Magazine Familly Torah Eloul 2022

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Avec le Soutien de :

Rav Moshe Ben Moshe chlit’a, Rav Shalom Arush chlit’a, Rav Ron Chaya chlit’a, Rav Yaakov Mazouz chlit’a, Rav Acher Fitoussi chlit’a, Rav David Nacache chlit’a, Yeshiva Or Arachbi, Les Rabanim de Koupat Ha’ir . Et plein d’autres Gdoley aDor...

DEDICASSE :

A la réussite de ma femme, et de mes enfants que le créateur m’a donné ainsi qu’à l’élèvation de l’âme de mon père, la réussite de ma mère, ma soeur et mon frère et de toute ma famille en génèral.

De la Réussite de mes maitres et de tous leurs élèves ainsi que toutes leurs familles. De tous mes amis et connaissances.

Et en tout particulier à tout le peuple d’Israel que nous méritions tous de nous rapprocher de HaKadosh Barou’khou et de recevoir le Mashia’h Tsidkénou Amen.

HALAKHOTE

Pages 4 6

Le 18 ELOUL Pages 7

RECETTE Pages 8

LES 48 VOIES DE LA SAGESSE Pages 10 12

LES JARDINS DE RAV AROUSH Pages 14 19

RENTREE SCOLAIRE DIY Pages 20-21

VIVRE SON TEMPS Pages 22 26

FEMME VAILLANTE - LACHON ARACHEMOT ATSADIKIM

Pages 28

DEDICASSES Pages 31

SEGOULOT Pages 32

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Directeur : Borei Olam
SOMMAIRE :

Le mois de ELOUL

est le mois de la Miséricorde Divine et des supplications. C’est la raison pour laquelle, il est un devoir sacré pour chaque individu du peuple d’Israël, homme et femme, de procéder pendant cette période, à une véritable introspection afin d’analyser ses actes, pour se repentir devant Hashem.

Ainsi, lorsque nous nous présenterons devant Hachem au jour du jugement de Rosh Ha Shana, il se remplira de Miséricorde envers nous, et il nous accordera une nouvelle année pleine de bien. Il est inconcevable pour tout individu responsable de retarder et de repousser le moment de son repentir, comme l’écrit l’auteur du livre MESSILAT YESHARIM : « Le retard du repentir n’est fréquent que chez les ignorants »

Notre maître le Rav Ovadia YOSSEF ZATSAL écrit au nom de notre maître le ARI Zal, qu’il est souhaitable de se concentrer correctement, particulièrement pendant cette période, dans la Bérah’a de « Hashivénou Avinou Létoratéh’a » de la ‘Amida (la prière quotidienne), et de prier Hachem pour ceux qui se sont écartés de sa Torah, en particulier s’il s’agit de nos proches, car ces jours-là sont des jours d’acceptation et sont propices à cela, puisque « la Droite d’Hachem est tendue pour accueillir ceux qui reviennent vers Lui ».

Le Rambam écrit (au début des Halah’ot Téchouva) :

Pour toutes les Mitsvot de la Torah, si un individu transgresse l’une d’entre elles, aussi bien volontairement qu’involontairement, lorsqu’il fait Téchouva, lorsqu’il se repent de sa faute, il est tenu de procéder au Vidouï (d’avouer verbalement ses fautes et de dire concrètement : « J’ai fauté devant Toi Hachem ») devant Hachem, comme il est dit dans la Torah (Bamidbar 5) :

« Un homme ou une femme qui commettra une des fautes de l’homme Ils devront avouer la faute qu’ils auront commise » Il s’agit ici des aveux verbaux.

Nous apprenons de là qu’avouer ses fautes envers Hachem, est un commandement de la Torah. Comment avoue t on ses fautes ?

On doit dire :

« De grâce Hachem, j’ai fauté involontairement (H’èt), j’ai fauté volontairement (‘Avone), j’ai fauté par rébellion envers Toi (Pécha’), devant Toi, et j’ai agi de telle et telle façon. Je regrette ce que j’ai fait et j’ai honte de mes actes, et je m’engage à tout jamais à ne plus revenir à de tels agissements (On s’engage à ne plus commettre cette faute de nouveau) ».

Ceci représente l’essentiel du Vidouï (les aveux). Tout personne qui multiplie et s’étend longuement dans son Vidouï, est digne de louanges.

C’est ainsi qu’ils agissaient à l’époque où le Beth Hamikdach (le Temple de Jérusalem) existait, les

personnes qui avaient commis des fautes, apportaient un sacrifice expiatoire (Korbane H’atat ou Korbane Acham) pour expier leurs fautes, et, avant de procéder à ce sacrifice, ils avouaient la faute commise, car toute personne qui ne se repent pas de ses fautes, ne peut pas bénéficier d’expiation de celles ci, et cela, même si elle offrait des milliers de sacrifices.

Le Vidouï (les aveux) étant l’une des conditions essentielles de la Téchouva (le repentir), celui qui n’avoue pas sa faute, n’accomplit pas du tout le commandement du repentir. De notre époque, où le Beth Hamikdach est détruit, et que nous n’avons plus le Mizbéah’ (l’autel sur lequel on faisait les Sacrifices) pour y offrir des sacrifices, il nous reste que la Téchouva. Celui qui effectue une Téchouva sincère, ne se verra pas rappeler la moindre de ses fautes (lorsqu’il aura à rendre des comptes sur ses actes).

Il existe une condition supplémentaire à la Téchouva, qui réside dans le fait que la personne qui a commis la faute, s’engage à ne plus jamais récidiver sa faute.

Ex : Si une personne a transgressé un interdit de la Torah, comme profaner Shabbat ou consommer des aliments qui nécessitent d’être vérifiés de toute présence de vers, ou s’il s’agit d’une femme, porter des vêtements indécents

Tous ces comportements, nécessitent un engagement à ne plus les récidiver.

De même lorsqu’on a négligé l’accomplissement de commandements positifs, comme quelqu’un qui ne récitait pas le Kiddouch les jours de Shabbat, ou qu’il n’honorait pas ses parents comme il se doit Ses négligences nécessitent également un engagement à ne plus les récidiver.

Tandis que celui qui se dit : « Je peux fauter puisque je me repentirais », on ne laissera pas cet homme faire.

L’individu doit également regretter ses fautes, en prenant conscience à quel point il a provoqué du mal en fautant, et à quel point il a provoqué la colère de son Créateur, qui lui prodigue tellement de bien.

Mais celui qui ne regrette pas ses fautes, même s’il les a abandonnées et qu’il ne les recommence plus, et même s’il les a avouées, il n’a pas accomplie son devoir de repentir, et ses fautes ne lui seront pas pardonnées.

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Nous avons donc appris que la Téchouva se divise en 3 points principaux :

Vidouï Avouer verbalement et concrètement ses fautes.

_ Kabbala Engagement sincère à ne pas récidiver ses fautes.

_ H’arata – Regrets sincères de ses fautes et de leurs conséquences.

Celui qui respecte ses 3 points, a accompli véritablement le commandement de la Téchouva, il est aimé par son Créateur, et l’on peut attribuer à cette personne l’enseignement de Rabbi ‘Akiva dans la Guémara Yoma (85b) :

« Soyez heureux, Israël ! Constatez devant qui vous vous purifiez, et qui vous purifie ? Votre père qui est dans le ciel, comme il est dit : « Le Mikvé d’Israël, c’est Hachem ! ». Comme un Mikvé a la capacité de purifier ceux qui sont impurs, de même, Hachem purifie Israël (de ses fautes) ».

Le mois d’eloul représente le début des jours de miséricorde et de supplications.

Il est enseigné dans Pirké Dé Rabbi Eli’ezer (chap.45) : Moché Rabbénou est resté 40 jours sur la montagne. La journée, il apprenait le Mikra (la Loi écrite), et le soir, il apprenait la Michna (la Loi orale).

Au bout de 40 jours, il prit les Tables de la Loi et redescendit vers le camp. Constatant que les Bné Israël avaient conçu le ‘Eguel (le Veau d’Or), il brisa les Tables de la Loi. Il resta 40 jours dans le camp, jusqu‘à avoir brûlé le ‘Eguel (le Veau d’Or) et l’avoir pulvérisé comme la poussière de la terre. Il condamna à mort toutes les personnes qui avaient servi le ‘Eguel et il extirpa l’Idolâtrie du peuple d’Israël. Il rétablit chaque tribu à sa place. Roch H’odech eloul, Hachem dit à Moché Rabbénou : « Monte vers moi dans la montagne. » Hachem avait pardonné à Israël. On fit retentir le Chofar dans tout le camp, pour informer que Moché était de nouveau monté dans la montagne, pour ne pas qu’ils s’égarent de nouveau vers l’idolâtrie. Fin de citation.

Puisque c’est le jour de Roch H’odech eloul qu’Hachem

demanda à Moshé Rabbénou de remonter de nouveau dans la montagne pour recevoir les deuxièmes Tables de la Loi (signe du pardon Divin), les Séfarades et les originaires des communautés du moyen orient ont la tradition à partir de ce jour là, de se lever plus tôt que d’habitude et de se rendre à la synagogue chaque matin durant 40 jours pour dire les Sélih’ott (supplications) jusqu’à Yom Kippour où Moché Rabbénou est redescendu de la montagne avec les secondes Tables. La nuit de Roch H’odech on ne dit pas les Sélih’ot.

Dans le temps, tout le monde avait l’usage de se lever avant l’aube pour réciter les Sélih’ott, on parvenait à s‘élever considérablement durant le mois d’eloul, et on était motivé à se repentir sincèrement sur toutes les actions, jusqu’aux jours de Roch Ha Chana et de Yom Kippour, où tout le monde atteignait un niveau spirituel supérieur, par la prière et le repentir.

Les communautés Achkénazes n’ont pas la tradition de dire les Sélih’ott depuis Roch H’odech eloul, mais ils ont la tradition de sonner du Chofar chaque matin à partir de ce jour là, après la Téfila de Chah’arit (l’office du matin), afin de prévenir Israël pour qu’ils fassent Téchouva, comme il est dit : « Si le Chofar retentit dans la ville, le peuple n’aura t il pas peur ?! » (‘Amos 3). Cette tradition de sonner du Chofar pendant 40 jours, sert également à perturber le Satan.

Certains ont la tradition de sonner également à l’office de ‘Arvit (l’office du soir).

La tradition chez les Achkénazes est de débuter les Sélih’ott à partir du dimanche qui précède Roch Ha Chana.

Si Roch HaChana tombe un lundi ou un mardi, ils débutent du dimanche de la semaine d’avant.

On doit également se stimuler à étudier le Moussar (morale et éthique juive) avec beaucoup de réflexion, afin de trouver grâce aux yeux du grand roi du jugement, au jour du grand et redoutable jugement.

Les Selihots

Introduction aux Selihot

La tradition nous rapporte que Moché Rabbénou remonta le jour de Rosh ‘Hodesh Eloul pour prendre les deuxièmes tables de la loi et redescendit le jour de Yom Kippour Ces 40 jours, qui furent un temps de miséricorde, de clémence pour le peuple juif, s’achevèrent à Yom Kippour lorsque Hakadoch Baroukhou se réconcilia avec nous dans la joie.

Les Selihot ne sont pas récitées le jour même de Rosh ‘Hodesh.

Nous avons donc l’habitude de nous lever à l’aube pour réciter les Selihot (excuses, pardon) et les Ta’hanounim (supplications) depuis Rosh ‘Hodesh Eloul jusqu’à Yom Kippour (Sefaradim).

Il faut être miniyane (quorum de 10 hommes majeurs) pour réciter certains passage des Selihot.

Concernant les Ashkenazim, ils commencent le dimanche qui précède Rosh Hashana (sauf si Rosh Hashana tombe le lundi ou mardi, auquel cas ils commenceront le dimanche de la semaine d’avant).

A quel moment de la journée réciter les Selihot ?

Le meilleur moment pour réciter les selihot est à partir de la moitié de la nuit juive (‘hatsot layla) jusqu’à un moment appelé « achmoret haboker » qui est l’équivalent plus ou moins de ce que l’on appelle l’aube, car c’est un moment de miséricorde.

En Israel, ‘hatsot layla étant vers 0h30 et à Paris, 1h50 du matin à cette période de l’année, nous avons l’habitude de les réciter à l’aube avant la prière de Cha’harit afin de trouver un miniyane facilement.

En revanche, il est interdit de les lire avant le milieu (juif) de la nuit.

Si on n’a pas pu les lire avant, il est possible de les réciter jusqu’à l’après midi, mais le plus tôt sera le mieux.

Attention : celui qui se lève tôt pour les selihot doit veiller à ne pas somnoler ou s’assoupir lors de la téfila, ni réveiller les gens de la maison qui dorment encore !

Une règle importante à retenir lorsqu’on veut accomplir le service d’Hachem : Il faut d’abord observer ce qui est essentiel en n’ajoutant le supplément qu’après.

Comment réciter les selihot ?

Le principal lorsque l’on récite les selihot est de les dire avec ferveur, lentement, posément et avec beaucoup de soumission

Avant de lire les selihot, il faudra penser à réciter les bénédictions du matin, y compris la bénédiction de la torah, car les selihot contiennent des versets que l’on ne peut réciter sans avoir dit ces berakhot.

On a l’habitude de sonner du chofar pendant ou à la fin des selihot afin d’inciter au repentir. En effet, le mois d’Eloul est le moment le plus approprié pour examiner sa conduite, consacrer plus de temps et d’attention à l’étude de la Torah et aux bonnes actions.

Le 18 Eloul jour de la lumière et la vie

Dans le calendrier juif, le mois d’Eloul tient une place toute particulière : c’est en effet la fin de l’année, et c’est aussi l’introduction, la « porte d’accès » à l’année nouvelle qui approche et qui commence avec Roch Hachana. En tant qu’introduction, Eloul est un temps approprié pour le Tikoun (la réparation) et la Techouvah (le retour à D.ieu). C’est un temps propice pour corriger les fautes et combler les manquements. Comme « porte d’accès », nous nous en servons pour nous préparer à faire une entrée adéquate dans l’année nouvelle.

Naissance des « luminaires » du ‘Hassidisme

Outre cet aspect général, ce mois possède aussi un caractère spécial, dont la signification est grande pour le monde ‘hassidique, et, à travers lui, pour tous les Juifs. Car le 18 Eloul, les ‘Hassidim du monde entier célèbrent la fondation du mouvement ‘hassidique. En premier lieu, le 18 Eloul 5458 (1698) naquit Rabbi Israël Baal Chem Tov, qui allait devenir le fondateur du mouvement ‘hassidique. C’est un 18 Eloul, le jour de son 36ème anniversaire en 1734, que le Baal Chem Tov commença à répandre et à promouvoir, officiellement et publiquement, les enseignements et les pratiques du ‘Hassidisme.

Comme tel, ce jour devint une date significative de notre calendrier, car ce n’est pas seulement le jour anniversaire de la naissance du Baal Chem Tov, mais aussi celui du mouvement et de l’école de pensée attachés à son nom qui apporta tant de lumière, de réconfort et de progrès spirituel à tous les Juifs du monde. C’est certes plus qu’une coïncidence que ce même jour, le 18 Eloul 1745, naquit aussi Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi, fondateur du ‘Hassidisme ‘Habad actuellement plus connu sous le nom de Loubavitch. Rien d’étonnant donc que ce jour assume une signification spéciale parmi les ‘Hassidim.

Le nombre 18

Une signification particulière s’attacha également au nombre 18, si populaire pour la raison que son équivalent en lettres hébraïques est יח (‘ haï vivant). Aussi cette date fut elle

connue sous le nom de « ’Haï Eloul », et est interprétée comme le jour qui apporte au mois d’Eloul sa vie et sa signification, rendant vivants et significatifs tous les jours de ce mois, en particulier les douze jours qui restent encore à courir après cette date.

Les ‘Hassidim célèbrent ce jour et se rassemblent pour unir la solennité d’Eloul et la joie de ‘Haï Eloul. Ils examinent le passé et se préparent pour l’avenir à la lumière de la signification qui s’attache à cette date. À partir d’elle, une grande inspiration leur est dispensée pour l’établissement du programme de ces douze jours qui restent, et qui correspondent aux douze mois de l’année finissante : un jour pour chaque mois, chaque jour avec ses tâches et ses objectifs propres. Cette interprétation symbolique de ‘Haï Eloul est très caractéristique de l’esprit du ‘Hassidisme. Ce mouvement s’est en effet fixé comme mission et comme objectif de promouvoir la renaissance religieuse au sein de toutes les communautés juives. Rabbi Israël Baal Chem Tov prit à tâche de souligner et de révéler la potentialité illimitée de chaque individu, sans considération d’état ou de lieu. Il s’efforça d’animer, de rendre active et signifiante l’identité juive de chacun en irradiant celui ci de la lumière de la Torah et des Mitsvot. Par son approche positive, par ses enseignements inspirants, par ses pratiques réconfortantes, le ‘Hassidisme montra et continue à montrer la voie vers une manière de servir D.ieu qui révèle un sens profond à la vie, applicable aussi bien au saint qu’à celui qui, pour une raison ou une autre, s’est écarté de la Torah.

Rabbi Chnéour Zalman poursuivit l’œuvre du Baal Chem Tov, son « aïeul spirituel », prodiguant ses efforts dans un oubli total de soi même. Grâce à lui, les traditions ‘hassidiques furent implantées dans toutes les communautés juives. Ainsi peut on affirmer que ‘Haï Eloul apporta la vie au mois d’Eloul et, à travers lui, à l’année entière. Ce jour de lumière et de vie, survenant dans le mois crucial d’Eloul, a une fonction inspiratrice et réconfortante, dispensatrice de zèle et d’enthousiasme pour l’année qui approche, afin que nous en fassions une année féconde, bénie et, par là, pleine de satisfactions.

Escaloppe de veaux citron romarin

Ingrédients pour 4 pers : 450 g d'escalopes de veau coupées très finement, quelques brins de romarin, le jus de 1/2 citron + quelques rondelles pour la décoration, 25 g de farine, 50 g de margarine + une noix de margarine pour la sauce, 2 cuillère(s) à soupe d'huile d'olive, 6 cl de vin blanc sec, sel, poivre

Recette :

Hachez les brins de romarin.

Farinez légèrement les escalopes de veau. Dans une poêle, faites chauffer le beurre et l’huile d’olive. Ajoutez les brins de romarin puis faites dorer les escalopes des deux côtés. Salez et poivrez. Retirez de la poêle et réservez.

Déglacez les sucs de cuisson avec le jus de citron et le vin. Remettez la viande dans la poêle et ajoutez une noix de beurre pour épaissir la sauce.

Dressez dans les assiettes, décorez de rondelles de citron et servez aussitôt.

Club sandwitch mâche poulet

Ingrédients, pour 2 pers: 6 tranches de pain complet 1 blanc de poulet, 1 CàS d'huile de cuisson, 1 branche de céleri, 1/2 pomme acidulée, type granny smith, 2 poignées de mâche, 1 CàS de moutarde

Recette :

Aplatissez bien le blanc de poulet et faites le dorer 3 à 4 mn de chaque côté dans une poêle huilée bien chaude. Une fois cuit, assaisonnez d’une pincée de sel et gardez le au chaud dans une feuille de papier alu. Tartinez 2 tranches de pain du mélange céleri/ pomme, garnissez de mâche. Posez 1 tranche de pain sur chacune, tartinez de moutarde, garnissez du reste de mâche et de lanières de poulet. Tartinez les 2 dernières tranches de moutarde et posez la face tartinée sur le poulet. Ce sandwich se déguste aussitôt.

Couscous de quinoa aux légumes

Ingrédients, pour 6 pers: 350 g de graines de quinoa, 3 oignons doux, 3 petites courgettes, 6 carottes, 3 patates douces, 1 petite boîte de pois chiches, 50 g de raisins blonds, 25 g de beurre (parvé), 2 CàC de cumin en poudre 1 CàC de piment doux, 1 bouquet garni (persil, thym laurier), 1/2 citron confit coupé très fin, 8 brins de coriandre ciselés, fleur de sel

Recette : Faites gonfler les raisins dans un verre d’eau tiède. Faites cuire le quinoa 15 mn dans 70 cl d’eau bouillante salée. Ajoutez le beurre et laissez reposer. Mettez dans une grande casserole d’eau salée le bouquet garni, le cumin et le piment. Portez à ébullition. Lavez les légumes et pelez les (sauf les courgettes) ; coupez les carottes en rondelles, les oignons en quartiers, les patates douces et les courgettes en gros cubes. Mettez d’abord les carottes et les oignons dans la casserole, laissez cuire 10 mn, ajoutez les pois chiches, les patates douces et les courgettes, poursuivez la cuisson 10 mn à feu doux. Disposez le quinoa dans un plat après l’avoir mélangé avec les raisins égouttés, recouvrez avec les légumes et arrosez de bouillon. Saupoudrez de coriandre et de citron confit.

Tendre lentille aux carottes

Ingrédients, pour 4 pers: 400 g de lentilles vertes, 1 carotte, 2 oignons jaunes, 2 gousses d'ail, 15 g de gingembre frais, 25 cl de vinaigre balsamique

Recette : Pelez les oignons, le gingembre et les gousses d’ail et hachez les. Pelez la carotte et coupez la en gros cubes. Faites sauter les oignons hachés jusqu’à ce qu’ils deviennent translucides. Ajoutez de l’ail et du gingembre, mais pas trop sinon leur goût pourrait distraire. Maintenant, ajoutez les lentilles et les cubes de carotte. Couvrez d’eau et laissez mijoter 30 mn. Ajoutez maintenant le pas si secret que ça ingrédient final : le vinaigre balsamique. Laissez cuire jusqu’à ce que le liquide ait été totalement absorbé.

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Organisez votre esprit

Le cerveau humain est un classeur sophistiqué. Organisez vous pour accéder à ces informations.

Après avoir terminé les 48 voies, il y a une étape cruciale supplémentaire : l'organisation.

Imaginez un bureau où la paperasse coule chaque jour. La seule façon dont tout sera accessible est avec un bon système de classement. Vous recherchez un document urgent... La frustration grandit lorsque vous saisissez des informations dont vous savez qu'elles sont là, mais que vous ne trouvez pas. C'est enterré dans une pile de documents!

De même, le cerveau humain est un bureau extrêmement sophistiqué dans lequel de nouvelles informations circulent constamment. Vous avez appris tellement de leçons importantes sur la vie amitié, spiritualité, affaires, gestion des déceptions, patience, gestion de l'argent, etc. Cela devient une masse de détails ingérables. Où allez vous le déposer ? Comment accéderez vous à ces informations à l'avenir ?

C'est pourquoi les 48 voies ont une voie supplémentaire n° 49 Ha'mech'aven et shmu'ato, qui signifie « réfléchissez à ce que vous avez entendu ». Créez un classeur mental. Lorsque vous entendez un nouveau morceau de sagesse, placez le automatiquement dans le bon fichier, le rendant disponible pour une utilisation future. La sagesse doit être accessible et appliquée, et plus vous êtes organisé, plus vous aurez de pouvoir pour vivre.

Trouvez le flux

La clé de l'organisation de la sagesse est de développer un cadre qui ne transforme pas votre esprit en une bureaucratie bureaucratique.

Recherchez toujours le flux logique. Par exemple, lorsque vous prenez un livre, lisez d'abord la table des matières pour développer un sens général de la structure. Ensuite, prenez quelques minutes pour imaginer ce qui sera discuté dans chaque chapitre. Au début de la lecture, cela vous aidera à voir comment chaque aspect diffère du suivant et comment tout le matériel est lié.

Plutôt que de vous faire expliquer une idée, il vaut mieux essayer de projeter l'idée vous même, de chercher par vous même ses implications. De cette façon, vous vous concentrez, participez au processus et analysez les informations au fur et à mesure. Cela imprime l'idée dans votre esprit bien mieux que de simplement vous l'expliquer. Et vous aurez une meilleure base pour parvenir à une conclusion quant à savoir si le matériel est crédible ou non.

Dans l'apprentissage juif, nous donnons à chaque section de la Torah et du Talmud un nom qui définit son essence, puis nous écrivons des déclarations récapitulatives pour chaque section. Par exemple, les 48 Voies sont des essences définies, une sorte de table des matières pour atteindre la sagesse.

Faites attention, voyez la connexion. Il rend les informations infiniment plus gérables et vous aide à les rappeler et à les appliquer plus tard. Essayez cette méthode dans tout ce que vous apprenez. Cela vaut l'investissement d'une demi heure maintenant.

Le système logique

Imaginez quelqu'un qui ne peut pas équilibrer un chéquier. Son bureau est rempli de bordereaux de retrait et de dépôt, de relevés de compte et de bordereaux de carte de crédit. Il est impossible de gérer ce chaos. Alors autant abandonner...

De même, avec la sagesse de vivre. Chaque jour, vous en apprenez beaucoup sur la vie, et à moins que vous ne l'organisiez, les sagesses isolées vous décourageront et vous déprimeront. Cela tue votre optimisme et votre désir de grandir et de changer. Vous vous dites : "J'ai oublié d'autres idées dans le passé, je vais probablement oublier celle ci aussi."

Tu ne peux pas te permettre de continuer comme ça.

Dans le judaïsme, un système classique d'organisation consiste à mémoriser les 613 mitsvot. La Mishneh Torah de Maïmonide, par exemple, organise les 613 mitsvot en 83 sections, rassemblées en 14 volumes.

Quelle est la valeur de mémoriser cette liste ? Cela vous donne 613 "dossiers de fichiers" dans lesquels placer tout nouveau morceau de sagesse. Par exemple, si vous obtenez un aperçu de l'harmonie de la nature, vous pouvez le classer sous la mitsva "savoir que Dieu est un". Ou si vous trouvez une nouvelle façon d'aider les sans abri, vous pouvez la classer sous la mitsva de la tzedakah, la charité.

Avec cette méthode, vous comprendrez la vie tout à fait différemment. Vous verrez le génie de la façon dont une pièce se connecte à une autre. Et cet outil vous sera bénéfique pour toujours.

Il existe aussi d'autres méthodes. Certaines personnes ont des milliers de flashcards organisés par ordre alphabétique par sujet. Lorsqu'ils rencontrent une nouvelle information, ils l'écrivent sur une carte. À l'aide d'un logiciel informatique, ce système est facile à mettre en œuvre et vous pouvez même mettre en place un réseau hyperlié d'informations personnelles.

L'essentiel est de choisir un système qui fonctionne pour vous et de construire votre "base de données de sagesse" autour de lui.

Sagesse accessible

Vous récupérez constamment de nouvelles informations, dépensez du temps et de l'argent pour les acquérir. Si cela vaut la peine d'être rassemblé, cela vaut la peine de le conserver et de l'utiliser. Si vous payez 50 $ pour quelque chose, vous l'utiliserez. Et la sagesse n'est elle pas plus précieuse que l'argent ?

Avant de commencer tout projet important, ouvrez un nouveau dossier de fichiers pour stocker des informations. Qu'il s'agisse de gestion de l'argent ou de réparations domiciliaires, faites preuve de diligence dans l'organisation de vos informations. Lorsque vous tombez sur un bon article, ne vous contentez pas de le fourrer dans un tiroir quelque part.

Par exemple, si vous fondez une famille, rassemblez une litanie d'outils pratiques pour savoir comment élever des enfants. Vous voulez qu'ils soient en bonne santé physiquement, émotionnellement et spirituellement. Mais apprendre sur le tas peut être trop tard !

Route 49
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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg

Il ne suffit pas d'avoir un tas de faits et de chiffres bien rangés dans votre bureau. Il est tout aussi important d'ouvrir un "dossier mental" parallèle. Être capable d'appliquer les informations même sans accès immédiat au matériel imprimé.

Une méthode clé consiste à extraire le principe derrière toute idée. C'est beaucoup plus facile à mémoriser qu'un tas de détails. Les Sages le comparent au transport de papier monnaie par rapport à un grand sac de pièces de monnaie. Une fois que vous avez le principe, vous pouvez l'appliquer à une variété de situations.

Périphériques de mémoire

La simple "prise de conscience" d'une idée ne suffit pas. Pour vraiment « s'approprier » l'idée, il faut la connaître par cœur. La mémorisation est extrêmement puissante. Il met l'idée "dans votre poche", immédiatement accessible au bout de vos doigts.

Il existe deux manières de mémoriser une idée : 1. le répéter encore et encore, en le mémorisant par cœur, ou 2. démêler son flux logique

Quelle est la meilleure méthode ? Numéro deux. Supposons que vous vouliez mémoriser tous les os du corps humain. En utilisant la méthode #1, vous mémoriseriez le nom de chaque os dans l'ordre alphabétique. En utilisant la méthode n ° 2, la manière logique, vous commenceriez par la tête et descendriez jusqu'aux orteils. Au fur et à mesure que vous traversez le corps, chaque os déclenche un indice pour le suivant.

L'esprit aime les dispositifs mnémoniques. Essayez d'extraire l'essence d'une idée et notez la dans un slogan facile à mémoriser. De cette façon, plutôt que de lutter pour le rappeler à partir de zéro, vous serez en mesure de reconstruire l'idée entière à partir de votre slogan.

Voici quelques techniques de mémoire efficaces :

1. Attribuez une description en un ou deux mots à chaque idée.

2. Prenez la première lettre de chaque concept et créez un acronyme amusant à partir des lettres.

3. Créez une scène ou une histoire imaginaire, dans laquelle les concepts clés apparaissent tous ensemble. (Plus la scène est scandaleuse, plus elle est facile à retenir.)

4. Mettez les idées dans une chanson. La mélodie vous permettra de retenir la série de mots.

Il y a un gros blocage mental à mémoriser quoi que ce soit, mais une fois que vous y êtes, c'est amusant et facile. Pour commencer, essayez d'apprendre par cœur les noms des 48 voies et révisez les en marchant dans la rue. Écrivez ces "mots de code" sur un petit morceau de papier et gardez le avec vous en tout temps. Cela vous donnera un point de référence constant.

Évaluer et éliminer

Si la connaissance est le pouvoir, alors l'oubli est la faiblesse ultime.

Nous avons deux petits gadgets entre nos épaules. L'un est le bouton "se souvenir" et l'autre est "oublier". Avez vous déjà reçu un numéro de téléphone et dit : « Bien sûr, je m'en souviendrai », et une minute plus tard, cela vous a échappé ? Ça arrive. Vous avez appuyé sur "oublier" au lieu de "se souvenir". Mais quand le millionnaire dit : « Ceci est mon numéro de téléphone », et qu'il comporte 25 chiffres, pas de problème ! Vous avez appuyé sur "se souvenir" et vous avez appuyé fort !

Lorsque vous entendez un précieux morceau de sagesse, décidez : c'est important, je veux m'en souvenir, je vais le garder. Vous avez ce pouvoir. Appuie sur le bouton.

Si vous ne pouvez pas traiter de nouvelles informations sur le champ, alors à la fin de chaque journée, passez en revue les principales choses que vous avez apprises. Par exemple, si vous lisez un bon article, verbalisez les points principaux et tout ce que vous trouvez précieux classez le !

En outre, prévoyez du temps pour réviser ce que vous avez appris. Il est facile d'oublier des choses quand on ne s'en occupe pas au quotidien. La révision vous aide non seulement à vous souvenir, mais révélera une interconnexion d'idées que vous n'aviez pas vue lorsque vous avez appris des choses la première fois.

Pour éviter une "surcharge d'informations", nettoyez périodiquement votre système de classement mental. Beaucoup d'informations vous encombrent inutilement l'esprit. Développez un système d'examen et réévaluez ce que vous transportez là haut. Voyez quels problèmes sont valables et lesquels ne vous concernent plus. Pour supprimer ce dont vous n'avez pas besoin, appuyez simplement sur "supprimer", comme sur un ordinateur.

Cela ne s'applique pas seulement à l'information. Si vous vous trouvez impliqué dans une activité négative par ex. en raison de la pression des pairs puis prendre la décision d'éliminer cette activité. Vous devez avoir une vie saine, une tête saine et une attitude saine envers la vie. Ne laissez pas les pommes pourries perturber votre digestion.

Plans et priorités

Une partie cruciale de l'organisation de votre esprit est d'établir des priorités. Pour démontrer la nécessité d'organiser votre esprit, posez des questions et voyez à quelle vitesse vous obtenez des réponses. Par exemple, demandez vous quelles leçons vous avez apprises sur les trois principales catégories de vie :

Problèmes entre moi et moi. Quel est le but de la vie? Quels sont mes objectifs et mes rêves ? Comment suis je arrivé chez eux ? Quels sont mes talents ? Quelles sont mes vertus ? Qu'est ce que je veux finalement de la vie ?

Problèmes entre moi et les autres. Que sais je des relations avec les amis, les parents, les collègues et la société ? Qu'est ce qui me cause des difficultés dans les relations ? Qu'est ce que les autres aiment le plus chez moi ?

Problèmes entre moi et Dieu. Que sais je de la vérité, de la gentillesse et pourquoi ce monde a été créé ? Quels sont mes droits donnés par Dieu et quelles sont mes obligations ?

Maintenant, hiérarchisez ces idées dans un ensemble de plans de vie. Vous devriez avoir un plan quotidien, un plan hebdomadaire, un plan mensuel et un plan annuel avec des objectifs sur 5 ans, des objectifs sur 15 ans et des objectifs à vie.

Que voulez vous sur votre pierre tombale ? Poser cette question est très puissant. Et très douloureux.

Gardez vos priorités droites. Chaque être humain est prêt à mourir pour faire ce qu'il faut. Pourriez vous éventuellement tuer 1 000 enfants innocents pour sauver votre vie ? Vous préféreriez donner votre vie que de faire une chose pareille.

Si nous sommes tous prêts à mourir pour la bonne chose, cela nous en dit long sur nos priorités. Lorsque vous vous réveillez le matin, rappelez vous : "Je veux faire ce qu'il faut, je veux être une bonne personne." Bien sûr, vous pouvez l'oublier

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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav
Noa'h Weinberg

pendant la journée. Mais au moins, vous savez que c'est important. Et tôt ou tard, vous pourriez même faire quelque chose à ce sujet.

Demandez vous : quelle est la bonne chose ? Qui est la bonne personne ? Je devrais vraiment prendre un peu de temps pour comprendre ce que c'est !

Dans le judaïsme, nous restons concentrés sur les priorités en récitant le Shema deux fois par jour et en mettant une mezouza sur nos montants de porte. Le Shema « Écoute, Ô Israël, le Seigneur notre Dieu, le Seigneur est Un » nous rappelle le plus grand plaisir, la quintessence de la vie.

Assurez vous de garder vos priorités sur le devant de la scène.

Pourquoi "Organiser votre esprit" est il un chemin vers la sagesse ?

Organiser la sagesse est l'étape la plus importante pour prendre le contrôle de votre vie.

Quand quelque chose d'intéressant se présente à vous, enregistrez le dans votre esprit pour pouvoir y accéder quand vous en avez besoin.

Si vous comprenez ce que vous apprenez, cela restera vôtre. S'il est superficiel, il disparaîtra.

À moins que vous ne décidiez consciemment de vous souvenir, vous risquez d'oublier.

Si une information vaut la peine d'être recueillie, elle vaut la peine d'être organisée.

Que voulez vous accomplir dans cinq ans, 10 ans, 50 ans ?

"Hors de vue, hors de l'esprit." Passez en revue vos priorités et mettez les en avant.

Tant que votre tête est mélangée, vous ressentirez la douleur du chaos là haut.

Appuyer sur le bouton de suppression vous donne le contrôle sur votre vie.

Connaître le bon moment pour acquérir les bonnes connaissances.

Maîtrisez l'art du "Wisdom Management" : organisez le, contrôlez le, dirigez le.

Si nous ne l'organisons pas correctement, à quoi cela sert il ?

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Les 48 Voies De La Sagesse par le
Rav Noa'h Weinberg
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Le paradis dans ce monde

Les meilleurs bienfaits du monde depuis les bénédictions matérielles et spirituelles, jusqu'à la rédemption de tout l'univers ne dépendent que de la paix domestique.

Sur le plan matériel, la santé physique et mentale du mari, de la femme et des enfants, dépendent de l'entente conjugale. En particulier, la santé mentale, car dans une maison où la paix ne règne pas, tous souffrent de désordres mentaux. De même, la subsistance, la richesse, la réussite dépendent toutes de la paix domestique. Il est évident que tout dépend de l'entente conjugale aussi sur le plan spirituel, comme pour le repentir, la foi, l'étude de la Tora Et l'essentiel, la rédemption finale, dépend elle aussi de la paix domestique, comme nous nous proposons de l'expliquer par la suite.

L'importance du conseil

À travers une expérience de longues années avec de jeunes couples qui vinrent me demander conseil et orientation pour leurs problèmes de paix domestique, j'ai vu clairement que même si chaque cas devait être considéré individuellement, avec ses conditions, ses problèmes et un arrière plan différents tous les cas présentaient un point commun : le manque d'orientation adéquate pour une entente conjugale.

Il est évident que les couples n'ont pas des difficultés de paix domestique parce qu'ils sont foncièrement mauvais et qu'ils veulent se faire souffrir réciproquement. Il est certain qu'ils ne recherchent qu'à réjouir l'autre et vivre avec lui dans la paix. S'il en est ainsi, que leur manque t il ? Très simplement, ils n'ont pas appris comment vivre ensemble.

Il existe plusieurs raisons qui empêchent l'homme de rechercher et de recevoir une direction dans la paix domestique :

Certains pensent qu'ils n'en ont simplement pas besoin et se disent : “Qu'y a t il à étudier dans ce domaine ? Mes parents ont ils appris l'entente conjugale ? Serais je sot pour avoir besoin qu'on m'explique comment vivre avec ma femme ? Comme tout le monde qui se marie et s'arrange, nous apprendrons, nous aussi, à vivre ensemble.”

Si le mari devait vivre avec un autre homme, cet argument serait sensé, car un homme sain d'esprit n'a besoin d'aucune orientation pour vivre en paix avec son semblable. Mais puisqu'il est question ici de vivre avec une femme qui diffère complètement de l'homme par sa nature, une orientation est nécessaire.

Il existe en effet des différences naturelles entre l'homme et la femme, et rares sont ceux qui comprennent à quel point ces différences sont extrêmes. Ainsi, le mauvais penchant, la façon de pensée et la sensibilité sont complètement différents chez l'un et l'autre ; et cette différence nécessite une étude en profondeur.

Si les maris prenaient la peine de réfléchir profondément à la différence considérable entre la constitution mentale et spirituelle de l'homme et celle de la femme, saisiraient à quel point l'âme de l'homme et celle de la femme, ils saisiraient à quel point l'âme de l'homme est différente de celle de la femme et ils chercheraient de toutes leurs forces quelqu'un qui leur montre comment vivre avec leur femme.

Par conséquent, vivre en paix avec sa femme ne dépend pas du tout de l'intellect du mari, mais de sa connaissance. Personne ne s'attend à savoir la médecine sans y consacrer de nombreuses années d'études dans une faculté et chacun est prêt à admettre son peu de connaissance dans ce domaine sans qu'il soit question de stupidité, mais de préparation il en va de même avec la vie maritale : le manque de connaissances ne provient pas de la stupidité, mais d'un manque d'étude adéquat. À plus forte raison lorsque, hormis la nécessité de comprendre la différence entre l'homme et la femme, le mariage implique la

réalisation de nombreux commandements que chacun doit approfondir, comme les autres lois et commandements de la Tora Par exemple, chacun comprend qu'il doit être guidé pour mettre les téfilines, quand les mettre, comment Ainsi, celui qui achèterait des téfilines les plus parfaites du monde, puis poserait celle de la tête sur le front, comme c'est souvent le cas, ne s'acquitterait pas de son obligation.

Le commandement de mettre les téfilines est un des plus faciles à réaliser, plus facile que celui du mariage qui comprend de nombreuses lois dépendant de l'intention du coeur et qui exigent, pour les accomplir correctement, beaucoup d'étude, d'orientation, de prières et d'aide divine.

Les disciplines de la Tora D'importants rabbins qui exercent dans les différents secteurs de la Tora ne comprennent évidemment pas pourquoi ils auraient besoin d'être guidés, à plus forte raison par des rabbins qui leur sont inférieurs dans l'étude, l'analyse et la connaissance.

La réponse à ces rabbins est comprise dans ces paroles de Ben Zoma (Pirqé Avoth 4)

: “Qui est sage ? Celui qui apprend de tous, ainsi qu'il est dit (Psaumes 119:99) : 'Je suis devenu intelligent pas tous mes maîtres'.” Un expert international en ophtalmologie qui souffre du coeur, prend pourtant conseil auprès des experts en cardiologie, sans honte ni déshonneur, même s'il possède quelques connaissances dans ce domaine, puisqu'il a appris aussi la médecine générale.

De même, il est vraisemblable qu'un grand décisionnaire se butte à des problèmes de paix domestique et se tourne sans aucune honte vers un autre Rav moins grand que lui dans l'étude, mais plus expert dans les problèmes de l'entente conjugale.

Puisque nous avons cité les exemples d'un homme simple et d'un grand Rav, tous deux obligés d'étudier le sujet de la paix domestique, il s'ensuit que chacun doit en tirer une leçon, car presque tous les problèmes conjugaux proviennent d'un manque de connaissance ; car si on savait ce qui manque, on éviterait les problèmes.

En vérité, à cause de son orgueil, l'homme n'est pas prêt à accepter une orientation, faire des efforts pour la paix domestique, multiplier ses prières et son étude Il lui semble qu'il n'a aucun problème, que seule sa femme doit être guidée, et que chez lui tout cela vient naturellement. Un homme aussi extraordinaire doit il faire un effort pour réjouir sa femme ? Le fait même qu'elle est sa femme devrait déjà la combler !

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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch chlit’a

Tes fleuves s’étendront :

La règle générale est donc que l’on se doit d’habiter uniquement dans des endroits où l’on garde la Torah et la Foi. Cela concerne tout le monde sans exception. Cela est valable même pour celui qui est envoyé dans un certain endroit pour donner du mérite aux gens. Il faut habiter dans un endroit de Torah, et de là bas il sortira pour rapprocher les personnes éloignées. En effet : « on ne dit pas à quelqu’un de fauter pour que ton ami mérite »

Il n’existe pas de réalité où la Torah demanderait à l’homme de faire quelque chose qui l’entrainera à fauter même pour sauver l’autre de la faute ou pour tout simplement le rapprocher. Comme il es rapporté dans le Traité Chabbat, il est impossible de faire un travail interdit par les Rabbanim même pour sauver ton ami d’un travail qui lui serait passible de mort.

Même si l’on dit que l’homme peut se protéger lui même, qui lui a permis de renoncer à la vie des membres de sa famille, sa femme et ses enfants pour un entourage qui les endommagera au niveau spirituel ? De la même façon, qui peut dire qu’il est fort au point de tenir le coup face aux influences de l’entourage lorsqu’il est seul ? Il n’existe pas de tel homme.

C’est ainsi qu’on nous l’a transmis : il y a une obligation totale de rapprocher les personnes éloignées et de faire profiter les autres, mais pas au prix de l’abandon de la sainteté. Bien évidemment on ne renonce pas non plus à sa famille et à ses enfants pour cela. L’homme doit habiter avec sa famille dans un endroit de Torah et il devra étudier la Torah la majeure partie de la journée. Pour les Chabbat et les fêtes, il fera attention à se trouver avec un entourage saint, et le soir, il pourra aller diffuser de la Torah là où il veut et rapprocher les personnes éloignées. Ensuite il reviendra chez lui et renouvellera sa propre sainteté.

Un invité qui fleurit : Après que l’homme ait compris ce point là, qu’il faut qu’il habite avec toute sa famille dans un endroit de Torah, un autre point entre en ligne de compte, celui de faire attention lorsque l’on a des invités. En effet, après que l’homme habite dans un endroit de Torah et avec un entourage propre, il doit savoir ne pas faire entrer dans sa demeure des choses qui pourraient tout détruire ! Il est interdit de faire pénétrer dans sa maison des personnes qui pourraient endommager l’éducation des enfants ainsi que la spiritualité de la maison.

Combien de dommages nos sages nous racontent qui sont la conséquence d’invités non conformes, qui font entrer des hommes qui ont une influence négative sur la famille et les enfants.

Ainsi m’a raconté un Avrekh : Un jour ils ont invité chez eux une jeune fille qui demanda à goûter les mets de Chabbat. Ils firent une erreur en lui permettant de dormir dans la même chambre que leur fille beaucoup plus jeune. Toute la nuit la jeune fille discuta avec elle et la remplit de mauvaises pensées, de choses qui menaient à renier la Torah, des histoires à propos de ce bas monde dont la petite fille n’aurait jamais dû entendre parler. Depuis ce jour, ils font très attention aux personnes qu’ils invitent et réfléchissent bien avant de faire entrer quelqu’un dans leur maison et mettent des conditions. Bien évidemment, il existe une Mitsva d’avoir des invités, même ceux qui sont éloignés de la Torah. Mais cela doit se faire d’une manière où l’on préserve la suprématie et le contrôle sur la famille et les invités. Par exemple, ils peuvent venir pour un repas, et pendant le repas on chante et on dit des paroles de Torah et on ne permet pas de perdre le contrôle. Il faut protéger les enfants, la pudeur des filles, et il faut donner aux invités une chambre qui leur est réservée afin qu’ils ne soient pas seuls avec les enfants.

« Renvoie cette esclave et son fils » :

La règle générale qui doit être suivie est de ne jamais rien faire

qui soit sur le compte de la sainteté et de la spiritualité des enfants. Cela, nous l’avons appris de manière choquante avec Avraham Avinou dans la paracha de Vaéra où nous voyons que lorsqu’il y a un risque de détérioration de l’éducation des enfants il ne faut éviter aucun sacrifice, comme il est écrit : « Sara vit le fils de Hagar l’Egyptienne, qu’elle avait enfanté à Avraham, se livrer à des railleries. Elle dit à Avraham : « Renvoie cette esclave et son fils, car le fils de cette esclave n’héritera pas avec mon fils, avec Itshak ! La chose affligea Avraham à propos de son fils. Dieu dit à Avraham : « Ne sois pas affligé à cause du jeune homme ou de ta servante : tout ce que te dira Sara, écoute sa voix, car c’est en Itshak qu’une postérité sera considérée comme tienne. »

Il faut méditer sur ce qui écrit ici et sur la grandeur de l’épreuve qu’a surmontée Avraham. En effet, Avraham est le symbole de la bonté. Toute son essence n’est que don et bonté. Il rapprochait le monde entier aussi bien des idolâtres que des fauteurs ou des mécréants. Avraham est l’homme qui pria pour les méchants habitants de la ville de Sodome afin qu’Hachem ne les tue pas. Dans sa maison, il était l’exemple même de la miséricorde et du rapprochement des autres au service divin. Et voici que sa femme Sarah lui demande explicitement de répudier son fils Ichmaël de la maison !

Nous qui lisons cela savons bien tous les malheurs qui sortiront d’Ichmaël et de sa descendance et nous ne sommes pas choqués de son renvoi. Mais pour Avraham, il représentait le premier fils qu’il avait eu, la chair de sa chair, et Sarah qui n’est pas sa mère, demande à le répudier ! Ainsi, on peut donc comprendre ce qui est écrit : « la chose affligea profondément Avraham à propos de son fils ». Evidemment, à ses yeux, il est mal de renvoyer son fils qui était encore petit. Et même s’il avait été encore plus grand, cela est très difficile de renvoyer un enfant de la maison. Que personne n’aie à vivre une telle épreuve, qu’un enfant entraine dans le mauvais chemin le reste de la famille, que doivent faire les parents ? C’est sûrement l’une des questions les plus difficiles qui soit : faut il le sortir de la maison ? Il se dégradera encore plus ! Le laisser ? Il dégradera les autres ! C’est donc une question terriblement difficile que l’on traitera dans le chapitre « une mauvaise culture est difficile ».

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Le Jardin de l’éducation d’après Rav Shalom Arouch Chlit’a

La paix avec le Créateur du monde

Un homme qui manque de foi est toujours en désaccord avec HaChem béni soit Il, car HaChem béni soit Il le surveille dans les moindres détails, afin de le conduire à sa réparation et à sa mission dans ce monde. Parfois, Il l’éveille au repentir, d’autres fois à faire attention à une chose particulière, ou pour lui apprendre tel concept de la foi, ou pour prier sur un certain thème pendant un certain temps, ou pour l’orienter à opérer un changement dans sa vie, etc.

Cependant, l’homme comprend ces choses autrement et croit savoir mieux que le Créateur ce qui est bon pour lui. Il veut que tout aille bien, avoir une vie facile sans apprendre ce qu’il doit corriger et sans travailler sur lui même. Il désire seulement se reposer, vivre dans le calme et la tranquillité, puis s’endormir.

L’essentiel de la paresse provient d’un manque de foi, lorsque l’homme pense qu’il est venu dans ce monde pour consumer son temps dans le calme et la tranquillité. Il ignore qu’il est venu dans ce monde en mission et qu’il doit traverser toutes ses épreuves, tirer une leçon de tout, augmenter chaque jour sa connaissance et mieux connaître le Créateur. Cela est la finalité de sa venue au monde et la sagesse qu’il récolte dans son travail doit lui donner la vie, la diligence, la joie et la force.

Par conséquent, si l’homme possède cette foi, il aura la force et le courage de réaliser ce qui est nécessaire pour surmonter chaque épreuve, et ce sera l’unique condition de l’authentique repos de son âme. Car de nombreux obstacles s’opposent à celui qui désire se reposer dans ce monde et il ne peut jouir d’un seul instant de vrai repos.

Seul celui qui est satisfait de son travail et de son labeur, éprouve le repos et le calme dans ce monde ci.

Par conséquent, non seulement l’homme ne doit pas se mettre en colère à la moindre contrariété, mais il doit sacrifier ses désirs devant la Providence divine et méditer sur les messages qu’HaChem lui envoie, car c’est la seule condition pour parvenir à sa réparation et à sa mission dans ce monde.

Une règle d’or Voici une règle que l’homme ne doit jamais oublier : A chaque fois que l’homme se met en colère, en réalité, c’est contre HaChem qu’il se met en colère ! Car selon la foi, tout ce qui t’arrive provient de la volonté divine et si tu te mets en colère, tu te mets réellement en colère contre HaChem béni soit Il, parce qu’Il n’agit pas comme tu le voudrais!

La jalousie

Il faut savoir que le Créateur du monde surveille chacun avec minutie, jusqu’au plus petit détail, selon la réparation de chacun, la racine de son âme, ses réincarnations et l’achèvement de sa mission dans ce monde. Chacun peut comprendre que des détails innombrables séparent un homme de son prochain, comme nos Sages l’enseignent : “Au même titre que leurs visages diffèrent, leurs vues diffèrent”. Il s’ensuit que dans le monde, chacun possède un cheminement personnel et spécifique. Et chacun doit suivre sa voie avec foi, sans dévisager quiconque et à plus forte raison sans être jaloux de lui.

Atteindre son but Toute jalousie que l’homme éprouve dans ce monde, doit

l’éveiller à comprendre combien il est éloigné de son authentique finalité, que ses aspirations ne concernent que ce monde ci, l’entraînant à vouloir toujours plus et à envier ce que possède son prochain. Le succès d’autrui lui fait mal au coeur. Il jalouse la voiture de l’autre, son appartement, son argent, sa sagesse, etc. Une femme jalouse la beauté de sa voisine, etc. Le manque de foi en est la cause. Car celui qui possède la foi est heureux de son lot, ne jalouse pas ce qui appartient à autrui et n’est jamais désolé de ses manques, car il sait que chacun possède sa propre mission et sa propre épreuve.

Lorsqu’un homme est privé d’un certain organe ou est handicapé, il doit croire que telle est sa perfection, c’est à dire qu’HaChem a considéré que seulement ainsi l’homme pouvait corriger ce qui était nécessaire.

L’homme croyant considère sa finalité et son handicap ne le dérange, ni le désole, ni affaiblit son assurance. Il ne jalouse pas non plus les autres, qui sont parfaits dans leur corps et leurs organes. Il méritera d’atteindre des niveaux élevés avec ses limites et infirmités, et reconnaîtra qu’elles furent un facteur essentiel dans sa réussite.

L’épreuve d’un autre homme, est la laideur. C’est sa perfection, HaChem ayant vu qu’il ne pouvait parvenir autrement à sa réparation et sa perfection dans ce monde.

Par exemple, la laideur du Juste rabbi Yéhochoua ben Hanania, qui était une des plus grandes personnalités de sa génération, était connue. On rapporte (traité Ta’anit, 7) que la fille du roi lui dit avec mépris : “La sagesse ne supporte pas un récipient hideux” car elle ne pouvait comprendre comment la sainte Tora pouvait résider dans un homme aussi laid.

Rabbi Yéhochoua lui demanda : “Dis moi je te prie où ton père conserve son vin ?”.

Elle répondit : “Pourquoi ? Dans des jarres en terre cuite, bien sûr !”.

Il rétorqua : “Pourquoi un roi tellement grand et riche a t il besoin de mettre son vin de qualité dans de simples récipients de terre ? Vas dire à ton père qu’il mette son vin dans des récipients d’or qui sont tellement plus beaux !”

Cette matrone dit donc à son père de conserver son vin dans des jarres d’or. Après quelque temps, le roi demanda à boire de son vin de qualité, mais le vin avait tourné au vinaigre. Le roi s’enquit de la raison du désastre. Ses serviteurs lui expliquèrent alors que les récipients d’or ne sont pas appropriés à la conservation du vin. Le roi appela sa fille et lui demanda pourquoi elle avait causé la détérioration de son vin de qualité.

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Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch chlit’a

Sa fille lui répondit : “Ce n’est pas ma faute, c’est rabbi Yéhochoua ben Hanania qui m’a donné ce conseil”.

Le roi fit appeler rabbi Yéhochoua ben Hanania afin qu’il s’explique. Rabbi Yéhochoua ben Hanania rapporta les propos de la fille du roi et ajouta : “Je lui ai répondu comme elle me parla ; comme le vin ne se conserve que dans un récipient laid en terre cuite, mais se détériore lorsqu’il est versé dans un récipient d’or, de même, la Tora réside en moi par le mérite de ma laideur. Mais si j’étais beau, la Tora ne pourrait résider en moi, car je deviendrais orgueilleux et je l’oublierais”.

Cette histoire nous apprend que l’insuffisance de rabbi Yéhochoua ben Hanania était nécessaire pour qu’il parvienne à la perfection. Et comme il possédait la foi, il comprit qu’aucune erreur ne peut être imputée à la Providence divine, car HaChem a vu que c’était la seule condition possible pour qu’il parvienne à sa finalité et à sa réparation dans ce monde. Par conséquent, son aspect hideux ne le dérangeait pas pour accomplir sa mission à travers la joie et la confiance, et il mérita en effet de devenir un grand personnage en Israël.

Si rabbi Yéhochoua ben Hanania ne possédait pas la foi et s’il ne s’intéressait qu’à ce monde ci et à son aspect extérieur, sa laideur l’aurait brisé. Il aurait jalousé les autres, serait tombé dans la mélancolie et l’amertume sur son triste destin. Il aurait manqué à sa réparation et gaspillé son temps précieux sur cette terre, pour quelque chose de secondaire et de négligeable.

Concentre-toi sur ton travail

Voici la règle : chacun est surveillé par la Providence divine particulière qui définit les conditions appropriées à sa réparation. L’un doit être haut de taille, un autre court de taille. L’un doit être mince, un autre corpulent. L’un doit être riche, un autre pauvre.

L’un doit être fort, un autre faible. L’un doit être diligent, un autre lent. Il en va de même en ce qui concerne toutes les dispositions humaines ; tout dépend de la Providence divine, selon l’individu et sa réparation. Celui qui possède la foi, accepte la Providence avec joie, il ne jalouse personne et s’occupe de son travail spécifique, avec les instruments qu’HaChem lui a donné.

Par conséquent, un homme qui reconnaît en lui la jalousie et la convoitise, doit demander à HaChem qu’Il lui donne la foi et l’aide à se souvenir toujours du monde futur et de sa finalité, c’est à dire de croire que sa vie dans ce monde n’est rien d’autre qu’une mission. Il doit affronter l’épreuve décrétée par les Cieux, se réjouir de son lot et de la Providence divine particulière, selon la réparation qu’il doit accomplir dans ce monde, pour s’éveiller à la prière et au repentir.

L

épreuve de la pauvreté

Par exemple : lorsqu’un homme subit l’épreuve de la pauvreté, l’intention du Créateur est qu’il se soumette à Lui, qu’il multiplie ses prières, qu’il apprenne à ne dépendre que du Créateur et à Lui faire entièrement confiance. Ainsi, l’homme pourra se rapprocher de Lui et mériter de nombreux bienfaits, mille fois plus élevés que la richesse, comme la foi, le complet repentir, la sagesse, des enfants justes, etc.

L’homme qui traverse l’épreuve de la pauvreté avec la foi, en constatant que la Providence divine particulière est à ses

côtés et en croyant que c’est pour son bien, n’éprouve évidemment aucune jalousie envers son prochain et à plus forte raison ne convoite pas sa richesse. Il sait clairement que si le Créateur ne la lui donne pas, c’est pour son bien éternel et que c’est le seul moyen pour se rapprocher d’HaChem béni soit Il et réparer ce qui est nécessaire dans cette réincarnation. Il est donc évident pour lui, qu’il n’a rien à voir avec la richesse de l’autre.

En règle générale, celui qui vit selon sa finalité et trouve son but dans la vie, ne manque de rien. Sa vie est pleine de contenu et de richesse intérieure, il n’observe donc pas les autres. Par contre, un homme qui ne trouve pas son but dans la vie est vide de tout et l’ennui domine sa vie même s’il est très riche car il sent toujours qu’il lui manque quelque chose. Il tombe dans la jalousie et la convoitise ; il est rempli de désirs et d’avidité pour ses manques fictifs. En réalité, il ne lui manque qu’une seule chose : la foi.

L’épreuve de la richesse

L’épreuve de la richesse consiste à avoir beaucoup d’argent et d’influence, et pourtant, l’homme qui la subit doit toujours se souvenir de sa bassesse et savoir que la richesse ne lui appartient pas, mais qu’elle est déposée chez lui et qu’il n’a donc aucune raison de se croire supérieur aux autres. Il ne doit pas être avare, mais distribuer son argent aux autres, selon le commandement du Créateur.

Cette épreuve est plus dure que celle de la pauvreté, car le pauvre n’a guère le choix et il se tourne vers la foi malgré lui, à cause de sa condition misérable et mérite ainsi le bien authentique. En revanche, il est difficile au riche de se libérer des sentiments de force, de puissance et d’orgueil. De plus, sa vie est généralement remplie de nombreux soucis, comme il est dit : “Augmenter sa fortune, c’est augmenter ses soucis”.

Néanmoins, celui qui subit l'épreuve de richesse, doit aussi être joyeux de son lot et de sa réparation, sans être jaloux de celui qui a une vie plus simple et facile. Il doit croire que le Saint béni soit Il sait que c’est l’unique condition pour effectuer sa mission le mieux possible et justifier ainsi sa venue dans ce monde. Il doit savoir que des Cieux on lui donne le mérite d’accomplir de bonnes actions avec l’aide de l’argent qui lui a été confié par le Créateur : actions de bienfaisance, soutien de l’étude de la Tora, assurer sa diffusion, participer aux activités de rapprochement de la Tora auprès de ceux qui en sont éloignés et encore d’autres grandes et nobles actions.

Il est aussi probable que dans une réincarnation précédente, il s’accapara de l’argent d’une manière incorrecte, et qu’on lui donne maintenant l’occasion de rendre cet argent à ses victimes. Par conséquent, il profitera de chaque occasion pour faire la charité et s’efforcera d’améliorer le sort de chaque personne qu’il rencontre et tant qu’on lui demande de l’argent, il le donnera avec bon coeur. Ainsi, il réparera tout ce qui est nécessaire en apaisant tout le monde et en se réconciliant avec ses accusateurs venus de ses précédentes réincarnations.

C’est HaChem qui décide

Le libre arbitre de l’homme ne concerne que sa spiritualité, le reste est un décret du Créateur, selon le besoin de chacun. Par conséquent, l’homme qui possède une foi parfaite, ne jalouse personne car il sait que la réussite de l’autre provient d’HaChem béni soit Il, en accord avec sa propre réparation

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Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch Chlit’a

Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch chlit’a

et que cela n’a aucun rapport avec l’autre. Par contre, lorsque la foi lui fait défaut, l’homme pense que l’autre réussit par ses propres forces, le mérite de ses connaissances, ses capacités, sa bonne étoile, etc. et la jalousie s’éveille alors en son coeur : Pourquoi n’ai je pas réussi comme lui ? C’est une pensée erronée car toute la réussite de l’homme dans les affaires de ce monde provient uniquement du décret divin et ne dépend pas de lui. Au contraire, sa réussite est l’épreuve qui consiste à vivre dans la foi que cette réussite matérielle provient d’HaChem, et qui sait s’il pourra la surmonter ?

Même s’il semble que la réussite provient du mérite de sa diligence et de son travail, sache que cela vient aussi d’HaChem qui désire sa réussite et qui lui donne la force et l’aide nécessaires. Mais il est probable qu’avec moins d’efforts il réussirait aussi. Il s’ensuit que tous les deux celui qui proclame sa réussite avec fierté et celui qui la jalouse se trompent, car le domaine matériel dépend entièrement et uniquement du décret divin, en ne laissant aucune place au libre arbitre de l’homme.

Il réussira dans toutes ses entreprises

C’est au nom du Ben Ich ‘Haï que nous rapportons ici l’histoire d’un homme qui réussissait dans toutes ses entreprises d’une façon prodigieuse, à tel point qu’il craignait qu’à cause de sa grande réussite, il ne soit victime du mauvais oeil des créatures. Que fit il ? Il investit son argent de telle manière qu’il était

certain de le perdre, afin que les gens de sa ville voient qu’il ne réussit pas tellement et cessent de l’admirer.

Toutefois, tous ses efforts pour perdre son argent se révélèrent vains et envers et contre toute logique, il continua de prospérer.

L’homme alla consulter le rav et lui soumit son problème. Le rav lui dit d’interrompre ses efforts, car la réussite ou l’échec ne dépendent pas de lui et s’il fut décrété qu’il devait réussir dans un certain domaine, même s’il tentait d’y échapper ou d’échouer intentionnellement, cela ne servirait à rien.

On peut expliquer ainsi l’intention du rav : il voulait dire que s’il avait la foi et comprenait que sa réussite dépendait du Créateur, il ne pouvait avoir peur du mauvais oeil. Car lorsqu’on croit que tout est entre les mains du Créateur, rien ne peut aider ou porter préjudice, sans le décret du Créateur. Par conséquent, si le Créateur ne décrète aucun dommage, rien ne peut entraver la réussite, même pas le mauvais oeil.

A l’inverse, lorsqu’il est décrété qu’un homme ne réussira pas dans un certain domaine, rien quoi qu’il fasse ne pourra changer sa situation. Comme rabbi Abraham Ibn Ezra, pour qui toutes les tentatives de sortir de sa grande pauvreté se soldaient par un échec. Il avait coutume de dire avec humour : “La pauvreté me poursuit tellement que si je devenais vendeur de chandelles, le soleil ne se coucherait plus et si je vendais des linceuls, les gens arrêteraient de mourir”.

À suivre...

Notre saint Maître surnomme cet examen de conscience « la tranquillité de l’esprit », comme on le trouve dans Liqouté Moharan (II, 10) : « Les hommes ne sont éloignés d’Hachem béni soit Il et ne se rapprochent pas de Lui uniquement parce qu’ils manquent de tranquillité d’esprit. L’essentiel est de raisonner sainement sur la finalité des affaires de ce monde, des désirs physiques ou spirituels, comme la recherche de l’honneur, etc. et il est alors certain qu’on reviendra vers Hachem. »

Après avoir étudié les enseignements de nos Sages, bénie soit leur mémoire, nous voyons que les paroles de notre saint Maître n’innovent en rien, car ils ont écrit explicitement : « Fais le compte de la perte d’un commandement et sa récompense, etc. » Mais la nouveauté est dans l’ordre impératif donné par notre Maître : l’homme ne doit laisser passer un seul jour, sans consacrer une heure à l’isolement. Et notre saint Maître précise que cet ordre concerne tout le monde, du plus grand jusqu’au plus petit : chacun doit effectuer au moins une heure d’hitbodédouth.

Revenons à la Guémara expliquant les versets cités plus haut. Il est écrit (Nombres) : « Qu’elle (la cité de Si’hon) se bâtisse et s’affermisse ». Si tu fais le compte de ce monde, alors il se bâtit et s’affermit : il se bâtit dans ce monde et s’affermit dans le monde futur. Et Rachi explique que celui qui effectue son examen de conscience, mérite de réussir tant dans ce monde que dans le monde à venir.

La suite du verset parle de ceux qui n’effectuent pas leur examen de conscience : « La cité de Si’hon ». Si l’homme se conduit comme ceux de cette ville, et se laisse entraîner par une causerie agréable (si’ha, en hébreu), en se laissant séduire par les paroles des incroyants et de son mauvais penchant, sans pouvoir le dominer, qu’est il écrit au verset suivant ? »

Car un feu a jaillit de ‘Hechbon, un feu sort de ceux qui effectuent leur examen de conscience (‘Hechbon) et dévorera ceux qui ne l’effectuent pas, comme il est dit que dans l’avenir, chacun sera brûlé par le dais de son proche. C’est à dire que celui qui se tient à un niveau inférieur, sera brûlé par celui qui se trouve à un niveau supérieur.

Le bon chemin dans le labyrinthe de la vie

Cette Guémara nous engage à effectuer l’examen de conscience, tel qu’il est pratiqué par les justes, jour après jour, sur ce qu’ils ont accompli d’hier à aujourd’hui. Ils calculent la perte d’un commandement et sa récompense, puis la récompense d’une transgression et sa perte ; et évaluent correctement la finalité des désirs de ce monde.

Comme eux, chacun doit réaliser son examen de conscience à propos de chaque pensée, parole et action puis méditer dans le

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calme : quel est le gain de tel désir ou de tel autre ? S’il a commis une faute, que D ieu nous en préserve, il doit se demander ce qu’il a gagné à son accomplissement ? Rien. Quelle est sa perte ? Un grand dommage. Car chaque faute est une terrible punition pour l’homme, comme le dit le Roi David, que la paix soit sur son âme (Psaumes 34:22): « La perversité cause la mort de l’impie », le mal et la transgression punissent l’homme en précipitant sa fin.

Lorsque l’homme commet une faute quelconque ou succombe à un certain désir, c’est comme s’il mangeait du poison enrobé de chocolat. Cela a du goût, c’est sucré, cela sent bon, mais c’est du poison ! Il en va de même pour chaque faute et chaque désir. Mais si l’homme fixe un temps chaque jour pour effectuer son examen de conscience et méditer : Quel est l’avantage de tout ceci ? Que me reste t il de cette faute et de cet appétit ? Il est certain qu’il recevra la force pour dominer son mauvais penchant. Dans son livre Messilat Yécharim (Le Sentier de rectitude), le Ram’hal décrit ce monde comme un labyrinthe où, s’il n’a pas su dominer son mauvais penchant, chacun s’égare en ignorant comment sortir pour retrouver son chemin. A plus forte raison, est il encore incapable de guider les autres.

En revanche, ceux qui dominent leur mauvais penchant et connaissent bien les différents chemins, sont déjà parvenus à la sortie du labyrinthe, ceux là sont dignes de notre confiance et peuvent conseiller quiconque veut les écouter. Quel est le conseil prodigué par ceux qui sont déjà sortis du labyrinthe ? Comment pouvons nous tous parvenir à notre réparation (tiqoun) ? Quel est le conseil pratique donné par le Ram’hal pour atteindre notre réparation et sortir du labyrinthe de la vie ?

Le Ram’hal dit : effectuez votre examen de conscience ! Faites le bilan de ce monde !

Il conclut : « En résumé, l’homme doit méditer sans cesse et en particulier pendant le moment fixé pour s’isoler et se demander quelle est l’authentique voie que l’homme doit suivre, d’après la Tora. Ensuite, il devra méditer sur ses actions, puis il arrivera facilement à purifier ses voies. Comme il est écrit (Proverbes 4:26) : ‘Aplanis avec soin le sentier foulé par ton pied’, et (Lamentations 3:40) : ‘Examinons nos voies, scrutons les et revenons à Hachem’, car dès que l’homme examine ses actes, il se repent. »

C’est le conseil des justes et pas seulement celui de Rabbi Na’hman de Breslev : l’homme doit effectuer ponctuellement un examen de conscience. Car il est certain que les justes, qui ont essayé et vérifié toutes les voies, savent que seuls l’isolement et l’examen de conscience pratiqués chaque jour peuvent aider à dominer ce qui doit l’être.

Voici ce que le Rambam écrit (Lois du repentir 2:5) sur le verset (Proverbes 28:12) : « Dissimuler ses fautes ne porte pas bonheur »: Il s’agit des fautes entre l’homme et son prochain. Quant à celles entre l’homme et l’Omniprésent, il n’est pas nécessaire de clamer avec insolence ses péchés, mais il faut revenir à Hachem béni soit Il et détailler ses fautes devant Lui. »

Les paroles du Rambam sont claires : on doit se présenter « devant Hachem. » On doit pratiquer l’isolement. Se confesser et détailler ses fautes. Il est évident que c’est seulement entre soi même et le Créateur. Car en public, on doit dissimuler ses fautes, et il vaut mieux que la faute ne soit pas révélée, comme il est écrit (Psaumes 32:1) : « Heureux est celui dont la faute est pardonnée, dont la faute est passée sous silence. »

Une voie vraiment droite

A propos du haut niveau de l’examen de conscience et de la confession, notre Maître écrit (I, 4) que la confession devant un érudit de la Tora permet au juste de lui montrer sa voie selon la

racine de son âme. L’expression « érudit de la Tora » ne signifie pas forcément un érudit de chair et de sang, car chaque isolement est appelé « confession devant un érudit de la Tora », et l’isolement devant la Présence divine, signifie aussi les âmes des justes, l’élite de la génération, comme notre Maître Moché, Rabbi Chim'on bar Yo’haï, etc.

Lorsqu’on se confesse sur ses fautes, la Présence divine aide et oriente vers la réparation. De même, les âmes des justes aident au repentir, et il est rapporté dans les écrits du Ari z’l que les âmes des justes « engrossent » (‘Ibour) celles des repentants afin de les assister, en vertu du principe « On aide celui qui vient se purifier. »

Voici ce que dit notre saint Maître : « Lorsqu’on se confesse devant un érudit de la Tora (il s’agit de l’âme de Moché et de tous les grands justes qui assistent à chaque isolement), celui ci le guide directement dans la juste voie, d’après la racine de son âme.

Cela lui permet de parvenir à un certain carrefour, et nos Sages de mémoire bénie ont enseigné (Guémara Sota) : « C’est l’érudit dans la Tora et le jour de la mort », selon la qualité de la confession devant un érudit de la Tora et cet autre enseignement (Sanhédrin 43b) : « Tous ceux qui vont être exécutés se confessent ». Cela s’appelle un carrefour, car l’érudit de la Tora lui présente la voie à suivre selon la racine de son âme et qu’il est alors sauvé. »

Il s’ensuit des paroles de notre Maître qu’en pratiquant chaque jour devant Hachem l’examen de conscience et la confession dans l’isolement, l’homme est conduit par D ieu dans la juste voie d’après la racine de son âme, c’est à dire qu’il est orienté vers sa mission individuelle, la réparation particulière pour laquelle il vint dans ce monde.

En revanche, celui qui ne se confesse pas, ignore dans quelle voie s’engager ! Et qui sait si ce qui lui semble être la juste voie, n’est pas celle qui conduit à l’abîme ?

A première vue, on ne comprend pas comment un homme qui accomplit toute la Tora et les commandements, peut s’engager dans une voie qui le mène à sa perte ?

L’explication est la suivante : tant que l’homme n’a pas trouvé quelle était sa mission dans le monde et quelle est la raison personnelle justifiant sa présence ici, en ne réparant pas ses fautes ni à plus forte raison, celles de ses réincarnations précédentes, par manque du repentir quotidien, il ignore à quel point il est éloigné de la réalisation de la Tora et de ses commandements, et vit dans le mensonge et se drape dans l’orgueil.

Or, il n’existe pas de voie conduisant à l’abîme pire que celle ci. Il est donc certain que même s’il semble vivre selon les critères de la Tora, il se dirige en vérité vers l’abîme, c’est à dire qu’il ne justifie pas son passage dans ce bas monde et ne répare pas ce qui nécessite une réparation.

Pourtant, grâce à la confession dans l’isolement, l’homme se repent sur chaque détail de sa vie, toutes ses fautes lui sont pardonnées, il reconnaît sa bassesse et ainsi il mérite sans aucun doute de trouver sa voie personnelle pour ses réparations dans son passage ici bas. Et outre les réparations qu’il mérite d’accomplir, sa vie ici deviendra douce, agréable, éclairée par la lumière de la foi et il saisira des nouveautés merveilleuses à tout moment.

À suivre

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Bricolages MINION

Bricolages école

La viande PARACHA REEH

« Quand l’Eternel ton D.ieu aura étendu tes frontières, comme Il te l’a promis et que tu diras : ‘Je mangerai de la viande’, car ton âme désire consommer de la viande, tu pourras manger de la viande selon le désir de ton âme. » (Devarim 12 :20 23)

« En dernier et en premier Tu m’as créé » (Psaumes 139 :5) Si un homme est méritant, il lui est dit : ‘Tu es le premier parmi les œuvres de la création’. S’il n’est pas méritant, il lui est dit : ‘La mouche t’a précédé, le ver de terre t’a précédé’.» (Midrach Rabbah, Vayikra 14 :1)

Certains prétendent que consommer de la viande n’est pas moral. Qu’est ce qui donne à l’homme le droit de manger la chair d’une autre créature ? Mais on peut dire la même chose sur le fait de consommer des végétaux, de l’eau Qu’est ce qui donne à l’homme le droit de consommer quelque création divine que ce soit, tout simplement pour maintenir sa propre existence ?

En fait, un tel droit naturel n’existe pas. Quand l’homme ne vit que pour soutenir et améliorer son propre bien être, rien ne justifie qu’il utilise une autre forme de vie pour ce faire. Comme l’exprime un grand maître ‘hassidique : « quand une personne avance, en pensant à D.ieu, le sol sous ses pieds lui même s’écrie : ‘Malotru ! En quoi es tu meilleur que moi ? De quel droit marches tu sur moi ?’ ».

Le fait qu’un homme représente une forme de vie supérieure ne justifie guère la destruction de créatures inertes ou inanimées. Plus encore, selon les enseignements de la Cabbale, les âmes des animaux, des plantes et des objets inanimés sont en réalité plus élevées que celles des êtres humains. Car, lors du grand effondrement du premier des mondes créés par D.ieu, tohou, les éléments les plus élevés tombèrent le plus bas (tout comme lors de l’éboulement d’un mur, les pierres les plus hautes tombent le plus loin), de sorte que les étincelles divines les plus étincelantes s’incorporèrent dans les parties du monde matériel prétendues « inférieures ».

Si l’homme a le droit de consommer d’autres créatures, ce n’est que parce que et dès lors qu’il sert d’intermédiaire pour les élever.

L’essence spirituelle d’une pierre, d’une plante ou d’un animal peut être supérieure à celle d’un être humain mais c’est une étincelle statique, dépourvue de la capacité de combler la quête de toute création à s’unir avec le Créateur. Le minéral, le végétal et l’animal ne peuvent faire le bien ou le mal, ils ne peuvent que suivre les préceptes de leur nature innée. Seul l’homme a été doté de la liberté de choix, de la possibilité d’améliorer (ou d’empirer, à D.ieu ne plaise) son état naturel. Quand un individu boit un verre d’eau, mange une pomme ou abat un bœuf et consomme sa chair, ces éléments sont intégrés dans le mécanisme du corps humain et l’énergie qui le dirige. Quand cette personne accomplit un acte Divin, un acte qui transcende sa propre nature et la rapproche de D.ieu, elle élève ainsi les éléments qu’elle a absorbés, réunissant les étincelles de Divinité qu’ils incorporent à leur source. (Sont également élevées les créations qui ont permis l’acte divin : le sol qui a nourri la pomme, l’herbe qu’a mangé le bœuf, le cheval qui a apporté l’eau à la ville, etc.).

C’est ici que réside le sens profond du verset cité plus haut : « tu diras : ‘Je mangerai de la viande’, car ton âme désire consommer de la viande’ » Il se peut que vous exprimiez un désir pour de la viande et que vous ne soyez conscient que de l’envie de votre corps pour la satisfaction qu’un tel aliment vous apporte. Mais en réalité, il s’agit ici de l’expression du désir de votre âme de consommer de la viande, de la quête de votre âme pour les étincelles de Divinité envoyées sur terre pour être libérées.

Le désir

Cependant, il existe une importante différence entre la consommation de la viande et celle des autres aliments.

L’être humain ne peut vivre sans les composants végétaux et minéraux de son alimentation. C’est la raison pour laquelle il est obligé de les consommer, mû par l’aspect le plus élémentaire de ses besoins physiques : la préservation de son existence. La viande, quant à elle, ne constitue pas une nécessité mais un luxe. Le désir de viande n’est pas motivé par un besoin mais c’est un désir, au sens absolu du terme, le désir de ressentir un plaisir.

En d’autres termes, les animaux sont élevés, leur chair intégrée au corps humain, leur âme devient partenaire d’un acte Divin, seulement parce que D.ieu a instillé dans la nature humaine le désir du plaisir.

Cela signifie que l’élévation de la viande requiert de la part de son consommateur une plus grande sensibilité spirituelle que pour tous les autres aliments. Quand un individu mange un morceau de pain et puis, étudie la Torah, prie ou donne la charité, le pain a directement contribué à ces actes. Pour pouvoir les accomplir, l’âme de l’homme doit s’unir à un corps physique et le morceau de pain a joué un rôle primordial dans cette fusion. L’homme mange du pain pour vivre et s’il vit pour accomplir la volonté de son Créateur, la fusion est alors complète. Mais il ne mange pas de la viande pour vivre mais pour en savourer le goût. Aussi n’est il pas suffisant, pour élever la viande qu’il mange, que l’homme vive pour servir son Créateur. Il doit plutôt être une personne pour laquelle le fait même d’éprouver un plaisir physique est une entreprise divine, quelque chose qui n’est destiné qu’à une fin divine. Il doit être une personne pour laquelle la satisfaction physique générée par une viande goûteuse se traduit en une compréhension plus approfondie de la Torah, une plus grande dévotion dans la prière, un plus gentil sourire pour accompagner la pièce glissée dans la paume du pauvre.

C’est ainsi que la Torah déclare : « Quand l’Eternel ton D.ieu aura étendu tes frontières, comme Il te l’a promis tu pourras manger de la viande selon le désir de ton âme. »

Le Talmud déduit de ce verset qu’ « à l’origine, ils n’avaient pas le droit de manger ‘la viande du désir’ (bassar taava). Ce n’est qu’après qu’ils furent entrés en Terre d’Israël qu’ils eurent la permission de manger la viande du désir. Pour la première génération d’Israël en tant que peuple, depuis le moment où ils reçurent la Torah et érigèrent le Sanctuaire dans le désert du Sinaï jusqu’à ce qu’ils s’installèrent en Terre Sainte, la seule viande permise à la consommation était celle des korbanot, les sacrifices animaux offerts à D.ieu dans le Sanctuaire. La consommation de cette viande était une mitsva, un commandement divin qui avait donc pour effet direct son élévation. Cependant, il leur était impossible d’élever la viande dont le seul effet était de procurer du plaisir à son consommateur si bien qu’elle était donc interdite. Les Enfants d’Israël furent même réprimandés et punis pour avoir exprimé un désir de viande, ce qui est relaté dans le onzième chapitre de Bamidbar.

Ce n’est qu’après que D.ieu eut élargi les frontières, leur donnant donc la mission de faire « sainte » la « terre », qu’ils purent sanctifier le recoin le plus matériel de la vie humaine.

La permission accordée à l’homme de consommer les créatures et les créations du monde et de les soumettre à son service n’est pas inconditionnelle. Elle dépend de sa sensibilité à l’essence spirituelle des créations de D.ieu et de son engagement à s’en servir en les faisant participer à la sanctification de sa vie.

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PARASHA CHOFTIM

L’idée selon laquelle « mon corps m’appartient » a été un facteur important dans l’évolution de la vie moderne dans une direction plus laïque et plus libertine. « Mon corps m’appartient, affirment certains, et c’est pourquoi je peux en faire ce que je veux, du moment que je ne porte pas atteinte à autrui ». Tout cela paraît assez logique. Nous vivons constamment avec notre corps. Nous pouvons comprendre qu’il y ait des règles à respecter en ce qui concerne nos actes vis à vis des autres. Mais « mon corps m’appartenant », en quoi ce que j’en fais peut il les concerner ? Pourquoi la Torah s’en soucie t elle ? Pourquoi donne t elle des injonctions pour la façon dont je dois traiter mon propre corps ?

En fait, nombre de lois et d’enseignements de la Torah concernent précisément notre propre corps. Les lois de la Cacherout indiquent les aliments avec lesquels nous devons le nourrir. Nous devons réciter des bénédictions particulières avant et après manger. Les lois et les principes de décence et de moralité personnelle sont abondants. Il nous est interdit de porter une atteinte physique à notre propre personne. Une loi interdit même le tatouage.

Certes, nous comprenons que D.ieu est le Maître de tout l’univers et qu’Il peut donc nous donner des règles, par l’intermédiaire de Sa Torah, qui affectent notre vie entière. D.ieu a créé le monde et nos corps font partie de ce monde. C’est pourquoi il est compréhensible que des enseignements et des règles nous indiquent ce que nous pouvons faire ou ne pas faire de notre corps. Cependant, cela va plus loin.

Dans la perspective de la Torah, notre corps ne nous appartient pas. Il est entièrement la propriété de D.ieu. En cela, il diffère de nos possessions : notre argent, notre ordinateur, notre maison, notre voiture. Il est vrai que d’une manière générale, « le monde entier appartient à D.ieu » (Psaumes 24 :1). Cependant, D.ieu nous a octroyé des possessions matérielles véritables que, bien sûr, nous devons utiliser conformément à ce que nous indique la Torah. Par contre, notre corps physique ne nous appartient pas réellement. Nos Sages nous disent qu’il nous est prêté par D.ieu et qu’il conserve constamment sa qualité spirituelle. Cela est souligné

par un commentaire d’une loi que nous lisons dans la Paracha de cette semaine : Choftim (Devarim 16 : 1 8 21 :9).

La Torah évoque l’ancienne loi juive qui comporte la punition capitale pour certains crimes graves. Elle statue qu’une telle punition ne peut être appliquée que lorsque des témoins ont témoigné contre la personne incriminée. Maïmonide explique que la loi juive ne permet pas un tel châtiment lorsque l’accusé avoue son méfait. S’il proclame avoir assassiné quelqu’un et qu’il n’y ait pas de témoins, il n’est pas jugé comme un assassin. Maïmonide dit : « C’est un décret divin ». (Michné Torah, Lois du Sanhédrine, 18 :6) Il suggère également que la personne pourrait, en fait, utiliser un moyen détourné pour commettre un suicide.

Par contre, lorsqu’il s’agit de cas légaux quotidiens, concernant des querelles à propos d’argent ou de biens matériels, si quelqu’un admet qu’il a tort, cela sera accepté comme la plus solide preuve de sa culpabilité. Selon les mots du Talmud, dans de telles circonstances, « la reconnaissance des faits par un plaideur est équivalente à cent témoignages » (Guittine 40b).

Pourquoi une telle divergence existe t elle entre les lois concernant le corps et celles afférant aux possessions matérielles ? Une des explications à ce sujet propose l’idée que notre corps, contrairement à nos possessions matérielles, ne nous appartient pas. Il reste une propriété divine. Nous n’avons pas le droit de lui porter atteinte dans nos actes physiques, pas même lors d’une confession dans une cour de justice. Seul un processus légal complet peut conduire à la peine capitale, ce qui, à l’époque du Temple, était rarissime.

Si notre corps reste la propriété de D.ieu, qu’Il nous l’a prêtée, nous comprenons donc pourquoi tant de lois le concernent. Il est particulièrement saint.

L’œuvre de la vie est de respecter la sainteté de notre corps et, en dernier ressort et par l’observance des lois de la Torah, d’imprégner également de sainteté toutes nos possessions matérielles ainsi que le monde entier. C’est alors que tous, nous percevrons que toute existence, dans ses plus infimes détails, exprime la Gloire de D.ieu.

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Mon corp m’appartient il?

La guerre et la paix PARACHA KI TETSE

Chaque jour, nous concluons la prière de la Amida (18 Bénédictions) en louant D.ieu « Qui bénit Son peuple dans la paix ». Et lorsqu’ils décrivent les bénédictions dont D.ieu nous gratifie lorsque nous suivons Sa volonté, nos Sages affirment : « la paix équivaut à toutes les autres bénédictions ». En fait, nos Sages expliquent que Chalom, le terme hébreu pour « paix », est l’un des Noms de D.ieu Lui même.

Pourquoi la paix joue t elle un rôle si fondamental dans notre héritage juif ?

Chaque âme humaine est « une véritable partie de D.ieu En Haut ». Il s’ensuit donc que l’être humain possède le désir naturel de donner à cette étincelle divine l’opportunité de s’exprimer. Elle cherche à grandir dans la compréhension, dans un environnement harmonieux, sans être obligée de se confronter aux conflits extérieurs.

Malheureusement, cela n’est pas toujours possible. Nous vivons dans un monde matériel qui, de par sa nature même, encourage l’égocentrisme et la quête de satisfactions personnelles. Dans de telles circonstances, la quête du développement spirituel peut souvent conduire à des conflits d’intérêt et parfois même à de véritables et tangibles conflits.

Faire la guerre

Ces concepts sont évoqués en allusion dans le nom de la Paracha de cette semaine, Ki Tétsé, qui commence ainsi : « quand tu sortiras en guerre contre tes ennemis ». Dans l’environnement naturel de l’âme, les mondes spirituels, il n’y a pas de conflits.

Cependant, lorsque l’âme « sort » de cet état et descend dans notre monde matériel, elle est confrontée à des challenges qui peuvent nécessiter de s’engager dans des combats.

Car l’existence matérielle présente deux aspects. Notre monde a été créé parce que D.ieu « désirait une résidence dans les mondes inférieurs », c’est à dire que l’univers physique peut servir de résidence pour D.ieu, être un lieu où se révèle Son Essence.

Cependant, comme l’implique l’expression « mondes inférieurs », l’existence de D.ieu n’est pas réellement apparente, dans notre environnement.

Bien au contraire, même la nature matérielle du monde semble écarter la Divinité.

La tentative pour réconcilier ces deux élans contradictoires se caractérise souvent par une situation de conflit.

Telle est la conception de la Torah pour la guerre : il s’agit d’un combat pour transformer jusqu’au plus petit élément d’existence en demeure pour D.ieu. C’est pour cette raison que la Torah commande aux Juifs de combattre pour conquérir la terre de Canaan et ainsi transformer un pays, célèbre pour son état de dépravation, en Erets Israël, une terre dont il est dit que « les yeux de l’Eternel ton D.ieu sont sur elle depuis le début de l’année jusqu’à la fin de l’année ».

Cela va encore plus loin. Même lorsqu’aucun commandement explicite n’indique qu’il faut faire la guerre, le potentiel en est toujours présent, pour faire reculer les frontières de la sainteté et lui permettre de prendre possession de domaines précédemment régis par la matérialité.

Découvrir nos ressources

Il ne faut pas craindre d’entreprendre de tels efforts. Bien au contraire, on est assuré de la bénédiction divine. Il y est fait allusion dans l’expression du verset précité : « al oyevé’ha »,

que l’on traduit par « contre tes ennemis » mais qui signifie littéralement « sur tes ennemis ». Cela nous apporte la promesse que même lorsque l’âme descend dans notre monde matériel et relève des défis, elle possède toujours la force de les surmonter. Puisque l’âme est une « véritable parcelle de D.ieu », elle reste constamment au dessus de l’influence du monde, elle possède la force de surmonter tous les obstacles et de transformer son environnement.

Plus encore, c’est le défi de la « bataille » lui même qui fait surgir la force essentielle que possède l’âme. Car une telle confrontation oblige la personne à puiser en elle même ses forces les plus profondes. Cette quête de force fait à son tour jaillir une prise de conscience de notre nature divine profonde. Et c’est ainsi que nous pouvons surmonter tous les challenges et disséminer la Divinité dans toutes les situations. Nous devenons par là même les partenaires de D.ieu et exprimons ouvertement le but divin de la Création.

Les conflits intérieurs

Ce concept de « guerre » est également approprié à notre vie. Commentant le verset : « et vous verrez la différence entre celui qui sert D.ieu et celui qui ne Le sert pas », nos Sages définissent « celui qui sert D.ieu » comme : « celui qui révise son sujet 101 fois », et « celui qui ne Le sert pas » comme : « celui qui révise son sujet 100 fois ».

Dans le Tanya, Rabbi Chnéor Zalman explique que dans ce domaine, la coutume voulait que l’étudiant révise son sujet d’étude 100 fois. C’est pourquoi c’était lors de la cent et unième fois que la personne allait au delà de sa pratique usuelle, ce qui la distinguait comme étant : « celui qui sert D.ieu ». Car seul celui qui se bat pour élever sa nature mérite un tel titre.

Un homme doit se donner des défis. Et cela signifie plus que s’engager à un progrès graduel. « Servir » D.ieu implique de casser notre nature individuelle et montrer qu’il n’y a pas de limites dans notre engagement envers Lui.

Cette entreprise implique une guerre constante. Un homme peut en effet atteindre un certain niveau d’accomplissement spirituel et puis « se reposer sur ses lauriers ». Mais il lui faut constamment lutter pour avancer encore.

Ces « batailles » intérieures, nécessaires pour enclencher cet engagement permettent au potentiel Divin, inné et illimité en chacun de nous, dans notre âme, de jaillir. Et l’effet de ces efforts se répercute sur le monde en général. Car l’aspect de la Divinité qui transcende toutes limites est activé par chacune de nos tentatives pour dépasser nos propres limites.

Les ultimes batailles

Parce que la tâche de raffiner le monde est souvent comparée à une bataille, l’un des critères donnés pour identifier le Machia’h, le chef qui motivera l’humanité à accomplir son but, est qu’il « mènera les guerres de D.ieu ». Car il est possible que la tâche de raffiner le monde requiert un réel conflit pour que Machia’h « remplisse le monde de justice », en détruisant la force des méchants.

Cependant, cela n’est qu’une étape. En dernier ressort, Machia’h « vaincra toutes les nations qui l’entourent et rendra parfait le monde entier, (motivant toutes les nations) à, ensemble, servir D.ieu, introduisant ainsi l’ère où ‘il n’y aura ni famine ni guerre, ni envie ni compétition…’ (et) l’occupation du monde entier sera exclusivement de connaître D.ieu».

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L’ennemi spirituel

PARASHA KI TAVO

Moché instruit les Enfants d’Israël d’apporter au Saint Temple, une fois qu’ils se seront installés en Israël, les Bikourim, prémisses des fruits, pour déclarer ainsi leur gratitude à l’égard de D.ieu.

On lit également les lois de la dîme donnée aux Lévites et aux pauvres.

Moché rappelle au peuple qu’il est « le Peuple Élu » de D.ieu et que ce même peuple a choisi D.ieu.

Après avoir énoncé les bénédictions que D.ieu enverra au peuple quand ils suivront les lois de la Torah, la dernière partie de la Paracha consiste en une To’ha’ha (« Réprimande »), le récit de ce qui arriverait si les Juifs en venaient à abandonner les Commandements.

En conclusion, Moché déclare que maintenant seulement, après quarante ans depuis leur naissance en tant que peuple, les Juifs ont « un cœur pour savoir, des yeux pour voir et des oreilles pour entendre ».

La sixième section de la Paracha Ki Tavo nous offre une leçon fort intéressante. Il y est statué que : « L’Éternel fera en sorte que tes ennemis qui se soulèvent contre toi soient écrasés devant toi en sept jours. »

En termes spirituels, « tes ennemis » fait référence au Yétsér Hara, qui est « l’ennemi et le vengeur » spirituel. L’Écriture nous dit : « ils fuiront devant toi en sept jours », car le service spirituel de l’homme se concentre principalement sur les sept Midot (caractéristiques de l’âme).

Le service qui consiste en : « ils fuiront devant toi » indique que le Yétsér Hara continue d’exister mais que grâce à notre service divin, il « fuit devant toi. » Par la suite intervient le travail qui a pour objectif de convertir le Yétsér Hara en bien. Ce service général (« fuir devant toi » nous conduisant vers la conversion ultime du Yétsér Hara) s’applique tout particulièrement au mois d’Eloul, celui de la Techouvah (le retour à D.ieu).

Par ce service spirituel de : « ils fuiront devant toi », de l’abolition de nos péchés (cause de l’exil), l’exil (la conséquence de nos péchés) sera également aboli, puisque lorsque la cause est éliminée, il en va de même pour la conséquence. Bien que nous soyons encore en exil et que nous devions encore attendre quelque temps pour que survienne la Rédemption complète et véritable, il ne s’en trouve pas moins que l’accomplissement littéral de : « ils fuiront devant toi » est réalisé. Comme le Texte l’établit plus loin, « tous les peuples de la terre verront que le Nom de l’Éternel t’accompagne et ils te craindront. »

Quand un Juif avance avec la force de D.ieu, au point que « les peuples de la terre » voient réellement que « le Nom de l’Éternel t’accompagne », alors « ils te craindront » et « ils fuiront devant toi en sept jours. » Plus encore, ils ne fuiront pas seulement à cause de la crainte des Juifs (peur de leurs armes, ce qui en réalité est la peur de D.ieu, car la force du Juif est véritablement la force de D.ieu) mais « ils te craindront » signifie que leur peur naîtra du respect, quand ils verront que « le Nom de l’Éternel t’accompagne. »

Ce qui précède est particulièrement d’actualité.

Certains pensent que l’on peut parvenir à la paix véritable et qu’elle peut régner dans le monde. Mais nous avons constaté récemment que c’est très exactement le contraire qui est vrai. Même si autrefois la situation était très mauvaise, force nous est de constater que très récemment les nations se querellent et se combattent encore plus. De la même façon, les récents événements ont démontré très clairement que le Peuple juif ne

peut pas s’appuyer sur les nations du monde. « Ne mets pas ta confiance dans des bienfaiteurs, dans un mortel car il ne peut t’apporter la délivrance. »

Les Juifs doivent donc avancer avec la force de D.ieu, telle que « tous les peuples de la terre verront que le Nom de l’Éternel t’accompagne. » Les Juifs doivent proclamer : « nous levons notre bannière au nom de notre D.ieu », « nous invoquons le Nom de l’Éternel notre D.ieu » et donc agir comme il convient.

Les peuples du monde « te craindront » alors, « sachant qu’un Juif est un émissaire de D.ieu ».

Ils accomplissent ainsi Sa mission avec Sa force. Mais puisque D.ieu désire que les choses arrivent naturellement, le Juif possède donc des armes. Mais il n’aura pas besoin de s’en servir, car lorsque les peuples réaliseront que le Nom de l’Éternel les protège, ils les craindront. Et non seulement ils « fuiront devant toi en sept jours » mais ils seront transformés en amis et en sympathisants : « les rois seront vos parents d’accueil. »

Quand un Juif se conduit convenablement, alors le concept de « les rois seront vos parents d’accueil » est effectif, et pas seulement à l’époque du Beth Hamikdach mais également en exil.

Un Juif en exil est soumis à un règne non Juif et il sait qu’un Juif doit prier pour le bien être du pays, que « la loi du pays est la loi » et en même temps, sa conduite, pour tout ce qui est associé au Judaïsme, est en cohérence avec « la fierté de Yaakov ».

Chaque Juif est un fils d’Avraham, Its’hak et Yaakov et il hérite de la force de la « fierté de Yaakov ». A D.ieu ne plaise qu’un Juif agisse de façon obséquieuse devant un non Juif ou qu’il le flatte !

Une telle conduite ternirait la « fierté de Yaakov », et tout particulièrement dans la mesure où le non juif sait que la flatterie est hypocrite. « La loi du pays est la loi » ne s’applique qu’en ce qui concerne les choses qui n’ont rien à voir avec le Judaïsme et la Hala’ha (les lois juives), prend bien sûr le dessus.

Quand un Juif se conduit comme il se doit, les non Juifs eux mêmes reconnaissent que « vous êtes un royaume de prêtres et une nation sainte », et c’est pourquoi ils agissent de manière à illustrer : « les rois seront vos parents d’accueil ».

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PARACHA NITSAVIM

Nitsavim comporte certains des principes fondamentaux de la foi juive.

L’unité d’Israël : « Vous vous tenez en ce jour, vous tous, devant l’Eternel votre D.ieu : vos dirigeants, vos tribus, vos anciens, vos officiers et chaque homme Israélite ; vos jeunes, vos épouses, l’étranger qui est dans ton camp, depuis le fendeur de bois jusqu’au puiseur d’eau. »

La Rédemption Future : Moché avertit de l’exil et de la désolation de la terre qui résultera si Israël abandonne les lois de D.ieu. Mais ensuite, il prophétise que, finalement, « vous retournerez à l’Eternel votre D.ieu Quand bien même vos marginaux seraient aux confins des cieux, de là, l’Eternel votre D.ieu vous rassemblera et vous ramènera sur la Terre qu’ont possédée vos pères. »

L’accessibilité de la Torah : « Car la Mitsva que Je vous ordonne en ce jour ne vous est ni inaccessible ni lointaine. Elle n’est pas dans les cieux Elle n’est pas au delà de la mer Mais elle est très proche de vous, dans votre bouche et dans votre cœur, pour que vous puissiez l’accomplir. »

Le libre arbitre : « J’ai placé devant vous la vie et le bien, la mort et le mal. Dans cela, Je vous ordonne en ce jour d’aimer D.ieu, de vous engager dans Ses voies et d’observer Ses commandements La vie et la mort J’ai placées devant vous, la bénédiction et la malédiction. Et vous choisirez la vie. »

Roch Hachana

Dans la Torah, l’on se réfère à Roch Hachana comme au « jour de la sonnerie (du Choffar) ». C’est donc que le Choffar y joue une part essentielle.

Que pouvons nous en apprendre ?

Nous utilisons le Choffar, à Roch Hachana, pour produire une série de trois sons. Cette séquence est répétée à de très nombreuses reprises durant les prières du jour. Elle consiste en un son long et ininterrompu : la Tekiah puis vient la Terouah, une série de courts sons saccadés. Enfin le troisième son reprend la Tekiah initiale, un son long et continu.

Les premier et le troisième sons représentent la perfection puisqu’ils résonnent sans entrave et gagnent même de la puissance avec le temps. Mais le second son, est, quant à lui, différent.

Il s’agit du chant de l’imperfection, des obstacles, des défis et des inconsistances.

Il s’agit d’un chant de petits soubresauts d’énergie parce que c’est tout ce que le Choffar peut produire alors.

Ce chant parle de ressources limitées, de frustration, de pertes, de reculs, de séparations et de fins brutales. Tout cela déchire le cœur comme les sanglots désespérés d’un enfant.

Mais il raconte également l’histoire d’une détermination infaillible, de triomphes (petits mais nombreux), de la force d’aller de l’avant et de commencements, de tout ce qui inspire l’espoir et la foi dans le cœur de ceux qui écoutent attentivement, incapables de rester insensibles.

Selon la mystique, le premier son de la Tekiah, pur et ininterrompu, reflète la perfection du Gan Eden, avant le péché originel.

Le second son de la Terouah est le son endeuillé de l’exil, que nous entonnons, nous Juifs exilés de la Diaspora. Il sanglote sur le service de D.ieu interrompu et inconsistant. Il crie notre amour, notre crainte et notre foi qui se taisent aussi souvent

que le Choffar.

C’est le porte parole de ceux qui éprouvent trop de douleur, les laissant sans énergie, voire sans volonté, pour continuer à souffler. Ils sont entravés par les obstacles de la vie, émanant de l’intérieur ou de l’extérieur.

Ils ont perdu leur souffle.

Mais le monde parfait du premier son de la Tekiah n’est pas perdu à tout jamais. Machia’h est en route. Le troisième son, qui gagne en force et se conclut avec puissance est encore plus parfait que le premier. Il prophétise les temps messianiques et le retour à la perfection originelle.

« Et en ce jour (de Rédemption) une Tekiah retentira d’un grand Choffar » (Isaïe 27 :13).

La Terouah s’éteindra pour ne plus jamais se faire entendre

Et pourtant le Psalmiste déclare : Achré haam yodé terouah, « heureux soit le peuple qui connaît, c’est à dire apprécie à sa juste mesure, le son unique de la Terouah ! »

Au sein de l’obscurité et de la difficulté, entendons la Terouah !

Tirons tout le profit possible de cette occasion unique au monde !

Que nous puissions tous avoir une année de Tekiah, avec l’arrivée de Machia’h.

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Gardes ta langue !

Ceux qui perdent leurs droits

Quand l’homme arrive devant le Tribunal céleste, on ouvre devant lui le livre où sont inscrits tous les actes qu’il a accomplis pendant sa vie. Au jour du bilan, beaucoup de gens trouveront que dans leur livre sont inscrits en leur faveur, à leur grande surprise, des bonnes actions qu’ils n’ont jamais faites, et on leur répondra : «Ce sont les mérites qui ont été enlevés aux gens qui ont mal parlé de vous, et qui par conséquent vous ont été attribués». A l’inverse, ces gens trouveront que leurs mérites ont été perdus et effacés du livre, et on leur dira que «vos bonnes actions ont été portées au mérite de ceux dont vous avez dit du mal». De la même façon, il y aura des gens qui trouveront que dans le livre sont inscrites de mauvaises actions qu’ils n’ont jamais commises, et à eux aussi on dira que «ce sont les fautes des autres dont vous avez dit du mal, par conséquent elles vous ont été attribuées.»

Eshet Hail

Des fils grands dans la Torah

Quand la femme suit les voies de Hachem et qu’elle se conduit pudiquement, elle mérite des fils talmidei ‘hakhamim, ainsi qu’il est dit : «Ta femme est comme une vigne féconde dans l’intérieur de ta maison, tes fils sont comme des plants d’olivier autour de ta table».

Il faut se rappeler que si la femme est à l’intérieur de la maison, alors elle mérite des fils qui ressemblent à des plants d’olivier. Pourquoi l’Ecriture compare t elle les fils à des plants d’olivier ? Le ‘Hida explique : De même que l’olive peut être mangée pour son fruit, ou pour son huile, ou être séchée, de même les fils de la femme pudique ressemblent à l’olive, certains connaissent l’Ecriture et d’autres la Michna et d’autres le Talmud, certains sont sages et intelligents, et le Midrach Raba dit : «Quand elle se conduit selon les coutumes juives, avec pudeur, elle mérite des fils qui connaissent la Michna, qui connaissent l’Ecriture et qui font de bonnes actions.» De même que l’huile de l’olive est pure et qu’on ne peut pas greffer l’olivier avec un autre arbre, les fils de la femme pudique sont purs, et aucune souillure ne s’y mêle. Le saint Zohar dit : «La femme doit être pudique et se cacher à l’intérieur de sa maison sans sortir au dehors, et si elle se conduit ainsi, elle enfante des fils purs comme l’olivier. L’olivier est plus important que les autres arbres et ses feuilles ne tombent pas, ni en hiver ni en été, de même ses enfants ne perdent rien, ils surpassent en importance les autres enfants du monde, et de plus son mari est béni en tout, des bénédictions d’en haut et des bénédictions d’en bas, et il est béni en fortune, enfants et petits enfants.»

UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE.

Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM p.18

Rabbi Yéhouda, fils de Chalome. Rabbi Youdane, fils de Rav Youdane. Rabbi Yéhouda, fils de Tsérouya. Rav Yéhouda de Haguerouniya. Yéhouda, fils de Matitya. Rabbi Yéhouda, fils de Lakrah’. Rabbi Yéhouda de Soura. Rabbi Yéhouda, fils de Kaza. Rabbi Youdane, fils de Rabbi H’ama, du village de Téh’oumine. Rabbi Yéhouda, homme du village de Guévourta (autre version : Rabbi Yéhouda Guibor H’ayil). Rav Yéhouda, fils de Rav Yitsh’ak. Rabbi Yéhouda, fils de Torta. Rav Yéhouda, fils de Ménachi. Rabbi Yéhouda, fils de Rabbi El’hazar. Yéhouda, fils de Ya’hakov, de Bèth Gouverine. Rabbi Youdane du village de Emi. Rabbi Yéhouda, fils de Gameda, homme du village de ‘Hako. Rabbi Yéhouda, fils de Ma’haravi. Rabbi Yéhouda, fils de Bouni. Rabbi Yéhouda, fils de Boune. Rabbi Yéhouda de Sikhnine.

Rabbi Youdane, fils de Chakli. Rabbi Youdane, fils de Tarfone. Rabbi Youdane Kapoudkiya. Rabbi Youdane, homme de Tsayadine. Rabbi Youdane, fils de H’alafya. Rabbi Youdane, fils de Pila. Rabbi Youdane Galya. Rabbi Youdane Marya. Rabbi Youdane Maguedaliya. Rabbi Youdane de Guélila. Rabbi Youdane, fils de Ayebo. Rabbi Youdane, père de Rabbi Mataneya. Rabbi Youdane, fils de Néh’émya. Rabbi Youdane.

TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS

Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi.

Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote nous ce cœur de pierre et donne nous un cœur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.

Adrien Moche Ben Israel Michael

David ben Ra’hel

Miriam Mireille Janet Bat Ester

Morde’hai ben Juliette

Marie Ida bat Juliette H’aya bat Juliette

Israel Michael ben Sarah David ben Ra’hel

Poupée Marguerite Gommara bat Esther

Richard David ben Arlette

Bougid ben Gazella

Fortuna Diamanta bat Garsona

Nina Ginette bat Enriette Raphael et Eleazar bnei Tsipi David ben Avraham et Bouba

Eliahou Daari ben Ovad

Salomé Ra’hel Perle ‘Haya bat Myriam Emilie Mordehai Meir Haim ben Ra’hel Rav David Menashe ben Esther

Esther bat Sarah Sacha Morde’hai ben Brigitte Ra’hel Barbara Bra’ha bat Sarah Sabine Ilan ben Yafa Yonathan ben Tadela Odette Odelia Bat Marie Ida David Philip ben Odette Odelia
Youda ben H’aya Itskhak ben Smadar Reouven ben Yasmine Sarah bat Myriam Hanna Rahel bat Fanny Acher Stéphane ben Moché
Rav Moshe ben Yona Rav Shalom ben Yemina
Israel
Meir ben Sima Sim’ha Beto’h Kol Holey Ame’ha Israel SIVANE BAT NAVA (ZERA BAR KAYMA) BARBARA BRAKHA BAT SARAH SABINE (REFOUA CHELEMA&ZERA BAR KAYMA) ANNAELLE MARGUERITE BAT PATRICIA MYRIAM (REFOUA CHELEMA&ZERA BAR KAYMA) ILAN YAAKOV BEN PATRICIA MYRIAM (ZIVOUG AGOUN), MICHAEL BENYAMIN BEN PATRICIA MYRIAM (BEN ZAHAR) ARIE AARON BEN PATRICIA MIRIAM (ZIVOUG AGOUN), KAREN YAEL BAT ALICE AICHA (BEN ZAHAR) RUDY CHLOMO BEN PATRICIA MYRIAM (REFOUA CHELEMA BENZAHAR PARNASSA BECHEFA) ELIRAN MICHAEL ISRAEL BEN YEHOUDIT ( ZIVOUG AGOUN)

SEGOULOT du mois de Eloul

Étant «le mois de la miséricorde» le mois d'Éloul était le mois où Dieu descend de son trône, sort vers chaque juif, l'embrasse avec amour, pardonne tous ses crimes et reçoit sa réponse. Voici cinq vertus étonnantes pour Rosh Chodesh Eloul, qui vous aideront à acquérir cette proximité unique avec Dieu, une repentance complète, un gagne pain à profit et la réalisation de tous les désirs de votre cœur pour le bien de Dieu.

1. Depuis Rosh Hodesh Eloul, il est recommandé de prendre toutes les mezuzot de la maison et de les vérifier avec une personne craignant Dieu. Il est également bon de vérifier les maisons des tefillin et de s'assurer qu'elles ne sont pas invalides.

2. Une merveilleuse segoula qui apparaît dans le livre «Hazon Ovadia»: Du jour de Rosh Hodesh Eloul à Hoshana Rabba, chaque jour après la prière du matin, il faudra lire le 27e chapitre des Psaumes - «À David Uri et Veyishi» «Et celui qui le fait est assuré qu'il passera ses jours et ses années dans le bien et l'agréable, et même si un mauvais decret doit s'abatre sur la personne Haz Veshalom la lecture de se Psaume lui permetra avec la grace de Hashem de s'en sortir et il aura droit à une bonne vie et à la paix.

3. Dans le livre 'Aviya Segulot' il est mentionné: que depuis Rosh 'Hodesh Eloul jusqu'au Chemini Atseret, il est recommandé de lire tous les jours quelques pages du Tikoun Azohar.

4. Puisque le mois d'Eloul est le mois de la Techouva, une merveilleuse segoula pour obtenir la Techouva (au nom du Saint AryZa'l) est de prier avec une grande kavana pendant la amida de shena esreh la bénédiction «Nous avons renvoyé notre Père à votre Torah». Dans le même domaine, si vous Priez pour quelqu'un en particulier avant de signer la bénédiction dans "Béni sois-tu, ô Seigneur qui désire la repentance", rajouter le libellé qui se trouve dans vos livres de pières en precisant le nom de la personne ainsi que celui de sa mère. Il est également bon de multiplier les prières, la charité et le repentir ce mois ci, car ce sont les trois choses qui peuvent anneler les mauvais decrets.

5. Une ségoula spéciale connu et verifier pour la avoir une parnassa abondantes, des profits et un bien-être économique toute l'année - achetez un nouveau couteau dentelé la veille de Rosh Ashana et conservez-le dans un endroit caché jusqu'au prochain Rosh Ashana, sans l'utiliser toute l'année.

6. A partir du 25 Eloul et jusqu’a après Rosh Ashana il est tres recommander de lire le Perek Chira – Le chant de la création.

7. Il faudra allumer la veille au soir du 25 Eloul 5 bougies contre les 5 lumieres de bontés qui se decouvrent en ce jour.

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