Magazine Familly Torah Kislev 2022

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SOMMAIRE :

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Avec le Soutien de :

Rav Moshe Ben Moshe chlit’a, Rav Shalom Arush chlit’a, Rav Ron Chaya chlit’a, Rav Yaakov Mazouz chlit’a, Rav Acher Fitoussi chlit’a, Rav David Nacache chlit’a, Yeshiva Or Arachbi, Les Rabanim de Koupat Ha’ir . Et plein d’autres Gdoley aDor...

DEDICASSE :

A la réussite de ma femme, et de mes enfants que le créateur m’a donné ainsi qu’à l’élèvation de l’âme de mon père, la réussite de ma mère, ma soeur et mon frère et de toute ma famille en génèral.

De la Réussite de mes maitres et de tous leurs élèves ainsi que toutes leurs familles. De tous mes amis et connaissances.

Et en tout particulier à tout le peuple d’Israel que nous méritions tous de nous rapprocher de HaKadosh Barou’khou et de recevoir le Mashia’h Tsidkénou Amen.

Pages 4 9

IDEES CREATIVES Pages 10 11

RECETTE Pages 12

LES JARDINS DE RAV AROUSH Pages 16 20

VIVRE SON TEMPS Pages 20 25

FEMME VAILLANTE - LACHON ARACHEMOT ATSADIKIM Pages 26

DEDICASSES Pages 29 SEGOULOT Pages 30

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Directeur : Borei Olam
GUIDE PRATIQUE DE HANOUKA

Guide Pratique de Hanouka

Hanouka commence Dimanche soir 18 Décembre 2022 et se poursuit jusqu’au Lundi 26 Décembre 2022

Généralités

Le 25 du mois de Kislev débute la fête de Hanouka qui dure huit jours.

L'historique

A l'époque du second Beth Hamikdach, les autorités grecques prirent des mesures de répression contre le peuple Juif. Elles empêchèrent la pratiquer des mitsvot ainsi que l'étude de la Torah. Les grecs s'approprièrent les biens et les filles des Juifs. Ils pénétrèrent dans le Temple et le saccagèrent. Une famille de Cohen Gadol, les 'Hachmonaïm, réussirent miraculeusement à prendre le dessus et délivrèrent le peuple Juif le 25 Kislev. Mais lorsqu'ils voulurent rallumer la grande Ménorah du Beth Hamikdach, ils ne trouvèrent aucune "huile pure" hormis une fiole dont la quantité n'aurait dû suffire que pour un seul jour. Mais un miracle se produisit et l'huile brûla huit jours, le temps de se procurer de l'huile pure.

Les sages de l'époque, pour se souvenir de ce miracle, ont donc institué de se réjouir durant ces huit jours, de louer Hachem et d'allumer des lumières chaque soir afin de proclamer le miracle et de le diffuser D'après la stricte Halakha, la mitsva est d'allumer une flamme par jour mais le minag de nos jours est d'ajouter une flamme supplémentaire par jour.

Qui doit allumer?

Tout le monde a l'obligation d'allumer les lumières de Hanouka. En revanche, comme l'obligation incombe au foyer, si le mari rentre tard ou est en déplacement, il est indiqué et même recommandé qu'il charge son épouse d'allumer les lumières de Hanouka à la tombée de la nuit et il sera acquitté par cet allumage malgré son absence (il pourra s'il le veut les allumer sans berakha de son coté).

On pourra, pour habituer les jeunes enfants (en âge d'être éduqué), leur faire allumer les flammes "supplémentaires" (c'est à dire, à l'exception de la première qu'on allume).

Les femmes ont l'habitude de ne pas faire de travaux ménagers durant la première demi-heure après l'allumage.

Comment et quand allumer?

On allume une 'hanoukia par famille Le premier soir, on allume à l'aide du chamach (flamme supplémentaire) une lumière puis on en ajoute une de plus chaque jour jusqu'au huitième soir où on en allumera huit (le minag Achkenaze est d'allumer une 'Hanoukia par membre du foyer à l'exception de la femme qui est acquittée par son mari).

Le premier soir, on allume d'abord la lumière qui se trouve le plus à droite. Le second soir, on allumera d'abord la lumière qu'on ajoute puis celle de la veille. On procèdera donc à l'allumage de gauche à droite. De cette façon, on récitera toujours la berakha sur la lumière qu'on ajoute ! Le moment idéal pour allumer les lumières est dès la sortie des étoiles. On fera la prière de Arvit avant l'allumage. Il est bon de réaliser cette mitsva dès que possible mais en cas de force majeure on pourra allumer toute la nuit.

Il faut mettre suffisamment d'huile pour que les lumières brûlent au moins une demi heure.

La Mitsva d’allumer

C'est l'allumage lui même qui constitue la mitsva. C'est pourquoi, il faudra s'assurer que toutes les conditions nécessaires pour la validité de la mitsva soient présentes au moment de l'allumage (quantité d'huile, hauteur, pas de courant d'air, etc.).

Il faut allumer les bougies de Hanouka avec beaucoup de soin car c'est une mitsva extrêmement chère par laquelle nous proclamons le miracle et remercions D. des prodiges qu'il a accomplis pour nous. Celui qui la respecte scrupuleusement mérite d'avoir des enfants érudits en Torah.

On attendra bien que la majeure partie de la mèche flambe avant de retirer sa main lors de l'allumage.

Il est interdit de se servir de la lueur diffusée par les lumières de Hanouka. Il est également interdit d'allumer une autre flamme ou une cigarette à partir de ces lumières.

Ou placer la Hanoukia et avec quoi allumer ?

La 'Hanoukia doit être idéalement située entre 24 et 80 cm du sol. Si elle peut être visible à l'extérieur alors on préférera la placer à la porte ou à la fenêtre qui donne sur l'extérieur afin qu'elle soit visible par un maximum de passants pour diffuser le miracle !

Si la 'Hanoukia ne peut pas être visible de l'extérieur alors on la placera de préférence devant la porte d'entrée sur le côté opposé à la mézouza. Cela permettra aux personnes qui rentrent "d'être entourées" de 2 mitsvot : la mezouza et la 'hanoukia.

Toutes les huiles et toutes les mèches sont valables pour les lumières de 'Hanouka, mais la meilleure façon de faire la mitsva c'est d'utiliser de l'huile d'olive. Bien que les bougies de cire soient valables, il est mieux d'utiliser de l'huile car c'est avec de l'huile que s'est produit le miracle.

Le cas de Chabbat et de l’invité

La veille de Chabbat, on allume d'abord les lumières de Hanouka puis celle de Chabbat. Comme les lumières de Hanouka doivent brûler au moins une demi heure après la tombée de la nuit, il faudra mettre suffisamment d'huile pour que les lumières puissent brûler une demi heure après la tombée de la nuit.

Samedi soir, Motsé Chabbat, on fera d'abord la havdala puis on allumera les lumières de Hanouka. Dans le cas ou on est invité chez des amis ou de la famille, on sera acquitté par l'allumage du chef de famille. On aura donc pas le droit d'allumer avec berakha dans la chambre qui nous est réservée.

Le cimetiere pendant Hanouka Comme nous l'avons vu, les sages de l'époque ont institué de se réjouir et de louer Hachem. On ne fait donc pas d'éloge funèbre pour un disparu. Il est préférable également d'éviter de se rendre au cimetière (même pour la fin des 7 jours ou du mois de deuil) car la proximité avec la tombe du défunt éveille le chagrin et les pensées douloureuses. Il est mieux d'aller se recueillir avant Hanouka. En revanche les règles de deuil sont maintenues, que l'on soit dans la semaine, le mois ou l'année.

Hanouka Samea’h

On rajoute dans les 'amidoth que l'on récite les jours de Hanouka, le passage « 'al hanissim » qui mentionne le miracle de Hanouka. Le premier soir de 'hanouka, on fera 'arvit avant l'allumage et bien qu'on n'ait pas encore allumer la 'hanoukia, on rajoutera le passage « ‘al hanissim » dans la 'amida. On dit également 'al hanissim dans le Bircat Hamazone.

Si on n'a pas allumé avant le lever du jour, on allumera alors sans berakha. Quelqu'un, qui n'a pas du tout pu allumer les lumières de Hanouka ne pourra plus remplacer le ou les allumage(s) perdu(s). Il allumera le nombre de lumières correspondant au jour où il a commencé à allumer (Exemple: 3 lumières si c’est le 3ème jour) en récitant la berakha. Et le chéhé'héyanou pour le premier allumage

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Les Bénédictions

1ere Benediction: א התא ךורב - א ינוד - הכונח רנ קילדהל ונויצו ויתווצמב ונשדק רשא םלועה ךלמ וניהול

« Barou'h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè'h Haolam Achère Kidéchanou Bemitsvotav Vetsivanou Lehadlik Ner 'Hanouka »

Béni sois Tu, Éternel notre D.ieu, Roi de l’Univers, qui nous a sanctifiés par Ses commandements et nous a ordonné d’allumer les lumières de 'Hanouka. puis

2eme Bénédiction:

« Barou'h Ata Ado naï Elo hénou Mélè'h Haolam Chéassa Nissim Laavoténou Bayamime Hahème, Bizmane Hazé »

Béni sois-Tu, Éternel notre D.ieu, Roi de l’Univers, qui a fait des miracles pour nos pères en ces jours-là, en ce temps ci.

Le premier soir de la fête, on ajoute la bénédiction :

3eme Bénédiction (ne se lie que le 1er soir ou le premier jour que l’on allume les bougies voir les lois de l’allumage):

« Barou'h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè'h Haolam Chéhé’heyanou Vekiyemanou Vehigianou Lizmane Hazé »

Béni sois Tu, Éternel notre D.ieu, Roi de l’Univers, qui nous a fait vivre, exister et parvenir jusqu’à ce moment.

Haneirot Hallalu anu madlikin, Al hanisim v'al hanifla ot V'al hat'shu ot v' al hanifla ot She asitah la avotei nu Bayamim ha heim ba z'man azeh. Al yidei ko ane’ha hakedoshim V'hol shmonat yemei ‘hanukah. Haneirot hallalu, kodesh heim Ve ein lanu reshout lehishtameish bahem Elah lirotam bilvad. Kedei le odot lishim’hah Al nise’hah ve al niflei ote’hah ve al yeshou ote’hah.

Ces bougies, nous allumons en souvenir des miracles et des victoires et des prodiges, que tu as mené pour nos ancêtres en ces jours la en ces temps la, par le biais de tes prêtres saints. Durant les 8 jours de ’Hanoucca, ces bougies sont consacrées. C’est pourquoi nous ne pouvons en faire usage si ce n’est de les contempler, en signe de reconnaissance a Ton Nom, pour Tes miracles, Tes prodiges, et Tes victoires.

Suivi du Tehilim 30 ‘ל: Mizmor shir ‘Hanoucat abiyit leDavid.

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א התא ךורב א ינוד הזה ןמזב םהה םימיב וניתובאל םיסינ השעש םלועה ךלמ וניהול
א התא ךורב - א ינוד - הזה ןמזל ונעיגהו ונמייקו ונייחהש םלועה ךלמ וניהול
l’
récite: הזה ןמזב םהה םימיב וניתובאל תישעש תואלפנה לעו תועושתה לעו םיסינה לע ןיקילדמ ונא וללה תורנה תודוהל ידכ דבלב םתוארל אלא םהב שמתשהל תושר ונל ןיאו םה שדוק וללה תורנה הכונח ימי תנומש לכו םישודקה ךינהוכ ידי לע ךיתועושי לעו ךיתואלפנ לעו ךיסנ לע ךמשל
Après
allumage des bougies on

Chansons de Hanouka

Mi Yemalel

Mi yemalel g'vurot Yisra el, Otan mi yimneh?

Hen b'khol dor yakum hagibor, Go el ha am.

Sh'ma!

Bayamim hahem bazman hazeh, Makabi moshiyah ufodeh Uv'yamenu kol am Yisra el, Yit'ahed, yakum veyiga el.

Qui peut raconter les choses qui nous ont frappé, Qui peut les compter?

A chaque époque, se lève un héros Sauveur du peuple.

Écoutes!

Dans les jours d'antan en cette période Un Maccabée a sauvé et racheter Et de nos jours tout le peuple d’Israël S’unira, se lèvera et se ferra délivrer.

Yémé Hahanoucca

Yémé Hahanoucca Hanoucca mikdachenou Be guil ou beshimha memalim et libeyenou Layla vayom sivoveinou nissov Soufganiot nouhal gam larov Aa(i)rou aadlikou Nerot Hanoucca rabim

Al anissim veal aniflaot Acher ‘holelou amaccabim

Les jours de Hanouccah l'inauguration de notre Temple Du bonheur et de la joie remplisse nos cœurs Nuit et jour nos toupies tournent Des beignets nous en mangerons la plupart Éclairez! Allumez!

Beaucoup de bouges ide Hanouccah Sur les miracles et sur les prodiges qui ont provoqué des Maccabées.

Ner li, ner li

Ner li, ner li, ner li dakik, Ba hanoucca neri adlik. Ba hanoucca neri ya'ir, Ba hanoucca shirim ashir.

Ma bougie, ma bougie, ma petite bougie, Lorsque Hanoucca vient, je vais allumer ma bougie. Lorsque vient Hanoucca, ma bougie brillera, Lorsque Hanoucca vient, je vais chanter des chansons.

Yodim Atem li’hvod ma? Li’hvod Hahanouka Avi hidlik nerot li, vechamach lo avouka Yodim atem li’hvod ma (x3), li’hvod HaHanoucca : (Refrain).

Mori hevi sevivon li, be ofereth yetsouka (Refrain). Imi natna leviva li, leviva ’hama oumetouka (Refrain). Dodi natan techoura li, perouta a’hat che’houka (Refrain).

Mon père a allumé des bougies pour moi, il a utilisé pour cela un flambeau Savez vous en quel honneur? (x3) En l’honneur de Hanoucca : (Refrain)

Mon maitre m’a apporté une toupie, Une toupie en plomb forgé (Refrain)

Ma mère m’a donné un gâteau, Un gâteau chaud et sucré (Refrain)

Mon oncle m’a donné une pièce, Une pièce de monnaie frappée (Refrain)

AlHanissim Hannérote halalou anou madliquim Âl hannissim vé âl hapourquane vé âl haguévourote véâl hattéchouôte vé âl hanniflaote vé âl ha né'hamote, ché âssita laavotéinou bayamim hahém bazémane hazé âl yédé Cohanéikha haquédochim.

Ces chandeliers de lumières, nous allumons pour les miracles pour le salut pour les manifestations de la force pour les aides dans la détresse pour les prodiges pour les miséricordes que Tu as réalisés pour nos Pères en ces jours là, en cette époque ci, par Tes Cohanim saints.

Maoz tsour yeshouâti Maôz tsour yéchouâti lékha naé léchabé(é)a'h. Tikhone béit téfilati vé cham toda nézabé(é)a'h. Léêt takhine matbéa'h, mitsar haménabé(é)a'h. Az égmor, béchir mizmor, 'hanoukate hammizbé(é)a'h.

Forteresse rocher de mon salut, vers Toi il convient de louer. Restaure la Maison de ma prière et là, le sacrifice d'action de remerciement nous sacrifierons. A l'époque où Tu prépares l'écrasement du persécuteur en ses gémissements

Alors j'achèverai par un chant vigoureux de louange, l'inauguration de l'autel.

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Ségoulot de Hanouccah

Hanouka est une fête remplie de différentes Ségoulot et coutumes. Dans cet article, vous découvrirez différentes ‘combines’ pour avoir une tranquillité d’esprit toute l’année, des enfants dans le droit chemin ou encore une meilleure Parnassa. Que se cache derrière les bougies de ‘Hanouka ? C’est le Or Ha ganouz (la lumière cachée), cette lumière céleste qui était allumée dans le monde au cours des 36 premières heures (Séfer Harokéa’h, Halakhot ‘Hanouka 221).

1. Téchouva

Rabbi Na’hman de Breslev appelle ‘Hanouka « La fête de Bikour ‘Holim » Hachem descend près de ses âmes les plus malades.Les bougies de ‘Hanouka rapprochent l’homme le plus éloigné du monde. Face aux bougies, priez pour tous ceux qui sont abandonnés et qui ont besoin de faire Téchouva !

2. Tranquilité

Hachem donne huit jours de tranquillité d’esprit. L’auteur du « ‘Hévout Yaïr » promet : celui qui s’assoit une demi heure en face de la ‘Hanoukia, observe les bougies ainsi que le bien qui l’entoure, méritera la tranquillité d’esprit toute l’année.

3. Optimiste

Le ‘Hida Hakadoch dit : face à la ‘Hanoukia, demandez une seule chose : « Je veux voir le bien qui se trouve dans chaque personne. Donne moi un bon œil. Je veux voir le bien qui est en moi, voir le bien qui est dans mes épreuves. » Voir la vie avec optimisme est une Ségoula que l’on peut obtenir grâce aux bougies de ‘Hanouka, qui ne le voudrait pas ?

4. Mériter des Miracles

Le ‘Hida pleurait du fait qu’il n’avait pas les moyens d’avoir une ‘Hanoukia en argent. On raconte qu’il mettait des verres simples, au centre desquels se trouvait un bougeoir de couleur argenté en tant que Chamach. Avoir la plus belle ‘Hanoukia possible est une Ségoula pour mériter des miracles.

5. Sagesse

C’est une Ségoula pour la sagesse et la mémoire, et pour des enfants d’un niveau exceptionnel.

6.

Des enfants purs

Chaque soir, asseyez-vous et priez face aux bougies pour la bonne éducation des enfants :

1. Que les enfants n’aient pas honte d’être religieux. Le Rabbi de Slonim disait : « C’est un moment propice pour demander une génération bénie, droite, de Talmidé ‘Hakhamim, craignant Hachem et intègres... Et des filles pudiques, qui aiment la Torah et craignent D.ieu. »

2. Que nous ayons de la satisfaction de nos enfants, car c’est la condition minimale pour faire grandir des enfants qui réussissent et qui illuminent.

3. Que nous sachions ne pas montrer plus d’amour pour un enfant en particulier de la famille par rapport à un autre.

4. Hachem, fais moi comprendre que dans l’éducation, on ne peut que s’efforcer et espérer les résultats. On allume les bougies, et ensuite on ne fait que les regarder. Je n’ai aucune maîtrise sur le déroulement de leur combustion.

5. Que nous intériorisons le message : « Ein lanou réchout léhichtamèch bahèm » « Nous n’avons pas le droit de s’en servir ». Que nous ne nous « servions » pas des enfants en les oppressant, et d’un autre côté, pas non plus pour recevoir de l’admiration de l’entourage.

6. Que nous méritions d’être un Chamach (serviteur) loyal. Que nous ne nous sentions pas des parents exploités. Un serviteur loyal connaît aussi sa place : je ne suis pas le copain de mes enfants !

7. « Ha nérot halalou kodech hèm » « Ces bougies sont saintes ». Que je mérite de voir la profondeur et la sainteté de mes enfants.

7. Protection

C’est une Ségoula de dire sept fois à voix haute et la huitième fois à voix basse le verset : « Vihi No’am Hachem Elokénou ‘Alénou Ou ma’assé Yadénou Konéna ‘Alénou Ou ma’assé Yadénou Konénéhou » (« Que la bienveillance de l’Eternel, notre D.ieu, soit avec nous ! Fais prospérer l’œuvre de nos mains ; oui, l’œuvre de nos mains, fais la prospérer »).

C’est une excellente Ségoula pour la protection.

De même, réciter tout le chapitre 91 des Téhilim (« Yochev Bé sétèr ‘Elione »), surnommé le « chant des maux ». Il enlève le mal du corps et de l’esprit, ainsi que le mauvais œil et les peurs.

8. Ecarter le mauvais

Le ‘Hida disait : il récitera le psaume 67 avec la forme de la Ménora. C’est une Ségoula pour éviter les mauvais évènements, et cela lui sera considéré comme s’il avait allumé la Ménora dans le Beth Hamikdach

9. Zivoug

La veille de Chabbath qui est aussi ‘Hanouka, lorsque les bougies de Chabbath sont allumées à côté de celles de ‘Hanouka, on demandera à Hachem : « Réjouis nous d’un foyer parfait » (le Rabbi de Slonim).

10. Avoir des enfants

Lors de la huitième bougie de ‘Hanouka, dire : de la même manière que sont allumées ici huit bougies, que j’ai le mérite de circoncire mon fils le huitième jour (le Rabbi de Roujzin).

Celui qui doit subir une opération ou doit passer un examen important, prendra sur lui de ne faire aucune Mélakha (travail interdit) au cours de l’un des jours de ‘Hanouka, et il sera sauvé de ce malheur (le Ben Ich ‘Haï).

11. Parnassa

Le père du Rambam disait : « On ne doit pas abandonner cette coutume ancienne des beignets frits et enduits de miel, et lorsque le sfeung’ est frit dans beaucoup d’huile, il y aura une bénédiction dans la Parnassa toute l’année.

On ne doit pas dénigrer cette coutume, et tout celui qui s’empresse de faire des sfeung’ verra des délivrances.»

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Hidouchim sur Hanouka

NER HACHEM NISHMAT ADAM

A dit Chlomo Amele’h l’inteligent des hommes :

« Ner Hachem Nishmat Adam La Bougie de Hachem est l’Ame de l’Homme »

Voici arrive la fête de Hanoucca que nous allumons pour Hashem en remerciement et en souvenir pour tous les miracles que Hashem nous réalise à chaque instant de notre vie.

Quand on observe les bougies de Hanoucca on s’apercevra que la mèche reste entière sauf le bout supérieure qui est un peu brûlé et ceux malgré qu’elle flambe pendant longtemps car elle absorbe l’huile, un devient un conduit d’huile pour la flamme. Comme ça nous sommes tous avec Hashem, des conduits de force et de Kedoucha pour sanctifier le nom de Hashem dans le monde. Cette force, et cette Kedoucha que nous sortons ne réduira en rien, ni de déduira rien chez nous, au contraire! Hashem va nous verser de nombreuses forces pour étudier la Torah et faire les Mitsvot, et d’être fière d’avoir un Père aussi bienveillant.

C’est pour ça que nous devons tous faire un petit effort dans notre quotidien pour satisfaire notre Créateur, car même la mèche brûle un petit peu.

Hanoucca, des indices de la Torah

La fête de Hanoucca sort toujours entre 3 Parachiot Vayechev, Mikets et Vayigash. Et dans chaque une de ses Parachiot se dissimule un indice sur la fête de Hanoucca.

Dans la Paracha Vayechev il est dit : « Ce sont les Toldot de Yaacov, Yossef a 17 ans... » Dans la Guemara Chabbat 21b il y a une discussion entre beith Chamay et beith Hillel, Comment Allumez les Bougies? Beith Chamay dit : de moins en moins on diminue d’une bougie par jour, le 1er jour 8 bougies le 8eme jour 1 bougie Beith Hillel dit : de plus en plus, on rajoute une bougie par jour, le 1er jour 1 bougie le 8eme jour 8 bougies

D’après notre Passouk : « Ce sont les Toldot de Yaacov, Yossef ... » Yaacov , qui représente le juif par excellence doit toujours Rajouter Yossef, dans les mitsvots.

Il est encore écrit dans notre Paracha quand les frères jetèrent Yossef dans le puis il est écrit : « Ils le prirent et le jetèrent dans le puis et le puis est vide d’eau . » Dans la Guemara ’Haguiga 3a et Chabbat 22a il est rapporter la question « le puis est vide il n’y a pas d’eau » veut t’il dire seulement qu’il n’y avait pas d’eau?

La réponse c’est que de l’eau il n’y avait pas mais des serpents et des scorpions s’y trouver. Mais alors si les frères voulaient tuer Yossef, pourquoi ne l’ont ils pas

fait directement, et Réouven lui qui voulait le sauver pourquoi a t il lui même proposer que on le jette dans ce puit?

Nos Sages nous expliquent, que le puis mesuré plus de 20 AMA, 9.60 mètres, et c’est la raison que les frères n’ont pas vu les serpents et les scorpions au font du puit, car à plus de 20 AMA les yeux ne contrôlent pas, et c’est la raison pourquoi on ne place pas une Hanoukia a une hauteur de 20 AMA, et en raison que l’œil ne peut contrôlé a cette hauteur, il n’existe aucune mitsva de publication du miracle à cette hauteur, d’où l’interdiction d’y mettre la Hanoukia. On voit aussi que le toit de la Soucca n’a pas le droit d’être à plus de 20 AMA, car les yeux n’auront pas de contrôle dessus. C’est la raison que les frères jetèrent Yossef dans ce puis car il n’avait pas vu les serpents et les scorpions qui s’y trouvés.

Dans la Paracha Mikets il est écrit « et ce fut au bout de 2 ans (chenatayim)» Selon la Halakha 1 homme qui vit à plus de 20 AMA de hauteur mettra la Hanoukia à l’entrée de sa maison, il la posera de sorte que la Mézouza si trouve à sa droite et la Hanoukia à sa gauche et ainsi sera entouré de Mitsvot en entrant chez lui. Et l’indice de cette Halakha se trouve dans le mot chenatayim םיתנש : à gauche les bougies tu mettras à droite la mézouza : ש לאמ

De plus le mot Mikets ץקמ

En Guematria Ketana = ק 100 = ץ 90 ce qui donne 9 et 1 comme indice 9-1 = 8 jours de Hanoucca ou de 1 à 9 bougies le dernier jour avec le Chamache. Dans la Paracha Vayigash on retrouve un indice de Hanoucca dans la discussion entre Yehouda et Yossef. Yehouda dit a Yossef « Mon Seigneur a demandé à ses serviteurs en ces termes, avez vous un père ou un frère et nous avons répondu que nous avons un père âgé ןקז בא La question en dissimule une autre, quel est l’ordre d’allumage de la Hanoukia, comme le père בא : en augmentant ou comme le frère חא : en diminuant ? La réponse de Yehouda est un père âgé ןקז באon va en augmentant et à rajouter que la Halakha est selon Hillel le Sage dit ןקז âgé.

R. Idan Chlomo Pery Chlit

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histoire de Hanouccah expliqué aux enfants

Dans le temple qui s’élève de toute sa splendeur sur le Mont Moriah à Jérusalem, il y a une Menora (chandelier à sept branches) en or massif. Cette Menora est utilisée par le Service Sacré. Le Cohen Gadol (grand prêtre) l’allume chaque jour avec une huile d’olive pure qu’il a spécialement préparée à cet effet. Mais voilà que du lointain pays de Grèce, arrive un méchant roi, Antiochus IV. Il décide que tous les Juifs doivent oublier la Torah et cesser d’observer les mitsvots !

fait graver le mot MaKaBih qui veut dire : Mi Kamo’ha Ba elim Hachem « Qui est fort comme toi, oh D ieu » C’est pour cela qu’on l’appelle « Yéhouda ha Makabi » (Juda Maccabée). D ieu fait un grand miracle : il donne la victoire à ce petit groupe de Juifs qui réussit à chasser la puissante armée grecque de tout le pays d’Israël.

Une fois la guerre terminée, les Juifs vainqueurs rentrent dans le temple profané. Ils le remettent tout de suite en état pour pouvoir apporter à D-ieu les sacrifices de reconnaissance pour les nombreux miracles qu’il leur a fait. Ils brisent les statues, purifient le temple et préparent aussi la grande Menora d’or pour l’allumer. Mais il n’ont pas d’huile d’olive pure : les Grecs ont sali toutes les réserves d’huile ! D ieu fait un grand miracle : il donne la victoire à ce petit groupe de Juifs qui réussit à chasser la puissante armée grecque de tout le pays d’Israël. Ils cherchent et cherchent dans tous les coins puis, finissent par trouver une petite fiole ! Quel bonheur ! Elle est

Les soldats de son armée pénètrent dans le temple. Ils éteignent la Menora en or et salissent les lieux saints. Dés lors, il est non seulement interdit aux Juifs : 1• d’observer le Chabbat, 2• de manger cacher, 3• de pratiquer la Brit mila, 4• d’étudier la Torah. Mais en plus, ils forcent les enfants d’Israël à se prosterner devant des idoles ! Certains Juifs ont peur du roi Antiochus. Il lui obéissent et vivent comme des Grecs. D’autres Juifs n’obéissent pas au méchant roi. Ils se cachent dans des grottes et continuent d’étudier et de pratiquer la Torah. Mais ils savent qu’ils risquent une très grosse punition si les soldats d’Antiochus les trouvent ! C’est une terrible période pour le peuple d’Israël !

Dans la petite ville de Modi’n, vit un grand sage, Mattatias, fils de Yohanan le Grand Prêtre, de la famille des Asmonéens. « Révoltons nous contre ce méchant roi Antiochus et contre les Grecs qui veulent nous obliger à transgresser la Torah ! Même s’ils sont beaucoup plus nombreux que nous, nous pourrons les vaincre si D.ieu nous y aide. » Un petit groupe de Juifs pieux se rassemble alors autour d’eux. Ensemble, ils partent en guerre contre la grande et puissante armée grecque. A leur tête, Yéhouda fils de Mattatias. Sur son bouclier il a

fermée avec le sceau du Grand Prêtre ! Elle n’a pas été touchée par les Grecs ! Cette huile est donc pure ! …mais il n’y en a que pour un seul jour !

D ieu fait alors un autre miracle : cette petite quantité d’huile est suffisante pour allumer les lumières de la Menora pendant huit jours, (le temps qu’il faut pour préparer une nouvelle huile pure). C’est en souvenir de ce miracle que pendant huit jours, à Hanoukka, nous allumons les lumières, en rendant grâce à D ieu pour ses bontés.

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IDEES CREATIVES - HANNOUKA

IDEES CREATIVES - HANNOUKA

INGRÉDIENTS:

2 Oeufs, 1 sachet de levure déshydraté, 60 grs de sucre, 60 grs de beurre ou margarine, 250 ml de lait ou lait de soja, 1 pincée de sel, 1 cuillère à café de vanilla , 500 grs de farine ou un peu plus

RÉALISATION

Dans la cuve de la MAP, mettre le lait et la levure, l'oeuf, puis tous les autres ingrédients sauf le beurre en terminant par le sel. Lancer le programme pâte de la MAP. Rajouter le beurre au bip ou dans votre robot quand la pâte est homogène et à été travaillée un moment. La pâte doit avoir la consistance d'une pâte à pain souple qui ne colle pas aux doigts (au départ il est normal que la pâte soit collante :elle doit adhérer au paroi du bol ou de la cuve pour finir par s'en détacher, la quantité de liquide dépend de la qualité de la farine utilisée).

Laisser le programme se finir (si vous n'utilisez pas la MAP laisser reposer la pâte environ 1 heure).

Lorsque le programme est fini, sortir le pâton de la machine et étaler la pâte sur votre plan de travail légèrement fariné sur une épaisseur de 5 mm environ.

Découper des disques d'environ 6 cm de diamètre à l'aide d'un emporte pièce ou d'un verre pour former 10 à 15 petits beignets. Placer les disques sur une plaque à pâtisserie recouverte de film étirable huilé, et les couvrir également de film étirable huilé ou fariné et les laisser lever au minimum 30 minutes. (vous pouvez les couvrir avec un torchon propre si vous avez peur que la pâte colle au film) Chauffer de l'huile dans une friteuse ou dans une poêle et quand l'huile est assez chaude (attention pas trop !) faire cuire les beignets deux à trois minutes de chaque côté. Sortir les beignets, les poser sur du papier absorbant puis les saupoudrer de sucre semoule ou de sucre glace.

INGRÉDIENTS:

2 verres d’eau froide, 15g de levure du boulanger, 650g de farine tamisée, 1 CàC de sel, 2 CàC de sucre, 4 5 verres d’huile à friture, 1 verre de sucre en poudre pour la décoration

RÉALISATION

Mettez l’eau dans le bol de votre robot ménager en mode pétrissage. Émiettez la levure dans l’eau, puis ajoutez y la farine, le sucre, le sel et mélangez jusqu’à ce que la pâte soit bien homogène. La pâte doit être assez molle et collante (très différente donc de la pâte à ‘Halla).

Huilez légèrement un grand bol et transférez y la pâte à beignets à l’aide d’une spatule en plastique. Couvrez ensuite le bol avec du film transparent. Laissez monter la pâte environ 30 min à température ambiante. Le volume de la pâte doit avoir presque doublé.

Enlevez le film plastique et mouillez vos mains afin de manipuler la pâte. Rabattez la pâte sur elle-même aux 4 arcs de cercle, puis tournez votre bol et, de nouveau, rabattez la pâte, puis répétez cette manipulation trois fois. Couvrez de nouveau le bol de film transparent, et laissez la pâte monter de nouveau 30 min.

Mettez l’huile de la friteuse à chauffer jusqu’à ce qu’elle atteigne environ 175C. Placez du papier absorbant sur une assiette à proximité de votre friteuse afin d’y placer les beignets fraîchement sortis du feu. Mouillez-vous les mains et prélevez un peu de pâte. Formez une boule (tant bien que mal, étant donné la consistance de la pâte très molle) et enfoncez votre pouce au centre pour obtenir une sorte de forme de bagel (ne vous inquiétez pas si les formes sont irrégulières). Mettez le beignet dans l’huile de friture jusqu’à ce qu’il dore, puis tournez le dans l’autre sens pour dorer les deux côtés. Le processus de cuisson est de 2 3 min maximum. Continuez avec le reste de la pâte. Une fois les beignets tiédis, roulez les dans le sucre en poudre.

BEIGNETS / DONUTS DE HANNOUKA !!!!
HANNOUKA !!!
SFINGES DE
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Un des plus grands fondements de la paix domestique est l'absence, au sein du couple, de toute critique. Afin de bien être compris, nous citons ici l'exemple d'une situation fréquente entre un mari et sa femme.

Un mari a rédigé une longue liste de ce qu'il fait chaque jour pour sa femme : il lui consacre du temps, lui demande quels sont ses besoins, lui achète tout ce qu'elle veut et la gâte aussi d'une manière extraordinaire. À première vue, sa femme devrait être la plus heureuse des femmes. Cependant, en dépit de tout cela, le mari n'a pas la paix à la maison : sa femme n'est jamais satisfaite, elle est toujours triste, plaintive, irritable et au moindre prétexte, elle se livre à des colères terribles. Pourquoi ? La réponse est simple : cette situation désastreuse s'explique par les critiques que sa femme reçoit constamment de la part de son mari et qui détruisent toute la joie et tout le bonheur chez celle ci. Tant que le mari critiquera sa femme, tous les cadeaux et les gâteries du monde ne la rendront pas heureuse ; une femme réprimandée par son mari est brisée, triste, déprimée, désespérée et perd tout signe de vitalité.

Voici un point fondamental de la paix domestique : il est interdit au mari de critiquer sa femme et de lui faire des remarques dans aucun domaine.

Avant d'expliquer ce fondement de plusieurs façons, sa profondeur, ses répercussions et comment l'acquérir, il faut clarifier ce point : D ieu conduit le monde à Sa guise. Qu'on le veuille ou non, c'est une loi immuable qu'il est impossible de changer. De même qu'il est impossible de changer l'ordre de la Création, un homme qui critique sa femme ne peut pas vivre avec elle dans l'harmonie. Il suffit de vérifier la réalité pour constater que cela est vrai. On voit comment chaque critique crée une fissure dans la maison. Une autre remarque, une autre fissure. Une autre observation, une autre fissure, jusqu'à l'écroulement de la maison, que D ieu nous préserve.

L'honneur de la femme

En premier lieu, il faut savoir que selon les règles de la spiritualité, l'honneur est la racine de l'âme de la femme et que toute sa vie et sa joie dépendent de l'honneur qu'elle reçoit de son mari. Par conséquent, toute atteinte à son honneur l'atteint à sa racine, affaiblit sa vitalité et peut vraiment la tuer spirituellement et physiquement. Les critiques que le mari formule à l'encontre de sa femme sont les plus grandes atteintes à son honneur, même lorsque ses reproches sont exprimés avec le maximum d'égards et de douceur, et à plus forte raison s'il l'apostrophe d'une façon méprisante et autoritaire. Toute femme veut être considérée comme parfaite aux yeux de son mari ; c'est son honneur, sa joie et sa confiance en soi.

Lorsque son mari la critique, il détruit son image personnelle de perfection et sa confiance en soi. De fait, toute critique signifie qu'elle n'est pas parfaite et en son for intérieur, elle pense qu'elle ne vaut rien aux yeux de son mari. Rien n'est pire que cela et sa vie devient vite insupportable. Nous apprenons cette règle de l'incompatibilité entre la critique et l'honneur des lois du respect des parents et du maître. Est il permis de critiquer ses parents ou son maître ? Bien sûr que non, c'est une grave atteinte à leur honneur. Il est stipulé dans la loi juive qu'il est interdit au fils de critiquer son père, même lorsqu'il le voit enfreindre les lois de la Tora. La seule façon permise de lui faire prendre conscience de son erreur est indirecte. Il faut lui dire : “Mon père, j'ai appris telle ou telle loi dans la Tora.” Si le père comprend c'est bien, sinon, c'est dommage. Nous appliquons cette règle à la femme, car en s'abstenant de la critiquer d'aucune manière, le mari fait preuve de respect envers sa femme. Ainsi, la femme requiert un respect supplémentaire, ce qui n'est pas le cas du père, ni celui du maître : il est interdit de critiquer sa femme, même indirectement et de lui dire, par exemple : “J'ai appris ceci ou cela.” Cependant, il existe une autre manière de réparer les erreurs qu'elle commet, comme nous l'expliquerons plus loin.

Ce principe est tellement clair et absolu, que chaque fois qu'un mari n'a pas la paix conjugale chez lui, cela s'explique invariablement par une seule raison : les critiques et les réprimandes qu'il formule envers sa femme. Il est impossible de rencontrer un mari qui ne reconnaisse pas qu'il critique sa femme ; lorsqu'il s'engage à s'arrêter, il constate aussitôt un changement positif dans la paix domestique et la disparition de tous ses problèmes. Chaque fois qu'une femme rencontre des problèmes avec son mari, en se plaignant de ses parents, de ses habitudes, de son gagne pain… et qu'il semble à première vue que son insatisfaction provienne de ces problèmes et de ces manques, la raison essentielle se trouve ailleurs.

Si la femme nourrit à l'égard de son mari de nombreux reproches, elle ne souffre en vérité que d'un seul problème : les critiques incessantes que lui fait celui ci. Même si la femme ne réalise pas toujours que c'est la cause de son esprit brisé, ce sont les critiques de son mari qui l'attristent et la brisent, puis elle se sent agressée à la moindre occasion. Elle perd toute volonté de chercher à comprendre son mari, de venir vers lui, de le respecter et d'être indulgente. Par conséquent, elle se dispute avec lui pour le moindre prétexte.

Ce problème de la paix domestique est si important que les critiques formulées par le mari envers sa femme la repoussent tellement, que dans certains cas, la femme peut en souffrir physiquement. À première vue, on ne devrait pas faire dépendre une maladie des critiques du mari, surtout lorsque ce dernier est un homme sensible et délicat. Pourtant, il s'avère que son ignorance de l'interdit de critiquer sa femme d'aucune façon est la cause de tout. En effet, la critique la plus légère de la part de son mari peut conduire la femme à une répression terrible, où elle perd toute joie et risque de tomber gravement malade, avec des infections, diverses complications

Par conséquent, tant que le mari critique sa femme, il est inutile de rechercher d'autres raisons pour expliquer le manque de paix domestique, ou les différents problèmes physiques et spirituels de la femme. Le mari doit avant tout corriger fondamentalement son défaut, se repentir de toutes les critiques formulées contre sa femme même les plus justifiées et à plus forte raison celles qui ne le sont pas et prier D ieu pour qu'Il lui donne la force de s'engager à ne plus critiquer sa femme, quoi qu'il arrive. Dans la plupart des cas, dès que le mari arrête ses critiques, tous les problèmes se résolvent d'eux mêmes.

En effet, lorsque le mari commence à travailler dans ce domaine, et évite de formuler des critiques envers sa femme, il obtient la plus grande partie de la paix au foyer. Nous avons expliqué jusqu'ici la réalité de la femme qui ne peut pas supporter les critiques de son mari et comment cela entraîne l'absence de paix domestique. Nous expliquerons dans notre prochain article la raison pour laquelle le mari ne doit jamais critiquer sa femme.

À suivre

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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch chlit’a

Lorsque les enfants entendent un nombre important de critiques ou les hurlements de leurs parents, ils perdent rapidement l'estime qu'ils doivent avoir d'eux mêmes. Dans la mesure où leurs parents trouvent à redire et des fautes à tout ce qu'ils font, ces enfants grandissent avec une image d'eux mêmes négative.

Imaginez ce scénario familier : maman est dans la cuisine et le tout petit, âgé de 18 mois, est entrain de marcher à quatre pattes dans la cuisine, ouvrant tous les tiroirs et portes des placards qu'il trouve à sa portée. L'enfant agit exactement comme un enfant de 18 mois le fait habituellement : avec curiosité, beaucoup d'énergie et l'explorateur inlassable qu'il doit être selon les “règles” de son âge. Même si cet enfant agit d'une façon parfaitement normale, la maman commence à hurler : "Ne touche pas ci !" ; "Ne touche pas ça !" ; "C'est dangereux ! ; ”Sors de là !" etc. Chaque fois que le bout de choux est engueulé, son âme tendre est blessée, encore et encore... Cet enfant risque de grandir en dédaignant sa mère et en l'écoutant de moins en moins ; en fait, un jour risque d'arriver où il ne l'écoutera probablement plus du tout.

Plutôt que tous ces cris, cette mère devrait mettre les choses qu'elle ne veut pas que son bébé touche hors de sa portée ; elle peut préférer poser des loquets sur les portes des placards de la cuisine. Des parents intelligents laissent un tiroir spécial ou un placard ouvert, avec à l'intérieur des objets sans danger pour que l'enfant puisse jouer avec. Il n'y aucune raison de crier et de critiquer, surtout lorsqu'on se trouve devant un petit enfant qui ne peut pas ignorer son besoin naturel de chercher et de découvrir tout ce qu'il peut mettre sous sa main. Pour quelle raison étouffer et tuer la curiosité naturelle de l'enfant ? C'est exactement cette curiosité qui est un élément vital pour son apprentissage de la vie et son développement intellectuel et émotionnel futur. Lorsque les enfants entendent un nombre important de critiques ou les hurlements de leurs parents, ils perdent rapidement l'estime qu'ils doivent avoir d'eux mêmes. Dans la mesure où leurs parents trouvent à redire et des fautes à tout ce qu'ils font, cesenfants grandissent avec une image d'eux mêmes négative et manque d'assurance qui représentera un handicap important durant toute leur vie. Ces enfants seront continuellement sur la défensive ; ils auront de la difficulté à apprendre et en fin du compte, ils auront de grandes difficultés à garder un emploi et à fonder un foyer marqué par la réussite.

Dans les nombreux cas liés à l'éducation des enfants où je suis intervenu, l'origine du dysfonctionnement d'un des membres du couple trouve sa source chez les parents critiques et tyranniques qui étaient les siens. Nous devons savoir qu'un nombre important de personnes qui vivent mal les difficultés de la vie problèmes d'argent, de travail, d'éducation des enfants... avaient des parents tyranniques et critiques. A leur tour, leurs propres enfants grandissent en étant souvent irrités et incertains d'eux mêmes dans un monde dur qui demande calme, sang froid et une grande dose de confiance en soi pour réussir. Nous devons éviter les critiques, les hurlements et les menaces à la maison.

Voici un autre scénario familier : il est 19h30 ; les parents sont fatigués et ils voudraient vraiment avoir une maison paisible et calme. Ils mettent leurs trois enfants âgés de 3, 5 et 7 ans au lit, et éteignent la lumière de la chambre. Dans cette situation, un imprévu surgit : les enfants ne sont pas fatigués et ils commencent à s'échanger les nouvelles du jour, ce qu'ils ont fait à l'école... Assis au salon et pensant qu'ils méritaient de savourer un moment paisible ensemble, les parents commencent à hurler ou à menacer leurs enfants des pires punitions. Pourtant, leurs enfants n'ont aucune intention de se conduire mal ou d'être mauvais comme les parents les accusent. Tout simplement, ces enfants n'ont pas sommeil. Plutôt que de crier, hurler et menacer, les parents devraient se saisir d'un bon livre pour enfants, s'assoir sur un des lits de la chambre des enfants et commencer à raconter une histoire, en utilisant un ton plaisant. Lorsque le parent parvient à la fin du livre, il doit border ses enfants, leur faire réciter la prière du Chema', éteindre de nouveau la lumière et sortir en douceur de la chambre. Comme par magie, à l'instant où le parent sort de la

chambre, les enfants se sont endormis ; tout cela a été fait avec amour et sainteté, plutôt que d'entrer dans une nuit cauchemardesque après une journée de tyrannie et critique. Il est difficile d'imaginer avec précision l'immense pouvoir d'une éducation faite d'amour. Celui ci est imprégné dans l'âme de nos enfants, pour toujours. Ceci est spécialement vrai avec des parents qui bordent leurs enfants au lit et qui récitent chaque soir la prière du Chema'. Cette scène devrait être celle de tous les soirs, depuis le plus tendre âge des enfants, jusqu'à l'âge de leur bar ou bath mitswa. Afin de nous aider à apprécier à sa juste valeur ce que nous venons de dire, voici une des histoires les plus émouvantes que j'ai entendue de la part d'un survivant de la Shoah. À la fin de la Shoah, en 1945, le saint Rabbi de Skulen fut un des quelques survivants. Après que les alliés aient libérés les camps de concentration, le Rabbi de Skulen se rendit en Pologne à la recherche d'enfants juifs orphelins et sans abri qui avaient été élevé dans des orphelinats catholiques. Accompagné par deux officiers américains, il entra une fois dans un de ces orphelinats en disant aux prêtres qu'il était à la recherche d'orphelins juifs. Les deux prêtres sourirent d'un air narquois et répondirent sournoisement qu'il n'y avait pas d'enfants juifs parmi les 250 orphelins que l'orphelinat abritait. Il était 21h00 et les orphelins, dont la plupart étaient âgés de 6 à 12 ans, venaient juste de se mettre au lit. Dans cet orphelinat, les conditions de vie étaient précaires et tous les enfants se trouvaient dans une seule grande. Lorsque le Rabbi de Skulen demanda à voir les enfants, les prêtres refusèrent. Un des officiers américains agit avec célérité : il sortit son pistolet de son étui et dit au prêtre : "Fais ce que le Rabbi demande !" N'ayant pas le choix, celui ci conduisit le Rabbi dans le grand dortoir. Arrivé au seuil du dortoir, le Rabbi ordonna qu'on allume les lumières. De nouveau les prêtres bégayèrent et protestèrent, mais l'officier américain les fit taire et obéir. Les prêtres allumèrent les lumières et pendant un instant il y eut un silence total dans le dortoir. Tout d'un coup, le Rabbi hurla du plus profond de sa sainte âme le premier verset de la prière du Chema' : "Chema' Israël, Hachem Eloqénou, Hachem E'had." (“Ecoute Israël, l'Eternel est notre D ieu, l'Eternel est un !”)

Les enfants commencèrent à remuer dans leur lit. Certains se sont mirent à gémir ; les gémissements se transformèrent en lamentations. Un par un, les enfants commencèrent à dire : "Maman, maman !" Le Chema' du Rabbi avait provoqué les souvenirs de leur maman assise sur leur lit et entrain de les border. Le Rabbi alluma rapidement toutes les lumières et s'élança de lit en lit pour identifier les enfants juifs qui criaient “maman !” Un de ces enfants, qui était alors âgé de 8 ans, vit aujourd'hui la vie paisible d'un retraité de 71 ans et vit à Ashdod, en Israël. Je l'ai rencontré et son récit m'a fait pleurer. Ceci est le pouvoir de l'éducation avec amour, d'une éducation sainte. Bien longtemps après que les parents aient été tués dans les chambres à gaz, l'influence de leur amour influençait encore l'âme de leurs enfants, comme une lumière éclatante qui dirige les petites âmes sur le bon chemin. À suivre

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Le Jardin de l’éducation d’après Rav Shalom Arouch Chlit’a

Rabbi Na’hman de Breslev a écrit (Likouté Maaran Tanina, 22) : “Le monde se trompe beaucoup au sujet de la soumission (l’humilité). Car si nous nous efforçons, par notre culte et nos prières, de sortir de notre étroitesse d’esprit (Mo’hin deKatnout) (= la mélancolie) vers une largeur d’esprit (Mo’hin deGadlout) (= la joie), il semble impossible que notre soumission soit authentique, à moins de tomber dans l’étroitesse d’esprit (la mélancolie)…” L’humilité authentique ne consiste pas à penser : “Je ne vaux rien” mais de reconnaître nos qualités, en sachant que tout provient de la force du Créateur ; en reconnaissant nos insuffisances, notre bassesse et notre nullité et en sachant que nous ne pouvons combler nos manques sans le Créateur, et réaliser ainsi notre mission dans ce monde, car c’est ainsi que nous sommes heureux de notre sort.

Lorsque l’homme réussit, il doit évidemment se réjouir qu’HaChem béni soit Il l’a aidé, mais inversement il est très important que chacun considère ses réussites et ses qualités, en sachant qu’HaChem lui prodigue la réussite, qu’il doit toujours demander Son aide et être constamment suppliant et soumis devant HaChem béni soit Il. Lorsqu’il faute et voit ses insuffisances, il ne doit pas perdre la tête, mais savoir qu’HaChem lui montre sa condition difficile afin de l’éveiller, afin de comprendre qu’il a besoin d’HaChem, qu’il doit rompre avec le principe ‘C’est ma puissance et ma force’ et se renforcer dans la prière. C’est alors qu’HaChem l’aidera facilement.

En règle générale, l’orgueil signifie que l’homme se sépare d’HaChem béni soit Il et qu’il ne considère que son ‘ego’. Il s’enorgueillit dans sa réussite, parce ‘qu’il a réussi’, et il est brisé dans son échec, parce ‘qu’il a échoué’. Mais l’humilité signifie que l’homme rapporte tout à HaChem : dans sa réussite, il remercie HaChem et dans son échec, il prie HaChem

Il faut bien savoir que le Saint béni soit Il ne se comporte pas en tyran avec Ses créatures ! Que ‘chaque jour le mauvais penchant grandit chez l’homme, et que l’homme ne pourrait le dominer sans l’aide du Saint béni soit Il’. Le Créateur sait que l’homme n’est pas un ange et le seul reproche adressé à l’homme après chaque faute commise est : “Pourquoi ne M’as tu pas demandé Mon aide ? Pourquoi as tu pensé que tu pouvais vaincre seul ton mauvais penchant ?”.

Par conséquent, l’homme qui échoue, même en commettant la faute la plus grave qui soit, doit se souvenir avant tout que le repentir ne signifie pas la culpabilisation et la mélancolie, mais la confession, le regret et la demande de pardon ; ce qui ne peut se faire que dans la joie. Il doit dire avant tout : Rien n’existe hormis HaChem ! HaChem a voulu me montrer que je ne pouvais rien faire sans Lui, car Il m’aime et veut que je sois proche de Lui. J’ai vécu sans Lui et voyez où je suis tombé. Et maintenant que j’ai chuté, qu’elle est la volonté divine à mon égard ? Veut Il que je me plonge dans la mélancolie et que je me culpabilise ? Comme si j’existais, comme si je possédais quoi que ce soit c’est à dire refaire les mêmes erreurs qui furent à l’origine de mon échec et vivre sans HaChem. Ou veut Il que je me renforce à être joyeux et croie que rien n’existe hormis Lui, ce qui me conduira à la prière et au repentir ? Qu’il dise ensuite : Maître du monde ! Je Te remercie de me montrer que je ne peux rien faire sans Toi. Dorénavant, puissè je avoir le mérite de ne pas T’oublier, de Te demander toute chose dont j’ai besoin et que je n’entreprenne rien sans la prière.

C’est seulement ensuite, lorsque le cerveau est libéré et en état d’éveil, que l’homme peut aborder son examen de conscience et son repentir, sans culpabilité ni mélancolie, mais en demandant et en suppliant HaChem béni soit Il, pour qu’Il lui vienne en aide dans le futur, afin d’accomplir Sa volonté ; pour qu’Il lui permette par Sa bonté, de se rattacher à la foi; pour qu’Il l’éclaire de la lumière de la foi afin de sortir de l’obscurité et pour qu’Il lui

donne la pure crainte des Cieux et l’amour d’HaChem Afin d’illustrer de ce qui précède, voici une histoire rapportée par le Juste, rabbi Na’hman de Breslev, que son mérite nous protège : Il était une fois un roi, qui avait un fils unique et qui voulut lui transmettre la royauté de son vivant. Il organisa un grand banquet et comme d’habitude, une grande joie y régna, d’autant plus qu’à présent il transmettait de son vivant, la royauté à son fils. Tous les ministres et les ducs du royaume y étaient présents et tous se réjouissaient beaucoup. Le pays tout entier se réjouissait aussi que le roi transmette la royauté à son fils de son vivant, car c’était un grand honneur pour le roi. Il ne manquait aucune forme de réjouissance : musiciens, bouffons, etc. Lorsque la joie fut à son comble, le roi dit à son fils : “J’ai lu dans les étoiles que tu perdras un jour la royauté. Aussi, prends garde de ne pas devenir triste pour autant et conserve toujours ta joie. Lorsque tu seras joyeux, je le serai aussi. Même lorsque tu seras triste, je serai joyeux que tu perdes ton trône, car la royauté ne te convient pas si tu es incapable de conserver la joie lorsque tu perdras le royaume. Mais si tu restes joyeux, je le serai encore davantage”. Cette anecdote explique la profondeur du concept de la conservation de la joie, même après un grand échec, ou pendant une épreuve difficile. Elle explique aussi la qualité de la bassesse et de l’humilité. Le Roi, le Saint béni soit Il, sait que l’homme connaît des chutes, des échecs, etc. Il lui ordonne : Reste joyeux ! Prends garde de ne pas tomber dans la mélancolie ! Comme Ma volonté fut de te donner la royauté et la réussite, Ma volonté est aussi que tu demeures joyeux dans ta chute. Comme je t’ai ordonné de ne pas fauter, Je t’ordonne aussi que lorsque tu fautes, tu ne succombes pas à la tristesse ! L’homme doit savoir : le Saint béni soit Il est content de toi ! Il est content lorsque tu es le ‘roi’ lorsque tu réussis. Et Il est encore content de toi après que tu aies perdu la royauté c’est à dire après ton échec, mais seulement si la joie ne te quitte pas. Pourquoi le Saint béni soit Il aime t Il celui qui demeure joyeux même après son échec ? Car il montre qu’il a les pieds sur terre et qu’il connaît sa place ! Il ne pense pas être un Juste ou une créature spéciale. Il comprend qu’il n’est rien d’autre qu’un être humain limité, destiné à fauter, comme il est écrit : “La faute est tapie à ta porte”. Il sait donc qu’il est naturellement enclin à l’erreur et à l’échec et il n’est pas du tout surpris lorsqu’il chute. Inversement, lorsqu’il réussit, il est frappé de la bonté d’HaChem béni soit Il, de Sa grande miséricorde qui lui prodigue la spiritualité et la divinité et qui l’aide à dominer sa mauvaise nature. HaChem béni soit Il veut ‘léguer la royauté à son fils de Son vivant’ Il veut que l’homme réussisse dans ses entreprises, avec la force de son Père céleste. Mais quel est le signe qui montre qu’il est digne de recevoir une telle royauté ? Seulement lorsqu’il est prêt à la perdre sans tomber dans la mélancolie pour autant ! Pourquoi ? Car c’est seulement lorsque l’homme reconnaît que la royauté dont il dispose c’est à dire la réussite et tout le reste, lui ont été donnés par HaChem béni soit Il dans Sa bonté, ne lui appartiennent

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Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch chlit’a

Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch Chlit’a

absolument pas qu’il est capable d’assumer cette royauté.

L’expression la mieux choisie qui montre que l’homme se tient vraiment à ce niveau de vérité et d’humilité, est qu’il reste joyeux une fois que la royauté et la réussite lui sont reprises. Car c’est la seule preuve qu’il a mérité de l’authentique joie, celle ci ne dépendant de rien et lorsque l’homme l’atteint, ce n’est pas pour une raison particulière, mais sans raison. Lorsque l’homme sait qu’il est le fils du roi, qu’il ne doit son règne actuel qu’au mérite de son père; qu’il n’est rien d’autre qu’un être de chair et de sang ; que le mauvais penchant réside en lui et lui tend des pièges à chaque instant pour le faire tomber dans ses filets et que sans l’aide du roi, il est incapable de le dominer, et lorsqu’il réussit à maîtriser son mauvais penchant, il est alors appelé ‘roi’. Cependant il doit reconnaître que c’est grâce à HaChem, par Sa bonté et Sa miséricorde pour lui, et il doit beaucoup L’en remercier. Lorsqu’il ne réussit pas et perd la royauté, il ne considère pas qu’il a chuté, mais seulement qu’il est revenu à sa vraie situation originelle et qu’il est un être humain possédant des mauvais penchants l’égocentrisme et la cruauté et qu’HaChem béni soit Il ne l’a pas aidé cette fois ci à dominer sa nature. Son épreuve consiste alors à ne pas s’enorgueillir, se culpabiliser ou se mortifier, car il tomberait alors dans toutes sortes de corruptions et montrerait ainsi qu’il croyait, à lui seul, pouvoir éviter la chute. Si tu demandes pourquoi HaChem béni soit Il ne l’a t Il pas aidé, et pourquoi l’a t Il laissé perdre la royauté ? C’est que cet homme a oublié qu’il a besoin de Son aide et que la force de régner ne provient que d’HaChem béni soit Il. Les fantasmes de son ‘ego’ ont pénétré en lui et il pensait en son coeur : ‘Je suis bon et je suis juste, je domine et je suis roi’. Par conséquent, il ne fut pas aidé des Cieux, afin qu’il s’éveille des mirages et des illusions et revienne à la réalité qu’il n’est rien, car ‘si le Saint béni soit Il ne lui vient pas en aide, il ne peut dominer son mauvais penchant’ c’est à dire que si son Père céleste ne lui donne pas la royauté ‘de Son vivant’ sans la force d’HaChem, il ne peut régner. Après l’échec, l’essentiel de l’épreuve consiste à ne pas tomber dans la mélancolie et le désespoir, qui sont les expressions ultimes de l’orgueil. La qualité de la joie est l’épreuve par laquelle on est jugé, car celui qui y parvient est joyeux en toute occasion. Et on doit aussi savoir qu’HaChem veut qu’on reste joyeux après l’échec et qu’on vive avec humilité, c’est à dire qu’on sache que la réussite passée venait du Saint béni soit Il. Le Saint béni soit Il savait qu’on tomberait et qu’on échouerait ! Et c’est Lui même qui ordonne d’être joyeux après la chute. Comme on l’a déjà dit, lorsqu’on oublie que la réussite provient d’HaChem béni soit Il, la chute est inévitable ! Par conséquent, dès que l’homme pense qu’il règne par son propre mérite, il se sépare ainsi du Saint béni soit Il, qui est la Source de sa vie et de son énergie, et il chute de lui même. Et c’est très bien ainsi ! Peut être se souviendra t il maintenant que toute sa force de régner venait d’HaChem, béni soit Il. Lorsque l’homme se renforce et reste joyeux après sa chute, il répare ainsi la cause de sa chute : en effet, il a oublié que sa force provenait d’HaChem béni soit Il et il a donc perdu son haut niveau. Mais lorsqu’il ne tombe pas dans la mélancolie et qu’il reste joyeux, HaChem voit qu’il sait que sa force ne lui appartient pas et Il le rétablit ensuite à son niveau.

Ceci est suggéré par la bénédiction Yotser dans la prière matinale : ‘Il rabaisse les orgueilleux jusqu’à terre et élève les humbles jusqu’au ciel’. L’explication est la suivante : les orgueilleux qu’Il rabaissa et qui sont maintenant humbles, sont élevés jusqu’au ciel. Et s’ils n’enorgueillissent encore, Il les rabaisse de nouveau. Lorsqu’Il les rabaisse, c’est seulement pour les élever, car HaChem élève les humbles. Ce qui précède n’est vrai que lorsque l’orgueilleux est rabaissé, il accepte le décret avec joie, car c’est la preuve qu’il accepte la condition de sa bassesse. Mais s’il murmure et se plaint, il montre alors qu’il ne se soumet pas et n’accepte pas sa vraie condition, et il est

donc impossible de l’élever à nouveau.

Le roi David, que son âme repose en paix, n’a fauté qu’une seule fois et il s’en souvint tous les jours de sa vie ! Comme il est écrit dans les Psaumes (51 : 5) : “Ma faute est toujours devant moi” car il comprit qu’en réalité il était susceptible de fauter et non seulement il ne l’oubliait pas, mais cette réalité était toujours devant lui. C’est ainsi, il parvint à la soumission et priait sans relâche pour que le Saint béni soit Il le sauve du mauvais penchant. Il était donc toujours joyeux, n’arrêtait pas de chanter, de rendre hommage et de remercier HaChem ; même dans les situations les plus difficiles; même lorsque son fils Avchalom se rebella contre lui et le contraignit de descendre du trône royal pour le poursuivre et le tuer ! Apparemment, le roi David avait de bonnes raisons pour se culpabiliser, et se dire qu’il n’avait pas su éduquer son fils ; que peut être HaChem béni soit Il le détestait en le laissant tomber si bas, etc. Mais nous voyons pourquoi David était digne à régner et en vérité, le Saint béni soit Il lui promit que la royauté s’attacherait toujours à sa descendance, jusqu’à l’arrivée du Machia’h, notre sauveur. Car il savait rester joyeux même après la perte de la royauté, montrant clairement qu’il savait que celle ci provenait d’HaChem et qu’elle ne lui appartenait pas en propre, comme il est dit : ‘HaChem donne, HaChem reprend, que le nom d’HaChem soit béni’. Il importait peu au roi David d’être berger ou roi d’Israël, l’essentiel étant de servir HaChem HaChem veut que je Le serve en tant que berger ? C’est parfait. HaChem veut que je Le serve en tant roi d’Israël ? C’est très bien. Il ne considérait pas ‘qu’il’ était roi. En fin de compte, il restait David et lorsqu’HaChem le voulait, il était roi, et lorsqu’Il ne le voulait pas, il ne l’était plus. C’est très simple. Ainsi, l’homme qui veut en vérité servir HaChem, ne s’importune ni de lui même ni de sa réussite et ni de rien. Il adore HaChem dans n’importe quelle situation et de n’importe quelle façon. Lorsque les choses vont bien, il remercie HaChem et est zélé dans son culte. Lorsque les choses vont mal, il sert HaChem selon les circonstances du moment, et prie HaChem d’avoir le mérite de vivre malgré sa bassesse, et en restant joyeux. Par conséquent, l’essentiel du repentir de l’homme consiste à réparer son oubli d’HaChem béni soit Il, c’est à dire son manque de foi et de prière. Là où il constate un certain manque en lui même, il doit se repentir de ne pas avoir prié pour cela : il pensait pouvoir s’arranger sans HaChem et il doit donc réparer ce péché d’orgueil. Pratiquement parlant, la foi que rien n’existe hormis Lui est la clé du repentir et il est nécessaire de dire : Maître du monde, pardonne moi d’avoir pensé qu’il existe autre chose que Toi dans le monde; d’avoir fait de moi même un existant par mes pensées d’orgueil, de mélancolie et de colère, etc. Je me suis culpabilisé comme si tout dépendait de moi même ; j’ai fait de mes désirs une réalité par l’appétit de manger, comme si Tu ne me nourrissais pas, et que la nourriture me nourrissait ; comme si ce n’était pas Toi qui était ma vie et mon plaisir, mais les désirs. J’ai transformé des personnes une réalité, je les ai jalousés, j’ai eu peur d’eux, je les ai flatté, comme s’ils décidaient de ma vie.

C’est seulement lorsqu’on aborde le repentir comme il est décrit ici en constatant notre existence et nos insuffisances, en nous tournant vers HaChem pour qu’Il ait pitié de nous, pour qu’on mérite de multiplier les prières pour chaque manque et qu’Il nous permette d’être heureux de notre sort que le repentir est authentique. Sinon, les confessions, les regrets et le ‘repentir’ demeurent dans le domaine de l’orgueil. En effet, l’homme pleure alors de ne pas être un ange, se culpabilise en se plaignant d’avoir un mauvais penchant, comme s’il n’était pas un être humain, et son repentir n’est rien d’autre que de l’orgueil qui s’afflige lui même : pourquoi n’est il pas notre maître Moshé, pourquoi n’est il pas le Machia’h, pourquoi n’est il pas le Saint béni soit Il, pourquoi n’est il pas roi, pourquoi n’est il pas un existant ?

À suivre...

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Voici une parabole qui illustre à quoi ressemble un homme qui ne croit pas en ce fondement, qui ne croit pas en cette foi authentique, qu’Hachem est Clément et Bienveillant, qui ne croit pas en ces mots de la prière, récités trois fois par jour : « Tu es Bon, car Ta clémence est perpétuelle, Tu es Clément car Ta bonté est infinie » : Le fils d’un célèbre richissime d’une certaine ville va pieds nus, affamé, malade et en haillons. Lorsqu’on lui demande : « N’es tu pas le fils du richissime de la ville ? », il répond : « Oui, c’est moi. » Alors on insiste : « Pourquoi alors as tu l’air si misérable ? Pourquoi ne demandes tu pas à ton père le richissime qu’il te donne des chaussures, de nouveaux vêtements, de la nourriture, etc. ? Rien ne lui manque et il sera très heureux que son fils n’ait pas l’air si misérable. » Que répond le fils ? « Je n’ai pas le temps de demander à mon père. » Bien entendu, en entendant une telle réponse, les gens de la ville secouent leur tête avec compassion et pensent : « Le pauvre ! Il n’a plus toute sa tête… » D’après cette parabole, on comprend qu’en fait, c’est le monde entier qui a perdu la tête, car personne ne s’adresse au Père céleste pour demander la satisfaction de ses besoins. Les gens errent ainsi traînant leurs tares, affamés, assoiffés, malades, en haillons, etc. Pourtant, le monde entier a un Père céleste, qui est « le richissime de la ville. » Il est le Tout Puissant, il est Clément, et ne créa le monde que dans cette finalité : pour qu’on Lui demande de combler les manques. Il est Clément et répond aux demandes, et c’est pourquoi on L’appelle par Son attribut Clément. Voilà donc le vrai fondement de la foi : croire en la clémence d’Hachem. Et celui qui se renforce dans cette foi qu’Hachem est Clément et Bienveillant, que Sa clémence est sans borne et qu’Il écoute inconditionnellement les supplications de chacun est forcé de changer radicalement sa vie !

La conséquence pratique est la suivante : chacun doit beaucoup prier pour croire au verset de la Tora, qu’Hachem l’écoute inconditionnellement. Voici ce qu’il doit demander : « Maître du monde, donne moi la foi que Tu m’écoutes toujours lorsque je Te supplie. » L’essentiel est de ne jamais oublier de s’adresser à Hachem au nom de Sa généreuse clémence, car dès que l’homme s’imagine que quelque chose lui revient de droit, il a déjà enfreint un interdit.

Des paroles de supplications

Voici ce que dit le Choul’han Aroukh (Lois de la prière, 98), sur les modalités de la prière : « L’homme doit prier en suppliant, comme un pauvre au seuil de la porte, mais doucement et sans que cela apparaisse comme une corvée » L’homme doit prier comme un pauvre demandant doucement et en suppliant parce qu’il sait qu’il n’est pas digne de recevoir l’aumône ; et non à la façon des riches qui exigent avec insolence, comme il est écrit (Proverbes 18:23) : « Le riche répond avec insolence. »

On ne doit pas non plus prier pour se débarrasser d’un fardeau, comme si la prière était une punition, mais on doit avoir la foi que le plus grand cadeau offert à l’homme dans sa vie, consiste à pouvoir implorer le Roi des rois, Clément et Bienveillant, qui peut répondre à tous nos besoins, pour peu qu’on se contente de demander un don gratuit.

Le Biour Halakha commente cette loi de la façon suivante : « On doit faire très attention à prier en suppliant car autrement, selon l’avis de certains décisionnaires, on doit recommencer sa prière.

»

L’auteur du Michna Beroura explique : « Cela signifie qu’on doit prier doucement, en suppliant, comme quelqu’un qui se prend en pitié, et penser qu’il n’existe aucune créature, ange, astre ou étoile, à part Hachem béni soit Il, qui puisse répondre à son besoin. » C’est à dire que personne ne peut aider l’homme, sauf Hachem

Voici ce qu’écrit notre maître, rabbi Yossef Caro, à la suite de

cette loi (§ 5) : « On ne doit surtout pas penser être digne que le Saint béni soit Il satisfasse notre demande parce qu’on a prié avec toute l’intention requise, car c’est au contraire le meilleur moyen de se faire rappeler nos fautes (on vérifie les actions de celui qui est si sûr de lui). Il faut au contraire vouloir que le Saint béni soit Il exauce notre prière par pure bonté, en se disant : « Qui suis je pour implorer le Roi des rois, le Saint béni soit Il : une créature pauvre et méprisable ? Seule la grande bonté, avec laquelle Il dirige toutes Ses créatures peut m’aider’. »

En d’autres termes, il est interdit à l’homme de penser que sa prière est digne d’être acceptée, parce qu’il l’a prolongée, ou prononcée avec une très grande concentration. Car c’est l’occasion d’ouvrir les Livres au tribunal céleste pour vérifier si on est réellement digne et qu’on y découvre une multitude de dettes et de fautes, qu’une vie ne suffirait pas à rembourser et réparer une seule d’entre elles. Au contraire, chacune d’elles voudra être réglée et dira : Puisqu’il prétend que cela lui est dû, le Saint béni soit Il dira aussi que cela Lui est dû Nous avons cité ces textes afin que ce fondement soit bien clair pour tous : lorsqu’on vient implorer le Créateur avec une quelconque requête, on ne doit la présenter qu’au nom de la Clémence divine, qui est la seule raison de la Création du monde, car Hachem a créé le monde par compassion pour Ses créatures et pour être bienveillant envers elles.

Ainsi, que ce soit pour les trois prières journalières, la lecture des Psaumes, pour d’autres requêtes et supplications écrites et à plus forte raison pour l’hitbodédouth, il faut se souvenir de cette règle : l’homme doit se tenir devant le Créateur du monde et Le supplier de son manque de vertus et de connaissance, des souffrances de son âme, etc. et ne pas abandonner sa prière et sa supplication avant d’être sauvé.

On doit toujours se demander : « Pourquoi suis je comme ce fils de riche dont nous avons cité la parabole plus haut, affamé et en haillons ? J’ai un Père céleste. Je pourrais être un juste parfait et mériter tous les saluts, pourquoi ma bouche se fermet elle ? Comment Hachem me prodiguera t Il Ses bienfaits ? » Hachem prodigue tout d’après la parole de l’homme. Car c’est la parole qui construit les récipients aptes à recevoir le salut et l’abondance. C’est elle qui ouvre les canaux de l’abondance, dans les domaines spirituels et matériels. La bouche fermée est chez l’homme le seul handicap qui l’empêche de parvenir au salut dont il a besoin. On doit donc toujours se souvenir de ce verset : « Je l’écouterai, car Je suis Clément » et croire en ce grand fondement. C’est alors qu’on commencera à supplier, implorer, solliciter, prier, jusqu’à la satisfaction de sa demande. Il est nécessaire de supplier beaucoup pour soi même, de croire qu’Hachem est Clément, car tout le salut en dépend.

À suivre...

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Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch chlit’a

PARACHA TOLEDOT

Rav Its’hak de Cracovie désirait construire une nouvelle synagogue pour sa communauté mais il n’en avait pas les ressources financières. Une nuit, il rêva qu’un trésor était enfoui sous un pont de Prague. Le lendemain, il se mit en route, une pelle à la main, en direction de la capitale tchèque.

Quand il atteignit la ville, sa joie fut extrême. Le pont lui apparaissait exactement comme dans son rêve. Mais quand il commença à creuser, il sentit une main ferme attraper le bras.

Que fais tu ? Tu n’as pas le droit de creuser ici, lui lança un garde.

Rav Its’hak raconta toute l’histoire au garde : son désir de construire une synagogue, son rêve de trésor caché et son voyage depuis la Pologne.

Stupide que tu es, se moqua le garde. Depuis plusieurs nuits, je rêve d’un trésor caché sous le poêle d’un juif appelé Its’hak qui habite à Cracovie. Et tu crois que je ferais tout le chemin jusqu’à Cracovie pour trouver ce trésor ?

Rav Its’hak sourit et rentra chez lui. Il creusa sous son poêle, trouva le trésor et construisit sa synagogue. Ce qu’il cherchait était enterré dans sa propre maison

La Paracha de cette semaine commence par les mots : «Voici les générations d’Its’hak», se référant à Yaakov et Essav dont la naissance et les premières années sont relatées dans la lecture de la Torah. Le récit aborde un problème auquel bon nombre d’entre nous doit faire face. Its’hak était un homme d’une perfection absolue. Très tôt, il avait été prêt à donner sa vie en sacrifice à D.ieu sur le Mont Moriah. Et par la suite, bien qu’un bélier eût été offert à sa place, il fut toujours considéré comme saint, comme un sacrifice vivant. C’est pour cette raison que, contrairement aux autres Patriarches, D.ieu ne le fit pas quitter Israël. Il était saint et devait donc vivre en Terre Sainte.

L’un de ses fils, Yaakov, imita sa voie de sainteté. C’était un «résident des tentes», ayant choisi de fréquenter les maisons d’étude de l’époque. Mais son autre fils, Essav, était un chasseur, un homme de violence et de passion.

Et malgré tout, Its’hak aimait Essav Certains avancent qu’Essav savait le tromper. En présence d’Its’hak, il paraissait saint et à son insu, il faisait ce qu’il voulait. Mais cela semble mésestimer Its’hak. Et cela va même à l’encontre de l’un des thèmes fondamentaux du travail de sa vie.

Il creusait des puits.

Quel est le secret de celui qui creuse des puits ? Ne pas accepter ce qu’il voit à la surface mais creuser profondément, enlever toutes les impuretés pour atteindre «l’eau de la vie».

Its’hak procédait ainsi, non seulement avec les puits mais avec chacune des expériences de sa vie. Il sondait jusqu’au fond et parvenait à apprécier la profondeur intérieure.

Si donc il agissait constamment ainsi, pourquoi ne le faisait il pas avec son fils ?

Et si Essav le trompait, pourquoi l’aimait il tant ?

C’est précisément pour cette raison elle même. Quand on creuse, tout dépend jusqu’où l’on va. Si l’on ne fait que déblayer ce qui se trouve un peu plus loin de la surface, il se

peut que l’on découvre des passions et des penchants qui ne sont pas si plaisants.

Mais si l’on aime réellement la personne en question, l’on ne s’arrête pas là. On creuse plus profondément encore jusqu’à trouver la part essentielle de Divinité qu’elle possède. Car l’âme de chacun est une réelle partie de D.ieu. Chez certains, elle brille de façon visible et chez d’autres, elle est très cachée. Puisqu’Its’hak aimait Essav, il ne se concentrait pas sur ses traits de caractère moins louables mais sur le bien qui était enfoui en lui.

Cela nous permet également de comprendre pourquoi il voulait lui accorder ses bénédictions. Il s’évertuait constamment à le motiver pour qu’il parvienne à exprimer son potentiel spirituel. Il ressentait qu’en déversant sur lui tant d’énergie positive, il parviendrait à réveiller le bien enfoui en lui pour qu’il domine sa personnalité.

Mais dans les faits, les bénédictions furent données à Yaakov. Car le travail qui consistait à révéler le bien en Essav ne pouvait s’accomplir en un laps de temps limité.

Il s’agit en fait du but de nos efforts dans l’histoire spirituelle du monde, y compris dans cet exil final auquel l’on se réfère comme à «l’exil d’Edom», autre nom d’Essav. Nous travaillons à révéler cette énergie spirituelle, ces «étincelles» investies dans l’expérience mondaine associée à Essav.

L’aboutissement ultime de ces efforts se produira à l’Ere de la Rédemption quand «les libérateurs monteront sur le Mont Sion pour juger la montagne d’Essav et la souveraineté sera celle de D.ieu ». Alors, la puissance des énergies spirituelles que possède Essav fera surface et s’exprimera de façon appropriée.

Les perspectives

Le nom d’Its’hak est associé à la joie, car comme le relate la Torah, il reçut ce nom car «D.ieu m’a fait rire». Comme nous l’avons mentionné, le service divin d’Its’hak impliquait de pénétrer profondément dans les entités naturelles et faire jaillir à la surface leur quintessence divine. Et cette transformation de l’obscurité en lumière fait naître les plus grands plaisirs, les plus grandes satisfactions, la plus grande joie.

Le youd, la première lettre du nom hébraïque d’Its’hak, indique le temps futur. Car ce n’est qu’au Futur ultime que le bonheur se manifestera dans son sens plein. Au présent, bien que nous soyons conscients du fait que notre service divin raffine le domaine matériel, les fruits de ces efforts ne sont pas visibles. Dans le Futur, «la gloire de D.ieu se révélera et toute chair verra». Les effets bienfaiteurs des milliers d’efforts que l’humanité a consacrés au raffinement de l’existence matérielle seront apparents.

Its’hak, par les efforts qu’il a investis dans le monde matériel, pour pénétrer son essence et révéler «les eaux de la vie» sert d’exemple pour ce mode de service divin. C’est la raison pour laquelle nos Sages relatent que dans le Futur ultime, notre Peuple donnera la préséance à Its’hak lui déclarant : «Tu es notre ancêtre».

Malgré le fait que le service divin n’atteindra son expression entière que dans le futur, nous avons la possibilité d’avoir un avant goût de l’Ere future, dès à présent : il suffit de regarder chaque entité comme elle existe réellement, au dessus des fluctuations du temps, dans son véritable statut de perfection. Cette perception nous offre un éclairage qui nous guide, nous inspire et nous dirige dans notre tâche de raffinement et précipite l’avènement de l’Ere où la réalité spirituelle se manifestera véritablement dans notre monde matériel avec la venue de Machia’h.

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PARACHA VAYETSE

Le voyage de Yaacov : transition, défi et accomplissement D’Erets Israël à ‘Haran

La Paracha Vayétsé se concentre sur la transition devant être opérée lorsque l’on passe d’un endroit à un autre et sur les changements qui en résultent sur la conduite de la personne.

Vayétsé signifie «et il sortit» et la Paracha décrit comment Yaacov quitta Erets Israël pour se rendre à ‘Haran, un environnement complètement étranger.

(La nature du changement que subit Yaacov est soulignée par nos Sages (Meguila 17a, texte cité par Rachi dans son commentaire sur Beréchit 28 : 9). Il y est statué que durant 14 ans, avant son départ pour ‘Haran, Yaacov avait étudié dans la Yéchiva de Chem et Ever. Pendant cette période, il s’était exclusivement consacré à la spiritualité. Par contre, à ‘Haran, les préoccupations matérielles allaient occuper la plus grande partie de son temps et de ses efforts : «Vingt ans, j’ai travaillé pour toi Le jour, j’étais consumé par la chaleur accablante et la nuit par le gel ; le sommeil était arraché de mes yeux» (Beréchit 31 : 38 40), s’écriera t il s’adressant à Lavan.)

Le mot hébreu pour ‘Haran est associé à l’idée de colère et nos Sages interprètent ce nom comme signifiant «la colère de D.ieu».

On peut discerner trois dimensions dans le séjour de Yaacov à ‘Haran.

Tout d’abord, il fut confronté à un défi personnel. En la compagnie de Lavan et d’autres hommes du même acabit, il dut lutter pour conserver toute sa vertu et sa probité.

En outre, il y construisit sa famille. C’est durant son séjour à ‘Haran qu’il se maria et devint le père de douze de ses treize enfants. Malgré les influences qui prévalaient dans l’ensemble de la communauté, Yaacov transmit à sa famille l’héritage spirituel

qu’il avait reçu d’Avraham : «garder la voie de D.ieu et disséminer la droiture et la justice» (Beréchit 18 :19). C’est ainsi qu’il établit le modus vivendi des Juifs, pour toujours.

Enfin, il éleva l’environnement de ‘Haran, révélant les étincelles divines enfouies dans la substance matérielle de la terre. Cela se reflète dans l’acquisition du troupeau de moutons de Lavan et dans la grande richesse qu’il amassa.

Etendre la sphère de Sainteté Chacune de ces entreprises requiert des forces spirituelles exceptionnelles.

En relevant les défis personnels que posait son environnement, Yaacov montra la force infinie de l’âme divine. Même un entourage des plus hostiles ne peut empêcher son expression. En élevant une famille, il élargit son propre cercle ce qui leur permit de dominer les autres.

L’acquisition de la richesse et le raffinement de l’environnement représentent une bien plus large expansion. Les possessions matérielles de Yaacov n’étaient pas, par nature, saintes. Bien au contraire, sans l’influence de Yaacov,

‘Haran et tout ce qui l’entourait soulevaient la colère de D.ieu. En les élevant, Yaacov agissait pour accomplir le but de la Création, démontrant que même les dimensions de l’existence les plus basses peuvent être transformées en résidence pour D.ieu.

Puisque Yaacov et sa famille partageaient un lien inhérent avec la sainteté, le fait qu’ils aient pu maintenir cette connexion, en dépit des challenges d’un environnement étranger, bien que méritoire, ne peut être considéré comme une réalisation de leur part. Par contre, le raffinement qu’apporta Yaacov à ‘Haran était le fruit de son propre accomplissement, quelque chose qui transforma la nature de son environnement.

C‘est ainsi qu’il établit un modèle pour ses descendants, démontrant comment ils pourraient devenir les partenaires de D.ieu dans la Création (Chabbat 10a). Ils voyageraient dans le monde, révélant le potentiel spirituel investi dans les différentes strates de l’existence, découvrant que «tout ce que le Saint Béni Soit Il a créé dans Son monde, Il ne l’a créé que pour Sa gloire» (Avot 6 :11).

« Les actes des Pères sont des signes pour leurs descendants »

Le voyage à de Yaacov à ‘Haran sert d’analogie à la descente de l’âme dans notre corps. Dans le royaume spirituel, nos âmes expérimentent des révélations directes de la Divinité. Cependant, «elles sortent» de ce royaume et descendent dans des corps qui vivent dans ce monde matériel. Selon le modèle établi par notre père Yaacov, chaque âme se trouve confrontée au défi de l’existence physique.

Quand l’homme mûrit, il établit une famille, créant un environnement dans lequel s’expriment ses valeurs. Par le même biais, par son contact avec le monde en général, il raffine et élève la force divine investie dans la création.

Ce modèle se retrouve également dans les exils que subit le Peuple juif. Celui ci fut forcé de quitter la sainteté d’Erets Israël et de voyager parmi les nations. A travers les siècles et envers et contre tous les défis lancés par les sociétés dans lesquelles nous résidons, nous sommes restés fidèles à notre héritage spirituel, nous avons maintenu une vie de famille traditionnelle et avons élevé la substance matérielle du monde, démontrant ainsi que c’est une résidence pour D.ieu. L’exil n’est que temporaire En route pour ‘Haran, Yaacov fit l’expérience d’une vision dans laquelle D.ieu lui promit : «Je te ramènerai sur ton sol». Cela indique que la mission de Yaacov (aller à ‘Haran) et la mission du Peuple juif en général (faire une résidence pour D.ieu) ne sont pas des fins en soi. Yaacov ne devrait pas rester éternellement à ‘Haran et notre exil va prendre fin. Car la véritable place de chaque Juif est en Erets Israël.

Ce n’est plus un rêve mais une réalité qui devient de plus en plus palpable. Pour emprunter une expression du Rabbi précédent : «Il n’y a plus rien à faire. Le manteau est déjà cousu. Nous avons même fait briller les boutons. Nous sommes au seuil de la Rédemption, et en fait, même en train de passer ce seuil. Bientôt, Machia’h conduira chaque Juif hors de l’exil et le ramènera dans notre Terre Sainte.

Yaacov et Israël

Nous lisons dans la Paracha de cette semaine que le Patriarche Yaacov reçoit un second nom : «Israël». Dans les faits, ce nom a plus de signification pour nous lorsqu’il s’agit de notre Peuple, en tant que collectivité et de notre Terre. Cependant, il faut savoir que le Judaïsme, et tout particulièrement à la lumière des enseignements de la Cabbale, met beaucoup d’emphase sur nos noms. C’est dans cette perspective que lorsque deux noms sont utilisés pour se référer à Yaacov, cela souligne différents éléments dans notre service Divin. Les lettres du nom Yaacov, nom hébreu de Jacob, peuvent être séparées en Y ékèv. La lettre youd (Y) se réfère à l’étincelle Divine essentielle qui existe en chacun de nous. Ekèv est le mot hébreu qui désigne le talon, une partie de notre corps que nos Sages décrivent comme «l’ange de la mort dans l’être humain». En effet, le talon est insensible. Il n’a pas l’aptitude à ressentir les stimuli de l’extérieur et d’y répondre.

Le nom Yaacov évoque un Juif, et notre Peuple collectivement, au niveau d’un talon, c’est à dire lorsque notre aptitude à apprécier la Divinité est paralysée. Même alors, il nous faut prendre conscience que la première lettre de notre nom est un youd, c’est à dire que la Divinité est ce qui domine et dirige notre vie. La signification de ce nom est mise en évidence par les situations lors desquelles la Bible le mentionne. Tout d’abord, c’est le nom qui fut donné à Yaacov parce qu’il naquit en tenant le talon de son jumeau Essav. En d’autres termes, il se réfère à une situation où le Juif se trouve extérieurement dans une position inférieure à ce qu’il devrait, à cause de l’environnement non Juif dans lequel il se trouve. Il est sûr qu’il possède un avantage spirituel intérieur. C’est pour cette raison que les commentateurs expliquent que Yaacov retenait Essav. Il savait que, lui, méritait la prééminence. Malgré cela, les autres l’ignoraient. Il apparaissait extérieurement être à un niveau inférieur. Mais dans un sens plus large, le nom Yaacov se réfère aux Juifs dans leur exil. Il est vrai que leur potentiel spirituel reste intact mais extérieurement, ils doivent se battre avec leur environnement, ce qui les place dans une situation spirituellement désavantageuse. Cela

nous mène à la seconde explication avancée par la Torah pour le nom Yaacov. «Il est appelé Yaacov parce qu’il me trompa (yakvani) ». Yaacov ne peut prédominer tout le temps. Les angoisses et les tribulations de l’exil le forcent parfois à agir secrètement. Cela ne signifie pas pour autant qu’il s’agit de tricher. Bien au contraire, comme nous le voyons dans la conduite qui fut la sienne dans la maison de Lavan, Yaacov est le modèle de la morale et de l’intégrité. Mais à certaines occasions, comme les Marranes en Espagne qui cachaient leur judaïsme ou les Juifs de la Russie soviétique qui étudiaient dans des caves, il est parfois nécessaire de mener une vie duelle. Ces situations ne doivent pas nécessairement être aussi extrêmes : quand un Juif mène une vie complètement «mondaine», durant six jours de la semaine, mais que vient le Chabbat et il coupe alors son téléphone et s’écarte du monde séculaire, il présente deux visages : celui qu’il aborde dans le monde et l’autre pour lui même. Israël, le second nom de Yaacov, communique un message différent. Le nom peut se diviser en Yachar E l, «directement vers D.ieu». Au niveau d’Israël, le Juif, et le Peuple Juif dans son ensemble, n’ont pas besoin de subterfuge. L’identité juive brille intensément, en tous temps et dans toutes les situations. Comme le déclare la Torah, ce nom a été donné «quand tu as combattu avec des hommes et des anges et que tu l’as emporté».

Perpectives

Quand l’identité du Juif sera t elle révélée dans son sens plein ? A l’Ere de Machia’h. Notre Paracha y fait également allusion. A l’issue de sa rencontre avec Essav, Yaacov lui promet de lui rendre visite chez lui, au Mont Séir. Nos Sages notent que dans le futur ultime, «les sauveurs monteront le mont Sion et jugeront la montagne d’Essav et la souveraineté sera celle de D.ieu». Aujourd’hui, comme dans la Paracha, Yaacov s’incline devant Essav et l’appelle «mon maître». Mais dans le futur ultime, la qualité d’Israël se révélera et la suprématie de la nature Divine des Juifs fera surface. Nous pouvons en avoir un avant goût dès à présent. Les temps sont lointains, désormais, où nous devions adopter une mentalité de «Galout», nous humiliant dans notre exil. Nous pouvons être fier d’être Juifs, vivre selon les critères de la Torah, sans cacher notre Judaïsme.

La place de la nature Nos Sages nous enseignent que Yossef fut puni de cette requête et sa libération en fut repoussée de deux années. Pourquoi fut il puni ? Parce qu’il cherchait, en la personne du maître échanson, un intermédiaire à travers lequel D.ieu lui enverrait sa libération. Cependant, cette réponse nous interpelle et soulève une question : on nous enseigne de ne pas compter sur des miracles. C’est donc pour cette raison que Yossef rechercha un moyen qui permettrait à D.ieu de l’aider, dans le cadre de l’ordre naturel des choses.

Qu’y avait il de négatif dans cette approche ? La plupart d’entre nous sommes tentés de répondre : «rien» ! Mais Yossef se situait sur un autre plan que la plupart des gens. D’une manière générale, D.ieu établit Sa relation avec l’humanité en fonction des lois de la nature. Et il est vrai que dans cet ordre de choses, il nous faut chercher un moyen approprié et créer un réceptacle naturel pour que soient comblés nos besoins. Cependant, il y a des occasions où D.ieu ne Se lie pas à l’individu selon ce mode naturel. Dans ce cas précis, il lui est demandé un plus haut degré de confiance. Il ne doit rien faire d’autre que d’avoir foi en D.ieu, de croire que D.ieu va, de façon certaine, l’aider de manière appropriée. Yossef était d’une stature telle que D.ieu établissait Sa connexion avec lui à un niveau qui transcende la nature. C’est pourquoi il était attendu de lui qu’il adopte un comportement exprimant ce niveau optimum de foi.

Ces concepts nous concernent également bien que nous n’ayons pas atteint un tel niveau d’élévation spirituelle. Il est, bien sûr, nécessaire que nous recherchions des moyens

naturels ou que nous adoptions une conduite naturelle qui nous permettront d’obtenir notre subsistance, notre santé et tous nos autres besoins matériels. Cependant, ces intermédiaires naturels ne doivent pas, à nos yeux, revêtir d’importance par eux mêmes. Nous devons savoir qu’il ne s’agit rien de plus que d’intermédiaires et que seul D.ieu est la source des bénédictions dont nous sommes l’objet.

Perspectives

Ces concepts s’appliquent au microcosme comme au macrocosme. Quand un homme rencontre des obstacles et des difficultés dans l’observance de la Torah et de ses Mitsvot, il doit réaliser que l’élimination de ces obstacles ne dépend que de lui et de sa conduite. S’il possède une foi absolue en D.ieu, la confiance que D.ieu l’aidera et fera en sorte que la situation s’améliore jusqu’à lui permettre de parvenir à la sérénité et la tranquillité d’esprit, cette foi portera ses fruits. Il est inutile de répéter qu’il doit, pour sa part, aussi faire tout ce qu’il peut, dans l’ordre naturel des choses, pour surmonter ces obstacles. Mais c’est sa foi qui dirigera le débit naturel. Et il verra alors la réalisation de la promesse : «Pense bien et tout ira bien». De la même façon, et cette fois ci pour l’ensemble de notre peuple, il est dit à propos de la sortie d’Egypte : «C’est par le mérite de (leur) foi (en D.ieu) que les Juifs furent sauvés d’Egypte». Il en va de même en ce qui concerne la Rédemption de notre présent exil. Nos Sages déclarent en effet : «Les Juifs méritent la Rédemption en récompense de leur espoir (de Rédemption) simplement».

La confiance du peuple juif dans la promesse : «Ma délivrance doit arriver bientôt» sert de puissant catalyseur pour que cette promesse devienne une réalité tangible.

PARACHA VAYICHLAK’H
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PARACHA VAYECHEV

PARACHA MIKETS

La vérité de la Torah

Plusieurs opinions existent, selon l’opinion générale, à propos des récits de la Torah. Certains affirment que toutes les histoires doivent être comprises comme symboliques et allégoriques. Leur but, disent ils, est de nous enseigner des leçons dans le service Divin et non de relater l’histoire.

La perspective traditionnelle veut que chaque récit de la Torah soit considéré comme la chronique d’événements s’étant réellement produits.

L’approche ‘hassidique emprunte une troisième voie. Pour citer une référence cabalistique, disons que «la Torah parle des royaumes supérieurs et fait allusion aux royaumes inférieurs».

Cela signifie que tous les récits de la Torah sont une description des relations qui unissent les attributs Divins, dans les sphères célestes. Néanmoins, puisque l’existence matérielle est une expansion de l’existence spirituelle, tout ce qui se passe dans le monde spirituel est reflété dans ce monde. Chaque récit de la Torah est donc le rappel d’un événement concret mais cet événement lui même évoque bien plus que ce qui ne fait qu’apparaître dans le monde matériel. Il s’agit d’une dynamique qui commence dans les sublimes sphères spirituelles et a des ramifications dans notre existence elle même.

L’infini dans des chaînes

Ces concepts apparaissent dans la Paracha de cette semaine, Mikets, qui se concentre sur la libération de prison de Yossef. Yossef sert d’analogie pour le Peuple Juif. Car son nom, signifiant «ajouter», se réfère à un potentiel infini et illimité de croissance, c’est à dire à l’âme que chacun de nous possède : «une réelle partie de D.ieu, En Haut».

Cela va encore plus loin. La prière que récite Ra’hel, quand elle nomme son fils Yossef, «Que D.ieu m’ajoute (Yossef) un autre fils (Ben A’hèr)» fait allusion à la mission spirituelle du Peuple juif. Les entités qui, jusqu’ici, ont été A’hèr, («autre», étranger à son essence divine) sont rapprochées et considérées avec la proximité d’un ben («un fils»).

La prison dans laquelle Yossef est retenu se réfère au corps, à l’existence matérielle en tant qu’entité. Cela tend à confiner la force infinie de l’âme et à en nier l’expression. Bien que D.ieu ait donné à l’homme Sa Torah, Sa Volonté et Sa Sagesse, la Torah n’en est pas moins affectée par les limites de l’existence matérielle et sa source Divine n’est pas toujours évidente.

Une fin aux limites

Le premier verset de la Paracha de cette semaine évoque ces

concepts : Vayehi Mikets Chnatayim Yamim, «et il se produisit à la fin de deux années». «Deux années» renvoie à la Torah qui comporte deux éléments : la Torah Ecrite et la Torah Orale. Dans son existence confinée dans la matérialité, sa force paraît avoir un kets, «une fin» et «une limite». Pourtant, parce que Yossef, c’est à dire dans notre analogie le Peuple juif, est illimité dans son essence, le Kets, c’est à dire les restrictions de l’existence matérielle, deviendront finalement Vayehi, quelque chose qui appartient au passé.

Yossef quitte la prison et devient dirigeant de l’Egypte.

Dans notre analogie, cela signifie qu’un Juif est envoyé dans ce monde pour révéler la Divinité. C’est le but de son existence et ce but sera finalement atteint. La nature matérielle de l’existence profane peut, initialement restreindre l’expression de la véritable nature du Juif. Mais ces limites ne sont que temporaires. En dernier ressort, tout comme Yossef devint le maître de l’Egypte, chaque Juif deviendra une source de puissance spirituelle, démontrant à quel point l’infinie Divinité peut imprégner l’existence matérielle finie.

Faire de la fin un commencement

On peut encore approfondir cette idée en faisant le lien entre un point de grammaire hébraïque et un concept mystique. Le mot Mikets peut signifier «au commencement» ou «à la fin». Dans la même veine, le Zohar parle de Kets Dismola, «la fin gauche» et de Kets Hayamin, «la fin droite».

Pour appliquer ces concepts à notre Paracha, la question est de savoir si Mikets se réfère à la fin des deux années d’épreuves et de tribulations de Yossef en Egypte ou au commencement des deux années menant à sa prise de pouvoir.

Selon la première interprétation, Mikets fait allusion aux épreuves les plus difficiles que Yossef rencontra en Egypte, car c’est avant l’aube que l’obscurité se fait la plus sombre. Selon la seconde interprétation, Mikets évoque l’aube de la rédemption de Yossef.

Il existe un lien entre les deux. Enfouies dans les difficultés de Kets Dismola, les derniers moments de l’exil, se trouvent des étincelles divines. Faire face à ces difficultés fait jaillir ces étincelles et apporte Kets Hayamin, le commencement de la Rédemption.

Il arrive que l’on parle du Peuple juif en l’appelant Yossef. Que la transition vécue par Yossef se manifeste pour notre peuple dans son intégralité. Car nous aussi avons rencontré les difficultés de l’exil et attendons avec impatience la révélation de Kets Hayamin, les premiers rayons de la Rédemption. Que cela se produise dans le futur immédiat !

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Gardes ta langue !

Entendre des propos malveillants

Dans certains cas, c’est une mitsva d’entendre des paroles de dénigrement, si on estime qu’en les écoutant on réussira à laver quelqu’un d’autre d’un soupçon qui pèse sur lui. Ruth se plaignit à Esther de sa belle mère. Il y a un mois, elle avait eu une fille, Pessa’h approchait, elle avait les mains pleines de travail et n’avait pas encore réussi à nettoyer la maison et à faire les autres préparatifs de la fête. A son avis, sa belle mère aurait dû venir l’aider un peu pendant ces jours difficiles. Esther comprit qu’il était possible qu’elle puisse faire comprendre son erreur à Ruth. Et c’est ce qui se passa. Après avoir écouté ces paroles de colère, elle lui demanda : «Mais il y a un moment, tu m’as dit que ta belle mère avait été très malade ces derniers temps ! Elle a certainement elle même beaucoup de travail et elle n’a pas la force de t’aider en plus.» Ruth reconnut que ce que disait Esther était logique et comprit qu’elle n’avait pas eu raison de se plaindre.

Eshet Hail

Le séfer Torah se rapproche

L’amour de la Torah de la rabbanit Bolissa, la femme du gaon Rabbi Ezra Attia zatsal, était proverbial. Dans sa jeunesse, avant de l’avoir rencontré, alors qu’il était seulement question de lui, elle a fait un rêve. Et dans son rêve elle a vu un séfer Torah qui marchait et se rapprochait d’elle. Le matin, quand elle s’est levée, elle a compris que du Ciel on lui disait en allusion que le candidat Rabbi Ezra Attia, le matmid, lui était destiné.

Après le mariage, ils allèrent vivre dans un appartement d’une seule pièce dans le quartier des Boukharim. Ils commencèrent leur vie avec un but commun, construire une maison de Torah.

Ils vivaient de la vieille machine à coudre, à main, que la femme avait achetée. Elle cousait et réparait des vêtements, afin que son mari puisse étudier la Torah sans avoir besoin de gagner sa vie.

Sa belle mère, qui vivait avec eux, avait pris sur elle une partie du travail de la maison pour alléger le fardeau de sa bru. Dans cette maison, Rabbi Ezra Attia put s’élever dans la Torah, et être choisi pour diriger la grande yéchivat Porat Yossef à Jérusalem.

UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE.

Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM p.19

Rabbi Yona, père de Rabbi Mani. Rabbi Yona, fils de Tah’lifa. Rabbi Yona Boutsraya. Yonatane, fils de ‘Houzièl. Rabbi Yonatane, fils de Bétéra. Yonatane, fils de Harkinass. Rabbi Yonatane, fils de H’archa, homme de Guénossar. Rabbi Yonatane, fils de Méchoulame. Rabbi Yonatane, fils de Avtoulmoss. Rabbi Yonatane, fils de Rabbi Yossé. Rabbi Yonatane, fils de Yossef. Rabbi Yonatane. Rabbi Yonatane, ami de Rabbi Evyatar. Rabbi Yonatane, fils de Chaoul. Rabbi Yonatane, fils de Akmayi. Rabbi Yonatane, fils de El’hazar. Rabbi Yonatane, fils de Rabbi Yossé, fils de Lakouneya. Rabbi Yonatane, fils de ‘Hamerame. Rabbi Yonatane, fils de Hila. Rabbi Yonatane, fils de H’ali. Rabbi Yonatane de Bèth Gouvrine. Rabbi Yonatane, fils de Rabbi H’agaye. Rabbi Yonatane Kipa. Yonatane, homme de Kavoura. Rabbi Yonatane Safra de Goufta. Rabbi Yonatane, fils de Yitsh’ak, fils de Ah’a. Yonatane Hakitoni. Rabbi Yossita. Rabbi Yousta, fils de Yéhouda. Rabbi Yousta H’avera. Rabbi Yousta, fils de Matoune. Rabbi Yousta, fils de Rabbi Simone. Rabbi Yousta, fils de Chounème. Yousta H’ayata (le tailleur).

TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS

Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi.

Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote nous ce cœur de pierre et donne nous un cœur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.

Adrien Moche Ben Israel Michael

Rav David ben Solange David ben Ra’hel

Miriam Mireille Janet Bat Ester

Morde’hai ben Juliette

Marie Ida bat Juliette H’aya bat Juliette

Israel Michael ben Sarah David ben Ra’hel

Poupée Marguerite Gommara bat Esther

Richard David ben Arlette

Bougid ben Gazella

Fortuna Diamanta bat Garsona

Nina Ginette bat Enriette

Raphael et Eleazar bnei Tsipi

David ben Avraham et Bouba

Eliahou Daari ben Ovad

Salomé Ra’hel Perle ‘Haya bat Myriam Emilie Mordehai Meir Haim ben Ra’hel

Rav David Menashe ben Esther

Rav Moshe ben Yona Chlit’a Rav Shalom ben Yemina Chlit’a Sacha Morde’hai ben Brigitte Ra’hel Barbara Bra’ha bat Sarah Sabine
Ilan ben Yafa
Yonathan ben Tadela Odette Odelia Bat Marie Ida David Philip ben Odette Odelia Youda ben H’aya Itskhak ben Smadar Reouven ben Yasmine Sarah bat Myriam Hanna Rahel bat Fanny Acher Stéphane ben Moché Israel Meir ben Sima Sim’ha Beto’h Kol Holey Ame’ha Israel OR MENAHEM NAHMAN YOHAI BEN SIVANE BAT NAVA (BRIOUT ETANA) BARBARA BRAKHA BAT SARAH SABINE (REFOUA CHELEMA&ZERA BAR KAYMA) ANNAELLE MARGUERITE BAT PATRICIA MYRIAM (REFOUA CHELEMA&ZERA BAR KAYMA) ILAN YAAKOV BEN PATRICIA MYRIAM (ZIVOUG AGOUN), MICHAEL BENYAMIN BEN PATRICIA MYRIAM (BEN ZAHAR) ARIE AARON BEN PATRICIA MIRIAM (ZIVOUG AGOUN), KAREN YAEL BAT ALICE AICHA (BEN ZAHAR) RUDY CHLOMO BEN PATRICIA MYRIAM (REFOUA CHELEMA BENZAHAR PARNASSA BECHEFA) ELIRAN MICHAEL ISRAEL BEN YEHOUDIT ( ZIVOUG AGOUN)

https://segoulot.wordpress.com

Chaque jour de Hanouka apporte avec lui une Braha particulière. Il est bon de savoir pour chaque jour qu’elle est la prière la plus propice…

• 1er soir de Hanouca :

On allume une seule bougie : on prie pour trouver un bon hatan (futur mari) pour nous ou pour ceux qui en ont besoin. Si on se sent seul, même si on est marié ce jour est propice a lutter contre la solitude en général. Ce jour représente Avraham Avinou donc la midat du hessed (bonté). Ce moment est donc propice pour prier pour nos frères dans le besoin, et pour prier pour l’autre.

• 2ème soir de Hanouca :

On allume deux bougies qui font référence au couple il faut donc prier pour le couple, le zivoug, et le chalom bait. Ce jour est représentatif de Itshak avinou : midat agvoura : on doit prier pour que les disputes s’estompent.

• 3ème jour de Hanoucca :

Le chiffre 3 représente déjà qu’on est plus qu’un couple on commence a devenir une famille. On prie donc pour nos enfants pour qu’ils soient heureux et dans le bon chemin. Si nous n’en avons pas on prie pour en avoir et qu’ils prennent le bon chemin. Si on est pas marié on prie pour nos futurs enfants. On peut aussi prier pour ceux des autres.

• 4ème jour de Hanoucca : Trouver l’équilibre pour une femme entre rester dans les 4 amot de la maison et la vie de femme active. Une femme ne sait pas souvent faire la part des choses entre son rôle de mère, de maîtresse de maison et son rôle de travailleuse, de membre active de la société. On prie pour cet équilibre.

• 5ème jour de Hanoucca : Il y a plus de lumière que d’obscurité. On prie pour voir toujours le bien chez l’autre. Et que nos enfants soient imprégnés des 5 houmachim (livres de la Thora). Cela fait aussi référence à la techouva de Ichmael : prions pour que notre ennemi du moment se rende à l’évidence et dépose les armes

• 6ème jour de Hanoucca : On prie pour que nous et nos enfants soyons imprégnés des 6 livres de michna

• 7ème jour de Hanoucca : De même que la 7ème année on ne touche pas à nos récoltes on fait confiance a Hachem. De même on prie pour avoir toujours la parnassa min hachamaim

• 8ème jour de Hanoucca : Il y a 7 jours dans la semaine : à HANOUKA notre « semaine » est de 8 jours on est au dessus de la nature. On prie pour la gueoula et pour les miracles incroyables comme pour une femme stérile. On demande à Hachem de surpasser ses halahot. Le Père du Rambam dit qu’il faut manger des beignets plein d’huile mais aussi des laitages.

(Attention tout de même aux souvganiot pour les enfants et les personnes âgées)

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