Graphiste : Hai
Directeurcommercial : Rephael
PublicitéetAbonnement:
Tel. : 050.229.65.22
Email : famillytorah@gmail.com Site: https://segoulot.wordpress.com/
: Familly Torah le mag & ses Ségoulot
: Familly Torah & Segoulot
: Familly Torah & Segoulot
: Magazine Familly Torah : famillytorah_segoulot :+972(0)50.22.965.22
Pour s’inscrire à la liste de diffusion Envoyez: « Emag FT + Nom & Prénom »
Distribution Gratuite : Par Email, SMS WhatsUpetRéseauxSociaux
La reproduction et copie d’articles, illustrations et des publicités (sans l’accord écrit de l’annonceur et du journal), publiés dans ce magazine à des fins commerciales, sont strictement interdites sous peine de poursuites.
Les annonceurs sont entièrement responsables de leurs publications. Tous documents transmit à notre rédaction ne seront pas retournés.
Avec le Soutien de :
Rav Moshe Ben Moshe chlit’a, Rav Shalom Arush chlit’a, Rav Ron Chaya chlit’a, Rav Yaakov Mazouz chlit’a, Rav Acher Fitoussi chlit’a, Rav David Nacache chlit’a, Yeshiva Or Arachbi, Les Rabanim de Koupat Ha’ir . Et plein d’autres Gdoley aDor...
DEDICASSE :
A la réussite de ma femme, et de mes enfants que le créateur m’a donné ainsi qu’à l’élèvation de l’âme de mon père, la réussite de ma mère, ma soeur et mon frère et de toute ma famille en génèral.
De la Réussite de mes maitres et de tous leurs élèves ainsi que toutes leurs familles. De tous mes amis et connaissances.
Et en tout particulier à tout le peuple d’Israel que nous méritions tous de nous rapprocher de HaKadosh Barou’khou et de recevoir le Mashia’h Tsidkénou Amen.
HALAKHOTE
Pages 4 7
Le 15 AV Pages 8 9
RECETTE Pages 12
LES 48 VOIES DE LA SAGESSE Pages 14 15
LES JARDINS DE RAV AROUSH Pages 16 21
BRICOLAGE D’ETE Pages 18-19
VIVRE SON TEMPS Pages 24 27
RABBANIT AMAR ZATSA’L Pages 28
FEMME VAILLANTE - LACHON ARACHEMOT ATSADIKIM Pages 30
DEDICASSES Pages 33
SEGOULOT Pages 34
La période entre le 17 Tamouz (1ere brèche dans la muraille de Jérusalem) et le 9 Av (jour de la destruction du 1er et du 2ème temple) est appelée : Bein Hametsarim Ces jours sont considérés comme des jours de deuil. Les restrictions dues au deuil lié à la destruction des 2 temples vont crescendo du 17 Tamouz jusqu’au 9 Av. Attention, Roch ‘Hodech Av et les chabbatot de ces 3 semaines ne sont pas soumis aux règles de deuil.
Dès Roch ‘Hodech Av
La 2e période de Bein Hametsarim commence dès la fin de Roch ‘Hodech Av et se termine avec l’entrée de Chabbat ‘Hazon (dernier chabbat avant le jeûne du 9 Av).
La viande & le vin
En souvenir de la destruction du Temple et donc de l’arrêt des sacrifices et des libations de vin, on a l’obligation de ne pas manger de viande (poulet inclus) et certains ont la coutume de ne pas boire du vin. Cette règle est appliqué généralement jusqu’au 10 Av (car le temple continua de brûler ce jour là). Les malades, les femmes qui allaitent et les enfant de constitution faible qui ont l’obligation médicale de manger de la viande, mangeront de préférence du poulet (sauf s’il est vraiment impératif pour eux de consommer de la viande rouge).
Couture
Il est interdit de coudre ou de couper des vêtements neufs, mais on pourra recoudre une couture défaite. De même on ne pourra pas acheter des chaussures neuves ou des vêtements neufs.
La semaine de Tich’a BeAv
De la sortie de Chabbat ‘Hazon jusqu’au 9 Av : Cette 3e période est appelé « la semaine de Tich’a BeAv », quelque soit le nombre de jours qui séparent Chabbat du 9 Av.
Lorsque le 9 Av tombe Chabbat et qu’il est donc décalé à Dimanche il n’y a pas de semaine de Tich’a BeAv.
Vetements & Draps propres
On ne se vêtira pas de vêtements propres (qui après avoir été lavés n’ont pas encore été portés). De même, il est interdit de mettre des draps propres dans le lit la semaine de Tich’a beAv.
Afin de pouvoir changer de vêtements et de sous vêtements lors de cette période, on portera pendant une demi heure environ chaque vêtement propre avant le début de la semaine de Tich’a beAv. De cette façon, on aura suffisamment de vêtements dit « propres » mais déjà portés afin de pouvoir se changer lors de la semaine.
Lessives
Il est interdit de laver du linge, des nappes, des draps, etc. la semaine de Tich’a beAv. On a l’habitude de permettre de laver les vêtements des enfants de moins de 3 ans.
De même il est interdit de repasser la semaine de Tich’a BeAv.
Se doucher la semaine de Tich
’a BeAv
Il est permis d’après les sefaradim de se laver uniquement à l’eau froide durant la semaine où tombe Tich’a beAv. Certains ont même la coutume d’arrêter de se laver depuis Roch ‘Hodech Av.
Se couper les cheveux & se raser
Il est interdit de se couper les cheveux et de se raser la barbe la semaine de Tich’a beAv. Les femmes ne sont pas concernées par cet interdit d’après le Choulkhan Aroukh.
Chabbat ‘Hazon
Chabbat ‘Hazon est le dernier chabbat avant le 9 Av. La fin de ce chabbat marque le début de la dernière période de Bein Hametsarim : La semaine du Ticha BeAv.
Viande & Vin
Il faut manger de la viande Chabbat ‘Hazon et boire du vin, comme durant les autres Chabbatot de l’année et on pourra le boire également pour la havdala (les ashkénazim s’en abstiennent).
’
Chéhé
héyanou
Malgré le statut particulier de Chabbat, on ne pourra pas dire la berakha de Chéhé’héyanou ce Chabbat là alors qu’il est possible de la réciter lors des 2 autres Chabbatot de cette période
La séoudat HaMafseket : Dernier repas avant le jeûne du 9 Av
Séoudat haMafseket : quoi manger ?
Le dernier repas avant le jeûne de Tich’a beAv est appelé la séoudat HaMafseket. On ne doit pas consommer de viande ni boire d’alcool (ni de vin). En général, on a le minhag de ne pas consommer de poisson non plus.
Ce repas ne doit comporter qu’un seul plat cuit, c’est à dire que le plat ne doit pas contenir 2 mets différents qui ne sont habituellement pas mangés ensemble (ex : du couscous ou des lentilles suivi d’un oeuf entier, mais du riz et des petits pois c’est bon). Un aliment cuisiné de 2 façons différentes est considéré comme 2 plats. On pourra cuisiner le plat de la séoudat HaMafseket avec une sauce ou des condiments (ex : petits pois revenus avec des oignons). En revanche, on pourra manger des fruits crus à volonté.
Comment se comporter durant la séoudat haMafseket
Il est préférable de limiter ses plaisirs lors de ce repas et de ne manger que ce qui est nécessaire pour pouvoir jeûner.
On ne se rassemble pas à 3 hommes lors de ce repas afin de ne pas être concerné par le zimoun
On a l’habitude de prendre ce repas assis par terre (sur une couverture ou un tapis).
On ne se balade pas la veille du 9 Av pour ne pas arriver à des plaisanteries et de la légèreté.
Ticha BeAv
Les Interdits de Ticha BeAv
Il est interdit de manger et de boire, de s’enduire, de mettre des chaussures en cuir (si la semelle ou le dessus est en cuir), d’avoir des rapports conjugaux et de se laver : on ne se lavera les mains que jusqu’au bout des phalanges (le matin ou en sortant des toilettes). Le matin, on pourra passer ses doigts humides sur les yeux pour les nettoyer.
La nuit est soumise aux mêmes règles que le jour.
Travailler & Etudier
Il est préférable de ne pas travailler ce jour là, dans la mesure du possible.
Il est interdit d’étudier la Torah, les Prophètes, Kethouvim, le Midrash, la Michna ou la Guemara à Tich’a beAv. On ne lit pas non plus les Téhilim. On se contentera d’étudier uniquement les passages relatifs au deuil ou à la destruction du Temple (nous pouvons vous envoyer les passages à étudier ce jour là sur simple demande).
Saluer & Se Promener
On ne salue pas son prochain à Tich’a beAv. De plus, on ne se promènera pas ce jour là pour éviter d’en arriver au rire et à la légèreté.
Fumer le 9 Av
Il est préférable de s’abstenir de fumer à tich’a beAv (tout au moins en public).
Qui dois jeûner ?
Tout le monde à l’obligation de jeûner.
Les femmes enceintes et celles qui allaitent, si elles sont malades (même sans grave danger), ne sont pas tenues par le jeûne. (Il faudra néanmoins consulter un Rav).
Un malade même si ses jours ne sont pas en danger ou une personne âgée pour qui le jeûne comporte un risque sont dispensés de jeûner.
Les enfants ne doivent pas jeûner tant qu’ils n’ont pas atteint leur majorité religieuse, même une partie de la journée.
Les Tefilines à Ticha beAv
En général l’usage le plus répandu à l’extérieur d’Israël est de mettre les téfilines l’après midi à l’office de Min’ha mais en Israel l’usage pour les séfaradim est de les mettre le matin. De nombreux avis existent tant pour les séfaradim que pour les ashkenazim, nous vous conseillons donc de vous rapprocher de votre synagogue.
A l’office de Cha’harit, on ne s’assoit pas comme habituellement sur une chaise mais de préférence par terre (sur une couverture, un tapis, etc.) comme les endeuillés.
Ticha BeAv qui tombe Chabbat
Comme on ne peut pas jeûner le Chabbat (sauf pour Yom Kippour), lorsque le jeûne du 9 av tombe Chabbat, il est repoussé à Dimanche.
Concernant la semaine de Ticha beav, elle commence depuis la fin de Chabbat ‘Hazon (dernier chabbat avant le jeûne) jusqu’au jour du jeûne. Or lorsque le 9 Av tombe Chabbat, le jeune ayant lieu dès samedi soir, il n’y a pas de semaine de Ticha beav.
Dans ce cas, les interdits de la semaine de Ticha beav ne sont pas en vigueur (soit : ne pas se couper les cheveux ni se raser, ne pas laver du linge, ne pas mettre des draps propres, ne pas mettre des habits propres, ne pas se laver à l’eau chaude). En revanche, il est préférable de ne pas se raser le vendredi avant Chabbat, afin de commencer le jeune dimanche avec un aspect mal soigné.
Havdala lorsque le Ticha BeAv commence juste après Chabbat.
Dans le cas où le Jeune du 9 av commence avant la fin de chabbat, Samedi soir, on ne pourra donc pas faire la havdala complète. On dira uniquement la berakha sur la flamme.
Dimanche soir, dès la fin du jeûne, on fera la havdala avant de manger (depuis « Richon letsion hine hinam ») avec la berakha sur le vin mais sans celle sur la flamme, déjà faite la veille, et sans celle sur les bessamim (senteurs) car cette berakha à été instituée pour « réconforter » la nechama supplémentaire de Chabbat qui nous quitte samedi soir. Ce n’est donc plus de circonstance.
Dans le cas où une personne est contrainte de manger lors du jeûne du 9 Av (femme enceinte, malade, etc.), elle devra faire la havdala avant de manger et donner le vin à un enfant (car il nous est interdit de boire du vin jusqu’au 10 Av inclus). Il faudra néanmoins consulter un Rav pour connaître les détails dans ce cas.
Arvit Motsé Chabbat
A chabbat, nous avons l’habitude de se vêtir de ses plus beaux vêtements et notamment de porter des chaussures en cuir. Dans notre cas, étant donné que le jeûne de Tisha beAv commence avant la fin de chabbat et qu’il est interdit de porter des chaussures en cuir le jour du jeune, chaque synagogue procèdera comment elle le souhaite: dans certaines, les fidèles devront emmener une paire de chaussures en toile avant le début de chabbat; dans d’autres, ils auront le temps de rentrer se changer avant Arvit
Il est néanmoins certain pour tous les avis, qu’il faut retirer ses chaussures en cuir après le premier « barekhou » de la prière de Arvit.
’
Tich
a beAv : Bonne fin de jeune à tous !
Le Choulkhan Aroukh nous enseigne que toute personne qui s’endeuille sur la destruction de Yerouchalayïm et du Beth Hamikdach (temple) aura le mérite d’assister à leurs reconstructions.
L'ABC
Ticha
et des Trois Semaines
La période des Trois Semaines marque le deuil de la destruction du Saint Temple et le début de l'exil. Petit guide des lois et coutumes qui lui sont propres.
Historiquement, les "Trois Semaines" entre le 17 Tamouz et Tisha Beav furent des jours de malheur et de calamité pour le Peuple juif. C’est durant cette période que furent détruits le Premier et Second Temple, et que se produisirent d’autres tragédies.
On appelle ces jours la période "entre d’étroits défilés" (bein hametzarim), selon le verset: "Ses persécuteurs, tous ensemble, l’ont atteint dans les étroits défilés." (Lamentations 1:3).
Durant ces jours, divers aspects de deuil sont observés par la Nation toute entière. Nous minimisons la joie et les occasions festives nous ne célébrons pas de mariages, nous n'écoutons pas de musique, nous ne nous coupons pas les cheveux et ne nous rasons pas. Les expressions de deuil s’intensifient encore davantage à l’approche du jour de Tisha Beav.
Nous ressentons plus profondément, plus intensément l'attribut du jugement divin ("Din"), et évitons par conséquent toute situation potentiellement périlleuse ou tout endroit susceptible de se révéler dangereux.
Le jour de Chabbat durant ces trois semaines, nous lisons des Haftarot tirées des textes d'Isaïe et de Jérémie relatant la destruction du Temple et l'exil du Peuple juif.
Revenir sur ces événements douloureux et nous lamenter sur les tragédies qui frappèrent notre Peuple, nous aident à nous motiver pour vaincre nos déficiences spirituelles, les mêmes en fait que celles qui provoquèrent ces terribles événements. Grâce au processus de «Techouva», c’est à dire par l’introspection et une décision délibérée de nous améliorer nous avons le pouvoir de transformer une tragédie en joie. En fait, le Talmud nous dit que, après la délivrance future d'Israël et la reconstruction du Temple, ces mêmes jours seront transformés en jours de joie et de fête.
On raconte que Napoléon se promenait un jour de Tisha Beav dans les rues de Paris lorsqu’il passa devant une synagogue. Il entendit des pleurs et des lamentations. "Que se passe t il donc ?" demanda Napoléon. Un de ses aides lui expliqua que les Juifs portaient le deuil de leur temple détruit. «Quand est ce arrivé?" voulut savoir Napoléon. L'aide lui répondit "Il y a environ 1700 ans." Napoléon s’exclama alors: «Un peuple qui pleure la perte de son temple depuis si longtemps, méritera sans nul doute de le voir reconstruit!"
Les Neuf Jours
« Les Neuf Jours » commencent à partir de Roch 'Hodech Av. Durant cette période, le deuil s’intensifie et s’observe plus strictement et intensément, conformément à la maxime talmudique (Taanit 26): «Quand le mois d'Av commence, nous réduisons notre joie."
Pendant ces jours, d’autres «signes de deuil » viennent se rajouter, comme s'abstenir de manger de la viande et de boire du vin (sauf le Chabbat), de faire la lessive ou de porter des vêtements fraîchement lavés (sauf le Chabbat). Nous ne prenons pas de bains ni de douches par plaisir bien qu’il soit
autorisé de se laver dans l'eau froide pour nous permettre de nous débarrasser de toute saleté ou transpiration. Pour plus de détails, voir "Les Trois Semaines».
Tisha Beav Le 9 Av.
Le deuil atteint son intensité maximale le jour de Tisha Beav. Ce jour là, se produisirent cinq calamités nationales:
1. A l'époque de Moïse, les Juifs dans le désert acceptèrent le rapport calomnieux des 12 Explorateurs, ce qui provoqua le décret leur interdisant de pénétrer en Terre d'Israël. (1312 avant l’Ere Commune)
2. Le Premier Temple fut détruit par les Babyloniens et Nabuchodonosor. (586 avant l’Ere Commune)
3. Le Second Temple fut détruit par les Romains. (70 de l’Ere Commune)
4. La révolte de Bar Kochba fut écrasée par l'empereur romain Hadrien. (135 de l’Ere Commune)
5. Le Mont du Temple fut aplani, et Jérusalem fut reconstruite comme une ville païenne.
D’autres terribles malheurs, tout au long de l'histoire juive coïncidèrent avec la date du 9 Av, comme l'expulsion des Juifs d'Espagne en 1492, le déclenchement de la Première Guerre mondiale en 1914, et la déportation massive des Juifs du Ghetto de Varsovie en 1942.
L’après midi précédent Tisha B’Av, il est coutume de manger Seudah Hamaf Seket, un repas composé uniquement de pain, d'eau et d’un œuf dur. Le pain et l’œuf sont trempés dans la cendre, symbole de deuil, et mangés en étant assis par terre. (Les règles diffèrent légèrement lorsque Ticha B’Av tombe le jour du Chabbat ou le dimanche.)
Le coucher du soleil marque le début de Tisha Beav, durant lequel il est interdit de manger ou de boire jusqu'à la nuit tombée le lendemain soir. Il est également interdit de se baigner ou se laver, porter des chaussures en cuir, ou avoir des relations conjugales. Nous n’étudions pas non plus la Torah, à l’exception de textes portant sur Tisha Beav et le deuil comme par exemple le Livre des Lamentations et celui de Job, et certaines sections du Talmud (relatant l'histoire de Kamtza et Bar Kamtza).
Le Livre de Eicha (Lamentations), dans lequel Jérémie décrit si magnifiquement sa douleur sur la destruction de Jérusalem et celle du Premier Temple, est lu le soir, lors de la prière, dans les synagogues. Des élégies spéciales "Kinot" sont également récitées, durant la nuit et aussi le lendemain.
D’autres pratiques de deuil sont observées comme le fait de s’asseoir sur une chaise basse (l’après midi, une chaise ordinaire est autorisée, voir «Lois des Chaussures et Chaises»). Nous minimisons également nos activités professionnelles et nos occupations de loisirs.
Après Tisha B’Av, toutes les activités normales reprennent, sauf celles qui suivent qui sont retardées jusqu'à midi le jour du 10 Av, car le Temple continua de bruler pendant le 10 Av: se couper les cheveux, faire la lessive, prendre un bain ou une douche, écouter de la musique, manger de la viande et boire du vin.
La signification de Tou Béav
Six évènements heureux eurent lieu à Tou Béav, soit le 15 Av, le transformant ainsi en un jour festif du calendrier juif. Michna dans le traité Taanit nous apprend : "Aucun jour ne fut plus festif pour Israël que le 15 Av et le jour de Kippour". Que symbolise Tou Béav, le 15ème jour du mois hébraïque d’Av ? En quoi est il comparable à Yom Kippour ?
Nos Sages expliquent que Yom Kippour symbolise le pardon de Dieu relatif au péché du Veau d'Or commis par Israël dans le désert, car c'est en ce même jour que D.ieu accepta finalement la plaidoirie de Moïse en faveur du pardon des Nations, et toujours en ce jour que Moïse descendit du Mont Sinaï avec les deuxièmes tables de la Loi (les premières ayant été brisées en voyant Israël s'adonner au culte du Veau d'Or).
De la même manière que Yom Kippour symbolise l'expiation du péché du Veau d'Or, Tou Béav marque l'expiation de la faute des Explorateurs, dont dix d'entre eux firent un rapport tellement négatif sur la Terre de Canaan qu'ils réussirent à faire paniquer le peuple d'Israël tout entier qui devait y pénétrer. Suite à ces rapports alarmistes et crus par le peuple, Dieu décréta que le peuple d'Israël errerait encore 40 ans dans le désert, et qu'aucune personne âgée de 20 ans et plus à l'époque de ces dires n'entrerait vivante en Terre promise. Pendant ces quarante années d'errance supplémentaires, les personnes qui atteignaient leurs 60 ans décédaient le jour de Ticha Béav, soit 15 000 âmes chaque Ticha Béav.
Cette fatalité prit fin un jour de Tou Béav.
Six évènements heureux eurent lieu un jour de Tou Béav.
Premier évènement :
Comme dit ci dessus, la fatalité qui poursuivit les Juifs dans le désert pendant quarante ans prit fin un 15 Av. Cette année là, les dernières 15 0000 personnes s'apprêtaient à mourir. Mais Dieu dans Sa grande miséricorde décida de les épargner, jugeant qu'ils avaient traversé suffisamment de difficultés jusque là. Ne le sachant pas, ces Juifs se préparèrent à mourir à l'approche du 9 Av. Mais rien ne se passa. Ils pensèrent d'abord à une erreur de calendrier de leur part, et attendirent donc le lendemain, puis le jour suivant
Finalement, le 15 Av arriva, et avec lui la pleine lune qui prouva à tous que le jour fatidique était bel et bien passé et qu'ils étaient toujours vivants ! Il était désormais clairement établi que Dieu avait abrogé son décret, et qu'Il avait donc pardonné le péché des Explorateurs.
C'est ce que voulurent dire nos Sages quand ils déclarèrent : "Aucun jour ne fut plus festif pour Israël que le 15 Av et le jour de Kippour", car il n'y a pas de joie plus grande que celle de voir ses fautes pardonnées. En l'occurrence, le péché du Veau d'Or fut absous un jour de Yom Kippour, et celui des Explorateurs un jour de Tou Béav. Dans le Livre des Juges, Tou Béav est assimilé à un jour de fête (Juges 21:19).
Mis à part cet évènement particulièrement remarquable, cinq autres faits marquants se produisirent un jour de Tou Béav.
Deuxième et troisième évènements :
Suite à la jurisprudence des filles de Celofhad (cf Nombres chapitre 36), les filles qui avaient hérité de leur père alors que celui ci ne laisse pas de fils n'avaient pas le droit d’épouser un homme issu d'une autre tribu que la leur, ceci pour éviter que la terre ne passe d'une tribu à une autre. Quelques générations plus tard, après l'épisode de la concubine de Ghibea (cf Juges, chapitre 19 21), les enfants d'Israël voulurent interdire à leurs filles d'épouser un homme issu de la tribu de Benjamin. Cette décision radicale menaçait tout simplement la tribu de Benjamin d'extinction.
Or chacune de ces prohibitions furent levées à Tou Béav. Le peuple comprit que s'il maintenait sa sanction contre Benjamin, l'une des 12 tribus ne risquait rien moins que de disparaitre. Le peuple s'en dédit en arguant que cette interdiction ne concernait que la génération qui l'avait votée, et pas les générations à venir. Idem pour les héritières qui étaient limitées à leur propre tribu pour leurs choix matrimoniaux : cette limite fut appliquée par la génération contemporaine de Josué, celle qui a conquis et divisé la Terre de Canaan, mais tomba en désuétude pour les générations suivantes. Pouvait donc apparaitre le phénomène de fusion des tribus, qui était une raison de réjouissance en soi. Le Livre des Juges parle même de "festival aux yeux de Dieu".
Le traité Taanit indique qu'au cours des générations, le jour de Tou Béav a été spécialement choisi pour fixer des fiançailles, symbole d'émergence de nouvelles familles juives. Quatrième évènement :
Après que le roi Jéroboam ait divisé le royaume d'Israël en emportant dix tribus du royaume de Judée, il posta des gardes le long des routes menant à Jérusalem, pour dissuader les gens de monter à la Ville sainte pour les Fêtes de pèlerinage, car il craignait que de tels rassemblements populaires n'affaiblissent son autorité. En guise de "substituts", il érigea deux lieux de culte, à Dan et à Beth El, qui s'avérèrent de véritables suppôts d'idolâtrie. De fait, la division entre les deux royaumes prit valeur de fait accompli, et perdura pendant des générations.
Le dernier roi du royaume d'Israël, Osée fils de Ela, voulut réparer ce désastre, et retira tous les gardes des routes menant à Jérusalem. Il permit ainsi à nouveau au peuple d'effectuer ses précieux pèlerinages. Cela se produisit un jour de Tou Béav.
Cinquième évènement :
Au début de la période du Second Temple, la Terre d'Israël était à ce point aride que le bois nécessaire aux sacrifices et à la flamme éternelle qui devait bruler sur l'Autel était quasiment impossible à trouver. Aussi chaque année, un groupe de volontaires courageux partait au loin pour ramener du bois, malgré le fait que ce voyage était extrêmement dangereux.
Il faut préciser ici que tout bois n'était pas forcément employable pour ces buts sacrés. Ainsi le bois véreux n'était il pas éligible au service du Temple. Le froid et l'humidité étant les conditions idéales au développement des vers dans le bois, il était indispensable de rassembler le bois nécessaire à la saison estivale suivant bien avant l'arrivée des premiers frimas de l'hiver. Le dernier jour de l'année où l'on achetait encore du bois avant de le stocker était le 15 Av, et il donnait lieu à des scènes de joie chaque année lorsqu'on constatait que le quota de bois nécessaire avait été atteint.
Sixième évènement :
Durant la révolte de Bar Kokhba, les Romains interdirent que les corps de leurs ennemis dans la bataille de Bétar soient ensevelis. Très longtemps après la bataille, ils donnèrent enfin la permission d'inhumer ces malheureux. Cette autorisation fut proclamée un jour de Tou Béav, et permit de découvrir un double miracle : tout d'abord la finale "générosité" des ennemis implacables du peuple juif, mais surtout le fait que les corps des combattants juifs, laissés à l'abandon à ciel ouvert pendant si longtemps, ne s'étaient pas décomposés.
En signe de gratitude pour ce double miracle, il fut ajouté une quatrième bénédiction au Birkat Hamazone (Actions de grâces après le repas), laquelle remercie Dieu "Qui est bon et Qui prodigue le Bien" : "Qui est bon" pour saluer la conservation miraculeuse des corps de Bétar, et "Qui prodigue le Bien" pour célébrer l'autorisation inattendue d'ensevelissement des dépouilles.
De nos jours, nous marquons Tou Béav comme une fête mineure, en cela que nous ne récitons pas les Tahanounim (NDT : prières demandant le pardon de nos fautes) ce jour là, et que nous ne disons pas d'éloge funèbre. Dans la même idée, un couple qui se marie un jour de Tou Béav est exempté de la coutume couramment suivie de jeûner la journée précédant la bénédiction nuptiale.
Tou Béav précède de peu le mois d'Elloul, lequel nous offre la possibilité de nous préparer spirituellement aux Jours redoutables des fêtes de Tichri. Les jours raccourcissent, les nuits deviennent au contraire plus longues. La météo elle même invite à une pause intérieure : le fermier a traversé les tribulations de la récolte, son rythme de travail a considérablement ralenti. Même les conditions physiques se prêtent à la réflexion ; il serait presque impossible de s'asseoir et de méditer sous la chaleur accablante de l'été, mais maintenant que les journées et les nuits sont plus fraiches, l’introspection s’en retrouve facilitée.
Dans le passé, il était de coutume de se saluer le jour de Tou Béav par l'expression "Kétiva vekhatima tova" ("Que votre nom soit inscrit et scellé pour le Bien"), c'est à dire la même bénédiction que celle que nous utilisons de nos jours à Roch Hachana. Les férus de Guématria (calcul de la valeur
numérique des lettres en Hébreu) pourront constater que la valeur numérique de cette phrase de salut totalise le nombre 928… qui est aussi la valeur numérique des mots "quinzième de Av".
Tiré et traduit de l'ouvrage Practical Judaism paru aux Editions Feldheim.
ème
Notre 60
anniversaire de mariage : le secret des couples qui durent
par rabbin Benjamin Blech aish.fr Le fondement d'un couple réussi ? Vous l'avez appris en maternelle...
Toutes les choses sont intrinsèquement « bonnes », à condition qu’elles soient partagées avec autrui.
La semaine dernière, mon épouse et moi avons franchi un cap majeur : nous avons célébré notre 60ème anniversaire de mariage.
Bien que les gens vivent plus longtemps de nos jours, la durée des mariages heureux semble s’être raccourcie. Quand j’ai mentionné par hasard ma sim’ha personnelle lors d’une conférence à Los Angeles face à un public qui comprenait de nombreuses célébrités d’Hollywood, une personnalité bien connue m’a confié avec un sourire en coin : « Rabbin Blech, être marié pendant 60 ans n’a rien d’exceptionnel dans notre milieu. Mais il nous faut généralement environ cinq ou six femmes pour y parvenir. »
Ce qui m’a le plus frappé parmi les innombrables bons souhaits et félicitations venant de jeunes amis et connaissances a été la question que la quasi totalité d’entre eux m’ont posée : « Quel est donc votre secret ? »
Comme si le fait de rester mariés est aujourd’hui considéré comme tellement inhabituel que ce phénomène nécessite une sagesse mystique presque surnaturelle. Comme si le fait de réussir son couple est
une tâche allant au delà des capacités d’un couple qui entame sa vie à deux avec des rêves communs et un amour passionné. Comme s’il doit obligatoirement exister une espèce de secret divin, caché de la plupart des humains, qui pourrait permettre la réalisation de la vérité universelle de Dieu affirmant qu’ « il n’est pas bon pour l’homme d’être seul ».
Laissez moi donc répondre à cette question le plus directement possible. Il n’y a pas de secret. C’est une idée que nous connaissions depuis notre plus tendre enfance. Le défi n’est donc pas de la découvrir mais de nous en souvenir. C’est peut-être la toute première chose que l’on nous avait enseignée quand nous avions commencé à apprendre comment vivre en société.
Il y a plusieurs années, a paru un livre devenu contre toute attente un best seller international. Écrit par Robert Fulghum, il portait un titre particulièrement éloquent : « Tout ce que j’ai vraiment besoin de savoir je l’ai appris en maternelle ». Personne ne s’imaginait que les vérités simples qu’il contenait allaient toucher des millions de lecteurs.
Ce fameux livre a une suite juive. Ce n’est que bien plus tard dans ma vie que j’ai pris conscience que tout ce que j’ai vraiment besoin de savoir je l’ai appris quand j’ai entamé mes études juives.
J’ai commencé à étudier le Talmud très jeune. Le curriculum, suivi par la plupart des écoles d’enseignement du judaïsme, nous a fait commencer par un passage célèbre du traité Baba Metsia qui traite du cas où deux personnes revendiquent le droit sur un même vêtement trouvé. « L’un dit : "je l’ai trouvé", l’autre dit : "je l’ai trouvé" : l’un dit : "tout est à moi",
l’autre dit : "tout est à moi". » Il incombe donc au tribunal de trancher. Les deux parties doivent d’abord prêter serment pour confirmer leurs positions respectives. Ensuite, le verdict final est prononcé : ils devront le partager entre eux. Ni l’un ni l’autre ne remporte la totalité du vêtement. La solution est la suivante : ils doivent partager.
Autrefois je m’interrogeais sur la sagesse rabbinique qui avait fait de ce débat spécifique une entrée en matière à l’étude du Talmud pour les petits enfants. N’aurait il pas été plus approprié de nous introduire au Talmud et à la loi juive par un passage traitant des bénédictions et prières, des moyens de servir Dieu ou peut être de la sainteté et la charité ?
Eh bien non ! Aucun de ces sujets n’est aussi impératif que celui d’inculquer dans nos tendres esprits l’importance d’apprendre que dans ce monde on ne peut pas toujours gagner pour la simple raison que l’on dit : « c’est à moi. » On ne peut pas revendiquer pour soi même une chose à laquelle autrui prétend tout aussi légitimement. Le monde n’est pas là pour qu’on en profite unilatéralement ; il est destiné à ce qu’on divise, à ce qu’on partage, à ce qu’on accorde une légitimité égale au droit d’autrui.
C’est la même vérité que Robert Fulghum a désignée comme leçon clé à retenir de la maternelle. Nous venons au monde en tant qu’être unique, à qui tout est donné par des parents dévoués et bienveillants. Pour être digne d’unir par la suite notre destin à celui d’une autre personne, nous devons aller de l’avant, être en mesure de jouir du cadeau merveilleux de l’amitié, mûrir et progresser suffisammentpour respecter les droits des autres.
Aimer c’est partager. Partager c’est reconnaître que le pronom « je » n’a pas autant d’importance que le pronom « nous ». Et c’est peut être la signification profonde qui se cache derrière le terme anglais « wedding » (mariage), dans lequel le « we » (nous) précède le « I » (je). Partager c’est reconnaître qu’il doit exister des moments où tes besoins passent avant les miens, où tes désirs doivent devenir mes ordres. Partager c’est savoir que même si deux personnes ne sont pas identiques, elles sont tout de même égales avec des désirs différents qui méritent le respect même quand ils sont désapprouvés par l’autre.
Quand Dieu créa le monde, la Torah nous dit qu’il conclut chaque acte de création avec l’observation que « c’était bien ». La première occurrence biblique de l’expression « il n’est pas bon » apparaît en ce qui concerne la solitude. « Il n’est pas bon pour l’homme d’être seul » dit Dieu. Et dans une magnifique réflexion, le commentaire rabbinique souligne que cette remarque
ne renvoie pas uniquement à la solitude d’Adam mais également au jugement de valeur porté précédemment sur tout ce que le Tout Puissant avait créé. En d’autres termes, elle nous indique que toutes les choses qui ont été créées par Dieu sont intrinsèquement « bonnes », à condition qu’elles soient partagées avec autrui.
Le monde d’aujourd’hui fait l’apologie des « selfies », de la suffisance, de la satisfaction narcissique. C’est un monde dans lequel le mot droit possède une valeur suprême, sur le plan politique, social et interpersonnel. L’expression reine est « tout est à moi » et le verdict talmudique consistant à diviser et partager est considéré comme un anachronisme dépassé. « Accepter un compromis » est trop souvent perçu comme un synonyme un peu plus élégant de « perdre la moitié de ses droits ». Or personne ne veut passer pour un perdant, même dans une toute petite mesure.
Il est bien dommage que tant de gens ne se souviennent plus de ce qu’ils ont appris en maternelle ni lors de leur première rencontre avec l’étude du Talmud. Partager c’est gagner. Mener sa vie avec le crédo qui remplace « c’est à moi » par « c’est à nous » ne revient pas renoncer à la moitié de ses droits. Cela revient à offrir aux deux conjoints la possibilité presque miraculeuse de tout gagner.
Le sentiment que tout nous est dû engendre d’interminables exigences. À l’inverse l’engagement crée le désir de parvenir à un bonheur durable en donnant, en aimant, en partageant et en respectant l’autre au moins autant que soi même. Elaine et moi nous sommes engagés à être présent l’un au côté de l’autre, et c’est ainsi que nous nous sommes découverts. Nous nous sommes engagés à œuvrer continuellement pour l’épanouissement de notre couple, et c’est notre engagement mutuel qui a fait de nous des êtres épanouis pour notre cercle familial et social. Nous avons partagé un engagement profond pour Dieu et Ses valeurs, et c’est ainsi que nous avons bénéficié de bénédictions célestes sans pareilles.
L’idée de fonder sa vie commune sur les principes du partage, de l’engagement au lieu du sentiment que tout vous est dû, n’a jamais été un secret. C’est cette idée précise qui a offert à mon épouse, Elaine, et à moi même 60 ans de bonheur ensemble. Et c’est pourquoi, dans le même esprit, je suis heureux de la partager également avec vous, tout en formulant une prière que Dieu vous accorde à votre tour des bénédictions de bonne santé, de longévité et qu’Il vous comble de Sa bonté.
Zabayon Tunisien
Ingrédients pour 8 pers :
5 œufs
5 bonnes c.à soupe de sucre 5 c.à soupe d'huile 1 sachet de sucre vanillé 3 c.à soupe d’eau de fleur d'oranger 1 pincée de sel
Pour les amandes caramélisées (Facultatif): 40 g d'amandes effilées 60 g de sucre
Recette :
Préparez 2 grands saladiers. Séparez les blancs des jaunes d'œufs
Dans le premier saladier montez les blancs d'œufs en neige ferme avec une pincée de sel. Une fois que les blancs en neige sont bien montés vous pouvez les serrer avec une bonne pincée de sucre. Réservez. Dans le deuxiéme saladier, battez les jaunes avec le sucre et le sucre vanillé jusqu'à ce que ça blanchisse (avec le fouet électrique c'est plus rapide et cela sera encore plus mousseux.)
Ajoutez l'eau de fleur d'oranger, battez encore un peu. Continuez de battre en incorporant petit à petit l'huile.
Mélangez délicatement les blancs en neige avec la préparation des jaunes d'œufs. Versez la préparation dans un moule à cake ou dans des petits moules en silicone.
Pour la préparation des amandes caramélisées : Prenez une petite casserole anti adhésive, faites la bien chauffer et ensuite ajoutez y 60 g de sucre en poudre que vous laisserez fondre tout doucement à feu doux pour réaliser un caramel. Attention, ne laissez pas trop colorer le caramel car aprés il va avoir un mauvais goût!
Dés que le caramel est prêt, jetez y les amandes effilées et mélangez bien pour que le caramel enrobe les amandes.
Placez du papier sulfurisée sur votre plan de travail et versez y les amandes caramélisées et laissez refroidir. Lorsque la préparation a refroidit, prenez un grand couteau et coupez les amandes en petits morceaux ou en gros morceaux comme vous préférez.
Placez la préparation du zabayon pendant 4 h minimum au frigidaire (autant le préparer la veille pour le lendemain).
Lorsque vous dressez votre assiette saupoudrez d'amandes caramélisées et c'est un régal !
Pain perdu
Ingrédients, pour 8 morceaux 1 pain rassis (ou frais)
3 oeufs 3 c. à soupe de sucre 1 sachet de sucre vanillé 50 cl de lait Beurre
Recette :
Mélanger les œufs avec les sucres.
Ajouter le demi litre de lait Couper le pain en tranches d'environ 1,5 cm d'épaisseur
Tremper les tranches dans le mélange précédent. Rester plusieurs secondes afin que le pain soit bien imbibé du mélange.
Faire chauffer du beurre dans une poêle et y faire cuire les tranches de pain perdu.
La première face cuit environ 5 minutes, la seconde 3 minutes.
Et voilà, votre pain perdu est prêt !
Tortilla au chorizo et poivrons rouges
Ingrédients, pour 4 pers: 2 avocats 400 g de blanc de poulet 100 g de crevettes roses 1/2 banane
4 feuilles de laitue
4 CàS de mayonnaise
1 CàS de crème fraîche
2 CàC de jus de citron Paprika sel fin, poivre blanc du moulin
Recette :
Fendez les avocats en deux, retirez les noyaux et évidez les. Réservez la chair des fruits. Pelez la banane et émincez en la moitié en rondelles que vous ajoutez à l’avocat et arrosez de jus de citron.
Cuire le blanc de poulet.
Coupez le blanc de poulet en dés. Lavez la salade, essorez la et ciselez la en chiffonnade. Incorporez la crème fraîche à la mayonnaise. Salez et poivrez. Additionnez de paprika. Mélangez la sauce obtenue à la chair d’avocat et à la banane. Ajoutez le poulet et la salade. Garnissez les demi avocats évidés avec cette préparation.
les éducateurs
N'avalez pas en gros ce que les autres disent. Vérifiez si cela a du sens.
Les vendeurs gagnent en intelligence chaque fois qu'un client pose une nouvelle question - mettant le vendeur au défi de devenir plus intelligent à chaque fois.
Les enseignants sont également dans la vente, essayant de commercialiser une idée. Soyez un consommateur averti : lorsque vous apprenez quelque chose de nouveau, sortez le "marqueur rouge". Est ce que ça fait du sens? Est ce juste une bonne théorie, ou peut elle aussi être mise en pratique ?
La voie n°48 est ha'mach'kim et rabo littéralement « rendez votre professeur sage ». Way # 10 parlait de la nécessité de choisir le bon enseignant. Mais ce n'est que le début. Nous devons aiguiser notre professeur pour atteindre l'expérience d'apprentissage maximale.
N'ayez pas peur de défier. Si votre professeur a la vérité, il est heureux quand ses élèves sont critiques.
En interrogeant et en mettant au défi votre professeur d'articuler sa position, vous l'aiguisez en fait. Comme l'a dit l'un des grands Sages : "J'ai beaucoup appris de mes professeurs. J'ai appris encore plus de mes partenaires d'étude. Mais j'ai appris le plus de mes élèves."
Pas de perroquets
Les Sages talmudiques faisaient parfois des erreurs intentionnelles, insérant une torsion illogique pour garder les étudiants sur leurs gardes. L'enseignant voulait voir si les élèves "pensaient" ou simplement "avalaient". Un bon enseignant veut que ses élèves soient vivement critiques. Qui a besoin d'une salle remplie de zombies, de perroquets et de magnétophones ?
Ensuite, l'enseignant demandait : « Comprenez vous ? Cela a t il un sens ? Et malheur à l'étudiant qui a effectivement dit "Oui!"
Bien sûr, chaque fois que vous défiez un enseignant ou un parent, faites le avec respect. Tempérez le avec des expressions comme : "Pardonnez moi, je ne comprends pas comment vous en êtes arrivé à cette conclusion, mais cela me semble incorrect."
Donnez lui une chance
Un autre aspect de "rendez votre professeur sage" est de le considérer comme une personne sage. Pour apprendre d'un enseignant, vous devez prendre ses déclarations au sérieux. Sinon ça ne marchera pas. Acceptez le fait qu'il a quelque chose à dire. Il a des références. Accordez une juste écoute à ses idées.
Ne rejetez jamais quelque chose que votre professeur dit comme "ridicule". Considérez son point de vue même si vous avez le sentiment de "c'est impossible, c'est une erreur, je sais mieux." Ne le rejetez pas d'emblée. Donnez lui une autre chance de s'expliquer, puis réfléchissez y à nouveau.
Mais, me direz vous, peut être que le professeur a vraiment tort ! Si c'est la conclusion à laquelle vous arrivez, parlez en. Mais seulement après avoir analysé. Ne vous contentez pas de protester. Découvrez pourquoi vous pensez qu'il a tort. Quelle est votre preuve ?
Exemple : Votre professeur donne une définition de "l'amour". Y a t il quelque chose de mal à définir l'amour ? Peut être n'aimez vous pas l'idée de le résumer à une définition? Ou vous ne croyez pas qu'il soit possible de définir une émotion ?
Allez y et posez la question : "Comment pouvez vous définir les émotions ?" (La réponse est que nous ne définissons pas les émotions, nous définissons ce qui suscite l'émotion.)
Indépendamment du fait que vous finissiez par être d'accord ou non, le simple fait de le faire se traduira par une croissance énorme.
Sentez votre résistance
L'un des plus grands obstacles à l'obtention de la sagesse est d'être investi émotionnellement dans notre propre position.
Soyez conscient chaque fois que vous ressentez le désir de vous éloigner des paroles des autres. Cela pourrait être votre propre attitude défensive (parce que vous n'êtes pas si sûr de vous même). Ou il peut s'agir de paresse intellectuelle, ou d'une peur des implications, ou d'un préjugé enraciné.
Analysez ce qui vous dérange. Trouvez le et posez le sur la table. Identifiez où il marche sur vos préjugés, où il va à l'encontre de votre opinion, contre votre inclination, contre votre désir.
D'où que nous venons, tout le monde considère quelque chose comme sacré. Si vous venez de Chine, le communisme est sacré. Si vous venez d'Amérique, le capitalisme est sacré. Si vous venez d'un kibboutz, le socialisme est sacré.
Il est en fait très important d'écouter le point de vue de l'autre lorsque vous n'êtes pas d'accord ! Souvent, la chose même dont nous avons besoin est celle que nous repoussons. Si vous vous retrouvez désinvolte ou que vous rejetez une idée du revers de la main, cela a probablement touché un accord défensif en vous. C'est précisément là que vous avez une ouverture pour grandir et que vous devez y prêter le plus d'attention. C'est le pouvoir de la schizophrénie en nous. Nous qualifierons quelque chose de "ridicule" même si nous soupçonnons sournoisement qu'il a le pouvoir de nous transformer de manière positive.
Couches sur couches
Réfléchissez et repensez à ce que dit votre professeur. Cela s'applique certainement lorsque vous ne le comprenez pas entièrement ou lorsque vous n'êtes pas d'accord. Mais même si vous êtes d'accord avec l'idée, ne soyez pas si sûr d'avoir compris le message complet.
Même si quelque chose vous semble évident, essayez de le voir sous un jour différent. Plusieurs fois, vous serez surpris de voir de nouveaux aspects que vous avez précédemment négligés.
La sagesse est très profonde. Nous pouvons penser que nous comprenons immédiatement, mais au fil du temps, nous accumulons plus d'expériences de vie et commençons à démêler les couches sous les mots. Il y a mille aspects différents auxquels vous n'avez pas pensé. Il faut donc
continuer à creuser. Et plus vous creusez profondément, plus vous verrez combien il y a à creuser !
Nous ne comprenons pas complètement une idée pendant très longtemps. En fait, les Sages disent que cela prend 40 ans !
Regardez de l'autre côté
Élargissez votre compréhension des concepts en regardant du point de vue de l'autre personne. Entrez dans sa longueur d'onde. Découvrez d'où il vient. Même si vous êtes sûr d'avoir raison, devenez l'avocat de l'autre partie. Ne le rejetez pas d'emblée.
Jouez votre propre avocat du diable. Forcez vous à donner 10 raisons pour l'autre point de vue. Même s'il a tort, il y a encore de bonnes raisons pour lesquelles il croit ce qu'il croit.
Appliquez cette technique chaque fois que vous vous disputez. C'est formidable pour guérir les failles, en particulier lorsque les combattants sont tendus et bouleversés émotionnellement. Vous pourriez dire : « Écoutez, je veux vraiment comprendre ce que vous dites. Voici donc quelques raisons auxquelles j'ai pensé pour lesquelles vous avez raison. Pourriez vous me donner quelques raisons pour lesquelles j'ai raison ?
Aucune dispute ne peut durer dans ces conditions. Voyez vous cela?
Quelle est la pire chose qui puisse résulter de tout cela ? Vous pouvez toujours être en désaccord, mais vous vous comprendrez et développerez le respect entre vous. Au delà de cela, vous pourriez en fait découvrir la vérité et changer votre point de vue !
S'attaquer aux grands problèmes
Appliquez cette technique de "regarder de l'autre côté" à tous les problèmes graves de la vie. Par exemple, avant qu'une personne ne se marie, elle doit trouver 10 raisons d'être fidèle au judaïsme. Ne rejetez pas le judaïsme sur la base de votre expérience à l'âge de 13 ans. Le peuple juif a donné une base
morale au monde et a prospéré contre toute attente. C'est un patrimoine à découvrir.
De même, avant de rejeter Dieu de votre vie, donnez 10 raisons pour lesquelles il est important d'avoir une relation avec lui. Le Tout Puissant est notre Créateur, notre maître. Accordez lui du crédit.
Y a t il des choses que vous ne comprenez pas dans la vie, comme la souffrance et l'injustice ? Bien sûr, posez les questions ! Mais essayez de le voir du point de vue de Dieu. Cela n'a aucun sens de lui en vouloir. Existe t il des preuves de son existence ? Trouver.
Pourquoi « éduquer les éducateurs » est il un chemin vers la sagesse ?
Quand un enseigne, deux apprennent.
Pour obtenir le sens complet d'une idée, vous devez poser des questions.
Même si vous ne comprenez pas une idée, considérez attentivement ses mérites.
Donnez au professeur le mérite de ne pas dire quelque chose de ridicule.
Comprenez que vous n'êtes pas parfait. Peut être que dans ce cas vous faites une erreur.
Les idées inconfortables sont notre plus grande opportunité de grandir.
La sagesse est profonde. Il faut du temps et de la patience pour l'acquérir.
Dans la conscience juive, l'apprentissage dure toute une vie. Plus un enseignant devient intelligent, plus l'élève devient intelligent.
8 bonnes raisons de se marier tôt
Pourquoi beaucoup de jeunes gens tendent à repousser leur ''mariage'' à un âge élevé ?
Beaucoup de raisons les en empéchent . 8 raisons pour lesquelles il faut se marier jeune et ne pas repousser la plus belle chose qui peut arriver dans la vie De nos jours, sans aucune véritable raison, beaucoup de personnes repoussent le fait de se marier à un âge relativement élevé. Quels sont leurs arguments? Tout ce qui peut se passer par la tête. En général, si elles t'expliquent pourquoi elles ne se marient pas tôt, elles te dirons que le problème économique est l'essentiel problème , mais elles ne comprennent pas que la plus facile des façons d'obtenir de l'argent c'est tout simplement de fixer une date de mariage. Ces personnes ne comprennent pas non plus que toutes leurs occupations étude ou travail auront beaucoup plus de réussites et de bénédictions après le mariage.
A partir des paroles de Rabbi Nah'man de Breslev, qui nous accompagnent dans chaque sujet et tout au long du chemin, ressortent 8 raisons de se marier tôt même si l’on est jeune (c'est à dire :bien avant le voyage autour du monde ,la recherche de soi, ou tout autre chose qui empêche la chose tant désirée):
On ne repousse pas une Mitsva les sages nous apprennent qu'il est interdit de repousser une Mistva à partir du moment où nous avons l'occasion de la faire. La première Mitsva qu'Hashem nous a donné est celle de ''se fructifier et se multiplier''.Et comme toute Mitsva il est dans notre devoir de nous efforcer à accomplir la Mitsva ''de se marier'' D’avoir une vie de couple, et de commencer à construire le nid familial.
Rester avec la tête propre nos sages nous apprennent que l'homme doit se marier avant l'âge de 20 ans pour que sa pensée reste saine et pure. Le mariage a un jeune âge aide la personne à garder sa sainteté personnelle, son alliance, une chose qui abonde toutes les bénédictions dans la vie la bonne parnassa, la réussite, la paix dans le couple, le bien être et d autres bonnes choses encore Etre un homme complet Une personne non mariée, comme nous l'apprennent nos sages, est une moitié de soi puisqu'il lui manque sa nechama jumelle a lui[ou elle]. La vie de couple aide a la croissance spirituelle de l'homme, car son travail essentiel sur les midots[bons caractères]commence dans la maison , avec le[la] conjoint[e] ,et après avec les enfants. Alors pourquoi attendre ? Des arguments comme 'J'ai besoin d'avoir un diplôme','J'ai des études a finir','Je suis obligé de faire le tour du monde' sont des bases incorrectes!
Un homme marié est quelqu'un de beaucoup plus stable, responsable, et beaucoup plus sérieux sur les buts qu'il se fixe, il est beaucoup plus décisif. Et en plus, la parnassa en abondance vient de la femme (regarde likoute moharan kama 69).L'homme marié a beaucoup plus de bénédictions dans sa parnassa. De plus, quelqu'un qui se respecte vraiment on lui donne la garantie qu'il trouvera sa parnassa avec réussite.
Tout les grands l'ont fait Presque tout nos grands sages, dans tout le courant des générations, se sont marier jeunes. Et non seulement leur mariage n'a pas empêché leur progression spirituelle, mais il fut un tremplin spirituel qui les a aidé à arriver à de très grands niveaux. Rabbi Nah'man de Breslev et son chèr élève Rabbi Nathan ,se sont mariés à 13 ans
Le réceptacle idéal de l'abondance Un couple qui vit une
vie sainte crée réceptacle idéal de l'abondance d' ה''בקה , une chose qui n'existe pas chez les célibataires.
Donnez Lui une bonne raison Puisqu'un homme marié est obligé de faire vivre sa famille, ceci donne une bonne raison à Hashem de le bénir de tout Ses bienfaits matériels et spirituels
Stabilité et motivation la vie de couple remplit l'homme de stabilité et de motivations .un homme marié, comme expliquer plus haut, est beaucoup plus responsable et adulte ,car il a un but dans sa vie, c'est pourquoi il ne se pertube pas de chaque'' rafale de vent ''que la société lui impose et surtout pas du plaidoyer:' tout le monde le fait'' y compris la réponse que tous se marient tard il sait ,plus ou moins, qu'est ce qu'il veut et ou il doit investir ses forces.
Adaptation rapide lorsque l'homme se marie jeune il lui est plus facile pour lui/elle de s'adapter à sa femme /son mari. Et en plus, généralement le lien est plus facile et vif avec les enfants, une chose relativement plus dure à un âge plus avancé.
A la lumière de tous ces points, la vie de couple, et particulièrement lorsqu'on est encore jeune, et de tous les côtés que tu choisisses de l'observer est une grande bénédiction. Ceux qui repoussent le mariage par toutes sortes de raisons soi disant logiques, sont généralement les plus grands perdants.
C'est une chose que j'ai remarqué énormément, que des gens ont perdu leur futur ''bien aimé'' [Zivoug] a cause de toutes sortes d'arguments qu'il ne faut pas se marier tôt, et c'est dommage. Ceux qui se marient tôt, et ont compris eux mêmes, qui ne se compliquent pas la vie dans le choix du conjoint car ils savent qu'eux mêmes ne sont pas complet, sont ceux qui méritent l'abondance de bénédictions du ciel.
Comme peuple de Foi [emouna] nous savons que le contrôle personnel divin [hachguah'a pratite] joue un rôle essentiel dans le fait de trouver son conjoint. La personne fait tout son possible pour trouver son conjoint approprié et Hashem fait le reste. C'est pourquoi celui qui fait sa Hishtadlout et veut accomplir les mitsvots de la Tora sur ce sujet se marier tôt, trouvera son Zivoug qui lui convient et lui revient michamaim [d'Hashem],car lorsque la personne arrive a ce grand moment extraordinaire et émouvant de sa vie être sous la Houppa avec son conjoint, à lui de savoir que c'est son vrai Zivoug ! Et sous la houppa avec sa deuxième moitie ,le Créateur les abonde de bénédictions comme dans le gan Eden ,de même qu'il rendu joyeux ses créations Adam et H'ava.
A suivre
La première place dans la vie
Tout parent doit profondément comprendre la responsabilité qui lui incombe en tant que parent et l’immensité du rôle qui pèse sur ses épaules. Il faut savoir que l’éducation doit avoir la première place dans la vie. Avant toutes les réussites possibles, avant sa propre réussite personnelle, et même sur des sujets aussi importants que la Torah ou le service d’Hachem et évidemment avant d’autres choses moins importantes, comme la carrière professionnelle ou la course après la réussite financière, oui, avant tout cela passe l’éducation des enfants.
L’homme doit arrêter la course folle dans laquelle il se trouve et consacrer du temps à l’éducation de ses enfants ou en d’autres termes, consacrer du temps à son identité en tant que parent et éducateur. Cela ne demande pas beaucoup de temps, seulement une heure, mais une heure remplie d’attention, que le parent s’observe bien dans son rôle d’éducateur afin qu’il façonne la meilleure personnalité de lui même en tant que tel. Automatiquement cela viendra à s’exprimer, même dans les instants où il s’occupe de sa famille, mais aussi dans les pensées auxquelles il réfléchit dans sa méditation pour faire passer des messages à sa famille.
Chaque parent doit réfléchir et penser à un programme bien précis : que veut il faire passer à ses enfants et comment va t il le transmettre. Il faut qu’il parle avec ses enfants d’une manière régulière et fréquente, qu’il s’intéresse à eux, à leur vie, qu’il apprenne à les connaitre et à connaitre les étapes qu’ils passent tout au long de leur chemin vers la vie adulte, qu’il tisse un lien profond avec eux en leur donnant de l’attention, et qu’il leur fasse passer des messages qui les éduqueront.
Le sommet de la réussite :
Les enfants sont la seule véritable réussite des parents ! Combien de personnalités importantes avons nous vu, des personnes servant Hachem avec labeur et don de soi, et qui ont énormément souffert de voir leurs enfants se diriger vers une culture étrangère. Cela à cause du fait qu’il s n’ont pas pris au sérieux leur rôle et n’ont rien investi dans leurs enfants.
Il faut bien comprendre qu’être parent est aussi l’une des obligations de l’homme envers son Créateur. Il n’y a pas que l’étude de la Torah, la prière, le travail de ses traits de caractère et pas seulement de ramener la subsistance à la maison. Etre parent, c’est un grand service divin qui se tient au dessus de tout et l’on doit s’atteler à cette tâche comme dans tout autre service divin, et même plus. Toute la Torah elle même est remplie de commandements sur l’éducation des enfants : « tu inculqueras, tu enseigneras, tu raconteras à ton fils ».
Le plus important est de se réveiller et de savoir s’arrêter : où l’homme court, paniqué comme cela ? Après la subsistance ? Il est certain que cela ne sert à rien, mais si quelqu’un court après sa Avodat Hachem c'est à dire qu’il court pour améliorer son service divin d’une façon qui l’entraine à ne plus réfléchir et à manquer aux devoirs et aux Mitsvot qu’il doit accomplir pour sa famille comme le Chalom Bayit ou l’éducation des enfants, ou même manquer le temps qu’il pourrait consacrer à une recherche personnelle de son identité et son rôle dans la vie. Tout cela reflète les astuces et le mensonge du mauvais penchant.
L’homme doit consacrer du temps et de la réflexion à son rôle et son objectif dans la vie et trouver du temps pour ses
enfants. Sinon, plus tard il regrettera, et beaucoup ont payé très cher pour avoir été aveugles à ce moment là et pour n’avoir pas assumé leur rôle de parents au bon moment. Il est interdit de négliger ses enfants, à aucun moment et à aucun prix. Aucun stress dans aucun domaine ne justifie que l’on délaisse ses enfants.
Un investissement sûr :
Les enfants sont les seules personnes qui comprennent intuitivement que lorsque l’on investit des forces dans quelque chose, on reçoit tôt ou tard le salaire de cet investissement et même plus. Les paroles de nos Sages : « tu as cherché et tu as trouvé, tu peux le croire ! » est encore plus vrai avec les enfants. A l’aide d’un petit effort, d’un petit investissement de temps, et aussi d’un investissement dans la réflexion afin de pénétrer dans le rôle de parent, on voit immédiatement des résultats extraordinaires sur les enfants.
Il est raconté à propos de la lumière de notre génération, notre maitre le Rav ‘Ovadia Yossef Chelita, que malgré sa journée surchargée entre les besoins du large public qui le sollicite ainsi que tenir l’ordre de son étude, il a aussi un temps bien précis consacré à tester ses petits enfants. Malgré tout ce qu’il a à faire, il sait exactement où chacun en est, et de plus, il fait aussi attention à leur situation générale. Pendant ce temps là, le Rav aurait pu continuer à étudier, à écrire de nouveaux ‘Hidouchim (explications sur la Torah), mais il est évident que le Rav connait l’importance des enfants ainsi que leur éducation.
Ainsi, chaque personne doit prendre et consacrer ce temps là d’être parent ! Etre une figure représentative de l’éducation. Une personnalité qui est présente, qui suit, qui met sur la bonne voie. Pour cela, il faut peu de temps mais beaucoup d’attention et de préparation à ce rôle.
L’homme doit décider qu’avant son service divin, avant sa prière au lever du soleil, et bien évidemment avant ses réussites professionnelles, avant tout cela vient les enfants ! S’il faut les aider pour se lever le matin, il les aidera et les encouragera et il priera ensuite. S’ils ont besoin d’aide dans leurs devoirs et leurs études, il les aidera et seulement ensuite il étudiera ce qu’il doit étudier. Chaque chose, il la raccourcira ou la fera plus tard afin de se donner à ses enfants. Il n’a qu’à réfléchir : comment aurait il fait si la journée n’avait duré que vingt deux heures et non vingt quatre ? De la même façon, il doit accorder au minimum deux heures à sa famille et à sa maison comme si qu’il n’avait que vingt deux heures pour tout faire.
Une des tactiques les plus efficaces du mauvais penchant, consiste à plonger l’homme dans la mélancolie, soit en accentuant ses fautes et ses insuffisances à ses yeux, soit en lui cachant totalement le bien qu’il recèle en lui dans les domaines matériels et spirituels. Ainsi, l’homme est attiré sans raison dans son filet de tristesse et de désespoir. En effet, chacun possède beaucoup de bien et prodigue beaucoup de bienfaits et si on considère tout ce bien en soi même, on peut se renforcer en pensant que puisqu’on a déjà réalisé des bienfaits, on pourra mériter d’en accomplir d’autres à l’avenir. Ainsi, on sera toujours joyeux et rien ne pourra nous faire chuter de notre joie.
A quoi cela est il comparable ? A un homme qui possède une échoppe au marché et gagne des millions à chaque instant. Quelqu’un vient le narguer : Tu n’as pas fait attention ? A l’instant, tu viens de perdre cent mille Euros ! Que vas tu faire ?
Le commerçant lui répond : Cela doit il m’attrister ? A chaque instant je gagne des millions, je ne peux pas perdre mon temps à songer à quelques milliers d’Euros. Je réfléchirai à ce problème plus tard, à la tombée du jour et je chercherai alors quelle fut ma faute afin de ne pas récidiver. Maintenant, poursuis ton chemin, car tu m’empêches de gagner mes millions.
Ainsi, au lieu de nous attrister de nos pertes et de gaspiller ainsi un temps précieux, on peut gagner à chaque instant des millions en continuant à accomplir des commandements, tandis que chacun d’entre eux apporte la joie et vaut plus que des millions, comme il est écrit (Psaumes 19) : “Les préceptes d’HaChem sont droits ils sont plus précieux que l’or”. A l’heure de la prière dans l’isolement et de l’examen de conscience, on doit faire ses comptes et corriger ce qui est nécessaire.
Par conséquent, l’homme doit être sage et ne pas considérer le mal qui est en lui, mais seulement les aspects positifs qu’il possède ; les développer et s’en réjouir toute la journée, tout en consacrant quotidiennement un temps à son examen de conscience. Il observera aussi ses aspects négatifs, pour tenter de les corriger. Le reste du temps, il demeurera dans la joie, sans jamais prendre garde au mal.
La colère
Le défaut de la colère est extrêmement grave, car il endommage et détruit la vie de l’homme coléreux et celle de tout son entourage.
La colère se manifeste sous différentes formes et degrés : Certains se mettent en colère intérieurement et vont chagrinés, fulminants et amers.
D’autres expriment leur colère avec des paroles dures et violentes. D’autres encore hurlent, maudissent, humilient, sans parler de ceux qui perdent la tête, déchirent leurs vêtements et cassent la vaisselle dans leur furie. Certains se mettent en colère sans raison ; d’autres ont de prétendues bonnes raisons que leur cerveau imagine ; d’autres enfin, ont de très bonnes raisons pour se mettre en colère.
Il faut savoir que tous les blâmes et avertissements contre la colère, s’appliquent aussi lorsque la colère de l’homme est parfaitement justifiée ; car si l’homme n’a pas raison, cela est évidemment mauvais, et les avertissements sont alors superflus.
Exprimée sous une forme quelconque, toute colère est le résultat d’un manque de foi.
Car si l’homme avait la foi qu’ainsi le veut HaChem, il ne se mettrait jamais en colère.
Sache qu’il est impossible de fuir d’aucune manière les épreuves susceptibles d’entraîner la colère, car l’homme vient dans ce monde en mission et il doit traverser toutes sortes d’épreuves que le Créateur lui prépare dans le courant de sa vie : problèmes, soucis, contrariétés, actions des gens contre sa volonté, etc. S’il regarde chaque chose avec foi, décide de tout accepter sans s’opposer, s’il se souvient qu’il est placé devant une épreuve de la foi et se comporte selon les trois règles de la foi, alors il ne se met pas en colère.
Cependant, s’il sépare les événements de la foi, et les fait dépendre de différentes causes ou même des hommes, il est inévitable qu’il ait une propension à la colère en toutes sortes d’occasions.
‘Prodigue nous la sagesse, l’entendement et la connaissance’
Il en résulte que la suppression de la colère dépend de l’intelligence de la foi chez l’homme, afin de connaître HaChem dans toutes Ses voies, de méditer comment se rapprocher de Lui à chaque instant de sa vie. Par conséquent, l’homme coléreux doit répéter ses demandes à HaChem béni soit Il : Donne moi l’intelligence de la foi ; donne moi la connaissance pour croire que rien n’existe hormis Toi, que le hasard n’existe pas, que tout ce qui m’arrive provient de Toi, que personne ne me fait quoi que ce soit sinon Toi, qui fait tout pour moi et pour mon bien.
Il doit aussi prononcer avec la plus grande concentration la bénédiction ‘Tu prodigues’ (ata ‘honen) dans la prière des dix huit bénédictions (la Amida) en s’y attardant et en revenant longuement sur les mots : ‘Prodigue nous la sagesse, l’entendement et la connaissance’ car ce sont la sagesse, l’entendement et la connaissance qui lui manquent pour sortir de sa colère.
Comme le dit le roi Salomon, que son âme repose en paix (Ecclésiaste 7 : 9) : “La colère demeure dans le sein des insensés”. En effet, la colère ne découle que de la folie et plus l’intelligence de l’homme est limitée et plus il se met en colère, comme nous voyons chez les enfants qui sont très coléreux, car leur intellect est limité et ils ne peuvent supporter la moindre contrariété.
L’adulte se trouve à un niveau supérieur, car il possède davantage d’intelligence et comprend que tout ne peut aller
comme il le voudrait.
L’homme croyant se trouve au niveau le plus élevé, puisqu’il comprend que chaque chose possède une raison particulière. Même lorsqu’il subit une dure épreuve, qu’on l’humilie et qu’on lui porte préjudice, il considère tout cela d’après la foi et comprend que le Créateur agit ainsi à son égard afin de le rapprocher de Lui, et qu’il est contraint de surmonter toutes ces épreuves pour effectuer sa réparation dans ce monde. Il ne s’oppose donc pas à ce qui lui arrive et passe à travers tout avec réflexion et compréhension.
La conclusion est que même si la colère n’entraînait pas tellement de dommages, selon l’intelligence de la foi, il ne serait pas convenable de se mettre en colère.
Avoir pitié de son âme
En vérité, la colère endommage le corps et l’âme plus que toutes les fautes écrites dans la Tora, car l’homme coléreux perd tout, même s’il possède la Tora et d’innombrables bonnes actions, comme cela est rapporté dans le saint Zohar. Il est forcé de se mettre en colère et devient alors une bête enragée, perd l’âme sainte avec laquelle il a accompli tous ces commandements ainsi que ses bonnes actions. A la place de son âme sainte, c’est un esprit impur appelé ‘dieu étranger’ qui vient résider dans son corps.
Il s’ensuit que l’homme coléreux n’a aucune chance de se corriger pour atteindre un niveau spirituel quelconque, car même s’il accomplit tous les commandements au monde et étudie la Tora jour et nuit, aussitôt qu’il se met en colère, il perdra tout. S’il pouvait commencer ensuite à zéro, ce serait une demi consolation, mais il est situé du mauvais côté, avec le mauvais penchant, et doit travailler durement afin de remonter de l’endroit où il est tombé.
Par conséquent, la réparation du coléreux n’est possible que s’il se repent très fortement, c’est à dire s’il s’engage à ne plus jamais se mettre en colère, advienne que pourra, et qu’il s’efforce dorénavant de se sanctifier par tous les moyens. C’est alors seulement que son âme sainte lui reviendra. Explication de tous les secrets
D’après ce qui précède, nous pouvons comprendre beaucoup de secrets de ce monde ci : Parfois, l’homme ne trouve pas son conjoint et personne ne comprend pourquoi, puisqu’il est agréable, intelligent et capable. La seule raison est la colère qui a perdu son âme et il a ainsi perdu le conjoint qui était destiné à l’âme perdue.
De même, un homme marié dont la femme s’oppose soudainement à lui et ne peut plus le supporter. Elle exige le divorce par tous les moyens et elle est incapable d’expliquer ce qui lui a pris, car auparavant elle vivait avec lui en paix et dans l’amour.
Mais soudain cet amour a dégénéré et de son côté, il ne comprend pas que quoiqu’il fasse, cela ne sert à rien et rien ne peut l’apaiser. C’est que sa colère a perdu son âme et sa femme a donc perdu toute affinité avec lui.
Parfois, un homme qui avait toute sa raison, perd la tête et devient soudainement fou et personne ne comprend ce qui lui arrive. La cause est la suivante : il a laissé exploser une terrible colère qui a perdu son âme, et à sa place un mauvais esprit réside en lui, le consume et lui cause des souffrances spirituelles inouïes, qu’HaChem ait pitié.
Parfois un homme qui trouvait facilement sa subsistance,
connaît brusquement et sans raison apparente, un revers de situation. C’est aussi parce que son âme, qui devait recevoir une certaine abondance, a été chassée par sa colère et du même coup, toute l’abondance dont il bénéficiait a disparu elle aussi.
De même, toutes sortes de maladies et de maux divers qui s’abattent sur l’homme et pour lesquels on ne trouve aucun remède, sont provoqués par la colère et apparaissent dès que son âme sainte disparaît. Un mauvais esprit occupe sa place et provoque toutes sortes de dommages et de maladies, qu’HaChem ait pitié. Ainsi, on observe que l’âme d’un homme qui se met juste en colère, s’affaiblit, que des angoisses et la mélancolie le harcèlent constamment.
Faire un compte juste
A la lumière de ce que nous avons écrit, on comprend à quel point chacun doit effectuer son examen de conscience avant que ne se présente l’épreuve de la colère.
On doit s’assagir et soupeser si une chose quelconque dans le monde vaut la peine de se mettre en colère et perdre ainsi son âme, son conjoint, sa subsistance, sa santé, sa sainteté et ses commandements.
Par conséquent, on ne se reposera pas, tant qu’on n’aura pas fait le maximum pour déraciner de soi l’incroyance et la folie qui conduisent à perdre l’âme de la vie.
L’homme priera, demandera et suppliera beaucoup pour qu’HaChem lui vienne en aide, et qu’il ne se mette jamais en colère, advienne que pourra, même lorsqu’on s’oppose à lui, qu’on l’humilie, qu’on ne l’écoute pas, qu’on lui porte préjudice dans son corps et dans ses biens et même lorsqu’il a entièrement raison. Car aucune chose au monde ne justifie que l’on perde son âme sainte et toute l’abondance matérielle et spirituelle qui l’accompagne, et qu’à sa place des forces impures dominent et conduisent à de terribles dommages matériels et spirituels.
On comprend maintenant encore mieux les propos du roi Salomon, que son âme repose en paix : “La colère demeure dans le sein des insensés” car seul un homme insensé et totalement ignorant est prêt à tout perdre et à tomber dans une telle impureté pour le plaisir instantané d’exprimer sa colère.
Le dommage occasionné par la colère est terrifiant ! Rien ne vaut la peine de perdre son âme ! À suivre...
On peut encore expliquer l’importance de l’isolement quotidien de différentes façons. Par exemple, l’homme doit consacrer un certain temps pour remercier Hachem de Ses bontés. Ici aussi, il ne suffit pas de remercier de temps à autres Hachem de Ses bienfaits, mais il faut Le remercier chaque jour.
Remercier journellement est plus facile, pour les raisons suivantes :
a. Sans remerciement quotidien, l’homme est dominé parla matérialité, ses yeux s’assombrissent et ne peuvent reconnaître les bienfaits du Créateur. Ce qui n’est pas le cas lorsqu’on remercie le Créateur chaque jour pour Ses bienfaits : c’est alors qu’on vit et respire réellement lebien et les bontés du Créateur.
b. Lorsque l’homme ne remercie qu’occasionnellement, il ajourne tous les bienfaits reçus quotidiennement. Comment peut on remercier occasionnellement pour tous les bienfaits prodigués chaque jour ? Mais lorsqu’on pratique journellement une heure d’hitbodédouth, on peut facilement remercier pour tous les bienfaits qu’on a reçus du Créateur.
De même, l’homme doit confesser ses fautes et il n’est pas suffisant de se confesser et prier occasionnellement pour les réparer, mais il doit le faire chaque jour. Ici aussi la matérialité risque de subjuguer l’homme, en particulier lorsque le joug des fautes insensibilise son coeur. Pour ce qui est de la deuxième raison, il est plus facile de se confesser chaque jour, car il suffit alors de se confesser sur la journée écoulée ; plutôt que d’attendre longtemps avant de le faire, car alors les dettes s’accumulent et la plupart tombent dans l’oubli.
Une condition indispensable
Ainsi notre saint Maître nous ordonne d’une façon univoque, de pratiquer l’hitbodédouth chaque jour, sans départir ; et ceux qui l’écoutent savent que l’hitbodédouth est comme de l’oxygène pour les poumons. On apprend de l’enseignement de notre Maître que l’hitbodédouth est la première condition pour vivre le judaïsme. Il a établi une fois pour toutes, qu’il est impossible d’être un bon juif sans une heure journalière d’hitbodédouth. Selon sa sainte expression (Liqouté Moharan 1:100) : « Du plus grand et jusqu’au plus petit, il est impossible d’être une bonne personne sans hitbodédouth. » L’obligation d’effectuer au moins une heure d’hitbodédouth par jour est rapportée dans plusieurs livres de grandes personnalités juives, et dans plusieurs causeries de notre Maître.
Voici ce qui est écrit dans Liqouté Moharan (1:25) : « L’hitbodédouth atteint un niveau supérieur à tous les autres. Il faut seulement et en dépit de tout, fixer une heure ou plus, et s’isoler seul dans une chambre ou dans un champ ; puis exprimer des arguments et des justifications devant le Créateur ; avec grâce, persuasion et apaisement ; demander et implorer Hachem béni soit Il, qu’Il l’amène vraiment à Son service. Ces causeries et prières seront dites dans la langue vernaculaire. »
En nous ordonnant une telle conduite, notre saint Maître nous a rendu vraiment un grand service car, comme nous l’avons déjà écrit plus haut, si l’homme ne s’impose pas, sans départir, une telle conduite pour rompre avec le train train quotidien de la course pour la vie, pour consacrer une heure à méditer sur ses actions, il pourra continuer sans réfléchir un seul instant à la finalité de la vie et sans réparer ses fautes
Maître.
Voici ce qui est écrit dans Liqouté Moharan (1:25) : « L’hitbodédouth atteint un niveau supérieur à tous les autres. Il faut seulement et en dépit de tout, fixer une heure ou plus, et s’isoler seul dans une chambre ou dans un champ ; puis exprimer des arguments et des justifications devant le Créateur ; avec grâce, persuasion et apaisement ; demander et implorer Hachem béni soit Il, qu’Il l’amène vraiment à Son service. Ces causeries et prières seront dites dans la langue vernaculaire. »
En nous ordonnant une telle conduite, notre saint Maître nous a rendu vraiment un grand service car, comme nous l’avons déjà écrit plus haut, si l’homme ne s’impose pas, sans départir, une telle conduite pour rompre avec le train train quotidien de la course pour la vie, pour consacrer une heure à méditer sur ses actions, il pourra continuer sans réfléchir un seul instant à la finalité de la vie et sans réparer ses fautes passées. Et pour peu qu’il continue à commettre de grandes fautes, il ne trouvera jamais le loisir et la tranquillité d’esprit pour s’en rendre compte et les réparer.
L’examen de conscience
Dans la Guémara (Baba Batra, 78), nos Sages de mémoire bénie commentent ces versets (Nombres 21:27) : « C’est ainsi que les chantres (en hébreu, Mochlim, littéralement, ‘les dominateurs’) disaient : ‘Venez à ‘Hechbon (nom de ville signifiant littéralement, ‘comptes’) ! Cité de Si’hon, qu’elle se bâtisse et s’affermisse. Car un feu a jailli de ‘Hechbon, une flamme de la ville de Si’hon, qui a dévoré le mont de Moav…’ Rav Chemouel bar Na’hman dit au nom de Rabbi Yo’hanan : Que signifie ‘C’est ainsi que les chantres disaient : Venez à ‘Hechbon’? »
Les Mochlim sont les justes qui subjuguent leur mauvais penchant et donnent ce conseil : « Venez à ‘Hechbon’ ! » Venez faire les comptes de ce monde : calculez la perte d’un commandement et sa récompense, puis la rétribution d’une faute et sa perte. La Guémara nous enseigne que ceux qui veulent dominer leur mauvais penchant, doivent simplement faire le compte de leurs bonnes actions et de leurs fautes : que perd on dans ce monde lorsqu’on accomplit un précepte ?
Au contraire, quelle belle vie gagne t on ! On doit faire aussi le compte inverse : quel est le profit et le plaisir de la faute comparés à la grande perte qu’on subira plus tard !
Chaque individu faisant un tel compte verra de suite qu’il a tout à gagner à accomplir un commandement. Car il en jouit déjà dans ce monde, il est heureux et son âme est satisfaite. À plus
forte raison dans le monde futur, où il verra la grande lumière de chaque précepte accompli ici bas et ce qu’il mérite pour chaque bonne action accomplie. Car que peut on dire d’autre ? Qu’on perd la jouissance de ce monde pour un précepte ?
Chacun sait qu’aucune jouissance en ce bas monde ne possède une moindre valeur, ainsi que le vide éprouvé après avoir recherché les plaisirs de ce monde. Mais même si on a pu atteindre ce but, on connaît bien le terrible et amer sentiment de la jalousie et de la compétition de ce monde.
Notre Maître raconte une parabole à ce propos : le mauvais penchant est comparable à un homme courant dans la rue le poing fermé, comme s’il tenait un trésor. Tout le monde court après lui pour recevoir ce qu’il cache dans sa main. Finalement, après qu’ils aient passé toute la journée à courir après lui, il ouvre la main et montre sa main vide à ses poursuivants. Il s’est joué d’eux et leur a fait perdre leur temps.
Il en va de même pour tous les désirs terrestres, et si l’homme a renoncé à un désir quelconque pour accomplir un commandement, il ne perd rien en échange, au contraire. À présent, nous avons déjà expliqué la moitié du calcul : la perte d’un commandement est nulle. On ne perd rien à accomplir un précepte !
Il nous reste à expliquer la seconde moitié du calcul : la récompense du commandement. Car il est dit : la perte du précepte et sa récompense : la récompense d’un commandement est incommensurable non seulement dans le monde futur, car déjà dans ce monde l’homme jouit du bien être grâce au mérite des commandements passées. Et pour peu qu’il continue à commettre de grandes fautes, il ne trouvera jamais le loisir et la tranquillité d’esprit pour s’en rendre compte et les réparer.
L’examen de conscience
Dans la Guémara (Baba Batra, 78), nos Sages de mémoire bénie commentent ces versets (Nombres 21:27) : « C’est ainsi que les chantres (en hébreu, Mochlim, littéralement, ‘les dominateurs’) disaient : ‘Venez à ‘Hechbon (nom de ville signifiant littéralement, ‘comptes’) ! Cité de Si’hon, qu’elle se bâtisse et s’affermisse. Car un feu a jailli de ‘Hechbon, une flamme de la ville de Si’hon, qui a dévoré le mont de Moav…’
Rav Chemouel bar Na’hman dit au nom de Rabbi Yo’hanan : Que signifie ‘C’est ainsi que les chantres disaient : Venez à ‘Hechbon’? »
Les Mochlim sont les justes qui subjuguent leur mauvais penchant et donnent ce conseil : « Venez à ‘Hechbon’ ! » Venez faire les comptes de ce monde : calculez la perte d’un commandement et sa récompense, puis la rétribution d’une faute et sa perte. La Guémara nous enseigne que ceux qui veulent dominer leur mauvais penchant, doivent simplement faire le compte de leurs bonnes actions et de leurs fautes : que perd on dans ce monde lorsqu’on accomplit un précepte ?
Au contraire, quelle belle vie gagne t on ! On doit faire aussi le compte inverse : quel est le profit et le plaisir de la faute comparés à la grande perte qu’on subira plus tard ! Chaque individu faisant un tel compte verra de suite qu’il a tout à gagner à accomplir un commandement. Car il en jouit déjà dans ce monde, il est heureux et son âme est satisfaite.
plus forte raison dans le monde futur, où il verra la grande lumière de chaque précepte accompli ici bas et ce qu’il mérite pour chaque bonne action accomplie. Car que peut on dire d’autre ? Qu’on perd la jouissance de ce monde pour un précepte ?
Chacun sait qu’aucune jouissance en ce bas monde ne possède une moindre valeur, ainsi que le vide éprouvé après avoir recherché les plaisirs de ce monde. Mais même si on a pu atteindre ce but, on connaît bien le terrible et amer sentiment de la jalousie et de la compétition de ce monde.
Notre Maître raconte une parabole à ce propos : le mauvais penchant est comparable à un homme courant dans la rue le poing fermé, comme s’il tenait un trésor. Tout le monde court après lui pour recevoir ce qu’il cache dans sa main. Finalement, après qu’ils aient passé toute la journée à courir après lui, il ouvre la main et montre sa main vide à ses poursuivants. Il s’est joué d’eux et leur a fait perdre leur temps.
Il en va de même pour tous les désirs terrestres, et si l’homme a renoncé à un désir quelconque pour accomplir un commandement, il ne perd rien en échange, au contraire. À présent, nous avons déjà expliqué la moitié du calcul : la perte d’un commandement est nulle. On ne perd rien à accomplir un précepte !
Il nous reste à expliquer la seconde moitié du calcul : la récompense du commandement. Car il est dit : la perte du précepte et sa récompense : la récompense d’un commandement est incommensurable non seulement dans le monde futur, car déjà dans ce monde l’homme jouit du bien être grâce au mérite des commandements accomplis et il éprouve un grand plaisir à chaque précepte réalisé. Voici la suite de ce compte : il faut calculer la récompense de la faute et sa perte. Il suffit d’effectuer pratiquement son examen de conscience pour se rendre compte qu’on n’a rien gagné d’une faute commise. La transgression ne laisse derrière elle qu’une amertume et une obscurité enveloppante. L’homme se fait des illusions, puis se retrouve sans rien. Voici le résultat du calcul : quelle perte immense ! Pas seulement dans le monde futur où il devra être jugé et puni pour sa faute, mais déjà dans ce monde où il perd tout bien être et le plaisir de l’union avec Hachem ; et il n’existe pas de plus grande perte que celle ci. Il s’ensuit que la raison principale amenant l’homme à s’égarer et à s’éloigner d’Hachem, est son éloignement de l’examen de conscience. Nous en déduisons une grande règle : s’approcher de l’examen de conscience revient à s’approcher d’Hachem S’éloigner de l’examen de conscience, revient à s’éloigner d’Hachem. La voie de la Tora propose à l’homme une bonne vie, la paix conjugale, de bons enfants, une subsistance gagnée dans le calme et dans la droiture, etc. En résumé, la Tora offre vraiment à l’homme le bonheur dans ce monde, tandis que les désirs et les fautes sont des stupidités qui laissent l’homme vide et abusé. Car après les promesses de « monts et merveilles », il réalise tristement qu’on l’a trompé et qu’il n’a rien reçu.
Pourtant, selon l’explication rapportée plus haut, on comprend que seul celui qui consacre du temps à son examen de conscience, peut éviter les mensonges et les illusions de ce monde ; mériter la vie authentique et ressentir la félicité de la vie de la Tora À suivre