CHABBAT ’HOUKAT - TEL AVIV Entrée 19:30 Sortie 20:32
Moïse envoya de Kadech des messagers au roi d'Edom. Ainsi parle ton frère d'Israël: Tu connais toutes les tribulations que nous avons éprouvées... Permets-nous de traverser ton pays... Nous suivrons la route royale... et si nous buvons de ton eau, moi où mes bestiaux, j'en paierai le prix... Il répliqua: Tu ne passeras point! Edom ayant donc refusé à Israël la permission de traverser son territoire, Israël prit une autre direction (Nombres 20:14-21). La lecture de ce passage pose un certain nombre de questions: 1) Comment peut-on concevoir que le roi d'Edom, qui convoitait tellement l'argent, puisse refuser aux Israélites la permission de passer par son territoire? Il aurait pu s'enrichir, car les Israélites étaient prêts à payer il ne leur manquait pas en effet d'argent le riche butin qu'ils s'étaient acquis en Égypte après leur asservissement... Edom s'avança donc à leur rencontre, en grande multitude et à main armée (Nombres 20:20). 2) N'oublions pas qu'Edom descendait d'Essav, et comme lui il était assoiffé d'argent et d'or... Le Midrach (Tan'houma, Vayé'hi 6) enseigne à cet effet que Ya'akov fit un monticule de son argent et son or pour le transmettre à Essav, et de cette façon racheter son droit sur sa part du Caveau des Patriarches. Comment Edom a-t-il pu refuser l'argent et l'or proposés par les Israélites pour boire l'eau des citernes? 3) Edom ayant refusé aux Israélites la permission de passer par son territoire, ces derniers ont pris une autre direction, c'est-à-dire ont reculé. Moché n'a-t-il pas craint de montrer aux nations combien les Israélites sont faibles et peureux devant la toute première épreuve après la sortie d'Egypte? Il aurait dû montrer plus de fermeté, du moins extérieurement, et ainsi sauver leur face en ne battant pas en retraite tout de suite. C'est que, comme nous l'avons vu, déjà dans la ventre maternel, Essav et Ya'akov se sont partagés le monde. Essav a hérité de ce monde, et en contrepartie a vendu à Ya'akov tout son lot dans le monde futur, comme il est écrit: Vends-moi, aujourd'hui, ton droit d'aînesse (Genèse 25:31; Tana Débé Elyahou Zouta 19): Essav a ainsi reçu le côté matériel de la vie: alimentation, boissons, subsistance... Quant au côté spirituel, le Midrach (Ekha Rabah 2:17) enseigne à cet effet: Si quelqu'un te dit, les nations possèdent la sagesse, crois-le; s'il te dit que les nations ont une Torah, ne le crois pas. Et c'est ce trait, l'absence de toute spiritualité, qu'Essav a transmis à toute sa descendance. Il leur a interdit de reconnaître l'existence même du Peuple d'Israël, car les nations n'ont pas de part dans le Dieu d'Israël.
La voix est celle de Ya'akov, et les mains, ce sont les mains d'Essav (Genèse 27:22): tout comme la voix ne se fait pas voir mais entendre, les fils de Ya'akov, c'est-à-dire le Peuple d'Israël, croient non seulement à ce qu'ils voient, mais aussi à ce qui est caché d'eux, le côté spirituel de la vie. Et les mains, ce sont les mains d'Essav: Essav ne croit qu'en ses mains, c'est-à-dire sa force. Il ne croit qu'à ce qu'il voit et renie donc le Dieu d'Israël. Par conséquent, si Edom n'a pas donné aux Israélites la permission de passer par son territoire, c'est parce que durant leur séjour de quarante ans dans le désert, les Israélites se sont élevés au rang d'anges du Ciel; ils étaient parés de force et de dignité; leur face luisait comme la Providence Divine. Ils possédaient en eux une partie de Divinité et de surcroît ils étaient dirigés par Moché. Par conséquent, pour le Roi d'Edom, le fait d'accorder aux Israélites la permission de passer par son territoire revenait à reconnaître le Créateur du monde, ses péchés et les bénédictions faites à Yaakov: ce à quoi les Edomites s'opposaient de toute leur force. C'est un fait connu qu'Essav hait Ya'akov (Sifri, Béha'alotékha 9:10). La haine que porte Edom aux Israélites est tellement enracinée en lui, qu'il refuse l'or et l'argent qu'ils lui proposent, car cela correspond à en reconnaître l'existence, et avec elle, celle de leur Créateur. On peut toutefois se demander pourquoi Moché voulait faire passer les Israélites précisément par le territoire d'Edom. Dieu aurait pu leur faire suivre un itinéraire différent et leur éviter le découragement engendré par la peur. C'est que Moché savait qu'Edom représentait le plus grand danger pour les Juifs jusqu'à l'avènement du Machia'h. Il voulait donc au plus tôt le vaincre pour lui faire prendre conscience de la grandeur d'Israël au plan spirituel. Et tout ce que Moché rectifiait, était rectifié pour l'éternité. L'entrée en Erets Israël lui était certes interdite (Nombres 20:12-13), mais il a conquis pour son peuple les territoires et a montré aux enfants d'Israël la voie à suivre jusqu'à ce qu'ils soient dignes de la Rédemption, dont la soumission d'Edom représente la genèse. Toutefois, le Saint, béni soit-Il, n'a pas laissé les Israélites livrer combat à Edom, car l'heure de la Rédemption n'était pas encore venue.
Rabbin Lazer Brody
Le devoir de prier de la mère La mère a le devoir de prier pour son enfant. Il n’y a pas de formulation précise pour cette prière. Il y a seulement la possibilité de prier du plus profond du coeur, et c’est ainsi que doit faire chacun, dans sa formulation personnelle. Chacun formulera pour lui-même ce qu’il veut dire, en fonction des besoins qu’il éprouve à ce moment-là. Il y a une formulation générale qui a été transmise au nom du ‘Hazon Ich, à dire dans la bénédiction choméa tefila et au moment de l’allumage des bougies du Chabat: «Puisse être Ta volonté, Hachem mon D. et le D. de mes pères, que tu aies pitié de mon fils (Untel) / de ma fille (Untelle) et que Tu transformes son coeur pour qu’il / elle aime et craigne Ton Nom et étudie avec assiduité Ta sainte Torah. Eloigne de lui / elle toutes les raisons qui pourraient l’empêcher d’étudier Ta sainte Torah avec assiduité et prépare toutes les raisons qui mènent à Ta sainte Torah, car Tu écoutes la prière…» (Iggerot ‘Hazon Ich, Vol. I, 74).
« Et ce sera ainsi : quiconque aura été mordu, qu’il le regarde et il vivra ! » (21, 8) L’ouvrage « Avnei Hachoham » explique ce verset sur le mode de l’allusion : « Et ce sera ainsi, quiconque aura été mordu » : par le conseil et les ruses du mauvais penchant. « Véraa » (qu’il regarde) : les lettres de ce verbe sont les initiales de la phrase « Et maintenant, poursuis les mitsvot (Véakhchav Rodef A’harei Hamitsvot). » « Oto » : « Heureux est-il et sa techouva est acceptée (Achrav Oumitkabelet Techouvato). » « Va’hay » (et il vivra) » : ces lettres sont les initiales des mots de la phrase « Dans la Torah il trouvera la sagesse (Ouvatorah Yéhégué ‘Hokhma). »
Préparation Personnel pour Chabbat ft03 Les habits de Chabbat - il faut préparer des habits particuliers spécialement pour Chabbat, et il faudra faire attention de les mettre avant l’allumage des bougies, de les porter pendant les Kidouches et pendant tous les repas, même pendant le Mélavé Malka. Les chaussures de Chabbat - même s’il n’y a aucune obligation de porter une paire de chaussure spécial pour Chabbat, c’est préférable de nettoyer ses chaussures pour Chabbat. Les ongles - c’est une mitsva que de couper ses ongles le vendredi au moins une fois toutes les deux semaines, et il y en a qui font attention de ne pas couper ses ongles le jeudi malgré qu’il n’y a aucun interdit à cela. Ordre du coupage des ongles - Certaines personnes suivent un ordre spécial pour couper leurs ongles même si il est permis de couper ses ongles dans l’ordre que l’on veut. Prudence avec les ongles - il faudra faire attention de ne pas poser les ongles couper sur le corps ou sur les vêtements ou même sur des chaussures mais ferra attention de les jeter dans la cuvette des toilettes ou dans le lavabo pour ne pas que quelqu’un marche dessus. Un ongle est tombé - dans chaque endroit que un ongle est tombé pour la première fois, la personne qui marche dessus peut se blesser. C’est pour cela, que quand un ongle est tombé et c’est perdu, il faudra balayer l’endroit pour ne pas que l’on marche dessus, tout particulièrement une femme enceinte.