Magazine Familly Torah Sivan 2022

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Les annonceurs sont entièrement responsables de leurs publications. Tous documents transmit à notre rédaction ne seront pas retournés.

Avec le Soutien de :

Rav Moshe Ben Moshe chlit’a, Rav Shalom Arush chlit’a, Rav Ron Chaya chlit’a, Rav Yaakov Mazouz chlit’a, Rav Acher Fitoussi chlit’a, Rav David Nacache chlit’a, Yeshiva Or Arachbi, Les Rabanim de Koupat Ha’ir . Et plein d’autres Gdoley aDor...

DEDICASSE :

A la réussite de ma femme, et de mes enfants que le créateur m’a donné ainsi qu’à l’élèvation de l’âme de mon père, la réussite de ma mère, ma soeur et mon frère et de toute ma famille en génèral.

De la Réussite de mes maitres et de tous leurs élèves ainsi que toutes leurs familles. De tous mes amis et connaissances.

Et en tout particulier à tout le peuple d’Israel que nous méritions tous de nous rapprocher de HaKadosh Barou’khou et de recevoir le Mashia’h Tsidkénou Amen.

HALAKHOTE

Pages 4 5

RECETTE Pages 6

LES 48 VOIES DE LA SAGESSE Pages 8-9

LES JARDINS DE RAV AROUSH Pages 10 14

ENFANTS

Pages 25 31

IDEES CREATIVES Pages 32-33

VIVRE SON TEMPS Pages 34 38

RABBANIT AMAR ZATSA’L Pages 40

FEMME VAILLANTE - LACHON ARACHEMOT ATSADIKIM

Pages 42

SEGOULOT Pages 46

Directeur : Borei Olam
Graphiste : Hai
SOMMAIRE
:

Introduction à la fête de Chavouot

La fête de Chavouot est célébrée le 6 sivan soit 49 jours (7 semaines) après Pessa’h. « Chavou’a » en hébreu signifie « semaine« , Chavouot est donc la fête des semaines, comme il est écrit dans la Torah (Devarim 16, 9 10) : « tu compteras sept semaines et tu célèbreras la fête de Chavou’ot ». Nos sages s’interrogent car c’est la seule fête que la Torah fait dépendre d’un compte. C’est, répondent ils, parce que les enfants d’Israel commencèrent à compter, dès la sortie d’Egypte, les jours les séparant du don de la Torah. C’est pourquoi ce compte fut fixé pour les générations suivantes.

La veillée de Chavouot

Nous avons la coutume de veiller la première nuit de Chavouot pour étudier la Torah. Une des raisons de cette veillée est que, lors du don de la Torah, Hachem dut « réveiller » les bné Israel par le tonnerre et les éclairs. Nous devons donc réparer ce fait en étudiant la Torah toute la nuit. Il faut éviter toute conversation inutile ou qui ne porte pas sur des sujets de Torah pendant la nuit de Chavou’ot et ne pas gaspiller ces heures précieuses a des futilités. Rester assis sans rien faire équivaut a dormir.

Les femmes ne sont pas concernées pas la veillée.

Veillée de Chavouot : Étude ou Tikoun ?

Si on veut agir au mieux, il est préférable de tenir compte de l’opinion des kabbalistes et, la nuit de Chavouot, étudier en groupe le « tikoun« , imprimé dans les livres de fêtes, plutôt que d’étudier la Guémara et les décisionnaires. Mais celui qui éprouve le désire d’étudier la Guémara et les décisionnaires a sur quoi se fonder. En revanche, lorsque la plus grand partie de la communauté lit le tikoun, un particulier ne doit pas s’en séparer pour étudier.

Qu’est ce que le Tikoun de la nuit de Chavouot (Littéralement : Réparation de la nuit de Chavouot) : Instauré par le Ari zal, c’est un recueil des versets de la Torah, du Midrach, du Zohar et des Tehilim, qui permet de réparer la faute des Bné Israel.

Le matin de la veillée de Chavou’ot Si on est resté éveillé, nous avons l’habitude de réciter le matin après la veillée de Chavouot toutes les bénédictions du matin à l’exception de Netilath Yadayim du matin (pour les sefaradim). Concernant Acher Yatsar, on la récitera uniquement si on a été aux toilettes.

On s’efforcera d’être « aussi fort qu’un lion » pour la téfila du matin c’est à dire de prier avec force et vigueur malgré la fatigue afin de ne perdre le mérite de cette veillée. Il faudra notamment ne pas somnoler et rester concentré pour la récitation du Chema et de la ‘Amida ainsi que pour la lecture des 10 commandements.

Un repas lacté pour Chavouot

Nous avons l’habitude de consommer le premier jour de Chavouot un repas à base de lait (et de miel) car la Torah est comparée au lait et au miel (Chir HaChirim 4, 11). On peut trouver une autre raison à cette coutume : après avoir reçu la Torah au Mont Sinaï, les bné Israël ne trouvèrent pas de

viandes conformes aux lois concernant la cacherisation de la viande qu’ils venaient de recevoir. Ils consommèrent donc un repas lacté le temps de préparer de la viande cachère. Afin de perpétuer cette coutume tout en respectant la halakha de « se réjouir pendant la fête » (qui passe par la consommation de viande et de vin), nous avons l’habitude de manger des aliments lactés d’abord, puis, après s’être nettoyé les mains et rincé la bouche, de consommer un repas à base de viande.

Étudier le jour de Chavouot

On fera son maximum pour étudier la Torah le jour de Chavouot. On peut étudier le Sefer Hamitsvot du Rambam (ouvrage référençant et expliquant toutes les mitsvot positives et négatives). Il est bon également de lire les Tehilim car le roi David est décédé à Chavouot. On lira également la Meguilat Ruth.

Chavou’ot qui tombe motsé Chabbat

Chavou’ot aura lieu Dimanche 05 Juin 2022

Dans le cas où Chavou’ot tombe motsé Chabbat (dimanche et lundi), comme cette année, le premier jour de Yom Tov commençant dès la fin de Chabbat, il y a des règles particulières à appliquer.

Introduction

La fête de Chavou’ot est célébrée 7 semaines après Pessa’h Afin que les 7 semaines soient complètes, il est nécessaire d’attendre la fin du 49e jour, soit cette année la sortie de Chabbat, pour « rentrer » dans la fête de Chavou’ot.

Il est nécessaire de comprendre ce principe pour pouvoir bien appréhender les règles que nous allons voir.

Préparation des repas

Lors de Chabbat ou de Yom Tov, il est interdit de préparer quoi que ce soit pour le ou les jours suivants. Par exemple, il est interdit de commencer à préparer à manger pendant Chabbat pour après Chabbat.

Dans le cas où Chavou’ot commence samedi soir après Chabbat, il est interdit de préparer le repas du soir de Yom Tov (samedi soir) pendant Chabbat ou de préparer la nourriture du 2e jour de Yom Tov (lundi) pendant le 1er (Dimanche). Il faudra donc tout préparer avant l’entrée de Chabbat ou alors cuisiner (dans les conditions permises) samedi soir après chabbat pour le 1er jour de Yom Tov et à partir de dimanche soir pour le 2e jour de Yom Tov.

Pas de Erouv Tavchilin possible

Lorsque Chabbat tombe après Yom Tov, nous pouvons faire un erouv tavchilin afin de terminer la préparation des repas de Chabbat pendant Yom Tov (où il est permis de cuisinier et de cuire). En revanche, lorsque Chabbat précède Yom Tov, il est impossible de cuisinier pendant Chabbat. Le principe de erouv tavchilin n’existe donc pas dans ce cas. Il n’y aura donc pas de erouv tavchilin lorsque Chavou’ot tombe motsé chabbat.

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Cuire pendant Chavou’ot

Pour pouvoir cuire pendant Yom Tov, nous pouvons allumer le feu à partir d’une flamme existante. Lorsque Yom Tov tombe juste après Chabbat, il faudra penser à allumer une veilleuse depuis l’entrée de Chabbat car il est interdit d’allumer une nouvelle flamme pendant Yom Tov.

Allumage des nerot de Yom Tov

Samedi soir, les femmes devront attendre, de façon certaine, la sortie de Chabbat pour pouvoir allumer les bougies de Yom Tov.

Le kiddouch de Yom Tov

Nous exprimons la sainteté d’un jour de Chabbat ou de Yom Tov par le Kiddouch. Quand Chabbat et Yom Tov se succèdent, il faut attendre que le premier se termine pour rentrer dans le deuxième. Une des raisons est que la havdala (avec uniquement la berakha sur la flamme dans notre cas) qui sépare les 2 jours et qui sera faite cette année dans le Kiddoush de Yom Tov, ne pourra être faite qu’après la fin de Chabbat. C’est pourquoi, il faudra attendre la fin de Chabbat pour pouvoir faire le Kiddoush du premier jour de Chavou’ot. Le Kiddoush du 2e jour de Chavou’ot soit dimanche soir (pour ceux qui ne résident pas en Israel) peut être fait plus tôt. Il faudra se renseigner auprès de son Rabbin.

Boisson lactée glacée à la vanille

Ingrédients pour 1 pers :

1 yaourt nature 25 cl de lait une poignée de glaçons 1/2 cuillère à café d’extrait de vanille sucre selon le goût (commencer avec 1 petite cuillère à soupe, en ajouter au besoin)

Recette : Piler les glaçons (à la maison nous avons un appareil pour le faire mais vous pouvez les placer dans un torchon, le fermer et taper dessus avec un rouleau à pâtisseries)

Dans le bol d’un blender, placer tous les ingrédients Mixer jusqu’à consistance lisse. Servir immédiatement

Gratin de cannelloni épinads, chèvre et pignons

Ingrédients pour 4 pers :

1 boite de cannelloni 800gr d’épinards

1 échalote

3 gousses d’ail

2 CàS de crême fraiche 200gr de ricotta

1 buche de fromage de chèvre 200gr de passata (Purée de Tomate) 30gr de pignons 30gr de beurre Sel, poivre

Recette : Faîtes cuire les cannelloni dans un grand volume d’eau salée. Égouttez et réservez. Dans une grande cocotte, faites fondre le beurre et faites y revenir l’échalote ciselée. Ajoutez les épinards lavés, équeutés et coupés grossièrement. Ajoutez l’ail écrasé, salez, poivrez et poursuivez la cuisson pendant 5 minutes. Incorporez la crème fraîche et laissez refroidir. Écrasez la ricotta et la moitié de la bûche de chèvre et incorporez aux épinards. Préchauffez le four à 200° C. Versez la passata dans un plat à gratin. Coupez les cannelloni en 3 tronçons et remplissez du mélange épinards, ricotta et chèvre. Disposez les tronçons de cannelloni verticalement sur la passata et répartissez le reste de bûche de chèvre coupé en tranches. Parsemez de pignon de pin et enfournez pour 20 minutes environ (le gratin doit être légèrement doré).

Gratin aux fruits rouges

Ingrédients, pour 4 pers: 4 fonds d'artichauts cuits 50 g de bleu d'Auvergne 50 g de Morbier 20 g de beurre demi sel 3 c. à soupe de chapelure 1 peu d'huile pour le plat sel, poivre

Recette : Enfournez et laissez cuire entre 5 et 10 minutes : jusqu'à ce que la surface gratine.

Placez les fonds d'artichauts dans un plat huilé, répartissez y le mélange ci dessus et les morceaux de Morbier. Saupoudrez de chapelure.

Coupez le Morbier en 4 morceaux. Dans le bol d'un mixeur, placez le bleu et le beurre ramolli. Mixez.

Ingrédients, pour 4 pers: 250 g de fraises 150 g de mûres 150 g de groseilles 15 cl de crème liquide 4 jaunes d'oeufs 40 g de sucre en poudre 1 c. à café de maïzena 2 c. à soupe d'eau froide

Recette :

Préchauffez le four en position gril. Nettoyez et épongez les fruits rouges. Equeutez les fraises et tranchez les en morceaux. Répartissez les fruits rouges dans des ramequins individuels allant au four.

Fouettez les jaunes d'oeufs avec le sucre en poudre et la crème liquide dans une casserole. Délayez la maïzena dans l'eau froide, puis versez dans la casserole. Placez la casserole sur feu doux et faites chauffer la crème, sans cesser de fouetter, jusqu'à ce qu'elle épaississe. Une fois la crème prête, versez la sur les fruits rouges dans les ramequins.

Placez les ramequins dans le four préchauffé et faites cuire quelques instants jusqu'à ce que le dessus des gratins soit bien doré. Servez tiède ou froid.

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Gratin d’artichauts aux deux fromages

Apprendre pour enseigner

Si vous savez quelque chose de valable, partagez-le. En atteignant les autres, vous vous atteindrez vous même.

Tout ce que vous apprenez dans des livres, des conférences ou des expériences de vie faites le dans le but de le partager avec les autres. Si c'était fascinant, comment cela vous a t il changé ? Qu'est ce que ça vous a appris sur la vie ? Et comment pouvez vous transférer cette idée aux autres ?

La voie n°46 est ha'lomed al minat li'lamed littéralement « apprendre pour enseigner ». Ne grandissez pas uniquement pour vous même. Si cela en vaut la peine, partagez le. Pour communiquer efficacement ce que vous avez appris :

Définissez le clairement. Quel est le point essentiel ? Comprenez le pleinement. Y a t il un point sur lequel je ne suis pas clair ? Savoir le transmettre. Comment puis je mieux expliquer cela aux autres ? Mettez le en pratique. A qui je l'enseigne ?

Faites en un processus automatique, de sorte que chaque fois que vous apprenez quelque chose de nouveau, vous réfléchissiez instantanément à la manière de le transmettre.

Si ça vaut la peine d'apprendre, ça vaut la peine de partager

Nous ne voulons pas vivre que pour nous mêmes. En tant que partie de l'humanité, nous voulons être celui qui "annonce la nouvelle". Est ce la quête de gloire ? Je ne pense pas. Si vous aviez des informations pour changer le cours de l'histoire, vous les partageriez même de manière anonyme.

Imaginez que vous marchez dans la rue et que vous rencontrez un extraterrestre. Il dit: "Je viens d'une galaxie lointaine pour communiquer un message important aux terriens." Quelle est la première chose que vous ferez ? "Je dois en parler à tout le monde ! De quel univers dis tu que tu viens ? Comment épelles tu ton nom ? Laisse moi voir ces tentacules, fonctionnent ils vraiment ?"

Vous commencez à peser, à réfléchir, à analyser et à vous concentrer, tout cela parce que vous avez un public qui attend vos mots.

Appliquez cette technique à toutes les expériences de la vie. Si vous revenez de vacances, réfléchissez au message que vous souhaitez transmettre à vos amis restés au pays. Quoi que vous fassiez au zoo, à un mariage ou en lisant le journal continuez à vous demander : quelle est la valeur de cette information ? Qu'est ce que cela m'apprend sur la vie ?

Ensuite, demandez : Qui d'autre pourrait bénéficier de ce concept, et comment puis je le leur enseigner ?

Ne perdez aucune opportunité. La prochaine fois que vous irez à un concert, imaginez que vous êtes critique musical pour le New York Times. Tout le monde attend vos commentaires avec impatience. Ils vont le traduire en russe et en chinois. Voyez vous comment cela affectera votre expérience ? Chaque coup de baguette, chaque coup de cymbale retiendra votre attention. Vous êtes revigoré !

Jeu de rôle, prétendant que vous devez l'enseigner lors d'une conférence à 1 000 personnes. Comment résumerez vous les principaux points ? Dans quelle mesure êtes vous d'accord ou en désaccord avec la conclusion ?

Créer des opportunités d'enseigner

Vous êtes dans un avion, assis à côté d'un inconnu. Et nous savons tous à quel point cela peut être ennuyeux ! Pourtant, quelle belle occasion de discuter de votre point de vue sur une question importante. Bien sûr, vous devez réchauffer la conversation. Essayez cette technique : partagez une difficulté que vous rencontrez avec le problème et demandez conseil. Vous n'auriez aucune inquiétude à marcher dans la rue et à demander votre chemin à un étranger.

Dites donc : "Je réfléchissais à ce problème. Pouvez vous m'aider à le comprendre ?" Tout le monde aime donner des conseils. Et dans la discussion qui s'ensuit, vous pourrez expliquer pleinement vos propres idées, et vous apprendrez peut être quelque chose en retour !

Anticipez les occasions d'enseigner, que vous fassiez la queue à la banque ou que vous déjeuniez avec des amis. Vous pouvez même inviter des gens dans le but exprès d'avoir une conversation significative. Soyez créatif. Les possibilités sont infinies.

Il ne s'agit pas de suggérer de transformer tous vos amis et votre famille en élèves cobayes. Mais cela signifie reconnaître à l'avance comment vous pouvez avoir un impact positif sur les autres.

Vous n'avez pas besoin d'être parfait pour enseigner L'idée d'enseigner met beaucoup de gens mal à l'aise. Nous pouvons nous sentir inadéquats : Qui suis je pour enseigner ? Je n'en sais pas encore assez. Je suis moi même loin d'être parfait !

Ce sont des rationalisations. Parce qu'en fait, personne n'est parfait.

Les meilleurs professeurs font des erreurs ; plus au début, moins ensuite. C'est comme faire du vélo ou conduire une voiture plus vous le faites, plus cela devient facile. Personne n'est jamais devenu un grand professeur sans s'effondrer plusieurs fois.

Comment obtenez vous la pratique? Allez enseigner !

La première fois, on se moquera probablement de vous. Mais ne vous découragez pas. (Soyez heureux qu'ils ne vous aient pas maudit !) Réessayez. La deuxième fois, ils se disputeront avec vous. C'est déjà un bon signe; vous les avez engagés. La troisième fois, ils vous remercieront. Cela vaut la peine de tous les efforts précédents.

De la même manière qu'un artiste en herbe doit étudier auprès des maîtres, un enseignant doit étudier les méthodes de grands éducateurs. Si vous avez un professeur (ou un journaliste, un acteur, etc.) préféré, soyez conscient de ses techniques pour communiquer le message.

Route 46 -
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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h
Weinberg

Mais n'attendez pas d'être parfait, car c'est encore loin ! Il suffit de commencer et d'enseigner du mieux que vous pouvez. Il fera des merveilles pour aider à clarifier votre propre point de vue.

Les gens veulent ils apprendre ?

Vous pourriez dire : j'attendrai que les gens demandent des conseils, puis je leur apprendrai.

Si quelqu'un saignait dans la rue, vous n'attendriez pas qu'il demande de l'aide. Même s'il dit : « Non, laisse moi tranquille », vous ne partirez pas alors qu'il saigne à mort en disant : « Eh bien, il ne veut pas de mon aide de toute façon. Vous l'aiderez quoi qu'il en soit et essayerez de le faire coopérer.

Les personnes qui ont le plus besoin d'aide sont souvent les dernières à demander. Alors soyez proactif. Si votre ami a des problèmes conjugaux, offrez lui votre aide avec tact. N'attendez pas qu'il dise : « S'il te plait, fais moi une faveur, ouvre moi les yeux. Parce que vous n'allez pas entendre cette chanson avant très longtemps !

Vous ne passeriez pas à côté de quelqu'un qui saigne. Ce n'est pas différent quand quelqu'un est malheureux et déprimé. Développer un répertoire d'enseignement

Gardez un inventaire de ce que vous savez. Organisez le et vous pourrez enseigner les bonnes choses au bon moment.

Pour développer un répertoire, posez vous les questions suivantes :

Par quoi les gens sont ils fascinés ?

Qu'est ce qu'il est crucial que les gens sachent ? Quelles idées est ce que je connais le mieux ?

Qu'ai je appris sur les cahots et les coups de la vie ? Devenez un spécialiste. Identifiez un domaine que vous avez appris en profondeur et essayez de le perfectionner.

Mettez à jour, développez et améliorez constamment votre répertoire. Gardez vos idées fraîches. Si vous êtes enthousiasmé par le matériel, votre public le sera aussi.

Pour rendre ce concept plus réel, essayez de rédiger un testament éthique. "Cher enfant, maintenant que j'ai 'X' ans, voici les choses importantes que j'ai apprises sur la vie."

Imaginez que CNN vous interviewe sur les choses les plus importantes que vous ayez apprises dans la vie. Que répondriez vous ? Cherchez à l'intérieur de vous même les

cinq choses les plus importantes que vous connaissez. C'est un processus douloureux, mais il est crucial de vous comprendre.

Et un jour vous aurez envie d'enseigner la sagesse à vos enfants.

Formaliser le processus

Nous apprenons une quantité phénoménale chaque jour. Pourtant, nous ne sommes pas en contact avec sa valeur, donc elle se perd. Nous sommes engloutis dans beaucoup de bêtises, beaucoup de zombies, et les bonnes choses partent à la poubelle.

Pour vous aider à séparer le bon grain de l'ivraie, écrivez les choses, comme une sorte de journal. Il existe différentes manières de tenir un journal. Une personne décrit les événements : "Johnny est tombé de son vélo aujourd'hui." Un autre écrit comme s'il communiquait avec un ami imaginaire : "Cher journal, j'ai été très insulté aujourd'hui…"

L'idée d'un journal intime est de clarifier : Comment ai je grandi aujourd'hui ? Et comment puis je articuler cela à quelqu'un d'autre ?

Pour solidifier votre approche de l'enseignement, révisez ce que vous avez appris pendant qu'il est encore frais dans votre esprit. Avant d'aller vous coucher le soir, écrivez cinq sagesses, cinq idées, cinq éléments de croissance. Faire cela signifie que vous êtes éveillé, que vous grandissez.

POURQUOI « APPRENDRE POUR ENSEIGNER » EST-IL UN CHEMIN VERS LA SAGESSE ?

Lorsque vous apprenez pour enseigner, vous obtenez une plus grande clarté sur ce qui flotte dans votre esprit.

Si quelque chose vaut la peine d'être appris, cela vaut la peine d'être partagé.

Assurez vous d'apprendre quelque chose de nouveau chaque jour. Si vous n'avez pas appris, vous n'avez pas grandi.

Chaque soir, demandez vous : "Comment puis je enseigner ce que j'ai appris aujourd'hui ?"

Savoir que vous devrez enseigner vous donne plus de pouvoir dans la compréhension, l'analyse, l'attention et la motivation. Utilise le!

Enseigner la sagesse est la mission nationale juive d'être une "lumière pour les nations".

Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h
Weinberg

Perle de Paix [3]-Le point essentiel

L’axe central

Il existe un principe, sur lequel repose toute la joie de la femme. A partir du moment où l’homme comprend un tel principe, toute sa vie de couple devient alors très simple et légère, ce principe est l’axe central sur lequel repose tout son Chalom Bayit (L’harmonie du foyer). La base de cela c’est que le mari sache que la chose la plus importante pour lui est sa femme, et il saura comment lui donner le sentiment qu’elle se trouve au premier plan et à la première place dans sa vie. L’homme doit transmettre à sa femme par tous les moyens le fait qu’elle a la première place dans sa vie. Il peut lui faire comprendre cela grâce à des paroles en lui disant à chaque occasion possible : Ma femme, tu es la première ! Tu es plus importante que tout et tu passes devant toute autre chose ! Tu es la plus belle ! La plus intelligente ! Il peut aussi lui faire passer ce message par des actes, comme par exemple, au moment ou elle lui demande une certaine chose ou a besoin d’une chose, et cela dérange son planning , son temps , ou bien à propos d’un sujet ou sa pensée contredit la sienne il s’annulera et fera sa volonté, et de cette façon il lui prouvera qu’elle est plus importante que toute autre chose au monde et qu’elle passe avant toute autre chose qu’il planifie dans sa vie ,en bref qu’elle se trouve a la première place dans sa vie. A partir du moment où la femme fera attention a tous ses égards envers elle, elle se sentira vraiment à la première place devant lui, et on ne peut concevoir la grande confiance, la vivacité et la joie qu’elle recevra de cela. Elle sera la femme la plus heureuse au monde, et le mari est le premier qui jouira de cela sur tous les plans, et le gain qu’il gagnera de ces concessions qu’il a fait pour elle, montera mille fois plus, que ce qu’il a cru perdre par ses concessions, comme cela est expliqué en détail dans le 5eme chapitre du livre le Jardin de la paix.

L’entrée a la maison

Il existe un principe très connu que tout dépend du bon commencement entrepris, du bon départ. C’est pourquoi, l’entrée du mari à la maison, après une journée pleine et fatigante au travail ou aux études, est très importante, et c’est le moment de montrer à sa femme qu’elle tient la première place pour lui. Il est recommandé, qu’avant de commencer une discussion avec ses enfants, il faut avant tout rechercher sa femme et poser la question à tous : Ou est maman ? Bonjour bonjour les enfants, mais ou est maman ? Avant tout Maman ! A l’instant où il la voit, il lui dira avec un grand et vrai sourire et avec plein d’adoration : Bonjour ma chérie ! Comment ça va ? Je suis obligé de te parler quelques instants. Toute la journée j’ai pensé à toi et je veux savoir comment tu te portes, qu’est ce qui t’es arrivé aujourd’hui, et comme ca il s’assoit avec elle tout en la réveillant a entrer dans la discussion. Il lui posera des questions : Quoi de neuf ? Comment tu te sens ? As tu mangé aujourd’hui ? (toutes ces paroles ne sont que des exemples et chacun doit trouver les paroles qui feront vraiment passer le message à sa femme sur le fait qu’elle est la première) De cette façon il continuera à s’intéresser vraiment à elle et remarquera ce qui est nouveau chez elle, quelle chose particulière l’a travaillé cette journée etc. Le but est de lui donner son attention à l’ instant où il entre à la maison, ce qui lui transfère le sentiment qu’elle est la chose la plus importante dans la maison, et donc instantanément a son entrée a la maison, sa femme est la première.

«Ce qui nous appartient à moi et à vous lui appartient»

Le proverbe est connu : « Derrière chaque grand homme se cache une grande femme ». Lorsque Rabbi Akiva rentra dans sa ville accompagné de quelques dizaines de milliers d’élèves, il vit sa femme et il déclara à ses élèves : « Ce qui nous appartient à moi et à vous lui appartient » Il fit dépendre, toute son énorme réussite dans l’étude de la Tora, de sa transmission, et le fait de faire grandir des dizaines de milliers d’élèves, de sa femme.

Respect et honneur

Nos sages obligent, de façon stricte le mari d’honorer et de respecter sa femme et sur cela il signe devant deux témoins dans la Ketouba. Cette obligation n’est pas conditionnée par quoi que ce soit, ni le comportement de sa femme, ni ses actes, mais c’est une obligation qui reste vraie sans aucun changement, peu importe ce qui se passe. On peut essayer de comprendre cela grâce à l’histoire de Rabbi H’iya, dont la femme imposait la terreur, et pourtant lui malgré cela, à chaque fois qu’il trouvait une nouvelle écharpe au marché ou tout autre cadeau, il lui achetait, et en arrivant a la maison lui donnait ce cadeau. Rabbi lui posa la question : « Mais n’est ce pas qu’elle te rend tout le temps malheureux et t’impose la terreur ?» Rabbi H’iya lui a répondu : « C’est suffisant, qu’elles fassent grandir nos enfants et nous sauvent de la faute » De cette histoire nous apprenons que le respect et l’honneur de la femme n’a aucun lien avec quoi que ce soit, et cela est rapporté clairement dans le Rambam ( Hilhot Ichout 19 ) : « Et aussi nos sages ont obligé l’homme a honorer sa femme plus que soi même, et l’aimer comme soi même, et si il a de l’argent, il doit multiplier ses bontés selon son argent, et n’imposera pas sur elle une grande crainte, et sa discussion avec elle sera avec calme et il ne sera pas triste , ni énervé …» Respecte

et tu seras respecté

A long terme, une femme qui se fait respecter et honorer par son mari, ne pourra pas aller contre la volonté de son mari. Elle ne se sentira pas bien à s’y confronter, de lui mettre des bâtons dans les roues, puisqu’il la respecte tellement et la prend tant en compte. C’est pourquoi, sans lui dire un mot, elle même aura honte de se confronter à lui a cause de sa bonne attention envers elle. Est ce qu’il est concevable qu’elle fasse contre son gré après toutes ses bontés ? C’est pourquoi, il montrera a sa femme qu’il l’aime comme elle est, et lui dira que tout est par son mérite, par sa force il va étudier, et lui dira qu’au contraire il aurait préférer rester a côté d’elle à la maison, mais pour le bien être du foyer il va étudier la Tora, et d’autres paroles de ce genre qui par leur biais l’éclairera, lui fera ressentir qu’elle est la chose essentielle dans sa vie, et qu’elle a une part considérable dans sa Tora et ses Mitsvots. L’homme doit faire attention a une seule chose, de faire tout cela avec vérité, et sans espérance du résultat immédiat, il a un petit peu sourire, et tout de suite elle sera annulée devant lui car il est possible qu’il aura besoin de continuer et persévérer à sourire, écouter, donner pendant une longue période, et elle continuera sa confrontation et ses abaissements etc. C’est la raison pour laquelle il ne faut pas mettre en épreuve cela, mais se comporter de cette façon fixe et par principe, c’est à dire : « Eclairer et prier » et lorsqu’elle remarquera que son comportement est vrai, elle se retournera, comme il est écrit : « Lorsque D’ieu agréé les voix d’un homme, Il lui concilie aussi la faveur de ses ennemis ».

A

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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch chlit’a

Il existe un principe fondamental dans l’éducation des enfants, où il existe beaucoup de conseils pratiques. Ce fondement est celui de faire entrer le bien et le bon à l’intérieur de la maison au lieu de combattre le mauvais. Qu’est ce que cela signifie ? La majorité des parents concentrent l’essentiel de leur éducation dans des combats acharnés sur les choses fausses, erronées et mauvaises de leurs enfants. Même s’ils savent qu’il n’est pas bon d’agir ainsi, ils ne savent pas faire autre chose. Beaucoup de forces psychologiques sont dépensées dans ces confrontations avec les enfants, ces réprimandes et ces cris ainsi que toutes les sortes de critiques et d’insultes qui peuvent s’y ajouter.

Comme nous l’avons dit, peut être d’une façon théorique, la plupart des parents qui veulent éduquer leurs enfants savent et comprennent que ce n’est pas la bonne manière. Mas leur définition du mot « éducation » signifie pour eux l’éloignement de l’enfant des mauvaises choses. Comme nous l’avons compris également, cela s’exprime chez la majorité des parents par des remontrances et des punitions, mais combattre le mauvais chez l’enfant c’est tout simplement une guerre d’épuisement puisque l’on sait que l’enfant au début de sa vie est tout entier mauvais. Comme il est écrit dans la Torah (Béréchit 8) : « Car le penchant du coeur de l’homme est mauvais depuis ses jeunes années », et dans Job il est écrit : « Ayir comme un homme sauvage est née» Le véritable chemin à suivre est de ne pas combattre le mal, mais au contraire multiplier le bien ! Faire entrer dans la famille, à l’intérieur de l’enfant le plus de bien possible : des bonnes qualités, des bonnes habitudes, une bonne volonté, et c’est ainsi que l’enfant s’habitue au bien et que le mal diminue de plus en plus, petit à petit jusqu’à disparaitre totalement, et tout cela dans un chemin agréable et rempli d’amour, sans causer aucune cicatrice dans l’âme et sans causer l’éloignement de l’enfant. C’est donc l’un des principes où l’on voit le fondement que l’éducation, c’est de donner aux enfants le bon qui se trouve en nous, et l’on fait pénétrer ainsi la base du travail personnel. Il n’y a que lorsque le parent réalise un travail personnel sur ses qualités ou ses défauts, c’est ainsi qu’il peut les lui donner. Il existe sur ce sujet plusieurs exemples, et nous essayerons d’en rapporter quelques uns et nous expliquerons également comment les faire pénétrer dans l’âme de l’enfant. Chaque personne a besoin de cela, et les parents sortiront satisfaits des conseils qu’ils auront lus.

Premier exemple : la Emouna

Il faut toujours se rappeler que l’essentiel de l’éducation est l’éducation à la Emouna et à la crainte du Ciel. Lorsqu’il y a une véritable crainte du Ciel, il n’y a pas vraiment besoin de conseils pour l’éducation. Nous avons bien vu que dans les générations précédentes il n’y avait pas besoin de conseils en matière d’éducation. Toutes les recommandations ou informations qui existent de nos jours qui guident les parents à agir de telle ou telle manière, ce sont juste des corrections qui aident à reboucher les trous, mais en aucun cas l’essentiel de l’éducation. Tout cela découle du fait que les parents eux mêmes ne se sont pas éduqués à voir Hachem et à vivre avec foi.

C’est pour cela que chaque parent doit toujours s’auto éduquer à la foi et la crainte du Ciel et s’attacher à cela comme une partie essentielle de son travail personnel pour la réussite de l’éducation de ses enfants. L’essentiel de la Emouna réside dans ce que nous avons enseigné dans le livre « Le jardin de la Foi », c'est à dire les trois niveaux de la foi que l’homme doit appliquer dans chaque situation.

1C’est ainsi qu’Hachem l’a décidé

.2Tout est pour le bien .3Chercher le message qu’Hachem veut nous faire passer

Les parents doivent ainsi éduquer leurs enfants selon ces trois principes afin qu’ils les vivent depuis leur enfance. Regarder et aborder la vie avec foi, cela représente la profondeur de l’éducation, et après avoir inculqué cette base, l’éducation sur d’autres choses en particulier comme l’attention l’ordre et d’autres encore, ainsi que toutes les bonnes conduites et les bonnes habitudes que l’on doit inculquer aux enfants viendront grâce à un petit effort. Rabbénou Hakadoch a dit que l’essentiel, c’est la Emouna ! Le monde entier a été créé pour la Emouna comme cela est longuement développé dans le livre cité ci dessus. Ainsi, l’essentiel et la base dans l’education c’est d’inculquer aux enfants la Emouna.

Eduque le jeune Nous sommes tellement préoccupés à enseigner au monde la Emouna ! Nous organisons des cours, nous écrivons des livres, nous allons de villes en villes et de pays en pays afin de diffuser le savoir d’Hachem ! Nous faisons tout cela et nous investissons tous ces efforts afin de réparer ce qui est faux et que les hommes ont intégré dans leur enfance. Si tous ces efforts étaient investis afin d’inculquer aux enfants dès leur jeunesse ces valeurs tellement vraies et leur transmettre la véritable Emouna dans le Créateur, ils auraient grandi directement avec une Emouna profonde. Bien sûr, peut être que ces enfants dont nous parlons ne reçoivent pas qu’une seule influence, mis au contraire, ils ont plusieurs sources d’influence qui agissent sur leur cerveau et leur coeur. Par exemple, il est possible qu’au Talmud Torah on apprend à l’enfant ce qu’est la Emouna mais qu’à la maison il voit quelque chose de totalement différent. Ou bien le contraire : à la maison on lui inculque les valeurs réelles dont la Emouna, et au Talmud Torah il voit quelque chose de différent. C’est pour cela qu’il faut faire attention à ce que nos enfants reçoivent une éducation à la Emouna depuis leur enfance, que ce soit à la maison ou dans les institutions où on les place.

Dans notre génération, le Créateur du monde a mis un chemin pour arriver à une Emouna toute simple, et c’est cela que l’on doit s’efforcer de transmettre aux enfants dès le début. Malheureusement, cette éducation à une foi pure et simple manque énormément dans le monde de la Torah. On rencontre des jeunes des Yéchivot qui leur manquent les fondements essentiels de la Emouna. Si l’on prend un bahour Yéchiva qui réussit, promis à un avenir tout tracé, celui d’être un grand Sage et un Rav en Israel, et qu’on l’amène dans un champ et qu’il est incapable de parler à Hachem et qui témoigne lui même : « je me sens comme un fou qui se parle tout seul », cela signifie que son éducation à la Emouna simple et basique est à revoir Les enfants doivent grandir dans un environnement qui leur communique vingt quatre heures sur vingt quatre : la Emouna ! Ils doivent grandir avec un sentiment profond de lien puissant avec Hachem, et avec les principes de la Emouna. C’est pour cela qu’il est très important de leur raconter des histoires sur la Emouna comme « Nahman Hakatan », « Yossef Hatsadik » et encore beaucoup d’autres rapportées dans différents livres et qui comportent un message important de Emouna. Bien entendu, à ce sujet, plus que dans tout autre, il mettre l’accent sur le travail personnel des parents, parce que pour que l’enfant apprenne la Emouna dans ce monde rempli de faces cachées, il est obligé de grandir dans un environnement qui vit et respire la Emouna. Dans une maison qui entièrement remplie de Emouna. Il est évidemment impensable et complètement illogique que des parents parlent à leur enfant de Emouna, lui apprennent à parler avec Hachem, le remercier pour tout, sans qu’eux même ne vivent ce qu’ils disent.

A suivre

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Le Jardin de l’éducation d’après Rav Shalom Arouch Chlit’a

La culpabilisation

Les pensées de culpabilisation sont les causes les plus actives pour entraîner la mélancolie chez l’homme : dans ce cas, l’homme fait tout dépendre de lui même, se culpabilise pour tous ses défauts et insuffisances, comme si tout était entre ses mains.

Par conséquent, il ne peut être joyeux et rien ne peut être plus déprimant que cela. Toutes ces pensées sont des expressions d’incroyance en HaChem. Par conséquent, il est évident que la seule solution à la maladie de la culpabilisation soit la foi que tout ce qui arrive est l’expression de la volonté divine et que tout est pour le bien. On doit croire aussi que la prière est la solution de tout et qu’il faut demander à HaChem la prière elle même, pour qu’Il lui permette de prier suffisamment jusqu’à ce qu’il mérite d’être sauvé.

Voici une règle qu’il est interdit d’oublier : le libre arbitre n’est efficace qu’avant l’action, où on doit tout faire pour ne pas fauter. Mais après l’action, il ne reste que la foi que c’est ainsi selon la volonté d’HaChem. Que fait le mauvais penchant ? Il trouble l’homme en inversant l’ordre des choses et en lui inspirant des pensées de libre arbitre après l’action. Il lui fait ruminer et retourner dans sa tête ses dernières défaillances, provoquant en lui découragement et désespoir, alors que tout est déjà fini.

Par conséquent, l’homme doit faire la part des choses : avant l’action, il doit utiliser le libre arbitre, mais après l’action, le seul choix qui lui reste est la foi, croire qu’HaChem l’a voulu ainsi ; tout accepter avec amour et joie que c’est certainement pour le bien. Il doit remercier pour la défaillance, s’éveiller pour prier et prier pour mériter de prier. En résumé : tout est entre les mains d’HaChem, et tu peux prier HaChem pour qu’Il te permette de prier, prier encore et de nouveau.

Par exemple, un homme privé d’enfants commence à se mortifier et à se culpabiliser : “Je ne réussirai pas, je ne suis pas capable, je suis inapte à apporter des enfants au monde, je suis impie, HaChem ne veut pas de moi, etc.”

S’il avait la foi, il saurait en vérité que tout n’est qu’entre les mains d’HaChem. Il remercierait HaChem du fait qu’il n’a pas d’enfant jusqu’à ce jour, car si le Créateur pensait que ce serait bon pour lui d’avoir des enfants, Il lui en donnerait. S’Il ne lui pas donné d’enfants jusqu’à maintenant, c’est seulement parce que c’est la meilleure condition pour lui. Ensuite, il se tournerait vers HaChem pour qu’Il l’aide à savoir ce qu’il doit corriger, car même si ses fautes ont causé cette privation, il faut aussi demander à HaChem béni soit Il qu’Il l’aide à les corriger. Il dira : “HaChem béni soit Il, Tu peux m’aider, montre moi pourquoi je n’ai pas d’enfants, montre moi mes insuffisances. Si la foi me manque, donne moi la foi ; si je n’ai pas prié suffisamment aide moi à multiplier mes prières ; si une certaine faute est la cause de la privation d’enfants, montre la moi et aide moi à la corriger. Puissè je mériter de multiplier mes prières pour que Tu me donnes des enfants. Je Te prie de me donner la foi que tout est évidemment pour le bien, que Tu désires entendre mes prières, comme Tu as désiré les prières de nos ancêtres et que, finalement, je puisse mériter comme eux d’avoir des enfants justes”.

Voici une règle qui s’applique en toute circonstance :

l’homme est d’ordinaire triste à cause de ses fautes commises, parce qu’il est tombé de sa foi dans l’incroyance et il rumine des mauvaises pensées sur lui même : “Je ne réussirai jamais ; je n’ai pas de forces ; je ne me repentis pas ; je ne crains pas les Cieux, etc.” La racine de toutes ces pensées est la culpabilisation, c’est à dire le manque de foi, car la foi déclare : “Jusqu’à présent, ainsi le voulait HaChem et c’était la meilleure des situations, mon choix ne concerne que le présent et le futur et je me trouve entre les mains d’HaChem

Par conséquent, je me tournerai vers Lui pour qu’Il m’aide dorénavant à exercer correctement mon libre arbitre, à tout corriger, à tourner une nouvelle page, à me renforcer et à multiplier mes prières.

L’homme doit effectuer son examen de conscience et se demander : “Pourquoi me culpabiliser ? Quelle est la volonté divine à mon égard ? De quoi suis je démuni ? La foi me manque t elle ? HaChem ne me l’a pas encore donnée ! Aussi, je Lui demanderai qu’Il me donne la foi, et Il me la donnera ! Ce n’est pas entre mes mains, mais entre celles d’HaChem ; seul HaChem peut me donner la foi !”

Même dans le domaine de la foi, le mauvais penchant agit pour faire tomber l’homme dans des pensées de mortification et de culpabilité qui le privent de la foi ; ce qui est en soi de l’incroyance car la foi n’est pas non plus entre les mains de l’homme, mais il est nécessaire de recevoir la foi d’HaChem et de multiplier les requêtes.

Lorsque l’homme pense : “Je n’ai pas la force”, il pense que l’autre en a et il se sépare lui même d’HaChem, car si l’autre a de la force, c’est seulement parce qu’HaChem lui en a donné. Ainsi, Il pourrait aussi te donner de la force, si tu savais que toute l’énergie vient d’HaChem béni soit Il !

Lorsque l’homme ne réussit pas quelque chose, alors, il commence à se culpabiliser en pensant : “Je n’ai pas réussi”. Cette pensée est incorrecte, la juste pensée étant : “HaChem n’a pas voulu que je réussisse à ce moment là et il est certain que c’est pour le bien. Au contraire, ce ‘manque de réussite’ est une vraie réussite car ainsi je m’éveille vers la foi et je demande l’aide du Créateur ; et il y a ici aussi un certain message à apprendre. Par conséquent, je me renforce maintenant dans la foi et je demande l’aide du Créateur, etc.”

Le principe est que dès que l’homme a des pensées qui le coupent d’HaChem, la culpabilisation le saisit, accompagnée de la mélancolie. L’homme doit donc penser ainsi : “Si je n’ai pas réussi, c’est seulement pour mon bien éternel. Car si j’avais

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Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch chlit’a

réussi sans prier je me serais imbu d’orgueil et j’aurais chuté à cause de cette réussite. Par conséquent, je prie maintenant et j’accepte mon échec dans la prière et alors, il se transforme en une victoire éternelle”.

De quoi te plains tu ?

Il est écrit dans les Si’hot Maaran : “La mélancolie ressemble à celui qui est en colère et se plaint d’HaChem, que D ieu nous en préserve, parce qu’Il ne fait pas sa volonté.”

L’homme est en colère et se plaint d’être contrarié parce qu’il n’accepte pas ce qui lui arrive avec foi, c’est à dire qu’il ne croit pas que tout provient de la Providence divine et que tout est pour le bien. Si l’homme possédait la foi, il ne se plaindrait de rien et ne deviendrait jamais triste, car il saurait que tout est pour son bien éternel. La foi signifie croire que tout ce qui m’arrive vient d’HaChem et qu’HaChem ne prodigue que des bontés.

La force de croissance

La foi, c’est la force de se développer et de grandir. C’est l’esprit de vie dans l’homme qui lui donne le désir de vivre et la force de traverser toutes les difficultés et épreuves avec le sourire et la confiance. Lorsque l’homme souffre d’un manque de foi, il est privé aussi de la force de croissance et alors, le moindre vent le fait tomber, la moindre confusion se transforme pour lui en une tempête rageuse, et à plus forte raison, il ne peut faire front aux grandes épreuves. Il est comparable à une semence plantée dans une terre infertile et qui se pourrit. De même, cet homme se dégrade littéralement à cause de sa mélancolie provenant d’un manque de foi.

La force de la foi est immense et grâce à elle l’homme n’a peur de rien et aucune confusion ne peut le faire tomber dans la mélancolie. Même dans les périodes les plus difficiles, il a confiance qu’HaChem le protégera et le conduira vers la meilleure voie pour lui, et il croit qu’HaChem écoute sa prière. Par conséquent, il prie HaChem pour chaque peine ou douleur.

Un tel homme ne connaît pas la mélancolie, car il espère et croit en la force de la prière. Et puisqu’il possède une parfaite foi, il est sans cesse joyeux. Il est comparable à une semence plantée dans une terre fertile : il grandit et se développe dans la vie et dans le culte d’HaChem, en dépit de toutes les tempêtes, la neige, la foudre et le tonnerre.

En conclusion : la mélancolie est un manque de foi. Pour ainsi dire, le Créateur déclare à l’homme : “Tu crois en HaChem ? Alors, pourquoi es tu triste ? Je peux t’aider pour tout et en chaque situation, alors pourquoi es tu triste ? Souris et tourne toi vers Moi !"

L’essentiel est que tu Me demandes la foi que Mon action à ton égard est la meilleure.

Tu comprends bien évidemment que Je sais mieux que toi ce qui te convient. Je ne veux pas que tu relâches ta prière. Au contraire, insiste, persiste et demande beaucoup. Mais avant tout et finalement, accepte avec amour et foi, que ce que je fais pour toi est le meilleur possible, même si ta demande n’est pas agréée”.

Le renforcement

Une des qualités spirituelles les plus nécessaires pour la vie, est de se renforcer moralement, c’est à dire que l’homme

doit traduire tout ce qui lui arrive d’une manière positive et s’en servir pour se renforcer et s’élever.

Innombrables sont les exemples de nos saints ancêtres et des Justes de toutes les générations, qui ont connus des révolutions, des crises et des transformations radicales dans leurs vies, et méritèrent de grandes délivrances et élévations, seulement par la force de la foi que tout est pour le bien. Et il est évident que s’ils n’avaient pas travaillé sur cette qualité du renforcement personnel, ils auraient été incapables de surmonter leurs épreuves et ils seraient tombés bien bas.

Prenons par exemple le cas de Joseph le Juste. Jusqu’à l’âge de dix sept ans, il était l’enfant gâté de son père, aimé et adoré, mais subitement la roue a tourné pour lui et il a connu des souffrances incomparables. Ces souffrances sont arrivées sans crier gare et il est évident qu’elles ne faisaient pas partie de son plan. Joseph ne prévoyait pas d’être vendu comme esclave ; de subir de telles dures épreuves avec la femme de Potiphar et d’être jeté en prison pendant de nombreuses années sans savoir s’il pourrait en sortir. Il est certain qu’il aurait préféré, comme tout un chacun, que tout se passe selon ses désirs ; de rester dans la maison de son père ; d’étudier la Tora et de s’élever spirituellement ; de se marier dans la sainteté et la pureté et d’engendrer des enfants qui grandissent sur les genoux de notre ancêtre

Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch Chlit’a

Celui qui se soucie de la vérité, reconnaît qu’il ne cesse de fauter gravement : chaque jour, il transgresse les dix commandements, comme “Ne convoite point la femme de ton prochain”, “Ne commets pas l’adultère”, etc. Chaque jour, il transgresse les plus grands interdits, comme “Ne suis point les désirs de ton coeur, ni le regard de tes yeux”.

Chaque jour, il transgresse les lois de la médisance, qui sont aussi graves que les trois plus grands interdits de la Tora : les relations interdites, le meurtre et l’idolâtrie.

Chaque jour, il succombe au mensonge et la flatterie. Il vit dans la mélancolie, ce qui est une grave faute. Il ne prie pas et ne bénit pas avec concentration, etc.

Bref, chacun commet chaque jour de nombreuses fautes, et lorsqu’on ne demande pas le pardon à Hachem, cela signifie qu’on ne Le craint pas. Car si on craignait la punition divine, on demanderait le pardon à Hachem. Celui qui possède un niveau supérieur de crainte d’Hachem, ne demande pas pardon par crainte, mais parce qu’il ne veut pas peiner Hachem : cela s’appelle la révérence. Un tel homme pratique chaque jour une heure d’hitbodédouth et inspiré par son amour d’Hachem, pratique l’examen de conscience. Il se repent par amour et ses transgressions volontaires deviennent des mérites.

La conclusion qui s’impose est que l’homme qui veut commencer à vivre une vie de foi, de repentir et de joie, une vie sans peur ni crainte d’aucune chose extérieure, devra consacrer chaque jour une heure à son examen de conscience, et se repentir, parler à Hachem et Lui ouvrir son coeur. Pour chaque offense commise, il devra demander à Hachem le pardon, la miséricorde et dire : “Maître du monde ! Pardonne moi d’avoir fauté devant Toi, j’ai commis telle et telle faute ; je Te demande pardon et prie pour que Tu sois clément. Tu es le Saint béni soit il et je Te prie d’expier mes fautes. Ne T’irrite pas contre moi. Maître du monde, sois bon et indulgent avec moi, car je regrette ma faute.”

Il dira encore : “Maître du monde, aide moi à effectuer un juste examen de conscience. Qu’ai je gagné par ma faute ? La faute en soi est déjà une punition, une terrible faute qui m’éloigne de Toi, de Ta lumière, de Ta douceur, de Ta prévenance, de Ta majesté, qu’ai je gagné de ma faute sinon l’éloignement ? Que puis je faire, Maître du monde, lorsque le mauvais penchant m’incite ? Je viens à présent vers Toi, je me confesse et Te demande pardon. Je Te prie de me rapprocher de Toi, car je regrette vraiment ce que j’ai fait : aide moi à ne plus jamais fauter.”

“Donne moi la force de dominer mon mauvais penchant. Accorde moi le désir d’accomplir Ta volonté. Inspire moi la volonté de devenir saint et accorde moi la sainteté. Conseille moi pour dominer mon mauvais penchant. Conseille moi pour ne plus jamais fauter devant Toi et pour ne plus récidiver. Maître du monde ! J’ai mal à tel endroit, je souffre de telle maladie. Il est certain que Tu es juste pour tout ce qui m’arrive, Tu as agis en vérité, et je suis le seul coupable. Maître du monde, Tu es juste et il est certain que je ne serais pas malade si je n’avais pas fauté.”

“Maître du monde ! Je Te demande de me montrer comment j’ai fauté et quelles sont les transgressions qui causent ma maladie. Je désire me repentir, montre moi les fautes qui sont à l’origine de mon mal. Aide moi à les corriger et à me repentir. Sois clément, je T’en prie, ô Père céleste, rapproche

moi de Ton service. Je souffre davantage des fautes que j’ai commises que de ma maladie. Mes fautes T’ont irrité et j’en suis peiné davantage que des douleurs de ma maladie. Pardonne moi, sois clément, rapproche moi de Toi.”

L’homme doit parler ainsi à Hachem, un jour après l’autre ! Lorsque l’homme parle ainsi, cela signifie qu’il craint le D ieu Unique. En implorant ainsi chaque jour le pardon de ses fautes, toutes les peurs extérieures disparaîtront de lui, il sera épargné des peurs subites, il ne sera plus effrayé de qui que ce soit : de nul prince, nul maître, nulle bête dangereuse, ni des voleurs, des policiers ou des juges, ni d’aucun mal dans le monde, ni d’aucune maladie ; ni du mauvais oeil et de personne.

Il n’aura aucune inquiétude d’un manque de subsistance, il ne craindra et n’aura peur que d’Hachem béni soit Il. Ainsi, il sublimera la crainte à son origine, c’est à dire à une complète connaissance, et il saura de Qui il doit avoir peur seulement d’Hachem

Ainsi il méritera de connaître la Tora révélée, l’authentique abnégation, l’humilité, la prière dans le sacrifice de soi, en annulant son ego et sa matérialité dans son union à Hachem Ainsi, il aura connaissance des secrets de la Tora qui ne seront révélés que dans le Monde à venir (Liqouté Moharan, 15).

Celui qui consacre une heure d’hitbodédouth chaque jour méritera finalement la foi et l’humilité parfaites, il méritera l’humilité de notre Maître Moché, les révélations de la Tora, et éprouvera dans son coeur une joie intense. Car c’est en parlant directement avec Hachem béni soit Il, qu’on éveille en soi une joie intérieure, qu’on mérite de vivre dans ce monde une vie authentique et positive.

Celui qui a l’habitude de toujours parler à Hachem, peut se relever après chaque chute, car il croit qu’Hachem peut le redresser. Et il peut s’élever après chaque échec, car il sait qu’Hachem ne l’abandonnera pas. Et c’est précisément à l’occasion d’un échec qu’il parlera davantage à Hachem

Celui qui parle constamment à Hachem, ne désespère de rien au monde, même lorsqu’il rencontre des épreuves difficiles, il sait qu’Hachem est avec lui et qu’une causerie à Hachem le sauve de tout. Car tout est facile pour Hachem et Il peut tout faire sans aucune difficulté.

À suivre

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Le Jardin de l’Isolement d’après Rav Shalom Arouch chlit’a
BRICOLLAGE POUR L’ETE

BRICOLLAGE POUR L’ETE

PARACHA NASSO

Nous allons nous intéresser cette semaine à deux formes de communications évoquées dans la Paracha : la Bénédiction que les Cohanim adressent à l’ensemble de la communauté et ce qui est évoqué dans le dernier verset de la Paracha, la communication de D.ieu à Moché.

Le rituel S’il vous est arrivé de vous trouver à la synagogue durant la Bénédiction des Cohanim, vous savez qu’il s’agit d’une expérience qui fait naître un sentiment de ferveur peu commun. Le Cohen ôte ses souliers et s’approche de l’estrade, le visage enfoui dans son châle de prière. Il tend ses mains vers l’assemblée. Ses doigts sont séparés et ses paumes tendues vers l’extérieur. Il attend le moment saint. Les membres de la congrégation détournent la tête ou la cachent dans leur propre châle de prière pour éviter de regarder en face le Cohen, car l’on sait qu’en cet instant, repose sur lui la Présence Divine. Incité par le ‘Hazan, le Cohen entonne sobrement les mots sacrés de la bénédiction (Nombres ; 6 :24 26) «Que D.ieu te bénisse et te garde. Que D.ieu fasse briller Sa face sur toi et qu’Il soit indulgent à ton égard. Que D.ieu lève Sa face sur toi et qu’Il te donne la paix». La bénédiction s’achève alors et un sentiment de bonheur s’empare de ceux qui sont présents. Dans certaines communautés, on éclate en un chant joyeux. D’une certaine manière, nous ressentons qu’une bénédiction particulière de D.ieu, Celui qui donne toutes les bénédictions, vient d’être octroyée. Nous ressentons une sorte d’exaltation, nous nous sentons élevés comme si D.ieu venait de nous atteindre depuis Son trône céleste pour nous rapprocher de Lui. Qu’y a t il dans cette bénédiction de si particulier pour qu’elle puisse éveiller de tels sentiments ? En quoi diffère t elle de toutes celles que nous prononçons nous mêmes ?

Deux formes de prières

Il est de fait que dans la prière nous adressons à D.ieu des requêtes. Nous observons notre vie et nos besoins et nous nous tournons vers Lui pour nos demandes. D.ieu écoute attentivement. Il écoute nos paroles mais Il lit nos cœurs. «Tu as des besoins auxquels tu veux que Je pourvoie, s’étonne D.ieu, mais Moi J’ai des désirs que Je veux que tu accomplisses. Voyons comment tu satisfais Mes désirs. Et Je verrai alors comment Je contenterai les tiens».

Le Cohen possède une approche différente. Il déverse son cœur dans la prière et dit : «D.ieu Bien aimé, je sais combien Tu aimes Tes enfants et combien il Te plaît de pourvoir à leurs besoins. Je suis heureux d’être dans la position de T’offrir une telle occasion. Voilà ce dont Tes enfants manquent et voilà comment T’engager dans Ton plaisir favori qui est de les aider».

Le Cohen, descendant d’Aharon, a hérité de ses qualités spirituelles. Aharon était réputé pour son caractère aimant. En fait, le nom hébreu «Aharon» est l’abréviation de deux mots : Ahavah Rabbah («un grand amour). Aharon aimait D.ieu et aimait son peuple. Quand il priait pour Israël, il faisait refléter les deux objets de son amour. D’une part, il pensait au peuple et à ses besoins et de l’autre, il pensait à l’amour de D.ieu pour le peuple et à Son plaisir de les exaucer. Aharon priait de tout son être, en toute sincérité, dans une dévotion et un amour absolus. Sa ferveur aimante éveillait, à son tour, l’amour de D.ieu. D.ieu l’écoutait avec attention et disait : «Tu désires Me contenter et Je désire Te contenter». Le Cohen, qui hérite cette qualité d’Aharon, est investi de l’aptitude d’en user de la même façon.

Les paumes tendues

Cela explique pourquoi le Cohen étend ses paumes vers l’extérieur, vers la communauté plutôt que d’adopter la posture habituelle de la prière, les mains tendues vers le haut, vers

D.ieu. Avec sa paume, le Cohen forme un réceptacle dans lequel D.ieu déverse Sa bénédiction. Une paume tendue vers le haut forme un réceptacle pour nous mêmes, dans lequel par la suite nous étancherons notre soif. Une paume tendue vers l’extérieur forme un canal par lequel D.ieu déverse Ses bénédictions aux autres.

Le Cohen, en cet instant, ne supplie pas mais il est un conduit. Il ne prie pas pour nous satisfaire mais pour satisfaire D.ieu. Il ne demande pas pour que nous puissions obtenir mais pour que D.ieu puisse donner. Et c’est cette manière de demander que D.ieu aime le plus. Elle suscite une réponse d’En Haut accélérée et qui passe par dessus tous et par dessus tous les obstacles.

Par amour C’est la raison pour laquelle le Cohen introduit sa bénédiction par les mots : «pour bénir Son peuple d’Israël avec amour». Il évoque l’amour qui unit D.ieu et le Peuple Juif. Mais il parle également de l’amour entre les Juifs eux mêmes, car lorsque les enfants de D.ieu sont unis, le réceptacle est entier et accomplit parfaitement sa fonction.

Nos Sages ont écrit que le meilleur «réceptacle» pour recevoir la bénédiction est l’unité. Sans elle, il se fêle, par elle, il est solide. Le mot hébreu pour «réceptacle» Kéli, est l’acrostiche des trois parties qui forment le peuple Juif : Kohen (Cohen), Lévi, Israël. Quand les Juifs s’aiment mutuellement, les trois composantes du Kéli sont unies et il est des plus résistants, ce qui permet au Cohen de transmettre avec succès la bénédiction à la communauté.

La voix forte

Le dernier verset de Nasso est : «Et quand Moché s’approcha de la tente d’Assignation pour parler avec Lui (le Tout Puissant), il entendit la voix lui parler, venant d’en haut du Kaporet (couvercle d’or) qui est sur l’Arche du Témoignage, d’entre les deux Chérubins ; et [D.ieu] lui parla» (Nombres 7:89).

Quand Moché entendit la voix de D.ieu dans le Sanctuaire, un phénomène miraculeux se produisit. Bien que la voix divine fût aussi forte qu’au Mont Sinaï, où deux millions de personnes l’avaient entendue, si forte qu’elle aurait pu résonner bien au delà des limites du Tabernacle, elle était miraculeusement coupée à l’entrée du Sanctuaire et ne s’en échappait pas. Moché était obligé de pénétrer à l’intérieur du Tabernacle pour pouvoir l’entendre (voir Rachi).

La ‘Hassidout propose une explication qui apporte un éclairage sur la nécessité que cette voix ne soit pas entendue au delà de l’entrée du Tabernacle. D.ieu désire que l’homme Le serve par son libre arbitre et que cette «voix de D.ieu», c'est à dire Son appel, Son message et Son enseignement, soit apportée au monde par le service de l’homme.

La «voix de D.ieu» est la révélation de D.ieu. Un lieu que le Tout Puissant choisit comme endroit fixe pour des révélations successives, un lieu où Sa voix s’entend encore et encore, est un lieu qui possède un ordre de sainteté supérieur. Tel était le Tabernacle, appelé «Tente d’Assignation» parce que la Présence Divine s’y rencontrait régulièrement. La «voix de D.ieu», la même voix forte entendue au Sinaï remplissait régulièrement et de façon répétée le Tabernacle.

Si la voix et la parole du Tout Puissant avaient résonné dans le monde, de façon répétée et régulière, le monde tout entier serait devenu une grande «Tente d’Assignation», un Sanctuaire dans lequel l’homme n’aurait pu choisir d’aller dans le sens contraire des désirs divins. Le libre arbitre n’aurait pas été possible. Mais le désir divin était que nous transformions, par notre service et non par une intervention divine, l’environnement dans lequel Sa voix n’est pas «entendue» et que nous en fassions un lieu où Sa Présence peut résider.

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Les Dix Commandements étaient gravés sur deux Tables. Les cinq premiers concernent les relations de l’homme avec D.ieu et les cinq suivants sont relatifs aux relations de l’homme avec son prochain.

Parmi les 613 Commandements de la Torah, D.ieu choisit précisément ces dix, avec un soin tout particulier. Il les communiqua directement au Peuple Juif sans utiliser Moché comme intermédiaire et les inscrivit sur des Tables qui allaient être placées à l’intérieur de l’Arche Sainte située dans le Kodech Hakodachim, le Saint des Saints. Il est évident que, bien que toutes les Mitsvot soient vitales, les cinq d’entre elles qui furent choisies pour être gravées dans la pierre de la première Table constituent la base de notre relation avec D.ieu et les cinq autres qui figurent sur la seconde Table, le fondement de notre relation avec les hommes.

La première Table

Je suis l’Eternel ton D.ieu qui t’ai sorti de la terre d’Egypte Ce n’est pas «indigne» de D.ieu, le Tout Puissant devant Lequel «tout est considéré comme ‘rien’», de S’impliquer personnellement dans les tâches de ce monde, de libérer une nation persécutée des mains de ses oppresseurs. Nous pouvons toujours avoir confiance en Lui, Qui veille soigneusement sur nous et contrôle tous les événements qui affectent notre vie.

Tu n’auras pas d’autres dieux en Ma présence D.ieu est le seul Qui contrôle tous les événements et tout ce qui arrive. Aucune autre entité, que ce soient notre gouvernement, notre patron, notre conjoint ne peut nous nuire ou nous faire du bien si D.ieu ne l’a décrété ainsi. Chacun d’entre nous bénéficie d’une relation particulière avec D.ieu et aucune force, aucune puissance ne peuvent s’interférer dans cette relation.

Tu ne prononceras pas le Nom de D.ieu en vain La relation que l’on vient d’évoquer peut réellement être intime et personnelle mais nous ne devons jamais perdre de vue qu’Il est notre Créateur et non notre «ami». Trop de familiarité peut conduire au mépris, il faut donc veiller à ce que la prière que nous Lui adressons trois fois par jour n’émousse pas le respect que nous devons au Roi des Rois.

Souviens-toi du jour du Chabbat pour le sanctifier Maintenir cette relation avec D.ieu requiert des efforts de notre part. Trop souvent, nous sommes tellement immergés dans notre routine quotidienne que nous oublions de réactualiser cette relation avec D.ieu, qui est la priorité des priorités. C’est pourquoi Il nous a enjoint de consacrer un jour par semaine pour «entretenir» cette relation ; c’est le Chabbat, jour pour se concentrer sur ce qui compte vraiment dans la vie et en tirer de l’inspiration pour toute la semaine qui suit.

Honore ton père et ta mère Pourquoi ce commandement est il inclus dans ceux qui régissent les relations entre «l’homme et D.ieu ?» N’appartient il pas plutôt à la seconde Table ? La leçon en est

peut être que, bien que nous devions tout à D.ieu, nous ne devons pas oublier d’exprimer notre gratitude aux gens à qui D.ieu a confié la mission de nous aider dans le voyage de la vie. Comme le dit le Talmud : «le vin appartient à l’hôte mais on remercie également celui qui nous le verse.»

La seconde Table

Bien que la plupart des interdictions soient des avertissements contre des erreurs flagrantes que bon nombre d’entre nous n’envisageraient pas même de commettre, elles possèdent de subtiles implications qui s’appliquent à tout un chacun.

Tu ne tueras pas Le meurtre est le résultat du fait que l’on considère l’autre comme totalement insignifiant. En réalité, chaque être humain a été créé par D.ieu selon Son image sainte et possède donc le droit légitime d’exister. Le premier message que nous devons assimiler est l’importance du respect dû à chaque individu. Si D.ieu estime que cette personne est importante, nous devons en faire de même.

Tu ne commettras pas d’adultère Un amour mal avisé. Certes, nous devons être aimants, gentils et respectueux à l’égard de chacun. Mais l’amour n’est pas une «carte blanche» qui justifie tout. Il est des règles que nous devons suivre. Parfois un fidèle amour à l’égard d’un enfant, d’un élève ou d’un membre du sexe opposé etc. implique le fait d’être sévère et de s’abstenir d’exhiber cet amour.

Tu ne commettras pas d’enlèvement (l’on traduit habituellement par «tu ne voleras pas». Mais nos Sages expliquent que cette interdiction concerne en fait l’enlèvement, contrairement à l’interdiction de voler qui est mentionnée dans le Lévitique (9 :11).

L’essence de l’enlèvement consiste à utiliser l’autre pour un gain personnel. Toute l’attention doit être donnée à un véritable ami : n’entrons pas dans cette relation pour notre propre intérêt. Soyons là pour notre ami, même si cela nous est inconfortable ou difficile.

Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton voisin Chacun est un juge. Nous observons constamment nos connaissances et nos amis, jugeant chacune de leurs paroles et de leurs actions. Il nous faut être conscients de cette tendance à «porter des témoignages» afin de porter notre propre jugement. Il nous faut sans cesse accorder le bénéfice du doute, prendre en considération tous les différents facteurs que nous ignorons, nous assurant ainsi de ne pas être conduits à une très grave erreur de jugement.

Ne convoite pas les possessions de ton voisin Soyons heureux de la bonne fortune de notre voisin ! Tout ce qui précède peut pâlir en comparaison avec ce message final que nous portent les Dix Commandements. Une fois que nous nous sommes entraînés intellectuellement à respecter notre prochain et à toujours le juger avec une lumière positive, il est maintenant temps d’impliquer notre cœur. Aimons le. Ne craignons pas de nous impliquer avec nos émotions, c’est là tout ce qu’implique former une famille !

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Les 10 commandements vu de l’interieur SHAVOUOT

Bien qu’elle n’occupe que trois versets du début de notre Paracha, la Mitsva de l’allumage de la Menorah donne à toute la Paracha son nom: Beaalote’ha («quand tu feras monter la lumière»). Comme cela est précisé dans les sources de nos Sages, les lumières de la Menorah représentent les âmes d’Israël. Le fondement de l’équation Menorah / peuple, lampe / âme est la déclaration du Roi Chlomo dans le Livre des Proverbes: «une lampe de D.ieu, l’âme de l’homme». Le fondateur de la ‘Hassidout ‘Habad, Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi, s’étend sur cette métaphore, retrouvant dans les constituants de la lampe matérielle une anatomie détaillée de l’âme humaine. Ce qui suit est basé sur l’analyse de Rabbi Chnéour Zalman et les discours que firent par la suite les Rebbéim ‘Habad.

La flamme: des aspirations paradoxales

La flamme s’étire vers le haut comme pour se libérer de la mèche et se perdre dans la grande dépense d’énergie qui ceint les cieux. Mais même quand elle s’étire vers le ciel, elle revient aussitôt, resserrant son attache à la mèche et buvant avec soif l’huile de la lampe, une huile qui maintient son existence continue de flamme individuelle. Et c’est la tension entre ces énergies conflictuelles, ce vacillement entre vouloir se dissoudre et être à nouveau qui produit la lumière. L’âme, également, aspire à la transcendance, aspire à s’arracher aux attaches de la matérialité et à parvenir à une réunion qui annule son existence propre avec son Créateur et sa Source. Néanmoins, simultanément, elle est également conduite par une volonté d’être, une volonté de mener une vie physique et d’imprimer sa marque dans le monde matériel. Dans la «lampe de D.ieu» qu’est l’homme, ces tendances contraires convergent en une flamme qui illumine son environnement d’une lumière divine.

Les ingrédients

Comment une flamme est elle créée et maintenue ? Par l’intermédiaire d’une lampe, consistant en de l’huile, une mèche et un ustensile les contenant, de sorte que l’huile se transforme par l’intermédiaire de la mèche en une flamme qui brûle.

L’huile et la mèche sont toutes deux des substances combustibles. Mais aucune ne peut produire de la lumière par elle même avec l’efficacité et la stabilité de la lampe. La mèche, si elle est allumée, ne brille que brièvement et meurt, entièrement consumée. Quant à l’huile, il serait extrêmement difficile de l’allumer. Mais quand une mèche et de l’huile sont jointes dans la lampe, elles produisent une lumière contrôlée et stable.

L’âme de l’homme est une lampe de D.ieu dont le but dans la vie est d’illuminer le monde avec une lumière divine. D.ieu nous a fourni l’élément qui produit Sa lumière: la Torah et Ses commandements (Mitsvot) qui incorporent Sa Sagesse, Sa Volonté et apportent Sa Vérité lumineuse.

L’huile divine requiert une «mèche», un corps physique, pour canaliser sa substance et la transformer en une flamme lumineuse. La Torah est la sagesse divine; mais pour que la sagesse divine soit manifeste dans notre monde, il faut que des esprits physiques l’étudient et la comprennent, que des bouches physiques en débattent et l’enseignent, et que des media la publient et la disséminent. Les Mitsvot représentent la volonté divine; mais pour que la volonté divine soit manifeste dans notre monde, il faut des mains réelles pour la mettre en

œuvre et des objets matériels (des peaux animales pour les Tefiline, de la laine pour les Tsitsit, de l’argent pour la charité) par l’intermédiaire desquels elle se concrétise.

Pour réaliser son rôle comme «lampe de D.ieu», une vie humaine doit être une lampe qui combine une existence physique (la «mèche») avec des idées divines et des actes de la Torah (l’ «huile»). Quand la mèche saturée d’huile nourrit régulièrement ses aspirations spirituelles, la flamme qui en résulte est à la fois lumineuse et stable, préservant la productivité de la mèche et illuminant le coin du monde dans lequel elle a été placée.

Des nuances de lumière La flamme elle même est multicolore ce qui fait allusion aux nombreux niveaux auxquels l’homme se lie au Créateur dans son observance des Mistvot. D’une manière générale, il y a les régions inférieures et plus sombres de la flamme qui touchent la mèche et les parties supérieures et plus claires. La partie plus sombre de la flamme représente ces aspects du service d’une personne, colorés par leur association avec l’élément physique de la «mèche», c'est à dire les Mistvot motivées par l’intérêt de soi même. La partie la plus haute et la plus pure de la flamme représente les moments de l’être humain où il se dépasse lui même, agit, comme le dit Rambam «pour aucune raison dans le monde: ni par peur du mal ou par désir de parvenir au bien; mais plutôt, il accomplit la vérité parce qu’il sait que c’est la vérité».

Se rapprocher et revenir Aussi la «mèche» est elle à la fois un geôlier et un libérateur pour la flamme. Elle retient l’âme dans sa spécificité par rapport au Tout Divin et dans son appartenance au Créateur. Et pourtant, ce sont cette spécificité et cette appartenance, cette incarnation dans la vie matérielle qui nous permet de nous lier à D.ieu de la façon la plus profonde et la plus significative, en accomplissant Sa volonté. Ainsi lorsque le commandement divin, le corps physique et la vie humaine se réunissent comme l’huile, la mèche et la lampe, le résultat en est la flamme: une relation avec D.ieu caractérisée par deux aspirations contraires: un élan pour se rapprocher associé à un engagement à revenir. La matérialité de la vie évoque dans l’âme un désir de s’en libérer et de fusionner dans le divin. Mais plus l’âme se rapproche de D.ieu, plus elle reconnaît qu’elle ne peut accomplir Sa volonté qu’en étant un être distinct et matériel. Ainsi, alors que la matérialité de la mèche pousse la flamme dans un désir de s’élever, la volonté divine implicite dans l’huile soutient son engagement à l’existence et la vie.

Chaque Mitsva est de l’huile pour l’âme: avec chaque acte qui constitue l’accomplissement de la volonté divine, nos vies deviennent des lampes qui brillent, allumées de flammes qui vacillent du ciel vers la terre et à nouveau dans le sens inverse, et illuminent le monde par ce processus. C’est là que réside la spécificité de la Mitsva de l’allumage des lampes de la Menorah dans le Temple. Chaque Mitsva génère de la lumière, que cela implique de donner une pièce à la charité, d’attacher les Téfilines sur notre bras et sur notre front, ou de manger de la Matsa à Pessa’h. Mais cette Mitsva (et les Mitsvot qui lui sont liées : l’allumage des lumières de Chabbat et de ‘Hanouka) ne font pas que nous transformer en lampes métaphoriques, elles assument également la forme réelle d’une lampe matérielle, d’une huile matérielle, d’une mèche matérielle et d’une flamme matérielle qui produisent une vraie lumière, tangible.

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Aller et retour : l’anatomie d’une flamme PARACHA BEAALOTE’HA

Mission impossible ! PARACHA CHELA

H LE

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Une histoire : le Rabbin Hirsh Altein souffrait de douleurs épouvantables au dos. Après avoir tenté sans succès de nombreux traitements et soins et consulté une multitude de spécialistes, il fut convaincu que la seule issue qui lui restait pour résoudre son problème était de se soumettre à l’opinion unanime des médecins : la chirurgie. Quand il consulta le Rabbi, la réponse qu’il obtint suggérait que l’opération n’était pas nécessaire : il devait exister sur le marché une pommade qui résoudrait tous ses problèmes ! Cependant les médecins continuaient à insister sur le fait qu’ils ne connaissaient aucune autre alternative que la chirurgie.

En dernier recours, le Rabbin Altein consulta le docteur Avraham Selingson (le médecin personnel du Rabbi et un ‘hassid dévoué). Le docteur Selingson, qui n’était pas un rhumatologue, examina le Rabbin et lui prescrivit un onguent pour son dos. Bien évidemment, pendant les vingt années qu’il vécut encore, le Rabbin Altein ne souffrit plus jamais de douleurs au dos.

Quand on demanda au docteur Selingson comment il avait su quelle crème prescrire en particulier, pour obtenir de tels résultats alors que la chirurgie semblait la seule option, il répondit : « Les résultats de mon examen indiquaient qu’il devait se faire opérer mais le Rabbi avait dit que ce n’était pas le cas. J’ai alors réalisé que le Rabbi désirait simplement un « canal » par lequel rendre manifeste un miracle. Et c’est ainsi que je lui ai prescrit la crème la plus simple et la plus courante sur le marché ! »

La mission de reconnaissance des Explorateurs en Canaan avait pour but de recueillir des renseignements sur l’ennemi. Il leur fut enjoint d’explorer la disposition du pays ainsi que ses défenses naturelles et les fortifications construites par les hommes. Ils devaient faire un rapport sur les forces et les faiblesses de l’ennemi et sur les ressources naturelles qui pourraient les aider au cours de la bataille. Ces informations devaient servir aux officiers de l’armée pour la bataille imminente de la conquête de la Terre Sainte. Les Explorateurs étaient tous des hommes droits et pieux

dont l’intégrité était absolue. Ils se mirent donc fidèlement à la tâche et ce qu’ils virent les fit frémir : les Cananéens étaient une nation extrêmement puissante, des hommes gigantesques d’une force redoutable. Pas moins de trente et un rois possédaient des palais royaux défendus par des contingents militaires, sur le territoire cananéen. Il n’y avait aucun moyen, conclurent les Explorateurs, pour que les Israélites parviennent à une victoire naturelle contre cet adversaire surpuissant. « Nous sommes incapables de vaincre ces peuples car ils sont plus forts que nous », déclarèrent ils. Et pourtant, cette conclusion honnête eut des résultats désastreux. D.ieu fut extrêmement mécontent de leur rapport et de la réaction qu’il engendra. Cela eut pour effet la mort prématurée de toute la génération qui avait quitté l’Egypte.

En quoi les Explorateurs se conduisirent ils mal ? Peut on demander à quelqu’un de faire un rapport puis de le punir parce que ce rapport ne convient pas ? N’est ce pas là un exemple d’une situation où l’on abat le messager parce que l’on n’aime pas le message ?

Le Rabbi explique que l’erreur des explorateurs résida dans le fait qu’ils estimèrent qu’ils devaient établir une conclusion. Il leur avait été ordonné de se rendre en Canaan et de rapporter de simples faits : la nature de la terre et de sa population, etc. Il ne leur avait pas été demandé d’en tirer des conclusions et de rendre une décision concernant la possibilité de la conquête. D.ieu avait promis aux Juifs une victoire militaire contre les Cananéens et donc il ne s’agissait pas d’un sujet de débat. La question n’était pas de savoir si cela était faisable mais comment cela l’était.

Il en va de même pour notre vie personnelle. Nous avons tous été « envoyés en mission » dans ce monde, pour illuminer notre environnement de la lumière de la Torah et des Mitsvot. Souvent l’opposition semble être insurmontable, les obstacles pour disséminer la Divinité semblent infranchissables. Quand ces pensées pénètrent dans nos esprits, nous devons nous rappeler que si D.ieu nous a chargés de cette mission, il est sûr que nous pouvons l’accomplir. Notre travail consiste seulement à trouver comment le faire.

Le fossé de la vie PARACHA KORA’H

Kora’h, dont le dramatique défi lancé contre l’autorité de Moché et Aharon est relaté dans notre Paracha, représente l’idée même du conflit et de la discorde. Le Talmud affirme que lorsque la Torah désire nous prévenir contre les graves conséquences de la dispute et de la désunion, elle nous instruit : «Ne sois pas comme Kora’h »

Le Talmud relate que le grand Sage, Rabbi Méir déduisait la nature d’une personne d’après son nom. Cela s’applique également, déclarent les Cabalistes, à toutes les créatures, objets et phénomènes. Car les lettres de l’alphabet hébraïque qui forment un nom définissent la «forme» et le caractère de son âme, de la force divine qui leur donne existence et vitalité. Il en va de même pour le nom «Kora ‘h». Les trois lettres hébraïques de ce nom dessinent le contour du conflit, les différentes manières dont l’harmonie de la création divine peut être brisée et corrompue.

Le monde : un «hé». Si l’âme de chaque créature individuelle est contenue dans les lettres qui composent son nom, la forme intérieure de la réalité créée en tant qu’entité est celle de la lettre «hé». Nos Sages le déduisent du verset « Voici les chroniques des cieux et de la terre quand ils furent créés» (Beréchit 2 :3) Le mot hébreu «Behibar’am» (quand ils furent créés) peut aussi être lu «be hé ber’am » : «avec un ‘hé’, Il les créa», ce qui implique que «D.ieu créa le monde avec la lettre «hé».

La lettre «hé»comporte trois lignes : une ligne supérieure horizontale qui forme le «toit» de la lettre et deux lignes verticales, une à gauche et une à droite, qui en forment les murs ou les «jambes».La jambe droite est reliée à l’extrémité droite du toit et descend jusqu’à la ligne inférieure. La jambe gauche longe le côté gauche du «hé» mais n’est pas reliée au toit, laissant un espace. Les trois lignes du «hé» représentent trois dimensions ou royaumes de notre réalité : la ligne supérieure : la pensée, la ligne de droite, la parole et la ligne de gauche : l’action. Nous nourrissons tous dans notre esprit un monde idéal : un monde défini par nos instincts les plus purs et notre connaissance du potentiel de bien et de perfection investi par le Créateur. Il s’agit là de la dimension de la réalité «pensée», représentée par la ligne supérieure du «Hé».

La «parole» qui est le moyen d’exprimer cette vision pour nous et pour nos semblables, est la ligne droite du «Hé». En étudiant, enseignant et communiquant les idéaux contenus dans le monde de la pensée, nous créons un monde de paroles qui tire la ligne sainte et spirituelle du haut vers le bas, dans la dimension plus concrète de la parole.

La jambe gauche est l’ «action». Il s’agit de notre interaction avec le monde physique pour le former et le transformer, en accord avec la vision que nous en possédons dans notre esprit, pour en faire une réalité concrète. Mais une différence existe entre la parole et l’action, ce qui se manifeste par la différence entre les deux lignes verticales du «hé».

Dans le domaine de la parole, nous pouvons forger une réalité qui est une extension directe de ce qui habite notre pensée. Mais quand nous tentons d’appliquer nos idéaux dans le monde de l’action, nous rencontrons un «fossé» entre l’idéal et le réel. Nous agissons dans un monde matériel, nous le transformons mais tôt ou tard, nous rencontrons de la résistance, une rupture irréparable entre notre vérité intérieure et la réalité extérieure. Ce fossé fait partie intégrante de la réalité. C’est ce qu’expliquent nos Sages quand ils disent que D.ieu créa le monde dans la forme du «hé» : ce fossé est réel. Il ne s’agit pas d’une projection de nos déficiences personnelles. Mais il a été mis en place par le Créateur du monde qui désirait que cette brèche entre la pensée et l’action soit un trait réel et inévitable de notre existence. Car c’est précisément cette tension entre l’idéal et le réel qui mène à l’accomplissement et en dernier ressort à l’harmonie dans notre vie.

Le réaliste

Les trois lettres qui forment le mot «Kora’h» : «kouf», «réch» et « ‘hét» ressemblent par leurs formes à la lettre «hé». Le «kouf» est un «hé» dont la jambe de gauche descend en dessous de la ligne, le «réch» est un «hé» auquel il manque la jambe de gauche et le « ‘hèt» est un «hé» qui n’a pas d’espace par rapport au toit.

Apparemment, il semble que ce soient des lettres plus «harmonieuses» : le désaccord entre la pensée et la parole, d’une part, et la pensée et l’action, de l’autre, est résolu ou du moins peut prendre son cours naturel. En réalité, il s’agit de tout le contraire : ces lettres forment le mot «kora’h», l’essence même du conflit et de la désunion. Car chacune de ces lettres est une distorsion de la lettre «hé», une corruption de la manière dont D.ieu désire que nous percevions Sa Création et y agissions. La première perception erronée est celle de l’ «ultra réaliste». Non seulement cette personne reconnaît le fossé entre la pensée et l’action mais elle l’accepte. Son monde est un «kouf», un monde dans lequel la jambe gauche plonge sous la surface délimitée par les autres lignes. «Bien sûr que j’ai des idéaux, avance cette conception, je possède ma vérité intérieure ; je sais ce qui est juste et ce qui ne l’est pas. Mais c’est là le monde que j’habite dans mes pensées. Je ne suis pas assez naïf pour croire qu’elles peuvent s’appliquer dans le monde de l’action, dans la dure réalité de la vie. Il existe deux domaines qu’un fossé infranchissable sépare. Mes convictions resteront toujours les mêmes mais je sais que la pensée est toujours plus élevée que l’action.»

Deux idéalistes

A l’autre extrême nous trouvons l’ «ultra idéaliste». C’est un homme qui, s’il n’arrive pas à réaliser, dans le monde et sans interruption, ses idéaux, préfère se retirer complètement. A quoi sert de vivre dans un monde qui ne fait que, au meilleur des cas, abîmer nos principes les plus élevés ?

Sa réponse au fossé entre l’idéal et la réalité est d’enlever complètement sa «jambe» gauche et consacrer toutes ses énergies et ses ressources aux mondes des pensées et des paroles. Cette réalité qu’il habite a la forme du «réch», un monde à deux dimensions : celles de la théorie et du discours, un monde qui ne se préoccupe pas de l’état du monde matériel.

La troisième corruption du «hé» est le «‘hét» qui représente une forme plus subtile mais pas moins destructrice d’idéalisme. Plutôt que de le désavouer, la jambe gauche du «‘hét» nie le fossé, clamant qu’il n’existe aucune séparation réelle entre les différents règnes de la création de D.ieu. Le monde matériel n’est pas moins sacré que le spirituel, les actes ne sont pas moins purs que les mots. Les deux jambes sont reliées de manière égale à la ligne supérieure et peuvent apporter de la même façon les idéaux dans leurs réalités respectives.

Le problème de ce point de vue est qu’il manque de clairvoyance en ce qui concerne le monde de l’action. L’on s’y satisfait trop facilement. Alors que le «réch» pense que les pensées et les mots peuvent remplacer les actes, le «‘hét» s’aveugle en pensant que les paroles et les mots sont des actions ou que des actes symboliques suffisent à transformer le monde.

La tension

Une véritable harmonie dans la vie ne peut être atteinte qu’en reconnaissant, en transformant et en agissant avec la dissonance intérieure entre la pensée et l’action. Si nous nous laissons piégés par le fossé, nous finissons avec un «kouf», un monde matériel qui a glissé sous la ligne (c’est à dire dans le royaume du mal) et s’est départi des principes sur lequel il est fondé. Si nous nous échappons du fossé et de tout ce qui est en dessous, nous finissons avec un «réch», un monde qui manque de sa dimension «vraie» et importante. Si nous ignorons le fossé, nous finissons avec un «‘hét», un paradis insensé où rien n’a changé et rien n’a été obtenu sauf dans notre propre imagination. Parce qu’ils échouèrent à agir dans un monde forgé par leur Créateur, chacune de ces approches de Kora’h aboutirent finalement au chaos et au conflit.

Par ailleurs, la perspective de la vie du «hé» est la formule pour une véritable harmonie durable. Elle définit le monde de l’action détaché de ceux des pensées et de la parole mais néanmoins confiné dans les frontières qu’ils délimitent. En d’autres termes, le fossé entre l’idéal et le réel existe mais cela ne signifie pas que nous ne pouvons pas transformer le monde matériel par nos actions et le mettre aux normes des idéaux que nous contemplons et propageons. Car c’est notre connaissance de la distance entre ce que nous sommes et ce que nous devrions être qui suscite notre prise de conscience et fait de nous des partenaires productifs dans le projet divin pour la Création.

Le Secret de la colombe

Il est intéressant de noter que c’est la Torah elle même qui nous enseigne l’importance de changer de vêtements après avoir cuisiné ou fait des travaux salissants. On doit réserver une tenue adéquate pour chaque tâche à l’image du Kohen qui retirait la cendre des sacrifices vêtu d’un habit simple qu’il échangeait ensuite par un habit plus luxueux pour effectuer son service sacré dans le Temple dans le but d’honorer le Créateur.

Ne dit on pas que la femme ressemble au kohen ? Elle se doit de respecter son époux en l’accueillant dans des vêtement avec lesquels elle n’a pas travailleé, non souillés et sans mauvaise odeurs. Il y a une autre comparaison avec le kohen.

Il est écrit dans la Torah : “ Parle ainsi à Aaron : Quelqu’un de ta postérité, dans les âges futurs, qui serait atteint d’une infirmité, ne sera pas admis à offrir le pain de son D. “ Lévitique 21, 17).

Le Sefer Ha’hinoukh explique : L’experience nous montre que les actes d’un homme sont agréables aux autres dans la mesure ou son aspect est digne et ses gestes mesurés. Il fera alors bonne impression sur son entourage et il trouvera “ faveur et bon vouloir “ (Proverbes 3,4) aux yeux de tous.

Ceci s’applique aussi aux relations de la femme vis à vis de son époux.

A travers ce passage de la Torah, nous percevons combien beauté ou laideur de l’épouse influent sur l’attirance que le mari aura pour elle.

Dans l’antiquité, les non-juifs avaient coutume d’envoyer leurs filles sur les champs de bataille, revêtues de splendides atours et merveilleusement maquillées, espérant ainsi distraire l’ennemi et le détourner. C’est pourquoi il pouvait se produire, qu’après la défaite d’une cité, un soldat juif remarquât une femme qui lui parût d’une telle beauté qu’il éprouvât à son égard une passion, pensait il, insurmontable.

La Torah permettait d’épouser cette femme non juive captive uniquement après qu’elle se soit soumise à une certaine procédure. En premier lieu, elle devait être dépourvue des embellissements et des appâts extérieurs qui pouvaient avoir attiré le soldat. Il fallait également qu’elle se rase la tête, alors qu’elle était dotée d’une spendide chevelure, et se laisse pousser les ongles. Elle pleurait un mois sa famille et échangeait ses vêtements élégants par des habits de deuil. Elle se trouvait alors privée de sa beauté extérieure et devenait repoussante.

Nous voyons de là que pour déprécier une femme aux yeux de son époux, il faut l’enlaidir.

De plus, la belle captive devait pleurer sans cesse, ce qui exaspère tout homme.

Par contre, en soignant son apparence et en étant souriante et joyeuse, toute épouse sera acceptée avec amour par son conjoint.

La suite dans notre prochain numéro b’’h Rabbanite Rivka Amar Zats’al

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Gardes ta langue ! Faire attention aux mitsvot

Quelqu’un a un jour demandé à Rabbi Sim’ha Bounam de Peschis’ha :

Pourquoi demandons nous à Hachem à la fin de la prière du Chemonè Esré «Mon D., arrête ma langue du mal» ?

Est ce que l’homme n’est pas capable de fermer sa bouche et de ne pas dire du lachon hara, a-t-il besoin de le demander à Hachem ?

Rabbi Sim’ha Bounam a répondu : Il y a des cas où le mauvais penchant nous trompe en nous disant que sur Untel, c’est une mitsva de dire du lachon hara, c’est une mitsva de dévoiler qui il est, et il ajoute même «il n’y a pas de plus grande mitsva que cela».

Sur des mitsvot comme cela, dit Rabbi Sim’ha Bounam, nous devons demander l’aide de Hachem pour qu’Il arrête notre langue, sinon nous risquons de penser que ce sont effectivement des mitsvot

Un livre de Torah se rapproche

L’amour de la Torah de la rabbanit tsadkanit Madame Bolissa, l’épouse du gaon Rabbi Ezra Attia zatsal, ancien Roch Yéchivah de Porat Yossef, était célèbre. Dans sa jeunesse, avant de le rencontrer, alors qu’elle avait seulement entendu parler de lui, elle fit un rêve dans lequel elle vit un séfer Torah qui se rapprochait d’elle. Le matin, quand elle se leva, elle comprit que du Ciel on lui disait en allusion que Rabbi Ezra Attia le matmid lui était destiné. Oui, un séfer Torah qui se rapproche d’elle. Les fiançailles eurent lieu à Roch ‘Hodech Adar 5668 (1908). Du côté de la fiancée, son père, le kabbaliste Rabbi Avraham Selim, signa. Du côté du fiancé, qui était orphelin de père, Rabbi Ezra signa lui même. La veille de Chabat HaGadol, le 11 Nissan, ils se marièrent à Jérusalem et allèrent vivre dans un appartement d’une pièce dans le quartier des Boukharim. Dans un dénuement total, ils commencèrent dans la vie avec le but commun de construire un foyer de Torah. Comme source de revenus, la femme acquit une vieille machine à coudre, manuelle, et elle cousait des vêtements et faisait des retouches, pour que son mari puisse étudier la Torah sans avoir à se soucier de la subsistance. A cette époque là, sa belle mère habitait avec eux. Elle était très dévouée et aidait avec beaucoup d’affection, en prenant sur elle une partie des travaux de la maison pour soulager un peu sa bru. C’est dans cette maison que Rabbi Attia mérita de s’élever dans les degrés de la Torah, et d’être choisi pour devenir Roch

UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE.

Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM p.17

H’ananeya, fils de H’izkiya, fils de Garone. Rabbi H’ananeya, fils de Téradione, l’un des dix suppliciés. Rabbi H’ananeya, fils de H’akhinaye. H’ananeya, homme de Ono. Rabbi H’ananeya, fils de ‘Hakachya. Rabbi H’anenaya, fils de ‘Hakavya. H’ananeya, neveu de Rabbi Yéhochoua. Rabbi H’ananeya, fils de Rabbi Avahou. Rabbi H’anenaya, fils de Rabbi Ivi. H’ananeya, fils de Yéhouda. H’ananeya, fils de Rabbi Yassa. Rabbi H’ananeya, fils de H’alnissi. Rabbi H’ananeya, fils de ‘Hakhbéré. Rav H’ananeya de Bèth H’avroune. Rav H’anilayi, fils de Idi. Rav H’anilayi de H’ouzaa. H’anamèl Hamitsri (l’Egyptien). Rabbi H’anamèl. Rabbi H’ananèl, fils de Papa. Rav H’assa. Rav H’isda Hakohène (le Prêtre). Rabbi H’isda, fils de Yossef. Rav H’isda, fils de Achi. Rabbi H’isda, fils de Avdimi. Taavoute Richeba. Taavi (autre version : Tavi). Tavi, petit fils de Mari Tavi. Rav Tavoute. Tavi, le serviteur de Rabane Gamelièl. Rav Tavyoumi. Rabbi Tavla, fils de Tavri. Rav Touvi, fils de Kisna. Rabbi Touvi, fils de Kisna. Rav Touvi, fils de Rav Néh’émeya. Rav Touvi, fils de Matna. Rabbi Touvi, fils de Yitsh’ak. Rav Touvi Bérav Kétina. Rav Titayi. Rabbi Touli. Rabbi Téfi Samouka. Rabbi Tarya. Rabbi Tarfone Hakohène ( le Prêtre). Rabbi Yochiya. Rabbi Yochiya, de la génération de Rabbi El’hazar. Rabbi Yochiya de Oucha. Rabbi Yochiya de Houtsal. Rabbi Yochiya Bérabbi Yanaye. Rabbi Yéva Sava. Yéva, beau père de Achyane, fils de Nidbakh. Rabbi Yéva, fils de Yossé. Rabbi Yadoua, le Babylonien.

TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS

Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi.

Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote nous ce cœur de pierre et donne nous un cœur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.

Eshet Hail
Yéchivah de Porat Yossef à Jérusalem.

Adrien Moche Ben Israel Michael

David ben Ra’hel

Miriam Mireille Janet Bat Ester

Morde’hai ben Juliette

Marie Ida bat Juliette H’aya bat Juliette

Israel Michael ben Sarah David ben Ra’hel

Poupée Marguerite Gommara bat Esther

Richard David ben Arlette

Bougid ben Gazella

Fortuna Diamanta bat Garsona

Nina Ginette bat Enriette Raphael et Eleazar bnei Tsipi David ben Avraham et Bouba

Eliahou Daari ben Ovad

Salomé Ra’hel Perle ‘Haya bat Myriam Emilie Mordehai Meir Haim ben Ra’hel Rav David Menashe ben Esther

Esther bat Sarah Sacha Morde’hai ben Brigitte Ra’hel Barbara Bra’ha bat Sarah Sabine Ilan ben Yafa Yonathan ben Tadela Odette Odelia Bat Marie Ida David Philip ben Odette Odelia
Youda ben H’aya Itskhak ben Smadar Reouven ben Yasmine Sarah bat Myriam Hanna Rahel bat Fanny Acher Stéphane ben Moché
Rav Moshe ben Yona Rav Shalom ben Yemina
Israel
Meir ben Sima Sim’ha Beto’h Kol Holey Ame’ha Israel SIVANE BAT NAVA (ERA BAR KAYMA) BARBARA BRAKHA BAT SARAH SABINE (REFOUA CHELEMA&ZERA BAR KAYMA) ANNAELLE MARGUERITE BAT PATRICIA MYRIAM (REFOUA CHELEMA&ZERA BAR KAYMA) ILAN YAAKOV BEN PATRICIA MYRIAM (ZIVOUG AGOUN), MICHAEL BENYAMIN BEN PATRICIA MYRIAM (BEN ZAHAR) ARIE AARON BEN PATRICIA MIRIAM (ZIVOUG AGOUN), KAREN YAEL BAT ALICE AICHA (BEN ZAHAR) RUDY CHLOMO BEN PATRICIA MYRIAM (REFOUA CHELEMA BENZAHAR PARNASSA BECHEFA) ELIRAN MICHAEL ISRAEL BEN YEHOUDIT ( ZIVOUG AGOUN)

Ségoulot mois de Sivan et Shavouot https://segoulot.wordpress.com/?p=666

1. C’est une grande Segoula pour la bonne santé, la refoua, de boire de la pluie qui tombe entre Pessa’h et Chavouot.

Le rabbi Pinhas Mekouritz dans son livre » Amré Pinhas » explique que la pluie qui tombe durant cette période a une force inouïe qui permet de guérir une personne malade.

Il précise de se découvrir un peu la tête pour recevoir cette pluie et la boire directement sans passer par un ustensile, verre ou autre

2. Rav Haïm Palagi a enseigné au nom de son père dans son ouvrage « Mo’èd le Kol ‘Haï » la Ségoula suivante : « La veille de Chavouhot, prenez 91 pièces (valeur numerique du mot ןליאun arbre car l’homme est considere comme un arbre des champs) et ajoutez-y 13 autres pièces (pour les 13 midot de ra’hamim de D.ieu) afin de parvenir à la somme de 104 (deux fois la valeur numérique du mot « Ben » qui signifie fils). Donnez cette somme à la Tsédaka afin d’aider les indigents et les érudits dans le besoin. Vous serez gratifiés par la naissance d’un enfant et vous hâterez la rédemption finale. »

Cette segoula, enseignée par Rav Palagi, a permis à de nombreux Juifs d’avoir une descendance.

3. Il est bien de préparer pour Shavou’ot 2 ‘Hallot en forme d’échelle avec 7 marches chacune contres les 7 cieux pour que nos prières et nos souhaits arrivent directement au trone céleste Faire une 'Halla à 4 branches afin de comprendre les 4 niveaux de la Torah (Pchat, Rémèz, Drach et Sod), et/ou à 7 branches afin de symboliser les 7 semaines depuis Pessa’h jusqu'à Chavou’ot.

4. La veille de Roch ‘Hodech Sivan est un jour bien particulier, porteur d’un pouvoir de Ségoula. Ce jour là, l’homme peut influer beaucoup sur son avenir spirituel et celui de ses enfants. Le ‘Hatam Sofer avait l’habitude de jeûner la veille du Roch ‘Hodech Sivan. Dans l’ouvrage ‘Hemdat Yamim, l’auteur s’étend sur l’importance de jeûner la veille du Roch ‘Hodech Sivan, et expose longuement la centralité de ce jeûne. C’est également une date très favorable pour prier d’avoir une descendance. Le Shla Hakadoch conseille de donner une Tsédaka pour favoriser la Ségoula. Voici la prière du Shla Hakodesh, pour la réussite dans l’éducation des enfants. La veille du mois de Sivan (ErevRoch ‘Hodech Sivan) est le moment le plus propice aux parents pour prier pour leurs enfants pour la réussite dans l’éducation. Il peut aussi être lu par ceux qui n’ont pas encore d’enfants.

5. Préparer plusieurs mets (plats, desserts) à base de farine : Chavou’ot c’est la fête du pain, car il est écrit « S’il n’y a pas de farine, il n'y a pas de Torah ». De plus, l'acquisition de la farine ressemble à l'acquisition de la Torah : il faut travailler et se fatiguer pour la recevoir !

6. Donner aux enfants des douceurs et sucreries.

7. Décorer sa maison : Le Ba’al Chem Tov mettait deux fleurs à l'entrée de sa maison en disant le verset : « Chtoulim Bévèth Hachem Bé’hatserot Elokénou Yafri’hou » « Plantés dans la maison de l’Eternel, ils sont florissants dans les parvis de notre D.ieu ». Grâce à cette Ségoula, on dit que les enfants du Ba’al Chem Tov avaient une lumière Divine qui émanait d'eux, à tel point que certaines personnes ont fait Téchouva rien qu'en les voyant.

8. Il faut faire attention à ne surtout pas se mettre en colère. Au contraire, il faut bénir ses enfants pendant la fête et surtout le matin quand ils dorment encore. Il est bien de leur remettre la couverture sur eux, à l'instar du nuage qui était au moment du don de la Torah au Mont Sinaï.

9. Il est très bon d'aller écouter les 10 commandements à la synagogue le matin de Chavou’ot, et, à ce moment là, demander la guérison pour vous et tous vos proches. En effet, on explique qu'au moment du don de la Torah sur le Mont Sinaï, tous les aveugles ont retrouvé la vue, les sourds la faculté auditive, les boiteux purent marcher droit etc. De même, la guérison descend dans le monde de la même façon au moment où le 'Hazan prononce les 10 commandements.

10. C'est également un bon moment pour les célibataires de prier pour trouver leur conjoint, et pour les femmes mariées pour une bonne entente au sein de leur couple ou avoir des enfants.

11. Au moment de l'allumage des bougies, prier pour que nos enfants s'imprègnent de la Torah et qu'ils soient dans le droit chemin. Qu'ils aient de bonnes Middot (traits de caractère) et qu'ils trouvent des conjoints dotés également de bonnes Middot.

12. Il est bon que, pendant que les hommes étudient la nuit, les femmes lisent des Téhilim jusqu'à ce que leurs yeux se ferment. Pendant la journée, il est bon de lire un maximum de Téhilim (tout le livre pour les plus courageuses !).

13. Envoyer ses enfants assister un peu à la veillée d'étude. On dit que cette pratiques efface toutes les choses impures qu'ils auraient pu voir pendant l'année et purifie ses pensées afin d'être quelqu'un de droit et de bien.

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