Pourquoi sommes nous empêchés d’apporter l’offrande à D.ieu ? » La Mitsva fut donnée, non comme un commandement d’En Haut, mais comme l’expression du besoin profond de l’homme d’établir un lien avec D.ieu.

Ce besoin existe potentiellement dans le coeur de chaque Juif. La demande de l’homme d’avoir « une seconde chance » reflète le mode de service divin appelé techouvah (repentance ; littéralement « retour »). Car chacun, y compris celui qui est « sur un chemin éloigné », possède un potentiel divin qui cherche toujours à se réaliser.

Dépasser le temps

Le concept de la techouvah nous aide à comprendre une autre différence entre Pessa’h Chéni et Pessa’h Richone Pessa’h Richone dure sept jours (huit en Diaspora) alors que Pessa’h Chéni n’est célébré qu’un seul jour.7 Une semaine représente le cycle du changement qui dirige notre monde matériel. L’expérience spirituelle de Pessa’h Richone requiert une semaine entière parce qu’elle recouvre tout le cycle de croissance et de changement qui doit avoir lieu dans le cadre de notre existence matérielle.

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Cependant, le service divin de la techouvah nous demande d’aller au delà de notre cadre de référence matériel limité et d’exprimer le potentiel illimité de notre étincelle divine. Ce potentiel, qui transcende les restrictions du monde matériel, ne peut se confiner aux limites du temps. La célébration de Pessa’h Chéni pendant un jour symbolise la transcendance. Ici, le nombre un n’est pas le plus petit ; il représente plutôt une unité qui dépasse toutes les valeurs numériques.

La faculté de la techouvah de transcender le temps est exprimée dans le récit talmudique au sujet de R. Eliezer ben Dourdaya. Bien qu’il ait vécu une vie dévergondée, lorsqu’il sentit qu’il devait faire techouvah, il connut une transformation intérieure tellement intense que son âme quitta son corps alors qu’il pleurait de remords. Quand Rabbi Yéhouda HaNassi entendit cette histoire, il pleura lui aussi, s’exclamant, « Il y a ceux qui atteignent leur [part du] Monde [Futur] après de nombreuses années [de service divin], et il y a ceux qui l’atteignent en un instant ! »

L’enseignement ‘hassidique explique que Rabbi Yéhouda HaNassi réagissait avec une forme positive d’envie, car il réalisait que la techouvah de R. Eliezer ben Dourdaya dépassait son propre niveau spirituel.

Une expansion continuelle

Bien que Pessa’h Chéni fût initialement institué pour ceux qui n’avaient pu offrir le sacrifice pascal en son temps régulier, son expression spirituelle dans le service divin concerne tous les Juifs, même ceux qui ont célébré Pessa’h aussi complètement que possible.

Le sacrifice pascal avait pour but de motiver chaque individu pour qu’il abandonne son Égypte personnelle, qu’il quitte définitivement son état spirituel précédent et aborde un niveau de service divin plus élevé. Ce départ d’Égypte est un processus continuel ; nous devons perpétuellement aller de l’avant. Quels que soient les sommets déjà atteints, il ne faut pas se satisfaire de ce niveau et toujours chercher à progresser. Car le potentiel divin en nous est infini.

C’est pourquoi, quand vient le mois d’Iyar, l’offrande apportée à Pessa’h Richone est insuffisante. Puisque l’écoulement du temps nous a offert l’opportunité d’atteindre de nouvelles hauteurs dans notre service divin, il est nécessaire que nous apportions spirituellement « un autre sacrifice » à Pessa’h Chéni

La nécessité d’une progression spirituelle continue est illustrée par la référence aux lois régissant la pureté rituelle. Il y a différents stades successifs de pureté et d’impureté. Par exemple, dans l’ordre ascendant, quelqu’un qui est considéré pur vis à vis de la consommation de ‘houline (une nourriture non consacrée) peut être considéré impur au regard du statut exigé pour la consommation de maasser chéni (la Seconde Dîme, qui devait être consommée à Jérusalem dans un état de pureté). De la même manière, celui qui était considéré pur pour le maasser chéni pouvait être encore impur en ce qui concerne la térouma (la part de récolte donnée au Cohanim). Et celui qui était pur pour la térouma pouvait être encore impur pour consommer les sacrifices offerts au Temple.

Ces catégories se retrouvent dans notre service divin. Bien qu’un individu ait pu être « pur » au niveau de son service divin le 14 Nissan, son progrès depuis lors rend son état précédent insatisfaisant. Vis à vis de son niveau de réalisation actuel, son état précédent est « impur » et il doit donc apporter un « second sacrifice pascal ».

Nous voyons dans les Psaumes qu’un schéma de progression spirituelle continue « Ils iront de force en force » est associé avec « ils apparaîtront devant D.ieu à Sion ». Puisse l’élévation spirituelle motivée par Pessa’h Chéni nous préparer au temps où le Beth Hamikdache sera reconstruit et où nous partagerons les offrandes pascales et d’autres offrandes festives. Et puisse cela avoir lieu dans le futur immédiat.

Adapté de Likoutei Si’hot vol. 18, parachat Behaalotekha ; les Si’hot de Motsaei Chabbat parachat Emor 5738

Rabbi Shimon Bar Yohaï

est l’un des hommes les plus remarquables qui aient jamais vécu, et il y en a très peu à qui les contemporains aussi bien que la postérité aient accordé autant de considération. Du temps qu’il vivait, on avait coutume de dire : «Heureuse l’époque où se trouve un homme comme Rabbi Shimon Bar Yohaï». Et aujourd’hui encore des dizaines de milliers de juifs vont en pèlerinage sur sa tombe le jour anniversaire de sa mort (le 18 Iyar, 33e jour de l’Omer) pour y prier.

Ce grand homme s’est élevé par ses propres moyens d’une situation des plus désavantageuses. Dans Yérouchalmi on relève que Rabbi Akiva refusa de recevoir Rabbi Shimonparmi sesdisciples,etqu’il ne l’a fait qu’après lui avoir fait passer un examen. Son père Yohaï était du coté de Romains pendant l’époque terrible des persécutions d’Adrien (Pessa’Hime 112a). C’est probablement la raison pour laquelle Rabbi Akiva refusa de prendre le jeune Rabbi Shimon parmi ses disciples. Mais celui ci réussit tout de même à s’imposer, et ainsi il fut, avec ses compagnons Rabbi José, Rabbi Meïr, Rabbi Yéhouda et Rabbi Néhemya, l’un des piliers de la Torah.

Contrairement à son père, Rabbi Shimon fut poursuivi par les Romains et condamné à mort, si bien qu’il dut se cacher avec son fils Rabbi Eléazar pendant treize ans dans une caverne où il étudia incessamment la Torah avec lui. Après la mort de l’empereur Adrien, il fut envoyé à Rome par ses coreligionnaires. Là, il réussit à guérir une princesse impériale d’une grave maladie ; à la suite de cela, l’empereurAntoninsuspenditlesdécretsd’Adrien.

Dans un autre domaine que celui du Talmud, Rabbi Shimon Bar Yohaï a aussi atteint une grande importance, c’est dans la connaissance mystique de la Kabbale, dont il est devenu le principal interprète. Quand on dit qu’il est l’auteur du saint livre du Zohar, il ne faut pourtant pas entendre par là qu’il l’ait écrit, mais que les Sages après lui, son fils et ses disciples, ont reçu leur science de lui, si bien que le Zohar porte l’empreinte de son esprit. Un jour l’un de ses disciples

alla à l’étranger et s’y adonna au commerce. Chargé de grandes richesses il rentra dans son pays. Alors ses anciens condisciples furent aussi saisis de l’amour du gain et voulurent aussi renoncer aux études et acquérir des richesses. Rabbi Shimon l’apprit et il conduisit ses élèves dans une vaste plaine. Là il pria D de couvrir d’or toute la plaine. Et il en fut ainsi. «Celui dont le coeur tient à l’or» dit le Maître, «Qu’il prenne ce qu’il veut, mais sachiez que celui qui prendmaintenantde cetorperd sa part àlavieéternelle».Aucunemainnes’étendit,versl’or et les disciples abandonnèrent l’idée d’échanger le bien précieux de la Torah contre de l’or (Midrach Rabba,Pèkoudè).

Suivant les sources rabbiniques, le 33e jour de l’Omer (Lag = 33) l’épidémie mortelle qui a tué 24000 élèves de Rabbi Akiva s’est arrêtée. En fait, il s’agirait plutôt d’une allusion à la révolte de Bar Kochba contre les Romains en 135 qui s’est terminée par un bain de sang et l’abandon d’un rêve d’autonomie politique. Rabbi Akiva, qui avait soutenu de son autorité morale la rébellion contre les occupants romains, a trouvé la mort avec nombre de ses disciples.

Depuis, la tradition a fixé que les trente trois premiers jours de l’Omer seraient des jours de deuil où il est interdit de se marier, de se couper les cheveux, de se raser la barbe, d'écouter de la musique, etc. Le 33e jour du Omer où "l’épidémie s’est arrêtée" est devenu un jour où l’on peut à nouveau se réjouir.

Une seconde tradition liée à Rabbi Shimon Bar Yohaï, disciple de Rabbi Akiva, viendra se greffer sur la première et la supplanter. Le 33e jour du Omer est devenu, à partir du 16e siècle, lorsque des juifs expulsés d’Espagne rejoignent la Terre d’Israël et s’installent en Galilée, le jour anniversaire de la mort de Shimon Bar Yohaï.

La tradition l’appelle la Hilloula de Rabbi Shimon Bar Yohaï. Le terme de Hilloula n’est attribué qu’aux grands maîtres qui sont vénérés comme des saints. Shimon Bar Yohaï est considéré comme l’auteur du livre du Zohar (livre de la Splendeur), ouvrage fondamental de la Kabbale que certains cercles religieux considèrent comme un livre saint au même rang que la Bible et le Talmud. Ecrit en ara méen, le livre fut en fait rédigé au 13e siècle par Moise de Léon qui, pour lui conférer une autorité, l’a attribué au grand maître du 2ème siècle. Le livre connut un succès fulgurant et le mouvement cabbalistique prit de l’ampleur. L’ouvrage s’ouvre par le récit de la mort de Shi mon Bar Yohaï (le 33e jour de l’Omer) qui ré unit ses disciples autour de lui et leur révèle les secrets de la Torah. Ces secrets sont contenus dans le livre du Zohar.

La première mention de la Hilloula de Rabbi Shimon Bar Yohaï se trouve dans le livre Shaar haKavanot attribué à Rabbi Isaac Lou ria, de la fin du 16e siècle. Ce n’est qu’au 18e siècle que le 33e jour du Omer devient une fête de plus en plus marquée par certains cou rants religieux.

Les traditions se multiplient et se transportent dans les communautés juives du monde entier y compris les communautés d’Afrique du Nord qui vont particulièrement célébrer ce jour.

La coutume la plus répandue est d’allumer des feux de joie pour rappeler que Shimon Bar Yo haï a transmis les secrets de la Torah qui est un feu qui brûle et réjouit. Elle est une lumière dans la nuit.

On se rend en pèlerinage sur la tombe de Rabbi Shimon Bar Yohaï, située à Méron, peti te bourgade de Galilée, à 15 km environ au nord ouest du lac de Tibériade et à quelques kilomètres seulement de la ville de Safed, haut lieu de la Kabbale.

Les festivités commencent la veille à midi où depuis 162 ans des milliers de fidèles vont chercher un rouleau de la Torah datant de l’expulsion d’Espagne et qui se trouve dans la synagogue d’Abouhav dans la veille ville de Safed. De là, ils processionnent jusqu’à Mé ron. Le soir, à l’apparition des étoiles, des cen taines de feu sont allumés et les hassidim dansent en farandole jusqu’à l’aurore.

A partir de minuit et la journée du lendemain, on coupe pour la première fois les cheveux des garçons qui ont atteint l’âge de 3 ans.

Après avoir abattu rituellement un animal, les fidèles ont pour habitude de manger et de boi re le plus près possible de la tombe et de lui faire des prières et des demandes. Certaines coutumes se mélangent à des pratiques plus ou moins superstitieuses que certains rabbins ne voient pas toujours d’un très bon oeil

Développez vos idées

Chaque fois que vous apprenez un morceau de sagesse, extrayez ce qui est pertinent pour votre vie. Ratissez le jusqu'à sa conclusion ultime et vivez avec.

Les informations nous parviennent de nombreuses sources différentes. Mais à quel moment l'idée de quelqu'un d'autre devient elle quelque chose que nous pouvons appeler la nôtre ?

La Voie #45 est shomey'ah u'mosif, ce qui signifie "comprendre et ajouter". Il ne suffit pas d'entendre une idée. Vous devez l'étudier, la développer et lui ajouter de nouvelles dimensions. Et puis vivre avec. Ce n'est qu'alors que l'idée deviendra une partie de vous.

C'est déjà arrivé à chacun de nous. Dans l'excitation d'entendre une nouvelle idée géniale, nous faisons un saut inspiré vers d'autres associations. C'est merveilleux, car nous sentons littéralement nos horizons s'élargir.

Chaque fois que vous entendez une idée, assurez vous d'aller au fond de celle ci. Ne prenez pas l'idée au pied de la lettre. Décomposez la en composants. Définissez chaque partie pour vous assurer de bien comprendre. Demander des éclaircissements. Notez vos observations.

Maintenant, testez l'idée. Projetez la dans le futur. Essayez de tracer le chemin de l'idée, avec toutes ses implications et corollaires. Cela vous permettra de découvrir toute la profondeur et également d'exposer tous les aspects qui peuvent être faux.

Courir avec le ballon

Entendre une nouvelle idée signifie plus que simplement écouter avec vos oreilles. Entendre signifie absorber l'idée à un niveau qui vous touche et pénètre dans votre cœur. Lorsqu'une idée atteint votre cœur, vous êtes poussé à l'action.

Chaque fois que vous entendez une idée, déplacez la un peu et personnalisez la. Déplacer une idée dans une autre dimension c’est en faire quelque chose de tout à fait différent, quelque chose de réel, de vivant et de fonctionnel. Et cela fait partie intégrante de l'exercice humain du « libre arbitre ».

Ne vous contentez pas de lire le journal. Faites partie du processus. Tirer une conclusion. Faites un corollaire. C'est votre créativité, c'est vous. Sinon, vous n'êtes qu'un personnage passif, un pion des médias.

N'attendez pas que ces moments inspirés viennent d'eux mêmes. Déterminez comment formaliser le processus pour pousser une idée un peu plus loin, la développer et voir ses nombreuses dimensions.

Pourtant, nous, les humains, avons tendance à être paresseux. Nous savons qu'il faut approfondir les choses, mais nous évitons souvent l'effort requis et nous contentons d'explications superficielles. Contrer cette tendance.

Trop souvent, les idées nous frappent à la surface, et nous ne prenons pas la peine de faire quoi que ce soit à leur sujet. C'est pourquoi il y a tant d'incohérence dans le monde aujourd'hui. Les idées rebondissent sur les gens, plutôt qu'en eux. Ne restez pas là comme une masse. Courez avec le ballon. Poursuivez vos conclusions ultimes. Vous dévoilerez le mystère de la vie au lieu de vous contenter de pleurnicher à ce sujet.

Illustration du processus

A titre d'exemple, prenons le concept "Aimez votre prochain comme vous même". (Lévitique 19:18)

1) Point de base : Nous devons agir avec amour envers les autres.

2) Implication : L'amour peut être défini. Quelle est la définition de l'amour ? Se complaire dans les vertus d'autrui. Chaque être humain a des vertus. « Aimer » signifie excuser les défauts et se concentrer sur les vertus.

3) Conclusion : Si le Tout Puissant a dit : « Aimez les êtres humains », alors les humains doivent être intrinsèquement aimables. Ceci est confirmé par le fait que presque tout le monde a au moins deux personnes qui l'aiment ses parents. Alors si vous avez du mal à aimer quelqu'un, demandez vous : « Si j'étais sa mère, qu'est ce que j'aimerais chez lui ? Cela ouvre une nouvelle dimension incroyable. Chaque être humain est magnifique. Nous avons simplement besoin de le voir.

4) Dérivation : qu'est ce qui est aimable chez les êtres humains ? Ce doit être quelque chose de commun à tous les êtres humains. C'est à dire : les humains sont créés à l'image de Dieu.

5) Extension : puisqu'il nous est commandé d'aimer les autres, cela signifie que l'amour est quelque chose qui peut être commandé. Cela va à l'encontre de la perception commune selon laquelle s'il est agréable d'aimer les autres, l'amour ne peut pas être obligatoire. Mais le judaïsme dit le contraire. Ce qui amène à réfléchir : Qui peut m'enseigner le secret pour aimer tout le monde ?

6) Parallèle : Si le Tout Puissant nous demande d'aimer les autres, cela doit signifier qu'il nous aime. Comment savons nous cela? Parce que quand on aime quelqu'un, on veut aussi que les autres aiment cette personne. Puisque Dieu nous aime, il veut que nous nous aimions aussi.

7) Corollaire : Aimer quelqu'un, c'est le protéger du mal. Par conséquent, "aime ton prochain" signifie aussi lutter pour les droits de l'homme, lutter contre l'injustice, arrêter la violence.

8) Conséquence : Si tout le monde pratiquait « Aimez votre prochain », le monde fonctionnerait avec un bien plus grand degré de patience, de tolérance, de compréhension, de communication, d'appréciation, d'unité, etc. Ce seul principe transformerait l'histoire humaine ! Lorsque nous nous aimons, prenons plaisir l'un à l'autre et travaillons ensemble, nous exploitons tout le potentiel de l'univers. Sentez vous la puissance?

9) Appréciation : Regardez en arrière l'époque des Grecs, des Babyloniens et des Égyptiens qui ont assassiné, réduit en esclavage, empalé. L'histoire montre que c'est le judaïsme avec sa déclaration novatrice d'aimer l'humanité parce que

Route 45 -
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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h
Weinberg

nous sommes tous créés à l'image de Dieu qui a introduit et inspiré les droits civils et la justice dans le monde. Les Juifs disaient : « Nous sommes tous à l'image de Dieu, et vous devez aimer toute l'humanité. Cette idée a réussi parce que la Torah spécifie des lois détaillées sur la façon de traduire cet amour en action. Peu à peu, le message juif est devenu accepté par toute l'humanité. Incroyable!

Reste sur la cible

Chaque fois que vous passez par ce processus d'associations, vous devez être très prudent. Imaginez construire une tour, mettre une brique au dessus d'une autre. Si vous êtes légèrement hors cible avec la première couche de briques, ce n'est pas si mal. La troisième rangée de briques restera également. Mais au 15e rang, si les briques ne sont pas parfaitement alignées, toute la structure s'effondrera.

Il en est de même avec les idées. Lorsque vous tirez conclusion après conclusion après conclusion, si vous vous trompez un tout petit peu, toutes les conclusions ultérieures seront de plus en plus erronées et vous vous retrouverez avec des idées très étranges et dangereuses !

Surveillez constamment vos conclusions en faisant rebondir vos idées sur d'autres personnes. Ce compromis corrigera les erreurs tant qu'elles sont encore mineures et exposera également de nouvelles idées qui n'auraient pas émergé autrement de votre esprit.

Découvrez la pensée erronée

À première vue, de nombreuses idées semblent assez anodines. Pourtant, ils peuvent être incompatibles avec d'autres idées que nous acceptons. En ajoutant des dimensions et en tirant des conclusions, il devient évident que nos perceptions sont erronées.

Par exemple, beaucoup de gens pensent que la vérité absolue n'existe pas. Ils disent que la "vérité" est différente pour chacun.

Tirons donc une conséquence de cela : s'il n'y a pas de bien et de mal absolus, alors comment pouvons nous juger qu'un meurtrier de masse est mauvais ? Selon les normes de qui ? Sans moralité absolue, tout ce que vous pouvez dire du meurtrier, c'est que vous n'aimez pas ce qu'il fait. Mais tu ne peux pas dire qu'il est méchant.

Que diriez vous lorsque votre enfant rentre de l'école et se plaint que quelqu'un l'a battu dans la cour de récréation ? Si toute morale est relative, on ne peut jamais vraiment affirmer l'injustice d'une position. Pour l'intimidateur, battre les petits gars fait partie de sa morale personnelle. Alors, comment pouvez vous le condamner ?

Absurde? Bien sûr! C'est pourquoi il est crucial de mener les idées à leur conclusion logique. S'il y a une fausse perception, alors en développant le thème quelques étapes jusqu'à sa conclusion, vous verrez l'erreur de la prémisse originale. Vous verrez également comment une idée peut contredire une autre idée à laquelle vous croyez. Ensuite, vous pourrez déterminer lesquelles de vos idées sont vraies et lesquelles sont fausses.

Faites en une pratique quotidienne

Au cours d'une journée, nous sommes souvent trop occupés pour réfléchir à des idées et à leurs implications. Donc, à la fin de chaque journée, prenez le temps de réfléchir aux nouvelles idées que vous avez entendues ce jour là.

Réfléchissez bien : vous avez lu quelque chose, vous êtes allé faire du tourisme, vous avez assisté à une réunion. Nous pouvons avoir beaucoup d'idées. Mais à moins que nous ne revoyions nos expériences quotidiennes, cela ne sera pas intériorisé.

Allez, vivez un peu ! En guise d'exercice, prenez cinq de vos sagesses préférées des choses que vous considérez comme les outils les plus importants pour la vie. Faites maintenant un exercice : trouvez un corollaire, une conséquence, une dérivation, une conclusion.

Cette approche étape par étape ouvrira une chaîne potentiellement infinie de conclusions. En fait, les Sages disent qu'à partir de n'importe quelle mitsva de la Torah, vous pourriez théoriquement dessiner une image de l'ensemble des 613 mitsvot en suivant logiquement les conséquences, les dérivations, etc. (Bien sûr, il faut un maître pour le faire... )

Pourquoi "Développez vos idées" est il un chemin vers la sagesse ?

Chaque fois que vous entendez un morceau de sagesse, extrayez ce qui est pertinent pour votre vie.

Lorsque vous apprenez un concept, dépliez le pour voir ses composants. Si A est vrai, alors B peut aussi être vrai.

Perceuse! Prenez beaucoup de concepts et mettez les à travers ce processus.

Tout ce que nous entendons n'a pas vraiment de valeur à moins que nous ne le fassions nôtre.

Chaque soir avant d'aller dormir, faites un ménage intellectuel.

Pour être vivant, vous devez être engagé dans le processus de la vie.

Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg

de Paix [2]-Un regard d'Emouna

Ton miroir personnel

Le principe essentielle que la femme est ton miroir, est la première raison qui amène l’homme à ne pas critiquer du tout sa femme, parce qu'a chaque fois qu’il remarque chez sa femme une chose qu’il ne lui convient pas ,il cherche tout de suite en lui qu’est ce qui demande réparation, car qu’est ce qu’il voit chez elle , son reflet qui se reflète en elle comme dans un miroir. Une personne qui remarque que sa chemise est froissée dans son miroir, lui monte a la pensée d'arranger sa chemise dans le miroir ? Ou arrangera sa chemise ? Et en plus, même si il essayera d'arranger sa chemise dans le miroir cela ne l'aidera pas, et elle restera froissé, et cela est exactement le même effet de la critique envers sa femme qui n’arrangera rien en elle mais en plus rien qu’aggravera la situation car chaque fois qu'il la critique selon entraine chez elle de la colère, de la peine , et elle pleurera et sera briser etc

Un homme qui n'a pas cette connaissance, que sa femme est son miroir ,alors sur chaque défaut qu'il découvre chez sa femme ,il se fait de la peine , pense qu'elle se comporte pas bien et a des mauvais caractères ,et se lamente tout en accusant soi même quelle est sa faute qui le fit tomber dans ce mauvais sort et comment le Chadh'an l'a tromper, et comment lui a pu se tromper avant le mariage et n'a pas vu tout ces défauts etc.…!! Et bien entendu il est persuader qu'il est de son devoir de lui faire la morale ,de la critiquer, de lui faire honte ,pour la réveiller et la pousser a changer et commencer a réparer ses mauvais caractères et son intériorité profonde ,et il est aussi évident qu'il n'arrive pas a l'aimer ,car il ne l'observe pas d'un bon oeil

A partir de cette approche envers le Chalom Bayit, commence à fleurir tous les problèmes du Chalom Bayit, car tant que l'homme pense que sa femme a besoin de se réparer, et a fortiori si il pense que c'est son devoir de la réparer par le biais de critique et de reproches, alors sa vie sera plus amère que l'enfer lui même.

C'est pourquoi c'est la première chose que le mari doit savoir: «Tu ne t'es pas marier pour réparer ta femme» tu t'es mariée afin que tu puisses te réparer toi même, en regardant dans ton miroir personnelle quelles sont les points sur lesquelles il doit mettre l'accent … Soleil et Lune

Selon la Kabbala il existe une règle dans l'essence de la Création, que le mâle est celui qui donne et la femme est celle

qui reçoit. Comme le Soleil et la Lune l'homme est le soleil et la femme est la lune .Et de la même façon que la Lune n'a pas de lumière par elle même seulement de ce que l'éclaire le soleil comme ca aussi la femme n'a rien d'elle même mais seulement ce qu'éclaire son mari en elle. En conséquence, chaque chose qui manque en elle prend source dans un défaut chez son mari qui n'éclaire pas en elle sa lumière comme il le faut. Car comme quand la lune n'éclaire pas ce n'est pas sa faute, mais c'est le Soleil qui ne l'éclaire pas, comme ca la femme qui a un défaut ou tout autre imperfection ce n'est pas sa faute, mais celle du mari qui n'a pas encore réparer son intériorité et ses imperfections, alors il n'éclaire pas de son âme dans celle de sa femme.

Et puisque l'homme est celui qui donne, il doit toujours honorer, respecter, lui donner de la chaleur, du réconfort, de l'amour, de la joie, de la confiance, de la lumière, de la foi et encore… En revanche, un mari qui vient a la maison pour recevoir du respect, des honneurs, qu'on le comprenne et qu’on lui donne de l'attention etc. alors il se trouve qu'il est tomber dans le concept « féminin »[Nekeva]. Car même si il existe des périodes ou sa femme lui donne du respect et des honneurs etc., cela n'est seulement qu'une conséquence , que D' veut tout simplement lui montrer qu'Il est content de lui, alors il lui donne un encouragement par le biais de sa femme ,et lui montre qu'il est sur le bon chemin.

Car il faut savoir ce qui revient a l'homme il le recevra si il doit recevoir des encouragements, des honneurs etc. il les recevra, et si il doit recevoir des «coups», des dégradations, des hontes etc.il les recevra, en fonction de lui et son travail spirituelle.

A suivre

Les parents doivent être sensibles et faire attention à l’âme de leurs enfants. Ils doivent savoir qu’il y a des moments où l’enfant a besoin d’être gâté. Par exemple, l’enfant dit qu’il ne se sent pas bien et qu’il ne veut pas aller à l’école. Les parents voient bien que leur enfant n’est pas malade, mais ils doivent comprendre que l’enfant a besoin qu’on le laisse rester à la maison. Evidemment, il s’agit là de cas d’exception et non à une mauvaise habitude que l’enfant a prise. Si cela se répète à plusieurs reprises et plus qu’il n’en faut il faut essayer d’éclaircir la situation. Mais si cela n’arrive pas du tout souvent, il faut savoir fermer les yeux.

Si l’on sait qu’il y a aussi des bas dans la vie quotidienne de l’enfant, cela donne aux parents une bonne approche : comment savoir renoncer tout en encourageant et en renforçant l’enfant. Comme dans l’exemple que nous avons rapporté, les parents peuvent dire à l’enfant : « Tu peux rester à la maison aujourd’hui si tu le souhaites. Il est vrai que tous les jours tu fournis beaucoup

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Perle La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch chlit’a Le Jardin de l’éducation d’après Rav Shalom Arouch Chlit’a

d’efforts et aujourd’hui cela t’est difficile. Ce n’est pas grave. Reste à la maison, repose toi et prends des forces. » Si l’on suit ce chemin, non seulement on aide l’enfant à grandir sans stress superflu, mais on lui apprend à savoir par lui même qu’il y a des jours et des situations où l’on n’a plus de forces et que l’on a besoin de s’accorder du temps aussi à soi même. C’est une chose que beaucoup de parents n’apprennent pas assez à leurs enfants. On ne leur apprend pas à se confronter aux échecs et aux chutes, et ainsi lorsqu’ils grandissent ils ne se laissent pas de temps pour se remettre de leurs chutes. Ils deviennent alors stressés et sont brisés et ils transmettent à leur tour cette pression à leurs enfants, et le cercle vicieux continue ainsi de tourner.

La connaissance du chemin de la vie : Il est extrêmement important d’apprendre cela à ses enfants : il y a des choses dans la vie qui ne vont pas toujours bien, qui ne fonctionnent pas ! A ce sujet, Rabbénou Hakadoch que l’homme doit se montrer patient envers lui même. Et ce principe, les parents doivent l’apprendre à leurs enfants et cela dépend de leur comportement vis à vis d’eux : ils doivent se montrer patients et indulgents avec eux lorsqu’ils sentent qu’il y a quelque chose qui ne va pas, ou qu’ils ne se conduisent pas comme il faut.

Il existe de multiples raisons pour lesquelles dans le Ciel on décide que tout ne doit pas aller comme il faut pour les êtres humains. De nombreuses fois, comme il est rapporté dans le livre « Le Jardin de la Foi », cela est une allusion au fait que l’homme doit réparer quelque chose. Quelquefois c’est pour lui faire comprendre que la réussite n’est pas automatique, quelquefois c’est pour le réveiller à changer d’attitude, ou pour se rapprocher d’Hachem etc. Comme il est écrit dans Torah 361, lorsque l’homme tombe, cela est voulu par le Ciel pour l’éveiller à se rapprocher d’Hachem et pour qu’il reparte de zéro, qu’il tourne la page. Bien sûr, il ne faut pas qu’il commence à s’apitoyer sur son sort et qu’il pense qu’il est un pêcheur et un fauteur, mais uniquement qu’il prenne un nouveau départ et qu’il s’éveille à se rapprocher d’Hachem.

Il est évident qu’il est très difficile d’énumérer et d’expliquer toutes les raisons pour lesquelles tout ne marche pas comme on le voudrait. C’est pour cela, que l’homme doit accepter cette réalité comme elle est et ne pas se rabaisser d’aucune manière.

L’homme doit aussi apprendre ce principe à ses enfants pour ne pas qu’ils grandissent avec cette mauvaise habitude. Pour cela nous allons rappeler ici que bien que nous ayons appris qu’il est important pour l’homme d’avoir un certain ordre de vie, une certaine connaissance de soi, qu’il atteigne les objectifs qu’il s’est fixé, et qu’il soit tenace pour obtenir ce qu’il veut en spiritualité, cela doit être accompagné de compréhension de soi, de patience et même de renonciation. Chacun doit prier et demander à Hachem de l’aider et de le diriger dans le bon chemin.

Ainsi donc, si quelque chose ne va pas chez l’enfant c’est une occasion de lui apprendre qu’ainsi va la vie, et lui donner tous les ustensiles pour se confronter avec les échecs, les chutes et les difficultés qui se présenteront. C’est le message principal que nous avons essayé de faire passer dans nos livres pour enfants comme par exemple dans le livre sur Avraham Avinou où nous montrons que même pour Avraham Avinou, ça n’allait pas au début

Le chemin des justes :

En effet, ce sont souvent des choses que l’on ne raconte pas sur les Tsadikim, les justes. En général lorsque l’on raconte des histoires sur les Tsadikim, on ne relate que leurs réussites et on leur peint un portrait parfait comme si tout était allé toujours bien

pour eux sans aucune faille ni difficulté. Celui qui entend cela pense alors qu’il n’a aucune chance d’être un jour un Tsadik. En effet, chez lui tout n’est pas parfait, et selon ce qu’il a appris, chez les Tsadikim tout se passe toujours comme prévu et ce serait donc une perte de temps que d’essayer d’être bien parce que de toutes les façons il ne pourra jamais être un Tsadik. Tout cela est faux, entièrement faux, et au contraire il faut raconter les épreuves et les difficultés qu’ont traversé nos Tsadikim. Il faut raconter les confusions et les faiblesses auxquelles ils ont dû faire face et la manière dont ils se sont renforcés et ont surmonté cela comme dans le livre « Chivhei Haran », « les Louanges du Ran » que lorsque l’on commence à le lire on aurait plutôt tendance à penser qu’il aurait dû s’appeler « les echecs du Ran » Dans ce livre, on raconte comment tout était compliqué pour Rabbénou Hakadoch, comment il n’arrivait pas à étudier les Michnayot et qu’il a dû pleurer encore et encore jusqu’à ce qu’il arrive enfin à apprendre les Michnayot. On raconte aussi comment il lui était difficile s’isoler afin de parler à Hachem et comment il sentait alors que l’on ne faisait pas attention à lui et qu’on l’éloignait. Mais en réalité, c’est cela la vraie louange de Rabbénou Hakadoch : malgré toutes les difficultés il possédait une volonté extraordinaire et que grâce à cela il a pu se renforcer et grandir. A chaque fois, il recommençait du début. Jusqu’à ce qu’il mérité ce qu’il a mérité.

Attention ! Fragile !

Les parents ont un mauvais penchant qui les pousse à faire des remarques et des reproches à leurs enfants lorsque quelque chose ne va pas. Ils en arrivent même à les humilier, et cela n’est pas étonnant parce qu’ils se conduisent envers eux mêmes de la même façon. Ils se rabaissent et ne voient pas les points positifs. Ainsi donc, ils agissent pareil envers leurs enfants selon ce « système dévastateur ». Détruire son âme ou celle des ses enfants c’est le mauvais penchant par définition. Chacun doit se répéter cela sans cesse : détruire c’est la définition du mauvais penchant. Construire c’est celle du bon penchant. Le bon penchant c’est encourager l’enfant, lui rappeler ses qualités, ses point positifs, ses réussites. Par exemple : « Aujourd’hui tu as bien prié. Tu m’as procuré beaucoup de plaisir lorsque tu as accompli telle et telle Mitsva. A présent, quelque chose ‘est pas allé selon tes espérances ? Nous allons prier, et la prochaine fois, Hachem T’aidera et tu réussiras ».

A suivre

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Le Jardin de l’éducation d’après Rav Shalom Arouch Chlit’a

La mélancolie

La mélancolie est un défaut qui provient directement du manque de foi.

Voici une grande règle de la foi : le Créateur veille sur chaque créature et lui octroie les meilleures conditions pour qu’elle se rapproche de Lui et Le connaisse. Par exemple, Il prive untel de la totale jouissance d’une certaine fonction de son corps, ou de subsistance, de conjoint, d’enfants, etc. ou dans le domaine spirituel, lorsqu’Il augmente en lui un désir ou un certain défaut. Cela, parce que le Créateur voit qu’untel ne peut parvenir à sa finalité que dans ces conditions précises et que si cet homme ne souffrait pas de ces privations, il n’arriverait jamais à son but. Mais l’homme qui possède la foi, ne tombe jamais dans la mélancolie ou le désespoir, car il sait que rien n’est mauvais dans le monde et que les manques et difficultés qu’il traverse sont pour son bien. Par contre, l’homme qui manque de foi et ne croit pas que tout provient de la providence divine pour son bien, a sans cesse d’autres raisons pour être triste. Et puisque dans ce monde, tout ne se déroule pas toujours selon sa volonté, à chaque contrariété, il se mortifie et tombe dans la mélancolie.

Lorsqu’il éprouve une privation ou une difficulté, l’homme croyant les utilise comme un moyen pour se rapprocher du Créateur du monde. Il est même joyeux de sa privation car il sait que sans elle, il ne pourrait pas se rapprocher et connaître le Créateur et l’homme n’est ‘heureux de son lot’, c’est à dire heureux de tout son lot, que s’il est heureux aussi dans ses privations et difficultés.

En revanche, l’homme qui ne croit pas se culpabilise et accuse les autres pour ses défauts, ou suspecte le Créateur de le tourmenter gratuitement ou pour se venger de lui, que D. nous en préserve, et il tombe ainsi dans le désespoir et la mélancolie. Par conséquent, il est nécessaire à l’homme de se fortifier et de croire que toutes les privations ne sont données que pour l’éveil à la connaissance de sa mission dans ce monde. Il est alors évident qu’on ne peut tomber dans la mélancolie, qu’on ne perd pas sa foi dans le Créateur du monde, mais qu’on prie HaChem et se rapproche de Lui.

Tout homme doué de bon sens voit précisément, comment grâce à ses défauts, il s’éveille à la prière, que par le biais de sa prière, des instruments merveilleux se forment pour son rapprochement à HaChem, et il constate clairement que tout est pour le bien. Après avoir été sauvé par sa prière et son adoration, l’homme ressent dans sa chair la providence divine, comme il est écrit (Job 19 : 26) : “De ma chair, je vois la divinité”.

Les privations n’existent pas Même lorsque les privations de l’homme l’atteignent dans le domaine spirituel, comme un défaut ou un mauvais désir qui le poussent à se conduire contrairement à la volonté divine et à faire souffrir les autres, et qu’il a apparemment une bonne raison d’être mélancolique, que D. nous en préserve, du fait de son éloignement du Créateur et des dommages qu’il cause aussi bien à lui qu’à son entourage ; même dans ce cas, il doit croire qu’ainsi HaChem le veut, que même l’augmentation de son désir et de son défaut proviennent de la providence divine particulière et oeuvrent pour son bien.

L’explication est la suivante : le Créateur augmente un désir ou un défaut afin de lui montrer sa réparation, comme il est rapporté au nom du Ari z’l : les difficultés de l’homme lui indiquent le lieu de sa réparation. Tant que ce désir ou ce défaut était tolérable, l’homme vivait avec, sans faire attention à quel point cela l’éloignait du Créateur. Par conséquent, il n’utilisait pas toutes ses forces pour s’en sortir. Mais maintenant que ce désir ou ce défaut le dominent, il se secoue et s’éveille pour tout faire et s’en débarrasser.

On comprend à présent à quel point l’homme ne doit pas se troubler devant la montée de son désir ou de son défaut, mais doit étudier ce sujet dans la Tora, afin de le connaître et savoir quels sont les moyens de le maîtriser. Il doit prier, demander la

disparition de son défaut au Créateur du monde ; effectuer chaque jour son examen de conscience pour observer ses progrès, voir ce qui lui reste à réparer et même si cela prend beaucoup de temps pour s’en débarrasser complètement. Entre temps, il ne sera pas poursuivi par la rigueur du jugement, puisqu’il est occupé dans sa réparation, qu’il s’attelle à sa tâche assidûment et finalement, il réussira ainsi à tout réparer.

Par contre, s’il tombe dans la mélancolie et le désespoir, que D ieu nous en préserve, il perdra tout, matériellement et spirituellement. Et bien évidemment, non seulement il ne pourra rien corriger, mais de plus, il éveillera la colère divine contre lui, car comme on l’apprend dans la Tora à plusieurs reprises, il n’existe pas de plus grandes fautes que la mélancolie et le désespoir, qui sont plus graves encore que toutes les transgressions et désirs au monde.

La privation, c’est l’avantage Lorsqu’on médite sur la sainte Tora et sur les événements qui y sont rapportés, nous voyons que souvent le Créateur a choisi précisément des hommes qui souffraient de certaines privations, pour sauver le peuple d’Israël.

Notre maître Moché parlait difficilement et grandit dans la maison de Pharaon et pourtant, HaChem le choisit pour libérer Israël de l’esclavage.

Bien qu’il fût boiteux, Samson fit subir aux Philistins de telles défaites que même après sa mort ils continuèrent à le redouter. Bien que dans sa jeunesse, le roi David fut rejeté et méprisé et de très petite taille, il réussit à vaincre Goliath et HaChem le choisit pour devenir roi d’Israël à la place de Saül, qui était de constitution parfaite et de très grande taille.

Yaël, la femme de Héber le Kénéen, qui était faible de nature, délivra le peuple d’Israël des mains de Sisera.

Il y a peu de pages de la Guemara où on ne cite le nom d’Abaïe, Amora (de l’époque du Talmud) qui était orphelin de père et de mère et qui avait perdu son père lorsqu’il était encore dans le ventre de sa mère. Et celle ci mourut lorsqu’il était enfant, mais cela ne l’empêcha pas de devenir un des plus grands érudits d’Israël.

Le Maguid de Mezeritch était très malade de ses deux jambes, or il devint le Juste de sa génération et transmit dans son intégralité l’enseignement du Baal Chem Tov. La liste est très longue et il ne convient pas de s’étendre ici davantage.

Il en résulte que les privations ne font pas obstacle à la grandeur de l’homme. Au contraire, elles lui permettent de s’élever et de produire le meilleur d’eux mêmes, car elles le contraignent à vivre dans l’humilité et à porter toute sa confiance en HaChem pour qu’Il lui vienne en aide. L’homme prie alors le Créateur du monde qui détient tous les pouvoirs, car il sait qu’il n’est rien et qu’HaChem peut tout faire. Bien entendu, lorsqu’HaChem aide l’homme, celui ci s’élève réellement, et il s’ensuit que c’est précisément par le mérite de sa faiblesse ou de sa privation qu’il crie vers HaChem et qu’il mérite d’atteindre de hauts niveaux spirituels.

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Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch chlit’a

De même, lorsque l’homme éprouve une certaine souffrance, qu’il est poursuivi ou humilié, grâce à sa foi il fuit sans cesse vers HaChem et ne tombe dans aucune mélancolie, car il vit d’après la foi qu’HaChem béni soit Il peut l’aider en toute situation et il s’élève précisément par le mérite de ses souffrances.

Une bonne pensée

Toute la guerre entre le bon penchant et le mauvais penchant se déroule dans la pensée. Car le bon penchant consiste en de bonnes pensées et le mauvais penchant, en de mauvaises pensées.

Par conséquent, l’essentiel de l’épreuve de l’homme consiste soit à suivre ses mauvaises pensées et croire en elles, avec pour résultat la mélancolie, le désespoir et la dépression, soit choisir de se renforcer et d’avoir des pensées de foi. Alors, il peut maîtriser sa mélancolie, se remplir de joie, ses privations se transformant pour le bien et le salut, car il a surmonté son épreuve selon la volonté d’HaChem et maintenant sa demande est agrée.

Par exemple : un homme qui tarde à trouver son conjoint subit très certainement une épreuve difficile dont l’essentiel consiste à dominer des pensées de mélancolie et de désespoir que le mauvais penchant lui inspire en lui énumérant tous ses manques et les obstacles qui l’empêchent de se marier afin qu’il perde sa foi, comme s’il avait perdu toute chance de jamais se marier. Toutes ses pensées sont empreintes d’un manque de foi, car rien n’empêche à HaChem de le sauver et de lui envoyer son conjoint au moment voulu.

Par conséquent, la première chose consiste à remercier HaChem pour être resté célibataire jusqu’à ce jour, car ce célibat est justifié par la volonté divine. Il est interdit de se culpabiliser ou d’accuser les autres et il doit croire que c’est la meilleure situation pour lui ; car c’est seulement maintenant lorsqu’il possède la foi, que sa prière sera efficace.

Même s’il fait dépendre sa privation de ses actions en pensant par exemple : “Je ne me suis pas encore repenti, mes fautes m’empêchent de trouver mon conjoint, HaChem ne veut donc pas que je me marie, etc.”, ces pensées proviennent, elles aussi, d’un manque de foi. Car s’il avait foi en HaChem, il se tournerait vers Lui et Lui demanderait : “Maître du monde ! Tu sais quelles fautes m’empêchent de trouver mon conjoint, aussi je Te prie de me pardonner pour mes fautes, aide moi à les corriger. N’agis pas selon ma conduite et selon mes actions, mais dès maintenant, donne moi mon conjoint avant de réparer ce qui est nécessaire, car Tu sais qu’il est plus facile à l’homme de se corriger lorsqu’il est marié et qu’il devient un homme complet, et qu’il faut attendre longtemps avant d’être un homme intègre (cacher), aussi donne moi mon conjoint dès maintenant”.

La règle est la suivante : lorsque l’homme a foi en HaChem, il résout aussi avec HaChem les problèmes de son éloignement d’HaChem, par la prière !

Dialogues

Voici quelques exemples de pensées de mélancolie et de désespoir provenant de l’incroyance, et à l’opposé, des pensées justes dictées par la foi :

L’incroyance : Jamais je ne me marierai.

La foi : Si HaChem le veut, mon conjoint peut arriver à l’instant même.

L’incroyance : HaChem m’oublie.

La foi : HaChem n’oublie personne, HaChem aime chacune de Ses créatures. Tout provient de la providence divine et pour le bien ; il n’y a aucune erreur et tout est calculé exactement à la seconde près.

L’incroyance : HaChem n’est pas intéressé à m’aider.

La foi : Non seulement HaChem veut m’aider, mais Il ne m’a créé que pour me prendre en compassion et m’aider. Et cet obstacle lui même cache un grand salut.

L’incroyance : Je ne sais pas prier ; je n’ai aucun goût à la prière ; il m’est difficile de prier.

La foi : Je demande à HaChem : Permets moi de prier ; donne moi envie de prier ; donne moi l’amour de la prière ; aide moi à prolonger et à multiplier mes prières jusqu’à ce qu’elles soient exaucées ; que je sache comment T’apaiser et me réconcilier avec Toi ; ‘HaChem, puisses tu m’ouvrir les lèvres, pour que ma bouche proclame Tes louanges’.

L’incroyance : Je ne réussirai pas.

La foi : La réussite provient d’HaChem. Jusqu’à présent je n’ai pas réussi car je me conformais au principe ‘c’est ma puissance et la force de ma main’, mais maintenant je me conforte dans la foi que tout est entre Ses mains. Je prierai et je réussirai”.

L’incroyance : Rien ne marche pour moi.

La foi : Tout est excellent pour moi. Justement comme HaChem le veut. Si cela ne marche pas, je m’éveille ainsi à reconnaître ma nullité, à savoir que tout provient de Lui et que c’est la meilleure chose qui puisse m’arriver.

L’incroyance : On m’a jeté un mauvais oeil.

La foi : ‘Rien n’existe hormis Lui’, aucun mauvais oeil ne peut me causer de préjudice si HaChem ne le veut pas ; je travaillerai sur moi même, afin que dorénavant je ne porte aucun mauvais oeil sur autrui et par voie de conséquence, le mauvais oeil d’autrui ne m’atteindra pas, car HaChem conduit le monde mesure pour mesure (mida kenegued mida).

L’incroyance : Tout ne dépend que de mon initiative, et je n’ai la force de rien faire.

La foi : Aucune initiative n’est nécessaire. Dès que le moment arrivera, mon conjoint arrivera jusqu’à ma porte. L’homme croyant sait que l’essentiel de l’initiative, c’est la prière.

L’incroyance : Je suis paresseux.

La foi : Je suis devenu paresseux parce que j’ai perdu mon assurance, je me culpabilisais et je suis donc tombé dans la mélancolie, qui est la paresse. Je demanderai à HaChem qu’Il me donne l’assurance, le courage, la joie et dans Sa miséricorde, HaChem me les donnera.

L’incroyance : J’ai commis des erreurs et j’ai donc perdu mon conjoint.

La foi : HaChem est Tout Puissant ; Il peut tout réparer, même si j’ai perdu mon conjoint, Il peut m’en donner un meilleur.

L’incroyance : Je ne peux pas me corriger.

La foi : HaChem Tout Puissant peut me corriger de telle façon que je réussisse mieux que si je n’avais jamais fauté.

Comme on peut le comprendre d’après cette liste, le dénominateur commun entre toutes les expressions de désespoir, est le mot “Je”. “Je ne peux pas”, “Je ne suis pas capable” ce qui montre que l’orgueil est leur racine. Tandis que les expressions de la foi sont centrées sur “HaChem”, “HaChem m’aidera”, “HaChem donne moi”, “Tout est entre les mains d’HaChem” ce qui dénote l’humilité.

Nous n’avons apporté ici que des exemples, mais la règle est la même pour tous les problèmes et privations que l’homme éprouve dans sa vie. Dans tous les cas, il vit un conflit où le mauvais penchant introduit en l’homme des pensées d’incroyance et l’entraîne ainsi dans la mélancolie et le désespoir ; il doit lutter contre ces pensées de toutes ses forces et leur répondre par des pensées de foi qui l’éveilleront et lui donneront la force de prier. Il s’ensuit que l’essentiel du conflit et son résultat se situe dans la pensée, entre la pensée de la foi et celle de l’incroyance. Comme il est écrit dans le saint Zohar : "Tout s’éclaircit dans la pensée".

Il en résulte que toute la force du mauvais penchant consiste à introduire l’incroyance en l’homme, mais tant que l’homme vit dans la foi, il n’a pas de mauvais penchant. À suivre...

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Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch Chlit’a

Le fils bien-aimé

Si un fils remercie ses parents journellement pour chaque bienfait qu’il reçoit, leur demande pardon pour chaque mauvaise action commise, les supplie de se rapprocher d’eux et de l’aider à se renforcer dans son obéissance, tout en effectuant un examen de conscience quotidien sur ses bonnes ou mauvaises actions, qui pourra punir un tel fils ?

Un homme qui veut se comporter comme un fils qui aime vraiment son père, doit s’isoler au moins une heure chaque jour dans une chambre ou aux champs et s’entretenir avec Hachem béni soit Il, le supplier en s’excusant avec des paroles d’apaisement et Lui demander qu’Il le rapproche à Lui en Le servant vraiment. Il doit aussi se juger, comme il est écrit (Psaumes 112:5) : “Il règle ses affaires avec justice”, c’est à dire qu’il juge lui même chacune de ses pensées, paroles et actions. Pour chaque action jugée convenable, il doit Le remercier joyeusement et de tout son coeur. Pour chaque conduite jugée incorrecte, il doit se confesser devant Hachem béni soit Il, Lui demander pardon, exprimer ses regrets, s’engager à corriger ses actions et à ne pas récidiver. Il doit se conduire ainsi tous les jours de sa vie, en jugeant les actions accomplies dans l’intervalle qui sépare l’isolement de la veille et celui d’aujourd’hui. Il annulera ainsi ses angoisses et ses peines, car lorsqu’on se juge ici bas, on est dispensé du jugement d’En Haut, et il n’est pas nécessaire d’envoyer des souffrances des Cieux à cet homme afin de l’éveiller, puisqu’il s’en charge lui même.

Faire attention

L’homme qui consacre journellement une heure à l’isolement et à la méditation (hitbodedouth), atteint un plus haut niveau que celui qui accepte les souffrances avec amour et joie, puisqu’il n’attend pas de souffrir pour s’éveiller mais s’éveille de lui même. De fait, il est rapporté dans la Guemara (Berakhoth 7) : “Rabbi Yo’hanan dit au nom de Rabbi Yossi : 'Une correction morale dans le coeur de l’homme vaut mieux que la flagellation, comme il est dit (Osée 2:9) : ‘Elle a couru après ses soupirants, etc. Et elle a dit : 'Je veux retourner auprès de mon premier mari car alors j’étais plus heureuse qu’à présent’. Selon Rech Lakich, le repentir est préférable à cent coups de bâtons, comme il est dit (Proverbes 17:10) : ‘Un reproche fait plus d’impression sur un homme intelligent que cent coups de bâtons sur un sot’.”

Rachi explique ce verset en disant qu'une correction morale, c’est la soumission que l’homme accepte de lui même. Il en résulte qu’en s’éveillant de lui même et en faisant attention à corriger ses actions, l’homme s’épargne beaucoup de douleurs, et de plus, son éveil est bien plus efficace et utile pour son repentir que de nombreuses souffrances.

Cher lecteur ! Médite sur la grande bonté et la puissante miséricorde du Créateur, qui nous offre un tel cadeau : grâce à la méditation dans l’isolement, l’homme peut s’affranchir de toutes ses fautes, d’amères punitions et de plus, recevoir une récompense infinie pour son repentir et sa méditation. Il est dit à ce propos : rien n’est plus grand et élevé que la méditation dans l’isolement !

Les premiers pas

Plusieurs amis partent en randonnée. Sur leur chemin, ils voient un homme se tenir au milieu du carrefour et après quelques jours, lorsqu’ils reviennent, ils le voient toujours à la même place. Ils l’interrogent : “Pourquoi te tiens tu ici ?” Il leur répond : “Je veux arriver à Jérusalem.” Ils lui demandent : “Depuis combien de jours te tiens tu ici ?”.

“Déjà une semaine”, leur répond il. Ils lui disent :

“Depuis si longtemps tu restes ici dans l’espoir d’atteindre Jérusalem ? Si tu commençais à y aller, même en rampant, tu pourrais y arriver.”

Le sens de cette parabole est le suivant : un homme qui veut se corriger et se repentir, désire changer mais croit que cela arrivera tout seul. Il est comparable à celui qui se tient au milieu de la route et attend d’arriver à Jérusalem, sans faire le moindre pas pour se diriger vers son but. On connaît cet adage populaire : C’est le premier pas qui coûte ! Même lorsque la route est longue, il faut commencer à marcher afin de parvenir à son but. Le premier pas dans la voie de la réparation et du repentir consiste à consacrer au moins une heure (soixante minutes) à son examen de conscience et à la prière.

Un homme qui veut changer doit consacrer une heure chaque jour, pour juger ses actions et désirs selon les règles de la “réparation du jugement” ; prier sur chaque détail de sa vie nécessitant une réparation (tikoun) et de plus, rendre hommage pour ce qu’il a déjà mérité d’accomplir, et prier pour pouvoir continuer à se renforcer. Un homme qui veut se repentir et réparer ses actions, mais qui ne consacre pas de temps à son jugement et à sa prière, est comparable à un homme qui veut arriver à un certain endroitsans faire les premiers pas. Car l’examen de conscience journalier et la prière sont les seuls moyens pratiques que l’homme possède pour corriger ses défauts, supprimer ses mauvais désirs et s’éloigner de tous les interdits de la Tora, c’est à dire se repentir.

Qui crains-tu ? Une belle formule affirme que celui qui craint Hachem, ne craint personne. Quel est le signe et la preuve qu’on craint réellement Hachem béni soit Il ? Un tel homme confesse chaque jour les fautes qu’il a commises le jour précédent. En d’autres termes, il respecte journellement son heure d’hitbodedouth, en effectuant son examen de conscience, en confessant ses fautes et en priant : “Maître du monde, j’ai fauté devant Toi, pardonne moi, expie ma faute, je T’implore de me pardonner, je regrette de T’avoir offensé, je Te demande pardon, je veux mériter dorénavant de ne plus fauter.”

Seul celui qui agit ainsi est digne d’être qualifié d’homme craignant D ieu. Mais celui qui ne pratique pas son heure d’hitbodedouth où il demanderait pardon à Hachem, montre qu’il ne craint pas Hachem, mais qu’il commet chaque jour des fautes, sans demander pardon et sans craindre d’être puni. Il en résulte que celui qui ne consacre pas une heure par jour à l’hitbodedouth, ne craint pas Hachem, mais a peur de tout le monde. Par conséquent, un homme qui a des craintes, des inquiétudes, des suspicions, à plus forte raison des angoisses, doit savoir que c’est parce qu’il n’a pas peur d’Hachem : il lui manque la crainte de D ieu et il lui manque l’hitbodedouth !

À suivre

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Avoir peur ? De qui ?
Le Jardin de l’Isolement d’après Rav Shalom Arouch chlit’a

La force de la retenue PARACHA KEDOCHIM

Vous est il déjà arrivé de perdre le contrôle de vous même et à la dernière seconde de réussir à vous retenir ? Les batailles intérieures de cette sorte sont souvent associées avec les feux de la circulation et des représentations de ce genre de la police officielle. Quelquefois, elles se rencontrent également sur le front de la vie domestique. La Paracha Kedochim (Vayikra 19 20) commence avec l’idée que nous devons être saints. Qu’est ce que cela signifie exactement ? Le commentateur Rachi explique que le terme «saint» implique la retenue personnelle. Dans la vie, nous sommes confrontés à de nombreuses tentations. Etre saint signifie avoir l’aptitude à contrôler ses impulsions immédiates. Un autre commentateur, Na’hmanide, souligne que cette retenue peut parfois conduire la personne à un point se situant au delà de la simple lettre de la loi. La loi juive autorise l’homme à manger de la nourriture cachère. Mais cela signifie t il que l’on puisse se comporter comme un glouton ? Selon cette vision, même si la nourriture est aussi cachère que faire se peut, la retenue est la puissance. Elle montre que l’on est réellement libre comme individu, plutôt qu’esclave de son appétit.

Vous rappelez vous l’histoire de Yaakov, Essav et du plat de lentilles ? L’une des manières de comprendre cette histoire est de voir qu’Essav était prêt à vendre son droit d’aînesse, le bien le plus précieux de sa vie, contre un plat de nourriture. L’on pourrait s’exclamer : «C’est pathétique ! » D’autres pourraient même aller jusqu’à ressentir de la sympathie pour quelqu’un à qui il arrive d’être l’esclave de ses sens. Ils pourraient arguer qu’après tout telle est notre humaine condition. Néanmoins, de nombreux individus aspirent à être maîtres de leur propre être. Un être humain, oui. Un animal : non.

Une grande partie de la Paracha est consacrée à donner des directives à propos de cette espèce de contrôle de soi, dans des domaines différents de la vie. Le thème central en est celui des relations humaines. Le point d’orgue est le fameux enseignement : «Aime ton prochain comme toi même» (Vayikra 19 :18). Rabbi Akiva en disait que c’est là le grand principe de la Torah ; il concerne tous les autres aspects de la pensée juive. La Paracha nous instruit également de ne pas se venger ni de garder rancune. Cela nécessite très certainement la maîtrise de soi : dans nos actions, nos paroles et même dans nos pensées. Mais une personne qui parvient à ce contrôle existe t elle ? Nous pouvons imaginer qu’elle serait un individu simple, naïf ou inspiré, qui ne voit jamais de mal en quiconque. Ou pouvons nous imaginer un homme puissant qui a atteint un véritable contrôle de sa personne ? Qu’est ce que la puissance? Pendant longtemps, les gens ont pensé qu’il s’agissait d’acquérir la domination sur les autres. Mais désormais nous réalisons qu’il s’agit en fait de la maîtrise de soi même.

La vie quotidienne nous met face à de nombreux exemples de ces batailles dont parle la Paracha : dans les relations avec nos parents, dans les domaines professionnels, dans les questions de charité, dans les limites entre les hommes et les femmes et également dans notre comportement quand nous sommes réellement en situation de domination sur les autres, en tant que juges. C’est la raison pour laquelle la Paracha nous demande d’être droits dans le jugement du riche comme du pauvre.

Kedochim nous met face au défi de la retenue dans la puissance, pour construire un monde de bonté pour le futur, un monde qui sera entièrement rempli de sainteté. Revenons sur le principe de l’amour du prochain. L’on connaît l’histoire où le célèbre Sage Hillel, défié de dire toute la Torah sur un pied, répondit à celui qui l’interrogeait : «ce que tu n’aimes pas, ne le fais pas à autrui. C’est là toute la Torah, tout le reste n’est que commentaire. Va et étudie». L’idée que toute la Torah se concentre autour du thème des relations avec autrui est intriguant. Très souvent, l’on divise les lois de la Torah en deux groupes : celles qui concernent les relations de l’homme avec D.ieu, comme l’observance du Chabbat et les lois de la cacherout et celles qui relèvent des relations avec autrui, comme l’interdiction de voler ou de porter un faux témoignage dans une affaire de justice. Ici, toutefois, Hillel dit en effet que toute la Torah tourne autour du seul principe des relations avec autrui.

Ce principe est clairement exprimé dans la Paracha, nous l’avons vu, en ces termes : «aime ton prochain comme toi même». Il est inscrit parmi de nombreux autres commandements concernant notre comportement vis à vis d’autrui, comme, dans le même verset, celui de ne pas se venger ou de garder rancune. Pourtant, il est clair que c’est un enseignement qui se situe à un niveau bien différent que ces autres commandements.

Nous pouvons comprendre que si une personne observe convenablement cette loi, elle en fera de même pour des commandements comme ne pas voler ou de ne porter de faux témoignage. C’est la raison pour laquelle Rabbi Akiva dit de cette loi : «c’est un grand principe de la Torah». C’est un grand principe parce qu’il inclut plus ou moins la moitié de la Torah : toutes les lois concernant les relations humaines. Néanmoins, qu’en est il des lois concernant les relations des hommes avec D.ieu ? Hillel semble aller plus loin que Rabbi Akiva. Pour Hillel, ce commandement inclut toutes les lois de la Torah. Comment le comprendre ?

Une réponse est donnée par Rabbi Chnéour Zalman, le fondateur de la ‘ Hassidout ‘Habad, en ces termes : l’effet attendu de toute la Torah est de nous rendre plus sensibles à l’âme plutôt que simplement au corps. Les Mitsvot (lois) entre l’homme et D.ieu ont pour fonction d’attirer la Divinité dans les aspects matériels de la vie. Elles nous aident à briser la barrière des apparences et à nous lier à la Divinité qui s’y trouve renfermée.

Et cela a un effet direct sur notre manière de considérer les autres. Car en termes physiques et matériels, les gens sont divisés. Mais en ce qui concerne l’âme, nous sommes tous unis. Plus une personne est sensibilisée à cette unité, ressentant un véritable amour pour autrui, plus elle exprime le but de toute la Torah. Et parallèlement, plus une personne observe la Torah, dans tous ses détails, en l’intériorisant réellement, plus elle éprouve un véritable amour pour autrui. Hillel tire de ce point un autre enseignement que l’on trouve exprimé dans les Maximes de nos Pères. Il nous enjoint d’être les disciples d’Aharon, aimant tous ceux qui sont autour de nous et les attirant à la Torah. Nous pouvons exprimer notre amour vis à vis d’autrui en prenant soin d’eux, en termes physiques ou concrets. Mais nous pouvons aussi exprimer notre amour en en prenant soin spirituellement, les aidant à se rapprocher de la Torah. Chacun de nous possède cette puissance d’amour, avec la force de donner aux autres, à la fois matériellement et spirituellement. Grâce à cet amour, nous construisons une réaction en chaîne qui conduit au but de la Création : la paix et l’amour entre l’homme et son prochain, entre les nations, entre l’humanité et D.ieu.

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Une lumière qui inspire PARACHA EMOR

Qu’arrive t il quand un sage parle ?

Le Rambam écrit : «tout comme un sage se reconnaît par sa sagesse et ses traits de caractère, car dans ces domaines, il se tient à l’écart du reste des gens, ainsi également doit il se reconnaître par sa conduite.»

L’intention du Rambam est de nous transmettre que l’approche juive de la connaissance est bien plus que théorique. Il faut donc que les connaissances que possède un individu forgent son caractère et, ce qui est encore plus important, influencent son comportement. C’est en cela qu’il se distingue comme sage.

Parmi les types de conduite que le Rambam décrit comme appropriées pour un homme sage, se distingue le raffinement dans la parole. Il continue dans ces termes : «un érudit en Torah ne doit pas crier ou hurler quand il parle Mais il doit parler gentiment à tout le monde Il doit juger chacun à une lumière favorable, disant les louanges de ses collègues ne mentionnant jamais contre eux quelque chose qui leur ferait honte.»

La terminologie employée par le Rambam : «juger à une lumière favorable» et «ne mentionnant jamais quelque chose qui leur ferait honte», implique qu’il se peut qu’un érudit voit des fautes dans le caractère de son collègue. Mais même le cas échéant, il «fera sa louange». Quand il s’adresse à lui en privé, il peut patiemment et gentiment lui reprocher sa conduite. Mais quand il s’adresse aux autres et quand il pense à lui en son for intérieur, il doit le faire d’un point de vue positif et favorable.

Il ne s’agit pas seulement du reflet du propre raffinement de l’érudit. Mais en soulignant constamment les aspects positifs des qualités de l’autre, il encourage réellement leur expression. Car la pensée et la parole peuvent apporter des changements tangibles à notre monde. C’est d’ailleurs pour cette raison que le Maguid de Mézéritch prononçait, de temps à autre, des concepts qu’il savait pertinemment inaccessibles à son auditoire. Son intention était d’ «attirer l’idée dans notre monde» de sorte qu’elle pût, plus tard, être compréhensible par d’autres.

Prenons pour exemple un concept similaire dans le domaine des relations humaines. Nos Sages statuent que le Lachon Hara (paroles de médisance) tue trois personnes : celui qui le prononce, celui qui l’écoute et celui dont on parle. Nous pouvons aisément comprendre que de tels propos affectent celui qui en est la source et celui qui les écoute, tous deux prenant part à une faute que nos Sages considèrent équivalente aux effets combinés de l’idolâtrie, du meurtre et de l’adultère. Mais pourquoi la personne à propos de laquelle des ragots ont été rapportés serait elle affectée ? Elle n’a pas pris part à la transgression !

Pour le comprendre, il peut être avancé que parler des défauts d’une personne ravive leur expression. Bien qu’il se puisse que cet individu ne soit pas conscient du fait qu’on parle de lui, le fait qu’on puisse discuter des défauts de son caractère réveille la révélation de ces traits. Si l’on n’avait pas parlé de ces fautes, il est probable qu’elles seraient restées cachées. La sentence : «les attributs positifs sont plus puissants que les attributs de châtiment» et des concepts similaires s’appliquent au fait de parler positivement des traits de caractère d’une personne. La mention constante du bien que possède une personne, et à l’intérieur de tout être il existe des trésors cachés de bien, rend plus facile l’expression de ce bien dans la conduite individuelle.

Un commandement de parler

Les idées dont on vient de parler ont une relation avec notre Paracha appelée Emor. Emor est un commandement nous enjoignant de parler. Dans le contexte de la lecture de la Torah de cette semaine, ce commandement possède une application immédiate : celle de communiquer les lois relatives à la prêtrise. Néanmoins, le fait que ce terme soit utilisé comme nom pour la Paracha indique qu’il renferme une signification plus large : l’homme doit parler.

(Le lien de la Paracha avec des paroles adéquates est également souligné par sa conclusion de l’épisode du blasphémateur qui fournit un exemple de l’approche inverse. De plus la Paracha Emor coïncide toujours avec le compte du Omer et partage donc également en cette occurrence un lien avec des paroles correctes car cette période est marquée par des coutumes de deuil pour la mort des élèves de Rabbi Akiva. Nos Sages expliquent que la source spirituelle de la plaie qui les tua était leur inaptitude à se respecter mutuellement et le Lachon Hara qu’ils prononçaient.)

Et pourtant, nous rencontrons ailleurs les conseils de nos Sages : «Parle peu » et «Je n’ai rien trouver de mieux pour une personne que le silence» impliquant donc que la parole excessive est indésirable. Nous ne pouvons non plus affirmer que le terme Emor se réfère au fait de prononcer des paroles de Torah car à ce propos existe un commandement explicite : «et tu en parleras», nous encourageant à abonder dans les mots de la Torah. Emor concerne plutôt le fait de parler des qualités de nos prochains, comme cela a été expliqué plus haut.

Apprendre avec la lumière Nos Sages associent le commandement Emor avec l’obligation du ‘Hinou’h, l’éducation des enfants, commentant : [Il est écrit :] «Parle» et [il est écrit] «dis leur». [Pourquoi la répétition dans le même verset ?] Pour mettre en garde les parents concernant leurs enfants Lehazhir, le mot hébreu traduit par «mettre en garde» partage la même racine que le mot Zohar, qui signifie «rayonnement». Cela nous enseigne une leçon fondamentale concernant l’éducation : elle doit se caractériser par une lumière rayonnante. En général, deux approches sont tentées pour persuader les enfants de rejeter un comportement indésirable : mettre l’accent sur sa bassesse ou montrer une alternative positive. Lehazhir souligne l’importance de répandre la lumière, car «une petite lumière repousse beaucoup d’obscurité» et en répandant la lumière, on allume la lumière intérieure que possède chacun.

La lumière amène la lumière Le concept qui précède possède aussi une signification plus profonde. Dans son sens complet, le ‘Hinou’h de nos enfants, et par extension de tous ceux que l’on influence, ne doit pas être considéré comme une obligation qui dépasse notre propre service divin, comme une autre tâche à accomplir, mais comme une émanation naturelle de ce service. Quand le service divin de l’individu atteint un sommet parfait, et en s’attachant à Ahavat Israël et A’hdout Israël (l’amour et l’unité du Peuple Juif) il se joint aux autres, son contact avec eux permet et accélère leurs progrès personnels. La lumière qui émane de sa conduite illuminera et éduquera tous ceux avec lesquels il entrera en contact.

Et cet allumage de lumière par la lumière nous conduira à l’ère où «le Sage brillera comme la splendeur du firmament» et «Israël quittera son exil avec miséricorde».

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L’année shabbatique : 6 raisons PARACHA BE’HAR

Les fermiers, en Israël, sont requis, par la loi juive, de respecter la Chemitah laissant leurs champs reposer une année entière, une fois tous les sept ans (Vayikra 25 :1 7). Pourquoi la Torah donne t elle cet ordre ?

1) Le sol

Les philosophes anciens voient dans la Chemitah une occasion de laisser reposer et de rafraîchir le sol. Néanmoins, cette théorie, sans rien pour la renforcer, est insuffisante dans la mesure où le sol requiert des repos plus fréquents qu’une fois tous les sept ans. (Le Talmud évoque souvent une formule où l’on travaillerait la terre deux ans pour la laisser reposer une année. Aujourd’hui pour ce faire, on utilise des fertilisants et la rotation des récoltes, mais aujourd’hui encore, le repos de la terre est considéré comme une formule adéquate)

2) Un macro Chabbat

D’autres voient la Chemitah comme un Chabbat à grande échelle. Nous nous reposons le Chabbat pour démontrer que D.ieu a créé l’univers en six jours et a interrompu Sa tâche le septième jour. De la même façon, nous laissons les champs à l’abandon la septième année pour démontrer que D.ieu S’est «reposé» le septième jour

Les commentateurs postérieurs rejettent cette théorie, arguant que si la Chemitah avait pour but d’instiller la conscience que D.ieu est le Créateur, son but se trouverait entravé par le long intervalle qui sépare les périodes de repos. Le Chabbat hebdomadaire sert déjà ce dessein et par des intervalles beaucoup plus brefs. Qu’apporte donc la Chemitah au delà des effets du Chabbat ?

3) Rétablir les effets de six années de Chabbat. En réponse à cette question, certains avancent que la Chemitah permet aux champs de se reposer le Chabbat. Il est vrai que nous nous reposons le septième jour, mais même alors, les champs continuent à fonctionner. Nous plantons des graines le vendredi et les graines germent le Chabbat. Durant la Chemitah, nos champs rattrapent les Chabbat et les fêtes où ils ne se sont pas reposés les six années précédentes. Il existe cinquante deux Chabbat dans une année basée sur le calendrier solaire. Le nombre total des Chabbat pendant six ans est donc de 312. Sept fêtes par an élèvent le total à 354, ce qui est le nombre précis des jours de la Chemitah dans une année basée sur le calendrier lunaire. Observer la Chemitah pendant trois cent cinquante quatre jours, une année lunaire entière, permet au champ d’«équilibrer ses comptes» et de rattraper son propriétaire dans l’observance d’un nombre complet de Chabbat durant six ans.

4) Une leçon de foi et d’humilité Malgré cette argumentation, une nouvelle théorie fut proposée plus tard. Les lois de la Chemitah ne furent enjointes à nos ancêtres qu’une fois qu’ils furent installés en Israël. Quand nous travaillons sur les graines que nous faisons pousser, ou sur d’autres formes de revenus, quelles qu’elles soient, nous risquons d’être fiers de nos accomplissements et de prendre tout le crédit de nos accomplissements. Nous avons tendance à oublier que la bénédiction divine est la seule raison de notre succès. Nous risquons d’oublier que c’est D.ieu Qui nous a donné notre terre et nos graines et que c’est Lui qui fait tomber la pluie, briller le soleil et pousser les graines. La Chemitah renforce notre foi en l’intervention de la

Providence Divine dans nos affaires. Nous travaillons la terre six années consécutives bien que la sagesse conventionnelle indique que ce n’est pas sain pour le sol. En fait, le sol garde sa force et produit une récolte plus importante la sixième année, en vue de l’année de la Chemitah. Et puis nous nous interrompons la septième année, en dépit de nos doutes et de nos soucis bien naturels sur la façon dont nous allons pourvoir aux besoins de nos familles. Ce type de comportement pourrait apparaître comme la meilleure manière d’aller au désastre. Et pourtant, pour les Juifs en Israël, cela produit des résultats extraordinaires. Cela renforce notre foi dans le fait que la terre appartient à D.ieu, que notre succès découle directement de Sa bénédiction et que nous devons Lui être reconnaissants pour tout ce que nous possédons.

5) L’unité

Il est aisé de partager avec les autres quand nous pouvons nous permettre de partager, quand nous avons un revenu stable et quand nous savons comment nous paierons les dépenses du lendemain. Mais il est beaucoup plus difficile d’être charitable quand nous ne sommes pas sûrs de quoi seront faits les lendemains. Les propriétaires n’avaient aucun revenu pendant la Chemitah et pourtant ils abandonnaient les récoltes qui poussaient spontanément pendant cette année là. C’est ainsi que se trouvaient resserrés les liens qui unissaient la communauté.

En dehors d’Israël, ce phénomène est mis en évidence par les contributions aux caisses de charité. La sagesse conventionnelle dicte que plus nous donnons, moins nous avons ! Mais de la perspective divine, il en va autrement : plus nous donnons, plus nous pouvons nous permettre de donner. La charité renforce donc notre foi et notre unité.

6) La libération

La croyance que le monde appartient à D.ieu et que notre succès dépend de Lui est une notion libératrice. Elle nous permet de poser le fardeau que nous traînons. Nous continuons à travailler, mais nous respirons plus facilement. Nous savons que D.ieu guide nos pas et que tout arrive pour une bonne raison. Nous apprenons à voir la main de D.ieu dans tout ce que nous faisons et Sa présence dans tout ce que nous voyons.

Cela nous conduit à l’ultime raison pour la Chemitah que nous proposent les commentateurs bibliques. Le Talmud nous indique que dans le Temple, les Lévites chantaient chaque jour des louanges à D.ieu. Le Chabbat, le septième jour, leurs chants évoquaient le jour du repos éternel, l’âge messianique. Le Talmud nous enseigne que notre monde durera six millénaires. Les deux premiers ont été consacrés à la création, les deux suivants à la Torah et les deux derniers seront consacrés à Machia’h. En fait, nos Sages affirment qu’au cours du septième millénaire, le monde comme nous le connaissons cessera d’exister. Il deviendra un monde de liberté et de Divinité.

La Chemitah, la septième année, comme le Chabbat, le septième jour, représentent l’époque messianique. Notre foi en D.ieu est renforcée durant la Chemitah, tout comme elle le sera à l’ère messianique. Notre unité est renforcée durant la Chemitah tout comme à l’ère où Machia’h introduira un âge de paix. La sixième année est une année d’abondance tout comme l’ère qu’introduira Machia’h : une ère de prospérité. Mais c’est par la liberté qui régnera que l’époque de Machia’h sera la plus remarquable. En fait, la Chemitah est une année d’émancipation. Les esclaves sont libérés et toutes les dettes exonérées. Que nous ayons bientôt le mérite d’accéder à la liberté de l’ère de Machia’h !

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Le sens et le chaos PARACHA BE’HOUKOTAYE

Quelle relation existe t il entre la bonté, la gentillesse, l’altruisme et la réussite matérielle ? La bonté conduit elle à la santé et à la prospérité ? Cette question, au cœur de la quête du sens que mène l’humanité toute entière se discute souvent dans les enseignements du Judaïsme. Notre Paracha nous présente une affirmation claire sur le sujet : «si vous allez selon Mes statuts, Je vous donnerai la pluie au moment adéquat et la terre donnera ses récoltes et les arbres donneront des fruits vous vivrez en sécurité dans le pays Mais si vous ne M’écoutez pas et ne gardez pas ces lois… vous planterez vos récoltes en vain, parce que vos ennemis les mangeront vous fuirez même quand personne ne vous chassera »

En quelques traits, pour ainsi dire, ces passages montrent deux images : l’une d’une «Rédemption», c'est à dire d’une entité nationale et individuelle et l’autre d’un «Galout» (exil, fragmentation et conflit).

La première image, celle de la Rédemption, dépeint une union entre les aspects spirituel et physique de la vie. Une bonne action produit un bon effet dans le monde matériel. Le corps et l’âme sont en harmonie à chaque niveau de l’être humain. Les gens servent D.ieu et c’est pourquoi les semailles poussent et la paix règne. La vie a un sens.

La seconde image, celle du Galout, apparaît comme une punition. Et pourtant, elle n’apparaît pas simplement comme une punition et de la souffrance mais comme celle du chaos. Le Galout est la séparation de l’esprit et de la matière. Dans la situation du Galout, la bonté de l’individu ou de la communauté peut ne pas être récompensée dans des termes matériels immédiats. Parfois, les semailles pousseront, parfois non. Et parfois même, quand elles pousseront, l’ennemi sen emparera. L’incertitude est constante. Le Galout est la dislocation entre l’esprit et la matière, entre le corps et l’esprit. Les gens bons peuvent être frappés de maladies et de douleurs horribles ; les méchants semblent souvent jouir de la paix et de la prospérité.

A un niveau plus profond, même dans l’état de Galout, il existe une relation entre les actions et les événements qui vont suivre. Et pourtant, ils sont gouvernés par une logique divine infinie qui n’est pas complètement accessible à nos esprits. Pour la comprendre, nous devrions être capables de prendre en compte les royaumes spirituels, le monde des âmes. Nous devrions être capables d’apprécier certains processus dans l’existence qui doivent encore se dévoiler. Si le panorama spirituel entier nous était accessible, nous verrions précisément la récompense pour chaque action individuelle. Mais ce n’est pas apparent dans le monde physique que nous voyons devant nos yeux.

Mais pourtant, le fait que nous sachions qu’il existe une réalité plus profonde est un pas en avant. Bien que nous vivions dans le monde du Galout si sombrement peint comme une «réprimande» dans la Paracha de Be’houkotaï, un monde le mal peut exister, nous pouvons être conscients qu’attendre à

l’ombre est une autre manière de vivre le monde de la Rédemption. Et dans les versets qui ferment cette «réprimande», la Torah promet que la Rédemption est l’état dans lequel nous devrions être et celui vers lequel nous allons parvenir.

C’est pourquoi, nous devrions faire ce qui nous est possible pour aider ce monde que nous fréquentons quotidiennement à atteindre cet état dans lequel l’âme et le corps, l’esprit et la matière sont uns et unifiés. Chaque pas dans l’observance de la Torah rapproche encore le royaume de la Rédemption.

Comment trouver du plaisir dans le Judaïsme ?

Si nous reprenons les premiers mots de la Paracha «si vous allez » ils semblent impliquer une condition imposée par D.ieu : si vous, le Peuple juif, gardez les lois de D.ieu, alors Il vous récompensera. Le terme essentiel à relever est «si». Si vous faites le bien, alors tout ira bien.

C’est la manière usuelle, littérale de traduire le texte. Toutefois, nos Sages du Talmud (Avoda Zara 5a) ajoutent une nouvelle perspective. Le mot que nous traduisons par «si» devrait être rendu différemment par : «s’il vous plaît». Les Sages enseignent que, par ces mots, D.ieu demande, voire même engage vivement le peuple juif à étudier Sa Torah et à garder Ses lois : «S’il vous plaît ! Allez selon Mes statuts, alors Je vous donnerai la pluie au temps adéquat » Quand D.ieu demande de nous quelque chose, en disant : «s’il vous plaît», qu’est ce que cela veut dire ? Le Rabbi de Loubavitch explique que cela signifie que D.ieu nous aide à le faire. L’injonction de D.ieu nous apporte le plaisir de l’accomplir. Ce plaisir n’est pas tiré des détails de l’action, quels qu’ils soient, mais du sentiment de contact avec D.ieu qu’elle apporte. Ce peut être quelque chose que nous ne pouvons pas du tout comprendre, cela peut même nous demander des efforts et être difficile. Néanmoins, le fait que cela émane de la requête de D.ieu donne à la personne un sentiment chaleureux. Elle éprouve du plaisir à accomplir le commandement même s’il la fait, à d’autres niveaux, soupirer et se plaindre.

Alors, quel est le secret ? Comment ressentons nous ce contact ? Comment y trouvons nous du plaisir ? La réponse se trouve dans le mot «statuts». Le concept juif de «statut» (‘hok) est un décret divin qui ne possède aucune raison apparente. La législation juive concernant le monde du travail est logique, la fête de Pessa’h est elle aussi compréhensible puisqu’elle célèbre la naissance du peuple juif. Mais il existe nombre de lois ne possédant aucune explication évidente.

La Paracha nous dit ici que, si nous considérons toutes les lois juives, y compris les ‘Houkim, comme quelque chose qui vient directement de D.ieu et que D.ieu nous enjoint de les observer, alors nous y trouverons vraiment du plaisir. Nous «marcherons», nous avancerons en gardant les lois, en les appréciant réellement. Alors la pluie viendra aussi en son temps, ce qui signifie que D.ieu pourvoira à tout ce dont nous avons besoin pour les observer confortablement. En d’autres termes, regardez dans une perspective plus vaste. Le Judaïsme vous connecte avec D.ieu. Et appréciez !

Le 603550 ème Juif

PARACHA BAMIDBAR

En hébreu, on dit Bamidbar («Dans le désert») et également Séfèr Hapekoudim («Le livre des comptes»). En français, il s’agit de la section biblique connue comme les «Nombres». Et en effet, le quatrième des cinq livres de la Torah comporte beaucoup de « nombres ».

Dans les chapitres qui ouvrent ce livre, nous apprenons qu’un an après l’Exode, on comptait 603 550 hommes adultes âgés entre 20 et 60 ans, parmi lesquels 22 273 étaient premiers nés. Un compte différent recense 22 300 Lévites âgés d’un mois ou plus (7 500 Gerchonites, 8 600 Kehattites et 6 200 membres appartenant au clan de Merrari). Nous sont également indiqués les chiffres de chacune des douze tribus, depuis les 74 600 membres de la tribu de Yehouda aux 32 200 de celle de Ménaché. Puis la Torah nous livre le nombre de chacun des quatre «camps» dans lesquels étaient réparties les douze tribus : le camp de Yehouda, incluant également les tribus d’Issa’har et de Zevouloun, en tout 186 400 personnes, les trois tribus réunies dans le camp de Reouven, totalisant 151 450 individus, le camp d’Ephraïm compris de 108 100 personnes et les 157 600 hommes qui avaient planté leur tente dans le camp de Dan.

Vingt six chapitres et trente neuf ans plus tard, nous sommes toujours dans le livre des Nombres et dans un nouveau recensement. A nouveau, nous est fourni un chiffre total, celui de désormais 601 730 et le nombre des membres de chaque tribu. Nous remarquons que la tribu de Chimone a été dramatiquement décimée (ils étaient 59 300, ils ne sont plus que 22 200) alors que les rangs de Menaché ont gonflé (ils ont gagné 20 500 hommes). Mais plus que tout, nous observons que la passion de D.ieu pour compter Son peuple ne s’est pas refroidie.

Car, comme le dit D.ieu à Moché, il ne s’agit pas simplement pour Lui de compter des gens, ici il s’agit de «lever leurs têtes.»

Quand un recensement est entrepris, il inclut des érudits et des rustres, des hommes actifs et des vagabonds, des philanthropes et des miséreux, des saints et des criminels. Et pourtant, chacun d’entre eux ne compte pas plus ni moins que pour «1» dans le nombre total. Le recensement ne fait que refléter la seule qualité que tous possèdent également, le fait que chacun est un être humain à part entière. Ainsi, le compte des têtes serait il l’expression du dénominateur commun d’une somme d’individus ?

La réponse à cette question dépend de la façon dont on considère l’essence de l’humanité. Si, à la base, un homme est neutre, ou pire, si nous commençons tous au niveau zéro et sommes nous mêmes les artisans de ce que nous devenons, alors, ce qui nous réunit est effectivement la seule de nos qualités communes. Cependant, D.ieu a une perspective différente.

Selon la vision de D.ieu, l’âme de l’homme est une étincelle de Son propre feu, une étincelle qui possède le potentiel de refléter l’infinie bonté et la perfection de sa source. La vie humaine est l’entreprise pour réaliser ce qui est latent dans cette étincelle. En fait, une personne peut mener une vie pleine, accomplie et juste et à peine effleurer la surface de

l’infinitude de son âme. Un autre individu peut errer sa vie entière dans l’obscurité et l’iniquité et puis, dans un moment de clairvoyance, découvrir son étincelle divine et la transformer en un feu flamboyant.

Ainsi, lorsque D.ieu donne l’instruction de procéder à un recensement, il s’agit alors de l’expression de notre dénominateur commun le plus élevé. Au niveau de la Divinité, nos différences sont transcendées pour révéler le simple fait de notre existence, le fait qui exprime ce qu’il y a de meilleur en nous et d’où jaillit tout ce qui est bon en nous. D.ieu ne nous compte pas pour connaître notre nombre (ce qu’Il connaît, de toute évidence), ni même pour entrer en contact avec la quintessence de notre âme (ce qu’Il fait toujours, de toute évidence). Il nous compte pour illuminer l’âme de notre âme, pour donner libre expression à son essence et pour la rendre plus accessible à nos vies liées avec la matérialité.

C’est là que réside le sens profond de l’expression «lever leurs têtes» dans l’instruction de D.ieu à Moché de compter le Peuple d’Israël. Quand D.ieu nous recense, Il stimule les parties les plus basses et les plus élevées de notre être, l’étincelle de Divinité qui réside au fond de notre âme.

Dans le désert.

Bamidbar se lit aussi «Dans le désert». Dans le désert, il n’y a pas de bureaux ni d’usines. Ainsi, si vous vivez dans le désert, vous ne pouvez travailler. Il n’y a pas de patron pour vous dominer et personne n’est sous vos ordres. Dans le désert, il n’y a pas de villes ni de voisins, vous ne pouvez être sur le bon ou sur le mauvais côté de la rue. Il n’ya pas de grands magasins ni d’épiciers, vous mangez la manne qui tombe du ciel et portez la même paire de chaussures pendant quarante ans.

Ce sont les raisons pour lesquelles, affirment nos Sages, D.ieu nous donna la Torah dans le désert. S’Il nous l’avait donnée dans le quartier des affaires, Il aurait dû décider qui nommer à la direction et qui empêcher de s’en mêler. S’Il nous l’avait donnée en Terre Sainte, Il aurait dû décider s’Il la voulait dans la Jérusalem religieuse, la mystique Safed, la Tel Aviv hi tech ou complètement ailleurs !

D.ieu ne voulait aucun actionnaire dans Sa Torah, aucune structure corporative, aucun contexte social ou politique. En fait, Il ne voulait aucun contexte du tout. Juste nous et la Torah.

N’aurait il pas été merveilleux, alors, de rester dans le désert ?

Mais dès que D.ieu fut sûr que nous avions reçu le message, que nous avions compris que la Torah n’est le produit d’aucune époque, d’aucun environnement ou d’aucun milieu culturel en particulier, et qu’elle appartient, de façon absolue et sans équivoque, à tout un chacun, Il nous envoya dans les cités et les villes de Son monde, dans les fermes et les marchés, dans les universités et les bureaux. Il nous dit que maintenant, Il avait joué Son rôle et qu’il nous revenait à nous de faire en sorte que Sa Torah soit importante dans ces lieux et dans ces contextes.

Mais, parfois, il est agréable de revenir de temps à autre dans le désert ! Tout au moins pour le visiter !

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Le Omer Les Jours de Préparation

Les jours, à partir du deuxième soir de Pessa’h et jusqu'à Chavouot, s’appellent les jours du Omer. Ces jours sont une périodes merveilleuse pour le peuple d’Israël, c’est juste qu’une épidémie affecta les élèves de Rabbi Akiva et c’est la raison que nous prenons sur nous des signes de deuil jusqu’au 33, 34ème jours du Omer. Mais ces jours du Omer sont d’une force infinie pouvant nous élever vers de très haut niveau de spiritualité. Déjà dans notre jeunesse, à l’école on nous apprenais la chanson du compte des jours du Omer, mais quel est l’importance de ces jours?

Un jour un paysan vit sa charrue ainsi que ses 4 chevaux tombé dans un trou, après plusieurs coup de fil à sa compagnie d’assurance, un tracteur vint et d’un coup sortie la charrue et les chevaux du trou, le paysan fut surpris de la force de la grue et décida de vendre ses chevaux et de les remplacer par une grue.

Le paysan fort comptant de son acquisition décida de faire marcher la grue et lui donna quelques coups de batons pour la faire avancer mais rien ne se passa, agacer du résultat il appela la compagnie qui lui avait vendu la grue et exigea une explication. Le vendeur lui rétorqua que une grue est très utiles pour soulever de lourdes charges mais pour avancer le paysan aurait besoin de chevaux .

C’est exactement pareil pour nous oui nous avions eu besoin d’une grue (des miracles) pour nous aider à sortir d’Egypte (du trou) mais c’est à nous d’avancer et pour cela nous avons besoin de chevaux (les jours du Omer) pour arrivé à notre destination (le don de la Torah).

Le but de la sortie d’Egypte était pour recevoir la Torah et non de s'assoir à table et de manger de bon repas pendant 7 jours, mais pour cela il nous fallait d’abord nous sanctifier de l’impureté d’Egypte, tout comme une femme doit se sanctifier pendant 7 jours d’après la torah avant d’être de nouveau permise à son mari.

Alors pourquoi devons nous compter 49 jours soit 7 fois 7 jours ?

Le Or A’hayim Akadosh nous explique que l’impureté qui résider en Egypte était 7 fois plus grande que l’impureté de la femme nidda, à tel point que au bout du 7ème jours la femme sera permise à son mari d’après Din Torah même si de nos jours les femmes comptent 7 jours ap pelés ‘Nekiyim’ de plus avant d’aller au mikvé pour le bain rituel, les Bneï Israël devaient compter 7 fois 7 pour arrivé justement à se nettoyer spirituellement de cette impureté.

Le Baal Tsor Amor nous enseigne que à la différence des femmes qui avant d’être permise à leur mari vont faire le bain rituel dans les eaux du mikvé les Bneï Israël ne pouvaient pas simplement se tremper au mikvé pour finir de retirer toute cette impureté il leur fallait se tremper dans le feu comme il est écrit : « Alo kol Dévaraye Esh, Néoum Achem » Esh en hébreu signifie le feu C’est la raison pourquoi le 50 ème jour nous nous sanctifions dans un mikvé de Feu , le Feu de la Torah.

Les jours du compte du Omer sont des jours saint, des jours de préparation, des jours ou nous avons la possibilité de choisir notre réceptacle pour recevoir la Torah, car le jour de Matan Torah, D.ieu ferra pleuvoir sur nous des lumières de Torah, la question que nous devons nous poser est : avec quoi espérons nous récupérer cette lumière ?

Un jour, un très riche roi décida d’offrir son trésor en cadeau à qui voudrait le ramasser, il fit de la publicité dans les journaux pour prévenir les gens de cette événement, de ce jour ou il monterai en haut du plus haut building de Tel Aviv et versera des conteneurs de billets, de l’or et des pierres précieuses, il pris soin de préciser le jour , l’endroit et l’heure exact à laquelle il versera du haut de ce bâtiment toute sa fortune.

Le jour J, il se mît à déverser toute sa fortune, certaines personnes qui l’attendait déjà en bas armé de pelle se mirent à remplir des bacs, heureux de cette chance qui leur avait été donné, d’autres n’ayant rien préparé pour l’évènement essayèrent de mettre un maximum d’argent dans leurs poches, leurs voitures, chacun en fonctions de ses moyens. A la fin de la journée, il n’était pas difficile de voir qui c’était enrichie et qui n’avait ‘pas eu de chance’ .

C’est exactement pareil le jour de Chavouot, D.ieu nous prévient que il va déverser sur nous une fortune (la Torah) sans limites, certains vont venir préparer armée de pelles et de bacs ( de nombreuses Téfilots et une forte étude qu’il auront préparé pendant les jours du Omer) d’autres ‘les retardataire’ , passant essayeront de remplir leurs poches au maximum, même si ces quelques billets ramasser en rien ne ressemble à toutes cette fortunes ramassées à la pelle .

N’attendez plus! Chaque jour de Omer qui passe est un jour de perdu pour ramasser cette fortune, préparez vous, par la prière les supplications, l’études de la Torah pour que le jour du Don de la Torah vous pourrez à votre tour vous enrichir de tous les merveilles que D.ieu va faire pleuvoir sur nous. Amen

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Rav Raphael Roubin Chlit’a

Le Secret de la colombe

Les Sages se sont fortement penchés sur le côté esthétique de la femme afin que celle ci reste toujours charmante aux yeux de son époux.

Ils ont permis qu’elle se maquille et se parfume, sans exagération, même quand elle est nidda, durant la période où elle est interdite à son époux (Choul’han ‘Aroukh, Yoré Dé’a, siman 195, paragraphe 9). Ils ont également autorisé la jeune épouse, pendant les 30 jours qui suivent son mariage, à se laver le visage le jour de Kippour alors qu’il est interdit à tout juif de plonger ne serait ce qu’un doigt dans l’eau. La nouvelle mariée doit particulièrement être charmante.

Rav ‘Hisda, qui était un grand maître de la Torah à Babylone, a prodigué un certain nombre de conseils à ses filles qui étaient pourtant mariées a des sommités rabbiniques entièrement détachées de toute contingence matérielle :

“Le soir, leur dit-il, ne mangez pas d’ail ou d’oignon qui laissent une forte odeur dans la bouche...”

Nous pouvons ajouter de nos jours : “N’utilisez pas de javel en fin de soirée car son odeur est persistante et incommode le conjoint”.

Les Sages accordent une telle importance à ce que la femme soit nette et soignée qu’une guemara nous décrit longuement les diverses sortes d’épilation qu’employaient les jeunes filles :

• celles qui étaient pauvres se servaient de la chaux,

• Les riches utilisaient la semoule,

• Les princesses l’huile de myrrhe (Mo’ed Katan).

La même guemara rapporte qu’on a offert à une jeune fille 400 pieces d’argent comme dot car son père avait veillé a ce qu’elle soit particulièrement bien épilée.

Les Sages n’ont épargné aucun détail afin que les femmes soient toujours jolies : A ‘Hol Hamo’ed, dans

la semaine de Pessah et Souccot, il est permis de fabriquer des ornements pour les dames, bien qu’il soit interdit de travailler, et cela même s’il s’agit d’une personne agée “ayant un pied dans la tombe” (Mo’ed Katan 9).

La Torah reconnait cette spécificité de la femme, comme il est ecrit : “Toute femme désire qu’on lui offre des bijoux pour se rendre plus jolie” (Ketoubot 59) ou encore ”rien n’est plus cher à ses yeux qu’un flacon de parfum” (Chir Hachirim Rabba 1).

Le Ben Ich ‘Hai nous recommande de “veiller à l’ordre et à la propreté afin de ne pas rebuter notre époux. Notre tenue devra toujours être nette et irréprochable. Des habits simples sans tache sont préférable à ceux en soie mais sales, une tenue longue est préférable à un court brocart et des habits de toile fermés sont préférables à de riches habits décolletés” (‘Houké Hanachim, chapitre 13).

La suite dans notre prochain numéro b’’h
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Rabbanite Rivka Amar Zats

Gardes ta langue !

Tout a commencé par du Lachone HaRa

Dire du Lachone HaRa ne paye pas. Pourquoi ? Parce que quand les gens connaîtront la mauvaise nature de celui qui en dit, tout le monde le détestera et se gardera de lui. Nous apprenons cela du serpent, car le premier Lachone HaRa qui a été dit l’a été par le serpent, en reniement du D. vivant.

Il a dit : « Mangez de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, vos yeux s’ouvriront, vous serez comme des dieux et vous créerez des mondes.» » C’est cela qui a provoqué la mort pour tous les êtres du monde, et la punition est mesure pour mesure : toutes les créatures le détestent et veulent le tuer, ainsi que le dit le verset : « Je mettrai une inimitié et il t’écrasera la tête », ceci sans parler des autres châtiments qui lui ont été infligés, comme la disparition de ses jambes, ainsi qu’il est dit : « Tu marcheras sur ta gorge… », la poussière comme subsistance, ainsi qu’il est dit « tu mangeras de la poussière », et le don de la parole lui a été ôté. Quiconque dit du Lachone HaRa doit savoir cela : lorsque les gens connaîtront sa nature mauvaise, tout le monde le détestera et se gardera de lui, de peur qu’il ne leur cause de la honte.

Eshet Hail

Le vêtement est l’honneur de la femme

Le Saint béni soit Il a créé de nombreuses créatures, et aucune d’entre elles, à l’exception de l’homme, n’a mérité que lui soit donné une façon de couvrir sa nudité, un vêtement à porter. De plus, le Saint béni soit Il en personne a préparé son vêtement à l’homme, ainsi qu’il est dit : « Hachem D. fit à l’homme et à sa femme des tuniques de peau et les en vêtit » (Béréchit 3, 21).

Le vêtement témoigne de la grandeur de l’homme et lui ajoute de l’honneur et de la noblesse, comme l’a dit Rabbi Yo’hanan à propos de lui même : « Mes vêtements sont mon honneur » (Chabat 113a). Certes, le vêtement honore l’homme, mais le caractère du vêtement a une grande influence sur sa position. De même qu’il est indigne d’un roi de porter des vêtements de pauvre et de se promener dans la rue dans une tenue vile, ses nombreux vêtements royaux sont la source de sa gloire, de sa fierté, de son bonheur et de sa joie. De la même façon, les filles d’Israël sont des filles de roi, le Roi du monde, et il est indigne d’elles de porter des « vêtements de pauvre », des vêtements qui cherchent à imiter les coutumes non juives. Un habit simple et modeste, et les habitudes pudiques des filles d’Israël, voilà ce qui est la source de leur honneur, c’est pourquoi c’est aussi la source de leur bonheur et de leur réussite. La décence dans le vêtement chez la femme est destinée à préserver sa noblesse, son honneur et sa beauté véritables. De plus, l’habit de la femme reflète sa personnalité, et peut donner une base à sa grandeur, ou à l’inverse provoquer chez elle des manques, c’est pourquoi toute femme s’efforcera de conserver les caractéristiques qui conviennent à la fille d’un roi.

UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE.

Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM p.17

Rabbi H’anina, fils de Dossa. Rabbi H’anina, fils de Gamlièl de Yavné. Rabbi H’anina, fils de Anetiguenoss. Rabbi H’anina, fils de Rabbi Yossé Haguélili. Rabbi H’anina, fils de Anetiguenoss Hakohène le Prêtre. Rabbi H’anina, le grand. Rabbi H’anina Kara. Rabbi H’anina, fils de H’ama, (le Prêtre). Rabbi H’anina, fils de ‘Hakavya. Rabbi H’anina, fils de Papé. Rabbi H’anina, fils de Papa. Rabbi H’anina, fils de Chalka. Rabbi H’anina, fils de ‘Hagoul. Rabbi H’anina, fils de Rabbi Ada. Rabbi H’anina, fils de Torta. Rabbi H’anina Tirtaa. Rabbi H’anina, fils de Avahou. Rabbi H’anina, fils de Hillèl. Rabbi H’anina de Soura Mipérate. Rabbi H’anina de Soura. Rav H’anina, fils de Avdimi. Rabbi H’anina, fils de Bibi. Rabbi H’anina, fils de Maneyoumi. Rabbi H’anina, fils de Yossef. Rav H’anina. H’anina, fils de Chmouèl. Rabbi H’anina, homme de Tiv’hone. Rabbi H’anina Hazakène ( l’Ancien). Rabbi H’anina, fils de Sissi. Rabbi H’anina, fils de Sarsi. Rabbi H’anina, fils de Sanessine. Rabbi H’anina, fils de Issé. Rabbi H’anina, fils de Pazi. Rabbi H’anina Kétouva. Rabbi H’anina ‘Hanetiya. Rabbi H’anina, fils de Anedaré. Rabbi H’anina, fils de Ouri. Rabbi H’anina, fils de ‘Hatal. Rabbi H’anina Béroka. Rabbi H’anina, fils de ‘Hizka. Rabbi H’anina Sgane Hakohanime.

TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS

Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote nous ce cœur de pierre et donne nous un cœur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.

Adrien Moche Ben Israel Michael

David ben Ra’hel

Miriam Mireille Janet Bat Ester

Morde’hai ben Juliette

Marie Ida bat Juliette H’aya bat Juliette

Israel Michael ben Sarah David ben Ra’hel

Poupée Marguerite Gommara bat Esther

Richard David ben Arlette

Bougid ben Gazella

Fortuna Diamanta bat Garsona

Nina Ginette bat Enriette Raphael et Eleazar bnei Tsipi David ben Avraham et Bouba

Eliahou Daari ben Ovad

Salomé Ra’hel Perle ‘Haya bat Myriam Emilie Mordehai Meir Haim ben Ra’hel Rav David Menashe ben Esther

Esther bat Sarah Sacha Morde’hai ben Brigitte Ra’hel Barbara Bra’ha bat Sarah Sabine Ilan ben Yafa Yonathan ben Tadela Odette Odelia Bat Marie Ida David Philip ben Odette Odelia Youda ben H’aya Itskhak ben Smadar Reouven ben Yasmine Sarah bat Myriam Hanna Rahel bat Fanny Acher Stéphane ben Moché Rav Moshe ben Yona Rav Shalom ben Yemina Israel Meir ben Sima Sim’ha Beto’h Kol Holey Ame’ha Israel Sivane Bat Nava Zeira bar Kayma Elirane Michael Israel ben YehouditZivoug Agoun

Ségoulot LAG BAOMER

https://segoulot.wordpress.com/2018/04/30/les 7 segoulot de lagbaomer/

1. Allumer 17 bougies valeur du mot tov bon pour que Hashem vous eclaire les 17 jours qui separe Lag Baomer de Shavouot.

2. Il est ecrit sur Rabbi Chimon Bar YoHai: et il sauve les stressés. Qui y’a t’il de plus stressé que un homme ou une femme qui n’ont toujours pas trouver de conjoint? Le mot Hilloula veut dire mariage de plus même Rabbi Shimon c’est marié à Lag Baomer alors priez pour trouver l’âme soeur par le mérite du saint Tana Rabbi Shimon Bar Yohai.

3. Le Baal Pri Tsadik dit que le jour de Lag Baomer est capable d’ouvrir l’esprit a la compréhention des textes de torah

4. Prier par le merite de Rabbi Shimon Bar Yohai pour trouver un appartement ou une maison et b »h vous verrez des miracles

5. Désireux d’avoir des enfants achetez a Lag Baomer un arc et des flèches comme il est ecrit dans les Tehilim: comme des flèches dans la main du héro comme ca sont les adolescents.

6. Selon la kabala Rabbi Shimon Bar Yohai est le responsable de la parnassa dans le ciel lui qui a vécu d’eau et de caroube. N’hésitez à prier Hashem pour votre parnassa par le mérite de ce grand Tana.

7. Lire 7 fois pendant Lag Baomer le Tehilim 56 ס.»ז

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