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Directrice : Boreh Holam.
SOMMAIRE :
Graphiste : Rephael G.
LA QUOTI HALAKHIQUE
Directeur commercial : Rephael G.
Pages 4-7
Publicité et Abonnement :
LES JARDINS DE RAV AROUSH
Tel. : 050.229.65.22
Pages 8-9
E-mail : famillytorah@gmail.com Distribution Gratuite : Par Email, SMS WhatsUp et Réseaux Sociaux
IDEES CREATIVES Pages 10-11
La reproduction et copie d’articles, illustrations et des publicités (sans l’accord écrit de l’annonceur et du journal), publiés dans ce magazine à des fins commerciales, sont strictement interdites sous peine de poursuites. Les annonceurs sont entièrement responsables de leurs publications.
VIVRE SON TEMPS
Tous documents transmit à notre rédaction ne seront pas retournés.
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Avec le Soutien de :
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Rav Moshe Ben Moshe chlit’a
RAV MOCHE BEN MOCHE CHLI’TA
Rav Shalom Arush chlit’a
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Rav Ron Chaya chlit’a
SEGOULOT & CHEMOT ATSADIKIM
Rav Yaakov Mazouz chlit’a
Pages 16-17
Rav Acher Fitoussi chlit’a
RECETTE
Rav David Nacache chlit’a Yeshiva Or Arachbi Les Rabanim de Koupat Ha’ir Et plein d’autres Gdoley aDor...
Pages 12-13 SCIENCE & TORAH Pages 14 GARDES TA LANGUE FEMME VAILLANTE
Pages 17 ENFANT Pages 18
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HIL’KHOT TEFILA - Lois concernants la Prière Dans la synagogue On s’abstiendra de toute légèreté, de toute plaisanterie et conversation d’ordre profane. A fortiori, on se gardera de la médisance, du colportage verbal ainsi que de toute parole susceptible d‘éveiller ou d’attiser une querelle. De telles formes de comportement sont interdites par elles-mêmes, mais les adopter à la synagogue est encore plus grave, eu égard à la sainteté du lieu. Cela revient à mépriser la Présence de HaShem ! En effet, on ne peut comparer celui qui enfreint la loi dans un lieu ordinaire et celui qui commet une faute dans le palais du Roi, en présence du Roi !
Cantiques et Psaumes A partir de Baroukh ShéAmar, on ne s’interrompra plus (même pour s’exprimer en Lashon HaQuodesh, y compris pour parler de la prière ou d’une autre Mitsvah), et ce jusqu’après la ‘Amida, ou les Ta’hanounim s’il y a lieu. Dans cet intervalle on pourra répondre Amen, mais pas Baroukh Hou OuBaroukh Shemo. (De même dans la téfila de ‘Arvit, on sera très attentif à ne pas parler après Barekhou, même si l’on n’a pas commencé la première Brakha du Kriyat Shema). Dans le téhilim de Ashreï Yoshveï Vetekha…, on doit se concentrer particulièrement sur la signification du verset Potea’h Eth Yadekha… en le récitant. Si l’on a omis de le faire, on devra redire ce Verset, ainsi que les suivants, jusqu’a la fin du cantique. Selon la Guemara [Berakhot 4b] celui qui récite Ashreï Yoshveï Vetekha…Tehila LeDaVid… trois fois par jour, est assuré d’avoir sa part dans le monde à venir.
La ‘Amida Préparation à la ‘Amida Avant toute ‘Amida, il faut veiller à se laver les mains, et s’assurer de ne pas avoir besoin d’aller aux toilettes. Après avoir retiré de son esprit toute pensée étrangère à la prière, on procédera aux « Shmoné Esré » (18 bénédictions) en s’attachant à la signification de ses mots. Nous devons bien nous rappeler que nous nous trouvons devant la Shekhina, en présence de HaShem, face au Roi des rois qui sonde nos pensées les plus secrètes.
Pendant la ‘Amida On joindra les pieds l’un contre l’autre afin qu’ils ne fassent qu’un, comme ceux des Malakhim (créatures célestes) dont il est écrit : « leurs pieds sont un pied droit… ». On devra prier en inclinant légèrement la tête vers le sol, et en gardant les yeux fermés – à moins de lire le texte dans un Sidour. Si on ne lit pas dans un Sidour, il faut fermer les yeux car il est dit, à propos de ceux qui gardent les yeux ouverts, qu’ils n’auront pas le mérite de contempler Peneï HaShekhina (la révélation de la Présence divine) au moment de leur mort. La ‘Amida se récite à voix basse. Cependant, nous devons pouvoir entendre les paroles que notre bouche émet, sans toutefois que notre voisin puisse les percevoir. Pendant que l’on récite la ‘Amida on n’effectuera aucun signe des yeux ou des mains (tout comme dans le Kriyat Shema). Si l’on entend le Kaddish, la Kedousha ou Barekhou, on s’arrêtera, sans répondre. Le mérite d’avoir écouté sera tenu pour égal à celui d’avoir répondu. On se prosterne, dans la Amida de façon que toutes les vertèbres se décollent et saillent ; mais pas au point que la tête rejoigne la hauteur de la ceinture (vouloir en faire plus que nécessaire est un signe de vanité). Pour pouvoir reculer de trois pas, il faut attendre que notre voisin derrière nous, ait terminé sa ‘Amida. Il n’est pas permis, en effet, de passer devant une personne absorbée dans le Shmone’ Esré. Il est interdit à celui qui ne prie pas de s’asseoir dans un rayon de deux mètres autour d’une personne effectuant la Amida. En revanche, il est permis à celui qui lit le Shéma, par exemple, de rester assis, à condition qu’il ne se trouve pas juste devant cette personne. Si tel est le cas, il lui est conseillé soit de se lever, soit d’aller s’asseoir ailleurs.
Répétition de la ‘amida On s’abstiendra de toute parole pendant la répétition de l’officiant. Parler à ce moment de la prière est une grave faute, qui a valu la destruction de synagogues entières. Des personnes chargées de faire respecter cette règle devront être désignées. Il appartient cependant à chaque fidèle de veiller à son application. Chaque bénédiction émise par l‘officiant requiert toute notre concentration. On s’abstiendra donc de prononcer des Ta’hanounim (supplications) ou d’étudier pendant la répétition, et ce même si l’on répond Amen au terme de chaque bénédiction.
Le kadish Le silence total s’impose pendant tout le Kadish. « Celui qui répond de toutes ses forces : Amen Yéhé Shémé Rabba… est protégé des mauvais décrets », affirment nos Sages. Les Richomim commentent « De toutes ses forces, c’est-a-dire avec toute sa conscience ; de manière que les paroles émises par sa bouche soient en harmonie avec son cœur. » On s’abstiendra également de plier son Talith et de ranger ses Tefilin pendant le Kadish dont l’audition requiert une profonde concentration.
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Kol Ayechouot pour Tsipora Yardena bat Ra’hel
Education des enfants Dans les lois sur la lecture de la Meguilat Esther, nos Maitres précisent qu‘il est bon d’emmener ses enfants à la synagogue, afin de les éduquer à la Mitsva de Pirsouma DéNissa (diffusion du miracle). Le Maguen Avraham apporte néanmoins cette nuance : cela ne doit pas porter préjudice aux fidèles qui pourraient être gênés ou troublés par le comportement des enfants. Le Mishna Broura surenchérit : si l’intérêt de ces petits ne consiste qu’à se défouler en entendant le nom de Haman, le père n’accomplit en rien son devoir d’éducation. Il se doit de les maintenir à ses côtés et de les surveiller. Cette règle reste valable toute l’année : la synagogue, lieu de prières, ne peut être assimilée à une aire de jeux destinée à décharger pour quelques heures les mères de la présence de leurs enfants à la maison. Outre le profond dérangement qu’il occasionne aux fidèles, l’enfant apprend à banaliser la synagogue, qu’il finit par considérer comme un lieu de discussion, d’amusement et de jeux avec ses camarades. Les parents engagent ainsi lourdement leur responsabilité !
Ben Adam Le’havero Quelques règles pour bien respecter son prochain. « Toute personne appréciée de son entourage est également appréciée de son Créateur » (Pirké Avot 3, 10). Lorsque l’on entre dans une synagogue, on doit chercher, plus encore qu’ailleurs, à trouver grâce aux yeux du Créateur. Le Tana Rabbi ‘Hanina Ben Dossa nous révèle un point capital en songeant à la parole des Pirké Avot : il fait dépendre cette relation d’avec HaShem, de l’impression qu’autrui aura de nous. C’est pour cela que nous devons être vigilants quant à notre comportement vis-à-vis de notre prochain dans l’enceinte de la synagogue. De manière plus générale, il est interdit de discuter dans l’enceinte de la synagogue pendant toute la Tefila par respect du lieu saint et des personnes présentes. Il faut donc rappeler aux gêneurs qu’ils enfreignent, en se comportant ainsi, une loi vis-à-vis d’HaShem et une autre vis-à-vis de leur prochain. Peut-être, finalement, vaudrait-il mieux, s’ils se sentent incapables de respecter cette règle fondamentale de conduite, de sortir de la salle de prière, et d’y revenir une fois assouvie leur envie d’échanger avec leurs voisins… On peut – et c’est une bonne chose – pour se concentrer dans sa Tefila, murmurer des mots ou manifester des gestes plus ou moins expressifs, à condition toutefois de ne pas déranger son entourage. Tout celui qui prie longuement ou lentement devra se placer, dans la synagogue, à un endroit où il s‘assurera de ne gêner personne (généralement, l’endroit idéal est à l’avant de la salle de prière). Il faut absolument éviter de fixer l’emplacement de sa Amida à l’entrée de la synagogue. En agissant ainsi, on empêche toute personne attentive à l’interdit de ne pas passer devant quelqu’un qui prie, d’entrer dans l’enceinte de la synagogue et on lui fait perdre alors le mérite de prier avec Minyane. Et s’il décide, malgré tout, d‘entrer, il aura enfreint l’interdit de passer devant quelqu’un qui prie. Ceux qui ont terminé leur Amida en avance par rapport au reste de la communauté présente, doivent absolument rester silencieux, sans bouger et éviter ainsi de déranger ceux qui continuent de prier.
Kol Ayechouot pour Reouven Moché Bouguid, Noa Batia, Yael Tirtsa, Nathan Avraham Israel bnei Tsipora
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L’importance de prier en minyane Minyane : Prier ensemble Il faut toujours faire la prière avec un minyane de 10 hommes sauf en cas de force majeure, auquel cas on s’efforcera de prier à la même heure que la communauté. En effet, on apprend dans la Guémara, traité Berakhot page 6a, que la Présence Divine réside davantage dans un groupe de 10 personnes que dans une prière individuelle. Aller ou ne pas aller à la synagogue ? Quiconque va à la synagogue matin et soir mérite une longue vie car il est dit : « Heureux est l’homme qui m’obéit, en accourant à mes portes jour par jour » et il est écrit ensuite « car celui qui m’a trouvé, a trouvé la vie ». S’il y a une synagogue dans la ville où l’on habite et qu’on n’y va pas, on est appelé « mauvais voisin » et on mérite d’être exilé soi-même et ses enfants. En retard Quelqu’un qui arrive en retard et rate le début de la ‘Amida pourra la faire à voix basse pendant que l’officiant fait la répétition. Sa prière est quand même considérée comme une prière faite avec un minyane. Introduction au Minyane La Torah dit : « Je serai sanctifié parmi les enfants d’Israël ». Nos sages expliquent que cela nous apprend que l’on ne peut réciter le kaddich, barekhou ou la kedoucha durant la ‘Amida qu’en présence d’au moins dix hommes. Les dix hommes doivent avoir la majorité religieuse, c’est à dire au moins 13 ans. Comment compter un minyane ? Lorsqu’on veut compter les fidèles pour voir si on a atteint le quorum, il faut faire attention de ne pas les compter par tête puisqu’il est défendu de compter les enfants d’Israël, même pour une mitsva. On se contentera de les regarder et de faire mentalement le compte ou on les comptera à l’aide d’un verset de dix mots. Qui compte dans un minyane ? Minyane : une égalité parfaite entre chaque homme juif ! Il est important de noter que tout juif a une valeur personnelle dans un minyane. En effet, 9 grands sages ne sont rien sans ce dixième, même le plus simple et le moins érudit d’entre nous. Ceci doit nous inculquer un immense respect pour chacun d’entre nous ! Un garcon de 13 ans Un garçon qui atteint 13 ans devient bar mitsva : il est alors astreint à toutes les mitsvot, peut et doit s’associer à un minyane de dix hommes pour tout acte de kédoucha. Il devient adulte pour toutes les mitsvot à la tombée de la nuit du jour anniversaire marquant ses 13 ans ( on n’a donc pas besoin d’attendre l’heure exacte de sa naissance, il est considéré Bar Mitsva dès la tombée de la nuit même s’il est né à 3H00 ou 15hoo par exemple.) Le cas d’un sourd ou d’un muet Un sourd qui peut parler ou un muet qui peut entendre sont soumis aux mêmes règles qu’un homme normal et peuvent être associés à un minyane de 10 hommes. Le cas d’un sourd-muet En revanche, un sourd-muet est considéré comme une personne « privée de raison » ou comme un « enfant » qu’on ne pourrait compter dans un minyane. Mais de nos jours, il existe des institutions spécialisées d’où les sourds-muets sortent presque normaux et capables de parler, si ce n’est qu’ils ne peuvent parfaitement articuler les mots. On peut donc les associer à un miniane pour le kaddich, la kedoucha, barekhou, etc. Mais on ne fera pas la répétition de la ‘amida s’il n’y a pas minyane sans eux, dans ce cas, l’officiant dira à voix haute la ‘amida avec la kedoucha en meme temps que la communauté. On ne fera pas non plus la lecture de la Torah avec les bénédictions. Respecter le chabbat pour faire partie d’un minyane Se réunir en communauté pour prier implique une reconnaissance et une soumission à la Torah. Chabbat est le concept qui représente le mieux cette soumission de l’homme envers Hachem. Ainsi, à priori, un homme qui profane publiquement Chabbat ne peut pas être compté dans un minyane. Mais certains décisionnaires autorisent une telle personne à être comptée dans le minyane en cas de nécessité.
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Kol Ayechouot pour Yeoudit bat Miriam vé Baala ou bita, Salomé Keren bat Yeoudit vé Baala et Eliran Michael Israel ben Yeoudit
S’acquitter de la mitsva du Shema Israel Avant de lire le Shema, on doit bien prendre conscience de la nécessité de s’acquitter de l’obligation de cette lecture. C’est pourquoi nous devons nous concentrer sur la signification de chaque mot des deux premiers versets : Shema Israël… et Baroukh Shem Kevod… ; en particulier sur
l’unicité de HaShem ;
Sa suprématie dans les cieux et dans les quatre directions de l’univers (ne pas oublier qu’Il règne également au-dessus de notre propre tête !).
Restez concentré ! Pendant la lecture du Shema Israel, on ne fera pas signe des yeux, et on ne montrera rien du doigt. Ce n’est qu’à partir du deuxième paragraphe que l’on pourra transmettre un message par signes, mais ce uniquement s‘il s’agit de permettre ainsi l’accomplissement d’une Mitsva.
Quand réciter le Shema Israel Afin de s’acquitter de la mitsva de la lecture du Shema Israel, on veillera à l’accomplir dans les trois premières heures modulaires de la journée. Si l’on prie tard dans la matinée (comme le Shabbath), on procédera a sa lecture avant même de commencer la Téfila. De même pour ‘Arvit : si l’on a procédé à la prière du soir avant la tombée de la nuit, on récitera le Shema Israel une deuxième fois, après I’apparition des étoiles.)
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La Paix Domestique Chalom Bayit (la sérénité du foyer) grâce à la prière Il faut savoir que la prière est une condition obligatoire à la sérénité du foyer, car sans la prière il est impossible qu’il y ait du chalom bayit, et aucun conseil ou aucune ruse ne pourra l’aider. Même si il étudie tous les livres concernant le Chalom Bayit, si il suit les meilleurs conseils, si il essaye d’avoir la meilleure des attitudes et le meilleur des caractères et même si il se comporte comme le meilleur des époux ... sans la prière il n’aura pas de Chalom Bayit.
Le Jardin de l’éducation Il est important de savoir que tout éducateur, que ce soit un enseignant, un moniteur ou un Rav dans une Yéchiva doit toujours savoir comment créer une situation de confiance et d’amour entre lui et ses élèves. Il n’y a que dans une telle ambiance que l’élève reçoit et accepte l’enseignement de son maitre. Cela est également vrai entre parents et enfants. Les parents doivent être intelligents afin de trouver les meilleurs chemins afin que s’exprime l’amour entre les parents et les enfants. L’expression de l’amour :
Chacun a son heure C’est pourquoi il faut connaître ce principe : Pour que la personne mérite le Chalom bayit il est obligé d’adoucir les décrets chaque jour, et cela n’est possible que grâce à une heure d’hitbodedout [isolement pour prier] chaque jour. L’amour de la bonté Il est écrit: «le monde est construit par la bonté» [Tehilim, psaume 89], la construction du monde est réalisée grâce à la bonté, la bienfaisance. Etant donné que la construction du monde repose sur la construction de chaque foyer, on peut dire que : Une maison se construit par la bonté ... Car toute la construction de la maison repose sur la bonté. Aussi nos sages disent dans le Pirkei Avot : Le monde tient sur trois choses : sur l’étude de la Tora, sur le service [divin], et sur l’action de bienfaisance. Il ressort de ces paroles, que lorsqu’il n’y a pas de bienfaisance alors le monde ne peut pas tenir, et de même on peut dire que s’il n’y a pas de bienfaisance alors le foyer ne peut pas tenir. La bonté qui, seule peut permettre la construction et le maintien du monde, est seulement celle que l’homme réalise auprès de sa femme, au sein de son foyer. Uniquement après il peut se tourner et faire du bien avec le reste du monde. On remarque que le monde entier tient sur le Chalom Bayit. Car la volonté de D. est de résider en nous comme il est écrit : « Ils me feront un sanctuaire et je résiderai en eux », il n’est pas écrit en lui mais en eux, D. veut que chaque foyer soit un Beit Mikdach particulier afin que la Cheh’ina y réside!
Il existe une erreur répandue et totalement fausse chez les gens et chez les parents en particulier, qui consiste à penser que l’amour qu’ils ressentent en leur cœur, l’entourage le ressent aussi. Mais ce n’est pas comme cela que ça fonctionne. L’amour est un sentiment que l’on doit exprimer tout le temps, les enfants en particulier ont besoin de beaucoup d’attention et d’amour. A ce propos il est écrit que l’on doit avoir la main gauche qui éloigne et la main droite qui rapproche, ce qui signifie que l’on doit avoir plus de rapprochement que d’éloignement. Plus d’expressions d’amour et d’affection que d’expression de morale. Les critiques et autres formes de dénigrement, doivent être utilisées avec précaution et à une fréquence presque nulle. En effet, quelques fois il est indispensable de poser des limites d’une manière forte, mais il faut toujours essayer de recourir le moins possible à cette méthode et chercher les possibilités afin de ne pas en arriver jusque là. Le point de l’ami : Des parents qui ont toujours un regard critique sur leur enfant, même s’ils savent au plus profond d’eux-mêmes qu’ils l’aiment, cela n’aide en rien pour ce qui est des sentiments de l’enfant et de son ressenti. L’enfant se sent éloigné et non-aimé de ses parents à cause de leurs nombreuses remarques. Cela est tellement grave qu’il y a des gens qui en sont arrivés à haïr leurs parents à cause de l’abondance de leur remarque et le manque d’amour qu’ils ont ressenti alors. Comme nous l’avons dit, lorsqu’un enfant ne se sent pas aimé, c’est déjà un échec complet au niveau éducatif. Un tel enfant ne peut accepter aucune éducation de la part de ses parents et cela sans parler du dommage psychologique qui lui a été causé.
La bénédiction de Paix Le vrai baromètre du niveau de la personne dans tous ses caractères, et surtout au niveau de la paix, est uniquement le rapport qu’entretient l’homme avec sa femme dans son foyer. C’est celle là, la vraie épreuve, et là-bas, le vrai travail sur toutes les mitsvots entre les hommes - La Mitsva d’«aimer son prochain comme soi même », l’amour d’Israel, juger les hommes du bon côté, ressentir l’autre, comprendre, écouter, réjouir, ne pas critiquer, ne pas faire honte, savoir se taire, contrôler ses défauts, et pardonner … C’est pourquoi, celui qui travaille et s’efforce de parvenir à gagner la Paix dans sa maison, lui seul peut mériter le réceptacle, qui s’appelle «Chalom», «Paix», et qui contient toutes les bénédictions. Rav Shalom Arush
Il est très important de comprendre que sans amour, l’enfant ne reçoit rien de toi ! C’est pour cela que c’est un fondement et une base. Il faut d’abord « préparer le terrain » à recevoir cette éducation à l’aide de l’amour, et alors tout ce que l’on y sème pousse bien: à chaque fois que l’on veut parler à l’enfant sur un certain point que l’on veut qu’il rectifie ou améliore et que l’on veut lui faire passer un message éducatif, il faut tout d’abord mettre l’enfant en situation de confiance et d’amour comme par exemple emmener l’enfant se promener, lui acheter une douceur, une sucrerie ou jouet, le câliner et l’écouter, et ce n’est qu’à ce moment précis, une fois que le calme et la douceur se sont installés entre les parents et l’enfant que l’on peut commencer à lui parler délicatement à propos d’une idée de morale et de vertus. Rav Shalom Arush
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Kol Ayechouot pour les familles Taib, Braami, Sasson, Watherman et Tapiro
Le Jardin de la Foi
Le Jardin de la Prospérité
La foi, c'est la prière
Trouver la grâce aux yeux d'Hachem et des hommes
En vérité, tous sont croyants, mais la plupart des gens ne vivent pas leur foi, c'est à dire qu'ils ne savent pas comment activer le puissant et unique potentiel qui est le leur dans ce monde, la foi. Le pouvoir de la foi ne se manifeste que lorsque l'homme parvient à parler de tous ses besoins avec son Créateur. Tant que la foi de l'homme ne le conduit pas à s'adresser à son Créateur, sa foi est incomplète. C'est la raison pour laquelle lorsque nous parlons de la foi, il s'agit de la prière.
Une personne qui possède un esprit droit et responsable est capable de se sortir de toutes les situations, même les plus difficiles. Cela est possible car cette personne reçoit une aide du Ciel, peu importe la situation dans laquelle elle se trouve.
Celui qui ne vit pas sa foi Celui qui ne vit pas sa foi, ne croit pas à l'existence du Créateur d'une façon concrète et active dans sa vie. Il ne reconnaît pas que le Créateur existe et qu'Il régit tous les détails de sa vie. Sa foi se limite à savoir que le Créateur se trouve quelque part dans les Cieux, mais il ne se préoccupe pas de la vie journalière des individus. Il ne songe donc pas à se tourner vers Lui pour les problèmes qui l'ennuient. Par conséquent, l'homme doit croire que le Créateur l'aime continuellement, qu'Il attend sa prière, qu'Il écoute chaque mot sorti de sa bouche et qu'Il veut l'aider et lui faire du bien. Il fut créé parce que le Créateur voulait lui faire du bien et l'aimer. Le Créateur possède une clémence infinie, capable de l'aider et de le sauver du pire désarroi, même s'il n'en est pas digne. Il suffit de se tourner vers Lui. Le plus grand plaisir que le Créateur peut éprouver, c'est de voir l'homme vivre dans le bien. Plus l'homme a du bien, plus il prospère et l'honneur d'HaChem en grandit encore davantage. L'homme qui croit cela, se tourne vers le Créateur à chaque instant et Lui confie tout ce qui lui arrive et toutes ses difficultés. Il Le remercie, Lui demande de combler ses manques, Le consulte, etc. Chacun doit comprendre que lorsqu'on possède une foi authentique, on peut se sauver de tous les dangers sans être limité par la nature, en parlant à HaChem avec des mots simples. En effet, la prière agit sur tout et permet de transformer la nature. En parlant à Son Créateur à tout propos, l'homme s'habitue à croire en Lui et à Le voir à tout moment. Ensuite, il Le remercie et Le loue pour chaque détail de sa vie, sans qu'il y soit forcé par l'arrivée des tourments et des souffrances. La force de la foi Grâce à la foi, non seulement le monde entier prend un sens, mais l'homme peut affronter facilement et avec succès toutes les épreuves et difficultés de la vie : la subsistance, la paix du ménage, l'éducation des enfants, les crises spirituelles, etc. En effet, l'homme peut surmonter des crises et traverser des situations graves facilement, grâce à la foi. Rav Shalom Arush
Un individu qui appartient à cette catégorie trouvera toujours une source inattendue de revenu et la délivrance dont il a besoin. C'est également ce type d'individu qui possède la grâce aux yeux de ses contemporains. Ainsi fonctionne le monde : lorsqu'une personne est droite d'esprit et responsable, elle possède une bonne réputation ; on lui accorde facilement des prêts ou un emploi enviable. Ainsi, lorsque le monde voit que cette personne est droite d'esprit et assidue, on désire automatiquement venir à son aide. De la sorte, il peut même arriver qu'on lui pardonne ses dettes ainsi que les autres difficultés qu'elle peut rencontrer à l'occasion. D'autre part, les personnes qui ne possèdent pas un minimum de droiture d'esprit n'ont aucune porte à laquelle elles peuvent taper. De fait, le Ciel ne leur vient pas en aide à cause de leur manque de droiture d'esprit. Également, leurs contemporains se sont déjà fait une raison : “Cette personne ne rembourse pas ses dettes !” Tout le monde sait qu'il s'agit d'individus à l'esprit tordu et qui ne font pas face à leurs responsabilités. On apprend de cela que se sont notre éthique et notre morale qui déterminent notre réussite dans la vie ! Par conséquent, la première chose à faire consiste à vivre sans dettes ou les rembourser le plus vite possible si nous nous trouvons déjà dans une situation où nous sommes endettés. C'est cette attitude qui renforcera d'autant plus notre éthique personnelle, ainsi que nos standards moraux. Une personne endettée doit posséder la même volonté qu'un soldat. Même s'il peut lui sembler qu'elle n'a aucune chance de voir sa situation s'améliorer – et ses dettes s'effacer – c'est seulement à cette condition qu'elle peut espérer recevoir de l'aide. Effets néfastes des dettes Les dettes – en addition d'être une terrible nuisance et un fardeau insupportable pour leurs victimes – sont la cause d'effets dévastateurs d'une gravité extrême. Ces effets ne touchent pas seulement l'aspect matériel de la personne. De fait, c'est également au niveau spirituel que les victimes sont atteintes d'une façon effroyable . Aux personnes qui sont déjà submergées par les dettes, mon intention est de leur faire comprendre que leur situation les empêche de bénéficier et d'apprécier tout le bien de ce monde, ainsi que celui du monde à venir. Rabbi Yéhouda a dit (Pirqé Avoth 2) : “Réfléchis aux avantages d'une transgression par rapport à ses inconvénients.” Si cette chose est d'une nature qui nous la rend indispensable, il faut faire preuve de patience et déployer tous les efforts que nous pouvons – matériels et spirituels – pour l'obtenir sans créer des dettes. Rav Shalom Arush
Kol Ayechouot pour les familles Madar, Parienti, Temim et Mouly
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IDEES CREATIVES
IDEES CREATIVES Lampe feuilles d'automne
Vivre Son Temps Noa’h
Vivre Son Temps Lek’h Lek’ha
Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch
Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch
Les trois générations de Noé
Du moi au moi
“Voici les chroniques de Noé : Noé était un homme juste et parfait dans sa génération” (Genèse 6: 9). “Dans sa génération” mais dans les autres générations, comme celles d’Abraham, Moïse et David, il ne compte pour rien (Zohar 1ère partie, 60a). Abraham, Moïse et David représentent trois jalons dans la réalisation de la mission de l’homme dans la vie. Abraham fut le premier à démontrer qu’un être humain seul pouvait se charger du monde entier. Abraham était né dans un monde où la vérité du D.ieu Un avait été oubliée, et où tous adoraient les idoles de bois et de pierre. Seul, sans rien que son propre esprit pour le guider, il en vint à réaliser que le monde entier se trompait. Seul, il défia la puissance des rois et les conventions de la société et fut prêt au sacrifice de sa vie au nom de ses convictions. Il fut “Abraham l’hébreu” surnommé ainsi parce que le monde entier se tenait d’un côté et lui de l’autre. Mais la vie est plus que se tenir contre un monde adverse. La Torah est le “plan divin de la création” et notre mission dans la vie est de placer le monde sur ses fondations divines. Ce n’est que, lorsque Moïse communiqua la Loi divine de la réalité dans un langage accessible à l’homme, que les fondations de l’univers se solidifièrent. Dans la génération de Moïse, la relation de l’homme avec son monde entra dans une nouvelle phase. Avec Abraham, le monde était une force qui pouvait résister avec succès. Avec Moïse, il était une dynamique à stabiliser, une ressource à développer. La troisième et dernière phase est celle de l’élévation de la création. La stabilité et le développement ne suffisent pas car
le monde est fini et à facettes multiples. L’objectif ultime n’est pas la civilisation de la terre mais sa sanctification. Cela sera atteint par Machia’h qui “rendra le monde parfait (comme) le royaume de D.ieu”, inaugurant une ère où il n’y aura pas de famine ni de guerre, de jalousie ni de rivalité… et la seule occupation du monde sera de connaître D.ieu ”. Mais le processus fut amorcé par l’ancêtre de Machia’h, le Roi David. Le sens véritable du mot “roi” (Mélè’h) n’évoque pas simplement celui qui règne et gouverne le peuple, mais celui qui imprègne leur vie de la souveraineté de D.ieu. C’est la raison pour laquelle celui qui nous apportera la Rédemption est appelé Mélè’h Hamachia’h, le “roi oint”. David, le premier roi d’Israël, ouvrit une ère de souveraineté en introduisant la perfection divine dans la création. En fait, le terme “Machia’h” est utilisé à la fois pour David et pour le dernier Rédempteur, ce dernier étant appelé “ Machia’h, fils de David ” non seulement en référence à son ancêtre, mais aussi pour impliquer qu’il complète ce que David a commencé. Tout comme Abraham, Noé maintint son intégrité dans une génération perverse. A une époque où “ la terre était remplie de violence ” et où “ toute chair corrompait son chemin sur la terre ”, Noé résista à cette influence et tenta même d’appeler sa génération à s’amender et éviter la catastrophe. Selon les propos de D.ieu à Noé: “tu es le seul que J’ai vu juste devant Moi dans cette génération”. Tout comme Moïse, Noé établit les fondations pour un monde nouveau, un monde qui possédait une stabilité bien plus grande que celui qui précédait. En émergeant de l’Arche, il engendra et construisit le monde post-diluvien et obtint de D.ieu la promesse de ne plus jamais détruire les oeuvres de la nature.
D.ieu dit à Avraham: “va-t-en, de ton pays, de ton lieu de naissance et de la maison de ton père, vers la terre que Je te montrerai”. (Genèse 12:1) Qu’est-ce qui pousse un homme à quitter son pays, son lieu de naissance et la maison de son père pour une destination inconnue? Et pourtant il est vrai que nous sommes attirés, à la recherche de quelque chose de plus que ce que nos parents, nos maîtres, et en vérité, notre nature même, ont à nous offrir. Notre vie est une quête incessante après que nous ayons rejeté l’identité innée et acquise de notre jeunesse et de notre naissance. Jeune enfant, il avait su discerner une vérité plus grande, implicite dans le déroulement de la nature et il en était venu à reconnaître le D.ieu Unique. Homme seul face à l’univers tout entier, il avait combattu la perversité païenne de son temps, conduisant de nombreux hommes à une croyance et une moralité monothéistes. Puis vint un événement d’une telle importance qu’il éclipsa les premières sept décades et demi de la vie d’Avraham; cet événement, c’était l’appel de D.ieu à Avraham: “Pars pour toi, de ton pays, de ton lieu de naissance et de la maison de ton père vers la terre que Je te montrerai”. Maintenant que tu as réalisé la capacité totale de tes forces conscientes, va en toi-même. Je te montrerai un lieu qui est l’essence de ton propre moi, un lieu qui existe au-delà de la “terre”, du “lieu de naissance” et de la “maison de ton père” que tu connais. Les facteurs innombrables impliqués pour faire de nous ce que nous sommes peuvent être groupés en trois catégories: le naturel, l’inculqué et l’acquis. Nous commençons une vie déjà programmée avec les tendances et les inclinations qui forment une psychologie et un caractère innés. Et puis commence, depuis le moment de la naissance, l’influence de notre environnement quand nos parents, nos maîtres et nos compagnons imprègnent nos âmes de leurs manières et de leurs attitudes. Finalement, vient une troisième et principale influence: celle de l’aboutissement de la maturité intellectuelle: l’homme, seul parmi les créatures de D.ieu a été doté d’un intellect objectif dont il peut, dans une grande mesure, contrôler les stimuli auxquels il est exposé et la manière dont ils l’affectent. Avec son esprit, il a la force de se développer, au-delà et même contre son moi précédent. C’est la signification plus profonde des mots “ton pays”, “ton lieu de naissance” et “la maison de ton père” dans l’appel de D.ieu à Avraham. Erets, le mot hébreu pour “pays” et “terre” a la même racine étymologique que le mot Ratson “volonté” et “désir”; ainsi “ta terre” peut également être traduit par “tes désirs naturels”. “Ton lieu de naissance”: Moladete’ha est une référence à l’influence de la maison et de la société. Et Beth Avi’ha “la maison de ton père” se réfère à l’homme comme être humain mûr et rationnel, forgeant son esprit, son caractère et son comportement avec l’objectivité de l’intellect. Selon les critères traditionnels, cela constitue l’apogée dans les accomplissements de l’être humain. Mais l’homme possède un moi plus élevé, “l’étincelle de divinité” qui est le coeur de son âme, l’essence divine que D.ieu lui insuffla, l’ “image de D.ieu” selon laquelle il fut créé: le Erets que D.ieu promit de montrer à Avraham. Mais d’abord, nous devons faire le “Le’h Le’ha”, aller au plus profond de nous mêmes, en arriver à notre moi que seul D.ieu peut nous montrer, le moi qui forme un avec Lui.
De plus, il eut un avant-goût de la perfection messianique. Son Arche qui flotta une année entière au-dessus des eaux du déluge était un monde dans lequel toutes les espèces, y compris celles qui sont d’ordinaire des proies les unes pour les autres, résidaient en parfaite harmonie.
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Kol Ayechouot pour le Aadmor Mekalov - Rabbi Moshe ben Reizel
Vivre Son Temps Vayera Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch
Le Sacrifice d’Its’hak Avraham était un homme investi d’une mission. Une mission pour laquelle il sacrifia tout, une mission plus importante pour lui que sa propre vie. Pendant de nombreuses années, il avait souffert du fait que sa mission n’aurait pas d’héritier, que son travail qui consistait à apporter à un monde païen les croyances et l’éthique du monothéisme s’achèverait avec sa disparition. Et puis vint la promesse Divine : miraculeusement, à l’âge de cent ans, il aurait un fils d’où émergerait le peuple d’Israël. «Tu lui donneras pour nom Its’hak, dit D.ieu, et J’établirai Mon alliance avec lui, une alliance éternelle et avec ses descendants après lui». Et puis,D.ieu lui dit de tout détruire. Quand Avraham lia Its’hak sur l’autel, il ne s’agissait pas de servir une cause ou de répondre à un appel. En fait, cela allait à l’encontre de tout ce en quoi il croyait et enseignait, de tout ce à quoi il avait sacrifié sa vie, de tout ce que D.ieu Lui-même lui avait dit. Il ne voyait aucune raison, aucun but à son acte. Chaque membre de son être se récriait contre ce geste, son être matériel, son être spirituel, son moi transcendant, altruiste. Mais il l’accomplit. Pourquoi ? Parce que D.ieu le lui avait ordonné. Avraham commit l’impossible. Il sacrifia le moi par amour pour quelque chose qui dépassait les limites extrêmes de son identité. S’il ne l’avait pas fait, personne d’autre, avant ou après lui, n’aurait pu agir ainsi, sans être mû par son propre moi. Mais quand Avraham lia Its’hak sur l’autel, la voix céleste proclama : «Maintenant, Je sais que la volonté de D.ieu dépasse même tes instincts essentiels. Maintenant Je sais que tous tes actes, y compris ceux qui pourraient apparaître comme incités par ton moi sont, par essence, motivés par le désir de servir ton Créateur. Maintenant Je sais que toute ta vie a été d’une substance vraie et altruiste». Avraham léga à ses descendants l’essence du Judaïsme : au coeur de chaque être réside non le moi mais l’engagement pour son Créateur. Et en dernier ressort, chacun de nos choix, chacun de nos actes est une expression de cette «étincelle de Divinité» qui est en nous.
Vivre Son Temps ‘Haye Sarah Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch
Dans la Paracha de ‘Hayé Sarah (Béréchit 23:1, 25:18) nous lisons le mariage de Its’hak et Rivkah. Puisqu’il s’agit là du premier mariage relaté en détails par la Torah, nous pouvons en attendre des enseignements essentiels concernant l’essence de la relation qu’il engendre. L’un des aspects, dans la relation entre Its’hak et Rivkah, nous interpelle, est que pendant les trois années qui précédèrent le mariage, Its’hak disparaît littéralement. L’une des explications que nous offrent nos Sages est qu’avant son mariage avec Rivka (à l’âge de quarante ans), Its’hak passa trois ans au Gan Eden. ou il y mena une existence exclusivement spirituelle, de sorte que ces années ne sont pas comptées comme faisant partie intégrante de sa vie physique. L’homme a reçu le libre-arbitre. Ainsi, quand un homme et une femme joignent leurs vies, il leur incombe de faire ce qu’ils veulent du don divin de la procréation. Ils peuvent choisir de l’ignorer dans une relation vide d’un contenu significatif, une relation où ils s’immergent de plus en plus dans leur existence matérielle. Ou ils peuvent entreprendre de construire un édifice éternel, une relation altruiste et généreuse, et un foyer et une famille impliqués dans les valeurs illimitées que leur présente le Créateur de la vie. C’est là la leçon de la disparition de Its’hak du monde physique avant son mariage. Pour pouvoir assurer que la «descente» dans le mariage s’ouvrira sur les résultats escomptés, il doit être précédé d’une période de préparation spirituelle. Bien que la mission dans la vie de l’homme soit le développement positif du monde matériel, il lui faut pénétrer l’arène de la matérialité bien équipée de la vision spirituelle du dessein divin et du courage spirituel de l’accomplir.
Kol Ayechouot pour Menahem qui eu 3 ans cette semaine MAZAL TOV
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Science & Torah
foie décomposent les graisses en petites gouttes. Sous cette forme petite, il est plus facile pour l’intestin de les digérer.
Le miracle de la digestion
Au bout d’une heure, l’estomac pousse la nourriture vers l’extérieur, via une petite ouverture appelée le sphincter de pylorique. La nourriture rentre alors dans le petit intestin, tuyau sinueux d’environ 3.5 mètres, et la nourriture ingérée se décompose alors en éléments qui nous sont essentiels : les sucres, les protéines, les lipides, les vitamines et les minéraux.
Dans le processus de digestion, la nourriture peut-elle être bloquée à un moment donné et cesser d’avancer ? Comment cette nourriture peut-elle continuer à se mouvoir dans notre corps ? Qu’est-ce qui la pousse le long de l’intestin ? Et encore plus important : qu’est-ce qui l’empêche de faire demi-tour et de revenir dans la direction d’où elle est venue ? Plusieurs muscles qui se contractent gardent la nourriture en mouvement. Ce processus est appelé Peristalsis. Ce mouvement en vagues des muscles pousse les différents aliments à travers les ‘’tuyaux’’ de notre corps. Leurs contractions sont fortes de sorte qu’il nous est possible de manger même si nous nous trouvons la tête en bas et les pieds en haut. Les aliments entrent dans l’estomac par une ouverture qui se trouve dans sa partie supérieure. L’estomac, qui ressemble à un sac de muscles, retourne, écrase et fait fondre la nourriture pour la transformer en liquide. En même temps, il libère des acides qui décomposent la nourriture. Les parois de l’estomac sont protégées par une couche de mucus interne. Sans elle, les acides auraient décomposé aussi une partie de l’estomac, et causé des infections à cet endroit. Le pancréas libère le suc du pancréas, qui neutralise les acides de l’estomac. Ensuite, les sucs biliaires provenant du
Gardes ta langue ! Garder sa langue est une chose rare, c’est pourquoi sa récompense est considérable. Dans les affaires de ce monde, nous voyons que toute chose que l’on trouve en abondance est bon marché. Mais moins on trouve cette chose dans la réalité, plus elle est précieuse aux yeux des hommes, par exemple : le cuivre est plus cher que le fer, l’argent est plus cher que le cuivre, l’or, dont il y a très peu dans le monde, est plus cher que l’argent, et les pierres précieuses, qu’il est très difficile de trouver, ont une valeur considérable. Il en va de même dans le monde spirituel. On trouve très rarement quelqu’un qui soit capable de maîtriser parfaitement tout ce qui relève de la parole. Et s’il se trouve un homme qui observe toutes les lois sur la parole comme il convient parce qu’il aime les mitsvot de Hachem, il trouvera certainement grâce aux yeux du Créateur et sa récompense sera immense, incommensurable.
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Après une heure et demie, le petit intestin a gardé la plupart des éléments qui nous sont importants. Ce qu’il reste rente dans le gros intestin via le sphincter iléocæcal, un sphincter à sens unique qui empêche la nourriture de repartir dans la direction inverse. Ce qu’il reste de la nourriture est un mélange d’aliments, de déchets et de cellules mortes des parois de l’intestin. Le rôle principal du gros intestin est de récupérer les liquides, les sels, et les restes de nourriture, puis de transformer le reste en excréments, évacués via l’anus. Finalement, après 12 heures, nous évacuons les restes de notre repas. L’homme a été créé avec sagesse et intelligence. Notre corps recèle des mécanismes qui s’enchevêtrent l’un à l’autre avec précision. Chaque matière est libérée dans une certaine dose, chaque action arrive au moment propice. Comment est-il possible de croire que cela provient d’une explosion, d’un pur hasard ?
Femme Vaillante On sait combien est grave la faute de celui qui fait fauter un grand nombre de gens, dont il est dit qu’on ne lui permet pas de se repentir et que pour lui la techouva est difficile et longue, parce que du Ciel on ne lui accorde pas d’aide, et qu’il a donc besoin de nombreux mérites pour que sa techouva soit acceptée. A propos de qui dit-on tout cela ? Une femme qui se promène dans une tenue indécente dans la rue fait trébucher les gens sans aucun effort, sans même s’en apercevoir tellement c’est facile. Beaucoup de gens trébuchent à cause d’elle, et ainsi elle accumule des masses de fautes et elle fait partie de ceux qui font fauter le public, qu’on ne laisse pas se repentir. Comprenons bien ce que peut provoquer une femme qui se promène en tenue indécente. Imaginons qu’un jeune homme pur, ben Torah ou tout au moins qui craint le Ciel, qui s’efforce d’absorber la Torah et la crainte du Ciel dans le Beith Hamidrach, sort dans la rue au bout de quelques heures d’étude : il peut tout perdre en regardant une seule chose indécente interdite ! Par conséquent, cette femme a provoqué qu’il perde toute sa spiritualité. Que toute fille d’Israël prenne conscience de l’énorme responsabilité qui repose sur ses épaules, afin de ne pas risquer de représenter un obstacle pour les jeunes gens d’Israël !
Kol Ayechouot pour les familles Beziz, Lugassy, Bensimon, Chemouni, Benita, Mimouni, Chichportiche, Sebag et tous leurs proches
Mesure Pour Mesure Professeur Arthur Milse est l’un des meilleurs cardiologues du monde, il dirige un centre médicale des plus grand au Etats Unis et emploi une très grande équipe de médecins et d’infirmiers. Il raconte que quand il étais enfant, son père décéda et tout le poids de la Parnassa tomba sur sa mère qui, malgré de nombreux efforts dans différentes places de travail, n’arrivait à ramener chez elle que quelques centimes et souvent lui et sa mère allaient dormir le ventre vide. Un matin, raconte t-il, quand il avait dix ans, sa mère lui dit que il ne restait plus à manger à la maison et qu’il devrait aller à l’école affamé, mais lui fit la promesse que à son retour elle lui préparera un repas de roi. A condition qu’elle puisse trouver un travail, et qu’elle y gagne quelque sous pour acheter à son fils et elle un peu de nourriture. A la récréation Arthur se senti mal, sa faim était insoutenable et de peur de faire un malaise il préféra quémander un peu de pain à manger. Il arriva à un maison où se trouva sur la porte un petit écriteau « ici vit la famille Jackson » après avoir tout doucement taper à la porte de honte, une petite fille de son age lui ouvrit la porte, malgré qu’elle avait le teint pale, elle souriait avec bonté et bienfaisance. De honte Arthur n’osa lui demander du pain et se contenta d’un simple verre d’eau, la petite fille toute gentille lui rétorqua chez nous le matin on boit du lait et couru vers la cuisine pour lui ramener un grand verre de lait et une assiette de gâteaux, malgré la honte il bu le verre de lait et mangea tous les gâteaux, aussi lui demanda son nom pour se souvenir qui l’avait aidé, elle répondit « Roseline Jackson ». Les années passèrent et Arthur excella dans les études au point que au bout de quelques dizaines d’année il devint un cardiologue connu, directeur d’un grand centre médicale. Un jour, en arrivant au bureau il vit un dossier sur lequel était écrit le nom « Roseline Jackson », il fût très ému en revoyant ce nom et demanda à une infirmière de lui montrer la patiente. Malgré que de longues années étaient passées, il reconnu la personne qui lui était venu en aide dans sa jeunesse, mais maintenant elle n’allait pas bien du tout, branchée à un appareil respiratoire. Elle ne le reconnu pas et n’aurait jamais pensé que ce cardiologue n’était autre que le petit garçon qui était venu taper à sa porte lui demander de l’eau il y a de cela de nombreuses années. Arthur se renseigna sur son état et informa tout le coeur médicale qu’à partir de cette instant, elle serait sa patient personnelle, il prit soin de lui administrer les meilleurs chirurgiens, des infirmières toujours à son chevet et que s’il se passe quoi que ce soit le prévenir directement de jour comme de nuit. Quand Roseline alla mieux et demanda la note des frais hospitaliers, elle reçu une feuille ou était décrit tous les soins reçu avec une note montant à 53 000 Dollars, mais à sa grande surprise en bas de la feuille se trouva une phrase écrite à la main : « La note a déjà été payé dans sa totalité il y a de cela de très longues années par un verre de lait et une assiette de délicieux gâteaux.» Nous apprenons de cette histoire comment dans le ciel chaque action qu’un juif fait, aussi petite soit elle; chaque geste de bonté même une seul fois, dans le ciel est vu au microscope dans ses moindres détails et que pour chacun de ces détails on reçoit un salaire immense dans le ciel, dans ce monde ci et à plus forte raison dans le monde futur. Et c’est ainsi avec chaque action que un juif fait pour l’Eternel Roi de l’univers, on considère cette petite action comme quelque chose de très important tout comme les étoiles dans le ciel, nous paraissent petites mais en réalité elle sont encore plus grande que notre planète.
Rav aGaon Moché ben Moché Chli’ta
Kol Ayechouot pour Eyal, Linoye, Sheindel, et Yaron
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https://segoulot.wordpress.com Les Segoulot contre la Colere La colère est destructrice, il est écrit que celui qui s’énerve chasse son âme de son corps ainsi que toutes ses bonnes actions, une autre âme vient à sa place la remplacer. (Rav Haim Vital) Il est dit aussi de celui qui s’énerve que D.ieu et lui ne peuvent résider dans le même endroit. En effet celui qui s’énerve contre les évènements qui lui arrivent remet en cause la providence divine, c’est pour cela que celui qui se met en colère est comparer à l’idolâtre.
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Regarder ses ongles calme de la colere Changer de pieces, de chambres calme de la colere Regarder le visage d’un bebe sauve de la colere – Zohar Parachat Vayetse Lire la Igueret_arambam sauve de la colere Prendre les 4 pants du Tsitsit dans sa main et les poser contre son coeur sauve de la colere – pant en hebreu se dit Kanaf valeur numerique 150 * 4 pants = 600 valeur numerique du mot colere en hebreu Kaas 6. Se taire ou parler avec une voix basse calme de la colere 7. Ne pas regarder le visage de la personne avec qui nous sommes enerves calme de la colere 8. Mettre des pieces dans la Tsedaka (une amende) chaque fois que on s’enerve sauve de la colere – Pelei Yoets 9. Celui qui se plain souvent ou triste arrive a la colere – Michlei 15 10. Celui qui tombe dans la colere tombera dans la faute de la semence en vain 11. La colere d’une femme peut detruire son foyer 12. La colere detruit la vue – Traite Nedarim 22 13. La colere pendant un repas transforme la nourriture en poison de serpent – shoulhan la table sont les meme lettre que le mot lenahash vers le serpent 14. Celui qui reussi a ne pas s’enerver et se mettre en colere s’enrichira – Likoutei Etsit 49 15. Celui qui reussi a ne pas s’enerver et se mettre en colere apprend les secrets de la Kabala – Reshit Hokhma 16. Celui qui reussi a ne pas s’enerver et se mettre en colere rapproche l’avenu du Machia’h – Likoutei Etsot 50 17. Celui qui reussi a ne pas s’enerver et se mettre en colere purifie les Klipot – Likoutei Etsot 50 18. Celui qui reussi a ne pas s’enerver et se mettre en colere et etudie la torah se verra trouver avant les Anges de Sharet 19. Celui qui est habitue de manger du pain au petit dejeuner se verra sauver de la colere 20. Le souvenir d’un acte de bonte et gentillesse de la personne avec qui vous etes enerves vous ferra oublier la colere que vous ressentez contre lui/elle 21. Se renforcer dans la Emouna que tout ce que D.eu fait c’est pour le bien et que si quelqu’un nous enerve ce n’est qu’un envoye de D.ieu donc c’est pour notre bien et donc pourquoi s’enerver contre cette personne car comme il est ecrit dans la Guemara: « une personne ne peut lever le petit doigt sans que de la haut on lui a dit de lever son doigt.
Miriam Mireille Janet Bat Ester Odette Odelia Rahel Bat Marie Ida David Philip ben Odette Odelia Rahel Shlomo Rudy Ben David
Beto’h Kol Holey Ame’ha Israel
Adrien Moche Ben Israel Mordehai ben Juliette Marie Ida Bat Juliette David ben Avraham et Bouba
UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM
La famille de Lévi : Livni. Chime’hi. ‘Hamerame. Yitshar. H’èvrone. ’Houzièl. Mah’li. Mouchi. Aharone Hakohène (le Prêtre). Moché Rabénou. Tsipora, femme de Moché. Yitro. Miriame. Korah’. Néfègue. Zikheri. Michaèl. Eltsafane. Sitri. Elichéva, fille d’Aminadave. Nadav. Avihou. El’hazar. Itamar. Assir. Elkana. Aviassaf. Pineh’ass, fils de El’hazar. Eliav. Némouèl, l’un des fils de Réouvène. Arde. Na’hamane, l’un des fils de Bineyamine. Les fils de Ménaché : Makhir. Guil’hade. Yi’hézèr. H’élèk. Asrièl. Chékhème. Chémida. Héfèr. Tsélofh’ade. Les noms des filles de Tsélofh’ade : Mah’la. Noa. H’agla. Milka. Et Tirtsa. Les fils d’Efrayime: Choutélah’. Békhèr. Tah’ane. Erane. TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce coeur de pierre et donne-nous un coeur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.
Soupe au potiron Ingrédients, pour 6 pers. :
1/4 de potiron, 8 pommes de terre, 50 cl de bouillon de volaille (2 cubes), 200 g de crème fraîche parvé, croûtons (facultatif), noix de muscade, persil, sel et poivre Recette : Enlever la peau et la partie filandreuse du potiron pour ne conserver que la pulpe. Couper la pulpe grossièrement en gros morceaux (3 cm x 3). Éplucher les pommes de terre. Faire cuire à la vapeur potiron et pommes de terre. Parallèlement, faire chauffer le bouillon de volaille. Passer potiron et pommes de terre ensemble au mixeur en ajoutant régulièrement du bouillon bouillant. Reverser le mélange ainsi obtenu dans une casserole. Ajouter la crème, mélanger, assaisonner (sel, poivre, muscade) et porter à ébullition. Aux premiers bouillons, retirer la soupe, la servir dans des potirons creusés avec du persil grossièrement haché. Pour finir Sur table, proposer des petits croûtons aux amateurs.
Sabayon aux marrons glacés Ingrédients, pour 6 pers. :
12 marrons glacés (un peu plus pour la déco), 20 cl de vin blanc moelleux , 5 cl de vin blanc sec, 8 jaunes d'oeufs, 250 g de sucre cristallisé, caramel, chantilly, cacao en poudre, 1 sachet de sucre vanillé. Recette : Mettez les jaunes d'oeufs dans une petite casserole. Ajoutez le vin blanc sec et battez légèrement au fouet. Ajoutez le sucre et fouettez 1 minute. Laissez chauffer quelques minutes à feu doux puis versez le vin blanc moelleux en filet et en ne cessant de fouetter. Émulsionnez en fouettant énergiquement jusqu'à ce que le mélange deviennent mousseux et moins liquide puis retirez du feu et fouettez encore 1 minute. Cassez les marrons en morceaux dans 6 ramequins allant au four. Nappez-les du sabayon. Au moment de servir, passez les ramequins sous le gril du four et laissez-les chauffer jusqu'à ce que le sabayon prenne une couleur or foncé. Sortez les sabayons du four, décorez-les de caramel et de chantilly. Posez sur le dessus un ou plusieurs marrons glacés. Saupoudrez de cacao en poudre. Dégustez sans attendre.
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COLORIAGE