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Directeur : Rephael Hai
SOMMAIRE :
Graphiste : Jonathan G.
LA QUOTI HALAKHIQUE PESSA’H
Directeur commercial : Rephael G.
Pages 4-7
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SPECIAL ELOUL
Tel. : 050.229.65.22
Pages 8-11
E-mail : famillytorah@gmail.com Distribution Gratuite : Par Email, SMS WhatsUp et Réseaux Sociaux La reproduction et copie d’articles, illustrations et des publicités (sans l’accord écrit de l’annonceur et du journal), publiés dans ce magazine à des fins commerciales, sont strictement interdites sous peine de poursuites. Les annonceurs sont entièrement responsables de leurs publications. Tous documents transmit à notre rédaction ne seront pas retournés. Avec le Soutien de : Rav Moshe Ben Moshe chlit’a
LES 48 VOIES DE LA SAGESSE Pages 12-13 TORAH & SCIENCE - GARDES TA LANGUE Pages 14 LES JARDINS DE RAV AROUSH Pages 18-25 IDEES CREATIVES Pages 26-27 QUESTIONS AUX RAV Pages 28-29
Rav Shalom Arush chlit’a
VIVRE SON TEMPS
Rav Ron Chaya chlit’a
Pages 30-35
Rav Yaakov Mazouz chlit’a
FEMME VAILLANTE
Rav Acher Fitoussi chlit’a
Pages 37
Rav David Nacache chlit’a Yeshiva Or Arachbi
CHEMOT ATSADIKIM - RECETTES - SEGOULOT
Les Rabanim de Koupat Ha’ir
Pages 38-39
Et plein d’autres Gdoley aDor...
HILLOULOT ATSADIKIM Pages 40
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Les Selihots Introduction aux Selihot La tradition nous rapporte que Moché Rabbénou remonta le jour de Rosh ‘Hodesh Eloul pour prendre les deuxièmes tables de la loi et redescendit le jour de Yom Kippour. Ces 40 jours, qui furent un temps de miséricorde, de clémence pour le peuple juif, s’achevèrent à Yom Kippour lorsque Hakadoch Baroukhou se réconcilia avec nous dans la joie. Les Selihot ne sont pas récitées le jour même de Rosh ‘Hodesh. Nous avons donc l’habitude de nous lever à l’aube pour réciter les Selihot (excuses, pardon) et les Ta’hanounim (supplications) depuis Rosh ‘Hodesh Eloul jusqu’à Yom Kippour (Sefaradim).
En Israel, ‘hatsot layla étant vers 0h30 et à Paris, 1h50 du matin à cette période de l’année, nous avons l’habitude de les réciter à l’aube avant la prière de Cha’harit afin de trouver un miniyane facilement. En revanche, il est interdit de les lire avant le milieu (juif) de la nuit. Si on n’a pas pu les lire avant, il est possible de les réciter jusqu’à l’après-midi, mais le plus tôt sera le mieux. Attention : celui qui se lève tôt pour les selihot doit veiller à ne pas somnoler ou s’assoupir lors de la téfila, ni réveiller les gens de la maison qui dorment encore ! Une règle importante à retenir lorsqu’on veut accomplir le service d’Hachem : Il faut d’abord observer ce qui est essentiel en n’ajoutant le supplément qu’après. Comment réciter les selihot ?
Il faut être miniyane (quorum de 10 hommes majeurs) pour réciter certains passage des Selihot. Concernant les Ashkenazim, ils commencent le dimanche qui précède Rosh Hashana (sauf si Rosh Hashana tombe le lundi ou mardi, auquel cas ils commenceront le dimanche de la semaine d’avant).
Le principal lorsque l’on récite les selihot est de les dire avec ferveur, lentement, posément et avec beaucoup de soumission.
A quel moment de la journée réciter les Selihot ?
Avant de lire les selihot, il faudra penser à réciter les bénédictions du matin, y compris la bénédiction de la torah, car les selihot contiennent des versets que l’on ne peut réciter sans avoir dit ces berakhot.
Le meilleur moment pour réciter les selihot est à partir de la moitié de la nuit juive (‘hatsot layla) jusqu’à un moment appelé « achmoret haboker » qui est l’équivalent plus ou moins de ce que l’on appelle l’aube, car c’est un moment de miséricorde.
On a l’habitude de sonner du chofar pendant ou à la fin des selihot afin d’inciter au repentir. En effet, le mois d’Eloul est le moment le plus approprié pour examiner sa conduite, consacrer plus de temps et d’attention à l’étude de la Torah et aux bonnes actions.
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Briout et Na’hat pour Tsipora Yardena bat Ra’hel
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Le Respect des parents – Kiboud Av Vaem Afin de pouvoir saisir et bien comprendre ce sujet, en guise d’introduction, nous rapporterons les différentes définitions du « kiboud av vaem » données par les Sages à travers l’histoire avant d’étudier plus précisément les halakhot pratiques.
Le Rambam écrit donc que l’honneur des parents est une importante mitsva positive puisque la Torah la compare à l’honneur et à la crainte d’Hachem, et que tout comme D. a prescrit d’honorer Son nom et de Le vénérer, Il a ordonné à chacun d’honorer ses parents et de les craindre.
Dans le traité Kidouchine à la page 31a, la Guémara rapporte une question posée à Oula : Jusqu’où va l’honneur des parents ? Il répondit : Voyez donc ce qu’a fait un non-Juif d’Ashkelon appelé Dama ben Netina : Les sages de l’époque désiraient lui acheter une pierre précieuse (destinée à l’efod : pectoral porté par le Cohen Gadol composé de 12 pierres précieuses) à un prix extrêmement élevé, mais il refusa parce que la clé du coffre se trouvait sous l’oreiller où son père s’était endormi et qu’il ne voulait pas le réveiller. Hachem le récompensa l’année suivante lorsqu’une vache rousse naquit dans son troupeau. Les sages achetèrent la vache au même prix que ce qui été proposé pour la pierre précieuse. Une mitsva rationnelle ? Il y a un principe essentiel dans la Torah : Afin de tirer l’intégralité du salaire d’une mitsva, il est essentiel d’observer les mitsvot rationnelles (appelées Michpatim, en opposition à ‘Houkim : catégorie de mitsvot que l’homme ne peut comprendre) uniquement par obéissance parce que c’est Hachem qui nous l’ordonne et non parce que la raison le commande. C’est pour cela qu’il est écrit dans la Parachat Vaet’hanan (où l’on y répète les dix Commandements) : « Honore ton père et ta mère comme te l’a ordonné Hachem ton D.« : ce qui signifie ne les honore pas parce que ta raison te le commande, mais parce que D. te l’ordonne. Le devoir d’honorer et de craindre ses parents est une des mitsvot rationnelles de la Torah. Il est dit : « N’est-il donc pas ton père, ton créateur ? N’est-ce donc pas lui qui t’a fait ? qui t’a organisé ?« En effet, comme l’écrit le Rambam (Chemona Peraquim, chapitre 6) : « Cette mitsva fait partie des mitsvot qui, comme le disent les Sages, auraient dû être instituées si elle n’avaient pas été écrites… ». Cependant le Midrash Talpiyoth 1 nous explique que bien que cette mitsva soit une mitsva rationnelle qu’on devrait déduire et appliquer naturellement, elle doit être accomplie parce qu’Hachem l’a ordonnée, et non parce que la raison et la nature l’imposent. Pourquoi la Torah a-t’elle eu besoin de prescrire cette mitsva dite rationnelle ? Une des raisons est que sans cet ordre de la Torah, l’homme obéirait aussi à ses parents s’ils lui disaient de transgresser les lois de la Torah.
Les sages disent également qu’il y a trois associés pour la formation d’un enfant : Hachem, le père et la mère. Lorsqu’on respecte ses parents, Hakadoch Baroukh Hou déclare : « C’est comme si je résidais parmi eux et qu’ils M’honorent. » Mais quand on fait de la peine à ses parents, Il déclare : « Bien m’en a pris de ne pas habiter parmi eux ! Si j’habitais avec eux, ils me feraient de la peine ! ». De plus, le Talmud de Jérusalem, dans le traité Kidouchine explique que l’honneur des parents a préséance sur l’honneur d’Hachem. […] Rabbi Chim’on bar Yo’hai s’exclame donc : « Grand est l’honneur des parents car Hakadoch Baroukh Hou le préfère à son propre honneur ! » Avoir de la reconnaissance et de la gratitude Le ‘Hinoukh nous donne une raison au commandement d’honorer ses parents : « L’une des racines de cette mitsva, c’est que l’homme doit avoir de la reconnaissance et de la gratitude envers celui qui lui fait du bien et non se montrer ingrat car c’est un grave défaut qu’Hachem déteste. En acquérant cette qualité envers ses parents, il apprendra aussi à reconnaitre la bonté de D. son créateur […] et disposera son esprit à comprendre avec quel soin il doit le servir ». Afin de témoigner à ses parents l’honneur qui leur incombe, il est écrit qu’il faut les considérer comme d’importantes personnalités. Grâce à cela, on les honorera en paroles et en actes. En revanche, il est dit de quiconque méprise ses parents en pensée, en parole ou en actes, les contredit, s’assied à leur place, etc… : « Maudit soit celui qui traite son père ou sa mère avec mépris ». (Sefer ‘Harédim)
Comparaison avec Hachem Nous apprenons d’après Rabbi que l’honneur des parents est précieux « aux yeux » du Créateur puisqu’il compare leur honneur et leur crainte à son honneur et à sa crainte, et leur outrage à son outrage, etc… Comme l’explique le Meïri sur le traité Kidouchine : « Le même châtiment sanctionne l’outrage des parents et l’outrage de D.«
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Le Matok Midevach (chapitre 7) dit : « Si un homme honore son père et sa mère, ses enfantsl’honoreront lui aussi. Mais s’il traite leur honneur à la légère, il sera lui aussi humilié par ses enfants… » De plus, le ‘Hayé Adam (Nichmat Adam : règle 16, chapitre 1) rapporte que l’obligation de respecter ses parents découle aussi de celle de rembourser une dette car les
Kol Ayechot pour Reouven Moche, Noa Batia, Yael Tirtsa, Nathan Avraham, David Yossef
enfants doivent rendre à son père ou sa mère les bienfaits qu’ils lui ont prodigués. Un des aspects de ce remboursement est de rendre le profond amour qu’ils leur ont témoigné.
Faire la volonté de ses parents Il est très important pour un fils avisé de comprendre ce que désirent ses parents et de faire leur volonté. Par exemple, si D. lui a accordé des richesses et que son père est démuni, il l’entretiendra et assurera tous ses besoins de bon coeur, avec de douces paroles et beaucoup de respect. Le Méïri (Kidouchine 29a) et le Séfer haYeréim (mitsva 222) écrivent que « la crainte et l’honneur des parents n’ont pas de limites. Plus on s’y applique, plus on est digne de louanges.« Il est fréquent que lorsqu’une mère donne un ordre à son enfant, il se rebelle, prétextant que c’est toujours à lui et jamais aux autres qu’elle présente ses requêtes. L’enfant devrait au contraire s’empresser d’obéir à sa mère avec un profond sentiment de joie d’avoir mérité d’accomplir une mitsva si grande et si précieuse qui lui assure une récompense dans ce monde comme dans l’autre. Quelques exemples de Respect des parents Dans le traité Kidouchine (31b), la Guémara rapporte plusieurs histoires de Sages confrontés au kiboud av vaem : Lorsque la mère de Rabbi Tarfon désirait monter sur son lit, il lui servait de marchepied ! Quand il s’en félicita au Beth Hamidrach, les Sages lui répondirent : « Tu n’as pas atteint la moitié de ce que demande l’honneur des parents ! » puisqu’il avait précédemment humilié sa mère quand elle jeta une bourse remplie de pièces à la mer.
Le respect des parents allonge la vie ! Le Cha’arei Aharon (Chemoth 20,12) nous explique en quoi la longévité est une juste rétribution du respect des parents. Dans la parachat Toledoth, il est dit à propos des épouses de ‘Essav (filles de ‘Heth) : « Elles furent une amère affliction pour Yits’hak et pour Rivka ». C’est la raison pour laquelle Rivka dit à son mari Yits’hak : « Si Ya’acov prend une épouse parmi les filles de ‘Heth … à quoi bon vivre ? » Cela nous montre que lorsque les enfants refusent d’obéir, la vie n’a plus de valeur pour les parents. En revanche, en respectant leur volonté, ils les honorent et cela leur donne le goût à la vie. C’est pourquoi D. rétribue les enfants selon leurs actes et leur ajoute également des années de vie.
Ce cours est tout particulièrement dédié à l’élévation de l’âme de mon Père et mon Rav Adrien Moché ben Marie Ida et Israel, sans qui je ne serai pas là aujourd’hui et qui à toujours étais la pour moi pour me diriger vers le droit chemin et ma donner le gout à l’étude de la Torah. Il nous a quitté la veille de Rosh Hashana il y a déjà 2 longues années. Tu as su toujours tous données pour ta famille, tu étais un Homme exceptionnel et extremement talentueux, un artiste , un bosseur, un combattant mais surtout un père, un proffesseur et un exemple pour nous tous. Merci papa pour tous ce que tu as fait pour nous tous, tes enfants et tes petits enfants et surtout Merci PAPA pour avoir été mon père et m’avoir appris un devenir un homme à mon tour.
Rav Yossef lui s’exclamait dès qu’il entendait le bruit des pas de sa mère : « Je vais me lever devant la Chekhina qui arrive ». Dans la Guémara, traité Berakhot (16a), les sages rapportent que seuls 3 hommes sont nommés Avot (père) : Avraham, Yits’hak et Ya’acov. Pourquoi ? Car ces trois patriarches ont honoré leurs parents de façon magistrale.
Avraham, malgré le fait que son père soit idolâtre, demanda à Hachem, lorsqu’il lui ordonna « Va-t-en de ton pays », « Devrais-je partir et abandonner le kiboud av vaèm ? » C’est pour cette raison que la Torah mentionne la mort de Tera’h, avant le départ d’Avraham.
Yits’hak honorait son père au point de lui obéir même lorsqu’il était prêt à le sacrifier pour Hachem.
Adrien Moché ben Mari Ida et Israel Michael
qui nous a quitté 29 Eloul 5777 Yehi Zir’ho Barou’h
Ya’acov agit contre son gré afin d’obéir à sa mère lorsqu’elle lui demanda de devancer Essav pour obtenir la bénédiction du premier né. C’est parce qu’ils ont honoré au plus haut point leur parents qu’ils ont eu le privilège d’être appelé Avot par tous leurs descendants. Telle est la juste rétribution : celui qui honore ses parents, mérite que ses enfants l’honorent à son tour.
Kol Ayechouot pour Yeoudit bat Miriam vé Baala ou bita, Salomé Keren bat Yeoudit vé Baala et Eliran Michael Israel ben Yeoudit
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L’ABC du mois d’Eloul Le dernier mois du calendrier juif est en réalité le plus important – il sert de préparation aux Fêtes Solennelles. Si vous aviez une convocation importante prévue au tribunal – de nature à déterminer votre avenir financier, ou votre existence même – vous vous assureriez à coup sûr de vous préparer des semaines à l’avance. À Roch Hachana, chaque individu est jugé sur le mérite de ses actes : s’il est destiné à vivre ou non pendant l’année ; si ses finances seront bonnes ou mauvaises ; s’il sera en bonne santé ou malade. Tout ceci est déterminé à Roch Hachana. En Eloul – le mois précédant Roch Hachana – commence une période d’introspection intensive, une période destinée à clarifier nos buts dans l’existence, et à nous rapprocher de D.ieu. C’est une période pour prendre conscience de son objectif dans la vie, plutôt que de traverser superficiellement les événements de la vie en amassant de l’argent et en recherchant les plaisirs. C’est une période où nous prenons du recul et nous nous examinons sous un œil critique et avec honnêteté, comme les Juifs l’ont fait depuis des temps immémoriaux, avec l’intention de s’améliorer. Les quatre lettres du terme hébraïque Eloul (aleph, lamed, vav, lamed) sont les premières lettres des quatre mots Ani lédodi védodi li – « Je suis à mon Bien Aimé et mon Bien-Aimé est à moi » (Cantique des cantiques 6:3). Ces termes résument la relation entre D.ieu et Son peuple. En d’autres termes, le mois précédant Roch Hachana est une période où D.ieu nous « tend la main », dans une tentative de créer une atmosphère propice à la spiritualité, qui stimule la techouva. Sli’hot À compter du samedi soir avant Roch Hachana (pour les ashkenazes), nous récitons les « sli’hot », une série particulière de prières qui invoquent la compassion de D.ieu. Si Roch Hachana tombe en début de semaine, alors les « Sli’hot » commencent le samedi soir de la semaine précédente. (Les Séfarades commencent à réciter les « Sli’hot » à Roch ‘Hodech Eloul). Après la faute du Veau d’Or, Moïse demanda à D.ieu d’expliquer Son système de relation au monde. La réponse de D.ieu, connue comme les « 13 Attributs de miséricorde », forme l’essence des prières des Sli’hot. Les treize Attributs évoquent la « patience de D.ieu. » Le même D.ieu qui nous a créés avec une ardoise vierge et un monde d’opportunité nous offre une autre occasion si nous avons employé la première à mauvais escient. Les Sli’hot doivent être dites avec un minyane. Si ce n’est pas possible, alors il faut tout de même les réciter seul, en omettant les parties en araméen et les « treize Attributs de miséricorde. » Enfin, l’aspect le plus important d’Eloul est de concevoir un projet de vie. Car lorsque le Grand Jour arrive, et que chacun se tient devant le Tout-Puissant pour implorer une nouvelle année, il nous faut savoir ce que nous demandons ! Ajouts aux offices À compter du second jour de Roch ‘Hodech Eloul, c’est la coutume ashkénaze de sonner du chofar chaque matin
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après les prières, afin de nous éveiller au jour du Jugement à venir. Le son plaintif du chofar nous inspire à saisir pleinement l’opportunité d’Eloul. Également à partir d’Eloul, nous récitons le psaume 27 dans les offices du matin et du soir. Dans ce Psaume, le Roi David s’exclame : « Une chose que je demande… c’est de résider dans la maison de D.ieu tous les jours de ma vie. » Nous nous concentrons sur la force unificatrice de D.ieu dans notre vie, et aspirons à consolider notre lien avec la dimension infinie transcendante. Une période de quarante jours Revenons 3000 ans en arrière au désert du Sinaï. D.ieu a énoncé les Dix Commandements, et les Juifs ont érigé le Veau d’Or. Moïse implore désespérément D.ieu d’épargner le peuple. Le premier jour d’Eloul, Moïse gravit le Mont Sinaï et quarante jours plus tard – le fameux Yom Kippour – il revient vers le peuple, tenant une nouvelle, seconde série de Tables en pierre. Pour nous aussi, le mois d’Eloul inaugure une période de quarante jours qui culmine avec le jour le plus saint de l’année, Yom Kippour. Pourquoi quarante ? Quarante est un nombre de purification. Les eaux du déluge de Noah durèrent quarante jours, et le mikvé – le bain rituel de purification – contient 40 mesures d’eau. Eloul représente une opportunité immense. À cette période, nombreux sont ceux qui intensifient leur étude de la Torah et leur accomplissement de bonnes actions. Et ils sont nombreux à effectuer un ‘hechbon quotidien, à savoir un compte-rendu des « pertes et profits » spirituels. Événements de l’an 2448 De nombreuses fêtes juives reposent sur les événements d’une année cruciale dans l’histoire juive – 2448 ou 1312 avant l’ère commune. Il y a environ 3300 ans, au cours de l’année juive 2448, le peuple juif fut libéré de l’esclavage égyptien, suite à la plaie des Premiers-Nés. Cette date était le 15 Nissan, la première célébration de Pâques. Une semaine plus tard, avec les troupes égyptiennes à leurs trousses, la Mer Rouge se fendit et le peuple juif marcha sur la terre sèche. Ceci advint le septième et dernier jour de la fête de Pessa’h. Les Dix Commandements et le Mont Sinaï: cinquante jours plus tard, au cours de la fête de Chavouot, D.ieu donna les Dix Commandements au peuple juif au Mont Sinaï. Au Sinaï, les Juifs retrouvèrent le niveau d’immortalité d’Adam et Eve dans le Jardin d’Eden. La première ascension de Moïse : suite à la révélation, Moïse monta sur le Mont Sinaï pour étudier plus en détail la Torah directement avec D.ieu. Au terme des quarante jours, D.ieu tendit à Moïse deux Tables en saphir de la même taille et de la même forme, sur lesquelles les Dix Commandements étaient gravés. Le Veau d’Or : le 16 Tamouz, alors que Moïse n’était pas encore redescendu de la montagne, le peuple juif commença à paniquer. Ils cherchèrent un autre
Kol Ayechouot pour les familles Beziz, Lugassy, Bensimon, Chemouni, Benita, Mimouni, Chichportiche, Sebag et tous leurs proches
« dirigeant » et érigèrent le Veau d’Or. Immédiatement, les Nuées de Gloire – la protection divine de D.ieu – partirent. La grandeur spirituelle avait quitté les Juifs et ils étaient redevenus mortels. Le 17 Tamouz, Moïse descendit de la montagne et brisa les Tables, détruisit le Veau et punit les transgresseurs. La seconde ascension de Moïse : le 19 Tamouz, Moïse gravit à nouveau le Mont Sinaï pour implorer D.ieu d’épargner la vie du peuple juif. Il pria avec une grande intensité, et après quarante jours, D.ieu consentit à épargner le peuple juif grâce au mérite de ses ancêtres. Le dernier jour d’Av, Moïse revint vers le peuple. Leurs vies furent épargnées, mais la faute n’avait pas encore été pardonnée. La troisième et dernière ascension de Moïse : Moïse monta sur le Mont Sinaï Roch ‘Hodech Eloul et demeura dans le camp céleste pendant quarante jours (comptabilisant un nombre total de 120 jours passés là-bas). Dorénavant, le mois d’Eloul devint une période particulièrement propice pour se rapprocher de D.ieu. Au terme des quarante jours, le 10 Tichri, D.ieu accepta d’étaler la punition du Veau d’Or sur plusieurs générations. Il donna alors à Moïse une nouvelle, seconde série de Tables.
Moïse descendit de la montagne avec de bonnes nouvelles pour le peuple : la réunification était complète et la relation rétablie. Après cela, le 10 Tichri fut désigné comme un jour de pardon pour toutes les générations futures : Yom Kippour, le Jour du Pardon. Sources Midrachiques : Exode Rabba 32:7, 51:8; Tan’houma - Ki Tissa 35 Se préparer au jugement Rabbénou Its’hak Abohav écrit dans Ménorat HaMéor : Toute personne intelligente qui doit comparaître au tribunal devant un roi mortel passera certainement des jours et des nuits sans sommeil pour préparer son procès. Il recherchera les conseils de toute personne de sa connaissance bien informée qui pourra l’aider à préparer son procès. Il fera tout pour obtenir un verdict favorable, même si tout ce qui est en jeu n’est qu’une petite partie de sa fortune, et qu’il ne doit faire face à aucun risque personnel. Ne doit-il pas agir de même lorsqu’il comparaît en jugement devant le Suprême Roi des Rois, le Saint béni soit-Il, alors que non seulement lui, mais aussi ses enfants et sa fortune tiennent tous dans la balance ? Rav Shraga Simmons
Kol Ayechouot pour Reouven Moché Bouguid, Noa Batia, Yael Tirtsa, Nathan Avraham Israel bnei Tsipora
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Comment progresser véritablement pendant le mois d’Eloul Avec sa franchise légendaire, le fondateur d’Aish Hatorah nous encourage à prendre notre destin en main à l’approche des fêtes solennelles. Un homme pieux rencontra un groupe de soldats triomphants revenant d’une bataille acharnée, enivrés par leur victoire. — Vous avez remporté un combat mineur, leur déclara-t-il. À présent, préparez-vous à la bataille majeure. — De quelle bataille s’agit-il ? s’enquirent-ils. La guerre qui se joue en nous, contre le mauvais penchant. C’est elle la grande guerre. Vous venez de revenir de trois semaines de combats intenses, et désormais l’ennemi a été terrassé. En revanche, la lutte contre les machinations démentes du yetser hara, le mauvais penchant, ne finit jamais. Même après 100 défaites, il ne vous laissera jamais tranquilles. C’est une bataille constante. Il n’aura de cesse qu’il ne vous tue. Dès que vous baisserez votre garde, il bondira et tentera de vous anéantir. « Dans une guerre classique, il y a une zone de combat. Parfois, vous êtes pris d’assaut mais au moins vous savez où se trouve l’ennemi. En revanche, le yetser hara est un roi du déguisement. Il sait comment dissimuler des illusions sous le couvert de la réalité, comment rationaliser le mal en bien. Il est tellement sournois qu’il sait comment vous amener à vous causer du mal à vous-même et aux êtres qui vous sont chers sans même que vous ne vous en rendiez compte. » (Les devoirs du cœur, 5ème porte (l’unicité de l’action), chapitre 5) Nous débutons le mois hébraïque d’Eloul. C’est le moment d’intensifier la bataille contre le yetser hara et de réapprovisionner notre stock d’armes spirituelles. Le premier plan d’attaque de cet ennemi est d’éliminer votre sens de responsabilité personnelle et de vous la faire confier à quelqu’un d’autre. « Laissons à mes enseignants le soin de m’éveiller au repentir », dites-vous. Ou encore, « laissons mon rabbin m’indiquer les domaines sur lesquels je dois m’améliorer. » Arrêtez d’attendre qu’autrui vous dise ce que vous devez changer pendant le mois d’Eloul. Le seul et unique responsable de votre vie intérieure, c’est vous-même. C’est à vous d’effectuer le travail d’introspection nécessaire, d’être à l’écoute de vous-même, et de déterminer les points précis sur lesquels vous devriez travailler. Comme le dit la Michna : « Si je ne suis pas pour moi-même, qui le sera ? » (Avot 1, 14) Personne ne peut vous aider à progresser si vous ne prenez pas la responsabilité de votre propre parcours spirituel. Vos enseignants auront beau vous transmettre les outils les plus efficaces au monde pour vous améliorer, ceux-ci ne vous seront pas de la moindre utilité si vous n’endossez pas la responsabilité de votre propre vie. Vous devez clarifier ce que la vie représente à vos yeux. Que désirez-vous réaliser au cours de cette nouvelle année ? Quels sont les traits de caractère ou les comportements que vous êtes déterminé à améliorer ? Si vous-même ne prenez pas ces décisions, vous risquez aisément de vous leurrer en pensant que vous vous préparez convenablement à Roch Hachana en écoutant quelques conférences stimulantes tout en espérant que ces éminents rabbins trouveront le moyen de faire de vous
quelqu’un de bien. Personne ne peut faire de vous quelqu’un de bien. Personne ne peut vous transformer en érudit de la Torah. Dans la voie menant à la grandeur, il n’existe aucun raccourci ; vous êtes le seul et unique responsable de votre progrès spirituel personnel et de votre étude. Prenez votre destin en main et arrêtez de vous compter sur autrui. Personne d’autre que vous ne pourra accomplir cet exploit. Entre jugement et amour Le mois d’Eloul semble paradoxal. D’un côté, c’est le moment où nous ressentons l’amour intense de Dieu et Sa proximité avec nous. Une proximité résumée par le verset « Ani lédodi védodi li – Je suis pour mon Bien-aimé et mon Bien-aimé est pour moi » dont les quatre premières lettres hébraïques forment le nom Eloul. D’un autre côté, c’est aussi le moment de nous préparer à Roch Hachana, moment où le Livre de la Vie et celui de la Mort sont ouverts et où le Roi de l’univers juge Ses créatures, décidant de qui vivra et qui mourra, qui tombera malade et qui guérira, qui périra dans un accident et qui aura la vie sauve. Il semble y avoir une contradiction entre le verset « Ani lédodi védodi li » et la notion de Jour de Jugement. Comment réconcilier ces deux aspects ? Rabbi Moché ‘Haïm Luzzatto, le Ram’hal, résume en un seul paragraphe tout l’objectif de notre existence et, ce faisant, nous fournit une réponse à cette question. Dans La voie de Dieu(1, 4, 6) il écrit : « Le but essentiel du service de Dieu est que l’être humain se tourne constamment vers Son Créateur, qu’il prenne conscience qu’il a été créé pour le seul objectif d’être rapproché de son Créateur. » Chaque chose qui nous arrive dans ce monde ne se produit que pour une seule et unique raison : nous rapprocher du Tout-Puissant, nous faire ressentir que « Je suis pour mon Bien-aimé et mon Bien-aimé est pour moi ». Un juif comprend que tout ce que fait Dieu est pour notre bien ; c’est une expression de Son amour. Chaque jugement qu’Il rend – aussi bien une formidable réussite qu’un cuisant échec – constitue exactement ce qu’il nous faut pour nous rapprocher de Lui. Je suis pour mon Bien-aimé, si vous aimez le Tout-Puissant et êtes conscients qu’Il est votre père, alors mon Bien-aimé est pour moi, vous verrez que le ToutPuissant vous aime et que tout ce qu’Il fait est pour votre bien. Mais si vous n’appréciez pas tout ce que Dieu a fait pour vous et avez des récriminations, vous penserez à tort qu’Il ne vous aime pas. Le Ram’hal décrit l’objectif de la guerre contre le yetser hara : « L’homme n’a été placé dans ce monde que pour surmonter son mauvais penchant et se soumettre à Son Créateur à travers le pouvoir de son intellect. Il doit surmonter son désir et ses pulsions physiques et diriger l’ensemble de ses activités vers l’accomplissement de cet objectif »[ibid]. À nous de choisir de nous rattacher à Dieu en vainquant notre yetser hara et en nous élevant au-delà des vanités et de la confusion du monde. L’arme suprême : l’étude de la Torah Le Ram’hal identifie ensuite l’arme suprême que Dieu nous a confiée pour combattre le yetser hara et atteindre notre but : « Dieu nous a accordés un moyen qui est plus efficace que tous les autres pour rapprocher l’homme de Dieu ; il s’agit de l’étude de la Torah » (1, 4, 9) Rien n’est plus
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puissant que d’étudier les instructions de vie de Dieu, à savoir la Torah. Ce sont les mots exacts de notre Créateur. Mais le Ram’hal pose certaines conditions : « Pour l’individu qui les étudie avec sainteté et pureté, avec l’intention consciente d’accomplir la volonté de Dieu, ces mots auront la propriété unique de permettre à celui qui les prononce d’inviter en lui l’excellence et le plus haut degré de perfection. » Nous devons étudier la Torah avec sainteté et pureté, ce qui signifie que notre étude doit être lichma, désintéressée, au nom du Ciel. Notre motivation de nous rapprocher de Dieu ne doit pas être mêlée avec un quelconque désir d’approbation ou un besoin de nous conformer à la pression sociale. Eloul est le moment d’examiner à la fois vos objectifs et vos motifs d’action. Pourquoi étudiez-vous la Torah ? Assurez-vous de le faire pour les bonnes raisons. Veillez à ce que votre démarche spirituelle soit pure et sincère. Enfin, tâchez d’étudier la Torah avec l’intention expresse d’accomplir la volonté divine, comme nous le disons dans nos prières quotidiennes dans la deuxième bénédiction précédant la récitation du Chéma : « Donne à notre cœur le discernement pour comprendre, pour assimiler
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correctement, pour écouter, pour apprendre, pour enseigner, pour observer, pour exécuter et pour accomplir toutes les paroles de l’enseignement de Ta Torah avec amour. » L’étude de la Torah n’est pas une simple gymnastique intellectuelle. Le but est que vous l’absorbiez dans toutes les fibres de votre être et que vous viviez sa sagesse au quotidien. L’étude de la Torah doit impérativement vous transformer et vous rapprocher du Tout-Puissant. Si votre intention n’est pas celle d’accomplir ce que vous étudiez, vous aurez beau connaître énormément de Torah, vous ne serez rien de plus qu’un âne transportant des livres. Votre connaissance n’aura pas pénétré dans les fibres de votre être. Le chofar sonne ; vous vous rapprochez du Jour du Jugement. Vous êtes en guerre. L’ennemi est prêt à l’attaque. Le moment est venu de renforcer votre détermination à mener ce grand combat contre le yetser hara. C’est le moment d’endosser votre responsabilité dans tous les domaines de votre vie, de vous rattacher à l’amour constant de Dieu, et d’intensifier votre détermination à étudier la Torah avec pureté, afin d’accomplir la volonté de Dieu. Personne ne peut le faire à votre place.
Briout et Na’hat pour Tsipora Yardena bat Ra’hel
Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg
48 Voies #11 : Parler à un ou une ami(e) Avant sa mise sur le marché, tout nouveau produit est testé. Pourquoi ne pas en faire autant avec vos idées pour savoir ce qu’elles valent ? _____________________________________ Il y a des chemins que l'on peut emprunter en solitaire, mais sûrement pas celui de la vie. Avoir de vrais amis avec lesquels échanger des points de vues, parler de ses rêves, de ses projets est primordial, car nul ne détient la vérité et il faut sans cesse confronter ses opinions. Les amis sont tout indiqués pour cela, l'amitié n'étant pas, en principe, construite sur la concurrence ou l'affirmation de soi. Un bon ami est celui sur lequel on peut compter pour donner un avis honnête. L'ami n'est pas seulement une présence à nos côtés dans les moments difficiles, il est aussi une écoute et une vision objective des choses. Il y a dans la manière d'étudier les textes de la Torah un principe qui doit nous inspirer; celui de l'échange permanent basé sur les questionsréponses, où chaque nouvelle question approfondit le débat et révèle d'autres aspects. Vos idées au " banc d'essai " Avant tout lancement de produit nouveau, on mène une étude de marché qui permet d'évaluer sa rentabilité. Pour connaître la valeur de vos idées, faites votre propre étude de marché. Prenez un " échantillon " d'amis et testez sur eux vos opinions. Leurs réactions fourniront un parfait indice de qualité. Soumettez vos idées aux autres car tout le monde peut se tromper. Il est toujours bon de consulter un vrai ami pour être sûr d'envisager un problème sous tous ses angles. Le monde des idées est plus sûr quand on le parcourt à deux. Provoquer la discussion Les êtres humains sont des bibliothèques ambulantes. Autour de nous, il y a des gens qui savent des tas de choses que nous ignorons et pensent différemment de nous. Le moyen d'accéder à toutes ces informations est d'explorer leur pensée. Comment ? En suscitant la discussion, en soulevant des questions. Nous sommes entourés d'êtres qui ne demandent qu'à nous éclairer. La confrontation de points de vue est particulièrement utile pour les grandes décisions du style Dois-je me marier avec X ? Dois-je prendre ce boulot ? Dois-je déménager ? N'ayez pas peur de découvrir éventuellement que vous vous êtes trompé. Vous trouverez toujours un ami pour vous remettre dans la bonne direction. Lorsque vous entendez des paroles de sagesse, ne vous contentez pas de les stocker dans un coin de votre tête. Développez-les, parlez-en. Toujours quelque chose à dire Pour que vos conversations soient enrichissantes, ayez toujours à l'esprit ou sur un pense-bête les sujets importants que vous aimeriez discuter. Au déjeuner, au lieu de parler des dernières évolutions de la bourse, abordez par exemple les concepts du libre-arbitre ou de la finalité de l'existence. Au début, vous aurez un peut de mal à entraîner votre interlocuteur sur ces sujets ardus, mais très vite c'est pour cela qu'ils vous apprécieront. Page 12
Aish HaTorah a mis au point un outil génial pour entraîner un interlocuteur sur des sujets profonds et importants, le chmouz kit. Il contient une série de questions provoc' ainsi que des points de vue de la Torah sur dix grands sujets tels que l'amour, l'antisémitisme, le mariage, etc. Le choix d'un ami Se trouver un ami est trop important pour se fier à la chance. C'est pourtant ce qui se passe en général. La plupart de nos amis le sont devenus au hasard des circonstances. C'est un tort et les amis devraient être soigneusement choisis. Quand vous choisissez une voiture, vous savez à l'avance les caractéristiques qu'elle doit avoir. Vous recherchez la meilleure affaire et ensuite vous faites l'achat. Et vous seriez moins regardant pour un ami ? Et un ami c'est pour la vie ! Ne vous y trompez pas. Un simple point commun, comme la passion du tennis par exemple, ne suffit pas à bâtir une vraie amitié. Il vous faut des amis qui partagent les valeurs que vous respectez. Quand vous " élisez " un ami, demandezvous toujours, s'il le sera encore dans vingt ans. L'amitié implique une fidélité réciproque. Cela signifie que si un jour vos chemins se séparent ou si vos choix de vie divergent, vous répondrez toujours présent en cas de besoin. On s'acquiert et on garde un ami par la confiance. Plus vous donnez de confiance, meilleur est l'ami. Et l'investissement est rentable, car plus qu'une compagnie, un vrai ami vous apporte l'occasion de progresser. On a dit " discuter " pas " se disputer " ! Provoquez ! Non pas pour le plaisir, mais pour susciter un débat riche et intense. Discuter signifie communiquer. N'affirmez pas, ne vociférez pas, mais questionnez et analysez ensemble. Devenez un spécialiste de la discussion. Explorez les idées de l'autre. Ne soyez pas inquiet si la conversation s'échauffe quelque peu. A la longue, vous apprendrez à imposer un ton plus paisible. La discussion suppose de rester calme. Pour éviter qu'une discussion tourne en rixe, baissez le ton et demandez à votre interlocuteur : " Qu'est-ce qui te fait dire ça ? Quelles sont tes raisons As-tu des preuves ?" Pour mieux garder votre calme, rappelez-vous que celui qui est en face de vous croit aussi ferme en son idée que vous en la vôtre. Alors écoutez-le attentivement, essayez de comprendre sa position et analysez ensemble ses arguments. Soyez ouvert aux idées nouvelles. Considérez que votre interlocuteur est aussi important que vous. Il a son opinion et a des raisons pour penser de la sorte. Non, non ! Il est pas si crétin qu'il en a l'air. Et de même que vous n'acceptez pas
Kol Ayechouot pour Michpah’at Waserman, Michpah’at Sasson, Michpah’at Tapiro, Michpah’at Braami
Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg systématiquement, ne réfutez pas systématiquement. Tout point de vue, même erroné, mérite le respect. Cette aptitude à mener une discussion fructueuse vous fera des amis ou renforcera les liens déjà existants. De plus, vous gagnerez en sagesse. Soyez juge, pas avocat Le travail de l'avocat est de défendre la cause de celui qui le paye, tandis que le juge se doit de rester objectif pour envisager tous les côtés de l'affaire et découvrir la vérité. Ceux qui, dans une conversation, se comportent en avocat ne cherchent qu'à gagner. S'ils vous écoutent, c'est pour entendre ce qu'ils veulent. Ne soyez pas comme ceux-là. Avant de réfuter, approuvez ce qui mérite de l'être. Il est rare d'être en désaccord sur tous les arguments adverses. Dites : " Vous avez raison sur ce point, en revanche… " Soyez toujours à la recherche de la vérité et du bien. Rechercher la vérité Les domaines où doit s'exercer cette quête de vérité sont principalement ceux qui fondent notre conception de la vie : l'existence de D., la souffrance, le rôle du peuple juif, etc. Dans le Judaïsme, le concept le plus important est la compréhension par l'étude des prescriptions divines. Cette étude se fait en 'haverouta, c'est à dire avec un partenaire, car le travail en commun est un élément essentiel de la recherche de vérité. Le Talmud rapporte à ce propos une histoire sur Rabbi Yo'hanan et son compagnon d'étude Rech Lakich. Ils étudiaient ensemble depuis de longues années, quand Rech Lakich tomba malade et mourut. Rabbi Yo'hanan fut complètement effondré par cette disparition et ses étudiants essayèrent de le consoler en lui disant : " N'ayez crainte Rabbi, nous allons vous amener un nouveau compagnon d'étude, l'homme le plus brillant de toute la ville. " Une semaine plus tard, on vit Rabbi Yo'hanan marcher dans la rue, l'air accablé. " Rabbi ! " Lui dirent ses élèves " Qu'y a-t-il ? Nous vous avons envoyé le plus brillant compagnon d'étude de toute la ville. Pourquoi cette tristesse ? " Rabbi Yo'hanan répondit : " Certes, cet homme est un véritable érudit. A tel point qu'il est capable d'amener 24 preuves que ce que je dis est juste. Mais quand j'étudiais avec Rech Lakich, il me donnait 24 preuves que ce que je disais était faux. C'est cela qui me manque. Le but de l'étude n'est pas d'être confirmé. Je veux être critiqué, questionné et me voir prouver que j'ai tort. C'est cela l'étude de la Torah. "
est le grand intérêt de la vie. Tomber d'accord Une discussion fructueuse est celle qui se conforme à cette maxime: " Quand des personnes de bonne volonté raisonnent ensemble, elles parviennent toujours à la même conclusion. " La bonne volonté c'est : - Accepter d'écouter les arguments de l'autre. - Accepter d'entendre la vérité. - Accepter de changer même si c'est pénible. On voit souvent des personnes qui au lieu de s'en tenir aux faits finissent par s'agresser mutuellement. Si dans une conversation, votre interlocuteur devient hostile ou insultant, arrêtez tout et rappelez le principe de bonne volonté. Redéfinissez tous les deux les modalités du débat et ramenez la conversation à un niveau rationnel. Vous éviterez le clash. Un moyen de calmer les esprits est de lancer : " Empêche-moi de me tromper ou adhère à mon point de vue. " C'est infaillible ! Oui, les personnes de bonne foi qui réfléchissent ensemble parviennent toujours à une conclusion commune. Ce n'est pas facile, mais ça vaut la peine. Pourquoi se référer à un ami est un élément de sagesse Tout le monde peut se tromper. Si vous ne testez pas vos idées, c'est à dire si vous n'en discutez pas, vous ne découvrirez jamais vos erreurs. Nous devrions toujours discuter nos idées avec une autre personne, car on est plus objectif vis à vis des autres que de soi-même. Les bons amis font plus que corriger nos erreurs. Ils nous aident à réfléchir. Cela stimule et élargit les idées. Pour atteindre la grandeur, vous avez besoin des autres, c'est un travail d'équipe. Si au cours d'une discussion vous butez sur un désaccord, dites à votre interlocuteur : " Soit tu me persuades, soit tu m'approuves ! " Une personne est influencée par son environnement et par ses amis. S'ils aspirent à la sagesse vous les suivrez. Soyez prudent dans le choix de vos amis à cause de leur influence.
Admettre la critique La critique est ce qu'il y a de plus intéressant dans l'amitié, mais c'est ce qu'il y a de plus difficile à accepter. Certains ont si peur d'être pris en défaut qu'ils préfèrent fuir les autres. En fait, il faut se trouver des amis suffisamment intelligents pour accompagner leurs critiques de remarques positives. Pour le Talmud, la nécessité d'un compagnon se résume en ces mots : " Un compagnon ou la mort " - mort signifiant ici perte de temps et d'occasions favorables. Un compagnon d'étude vous oblige à être objectif vis à vis de vous-même. Le Séfer 'Hassidim, ouvrage datant du moyen âge, nous enseigne à ce propos : " Si on te prouve que tu as raison, tu gagnes peu. Si on te prouve que tu as tort, tu gagnes beaucoup car tu apprends la vérité. " Dites-vous que la critique mène au développement de soi-même qui
Kol Ayechouot pour Michpah’at Waserman, Michpah’at Sasson, Michpah’at Tapiro, Page 13
Michpah’at Braami
Gardes ta langue ! Un rempart pour protéger la langue Maudit soit celui qui frappe son prochain en secret (27, 24). Rachi explique : « Celui qui frappe son prochain en secret » est dit à propos du Lachone HaRa. On raconte sur le saint Juif de Peschis’ha qu’un jour, il a ordonné à Rabbi Bounam de Peschis’ha de partir sur la route. Pour où ? Pour quoi ? Le Rav ne l’a pas expliqué, et l’élève n’a pas insisté. Il s’est préparé à partir, en prenant avec lui quelques ‘hassidim. Ils ont pris un cocher et sont partis sur la route. Les heures ont passé, et la faim a commencé à se faire sentir. Ils sont arrivés dans un village et sont entrés dans une auberge. Rabbi Bounam a reçu une chambre, et les ‘hassidim se sont apprêtés à commander un repas. Ils s’adressent à l’aubergiste et lui demandent un repas ‘halavi. «Je regrette beaucoup, répond celui-ci, je ne prépare que des repas de viande. » Alors, les ‘hassidim ont commencé à vérifier avec minutie tout ce qui concernait la che’hita, la cacherout de la bête, et toutes sortes de détails de ce genre. Tout à coup, ils entendent une voix qui leur parle : ‘Hassidim, ‘hassidim ! Ils regardent autour d’eux et cherchent, jusqu’à ce qu’ils découvrent un juif vêtu de haillons assis derrière le poêle, qui s’adresse à eux pour les réprimander : «‘Hassidim, ‘hassidim, sur ce que vous mettez dans la bouche, vous vérifiez attentivement, mais sur ce qui vous sort de la bouche, les paroles qui sortent de votre bouche, vous n’avez aucune question ? Rabbi Bounam s’émerveilla de l’importance de ce qu’il avait entendu. Combien un juif fait attention à ce qu’il mange et qu’il fait rentrer dans la bouche, et combien il traite avec négligence les paroles qui sortent de sa bouche, dont l’interdiction est plusieurs fois plus grave que celle d’une viande douteuse !
Tout le monde, D. merci, fait attention à ce qui lui rentre dans la bouche. On cherche les meilleurs hekhche’rim, et quand on entre dans une épicerie pour acheter un produit quelconque, on le vérifie très attentivement. Mais demandons-nous si ce qui sort de la bouche passe tant de vérifications ! Est-ce que nous nous demandons si ce que nous disons est quelque chose de permis d’après la halakhah, ou d’interdit ? Est-ce que nous réfléchissons à ce qu’ont dit les Sages, qu’à tous nos membres, le Saint béni soit-Il a placé une barrière, les paupières pour les yeux, afin de pouvoir les fermer pour ne pas voir des choses interdites, le lobe de l’oreille pour pouvoir les boucher afin que n’arrivent pas à nos oreilles des paroles interdites, et ainsi de suite pour les autres membres, alors qu’à la langue le Créateur a donné deux gardiens, les dents et les lèvres, car elle doit être gardée tout particulièrement attentivement ! Il est très facile de causer du tort en parlant, mais combien de temps est-ce que cela prend ensuite de réparer ? Faisons donc attention à ce que nous faisons sortir de la bouche, au moins autant qu’à ce qui rentre dedans.
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Science & Torah Le Cerveau en 15 points 1. Le cerveau pèse environ 1,3 kg mais utilise 20% de l'oxygène introduit dans notre corps. 2. Le cerveau est constitué de 2 moitiés appelées chacune un hémisphère avec un pont entre elles appelé Corpus Colossum. La grande partie du cerveau (cortex) est faite à la montagne et à la vallée. Les montagnes s'appellent gyri et les vallées s'appellent sulci. Cette structure augmente la surface du cerveau, permettant à plus de neurones d'y résider. 3. Il y a 5 parties du cortex; le lobe frontal est responsable de la parole, des mouvements moteurs, des émotions et de la résolution de problèmes. La partie temporelle (du côté) est responsable de l'audition et de la mémoire. La partie arrière est responsable des choses visuellement liées et la partie centrale est responsable du toucher et du sentiment de pression, de température et de douleur. 4. Le cerebrum est la plus grande partie du cerveau, 85% de celle-ci. Il est impliqué dans les processus de mémoire, la résolution de problèmes, le processus de pensée, le sentiment et le mouvement. 5. L’hypothalamus ne pèse que 4 grammes mais reste extrêmement important. Il crée des hormones responsables de nombreuses fonctions vitales et contrôle les émotions, l'alimentation, la boisson, l'équilibre chimique de la température corporelle, le sommeil et la marche. 6. Le cuir chevelu et le crâne protègent le cerveau. Mais il y a plus de protections à l'intérieur du crâne. Ce sont: la membrane cérébrale composée de 3 couches et le liquide cérébro-spinal qui protège le cerveau des impacts. 7. Le cerveau est fragile et ces protections l'empêchent de frapper le crâne. 8. Une commotion cérébrale survient lorsque le cerveau frappe le crâne. 9. Si le cerveau manque d'oxygène pendant encore 7 secondes, la personne se mettra dans une position couchée pour favoriser la circulation du sang dans le cerveau et l'alimenter en oxygène. C'est ce que nous appelons l'évanouissement. 10. Si le cerveau est privé d'oxygène pendant 4 minutes, les lésions cérébrales commenceront. 11. Les neurones sont la clé de l'activité cérébrale. Ils prennent les messages dans le cerveau et les traitent aussi. Chaque fois que nous pensons, sentons ou sentons quelque chose que les neurones envoient des messages et forment un pont de neurones pour envoyer des informations à travers le cerveau. Le contact entre neurones a lieu à la synapse qui est une intersection entre neurones. Notre cerveau a 200 milliards de neurones en moyenne. 12. Les neurones traitent 70 000 pensées par jour. 13. La maladie d'Alzheimer est une maladie qui détruit les neurones du cerveau. 14. Le cerveau est plus actif pendant notre sommeil que lorsque nous sommes éveillés. 15. Le cerveau d’un bébé pèse entre 350 et 400 grammes, mais il contient tous les neurones présents dans le cerveau d’un adulte. Le cerveau du bébé triple de poids au cours de sa première année de vie.
Alya Bekarov et Zivoug cacher a Oliav Eli ben Smadar Kol aYechouhot a Miriam ba t Smadar
Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg
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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch
Le divorce ou la religion? La sainte limitation Tout le projet du mariage est dirigé vers la limitation, afin que chacun ait quelqu’un pour le limiter, éveiller ses désir et sa volonté. Ce fut la faute des fils d’Aharon – Nadav et Avihou – qui furent punis de mort, parce qu’ils refusaient de se marier et voulaient servir Hachem sans aucune limitation. Ils furent donc brûlés. En effet, Hachem ne veut pas d’une ferveur qui brûle en l’homme pour adorer D-ieu sans limitation et qui désire s’élever sans redescendre, sans empêchements et sans difficultés. Il préfère que l’homme domine les obstacles pas sa volonté, ses désirs et ses prières. Pourtant, la différence entre ces Justes – Nadav et Avihou – et un mari ordinaire est que les premiers s’enflammèrent vraiment pour adorer Hachem et l’absence de limitation les amena donc à être brûlés pour la sanctification de Son nom. Tandis qu’un mari ordinaire ne s’exalte pour Hachem que par désir de compétition : son mauvais penchant l’incitant à prouver qu’il était intègre aux dépens de sa femme. Dès qu’il n’a plus avec qui se mesurer, son feu s’éteint et rien n’en reste.
la grandeur de la paix, de la façon la plus dure et amère qui soit. La Providence veille sur tous, et les désaccords et disputes avec la femme sont destinés à éveiller la prière, non pour briser le mariage et détruire la paix, que D-ieu nous en préserve. Si un mari possède l’intelligence de sauvegarder la paix – même apparemment au détriment de ses aspirations – il gagnera et concrétisera ses désirs en temps voulu et dans la bonne proportion ; entraînant avec lui sa femme et ses enfants. Une famille entière peut être sauvée…
La lumière de la Tora
Il n’y a pas de raccourci
En vérité, si le mari mérité l’authentique lumière de la Tora, dont les voies sont agréables et les sentiers pacifiques, il posséderait les vertus de la recherche de la paix, de l’amour, de l’humilité et de la concession. Il est certain qu’il respecterait sa femme, qui lui prodiguerait tant de bienfaits et élèverait ses enfants. Il diffuserait de la chaleur, de l’amour, son soutien, en jugeant sa femme avec indulgence et en priant pour elle.
Sur le chemin de la vérité, il n’existe ni raccourci, ni illusion, mais il faut réellement tout atteindre. La seule façon de savoir si on est engagé dans la voie de la vérité ou non, c’est la paix. De nombreux versets des Écritures lient la paix et la vérité, comme dans la prophétie de Zacharie (8) : “Chérissez la vérité et la paix.” En vérité, si un mari est parvenu au niveau spirituel auquel il aspire, sa femme deviendra son aide et il connaîtra avec elle et ses enfants une très belle vie.
Doit-il devenir l’ennemi de sa femme, parce qu’il a reçu une certaine “illumination” et désire maintenant étudier tout le temps la Tora ? La lumière de la Tora doit-elle transformer l’homme en un être cruel et ingrat ? Où est passé l’amour ? Quel mal lui a-t-elle fait pour mériter une attitude aussi méprisante ? Est-elle coupable de ne pas avoir reçu la lumière, alors qu’elle ne l’empêchait pas d’agir à sa guise, mais simplement ne suivait pas son rythme ? En la critiquant, la méprisant et la rabaissant, il a finalement anéanti en elle toute trace de judaïsme, car il lui a montré que la Tora était obscure, haineuse, rigoureuse et affligeante ; et bien entendu elle a refusé une telle doctrine, qui est toute différente de la vraie Tora – mais c’est pourtant bien ce qu’il lui montra. Il résulte, que non seulement il ne la rapprocha pas avec sa conduite tortueuse, mais il la repoussa, elle et ses enfants ; et qui sait s’ils pourront jamais regarder un homme avec une kippa, ou écouter un rabbin ? La fin est connue : un tel mari est perdant des deux côtés : il perd sa première femme et ses enfants qui s’éloigneront définitivement du judaïsme à cause de sa conduire cruelle et orgueilleuse ; de plus, il perdra également sa deuxième femme qui divorcera de lui – pour les mêmes raisons – et en fin de compte, il restera seul… Un tel mari reçoit donc le message de D-ieu concernant Page 18
Combien de peines et de douleurs seront épargnées si le mari suit la voie de la paix, en faisant profiter sa famille de la vraie lumière et de la douceur de la Tora. De cela aussi, nous possédons de nombreux exemples. Un exemple inverse Voici l’histoire d’un autre élève. Lui aussi était déjà marié aux débuts de son rapprochement de la Tora, mais il ne fut pas guidé dans le chemin de la paix. Les rabbins qui le guidèrent lui disaient qu’il fallait insister auprès de sa femme, la réprimander, lui poser des conditions, et que si elle ne respectait pas le Chabath, il allait la divorcer, etc. Finalement il dut choisir entre continuer son repentir, en perdant sa femme et ses enfants, ou tout abandonner… Contrairement à l’élève précédent, il était très lié à sa famille et pour rien au monde, n’était prêt à les perdre. Au lieu de les sacrifier, il renonça à la Tora et aux préceptes. Il arrêta de respecter le Chabath, etc. revint à la laïcité et oublia tout pour ne pas perdre sa famille. Un jour, en passant à un certain carrefour, il reçut un enregistrement de l’auteur de ce livre. Les paroles qu’il entendit l’éveillèrent puissamment, et il voulut rencontrer le Rav. Pourtant, en se souvenant de ce que les rabbins lui disaient autrefois, il pensa : “Pourquoi le rencontrer ? Il me dira que je dois renoncer à ma femme et mes enfants et je
Kol Ayechouot pour les familles Madars, Parienti, Mouly, Temim et Moradi
La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch
n’ai pas la force de revenir à ce cauchemar…” Malgré tout et parce qu’il ressentait qu’il y avait là quelque chose d’autre, une autre lumière, il voulut rencontrer le Rav et se présenta à la yéchiva. On lui dit que le Rav étudiait et qu’il était impossible de le déranger. Il répondit fermement : “Je ne bougerai pas d’ici avant que le Rav me bénisse.” Entre temps, sa visite ne passa pas inaperçue, le Rav demanda ce qui se passait et on lui répondit que quelqu’un insistait pour être reçu par le Rav. Le Rav dit : “Qu’il entre.” L’homme entra et raconta qu’il avait acheté un enregistrement du Rav et que ses paroles avaient provoqué en lui un grand éveil et une telle joie qu’il voulait rencontrer leur auteur. Le Rav s’entretint un peu avec lui, et décida de l’amener à un de ses cours pour discuter en route. C’est ainsi qu’un lien profond commença à se former entre le Rav et l’élève. Il commença à écouter régulièrement les enregistrements et à prendre conseil du Rav sur toutes sortes de sujets. Comme nous l’avons dit, cet élève ne respectait ni le Chabath ni les commandements. Selon son habitude de ne jamais contraindre, le Rav s’abstint de lui parler de l’observance des préceptes. Il ne lui parlait que de ses propres sujets d’intérêt, ses activités et autres choses. Ce n’est qu’en passant, qu’il lui enseignait la foi, comment parler à Hachem et s’isoler dans la prière, etc.
Un jour, l’élève déclara au Rav de son propre chef qu’il désirait respecter le Chabath, mais que sa femme ne serait pas d’accord. Elle avait gardé un goût amer de ce qui s’était passé auparavant. Il commença alors à raconter au Rav les souffrances qu’il avait endurées lors de son premier repentir. Les rabbins desquels il prit conseil, lui disaient unanimement qu’il devait divorcer sa femme si elle ne respectait pas le Chabath et résistait au repentir. Il n’était pas prêt à les abandonner et il délaissa complètement sa repentance. Il craignait que cela ne se reproduise ; que lui seul respecte le Chabath et que le Rav lui demande de divorcer… Il dit en pleurant : “Monsieur le rabbin, je veux me repentir, mais je ne peux perdre ma femme et mes enfants. Que dois-je faire ?” Le Rav s’étonna : “Mais pourquoi divorcer ?” L’homme s’arrêta de pleurer, et en levant les yeux vers le Rav comme s’il cherchait à comprendre, il demanda : “Je n’ai pas besoin de divorcer ?” Le Rav dit : “Mais pourquoi ? Au contraire, tu dois aimer ta femme. Ne lui dis rien sur l’observance du Chabath, ne la critique pas sur les lois alimentaires. Dis-lui simplement que tu veux te conduire ainsi, sans la contraindre ni la déranger.”
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Le Jardin de l’éducation d’après Rav Shalom Arouch
Un bon travail Le fait de ne pas s’énerver pour l’éducation des enfants contient une force et une profondeur incroyable. Des parents qui s’énervent sur leur enfant montrent qu’ils ne savent rien du service divin et du travail individuel à fournir. Si ils travaillaient sur leur comportement, ils auraient compris que de la même manière qu’ils ont un mauvais penchant et qu’il leur arrive de chuter que ce soit par bêtise par un manque d’attention ou par une mauvaise pensée, et qu’ils savent qu’ils doivent se travailler dans le bon sens sans se rabaisser avec cruauté, mais en recherchant les points positifs et en cherchant à faire Téchouva et en demandant à Hachem de leur venir en aide, de la même façon, ils doivent comprendre qu’il faut se comporter avec l’enfant de la même manière. Il faut comprendre que l’enfant a lui aussi un mauvais penchant, et qu’il peut faire des erreurs avec les mêmes causes que ses parents : que ce soit par la bêtise, par faute d’inattention, par des mauvaises pensées. Il faut ainsi se conduire avec l’enfant de manière juste et de la même façon que l’on se jugerait soi-même. Si l’homme méditait sur ses actes, il aurait clairement vu l’absurdité de la chose : lorsque lui-même faute, il ferme les yeux et se comprend, se trouve des excuses et continue comme si de rien n’était. Et qu’en est t-il de l’enfant ? Il n’a pas droit à l’erreur, et s’il en fait une, ses parents se mettent en colère contre lui… Cela peut s’exprimer à travers des choses complètement bêtes. Par exemple : un enfant casse un verre, il arrive que des parents se mettent en colère en lui disant qu’il ne fait pas attention, et combien de fois ils l’ont prévenu etc. Mais lorsqu’il arrive que le parent casse un verre, il ne s’énerve pas comme ça envers lui-même…
beaucoup plus de temps avec les enfants. Ils sont plus proches d’elle et la craignent moins. Ainsi, dans Vayikra 19 il est écrit : « Chacun, sa mère et son père vous craindrez ». La Torah a ordonné en premier de craindre sa mère, parce que de par nature les enfants la craignent moins et qu’il est plus courant de craindre le père. Par contre, en ce qui concerne le respect dû aux parents, la Torah fait précéder le père car les enfants ont tendance à plus respecter leur père qui est la plupart du temps avec eux et qui leur prodigue tout ce dont ils ont besoin. En quoi connait-on l’homme ?
Tout cela s’évite lorsque les parents font un travail personnel. Mais celui qui ne travaille pas sur lui, il n’accomplit pas ce que nous ont dit nos sages : « Ne juge pas ton prochain sans t’être trouvé à sa place ». Les parents ne comprennent pas la place de l’enfant. Ils se mettent en colère contre lui comme si que l’enfant est censé être un ange d’Hachem, sans aucun mauvais penchant, avec beaucoup d’intelligence. Ils sont persuadés que l’enfant a décidé de lui-même et après mûre réflexion de les énerver comme nous l’avons déjà développé plus haut. Cela traduit un manque de sensibilité, un manque de sens des réalités, un manque de savoir, et bien évidemment une telle personne ne peut éduquer personne, car même elle, elle n’a pas su s’éduquer, alors comment pourrait-elle éduquer les autres ?
Le principe de base, c’est que si le père lui-même n’est pas éduqué, comment peut-on parler avec lui d’éducation ? La colère est le manque d’éducation le plus flagrant qui existe et c’est ce que l’on voit en premier chez une personne. Ce qui traduit les qualités d’un homme plus que tout, c’est sa capacité à maitriser sa colère. Nos sages nous l’ont appris, l’une des trois choses par lesquelles on peut connaitre la personnalité d’un homme c’est par sa colère. La douceur de toutes les autres qualités de l’homme s’exprime en tout premier lieu par sa retenue, et cela, c’est une chose que même les non-juifs comprennent, comme lorsque l’on voit les nations du monde qui sont cultivées et intellectuelles, cela exprime une certaine retenue et un certain contrôle de soi. Ce principe s’applique également à quelqu’un qui n’est pas vraiment coléreux et avec lequel il n’est pas impossible de cohabiter. Celui-là également doit diriger son coeur vers ce principe et qu’à chaque fois qu’il sent la colère monter en lui, il doit se rappeler qu’il perdra ensuite tout son effet en tant qu’éducateur.
Prendre les choses en main :
Donner du courage : un principe de base de l’éducation :
A partie de là nous comprenons combien il est important que les parents effectuent un travail sur eux-mêmes, même si c’est d’une manière détournée comme nous l’avons vu, parce que les parents ne travaillent pas sur leur repentir. Les parents ne comprennent donc pas comment aider leur enfant à se travailler uniquement parce qu’eux-mêmes n’arrivent pas à extraire totalement leur colère et leur cruauté, ils n’arrivent donc pas à éduquer leurs enfants. En particulier celui qui est coléreux, la vie avec lui est un enfer quotidien ! Tous les membres de la famille souffrent de leur vie avec cet « animal sauvage » au lieu de l’image d’un père miséricordieux comme cela devrait être. Ce chapitre s’adresse tout particulièrement aux hommes. En effet, l’image du père doit être l’image d’une figure importante, d’une figure éducative afin de montrer qu’il est le maitre de maison et l’exemple du foyer. La femme en général passe
Une part importante de l’éducation d’un enfant c’est de lui apprendre à se confronter de la bonne manière avec les échecs qu’il subit. Comme nous l’avons développé plus haut, un enfant qui chute, il faut lui montrer que le meilleur chemin pour y faire face c’est la patience. Il faut se donner le temps de réflechir et ne surtout pas s’apitoyer sur son sort ni détruire son âme. Par exemple : un enfant qui se lève tard, les parents doivent lui montrer beaucoup d’amour, d’encouragements, et doivent prier pour lui. Petit à petit, l’enfant apprendra à surmonter cela. Nous avons déjà rapporté le cas de l’enfant qui ne voulait pas se lever pour aller à l’école jusqu’au jour où son père décida d’agir avec lui avec amour : tous les matins il se rendait auprès de son fils et le câlinait, le réveillait avec des bisous et l’enfant commença à courir pour se rendre en classe… La chose la plus importante que la Torah enseigne à
Kol Ayechouot pour la communautée des Habbads des Tours DEMRI
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l’homme en ce monde c’est de ne jamais désespérer, même si il trébuche et qu’il tombe, il faut recommencer et ne pas perdre espoir. C’est cela que nous devons apprendre à nos enfants, parce qu’eux aussi sont des êtres humains qui ont besoin d’être guidés dans le bon chemin, le chemin des encouragements
Comprendre sa souffrance Un grand danger Sache que rien n'amène plus la rigueur que la tristesse et l'amertume. Nous voyons en effet dans la section de la Tora sur les réprimandes (livre du Deutéronome), que toutes les redoutables malédictions proviennent du manque de joie, comme il est écrit (Deutéronome 28) : “Parce que tu n'auras pas servi HaChem avec joie et contentement du coeur”. Ce reproche est encore plus grand lorsque l'homme étudie la Tora, qu’il accomplit les commandements et malgré tout, n'est pas satisfait de son lot, comme le Rambam l'écrit (lois du Chofar, du Loulav et de la Souka, chap. 8, loi 15) : “La joie d'accomplir un commandement par amour d'HaChem qui le lui ordonne est une grande adoration en-soi. Et celui qui n'éprouve pas cette joie est passible d'être puni, selon ce verset : “Parce que tu n'auras pas servi HaChem avec joie et contentement du coeur”. HaChem, béni soit-Il, est Juste et dirige l'homme avec clémence et avec indulgence. Lorsque l'homme est mécontent, il montre qu'il ne croit pas que la providence divine est juste et miséricordieuse et il éveille l'application stricte de la loi, jalouse de l'honneur d'HaChem. L'homme mécontent accuse en réalité HaChem de se conduire injustement envers lui et il n'existe pas de profanation plus grande que celle-ci. De suite, on ouvre dans les Cieux les livres de comptes de cet homme et on contrôle la véracité de son accusation, car Là-haut on ne veut être redevable envers qui que ce soit. Il s'avère, bien sûr, que cet homme est coupable et que d'après son débit et son crédit, HaChem béni soit-Il s'est conduit envers lui avec bonté et clémence et l'attribut de la justice exige que cet homme soit puni, selon la stricte application de la loi. Si cet homme n'avait pas crié justice, mais était heureux de son sort, personne n'aurait objecté la conduite clémente du Créateur à son égard. Malheur à celui pour qui on applique strictement la loi, comme il est dit (Psaumes 143) : “N'entre pas en jugement avec Ton serviteur, car aucun vivant ne peut se trouver juste à Tes yeux”. Il n'y a pas de souffrance sans faute Le Judaïsme, la foi et le monde entier reposent sur le principe que toute souffrance est motivée par une faute. Na'hmanide l'écrit dans son commentaire sur la Tora (section Bo) : “L'homme ne participe pas à la Tora de notre maître Moshé, s'il ne croit pas que tout ce qui nous arrive est une suite de miracles ! Si l'homme réalise le commandement, il sera récompensé, s'il le transgresse, il sera puni, car tout est décidé selon le décret divin. En fait, il n'y a rien de naturel dans la conduite collective ou individuelle du monde”. En d'autres mots - l'homme qui vit dans la foi que tout ce qui lui arrive est décrété par le Créateur et qui croit qu'il n'y a pas de souffrance sans faute - seul un tel homme vit le vrai Judaïsme. L'erreur de l'homme qui pense croire en la providence divine individuelle, mais qui ne fait pas dépendre ses plus petites souffrances de ses fautes, peut être expliquée de deux façons : 1) Soit il pense que le Créateur punit ses créatures sans raison et qu'Il a créé le monde pour les abuser, que D. nous en garde. Or, la conscience de l'homme refuse qu'une telle pensée soit attribuée au Créateur, bon et bienfaisant, comme le dit le roi David, que son âme repose en paix
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(Psaumes 145) : “HaChem est juste dans toutes Ses voies et bienveillant dans toutes Ses actions”, et encore (id., 92) : “Proclamer qu'HaChem est droit, qu'Il est mon rocher, dépourvu d'iniquité”. En effet, si les créatures inférieures s'emploient à faire du bien à leur progéniture, est-il raisonnable de penser que le Créateur soit pire qu'elles et se conduise cruellement envers ses créatures ? L'homme qui pense d'une telle façon possède une foi perverse et corrompue. 2) La seconde possibilité est la suivante : même s'il le proclame, cet homme ne croit pas réellement en la providence divine individuelle, mais il attribue ses souffrances à la nature et au hasard. Il se culpabilise ou accuse les autres, ce qui est ni plus ni moins de l'athéisme. En conclusion : si quelqu'un affirme croire en la providence divine individuelle, à savoir, que tout provient d'HaChem béni soit-Il, il doit croire également que toute souffrance, peine ou manque, proviennent du Créateur, béni soit-Il. Ces souffrances sont fondées et chacun doit arriver à la conclusion que ses fautes causent ses souffrances. Tout est dispensé avec justice, et l'intention du Créateur qui lui fait subir des souffrances conduit au bien. De quel bien s'agit-il ? L'éveiller à la nécessité de corriger ses actions, de redresser ses voies, afin de mériter du bien final et de la vie heureuse. L'homme qui vit selon le principe 'qu'il n'y a pas de souffrance sans faute' se rapproche davantage du Créateur dans l'adversité, car il cherche à connaître le Saint béni soit-Il, à travers tous les événements de sa vie et s'efforce de comprendre à travers ses souffrances, comment HaChem le rapproche de Lui. Un tel homme possède une foi parfaite. La crainte du Ciel Le qualificatif 'craint le Ciel' ne s'applique qu'à celui qui pratique son examen de conscience, confesse ses fautes, demande leur expiation et s'évertue à corriger ses actions. Celui qui ne pratique pas l'examen de conscience journellement ne peut s'appeler 'craignant le Ciel', car il vit avec le sentiment qu'il est le maître de sa destinée, qu'il n'a personne à qui rendre des comptes sur ses agissements, qu'il peut faire ce que bon lui semble et que personne ne le punira. Il est même loin du niveau inférieur de la crainte du Ciel, qui est celui de la crainte de la punition. S'il possédait la crainte la plus élémentaire de la punition, il aurait peur d'être puni de ses fautes, et il est certain qu'il pratiquerait journellement l'examen de conscience, confesserait et demanderait le pardon pour chacune de ses transgressions ou fautes commises. De même, il supplierait d'être épargné, à l’avenir, de toute faute. En vérité, l'homme qui ne pratique pas constamment l'examen de conscience est loin de la droiture minimale, car même d'après les normes de ce monde, lorsqu'un homme blesse ou fait souffrir un autre, s'il possède un minimum de droiture et de décence, il se tournera vers l'autre et lui demandera pardon. S'il doit se comporter avec droiture envers autrui qui est son égal, à plus forte raison doit-il se tourner vers le Créateur - qui le nourrit et lui dispense toujours ses bienfaits - et Lui demander pardon lorsqu'il a désobéi à sa volonté. Cet homme est éloigné de la crainte du péché, c'est-à-dire de savoir que la faute est très nuisible et qu'il doit tout faire pour ne pas fauter. Il est encore plus éloigné de la crainte de la grandeur d'HaChem, c'est-à-dire d'éprouver la honte
d'avoir fauté ou même d'avoir un peu lésé la dignité et l'éminence du Monarque. Le principe de la crainte des Cieux consiste pour l'homme à croire aux rétributions terrestres. En d'autres termes, à croire que tout ce qui arrive, succès ou souffrance, que D. nous en préserve, tout provient du Saint béni soit-Il qui récompense ou punit selon les actions. Il doit aussi pratiquer journellement son examen de conscience, etc., ce qui n'est possible que s'il vit selon la règle qu'il n'y a pas de souffrance sans faute. Chacun veut que tout aille pour le mieux, réussir dans la vie, vivre dans l'abondance, etc. Lorsque l'homme sait qu'il sera puni s'il faute dans ce monde, il est certain qu'il s'éveille à la crainte du Ciel, qu'il pratique journellement son examen de conscience et corrige ses actions afin d'éviter les souffrances. Lorsqu'il constate qu'il a trébuché, il se repent et confesse ses fautes, car il craint la punition. A plus forte raison, lorsque les souffrances sont déjà présentes, l'homme s'éveille au repentir afin qu'elles soient retirées et craint que l'absence du repentir ne conduise à de nouvelles punitions, car les souffrances s'aggravent lorsque l'homme ne réagit pas. Tant que l'homme attribue ses souffrances à autre chose que ses propres fautes, cela signifie qu'il est bien loin de la crainte du Ciel. Il est alors évident qu'il vit sans rendre de comptes au Créateur. Non seulement il ne s'éveille pas au repentir, mais il s'enlise encore plus dans l'apathie, la somnolence et la dissimulation. Il en résulte que la crainte du Ciel n'est possible que par le principe qu'aucune souffrance n'existe sans faute. En effet, l'homme le plus simple n'ignore pas que le monde est rempli de souffrances, de punitions et de bâtons, et on peut comprendre qu'elles provoquent l'éveil de la crainte du Ciel, car la révérence du Ciel débute par la peur de la punition. Dès lors, l'homme s'élève d'échelon en échelon jusqu'à la révérence de la grandeur d'HaChem, comme il est rapporté (Likouté Maaran, 15) que les peurs ressenties pour toutes sortes de punitions à venir sont les résultats de la punition prenant la forme de cette peur, afin d'éveiller l'homme à la peur de la punition et l'amener à la crainte d'HaChem idéale. Pourquoi souffre-t-on ? Il convient de rapporter ici, ce que nous avons dit à propos de la tristesse sous le titre 'Pourquoi dois-je souffrir ?', car la tristesse est la première faute pour laquelle l'homme est jugé. Nous avons anticipé sur ce thème au début du chapitre, parce que nombreux sont ceux qui se seraient affolés et auraient été déprimés si on avait commencé ce
Kol Ayechouot pour les familles des Rabbanim Fitoussi, Mazouz, Nackache, Cheaya et Pinto
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chapitre avec la règle qu'il n'existe pas de souffrance sans faute. Ils auraient probablement abandonné la lecture avant d'arriver là où il est écrit que l'homme doit être joyeux et satisfait de lui-même.
est triste, comme il est écrit dans Sefer HaMidot (Tristesse, 14) : “C'est à cause de la tristesse de l'homme, que le Saint béni n'est pas avec lui”
Il convient maintenant de rappeler qu'avant tout examen pour détecter l'origine de ses souffrances, l'homme doit se demander s'il n'a jamais fauté par une vaine lamentation ou dans l'ingratitude, et il doit travailler sur la joie et la gratitude. Il doit arriver au niveau où il est vraiment satisfait de lui-même, de ses vertus, de son sort ; où il remercie et loue HaChem et ressent en vérité que tout ce dont il dispose est un don altruiste et une pure bonté d'HaChem. C'est seulement alors qu'il pourra examiner ses actions, comme nous l'expliquons à présent.
Afin que l'homme sache interpréter les allusions du Créateur et comprendre quelle faute motive ses souffrances, il doit savoir que le Saint béni soit-Il dirige le monde mesure pour mesure, c'est-à-dire que les souffrances sont distribuées de telle façon que l'homme peut savoir d'après elles ce qu'il a endommagé. Par exemple, s'il a enfreint le commandement des Tefillins attachés à la main gauche, il souffrira de sa main gauche, etc.
Mesure pour mesure
a) Entre l'homme et son prochain. Les souffrances les plus dures et qui se prolongent longtemps proviennent en général des fautes entre l'homme et son prochain. La peine la plus infime causée à son prochain, se transforme en une grave faute qu'il ne peut expier qu'avec le pardon de l'offensé. Tant qu'il n'est pas pardonné, l'homme est jugé dans les Cieux et subit des souffrances sans cause apparente et que rien ne peut empêcher. Même s'il se repent, même s'il est un parfait Juste devant HaChem, rien n'y fera jusqu'à ce que la personne offensée soit apaisée. Alors, la faute est expiée et les souffrances disparaissent. b) L'accomplissement des commandements. Les souffrances signifient à l'homme, soit qu'il transgresse des commandements négatifs, c'est-à-dire qu'il commet des actions interdites par la Tora, soit qu'il néglige des commandements positifs, c'est-à-dire qu'il s'abstient d'accomplir des actions que la Tora lui ordonne de réaliser. c) L'orgueil. Toute faute résulte de l'orgueil, comme il est dit (Deutéronome 8) : “Peut-être ton coeur s'enorgueillira-t-il et tu oublieras HaChem, ton D.” Les souffrances viennent donc suggérer à l'homme qu'il ne vit pas selon la foi que rien n'existe hormis Lui et qu'il n'est que néant. Toutes les chutes de l'homme proviennent de son orgueil, comme il est écrit (Proverbes 16) : “L'orgueil précède la ruine, l'arrogance est le signe avant-coureur de la chute”. Si l'homme y réfléchit, cette règle se confirme dans tout ce qui lui arrive. L'homme souffre pour son bien et afin de briser son orgueil, car l'arrogant ne peut s'approcher du Créateur, comme nos Sages de mémoire bénie nous l'enseignent (traité Sota, 8) : Le Saint béni soit-Il dit à propos de l'orgueilleux : nous ne pouvons pas vivre ensemble”, comme il est dit (Psaumes 101) : “Je ne peux supporter les yeux hautains et un coeur enflé d'orgueil”. C'est-à-dire que le Saint béni soit-Il se retire, pour ainsi dire, de tout lieu où se trouve l'orgueil. HaChem n'accorde aucune aide à l'homme orgueilleux qui par conséquent s'effondre, car qui peut réussir sans l'aide d'HaChem ? L'explication est la suivante : comme la foi est la finalité de l'homme, et que l'orgueil est opposé à la foi, le Saint béni soit-Il abandonne l'homme orgueilleux. Sache que la tristesse est la plus grande expression d'orgueil qui soit. En effet, la tristesse résulte de ce que l'homme pense qu'on lui doit quelque chose, qu'on lui est redevable, etc. Par conséquent, le Saint béni soit-Il délaisse aussi celui qui Dédicassez un court pour un proche en envoyant 10€ par Paypal à famillytorah@gmail.com et en précisant le nom hébraique ainsi que le nom hébraique de la personne pour qui vous voulez dedicasser le court ainsi que la bénédiction désirée
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Le Jardin de la Prospérité d’après Rav Shalom Arouch
Au Diable l’avarice ! Un des traits de caractère les plus mauvais et les plus cruels est l’avarice. C’est également ce trait de caractère qui pose un des plus grands dangers pour la paix conjugale et qu’on retrouve très souvent chez un nombre important de personnes. Une personne avare aime tellement son argent qu’elle est insensible à la souffrance des autres personnes. La conséquence d’une telle attitude est que cet individu se comporte d’une façon cruelle et qu’il ne ressent aucune compassion pour ses compatriotes. Également, il ne viendra pas en aide aux personnes qui en ont besoin en leur apportant son soutien financier. Le plus terrible est que le plus souvent, cette personne n’est même pas consciente de sa cruauté. Plutôt, elle pense qu’elle possède les meilleures raisons au monde pour se comporter de la sorte. Tout cela est possible parce que son argent aveugle cet individu. Ceci correspond à ce qui est écrit (Deutéronome 16 :19) : “la corruption aveugle les yeux des sages et fausse la parole des justes.” C’est pour cela qu’en règle générale, une personne avare n’est pas aimée et qu’elle est souvent maudite par les autres. Dans ces conditions, il est évident que cet individu ne reçoit aucune bénédiction dans tout ce qu’il entreprend et que ses finances sont encore plus mises à mal. C’est à moi ! L’avarice trouve sa racine dans la fausse croyance en (Deutéronome 8:17) : “c'est ma propre force, c'est le pouvoir de mon bras, qui m'a valu cette richesse.” Une personne avare pense qu’elle détient les clés de sa santé financière. Cette hérésie s’exprime d’une des deux façons suivantes : 1) Lorsqu’une personne possède une certaine quantité d’argent, elle pense qu’elle est à l’origine de son succès. Elle est certaine qu’elle a été l’élément essentiel de sa réussite. Par conséquent, elle désire garder pour elle-même tout ce qu’elle possède. Cette personne ignore le fait que c’est Hachem qui lui a donné son argent et que celui-ci n’est pas réservé à son usage exclusif. Plutôt, ce sont toutes les personnes qui dépendent de cet individu qui doivent également en bénéficier. Si Hachem constate que l’argent qu’Il a donné à cette personne reste seulement entre ses mains – et que les autres n’en profitent pas – Il le lui reprend. De la même façon que D-ieu peut rendre riche un individu, Il peut le rendre pauvre. Une personne avare ne sait pas que si Hachem désire qu’elle ait à sa disposition une certaine quantité d’argent, peu importe ce qu’elle dépense et l’utilisation qu’elle en fait, elle en aura toujours à portée de main. À plus forte raison, si l’argent est dépensé pour des mitswoth, comme celle de la tsédaqa (charité) : celui-ci ne viendra pas à manquer. Cependant, si D-ieu ne désire pas que cette personne dispose d’une quantité conséquente d’argent, l’Aide divine n’interviendra d’aucune façon pour l’aider. Tout ce que fera cette personne pour garder son argent sera d’aucune utilité. Une personne avare peut placer son argent dans une centaine de coffres différents, si Hachem ne désire pas qu’elle en ait, elle perdra tout ce qu’elle possède. 2) Lorsqu’une personne ne dispose pas d’argent, elle pense qu’elle n’est pas responsable du bien-être de ses compatriotes. Dans certains cas, elle peut même croire
qu’elle n’a pas à intervenir afin d’assurer un minimum de confort aux personnes de sa famille, ni à donner la tsédaqa. Cette personne ignore ce qu’Hachem fait pour elle ; pourtant, si elle prêtait attention à la véritable générosité dont elle bénéficie, elle pourrait s’apercevoir que le Créateur lui fournit ce dont elle a besoin. Ceci correspond à ce que nos Sages ont dit : “Lorsqu’une personne pauvre donne la tsédaqa, elle ne subira pas les affres de la pauvreté.” Cependant, si un individu croit que l’argent qu’il possède n’appartient qu’à lui et qu’il doit lui servir uniquement à satisfaire ses propres besoins – et pas ceux des autres – le Créateur n’a aucune raison d’augmenter ce qui est déjà à sa disposition. Ce qui suit est la liste des différents types de personnes pingres : 1. Certaines personnes sont pingres envers celles qui n’appartiennent pas à leur famille ; cependant, les membres de leur entourage profitent de leur largesse. 2. D’autres personnes agissent d’une façon opposée : elles sont généreuses avec les personnes qui n’appartiennent pas à leur famille, mais les membres de leur entourage subissent leur avarice. La raison de comportement est simple : ces personnes désirent être bien vues par le public. 3. Certaines personnes sont pingres avec tout le monde : avec les individus qui n’appartiennent pas à leur famille, autant qu’avec les membres de leur entourage. Cependant avec elles-mêmes, elles font preuve de générosité et peuvent même – à l’occasion – ne pas hésiter à se gâter. 4. Enfin, d’autres personnes sont pingres avec tout le monde, y compris elles-mêmes. Elles ne s’autorisent aucun plaisir avec ce qu’elles pourraient pourtant utiliser. Plutôt, ces personnes mettent de côté tout l’argent dont elles disposent ; en fin de compte, le tout est soit entièrement perdu ou profite à d’autres. Un bon mari Une des pires espèces de pingres, est celle où la personne est avare avec sa famille et – comme conséquence de son avarice – est insensible aux besoins de sa femme et de ses enfants. Sa cruauté envers les siens lui empêche de leur donner ce dont ils ont besoin. De fait, ce que demandent ses proches est perçu comme inutile et a même tendance à l’énerver. C’est ainsi que les relations entre ce type d’individu et les membres de sa famille sont le plus souvent mauvais : les querelles sont fréquentes et rendent la vie de tout le monde très amère. Il n’existe pas de plus grande souffrance pour une femme que d’avoir un mari avare.
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Par nature, la femme a besoin de recevoir l’argent de son mari. Même dans le cas d’un mari pauvre – qui ne possède rien à donner à sa femme – et où la femme peut comprendre la situation dans laquelle elle se trouve, elle aura de la difficulté à accepter cela. C’est pour cela que ses plaintes peuvent se faire entendre à l’occasion. Cependant, il est beaucoup plus difficile pour une femme d’accepter une situation dans laquelle son mari ne lui donne rien… alors qu’il dispose d’une certaine quantité d’argent. Dans ce cas, la femme éprouve une grande souffrance ; il n’est pas difficile de comprendre qu’il en est de même pour les membres de la famille. De plus, la situation est encore plus grave si le mari est généreux envers lui-même et-ou d’autres personnes. Selon mon avis, il n’existe pas de pire type d’amertume que peut ressentir une femme. Si un mari croit réellement en la Guémara – lorsque celle-ci dit “qu’un mari qui honore sa femme s’enrichit” – il honorera sa femme avec la plus grande facilité et il lui achètera les vêtements et les bijoux dont elle a besoin. Il est certain qu’un tel mari ne sera jamais irrité contre sa femme et qu’il ne se mettra certainement pas en colère contre elle et ses dépenses. Même si – en réalité – les dépenses que fait une femme peuvent s’avérer extravagantes, un bon mari n’y aura rien à redire. Ceci s’explique pour deux raisons : 1. Le mari sait que la colère fait perdre ses revenus à la personne. 2. Il sait également qu’en honorant sa femme, il assure ses revenus. À ce sujet, il est important d’ajouter ce qui est écrit dans la Guémara (‘Houlin 74) : “Une personne doit toujours manger et boire en-deçà de ses moyens ; elle doit s’habiller en fonction de ses moyens et elle doit honorer sa femme et ses enfants au-delà de ses moyens.”
moyens – il est évident que le Créateur viendra à son aide. D -ieu lui fournira les moyens dont il a besoin : n’est-ce pas Lui qui lui a ordonné une telle mitswa ? La situation est différente pour les autres mitswoth. De fait, une personne peut désirer de tout son coeur dépenser plus que ses moyens lui permettent pour construire des yéchivoth, aider financièrement une institution d’étude de la Tora ou pour toute autre chose de la même importance indiscutable. Cependant, il n’y a rien qui garantit que le Créateur lui répondra d’une façon favorable. Il se pourrait que cette idée ne plaise pas aux yeux d’Hachem ; en fin de compte, Il ne lui a pas ordonné de dépenser plus que ce dont il dispose. Cependant, D-ieu a ordonné à l’homme d’honorer sa femme au-delà de ses moyens. Conséquemment, si un mari désire de toutes ses forces pouvoir faire ce qu’Hachem lui a ordonné, il est certain que le Créateur lui donnera les moyens de le faire. Nous apprenons de cela que même si un homme se trouve dans une situation financière difficile, il ne doit jamais dire : “Je n’ai pas les moyens !” Plutôt, il doit dire : “Bien sûr chérie ! Procure-toi ce que tu désires. Je prierai D-ieu et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour te satisfaire ! Je suis certain qu’avec l’aide du Ciel, tu pourras bientôt avoir ce que tu veux.” Lorsque le Créateur voit quel est le véritable désir de l’homme, il vient à son aide. Cela permet à cet homme d’honorer sa femme et ses enfants au-delà de ses moyens financiers.
Ainsi, honorer sa femme fait partie du petit nombre de mitswoth pour lesquelles le Créateur nous demande de dépenser plus que ce que nous possédons. Il est important de souligner que même pour les “mitswoth hidour” (les mitswoth qui consistent à embellir l’objet de la mitswa : acheter un très bel èthrog, une splendide ménora pour la fête de ‘Hanouka…), nos Sages nous ont demandé de ne pas dépenser plus du tiers de la véritable valeur de l’objet. Dans les deux cas, il est souvent écrit dans nos livres saints que la Tora protège contre les risques financiers les personnes qui agissent de la sorte. Cependant, en ce qui concerne la mitswa d’honorer sa femme, une particularité doit être soulignée. Pour nous faire comprendre à quel point ce commandement est très important à Ses yeux, Hachem a ordonné – même à l’homme pauvre – de ne pas fermer sa bourse en pensant que ses faibles moyens le rendent exempt de cette mitswa. Plutôt, l’homme doit faire tous les efforts pour honorer sa femme et prier pour y parvenir. Il doit se donner du mal et penser à toutes les solutions possibles qui lui permettront d’atteindre cet objectif. Dans certains cas, cela peut même vouloir dire qu’il doit emprunter de l’argent, dans la mesure où il possède les moyens de le rembourser, même avec grande difficulté. Si un homme désire réellement honorer sa femme et subvenir aux besoins de ses enfants – même au-delà de ses Dédicassez un court pour un proche en envoyant 10€ par Paypal à famillytorah@gmail.com et en précisant le nom hébraique ainsi que le nom hébraique de la personne pour qui vous voulez dedicasser le court ainsi que la bénédiction désirée
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IDEES CREATIVES - RENTREE
IDEES CREATIVES - BOUTEILLES
Netilat Yadaim
Soda
Question:
Question :
Peut on utiliser un verre en plastique jetable pour faire netilat yadaim?
Doit-on faire la braha sur du soda si on a pas soif? Reponse: Si on a pas soif on ne devra pas bénir cette boisson mais si on aime le gout du soda alors meme si on a pas soif il faudra quand meme faire la braha.
Reponse: Oui il est en effet permi d’utiliser un verre en plastique jetable, en carton ou autre matiere pour faire netilat yadayim, mais si au lieu d’un verre il n’a qu’un sachet plastic il ne devra pa l’utiliser pour faire netilat yadayim mais plutot recouvrir ses mains avec la nappe ou un papier et manger
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Massage
Mouche Moustique
Question :
Question :
Est il permi de faire un massage à quelqu’un pendant chabbat?
Comment faire quand ma maison est envahie de mouche et moustique surtout en été ?
Réponse: Il est interdit de masser quelqu’un avec force sachant que l’on peut arriver à transpirer à cause de l’effort, mais il sera permi de masser quelqu’un doucement. Si une personne s’est fait un torti coli ou qu’il a très mal à un membre au point de sentir de la faiblesse dans tout son corp il sera permi de le masser même s’il faut pour ca faire un effort car il sera consideré comme un malade qui ne craint pas pour sa vie. Réponse: Il sera permi d’asperger de produit dans l’air sans viser les mouches directement et il faudra aussi faire attention de laisser une fenêtre ouverte pour que les mouches puissent se sauver.
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Des arbres: grands et petits Paracha ChoftimMassei A propos du verset “car l’homme est un arbre des champs”, le Sifri commente: “cela nous enseigne que l’homme tire sa subsistance exclusivement de l’arbre”. Comment comprendre cette déclaration alors que de toute évidence, les individus sont également nourris par d’autres aliments ? Un autre verset énonce : “le pain nourrit le coeur de l’homme”. Rabbi Chnéour Zalman explique que bien qu’une personne prenne également pour nourriture de la viande, cela ne la rassasie pas comme le pain. La raison pour laquelle les minéraux, les végétaux apportent à l’homme de la nourriture, en dépit du fait que l’homme appartienne à un règne plus élevé que le leur, est que leur source spirituelle est plus haute que celle de l’homme. Parce que leur source spirituelle est plus élevée, au moment où ils descendent sur terre, ils descendent plus bas. Puisque le règne végétal est encore plus bas que le règne animal, indiquant que sa source est plus haute, il possède une plus grande aptitude à nourrir l’homme. Ce que dit le Sifri peut être compris de la même manière. Puisque l’homme tire sa nourriture première du règne végétal, et puisque la plus abondante forme de végétation est constituée par les arbres, dit le Sifri, l’homme vit de l’arbre, c’est à-dire des nourritures végétales symbolisées par l’arbre. Le Talmud cite le verset : “car l’homme est un arbre des champs” et s’interroge : “L’homme serait-il donc un arbre?”. Elle répond qu’en ce qui concerne les arbres, nous trouvons deux versets contradictoires.
sorte qu’elles soient guidées par l’intellect. En réalité, l’intellect seul ne peut conduire l’individu à un état d’achèvement total. L’objectif “connais (D.ieu) aujourd’hui” a pour but de “L’implanter dans ton coeur” de sorte que cette connaissance exerce son effet sur les émotions. C’est là que réside l’analogie avec l’arbre. Tout comme la qualité d’un arbre se manifeste dans ses fruits, la véritable qualité d’un érudit n’est pas simplement son érudition mais le fait qu’ “il craint D.ieu”, c’est-à-dire que son intellect affecte ses émotions. Ici nous retrouvons la similitude entre le macrocosme et le microcosme. L’homme est soutenu par le règne végétal parce que sa source est supérieure à celle de l’homme. En mangeant des végétaux, l’homme élève la nourriture à sa source. Et cela permet ensuite à la nourriture de le soutenir. Il en va de même pour l’homme lui même. Son aspect végétal, ses émotions, a une source encore plus élevée que son intellect. Ce n’est que dans leur aspect révélé qu’elles sont descendues plus bas que son intellect, et ainsi c’est l’intellect qui doit guider les émotions, les purifiant et les raffinant. Quand cela est achevé, les émotions à leur tour affectent l’intellect, l’élevant à son état le plus achevé. Le Sifri et le Talmud soulignent donc tous deux le même point : l’élévation de l’homme par l’intermédiaire du règne végétal. La seule différence est que le Sifri s’adresse au monde comme un tout alors que le Talmud parle dans les termes d’“homme” et de “végétal” à l’intérieur du microcosme humain.
L’un d’eux énonce: “de lui tu mangeras, mais l’arbre tu ne détruiras pas”, alors que l’autre déclare: “l’arbre doit être détruit”. Comment concilier ces deux versets ? Le Talmud répond: “si lui, (c’est-à-dire l’individu, car l’homme est comparé à l’arbre) est un érudit craignant D.ieu, tu dois “manger”, c’est -à-dire étudier la Torah. Sinon, tu dois le “détruire”, c’est à-dire te détourner de lui”. Chaque fois que l’on trouve deux commentaires sur un simple verset, cela signifie qu’ils possèdent un lien entre eux deux. Quelle est donc la relation entre le commentaire du Sifri et celui du Talmud? Nos Sages se réfèrent à l’homme comme à un “petit monde”, un microcosme de l’univers. Tout comme le monde est partagé en quatre catégories : minérale, végétale, animale et humaine, l’homme possède lui aussi des aspects de ces quatre ordres. Les attributs émotionnels de l’homme représentent l’aspect végétal, car tout comme la végétation, ils ont la caractéristique de s’épanouir en abondance. La supériorité de l’homme sur le monde animal réside dans le fait qu’il est un être rationnel. C’est la raison pour laquelle le Talmud pose la question: “l’homme est il un arbre ?”. En d’autres termes, alors qu’il est vrai que l’homme possède également certains aspects de “l’arbre du champ”,est-ce la principale caractéristique de son humanité ? La réponse du Talmud est que le but ultime de l’intellect de l’homme est de descendre et d’influencer ses émotions de
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Le visage souillé Paracha Ki-Tissa Et D ieu parla à Moché en disant:“ Faîtes-moi un bassin de cuivre, au socle de cuivre, pour les ablutions, et placez-le entre la tente d’Assignation et l’autel (...) Et Aaron et ses fils s’y laveront les mains et les pieds quand ils pénétreront dans la tente d’Assignation (...) ou quand ils s’approcheront de l’autel pour le service..” (Exode 30:17-20) Chaque matin, tout individu doit laver son visage ,ses mains et ses pieds avant de prier (Michné Torah, Lois de la prière, 4:1) Depuis la destruction du Temple de Yerouchalayim, il y a plus de 1900 ans, D.ieu n’a pas communiqué avec les hommes dans une “Tente d’Assignation”, pas plus que les Cohanim ne Lui ont offert de sacrifices sur un autel. Et pourtant, le Temple et le service qu’on y accomplissait restent jusqu’à aujourd’hui le véhicule de notre relation avec D.ieu. Tout simplement, aujourd’hui, ils existent dans une forme plus spirituelle. Dans les mots de nos Sages: “ les prières quotidiennes ont été instituées à la place des offrandes quotidiennes”(Talmud Bra’hot 26a et b). “La table d’un individu est comparable à l’autel” (’Haguiguah 27a); “depuis le jour où le Temple a été détruit, D.ieu ne dispose que des quatre coudées de la Hala’hah (c’est-à dire les lieux où s’étudie la Torah dans Son monde)”(Bra’hot8a). Ainsi nous observons que nombre de lois qui gouvernent nos vies aujourd’hui dérivent des lois du Temple et de son service: les moments désignés pour la prière correspondent aux moments où l’on apportait les sacrifices quotidiens dans leTemple; à table, nous trempons le pain dans le sel parce que le sel faisait partie du contenu de chaque sacrifice offert sur l’autel etc... Avant qu’un Cohen puisse accomplir son service dans le Temple ou entrer dans le Sanctuaire, il devait tout d’abord se purifier et se sanctifier en se lavant les mains et les pieds à une fontaine spécialement construite à cette intention. Car bien que la Torah nous instruise: “connais D.ieu dans toutes tes voies” et que “tous tes actes doivent être faits pour l’amour de D.ieu”, il nous faut tout de même faire la distinction entre le monde qui se trouve en dehors des murs du Temple et ce qui appartient exclusivement au domaine du Divin. Quand l’on pénètre le sanctuaire de D.ieu, on doit se débarrasser de la matérialité de la vie quotidienne, “ laver ses mains” de tout ce qui porte la teinte de l’intérêt personnel et de la matérialité. C’est là le sens profond de la loi qui obligeait le Cohen à se laver les mains et les pieds avant de procéder au service de D.ieu. Dans sa représentation d’après le Temple, cette loi enseigne au Juif à “ se laver le visage, les mains et les pieds” avant la prière matinale pour se nettoyer et se purifier avant de procéder à la transition d’un être matériel dans un monde concret à une âme communiquant avec son Créateur.
Nos ancêtres ne vivaient que du labeur de leurs mains. Les Patriarches étaient bergers, et les Juifs qui s’installèrent en Terre Sainte étaient agriculteurs. Bon nombre des plus grands Sages du Talmud, dont les enseignements restent pour nous une source de vie et de sagesse , jusqu’à ce jour, étaient des travailleurs manuels: Rabbi Yo’hanan Hasandlar était un cordonnier, Rabbi Yehochoua, un forgeron, Shammaï, un maçon. Il y avait aussi des marchands, des vendeurs, tout cela parce que le commerce épargnait des pressions et des préoccupations qui le caractérisent aujourd’hui. Etudier et enseigner n’étaient pas des professions mais des vocations sacrées non souillées par des rémunérations matérielles. Gagner son pain quotidien était l’affaire des mains et des pieds et l’exercice mental le plus rudimentaire et non quelque chose dont dépendait l’ingénuité du coeur ou la dévotion de l’âme, réservées aux aspirations les plus élevées. Ce monde n’existe plus. Aujourd’hui, non seulement nous investissons notre temps et notre énergie dans le but de subvenir à nos besoins matériels mais nous donnons à cette quête “nos capacités mentales les plus subtiles, nos passions les plus fortes, et notre plus puissante volonté”. Nos “carrières” consument nos jours et nos nuits, nos esprits et nos coeurs, en fait notre identité tout entière. Cela explique la différence entre les deux lois citées précédemment. La loi qui enjoint de se laver avant de prier dérive de la loi des Cohanim qui devaient se laver avant d’entrer dans le Sanctuaire ou d’accomplir un service dans le Temple. Mais alors que la Torah commande à Aharon et ses fils de laver leurs mains et leurs pieds, Maïmonide statue qu’avant les prières matinales, l’on doit se laver les mains, les pieds et le visage. A l’époque du Temple, seuls “les mains et les pieds”, membres extérieurs de l’être humain étaient impliqués dans la quête matérielle; c’est pourquoi ils requerraient une purification et une sanctification avant d’être voués au service de D.ieu. Le “visage” de l’homme, son processus le plus élevé et son moi intérieur ne nécessitaient pas une telle purification car ils n’avaient pas été souillés. Mais dans les générations ultérieures, la matérialité du monde commença à attaquer le soi intérieur. Aujourd’hui, l’effort pour communiquer avec D.ieu a aussi besoin de purifier nos visages des traces du matériel. Nos esprits et nos coeurs doivent être purgés des préjugés et des tentations qui les assaillent dans le cours de leur engagement dans les affaires du monde, de telle sorte que nous puissions communiquer avec l’essence et le but de la vie.
Le travail manuel “ Si tu manges le fruit du travail de tes mains”, proclame le Psalmiste, “tu es heureux et le bien te revient”. Les enseignements de la ‘Hassidout soulignent le sens profond de ce verset. Il s’agit, dans la poursuite de notre subsistance, de ne nous investir que dans les plus extérieures de nos facultés, laissant nos talents supérieurs libres de s’adonner exclusivement aux quêtes spirituelles.
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Le lien entre Ki-Tavo et Hai Eloul Paracha Ki-Tavo Le dix-huitième jour du mois d’Elloul ou ‘Haï Elloul marque à la fois l’anniversaire de la naissance du Baal Chem Tov, fondateur du mouvement ‘hassidique, et de Rabbi Chnéor Zalman de Lyadi, fondateur du ‘Hassidisme ‘Habad. Ce jour tombe invariablement la semaine où est lue la Paracha Ki Tavo. Toutes les fêtes juives et les occasions particulières du calendrier juif sont évoquées en allusion dans la partie de la Torah lue la semaine où elles tombent. C’est ainsi que l’on peut trouver dans notre Paracha des allusions à ‘Haï Elloul. Ki Tavo commence par la relation des lois des Bikourim, les premiers fruits que les Juifs étaient obligés d’apporter immédiatement au moment où “vous arrivez à la terre que l’Eternel ton D.ieu vous donne en héritage, l’occupant et s’y établissant” (Devarim 26,1). Nos Sages notent que l’expression “l’occupant et s’y installant” vient nous enseigner que l’obligation des Bikourim ne commença qu’après les quatorze années durant lesquelles Erets Israël fut conquise et partagée entre les tribus. Le verset est ainsi modifié pour les raisons suivantes: le véritable sens de “venir à la terre” est celui d’y venir entièrement. Cela en accord avec l’expression de nos Sages: “une entrée partielle n’est pas considérée comme une entrée du tout”. Le mot “venir” signifie donc “occuper et s’y établir”, car ce n’est qu’alors que les Juifs furent considérés comme ayant réellement pénétré dans la terre. C’est là que réside le lien entre Ki Tavo et ‘Haï Elloul, l’anniversaire des deux fondateurs du ‘Hassidisme. La ‘Hassidout est unique dans sa qualité à élever l’esprit, l’intellect et le coeur de telle sorte que le service de D.ieu d’un Juif est à la manière de Ki Tavo, une immersion complète, chaque membre de l’être étant pénétré par le service spirituel. L’importance de ce type de service pourra être comprise en expliquant la différence entre l’état intérieur de l’homme et
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son état extérieur; l’intérieur se réfère à l’homme comme il existe en relation avec lui-même et l’extérieur de l’homme comme il existe en relation avec les autres. En termes de service spirituel, cela signifie ce qui suit: quand un individu agit d’une manière extérieure et extravertie, lui et ce qu’il fait restent deux entités distinctes. Mais, quand il fait quelque chose qui émane de son moi le plus intime, son être s’immerge dans ce qu’il est en train de faire, car en rapport avec la tâche de l’homme, il n’existe rien d’autre que lui même. C’est pourquoi quand il agit ainsi, même une action spécifique, apparemment extérieure, est liée et unie avec son moi le plus intime; lui et l’acte sont entièrement unis. C’est là que réside la qualité unique de la ‘Hassidout: celle-ci comme partie de l’“âme de la Torah” révèle la force vitale du Juif dans sa quintessence, dans tous les aspects de la Torah et des Mitsvot et la qualité unique de cette force vitale est qu’elle unit totalement avec ce qu’elle fait vivre. Car la force vitale n’ajoute rien à ce qu’elle vitalise: un corps vivant ne contient pas plus de membres qu’un corps mort. Cette force n’est donc pas séparée de ce à quoi elle donne de l’énergie mais c’est plutôt l’âme du corps vivant et c’est grâce à elle que toutes les parties du corps sont vivantes. La raison en est que la “vie” d’un être est son âme et son essence la plus intime, et comme cela a été expliqué plus tôt, ce qui fait partie du moi le plus profond de la personne devient complètement un avec l’objet avec lequel elle est unie. C’est exactement le même effet que produisent la ‘Hassidout sur la Torah et les Mitsvot. Il est possible pour un Juif d’étudier la Torah et de pratiquer les Mitsvot tout en restant entièrement séparé d’elles. La ‘Hassidout, toutefois, permet au Juif de révéler l’aspect le plus profond de sa force vitale, son âme juive. Et en relation avec ce niveau, la qualité de Tavo, chaque Juif forme véritablement un avec la Torah et les Mitsvot.
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La voie la plus longue et la plus courte
Paracha Nitsavim Rabbi Yehochoua ben ‘Hananiah dit: “un jour, un enfant m’a vaincu. J’étais en voyage, et à un carrefour, j’ai rencontré un enfant. Je lui ai demandé ‘quel est le chemin qui mène à la ville?’ et il a répondu: ‘ce chemin est court et long et celui -là est long et court’. J’ai emprunté le chemin ‘court et long’. Bientôt je suis arrivé à la ville, mais mon approche a été obstruée par des jardins et des vergers. Aussi suis-je revenu sur mes pas et j’ai dit à l’enfant: ‘Mon fils ne m’as-tu pas dit que ceci était le chemin court ?’ L’enfant a répondu: ‘Ne t’ai-je pas aussi dit qu’il était également long?’” ( Talmud Erouvin 53b) Dans la vie aussi on rencontre un chemin “court mais long” et un chemin “long mais court”. Dans le Tanya, Rabbi Chnéour Zalman de Liadi établit les fondements de l’approche de la vie selon la ’Hassidout ‘Habad. Sur la page de garde de sa “Bible du ’hassidisme” il définit son oeuvre ainsi : “(Ce livre) est basé sur le verset (Deutéronome 30:14) ‘(car la Torah et ses préceptes) sont quelque chose qui est très près de toi, dans ta bouche, dans ton coeur pour que tu puisses le faire’, c’est dire, avec l’aide de D.ieu, combien c’est extrêmement proche , d’une façon longue et courte à la fois ”. La Torah et ses commandements (Mitsvot) constituent le plan divin pour la Création, décrivant en détails la manière exacte selon laquelle D.ieu veut que la vie soit vécue, que Son but dans la création soit accompli. Mais une vie comme elle est ordonnée par la Torah est-elle possible ? Est-il réaliste d’attendre du “Monsieur Tout Le Monde ” d’accomplir chaque acte, de prononcer chaque parole et de mener chaque réflexion en accord avec les impératifs les plus exigeants de la Torah? La Torah elle-même est assez claire sur le sujet: “la Mitsva que Je t’ai ordonnée ce jour n’est ni au-dessus ni éloignée de toi. Elle n’est pas dans le ciel…ni au-delà de la mer… C’est plutôt quelque chose qui est très proche de toi, dans ta bouche, dans ton coeur, pour que tu puisses l’accomplir.” La Torah ne représente pas un idéal abstrait, un point de référence vers lequel aspirer mais un but à atteindre concret et accessible. Mais comment est-ce possible? Dans le Tanya, Rabbi Chnéour Zalman développe l’approche ‘hassidique, une approche spirituelle de la vie dans laquelle l’esprit et l’intellect jouent le rôle central et dirigeant. Tout d’abord, l’individu doit étudier, comprendre et méditer sur les vérités quintessencielles de l’existence : la réalité de D.ieu qui transcende tout, embrasse tout et pénètre tout, la racine et l’essence de l’âme et son lien intrinsèque avec son Créateur, la mission de l’homme dans la vie et ses ressources et les défis qui lui sont lancés pour qu’ils les relèvent. Puisque ces concepts sont extrêmement subtils et abstraits, il faut accomplir “un labeur de l’âme et un labeur de la chair” pour les appréhender et entrer en relation avec eux. L’étape suivante de cette approche consiste à traduire cette connaissance et cette compréhension dans les sentiments et les émotions. Etant donné que le Créateur a imprégné la
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nature humaine de la supériorité intellectuelle de l’âme sur le coeur, la compréhension, l’assimilation et la méditation sur ces concepts divins aboutira au développement des émotions appropriées dans le coeur: l’amour et la crainte de D.ieu. “L’amour de D.ieu” est défini par Rabbi Chnéour Zalman comme le désir inextinguible d’aller vers Lui et de s’unir à Son essence ; la “crainte de D.ieu” est la haine absolue de tout ce qui érige des barrières entre Lui et l’homme. En dernier ressort, quand l’individu a orienté son esprit et tant transformé son coeur, son observance de la Torah ne devient pas seulement possible mais un besoin absolu. Il aspire à l’accomplissement des Mitsvot avec chaque fibre de son être puisqu’elles constituent un pont entre lui et D.ieu, les moyens, et les seuls moyens, de se lier à son Créateur. Et chaque transgression de la volonté divine, quelle qu’attrayante qu’elle soit pour sa nature matérielle, le révolte littéralement puisqu’elle rompt sa relation avec D.ieu et va à l’encontre de son véritable être. Mais l’on pourrait rétorquer : pourquoi passer sa vie dans la quête de ce rythme très contraignant pour l’esprit et le coeur? Pourquoi lutter pour comprendre et sentir? Pourquoi ne pas emprunter l’approche directe : ouvrir les livres et suivre les instructions? Je suis un Juif simple, peut soutenir cette personne, et atteindre de tels idéaux spirituels comme la “compréhension du Divin”, l’“amour de D.ieu” et la “crainte de D.ieu” sont trop profonds pour moi. Je connais la vérité, je sais ce que D.ieu veut de moi, la Torah épelle assez clairement les “fais” et les “ne fais pas”. J’ai une nature matérialiste et égocentrique? Une inclination innée vers le mal et les désirs auto-destructifs? Je peux les contrôler. Ma foi, ma détermination et ma volonté feront le travail. Cela représente toutefois, le chemin court mais long. Comme la ligne la plus directe et simple entre deux points, elle paraît le chemin le plus direct vers la ville, mais en réalité, cette approche directe est une impasse. Comme la route qu’emprunta d’abord Rabbi Yehochoua, elle paraît conduire directement à la ville, mais d’une certaine manière, elle n’y mène jamais. Car son chemin constitue une lutte qui ne finit jamais, la scène d’un duel perpétuel entre l’âme animale de l’homme tournée vers elle-même et son âme divine qui aspire à la Divinité. En réalité, l’homme a reçu le libre-arbitre et suffisamment de force et de puissance spirituelle pour relever ce défi moral; mais la possibilité d’échec, à D.ieu ne plaise, existe aussi. Quel que soit le nombre de ses triomphes, demain apportera encore une épreuve. Sur le chemin court mais long, l’on peut gagner bataille après bataille, mais il n’y a jamais de victoire décisive dans la guerre de la vie. Par contre, le chemin long mais court est tortueux, il s’étire comme la vie elle-même. Il est parcouru de hauts et de bas, de marches arrière et de frustrations. Il demande chaque mesure d’élan intellectuel et émotionnel que peut fournir l’être humain. Mais c’est une voie qui conduit sûrement à ce vers quoi l’on aspire, à destination. Quand finalement l’on acquiert les aptitudes et le goût pour le divin, et une répulsion pour le mal, la victoire est certaine. L’homme s’est transformé en un être dont chaque pensée, parole et action est en harmonie avec son moi essentiel et son but dans la vie.
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Kol Ayechouot pour les familles Madar, Parienti, Temim et Mouly
Femme Vaillante Une synagogue à Minsk et une synagogue en terre sainte Il y avait à Minsk une femme tsadkanit qui s’appelait Blumke Weilenkin. A cette époque, le Roch Yéchivah était le Cha’agat Aryé, et Blumke le soutenait et l’aidait financièrement et en lui fournissant de la nourriture. Elle avait même construit pour lui un Beit HaMidrach spécial, qui s’est appelé jusqu’à la Deuxième guerre mondiale Beit Midrach Blumke. Ce Beit HaMidrach fut transformé en yéchivah par Rabbi ‘Haïm de Volojine. Là aussi, la main qui soutenait était celle de la tsadkanit Blumke. On raconte que le Cha’agat Aryé lui avait donné une bénédiction selon laquelle elle mériterait de construire une synagogue à Minsk et sa semblable en Terre sainte. De nombreuses années passèrent, et elle se rapprochait des quatre-vingts ans. Blumke aspirait à accomplir la bénédiction du tsadik et à monter en Terre sainte. Elle prit conseil de Rabbi ‘Haïm pour savoir si elle devait le faire ou non. Rabbi ‘Haïm lui répondit : « Comme vous avez dans la poche une bénédiction du Cha’agat Aryé, pourquoi vous dépêcher de partir, qui sait jusqu’à quand vous allez vivre ensuite ? De toutes façons, il vous a été promis de construire un Beit HaMidrach en Erets Israël. Il vaut mieux attendre et voir comment les choses vont se développer. » La femme obéit et resta à Minsk. Ce n’est que des années plus tard, à l’approche d’un âge très vénérable, quelle partit enfin en Terre sainte, et construisit une synagogue selon la bénédiction du Cha’agat Aryé. Dès qu’elle eut terminé, elle rendit son âme pure à son Créateur.
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UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM Les fils de Lévi: Yah’ate. Zima. Yoah’. ‘Hido. Zérah’. Yéatraye. ‘Haminadav. Korah’. Assir. Elkana. Evyassaf. Tah’ate. Ourièl. ‘Houziya. Chaoul. ‘Hamassaye. Ah’imote. Elkana. Tsofaye. Nah’ate. Eliyav. Yéroh’ame. Elkana. Les fils de Chmouèl: Habékhor Vachni. Aviya. Livni. Chimi. ‘Houza. Chima. H’aguiya. ‘Hassaya. Hémane Haméchorèr, fils de Yoèl, fils de Chmouèl, fils de Elkana, fils de Yéroh’ame, fils de Elièl, fils de Toah’, fils de Tsouf, fils de Elkana, fils de Mah’ate, fils de ‘Hamassaye, fils de Elkana, fils de Yoèl, fils de ‘Hazarya, fils de Téfaneya, fils de Tah’ate, fils de Assir, fils de Evyassaf, fils de Korah’, fils de Yitshar, fils de Lévi, fils d’Israël Assaf, fils de Bérèkhyahou, fils de Chima, fils de Mikhaèl, fils de ‘Hasséya, fils de Malkiya, fils de Etni, fils de Zérah’, fils de Adaya, fils de Etane, fils de Zima, fils de Chimi, fils de Yah’ate, fils de Guèrchome, fils de Lévi. Etane, fils de Kichi, fils de ‘Havdi, fils de Maloukh, fils de H’achavya, fils de Amatsya, fils de H’ilkiya, fils de Ametsi, fils de Bani, fils de Chamèr, fils de Mah’li, fils de Mouchi, fils de Mérari, fils de Lévi. TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce cœur de pierre et donne-nous un cœur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.
Saumon Téryaki et Légumes sautés
Aubergine à l'Israélienne
Ingrédients pour 6 pers: 6 pavés de saumon, 2 gousses d’ail, 1 petit tronçon de gingembre, Sauce soja, Miel, Huile d’olive, Huile de sésame grillé, Poivre, 1 verre de petits pois, 6 mini courgettes, 2 poignées de feuilles d’épinards lavées et vérifiées
Ingrédients pour 2pers: 2 aubergines de tailles moyennes, 2 branches de coriandre fraîche, 1 tomate ferme, 3 CaS de Tehina, 2 CaS de za’atar, 1 CaS de paprika,1 CaS d’huile d’olive, sel et poivre
Recette : Hachez l’ail et râpez le gingembre frais et mettez le tout dans un bol. Ajoutez-y 6 cuillères à soupe de sauce soja, 3 cuillères à soupe de miel, 2 cuillères à café d’huile de sésame et mélangez bien. Mettez les pavés de saumon dans un plat et versez la marinade dessus. Réservez au frais pendant au moins 30 min. Pendant ce temps, préparez les légumes. Coupez les courgettes en rondelles. Faites cuire les pavés de saumon dans une poêle bien chaude afin qu’ils soient saisis, mais restent rosés à l’intérieur. Dans une autre poêle, mettez une cuillère à soupe d’huile d’olive et jetez-y les légumes verts lorsque l’huile est bien chaude. Faites-les revenir 5 min pour qu’ils restent croquants, ajoutez du poivre et un filet de sauce soja. Servez un filet de saumon avec sa poêlée de légumes et arrosez de sauce.
Recette : Disposez Lavez bien les aubergines, et coupez-les dans la longueur. Vérifiez qu’il n’y a pas de traces d’insectes. Mettez-les dans un plat qui va au micro-onde et couvrez les d’un film alimentaire spécial micro-onde. Cuisez les 15mn a forte puissance. Puis sortez -les du film en faisant bien attention de ne pas vous brûler avec la vapeur. Salez et poivrez la chaire des aubergines, mettez un filet d’huile d’olive et enfournez-les sur le mode Grill afin de leur faire prendre une belle couleur. Laissez -les griller pendant 5 bonnes minutes en vérifiant bien qu’elles ne brûlent pas. Sortez-les et lorsqu’elles auront refroidies, ajoutez-y la tomate concassée, des feuilles de coriandre fraîche, et de la tehina. Saupoudrez les d’épices et servez les encore tièdes.
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https://segoulot.wordpress.com 10 Ségoulot pour trouver son Zivoug ! Special Tou BeAv 1. Lire le Psaume 27 tous les jours depuis Roch Hodesh Eloul jusqu’a la fin de Souccot le matin et le soir apres la priere.
2. Il faudra allumer la veille au soir du 25 Eloul 5 bougies contre les 5 lumieres de bontés qui se decouvrent en ce jour:
Les 5 bougies du Ben Ish Hai Avant l’allumage il faudra lire ces versets: ויאמר אלוקים יהי אור ויהי אור | אלוקים השיבנו והאר פניך ונושעה | אלוקים יחוננו ויברכנו יאר פניו אתנו סלה | קל ה’ ויאר לנו אסרו חג בעבותים עד קרנות המזבח | כי אתה תאיר נרי ה’ אלוקי יגיה חשכי | כי עמך מקור חיים באורך נראה אור | בית יעקב לכו ונלכה באור ה Après cette lecture allumez les 5 bougies et dire cette prière : יהי רצון מלפניך ה’ אלוקינו ואלוקי אבותינו ,שתרחם עלי ועל אשתי ובני ,ותעמידנו בקרן אורה ,ותאיר לנו בפנים מאירות ,באור פני מלך חיים« , ותתן לנו זרע קודש בנים צדיקים ,חכמים ונבונים בתורה .תמימים וישרים וטובים ,ותרחמנו ותחיינו חיים ארוכים ,חיים של שלום ,חיים של טובה, חיים של ברכה ,חיים של פרנסה טובה ,חיים של חילוץ עצמות ,חיים שיש בהם יראת חטא ,חיים שאין בהם בושה וכלימה ,חיים שיש בהם אהבת תורה ויראת שמים ,חיים שתמלא משאלות ליבנו לטובה לעבודתך .ויהי רצון מלפניך ה’ אלוקינו ואלוקי אבותינו שתקיים בנו את הברכות אשר ציווית ».את אהרן ואת בניו לאמור כה תברכו את בני ישראל אמור להם יברכך ה’ וישמרך ,יאר ה’ פניו אליך ויחונך ,ישא ה’ פניו אליך וישם לך שלום
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3 Eloul: Harav Avraham Yits'haq HaKohen Kook - HaRaya'h Né en Lettonie en 5625 (1865) et il est décédé en 5695 (1935). Il était le Grand Rabbin de la communauté ashkénaze en Israël. Il était un décisionnaire de la loi Juive (un posseq) et un philosophe. Il étudia dans la Yéchiva de Volochin, où il fut reconnu comme un grand génie. Il fut attiré par l'étude de la Kabbale et de la philosophie. En 5664 (1904), il alla vivre en Israël. Il créa le "Merkaz HaRav" - une yéchiva importante à Jérusalem. Certains de ses travaux comprennent : "Michpat Cohen", "Ezrat Cohen" et de nombreux autres travaux qui n'ont pas encore été publiés. 5 Eloul: HaRav Moché Aharon Pinto Le fils du Rav 'Hayim Pinto, que son mérite nous protège. Déjà enfant, il était connu pour s'isoler pour parler avec son Créateur et arriva à la conclusion que l'homme doit se protéger par les moyens que lui procure la Tora et les mistwoth. Il était connu comme étant un grand Tsadiq qui n'avait aucun attachement aux aspects matériels de ce monde, et il s'isola pendant 40 ans. Après la création de l'État d'Israël, il émigra et s'installa à Ashdod. Sortant de son isolement, il commença à propager la Tora à travers le monde. Il fondait une Yéchiva partout où il se rendait ; la plus grande Yéchiva fut celle d'Ashdod. "Pour améliorer l'univers à travers la souveraineté du Tout-puissant" ; ce verset était la devise de sa vie et il l'utilisa comme une lumière pour éclairer son chemin. 13 Eloul : HaRav Yossef 'Hayim - Le Ben Ich 'Haï Né en 5593 (1833), il est décédé en 5669 (1909). Un des leaders de Tora de Bavel (Iraq). Déjà dans sa jeunesse, il fut reconnu comme un Gaon. Il était un des grands posqim (décisionnaires de la loi juive), un kabbaliste et un auteur. Son autorité était grande pour résoudre tous les problèmes halakhiques. 18 Eloul: LeMaharal de Prague - Harav Yehouda Leowey Ilest né en 5273 (1513), son père était le Rabbi Betzalel de Vermezia. Il est décédé à Prague en 5369 (1609). Sa lignée remonte au Roi David. Il était un des grands sage Achkenase (Juif d'Europe). Il était un Tsadiq et kabbaliste. 24 Eloul: Le 'Hafets 'Hayim - HaRav Israël Meïr HaCohen il est né en 5595 (1835) et il est décédé en 5693 (1933). Il était un des grands leaders en Tora en Pologne et Lituanie, un éminent modèle de Tora et Moussar (éthique). Il était un des plus importants décisionnaires en Halakha (Loi Juive). Il était célèbre pour son extrême humilité, ses bons traits de caractères, sa pureté et son intégrité. Ses sefarim ont acquis une grande renommée et publication et ont influencé les sages et les leaders ainsi que le peuple juif dans son ensemble, qui l'on accepté comme le Gador HaDor, le plus grand de sa génération. Il a consacré sa vie entière à l'étude de la Tora et à sa propagation. Il est l'auteur de 21 sefarim, le plus connu d'entre eux est le " 'Hafets 'Hayim" - dont il porte le nom - qui traite des lois des bavardages et calomnies et la Michna Broura, l'explication des lois journalières dans la vie juive 25 Eloul: Rabbi Elazar ben Rachbi il était un enseignant de Michna durant la 5ème période des Tanaïm, approximativement vers 3945. Il était le fils et l'élève du Rabbin Chimon bar Yo'haï. Il a fuit la persécution romaine, en se cachant dans une cave avec son père où ils restèrent pendant 13 ans. Il étudia la Tora avec Rabbi Yehouda HaNassi (le Prince) et était considéré comme un des grands de sa génération. Il était connu comme "le lion fils du lion" Pour Voir la liste complète des Hilloulot du mois de Av CLIQUEZ ICI
Odette Odelia Rahel Bat Marie Ida David Philip ben Odette Odelia Rahel Itskhak ben Smadar Beto’h Kol Holey Ame’ha Israel Adrien Moche Ben Israel Michael 29 ELOUL Miriam Mireille Janet Bat Ester Morde’hai ben Juliette Marie Ida Bat Juliette Israel Michael ben Sarah David ben Avraham et Bouba Eliahou Daari ben Ovad