E-Magazine Familly Torah Av 2019

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Directeur : Rephael Hai

SOMMAIRE :

Graphiste : Jonathan G.

LA QUOTI HALAKHIQUE PESSA’H

Directeur commercial : Rephael G.

Pages 4-7

Publicité et Abonnement :

TOU BEAV

Tel. : 050.229.65.22

Pages 8-9

E-mail : famillytorah@gmail.com Distribution Gratuite : Par Email, SMS WhatsUp et Réseaux Sociaux

LES 48 VOIES DE LA SAGESSE Pages 10-12

La reproduction et copie d’articles, illustrations et des publicités (sans l’accord écrit de l’annonceur et du journal), publiés dans ce magazine à des fins commerciales, sont strictement interdites sous peine de poursuites. Les annonceurs sont entièrement responsables de leurs publications.

LES JARDINS DE RAV AROUSH

Tous documents transmit à notre rédaction ne seront pas retournés.

Pages 26-27

Avec le Soutien de :

Pages 28-34

Rav Moshe Ben Moshe chlit’a Rav Shalom Arush chlit’a

TORAH & SCIENCE - GARDES TA LANGUE - FEMME VAILLANTE

Rav Ron Chaya chlit’a

Pages 36

Rav Yaakov Mazouz chlit’a

HILLOULOT ATSADIKIM

Rav Acher Fitoussi chlit’a

CHEMOT ATSADIKIM - RECETTES

Rav David Nacache chlit’a

Pages 38-39

Yeshiva Or Arachbi

SEGOULOT

Les Rabanim de Koupat Ha’ir

Pages 40

Pages 16-23 IDEES CREATIVES Pages 24-25 QUESTIONS AUX RAV VIVRE SON TEMPS

Et plein d’autres Gdoley aDor...

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Bein Hametsrim: du 17 Tamouz au 9 Av La période entre le 17 Tamouz (1ere brèche dans la muraille de Jérusalem) et le 9 Av (jour de la destruction du 1er et du 2ème temple) est appelée : Bein Hametsarim. Ces jours sont considérés comme des jours de deuil. Les restrictions dues au deuil lié à la destruction des 2 temples vont crescendo du 17 Tamouz jusqu’au 9 Av. Attention, Roch ‘Hodech Av et les chabbatot de ces 3 semaines ne sont pas soumis aux règles de deuil.

propre avant le début de la semaine de Tich’a beAv. De cette façon, on aura suffisamment de vêtements dit « propres » mais déjà portés afin de pouvoir se changer lors de la semaine.

Lessives Il est interdit de laver du linge, des nappes, des draps, etc. la semaine de Tich’a beAv. On a l’habitude de permettre de laver les vêtements des enfants de moins de 3 ans.

Dès Roch ‘Hodech Av

De même il est interdit de repasser la semaine de Tich’a BeAv.

La 2e période de Bein Hametsarim commence dès la fin de Roch ‘Hodech Av et se termine avec l’entrée de Chabbat ‘Hazon (dernier chabbat avant le jeûne du 9 Av).

Se doucher la semaine de Tich’a BeAv

La viande & le vin En souvenir de la destruction du Temple et donc de l’arrêt des sacrifices et des libations de vin, on a l’obligation de ne pas manger de viande (poulet inclus) et certains ont la coutume de ne pas boire du vin. Cette règle est appliqué généralement jusqu’au 10 Av (car le temple continua de brûler ce jour là). Les malades, les femmes qui allaitent et les enfant de constitution faible qui ont l’obligation médicale de manger de la viande, mangeront de préférence du poulet (sauf s’il est vraiment impératif pour eux de consommer de la viande rouge).

Couture Il est interdit de coudre ou de couper des vêtements neufs, mais on pourra recoudre une couture défaite. De même on ne pourra pas acheter des chaussures neuves ou des vêtements neufs.

La semaine de Tich’a BeAv De la sortie de Chabbat ‘Hazon jusqu’au 9 Av : Cette 3e période est appelé « la semaine de Tich’a BeAv », quelque soit le nombre de jours qui séparent Chabbat du 9 Av. Lorsque le 9 Av tombe Chabbat et qu’il est donc décalé à Dimanche (comme en 5772 (2012), en 5775 (2015) ou en 5776 (2016)), il n’y a pas de semaine de Tich’a BeAv.

Vetements & Draps propres On ne se vêtira pas de vêtements propres (qui après avoir été lavés n’ont pas encore été portés). De même, il est interdit de mettre des draps propres dans le lit la semaine de Tich’a beAv. Afin de pouvoir changer de vêtements et de sous-vêtements lors de cette période, on portera pendant une demi-heure environ chaque vêtement Page 4

Il est permis d’après les sefaradim de se laver uniquement à l’eau froide durant la semaine où tombe Tich’a beAv. Certains ont même la coutume d’arrêter de se laver depuis Roch ‘Hodech Av.

Se couper les cheveux & se raser Il est interdit de se couper les cheveux et de se raser la barbe la semaine de Tich’a beAv. Les femmes ne sont pas concernées par cet interdit d’après le Choulkhan Aroukh.

Chabbat ‘Hazon Chabbat ‘Hazon est le dernier chabbat avant le 9 Av. La fin de ce chabbat marque le début de la dernière période de Bein Hametsarim : La semaine du Ticha BeAv.

Viande & Vin Il faut manger de la viande Chabbat ‘Hazon et boire du vin, comme durant les autres Chabbatot de l’année et on pourra le boire également pour la havdala (les ashkénazim s’en abstiennent).

Chéhé’héyanou Malgré le statut particulier de Chabbat, on ne pourra pas dire la berakha de Chéhé’héyanou ce Chabbat là alors qu’il est possible de la réciter lors des 2 autres Chabbatot de cette période

La séoudat HaMafseket : Dernier repas avant le jeûne du 9 Av Séoudat haMafseket : quoi manger ?

Le dernier repas avant le jeûne de Tich’a beAv est appelé la séoudat HaMafseket. On ne doit pas consommer de viande ni boire d’alcool (ni de vin). En général, on a le minhag de ne pas consommer de poisson non plus. Ce repas ne doit comporter qu’un seul plat cuit, c’est à dire que le plat ne doit pas contenir 2 mets

Briout et Na’hat pour Tsipora Yardena bat Ra’hel


différents qui ne sont habituellement pas mangés ensemble (ex : du couscous ou des lentilles suivi d’un oeuf entier, mais du riz et des petits pois c’est bon). Un aliment cuisiné de 2 façons différentes est considéré comme 2 plats. On pourra cuisiner le plat de la séoudat HaMafseket avec une sauce ou des condiments (ex : petits pois revenus avec des oignons). En revanche, on pourra manger des fruits crus à volonté.

Comment se comporter durant la séoudat haMafseket Il est préférable de limiter ses plaisirs lors de ce repas et de ne manger que ce qui est nécessaire pour pouvoir jeûner.

(tout au moins en public).

Qui dois jeûner ? Tout le monde à l’obligation de jeûner. Les femmes enceintes et celles qui allaitent, si elles sont malades (même sans grave danger), ne sont pas tenues par le jeûne. (Il faudra néanmoins consulter un Rav). Un malade même si ses jours ne sont pas en danger ou une personne âgée pour qui le jeûne comporte un risque sont dispensés de jeûner.

On ne se rassemble pas à 3 hommes lors de ce repas afin de ne pas être concerné par le zimoun.

Les enfants ne doivent pas jeûner tant qu’ils n’ont pas atteint leur majorité religieuse, même une partie de la journée.

On a l’habitude de prendre ce repas assis par terre (sur une couverture ou un tapis).

Les Tefilines à Ticha beAv

On ne se balade pas la veille du 9 Av pour ne pas arriver à des plaisanteries et de la légèreté.

Ticha BeAv Les Interdits de Ticha BeAv Il est interdit de manger et de boire, de s’enduire, de mettre des chaussures en cuir (si la semelle ou le dessus est en cuir), d’avoir des rapports conjugaux et de se laver : on ne se lavera les mains que jusqu’au bout des phalanges (le matin ou en sortant des toilettes). Le matin, on pourra passer ses doigts humides sur les yeux pour les nettoyer. La nuit est soumise aux mêmes règles que le jour.

Travailler & Etudier Il est préférable de ne pas travailler ce jour là, dans la mesure du possible. Il est interdit d’étudier la Torah, les Prophètes, Kethouvim, le Midrash, la Michna ou la Guemara à Tich’a beAv. On ne lit pas non plus les Téhilim. On se contentera d’étudier uniquement les passages relatifs au deuil ou à la destruction du Temple (nous pouvons vous envoyer les passages à étudier ce jour là sur simple demande).

Saluer & Se Promener On ne salue pas son prochain à Tich’a beAv. De plus, on ne se promènera pas ce jour-là pour éviter d’en arriver au rire et à la légèreté.

Fumer le 9 Av Il est préférable de s’abstenir de fumer à tich’a beAv

En général l’usage le plus répandu à l’extérieur d’Israël est de mettre les téfilines l’après-midi à l’office de Min’ha mais en Israel l’usage pour les séfaradim est de les mettre le matin. De nombreux avis existent tant pour les séfaradim que pour les ashkenazim, nous vous conseillons donc de vous rapprocher de votre synagogue. A l’office de Cha’harit, on ne s’assoit pas comme habituellement sur une chaise mais de préférence par terre (sur une couverture, un tapis, etc.) comme les endeuillés.

Ticha BeAv qui tombe Chabbat Comme on ne peut pas jeûner le Chabbat (sauf pour Yom Kippour), lorsque le jeûne du 9 av tombe Chabbat, il est repoussé à Dimanche. Concernant la semaine de Ticha beav, elle commence depuis la fin de Chabbat ‘Hazon (dernier chabbat avant le jeûne) jusqu’au jour du jeûne. Or lorsque le 9 Av tombe Chabbat, le jeune ayant lieu dès samedi soir, il n’y a pas de semaine de Ticha beav. Dans ce cas, les interdits de la semaine de Ticha beav ne sont pas en vigueur (soit : ne pas se couper les cheveux ni se raser, ne pas laver du linge, ne pas mettre des draps propres, ne pas mettre des habits propres, ne pas se laver à l’eau chaude). En revanche, il est préférable de ne pas se raser le vendredi avant Chabbat, afin de commencer le jeune dimanche avec un aspect mal soigné.

Havdala lorsque le Ticha BeAv commence juste après Chabbat. Dans le cas où le Jeune du 9 av commence avant la fin de chabbat, Samedi soir, on ne pourra donc pas faire la havdala complète. On dira uniquement la

Kol Ayechouot pour Reouven Moché Bouguid, Noa Batia, Yael Tirtsa, Nathan Avraham Israel bnei Tsipora

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berakha sur la flamme.

L'ABC de Ticha Béav et des Trois Semaines

Dimanche soir, dès la fin du jeûne, on fera la havdala avant de manger (depuis « Richon letsion hine hinam… ») avec la berakha sur le vin mais sans celle sur la flamme, déjà faite la veille, et sans celle sur les bessamim (senteurs) car cette berakha à été instituée pour « réconforter » la nechama supplémentaire de Chabbat qui nous quitte samedi soir. Ce n’est donc plus de circonstance.

La période des Trois Semaines marque le deuil de la destruction du Saint Temple et le début de l'exil. Petit guide des lois et coutumes qui lui sont propres.

Dans le cas où une personne est contrainte de manger lors du jeûne du 9 Av (femme enceinte, malade, etc.), elle devra faire la havdala avant de manger et donner le vin à un enfant (car il nous est interdit de boire du vin jusqu’au 10 Av inclus). Il faudra néanmoins consulter un Rav pour connaître les détails dans ce cas.

Arvit Motsé Chabbat A chabbat, nous avons l’habitude de se vêtir de ses plus beaux vêtements et notamment de porter des chaussures en cuir. Dans notre cas, étant donné que le jeûne de Tisha beAv commence avant la fin de chabbat et qu’il est interdit de porter des chaussures en cuir le jour du jeune, chaque synagogue procèdera comment elle le souhaite: dans certaines, les fidèles devront emmener une paire de chaussures en toile avant le début de chabbat; dans d’autres, ils auront le temps de rentrer se changer avant Arvit… Il est néanmoins certain pour tous les avis, qu’il faut retirer ses chaussures en cuir après le premier « barekhou » de la prière de Arvit.

Tich’a beAv : Bonne fin de jeune à tous !

Le Choulkhan Aroukh nous enseigne que toute personne qui s’endeuille sur la destruction de Yerouchalayïm et du Beth Hamikdach (temple) aura le mérite d’assister à leurs reconstructions.

Historiquement, les "Trois Semaines" entre le 17 Tamouz et Tisha Beav furent des jours de malheur et de calamité pour le Peuple juif. C’est durant cette période que furent détruits le Premier et Second Temple, et que se produisirent d’autres tragédies. On appelle ces jours la période "entre d’étroits défilés" (bein hametzarim), selon le verset: "Ses persécuteurs, tous ensemble, l’ont atteint dans les étroits défilés." (Lamentations 1:3). Durant ces jours, divers aspects de deuil sont observés par la Nation toute entière. Nous minimisons la joie et les occasions festives – nous ne célébrons pas de mariages, nous n'écoutons pas de musique, nous ne nous coupons pas les cheveux et ne nous rasons pas. Les expressions de deuil s’intensifient encore davantage à l’approche du jour de Tisha Beav. Nous ressentons plus profondément, plus intensément l'attribut du jugement divin ("Din"), et évitons par conséquent toute situation potentiellement périlleuse ou tout endroit susceptible de se révéler dangereux. Le jour de Chabbat durant ces trois semaines, nous lisons des Haftarot tirées des textes d'Isaïe et de Jérémie relatant la destruction du Temple et l'exil du Peuple juif. Revenir sur ces événements douloureux et nous lamenter sur les tragédies qui frappèrent notre Peuple, nous aident à nous motiver pour vaincre nos déficiences spirituelles, les mêmes en fait que celles qui provoquèrent ces terribles événements. Grâce au processus de «Techouva», c’est-à-dire par l’introspection et une décision délibérée de nous améliorer- nous avons le pouvoir de transformer une tragédie en joie. En fait, le Talmud nous dit que, après la délivrance future d'Israël et la reconstruction du Temple, ces mêmes jours seront transformés en jours de joie et de fête. On raconte que Napoléon se promenait un jour de Tisha Beav dans les rues de Paris lorsqu’il passa devant une synagogue. Il entendit des pleurs et des lamentations. "Que se passe t-il donc ?" demanda Napoléon. Un de ses aides lui expliqua que les Juifs portaient le deuil de leur temple détruit. «Quand est-ce arrivé?" voulut savoir Napoléon. L'aide lui répondit "Il y a environ 1700 ans." Napoléon s’exclama alors: «Un peuple qui pleure la perte de son temple depuis si longtemps, méritera sans nul doute de le voir reconstruit!"

Les Neuf Jours « Les Neuf Jours » commencent à partir de Roch 'Hodech Av. Durant cette période, le deuil s’intensifie et s’observe plus strictement et intensément, conformément à la maxime talmudique (Taanit 26): «Quand le mois d'Av commence, nous réduisons notre joie."

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Kol Ayechouot pour Yeoudit bat Miriam vé Baala ou bita, Salomé Keren bat Yeoudit vé Baala et Eliran Michael Israel ben Yeoudit


Pendant ces jours, d’autres «signes de deuil » viennent se rajouter, comme s'abstenir de manger de la viande et de boire du vin (sauf le Chabbat), de faire la lessive ou de porter des vêtements fraîchement lavés (sauf le Chabbat). Nous ne prenons pas de bains ni de douches par plaisir bien qu’il soit autorisé de se laver dans l'eau froide pour nous permettre de nous débarrasser de toute saleté ou transpiration. Pour plus de détails, voir "Les Trois Semaines».

Tisha Beav - Le 9 Av. Le deuil atteint son intensité maximale le jour de Tisha Beav. Ce jour-là, se produisirent cinq calamités nationales: 1. A l'époque de Moïse, les Juifs dans le désert acceptèrent le rapport calomnieux des 12 Explorateurs, ce qui provoqua le décret leur interdisant de pénétrer en Terre d'Israël. (1312 avant l’Ere Commune) 2. Le Premier Temple fut détruit par les Babyloniens et Nabuchodonosor. (586 avant l’Ere Commune) 3. Le Second Temple fut détruit par les Romains. (70 de l’Ere Commune) 4. La révolte de Bar Kochba fut écrasée par l'empereur romain Hadrien. (135 de l’Ere Commune) 5. Le Mont du Temple fut aplani, et Jérusalem fut reconstruite comme une ville païenne. D’autres terribles malheurs, tout au long de l'histoire juive coïncidèrent avec la date du 9 Av, comme l'expulsion des Juifs d'Espagne en 1492, le déclenchement de la Première Guerre mondiale en 1914, et la déportation massive des Juifs du Ghetto de Varsovie en 1942.

uniquement de pain, d'eau et d’un œuf dur. Le pain et l’œuf sont trempés dans la cendre, symbole de deuil, et mangés en étant assis par terre. (Les règles diffèrent légèrement lorsque Ticha B’Av tombe le jour du Chabbat ou le dimanche.) Le coucher du soleil marque le début de Tisha Beav, durant lequel il est interdit de manger ou de boire jusqu'à la nuit tombée le lendemain soir. Il est également interdit de se baigner ou se laver, porter des chaussures en cuir, ou avoir des relations conjugales. Nous n’étudions pas non plus la Torah, à l’exception de textes portant sur Tisha Beav et le deuil – comme par exemple le Livre des Lamentations et celui de Job, et certaines sections du Talmud (relatant l'histoire de Kamtza et Bar Kamtza). Le Livre de Eicha (Lamentations), dans lequel Jérémie décrit si magnifiquement sa douleur sur la destruction de Jérusalem et celle du Premier Temple, est lu le soir, lors de la prière, dans les synagogues. Des élégies spéciales "Kinot" sont également récitées, durant la nuit et aussi le lendemain. D’autres pratiques de deuil sont observées comme le fait de s’asseoir sur une chaise basse (l’après-midi, une chaise ordinaire est autorisée, voir «Lois des Chaussures et Chaises»). Nous minimisons également nos activités professionnelles et nos occupations de loisirs. Après Tisha B’Av, toutes les activités normales reprennent, sauf celles qui suivent qui sont retardées jusqu'à midi le jour du 10 Av, car le Temple continua de bruler pendant le 10 Av: se couper les cheveux, faire la lessive, prendre un bain ou une douche, écouter de la musique, manger de la viande et boire du vin.

L’après-midi précédent Tisha B’Av, il est coutume de manger Seudah Hamaf-Seket, un repas composé

Kol Ayechouot pour Yeoudit bat Miriam vé Baala ou bita, Salomé Keren bat Yeoudit vé Baala et Eliran Michael Israel ben Yeoudit

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La signification de Tou Béav Six évènements heureux eurent lieu à Tou Béav, soit le 15 Av, le transformant ainsi en un jour festif du calendrier juif. Michna dans le traité Taanit nous apprend : "Aucun jour ne fut plus festif pour Israël que le 15 Av et le jour de Kippour". Que symbolise Tou Béav, le 15ème jour du mois hébraïque d’Av ? En quoi est-il comparable à Yom Kippour ? Nos Sages expliquent que Yom Kippour symbolise le pardon de Dieu relatif au péché du Veau d'Or commis par Israël dans le désert, car c'est en ce même jour que D.ieu accepta finalement la plaidoirie de Moïse en faveur du pardon des Nations, et toujours en ce jour que Moïse descendit du Mont Sinaï avec les deuxièmes tables de la Loi (les premières ayant été brisées en voyant Israël s'adonner au culte du Veau d'Or). De la même manière que Yom Kippour symbolise l'expiation du péché du Veau d'Or, Tou Béav marque l'expiation de la faute des Explorateurs, dont dix d'entre eux firent un rapport tellement négatif sur la Terre de Canaan qu'ils réussirent à faire paniquer le peuple d'Israël tout entier qui devait y pénétrer. Suite à ces rapports alarmistes et crus par le peuple, Dieu décréta que le peuple d'Israël errerait encore 40 ans dans le désert, et qu'aucune personne âgée de 20 ans et plus à l'époque de ces dires n'entrerait vivante en Terre promise. Pendant ces quarante années d'errance supplémentaires, les personnes qui atteignaient leurs 60 ans décédaient le jour de Ticha Béav, soit 15 000 âmes chaque Ticha Béav.

En l'occurrence, le péché du Veau d'Or fut absous un jour de Yom Kippour, et celui des Explorateurs un jour de Tou Béav. Dans le Livre des Juges, Tou Béav est assimilé à un jour de fête (Juges 21:19). Mis à part cet évènement particulièrement remarquable, cinq autres faits marquants se produisirent un jour de Tou Béav. Deuxième et troisième évènements : Suite à la jurisprudence des filles de Celofhad (cf Nombres chapitre 36), les filles qui avaient hérité de leur père alors que celui-ci ne laisse pas de fils n'avaient pas le droit d’épouser un homme issu d'une autre tribu que la leur, ceci pour éviter que la terre ne passe d'une tribu à une autre. Quelques générations plus tard, après l'épisode de la concubine de Ghibea (cf Juges, chapitre 19-21), les enfants d'Israël voulurent interdire à leurs filles d'épouser un homme issu de la tribu de Benjamin. Cette décision radicale menaçait tout simplement la tribu de Benjamin d'extinction.

Cette fatalité prit fin un jour de Tou Béav. Six évènements heureux eurent lieu un jour de Tou Béav. Premier évènement : Comme dit ci-dessus, la fatalité qui poursuivit les Juifs dans le désert pendant quarante ans prit fin un 15 Av. Cette année-là, les dernières 15 0000 personnes s'apprêtaient à mourir. Mais Dieu dans Sa grande miséricorde décida de les épargner, jugeant qu'ils avaient traversé suffisamment de difficultés jusque là. Ne le sachant pas, ces Juifs se préparèrent à mourir à l'approche du 9 Av. Mais rien ne se passa. Ils pensèrent d'abord à une erreur de calendrier de leur part, et attendirent donc le lendemain, puis le jour suivant…

Or chacune de ces prohibitions furent levées à Tou Béav. Le peuple comprit que s'il maintenait sa sanction contre Benjamin, l'une des 12 tribus ne risquait rien moins que de disparaitre. Le peuple s'en dédit en arguant que cette interdiction ne concernait que la génération qui l'avait votée, et pas les générations à venir. Idem pour les héritières qui étaient limitées à leur propre tribu pour leurs choix matrimoniaux : cette limite fut appliquée par la génération contemporaine de Josué, celle qui a conquis et divisé la Terre de Canaan, mais tomba en désuétude pour les générations suivantes. Pouvait donc apparaitre le phénomène de fusion des tribus, qui était une raison de réjouissance en soi. Le Livre des Juges parle même de "festival aux yeux de Dieu".

Finalement, le 15 Av arriva, et avec lui la pleine lune qui prouva à tous que le jour fatidique était bel et bien passé… et qu'ils étaient toujours vivants ! Il était désormais clairement établi que Dieu avait abrogé son décret, et qu'Il avait donc pardonné le péché des Explorateurs.

Le traité Taanit indique qu'au cours des générations, le jour de Tou Béav a été spécialement choisi pour fixer des fiançailles, symbole d'émergence de nouvelles familles juives.

C'est ce que voulurent dire nos Sages quand ils déclarèrent : "Aucun jour ne fut plus festif pour Israël que le 15 Av et le jour de Kippour", car il n'y a pas de joie plus grande que celle de voir ses fautes pardonnées.

Après que le roi Jéroboam ait divisé le royaume d'Israël en emportant dix tribus du royaume de Judée, il posta des gardes le long des routes menant à Jérusalem, pour dissuader les gens de monter à la Ville sainte pour

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Quatrième évènement :


les Fêtes de pèlerinage, car il craignait que de tels rassemblements populaires n'affaiblissent son autorité. En guise de "substituts", il érigea deux lieux de culte, à Dan et à Beth-El, qui s'avérèrent de véritables suppôts d'idolâtrie. De fait, la division entre les deux royaumes prit valeur de fait accompli, et perdura pendant des générations. Le dernier roi du royaume d'Israël, Osée fils de Ela, voulut réparer ce désastre, et retira tous les gardes des routes menant à Jérusalem. Il permit ainsi à nouveau au peuple d'effectuer ses précieux pèlerinages. Cela se produisit un jour de Tou Béav. Cinquième évènement : Au début de la période du Second Temple, la Terre d'Israël était à ce point aride que le bois nécessaire aux sacrifices et à la flamme éternelle qui devait bruler sur l'Autel était quasiment impossible à trouver. Aussi chaque année, un groupe de volontaires courageux partait au loin pour ramener du bois, malgré le fait que ce voyage était extrêmement dangereux. Il faut préciser ici que tout bois n'était pas forcément employable pour ces buts sacrés. Ainsi le bois véreux n'était-il pas éligible au service du Temple. Le froid et l'humidité étant les conditions idéales au développement des vers dans le bois, il était indispensable de rassembler le bois nécessaire à la saison estivale suivant bien avant l'arrivée des premiers frimas de l'hiver. Le dernier jour de l'année où l'on achetait encore du bois avant de le stocker était le 15 Av, et il donnait lieu à des scènes de joie chaque année lorsqu'on constatait que le quota de bois nécessaire avait été atteint.

marie un jour de Tou Béav est exempté de la coutume couramment suivie de jeûner la journée précédant la bénédiction nuptiale. Tou Béav précède de peu le mois d'Elloul, lequel nous offre la possibilité de nous préparer spirituellement aux Jours redoutables des fêtes de Tichri. Les jours raccourcissent, les nuits deviennent au contraire plus longues. La météo elle-même invite à une pause intérieure : le fermier a traversé les tribulations de la récolte, son rythme de travail a considérablement ralenti. Même les conditions physiques se prêtent à la réflexion ; il serait presque impossible de s'asseoir et de méditer sous la chaleur accablante de l'été, mais maintenant que les journées et les nuits sont plus fraiches, l’introspection s’en retrouve facilitée. Dans le passé, il était de coutume de se saluer le jour de Tou Béav par l'expression "Kétiva vekhatima tova" ("Que votre nom soit inscrit et scellé pour le Bien"), c'est-à-dire la même bénédiction que celle que nous utilisons de nos jours à Roch Hachana. Les férus de Guématria (calcul de la valeur numérique des lettres en Hébreu) pourront constater que la valeur numérique de cette phrase de salut totalise le nombre 928… qui est aussi la valeur numérique des mots "quinzième de Av". Tiré et traduit de l'ouvrage Practical Judaism paru aux Editions Feldheim.

Sixième évènement : Durant la révolte de Bar Kokhba, les Romains interdirent que les corps de leurs ennemis dans la bataille de Bétar soient ensevelis. Très longtemps après la bataille, ils donnèrent enfin la permission d'inhumer ces malheureux. Cette autorisation fut proclamée un jour de Tou Béav, et permit de découvrir un double miracle : tout d'abord la finale "générosité" des ennemis implacables du peuple juif, mais surtout le fait que les corps des combattants juifs, laissés à l'abandon à ciel ouvert pendant si longtemps, ne s'étaient pas décomposés. En signe de gratitude pour ce double miracle, il fut ajouté une quatrième bénédiction au Birkat Hamazone (Actions de grâces après le repas), laquelle remercie Dieu "Qui est bon et Qui prodigue le Bien" : "Qui est bon" pour saluer la conservation miraculeuse des corps de Bétar, et "Qui prodigue le Bien" pour célébrer l'autorisation inattendue d'ensevelissement des dépouilles. De nos jours, nous marquons Tou Béav comme une fête mineure, en cela que nous ne récitons pas les Tahanounim (NDT : prières demandant le pardon de nos fautes) ce jour-là, et que nous ne disons pas d'éloge funèbre. Dans la même idée, un couple qui se Page 9


Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg

48 Voies #10 : Honorer les Sages De même que l'apprenti acquiert son savoir-faire en observant le maître, l'homme parvient à la sagesse en observant. Alors, inutile de la chercher dans les livres. Trouvez-vous plutôt un pro. _____________________________________ Imaginez qu'on vous emploie pour construire un pont sur la Seine. On vous fournit les matériaux, les équipements, les ouvriers. Les honoraires offerts sont mirifiques, mais à la condition de travailler sans l'aide d'aucun ingénieur. Seulement voilà, vous n'avez pas la moindre connaissance d'une science, soit dit en passant, s'est élaborée sur des milliers d'années. Alors ! Vous faites comment ? Réponse possible : " Eh bien ! Je visite des ponts. Je les regarde bien. Je les traverse. Je fais quelques petits tests à droite à gauche… " Vous êtes conscient du ridicule ? Avec cette méthode, même en cinquante ans vous n'y arriveriez jamais. La démarche judicieuse serait plutôt de s'inscrire dans la meilleure école d'ingénieurs, d'étudier à fond pendant un an, de lire tout ce qui concerne le sujet et ensuite de revenir construire votre pont. Car toute entreprise importante nécessite une formation. Il devrait en être de même pour les actes importants de notre vie : carrière, mariage, éducation des enfants… Pourtant, la plupart d'entre nous se lancent dans l'existence en se disant : " On verra le moment venu, on fera selon l'inspiration…etc. " Et quand ça tourne mal, on panse ses blessures et on repart à zéro. Mais est-ce la meilleure façon de conduire sa vie ? Pourtant construire sa vie est autrement plus compliqué que bâtir un pont. Si l'on veut que sa vie soit une vie cohérente et motivée par un but, il faut se trouver des maîtres qualifiés qui vous dispensent un enseignement intensif. Notre dossier numéro 10 est consacré à la notion de béchimouch 'ha'hamim que l'on peut traduire littéralement par " en servant les sages " Se mettre à la disposition du sage ne signifie pas uniquement l'assister, mais aussi apprendre de lui. On ne peut réussir sa vie sans une aspiration à la sagesse. Attachez-vos pas à ceux de personnes sages et observez leur pratique de la sagesse dans leur vie quotidienne. N'hésitez pas à les mitrailler de questions tant qu'elles ont du temps à vous accorder. La sagesse est ce qu'il y a de plus précieux car c'est elle qui permet de donner du sens à votre vie. Accepteriez de vous faire opérer de manière improvisée ? Jamais ! Alors pourquoi laisser votre propre vie se dérouler au petit bonheur la chance ? L'apprentissage de la vie L'être humain est épris d'indépendance. Nous supportons difficilement l'idée d'avoir besoin des autres et préférons, pour la plupart d'entre nous, apprendre de nos erreurs que de l'expérience d'autrui. On se dit qu'on Page 10

est pas si bête et qu'on se débrouillera bien tout seul. Un proverbe anglais dit que " L'homme stupide apprend de ses erreurs, tandis que l'homme sage apprend des erreurs d'autrui. " Malheureusement, il faut bien reconnaître que la première attitude est la plus commune. La vie est pourtant courte pour se rajouter des embûches. Pourquoi ne pas éviter les erreurs prévisibles quand il y en a tant d'imprévisibles ? Il y en a qui pensent que voyager est un bon moyen d'apprendre la vie. Certes, les voyages font rencontrer beaucoup de monde, mais rencontrer des gens dans la rue suffit-il pour comprendre l'existence ? Certes non. Le meilleur moyen est de demander à quelqu'un qu'il vous apprenne. Croyez en l'utilité de l'expérience de l'autre. Si vous-même pouviez remonter le temps pour vous enseigner des leçons importantes apprises au cours des années, est-ce que vous n'écouteriez pas avidement ? Je vais vous étonner, mais sachez que vous disposez, tout près de vous, d'une incroyable source de sagesse : vos parents. Non, non, ce ne sont pas les vieux croûtons que vous croyez. Comme Mark Twain l'a écrit : " Lorsque j'entrai au collège, mon père était un imbécile. Quand j'en revins quatre ans plus tard, j'étais surpris de voir combien il était devenu nettement plus malin ! Vous leur ferez de plus un immense plaisir en demandant leur avis sur des sujets importants, tel que le mariage, le travail, etc. Vous les rendrez heureux et au niveau sagesse, vous en prendrez plus qu'en vingt ans de vie ! Assister le sage Si un beau matin le président de la République vous rendait visite, vous vous lèveriez, lui serviriez à boire, vous mettriez à son entière disposition. Vous lui demanderiez conseil et l'écouteriez de toutes vos oreilles. (Même si vous n'avez pas voté pour lui, c'est quand même pas n'importe qui !) C'est ainsi que nous devrions agir vis à vis d'un(e) sage. Se lever quand il (elle) entre, l'aider, le servir. Les Sages de la Torah nous disent que " Servir un sage est supérieur à l'étude de la Torah. " Alors soyez bon élève. Suivez votre maître, accompagnez-le, etc. Observez les moindres nuances de son comportement. Car même si la sagesse est inscrite dans les livres, jamais vous ne

Kol Ayechouot pour Michpah’at Waserman, Michpah’at Sasson, Michpah’at Tapiro, Michpah’at Braami


Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg l'apprendrez aussi bien qu'en regardant faire un pro.

assurez-vous qu'il appartient à une bonne communauté.

Se mettre au service d'un maître créé des liens très forts et suscite l'envie de l'écouter. Cela augmente le respect qu'on a pour sa sagesse et fait mieux comprendre ce qui fait sa supériorité. En prime, vous apprendrez et vous grandirez.

Un bon mentor est celui qui développera avec vous une relation de confiance et de confidence. La critique est toujours dure à avaler, mais elle est moins amère venant d'une personne de confiance, ayant l'esprit clairvoyant et sage et voulant votre bien. Choisissez quelqu'un qui vous comprenne et qui connaisse votre parcours. Enfin et surtout, choisissez une personne aisément joignable et disponible, car le meilleur maître du monde n'a d'intérêt pour vous que si vous avez pas la facilité de communiquer avec lui (elle).

A l'affût de la sagesse Si vous pouviez tout apprendre des autres, vous seriez l'être le plus sage de la Terre. Mais comme ça n'est pas facilement réalisable, il faut se contenter de définir les principaux besoins. Dressez la liste des domaines importants de la vie, tels que mariage, enfants, etc. puis des domaines plus secondaires. Avec votre petit mémo, allez ensuite à la pêche aux conseils. Demandez autour de vous : " Avez-vous de l'expérience dans ce domaine ou connaissez-vous quelqu'un qui pourrait m'aider ? " Ayez toujours votre liste sur vous pour être en mesure de questionner quand l'occasion se présente. Voici quelques suggestions pour démarrer :

Si vous ne parvenez pas à découvrir cet oiseau rare, prenez-vous un mentor " temporaire " pour échanger des points de vue et d'une certaine manière avoir des comptes à rendre. Le roi Salomon qui est l'homme le plus sage ayant jamais existé, avait lui aussi son mentor. Tant que ce mentor était vivant, le roi Salomon n'a pas fauté. Après sa mort il a trébuché. Un conseiller objectif est si capital que même une personne moins " sage " que vous sera la bienvenue.

-Que signifie être quelqu'un de bien ?

Et restez sur le qui-vive, le bon maître finira bien par se présenter.

-Comment puis-je être serviable sans être pris pour une poire ?

La fidélité

-Comment puis-je maîtriser ma colère ? -Quelle est la voie vers la sagesse ? -Comment puis-je optimiser mon temps ? -Comment faire un mariage heureux ? -Comment mettre à profit tout mon potentiel ? -Comment vaincre la paresse ? -Comment éprouver la joie de vivre ? -Comment avoir plus de patience avec les enfants ? -Comment être meilleur fils (ou fille) ? -Quelles sont mes responsabilités vis à vis de ma communauté ? -Quel est le sens de la vie ? -Que D.ieu attend-il de moi ? -Y a-t-il une vie après la mort? -Comment peut-on amener la paix dans le monde ? Se choisir un bon prof de vie A l'école chaque année, nous changions de maître ou d'institutrice pour passer dans la classe supérieure. Aujourd'hui que nous sommes adultes, nous devons nous choisir un maître unique pour la vie. Trouver celui qui sera son mentor, n'est pas si simple. Il ne s'agit pas de prendre le premier qui se présente. Choisissez-le posément. Renseignez-vous sur lui et sur sa manière de se conduire. Posez-lui certaines questions qui vous permettront d'apprécier son niveau de sagesse. Cherchez à savoir qui sont ses propres maîtres et

Les êtres humains ont tendance à s'accrocher opiniâtrement à ce qu'ils savent ou croient savoir. Or, la sagesse exige de la souplesse, car il faut parfois savoir changer et abandonner son petit confort intellectuel. C'est ce que nous nous refusons trop souvent à faire et nous rejetons le désagrément sans nous douter de la sagesse qu'il comportait. Aussi, n'hésitez pas à choisir un mentor qui bouscule vos convictions et vous poussé à vous élever. Ne prenez jamais quelqu'un qui flattera votre mollesse et vos préjugés. Soyez-lui fidèle, ainsi vous ne serez pas enclin à vous tourner vers d'autres chaque fois qu'il vous suggèrera une solution qui vous déplaît. En demandant à droite à gauche, vous risquez de suivre le conseil d'une personne qui va dans la sens de vos préjugés ? Si vous avez un bon médecin, fiez-vous à son avis. Si vous avez un bon mentor, soyez-lui fidèle. N'allez pas chercher ailleurs les réponses qui vous font plaisir. Demandez-lui de vous dire quand il vous voit mal faire et promettez de faire attention à l'avenir. Lorsqu'il vous signale une faute, écoutez-le. Si vous n'êtes pas d'accord, ne jamais lui répondre avec rudesse, du style tu me prends la tête avec tes conseils. Il est votre maître, vous avez pris les responsabilités qui vont avec, vous devez le respecter. Cela ne signifie pas qu'il faille le suivre bêtement. Vous n'êtes pas forcément d'accord mais vous devez vous efforcer de comprendre son point de vue. Discutez, défendez vos idées et demandez-lui de vous convaincre, sinon de vous approuver.

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Michpah’at Braami


Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg La force du mentor est de faire passer le bon message malgré vos résistances et de vous éviter ainsi les écueils. Nous sommes trop partiaux pour nous-mêmes et déformons la réalité. Le mentor apporte un regard objectif. Il limite notre tendance à tergiverser et d'une certaine manière, sentir que nous lui devons des comptes nous force à réfléchir avant d'agir. On pense : " Qu'est-ce qu'il penserait de moi, si j'agissais comme ceci ou comme cela ? " Si vous devinez la bonne réponse, alors vous vous abstenez. Bon ! Vous vous lancez ? Commencez aujourd'hui. Demandez autour de vous des conseils pour telle ou telle situation. Prenez des avis et si vous n'êtes pas d'accord, discutez-en mais toujours avec calme.

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Pourquoi honorer le sage mène-t-il à la sagesse ? -Pour apprendre la vie, il vous faut un mentor qui vous guide sur un sentier fait de raison et de logique L'homme a un jugement subjectif. Il a besoin d'un regard extérieur. -L'indépendance est le propre de l'homme, mais si elle n'est pas modérée, elle devient une entrave sur la voie de sa propre évolution. -Soyez un étudiant de la vérité. La maladie la plus grave est l'ignorance et l'oubli de la réalité. -Attachez-vous à quelqu'un qui comprend la vie et apprenez de lui insatiablement. -Trouvez-vous un prof dès aujourd'hui.

Alya Bekarov et Zivoug cacher a Oliav Eli ben Smadar Kol aYechouhot a Miriam ba t Smadar


Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg

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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch

La vrai vie La racine du problème Il est temps de vivre la vraie vie. Le ''but'' est l'un des paris important qu'ait l'homme tout au long de sa vie, et il en a beaucoup. Mais l'homme ne peut arriver au but fixe s'il ne sait pas ou il se situe. Car comment peut tu regarder une carte, chercher Jérusalem, alors que tu ne sais pas si tu te trouve à Haifa ou a Eilat ? Et de quel coté tu dois te tourner, Sud ou Nord ? Pour savoir ou aller, nous sommes obligés de savoir ou nous sommes. Nous sommes nous créés nous même ? Qui nous a créé et dans quel but ? Ces questions de base nous permettent de savoir où nous sommes. Mais la plupart des gens ne se posent pas se genre de questions, dans ces conditions pourquoi est ce une surprise s'ils se perdent ? Comment savoir quel chemin prendre si nous ne savons pas ce que nous faisons ici ? Comme les gens ne sont pas reliés à la vérité, qu'ils en sont déconnecté totalement, mais s'entêtent à n'en faire qu'a leur tête, ce qui leur procure un certain plaisir (mais jamais la joie et la satiété). Ils cherchent jusqu'au désespoir et sans jamais s'arrêter toute sorte d'activités leur permettant de remplir ce vide. Voyez les pontes de la société, ceux qui sont au sommet de la réussite. Combien d'entre eux se sont retrouvé sur '' le divan '' du psychiatre ? Beaucoup. Combien se sont suicidés ? Quel bien être y a t-il à être un physicien nucléaire ou un neurochirurgien célèbre, si tout ce qui te préoccupe c'est, le prestige, l'argent, le statut, la fierté, et une femme autre que la tienne ? Avec un degré on peut évoluer et grimper l'échelle de degrés en degrés, mais une vie sans éthique restera une vie sans éthique... La ''emouna '' (croyance), et nous le découvrons chaque fois comme une première fois, est la seule façon de savoir qui nous sommes vraiment, où nous nous situons et nous dirigeons. Principe important et principal de la '' emouna '' (croyance) - Le créateur du monde a un but spécifique pour chacune de ses créations. Ce but est le but réel de la vie. Rabbi Nahman nous apprend (likoute Moharan- partie 2) les choses suivante : ''Comme le monde est éloigné d'Hachem que son nom soit bénit et le fait qu'ils ne s'en rapprochent pas bénit soit il, parce qu'ils n'ont pas la considération et qu'ils ne se posent pas. Chose très importante, ils n'essayent pas/ne veulent pas se poser, donc ils recherchent les désirs/besoins et les choses de ce monde, les désirs qui impriment le corps, et celles qui lui sont extérieur, comme la fierté, et alors seulement la considération "d'hachem " La considération nous permet de voire le but réel de chaque chose, et principalement, quel va être le fruit\ résultat de notre investissement. Par exemple, la quesPage 16

tion que chacun se pose (et voudrait avoir la réponse) suis -je sur le bon chemin ou pas ? La considération nous évite d'apprendre la vie de façon brutale, longue, et finalement, de façon amère et douloureuse. Un homme qui veut s'épargner, s'éviter d'énormes angoisses fera une heure '' d'itbodedoute '' (d'isolement) une heure d'exposition réel et d'estime de sois, de confession de l'âme et d'idées incroyables. Acte qui lui apprendra la considération et la prise de bonnes décisions avec le minimum d'erreurs tout au long du chemin. Il n'y a qu'une vérité ! Quand un homme cherche sa verite, il n'arrive pas à trouver la verite. Par exemple, si un homme pense qu'il mérite quelque chose, qu'il mérite quelque chose qui ne lui appartient pas, il fera tout pour l'avoir. Ce qui comprend voler et même, dans des situations extrêmes tuer. Car selon sa vérité il se comporte comme il faut. Mais selon la vérité d'Hachem bénit soit il – la verite vraie et unique – il n'est rien d'autre qu'un voleur ou un assassin. Une rose est une rose, même si un homme décide qu'il voit une tulipe ou un tournesol cela reste..... Nous nous devons d'établir la verite absolue et unique pour jouir d'une réelle satisfaction, du calme et de la paix intérieure. La course à '' ma vérité '', signifie l'immortalisation des désirs et appétits du corps. Notre monde n'est pas harmonieux pour cette raison, chacun clame qu'il détient sa verite, tous sont à la chasse de '' leur '' verite sans vérifier quel est la vraie vérité, l'unique vérité, et de vivre selon ses préceptes. La condition sinequanone pour rechercher la vérité absolue est tout d'abord de ne plus vivre dans le mensonge de '' Ma vérité '', et d'arrêter de nous égarer. Aucun homme ne peut compter sur '' sa vérité '' même le plus intelligent. Les désirs de chaque homme sont très forts et abiment réellement. C'est quelque chose qu'on voie tout le temps : combien de personnes avec une tension artérielle élevée continuent à manger salé ? Combien d'obeses continuent à manger des aliments malsains qui leur nuisent ? Mais si vous leur demandez '' vous voulez faire un infarctus ? '' Ils vous répondront de façon décisive - '' non ! ''… et pourtant, ils continueront à manger de la nourriture malsaine, de la nourriture qui nui a leur organisme. Pour eux, c'est ce qu'ils pensent, c'est le chemin le plus simple et confortable, ne pas rechercher la vérité, ne pas vivre selon la vérité. Le discernement intellectuel de l'homme par rapport à ses désirs fait face aux désirs de son corps (Nourriture, boisson, ….). Les désirs deviennent '' la vérité '', le contrôlent – et lui dictent comment vivre sa vie. Pourquoi est ce une surprise que les gens malades soient tristes ? Si un homme veut vraiment briser la ronde des erreurs

Kol Ayechouot pour les familles Madars, Parienti, Mouly, Temim et Moradi


La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch

personnels, le mensonge qu'est sa vie, il doit chercher le créateur de l'univers et l'unique vérité, et ne pas rester dans la mare confortable et illusionnelle de ''ma propre vérité ''.

Kol Ayechouot pour les familles des Rabbanim Fitoussi, Mazouz, Nackache, Cheaya et Pinto

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Le Jardin de l’éducation d’après Rav Shalom Arouch

Ton éducation avant tout Donner ce que tu as

D'une manière générale, dès que l'on aborde le sujet de l'éducation, les gens sont tout de suite effrayés, car ils pensent que toute l'éducation se résume à l'apprentissage de méthodes longues et fatigantes. Ils pensent qu'ils vont entrer dans un monde qui n'est pas le leur, un monde où il faut se montrer intelligent et rusé, et qu'au final ils deviendront des ''experts'' en éducation. Ce n'est pas comme cela que ça fonctionne. Ce qu'il faut simplement savoir c'est que l'éducation des enfants commence avant tout, par un travail personnel des parents sur leur propre caractère et leur façon de réagir aux différentes situations. L'homme doit bien savoir qu'il est venu au monde afin de faire sa propre Téchouva, son repentir personnel. Lorsqu'il remarque chez ses enfants une chose qui a mérite d'être corrigée, comme un mauvais comportement, un mauvais caractère, ou une mauvaise action, cela doit l'éveiller, avant tout, à observer ses propres actes, à procéder à un bilan personnel, afin de réparer ses fautes, ses mauvais traits de caractère et ses habitudes. Ce principe est l'un des plus importants dans l'éducation des enfants, et chaque parent doit bien le comprendre : l'éducation, c'est donner, c'est transmettre ! Chaque chose qu'un parent veut transmettre ou apprendre à son enfant, il doit en réalité, le lui ''donner''. Qu'est ce que cela signifie ? Les bonnes manières, un bon caractère, la politesse, la crainte de D', etc., toutes ces habitudes doivent être transmises aux enfants. C'est là le rôle essentiel de l'éducateur : donner à son élève. L'éducateur fait passer des messages à l'enfant, des pensées élémentaires, des morales, et des vertus, et c'est ce qui permet à l'enfant de former sa propre personnalité. Remplissons des récipients L'enfant peut être comparé à une page blanche ou un récipient vide, sans aucun contenu : pas de savoir, de vertus, d'intelligence de situation, d'idées, ou de visions, et le parent remplit ce récipient selon son désir et ses propres valeurs, selon ce que nos Sages nous ont dit : enseigner à un enfant, c'est comme écrire sur un papier neuf et vierge. À présent, réfléchissons : peut-on donner quelque chose que l'on ne possède pas ? Évidemment, non. Quelqu'un qui n'a pas mille euros peut-il donner mille euros ? Même s’il veut absolument les donner, s'il ne les a pas, il ne pourra pas les donner. De la même façon que cela est compréhensible au niveau matériel, cela l'est également au niveau spirituel. Prenons un exemple : seule une personne joyeuse peut donner de la joie à une autre personne. Seul celui qui a la Emouna [foi] peut renforcer un autre dans sa Emouna. Seul celui qui a de la patience peut apprendre à ses enfants à être patients. Il en est ainsi dans tous les domaines, toutes les bonnes habitudes, tous les bons comportements, tout cela dépend d'une façon directe de ce que le parent ou le professeur a cela ancré en lui.

Cela est valable même pour les choses les plus banales, comme par exemple se laver les dents chaque soir avant d'aller dormir. Si le parent n'a pas appris cela dans son enfance, il n'apprendra pas non plus cela à ses enfants. Cependant, si cette personne a appris et intégré cela elle-même, alors elle pourra transmettre cela à ses enfants, et c'est selon ce principe que fonctionne toute chose de la vie: une personne ne peut donner que ce qu'elle a. Sans jouer la comédie Sur le plan spirituel, comme la crainte de D-ieu et l'amour de la Tora, il est bien évidemment impossible de faire semblant. À ce sujet, nos Sages ont dit : « tout celui qui possède la crainte du ciel, ses paroles sont entendues ». Pourquoi les paroles de celui qui a acquis la crainte du ciel sont entendues ? Car ses paroles se trouvent ancrées profondément dans son coeur, et les paroles qui viennent du coeur, parviennent dans les coeurs. Ainsi, puisqu'il possède la crainte du Ciel, il imprègne celui qui l'écoute de cette même crainte, et c'est pourquoi cette personne écoute et les paroles pénètrent son coeur et son âme. Ainsi, nous pouvons remarquer qu'en général, les parents qui ont grandi dans un environnement où l'éducation n'a pas été ce qu'elle aurait dû être, et eux, ils n'ont pas reçu ce qu'ils auraient dû recevoir, eux-mêmes ne sont pas en mesure d'apporter et de donner ce qui leur a manqué étant jeunes. Cependant, le travail personnel qu'ils fournissent pour combler ce manque, que ce soit à l'aide de l'étude ou de la prière, leur permet de se construire sur chaque chose qui leur manque. Chaque parent a un travail personnel à fournir. En effet, chacun d'entre nous a ses propres manques, et même celui qui a reçu une excellente éducation et de bonnes bases doit tout de même faire un travail sur ce qu'il n'a pas appris chez ses parents, ou même peut-être ajouter ou améliorer des choses qu'il a apprises. Lorsque des parents viennent solliciter une bénédiction afin que leurs enfants soient bien éduqués, je les bénis de la sorte : ''que vous soyez vous-mêmes bien éduqués ''.

Kol Ayechouot pour la communautée des Habbads des Tours DEMRI

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Si on me demande de bénir un enfant afin qu'il ait la crainte du Ciel, je bénis ainsi : ''que vous ayez vous-mêmes la crainte du Ciel ''. C'est toujours ainsi que cela fonctionne : ce que j'ai, je peux le transmettre aux générations. Commencer à l'heure L'éducation c'est donc le don. L'homme ne peut donner que ce qu'il a ancré en lui. A ce propos voici une histoire que l'on raconte au sujet du Hafets Haim : un jour, un couple se rendit chez le Hafets Haim afin de lui demander une bénédiction pour leur fils âgé de tout juste un mois, pour qu'il soit un Tsadik -un juste -. Le Rav leur répondit : ''vous êtes venus trop tard !'' Le couple, embarrassé, ne comprenait pas les paroles du Rav : ''Pourquoi trop tard ?'' demandèrent-ils, ''notre enfant n'a qu’un mois''. Et le Rav de leur répondre : ''vous auriez du venir il y a vingt ans, afin que je vous guide et vous bénisse afin que vous soyez des Tsadikim''. De nouveau le couple ne comprenait pas les paroles du Sage : ''mais il y a vingt ans, nous n'étions encore que des enfants qui ne pensaient même pas au mariage, et encore moins aux enfants !'' L'explication du Hafets Haim ressemble à ce que nous avons dit plus haut : l'éducation c'est le don. Il leur dit : ''Si vous-mêmes ne possédez pas la crainte du Ciel, d'où votre enfant recevra '-il sa crainte du Ciel? Comment voulez-vous donner quelque chose que vous ne possédez pas ? Après tout, il est vrai que vous êtes les parents de cet enfant, et il doit recevoir tout le bon

possible, mais si vous n'avez rien à lui donner, qu'allez-vous lui transmettre ? C'est pour cela que si vous étiez venus il y a vingt ans, que je vous aurais donné une bénédiction et que pendant toutes ces années vous vous seriez remplis de crainte du Ciel et de bonnes habitudes, au jour d'aujourd'hui vous auriez pu transmettre tout cela à votre enfant. Mais, à présent que vous tes là, quelle bénédiction donner ? '' Le Hafets Haim les a tout de suite rassurés et continua : ''ne vous inquiétez pas, même aujourd'hui il n'est pas trop tard. J'ai simplement voulu que vous compreniez le message fondamental de mes paroles : si, à partir d'aujourd'hui vous vous engagez à travailler sur vous-mêmes et que vous commencez à acquérir une véritable crainte du Ciel et à parfaire vos traits de caractère, vous bénéficierez d'une double bénédiction. Non seulement pour vous, mais aussi pour vos enfants et pour toutes les générations à venir. Mais si vous ne comprenez toujours pas ce que j'essaye de vous dire et que ne fournissez pas de travail personnel, vous serez doublement perdants : vous resterez vides, et votre fils ne pourra devenir unTsadik comme vous le souhaitez ''. De cette parabole découle un principe immuable en matière d'éducation. Le parent doit avant toute chose s'éduquer lui-même, afin que toute confrontation à une difficulté ou problème rencontré dans l'éducation de l'enfant lui signale que lui-même doit s'arrêter et s'examiner. Il doit réfléchir à ce qui ne va pas chez lui et non pas ce qui ne va pas chez l'enfant.

Dédicassez un court pour un proche en envoyant 10€ par Paypal à famillytorah@gmail.com et en précisant le nom hébraique ainsi que le nom hébraique de la personne pour qui vous voulez dedicasser le court ainsi que la bénédiction désirée

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Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch

Saisir le message Un conducteur vétéran Lorsque l'homme croit que tout provient de la providence divine et que tout est pour le bien, il ne suspecte pas le Saint béni soit-Il de le tromper. Il est comparable à un homme qui, assit dans un autobus, fait confiance au conducteur qui connaît le parcours et sait conduire l'autobus. Il est assis paisiblement sur son siège et jouit du paysage qui défile devant ses yeux. En revanche, l'homme qui manque de foi ressemble à un voyageur agité qui se prend pour le conducteur et pense savoir quelle direction prendre. De son siège, il tente deconduire l'autobus. Il est sans arrêt frustré et exaspéré de voir que le conducteur ne dirige pas l'autobus vers la direction qu'il a choisie. De même, il s'inquiète de sa conduite : une fois il va trop vite et une autre fois trop lentement. Ici, l'autobus tourne dangereusement, là il tressaute, etc. En réalité, il ignore complètement vers quelle direction on se dirige et il n'y comprend rien. Il souffre et ressent de l'inquiétude, parce qu'il ne fait pas confiance au Conducteur. Avoir la foi dans le conducteur Tant que l'homme s'imagine qu'il détermine le parcours de sa vie, il est impuissant à annuler ses désirs et à accepter avec amour la démarche de sa vie. A chaque fois que les choses ne vont pas comme il le voudrait, il s'irrite, se culpabilise, désespère, entre en crise, etc. Dans l'ensemble, de nombreux individus sont incapables d'accepter que l'homme soit venu dans ce monde pour se réparer. Ils se plaignent et pleurent constamment et toute la réalité de la vie dans ce monde leur est insupportable. Il est pourtant impossible de fuir cette réalité : la vie ne suit jamais le cours que l'homme désire. Elle est toujours pleine de surprises, d'événements imprévisibles et contraires aux projets de l'homme, car des Cieux on le conduit dans des endroits où il doit effectuer des réparations. Au lieu de s'emporter et de se désoler de nouveau pour chaque obstacle, d'être constamment sous l'effet de l'amertume et du courroux, l'homme doit se renforcer dans la foi que telle est la volonté d'HaChem, que tout est pour le bien. Il doit chercher HaChem, béni soit-Il, dans chaque chose, afin de découvrir le message qu'Il veut lui transmettre. En d'autres termes, il doit trouver la raison qui se cache derrière toute chose. La patience est toujours récompensée Que dit l'homme croyant qui ne réussit pas ? Telle est la volonté d'HaChem ! Tout est pour le bien ! Il s'efforce d'agir avec joie et de bon coeur, sans pour autant abandonner ses souhaits et ses efforts. A plus forte raison, est-il heureux, lorsque finalement, il réussit. L'homme qui reconnaît son insatisfaction doit se renforcer dans la foi que tout provient de la providence divine et que tout est dirigé vers le bien. Seul l'homme qui vit sa foi est constamment satisfait de sa vie, ce qui représente le paradis dans ce monde. A l'opposé, le seul enfer dans la

vie, c'est le sentiment d'amertume qui ronge l'homme, ses inquiétudes et une vie de mécontentement. Le manque de foi est une punition On raconte à propos du célèbre rabbin Menahem Recanati, puisse son mérite nous protéger, qu'il commerçait jusqu'à l'âge avancé de quatre-vingt ans. Pourtant, il n'abandonna jamais son désir d'étudier la Tora et il ne cessait dans ses transactions, d'attendre avec impatience, le moment où il pourrait enfin étudier la Tora. A l'âge de quatre-vingt ans, il vit en rêve un Juste qui lui donnait à boire dans une coupe qu'il tenait dans les mains. A son réveil, il comprit que la Tora toute entière lui avait été révélée et deux ans lui suffirent pour écrire une quarantaine d'ouvrages ! La libération du cerveau Lorsque l'homme est prêt à parvenir avec joie au troisième niveau de la foi, son cerveau libéré par la joie peut comprendre correctement le message qu'HaChem lui adresse, quelle est la signification des allusions de la providence divine et vers quelle direction le conduit-Il. Ainsi, son coeur est ouvert pour prier qu'HaChem lui ouvre ses yeux, afin qu'il sache ce qu'il doit faire et quels changements il doit accomplir. Sache que toutes ces particularités : comment comprendre les messages du monde d'En-Haut, comment s'éveiller et comment rectifier ce qui nécessaire, appartiennent au troisième niveau de la foi, et on ne peut passer directement à ce niveau avant l'acquisition adéquate du deuxième niveau de la foi. Il est donc important de se souvenir qu'avant de commencer à méditer sur son action dans ce monde, on doit étudier et accepter de tout coeur la foi que tout est pour le bien et accepter chaque épreuve qui se présente avec amour. C'est seulement ensuite qu'il est possible de passer à l'étape suivante et comprendre la signification du message. Il est très important que l'homme se souvienne de cette règle : tant qu'il ne croit pas fermement que tout est pour le bien, il ne doit pas s'appuyer sur sa raison afin de

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comprendre le message d'HaChem. Car s'il tente de comprendre ce message sans la foi que tout est pour le bien, il se corrompra encore plus, la vérité n'étant atteinte que par la joie, venant elle-même de la foi que tout est pour le bien, comme il est rapporté (Likouté Maaran, 10) que seulement lorsque l'homme est heureux et libéré des tensions et des inquiétudes, son cerveau peut fonctionner librement et atteindre l'authentique et sain jugement. Conclusion La conclusion qui s'impose de ce qui précède est que la vie de l'homme est très belle, tranquille, agréable, etc. lorsqu'il possède le deuxième niveau de la foi que tout est pour le bien, et qu'il remercie et loue HaChem. A première vue, il pourrait sembler suffisant que l'homme se fortifie dans le deuxième niveau. Pourquoi doit-il continuer et aller plus loin ? S'il vit une vie douce et belle, que lui manque-til ? Néanmoins, tu dois savoir que si l'homme ne profite pas des événements de sa vie pour connaître le Saint béni soit-Il, et s'il ne médite pas de chercher à comprendre les allusions qu'Il lui suggère, il ne peut se maintenir au niveau de la foi que tout est pour le bien. La première épreuve difficile venue, il succombera et perdra cette foi et par conséquent, il perdra aussi la foi en la providence divine et cessera de remercier HaChem, car l'essentiel de la foi que tout est pour le bien appartient à l'homme qui fait tout dépendre de la finalité éternelle. En effet, le bien principal de toutes les souffrances est qu'à travers elles, l'homme mérite de s'approcher d'HaChem béni soit-Il ; le but final de tous les occurrences de la vie consistant à enseigner à l'homme comment connaître HaChem et s'approcher de Lui. C'est la raison pour laquelle l'homme doit chercher à atteindre le troisième niveau de la foi, grâce auquel il parviendra à la connaissance de sa mission et de sa destinée dans ce monde et à se corriger. Qu'est-ce qu'HaChem veut de moi ? La troisième étape consiste à acquérir la foi qu'en chaque situation vécue par l'homme, se cache un message ayant rapport avec sa finalité et qui le lie au Créateur. Il est évident que toute action divine possède un but, et c'est le devoir de l'homme croyant en la providence divine individuelle, de rechercher ce qu'HaChem veut de lui. L'intégrité de l'homme lui impose cette attitude : le Créateur lui fait vivre tel ou tel événement pour lui enseigner un message particulier, l'éveiller à une rectification particulière, au repentir d'une certaine faute, ou à se fortifier dans l'accomplissement d'un commandement, manquant ou défectueux. Soit il s'endort et il est nécessaire de le réveiller, soit au contraire, il emprunte le chemin de la croissance et il est alors nécessaire de le freiner. Les possibilités sont nombreuses. Chacun doit s'efforcer, selon son niveau, de comprendre le message que le Créateur lui adresse et de réparer ce qui est nécessaire.

divine dans le monde est de rapprocher l'homme de la foi. Par conséquent, HaChem béni soit-Il l'oriente à étudier la foi à travers tous les événements qu'Il lui fait connaître et l'homme doit rechercher la raison qui le rapproche de la foi à travers tout ce qui lui arrive, comme il est rapporté (Likouté Maaran, 1) : “Le Juif doit sans cesse rechercher la raison de chaque chose et s'attacher à la sagesse qui y est contenue, afin de comprendre leur raison et de s'approcher ainsi d'HaChem béni soit-Il. En revanche, celui qui ne veut pas connaître ces raisons, adopte l'attitude d'Essav qui méprisa le droit d'aînesse, comme il est écrit : “Essav dédaigna le droit d'aînesse”, c'est-à-dire la raison, selon ce verset “Le fou rejette la raison, il ne demande qu'à dévoiler son coeur”. La recherche du message du Créateur est un sujet très profond et vaste et en vérité, ce livre y est entièrement consacré. Cependant, “les souffrances ne viennent pas sans faute” (traité Chabath 55) est le premier principe que l'homme doit faire pénétrer dans son coeur, afin de mériter de parvenir à ce niveau, qui est la perfection de la foi. Pourquoi dois-je souffrir ? L'homme qui souffre doit avant tout se demander s'il est satisfait de lui-même et heureux de son sort. Chacun est en effet tenu de reconnaître ses vertus, sa beauté, ses qualités, les commandements qu'il a déjà accomplis, sa clémence et sa bonne volonté. Il doit être satisfait de ne désirer que le bien et d'agir selon la volonté divine. Il doit s'aimer, se réjouir de lui-même, se considérer positivement et favorablement. L'homme qui ne reconnaît pas sa beauté, ne peut croire en HaChem, béni soit-Il ! Le Créateur du monde déclare à chacune de Ses créatures : Cher fils ! Bien qu'il te reste encore beaucoup à corriger, Je suis content de toi, tel que tu es, maintenant. Je suis fier et satisfait de toi et Je désire te parfaire toujours davantage. Je t'aime. Pourquoi ne t'aimes-tu pas ? Je suis fier de toi. Pourquoi ne reconnais-tu pas la gloire qui est en toi ? Je suis patient envers toi. Pourquoi est-ce que tu te culpabilises ? Pourquoi ne crois-tu pas en Mon amour pour toi ? Tu crois pourtant que Je suis Tout-Puissant, que Je peux t'aider facilement dans tous tes besoins, pourquoi alors être triste ? Pourquoi être désespéré ? N'ai-je pas les moyens de te sauver de ta situation ? Je veux que tu sois heureux de l'aide que Je t'ai dispensée jusqu'à présent, que tu reconnaisses tout ce que J'ai fait pour toi et que tu Me demandes de continuer à t'aider.

La foi est le message général qui englobe tout ce qui arrive à l'homme dans sa vie, car l'essentiel de la volonté Dédicassez un court pour un proche en envoyant 10€ par Paypal à famillytorah@gmail.com et en précisant le nom hébraique ainsi que le nom hébraique de la personne pour qui vous voulez dedicasser le court ainsi que la bénédiction désirée

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Le Jardin de la Prospérité d’après Rav Shalom Arouch

Au travail ! Va donc travailler ! Les premiers mots de la liste des obligations qui sont inscrites sur le contrat de mariage et que prononce un jeune marié sont : “béssiy'ata dichémaya” (“avec l'aide du Ciel”). Cela signifie que le futur marié lie ses obligations avec le concept d'émouna (de foi). En d'autres termes, le mari déclare qu'il pourra faire face à ses obligations uniquement grâce à l'émouna. Le contrat de mariage signale également que si le besoin s'en fait sentir, le mari est obligé de travailler. En tenant compte de cela, les Sages du Talmud nous ont appris que ce n'est pas suffisant pour le jeune marié de s'engager – en théorie –à subvenir à tous les besoins de sa future femme. Plutôt, si le besoin se présente, il doit mettre ses paroles en pratique. Cela permet de remettre les idées en place chez tous les fainéants qui n'assument pas leur responsabilité et qui préfèrent se présenter devant le Ciel comme des personnes d'une grande piété. Lorsque ces personnes n'ont pas les revenus nécessaires pour respecter les obligations qu'ils ont prises sur eux envers leur épouse, ils s'adressent en toute prétention à leur femme en leur disant : “Comment ?! N'as-tu donc pas d'émouna (de foi) ?! Tu devrais réaliser que c'est Hachem qui désire que nous n'ayons pas de revenus. Nous devons accepter cela avec émouna ! Où se trouve donc ta émouna ? Ne crois-tu donc pas au principe que tout ce qui arrive est pour le mieux ?!” C'est de la sorte que ces maris font souffrir leur femme et qu'ils se permettent de leur faire des exposés et de leur donner des leçons à propos d'émouna. À l'occasion, ces maris n'hésitent même pas d'être en colère contre leur épouse sous le prétexte que celle-ci manque de confiance envers D-ieu. Cependant, nos Sages voyaient loin et ils ont prévu que l'homme se comporterait de la sorte. C'est pour cette raison qu'ils ont imposé l'obligation – pour le jeune époux – d'apposer sa signature sur un contrat de mariage où il est écrit qu'il s'engage à aller travailler si cela s'avère nécessaire ! Ainsi, la situation ne peut pas être plus claire : un mari prétend-il qu'il n'a pas les moyens de répondre aux attentes financières de sa femme ? “Va donc travailler !” doit-on lui répondre. De fait, il n'est pas écrit sur la qétouba (le contrat de mariage) : “Je m'engage envers toi à t'enseigner l'émouna. Plutôt, il est écrit : “Je m'engage à aller travailler si cela est nécessaire !” Le mari ne doit pas essayer d'enseigner l'émouna à sa femme comme s'il était une personne importante qui peut donner des leçons. Voici la fonction réelle du mari : d'apprendre lui-même l'émouna et d'avoir confiance en D-ieu pour qu'Il l'aide à trouver une source de revenus qui lui permette de satisfaire sa femme. Il doit cesser d'être un donneur de leçons et il doit respecter l'obligation qu'il a prise sur lui d'assurer le bien être financier de sa femme. Si nos Sages avaient voulu que la femme se renforce dans son émouna et dans la confiance qu'elle doit placer en D-ieu, ils n'auraient pas demandé au mari de signer un contrat de mariage sur lequel il s'engage à être la source de revenus de la famille.

Plutôt, ils auraient demandé à la femme de signer afin de s'engager à avoir confiance en Hachem et ils n'auraient placé aucune obligation sur les épaules du mari. J'entends déjà mes chers lecteurs me poser la question suivante : “Notre littérature n'est-elle pas remplie d'histoires connues de grands Tsadiqim qui ne possédaient strictement rien, pas même le minimum ? Ces Tsadiqim ne vivaient-ils pas dans une pauvreté absolue ? La réponse à cette question est facile : ces personnages hors du commun n'avaient aucune dette ! Leur train de vie correspondait à ce qu'il pouvait dépenser. De plus, ils étaient heureux de leur sort et ils pouvaient transmettre à leur femme l'impression véritable qu'ils étaient riches ! En aucun cas, ces Tsadiqim ressentaient un manque quelconque par rapport à leur situation. Une gestion adéquate Voici un exemple qui nous permet d'apprendre la façon adéquate à adopter dans le domaine qui nous intéresse. Un jour, un mari me demanda de le rencontrer afin de l'aider à rétablir la paix dans son ménage. Celui-me me raconta que sa femme se plaignait continuellement à propos de leur situation financière difficile. Il m'informa que le jour même, une dispute avait justement éclatée chez lui à ce sujet. Je lui demandai : “Qu'avez-vous dit à votre femme ?” Il me répondit : “Je lui ai répondu qu'elle devait augmenter son émouna et sa confiance envers D-ieu : celui-ci finirait bien par nous procurer les moyens qui nous manquent. Cependant, non seulement elle n'a pas accepté mes paroles, mais elle est maintenant encore plus opposée à moi.” Voici ce que j'ai répondu à ce mari : “D'après ce que vous m'avez dit, je peux comprendre que vous pensez que votre femme manque d'émouna et de confiance en D-ieu. Selon vous, c'est pour cette raison qu'elle n'est pas prête à écouter vos paroles. Cependant, vous devriez vous rendre un grand service : prenez conscience que la responsabilité entière de subvenir aux besoins financiers du couple vous incombe.” “Ainsi, voici les paroles que vous devriez adresser à votre femme : 'Ma chère femme, tu as parfaitement raison dans ta façon de présenter notre situation. Avec l'aide de D-ieu, il faut que je me renforce dans mon émouna et dans la confiance que je dois avoir à l'égard d'Hachem. C'est ce que je demanderai à D-ieu dans mes prières. De plus, je vais entreprendre tous les efforts possibles et réalisables afin de résoudre nos difficultés financières.'”

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Voici ce que j'ai également dit à ce mari : “En parlant à votre femme comme vous l'avez fait, vous avez commis plusieurs fautes. La première est que vous n'avez pas fait comprendre à votre épouse que l'entière responsabilité de fournir à votre couple un moyen de subsistance incombe seulement à vous. La conséquence de vos paroles est que maintenant, votre femme pense qu'elle détient une part de responsabilité dans ce domaine. Également, celle-ci croit que votre comportement est irréprochable ; elle pense que vous acceptez vos difficultés financières avec amour… sans rien faire pour les résoudre.”

étendue de l'obligation que le mari possède envers sa femme lorsqu'il s'agit de subvenir à ses besoins.

“De plus, votre attitude insinue qu'elle est le maillon faible dans votre couple. C'est exactement ce qu'elle doit penser après vous avoir entendu lui dire qu'elle devait se renforcer dans son émouna. En d'autres termes, vous lui avez fait comprendre qu'elle pourrait aussi chercher une source de revenus. En conclusion, vous avez dit à votre femme que tout dépend d'elle ! La pire des choses est que vous l'avez blessée par vos paroles. Celle-ci pense qu'elle est la principale coupable de la situation difficile dans laquelle vous vous trouvez.”

Il est écrit dans le livre “Chevat Moussar” qu’un mari ne devrait jamais faire part de ses problèmes financiers aux membres de sa famille car ceux-ci sont incapables de les résoudre. Cela signifie que la personne qui est censée supporter financièrement la famille est le mari. C’est lui qui supporte sa femme et pas l’inverse.

“Pourtant, les choses ne sont pas comme vous les avez présentées. De fait, vous êtes l'unique coupable de vos difficultés ! Le doigt de l'accusation doit être dirigé vers un seul individu : vous et personne d'autre. Il est stipulé sur le contrat de mariage qu'il incombe au mari de mettre le pain sur la table, d'être la source de revenus de son foyer et d'assurer tous les besoins de sa femme. Je vous rappelle que sur votre qétouba, il n'est point inscrit que vous devez enseigner à votre femme l'émouna ou la confiance en Hachem.”

Un mari doit toujours faire attention à ne pas laisser penser aux membres de sa famille qu'il n'est pas capable d'être leur source de revenus. Si sa femme le questionne à ce sujet, il doit la rassurer en lui disant qu'il pourra certainement assumer toutes ses responsabilités et que – dans tous les cas – Hachem viendra à leur aide. Ceci ne doit pas être oublié : de la même façon que les yeux d'une femme sont tournés vers son mari, ceux du mari doivent l'être vers D-ieu.

Par conséquent, c’est également au mari qu’il incombe d’être attentif aux paroles de sa femme et de faire tout ce qu’il peut pour l’aider, lorsque cela est nécessaire. C’est en agissant ainsi qu’il contribue au bien-être moral de sa femme. Il faut que le mari réalise que le bien-être moral de sa femme ne pourra pas être assuré si elle doit écouter ses problèmes financiers, venir à son aide et tenter de résoudre elle-même la situation. C’est pour cette raison qu’en hébreu, on dit qu’un homme “nossé” (“épouse”) une femme. Le mot “ossé” veut également dire “porter”, “supporter”. En d’autres termes, c’est à l’homme qui revient de supporter financièrement sa femme. En hébreu, on ne dit jamais qu’une femme “nossé” un homme.

Il est écrit dans le livre de la Genèse (3:19) qu'Hachem maudit Adam en lui disant : “C'est à la sueur de ton front que tu mangeras du pain.” D-ieu ne s'est pas adressé à 'Hava (Ève). Nous apprenons de cela que le Créateur a imposé la responsabilité financière du foyer uniquement sur les épaules de l'homme et pas sur sa femme.

Mon expérience m’a appris que lorsqu’un mari fait part à sa femme de ses difficultés financières, non seulement celle-ci ne peut pas venir à son aide, mais elle est brisée par cette nouvelle. Cela crée pour le mari un problème nouveau : il doit maintenant faire face à la douleur et au malheur que ressent sa femme.

Nos Sages ont dit qu'un homme qui se mari accepte un joug sur ses épaules. Cela signifie que c'est sur l'homme que repose la responsabilité de trouver un revenu pour son foyer. Nos Sages n'ont pas dit que le joug est placé sur les épaules du couple. La leçon qu'ont voulu nous enseigner nos Sages n'est-elle pas claire ?

La direction des dépenses d’un foyer tombe dans une des trois catégories suivantes :

La responsabilité de fournir un moyen de subsistance à la famille n'incombe pas à la femme. Même si la femme possède une forte dose de courage et que c'est elle qui est l'unique source de revenus du foyer, dès l'instant où elle rencontre des problèmes dans ce domaine, la responsabilité revient immédiatement au mari et à lui seul.

Dans le cas des deux premières catégories, il y a de grandes chances que la situation évolue en de fréquentes disputes. La raison en est que le mari a son mot à dire en ce qui concerne la façon dont les dépenses sont effectuées. Par conséquent, il se sent investi du rôle d’inspecteur et ceci à toutes les raisons d’irriter sa femme. Cela risque d’arriver chaque fois qu’il commence à critiquer sa femme en estimant qu’elle gaspille l’argent du couple. Logiquement, la femme répond à ce type d’accusations, ce qui l’oppose automatiquement à son mari.

Il n'y a pas très longtemps, un jeune marié approcha le Gaon Rabbi Ben Tsion Abba Shaul. Ce jeune informa le grand Sage qu'en raison du temps qu'il passait à étudier la Tora, il n'avait pas les moyens financiers d'acheter une nouvelle robe à sa femme. Voici ce que lui répondit le Rav : “Ferme ta Guémara et trouve un travail ! Achète les vêtements que ta femme a besoin. En te mariant avec elle, tu t'es engagé à subvenir à ses besoins. En aucun cas l'étude de la Guémara peut te permettre de renier tes paroles l” Nous apprenons de cette histoire la véritable

1 – Le mari est le seul responsable des dépenses ; 2 – Le mari est la femme partagent la responsabilité ; 3 – La femme est la seule responsable des dépenses.

Cependant, si le mari laisse les ficelles de la bourse sous le contrôle absolu de sa femme (3ième catégorie), les avantages sont multiples. En premier lieu, cela permet à la femme d’être investie d’un sentiment de confiance : son mari croit en elle et il lui

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IDEES CREATIVES- SOLEIL


IDEES CREATIVES - PLAGE


Ascenseur

Grillade.

Question:

Question :

Existe t’il un probleme de union dans un ascenseur?

Ce Shabbat, nous faisons Al Haesh pour la seudah. Pour garder la nourriture au chaud, nous voulons enlever la grille et coller la casserole avec de la nourriture sur le dessus des braises. Est ce ok?

Reponse:

Reponse: Non puisque que a n’importe quel moment l’ascensseur peut s’ouvrir et laisser des personnes rentrer.

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Pour ce faire, vous devrez mettre un morceau de papier d'aluminium sur le dessus des braises, puis placer la casserole dessus. Vous ne pouvez pas mettre la casserole directement sur les braises.

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Le Mariage

Location Vacance

Question :

Question :

B’ezrat Hachem, je vais me marier dans quelques semaines avec une fille merveilleuse. Nous sommes tous les deux Baalei Teshuva et nous allons construire un magnifique foyer B’ezrat Hachem. Il y a un problème, nos parents insistent pour qu’elle me mette un bague au doigt. Ils nous ont dit qu’il est important que la mariée donne une bague au marié aussi, car cela montre qu’il est également lié à elle. Ils seront terriblement contrariés si nous ne le faisons pas. Je ne veux pas causer de problèmes ni de sentiments négatifs. Y at-il un problème si elle me la donne ensuite pour les rendre heureux?

Je loue une maison de campagne pour des vacances pour quelques semaines. Avonsnous besoin de monter une mezouza?

Reponse:

Reponse: Il y a un problème et ce n'est pas une bonne idée de le faire et votre Kiddouchin pourrait ne pas être bon. Cependant, si vous pratiquez le Kiddouchin, donnez-lui la bague et arrêtez de faire quelque chose. Prenez une photo, attendez une minute ou attendez la lecture de la Ketouba. Elle pourra alors vous donner la bague si elle le souhaite et dire quelque chose à propos de vous, son mari, etc. Cela devrait aller.

Cela dépend de combien de temps vous y resterez. Si vous y allez pour moins d'un mois, pas besoin, si plus vous devrez en poser une.

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Des signes de vitalité Paracha Massei Vie et activité sont des termes qui sont presque synonymes car le mouvement est l’un des signes fondamentaux de la vie. La matière simple, inerte est limitée à son emplacement ou à son cap spécifiques alors qu’une entité possédant une âme a l’aptitude de se mouvoir, selon ses choix, d’un lieu à un autre. Bien plus, en ce qui concerne l’être humain, la tendance par rapport au mouvement physique, mental ou spirituel s’exprime par une direction «ascendante». L’homme cherche à grandir et à avancer. Cela se vérifie de manière évidente dans notre service divin. Car dans notre conscience de ce qui est spirituel, sont implicites notre reconnaissance d’un désir de nous dépasser, notre volonté d’aller au-delà de nous-mêmes et de gagner notre accomplissement en développant une relation avec notre source divine illimitée. Les voyages personnels Ces concepts ont leur écho dans la Paracha de cette semaine : Massei. Masséi signifie «voyages» et la Torah évoque 42 étapes différentes dans le voyage de la nation juive naissante depuis la terre d’Egypte jusqu’à son entrée en Israël. Le Baal Chem Tov explique que ces 42 étapes du voyage de notre peuple se retrouvent dans la vie de chaque individu lorsqu’il avance depuis sa naissance, son «exode d’Egypte» personnel jusqu’à son entrée dans la «Terre de la vie», la contrepartie spirituelle d’Erets Israël. Tout ce voyage à travers le désert (et la vie) a pour but de renvoyer à une ascension spirituelle. Même les étapes associées à des événements négatifs ont, à leur source, un élan positif. Pour donner un exemple, l’un des campements du Peuple Juif était appelé Kivrot HaTaavah, «les tombes de [ceux qui étaient possédés par le désir] », les Juifs y ayant enterré ceux qui avaient été punis pour leur appétit insatiable de viande. Ce nom Kivrot Hataavah signifie littéralement «les tombes du désir insatiable» c'est-à-dire que dans ce lieu, les Juifs avaient atteint un tel degré de connexion avec D.ieu qu’ils y «avaient enterré» tous leurs désirs matériels. Néanmoins, puisque D.ieu désire que les entreprises spirituelles des Juifs soient réalisées par leurs propres efforts, le peuple avait reçu le libre-arbitre et dans cet exemple, ils échouèrent. Malgré cet échec, l’élan associé à ce lieu et le potentiel correspondant, qui peuvent être réalisés par chaque Juif, sont positifs. Plus encore, même si une personne ne réalise pas d’emblée son potentiel, à une étape particulière de sa vie, et ne réussit pas à relever un défi spirituel, elle doit savoir que son «voyage» n’est pas terminé. Ce n’est qu’une étape et une descente temporaire peut finalement mener à une ascension, si elle corrigée par le service de la Techouva (retour à D.ieu).

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Un campement ou un voyage ? Ce qui précède soulève une question relative à la terminologie choisie par la Torah. Comme il a été mentionné, le mot masséi signifie «voyages» et pourtant dans le texte de la Torah le sens en est «campements». D’un point de vue linguistique, un tel usage ne pose pas de problème puisque, comme l’a précédemment commenté Rachi, «comme [les Juifs] allaient plus tard voyager du lieu de ces campements, il est approprié de les décrire par le terme maassaot [voyages]». Néanmoins, la question subsiste. Apparemment, le fait que chaque campement soit nommé semble mettre l’accent sur chacun de ces points d’arrêt, comme étant une entité à part entière. Il est possible d’expliquer que l’intention est de mettre l’emphase sur le fait que tous ces campements constituaient simplement des étapes dans le voyage vers Erets Israël. Notre vision doit toujours porter sur le but ultime ; en aucune façon un lieu de repos temporaire ne doit être considéré comme quelque chose de plus que cela. Sans nier les aspects intéressants d’une telle explication, elle n’apparaît pourtant pas appropriée dans le contexte de la Paracha. Car la Torah recense ces 42 étapes, avec l’intention de souligner les événements qui eurent lieu dans chacune d’entre elles, pour en tirer une leçon et selon les enseignements du Baal Chem Tov, les appliquer à nos propres entreprises spirituelles. Etant donné que chaque pas de ce voyage représente une phase de sainteté, il possède une importance par lui-même. En fait, nos Sages statuent que parce que ces campements furent faits «selon la parole de D.ieu», chacun reçut une dimension d’éternité. Pourquoi donc la Torah se réfère-t-elle à eux d’une manière qui souligne plutôt leur nature temporaire ? Le but de notre service divin Il est possible d’expliquer que la Torah utilise le terme massaot parce que c’est l’expression ultime du potentiel humain. Comme nous l’avons dit, notre potentiel spirituel s’exprime en dépassant les circonstances immédiates. Ainsi la ‘Hassidout interprète le verset «Je t’accorderai [le potentiel] de progresser parmi ceux qui sont debout». «Ceux qui sont debout» se réfère aux anges dont le service spirituel reste toujours au même niveau. Par contre, l’être humain à la possibilité de s’élever et peut «progresser» bien plus haut que son état présent. C’est pour souligner ce potentiel et établir son expression comme l’un des buts du service divin que la Torah appelle ces campements maassaot. Le voyage ultime A propos du verset : «voici les voyages des Enfants d’Israël qui quittèrent la terre d’Egypte», Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi s’interroge : «C’est par un voyage de Raamses à Soukkot que les Juifs quittèrent l’Egypte. Pourquoi donc tous les «voyages» suivants sont-ils associés à l’exode d’Egypte ?

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Il explique alors que la forme plurielle est utilisée car chaque voyage du Peuple Juif à travers les siècles se fait «depuis la terre d’Egypte» (un état où l’on se trouve limité) vers Erets Israël (l’état de la liberté ultime que nous vivrons avec l’Ere de la Rédemption). Se concentrer sur ce but ultime rend tous nos accomplissements secondaires. Car quels que grands qu’ils soient, ils sont minimisés par la conscience du but final, la venue de Machia’h. L’individu et le tout Le macrocosme du voyage de l’humanité en tant qu’entité se reflète dans le voyage personnel de chaque individu. Car tout un chacun doit réaliser qu’il a sa propre mission et un rythme pour l’accomplir. Pour certains, le voyage implique d’aller au-delà de la conscience spirituelle déjà présente, alors que pour

d’autres, cela signifie résister à une trop grande implication dans la matérialité et entreprendre de chercher un but spirituel. Mais il y a un dénominateur commun à tous ces voyages individuels. Ils impliquent tous un «départ d’Egypte», car même l’état spirituel le plus développé est limité par rapport au but ultime. Et aucun de ces voyages n’a d’objectif pour lui-même : ils font tous partie de notre progression vers ce but. Avec un seul voyage, un homme peut quitter son Egypte personnelle et se joindre à la progression de l’humanité vers la Rédemption. Et ce premier voyage en annonce le suivant, mettant en route une série qui continuera jusqu’à ce que le projet ultime soit atteint et que nous pénétrions tous à nouveau en Erets Israël sous la conduite de Machia’h.

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Devarim Paracha Devarim

«Voyez, J’ai mis la terre devant vous. Venez et possédez la terre que D.ieu a juré à vos Pères, Avraham, Yits’hak et Yaakov, de leur donner et à leurs descendants après eux» (Devarim 1:8) Rachi offre le commentaire suivant : «Venez et possédez la terre» : il n’y a personne pour contester la sujet et vous n’avez pas besoin de faire la guerre. En fait, s’ils n’avaient pas envoyé les explorateurs, il n’y aurait pas eu besoin d’armes». Le Tout Puissant Lui-même avait promis au Peuple Juif qu’Il leur donnerait la Terre d’Israël. Bien évidemment, dans ce cas, personne ne pouvait émettre de contestation. C’est pourquoi le Peuple Juif aurait pu prendre possession de la terre sans batailles et même sans armes pour décourager un ennemi potentiel. Malheureusement, le peuple manqua de foi. Ils ne se reposèrent pas sur le fait que D.ieu allait les conduire vers la terre de manière miraculeuse. Ils perdirent cette opportunité lorsqu’ils demandèrent : «envoyons des hommes comme explorateurs, pour visiter pour nous la terre et revenir avec un rapport». Leur attitude et leur conduite rendirent nécessaire qu’ils suivent tous les processus naturels pour conquérir la terre : ils rencontrèrent de l’opposition de la part de ses habitants qui les forcèrent à mener des guerres pour affirmer leur droit divin sur le pays. Ces faits comportent une leçon que nous pouvons appliquer de nos jours et dans notre situation présente. La Rédemption future par Machia’h est présentée comme analogue à la sortie d’Egypte : «comme aux jours de votre sortie de la terre d’Egypte, Je vous montrerai des choses merveilleuses» (Mi’hah 7 :15). En fait, les merveilles et les miracles de la Rédemption messianique excéderont ceux de l’exode. Si, alors, l’entrée en terre d’Israël et sa conquête par ceux qui avaient été libérés de l’exil égyptien étaient censées se faire de façon miraculeuse : «il n’y a personne pour contester le sujet et vous n’avez pas besoin de faire la guerre» , combien plus grands encore seront les miracles avec la Rédemption messianique ! De nos jours, également, tout comme alors, la chose dépend des Juifs eux-mêmes. Nous devons montrer une foi absolue en D.ieu et en Sa promesse que toute la terre d’Israël appartient au Peuple d’Israël ! Nous devons proclamer, clairement et sans équivoque, que la Terre d’Israël est l’héritage éternel d’Israël. «Si les nations du monde disent à Israël» vous êtes des voleurs parce que vous avez pris par la force les terres des sept nations (de Canaan), ils leur répondront : «la terre entière appartient au Tout Puissant. Il l’a créée et Il la donne à qui Il le désire. La Terre d’Israël a été donnée (aux nations) par Sa volonté et par Sa volonté Il la leur a reprise et nous l’a donnée ! (Rachi sur Beréchit 1,1) Quand nous exprimerons cette foi vraie et absolue en D.ieu, nous mériterons immédiatement que soit accomplie la promesse que personne ne contestera le

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sujet et il n’y aura plus de guerres ni besoin d’armes : «Je briserai de la terre l’arc, l’épée et la guerre et Je les ferai reposer en sécurité» (Osée 2 :20).

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Le Chema Paracha Vaet’hanan La prière la plus célèbre de la liturgie juive est le Chéma. La première partie de cette prière apparaît dans la Paracha de cette semaine (Devarim 6: 4-9). Les seconde et troisième parties se lisent respectivement dans les textes de Devarim (11:13-21) et Bamidbar (15:37-41). C’est une Mitsva importante de prononcer le Chéma deux fois dans la journée : le matin et le soir. On le rencontre également à d’autres reprises dans le livre de prières. Ainsi, en dehors de sa récitation le soir, la prière du Chéma est également prononcée tout juste avant d’aller se coucher. C’est l’un des premiers textes que l’on enseigne aux jeunes enfants et c’est aussi celui avec lequel on quitte ce monde. Le point essentiel de la première phrase du Chéma souligne que «D.ieu est Un». Le Talmud enseigne qu’il faut s’attarder lorsque l’on prononce le mot «Un», E’had. «Celui qui s’étend sur le mot E’had voit ses jours et ses années prolongés». La ‘Hassidout explique que cela signifie qu’il convient de penser et de méditer sur le sens profond de ce terme. L’idée que D.ieu est «Un» ne veut pas seulement dire qu’il n’y a qu’un D.ieu, unique, mais que l’ensemble de la création est un avec Lui. En d’autres termes, il n’existe rien en dehors de D.ieu, rien à part Lui. Tout ce que nous percevons, chaque parcelle d’existence n’est rien d’autre qu’une manifestation voilée de D.ieu. C’est pour cette raison que tout dans l’univers dépend complètement de D.ieu et ce, à chaque instant. D.ieu a créé l’univers, il y a bien longtemps, mais Il en maintient continuellement l’existence. Les Sages évoquent un courant d’énergie émanant de l’essence infinie de D.ieu, ce qui permet à l’univers d’exister. S’Il devait enlever cette force vitale du monde, ce dernier ne pourrait subsister. Comme l’exprime Maïmonide : D.ieu ne peut exister sans le monde mais le monde ne peut exister sans D.ieu. C’est avec cette idée en tête que l’on prononce le Chéma de tout son être. L’unité Les lettres hébraïques renferment des valeurs numériques qui aident à comprendre le sens de la Torah et des prières. Le mot «Un» dans le Chéma, E’had, comporte trois lettres : Alèph, ‘Hèt et Daleth. Alèph, dont la valeur numérique est «un», se réfère à D.ieu LuiMême. ‘Het dont la valeur numérique est « huit», renvoie aux sept cieux et à la terre, c’est-à-dire, le haut et le bas, le plan vertical, comprenant toutes les dimensions spirituelles. La troisième lettre, Dalèth, dont la valeur numérique est «quatre», dénote les quatre directions, sur le plan horizontal, le nord, le sud, l’est et l’ouest. Nous pouvons désormais comprendre ce à quoi renvoie le Talmud lorsqu’il dit qu’il faut s’attarder sur le mot E’had. Cela signifie qu’il faut passer du temps à penser au sens de ce mot : le monde et toutes ses dimensions, spirituelles comme matérielles, l’intériorité du monde et l’univers physique dans son ensemble, sont tous une réelle expression de l’infinie unité de D.ieu. Le Peuple Juif, lui-même, est décrit comme E’had : «une nation dans le monde». Cela implique que non seulement nous Page

sommes uniques dans le monde mais également que nous sommes le peuple qui communique à toute l’humanité le concept de l’Unité de D.ieu. Plus encore, en respectant les commandements de D.ieu dans notre vie quotidienne, nous attirons l’Unité Divine dans le monde, dans chaque détail de notre existence matérielle. Et comme l’exprime le Talmud: D.ieu nous récompense en nous accordant des années et des jours long.

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Un judaïsme dynamique

Paracha Ekev Il existe des systèmes statiques et d’autres dynamiques. Le système statique semble avoir une structure solide et stable. Mais parce que, par définition, il ne change pas, après un certain temps, il peut arriver à se détériorer voire à s’effondrer. Par contre, un système dynamique est celui du mouvement, du changement et de la découverte. Si vous deviez vous investir dans une affaire commerciale, vous pourriez vous demander : «statique? Ou dynamique?». Cela risquerait d’influencer votre décision, vous faire réfléchir si oui ou non vous allez prendre la direction de la société, ou, si vous étiez un banquier, y investir ou non de l’argent.Vous pourriez avoir la même approche à l’égard d’une communauté que vous voudriez rejoindre : «statique? Ou dynamique?» Y a-t-il une ambiance de dynamisme sain, une volonté d’avancer ou est-elle plutôt sage, plutôt ennuyeuse et fuie par la jeunesse? La même question peut se poser sur la vie juive de chacun. Nous pouvons être installés dans un mode statique, immuable. Nous sommes dans une «case» : nous gardons ce commandement, mais pas celui-là. Nous nous livrons à certains rituels juifs, régulièrement, mais pas à d’autres. De toutes les manières, pourrions-nous avancer, nous ne les avons jamais pratiqués, pourquoi commencer maintenant ? De toutes les façons, ce n’est pas grave, ce sont des sujets secondaires. «Des sujets secondaires» ? C’est précisément ce dont il s’agit dans la Paracha de cette semaine (Ekèv, Devarim 7:12, 11:25). Elle nous parle, et d’emblée, de cela. En fait, nous explique le Rabbi, la Torah nous met devant le défi de devenir plus dynamique dans notre approche de la vie juive. Le commencement de la Paracha stipule: «En résultat d’avoir obéi à ces lois, de les avoir gardées et observées, D.ieu gardera pour vous l’alliance et l’amour

qu’il a promis à vos Patriarches». Cela semble direct. Si l’on garde Ses lois, D.ieu veillera sur nous. C’est d’ailleurs une idée répétée à de nombreuses reprises dans la Torah. Il se peut que nous ayons des questions à ce propos, mais en soi, cette idée semble aisée à saisir. Pourtant, le mot Ekèv, ici traduit par «en résultat» possède plus d’un sens. C’est comme si, sur votre ordinateur, vous cliquez avec le curseur sur le mot et il s’ouvre sur autre chose. Ekèv signifie également «talon». Le commentateur Rachi utilise ce sens du mot et l’explique dans le contexte : «Si vous gardez les lois mineures que les gens piétinent sous leurs talons», alors D.ieu vous donnera Son amour tout particulier. La conclusion est simple : le Juif doit observer non seulement les lois les plus importantes mais également celles qui lui paraissent moindres. Ainsi donc, il existe énormément de lois à observer : les plus importantes et les moins importantes ! Le Rabbi pose alors une question. Pourquoi disons-nous que certaines lois sont plus importantes et d’autres moins ? Parce que nous voyons une belle et solide structure dans le Judaïsme et que nous avons tendance à nous situer par rapport à un certain niveau de cette structure, de façon immuable. Nous nous disons : j’observe les commandements les plus importants, le reste n’a pas d’importance. Cependant, poursuit le Rabbi, le Judaïsme est dynamique. Il nous faut toujours aller de l’avant. Ce que nous avons considéré comme «mineur» est, en fait, très important : sortez de vos petites cases et amorcez quelque chose de nouveau. Cela peut être mettre les Tefilines, pour un homme, aller au Mikvé, pour une femme mariée, étudier davantage la Torah, pour tous. Rachi nous explique que ce pas en avant dans notre conception de nous-mêmes et, en fait, de tout le Judaïsme, réalisera la promesse de D.ieu et l’expression de Son amour.


De la Manne à la viande

Paracha Reéh On peut concevoir la vie comme opérant selon deux modes : le premier consiste en une immersion dans la spiritualité, loin de toute matérialité profane. Cela suggère que l’on est dans un état de calme et de paix absolus et dans une inaction relative, comme durant le Chabbat. Et puis se présente le second mode, l’entrée et l’engagement dans le monde, la confrontation avec tous les problèmes et la lutte pour l’améliorer et créer un environnement meilleur, une société plus intègre, un monde où domine le bien. Chabbat et les jours de la semaine proposent un exemple de ce double mode de vie. Un autre exemple nous est fourni par le temps de la prière quotidienne, la récitation du Chéma et des autres prières, comparés aux autres activités tourbillonnantes d’une journée besogneuse. La Torah nous offre une illustration de ce double processus. Dans le livre de Devarim, le cinquième livre de la Torah, nous voyons le Peuple Juif camper dans le désert sur la rive orientale du Jourdain, non loin de Jéricho. Il s’agit de l’ultime année de leur long séjour dans le désert et leur chef suprême, Moché, âgé maintenant de près de 120 ans, les prépare à pénétrer sur la Terre d’Israël. L’atmosphère dans le grand camp du Peuple Juif, comprenant 600 000 maisonnées et décrit par nos Sages comme occupant douze mille mètres carrés, est remarquable. Au centre, domine le merveilleux Sanctuaire, fait d’or et d’argent, de bois de cèdre et de tapisseries exquises. C’était le prototype du Temple qui serait plus tard construit à Jérusalem. Le jour, une colonne de nuées et la nuit une colonne de feu témoignent de la Présence Divine. Fréquemment, le Peuple se rassemble et écoute les discours pleins d’inspiration donnés par Moché, discours qu’il mit aussi par écrit dans le Livre de Devarim, une forme unique écrite sous la dictée de D.ieu. Que mange le Peuple ? La Manne du ciel. Chaque matin, à l’exception du Chabbat, la terre aride qui entoure le campement est recouverte d’une substance douce, ressemblant à du cristal, que les Juifs viennent ramasser. C’est leur nourriture. Elle est délicieuse. En fait, nos Sages nous disent qu’elle prend le goût de ce que l’on désire consommer. Quand la personne mange la Manne, elle se sent participer à quelque chose de spirituel. La Manne ne possède pas les caractéristiques d’un aliment concret, dont l’estomac est avide. Quand on en mange, on se sent saint. L’atmosphère spirituelle du campement dans le désert ne devait pas durer éternellement. Le projet de D.ieu pour le Peuple Juif était qu’il pénètre dans la Terre d’Israël, sème et récolte, élève du gros et du menu bétail et que, quand il consomme de la nourriture, cela soit, du moins de temps à autre, avec «désir». Il allait l’apprécier, pas seulement spirituellement mais également physiquement. Ce changement est symbolisé par le fait que c’est seulement en entrant en Terre d’Israël, que les Juifs pourraient manger de la viande ordinaire. Dans la Torah, une partie spéciale est consacrée aux instructions au Page

peuple sur le fait de manger «la viande du désir» quand il allait entrer en Israël, incluant les lois de la Che’hita (l’abattage rituel), nécessaires pour que la viande soit Cachère. Notre mission, en tant que Juifs, n’est pas de rester dans l’atmosphère spirituelle du désert ni de nous complaire dans une longue semaine chabbatique, pas plus que de passer notre vie, immergés dans la prière. Nous avons besoin de ces moments, dans notre histoire comme peuple et dans les cycles de la vie, hebdomadaires et quotidiens. Mais nous devons aussi être aptes à nous lever et avancer, entrer le monde de la quotidienneté et travailler à l’améliorer. Une partie de ce processus implique qu’il faut jouir de la vie, y compris de la nourriture et des autres plaisirs, mais d’une manière remplie de sens. Nous apportons la Divinité et la Sainteté dans le monde concret, dans les royaumes de notre désir. Les règles de la Torah, comme les lois de la Che’hita et de la Cacherout, pénètrent dans notre vie pratique, nos activités matérielles et les conduisent à un nouveau degré de sainteté. Il ne s’agit pas là de la sainteté des quarante années dans le désert, avec les colonnes de nuées et de feu. Il s’agit de quelque chose de plus. C’est faire de ce monde – un monde de plaisir et de désir (et parfois même de tentation) – une résidence pour le Divin. C’est là notre véritable tâche, symbolisée par le cheminement de la Manne vers la viande, la transition du mode exclusivement spirituel vers celui de la vie pratique et de la réalité.

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Kol Ayechouot pour les familles Madar, Parienti, Temim et Mouly


Science & Torah La position de notre planète: pas trop loin, pas trop près Il est effrayant de penser que si notre planète était plus proche du soleil, tous les humains, animaux et plantes deviendraient bientôt des éclats de brûlure dans un fourneau géant. D'un autre côté, si nous étions plus loin, nous serions tous des glaçons dans un gigantesque congélateur. Tout le monde sait qu’une couche d’air entoure la Terre, maintenue par la gravité de la planète. Cependant, contrairement à l'hypothèse générale selon laquelle l'air n'a pas de poids, c'est exactement l'inverse qui se produit: un mètre cube d'air pèse environ 2,7 livres. Par conséquent, si l’atmosphère a une hauteur d’environ 366 milles, la pression atmosphérique exercée sur chacun de nous est simplement énorme. Cela reste vrai même si nous prenons en compte les couches supérieures plus fines de l'atmosphère et ne mesurons que le poids qui pèse sur nous des couches inférieures. Pourquoi nos corps humains fragiles ne sont-ils pas écrasés par ce poids? Comment pouvons-nous vivre dans ces conditions? Comment pouvons-nous nous asseoir, nous tenir debout, nous allonger ou même marcher sans ressentir la moindre pression autour de nous?

Gardes ta langue ! Veiller aux sens L’homme doit savoir que tous ses sens, la vue, l’audition et la parole, que le Saint béni soit-Il a implantés en lui, de même qu’ils lui sont indispensables en ce monde-ci, sont encore plus nécessaires à son âme dans le monde à venir. Le gaon de Vilna a écrit que lorsque l’homme méprise une mitsva, il se détruit lui-même, parce que tout ce qui existe dans ses membres tire sa force d’une mitsva. En effet, les 248 mitsvot positives correspondent aux 248 membres de l’homme, donc ensuite il y a un manque dans la partie de son âme qui correspond à ce membre. D’après cela, s’il ne fait pas attention pendant qu’il est encore en vie en ce monde et que sa bouche s’habitue à prononcer des paroles interdites, il lui sera enlevé dans l’avenir la force de la parole dans son âme. Et combien de honte il devra subir pour cela dans le Gan Eden, même s’il mérite à cause des autres mitsvot à y avoir une part, car il sera considéré comme un muet qui n’a pas la possibilité de parler! (Chemirat HaLachon)

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Clairement, “quelqu'un” a construit nos corps avec leur propre pression interne, finement ajustée pour être en équilibre précis avec la pression de l'atmosphère. Ainsi, nous pouvons marcher dans la rue complètement détendus, sans ressentir ni rien savoir des «guerres de pression» qui se déroulent autour de nous et en nous. Simple chance? De plus, si nous regardons la distance entre notre planète Terre et le Soleil, nous voyons un espace de quelque 150 millions de kilomètres - une distance relativement courte en termes d’espace. Il est effrayant de penser que si notre planète était plus proche du soleil, tous les humains, animaux et plantes deviendraient bientôt des éclats de brûlure dans un fourneau géant. D'un autre côté, si nous étions plus loin, nous serions tous des glaçons dans un gigantesque congélateur. Dans notre réalité actuelle, avec la distance entre la Terre et le Soleil exactement telle qu’elle est, les rayons du Soleil nous parviennent avec une intensité qui ne brûle pas. En fait, ce niveau d'intensité est vital pour l'homme, la bête et tout ce qui grandit - c'est ce qui rend notre existence possible.

Femme Vaillante L’éducation à la maison La base de l’existence de la nation, de notre Torah et de notre religion est l’éducation des enfants pour leur enseigner la Torah de Hachem et les élever dans les mitsvot, de façon à ce que jusqu’à leur vieillesse ils ne se détournent pas de Hachem et de Sa Torah. Sur ce principe, la Torah nous donne des ordres et des mises en garde continuelles. Parce que ce sont l’existence de la foi et les bases de la Torah. Nos ancêtres ont toujours observé ce principe de tout leur coeur et de toute leur âme, ont eux-mêmes étudié et enseigné à leurs enfants la Torah de Hachem, écrite et orale, ils ont enraciné en eux la foi pure en Hachem et en Sa Torah, au point que de tout leur coeur ils se sont parfois livrés au feu et à la mort pour la religion du D. vivant. Au prix de leur vie, ils ont enseigné à leurs enfants une Torah pure et parfaite, et leurs enfants à leurs enfants, jusqu’à la dernière génération où nous vivons, où est gravé jusqu’à aujourd’hui sur le coeur de la communauté d’Israël la sainte Torah avec toutes ses lois et ses mitsvot, toutes aimées et chéries aux yeux de tous pour les observer et les accomplir, il n’en manque pas une seule.

Kol Ayechouot pour les familles Beziz, Lugassy, Bensimon, Chemouni, Benita, Mimouni, Chichportiche, Sebag et tous leurs proches


Kol Ayechouot pour Eyal, Linoye, Sheindel, et Yaron

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1 Av: Aharon HaCohen Le premier Grand Prêtre du peuple d'Israël, le fils d'Amram et Yo'heved, le frère de Moché, il était le leader des enfants d'Israël en Egypte et l'émissaire de Moché lors de la rencontre avec Pharaon. Il était le symbole de l'amour de son prochain et recherchait la paix. Elazar ben Aharon HaCohen Il est décédé en (1272 AÈC). Le troisième fils de Aharon et Elisheva, il étudia la Tora directement de Moché Rabbenou, et devint un Grand Prêtre après son père. Il a occupé la position de Grand Prêtre en Eretz Israël et a dirigé l'héritage des terres ancestrales.

HaRav Chmouel Erenfeld - le 'Hatam Sofer 3 Av: HaRav Chimchon d'Austropoli Il est décédé en 5408 (1648). Il est l'auteur du sefer "Karnaïm". 5Av: HaRav Yits'haq Louria, le Arizal Il est né en 5294 (1534), il est décédé en 5332 (1572). Il fut un des grands kabbalistes de tous les

temps ; il a vécu en Egypte et à Tsfat. En 5330 (1570) il émigra en Eretz Israël - selon les instructions d'Eliyahou HaNavi - pour transmettre toute sa Tora au Rav 'Hayim Vital de Tsfat 10 Av: HaRav Yits'haq Abarbanel Né en 5197 (1437), il est décédé en 5268 (1508). Il était un des grands leaders en Tora d'Espagne à l'époque de l'expulsion des juifs de ce pays. Il était un homme d'État, un philosophe, un docteur ; il a écrit un commentaire sur le Tanakh. Il a rédigé une étude sur le livre de Michelet et sur les fondements de prophétie quand il était jeune dans "'Atereth Zeqenim". Il a écrit des commentaires à propos des prophètes et de la Haggada de Pessa'h. Il a vécut à Venise à la fin de sa vie, après avoir beaucoup voyagé. 11 Av: HaRav Yits'haq Blazer Pri Yits'haq Né en 5597(1837), il est décédé en 5667 (1907). Un des plus importants rabbins de Russie, un disciple du Rabbi Israël Salanter, le fondateur du mouvement Moussar ; il devint le Rav de Petersburg en 1864 et le resta pendant 16 ans. Il lutta contre le mouvement des Lumières en Russie. Il quitta ensuite le poste officiel de Rabbin afin de fonder le Kollel Perouchim à Kovno ; il établit l'instruction du Moussar dans la Yéchiva de Slabodka. Il immigra en Israël en 1904, s'installa à Jérusalem et travailla avec le Rabbin Chmouel Salant, le Rav de Jérusalem. Il est l'auteur du sefer "Or Israël", basé sur les lettres de Rabbi Israël Salanter et "Pri Yits'haq" un travail halakhique. 19 Av: HaRav Ya'aqov Kouli - Méam Loez Né en 5445 (1685), il est décédé en 5492 (1732). Il était un des leaders en Tora de Turquie. Il arriva dans ce pays comme simple émissaire de Jérusalem et y resta. Il publia le travail de son Rabbi, le Rav Yehouda Roznis, le "Michné L'Melekh" à propos du Rambam, avec ses propres notes et ajouts. Il initia le projet du Méam Loez, un riche commentaire sur le tout le Tanakh, et écrivit le premier volume. 23 Av: HaRav Ya'aqov Israël Kanievsky le Gaon de Steipler Né en 5659 (1899), il est décédé en 5745(1985). Il est le fondateur de la qehilath Ya'aqov. Son père, le rabbin 'Hayim Peretz, était un cho'het à Horensteiple. La femme du rabbin 'Hayim Peretz avait 60 ans lorsque sa femme mourut, le laissant avec trois filles. Il demanda à son rabbin, le Rav Morde'haï Dov, le beau-fils du Rav 'Hayim Sanzer, s'il devait se remarier. Suite aux recommendations de ce dernier, il se maria avec une jeune femme et eut trois garçons. Le plus âgé était le Rav Ya'aqov Israël. À l'âge de 11 ans, celui fut choisi pour étudier avec le Rav Yossef Yosel Hurvitz à Novardock. À l'âge de 19 ans, il fut envoyé par l'Alter de Novardock pour être responsable d'une yéchiva à Rogatchov. Après avoir travaillé dans l'armée russe, il fut désigné Roch Yéchiva de Novardock à Pinsk. Le 'Hazon Ich lui demanda d'épouser sa soeur. Le Gaon de Steipler est l'auteur de nombreux travaux, dont le plus connu est sans doute "Qehilath Ya'aqov". Son fils, le Rav 'Hayim Kanievsky, est une autorité en Tora en Israël. 29 Av: HaRav Chmouel Salant Rav de Jérusalem Né en 5576 (1816), il est décédé en 5669 (1909). Il est venu vivre en Israël en 5601 (1841). Le Rav Chmouel Salant est parvenu à unifier les nombreux groupes Achkénasim de Jérusalem, et à les diriger avec succès pendant 50 ans.

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Odette Odelia Rahel Bat Marie Ida David Philip ben Odette Odelia Rahel Itskhak ben Smadar Beto’h Kol Holey Ame’ha Israel Adrien Moche Ben Israel Miriam Mireille Janet Bat Ester Morde’hai ben Juliette Marie Ida Bat Juliette Israel Michael ben Sarah David ben Avraham et Bouba Eliahou Daari ben Ovad


UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM Les fils de Chime’hone : Némouèl. Yariv. Zérah’. Chaloum. Mivsame. Michma. H’amouèl. Zakour. Chimi. Méchovav. Yamelèkh. Yocha, fils de Amatsya. Yoèl. Yéhou, fils de Yochivya, fils de Séraya, fils de ‘Hassièl. Elyo’hénaye. Ya’hakova. Choh’aya. ‘Hassaya. ‘Hadièl. Chimièl. Bénaya. Et Ziza, fils de Chifi, fils de Alone, fils de Yédaya, fils de Chimeri. Bène Chémaya. Pélatya. Né’harya. Réfaya. ‘Houzièl. Béné Yichi. Les fils de Réouvène : Yoèl. Chémaya. Gog. Chimi. Mikha. Réaya. Ba’hal. Bééra. Yé’hièl. Zékharyahou. Béla, fils de ‘Hazaz, fils de Chéma, fils de Yoèl. Les fils de Gade : Yoèl Haroch. Chafame Hamichné. Yanaye. Chafate Babachane. Mikhaèl. Méchoulame. Chéva. Yoraye. Yakane. Ziya. ‘Hévèr. Avih’ayil. H’ouri. Yaroah’. Guilade. Mikhaèl. Yéchichaye. Yah’do. Bouz; Ah’i. ‘Havdièl. Gouni. ‘Héfèr. Yichi. Elièl. ‘Hazrièl. Yirméya. Hodavya. Yah’dièl. Les fils de Aarone Hakohène (le Prêtre) : Avichoua. Bouki. ‘Houzi. Zérah’ya. Mérayote ; Amarya. Ah’itouv. Tsadok. Ah’ima’hatss. ‘Hazarya. Yoh’anane. Chaloum. H’ilkiya. Séraya. Yéhotsadak. TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce cœur de pierre et donne-nous un cœur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.

Gratin de pâtes au chèvre

Poisson blanc sauce à l'orange

Ingrédients pour 4 pers: 500 g de pâtes, 100 g de chèvre frais, 20 cl de crème liquide, 50 g de gruyère râpé, sel, poivre, thym

Ingrédients pour 4pers: 4 filets de poisson blanc (cabillaud, sole...), le jus d'une orange, 1 cuillères à soupe de jus de citron, 100 g de beurre, 2 cuillères à soupe de crème fraîche, 2 échalotes, 1 cuillère à soupe de Maïzéna.

Recette : Faites bouillir une casserole d'eau légèrement salée et faites-y cuire les pâtes le temps indiqué sur l'emballage. Egouttez les pâtes et versez-les dans un plat à gratin. Dans une casserole, faites fondre le chèvre frais avec la crème liquide. Salez, poivrez et saupoudrez de thym. Versez la sauce au chèvre sur les pâtes et recouvrez de gruyère râpé. Enfournez 15 minutes au four préchauffé th 7 (210°).

Recette : Disposez vos filets de poisson dans un plat allant au four et faites-les cuire une quinzaine de minutes au four préchauffé à 180° (th 6). Epluchez et émincez les échalotes. Faites-les revenir dans une casserole avec 20 g de beurre. Ajoutez les jus d'orange et de citron puis le beurre coupé en morceaux. Mélangez. Hors du feu ajoutez la crème fraîche puis la Maïzena. Remettez sur feu doux quelques instants en mélangeant pour obtenir une sauce onctueuse. Nappez les filets de poisson de la sauce à l'orange et servez avec du riz.

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https://segoulot.wordpress.com 10 Ségoulot pour trouver son Zivoug ! Special Tou BeAv 1. Acheter un verre à briser sous la ‘Houppa. Il est de coutume que le ‘Hatan brise un verre sous la ‘Houppa. C’est une Ségoula pour un garçon que de l’acheter en avance et de le réserver pour son mariage. Quant aux filles, elles peuvent acquérir d’ores et déjà un Talith à offrir à leur futur ‘Hatan, si D.ieu veut. 2. Réciter le chapitre 121 des Téhilim à la fin de la ‘Amida. A la fin de la ‘Amida, après avoir récité le second « Yihyou Lératson » et avant de faire les trois pas en arrière, il est bon de réciter le chapitre 121 des Téhilim, comme Ségoula pour trouver son conjoint. 3. Honorer ses parents. L’un des meilleurs conseils pour trouver son Zivoug est de se montrer pointilleux dans l’accomplissement de la Mitsva d’honorer ses parents. 4. Réciter le Chir Hachirim avant l’aube. L’aube est un moment propice à l’acceptation de nos prières. Il est conseillé de se lever avant l’aube, de réciter debout le texte du Chir Hachirim, puis de prier pour son Zivoug. Le mieux est de le faire 40 jours d’affilée. 5. Prier 40 jours d’affilée au Kotel. La Présence Divine réside constamment sur le Kotel, c’est pourquoi il est bon d’y prier 40 jours sans interruption pour un bon Zivoug. 6. Prier sur le tombeau de Rabbi Leib « Ba’al Haïssourim » à Tsfat. Si vous êtes en vacances dans le nord d’Israël, prenez le temps de prier sur le tombeau de ce grand Tsaddik (« Ba’alHaïssourim » signifie « celui qui connut de grandes souffrances », en regard des grandes épreuves qu’il surmonta pendant sa vie). 7. Lire les chapitres de Téhilim suivants : 31, 32, 72, 124. On dira ensuite la prière suivante : ‫ ובזכות אותיותיהם‬,‫ שיהיה חשוב ומקובל ומרוצה לפניך קריאת מזמורי תהילים שאמרתי‬,‫יהי רצון מלפניך ה’ אלוקינו ואלוקי אבותינו‬ ‫ ו‬,‫ יצחק‬,‫ ובזכות אבותינו הקדושים אברהם‬,‫ וחילופי תיבות‬,‫ ומסופי תיבות‬,‫ מראשי תיבות‬,‫ והשמות היוצאים מהם‬,‫ונקודותיהם וטעמיהם‬ ‫ ותבטל‬,‫ משה ואהרון יוסף הצדיקודוד המלך עליהם השלום שתפתח מזלי ותתנני לחן וחסד בעיניך ובעיני כל רואי ואמצא בת זוגי‬,‫יעקב‬ ‫מעל כל מין עין הרע וכל מיני עיכובים וכשפים ואתחתן במהרה בקרוב ואבנה בית נאמן בישראל אמן‬ En phonétique : Yéhi ratson miléfanékha, Ado-nay Elo-hénou véélo-hé avoténou, chéyihyé ‘hachouv oumékoubal ouméroutsé léfanékha kriat mizmoré téhilim chéamarti oubizekhout otiyotéhem vénoukodotéhem véta’améhèm véhachémot hayotsim méhèm méraché tévot, ouméssofé tévot, vé’hiloufé tévot oubizekhout avoténou hakédochim Avraham, Its’hak véYa’acov, Moché véAharon, Yossef hatsaddik véDavid hamélèkh aléhèm hachalom chétifta’h mazali vétitnéni lé’hèn oulé’hessed bé’énékha ouvé’éné kol roay vaèmtsa bat zougui (une fille dira : ben zougui), outévatel mé’al kol min ‘ayin hara’ vékol miné ‘ikouvim oukhéchafim vaét’hatèn bimhéra békarov vaévné bayit nééman béisraël, amen. Il est bon de les lire 40 jours d’affilée, et, si vous êtes en Israël, de vous rendre au Kotel le quarantième jour pour les lire. Vous allumerez également ce jour-là (c’est-à-dire le veille au soir) une bougie en l’honneur de Rabbi Méir Ba’al Haness. 8. Faire la Birkat Halévana avec un Minyan et beaucoup de Kavana (concentration). 9. Se renforcer en Emouna (foi en D.ieu). Le fait de comprendre que D.ieu ne vise que notre bien le plus absolu, y compris lorsqu’Il nous fait attendre avant de rencontrer notre Zivoug, est le meilleur moyen de hâter notre délivrance. 10. Prier pour un/e autre célibataire. Le Talmud (Baba Kama 92a) enseigne en effet : « Tout celui qui prie pour son prochain alors que lui-même a le même besoin, se voit exaucé en premier ». Ceux qui viennent consulter le Rav Steinmann Chlita pour demander une bénédiction en vue de se marier ou d’avoir des enfants reçoivent du reste souvent ce même conseil : prier pour d’autres célibataires ou pour d’autres couples en attente de bonnes nouvelles !

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